1 ère partie Etiopathogénie & Traitement du diabète. L exercice physique dans la prise en charge du diabète

Dimension: px
Commencer à balayer dès la page:

Download "1 ère partie Etiopathogénie & Traitement du diabète. L exercice physique dans la prise en charge du diabète"

Transcription

1 L exercice physique dans la prise en charge du diabète 1 ère partie : Etiopathogénie & traitement du diabète 2 ème partie: Exercice aigu & diabète Précautions & intérêts 3 ème partie: Exercice chronique & diabète 4 ème partie: Aptitude physique & diabète Cours Elsa HEYMAN Master 1 APA 1 2 Etiopathogénie & Traitement Rappels sur le diabète sucré L exercice physique dans la prise en charge du diabète 1 ère partie Etiopathogénie & Traitement du diabète Diabète sucré Hyperglycémie chronique Sujet sain: glycémie entre 4,4 et 7,8 mmol/l ( mg/dl) Sujet diabétique (OMS): Méthodes Glycémie 2 dosages à jeun > 7 mmol/l (126 mg/dl) 1 dosage dans la journée > 11 mmol/l (200 mg/dl) Hyperglycémie provoquée par voie orale (75g) > 11 mmol/l (200 mg/dl) 3 4 Etiopathogénie & Traitement Classification des types de diabète sucrés 85-90% 10-15% Diabète de Type 2 (DT2) Diabète de Type 1 (DT1) Non auto-immun Auto-immun Hyperglycémie chronique sécrétion d insuline Absence de sécrétion d insuline 1 ère partie : Etiopathogénie & traitement du diabète I- Etiopathogénie, traitement, complications chroniques du DT1 II- Etiopathogénie, traitement, complications chroniques du DT2 2 ème partie: Exercice aigu & diabète Précautions & intérêts 3 ème partie: Exercice chronique & diabète 4 ème partie: Aptitude physique & diabète Insulino-résistance libération de glucose par le foie 5 6 1

2 I- Etiopathogénie, Traitement & du diabète de Type 1 Etiopathogénie Diabète Type 1 Infection virale I-1- Etiopathogénie Alimentation Predisposition génétique Stress Processus auto-immun (lymphocytes T) Destruction des cellules β (îlots de Langerhans, pancréas) Insulinopénie 1 an > 85% des cellules β détruites Carence totale en insuline 7 8 Etiopathogénie Diabète Type 1 Etiopathogénie = carence en insuline Effets de la carence en insuline & diagnostic du DT1 Insuline Transport du glucose Muscles squelettiques & cardiaque - Tissu adipeux - Cerveau Insuline Récepteur à l insuline Transduction du signal α β β IRS1/IRS2 α Tyrosine kinase PI3-kinase PDKB/C Glucose Translocation + Translocation GLUT 4 et 1 (cerveau, muscle) Glycogénolyse & néoglucogenèse (foie) Lipolyse Manque de glucose intracellulaire Hyperglycémie chronique + Synthèse protéique Lipolyse ++ Limite la synthèse protéique GLUT-1 et des GLUT-4 insulino-sensibles Troubles cérébraux & asthénie Polydipsie & polyurie Amaigrissement & polyphagie 9 Diabète Type 1 10 Etiopathogénie Diabète Type 1 Coma acido-cétosique : complication aigue du DT1 Rappels : la cétogenèse Etiopathogénie Diabète Type 1 Diabète non traité Cétogenèse liée à lipolyse >>> oxydation des glucides AcétylCoA: entre dans le CK seulement si la dégradation des lipides et des glucides est équilibrée; que si disponibilité en glucose OK Glucose Acides gras Synthèse des corps cétoniques Glycolyse β-oxydation Mitochondries du foie A partir de AcétylCoA (provenant de dégradation de certains Acides Aminés et de la β-oxydation) Jamais à partir du glucose!!!! Pyruvate Pyruvate carboxylase Oxaloacétate OAA AcétylCoA OAA Cycle de Krebs Citrate Mitochondrie Cytoplasme

3 Glucose Glycolyse Pyruvate Diabète sous-insulinisé β-oxydation Acides gras FOIE Etiopathogénie Diabète Type 1 Coma acido-cétosique : complication aigue du DT1 GLUT Lipolyse +++ Pyruvate carboxylase Oxaloacétate OAA AcétylCoA Glucose Foie Acides gras +++ Altération fonctionnement tissus (++SNC) OAA Acidose ++ Cycle de Krebs Citrate Corps cétoniques = Acides moyennement forts 13 Complication aigue du DT1 AcétylCoA OAA-- Citrate Cycle de Krebs β-oxydation Corps cétoniques 14 Traitement I-2- Prise en charge du DT1 Diabète Type 1 Traitement Activité physique Insuline Traitement Diabète Type 1 Autosurveillance glycémique Alimentation Les injections (sc) Insulinémie Traitement Pompes à insuline Diabète Type 1 Activité physique Insuline Traitement Alimentation Autosurveillance glycémique Cathéter Tissu adipeux sous-cutané Insuline Peau a- Contrôle glycémique à court terme: glycémie capillaire Administration d insuline en continu + bolus Vers le pancréas artificiel Capteur de glucose en continu Microprocesseur Pompe à insuline 17 Hyperglycémie Hypoglycémie (< 2,7 3,3 mmol/l; mg/dl) Ingestion orale de sucre Injection i.m. de glucagon Glucose i.v. (30%) Adaptation des doses d insuline ultérieures 18 3

4 Traitement b- Contrôle glycémique à moyen terme: glycosurie Diabète Type 1 Traitement Les bandelettes urinaires donnent aussi la cétonurie: Information sur des épisodes hypoglycémiques durant la nuit glycémie > 9,9 mmol/l (180 mg/dl) depuis la dernière miction Cétonurie + Glycosurie Diabète «sous insuliné» (utilisation excessive des lipides) Cétonurie sans Glycosurie «Diabète sur-insulin insuliné» (hypoglycémie compensée e par l utilisation des acides gras) Cétogénèse Glucose Glycolyse Pyruvate Pyruvate carboxylase Hypoglycémie non traitée Oxaloacétate OAA Néoglucogenèse OAA AcétylCoA β-oxydation Cycle de Krebs Contrerégulation adrénergique Mobilisation des Acides gras Citrate FOIE Traitement HbA (92-98% de Hb) HbA 1c Sujets sains < 6,5% Chaîne α Erythrocyte Chaîne β Chaîne α Fer Groupe hème Chaîne β Chaîne α Diabète Type 1 c- Contrôle glycémique à long terme: Hémoglobine glyquée (HbA 1c ) Sujets DT1 6-18% Glucose Corps cétoniques Glucose Activité physique Récepteur à l insuline α β β α Insuline Traitement Alimentation Autosurveillance glycémique Remarque: : Hypoglycémie & Hyperglycémie Acido-cétose diabétique Diabète Type 1 GLUT-4 sensibles à l insuline ATP AMP AMPK [Ca 2+ ] PKC & Protéines kinases liées à la Calmoduline? I-3- Les complications chroniques du DT1 Translocation GLUT-4 sensibles à la contraction A) Liées à la répétition d épisodes hypoglycémiques Glucose Hypoglycaemia unawareness Zorzano et coll Glucose

5 Diabète Type 1 Déroulement d un malaise hypoglycémique Glycémie 5 mm Répétition des épisodes hypoglycémiques Glycémie Retard des signes adrénergiques de l hypo. 5 mm Hypoglycaemia unawareness 3,3 mm adrénaline, noradrénaline, glucagon, GH, cortisol 3,3 mm adrénaline, GH, cortisolnoradrénaline, glucagon, GH, cortisol Symptômes autonomiques (adrénergiques) : Tremblements, faiblesse, sueurs, nervosité, anxiété, picotements bouche/doigts, faim Symptômes autonomiques (adrénergiques) : Tremblements, faiblesse, sueurs, nervosité, anxiété, picotements bouche/doigts, faim 3 mm Apport de glucose au cerveau 3 mm Apport de glucose au cerveau Symptômes neuroglycopéniques (troubles cognitifs) Mal de tête, troubles visuels, désintérêt mental, confusion, amnésie 1,5 mm Coma! Symptômes neuroglycopéniques (troubles cognitifs) adrénaline, noradrénaline, glucagon Symptômes autonomiques (adrénergiques) 1,5 mm Coma Diabète Type 1 B) Complications liées à l hyperglycémie 1 Les mécanismes impliqués Diabète Type 1 Glucose + Acides aminés AGEs Modification des voies de signalisation cellulaires Hyperglycémie chronique Aldose réductase Glucose Sorbitol Pyruvate Espèces Réactives de l O 2 Stress oxydant (SO) H 2 0 COMPLICATIONS MACROVASCULAIRES (gros vaisseaux, athéroscl rosclérose) rose): cardiomyopathies, accidents vasculaires cérébraux, atteinte des artères périphériques (claudication intermittente) ou des coronaires COMPLICATIONS MICROVASCULAIRES: (petits vaisseaux) Rétinopathie diabétique, cataracte, néphropathie diabétique (insuffisance rénale), neuropathie, maladie du pied (ulcère, arthropathie) Altérations structurales & fonctionnelles des tissus & des cellules Complications macrovasculaires, microvasculaires Rahimi Rappels sémantiques Maladie vasculaire athérosclérotique: -Maladie cardiaque coronarienne (angine de poitrine, infarctus du myocarde, mort subite) -Maladie cérébro-vasculaire (attaque cérébrale, accident ischémique cérébral transitoire ) -Maladie vasculaire périphérique (claudication intermittente & ischémie des membres ) 2- L insulino-résistance Hyperglycémie chronique AGEs PKC... SO Diabète Type 1 Dommages structuraux et fonctionnels Tissus insulino-sensibles Insulino-résistance (Rahimi, 2005; Niedowicz et Daleke, 2005) 5

6 Diabète Type 1 Insulino-résistance chez les adolescentes DT1 Testostérone Oestrogènes (Ho et coll. 1987) (Devesa et coll. 1991) Diabète de Type 1 (++ adolescentes) Insulino-résistance sélective pour les glucides doses d insuline (pour HbA (Domargärd et coll. 1999) 1c ) Diabète Type 1 GH [glucose] p & [acides gras] p IGF-I Résistance à la GH+++ Insulino-résistance masse grasse (Travers et coll. 1995) Insuline exogène (Dunger, 1992; Arslanian et coll. 1991; Ingberg et coll. 2003) 31 Prise de masse grasse Sous-dosages insuliniques + + Stades 4-5 Tanner (Ahmed et coll. 2001) Altérations du profil lipidique (DCCT, 1992) Apo B LDL-C HDL-C Lp(a) Apo A-1 Marqueurs athérogènes Marqueurs protecteurs 32 1 ère partie : Etiopathogénie & traitement du diabète I- Etiopathogénie, traitement, complications chroniques du DT1 II- Etiopathogénie, traitement, complications chroniques du DT2 II- Etiopathogénie, Traitement & Complications du diabète de Type 2 2 ème partie: Exercice aigu & diabète Précautions & intérêts 3 ème partie: Exercice chronique & diabète 4 ème partie: Aptitude physique & diabète Etiopathogénie & Traitement & Complications Diabète Type 2 Pathophysiologie complexe & multifactorielle Interaction de facteurs environnementaux & génétiques (susceptibilité) Formes (rares) de DT2 identifiées dues à un seul gène (<5% des diabètes): MODY (Maturity Onset Diabetes of the Young) Traits communs: II-1- Etiopathogénie Insulino-résistance des tissus périphériques Déficit de l insulino-sécrétion Insulino-sécrétion progressivement insuffisante face à l insulino-résistance 35 Etiopathogénie Facteurs de risque du DT2 Génétique +++ Obésité (80% des DT2) Distribution abdominale de graisse Hommes taille > 40 cm Femmes taille > 35 cm Age Antécédent de diabète gestationnel Hypertension et dyslipidémie ( HDL-C, TG) Sédentarité Diabète Type 2 Syndrome métabolique 36 6

7 Traitement Diabète Type 2 Traitement Diabète Type 2 II-2- Traitement Les hypoglycémiants oraux Risques d hypoglycémie Objectifs du traitement: HbA 1c < 6,5% 3 types de traitement selon efficacité Régime seul Régime + hypoglycémiant oral Régime + insuline + Activité Physique 37 Foie production de glucose Métformine Thiazolidinediones Tissu adipeux captage du glucose Metformine sensibilité à l insuline Thiazolidinediones Pancréas Préférée chez les obèses Sécrétion d insuline Sulfonylurées Métglitinides Dérivés d AA Intestin absorption du glucose Inhibiteurs de l α-glucosidase Muscle 38 Traitement Diabète Type 2 Biguanides => Métformine (2 à 3 prises par jour avant repas) Inhibe la néoglucogenèse (et à un moindre degré la glycogénolyse hépatique) Améliore la sensibilité à l insuline Ne cause pas d hypoglycémie en monothérapie Peut entraîner perte de poids Effets secondaires: crampes abdominales, nausées, diarrhées Bithérapie: Sulfonylurées + Metformine Bithérapie: Sulfonylurées + inhibiteur de l α-glucosidase Le Rimonabant Voir le chapitre obésité Complications II-3- Complications du DT2 Complications aigues du DT2 Hypoglycémie (Sulfonylurées, Dérivés d AA, Métglitinide) Hyperglycémie Acido-cétose très s rare Diabète Type 2 Syndrome hyperglycémique hyperosmolaire noncétosique (si hyperglycémie prolongée et profonde chez des sujets relativement sensibles à l insuline) ( déshydratation sévère): ++ lors de maladies ou stress, personnes âgées, sujets non diagnostiqués Complications du DT2 Idem DT1 Diabète Type 2 Alcool : Alcool : teneur +++ en glucides inhibition de la gluconéogenèse par l alcool peut potentialiser l effet des sulfonylurées et de l insuline similitude des manifestations de l ivresse et de l hypoglycémie qui peuvent être confondues par des observateurs tendance de l alcool à favoriser le développement d une acidose lactique chez les patients prenant de la metformine! Hypertension artérielle présente chez plus de 60% des DT2 (American Diabetes Association, 1998) Acidose lactique (+ Metformine)

8 1 ère partie : Etiopathogénie & traitement du diabète 2 ème partie: Exercice aigu & diabète Précautions & intérêts 3 ème partie: Exercice chronique & diabète 4 ème partie: Aptitude physique & diabète L exercice physique dans la prise en charge du diabète 43 2 ème partie Exercice aigu & diabète Précautions & Intérêts 44 1 ère partie : Etiopathogénie & traitement du diabète 2 ème partie: Exercice aigu & diabète Précautions & intérêts I- Rappel sur les adaptations métaboliques & hormonales à l exercice chez le sujet sain II- Exercice aigu & complications aigues du DT1 III- Exercice aigu & complications aigues du DT2 IV- Exercice aigu & complications chroniques du diabète (DT1 & DT2) I- Rappel sur les adaptations métaboliques & hormonales à l exercice chez le sujet sain 3 ème partie: Exercice chronique & diabète 4 ème partie: Aptitude physique & diabète Pendant l exercice, il faut pouvoir subvenir aux besoins musculaires en énergie tout en maintenant l homéostasie glucidique I-1- Les voies métaboliques & exercice Nécessite une réponse endocrine précise Difficultés chez des sujets sous insuline exogène

9 % de la fourniture d énergie Voie anaérobie alactique Voie anaérobie lactique Voie aérobie ATP + CP anaérobie Glycogénolyse et glycolyse musculaire Oxydation aérobie Réserves (capacité) kj kj À l infini très élevé Dépend du % de VO 2 max utilisé Anaérobie lactique Lipolyse tissu adipeux AG plasmatiques Oxydation aérobie Glycogène musculaire (1) & hépatique (2) Néoglucogenèse (3), (glucose sanguin) Temps Débit maximal d énergie = Puissance Durée de maintien de la puissance maximale = capacité/débit 49 Minutes Heures kj/min kj/min Dépend de VO 2 max: kj/min 5-8 sec 30 sec 3-15 min Métabolisme en phase de jeûne vs. exercice Repos phase de jeune (entre 2 phases d assimilation): Provenance de l énergie: 60% de l énergie < des lipides (données de calorimétrie indirecte) 35% des glucides 5% des protéines Exercice de 120 W (100 kcal/h) I-2- Le contrôle réciproque du métabolisme des glucides et des lipides 1- Au repos: Le cycle de Randle ou Cycle Glucose Acides Gras Randle : années 30: au repos dans cœur isolé perfusé: si on augmente utilisation des glucides on diminue celle des AG et vise versa. Provenance de l énergie: 40% des lipides 60% des glucides Espace EC Cytosol HK AG Costill et coll. 1977: Exercice prolongé : 30 min à 70% de VO2max PFK [AG]sg augmente de 1 mm Hypohtèse Baisse de 40% de l utilisation de glycogène musculaire (épargne) Pyruvate déshydrogénase Kelly & Metarino, 2000 : hypothèse vraie au repos Mais pas toujours retrouvée à l exercice Matrice mitochondriale Le cycle de Randle

10 2- A l exercice: rôle du malonylcoa 3- Le crossover concept Glycolyse glucose pyruvate Acide gras AcylCoA CPT AcétylCoA β-oxydation CK Glucagon, Adrénaline Malonyl-CoA AcétylCoA ACC + Insuline AcétylCoA 55 % de consommation des lipides Lipides CROSSOVER CONCEPT (Brooks et Mercier, 1994) Effet du SNS Effet de l entraînement 80 aérobie Glucides % 50% 100% Intensité PUISSANCE éde AEROBIE l exercice % de consommation des glucides 56 I-3-Régulation du métabolisme énergétique intensité de l exercice 1) Les hormones hyperglycémiantes * réponse exponentielle a) Réponse rapide, les catécholamines * proportionnelle à I ex réponse dépendante de l intensité, de la durée de l exercice * [A] & [NA] si I>~40% VO 2max 57 Galbo, 1983 ( exercice de 20min, ergocycle/tapis roulant) 58 durée de l exercice * Retour aux valeurs pré-ex en ~30 min (dépend de I ex) Autres facteurs modifiant la réponse la position : réponse + importante (jusqu à x2) en position debout par rapport à la position couchée implication de l activité des barorécepteurs? 80% VO 2 max, 20 min 70% VO 2 max, 60 min le type d exercice : réponse + importante lors d un exercice statique (isométrique) par rapport à un exercice dynamique (à même I) 59 la disponibilité en oxygène : hypoxie: stimule la réponse sympatho-adrénergique hyperoxie: réduit les concentrations en catécholamines 60 10

11 la disponibilité en glucose : La glycémie (via glucorécepteurs hypothalamiques) influence la réponse adrénergique à l exercice si régime hypoglucidique réponse en NA x 3 (exercice prolongé) la température corporelle : [catécho] si T corporelle > ou < neutralité thermique Implications métaboliques des catécholamines sur la sécrétion insulinique du pancréas fixation d adrénaline sur les récepteurs α des cellules β des îlots de Langerhans inhibe la libération d insuline favorise la mobilisation des lipides sur la glycogénolyse hépatique (controversé) * glucose hépatique évolue de manière // à l [catécho] la déshydratation : la déshydratation stimule la réponse sympatho-adrénergique 61 (ex > 50% VO 2 max) MAIS rôle secondaire? 62 sur la glycogénolyse musculaire Résumé des effets des catécholamines à l exercice * pas d action de NA à l exercice * A active la glycogène phosphorylase via AMPc hydrolyse glycogène musc sur la lipolyse du tissu adipeux la lipolyse proportionnellement à l activité sympatho-adrénergique VES, contractilité (récepteurs β adrénergiques du tissu adipeux) 63 Adaptation du système cardiorespiratoire apport de glucose et d AG aux muscles actifs stimule la glycogénolyse musculaire 64 Facteurs liés à l exercice stimulant la sécrétion des catécholamines * l évocation de l exercice provoque une des [catécho] contrôle central (SNC) Adaptations à l entraînement aérobie * entraînement aérobie les [] de repos & la réponse adrénergique chez le sportif pour une même charge de travail absolue * contrôle métabolique par la glycémie via les glucorécepteurs du SNC * récepteurs périphériques musculaires, artériels (dont artères pulmonaires pour O 2 ) contrôle périphérique 65 MAIS plus grande libération d adrénaline chez le sportif pour des situations extrêmes: hypoglycémie, hypoxie, ex. max,... (réactivité + élevée) 66 11

12 * entraînement en sprint la réponse des médullosurrénales à l influx sympathique b) Réponse différée Glucagon * hormone hyperglycémiante * cellule cible foie glycogénolyse néoglucogénèse Libération du glucose dans le sang 67 Mais aussi : lipolyse (tissu adipeux) & transport membranaire du glucose 68 Evolution du glucagon à l exercice Résumé du rôle du glucagon à l exercice stable * visible au delà de 45 min d exercice * sécrétion indépendante du SNS * provoquée par la baisse de glycémie Hormone de croissance GH Evolution à l exercice Rôles de la GH * action lipolytique favorise la libération des AG du tissu adipeux * intervient dans l hypertrophie musculaire et la régénération des fibres lésées ( synthèse protéique) 80% VO 2max, 20 min 70% VO 2max, 60 min [GH] plasm * pour intensité > 40% VO 2max * hyperthermie * acidose * hypoxie

13 Effets de l entraînement sur la GH Les glucocorticoïdes: le cortisol * pas d effet sur [GH] au repos * tendance (significative???) à une moindre augmentation à l effort en fonction de la durée et de l intensité de l exercice 73 rythme nycthéméral! en tenir compte lors d étude à l effort 74 Action des glucocorticoïdes : * activent la lipolyse au niveau tissu adipeux * oxydation des glucides (antagoniste de l insuline) * propriétés anti-inflammatoires pourraient combattre la réponse inflammatoire à l exercice (intenses et épuisants) Facteurs de stimulation : * sécrétion ACTH (via le stress associé à l exercice?) 2) Une hormone hypoglycémiante: l insuline -insuline * hormone peptidique (51 AA) * hormone hypoglycémiante * cellule cible muscles et tissu adipeux Entraînement : les variations plasmatiques des glucocorticoïdes lors des efforts sous-max ( sensibilité?) Au niveau des muscles : transport membranaire du glucose & captage des AA vitesse catalytique de la glycolyse ( synthèse ATP) glycogénogénèse & glycogénolyse Exercice aigu & insuline Au niveau du foie : glycogénogénèse & glycogénolyse néoglucogénèse (AA, glycérol, lactate glucose) Au niveau du tissu adipeux: le transport membranaire du glucose transformation du glucose en AGL & glycérol & lipolyse TG

14 [Ins] plasm * avec l intensité de l exercice surtout entre 50 et 75% VO 2max * avec la durée de l exercice Cause: SNS : nerf α-adrénergique inhibe les cellules β du pancréas Explications : insulinémie compensée par sensibilité des récepteurs à l insuline (se maintient ~2h après l arrêt de l exercice) surface des capillaires Au repos : captage du glucose contrôlé par [insuline] plasm A l exercice : insulinémie captage du glucose par les tissus SAUF muscles actifs ( captage) débit sanguin musculaire (zone active) [Ca ++ ] cytosolique mécanisme contraction-dépendant Paradoxe!? Effets de l activité physique Pendant la récupération : Récepteur à l insuline α β β α Hypoxie rebond de l insulinémie GLUT-4 sensibles à l insuline ATP AMP AMPK [Ca 2+ ] PKC & Protéines kinases liées à la Calmoduline? GLUT-4 sensibles à la contraction Translocation Glucose Zorzano et coll Glucose I-4- Interactions entre hormones et adaptations métaboliques à l exercice aigu Rappel: La glycémie au repos Jeûne: le foie libère glucose pour compenser son utilisation par les tissus Postprandial: glucose est absorbé à partir du système digestif glycémie insulinémie production hépatique de glucose & captage tissulaire périph. du glucose glycémie

15 Régulation de glycémie par glucagon insuline A l exercice aigu + catécholamines Adrénaline Noradrénaline 2 ème 1 er Adrénaline + Glycogénolyse IL-6 Muscle + Glycogénolyse Foie TG + AG Tissu adipeux 85 Glucose 86 Poortmans et Boisseau, 2003 Adaptations hormonales selon le type d exercice La mobilisation & l utilisation des substrats énergétiques à l exercice est gouverné par des variations des niveaux sanguins hormonaux et l activité du SNS insuline glucagon, cortisol, A, NA Variations hormonales d autant + importantes que intensité & durée d exercice Régulation de la glycémie Exercice modéré Rôle de insuline, du glucagon, A, NA La glycémie est constante Utilisation du glucose par le muscle = fourniture de glucose par glycogénolyse & néoglucogenèse Régulation de la glycémie Exercice intense Rôle de insuline, du glucagon, A, NA Régulation de la glycémie Si répétition d exercices intenses: voie néoglucogénique de fourniture du glucose Glycémie (++ à la récup.) Utilisation du glucose par le muscle < < fourniture de glucose par glycogénolyse & néoglucogenèse

16 insuline A & NA Lipolyse Tissu adipeux Muscle β-oxydation AG & Glycérol sang Foie corps cétoniques à l exercice prolongé Régulation de la mobilisation des lipides Glucagon Oxydation des AG foie Exercice intense: la vitesse d augmentation des AG & Glycérol dans le sang est moindre malgré l augmentation + importante des catécholamines 91 Régulation de la glycogénolyse musculaire Adrénaline Contraction? Utilisation du glycogène musculaire très tôt à l exercice ( avec intensité exercice) Puis utilisation glycogène muscles inactifs lactate foie néoglucogenèse 92 Substrats utilisés par le muscle à l exercice Exercice modéré 5-10 premières minutes: utilisation du glycogène musculaire Prolongation de l exercice: utilisation du glucose et AG sanguins MUSCLE INACTIFS Glycogénolyse Corps cétoniques Lactate Stimulation directe sympathique MUSCLE ACTIF Production de glucose (glycogénolyse puis néoglucogensèse) FOIE AG Mobilisation des triglycérides Tissu Adipeux Régulation post-exercice Exercice intense hyperglycémie hyperinsulinémie récup. Exercice prolongé glucose persistante des hormones contrerégulatrices récup. PANCREAS Réponse hormonale ( insuline, hormones contrerégulatrices) Régulation post-exercice Resynthèse des stocks de glycogène (foie & muscle) à la récup.: dépend ++ de l alimentation 2 phases: 1 ère phase: pas besoin d insuline, perméabilité du sarcolemme au glucose élevée ( translocation GLUT 4), activité ++ glycogène synthase 2 ème phase: glycogène est retourné à des niveaux presque normaux et le captage de glucose sera élevé grâce à l insuline ( action insuline facilitée par sensibilisation des récepteurs par exo.) Si insulino-résistance ou insulinodéficience Stocks de glycogène incomplets & activité glycogène synthase réduite 95 Facteurs pouvant faire varier les réponses métaboliques & hormonales à l exercice chez le sujet sain Intensité, durée, type d exercice Entraînement (aérobie, sprint) Statut nutritionnel Relation temporelle au dernier repas Contenu du dernier repas Facteurs d influence dans le diabète Facteurs à prendre en compte dans les études scientifiques DT1 : insuline exogène (niveaux pré-exercice) DT2 : niveau d insulino-résistance 96 16

17 1 ère partie : Etiopathogénie & traitement du diabète 2 ème partie: Exercice aigu & diabète Précautions & intérêts I- Rappel sur les adaptations métaboliques & hormonales à l exercice chez le sujet sain II- Exercice aigu & Adaptations & Complications aigues chez le Diabétique de Type 1 II- Exercice aigu & complications aigues du DT1 III- Exercice aigu & complications aigues du DT2 IV- Exercice aigu & complications chroniques du diabète 3 ème partie: Exercice chronique & diabète 4 ème partie: Aptitude physique & diabète II-1- Malaises hypoglycémiques Complication aigue liée au traitement du diabète A) Mécanismes Mécanismes [Ca 2+] cytosolique (mécanisme contraction-dépendant) Effet insulin-like de la contraction [INS] p (pm) Sujet sain: baisse physiologique de l insulinémie (++ entre 50 et 75% VO 2 max, ++ avec durée d exercice) Adolescentes saines Adolescentes DT1 Compensée par SNS : nerf α-adrénergiques inhibe les cellules β du pancréas Sujet DT1: insuline exogène non adaptable physiologiquement sensibilité des récepteurs à l insuline (<60%VO2max) (se maintient ~2h après l arrêt de l exercice) débit sanguin musculaire (zone active) surface des capillaires Captage musculaire du glucose %FCréserve * Valeur pic Altération production glucose Utilisation ++ glucose Baisse de la lipolyse 100 Facteurs de risque d hypoglycémie induite par l exercice Remarque: chez DT1: Des exercices modérés prolongés répétés augmentation de la sensibilité à l insuline induite par l exercice peuvent bloquer la réponse autonomique et contrerégulatrice (comme sujet sain) insuline exogène non adaptable l absorption de l insuline à partir du dépôt sous-cutané peut être accélérée par l exercice aux hypoglycémies les jours suivants (Sandoval DA et coll Diabetes) + chez DT1 présentant altération de la réponse contre-régulatrice

18 B) Rappels sur les symptômes de l hypoglycémie SYMPTOMES NEUROVEGETATIFS (activation aigue du SNA) Sudation Tremblements Palpitations, Tachycardie Faim impérieuse Anxiété SYMPTOMES NON SPECIFIQUES Nausées Fatigue Céphalée SYMPTOMES DE NEUROGLYCOPENIE (défaut de glucose dans le cerveau) Confusion Somnolence Difficulté d élocution Incapacité à se concentrer Incoordination C) Moment de survenue du malaise Survenue possible à l effort et à la récupération Souvent exercice d intensité modérée à élevée > 30 minutes postexercise hypoglycaemia Jusqu à 4h après l effort delayed onset hypoglycaemia Jusqu à 24h après l effort - Augmentation de la sensibilité à l insuline par l exercice (24h à 72h après) - Réserves de glycogène déplétées - Effets de l insuline intermédiaire ou lente Attention souvent hypo. nocturnes dérègle le sommeil altère récupération diminue la perf. les jours suivants Symptômes variables avec âge: Attention à la «3 Enfants : modifications du comportement ème mi-temps» & consommation d alcool risque ++ hypo. Personnes âgées: symptômes neurologiques au 1 er (avec incapacité de reconnaître les symptômes) plan D) Gestion du malaise hypoglycémique Malaise hypoglycémique (< 2,7 3,3 mmol/l; mg/dl) E) Prévention du malaise hypoglycémique Conscience Ingestion orale de glucides 15-20g de sucre - 1 sucre /20kg enfant Exercice prévu Attendre 15-20min, contrôler - Si nécessaire reprendre 15g glucides Reprise de l activité si glycémie > 100mg/dl 1-Alimentation (glucides à index glycémique lent) Inconscience au repos Inconscience à l exercice Comas hypoglycémique Injection i.m. de glucagon Question de réflexion: Injection de Glucagon à l exercice? Glucose i.v. (30%) Adaptation des injections d insuline α- Les doses 1/3 (½) dose d insuline rapide (individualiser) si pic d action pendant l effort (donc attention aux exercices en post-prandial!) (+ si exercice prolongé: jusqu à 80% voire omission pour 3h d exercice!) Peirce 1999 Br J Sports Med Si exercice tôt le matin: diminuer l insuline basale du soir précédent de 20-50% & vérifier la glycémie matin diminuer la dose d insuline rapide de 30-50% avant le petit déjeuner ou l omettre si l effort est réalisé avant le petit déj ou insuline intermédiaire (accompagnée d une supplémentation par insuline rapide plus tard dans la journée)

19 Peirce 1999 Br J Sports Med Pompe à insuline Si sportifs de haut niveau & exercice intense et long (marathon, triathlon, sports collectifs de grands terrain) diminuer l insuline de 70-90%! si exercice le matin: baisser aussi l insuline lente du soir de 50-70% baisser insuline les 24-36h suivant la compétition mais des fois hyperglycémie immédiatement après effort injection d insuline (mais attention après ) Réduire le débit de 50% avant l exercice Remarque sur les doses d insulined Souvent 0,5-1 U/kg/j Cette dose peut être réduite chez les patients minces, les sportifs: 0,2-0,6 U/kg/j β) Absorption de l insuline (dans sang) Absorption de l insuline à partir du dépôt sous-cutané peut être accélérée par l exercice Autres facteurs modifiant l absorption de l insuline Lieu de l injection (repos) Absorption insuline ventre > bras > cuisse > fesses (différences jusqu à 2h pour insuline rapide!) augmenter le délai de temps entre l injection & le début d exercice injection loin du site de contraction musculaire (éviter la cuisse) et attention à ne pas injecter en im mais en sc Présence de lipodystrophie perturbe de façon anarchique la résorption de l insuline Environnement Environnement chaud accélère l absorption de l insuline Absorption & pompes à insuline Avantage : variabilité des changements d absorption d insuline induits par exercice χ) Choix de l heure d exercice Moins d hypo. lors d exercices le matin avant l injection d insuline du matin (niveaux d insuline bas) Risque d hypo. nocturne si exercice en fin de journée Inconvénient: encombrantes & fragiles (autocontrôle glycémique alimentation? - baisse de dose insuline?) Certains enlèvent leur pompe à insuline avant l exercice et se font une injection bolus d insuline à la place

20 Exercice imprévu ++ chez les enfants 2- Choix du type d exercice (intensité ; intermittent vs. continu) 1- Alimentation (variabilité interindividuelle ++, donc pas de normes) Prise de glucides : efficacité dépend de absorption intestinale (20-30g de glucides avant l exercice puis toutes les 30min) Glucose (pierres de sucre): très rapide, si risque immédiat d hypo. Exercice modéré continu glycémie Guelfi et coll. 2005, 2007 Exercices de sprint répétés glycémie Glucides à index glycémiques lents: ++ utiles pour éviter hypo à la récup (delayed post-exercise hypoglycaemia) Contrôles glycémiques réguliers (avant, pendant, après l effort) ++ quand exercice en fin d après midi ou en soirée (risque hypo. Nuit) II-2- Episode hyperglycémique A) Symptômes de l hyperglycémie (Cas d un mauvais contrôle glycémique) Stress (++ infection) Hyperglycémie Diurèse osmotique Soif, bouche sèche Polyurie Déshydratation & perte d électrolytes Fatiguabilité, irritabilité, apathie Vision trouble Nausées, maux de tête 117 B) Symptômes de l acido-cétose SYMPTOMES Exercice physique proscrit Polyurie, soif Perte de poids Faiblesse musculaire Nausées, vomissements SIGNES Crampes des membres inférieurs Déshydratation Vision trouble Hypotension (acidose vasodilatation) Douleurs abdominales Tachycardie Soif d air (respiration de Kussmaul) / respiration rapide ou profonde Odeur acétonique de l haleine (sucrée, fruitée) Hypothermie Confusion, somnolence, coma (10%) 118 Prise en charge de l acido-cétose diabétique Urgence médicale devant être traitée en milieu hospitalier Injection d insuline rapide Perfusion iv de liquide: remplacement liquidien Remplacement du potassium Antibiothérapie en cas d infection 119 C) Exercice & Hyperglycémie Hyperglycémie avant l effortl Insulinémie faible production ++ glucose (néoglucogen oglucogenèse ++) vs. utilisation - glucose lipolyse ++ Aggravation de l hyperglycémie Augmentation des AG sang & risque de cétose Effort bref & intense hormones hyperglycémiantes (hormones de la contre-régulation) (chez les sujets sans dysfonction de cette réponse!) Eviter les efforts brefs & intenses en cas de sous-dosage insulinique

Utilisation des substrats énergétiques

Utilisation des substrats énergétiques Utilisation des substrats énergétiques Collège des Enseignants de Nutrition Date de création du document 2010-2011 Table des matières I Les organes et les substrats... 3 I.1 Les substrats énergétiques...

Plus en détail

Chapitre II La régulation de la glycémie

Chapitre II La régulation de la glycémie Chapitre II La régulation de la glycémie Glycémie : concentration de glucose dans le sang valeur proche de 1g/L Hypoglycémie : perte de connaissance, troubles de la vue, voire coma. Hyperglycémie chronique

Plus en détail

L APS ET LE DIABETE. Le diabète se caractérise par un taux de glucose ( sucre ) trop élevé dans le sang : c est l hyperglycémie.

L APS ET LE DIABETE. Le diabète se caractérise par un taux de glucose ( sucre ) trop élevé dans le sang : c est l hyperglycémie. 1. Qu est-ce que le diabète? L APS ET LE DIABETE Le diabète se caractérise par un taux de glucose ( sucre ) trop élevé dans le sang : c est l hyperglycémie. Cette hyperglycémie est avérée si à 2 reprises

Plus en détail

Diabète Type 2. Épidémiologie Aspects physiques Aspects physiologiques

Diabète Type 2. Épidémiologie Aspects physiques Aspects physiologiques Diabète Type 2 Épidémiologie Aspects physiques Aspects physiologiques Épidémiologie 90% de tous les cas de diabètes Environ 1 personne sur 20 est atteinte Diabète gras Facteur de risque majeur pour les

Plus en détail

L influence du sport sur le traitement du diabète de type 1

L influence du sport sur le traitement du diabète de type 1 L influence du sport sur le traitement du diabète de type 1 Contenu 1. Bénéfice du sport pour patients avec diabète de type 1 2. Aspects physiologiques du sport en rapport avec la glycémie en général 3.

Plus en détail

Titre : «CYCLISME ET DIABETE DE TYPE 1» Auteur(s) : Docteur Karim BELAID. Catégorie : Médecine du Sport - Diaporama, 20 vues.

Titre : «CYCLISME ET DIABETE DE TYPE 1» Auteur(s) : Docteur Karim BELAID. Catégorie : Médecine du Sport - Diaporama, 20 vues. Titre : «CYCLISME ET DIABETE DE TYPE 1» Auteur(s) : Docteur Karim BELAID Catégorie : Médecine du Sport - Diaporama, 20 vues. Date de présentation : 2014 Lieu : Roubaix. Mis à disponibilité sur le site

Plus en détail

DIABETE ET SPORT. Dominique HUET Hopital Saint Joseph PARIS

DIABETE ET SPORT. Dominique HUET Hopital Saint Joseph PARIS DIABETE ET SPORT Dominique HUET Hopital Saint Joseph PARIS DIABETE TYPE 1#TYPE 2 Jeunes sportifs Risque hypoglycémie Adaptation schémas Autosurveillance +++ Sports souvent sources de difficultés Contre

Plus en détail

GUIDE D INFORMATIONS A LA PREVENTION DE L INSUFFISANCE RENALE

GUIDE D INFORMATIONS A LA PREVENTION DE L INSUFFISANCE RENALE GUIDE D INFORMATIONS A LA PREVENTION DE L INSUFFISANCE RENALE SOURCES : ligues reins et santé A LA BASE, TOUT PART DES REINS Organes majeurs de l appareil urinaire, les reins permettent d extraire les

Plus en détail

TRAITEMENTS MEDICAMENTEUX DU DIABETE DE TYPE 2 (Hors Insuline) MAREDIA Dr Marc DURAND

TRAITEMENTS MEDICAMENTEUX DU DIABETE DE TYPE 2 (Hors Insuline) MAREDIA Dr Marc DURAND TRAITEMENTS MEDICAMENTEUX DU DIABETE DE TYPE 2 (Hors Insuline) MAREDIA Dr Marc DURAND PHYSIOPATHOLOGIE DE L HYPERGLYCEMIE DU DT2 Tube digestif Pancréas endocrine α β Tissu adipeux cellules β insuline cellules

Plus en détail

Le traitement pharmacologique du diabète de type 2 : que devez-vous savoir?

Le traitement pharmacologique du diabète de type 2 : que devez-vous savoir? Le traitement pharmacologique du diabète de type 2 : que devez-vous savoir? Le diabète de type 2 est une maladie chronique et progressive dont l incidence va en augmentant. Il n existe pas de traitement

Plus en détail

Le Test d effort. A partir d un certain âge il est conseillé de faire un test tous les 3 ou quatre ans.

Le Test d effort. A partir d un certain âge il est conseillé de faire un test tous les 3 ou quatre ans. Le Test d effort L'épreuve du test d'effort est un examen effectué en général par un cardiologue ou un médecin du sport. Le test d'effort permet de mesurer le rythme cardiaque, la pression artérielle,

Plus en détail

I - CLASSIFICATION DU DIABETE SUCRE

I - CLASSIFICATION DU DIABETE SUCRE I - CLASSIFICATION DU DIABETE SUCRE 1- Définition : Le diabète sucré se définit par une élévation anormale et chronique de la glycémie. Cette anomalie est commune à tous les types de diabète sucré, mais

Plus en détail

Diabète de type 1: Informations destinées aux enseignants

Diabète de type 1: Informations destinées aux enseignants Diabète de type 1: Informations destinées aux enseignants Le diabète chez les jeunes Le diabète de type 1 est une maladie très difficile à affronter, surtout quand on est jeune. Malheureusement, si quelque

Plus en détail

Diabète de type 1 et haute montagne. Revue de la littérature

Diabète de type 1 et haute montagne. Revue de la littérature Diabète de type 1 et haute montagne Revue de la littérature Contre-indications absolues Diabète mal équilibré : hypoglycémies sévères mal ressenties, acido-cétose. Présence de complications du diabète

Plus en détail

ÉVALUATION DE LA PERSONNE ATTEINTE D HYPERTENSION ARTÉRIELLE

ÉVALUATION DE LA PERSONNE ATTEINTE D HYPERTENSION ARTÉRIELLE ÉVALUATION DE LA PERSONNE ATTEINTE D HYPERTENSION ARTÉRIELLE PRISE EN CHARGE SYSTÉMATISÉE DES PERSONNES ATTEINTES D HYPERTENSION ARTÉRIELLE SOCIÉTÉ QUÉBÉCOISE D HYPERTENSION ARTÉRIELLE 23 ÉVALUATION DE

Plus en détail

BASES DE L ENTRAINEMENT PHYSIQUE EN PLONGEE

BASES DE L ENTRAINEMENT PHYSIQUE EN PLONGEE BASES DE L ENTRAINEMENT PHYSIQUE EN PLONGEE І) INTRODUCTION II) BASES PHYSIOLOGIQUES III) PRINCIPES GENERAUX DE L ENTRAINEMENT PHYSIQUE IV) ENTRAINEMENT DANS LES DIFFERENTES FILIERES V) LA PLANIFICATION

Plus en détail

Le VIH et votre cœur

Le VIH et votre cœur Le VIH et votre cœur Le VIH et votre cœur Que dois-je savoir au sujet de mon cœur? Les maladies cardiovasculaires représentent une des cause les plus courante de décès, elles incluent: les maladies coronariennes,

Plus en détail

Le diabète de type 1 UNSPF. Ségolène Gurnot

Le diabète de type 1 UNSPF. Ségolène Gurnot Le diabète de type 1 UNSPF Ségolène Gurnot Juin 2013 Légende Entrée du glossaire Abréviation Référence Bibliographique Référence générale Table des matières Introduction 5 I - Introduction 7 A. Quelle

Plus en détail

Ac#vité Physique et Diabète

Ac#vité Physique et Diabète Ac#vité Physique et Diabète DIAPASON 36 MSA Châteauroux 2012 Dr Thierry KELLER 27 & 28 septembre 2012 Quels Constats? L inac#vité TUE!! "30% Mortalité totale 9% Risque Cardio-Vasculaire (coronaropathie)

Plus en détail

Fiche de synthèse. Learn. Les points essentiels pour l accompagnement d un patient diabétique. Parcours : Prise en charge du diabète à l officine

Fiche de synthèse. Learn. Les points essentiels pour l accompagnement d un patient diabétique. Parcours : Prise en charge du diabète à l officine Les points essentiels pour l accompagnement d un patient diabétique Dans toutes les situations Privilégiez la phase de découverte Savoir comment le patient et/ou l accompagnant perçoivent le diabète. Permettre

Plus en détail

INSULINOTHERAPIE FONCTIONNELLE

INSULINOTHERAPIE FONCTIONNELLE Synthèse personnelle INSULINOTHERAPIE FONCTIONNELLE De nos jours, le diabète inuslinodépendant ne connaît aucun traitement pouvant éviter l injection d insuline. L insulinothérapie fonctionnelle est une

Plus en détail

En savoir plus sur le diabète

En savoir plus sur le diabète En savoir plus sur le diabète 2 Qu est-ce que le diabète? Le diabète se caractérise par un excès de sucre dans le sang, on appelle cela l hyperglycémie. Le diabète est une maladie chronique qui survient

Plus en détail

La gestion du diabète lors des sports : apports des nouvelles technologies

La gestion du diabète lors des sports : apports des nouvelles technologies U S D Union Sports & Diabète La gestion du diabète lors des sports : apports des nouvelles technologies Journées nationales des diabétiques qui bougent, Vichy 17-18-19 mai 2013 Docteur Muriel TSCHUDNOWSKY

Plus en détail

LE GRAND LIVRE Du. Pr Jean-Jacques Altman Dr Roxane Ducloux Dr Laurence Lévy-Dutel. Prévenir les complications. et surveiller la maladie

LE GRAND LIVRE Du. Pr Jean-Jacques Altman Dr Roxane Ducloux Dr Laurence Lévy-Dutel. Prévenir les complications. et surveiller la maladie Pr Jean-Jacques Altman Dr Roxane Ducloux Dr Laurence Lévy-Dutel LE GRAND LIVRE Du diabète Vivre avec le diabète à tout âge Traiter et surveiller la maladie Prévenir les complications, 2012 ISBN : 978-2-212-55509-7

Plus en détail

Dr Laurence FAYARD- JACQUIN Cœurs du Forez 2008. Mise à jour 24-06-08

Dr Laurence FAYARD- JACQUIN Cœurs du Forez 2008. Mise à jour 24-06-08 Diabète de type 2 et Sport Dr Laurence FAYARD- JACQUIN Cœurs du Forez 2008 Mise à jour 24-06-08 L activité physique est recommandée depuis longtemps aux patients diabétiques Dès la fin du 19 ème siècle,

Plus en détail

Un diabète de type 2. Vers un programme Sport Santé pour les personnes vivant avec. Atelier animé par :

Un diabète de type 2. Vers un programme Sport Santé pour les personnes vivant avec. Atelier animé par : Vers un programme Sport Santé pour les personnes vivant avec Un diabète de type 2 Atelier animé par : Pr Martine Duclos CHU Montpied, Clermont-ferrand Dr Julien Aucouturier UFR STAPS, Lille Séminaire interactif

Plus en détail

ACTUALITES THERAPEUTIQUES DANS LE DIABETE DE TYPE 2. Docteur R.POTIER

ACTUALITES THERAPEUTIQUES DANS LE DIABETE DE TYPE 2. Docteur R.POTIER ACTUALITES THERAPEUTIQUES DANS LE DIABETE DE TYPE 2 Docteur R.POTIER DEFINITION DU DIABETE soit : Syndrome polyuro-polydipsique + amaigrissement + 1 glycémie > 2g/L 2 glycémies à jeun > 1,26g/l 1 glycémie

Plus en détail

La gestion des hypoglycémies au cours du sport : insuline ou diététique?

La gestion des hypoglycémies au cours du sport : insuline ou diététique? La gestion des hypoglycémies au cours du sport : insuline ou diététique? Confrontations d Endocrinologie-Diabétologie Les Vaux de Cernay L Fouquet, S. Franc 25 Mars 2010 1 Observation n 2, Mme. S 42 ans,

Plus en détail

Tableau récapitulatif : composition nutritionnelle de la spiruline

Tableau récapitulatif : composition nutritionnelle de la spiruline Tableau récapitulatif : composition nutritionnelle de la spiruline (Valeur énergétique : 38 kcal/10 g) Composition nutritionnelle Composition pour 10 g Rôle Protéines (végétales) 55 à 70 % Construction

Plus en détail

DIABÈTe De TYPe 1 Petit guide pour les parents et les enfants.

DIABÈTe De TYPe 1 Petit guide pour les parents et les enfants. DIABÈTe De TYPe 1 Petit guide pour les parents et les enfants. Guide pour comprendre et aborder sereinement l apparition du diabète de type 1. Sommaire Le contrôle glycémique 04 Qu est-ce que le taux d

Plus en détail

diabète Le diabète est l assimilation, de glucose (sucre) apporté par On peut être diabétique sans

diabète Le diabète est l assimilation, de glucose (sucre) apporté par On peut être diabétique sans Tout savoir sur le Le est une maladie chronique incurable qui se traduit par une élévation anormale du taux de sucre dans le sang. Sans traitement approprié, cette maladie peut être à l origine de graves

Plus en détail

Diabète et exercice physique

Diabète et exercice physique excer.phys_062004 13-07-2004 10:52 Pagina 1 Diabète et exercice physique un service de excer.phys_062004 13-07-2004 10:52 Pagina 2 2 Diabète et exercice physique La présente brochure a pu être réalisée

Plus en détail

THEME 2 : CORPS HUMAIN ET SANTE : L EXERCICE PHYSIQUE

THEME 2 : CORPS HUMAIN ET SANTE : L EXERCICE PHYSIQUE THEME 2 : CORPS HUMAIN ET SANTE : L EXERCICE PHYSIQUE Introduction générale : L Homme, pour vivre, a besoin de se nourrir. La nutrition fait appel à différentes fonctions que sont l alimentation, la respiration

Plus en détail

Les Jeudis de l'europe

Les Jeudis de l'europe LE DIABETE SUCRE EST DEFINI EN DEHORS DE TOUT EPISODE DIABETOGENE : 1.26 g/l SOIT 7 mmol/l PREVALENCE DU DIABETE DE TYPE 2 EN FRANCE METROPOLITAINE 3.4 % AGE = 63 ANS HOMMES = 54% 25% > 75 ans OUTRE MER

Plus en détail

Épreuve d effort électrocardiographique

Épreuve d effort électrocardiographique Épreuve d effort électrocardiographique J. Valty Diagnostic des coronaropathies. Pronostic après infarctus du myocarde. Indications particulières. Risques de l épreuve d effort? 1- Épreuve positive : segment

Plus en détail

Le diabète en pédiatrie

Le diabète en pédiatrie Le diabète en pédiatrie Dre Isabelle Bouchard Pédiatre Clinique de diabète pédiatrique du CHUL Janvier 2012 Objectifs 1) Connaître les différences physiopathologiques entre le diabète type 1 et type 2

Plus en détail

Certaines situations de trafic peuvent-elles provoquer un risque accru d hypoglycémie?

Certaines situations de trafic peuvent-elles provoquer un risque accru d hypoglycémie? P a g e 1 Comment savoir que vous présentez une hypoglycémie? La plupart des personnes diabétiques sentent rapidement lorsque leur taux de glycémie est trop bas (inférieur à 60 mg/dl). Les premiers symptômes

Plus en détail

L activité physique. Module9. Introduction. Bienfaits importants associés à la pratique d activités physiques

L activité physique. Module9. Introduction. Bienfaits importants associés à la pratique d activités physiques L activité physique Par Lyne Otis, M.Sc., kinésiologue Agence de la santé et des services sociaux de la Mauricie et du Centre-du-Québec Révisé par D re Carole Lavoie, Département des sciences de l activité

Plus en détail

ntred 2007 Résultats de l étude Description des personnes diabétiques

ntred 2007 Résultats de l étude Description des personnes diabétiques Résultats de l étude ntred 2007 EÉCHANTILLON NATIONAL TÉMOIN REPRÉSENTATIF DES PERSONNES DIABÉTIQUES Le diabète est une maladie chronique de plus en plus fréquente, qui touche en France plus de 2 millions

Plus en détail

Activité physique et diabète non insulinodépendant

Activité physique et diabète non insulinodépendant 8 Activité physique et diabète non insulinodépendant L activité physique est aussi importante pour le traitement du diabète de type 2 que l équilibre alimentaire. L activité physique, ce n est pas seulement

Plus en détail

Séquence maladie: insuffisance cardiaque. Mieux connaître l insuffisance cardiaque Vivre avec un DAI

Séquence maladie: insuffisance cardiaque. Mieux connaître l insuffisance cardiaque Vivre avec un DAI Séquence maladie: insuffisance cardiaque Mieux connaître l insuffisance cardiaque Vivre avec un DAI Janvier 2012 Finalité de l atelier: Présentation de la séance Cette séance a pour buts de vous permettre

Plus en détail

L eau dans le corps. Fig. 6 L eau dans le corps. Cerveau 85 % Dents 10 % Cœur 77 % Poumons 80 % Foie 73 % Reins 80 % Peau 71 % Muscles 73 %

L eau dans le corps. Fig. 6 L eau dans le corps. Cerveau 85 % Dents 10 % Cœur 77 % Poumons 80 % Foie 73 % Reins 80 % Peau 71 % Muscles 73 % 24 L eau est le principal constituant du corps humain. La quantité moyenne d eau contenue dans un organisme adulte est de 65 %, ce qui correspond à environ 45 litres d eau pour une personne de 70 kilogrammes.

Plus en détail

CE QU IL FAUT SAVOIR SUR LE DIABÈTE CE QU IL FAUT SAVOIR SUR LES TRAITEMENTS

CE QU IL FAUT SAVOIR SUR LE DIABÈTE CE QU IL FAUT SAVOIR SUR LES TRAITEMENTS CE QU IL FAUT SAVOIR SUR LE DIABÈTE Qu est-ce que le diabète? - Le diabète de type 1, c est quoi? - Le diabète de type 2, c est quoi? Une hypoglycémie, c est quoi? - Quelles sont les principales causes

Plus en détail

J aimerais garder les hypoglycémies sous contrôle - Que puis-je faire?

J aimerais garder les hypoglycémies sous contrôle - Que puis-je faire? Simon Equilibré grâce à sa pompe depuis 2004 J aimerais garder les hypoglycémies sous contrôle - Que puis-je faire? L hypoglycémie peut être l une des préoccupations majeures des diabétiques de type 1,

Plus en détail

Mieux informé sur la maladie de reflux

Mieux informé sur la maladie de reflux Information destinée aux patients Mieux informé sur la maladie de reflux Les médicaments à l arc-en-ciel Mise à jour de l'information: septembre 2013 «Maladie de reflux» Maladie de reflux La maladie de

Plus en détail

La Dysplasie Ventriculaire Droite Arythmogène

La Dysplasie Ventriculaire Droite Arythmogène 1 La Dysplasie Ventriculaire Droite Arythmogène Document rédigé par l équipe pluridisciplinaire du centre de référence pour les maladies cardiaques héréditaires (Paris), en collaboration avec des patients

Plus en détail

La prise en charge de votre insuffisance cardiaque

La prise en charge de votre insuffisance cardiaque G U I D E - A F F E C T I O N D E L O N G U E D U R É E La prise en charge de votre insuffisance cardiaque Vivre avec une insuffisance cardiaque Décembre 2007 Pourquoi ce guide? Votre médecin traitant

Plus en détail

LES FACTEURS DE RISQUE

LES FACTEURS DE RISQUE LES FACTEURS DE RISQUE C EST QUOI UN FACTEUR DE RISQUE? C est une caractéristique lié à une personne, à son environnement à sa culture, à son mode de vie qui entraine pour elle une probabilité plus importante

Plus en détail

LASER DOPPLER. Cependant elle n est pas encore utilisée en routine mais reste du domaine de la recherche et de l évaluation.

LASER DOPPLER. Cependant elle n est pas encore utilisée en routine mais reste du domaine de la recherche et de l évaluation. LASER DOPPLER INTRODUCTION La technique qui utilise l effet Doppler à partir d un faisceau laser est l une des seules qui permette d enregistrer en continu le reflet de la perfusion superficielle de tissus

Plus en détail

L ajustement de l insuline au quotidien

L ajustement de l insuline au quotidien LA MAJORITÉ DES COMPLICATIONS chroniques du diabète sont liées, de près ou de loin, à l hyperglycémie 1. L hyperglycémie chronique peut entraîner d importantes séquelles à long terme et causer des lésions,

Plus en détail

Maternité et activités sportives

Maternité et activités sportives Maternité et activités sportives L obstétricien est de plus en plus souvent interrogé sur les avantages et les risques de maintenir ou de débuter une APS ou de loisir pendant la grossesse. Transformations

Plus en détail

Femmes, prenez soin de votre cœur! LIVRET DE PREVENTION

Femmes, prenez soin de votre cœur! LIVRET DE PREVENTION LIVRET DE PREVENTION Femmes, prenez soin de votre cœur! TOUT SAVOIR SUR LA SANTE DU CŒUR DES FEMMES, par la Fondation Cœur et Artères, reconnue d utilité publique Introduction Ce livret s adresse à toutes

Plus en détail

Diabète et risque cardiovasculaire: Le syndrome métabolique en question

Diabète et risque cardiovasculaire: Le syndrome métabolique en question Diabète et risque cardiovasculaire: Le syndrome métabolique en question Eugène Sobngwi, MD, PhD Service d Endocrinologie d Diabétologie Hôpital Saint-Louis, Paris 10 / INSERM U 671 Le diabète sucré en

Plus en détail

Activité physique Les bénéfices pour mon diabète

Activité physique Les bénéfices pour mon diabète Activité physique Les bénéfices pour mon diabète www.afd.asso.fr Fédération Française EPMM Sports pour Tous Activité physique, pourquoi? Bien que l activité physique régulière fasse partie intégrante de

Plus en détail

La prise en charge de votre artérite des membres inférieurs

La prise en charge de votre artérite des membres inférieurs G U I D E - A F F E C T I O N D E L O N G U E D U R É E La prise en charge de votre artérite des membres inférieurs Vivre avec une artérite des membres inférieurs Novembre 2007 Pourquoi ce guide? Votre

Plus en détail

Activité physique et diabète de type 2

Activité physique et diabète de type 2 Activité physique et diabète de type 2 D après le référentiel de la Société francophone du diabète : Duclos M et al, Médecine des maladies Métaboliques. 2011; 6 : 80-96 Forum Santé Vertolaye Le 10/10/2013

Plus en détail

LE SPORT POUR CHACUN! Docteur CASCUA Stéphane Médecin du sport

LE SPORT POUR CHACUN! Docteur CASCUA Stéphane Médecin du sport LE SPORT POUR CHACUN! Docteur CASCUA Stéphane Médecin du sport LES FEMMES ET LE SPORT LES FEMMES ONT LE CŒUR MOINS SENSIBLE Moins de maladie cardiovasculaire protection hormonale sauf tabac + pilule LES

Plus en détail

Diabète Maladies thyroïdiennes. Beat Schmid Endocrinologie Hôpital cantonal de Schaffhouse

Diabète Maladies thyroïdiennes. Beat Schmid Endocrinologie Hôpital cantonal de Schaffhouse Diabète Maladies thyroïdiennes Beat Schmid Endocrinologie Hôpital cantonal de Schaffhouse Les hormones Porteuses d'informations chimiques (communication entre diverses cellules) Transport vers les organes

Plus en détail

Soins infirmiers et diabètes

Soins infirmiers et diabètes Soins infirmiers et diabètes 1 Objectifs Au terme de cet enseignement l étudiant doit être capable : D expliquer la physiologie du pancréas endocrine De citer les facteurs de risque du diabète De définir

Plus en détail

Quand il fait CHAUD POUR. Prudence!

Quand il fait CHAUD POUR. Prudence! Quand il fait CHAUD POUR MOURIR Prudence! Comment la chaleur affecte-t-elle la santé? L été, le soleil et le beau temps sont sources de nombreux plaisirs Par contre, lorsque la chaleur est trop intense,

Plus en détail

L obésité et le diabète de type 2 en France : un défi pour la prochaine décennie. DANIEL RIGAUD CHU de Dijon

L obésité et le diabète de type 2 en France : un défi pour la prochaine décennie. DANIEL RIGAUD CHU de Dijon L obésité et le diabète de type 2 en France : un défi pour la prochaine décennie DANIEL RIGAUD CHU de Dijon 46 Obésité : définition L obésité est définie comme un excès de masse grasse associée à un surcroît

Plus en détail

Test de terrain ou test de laboratoire pour la performance en endurance?

Test de terrain ou test de laboratoire pour la performance en endurance? Test de terrain ou test de laboratoire pour la performance en endurance? Ajaccio 12 mai 2012 F. Carré Université Rennes 1 Hopital Pontchaillou Inserm UMR 1099 Les «tests» chez le sportif Exploration performance

Plus en détail

Quand le stress nous rend malade

Quand le stress nous rend malade Yuri Arcurs Quand le stress nous rend malade Tous concernés! De quoi s agit-il? Le stress stimule notre organisme pour qu'il s'adapte à une nouvelle situation, bonne ou mauvaise. Deux hormones sont alors

Plus en détail

QUI PEUT CONTRACTER LA FA?

QUI PEUT CONTRACTER LA FA? MODULE 1 : COMPRENDRE LA FIBRILLATION AURICULAIRE 16 QUI PEUT CONTRACTER LA FA? La FA est plus fréquente chez les personnes âgées. Par contre, la FA dite «isolée» (c.-à-d. sans qu il y ait de maladie du

Plus en détail

La pompe cardiaque, le débit cardiaque et son contrôle

La pompe cardiaque, le débit cardiaque et son contrôle UEMPSfO - Physiologie Chapitre 4 : La pompe cardiaque, le débit cardiaque et son contrôle Professeur Christophe RIBUOT Année universitaire 2010/2011 Université Joseph Fourier de Grenoble - Tous droits

Plus en détail

SANTÉ. E-BOOK équilibre. stop. cholesterol diabete hypertension. Réduire le cholestérol, l hypertension et le diabète SANS MEDICAMENT!

SANTÉ. E-BOOK équilibre. stop. cholesterol diabete hypertension. Réduire le cholestérol, l hypertension et le diabète SANS MEDICAMENT! SANTÉ stop cholesterol diabete hypertension E-BOOK équilibre Réduire le cholestérol, l hypertension et le diabète SANS MEDICAMENT! un peu d histoire... Il y a 200 ans, un Français faisait en moyenne entre

Plus en détail

Le VIH et votre apparence physique

Le VIH et votre apparence physique Le VIH et votre apparence physique Le VIH et votre apparence physique Les personnes séropositives subissent-elles souvent des changements de l apparence physique? Il est difficile de dire avec exactitude

Plus en détail

chez le diabétique de type 2 : la peur de l hypoglycémie

chez le diabétique de type 2 : la peur de l hypoglycémie L exercice chez le diabétique de type 2 : la peur de l hypoglycémie Le diabète de type 2 est destiné, dans les prochaines années, à atteindre des proportions endémiques, autant chez les enfants et les

Plus en détail

Qu est-ce que la fibrillation auriculaire? (FA)

Qu est-ce que la fibrillation auriculaire? (FA) Qu est-ce que la fibrillation auriculaire? (FA) Qu est-ce que la fibrillation auriculaire? La fibrillation auriculaire (FA) est le trouble du rythme le plus répandu. Certains signaux du cœur deviennent

Plus en détail

1 La scintigraphie myocardique au Persantin ou Mibi Persantin

1 La scintigraphie myocardique au Persantin ou Mibi Persantin La scintigraphie myocardique au Persantin ou Mibi Persantin Pour mieux connaître l état de votre cœur, votre médecin vous a demandé de passer une scintigraphie myocardique au Persantin. Cette fiche explique

Plus en détail

PROGRESSEZ EN SPORT ET EN SANTÉ. Mieux vivre avec ma maladie chronique, Me soigner par l activité physique Programmes Santé

PROGRESSEZ EN SPORT ET EN SANTÉ. Mieux vivre avec ma maladie chronique, Me soigner par l activité physique Programmes Santé PROGRESSEZ EN SPORT ET EN SANTÉ Mieux vivre avec ma maladie chronique, Me soigner par l activité physique Programmes Santé À chacun son stade! Votre profil est unique, votre réponse à l exercice physique

Plus en détail

AMERICAN COLLEGE OF SPORTS MEDICINE ET ASSOCIATION AMÉRICAINE DU DIABÈTE ÉNONCÉ DE PRINCIPE CONJOINT *

AMERICAN COLLEGE OF SPORTS MEDICINE ET ASSOCIATION AMÉRICAINE DU DIABÈTE ÉNONCÉ DE PRINCIPE CONJOINT * AMERICAN COLLEGE OF SPORTS MEDICINE ET ASSOCIATION AMÉRICAINE DU DIABÈTE ÉNONCÉ DE PRINCIPE CONJOINT * "Diabète et exercice". Med. Sci. Sports Exerc., 29(12): i-vi, 1997. American College of Sports Medicine,

Plus en détail

Sommeil et sport Dr. Arnaud PRIGENT (Pneumologue à St LAURENT) sport et sommeil 01/06/2010

Sommeil et sport Dr. Arnaud PRIGENT (Pneumologue à St LAURENT) sport et sommeil 01/06/2010 Sommeil et sport Structure du sommeil Au cours du sommeil, on repère 2 principaux types de sommeil : Le sommeil lent. Le sommeil paradoxal. Processus de régulation 3 processus: - circadienne (processus

Plus en détail

Le diabète en France L épidémie silencieuse du XXI ème siècle. Optimiser la prise en charge du diabète afin de limiter son expansion et son coût

Le diabète en France L épidémie silencieuse du XXI ème siècle. Optimiser la prise en charge du diabète afin de limiter son expansion et son coût Le diabète en France L épidémie silencieuse du XXI ème siècle Optimiser la prise en charge du diabète afin de limiter son expansion et son coût Le diabète est une véritable épidémie. Cette maladie chronique

Plus en détail

INSUFFISANCE CARDIAQUE «AU FIL DES ANNEES»

INSUFFISANCE CARDIAQUE «AU FIL DES ANNEES» INSUFFISANCE CARDIAQUE «AU FIL DES ANNEES» v On ne guérit pas ( en général ) d une insuffisance cardiaque, mais on peut la stabiliser longtemps, très longtemps à condition v Le patient insuffisant cardiaque

Plus en détail

Sport et alpha ANNEXES

Sport et alpha ANNEXES Sport et alpha ANNEXES Edition 2013 TABLE DES MATIERES Table des matières 1 Alimentation 2 Boire, Boire, Boire... 2 Et à l approche des «20 km de Bruxelles»? 3 Et pendant l épreuve? 3 Stretching 4 Avant

Plus en détail

II - DIABETE DE TYPE 1 : ÉPIDÉMIOLOGIE - PHYSIOPATHOLOGIE - DIAGNOSTIC- DÉPISTAGE

II - DIABETE DE TYPE 1 : ÉPIDÉMIOLOGIE - PHYSIOPATHOLOGIE - DIAGNOSTIC- DÉPISTAGE II - DIABETE DE TYPE 1 : ÉPIDÉMIOLOGIE - PHYSIOPATHOLOGIE - DIAGNOSTIC- DÉPISTAGE I. ÉPIDÉMIOLOGIE En France, le diabète de type 1 touche 0,38 % de la population totale et environ 10 % des diabétiques.

Plus en détail

Bouger, c est bon pour la santé!

Bouger, c est bon pour la santé! Bouger, c est bon pour la santé! Tous concernés! De quoi s agit-il? Il s agit de toute activité physique, dès lors que nous bougeons. Ainsi tous les pas comptent, comme ceux que nous faisons chez nous

Plus en détail

LE PSORIASIS ET SES CO-MORBIDITES PARTICULIEREMENT LE DIABETE

LE PSORIASIS ET SES CO-MORBIDITES PARTICULIEREMENT LE DIABETE LE PSORIASIS ET SES CO-MORBIDITES PARTICULIEREMENT LE DIABETE Le psoriasis est apparu longtemps comme une maladie de peau isolée mais des études épidémiologiques internationales ces dernières années ont

Plus en détail

AMINES BIOGENIQUES. Dopamine/Noradrénaline/Adrénaline (CATECHOLAMINES) Sérotonine/Histamine/Dopamine

AMINES BIOGENIQUES. Dopamine/Noradrénaline/Adrénaline (CATECHOLAMINES) Sérotonine/Histamine/Dopamine AMINES BIOGENIQUES Dopamine/Noradrénaline/Adrénaline (CATECHOLAMINES) Sérotonine/Histamine/Dopamine Effets physiologiques des bioamines via le systeme nerveux autonome Cardiovasculaire: Augmentation du

Plus en détail

Diabète au quotidien. ABC LifeScan, collection «Mon quotidien»

Diabète au quotidien. ABC LifeScan, collection «Mon quotidien» Diabète au quotidien ABC LifeScan, collection «Mon quotidien» Définition Le diabète est une maladie complexe, souvent difficile à gérer au quotidien mais que vous pouvez contrôler. En effet, c est vous

Plus en détail

Pathologie VIH. Service maladies infectieuses Archet 1. Françoise ALEXIS, infirmière Monique BORGHI, infirmière 15 octobre 2013

Pathologie VIH. Service maladies infectieuses Archet 1. Françoise ALEXIS, infirmière Monique BORGHI, infirmière 15 octobre 2013 Pathologie VIH Service maladies infectieuses Archet 1 Françoise ALEXIS, infirmière Monique BORGHI, infirmière 15 octobre 2013 Les traitements antirétroviraux Sont classés en 5 familles selon leur mode

Plus en détail

Ma fille est diabétique de type 1

Ma fille est diabétique de type 1 Ma fille est diabétique de type 1 Anneli, fille de Martina Equilibrée grâce à sa pompe depuis 2011 A l annonce du diagnostic de diabète de type 1 de leur enfant, de nombreux parents se demandent : «Pourquoi

Plus en détail

Maladies chroniques et APS

Maladies chroniques et APS Maladies chroniques et APS Master de recherche Physiologie et Biomécanique des APS Dr. BETTAIEB Ramzi : M.A. ISSEP KEF Définition de la maladie chronique Selon l'organisation Mondiale de la Santé, la maladie

Plus en détail

Guide d injection de l insuline

Guide d injection de l insuline Guide d injection de l insuline Table des matières Introduction........................2 Instruments d injection d insuline........3 Glycémie Hyperglycémie..........................15 Table des matières

Plus en détail

Programme de réhabilitation respiratoire

Programme de réhabilitation respiratoire Programme de réhabilitation respiratoire Dr Jean-Marc Perruchini Service de Réhabilitation R respiratoire, Clinique de Médecine Physique Les Rosiers 45, Bd Henri Bazin, 21002 DIJON Cedex Mle Carine Lopez

Plus en détail

La migraine. Foramen ovale perméable. Infarctus cérébral (surtout chez la femme)

La migraine. Foramen ovale perméable. Infarctus cérébral (surtout chez la femme) La migraine 1/Introduction : Céphalée primaire (sans lésion sous-jacente). Deux variétés principales: Migraine sans aura (migraine commune). Migraine avec aura (migraine accompagnée). Diagnostic: interrogatoire

Plus en détail

Vous êtes diabétique. Vous conduisez un véhicule routier.

Vous êtes diabétique. Vous conduisez un véhicule routier. Vous êtes diabétique. Vous conduisez un véhicule routier. Pour votre sécurité et la nôtre Savez vous qu il existe des règles de sécurité que vous devez respecter? Document produit à l intention des patients

Plus en détail

Diabète de type 1 de l enfant et de l adolescent

Diabète de type 1 de l enfant et de l adolescent GUIDE - AFFECTION DE LONGUE DURÉE Diabète de type 1 de l enfant et de l adolescent Juillet 2007 Juillet 2007 1 Ce document est téléchargeable sur www.has-sante.fr Haute Autorité de santé Service communication

Plus en détail

Sport et maladies métaboliques (obésité, diabète)

Sport et maladies métaboliques (obésité, diabète) Sport et maladies métaboliques (obésité, diabète) Chef du service de médecine du sport, CHU de Clermont-Ferrand Monsieur Julien AUCOUTURIER Maître de conférences STAPS 60 % des diabétiques de type 2 sont

Plus en détail

Le traitement du paludisme d importation de l enfant est une urgence

Le traitement du paludisme d importation de l enfant est une urgence Le traitement du paludisme d importation de l enfant est une urgence Dominique GENDREL Necker-Enfants Malades Traiter en urgence en présence de trophozoïtes Plus de 80% des paludismes d importation en

Plus en détail

Activité et Sport pour les diabétiques

Activité et Sport pour les diabétiques Activité et Sport pour les diabétiques Christian Gut Sommaire L être humain et l activité sportive 4 Le diabète de type 1 et les activités sportives 6 Le diabète de type 2 et les activités sportives :

Plus en détail

L exercice à la retraite. Dr. Bich-Han Nguyen Résidente II, Physiatrie Université de Montréal

L exercice à la retraite. Dr. Bich-Han Nguyen Résidente II, Physiatrie Université de Montréal L exercice à la retraite Dr. Bich-Han Nguyen Résidente II, Physiatrie Université de Montréal Buts de la conférence Vous renseigner sur les changements du corps qui avance en âge, avec emphase sur le système

Plus en détail

Le jeune diabétique à l école

Le jeune diabétique à l école Le jeune diabétique à l école Défis et Solutions Prof. Marc Maes Equipe de diabétologie pédiatrique Centre de convention Cliniques Universitaires St Luc 1200 Bruxelles Marc.Maes@uclouvain.be Le jeune diabétique

Plus en détail

Au programme. Les blessures fréquentes chez les coureurs de fond

Au programme. Les blessures fréquentes chez les coureurs de fond Au programme Les blessures fréquentes chez les coureurs de fond Club La Foulée 5 août 2004 Dre Mireille Belzile La lombo-sciatalgie Inflammation du périoste au site d insertion des muscles du mollet Erreur

Plus en détail

L arthrose, ses maux si on en parlait!

L arthrose, ses maux si on en parlait! REF 27912016 INFORMER UPSA BROCH ARTHROSE V2 08-12.indd 2 30/08/12 11:48 Qu est-ce que l arthrose? L arthrose est une maladie courante des articulations dont la fréquence augmente avec l âge. C est une

Plus en détail

Enfants et adolescents diabétiques Problématiques courantes en médecine générale dominique.beckers@uclouvain.be

Enfants et adolescents diabétiques Problématiques courantes en médecine générale dominique.beckers@uclouvain.be Enfants et adolescents diabétiques Problématiques courantes en médecine générale dominique.beckers@uclouvain.be Hyperglycémies Acido-cétose = Insulinopénie * Au moment du diagnostic (dépistage) * Lors

Plus en détail

Le diabète de type 2 ou diabète non insulinodépendant

Le diabète de type 2 ou diabète non insulinodépendant Le diabète de type 2 ou diabète non insulinodépendant (DNID) (223b) Professeur Serge HALIMI Avril 2003 (Mise à jour Février 2005) Pré-requis : Physiologie de la régulation de la glycémie Actions de l insuline

Plus en détail

chronique La maladie rénale Un risque pour bon nombre de vos patients Document destiné aux professionnels de santé

chronique La maladie rénale Un risque pour bon nombre de vos patients Document destiné aux professionnels de santé Document destiné aux professionnels de santé Agence relevant du ministère de la santé La maladie rénale chronique Un risque pour bon nombre de vos patients Clés pour la dépister et ralentir sa progression

Plus en détail