Un an de traitement de l'hépatite B chronique par la lamivudine

Dimension: px
Commencer à balayer dès la page:

Download "Un an de traitement de l'hépatite B chronique par la lamivudine"

Transcription

1 Revue critique de l'actualité scientifique internationale sur le VIH et les virus des hépatites n 74 - mai 1999 VHB - 3TC Un an de traitement de l'hépatite B chronique par la lamivudine Hélène Fontaine Service d'hépatologie, Hôpital Necker (Paris) Identification A one-year and trial of characterization lamivudine of mutations in for chronic hépatitis B hépatitis B virus resistant Lai C.-L., to lamivudine Chien R.-N., Allen M.I., Leung N., Deslauriers M., Chang T.-T., Andrews C.W., Guan R., Tai Tipples G.A., D.-I., Ng K.- Walters K.-A., Y., Wu P.-C., Tyrrell D., Dent J.C., Brown N., Barber J., Condreay L.D. Stephenson Hepatology, S.L., Gray F. 1998, 27, 6, The New England Journal of Medicine, 1998, 339, Comme le montre une étude prospective randomisée, un traitement de l'hépatite B chronique par la lamivudine (3TC) permet un arrêt de la réplication dans 90 à 95% des cas, avec, après un an, une amélioration histologique de l'inflammation et de la fibrose, en faisant une alternative séduisante à l'interféron (1 sur 7) [23/06/ :34:07]

2 lorsque celui-ci est contre-indiqué. Malheureusement, cette efficacité est limitée par la réactivation dans 85% des cas à l'arrêt du traitement et l'apparition de souches mutantes. L hépatite virale chronique B est un problème de santé publique mondial puisque plus de 300 millions de personnes sont infectées dans le monde avec un risque d évolution vers la cirrhose et le carcinome hépato-cellulaire. Le traitement classique de l hépatite B chronique est l interféron alpha à la posologie de 5 MU, 3 fois par semaine pendant 6 mois. Mais son efficacité est inconstante : chez environ 40% des patients, il entraîne un arrêt de la réplication virale, et dans 33% des cas, une séroconversion dans le système e, contre 12% chez les sujets non traités. Dans certains cas, par exemple, chez les patients asiatiques, dont la contamination est le plus souvent précoce (néo-natale ou dans l'enfance) et plus fréquemment par un virus mutant pré-c, et chez les patients co-infectés par le VIH, ce pourcentage est encore plus faible. La lamivudine (2 -deoxy-3 -thiacytidine, ou 3TC) est un analogue nucléosidique, utilisé initialement dans le traitement de l infection par le VIH, pour son action inhibitrice sur la transcriptase inverse. Ce traitement, bien toléré, est également efficace sur le virus de l hépatite virale B : 100 mg/j suffisent dans 90 à 95% des cas à inhiber la réplication virale. Mais cet effet est transitoire puisque l arrêt du traitement est suivi dans environ 85% des cas d une réactivation après quelques semaines, parfois responsable d hépatites aigues sévères. Lai et coll. ont étudié de façon prospective l efficacité d un traitement prolongé d un an par lamivudine sur des critères biologiques, sérologiques, virologiques et histologiques chez 358 patients d origine chinoise infectés de façon chronique par le virus de l'hépatite virale B. Ces patients ont été randomisés en 3 groupes : 73 ont été traités par placebo, 142 par 25 mg/j et 143 par 300 mg/j de lamivudine. Tous ces patients avaient un Ag HBs positif depuis plus de 6 mois, des transaminases inférieures à 10 fois la normale depuis au moins 3 mois, un ADN viral supérieur à 5 pg/ml. Aucun n était co-infecté par le VHC, le VHD ou le VIH ; les patients ayant une cirrhose décompensée étaient exclus de l étude. Une biopsie hépatique réalisée dans les 6 mois précédant l entrée dans l étude était disponible dans tous les cas et analysée par le score de Knodell. Le suivi des patients à la fin (2 sur 7) [23/06/ :34:07]

3 de la 2 e, de la 4 e semaine puis mensuellement comprenait le dosage des transaminases, la sérologie dans les systèmes s et e, le dosage sérique de l ADN viral. Une seconde biopsie était réalisée à la fin de l année de traitement et comparée à la première. Les critères de réponse étaient : - histologiques : l amélioration était définie par une diminution du score de Knodell de plus de 2 points entre la 2 e et la 1 re biopsie après lecture en aveugle par le même anatomopathologiste. Le pourcentage de cellules positives pour le marquage de l Ag HBc était évalué à chaque biopsie; - biologiques : normalisation des transaminases; - sérologiques : séroconversion dans les systèmes s et e; - virologiques : ADN viral B sérique indétectable. En cas d échappement virologique, défini comme une réapparition dans le sérum d une virémie détectable après un dosage négatif à au moins deux reprises à un mois d intervalle, une analyse génotypique semi-quantitative a permis de détecter les mutations du motif hautement conservé de la transcriptase inverse de la polymérase du VHB, le motif YMDD. Les 3 groupes de patients avaient des caractéristiques démographiques, cliniques, histologiques comparables : 5% d entre eux avaient une cirrhose à la 1 re biopsie. Seule la virémie était supérieure dans le groupe placebo par rapport aux 2 groupes traités. Les patients ayant des lésions histologiques modérées ou sévères avaient des transaminases en moyenne plus élevées que ceux ayant des lésions mineures. Les résultats histologiques de cette étude montrent que le traitement par lamivudine était plus efficace que le traitement par placebo. En intention de traiter, 25% des patients traités par placebo, 49% des patients traités par 25 mg/j de lamivudine et 56% des patients traités par 100 mg/j avaient une amélioration significative de l inflammation évaluée par (3 sur 7) [23/06/ :34:07]

4 les 3 premiers sous-scores de Knodell ; une détérioration de ces scores entre les 2 biopsies était observée chez 32, 10 et 7% des patients respectivement. De même, le score de fibrose augmentait de façon significativement plus fréquente chez les patients traités par placebo que chez les patients traités par lamivudine. La variation médiane du score de Knodell était respectivement de +1, -2 et -3 points dans les 3 groupes, respectivement. Une diminution du pourcentage du nombre de cellules exprimant l Ag HBc était constatée dans les deux groupes recevant de la lamivudine. Dans cette étude, aucune séroconversion dans le système s n a été observée. La séroconversion dans le système e était plus fréquente chez les patients traités par lamivudine que chez ceux traités par placebo (13 et 16% versus 4%). Les facteurs de risque de séroconversion étaient : une virémie faible, des transaminases élevées et un score de Knodell initial élevé. La diminution de la virémie était plus importante chez les patients traités par lamivudine que chez ceux traités par placebo (98 et 93% versus 54%). Vingt-quatre, 65 et 72% des patients ont normalisé leurs transaminases, respectivement. Dans 14 % des cas, un échappement a été décrit dans les 2 groupes de patients traités (aucun cas n a été décrit dans le groupe placebo) sans influence sur la réponse histologique. Dans ce cas, la virémie en fin de traitement était inférieure à la virémie pré-thérapeutique. Enfin, la tolérance était satisfaisante dans les 3 groupes. En conclusion, la lamivudine a permis une amélioration histologique de la composante inflammatoire à partir de 25 mg/j et de la fibrose à partir de 100mg/j indépendamment de la réponse biologique, sérologique. La séroconversion dans le système e était significativement plus fréquente sous lamivudine. Ce traitement était bien toléré mais son efficacité était limitée par la survenue d échappement dans 14 % des cas associée à une mutation du motif YMDD. Les échappements à la lamivudine ont initialement été décrits chez les patients transplantés hépatiques traités pour une réactivation virale B. La mutation du motif YMDD était (4 sur 7) [23/06/ :34:07]

5 constamment observée, parfois associée à d autres anomalies génotypiques. Afin de mieux comprendre la signification de ces mutations, Allen et coll. ont étudié 20 isolats appartenant à des patients transplantés hépatiques ayant échappé sous lamivudine : existence d une ou plusieurs mutations dans la région de l ADN polymérase et leur sensibilité au traitement. Enfin, ils ont suggéré des hypothèses physiopathologiques expliquant ce phénomène de résistance par la réalisation de construits viraux contenant ces mutations. Après extraction et amplification des souches, la comparaison des séquences génotypiques avant le traitement et après l échappement (entre les nucléotides 370 et 840), ont mis en évidence deux types de mutations. Dans 18 cas, la mutation du nucléotide 743 (A G) aboutissait à la substitution d un résidu méthionine en position 552 par un résidu valine (M552V), séquence YVDD, constamment associée à une mutation du nucléotide 669 (C/T A) responsable d une substitution du résidu leucine en position 528 par un résidu méthionine (L528M). Dans les 2 autres cas, la mutation du nucléotide 743 (G T) était responsable de la substitution d un résidu méthionine en position 552 par un résidu isoleucine (M552I) : cette séquence YIDD était également associée à d autres mutations mais non spécifiques. Deux construits ont été réalisés avec les 2 types de mutations décrites et trois avec les constructions suivantes non observées in vivo : M552V, L528M, M552I/L528M. Les résultats suivants ont été observés : - la réplication des souches mutées était inférieure à celle des souches sauvages : 20 à 30 versus 5 à 10 pg/ml, 7 jours après la mise en culture ; - les construits M552I, L528M/M552V et L528M/M552I n étaient sensibles qu à des doses toxiques de lamivudine. Les 2 autres construits étaient sensibles à des concentrations infra-toxiques mais supérieures à celles utilisées en pratique courante ; ces construits ont été décrits seulement in vitro, et non in vivo, peut-être à cause d une sélection naturelle négative, par exemple, par défaut de réplication. Les différences de concentration efficace pour chacun des (5 sur 7) [23/06/ :34:07]

6 construits suggèrent que chaque mutation pourrait avoir un rôle propre dans les mécanismes de résistance. Afin d essayer de localiser le site de mutation chez ces souches résistantes à la lamivudine, Allen et coll. se sont servis de l analogie des séquences des transcriptases inverses du VHB et du VIH (55 acides aminés communs dont la boucle YMDD, site catalytique). Sur la structure tridimensionnelle de la transcriptase inverse du VIH, la lamivudine est fixée d une part, à la base complémentaire par une liaison hydrogène et en 5 hydroxyle par une liaison covalente à un résidu phosphore, bloquant l élongation du brin négatif d ADN. Ceci a permis de décrire un modèle moléculaire de la transcriptase inverse du VHB, dont les mutations pourraient expliquer les phénomènes d échappement à la lamivudine : - l acide aminé 552 est situé sur la boucle YMDD, site caractéristique de la fixation du nucléotide dans presque toutes les transcriptases inverses (la lamivudine s y fixe par des liaisons de Van der Waals); - l acide aminé 528 est situé dans la conformation tridimensionnelle près du 552, sur une hélice adjacente ( ). Ces 2 acides aminés ont des résidus carbone distants de 8 mais leurs chaînes latérales sont plus proches et distantes de 4,3 chez le virus sauvage. La mutation du nucléotide est responsable d une diminution de la longueur de la chaîne latérale agrandissant le site de fixation de la lamivudine dont l affinité diminue. Les mécanismes physiopathologiques des autres mutations restent encore à préciser. Même si la vaccination a permis depuis plusieurs années de diminuer l incidence de l hépatite virale B chronique, cette pathologie pose encore des problèmes thérapeutiques fréquents. Dans les cas où l interféron est contre-indiqué ou inefficace, la lamivudine est une alternative thérapeutique séduisante puisqu elle permet un arrêt de la réplication virale dans 90 à 95% des cas avec, après un an de traitement, une (6 sur 7) [23/06/ :34:07]

7 amélioration histologique de l inflammation et de la fibrose. Malheureusement, cette efficacité est limitée par la réactivation dans 85% des cas à l arrêt du traitement et par l apparition de souches mutantes après quelques mois de traitement. Ce phénomène d échappement, initialement décrit chez les patients transplantés hépatiques, existe aussi chez les patients immunocompétents (14% après 12 mois de traitement). Aucun recours thérapeutique efficace n est connu à l heure actuelle. Il est donc nécessaire, d une part, de bien poser les indications thérapeutiques de la lamivudine, afin d éviter autant que possible cette impasse thérapeutique et, d autre part, de mettre au point des traitements actifs capable de prévenir l apparition de ces mutations. La compréhension des mécanismes physiopathologiques de résistance à la lamivudine permettra de mieux guider les recherches. Cellesci s orientent actuellement vers des associations antivirales dont certaines, déjà testées, semblent inefficaces : interféronlamivudine, famciclovir-lamivudine (à cause de l existence de mutations communes aux souches résistantes à ces 2 traitements). L adéfovir semble être un bon candidat, mais son efficacité, démontrée seulement in vitro, doit être vérifiée in vivo, ainsi que sa tolérance. D autres associations -avec la vaccinothérapie ou d autres analogues nucléosidiquespourraient apporter de nouvelles perspectives dans le traitement de l hépatite virale B. - Hélène Fontaine Zoulim F, Trepo C " Drug therapy for chronic hepatitis B : antiviral efficacy and influence of hepatitis B virus polymerase mutations on the outcome of therapy " J Hepatol, 1998, 29, Melegari M, Scaglioni PP, Wands JR " Hepatitis B Virus Mutants associated with 3 TC and Famciclovir administration are replication defective " Hepatology, 1998, 27, Xiong X, Flores C, Yang H et al. " Mutations in hepatitis B DNA plymerase associated with resistance to lamivudine do not confer resistance to adefovir in vitro " Hepatology, 1998, 28, (7 sur 7) [23/06/ :34:07]

TRAITEMENT DE L HÉPATITE B

TRAITEMENT DE L HÉPATITE B TRAITEMENT DE L HÉPATITE B P Mathurin Service d Hépatogastroentérologie Pr Paris Hôpital Claude Hurriez CHRU Lille CRITERES VIROLOGIQUES ET HISTOIRE NATURELLE 1 OBJECTIF THERAPEUTIQUE: Séroconversion HBe

Plus en détail

Traitements de l hépatite B

Traitements de l hépatite B Traitements de l hépatite B S Matheron Service des maladies infectieuses et tropicales A Hôpital Bichat-Claude Bernard Virus de l hépatite B: histoire naturelle Contage Hépatite aigüe 70% asymptomatique

Plus en détail

Virus de l hépatite B

Virus de l hépatite B Virus de l hépatite B Virus de l hépatite B Hépatite aiguë B Virus de l hépatite B Hépatite aiguë B Persistance de l antigène HBs 10% - 90% Virus de l hépatite B Hépatite aiguë B faible ou absente Persistance

Plus en détail

Christian TREPO, MD, PhD

Christian TREPO, MD, PhD PEG INTERFERON MONOTHERAPI E Christian TREPO, MD, PhD Unmet medical needs in chronic HBV infection Inhibition of viral replication Normalisation of ALT Improvement in liver necroinflammation Improvement

Plus en détail

Y a-t-il une place pour un vaccin thérapeutique contre l hépatite B? H. Fontaine, Unité d Hépatologie Médicale, Hôpital Cochin

Y a-t-il une place pour un vaccin thérapeutique contre l hépatite B? H. Fontaine, Unité d Hépatologie Médicale, Hôpital Cochin Y a-t-il une place pour un vaccin thérapeutique contre l hépatite B? H. Fontaine, Unité d Hépatologie Médicale, Hôpital Cochin Objectifs thérapeutiques Inhibition de la réplication virale Négativation

Plus en détail

Traitement de l hépatite C: données récentes

Traitement de l hépatite C: données récentes Traitement de l hépatite C: données récentes J.-P. BRONOWICKI (Vandœuvre-lès-Nancy) Tirés à part : Jean-Pierre Bronowicki Service d Hépatogastroentérologie, CHU de Nancy, 54500 Vandœuvre-lès-Nancy. Le

Plus en détail

Traitement des hépatites virales B et C

Traitement des hépatites virales B et C Traitement des hépatites virales B et C GFMER Yaoundé 26 Novembre 2007 Dr José M Bengoa foie cirrhotique foie normal Vitesse de développement de la fibrose fibrose VHD VHB VHC années Indications au traitement

Plus en détail

F ZOULIM. Traitement du VHB : Interféron ou anti-viraux

F ZOULIM. Traitement du VHB : Interféron ou anti-viraux F ZOULIM Traitement du VHB : Interféron ou anti-viraux - Connaître les objectifs du traitement - Connaître les résultats immédiats et à long terme des traitements - Savoir choisir une option thérapeutique

Plus en détail

LISTE DES ACTES ET PRESTATIONS - AFFECTION DE LONGUE DURÉE HÉPATITE CHRONIQUE B

LISTE DES ACTES ET PRESTATIONS - AFFECTION DE LONGUE DURÉE HÉPATITE CHRONIQUE B LISTE DES ACTES ET PRESTATIONS - AFFECTION DE LONGUE DURÉE HÉPATITE CHRONIQUE B Actualisation février 2009 Ce document est téléchargeable sur www.has-sante.fr Haute Autorité de santé Service communication

Plus en détail

COMMISSION DE LA TRANSPARENCE AVIS DE LA COMMISSION. 10 octobre 2001

COMMISSION DE LA TRANSPARENCE AVIS DE LA COMMISSION. 10 octobre 2001 COMMISSION DE LA TRANSPARENCE AVIS DE LA COMMISSION 10 octobre 2001 VIRAFERONPEG 50 µg 80 µg 100 µg 120 µg 150 µg, poudre et solvant pour solution injectable B/1 B/4 Laboratoires SCHERING PLOUGH Peginterféron

Plus en détail

Traitement des hépatites h chroniques virales B et C

Traitement des hépatites h chroniques virales B et C Traitement des hépatites h chroniques virales B et C Dr Joanna POFELSKI Service d hépatod pato-gastroentérologierologie CH d Annecyd Particularités? Virus hépatotropes / cytopathogènes : lésions hépatiques

Plus en détail

Place de l interféron dans le traitement de l hépatite B chez le patient co-infecté VIH

Place de l interféron dans le traitement de l hépatite B chez le patient co-infecté VIH Place de l interféron dans le traitement de l hépatite B chez le patient co-infecté VIH Lionel PIROTH CHU Dijon, Université de Bourgogne Tours juin 2012 Un problème? VIH-VHB Piroth L et al, J Hepatol,

Plus en détail

Hépatite chronique B Moyens thérapeutiques

Hépatite chronique B Moyens thérapeutiques Hépatite chronique B Moyens thérapeutiques Dr Olfa BAHRI Laboratoire de Virologie Clinique Institut Pasteur de Tunis INTRODUCTION Plus de 300. 10 6 porteurs chroniques de VHB dans le monde Hépatite chronique

Plus en détail

Hépatite B. Le virus Structure et caractéristiques 07/02/2013

Hépatite B. Le virus Structure et caractéristiques 07/02/2013 Hépatite B Le virus Structure et caractéristiques o o o Famille des Hepadnaviridae Genre orthohepadnavirus Enveloppé, capside icosaédrique, 42 nm 1 Le virus Structure et caractéristiques En microscopie

Plus en détail

COMMISSION DE LA TRANSPARENCE. 10 décembre 2008

COMMISSION DE LA TRANSPARENCE. 10 décembre 2008 COMMISSION DE LA TRANSPARENCE AVIS 10 décembre 2008 VIRAFERONPEG 50 µg/ 0.5 ml, poudre et solvant pour solution injectable B/1 : code CIP 355 189.3 B/4 : code CIP 355 191.8 VIRAFERONPEG, stylo pré-rempli

Plus en détail

GUIDE AFFECTION DE LONGUE DURÉE. Hépatite chronique B

GUIDE AFFECTION DE LONGUE DURÉE. Hépatite chronique B GUIDE AFFECTION DE LONGUE DURÉE Hépatite chronique B Octobre 2006 Ce guide médecin est téléchargeable sur www.has-sante.fr Haute Autorité de santé Service communication 2 avenue du Stade de France F 93218

Plus en détail

HEPATITES VIRALES 22/09/09. Infectieux. Mme Daumas

HEPATITES VIRALES 22/09/09. Infectieux. Mme Daumas HEPATITES VIRALES 22/09/09 Mme Daumas Infectieux Introduction I. Hépatite aigu II. Hépatite chronique III. Les différents types d hépatites A. Hépatite A 1. Prévention de la transmission 2. Vaccination

Plus en détail

Traitement des Hépatites Chroniques Virales B et C

Traitement des Hépatites Chroniques Virales B et C Réunion Tunisienne de Consensus Organisée par La Société Tunisienne de Gastro-entérologie Sous l égide de La Société Tunisienne des Sciences Médicales Traitement des Hépatites Chroniques Virales B et C

Plus en détail

Diagnostic et suivi virologique des hépatites virales B et C. Marie-Laure Chaix Virologie Necker

Diagnostic et suivi virologique des hépatites virales B et C. Marie-Laure Chaix Virologie Necker Diagnostic et suivi virologique des hépatites virales B et C Marie-Laure Chaix Virologie Necker OUTILS DIAGNOSTIQUES VHC Transaminases Recherche des Anticorps! Tests indirects - Anticorps! ELISA! RIBA

Plus en détail

Guide du parcours de soins Titre ACTES ET PRESTATIONS AFFECTION DE LONGUE DURÉE. Hépatite chronique B

Guide du parcours de soins Titre ACTES ET PRESTATIONS AFFECTION DE LONGUE DURÉE. Hépatite chronique B Guide du parcours de soins Titre ACTES ET PRESTATIONS AFFECTION DE LONGUE DURÉE Hépatite chronique B Février 2015 Ce document est téléchargeable sur : www.has-sante.fr Haute Autorité de Santé Service des

Plus en détail

L hépatite C pas compliqué! Véronique Lussier, M.D., F.R.C.P.C. Gastroentérologue Hôpital Honoré-Mercier 16 avril 2015

L hépatite C pas compliqué! Véronique Lussier, M.D., F.R.C.P.C. Gastroentérologue Hôpital Honoré-Mercier 16 avril 2015 L hépatite C pas compliqué! Véronique Lussier, M.D., F.R.C.P.C. Gastroentérologue Hôpital Honoré-Mercier 16 avril 2015 Objectifs de la présentation Décrire l évolution clinique et la prise en charge d

Plus en détail

Co-infection HVB HVC CO-infection VIH HVB et HVC

Co-infection HVB HVC CO-infection VIH HVB et HVC Co-infection HVB HVC CO-infection VIH HVB et HVC Abdelfattah CHAKIB Faculté de médecine et de pharmacie de Casablanca Service des maladies infectieuses, CHU Ibn Rochd 06 61 42 91 64 afchakib@gmail.com

Plus en détail

LES CO-INFECTIONS VIH-VHC. EPIDEMIOLOGIE, INTERFERENCES. Patrice CACOUB La Pitié Salpêtrière, Paris

LES CO-INFECTIONS VIH-VHC. EPIDEMIOLOGIE, INTERFERENCES. Patrice CACOUB La Pitié Salpêtrière, Paris LES CO-INFECTIONS VIH-VHC. EPIDEMIOLOGIE, INTERFERENCES Patrice CACOUB La Pitié Salpêtrière, Paris 8 Avant l introduction des traitements antirétroviraux hautement actifs (HAART), la majorité des patients

Plus en détail

Bonne lecture!! et si vous souhaitez consulter le document de l AFEF dans son intégralité, c est ici

Bonne lecture!! et si vous souhaitez consulter le document de l AFEF dans son intégralité, c est ici Un résumé des recommandations éditées par l AFEF le 1 er juin 2015 Les recommandations de l AFEF vont plus loin que celles de l EASL. Le Pr Victor De Lédinghen, du CHU de Bordeaux, et secrétaire général

Plus en détail

Le Comité Scientifique a traité les questions suivantes : «Association reconnue d utilité publique» - 1 -

Le Comité Scientifique a traité les questions suivantes : «Association reconnue d utilité publique» - 1 - - 1 - Prise de position de l'association Française pour l'etude du Foie (AFEF) sur les trithérapies (Peg-IFN + ribavirine + inhibiteur de protéase) dans la prise en charge des malades atteints d'hépatite

Plus en détail

Traitement de l hépatite B : dernière heure

Traitement de l hépatite B : dernière heure Traitement de l hépatite B : dernière heure Patrick Marcellin, Service d'hépatologie et INSERM U481 Hôpital Beaujon, Clichy. Traitement actuel Trois médicaments sont actuellement disponibles pour le traitement

Plus en détail

Hépatites virales. Anomalies biologiques chez un sujet asymptomatique (83) A. Gerolami Janvier 2006

Hépatites virales. Anomalies biologiques chez un sujet asymptomatique (83) A. Gerolami Janvier 2006 Hépatites virales. Anomalies biologiques chez un sujet asymptomatique (83) A. Gerolami Janvier 2006 1. Hépatites virales : étude clinique 1.1. Hépatite aiguë 1.1.1. Forme typique C est la forme clinique

Plus en détail

Traitement des hépatites virales

Traitement des hépatites virales Traitement des hépatites virales IFMT Séminaire hépatites mai 2006. IFMT-MS-Sémin Hépatites-2006 1 Principes de base 1. Hépatites aigues : on ne traite pas! (VHA, VHE, VHB aigue) aucun traitement n a fait

Plus en détail

Traitement des hépatites virales

Traitement des hépatites virales Traitement des hépatites virales Philippe Sogni Hépato-gatroentérologie gatroentérologie,, Hôpital Cochin et Faculté de Médecine Paris 5 Sogni 1 Hépatite chronique C Sogni 2 Prévalence en France des Ac..

Plus en détail

Devenir des soignants non-répondeurs à la vaccination anti-vhb. Dominique Abiteboul - GERES Jean-François Gehanno Michel Branger

Devenir des soignants non-répondeurs à la vaccination anti-vhb. Dominique Abiteboul - GERES Jean-François Gehanno Michel Branger Devenir des soignants non-répondeurs à la vaccination anti-vhb Dominique Abiteboul - GERES Jean-François Gehanno Michel Branger Contexte Hépatite B = risque professionnel pour les soignants Passé futur

Plus en détail

Quantification de l AgHBs Pouquoi? Quand?

Quantification de l AgHBs Pouquoi? Quand? Quantification de l AgHBs Pouquoi? Quand? Michelle Martinot-Peignoux Service d Hépatologie Hôpital Beaujon Université Paris-Diderot INSERM U-773/CRB3 Clichy-France Plan Introduction Applications Cliniques

Plus en détail

Les hépatites virales chroniques B et C

Les hépatites virales chroniques B et C Les hépatites virales chroniques B et C www.aqodad.ma Service d hépato-gastroentérologie CHU HASSAN II; Fès 6èmes journées médicales d Al Hoceima; Le 28 09 2013 1 Introduction Problème majeur de santé

Plus en détail

Diagnostic des Hépatites virales B et C. P. Trimoulet Laboratoire de Virologie, CHU de Bordeaux

Diagnostic des Hépatites virales B et C. P. Trimoulet Laboratoire de Virologie, CHU de Bordeaux Diagnostic des Hépatites virales B et C P. Trimoulet Laboratoire de Virologie, CHU de Bordeaux Diagnostic VHC Dépistage: pourquoi? Maladie fréquente (Ac anti VHC chez 0,84% de la population soit 367 055

Plus en détail

Compte rendu d hospitalisation hépatite C. À partir de la IIème année MG, IIIème années MD et Pharmacie

Compte rendu d hospitalisation hépatite C. À partir de la IIème année MG, IIIème années MD et Pharmacie Compte rendu d hospitalisation hépatite C À partir de la IIème année MG, IIIème années MD et Pharmacie ASSISTANCE PUBLIQUE HOPITAUX DE PARIS HOPITAL DU BON SECOURS Service d HEPATHOLOGIE du Professeur

Plus en détail

Actualités sur le Virus de l'hépatite C

Actualités sur le Virus de l'hépatite C CBP CHRU Lille Actualités sur le Virus de l'hépatite C 2.0 ANNE GOFFARD UNIVERSITÉ LILLE 2 DROIT ET SANTÉ FACULTÉ DES SCIENCES PHARMACEUTIQUES ET BIOLOGIQUES DE LILLE 2012 Table des matières I - Épidémiologie

Plus en détail

Le titrage de l AgHBs: un témoin du statut du patient et de la réponse au traitement. Denis Ouzan Institut Arnault Tzanck, Saint-Laurent-du-Var

Le titrage de l AgHBs: un témoin du statut du patient et de la réponse au traitement. Denis Ouzan Institut Arnault Tzanck, Saint-Laurent-du-Var Le titrage de l AgHBs: un témoin du statut du patient et de la réponse au traitement Denis Ouzan Institut Arnault Tzanck, Saint-Laurent-du-Var Objectifs pédagogiques Connaitre les problèmes pratiques posés

Plus en détail

Communiqué de presse. Direction Communication Externe/Interne Sylvie Nectoux TEL : 01 44 34 65 73 Email : sylvie.nectoux@boehringeringelheim.

Communiqué de presse. Direction Communication Externe/Interne Sylvie Nectoux TEL : 01 44 34 65 73 Email : sylvie.nectoux@boehringeringelheim. Les données des études pivots de phase III STARTVerso démontrent l'efficacité du faldaprevir * dans des populations de patients difficiles à guérir telles que celles co-infectées par le VIH et celles avec

Plus en détail

Résistance du virus de l hépatite C aux nouveaux traitements anti-viraux

Résistance du virus de l hépatite C aux nouveaux traitements anti-viraux 14 ème forum SOS Hépatites, Lyon Résistance du virus de l hépatite C aux nouveaux traitements anti-viraux Dr. Sylvie LARRAT Laboratoire de Virologie CHU Grenoble Hépatite C chronique 180 millions de porteurs

Plus en détail

GASTRO-ENTEROLOGIE. Variabilité. A des entrées. B des sites anatomiques. C inter-individuelle. D intra-individuelle

GASTRO-ENTEROLOGIE. Variabilité. A des entrées. B des sites anatomiques. C inter-individuelle. D intra-individuelle GASTRO-ENTEROLOGIE Variabilité A des entrées B des sites anatomiques 2 l externe + 2 l interne 15 litres sécrétion-absorption entrée 2 l duodénum 4 l grêle 3 l côlon 0,3 l anus 0,3 l œsophage 10" estomac

Plus en détail

Concepts cliniques et intervention efficaces

Concepts cliniques et intervention efficaces Concepts cliniques et intervention efficaces Traitement de l hépatite B chronique: Pourquoi, quand et comment? Pr Jean-Michel Pawlotsky Université Paris XII Créteil, France Cas clinique: Les choix en matière

Plus en détail

Hépatite C une maladie silencieuse..

Hépatite C une maladie silencieuse.. Hépatite C une maladie silencieuse.. F. Bally Centre de Maladies Infectieuses et Epidémiologie Institut Central des Hôpitaux Valaisans Histoire Années 70 Hépatite non-a-non-b = hépatite post-transfusionelle

Plus en détail

Hépatite C, les nouveaux traitements

Hépatite C, les nouveaux traitements Hépatite C, les nouveaux traitements Dr Ghassan Riachi CHU de Rouen QDN 2014 Revue de presse p L hépatite C est une maladie curable Peginterferon + DAAs 2011 Standard Interferon 1991 + Ribavirin 1998 2001

Plus en détail

Charges virales basses sous traitement: définition impact virologique. Laurence Bocket Virologie CHRU de Lille

Charges virales basses sous traitement: définition impact virologique. Laurence Bocket Virologie CHRU de Lille XVIIe Journée Régionale de Pathologie Infectieuse 12 octobre 2010 Charges virales basses sous traitement: définition impact virologique Laurence Bocket Virologie CHRU de Lille conflits d intérêts subventions,

Plus en détail

Annales du Contrôle National de Qualité des Analyses de Biologie Médicale

Annales du Contrôle National de Qualité des Analyses de Biologie Médicale Annales du Contrôle National de Qualité des Analyses de Biologie Médicale ARN du virus de l hépatite C : ARN-VHC ARN-VHC 03VHC1 Novembre 2003 Edité : mars 2006 Annales ARN-VHC 03VHC1 1 / 8 ARN-VHC 03VHC1

Plus en détail

PRISE EN CHARGE DE L HEPATITE CHRONIQUE C EN 2009

PRISE EN CHARGE DE L HEPATITE CHRONIQUE C EN 2009 PRISE EN CHARGE DE L HEPATITE CHRONIQUE C EN 2009 CHU BAB EL OUED DR OSMANE DR MAHIOU PR NAKMOUCHE Evolution du traitement de hépatite c Découverte du génome de l HVC 1989 1989 1989 Evolution du traitement

Plus en détail

Comment mesurer la résistance aux antiviraux???

Comment mesurer la résistance aux antiviraux??? Comment mesurer la résistance aux antiviraux??? Dr Marie-Laure Chaix Laboratoire de Virologie Hôpital Necker DIU de physiopathologie et thérapeutique des maladies infectieuses et tropicales (Module 1)

Plus en détail

Traitement des hépatites virales chroniques Treatment of chronic viral hepatitis

Traitement des hépatites virales chroniques Treatment of chronic viral hepatitis Réanimation (2007) 16, 618 625 Disponible en ligne sur www.sciencedirect.com journal homepage: http://france.elsevier.com/direct/reaurg/ MISE AU POINT Traitement des hépatites virales chroniques Treatment

Plus en détail

Marseille 25 octobre 2012 Accompagnement du traitement chez les co-infectés VHC-VIH en pratique

Marseille 25 octobre 2012 Accompagnement du traitement chez les co-infectés VHC-VIH en pratique Marseille 25 octobre 2012 Accompagnement du traitement chez les co-infectés VHC-VIH en pratique Dominique Larrey Service d Hépatogastroenterologie et transplantation Hôpital Saint Eloi CHU Montpellier

Plus en détail

Détection et prise en charge de la résistance aux antirétroviraux

Détection et prise en charge de la résistance aux antirétroviraux Détection et prise en charge de la résistance aux antirétroviraux Jean Ruelle, PhD AIDS Reference Laboratory, UCLouvain, Bruxelles Corata 2011, Namur, 10 juin 2011 Laboratoires de référence SIDA (Belgique)

Plus en détail

Cirrhoses et étiologie des cirrhoses (228) Professeur Jean-Pierre ZARSKI Avril 2003 (Mise à jour Mars 2005)

Cirrhoses et étiologie des cirrhoses (228) Professeur Jean-Pierre ZARSKI Avril 2003 (Mise à jour Mars 2005) Pré-Requis : Cirrhoses et étiologie des cirrhoses (228) Professeur Jean-Pierre ZARSKI Avril 2003 (Mise à jour Mars 2005) Clinique : o Diagnostic d'une ascite PCEM2 o Insuffisance hépatocellulaire PCEM2

Plus en détail

Mon traitement n a pas marché.

Mon traitement n a pas marché. tirer profit des différents traitements et soins disponibles être hépatant 13 Mon traitement n a pas marché. Que faire? Nous voulons informer sur l hépatite C, lutter pour une meilleure prise en charge

Plus en détail

1. Différentes hépatites/ différents traitements

1. Différentes hépatites/ différents traitements III. Traitements 55 1. Différentes hépatites/ différents traitements Se faire soigner 1.1 Traitements des hépatites virales D après les expériences pratiques et la littérature scientifique, le traitement

Plus en détail

HEPATITES VIRALES CHRONIQUES ET AIGUES

HEPATITES VIRALES CHRONIQUES ET AIGUES HEPATITES VIRALES CHRONIQUES ET AIGUES INFORMATIONS Pré-requis : Durée de l'item : Auteur(s) : Professeur Louis Buscail (mail : ) Objectifs : RAPPEL : LE DIAGNOSTIC D HEPATITE CHRONIQUE La fréquence de

Plus en détail

Comité d organisation

Comité d organisation Workshop Comité d organisation Khadija Akarid Abdelkrim Benbouzid Abdellah Badou Nadia Bouhaddioui Zakaria Chraïbi Hassan Fellah Jamal Hafid Fouad Seghrouchni Faculté polydisciplinaire de Safi Laboratoire

Plus en détail

Conférence de consensus Traitement de l hépatite C

Conférence de consensus Traitement de l hépatite C Sociétés savantes copromotrices Avec la participation de FEDERATION NATIONALE DES POLES DE REFERENCES ET RESEAUX HEPATITES Conférence de consensus Traitement de l hépatite C Mercredi 27 et jeudi 28 février

Plus en détail

Item 127 : Transplantation d'organes

Item 127 : Transplantation d'organes Item 127 : Transplantation d'organes Date de création du document 2008-2009 Table des matières * Introduction... 1 1 Allogreffe de moelle ou de cellules souches...1 2 Transplantation d'organes... 2 3 Diagnostic...3

Plus en détail

USAGERS DE DROGUE ET VHC ADIJA CHAMPAGNOLE MARDI 17 MARS

USAGERS DE DROGUE ET VHC ADIJA CHAMPAGNOLE MARDI 17 MARS USAGERS DE DROGUE ET VHC ADIJA CHAMPAGNOLE MARDI 17 MARS RAPPELS Répartition des patients VHC 15% Nosocomial 20% Autres + Inconnue 3% Activité prof. 37 % Transfusion 1 % sexuel 25 % Toxicomanie IV D'après

Plus en détail

VHB, quantification, génotype, mutations de résistance, HBV : Clinical relevance of the new assays

VHB, quantification, génotype, mutations de résistance, HBV : Clinical relevance of the new assays Michelle Martinot-Peignoux *, Bach-Nga Pham **, Patrick Marcellin * VHB : implications cliniques des nouveaux tests ADN VHB RÉSUMÉ Les tests de laboratoire basés sur des techniques de biologie moléculaire

Plus en détail

Hépatite B. Risques, prévention et traitement. Prof. Dr méd. Stefan Zeuzem. European Liver Patients Association

Hépatite B. Risques, prévention et traitement. Prof. Dr méd. Stefan Zeuzem. European Liver Patients Association Prof. Dr méd. Stefan Zeuzem Hépatite B Risques, prévention et traitement European Liver Patients Association F. De Renesselaan, 57 B - 3800 Sint-Truiden, Belgium email: contact@elpa-info.org Chère patiente,

Plus en détail

Hépatite = inflammation du foie. Pr Bronowicki CHU Nancy - 17.11.2011 Conférence mensuelle - section de Forbach

Hépatite = inflammation du foie. Pr Bronowicki CHU Nancy - 17.11.2011 Conférence mensuelle - section de Forbach Hépatite = inflammation du foie Pr Bronowicki CHU Nancy - 17.11.2011 Conférence mensuelle - section de Forbach 1 Hépatites virales chroniques 2 Histoire naturelle Hépatite aiguë Guérison Hépatite chronique

Plus en détail

Document de synthèse : Hépatite B et hépatite C. Sommaire :

Document de synthèse : Hépatite B et hépatite C. Sommaire : Document de synthèse : Hépatite B et hépatite C Sommaire : Au Canada, l hépatite B et l hépatite C demeurent de graves enjeux de santé publique en raison de taux de prévalence élevés, de coûts élevés pour

Plus en détail

CHAPITRE 3 LA SYNTHESE DES PROTEINES

CHAPITRE 3 LA SYNTHESE DES PROTEINES CHAITRE 3 LA SYNTHESE DES ROTEINES On sait qu un gène détient dans sa séquence nucléotidique, l information permettant la synthèse d un polypeptide. Ce dernier caractérisé par sa séquence d acides aminés

Plus en détail

Place du médecin généraliste dans la gestion du traitement de l hépatite C C. Buffet*

Place du médecin généraliste dans la gestion du traitement de l hépatite C C. Buffet* Entretiens de Bichat 26 sept. 2013 Salle 352 A 17 h 30 18 h 30 Place du médecin généraliste dans la gestion du traitement de l hépatite C C. Buffet* * Hépatologue, Université Paris XI, Centre de compétence

Plus en détail

TRAITEMENT ACTUEL DE L HÉPATITE C : PLACE DE LA RIBAVIRINE

TRAITEMENT ACTUEL DE L HÉPATITE C : PLACE DE LA RIBAVIRINE Évaluation thérapeutique : TRAITEMENT ACTUEL DE L HÉPATITE C : PLACE DE LA RIBAVIRINE 1. Évaluation clinique 2. Évaluation pharmaco-économique 5 É d i t o r i a l Depuis 10 ans, date à laquelle le virus

Plus en détail

Résistance du VIH-1 aux antirétroviraux dans les compartiments anatomiques et cellulaires

Résistance du VIH-1 aux antirétroviraux dans les compartiments anatomiques et cellulaires Résistance du VIH-1 aux antirétroviraux dans les compartiments anatomiques et cellulaires Jade GHOSN Laboratoire de Virologie CHU Necker-Enfants Malades EA MRT 3620 Paris 5 Réservoirs anatomiques du VIH:

Plus en détail

Thérapeutique anti-vhc et travail maritime. O. Farret HIA Bégin

Thérapeutique anti-vhc et travail maritime. O. Farret HIA Bégin Thérapeutique anti-vhc et travail maritime O. Farret HIA Bégin Introduction «L hépatite C est une maladie le plus souvent mineure, mais potentiellement cancérigène, qu on peut ne pas traiter et surveiller

Plus en détail

LIGNES DIRECTRICES CLINIQUES TOUT AU LONG DU CONTINUUM DE SOINS : Objectif de ce chapitre. 6.1 Introduction 86

LIGNES DIRECTRICES CLINIQUES TOUT AU LONG DU CONTINUUM DE SOINS : Objectif de ce chapitre. 6.1 Introduction 86 LIGNES DIRECTRICES CLINIQUES TOUT AU LONG DU CONTINUUM DE SOINS : ÉTABLISSEMENT DE LIENS ENTRE LES PERSONNES CHEZ QUI UN DIAGNOSTIC D INFECTION À VIH A ÉTÉ POSÉ ET LES SERVICES DE SOINS ET DE TRAITEMENT

Plus en détail

Les charges virales basses: constat et gestion

Les charges virales basses: constat et gestion Les charges virales basses: constat et gestion Symposium inter-régional viro-clinique Hardelot 25-26 Mai 2011 Laurence Bocket --- Laboratoire de Virologie --- CHRU Lille conflits d intérêts subventions,

Plus en détail

Le VIH et votre foie

Le VIH et votre foie Le VIH et votre foie Le VIH et votre foie Que dois-je savoir au sujet de mon foie? Votre foie joue un rôle incroyablement important. Il filtre votre sang en éliminant les substances nocives (toxiques)

Plus en détail

Innovations thérapeutiques en transplantation

Innovations thérapeutiques en transplantation Innovations thérapeutiques en transplantation 3èmes Assises de transplantation pulmonaire de la région Est Le 16 octobre 2010 Dr Armelle Schuller CHU Strasbourg Etat des lieux en transplantation : 2010

Plus en détail

ACTUALITES THERAPEUTIQUES. Dr Sophie PITTION (CHU Nancy) Metz, le 2 Juin 2012

ACTUALITES THERAPEUTIQUES. Dr Sophie PITTION (CHU Nancy) Metz, le 2 Juin 2012 ACTUALITES THERAPEUTIQUES Dr Sophie PITTION (CHU Nancy) Metz, le 2 Juin 2012 Traitement de fond Objectifs: Réduire le nombre de poussées Arrêter ou freiner la progression du handicap Les traitements disponibles

Plus en détail

Compte-rendu d examen anatomo-pathologique - hépatite chronique

Compte-rendu d examen anatomo-pathologique - hépatite chronique Compte-rendu d examen anatomo-pathologique - hépatite chronique À partir de la Vème année Médecine Générale et notamment pour les médecins anatomopathologues ANATOMIE PATHOLOGIQUE Hôpital du Bon Secours

Plus en détail

Infection à CMV et allogreffe de cellules souches hématopoïétiques : Expérience du Centre National de Greffe de Moelle Osseuse, Tunis.

Infection à CMV et allogreffe de cellules souches hématopoïétiques : Expérience du Centre National de Greffe de Moelle Osseuse, Tunis. Infection à CMV et allogreffe de cellules souches hématopoïétiques : Expérience du Centre National de Greffe de Moelle Osseuse, Tunis. Tarek Ben Othman Congrès de la STPI, 24 avril 2009 Plan Introduction

Plus en détail

COMMISSION DE LA TRANSPARENCE. Avis. 23 mai 2007

COMMISSION DE LA TRANSPARENCE. Avis. 23 mai 2007 COMMISSION DE LA TRANSPARENCE Avis 23 mai 2007 SUTENT 12,5 mg, gélule Flacon de 30 (CIP: 376 265-0) SUTENT 25 mg, gélule Flacon de 30 (CIP: 376 266-7) SUTENT 50 mg, gélule Flacon de 30 (CIP: 376 267-3)

Plus en détail

Lettre à l éditeur. Résistance du VIH aux Antirétroviraux : Quoi de neuf au Mali? Quelles. perspectives?

Lettre à l éditeur. Résistance du VIH aux Antirétroviraux : Quoi de neuf au Mali? Quelles. perspectives? Lettre à l éditeur Résistance du VIH aux Antirétroviraux : Quoi de neuf au Mali? Quelles perspectives? HIV Antiretroviral Drug Resistance: What s new in Mali? What is the future? Maiga AI 1,2, Sangare

Plus en détail

LES ACCIDENTS D EXPOSITION AU RISQUE VIRAL Prise en charge & Prévention

LES ACCIDENTS D EXPOSITION AU RISQUE VIRAL Prise en charge & Prévention LES ACCIDENTS D EXPOSITION AU RISQUE VIRAL Prise en charge & Prévention Evaluation du risque après AEV Selon le type d'accident Virus Percutanée Cutanéomuqueux Morsure VHB 2 à 40% >HCV>VIH Documentée VHC

Plus en détail

Essais cliniques de phase 0 : état de la littérature 2006-2009

Essais cliniques de phase 0 : état de la littérature 2006-2009 17 èmes Journées des Statisticiens des Centres de Lutte contre le Cancer 4 ème Conférence Francophone d Epidémiologie Clinique Essais cliniques de phase 0 : état de la littérature 2006-2009 Q Picat, N

Plus en détail

.PLAN PREMIERE PARTIE : REVUE DE LA LITTERATURE...4. I- Introduction...5. II- Rappel sur l hépatite C...7. 1- Agent viral...7. 2- Epidémiologie...

.PLAN PREMIERE PARTIE : REVUE DE LA LITTERATURE...4. I- Introduction...5. II- Rappel sur l hépatite C...7. 1- Agent viral...7. 2- Epidémiologie... .PLAN PREMIERE PARTIE : REVUE DE LA LITTERATURE...4 I- Introduction...5 II- Rappel sur l hépatite C...7 1- Agent viral...7 2- Epidémiologie...10 3- Manifestations cliniques...13 4- Diagnostic biologique...15

Plus en détail

Mme BORGHI Monique Infirmière ETP Mme ALEXIS Françoise Hopital Archet I Infectiologie/Virologie Clinique

Mme BORGHI Monique Infirmière ETP Mme ALEXIS Françoise Hopital Archet I Infectiologie/Virologie Clinique Mme BORGHI Monique Infirmière ETP Mme ALEXIS Françoise Hopital Archet I Infectiologie/Virologie Clinique Une hépatite est une inflammation du foie causée soit par des substances toxiques (médicaments,

Plus en détail

Item 169 : Évaluation thérapeutique et niveau de preuve

Item 169 : Évaluation thérapeutique et niveau de preuve Item 169 : Évaluation thérapeutique et niveau de preuve COFER, Collège Français des Enseignants en Rhumatologie Date de création du document 2010-2011 Table des matières ENC :...3 SPECIFIQUE :...3 I Différentes

Plus en détail

Apport de la biologie moléculaire au diagnostic des parasitoses

Apport de la biologie moléculaire au diagnostic des parasitoses Apport de la biologie moléculaire au diagnostic des parasitoses M-H H BESSIERES,, S. CASSAING, A. BERRY, R. FABRE, J-F.. MAGNAVAL Service de Parasitologie-Mycologie Diagnostic biologique d une d parasitose

Plus en détail

ABL and Evivar Medical for Strategic Partnership and Alliance in HIV and Hepatitis

ABL and Evivar Medical for Strategic Partnership and Alliance in HIV and Hepatitis ABL and Evivar Medical for Strategic Partnership and Alliance in HIV and Hepatitis Conférence de Presse ABL SA - Chambre de Commerce de Luxembourg - Mardi 29 Septembre 2009, 18h Annonce de Presse ABL and

Plus en détail

Hépatite. Dépistage, clinique, prise en charge et conseils aux patients DOCUMENT À L USAGE DES PROFESSIONNELS DE SANTÉ

Hépatite. Dépistage, clinique, prise en charge et conseils aux patients DOCUMENT À L USAGE DES PROFESSIONNELS DE SANTÉ DOCUMENT À L USAGE DES PROFESSIONNELS DE SANTÉ Hépatite C Dépistage, clinique, prise en charge et conseils aux patients Etat des connaissances : Août 2001 Table des matières 4page 4 8page 8 Indications

Plus en détail

HVC CHRONIQUE MOYENS THERAPEUTIQUES ET BILAN PRE-THERAPEUTIQUE CHAKIB MARRAKCHI. http://www.infectiologie.org.tn

HVC CHRONIQUE MOYENS THERAPEUTIQUES ET BILAN PRE-THERAPEUTIQUE CHAKIB MARRAKCHI. http://www.infectiologie.org.tn HVC CHRONIQUE MOYENS THERAPEUTIQUES ET BILAN PRE-THERAPEUTIQUE CHAKIB MARRAKCHI LES MOYENS THERAPEUTIQUES Les interférons La ribavirine Les nouveaux produits INTERFERONS 1957: activité antivirale Interférence

Plus en détail

COMMISSION DE LA TRANSPARENCE AVIS. 19 octobre 2011

COMMISSION DE LA TRANSPARENCE AVIS. 19 octobre 2011 COMMISSION DE LA TRANSPARENCE AVIS 19 octobre 2011 PEDIAVEN AP-HP G15, solution pour perfusion 1000 ml de solution en poche bi-compartiment, boîte de 4 (CIP: 419 999-0) PEDIAVEN AP-HP G20, solution pour

Plus en détail

Transplantation hépatique à donneur vivant apparenté. Olivier Scatton, Olivier Soubrane, Service de chirurgie Cochin

Transplantation hépatique à donneur vivant apparenté. Olivier Scatton, Olivier Soubrane, Service de chirurgie Cochin Transplantation hépatique à donneur vivant apparenté Olivier Scatton, Olivier Soubrane, Service de chirurgie Cochin Introduction Le prélèvement d une partie du foie chez une personne «vivante» et apparentée

Plus en détail

Un nouveau test sanguin performant pour le diagnostic non-invasif de steatohépatite non alcoolique chez les patients avec une NAFLD

Un nouveau test sanguin performant pour le diagnostic non-invasif de steatohépatite non alcoolique chez les patients avec une NAFLD Un nouveau test sanguin performant pour le diagnostic non-invasif de steatohépatite non alcoolique chez les patients avec une NAFLD J Boursier, A Guillet, S Michalak, Y Gallois, F Oberti, I Fouchard-Hubert,

Plus en détail

Définition de l Infectiologie

Définition de l Infectiologie Définition de l Infectiologie Discipline médicale clinique Spécialisée. Prise en charge des Maladies Infectieuses et Tropicales. Actuelles, émergentes ou ré-émergentes. Référents dans le cadre d un maillage

Plus en détail

Hépatite. du dépistage au traitement. Questions et réponses. L hépatite C Dépistage, clinique, prise en charge et conseils aux patients

Hépatite. du dépistage au traitement. Questions et réponses. L hépatite C Dépistage, clinique, prise en charge et conseils aux patients DOCUMENT À L USAGE DES PATIENTS Également disponible : L hépatite C Dépistage, clinique, prise en charge et conseils aux patients (document à l usage des professionnels de santé) Document édité et diffusé

Plus en détail

Prise en charge du. Dr FERNANE.Arezki Hôpital André Grégoire Montreuil

Prise en charge du. Dr FERNANE.Arezki Hôpital André Grégoire Montreuil Prise en charge du nouveau-né de mère m HIV Dr FERNANE.Arezki Hôpital André Grégoire Montreuil GROSSESSE Chez une femme infecté par le VIH,la grossesse est a risque = prise en charge multidisciplinaire

Plus en détail

Virus de l hépatite C

Virus de l hépatite C Virus de l hépatite C Dr Dominique Bettinger Laboratoire de Virologie CHU Saint Jacques Besançon Le 17 Avril 2004 Historique La transfusion en masse a été à l origine de nbreuses hépatites post-transfusionnelles

Plus en détail

TD de Biochimie 4 : Coloration.

TD de Biochimie 4 : Coloration. TD de Biochimie 4 : Coloration. Synthèse de l expérience 2 Les questions posées durant l expérience 2 Exposé sur les méthodes de coloration des molécules : Générique Spécifique Autres Questions Pourquoi

Plus en détail

INFORMATION À DESTINATION DES PROFESSIONNELS DE SANTÉ LE DON DU VIVANT

INFORMATION À DESTINATION DES PROFESSIONNELS DE SANTÉ LE DON DU VIVANT INFORMATION À DESTINATION DES PROFESSIONNELS DE SANTÉ LE DON DU VIVANT QUELS RÉSULTATS POUR LE RECEVEUR? QUELS RISQUES POUR LE DONNEUR? DONNER UN REIN DE SON VIVANT PEUT CONCERNER CHACUN /////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////

Plus en détail

Normes canadiennes pour la lutte antituberculeuse

Normes canadiennes pour la lutte antituberculeuse Normes canadiennes pour la lutte antituberculeuse 7 ième édition Chapitre 10 : La tuberculose et le virus de l immunodéficience humaine Normes canadiennes pour la lutte antituberculeuse, 7 ième édition

Plus en détail

Avis 29 mai 2013. XYZALL 5 mg, comprimé B/14 (CIP : 34009 358 502 4-9) B/28 (CIP : 34009 358 505 3-9) Laboratoire UCB PHARMA SA.

Avis 29 mai 2013. XYZALL 5 mg, comprimé B/14 (CIP : 34009 358 502 4-9) B/28 (CIP : 34009 358 505 3-9) Laboratoire UCB PHARMA SA. COMMISSION DE LA TRANSPARENCE Avis 29 mai 2013 XYZALL 5 mg, comprimé B/14 (CIP : 34009 358 502 4-9) B/28 (CIP : 34009 358 505 3-9) Laboratoire UCB PHARMA SA DCI Code ATC (2012) Motif de l examen Liste

Plus en détail

PLACE DES MARQUEURS NON INVASIFS DE FIBROSE ET DE L ELASTOMETRIE

PLACE DES MARQUEURS NON INVASIFS DE FIBROSE ET DE L ELASTOMETRIE PLACE DES MARQUEURS NON INVASIFS DE FIBROSE ET DE L ELASTOMETRIE DANS LA PRISE EN CHARGE DES HEPATITES DOCTEUR LAURENT CASTERA SERVICES D HEPATO-GASTROENTEROLOGIE, C.H.U. BORDEAUX Introduction La quantification

Plus en détail

Recommandations pratiques de la WGO: Vaccination contre l'hépatite B

Recommandations pratiques de la WGO: Vaccination contre l'hépatite B Recommandations pratiques de la WGO: Vaccination contre l'hépatite B Groupe de travail: Prof. M. Fried MD Prof. G.N.J. Tytgat MD Drs. J.H. Krabshuis Sections: 1. Définition 2. Epidémiologie de l'hepatite

Plus en détail

Lecture historique et prospective du rôle de la barrière génétique

Lecture historique et prospective du rôle de la barrière génétique Lecture historique et prospective du rôle de la barrière génétique Clotilde Allavena NANTES Symposium JANSSEN JNI 2011, Toulouse Jusqu en 1996, la montée en puissance Bithérapie 2 NUCs Trithérapie 2 NUCs

Plus en détail

RECOMMANDATION EN SANTE PUBLIQUE. Stratégies de dépistage biologique des hépatites virales B et C. Argumentaire

RECOMMANDATION EN SANTE PUBLIQUE. Stratégies de dépistage biologique des hépatites virales B et C. Argumentaire RECOMMANDATION EN SANTE PUBLIQUE Stratégies de biologique des hépatites virales B et C Argumentaire Mars 2011 L argumentaire scientifique de cette évaluation en santé publique est téléchargeable sur www.has-sante.fr

Plus en détail

Actualités sur l hépatite C. 20 Janvier 2004

Actualités sur l hépatite C. 20 Janvier 2004 Actualités sur l hépatite C 20 Janvier 2004 Guérison sans séroconversion? CONTAMINATION 4 à 12 semaines HEPATITE AIGUE 15-45 % 55-85 % GUERISON ARN VHC- 25-40% INFECTION CHRONIQUE ARN VHC+ 60-75% ALAT

Plus en détail