Espaces vectoriels 1. Espaces vectoriels
|
|
- Chantal St-Jacques
- il y a 5 ans
- Total affichages :
Transcription
1 Espaces vectoriels le 3 Janvier UTBM MT Arthur LANNUZEL http ://mathutbmal.free.fr Espaces vectoriels Exemples et définitions.. Introduction. Soit R n := R R... R (n fois) l espace géométrique usuel (de dimension n). Ses éléments sont des vecteurs, symbolisés par des flèches (pour n = ou 3), ayant un sens, une direction et une longueur. Dans R n, on sait faire la somme de vecteurs, on sait multiplier par un réel : u + v R n, λ. u R n pour u, v R n, λ R. De plus ces opérations ont des bonnes propriétés (associativité, commutativité, distributivité,...). Un ensemble qui vérifiera les mêmes propriétés sera dit espace vectoriel.. Définition. K = R ou C (on peut généraliser à un corps quelconque). Définition. (lois) Soit E un ensemble. ) On appelle loi interne sur E une application : E : E E E (x, y) x E y ) On appelle loi externe de K sur E, une application : E : K E E (λ, x) λ E x
2 Espaces vectoriels Définition. (Espace vectoriel) Soit E un ensemble non-vide muni de lois : a) une loi interne appelée addition (souvent notée + ou + E ) vérifiant : - + commutative, - + associative, - + admet un élément neutre, - tout élément x de E admet un opposé (i.e. x tel que x + x = x + x = e). On dit que (E, +) est un groupe commutatif. b) une loi externe appelée multiplication (souvent noté ou E) vérifiant : - x E,.x = x, - x E, y E, λ K, λ. E (x + E y) = λ. E x + E λ. E y, - x E, λ K, µ K, (λ + K µ). E x = λ. E x + E µ. E x, - x E, λ K, µ K, (λ K µ). E x = λ. E (µ. E x). On dit alors que (E, + E,. E ) est un espace vectoriel sur K ou un K-espace vectoriel un espace vectoriel réel si K = R, complexe si K = C. ou Les éléments de E sont appelés vecteurs. Les éléments de K sont appelés scalaires. L élément neutre pour + E est appelé vecteur nul et noté ou E. L opposé de x pour + E est noté x..3 Exemples..3. Exercices. a) R n et C n muni des lois classiques sont des R-espaces vectoriels. b) C n muni des lois classiques est un C-espace vectoriel. c) (K[X], +,.) est un K-espace vectoriel. d) U := {suites numériques (u n ) n N R}, U () := {(u n ) n N U convergentes vers } munis des lois (u n ) n N + U (v n ) n N := (u n + R v n ) n N et λ. U (u n ) n N := (λ. R u n ) n N sont des R-espaces vectoriels. Par contre l ensemble des suites numériques réelles convergentes vers n est pas un espace vectoriel (pourquoi?).
3 Espaces vectoriels 3.3. Les applications numériques. Soit I K. On note E := F(I, K) := {f : I K}. On définit sur E les lois suivantes : - loi interne : f + E g : I K x f(x) + K g(x) - loi externe : Alors (E, +,.) est un K-espace vectoriel..4 Combinaisons linéaires. λ. E g : I K x λ K g(x) Définition.3 Soit E un espace vectoriel sur K. w E est un combinaison linéaire de u, u,..., u n E (n N) si il existe λ, λ,..., λ n K tels que w = n i= λ i.u i. Exemples.4 i) ln(x 3 x ) =. ln(x) + ln(x ) donc, dans F(], + [, R), ln(x 3 x ) est combinaison linéaire de ln(x) et ln(x ). ii) Tout vecteur de R 3 est combinaison linéaire de,,. Exercice.5 Montrer que R 3 = {comb. lin. á coefficients réels de }.
4 Espaces vectoriels 4.5 Propriétés des espaces vectoriels. Proposition.6 Soient (E, +,.) un espace vectoriel sur K, λ K, x E Alors λ.x = E (λ = K ou x = E ). =) - K.x = E car : x + K.x = ( + K ).x = x donc x + K.x + ( x) = x + ( x) = E dons K.x = E. - λ. E = E car : pour y E, λ.y + λ. E = λ.(y + E ) = λ.y, donc λ. E = E. = ) Supposons λ.x = E (on veut montrer (λ = K ou x = E )). - Si λ alors λ.(λ.x) = λ. E = E, donc (λ K λ).x = E, d où.x = x = E. - Si λ =, on a fini. Corollaire.7 u E K-e.v., l opposé de u est ( ).u. En effet, u + E ( ).u = ( + K ( )).u = K.u = E Sous-espaces vectoriels.. Définition-propriétés. (E, +,.) espace vectoriel sur K. Définition. Une partie F de E est un sous-espace vectoriel de E si (F, +,.) est un espace vectoriel pour la restriction à F des lois + et. de E. Proposition. Soit F E. F est un sous-espace vectoriel de E ssi : ) E F, ) (u, v) F, u + v F, 3) λ K, u F, λ.u F Remarque.3 On peut regrouper les propriétés ) et 3) dans une propriété unique : ) λ K, u, v F, λ.u + v F.
5 Espaces vectoriels 5 Preuve de la proposition. Les autres propriétés proviennent du fait qu elles sont vérifiées dans E. Exemples.4 ) { E } est un sous-espace vectoriel de E, espace vectoriel. x ) F = { y R 3 /x + y + z = } est un sous-espace vectoriel de R 3. z x 3) { y R 3 /x + y = } n est pas un sous-espace vectoriel de R 3. z 4) R n [X] := {P (X) R[X]/ deg(p (X)) n} pour n N est un sous-espace vectoriel de R[X] (avec la convention deg() = ). 5) C (R, R) est un sous-espace vectoriel de F(R, R). L ensemble des solutions dans C (R, R) de l équation différentielle (E) a(x).y + b(x).y + c(x).y = (avec a(x), b(x), c(x) C (R, R)) est un sous-espace vectoriel de C (R, R).. Sous-espace vectoriel engendré. Proposition-définition.5 (sous-espace vectoriel engendré) Soit (E, +,.) un espace vectoriel sur K. Soit F = {u, u,..., u n } une famille de vecteurs de E. L ensemble des combinaisons linéaires des u i ( i n) est un sous-espace vectoriel de E. On l appelle le sous-espace vectoriel engendré par u, u,..., u n. et on le note vect(u, u,...u n ) ou < u, u,..., u n >. Remarque.6 En reprenant les notation ci-dessus, vect(u, u,...u n ) est le plus petit sousespace vectoriel de E contenant F. Preuve rapide. Il est clair qu un sous-espace vectoriel de E qui contient F contient également vect(u,..., u n ) (car un sous-espace vectoriel est stable pour les lois + et.). De plus, il est clair également que vect(u,..., u n ) E (car E est stable pour + et.). Il suffit donc de montrer que vect(u,..., u n ) est un sous-espace vectoriel de E, ce qui est facile. Exemples.7 E e.v. sur K. u, v E. i) vect(u) = {λ.u, λ K}. Donc vect( E ) = { E } et, si u, vect(u) est la droite vectorielle engendrée par u. ii) vect(u, v) = {λ.u + µ.v, λ, µ K}. - si u et v sont colinéaires (i.e. u = α.v ou v = α.u, α K) vect(u, v) = vect(u) si u, vect(u, v) = vect(v) si v ou vect(u, v) = {} si u = v =. - si u et v sont non colinéaires alors vect(u, v) est le plan vectoriel engendré par u et v.
6 Espaces vectoriels 6.3 Somme de sous-espaces vectoriels. Définition.8 (E, +,.) K-e.v. Soient F, F, sous-espaces vectoriels de E. On appelle somme de F et F, l ensemble F + F := {x + x, x F, x F }. Exercice.9 F + F est un sous-espace vectoriel de E. Définition. (E, +,.) K-e.v. Soient F, F, sous-espaces vectoriels de E. i) On dit que F + F est la somme directe de F et F, notée F F ssi F F = { E }. ii) On dit que F est un supplémentaire de F ssi F F = E. Exemples. E = R 3. F = vect{ } = { a F = vect{ } = { a a b, a R},, a, b R}, Théorème. (E, +,.) K-e.v. Soient F, F, sous-espaces vectoriels de E. Alors : F F = E x E,!x F,!x F /x = x + x. = ) Supposons F F = E. Alors, x E, x F, x F /x = x + x. Il suffit donc de montrer l unicité. Supposons x = x + x = x + x, alors x x = x x. Mais x x F et x x F et F F = {} donc x x = x x =. Donc x = x et x = x =) Supposons x E,!x F,!x F /x = x + x. Alors, il est clair que F + F = E. Il suffit donc de montrer que F F = {}. Soit x F F, alors x = + x avec F et x F et x = x + avec x F et F. Mais on a l unicité de la décomposition donc ces écritures sont les mêmes d où x =.
7 Espaces vectoriels 7 3 Famille génératrice, libre - Base. 3. systèmes générateurs. Soit E un e.v. sur K. Soit F = {u i, i I} E avec I N. F est une famille, un système ou une partie de E. Il peut arriver que vect(f) = E. Définition 3. On dit qu une famille de vecteurs de E est un système générateur de E si le sous-espace vectoriel de E engendré par cette famille est E. i.e. {u,..., u n } (cas d un système fini) est générateur de E si tout élément v de E est une combinaison linéaire de u,..., u n : Exemples 3. i) { ii) { iii) { 3 3 v = n λ i.u i pour λ i K. i= } est générateur de R 3. } est générateur de R 3. } n est pas générateur de R 3. iv) {, X, X, X 3, X 4 } et { + X, X X, X, + X 4, + X 3 } sont générateur de R 4 [X]. Remarque 3.3 (exo.) Toute partie contenant une partie génératrice est génératrice. 3. systèmes libres. E e.v. sur K. Définition 3.4 (système libre) On dit qu une famille de vecteurs F de E est un système libre ou indépendant de E si un élément de vect(f) s écrit de façon unique comme combinaison linéaire de vecteurs de F. i.e. {u,..., u n } (cas d un système fini) est libre dans E si λ.u + λ.u λ n.u n = λ.u + λ.u λ n.u n = λ i = λ i, i {,,..., n}.
8 Espaces vectoriels 8 Si F n est pas libre on dit qu elle est liée. Exemples 3.5 i) {,, + X, X } est-elle libre ds R [X]? ii) {,, 3 } est-elle libre dans R4? Remarque 3.6 (exo.) i) Toute partie contenue dans une partie libre est libre. ii) Toute partie contenant une partie liée est liée. Proposition 3.7 Un système F = {u, u,..., u n } E fini est libre ssi (λ.u + λ.u λ n.u n = E ) = (λ = λ =... = λ n = ). Remarque 3.8 L autre implication est toujours vérifiée. Preuve rapide. Le résultat provient de l équivalence λ.u + λ.u λ n.u n = λ.u + λ.u λ n.u n (λ λ ).u + (λ λ ).u (λ n λ n).u n =. Exercice 3.9 Soient u =, u =, u 3 = ) Montrer que ces vecteurs sont linéairement indépendants. 5 ) Exprimer u = 3 en fonction de u, u, u 3. 3) Montrer que {u, u, u 3 } est un système générateur de R 3. Exercice 3. ) A quelle condition une famille de vecteur est-elle liée? ) A quelle condition une famille de vecteurs est-elle liée? 3) Touver, dans R 3, une famille {u, v, w} liée telle que {u, v}, {v, w} et {u, w} soient libres..
9 Espaces vectoriels Base. E e.v. sur K. Définition 3. (base) Une partie F de E est appelée base de E si elle est à la fois libre et génératrice de E. Si F est une base de E alors tout vecteur de E s écrit de façon unique (à l ordre des termes prés) comme combinaison linéaire d éléments de la base F. Exemples 3. ) { ) { } est-elle une base de R 3? 3) {, X, X,..., X n } est-elle une base de R n [X]? Coordonnées dans une base finie. Soit (E, +,.) un K-espace vectoriel. Soit B = {b, b,..., b n } une base finie de E. Soit V E alors!λ, λ,..., λ n K tels que } est une base de R 3, dite base canonique. V = λ.b + λ.b λ n.b n. Les coordonnées de V dans la base B sont alors coord B (V ) = V B = Remarque 3.3 (importante) Étant choisie une base B de n éléments de E, les éléments de E peuvent être représentés par un vecteur (unique) à n coordonnées (donc de K n ) dans cette base. Réciproquement, dans cette même base, chaque élément de K n correspond à un élément (unique) de E. On a donc une bijection coord B : E K n V V B λ λ λ n.
10 Espaces vectoriels Exercice 3.4 On vérifiera que la bijection précédente se comporte bien avec les lois de E et K n. i.e. V, V E, λ K, coord B (V + E V ) = coord B (V )+ K n coord B (V ), coord B (λ. E V ) = λ. K ncoord B (V ), coord B ( E ) = K n. 4 Espaces vectoriels de dimension finie. 4. Dimension. Théorème 4. Soit E un espace vectoriel admettant une base de n vecteurs alors toute partie libre de E possédant n vecteurs est une base. Soit B = {e, e,..., e n } une base de E. Soit P = {a, a,..., a n } une partie libre de E. On veut montrer que P est une base de E. Il suffit donc de montrer que P est génératrice. a) a = λ, e + λ, e λ,n e n. On peut supposer λ, non-nul (sinon a = E et P est liée). On peut donc écrire (en divisant par λ, ) : e = λ,a + λ,e λ,ne n, donc {a, e,..., e n } est génératrice. b) a = λ, a + λ, e λ,n e n. On peut supposer λ, non-nul (sinon a = λ, a et P est liée). On peut donc écrire (en divisant par λ, ) : e = λ,a + λ,a + λ,3e λ,ne n, donc {a, a, e 3,..., e n } est génératrice. c) En répétant le procédé n fois, on voit que {a, a, a 3,..., a n } est génératrice. Donc P est une base. Proposition 4. Dans un espace vectoriel E possédant une base de n éléments, toute base possède n éléments. Soit U = {u, u,..., u n } et V = {v, v,..., v m } deux bases de E. Supposons m > n alors la famille {v, v,..., v n } est libre et possède n éléments donc est une base d après le théorème précédent. Donc v n+ est combinaison linéaire de v,...v n donc V n est pas libre. Contradiction.
11 Espaces vectoriels Le résultat précédent permet de définir : Définition 4.3 (dimension) Soit (E, +,.) un K-e.v. On appelle dimension de l espace vectoriel E, le nombre commun des éléments des bases de E. On la note dim K E. Un Espace vectoriel qui n admet pas de base finie est dit de dimension infinie. Corollaire 4.4 (important) Dans un espace vectoriel de dim. n, toute partie génératrice admet au moins n éléments. Soit F = {u,..., u p }, famille génératrice de E. Supposons p < n. - Si F est libre, c est une base, d où une contradiction. - Si F est liée alors il existe u k combinaison linéaire des autres éléments de F. Alors F = {u,..., u k, u k+,..., u p } est génératrice. - Si F est libre, c est une base, d où une contradiction. - Si F est liée alors on recommence jusqu à obtenir une sous-famille de F libre et génératrice, ce qui amène une contradiction. Exemples 4.5 i) K n est de dimension n sur K. ii) C 3 est de dimension 6 sur R. iii) dim K (M n,p (K)) = np. iv) dim K K n [X] = n +. v) dim K K[X] = +. vi) dim K ({}) =. vii) dim K (vect K ({a})) = (a ). Coordonnées dans deux bases différentes. Soit E un K-espace vectoriel de dimension n. Soient B = {b, b,...b n } et B = {b, b,...b n} bases de E. Soit V E :!λ, λ,..., λ n K/V = λ b + λ b λ n b n ( ) Donc V B = λ λ... λ n!λ, λ,..., λ n K/V = λ b + λ b λ nb n. λ λ.... λ n et V B =
12 Espaces vectoriels Question : Comment passe-t-on de l un à l autre? B est une base de E donc b = a, b + a, b a n, b n b = a, b + a, b a n, b n... b n = a,n b + a,n b a n,n b n. Si on remplace dans ( ), on obtient : λ = λ a, + λ a, λ n a,n λ = λ a, + λ a, λ n a,n... λ n = λ a n, + λ a n, λ n a n,n. Donc λ λ... λ n = A. λ λ... λ n Remarque 4.6 La matrice avec A = A = a, a,... a,n a, a,... a,n a n, a n,... a n,n a, a,... a,n a, a,... a,n a n, a n,... a n,n M n,n(k). M n,n(k). s appelle la matrice de passage de B à B (attention à l ordre des bases!). Elle donne les coordonnées d un vecteur dans B et fonction de celles du même vecteur dans B. On la note souvent P B,B. V B = P B,B.V B. 4. Bases dans un espace vectoriel de dimension finie. Théorème 4.7 (TBI : Théorème de la base incomplète) Soit E un K-esp. vect. de dim. finie n. Soit P = {a, a,..., a p } une partie libre de E (donc p n). Alors, il existe une partie {a p+,..., a n } telle que {a, a,..., a n } soit une base de E. a) Si p = n, c est fini d après le théorème précédent.
13 Espaces vectoriels 3 b) Si p < n alors vect(p) E. Soit a p+ E \ vect(p). Alors {a, a,..., a p+ } est libre (exo.). c) Si p + = n, c est fini d après le théorème précédent. d) Si p + < n, on réitère le procédé jusqu à avoir une famille libre à n éléments (donc une base). Théorème 4.8 (important) Dans un espace vectoriel de dimension n, les 3 propositions suivantes sont équivalentes : (i) P est une base. (ii) P est une partie libre de n éléments. (iii) P est une partie génératrice de n éléments. (i) (ii) déjà vu. (i) = (iii) déjà vu. (iii) = (i) : Soit P = {p, p,..., p n }. Supposons que P ne soit pas libre. Alors il existe p k combinaison linéaire des autres éléments de P. Donc {p,..., p k, p k+,..., p n } est génératrice, ce qui est contradictoire avec le corollaire 4.4. Donc P est libre, donc est une base. 4.3 Dimension et sous-espaces vectoriels. Proposition 4.9 (admise) (E, +,.) K-espace-vectoriel. Si E est de dimension finie et F est un sous-espace vectoriel de E alors F est de dim. finie et dim F dim E. De plus si dim F = dim E alors E = F. Remarque 4. Attention aux espaces vectoriels de dimension infinie! ex. F(R, R) = {f onctions de R dans R} est de dimension infinie ainsi que P(R, R) = {fonctions paires de R dans R} mais F(R, R) P(R, R). 4.4 Dimension des sommes de sous-espaces vectoriels. Théorème 4. (E, +,.) K-espace-vectoriel de dimension finie. Soient F, F deux sous-espaces vectoriels de E de bases respectives B = {b,..., b p } et B = {b,..., b q}. Alors on a l équivalence suivante : F + F directe (i.e. F F ) B B = et B = B B base de F + F.
14 Espaces vectoriels 4 = ) On suppose F F. i) B B est clairement générateur. ii) B B est-elle libre? Supposons p i= λ i.b i + q j= λ j.b j = donc p i= λ i.b i = q j= λ j.b j F F donc p i= λ i.b i = q j= λ j.b j =. Or B et B sont libres donc λ =... = λ p = λ =... = λ q =. Donc B B est libre. =) Supposons que B B soit une base de F + F. Il suffit de montrer que F F = {}. Soit x F F alors x = p i= λ.b = q j= λ j.b j donc p i= λ i.b i q j= λ j.b j = or B B est libre donc λ =... = λ p = λ =... = λ q = donc x =. Corollaire 4. (E, +,.) K-espace-vectoriel. Si F et G sont deux sous-espaces vectoriels de dimension finie de E et si la somme de F et G est directe alors : dim(f G) = dim F + dim G. Remarque 4.3 Attention, la réciproque est fausse. (exo. trouver un contre-exemple) dim(e) = dim F + dim G F G = E. Proposition 4.4 (admise) Dans le cas général dim(f + G) = dim F + dim G dim(f G). 4.5 Rang d une famille de vecteurs. Définition 4.5 Soit (E, +,.) un K-esp. vect. de dimension finie. Soit F E une famille de E. On appelle rang F, l entier rang(f) = dim K (vect(f)). Remarque 4.6 Le rang de F est le nombre maximal de vecteurs de F qui forment une famille libre. En effet F constitue une famille génératrice de vect(f). On peut donc en extraire une base de vect(f) (c est une famille libre de taille maximale).
15 Espaces vectoriels 5 Recherche de rang grâce à la méthode du pivot de Gauss. Exemples 4.7 Dans R 5, soit 3 F = {u =, u = 3 On cherche le rang de cette famille : - S ils sont libres, la seule solution au système, u 3 = λ.u + λ.u + λ 3.u 3 + λ 4.u 4 =, u 4 = est λ = λ = λ 3 = λ 4 =, donc, après réduction, le système doit être de Cramer (autant de lignes que d inconnues). - S ils sont liés, après réduction, le système admet une forme de Cramer avec moins de lignes non-nulles que d inconnues. Le nombre de ligne est le rang du système. Dans l exemple ci-dessus, après calculs, on trouve : rang(f) = }.
Un K-espace vectoriel est un ensemble non vide E muni : d une loi de composition interne, c est-à-dire d une application de E E dans E : E E E
Exo7 Espaces vectoriels Vidéo partie 1. Espace vectoriel (début Vidéo partie 2. Espace vectoriel (fin Vidéo partie 3. Sous-espace vectoriel (début Vidéo partie 4. Sous-espace vectoriel (milieu Vidéo partie
Plus en détailCours de mathématiques
DEUG MIAS premier niveau Cours de mathématiques année 2003/2004 Guillaume Legendre (version révisée du 3 avril 2015) Table des matières 1 Éléments de logique 1 1.1 Assertions...............................................
Plus en détailExercices - Polynômes : corrigé. Opérations sur les polynômes
Opérations sur les polynômes Exercice 1 - Carré - L1/Math Sup - Si P = Q est le carré d un polynôme, alors Q est nécessairement de degré, et son coefficient dominant est égal à 1. On peut donc écrire Q(X)
Plus en détailCalcul matriciel. Définition 1 Une matrice de format (m,n) est un tableau rectangulaire de mn éléments, rangés en m lignes et n colonnes.
1 Définitions, notations Calcul matriciel Définition 1 Une matrice de format (m,n) est un tableau rectangulaire de mn éléments, rangés en m lignes et n colonnes. On utilise aussi la notation m n pour le
Plus en détailIntégration et probabilités TD1 Espaces mesurés Corrigé
Intégration et probabilités TD1 Espaces mesurés Corrigé 2012-2013 1 Petites questions 1 Est-ce que l ensemble des ouverts de R est une tribu? Réponse : Non, car le complémentaire de ], 0[ n est pas ouvert.
Plus en détailExo7. Matrice d une application linéaire. Corrections d Arnaud Bodin.
Exo7 Matrice d une application linéaire Corrections d Arnaud odin. Exercice Soit R muni de la base canonique = ( i, j). Soit f : R R la projection sur l axe des abscisses R i parallèlement à R( i + j).
Plus en détailAmphi 3: Espaces complets - Applications linéaires continues
Amphi 3: Espaces complets - Applications linéaires continues Département de Mathématiques École polytechnique Remise en forme mathématique 2013 Suite de Cauchy Soit (X, d) un espace métrique. Une suite
Plus en détailPremière partie. Préliminaires : noyaux itérés. MPSI B 6 juin 2015
Énoncé Soit V un espace vectoriel réel. L espace vectoriel des endomorphismes de V est désigné par L(V ). Lorsque f L(V ) et k N, on désigne par f 0 = Id V, f k = f k f la composée de f avec lui même k
Plus en détailCours d Analyse. Fonctions de plusieurs variables
Cours d Analyse Fonctions de plusieurs variables Licence 1ère année 2007/2008 Nicolas Prioux Université de Marne-la-Vallée Table des matières 1 Notions de géométrie dans l espace et fonctions à deux variables........
Plus en détailContinuité et dérivabilité d une fonction
DERNIÈRE IMPRESSIN LE 7 novembre 014 à 10:3 Continuité et dérivabilité d une fonction Table des matières 1 Continuité d une fonction 1.1 Limite finie en un point.......................... 1. Continuité
Plus en détailCorrigé Problème. Partie I. I-A : Le sens direct et le cas n= 2
33 Corrigé Corrigé Problème Théorème de Motzkin-Taussky Partie I I-A : Le sens direct et le cas n= 2 1-a Stabilité des sous-espaces propres Soit λ une valeur propre de v et E λ (v) le sous-espace propre
Plus en détailExercices Corrigés Premières notions sur les espaces vectoriels
Exercices Corrigés Premières notions sur les espaces vectoriels Exercice 1 On considére le sous-espace vectoriel F de R formé des solutions du système suivant : x1 x 2 x 3 + 2x = 0 E 1 x 1 + 2x 2 + x 3
Plus en détailCours 02 : Problème général de la programmation linéaire
Cours 02 : Problème général de la programmation linéaire Cours 02 : Problème général de la Programmation Linéaire. 5 . Introduction Un programme linéaire s'écrit sous la forme suivante. MinZ(ou maxw) =
Plus en détailExtrait du poly de Stage de Grésillon 1, août 2010
MINI-COURS SUR LES POLYNÔMES À UNE VARIABLE Extrait du poly de Stage de Grésillon 1, août 2010 Table des matières I Opérations sur les polynômes 3 II Division euclidienne et racines 5 1 Division euclidienne
Plus en détailChapitre 2. Matrices
Département de mathématiques et informatique L1S1, module A ou B Chapitre 2 Matrices Emmanuel Royer emmanuelroyer@mathuniv-bpclermontfr Ce texte mis gratuitement à votre disposition a été rédigé grâce
Plus en détaila et b étant deux nombres relatifs donnés, une fonction affine est une fonction qui a un nombre x associe le nombre ax + b
I Définition d une fonction affine Faire l activité 1 «une nouvelle fonction» 1. définition générale a et b étant deux nombres relatifs donnés, une fonction affine est une fonction qui a un nombre x associe
Plus en détailFormes quadratiques. 1 Formes quadratiques et formes polaires associées. Imen BHOURI. 1.1 Définitions
Formes quadratiques Imen BHOURI 1 Ce cours s adresse aux étudiants de niveau deuxième année de Licence et à ceux qui préparent le capes. Il combine d une façon indissociable l étude des concepts bilinéaires
Plus en détailPlan du cours : électricité 1
Semestre : S2 Module Physique II 1 Electricité 1 2 Optique géométrique Plan du cours : électricité 1 Partie A : Electrostatique (discipline de l étude des phénomènes liés aux distributions de charges stationnaires)
Plus en détailMoments des variables aléatoires réelles
Chapter 6 Moments des variables aléatoires réelles Sommaire 6.1 Espérance des variables aléatoires réelles................................ 46 6.1.1 Définition et calcul........................................
Plus en détailIntégration et probabilités TD1 Espaces mesurés
Intégration et probabilités TD1 Espaces mesurés 2012-2013 1 Petites questions 1) Est-ce que l ensemble des ouverts de R est une tribu? 2) Si F et G sont deux tribus, est-ce que F G est toujours une tribu?
Plus en détailEquations différentielles linéaires à coefficients constants
Equations différentielles linéaires à coefficients constants Cas des équations d ordre 1 et 2 Cours de : Martine Arrou-Vignod Médiatisation : Johan Millaud Département RT de l IUT de Vélizy Mai 2007 I
Plus en détailI. Polynômes de Tchebychev
Première épreuve CCP filière MP I. Polynômes de Tchebychev ( ) 1.a) Tout réel θ vérifie cos(nθ) = Re ((cos θ + i sin θ) n ) = Re Cn k (cos θ) n k i k (sin θ) k Or i k est réel quand k est pair et imaginaire
Plus en détailProgrammation linéaire
1 Programmation linéaire 1. Le problème, un exemple. 2. Le cas b = 0 3. Théorème de dualité 4. L algorithme du simplexe 5. Problèmes équivalents 6. Complexité de l Algorithme 2 Position du problème Soit
Plus en détailImage d un intervalle par une fonction continue
DOCUMENT 27 Image d un intervalle par une fonction continue La continuité d une fonction en un point est une propriété locale : une fonction est continue en un point x 0 si et seulement si sa restriction
Plus en détail3 Approximation de solutions d équations
3 Approximation de solutions d équations Une équation scalaire a la forme générale f(x) =0où f est une fonction de IR dans IR. Un système de n équations à n inconnues peut aussi se mettre sous une telle
Plus en détailCapes 2002 - Première épreuve
Cette correction a été rédigée par Frédéric Bayart. Si vous avez des remarques à faire, ou pour signaler des erreurs, n hésitez pas à écrire à : mathweb@free.fr Mots-clés : équation fonctionnelle, série
Plus en détailOptimisation non linéaire Irène Charon, Olivier Hudry École nationale supérieure des télécommunications
Optimisation non linéaire Irène Charon, Olivier Hudry École nationale supérieure des télécommunications A. Optimisation sans contrainte.... Généralités.... Condition nécessaire et condition suffisante
Plus en détailUniversité Paris-Dauphine DUMI2E 1ère année, 2009-2010. Applications
Université Paris-Dauphine DUMI2E 1ère année, 2009-2010 Applications 1 Introduction Une fonction f (plus précisément, une fonction réelle d une variable réelle) est une règle qui associe à tout réel x au
Plus en détail* très facile ** facile *** difficulté moyenne **** difficile ***** très difficile I : Incontournable T : pour travailler et mémoriser le cours
Exo7 Continuité (étude globale). Diverses fonctions Exercices de Jean-Louis Rouget. Retrouver aussi cette fiche sur www.maths-france.fr * très facile ** facile *** difficulté moyenne **** difficile *****
Plus en détailSimulation de variables aléatoires
Chapter 1 Simulation de variables aléatoires Références: [F] Fishman, A first course in Monte Carlo, chap 3. [B] Bouleau, Probabilités de l ingénieur, chap 4. [R] Rubinstein, Simulation and Monte Carlo
Plus en détailwww.h-k.fr/publications/objectif-agregation
«Sur C, tout est connexe!» www.h-k.fr/publications/objectif-agregation L idée de cette note est de montrer que, contrairement à ce qui se passe sur R, «sur C, tout est connexe». Cet abus de langage se
Plus en détailC algèbre d un certain groupe de Lie nilpotent.
Université Paul Verlaine - METZ LMAM 6 décembre 2011 1 2 3 4 Les transformations de Fourier. Le C algèbre de G/ Z. Le C algèbre du sous-groupe G 5 / vect{u,v }. Conclusion. G un groupe de Lie, Ĝ l ensemble
Plus en détailThéorème du point fixe - Théorème de l inversion locale
Chapitre 7 Théorème du point fixe - Théorème de l inversion locale Dans ce chapitre et le suivant, on montre deux applications importantes de la notion de différentiabilité : le théorème de l inversion
Plus en détailCalcul différentiel sur R n Première partie
Calcul différentiel sur R n Première partie Université De Metz 2006-2007 1 Définitions générales On note L(R n, R m ) l espace vectoriel des applications linéaires de R n dans R m. Définition 1.1 (différentiabilité
Plus en détailStructures algébriques
Structures algébriques 1. Lois de composition s Soit E un ensemble. Une loi de composition interne sur E est une application de E E dans E. Soient E et F deux ensembles. Une loi de composition externe
Plus en détail[http://mp.cpgedupuydelome.fr] édité le 30 avril 2015 Enoncés 1
[http://mpcpgedupuydelomefr] édité le 3 avril 215 Enoncés 1 Exercice 1 [ 265 ] [correction] On note V l ensemble des matrices à coefficients entiers du type a b c d d a b c c d a b b c d a et G l ensemble
Plus en détailDe même, le périmètre P d un cercle de rayon 1 vaut P = 2π (par définition de π). Mais, on peut démontrer (difficilement!) que
Introduction. On suppose connus les ensembles N (des entiers naturels), Z des entiers relatifs et Q (des nombres rationnels). On s est rendu compte, depuis l antiquité, que l on ne peut pas tout mesurer
Plus en détailDOCM 2013 http://docm.math.ca/ Solutions officielles. 1 2 10 + 1 2 9 + 1 2 8 = n 2 10.
A1 Trouvez l entier positif n qui satisfait l équation suivante: Solution 1 2 10 + 1 2 9 + 1 2 8 = n 2 10. En additionnant les termes du côté gauche de l équation en les mettant sur le même dénominateur
Plus en détailCommun à tous les candidats
EXERCICE 3 (9 points ) Commun à tous les candidats On s intéresse à des courbes servant de modèle à la distribution de la masse salariale d une entreprise. Les fonctions f associées définies sur l intervalle
Plus en détailProgrammes des classes préparatoires aux Grandes Ecoles
Programmes des classes préparatoires aux Grandes Ecoles Filière : scientifique Voie : Biologie, chimie, physique et sciences de la Terre (BCPST) Discipline : Mathématiques Seconde année Préambule Programme
Plus en détailEspérance conditionnelle
Espérance conditionnelle Samy Tindel Nancy-Université Master 1 - Nancy Samy T. (IECN) M1 - Espérance conditionnelle Nancy-Université 1 / 58 Plan 1 Définition 2 Exemples 3 Propriétés de l espérance conditionnelle
Plus en détailComparaison de fonctions Développements limités. Chapitre 10
PCSI - 4/5 www.ericreynaud.fr Chapitre Points importants 3 Questions de cours 6 Eercices corrigés Plan du cours 4 Eercices types 7 Devoir maison 5 Eercices Chap Et s il ne fallait retenir que si points?
Plus en détail1 Complément sur la projection du nuage des individus
TP 0 : Analyse en composantes principales (II) Le but de ce TP est d approfondir nos connaissances concernant l analyse en composantes principales (ACP). Pour cela, on reprend les notations du précédent
Plus en détailCHAPITRE V SYSTEMES DIFFERENTIELS LINEAIRES A COEFFICIENTS CONSTANTS DU PREMIER ORDRE. EQUATIONS DIFFERENTIELLES.
CHAPITRE V SYSTEMES DIFFERENTIELS LINEAIRES A COEFFICIENTS CONSTANTS DU PREMIER ORDRE EQUATIONS DIFFERENTIELLES Le but de ce chapitre est la résolution des deux types de systèmes différentiels linéaires
Plus en détailFonctions de plusieurs variables
Module : Analyse 03 Chapitre 00 : Fonctions de plusieurs variables Généralités et Rappels des notions topologiques dans : Qu est- ce que?: Mathématiquement, n étant un entier non nul, on définit comme
Plus en détailCalcul fonctionnel holomorphe dans les algèbres de Banach
Chapitre 7 Calcul fonctionnel holomorphe dans les algèbres de Banach L objet de ce chapitre est de définir un calcul fonctionnel holomorphe qui prolonge le calcul fonctionnel polynômial et qui respecte
Plus en détailProgrammation linéaire et Optimisation. Didier Smets
Programmation linéaire et Optimisation Didier Smets Chapitre 1 Un problème d optimisation linéaire en dimension 2 On considère le cas d un fabricant d automobiles qui propose deux modèles à la vente, des
Plus en détailBaccalauréat ES Pondichéry 7 avril 2014 Corrigé
Baccalauréat ES Pondichéry 7 avril 204 Corrigé EXERCICE 4 points Commun à tous les candidats. Proposition fausse. La tangente T, passant par les points A et B d abscisses distinctes, a pour coefficient
Plus en détailFonctions de plusieurs variables, intégrales multiples, et intégrales dépendant d un paramètre
IUFM du Limousin 2009-10 PLC1 Mathématiques S. Vinatier Rappels de cours Fonctions de plusieurs variables, intégrales multiples, et intégrales dépendant d un paramètre 1 Fonctions de plusieurs variables
Plus en détailProblème 1 : applications du plan affine
Problème 1 : applications du plan affine Notations On désigne par GL 2 (R) l ensemble des matrices 2 2 inversibles à coefficients réels. Soit un plan affine P muni d un repère (O, I, J). Les coordonnées
Plus en détailEXERCICE 4 (7 points ) (Commun à tous les candidats)
EXERCICE 4 (7 points ) (Commun à tous les candidats) On cherche à modéliser de deux façons différentes l évolution du nombre, exprimé en millions, de foyers français possédant un téléviseur à écran plat
Plus en détailGroupe symétrique. Chapitre II. 1 Définitions et généralités
Chapitre II Groupe symétrique 1 Définitions et généralités Définition. Soient n et X l ensemble 1,..., n. On appelle permutation de X toute application bijective f : X X. On note S n l ensemble des permutations
Plus en détailProgrammation linéaire
Programmation linéaire DIDIER MAQUIN Ecole Nationale Supérieure d Electricité et de Mécanique Institut National Polytechnique de Lorraine Mathématiques discrètes cours de 2ème année Programmation linéaire
Plus en détail3. Conditionnement P (B)
Conditionnement 16 3. Conditionnement Dans cette section, nous allons rappeler un certain nombre de définitions et de propriétés liées au problème du conditionnement, c est à dire à la prise en compte
Plus en détailCours d analyse numérique SMI-S4
ours d analyse numérique SMI-S4 Introduction L objet de l analyse numérique est de concevoir et d étudier des méthodes de résolution de certains problèmes mathématiques, en général issus de problèmes réels,
Plus en détailSouad EL Bernoussi. Groupe d Analyse Numérique et Optimisation Rabat http ://www.fsr.ac.ma/ano/
Recherche opérationnelle Les démonstrations et les exemples seront traités en cours Souad EL Bernoussi Groupe d Analyse Numérique et Optimisation Rabat http ://www.fsr.ac.ma/ano/ Table des matières 1 Programmation
Plus en détailProbabilités sur un univers fini
[http://mp.cpgedupuydelome.fr] édité le 7 août 204 Enoncés Probabilités sur un univers fini Evènements et langage ensembliste A quelle condition sur (a, b, c, d) ]0, [ 4 existe-t-il une probabilité P sur
Plus en détailRappels et compléments, première partie : Nombres complexes et applications à la géométrie
Rappels et compléments, première partie : Nombres complexes et applications à la géométrie 1 Définition des nombres complexes On définit sur les couples de réels une loi d addition comme suit : (x; y)
Plus en détailPour l épreuve d algèbre, les calculatrices sont interdites.
Les pages qui suivent comportent, à titre d exemples, les questions d algèbre depuis juillet 003 jusqu à juillet 015, avec leurs solutions. Pour l épreuve d algèbre, les calculatrices sont interdites.
Plus en détailNOMBRES COMPLEXES. Exercice 1 :
Exercice 1 : NOMBRES COMPLEXES On donne θ 0 un réel tel que : cos(θ 0 ) 5 et sin(θ 0 ) 1 5. Calculer le module et l'argument de chacun des nombres complexes suivants (en fonction de θ 0 ) : a i( )( )(1
Plus en détailFONCTIONS DE PLUSIEURS VARIABLES (Outils Mathématiques 4)
FONCTIONS DE PLUSIEURS VARIABLES (Outils Mathématiques 4) Bernard Le Stum Université de Rennes 1 Version du 13 mars 2009 Table des matières 1 Fonctions partielles, courbes de niveau 1 2 Limites et continuité
Plus en détailIntroduction à l étude des Corps Finis
Introduction à l étude des Corps Finis Robert Rolland (Résumé) 1 Introduction La structure de corps fini intervient dans divers domaines des mathématiques, en particulier dans la théorie de Galois sur
Plus en détailPlanche n o 22. Fonctions de plusieurs variables. Corrigé
Planche n o Fonctions de plusieurs variables Corrigé n o : f est définie sur R \ {, } Pour, f, = Quand tend vers, le couple, tend vers le couple, et f, tend vers Donc, si f a une limite réelle en, cette
Plus en détailIntégrale de Lebesgue
Intégrale de Lebesgue L3 Mathématiques Jean-Christophe Breton Université de Rennes 1 Septembre Décembre 2014 version du 2/12/14 Table des matières 1 Tribus (σ-algèbres) et mesures 1 1.1 Rappels ensemblistes..............................
Plus en détailExercices - Fonctions de plusieurs variables : corrigé. Pour commencer
Pour commencer Exercice 1 - Ensembles de définition - Première année - 1. Le logarithme est défini si x + y > 0. On trouve donc le demi-plan supérieur délimité par la droite d équation x + y = 0.. 1 xy
Plus en détailÉtudier si une famille est une base
Base raisonnée d exercices de mathématiqes (Braise) Méthodes et techniqes des exercices Étdier si ne famille est ne base Soit E n K-espace vectoriel. Comment décider si ne famille donnée de vecters de
Plus en détailRO04/TI07 - Optimisation non-linéaire
RO04/TI07 - Optimisation non-linéaire Stéphane Mottelet Université de Technologie de Compiègne Printemps 2003 I Motivations et notions fondamentales 4 I1 Motivations 5 I2 Formes quadratiques 13 I3 Rappels
Plus en détailPolynômes à plusieurs variables. Résultant
Polynômes à plusieurs variables. Résultant Christophe Ritzenthaler 1 Relations coefficients-racines. Polynômes symétriques Issu de [MS] et de [Goz]. Soit A un anneau intègre. Définition 1.1. Soit a A \
Plus en détailCorrigé du baccalauréat S Asie 21 juin 2010
Corrigé du baccalauréat S Asie juin 00 EXERCICE Commun à tous les candidats 4 points. Question : Le triangle GBI est : Réponse a : isocèle. Réponse b : équilatéral. Réponse c : rectangle. On a GB = + =
Plus en détailChapitre 3. Quelques fonctions usuelles. 1 Fonctions logarithme et exponentielle. 1.1 La fonction logarithme
Chapitre 3 Quelques fonctions usuelles 1 Fonctions logarithme et eponentielle 1.1 La fonction logarithme Définition 1.1 La fonction 7! 1/ est continue sur ]0, +1[. Elle admet donc des primitives sur cet
Plus en détailRaisonnement par récurrence Suites numériques
Chapitre 1 Raisonnement par récurrence Suites numériques Terminale S Ce que dit le programme : CONTENUS CAPACITÉS ATTENDUES COMMENTAIRES Raisonnement par récurrence. Limite finie ou infinie d une suite.
Plus en détailLimites finies en un point
8 Limites finies en un point Pour ce chapitre, sauf précision contraire, I désigne une partie non vide de R et f une fonction définie sur I et à valeurs réelles ou complees. Là encore, les fonctions usuelles,
Plus en détailRésolution de systèmes linéaires par des méthodes directes
Résolution de systèmes linéaires par des méthodes directes J. Erhel Janvier 2014 1 Inverse d une matrice carrée et systèmes linéaires Ce paragraphe a pour objet les matrices carrées et les systèmes linéaires.
Plus en détailThéorie et codage de l information
Théorie et codage de l information Les codes linéaires - Chapitre 6 - Principe Définition d un code linéaire Soient p un nombre premier et s est un entier positif. Il existe un unique corps de taille q
Plus en détailGéométrie dans l espace Produit scalaire et équations
Chapitre 11. 2ème partie Géométrie dans l espace Produit scalaire et équations Terminale S Ce que dit le programme : CONTENUS CAPACITÉS ATTENDUES COMMENTAIRES 2ème partie Produit scalaire Produit scalaire
Plus en détailCorrection de l examen de la première session
de l examen de la première session Julian Tugaut, Franck Licini, Didier Vincent Si vous trouvez des erreurs de Français ou de mathématiques ou bien si vous avez des questions et/ou des suggestions, envoyez-moi
Plus en détailLe produit semi-direct
Le produit semi-direct Préparation à l agrégation de mathématiques Université de Nice - Sophia Antipolis Antoine Ducros Octobre 2007 Ce texte est consacré, comme son titre l indique, au produit semi-direct.
Plus en détailDéveloppements limités, équivalents et calculs de limites
Développements ités, équivalents et calculs de ites Eercice. Déterminer le développement ité en 0 à l ordre n des fonctions suivantes :. f() e (+) 3 n. g() sin() +ln(+) n 3 3. h() e sh() n 4. i() sin(
Plus en détailExemple 4.4. Continuons l exemple précédent. Maintenant on travaille sur les quaternions et on a alors les décompositions
Exemple 4.4. Continuons l exemple précédent. Maintenant on travaille sur les quaternions et on a alors les décompositions HQ = He 1 He 2 He 3 He 4 HQ e 5 comme anneaux (avec centre Re 1 Re 2 Re 3 Re 4
Plus en détailApproximations variationelles des EDP Notes du Cours de M2
Approximations variationelles des EDP Notes du Cours de M2 Albert Cohen Dans ce cours, on s intéresse à l approximation numérique d équations aux dérivées partielles linéaires qui admettent une formulation
Plus en détailRésolution d équations non linéaires
Analyse Numérique Résolution d équations non linéaires Said EL HAJJI et Touria GHEMIRES Université Mohammed V - Agdal. Faculté des Sciences Département de Mathématiques. Laboratoire de Mathématiques, Informatique
Plus en détail* très facile ** facile *** difficulté moyenne **** difficile ***** très difficile I : Incontournable
Eo7 Fonctions de plusieurs variables Eercices de Jean-Louis Rouget Retrouver aussi cette fiche sur wwwmaths-francefr * très facile ** facile *** difficulté moenne **** difficile ***** très difficile I
Plus en détailIV- Equations, inéquations dans R, Systèmes d équations
IV- Equations, inéquations dans R, Systèmes d équations 1- Equation à une inconnue Une équation est une égalité contenant un nombre inconnu noté en général x et qui est appelé l inconnue. Résoudre l équation
Plus en détailJournées Télécom-UPS «Le numérique pour tous» David A. Madore. david.madore@enst.fr. 29 mai 2015
et et Journées Télécom-UPS «Le numérique pour tous» David A. Madore Télécom ParisTech david.madore@enst.fr 29 mai 2015 1/31 et 2/31 : définition Un réseau de R m est un sous-groupe (additif) discret L
Plus en détailLa Licence Mathématiques et Economie-MASS Université de Sciences Sociales de Toulouse 1
La Licence Mathématiques et Economie-MASS Université de Sciences Sociales de Toulouse 1 La licence Mathématiques et Economie-MASS de l Université des Sciences Sociales de Toulouse propose sur les trois
Plus en détailPartie 1 - Séquence 3 Original d une fonction
Partie - Séquence 3 Original d une fonction Lycée Victor Hugo - Besançon - STS 2 I. Généralités I. Généralités Définition Si F(p) = L [f(t)u (t)](p), alors on dit que f est l original de F. On note f(t)
Plus en détailExercice autour de densité, fonction de répatition, espérance et variance de variables quelconques.
14-3- 214 J.F.C. p. 1 I Exercice autour de densité, fonction de répatition, espérance et variance de variables quelconques. Exercice 1 Densité de probabilité. F { ln x si x ], 1] UN OVNI... On pose x R,
Plus en détailDualité dans les espaces de Lebesgue et mesures de Radon finies
Chapitre 6 Dualité dans les espaces de Lebesgue et mesures de Radon finies Nous allons maintenant revenir sur les espaces L p du Chapitre 4, à la lumière de certains résultats du Chapitre 5. Sauf mention
Plus en détailDéveloppements limités. Notion de développement limité
MT12 - ch2 Page 1/8 Développements limités Dans tout ce chapitre, I désigne un intervalle de R non vide et non réduit à un point. I Notion de développement limité Dans tout ce paragraphe, a désigne un
Plus en détailI - PUISSANCE D UN POINT PAR RAPPORT A UN CERCLE CERCLES ORTHOGONAUX POLES ET POLAIRES
I - PUISSANCE D UN POINT PAR RAPPORT A UN CERCLE CERCLES ORTHOGONAUX POLES ET POLAIRES Théorème - Définition Soit un cercle (O,R) et un point. Une droite passant par coupe le cercle en deux points A et
Plus en détailI. Ensemble de définition d'une fonction
Chapitre 2 Généralités sur les fonctions Fonctions de références et fonctions associées Ce que dit le programme : Étude de fonctions Fonctions de référence x x et x x Connaître les variations de ces deux
Plus en détailOptimisation des fonctions de plusieurs variables
Optimisation des fonctions de plusieurs variables Hervé Hocquard Université de Bordeaux, France 8 avril 2013 Extrema locaux et globaux Définition On étudie le comportement d une fonction de plusieurs variables
Plus en détailBaccalauréat S Antilles-Guyane 11 septembre 2014 Corrigé
Baccalauréat S ntilles-guyane 11 septembre 14 Corrigé EXERCICE 1 6 points Commun à tous les candidats Une entreprise de jouets en peluche souhaite commercialiser un nouveau produit et à cette fin, effectue
Plus en détailLEÇON N 7 : Schéma de Bernoulli et loi binomiale. Exemples.
LEÇON N 7 : Schéma de Bernoulli et loi binomiale. Exemples. Pré-requis : Probabilités : définition, calculs et probabilités conditionnelles ; Notion de variables aléatoires, et propriétés associées : espérance,
Plus en détailLa programmation linéaire : une introduction. Qu est-ce qu un programme linéaire? Terminologie. Écriture mathématique
La programmation linéaire : une introduction Qu est-ce qu un programme linéaire? Qu est-ce qu un programme linéaire? Exemples : allocation de ressources problème de recouvrement Hypothèses de la programmation
Plus en détailContinuité en un point
DOCUMENT 4 Continuité en un point En général, D f désigne l ensemble de définition de la fonction f et on supposera toujours que cet ensemble est inclus dans R. Toutes les fonctions considérées sont à
Plus en détailCHAPITRE IV. L axiome du choix
CHAPITRE IV L axiome du choix Résumé. L axiome du choix AC affirme qu il est légitime de construire des objets mathématiques en répétant un nombre infini de fois l opération de choisir un élément dans
Plus en détailCHAPITRE 1. Suites arithmetiques et géometriques. Rappel 1. On appelle suite réelle une application de
HAPITRE 1 Suites arithmetiques et géometriques Rappel 1 On appelle suite réelle une application de dans, soit est-à-dire pour une valeur de la variable appartenant à la suite prend la valeur, ie : On notera
Plus en détailTOUT CE QU IL FAUT SAVOIR POUR LE BREVET
TOUT E QU IL FUT SVOIR POUR LE REVET NUMERIQUE / FONTIONS eci n est qu un rappel de tout ce qu il faut savoir en maths pour le brevet. I- Opérations sur les nombres et les fractions : Les priorités par
Plus en détailL ANALYSE EN COMPOSANTES PRINCIPALES (A.C.P.) Pierre-Louis GONZALEZ
L ANALYSE EN COMPOSANTES PRINCIPALES (A.C.P.) Pierre-Louis GONZALEZ INTRODUCTION Données : n individus observés sur p variables quantitatives. L A.C.P. permet d eplorer les liaisons entre variables et
Plus en détail