Demande d assurance et prix de la dépendance dans un cadre bivarié

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1 Demande d assurance et prix de la dépendance dans un cadre bivarié Franck Bien Arnold Chassagnon Manuel Plisson Chaire «Transitions démographiques, transitions économiques» Université Paris-Dauphine - LEDA

2 Les enjeux La dépendance : qui, combien et quand? Qui finance et qui financera? L État, la famille, le marché? L énigme du marché de l assurance dépendance Projet de loi prévu pour le premier semestre

3 Pourquoi le marché ne se développe-t-il pas plus? L offre La demande Les asymétries d information 3

4 Revue de littérature sur l énigme de l assurance dépendance 4

5 L offre Les trois composantes du risque dépendance : survenance, durée, coût de prise en charge Aux Etats-Unis, non assurabilité du coût de prise en charge (Cutler, 1993) => contrat forfaitaire (rente) Les individus ne s assureraient pas en raison d une offre d assurance incomplète 5

6 Les asymétries d information entravent-elles le bon fonctionnement du marché? Aléa moral peu étudié : Probable sur la dépendance légère Mais difficulté de mesure Les trois types d antisélection étudiés : Antisélection simple (Norton, 1996 ; Courbage et Roudaut, 2008 ; Oster et alii, 2009) Antisélection dynamique (Finkelstein, Garry et Sufi, 2005) Antisélection multidimensionnelle (Finkelstein et McGarry, 2006) Les travaux récents (Plisson, Legal 2008) (Oster, Shoulson, Quaid & Dorsey 2009) 6

7 Les explications par la demande Arguments théoriques Myopie face au risque (Kunreuther, 1978) Effet d éviction par l aide publique (Brown et Finkelstein, 2007) Aléa moral intergénérationnel (Pauly, 1990; Zweifel et Struwe, 1998) Constat La dépendance est la plupart du temps appréhendée comme un risque exclusivement financier La faible demande d assurance dépendance est souvent expliquée par des raisons exogènes (Etat, famille) Peu de travaux sur le rôle des préférences individuelles dans la demande d assurance 7

8 Le modèle de demande d assurance dépendance 8

9 Les hypothèses L état de l individu influe sur sa perception de la richesse (le dépendant est un «autre») Un modèle à deux périodes L individu prend sa décision d assurance en première période Un individu maximisant son utilité espérée Plusieurs variantes autour de ce modèle 9

10 1 variante : la dépendance comme un choc d utilité Résultats : Des solutions en coin Pour ne pas obtenir de solution en coin il faut supposer un niveau de richesse minimum tel que 10

11 2 variante : le recours à une fonction d utilité bivariée Hypothèses : L individu prend sa décision d assurance en première période Il anticipe donc son niveau de dépendance η et sa probabilité de dépendance θ On suppose un taux de préférence pour le présent τ Une fonction d utilité bivariée et de forme séparable Soutenance Manuel PLISSON Vendredi 27 Novembre

12 Le modèle de maximisation Si on suppose un taux de chargement nul on peut écrire la prime d assurance de la manière suivante Soutenance Manuel PLISSON Vendredi 27 Novembre

13 Les résultats du modèle Premier cas : le taux de préférence pour le présent est supérieur au taux d actualisation On obtient alors Deuxième cas : le taux de préférence pour le présent est inférieur au taux d actualisation On obtient alors Soutenance Manuel PLISSON Vendredi 27 Novembre

14 Interprétation des résultats Résultat général : les niveaux de consommation ne sont pas égaux entre les états Un agent qui maximise l espérance de son utilité peut rationnellement ne pas souscrire de contrat forfaitaire, s il souhaite un niveau de richesse en état de dépendance faible (c) Or les assurances en vigueur proposent un niveau d indemnité minimum (environ 400 en assurance individuelle) Donc l individu peut être rationnellement incité à ne pas s assurer Trois caractéristiques des préférences peuvent exercer un effet sur le niveau de soin en état de dépendance (c) La forme de la fonction d utilité Le taux de préférence pour le présent L anticipation de son état de dépendance futur η 14

15 La portée des résultats Le faible développement du marché peut s expliquer Par l effet réel ou anticipé de l état de santé sur la perception de la richesse (fonction bivariée) Par les préférences de certains individus Et pas forcément en raison de l intervention de l état ou du rôle de la famille 3 raisons plaident en faveur de l assurance obligatoire (Geofffard, 2010) Des raisons «paternalistes» (myopie des individus) La présence d antisélection Le développement de l offre de services Notre article irait dans le sens d une assurance obligatoire pour des raisons «paternalistes» Ce qui implique une perte de liberté de choix des individus 15

16 Merci de votre attention 16

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