SERVICES À LA PETITE ENFANCE DE ST-LAZARE POLITIQUE RELATIVE AUX MALADIES TRANSMISSIBLES PAR LE SANG

Dimension: px
Commencer à balayer dès la page:

Download "SERVICES À LA PETITE ENFANCE DE ST-LAZARE POLITIQUE RELATIVE AUX MALADIES TRANSMISSIBLES PAR LE SANG"

Transcription

1 SERVICES À LA PETITE ENFANCE DE ST-LAZARE POLITIQUE RELATIVE AUX MALADIES TRANSMISSIBLES PAR LE SANG JUILLET 2009

2 TABLE DES MATIÈRES Politique relative aux maladies transmissibles par le sang Lavage des mains Généralités Technique de lavage des mains Quand se laver les mains Equipement nécessaire pour permettre des lavages fréquents Mesures incitatives et formation du personnel L application de méthodes barrières Le port des gants Disponibilité des gants Le pansement des plaies Nettoyage et désinfections des locaux, du matériel et de l équipement Aspect à observer Méthode de nettoyage et de désinfections des surfaces souillées de sang Rangement et nettoyage des vêtements souillés de sang Manipulation sécuritaire des objets tranchants Identification et entreposage des effets personnels Conduite lors d une exposition à du sang ou à un liquide biologique teinté de sang Morsures avec effusion de sang Précautions universelles pour prévenir les maladies transmissibles par le sang Position de la direction des services à la Petite Enfance de St-Lazare concernant les maladies transmissibles par le sang Annexe 1 Le lavage des mains (images)

3 POLITIQUE RELATIVE AUX MALADIES TRANSMISSIBLES PAR LE SANG La politique relative aux maladies transmissibles par le sang est un outil pour notre centre de la petite enfance. Elle indique clairement la position des Services à la Petite Enfance de St-Lazare face à l admission d un enfant ou l embauche d un nouveau membre du personnel infecté par un virus, en plus des précautions universelles qui doivent être prises en tout temps et de la marche à suivre lors d exposition au sang. Considérant que: Très peu d enfants d âge préscolaire sont infectés par le virus de l hépatite B (VHB), l hépatite C ou l infection au virus de l immunodéficience humaine (VIH). Les risques de transmission des maladies infectieuses transmissibles par le sang dans le contexte d un service de garde ne peut être précisément quantifié pour l hépatite B et l hépatite C mais est estimé faible, voire quasiment nul pour le VIH. L hépatite B ne se transmet pas par contact avec l urine, les selles, les larmes ni par contact cutané avec la salive (tant qu ils ne sont pas teintés de sang), ou par un simple contact social comme une accolade ou un jeu. Le contact du sang sur une peau saine ne constitue pas un moyen de transmission de VHB et le VIH. Afin d être transmis, le VHB ou le VIH doit être en contact avec une plaie cutanée ouverte ou une muqueuse (œil, bouche, nez). Le contact avec une peau cutanée ouverte peut-être évité par le port de gants. En service de garde, l application des mesures de désinfection des jouets devrait diminuer ce très faible risque de transmission du VHB via les jouets contaminés par de la salive provenant d un enfant infecté. Si un enfant ou un membre du personnel a subit une procédure dentaire et est de retour au service de garde avant que la plaie soit soignée, il est à risque d être contaminé ou de contaminer. Une personne ayant eu un contact avec du sang peut être dirigée vers une clinique ou il sera jugé s il est nécessaire d être traité. S il y a eu un contact avec le VHB, il existe un traitement disponible dans les premières heures de contamination. Pour le VIH, il existe aussi un traitement dans les 2 premières heures de contamination mais aucun traitement pour le VHC. Les risques d exposition au sang sont faibles dans un milieu de garde à l enfance; En présence d un porteur du VHB connu dans un service de garde, il est nécessaire d évaluer le risque de transmission en tenant compte de la présence d un comportement agressif, de lésions suintantes ou autres conditions médicales favorisant le saignement. Certaines personnes peuvent être porteuses d un de ces virus sans le savoir ou parce qu elles ont choisi de ne pas dévoiler leur état. Les mesures préventives permettent d éviter la discrimination ou le doute, puisque tout le monde est traité de la même façon, c est-à-dire avec précaution; Les précautions universelles doivent être appliquées en tout temps pour éviter tout contact avec les liquides biologiques du corps humain, plus particulièrement le sang.les 3

4 selles, l urine, les larmes, les sécrétions nasales, les expectorations et la sueur ne présentent pas de risque de transmission, sauf s ils sont visiblement teintés de sang ; Il n est donc pas indiqué d exclure du service de garde un membre du personnel ou un enfant porteur de l un de ces virus. Les mesures de précautions universelles incluent le lavage des mains, les méthodes barrières, la manipulation sécuritaire des objets tranchants en plus des procédures de nettoyage et de désinfection. Les précautions universelles ne remplacent aucunement les mesures d hygiène de base mais viennent plutôt les renforcer. Il revient à la responsable de la gestion des Services à la Petite Enfance de St-Lazare de s assurer que toute personne participant à la vie active de l installation ou tout autre service, soit informée de l existence de la présente politique et de son contenu. UNE ACTION URGENTE NE DOIT JAMAIS ÊTRE RETARDÉE PARCE QUE LES PRÉCAUTIONS UNIVERSELLES NE PEUVENT ÊTRE APPLIQUÉES. LE RISQUE DE TRANSMISSION DE MALADIES PAR LE SANG EST TROP MINIME POUR METTRE UN ENFANT EN DANGER. La directrice communique avec la conseillère en prévention des infections pour les Services à la Petite Enfance de St-Lazare, en ce qui concerne toutes informations au sujet des maladies infectieuses et des maladies transmissibles par le sang. RESPECT DE LA VIE PRIVÉE, CONFIDENTIALITÉ ET ABSENCE DE DISCRIMINATION Afin de prévenir l état de santé des personnes vivant avec le VIH/sida ou des personnes immunosupprimées pour d autres raisons, la présence de maladies infectieuses sera signalée le plus rapidement possible à l ensemble du personnel et des parents du service. Cette démarche doit être faite seulement après que la direction ait fait valider cette information, par une personne identifiée comme conseillère en prévention des infections, afin de confirmer le diagnostic médical. La présence de maladies infectieuses telles que : la varicelle, la rougeole et la grippe sont signalées le plus rapidement possible à l ensemble du personnel et des parents. Conformément à la Charte québécoise des droits et libertés de la personne les parents ont le droit de ne pas divulguer si leur enfant est infecté par une maladie transmissible par le sang. Il en est de même pour un membre du personnel qui serait infecté. Cependant, autant les parents que les membres du personnel sont encouragés à informer la direction ou une personne-ressource. L identité d un enfant ou d un membre du personnel infecté ou souffrant d une infection transmissible par le sang est strictement confidentielle. Elle ne doit être divulguée par le service de garde, ni par la direction, ni par un membre du personnel, sans le consentement libre et éclairé de la personne concernée ou de son parent. La direction des Services à la Petite Enfance de St-Lazare s assurent que tous ses membres du personnel prennent connaissance de cette règle et s engagent à la respecter. Les dossiers des usagers sont gardés en lieu sûr. 4

5 Le lieu d entreposage des médicaments n est pas à la vue des parents. Le registre des médicaments n est pas à la vue des parents. Tous les usagers du service sont traités avec respect par les membres du personnel. Aucune forme de discrimination envers les usagers que ce soit verbalement ou par leur comportement n est tolérée. Tous les enfants et tous les membres du personnel du service de garde doivent pouvoir jouir de leurs droits sans discrimination, ainsi que de la protection et des avantages de la Charte des droits et libertés de la personne. En ce qui concerne le respect de la vie privée. Aucune incitation n est faite auprès des usagers des Services à la Petite Enfance de St-Lazare afin de les forcer à révéler leur état de santé ou à effectuer des tests sérologiques. La direction des Services à la Petite Enfance de St-Lazare ne peut demander aucun résultat de tests. Aucune question spécifique ou indirecte visant à obtenir de l information sur les maladies transmissibles par le sang n apparaît sur le formulaire d admission d un enfant ou celui de l embauche. À l embauche, on informe les nouveaux membres du personnel de l existence d une politique sur les maladies transmissibles par le sang, ainsi que son contenu, en plus de leur faire connaître la technique du lavage des mains. Les parents des enfants sont eux aussi informés. Les Services à la Petite Enfance de St-Lazare tiennent à offrir des services de garde sécuritaires et non discriminatoires. LAVAGE DES MAINS Le lavage des mains est la manière la plus efficace et la plus simple d empêcher les infections. Comme pour les infections transmises par d autres voies que le sang, le lavage des mains est la mesure préventive qui vient en TÊTE DE LISTE. La routine du lavage des mains doit être effectuée sérieusement. Elle protège l enfant et le personnel des germes qu ils transportent et évite que ces germes se transmettent à d autres. Des pancartes sont installées près de chaque lavabo. Généralités Le lavage des mains s effectue à l eau chaude et au savon de 15 à 30 secondes. Les ongles doivent être gardés courts, d une propreté impeccable et sans vernis. 5

6 Il est déconseillé de porter des bagues pendant les heures de travail. Lorsqu on en porte malgré tout, il convient de se limiter à celles qui présentent une surface lisse. Dans ce cas, il est conseillé de ne pas les enlever pour se laver les mains. La serviette de papier est recommandée pour essuyer les mains. Elle a une double fonction : on peut l utiliser pour fermer le robinet afin de ne pas contaminer à nouveau les mains. La serviette de tissu n est pas recommandée : elle peut devenir une source de contamination. Technique de lavage des mains (voir annexe 1) Enlever ou remonter sa montre-bracelet. Ouvrir le robinet. Se mouiller les mains sous l eau chaude courante. S enduire les mains de savon liquide en distributeur. Les savons antiseptiques peuvent être recommandés en période d épidémie. Frotter vigoureusement les mains, paume contre paume et frotter ensuite le dos des mains. Entrelacer plusieurs fois les doigts et faire un mouvement de l arrière vers l avant afin de nettoyer entre les doigts. Frotter le bout des doigts, les pouces et les deux poignets. Rincer abondamment à l eau courante. Fermer le robinet avec une serviette de papier. Jeter les serviettes de papier dans une poubelle protégée par un sac de plastique. Les poubelles munies d une pédale sont préférables. Quand se laver les mains Les membres du personnel et les enfants se lavent vigoureusement les mains avec de l eau et du savon chaque fois qu il y a risque de transmission d infection par le sang et cela même s ils portent des gants lors des soins aux enfants : Immédiatement, chaque fois que les mains ont été en contact avec du sang ou un liquide biologique teinté de sang; Après avoir enlevé des gants qui ont été utilisés pour manipuler ou désinfecter des objets ou des surfaces souillées de sang, ou pour soigner une plaie; Avant de changer un pansement et après l avoir fait; Après avoir touché une surface sale ou du matériel souillé; Équipement nécessaire pour permettre des lavages fréquents Il y a un lavabo par groupe de 15 enfants. Ces lavabos sont faciles d accès pour les enfants. Il y a au moins un lavabo à chaque étage où les enfants ont accès. 6

7 On trouve un lavabo dans chacune des aires de jeux ou dans un lieu qui permet à l éducatrice de poursuivre la surveillance des enfants. Du savon en distributeur est disponible à côté de chaque lavabo. Des serviettes jetables sont fournies à proximité des lavabos. Mesures incitatives et formation du personnel Une affiche près de chaque lavabo rappelle la technique du lavage des mains. À l embauche, on s assure que le candidat ou la candidate connaît la technique du lavage des mains. La méthode, de lavage des mains, est rappelée à l ensemble du personnel au cours de l année. Le personnel est sensibilisé au fait qu il y a risque de contamination ou d être contaminé après une procédure dentaire. Le personnel peut consulter dans les premières heures s il y a eu contact avec du sang. Il y a une protection pour l hépatite B, pour le HIV avant 2 heures mais aucune protection pour l hépatite C. L APPLICATION DE MÉTHODES BARRIÈRES La peau saine est une barrière contre le VHB, VHC et le VIH. Une plaie récente est une porte d entrée et de sortie pour ces virus. Recouvrir la plaie, c est fermer la porte aux virus. Le port des gants Le port des gants est recommandé dans les situations suivantes : Lors d une exposition des mains, à du sang ou à un liquide biologique teinté de sang, est prévisible. Lorsque les mains présentent une atteinte cutanée (plaie récente de moins de 24 heures, maladie de la peau) et qu une exposition à du sang est prévisible. La quantité de sang est assez importante pour traverser ce qu on utilise pour le contenir (essuie-tout, mouchoirs). Le saignement de nez est un bon exemple de cette situation. Si la quantité de sang est minime et ne traverse pas le papier essuie-tout ou le tissu utilisé, le port du gant n est pas essentiel (ex : une petite écorchure). Le personnel évite de toucher inutilement des objets, lorsqu il porte des gants. Il faut enlever les gants dès que la tâche à accomplir est terminée ou interrompue et se laver les mains. Éviter de toucher avec les gants d autres objets comme un téléphone, un crayon, un classeur ou une poignée, qui seraient alors contaminés par le sang. Le personnel change de gants entre les enfants auxquels il prodigue des soins. Les gants jetables sont jetés dans la poubelle, hors de la portée des enfants, après chaque utilisation. Les gants jetables ayant été en contact avec du sang sont mis dans un sac de plastique fermé, avant d être jetés à la poubelle. Les gants de caoutchouc réutilisable employés pour désinfecter les surfaces souillées doivent être lavés et désinfectés avant d être réutilisés. 7

8 Disponibilité des gants Des gants jetables sont disponibles dans tous les endroits ou une exposition à du sang est susceptible de se produire : À l intérieur du service de garde, dans chacune des aires de jeu des enfants; À l extérieur du service de garde, dans chacune des aires de jeu; Dans chacune des trousses de premiers soins qui accompagnent les membres du personnel lors des sorties des enfants; Dans la cuisine des Services à la Petite Enfance de St-Lazare; Dans tous les bureaux. Dans les poches des vêtements de chacun des membres du personnel lorsqu ils sortent à l extérieur avec les enfants; Le pansement des plaies Une plaie est une porte d entrée et de sortie pour les virus. Recouvrir la plaie, ferme la porte au virus. Toute plaie, coupure légère ou éraflure particulièrement sur les mains, doivent être soignées rapidement, régulièrement et couvertes d un pansement adéquat qui adhère bien et recouvre entièrement la blessure. Les pansements doivent être changés tous les jours. Plus souvent s ils sont souillés. Cette mesure s applique tant au personnel qu aux enfants. Il y a des pansements (diachylons) à la disposition du personnel. NETTOYAGE ET DÉSINFECTIONS DES LOCAUX, DU MATÉRIEL ET DE L ÉQUIPEMENT La désinfection des surfaces et des jouets est indispensable pour prévenir les risques de contamination par des maladies transmissibles par le sang. Plus spécifiquement, toutes les surfaces et tous les objets souillés de sang devront être lavés et désinfectés immédiatement. La préparation de la solution de chlore est de 1 partie d eau de javel pour 9 parties d eau. La solution de chlore peut être conservée 2 semaines à la température de la pièce, dans un contenant opaque, fermée hermétiquement. Elle doit aussi être rangée hors de la portée des enfants. Laisser agir de 2 à 3 minutes. Rincer à fond. L eau de javel diluée demeure une solution pratique, peu coûteuse et efficace. 8

9 Aspects à observer Les murs et planchers sont revêtus de matériaux facilement lavables. Le sol peut être recouvert de carpettes amovibles, donc lavables. Tous les jouets sont facilement lavables. Un calendrier de nettoyage et de désinfection des locaux, du matériel et de l équipement est affiché bien à la vue de tout le personnel et des parents et comporte le nom des personnes responsables. Le calendrier est appliqué et y est indiqué la fréquence de l entretien. On utilise un désinfectant capable de détruire bactéries et virus. Méthode de nettoyage et de désinfections des surfaces souillées de sang Les surfaces et les objets souillés de sang sont lavés et désinfectés immédiatement, par le personnel en suivant la procédure qui suit : Mettre des gants (gants jetables ou gants de caoutchouc). Éponger le sang avec du papier essuie-tout. Déposer les papiers jetables souillés dans un sac de plastique bien fermé qui sera placé dans une poubelle munie d un couvercle. Laver les objets ou surfaces avec de l eau savonneuse. Rincer avant de désinfecter, car les désinfectants n agissent pas en présence de savon. Désinfecter les objets ou les surfaces avec un liquide désinfectant en prenant soin de laisser cette solution en contact avec l objet ou la surface de 2 à 3 minutes au moins avant d essuyer. Rincer à fond après la désinfection les objets que les enfants portent à leur bouche. Se laver les mains adéquatement à la fin de la désinfection. Rangement et nettoyage des vêtements souillés de sang. Les vêtements et tissus souillés de sang sont manipulés avec des gants. Ils doivent être déposés dans un sac de plastique fermé en attendant qu ils soient lavés ou remis aux parents et garder hors de la portée des enfants. Ils doivent être lavés à l eau chaude savonneuse. Le personnel doit se laver les mains adéquatement à la fin de la manipulation. Manipulation sécuritaire des objets tranchants. Surveillance systématique et régulière est prévue afin de s assurer qu il n y ait pas d objets tranchants ou pointus pouvant occasionner des blessures et des saignements (jouets brisés, couteaux, ciseaux à bout pointus). 9

10 Le personnel utilise des mesures de sécurité adéquates afin d éviter des accidents impliquant des objets tranchants. En aucun lieu, sur aucun objet, on ne trouve de saillies tranchantes, de parties éclatées, de clous rouillés ou qui dépassent. Les objets tranchants qui doivent être jetés sont remisés dans un contenant rigide et résistant aux perforations. Les contenants servant à remiser des objets tranchants sont tenus hors de la portée des enfants ou à l extérieur des Services à la Petite Enfance de St-Lazare. On enseigne aux enfants à ne pas toucher aux aiguilles, seringues ou autres objets tranchants ou pointus, trouvés dans les parcs ou ailleurs. Enseigner aux enfants à prévenir un adulte plutôt que de toucher à ces objets. Pour ramasser tout objet tranchant utiliser une pince ou une petite pelle au lieu de vos mains nues, dans la mesure du possible. Identification et entreposage des effets personnels Le brossage de dents peut faire saigner légèrement les gencives, de ce fait, les brosses à dents peuvent devenir un véhicule pour la transmission des virus transmissibles par le sang, s il y a partage ou contact. Il faut donc éviter le partage des brosses à dents et les entreposer de façon à ce qu elles ne se touchent pas. Les brosses à dents sont identifiées au nom de chacun des enfants. Les brosses à dents sont entreposées de façon à ce qu elles ne puissent dégoutter les unes sur les autres. Les périodes de brossage de dents sont supervisées étroitement afin d éviter que les enfants n échangent leurs brosses à dents. Chaque enfant a son propre tube de dentifrice identifié ou le dentifrice est distribué de façon à ce que l orifice du tube ne touche pas aux brosses à dents. On sait aussi que le lait maternel peut être une source de transmission du VIH, l hépatite B et C, si la mère est infectée. Les récipients et les biberons contenants du lait maternel sont identifiés au nom de l enfant auquel ils doivent être donnés. Le personnel fait preuve de vigilance afin que le lait maternel soit donné uniquement à l enfant de la mère qui allaite. Faire boire au biberon ou au verre bien assis, éviter que l enfant circule en buvant. Le verre ou la bouteille pourrait être laissé par terre, ramassé par un autre enfant qui porterait le tout à sa bouche. Le personnel réagit adéquatement lorsque survient une erreur dans l administration du lait maternel ou lorsqu il y a partage accidentel de brosses à dents entre 2 enfants. 10

11 Il rince la bouche de l enfant à l eau claire. Il note les détails de l accident. Il avise la responsable de la gestion du service qui avisera les parents des enfants. En cas de doute ou d interrogation, le personnel communique avec la personne identifiée comme conseillère en prévention des infections pour le service de garde. Les biberons et les verres de lait sont donnés sous surveillance d une éducatrice. Les enfants sont assis pour boire leur lait et l éducatrice s assure que les enfants ne prennent le biberon ou le verre d un autre. CONDUITE LORS D UNE EXPOSITION À DU SANG OU À UN LIQUIDE BIOLOGIQUE TEINTÉ DE SANG La direction s assure que toute personne participant à la vie active du service de garde reçoive l information et la formation nécessaire sur la conduite à suivre lors d une exposition. Lors d une exposition au sang par blessure, piqûre avec aiguille contaminée ou éclaboussure : Ils font saigner la plaie (quelques gouttes sans pincer) Ils nettoient soigneusement la plaie avec de l eau savonneuse ou, s il s agit de sang sur une muqueuse, ils rincent bien celle-ci avec de l eau claire. Ils notent tous les détails de l accident et remplissent le rapport d accident; - Description de l accident (lieu, moment, circonstances, nom des personnes en cause) - Type d accident (coupure, éclaboussure, sur une muqueuse ou sur une peau non intacte ) - Description approximative de la blessure (ex : profondeur, largeur, etc.) - Quantité approximative de sang répandu. Ils avisent la responsable qui avisera les parents. Ils contactent sans délai la personne identifiée comme conseillère en prévention des infections pour le service de garde, afin d organiser, au besoin, une consultation médicale rapide. Morsures avec effusion de sang Les membres du personnel réagissent adéquatement lorsqu un enfant est exposé à du sang suite à une morsure. Ils savent comment évaluer la gravité d une morsure (Y a-t-il un bris cutané?) S il y a saignement : - Ils désinfectent la plaie de la même manière que lors d une exposition par blessure ou d un accident avec effusion de sang. - Ils rincent la bouche de l enfant mordeur à l eau claire. - Ils informent la responsable qui avisera les parents des 2 enfants impliqués, en gardant la confidentialité des noms. - Ils contactent sans délai la personne identifiée comme conseillère en prévention des infections afin d organiser une consultation médicale pour la victime et le mordeur. Par la suite, des mesures sont prises par le personnel pour contrôler le comportement de l enfant mordeur. 11

12 - Porter attention à la victime, ignorer l enfant mordeur pour une courte période de temps et l aider ensuite à reprendre une autre activité. - Observer l enfant pour comprendre ce qui le pousse à mordre. - Expliquer à l enfant que les morsures ne sont pas acceptables, aménager l environnement pour le stimuler, éviter les situations le poussant à mordre et renforcer ses comportements positifs. - Collaborer avec la famille et, au besoin, avec des intervenants du CLSC ou d autres milieux. PRÉCAUTIONS UNIVERSELLES POUR PRÉVENIR LES MALADIES TRANSMISSIBLES PAR LE SANG Couvrez les blessures ou les éraflures avec un pansement jusqu à ce qu elles soient cicatrisées. Utilisez un produit absorbant jetable comme du papier essuie-tout pour arrêter le saignement. Lavez-vous les mains pendant 30 secondes après avoir été en contact avec du sang ou un liquide biologique souillé par le sang. Portez des gants en latex jetables avant un contact avec du sang si vos mains présentent une atteinte cutanée (éraflures, peau gercée) ou si la quantité de sang est importante, Lavez-vous les mains aussitôt que vous retirez les gants. Nettoyez immédiatement les surfaces maculées de sang et désinfectez-les avec une solution fraîche contenant une mesure d eau de Javel et neuf mesures d eau. Placez les articles souillés par le sang dans un sac de plastique scellé et mettez-le dans une poubelle doublée et fermée. Mettez le linge souillé par le sang dans un sac en plastique scellé. Lavez-le séparément à la machine à l eau chaude savonneuse. NE RETARDEZ JAMAIS UNE ACTION URGENTE PARCE QUE VOUS NE POUVEZ PAS APPLIQUER LES PRÉCAUTIONS UNIVERSELLES. LES RISQUES DE TRANSMISSION DE MALADIES PAR LE SANG SONT TROP MINIMES POUR METTRE UN ENFANT EN DANGER. Une affiche rappelle au personnel les précautions universelles. POSITION DE LA DIRECTION DES SERVICES À LA PETITE ENFANCE DE ST-LAZARE CONCERNANT LES MALADIES TRANSMISSIBLES PAR LE SANG 1. Tous les enfants et employés des Services à la Petite Enfance de St-Lazare doivent pouvoir jouir sans discrimination de leurs droits, de la protection et des avantages de la Charte des droits et libertés de la personne. 2. Les Services à la Petite Enfance de St-Lazare n obligent aucun parent (ou tuteur) ni aucun employé à se soumettre ou à soumettre leurs enfants à un test de détection du VIH, du VHB ou du VHC comme condition d admission, d embauche ou de maintien de son intégration aux Services à la Petite Enfance de St-Lazare. 12

13 3. Aucun enfant ou employé ne pourra être privé des droits mentionnés ci-haut uniquement; - parce que lui-même ou un membre de sa famille est infecté par le VIH ou souffre du sida; - parce que lui-même ou un membre de sa famille est infecté par le VHB ou le VHC ou souffre d une hépatite aiguë. 4. L identité d un enfant ou d un employé infecté par le VIH, le VHB ou le VHC souffrant d une maladie associée à ces virus est strictement confidentielle. Elle ne doit pas être divulguée par le service de garde, ni par la direction ni par un membre du personnel, sans le consentement libre et éclairé de la personne concernée. À moins que la divulgation ne soit exigée ou autorisée par la loi. À cet effet, les Services à la Petite Enfance de St-Lazare se doteront d une règle d éthique stipulant que chacun des employés s engage, en la signant, à ne pas révéler ou faire connaître, sans y être dûment autorisée par la personne concernée, quoi que ce soit dont elle aura connaissance dans l exercice de sa charge. 5. a) Il est recommandé que les parents (ou tuteurs) d un enfant qui soupçonnent ou apprennent que celui-ci est infecté par le VIH, VHB ou le VHC obtiennent un avis professionnel concernant : - l état de santé de l enfant; - le niveau de risque que pose son état pour lui-même et les autres; - sa capacité de poursuivre ses activités normales. b) Il est recommandé qu une employée qui soupçonne ou apprend qu elle est infectée par le VIH ou le VHB obtienne un avis professionnel concernant; - son état de santé; - le niveau de risque que pose son état pour elle-même et les autres; - sa capacité de poursuivre ses activités normales. 6. Conformément aux dispositions de la Charte des droits et libertés de la personne, il n y a aucune obligation pour les parents d aviser la direction des Services à la Petite Enfance de St-Lazare de l infection de leur enfant; il n y a pas de telle obligation non plus pour les employés qui seraient infectées. Cependant, ils sont encouragés à aviser la personne responsable du service de garde ou une personne-ressource de leur choix. Cette démarche est importante surtout pour les personnes infectées par le VIH, particulièrement si elles présentent une atteinte de leur système immunitaire, car elle vise à assurer leur propre sécurité. 7. Les Services à la Petite Enfance de St-Lazare s inquiètent de la discrimination exercée à l endroit des personnes vivant avec le VIH, le VHB ou le VHC et des souffrances sociales qui en résultent. Elle invite donc son personnel à fournir une information juste et précise aux parents et aux enfants afin de contribuer à éliminer les préjugés touchant enfants et adultes vivant avec le VIH, le VHB ou le VHC. 8. Les mesures de précautions universelles sont appliquées en considérant toute personne comme potentiellement infectée. La conduite à observer, en cas d exposition accidentelle au sang, est toujours respectée, qu il y ait présence ou non d un enfant ou d une employé infecté. La direction doit être informée de tout cas ou on soupçonne qu une exposition au sang a eu lieu et doit voir à ce que les parents le sachent et connaissent les mesures à prendre. 9. Les Services à la Petite Enfance de St-Lazare nomment la direction comme porteparole. Toutes les demandes relatives à la présente politique et à son application doivent lui être adressées. 10. Les Services à la Petite Enfance de St-Lazare révisent la présente politique au moins une fois par année afin qu il soit tenu compte de toutes les nouvelles informations sur ces maladies et leurs transmissions. 13

14 Annexe 1 14

15 15

Infection par le VIH/sida et travail

Infection par le VIH/sida et travail Documents publiés dans la collection VIH-sida du ministère de la Santé et de la Protection sociale : COLLECTION VIH/SIDA Sida-MST (maladies sexuellement transmissibles) Transmission - Diagnostic/dépistage

Plus en détail

FICHES INFORMATIVES HYGIENE DU PERSONNEL

FICHES INFORMATIVES HYGIENE DU PERSONNEL LE GOUVERNEMENT DU GRAND-DUCHÉ DE LUXEMBOURG Direction de la Santé FICHES INFORMATIVES HYGIENE DU PERSONNEL Un plan d hygiène permet de garantir la propreté du personnel et éviter toutes contaminations

Plus en détail

Chapitre VI : Gestion des risques épidémiques

Chapitre VI : Gestion des risques épidémiques Chapitre VI : Fiche n VI.1 : Gale Fiche n VI.2 : Tubeculose pulmonaire (accessible dans la prochaine version) Fiche n VI.3 : Gastro-entérite Fiche n VI.4 : Infection respiratoire aigüe basse Sommaire Sommaire

Plus en détail

STOP à la Transmission des microorganismes!

STOP à la Transmission des microorganismes! STOP à la Transmission des microorganismes! M.E Gengler Vendredi 25 Avril 2014 Vous avez ditstandard? Voici les «Précautions Standard» ou PS Les Précautions Standard : la Loi Respectez les «précautions

Plus en détail

BOITE A IMAGES PREVENTION DE LA MALADIE A VIRUS EBOLA

BOITE A IMAGES PREVENTION DE LA MALADIE A VIRUS EBOLA BOITE A IMAGES PREVENTION DE LA MALADIE A VIRUS EBOLA INSTRUCTIONS À L ATTENTION DE L ANIMATEUR La boite à images pour la prévention de la FHVE (La Fièvre Ebola est une maladie épidémique, contagieuse

Plus en détail

RÈGLES D'HYGIÈNE EN CUISINE

RÈGLES D'HYGIÈNE EN CUISINE RÈGLES D'HYGIÈNE EN CUISINE Directives pour: Economes Cuistots Personnel auxiliaire cuisine Personnel auxiliaire d'entretien par Luk Wullaert Federaal Agentschap voor de Veiligheid van de Voedselketen

Plus en détail

C. difficile. Réponses aux questions les plus fréquemment posées sur le. à l Hôpital général juif HÔPITAL GÉNÉRAL JUIF SIR MORTIMER B.

C. difficile. Réponses aux questions les plus fréquemment posées sur le. à l Hôpital général juif HÔPITAL GÉNÉRAL JUIF SIR MORTIMER B. Réponses aux questions les plus fréquemment posées sur le C. difficile à l Hôpital général juif HÔPITAL GÉNÉRAL JUIF SIR MORTIMER B. DAVIS HÔPITAL D ENSEIGNEMENT DE L UNIVERSITÉ MCGILL www.jgh.ca 1. CLOSTRIDIUM

Plus en détail

Gestion de la crise sanitaire grippe A

Gestion de la crise sanitaire grippe A Gestion de la crise sanitaire grippe A Sommaire de la présentation Nature du risque lié au virus A H1N1 Plan gouvernemental de pandémie grippale Mesures de protection Historique de la grippe La grippe

Plus en détail

Le protecteur buccal : tout à fait génial!

Le protecteur buccal : tout à fait génial! Le scellement des puits et fissures : bien sûr! Les crevasses des surfaces masticatrices emprisonnent facilement les débris d aliments et les bactéries, favorisant ainsi la carie. Dès que les premières

Plus en détail

PROCÉDURE. Code : PR-DSI-000-31

PROCÉDURE. Code : PR-DSI-000-31 Code : PR-DSI-000-31 PROCÉDURE Instance responsable : Direction des soins infirmiers Approuvée par : Diane Benoit Présentée et adoptée au comité de direction le : 16 janvier 2013 Entrée en vigueur le :

Plus en détail

Protection du personnel

Protection du personnel PROTOCOLE POUR L EVACUATION DES EXCRETAS PAR LES ENTREPRISES DE VIDANGE/NETTOYAGE ET LES ONG s (Version 1.0, 23 décembre 2010) Sommaire I. Objectifs du protocole II. Protection du personnel III. Aspects

Plus en détail

Service d ambulance. Normes. de soins aux patients. et de transport

Service d ambulance. Normes. de soins aux patients. et de transport Service d ambulance Normes de soins aux patients et de transport Ministère de la Santé et des Soins de longue durée Direction des services de santé d urgence Avril 2000 (Mise à jour : octobre 2002) Soins

Plus en détail

NETTOYAGE ET CONDITIONNEMENT DU MATERIEL DE SOINS EN VUE DE LA STERILISATION

NETTOYAGE ET CONDITIONNEMENT DU MATERIEL DE SOINS EN VUE DE LA STERILISATION NETTOYAGE ET CONDITIONNEMENT DU MATERIEL DE SOINS EN VUE DE LA STERILISATION OBJECTIFS SPECIFIQUES : ENUMERER SANS ERREUR LES ELEMENTS QUI COMPOSENT LE MATERIEL COURANT DE SOINS EXPLIQUER CHACUNE DES TECHNIQUES

Plus en détail

Prophylaxie infectieuse après exposition professionnelle

Prophylaxie infectieuse après exposition professionnelle 1 Prophylaxie infectieuse après exposition professionnelle Introduction Le personnel soignant est régulièrement confronté au risque de contamination par le virus de l immunodéficience humaine (VIH) mais

Plus en détail

Contenu de la formation PSE1et PSE2 (Horaires à titre indicatif)

Contenu de la formation PSE1et PSE2 (Horaires à titre indicatif) Contenu de la formation PSE1et PSE2 (Horaires à titre indicatif) Contenu de la formation PSE1 LE SECOURISTE : 1 h 30 Indiquer le rôle et les responsabilités d un secouriste. Indiquer les connaissances

Plus en détail

1 - PERSONNEL ET RATIO

1 - PERSONNEL ET RATIO l objet d une inspection par le ministère de la Famille et des. Il s agit d un aide-mémoire utile pour l amélioration continue de la 1 - PERSONNEL ET RATIO Ratio éducatrice/enfants de 1 pour 5 pour les

Plus en détail

1 Organiser et gérer. son poste de travail

1 Organiser et gérer. son poste de travail 1 Organiser et gérer son poste de travail r é f é r e n t i e l Modes de contamination (contamination initiale) Hygiène du personnel Prévention des risques professionnels Situation Dès son arrivée dans

Plus en détail

LA DÉMARCHE GLOBALE DE PRÉVENTION

LA DÉMARCHE GLOBALE DE PRÉVENTION LA DÉMARCHE GLOBALE DE PRÉVENTION La méthode HACCP olet 3 : Ressource documentaire 1 Exemples de protocoles (A1 à A5) 2 Exemples de fiches de contrôle (B1 à B4) Année : 2005-2006 A - 1 PROTOCOLE DE FABRICATION

Plus en détail

IBCP- Service Culture Cell- Règlement Intérieur des laboratoires de culture cellulaire

IBCP- Service Culture Cell- Règlement Intérieur des laboratoires de culture cellulaire IBCP- Service Culture Cell- Règlement Intérieur des laboratoires de culture cellulaire Table des matières I -Liste des laboratoires de culture cellulaire de l IBCP :... 2 II -Conditions requises pour l

Plus en détail

1 ère manche Questions fermées

1 ère manche Questions fermées Quiz VIH 2011 1 ère manche Questions fermées Crips Ile-de-France / Mise à jour : août 2015 Thème : Dépistage Un test VIH négatif indique toujours que la personne qui a fait le test n est pas contaminée

Plus en détail

+ Questions et réponses

+ Questions et réponses HÉPATITE B L hépatite B c est quoi? L hépatite B est un type de maladie du foie causée par le virus de l hépatite B, une des formes les plus courantes de l hépatite virale (les autres sont le virus de

Plus en détail

Rincez à l'eau froide. Ensuite, lavez immédiatement avec une lessive.

Rincez à l'eau froide. Ensuite, lavez immédiatement avec une lessive. Betterave rouge Rincez à l'eau froide. Ensuite, lavez immédiatement avec une lessive. Bière Boue/Terre Rincez à l'eau froide puis procédez à un lavage normal avec une lessive. Epongez la tache avec du

Plus en détail

Le VIH-sida, qu est-ce que c est?

Le VIH-sida, qu est-ce que c est? LES DROITS DE l ENFANT FICHE THÉMATIQUE Le VIH-sida, qu est-ce que c est? UNICEF/ NYHQ2010-2622 / Roger LeMoyne Chaque jour dans le monde, plus de 7 000 nouvelles personnes sont infectées par le VIH, 80

Plus en détail

7e ÉDITION. Secourisme en milieu de travail. en milieu de travail. www.csst.qc.ca/secourisme

7e ÉDITION. Secourisme en milieu de travail. en milieu de travail. www.csst.qc.ca/secourisme en milieu de travail 7e ÉDITION Secourisme en milieu de travail www.csst.qc.ca/secourisme Ce document est réalisé par la Direction générale de la prévention-inspection et du partenariat, en collaboration

Plus en détail

LES SOINS D HYGIENE l hygiène bucco dentaire. Formation en Hygiène des EMS de la Somme EOH CH ABBEVILLE JUIN 2015

LES SOINS D HYGIENE l hygiène bucco dentaire. Formation en Hygiène des EMS de la Somme EOH CH ABBEVILLE JUIN 2015 LES SOINS D HYGIENE l hygiène bucco dentaire Formation en Hygiène des EMS de la Somme EOH CH ABBEVILLE JUIN 2015 1 SOINS DE BOUCHE ENTRETIEN DES PROTHESES DENTAIRES L état bucco-dentaire est souvent préoccupant

Plus en détail

Ce que les femmes enceintes doivent savoir au sujet de la grippe H1N1 (appelée grippe porcine auparavant)

Ce que les femmes enceintes doivent savoir au sujet de la grippe H1N1 (appelée grippe porcine auparavant) Ce que les femmes enceintes doivent savoir au sujet de la grippe H1N1 (appelée grippe porcine auparavant) 3 mai 2009, 15 h HNE Sur cette page : Que dois-je faire si je contracte ce nouveau virus et que

Plus en détail

SURVEILLANCE DES SALARIES MANIPULANT DES DENREES ALIMENTAIRES

SURVEILLANCE DES SALARIES MANIPULANT DES DENREES ALIMENTAIRES SURVEILLANCE DES SALARIES MANIPULANT DES DENREES ALIMENTAIRES Dr Virginie NAEL Service de Santé au travail du personnel hospitalier CHU Nantes 44èmes journées FMC ANMTEPH / SOHF - Lausanne - Septembre

Plus en détail

QUESTIONS FREQUEMMENT POSEES AUX EXPERTS DU SERVICE TELEPHONE VERT SIDA (800861061) ISTITUTO SUPERIORE DI SANITA

QUESTIONS FREQUEMMENT POSEES AUX EXPERTS DU SERVICE TELEPHONE VERT SIDA (800861061) ISTITUTO SUPERIORE DI SANITA QUESTIONS FREQUEMMENT POSEES AUX EXPERTS DU SERVICE TELEPHONE VERT SIDA (800861061) ISTITUTO SUPERIORE DI SANITA INFORMATIONS SUR LE TEST DE DEPISTAGE Q. Quels examens médicaux doit-on faire pour détecter

Plus en détail

Liste de contrôle d auto-évaluation pour le niveau de confinement 1 pour les phytoravageurs

Liste de contrôle d auto-évaluation pour le niveau de confinement 1 pour les phytoravageurs Bureau du confinement des biorisques et de la sécurité Office of Biohazard, Containment and Safety Direction générale des sciences Science Branch 59, promenade Camelot 59 Camelot Drive Ottawa ON K1A 0Y9

Plus en détail

MANIPULATION DES PRODUITS POTENTIELLEMENT DANGEREUX EN PHARMACIE COMMUNAUTAIRE

MANIPULATION DES PRODUITS POTENTIELLEMENT DANGEREUX EN PHARMACIE COMMUNAUTAIRE NUMÉRO 138 : MAI 2003 LINE FONTAINE, PHARMACIENNE INSPECTEURE-CONSEILLÈRE PROFESSIONNELLE MANIPULATION DES PRODUITS POTENTIELLEMENT DANGEREUX EN PHARMACIE COMMUNAUTAIRE La diversité et la quantité de médicaments

Plus en détail

1.2.1 Enlever et disposer, en tant que déchets de fientes de pigeon, tous les matériaux et les débris des surfaces situées dans la zone des travaux.

1.2.1 Enlever et disposer, en tant que déchets de fientes de pigeon, tous les matériaux et les débris des surfaces situées dans la zone des travaux. TRAVAUX DE NETTOYAGE DES FIENTES DE PIGEON TABLE DES MATIÈRES PAGE TRAVAUX DE NETTOYAGE DES FIENTES DE PIGEON... 1 1 GÉNÉRALITÉS... 1 1.1 CONDITIONS GÉNÉRALES ET TRAVAUX CONNEXES... 1 1.2 DESCRIPTION DES

Plus en détail

BRICOLAGE. Les précautions à prendre

BRICOLAGE. Les précautions à prendre BRICOLAGE Les précautions à prendre Chaque année, près de 300 000 personnes arrivent aux Urgences à la suite d un accident de bricolage et/ou de jardinage. Respecter quelques règles simples de prévention

Plus en détail

AMIGO Désinfecteur à chargement par le dessus

AMIGO Désinfecteur à chargement par le dessus AMIGO Désinfecteur à chargement par le dessus with people in mind UN APPAREIL PERFORMANT À DOUBLE FONCTION Amigo est un désinfecteur à chargement par le dessus, extrêmement facile à utiliser avec un évier

Plus en détail

Ensemble de documents d orientation sur la maladie à virus Ebola

Ensemble de documents d orientation sur la maladie à virus Ebola Ensemble de documents d orientation sur la maladie à virus Ebola Août 2014 l enfance aux enfants Organisation mondiale de la Santé 2014 Tous droits réservés. Les appellations employées dans la présente

Plus en détail

Mesures préventives suggérées afin d éviter une infestation dans l établissement

Mesures préventives suggérées afin d éviter une infestation dans l établissement MESURES DE PRÉVENTION POUR LES ÉTABLISSEMENTS OFFRANT DE L HÉBERGEMENT Les travailleurs œuvrant dans les établissements de santé ou communautaire offrant de l hébergement sont susceptibles d être confrontés

Plus en détail

Pour la création d une maison d assistants maternels

Pour la création d une maison d assistants maternels CHARTE DÉPARTEMENTALE Pour la création d une maison d assistants maternels Mars 2011 CHARTE DÉPARTEMENTALE Pour la création d une maison d assistants maternels Le Code de l Action Sociale et des Familles

Plus en détail

Chapitre 4 : cohabiter avec les micro-organismes. Contrat-élève 3 ème

Chapitre 4 : cohabiter avec les micro-organismes. Contrat-élève 3 ème Chapitre 4 : cohabiter avec les micro-organismes Mais, que dois-je savoir? Pour rattraper un cours manquant, retrouve-le sur le site du collège dans la rubrique «enseignements» : http://colleges.acrouen.fr/courbet/spipuser/

Plus en détail

Votre bébé a besoin de soins spéciaux

Votre bébé a besoin de soins spéciaux Votre bébé a besoin de soins spéciaux Ce guide se veut un document de référence afin de favoriser une meilleure compréhension de tous les aspects entourant la venue d un enfant prématuré ou malade. Il

Plus en détail

Annexes jointes Annexe 1 : Fiches d entretien par zone Annexe 2 : Fiche de traçabilité

Annexes jointes Annexe 1 : Fiches d entretien par zone Annexe 2 : Fiche de traçabilité Référence : PT/HYG/003-C Page :Page 1 sur 15 Objet : - Permettre de dispenser des soins de qualité dans un environnement maîtrisé (garantie de propreté visuelle et bactériologique). - Eviter la propagation

Plus en détail

Stelara (ustekinumab)

Stelara (ustekinumab) Les autorités de santé de l Union européenne ont assorti la mise sur le marché du médicament Stelara de certaines conditions. Le plan obligatoire de minimisation des risques en Belgique, dont cette information

Plus en détail

VIH : Parlons-en franchement!

VIH : Parlons-en franchement! VihCouv_vert(2011_02) 08/02/11 13:27 Page1 DESSINS PHILIPPE DELESTRE VIH : Parlons-en franchement! VIH : Parlons-en franchement! LE VIH C EST QUOI? Le VIH est un virus. C est le virus du Sida. VIH ÇA VEUT

Plus en détail

Ablation de sutures. Module soins infirmiers

Ablation de sutures. Module soins infirmiers Ablation de sutures Module soins infirmiers Equipe enseignante de l IFSI du Centre Hospitalier de ROUBAIX Diaporama réalisé par : Stéphane Dubus, Formateur I. Définition Il s agit d ôter les sutures cutanées

Plus en détail

Désinfectez et dites adieu aux microbes et aux infections

Désinfectez et dites adieu aux microbes et aux infections Désinfectez et dites adieu aux microbes et aux infections P armi les activités régulières d un service de garde, il y a la désinfection des jouets 1. La technique que vous utilisez est-elle efficace? Les

Plus en détail

PUNAISES DE LIT. prévention et intervention

PUNAISES DE LIT. prévention et intervention PUNAISES DE LIT prévention et intervention À quoi ressemble la punaise de lit? La punaise de lit, aussi appelée punaise, est un insecte brunâtre visible à l œil nu qui mesure de 4 à 7 millimètres. Elle

Plus en détail

GUIDE pour l aménagement sanitaire des établissements alimentaires. Centre québécois d inspection des aliments et de santé animale

GUIDE pour l aménagement sanitaire des établissements alimentaires. Centre québécois d inspection des aliments et de santé animale GUIDE pour l aménagement sanitaire des établissements alimentaires Centre québécois d inspection des aliments et de santé animale La «marche en avant» consiste à éviter autant que possible le croisement

Plus en détail

Périodiquement, nettoyer les surfaces de l unité pour les maintenir dans une condition sanitaire et ce, aussi souvent que nécessaire.

Périodiquement, nettoyer les surfaces de l unité pour les maintenir dans une condition sanitaire et ce, aussi souvent que nécessaire. Périodiquement, nettoyer les surfaces de l unité pour les maintenir dans une condition sanitaire et ce, aussi souvent que nécessaire. Laver les surfaces à l aide d une solution d eau tiède et de savon,

Plus en détail

EBOLA - épidémie 2014 - Transport en ambulance d'un cas suspect

EBOLA - épidémie 2014 - Transport en ambulance d'un cas suspect Virus Ebola Transmission : de personne à personne lors de contact avec liquides biologiques du malade (sang, excréments, vomissures, urine, salive, sperme). Incubation : de quatre à dix jours, au max 21

Plus en détail

Mettre la puce à l oreille mais pas de poux! français. Guide anti-poux

Mettre la puce à l oreille mais pas de poux! français. Guide anti-poux Mettre la puce à l oreille mais pas de poux! Zone libérée des poux français Guide anti-poux Double efficacité: Elimine les poux Endommage la membrane chitineuse des lentes empêchant ainsi l éclosion de

Plus en détail

GUIDE DE LA PRÉSERVATION DES DOCUMENTS ESSENTIELS LORS D UNE URGENCE OU D UN SINISTRE

GUIDE DE LA PRÉSERVATION DES DOCUMENTS ESSENTIELS LORS D UNE URGENCE OU D UN SINISTRE GUIDE DE LA PRÉSERVATION DES DOCUMENTS ESSENTIELS LORS D UNE URGENCE OU D UN SINISTRE LE PRÉSENT GUIDE CONTIENT CE QUI SUIT : 1. PLAN DE PRÉVENTION Étapes à suivre pour amoindrir les possibilités de pertes

Plus en détail

L entretien en radiologie conventionnelle. Comment procède t on? Radiologie conventionnelle. Quel mobilier et matériel?

L entretien en radiologie conventionnelle. Comment procède t on? Radiologie conventionnelle. Quel mobilier et matériel? L entretien en radiologie conventionnelle Il existe plusieurs sortes d entretiens à l hôpital Selon le service, le risque infectieux, la zone à entretenir et les actes effectués, l entretien sera différent.

Plus en détail

GUIDE PRATIQUE N 1 HERPES ASSOCIATION HERPES. Agissons contre l herpès

GUIDE PRATIQUE N 1 HERPES ASSOCIATION HERPES. Agissons contre l herpès GUIDE PRATIQUE N 1 HERPES ASSOCIATION HERPES Agissons contre l herpès L Herpès : une maladie très répandue En France, on estime qu environ 10 millions de personnes sont porteuses du virus de l herpès à

Plus en détail

LES ACCIDENTS D EXPOSITION AU RISQUE VIRAL Prise en charge & Prévention

LES ACCIDENTS D EXPOSITION AU RISQUE VIRAL Prise en charge & Prévention LES ACCIDENTS D EXPOSITION AU RISQUE VIRAL Prise en charge & Prévention Evaluation du risque après AEV Selon le type d'accident Virus Percutanée Cutanéomuqueux Morsure VHB 2 à 40% >HCV>VIH Documentée VHC

Plus en détail

Rhume ou grippe? Pas d antibiotiques!

Rhume ou grippe? Pas d antibiotiques! Brochure d information En utilisant mal une ressource, elle devient inefficace! Rhume ou grippe? Pas d antibiotiques! z6creation.net Une initiative européenne en matière de santé. Rhume ou grippe? Pas

Plus en détail

1. Identification de la substance ou préparation et de la Société. 2. Composition/ informations sur les composants

1. Identification de la substance ou préparation et de la Société. 2. Composition/ informations sur les composants Date d impression : 23/08/02 Valable à partir du : 08.08.01 Page: 1/7 1. Identification de la substance ou préparation et de la Société Données relatives au produit : Nom commercial : KNAUF ZADUR Mortier

Plus en détail

KIT (de soins) POUR IMPLANT APORIS

KIT (de soins) POUR IMPLANT APORIS KIT (de soins) POUR IMPLANT APORIS KIT (de soins) POUR IMPLANT APORIS Soins et nettoyage d implant Les implants peuvent résister toute une vie De nouvelles dents peuvent représenter une amélioration de

Plus en détail

Hygiène alimentaire. Réglementation. Restaurants et commerces alimentaires

Hygiène alimentaire. Réglementation. Restaurants et commerces alimentaires Hygiène alimentaire Réglementation Restaurants et commerces alimentaires Hygiène alimentaire Sommaire Avant de s installer, les démarches à suivre p.3/4 Concevoir la cuisine p.5 Hygiène - Les bonnes pratiques

Plus en détail

Prépration cutanée de l opéré

Prépration cutanée de l opéré Prépration cutanée de l opéré Xème Journée d Hygiène Hospitalière de Bizerte. Bizerte le 3 décembre 2005 Conférence de Consensus de la Société Française d Hygiène Hospitalière 1 Définition: Ensemble de

Plus en détail

LAVAGE À LA MAIN Recommandé pour les pièces imprimées multicolores et les pièces délicates.

LAVAGE À LA MAIN Recommandé pour les pièces imprimées multicolores et les pièces délicates. SOINS GENERAUX Lisez attentivement les étiquettes des vêtements Respectez toujours les recommandations des fabricants des machines à laver. Dissolvez bien les détergents pour que ceux-ci ne forment pas

Plus en détail

PARTIE II : RISQUE INFECTIEUX ET PROTECTION DE L ORGANISME. Chapitre 1 : L Homme confronté aux microbes de son environnement

PARTIE II : RISQUE INFECTIEUX ET PROTECTION DE L ORGANISME. Chapitre 1 : L Homme confronté aux microbes de son environnement PARTIE II : RISQUE INFECTIEUX ET PROTECTION DE L ORGANISME Chapitre 1 : L Homme confronté aux microbes de son environnement I- Les microbes dans notre environnement Qu est-ce qu un microbe? Où se trouvent-ils?

Plus en détail

ENTRETIEN MENAGER D UNE CHAMBRE D UN PATIENT FAISANT L OBJET DE PRECAUTIONS SPECIFIQUES

ENTRETIEN MENAGER D UNE CHAMBRE D UN PATIENT FAISANT L OBJET DE PRECAUTIONS SPECIFIQUES 1 ENTRETIEN MENAGER D UNE CHAMBRE D UN PATIENT FAISANT L OBJET DE PRECAUTIONS SPECIFIQUES A. NETTOYAGE COURANT Il est effectué: en dernier lieu, Idéalement ½ heure minimum après la réfection du lit. en

Plus en détail

REHABILITATION DE LA FRICHE INDUSTRIELLE DE L ESTAQUE. Surveillance médico-professionnelle des entreprises intervenantes

REHABILITATION DE LA FRICHE INDUSTRIELLE DE L ESTAQUE. Surveillance médico-professionnelle des entreprises intervenantes REHABILITATION DE LA FRICHE INDUSTRIELLE DE L ESTAQUE Surveillance médico-professionnelle des entreprises intervenantes Dr BAJON-THERY Dr COURJARET Dr SURET Dr DEWITTE Dr MICHOT Surveillance médico-professionnelle

Plus en détail

Les Infections Associées aux Soins

Les Infections Associées aux Soins Les Infections Associées aux Soins Dr Catherine Sartor EOH Conception Assistance Publique Hôpitaux de Marseille Ecole IFSI, Marseille, 12 septembre 2014 Définitions 2007 Infection Nosocomiale (IN) 1999

Plus en détail

SECURITE SANITAIRE ET RESTAURATION COLLECTIVE A CARACTERE SOCIAL

SECURITE SANITAIRE ET RESTAURATION COLLECTIVE A CARACTERE SOCIAL SECURITE SANITAIRE ET RESTAURATION COLLECTIVE A CARACTERE SOCIAL Références réglementaires : Règlement N 178/2002 établissant les principes généraux et les prescriptions générales de la législation alimentaire

Plus en détail

Le Livre des Infections Sexuellement Transmissibles

Le Livre des Infections Sexuellement Transmissibles Le Livre des Infections Sexuellement Transmissibles sommaire Qu est-ce qu une IST? p. 5 La blennorragie gonococcique p. 7 La chlamydiose p. 8 L hépatite B p. 9 L herpès génital p. 10 Les mycoplasmes et

Plus en détail

MESURES PRÉVENTIVES Pour les travailleurs qui peuvent entrer en contact avec des punaises de lit.

MESURES PRÉVENTIVES Pour les travailleurs qui peuvent entrer en contact avec des punaises de lit. MESURES PRÉVENTIVES Pour les travailleurs qui peuvent entrer en contact avec des punaises de lit. Introduction Au cours de la dernière décennie, il y a eu une augmentation exponentielle du nombre d infestation

Plus en détail

Construire un plan de nettoyage et de désinfection

Construire un plan de nettoyage et de désinfection Construire un plan de nettoyage et de désinfection Docteur Régine POTIÉ-RIGO Médecin du Travail Mlle Laetitia DAVEZAT IPRP Ingénieur Hygiène/Sécurité Mme Laetitia MARCHE Technicienne des services généraux

Plus en détail

TOUT SAVOIR SUR LES POUX DE TÊTE

TOUT SAVOIR SUR LES POUX DE TÊTE TOUT SAVOIR SUR LES POUX DE TÊTE Les poux existent depuis toujours et ne sont pas près de disparaître. Heureusement, ils ne sont pas dangereux, mais ils sont dérangeants. Le saviez-vous? Les poux de tête

Plus en détail

Précautions standard d hygiène au cœur de la prévention du risque infectieux

Précautions standard d hygiène au cœur de la prévention du risque infectieux Précautions standard d hygiène au cœur de la prévention du risque infectieux Ivana Novakova, Arlin IDF ivana.novakova@sap.aphp.fr arlin.idf@sap.aphp.fr La vie en EHPAD: modèle de tous les paradoxes et

Plus en détail

VACHERIE DC-0104. Dossier 1 : PROCÉDURE NORMALISÉE POUR LES PRÉPARATIFS DE LA TRAITE

VACHERIE DC-0104. Dossier 1 : PROCÉDURE NORMALISÉE POUR LES PRÉPARATIFS DE LA TRAITE VACHERIE DC-0104 Dossier 1 : PROCÉDURE NORMALISÉE POUR LES PRÉPARATIFS DE LA TRAITE Vérifier les registres de traitements permanents et temporaires dans le cahier ASTLQ sur le classeur dans le bureau Vérifier

Plus en détail

INFORMATIONS pour le médecin qui contrôle et complète le formulaire

INFORMATIONS pour le médecin qui contrôle et complète le formulaire Vaccination des étudiants du Baccalauréat en Médecine de Lausanne INFORMATIONS pour le médecin qui contrôle et complète le formulaire La vaccination du personnel de santé est recommandée par l Office fédéral

Plus en détail

ÊTES-VOUS SÛRS DE TOUT SAVOIR sur le VIH

ÊTES-VOUS SÛRS DE TOUT SAVOIR sur le VIH ÊTES-VOUS SÛRS DE TOUT SAVOIR sur le VIH et le SIDA? ÉDITION 2014 FRANÇAIS SOMMAIRE SAVOIR PAGE 5 Qu est-ce que LE VIH? PAGE 6 Qu est-ce que LE SIDA? PAGE 7 Comment peut se transmettre le VIH? PAGE 8 Lors

Plus en détail

Fiche de données de sécurité

Fiche de données de sécurité Produit 2T QUAD R BIODEGRADABLE Page 1/5 Etiquette du produit ETIQUETAGE (d usage ou CE) Phrases de risque Conseils de prudence ETIQUETAGE TRANSPORT Non concerné Néant Néant Non concerné 1. IDENTIFICATION

Plus en détail

ENTRETIEN DES SOLS VITRIFIÉS

ENTRETIEN DES SOLS VITRIFIÉS ENTRETIEN DES SOLS VITRIFIÉS Le mortier de finition Ad Lucem est un revêtement poreux à base de ciment. Le vitrificateur professionnel Ad Lucem forme un film très résistant qui le protège des tâches, des

Plus en détail

NOTICE : INFORMATION DE L'UTILISATEUR. DAKTOZIN 2,5 mg/150 mg pommade Nitrate de miconazole et oxyde de zinc

NOTICE : INFORMATION DE L'UTILISATEUR. DAKTOZIN 2,5 mg/150 mg pommade Nitrate de miconazole et oxyde de zinc NOTICE : INFORMATION DE L'UTILISATEUR DAKTOZIN 2,5 mg/150 mg pommade Nitrate de miconazole et oxyde de zinc Veuillez lire attentivement cette notice avant d utiliser ce médicament car elle contient des

Plus en détail

BOP: Environnement - Entretien des salles d'opération et des locaux annexes

BOP: Environnement - Entretien des salles d'opération et des locaux annexes 1. ENTRETIEN À L OUVERTURE D UNE SALLE D OPÉRATION NON UTILISÉE AU DELÀ DE 24 H Nettoyer les surfaces (table d opération, table d instruments, éclairage opératoire, appareil d anesthésie), avec un chiffon

Plus en détail

HUMI-BLOCK - TOUPRET

HUMI-BLOCK - TOUPRET FICHE DE DONNEES DE SECURITE Révision antérieure : (Selon l annexe II du Règlement REACH de l UE 1907/2006) Mise à jour : 19 janvier 2010 Version : 1 HUMI-BLOCK - TOUPRET 1-IDENTIFICATION DU PRODUIT ET

Plus en détail

LA PERTE DE CONSCIENCE

LA PERTE DE CONSCIENCE CES QUELQUES NOTIONS PEUVENT SAUVER DES VIES. PENSEZ Y SV D URGENCES Pompiers et service médical urgent : 100 Police : 101 L'HEMORRAGIE Comment reconnaître une hémorragie? Le sang s'écoule abondamment

Plus en détail

Guide. Chirurgie d un jour. Enfant (moins de 14 ans) HÔPITAL DE MARIA RÉVISÉ NOVEMBRE 2006

Guide. Chirurgie d un jour. Enfant (moins de 14 ans) HÔPITAL DE MARIA RÉVISÉ NOVEMBRE 2006 Guide Chirurgie d un jour Enfant (moins de 14 ans) RÉVISÉ NOVEMBRE 2006 HÔPITAL DE MARIA Chirurgie d un jour Contenu Avant la chirurgie... 2 À l unité de soins... 4 Au départ pour la salle d opération...

Plus en détail

ACSI. Association Centre de santé Infirmier. 53 rue de la marine 29760 Penmarc h : 02.98.58.60.18 :02.98.58.71.17. cdspen29@wanadoo.

ACSI. Association Centre de santé Infirmier. 53 rue de la marine 29760 Penmarc h : 02.98.58.60.18 :02.98.58.71.17. cdspen29@wanadoo. ACSI Association Centre de santé Infirmier Penmarc h Plomeur Le Guilvinec Tréffiagat-Léchiagat 53 rue de la marine 29760 Penmarc h : 02.98.58.60.18 :02.98.58.71.17 cdspen29@wanadoo.fr SOMMAIRE Introduction

Plus en détail

Rapport d hygiène pour le département du service d ambulance

Rapport d hygiène pour le département du service d ambulance Rapport d hygiène pour le département du service d ambulance Dans le cadre des exigences de qualité posées, l on aimerait savoir dans quelle mesure le nettoyage et la désinfection des ambulances suffisent

Plus en détail

REGLEMENT INTERIEUR DE LA RESTAURATION SCOLAIRE

REGLEMENT INTERIEUR DE LA RESTAURATION SCOLAIRE La commune du Beausset REGLEMENT INTERIEUR DE LA RESTAURATION SCOLAIRE PREAMBULE La commune du Beausset dispose de trois restaurants scolaires : Malraux, Pagnol et Gavot. Afin d améliorer la qualité du

Plus en détail

Notre ligne de produits lessive et nettoyants de Suisse

Notre ligne de produits lessive et nettoyants de Suisse Notre ligne de produits lessive et nettoyants de Suisse Page Lessives poudres 4 Lessives liquides 5 Lessives spéciales 6 7 Aides au lavage 8 Adoucissants 9 Nettoyants ménagers 10 11 Nettoyants vaisselle

Plus en détail

NOTICE D'UTILISATION SI-BELL

NOTICE D'UTILISATION SI-BELL BIENVENUE Nous vous remercions d avoir acheté Si-Bell, une coupelle menstruelle en silicone souple de qualité médicale réutilisable à loisir. Elle est hypoallergique et sans latex. Si-Bell a été conçue

Plus en détail

CONSTRUCTION DES COMPETENCES DU SOCLE COMMUN CONTRIBUTION DES SCIENCES PHYSIQUES

CONSTRUCTION DES COMPETENCES DU SOCLE COMMUN CONTRIBUTION DES SCIENCES PHYSIQUES CONSTRUCTION DES COMPETENCES DU SOCLE COMMUN CONTRIBUTION DES SCIENCES PHYSIQUES Compétence du socle : Compétence 6 : Les compétences sociales et civiques. Contribution attendue : Utiliser un produit chimique

Plus en détail

démarche qualité Hygiène

démarche qualité Hygiène démarche qualité Hygiène SALLES DE CLASSE, BUREAUX Chaise, table, bureau, sols, armoire, tableau, portes, interrupteurs, poubelle 1 z LAVETTE z SEAU z BALAI z SYSTEME DE LAVAGE DE SOL 1 z Eliminer tous

Plus en détail

ACCIDENTS D EXPOSITION AU RISQUE VIRAL. Dr David Bruley Service de Maladies Infectieuses CHU Grenoble

ACCIDENTS D EXPOSITION AU RISQUE VIRAL. Dr David Bruley Service de Maladies Infectieuses CHU Grenoble ACCIDENTS D EXPOSITION AU RISQUE VIRAL Dr David Bruley Service de Maladies Infectieuses CHU Grenoble Définition d un AES Sang ou liquide biologique potentiellement contaminant Sécrétions vaginales / sperme

Plus en détail

Hépatite. ses causes ses conséquences sa prévention

Hépatite. ses causes ses conséquences sa prévention Hépatite ses causes ses conséquences sa prévention Hépatite : l essentiel en bref Qu est-ce que l hépatite et quelles sont les conséquences de cette maladie? L hépatite est une inflammation du foie, dont

Plus en détail

FICHE DE SECURITE FUMESAAT 500 SC

FICHE DE SECURITE FUMESAAT 500 SC 1/5 FICHE DE SECURITE FUMESAAT 500 SC Identification de la préparation 1. Identification de la préparation de l entreprise Nom commercial: FUMESAAT 500 SC Identification Produit : éthofumésate 500 SC Substance

Plus en détail

Appareil d expansion palatine

Appareil d expansion palatine Appareil d expansion palatine Les types de problèmes orthodontiques causés par un manque de croissance en largeur du palais sont plutôt fréquents. Dans certains cas, on constate un manque d'espace pour

Plus en détail

Produits pour hygiène en cuisine nettoyage de bâtiments détergents pour textiles

Produits pour hygiène en cuisine nettoyage de bâtiments détergents pour textiles Produits vaisselle HalaGastro F11 Détergent pour lave-vaisselle avec chlore actif. Concentration d'utilisation: 0.3 0.5%, ph à 1.0%: 11.7 10600410-0002 10600410-0004 10600410-0007 Bidon 12 kg Bidon 25

Plus en détail

RÈGLEMENT INTÉRIEUR DU RESTAURANT SCOLAIRE DE JUMIÈGES

RÈGLEMENT INTÉRIEUR DU RESTAURANT SCOLAIRE DE JUMIÈGES RÈGLEMENT INTÉRIEUR DU RESTAURANT SCOLAIRE DE JUMIÈGES I - RÈGLES GÉNÉRALES Article 1 - Le restaurant scolaire n a pas un caractère obligatoire, il a pour objet d assurer, dans les meilleures conditions

Plus en détail

IST et SIDA : s'informer pour se protéger!

IST et SIDA : s'informer pour se protéger! IST et SIDA : s'informer pour se protéger! Tous concernés! De quoi s agit-il? Les Infections Sexuellement Transmissibles (IST) sont des infections dues à des virus, des bactéries, des parasites ou des

Plus en détail

PROGRAMME DE LOGEMENTS AVEC SERVICES DE SOUTIEN LIGNES DIRECTRICES OPÉRATIONNELLES

PROGRAMME DE LOGEMENTS AVEC SERVICES DE SOUTIEN LIGNES DIRECTRICES OPÉRATIONNELLES PROGRAMME DE LOGEMENTS AVEC SERVICES DE SOUTIEN LIGNES DIRECTRICES OPÉRATIONNELLES Janvier 2009 TABLE DES MATIÈRES Page Préambule 3 1. Dotation en personnel 4 1.1 Compétences du personnel 4 1.2 Fonctions

Plus en détail

Après votre chirurgie à la rétine

Après votre chirurgie à la rétine 2011 Après votre chirurgie à la rétine Le Eye Care Centre Veuillez apporter la présente brochure à l hôpital le jour de votre opération. Après votre chirurgie à la rétine Après la chirurgie...2 Injection

Plus en détail

Comment conserver le lait maternel à domicile? Conseils pratiques

Comment conserver le lait maternel à domicile? Conseils pratiques Comment conserver le lait maternel à domicile? Conseils pratiques Stocker votre lait Précautions quand vous tirez votre lait Lavez-vous les mains avant de tirer votre lait. Installez-vous au calme, confortablement,

Plus en détail

gale - Brochure d information -

gale - Brochure d information - gale La - Brochure d information - Qu est-ce que la gale? La gale est une infection de la peau causée par un parasite. Celui-ci creuse un petit tunnel (sillon) dans la partie superficielle de la peau et

Plus en détail

Vaccinations - Rédaction Dr BOUTON

Vaccinations - Rédaction Dr BOUTON 20-14 Vaccinations - Rédaction Dr BOUTON Chaque personnel navigant est responsable de la mise à jour des ses vaccins. 1 - VACCINATION OBLIGATOIRE La vaccination contre la fièvre jaune (vaccination anti-amarile)

Plus en détail

EVALUER LA MAITRISE DU RISQUE INFECTIEUX EN EHPAD

EVALUER LA MAITRISE DU RISQUE INFECTIEUX EN EHPAD EVALUER LA MAITRISE DU RISQUE INFECTIEUX EN EHPAD Dr. Nathalie MAUBOURGUET Lundi 24 novembre 2008 Ministère de la Santé, Salle Laroque Séminaire National sur l Organisation de la Prévention des Infections

Plus en détail

LIVRET DE CONSIGNES DE SÉCURITÉ. Agents réalisant la collecte des déchets

LIVRET DE CONSIGNES DE SÉCURITÉ. Agents réalisant la collecte des déchets LIVRET DE CONSIGNES DE SÉCURITÉ Agents réalisant la collecte des déchets Sommaire 1- Enjeux et objectifs de ce livret... 3 2- Au départ (Avant la collecte)... 4 2.1 Les équipements de protection individuelle

Plus en détail