Les assises territoriales de la F.O.A.D.

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1 Les assises territoriales de la F.O.A.D. Qu est-ce qu apprendre? Qu est-ce qu apprendre? J.P. Riffle C.N.F.P.T. «Un couteau sans lame auquel il manquerait le manche le manche». Voila ce qui aurait pu être ces premières assises territoriales de la FOAD, si nous n avions pas eu la sagesse de démarrer nos travaux par une réflexion sur ce qui devrait constituer la raison d être de tout dispositif de la FOAD Je veux bien sur parler de l activité à laquelle tout apprenant doit pouvoir se livrer pour apprendre. Mon intention dans ces quelques minutes n est pas de vous faire un cours universitaire, il y a dans cette salle des personnes qui s acquitteraient bien mieux que moi de cette tâche. Il ne s agit donc pas de dresser un état fiable du savoir et de la recherche en la matière. Encore moins de vous présenter les différents modèles et théories, ni de vous enseigner quoique ce soit. Bref, je ne vais rien vous apprendre du moins au sens commun du terme parce que ça n est pas possible, mais peut-être apprendrez vous quelque chose?. L objet de ces assises étant de faire se rencontrer des professionnels concernés par un dispositif la F.O.A.D. afin qu ils évoquent, à travers leur pratique des repères utiles à l action qui pourraient devenir des points d ancrage, constituant une assise assurant la solidité du système solide à partir desquels les problèmes devraient pouvoir être abordés et résolus. Un des obstacles majeurs est la conception dominante de cet acte. Les opérations de formation, sont trop rarement conçues en tenant compte des impératifs de l apprentissage, en aménageant les conditions nécessaires au travail d apprendre. Des expressions comme «faire passer le message», «acquisition de compétence», «salle de cours», sont des marqueurs linguistiques révélateurs des conceptions préscientifiques, pré-galiléennes de l apprentissage. Il y a encore beaucoup trop, de personnes qui s occupent de formation avec comme seule théorie disponible, le modèle de la transmission de l information, (conduisant à organiser la formation en se contentant de mettre en présence un sachant et des sachant pas, le «je parle donc tu suis») sans qu a un seul instant ces «professionnels se soient poser une seule question concernant ce qui se passe lors de la formation chez l apprenant. 1

2 La F. O. A. D. est une opportunité pour repenser la formation Je reprends ici une illustration choisie par Monsieur Lebrun, ici présent dans la salle qui illustre la tendance dominante en FOAD dans l utilisation des T.I.C. en formation. Faire rigoureusement la même chose qu on faisait avant, sans même saisir l opportunité qui se présente avec ces nouveaux outils et support pour repenser la formation. Il ne s agit pas simplement de la «relooker» attention à la cosmétique pédagogique. (ensemble des procédés et traitements destiné à embellir. On parle de travail cosmétique lorsque quelque chose doit subir un traitement de présentation sans être modifié). Donc attention au simple surinvestissement dans le packaging pédagogique. La FOAD constitue un environnement de travail. Nous allons voir qu apprendre, phénomène complexe, encore très peu connu, est un phénomène sur lequel on a peu, voire pas du tout, d emprise directe. Ce n est pas un acte c est une réaction de l organisme lié à sa capacité d auto-réorganisation. Notons bien au passage qu apprendre est un verbe d action intransitif, verbe qui exprime un état ou une action qui demeurent dans le sujet sans être transmis à un complément d objet direct. Par contre, en aménageant un environnement favorable, il est possible d augmenter significativement son efficience. C est sur l environnement qu il nous faut travailler, qu il nous faut aménager pour faire apprendre efficacement Cette posture peut être appelée allostérique, en référence à un concept de J Monod permettant de décrire le changement de configuration moléculaire d enzymes qui se produit en fonction des environnements dans lesquels elles se trouvent. 2

3 Le processus de formation professionnelle «Objectifs» «Besoins» Mais bon commençons par le début. Qu est-ce que la formation?. Le processus est globalement le suivant. C est le passage dans un domaine professionnel donné d un niveau X jugé insatisfaisant à un niveau Y par le biais d un processus d apprentissage. 3

4 La formation est un processus de transformation Structuration progressive de son potentiel d action Cette transformation s opère chez l apprenant. Former, se former, passer d une forme à une autre, c est donc se transformer et pour se faire il faut se déformer et cela est coûteux voire douloureux. La transformation est le processus qui permet de passer d une forme à une autre En formation professionnelle il s agit d augmenter le potentiel, les capacités de la personnes à agir, augmenter ses ressources propres, incorporées. Il ne s agit pas de faire l acquisition d une prothèse externe, de faire l acquisition de quelque chose comme on ferait l acquisition d un kilo de sucre ou d un marteau. L augmentation de sa capacité à agir provoque une augmentation de la satisfaction ne serait-ce qu en rendant le monde moins étrange et donc moins menaçant. Cette transformation est en fait une auto-transformation qui s opère à l intérieur de l individu, c est un ensemble de modifications de son système interne. 4

5 Transformation du potentiel neurophysiologique L être humain est doté d un équipement incomparable le Système nerveux lui permettant de percevoir son environnement, de générer des représentations et des actes (pensées, discours, actions). Le système nerveux véhicule les informations sensorielles et motrices vers les effecteurs, Le Système nerveux central a un rôle de réception, de traitement, d'intégration et d'émission des messages nerveux est composé de cellules nerveuses hautement spécialisées appelées neurones. Cerveau : l'organe central supervisant le système nerveux. Il est notamment le centre de la pensée consciente. C est le substrat (ce qui sert de base, infrastructure) physique de l apprentissage. 5

6 Posons nous quelques questions à propos de notre cerveau Pour comprendre ce qui se passe lorsqu un individu apprend, il faut savoir quelques petites choses sur notre cerveau. 6

7 Remarquons que nous avons une société, que dis-je, un univers dans la tête. Même des choses qu on a pas choisi, qu on voudrait même pas qu elles y soient Des choses qui concernent ce qui n existe pas, comme le futur Des choses inénarrables, indescriptibles qui nous échappent Etc.. 7

8 Que se passe t il en présence d une stimulation externe 8

9 Qu est est-ce qui nous permet de participer à ce spectacle Qu est-ce qui nous permet de participer à ce spectacle 9

10 Ou à celui-ci. 10

11 Ou encore à celui-ci? 11

12 12

13 ? Que se passe-t-il pour que nous puissions percevoir le monde qui nous entoure? 13

14 Evolution du cerveau : Hominisation Nous sommes le résultat de plusieurs millions d année d évolution. Notre cerveau n a pas toujours était comme celui que nous possédons tous. 14

15 Cent milliards ( ) de cellules nerveuses : les neurones Qu est-ce qui nous différencie du singe? Lui possède 5 milliards de neuronnes, nous 100 milliards. Ce nombre est difficilement représentable. Savez vous combien il y a de secondes dans un siècle? Un siècle c est long par rapport à une vie humaine Une seconde c est très court Et pourtant il n y a que trois milliards de secondes dans un siècles. 15

16 Evolution de notre cerveau 300 grammes à la naissance 900 grammes vers un an 1,5 Kilogramme à la puberté 1,7 à 2,3 Kg àl âge adulte C est l expérience, la rencontre avec l environnement qui va générer les multiples connexions à l origine de l augmentation de la taille du cerveau. Le génotype de l homme est très peu différent de celui du chimpanzé. Une mutation a provoqué deux «erreurs». Chez le chimpanzé le mécanisme de régulation arrête la fabrication du cerveau à cinq milliard de cellules. Chez l homme ce mécanisme a été déréglé et la fabrication se poursuit jusqu à un nombre dix fois supérieur. Or un enfant avec un cerveau de 100 milliard de cellule avec la grosseur de sa tête ne pourrait pas naître, sortir de sa mère. Une seconde mutation du programme de la naissance fait que chez l homme l enfant nait bien avant que la fabrication du cerveau ne soit fini. L enfant nait avec un cerveau qui n est pas fini, sa taille ensuite va être multiplié par 4 ou 5. L augmentation de la taille après la naissance ne résulte pas de la création de nouveaux neurones mais de l achèvement de chacun par l extraordinaire réseau de connexions qui les relie les uns aux autres. 16

17 «Mécanique» interne» d une complexité inimaginable C est cette incroyable structure d une complexité inouïe qui permet la plasticité du cerveau La chose la plus extraordinaire en dehors bien sur de l univers lui-même. 17

18 Chaque neurone établit des connexions avec les autres Les cellules nerveuses établissent entre elles des connexions, les synapses. Des milliards de ces synapses contribuent au traitement d'un seul stimulus (excitation du système nerveux déclenché par une stimulation). 18

19 Chaque neurone peut établir jusqu à connexions Les connexions, les associations de voies nerveuses, s établissent au moment de l expérience (résultant des perceptions grâce à nos organes des sens) mais elles peuvent s établir en dehors des stimulations sensorielles externes, indépendamment de celles-ci donnant lieu à la création d un monde imaginaire (Laborit) imaginé. Actuellement nous sommes en train d établir des connexions. Faisons un peu d arithmétique. A la puberté, il y a environ connexions par neurone en moyenne, cela fait 1.millions de milliards de connexions qui sont dans la tête d un enfant de quinze ans.. Quel âge a un enfant de 15 ans mesuré en secondes? 400 millions de secondes. Vous divisez un million de milliards de connexions qui n existent pas à la naissance par l âge en seconde (400 millions) vous trouvez deux millions et demi. Cela signifie, qu à l âge de 15 ans, depuis 15 ans, à chaque seconde qu il a vécu, il a établie deux millions et demie de connections. Actuellement à votre âge ça s est ralenti, mais nous sommes encore à un million de connexions par seconde, heureusement parce que nous en perdons jusqu à secondes. 19

20 Soit de connexions possibles Le nombre de connexions possibles entre neurones est un nombre de 17 chiffres. Si nous commencions à compter les synapses à raison d une toutes les secondes, nous aurions terminé dans trente millions d année. La plasticité de notre équipement, cette capacité à se construire des réseaux de connexions, donnant lieu à des représentations parfois en l absence même des objets et de données sensorielles, de se construire un imaginaire et des abstractions, des objets abstrait et de les organiser en système fait que l être humain se construit des univers différents du réel et différents de ses pairs, tandis que l animal est prisonnier de l immédiateté de la perception. 20

21 L ensemble de ces connexions synaptiques constitue le «souvenir» de l expl expérience et notre potentiel d actiond Actuellement, ici, maintenant, tout de suite, nous sommes en train d établir des connexions. Combien de connexions se sont établies depuis que j ai commencé à vous parler. C est cette structure qui constitue le support de l ensemble de nos représentations «souvenir» peu fidèle et la structure de notre potentiel d action. C est ce qui fait que nous avons une société un univers dans la tête On ne détermine pas de l extérieur les connexions qui seront établie. On ne change pas les configurations cognitives comme on change un boitier électrique 21

22 «La formation professionnelle est le plus souvent pensée e selon le modèle de «La transmission» du message Regardons rapidement ce qui sert de modèle de base (en fait de croyance) pour la formation. (conduisant à organiser la rencontre d un sachant parlant à des «sachants pas» «faisant passer le message»). Inspiré du fameux modèle de la transmission d informations entre des entités artificielles de Shannon et Weaver Ce modèle est incomplet en ce qui concerne la communication humaine car il ne tient pas compte de ce que nous venons d aborder jusqu ici.. Il faut abandonner certaines illusions liées à la pensée magique. Il ne faut pas réduire la formation à de la communication, ni réduire la communication humaine à la transmission d un message. La formation est une situation de communication particulière qui doit provoquer cette transformation interne. 22

23 «La transmission» du message Cette croyance du réalisme naïf, conduit à la pire des illusions consistant à croire qu il suffit d ouvrir la bouche pour être compris. Attardons nous un autre instant au phénomène de la communication humaine. Ce qui est compris n est pas intégralement inscrit dans le texte de ce qui est dit. 23

24 Que lisez vous? J ai du bon bon tabac Il était un un petit navire Auprès de de ma blonde Quelques illustrations pour questionner ce modèle. Non, vous n avez pas bien lu. Il n y pas écrit «j ai du bon tabac», mais «j ai du bon bon tabac». «il état un un petit navire» «auprès de de ma blonde» 24

25 Sleon une edtue de l uvnertisé de Cmabrigde l odrre des ltteers dans un mto n a pas d ipmrotncae la suele coshe ipmrotnate est que la pmeirere et la dreneire ltteers soit à la bnnoe pclae le rsete peut erte dans un dserordre ttoal et vuos puoevz tujoruos lrie snas porlbleme. Pourquoi sommes nous capables de comprendre ce texte, alors que nous sommes incapable de le lire. L information comprise n est pas dans le texte. 25

26 Pourquoi tant de malentendus en communication? Pourquoi croyez vous qu il y ai autant de problèmes de communication. Parce que nous sommes tous habités de cette croyance, lié à ce modèle de la transmission mécanique de l information. 26

27 FORMATION À DISTANCE Les nombreux exemples d incompréhension risquent bien d être amplifiés par la distance. 27

28 Réalisme naïf Le monde tel que nous le percevons serait indépendant de celui qui le perçoit Dans ce modèle, l information, le savoir serait indépendant des individus 28

29 Revenons à notre cerveau Que se passe -t-il après la sensation, la perception? 29

30 Que se passe-t-il derrière re ce regard? Que se passe-t-il après que des stimulations extérieures aient activé nos sens perceptifs. 30

31 A partir du moment ou l onde l lumineuse, (fluctuation des fréquences de cette onde), percute notre rétine, r nous n avons plus d emprise d sur ce qui se passe. Une source de lumière éclaire un lieu, un objet : des rayons lumineux partent de cette source, vont frapper l'objet, et reviennent jusqu'à notre œil : nous voyons ce lieu cet objet. La lumière se réfléchit sur la surface d'un objet, puis parvient jusqu'à notre œil : c'est à ce moment qu'on voit l'objet. La couleur d'un objet est l'ensemble des rayonnements lumineux que celui-ci renvoie. Ce que nous percevons (la couleur d'un objet) est l'ensemble des rayonnements lumineux que celui-ci n'a pas absorbé. Bref un objet n a pas de couleur, «la beauté est dans l œil du spectateur». Cependant à partir du moment ou l onde lumineuse (fluctuation des fréquences de cette onde) percute notre rétine nous n avons plus d emprise sur ce qui se passe. 31

32 Les neurones directement en contact avec l extérieur (par l intermédiaire des sens, dont il transporte l influx nerveux déclenché par la stimulation) sont une infime minorité environ un sur 5000 Il en est strictement de même avec nos oreilles et ce que nous entendons comme tout ce que nous percevons avec nos six sens. Notons au passage que les neurones directement en contact avec l extérieur (par l intermédiaire des sens, dont il transporte l influx nerveux déclenché par la stimulation) sont une infime minorité environ un sur

33 A partir du moment ou le son (fluctuation des valeurs de la pression atmosphérique) provoque les vibrations de notre tympan, le formateur n a a plus d emprise sur ce qui se passe Lorsque je vous parle, à partir du moment ou le son, (fluctuation des valeurs de la pression atmosphérique), du à mes grimaces et mes gesticulations labiales, provoque les vibrations de votre tympan, je n ai plus d emprise sur ce qui se passe, comme n importe quel conférencier, ou comme n importe quel formateur d ailleurs. Faire passer le message relève d un pur fantasme de toute puissance ou nous croyons être capable comme un dieu de modifier la structure de l autre. 33

34 La stimulation sensorielle déclenche d un influx nerveux qui se propage dans le réseau r neuronal L information est codée sous forme de motif temporel d activités des neurones, formés par des traits d impulsion électrique rythmés qui se propagent dans ces vastes réseaux. (La vitesse de propagation de l onde électrique est d environ 100 mètres par seconde). L influx nerveux va parcourir ou reparcourir des connexions déjà établis et en créent d autres. Les synapses laissent passer ou non l influx nerveux. Ces activités électriques sont très éphémères, elles ne peuvent se prolonger au-delà de quelques dizaines de secondes (dans ce que l on nomme la mémoire de travail. Les réseaux se constituent et en fonction de la structure du réseau activé cela conduit à un type d activité cérébrale. Le nombre de combinaisons possibles de réseaux actionnés (parmi le million de milliard de connexions possibles) est supérieur au nombre d atomes dans l univers connu. 34

35 nouveaux contacts Création de synaptiques Suivi d une d consolidation pour une mémorisation m morisation durable Notre cerveau dispose de ce formidable pouvoir d auto-structuration. Les tâches spécifiques d apprentissage provoque un véritable remodelage des réseaux neuronaux, conduisant à de nouvelles représentations, de nouveaux circuits effecteurs à l origine de nos façons de penser, de parler, d agir. Notons bien que pendant ce moment d établissement du nouveaux contacts son interruption par un distracteur provoque l oubli immédiat. Ce remodelage doit impérativement être stabiliser, ces traces mnésiques doivent être consolidées si il vise un apprentissage, sinon ces contacts seront simplement le substrat de notre mémoire de travail et disparaîtront ensuite. La configuration de ces connexions représente le souvenir de nos expériences. Ces souvenirs récents, ces connexions nouvellement établies, sont dans un état très fragile, sensibles à l interférence et peuvent être rapidement perdus si ce processus de consolidation ne se produit pas ou s il est interrompu avant son achèvement. Ce processus de consolidation cellulaire (établissement de connexions entre synapses de neurones différents grâce à une «machinerie» biochimique et moléculaire) prends du temps, il peut durer plusieurs heures avant d aboutir à la formation d une mémoire durable aisément réactivable lors du rappel Voilà donc, à très grands traits, les grandes phases des «mécanismes» moléculaires qui sous tendent les modifications durables des synapses nécessaires au processus de consolidation mnésique source de notre apprentissage. Attention donc à l illusion de la pédagogie compressée aboutissant à organiser un ensemble de distractions momentanées. 35

36 La perception est une construction Quelques illustrations. 36

37 Combien y-a-t-il de figures? Il peut y avoir deux question différentes : combien de figures je vous montre, combien de figures voyez vous? Il ya les figures montrées et les figurent déjà présentes dans votre tête. 37

38 La construction de la perception 1456ZN34FR1456ZN34 56ZN34FR1456ZN3414 ZN34FR1456ZN FR1456ZN341456ZN FR1456ZN341456ZN34 «nous arrivons tous à lire ceci» 38

39 La construction de la perception «c est mieux là non?» 1456 ZN 34 FR 1456 ZN ZN 34 FR 1456 ZN ZN 34 FR 1456 ZN ZN 34 FR 1456 ZN ZN 34 FR 1456 ZN 34 Comment se fait-il qu il soit plus facile de lire ceci 39

40 La construction de la perception Que voyez vous? (Question différente de «qu est-ce que je vous montre?».) L ovale, l ellipse (cercle aplati) est perçu, mais il est absent de la figure. 40

41 Pourquoi voyons nous des triangles Ce que nous voyons, percevons, n est pas ce que je vous montre. Ce qui est montré, mis à disposition n est pas ce qui est vu. Ce qui est dit n est pas ce qui est compris. 41

42 Pourquoi n arrivons nous pas à voir des lignes parallèles? 42

43 Les lignes sont-elles droites? 43

44 Les lignes sont-elles droites? Toujours pas? Pourtant, vous commencez à avoir de l entraînement. 44

45 Pourquoi croyons nous voir une spirale? 45

46 Essayons de compter les points noirs? Ces perceptions qui sont des constructions sont donc imaginaires, différentes de ce que nous regardons et peuvent ainsi créer des illusions nous empêchant même de voir le réel parfois. 46

47 Nous sommes même capable de voir bouger des objets immobiles. 47

48 Mais pour nous ou est le réel, la réalité, celle que construit notre cerveau.. 48

49 C est plus fort que nous? Nous sommes donc capable des mouvements là ou il n y en a pas,de voir des choses qui n existent pas en dehors de nous,. 49

50 La perception est une construction La perception est une rencontre entre un déjà là et ce que nos sens ont acheminé dans notre cerveau. 50

51 Rouge Jaune Vert Rose Bleu Vert Rouge Bleu Jaune Jaune Jaune Jaune Rouge Vert Vert Bleu Vert Vert Bleu Rouge Noir Bleu Rose Rouge Jaune Sur cette diapositive veuillez dire la couleur avec la quelle sont inscrits les mots Troublant non? 51

52 Pourquoi les tout jeunes enfants ne voient que des dauphins? «Ah oui! y-avait des dauphins» 52

53 Dire et faire comprendre Prenons un exemple de la vie quotidienne. Pourquoi certain mots sont-ils écrits à l envers? Dire les choses (mettre en mot immédiatement intelligible pour moi) Et le dire en facilitant le travail de auditeur, en se mettant à sa place en imaginant les conditions dans lesquelles il se trouvera au moment ou je devrais être compris, n est pas la même chose. 53

54 Exprimer = faire état du savoir, mettre à disposition le savoir sans vraiment se préoccuper de ceux qui auront à l assimiler. Communiquer = processus qui permet à deux entité de se comprendre, faire exister le sens, le même sens dans la tête de l autre. Communiquer = intégrer les situations contextuelles de ceux qui ont besoin de se procurer ce savoir La formation ne peut pas se réduire à une mise à disposition d information. Il ne suffit pas de dire, l important n est pas de dire Mais de faire comprendre, il faut faire comprendre. Il est donc nécessaire de tout faire pour diminuer le plus possible le coût du traitement des information fournies, mises à disposition. Prendre en compte, ou aménager la situation de l apprenant. 54

55 Dire et faire comprendre : efficience comparée «Tiens Jean Paul est à l heure ce matin» Il est beaucoup plus efficient de faire comprendre que de dire Voici quelques autres exemples: «Ma femme a arrêter de boire» «Il faudra un certain temps pour réparer votre montre». Parce que la perception est une rencontre entre notre déjà là et ce à quoi nous sommes exposés, parce que tout individu exposé à un savoir produit immédiatement des méta savoirs. Cette rencontre aboutit à une construction réalisée par notre cerveau grâce à ces facultés de connectivité. Et le formateur n y peut rien, il faut qu il se résolve à savoir qu il déclenche un travail chez l apprenant travail qui lui échappe. 55

56 Attention au réductionnisme Jusqu à présent, nous avons réduit la situation de formation à une relation sujet individuel objet de l apprentissage. Cependant, notre apprenant ne se réduit pas à un cerveau isolé qui pense consciemment et se consacre à traiter de l information et des savoirs. C est Un être tout entier qui est en formation ou devant son ordinateur. 56

57 Cet être est avant tout un être social, l être humain vit en société. D une part Nous passons notre vie en relation directe ou indirecte avec nos pairs. D autre part tout savoir est un construction sociale. les mots sont des conventions sociales tout comme les catégories de l entendement qui nous permettent de penser sont des constructions sociales, ce ne sont pas les nôtres, nous les avons assimilées par construction en conformité avec les conventions sociales pour ne pas être exclus du groupe de notre communauté. Et cela a une influence déterminante sur nous, ce que nous sommes, ce que nous faisons. Il faut donc également savoir s émanciper de la seule explication intraindividuelle, comme nous l enseigne la psychologie sociale en n étant pas victime de «l erreur fondamentale»*. Le regard psycho-social nous amène à une lecture des relations. Sujet individuelsujet social-objet. L erreur fondamentale (Ross) consiste à expliquer le comportement humain exclusivement en fonction de la personnalité, ce qui est intra individuel. Vision, approche pré-galiléenne, réductrice consistant à expliquer le comportement par les seuls mécanisme internes, comme le fait d expliquer qu un pierre tombe parce qu elle contient en elle-même une force, un mécanisme qui la fait tomber. 57

58 Aboutissement de l ensemble l de nos liens sociaux Albert Jacquard, biologiste affirme que la plus grande partie de ce qui constitue le contenu du cerveau humain n est que l aboutissement de ses liens sociaux. Ce que je suis c est l ensemble de ce tout ce que les autres m ont «apporté». Le nouveau né est candidat à l humanité. Les biographies concernant les enfants sauvages l ont démontré. Une expérience tristement célèbre, celle de frédéric II roi de Prusse qui avait fait isoler totalement des nouveaux nés pour voir quel langue ils parleraient. Ils étaient alimentés mais n avaient aucun contact sociaux. Aucun bébé n a survécu. En effet nous pouvons entreprendre la longue liste des effets du social dans la construction de soi. L importance de l image sociale (la «perte de face» d E.Goffman) Les groupes d appartenance et groupes de références Le vocabulaire et les normes ne sont pas les nôtres Le conformisme social (omniprésent Ash) Les catégorie sociale Le lien social La facilitation sociale (nous en reparlerons plus loin) Théorie professée et théorie d usage (Argyris) 58

59 L être humain est un être social La première raison de l abandon des apprenants dans les formations à distance c est le sentiment d isolement. L être humain est enserrer dans un tissu social. (humain et symbolique) Les savoirs qu il doit s approprier ne sont pas les siens, ni les règles, les normes, ni même les mots ni les règles pour utiliser ces mots. Les savoirs sont sociaux. L être humain se définit par ses appartenances. Si vous deviez répondre à la question «qui-je?» la plupart des réponses sont des références sociales. Les titres ne sont que des marqueurs (indicateurs) de la place qu on occupe dans la société et cette place nous amène à penser ce que nous pensons (rationalité situé). Nous avons des point de vue, c est la vue que nous avons sur les choses en fonction de la place que nous occupons. Nous ne pouvons qu avoir des points de vue, des vues fonctions du point ou on se trouve. Par ailleurs l être humain passe son temps à se comparer, a être comparer (comparaison sociale) et catégoriser en catégorie sociale. La comparaison sociale. La mode des palmarès. Il ne passe pas un jour sans que nous soyons ranger dans une catégorie sociale.?il n y a pas un seul commentaire sur un individu qui n utilise pas une catégorie sociale, qui ne le range pas dans une catégorie sociale. Tout ceci est masquer les façon de parler. «On est pas ingénieur», on a un titre d ingénieur, c est une catégorie sociale, ce n est pas ce qui nous constitue, ce n est pas nous. Enfin, le fait d avoir des relations interindividuelles satisfaisantes contribue au bien être physique et psychologique de l individu. Nous savons que la résistance à des évènements stressant est fortement accrue si l individu est engagé dans des relations interpersonnelles stables et satisfaisantes (soutien social). L abandon des personnes âgées provoque leur décès. 59

60 L image de soi La formidable importance de l image de soi dans notre comportement au quotidien se retrouve dans l apprendre. Image de soi et perte de face (goffman) Image de soi et self efficacy (Bandura) 60

61 Point de vue Du point ou je me trouve voila la vue que j ai sur les choses. L impossibilité de se libérer de nos points de vue. Du fait de la place que l on occupe nous ne pouvons qu avoir une certain vue sur les choses. Nous n occupons pas tous la même place, et nous avons tous des Histoires différentes, des trajectoires de vie et des trajectoires professionnelles différentes, positions différentes qui conduisent inévitablement à la construction d images de représentation différentes de point de vue différents. 61

62 Point de vue. Voici quelques illustrations caricaturales de la notion de point de vue. La vue d un habitant de Brest 62

63 Point de vue. Celle d un habitant de strasbourg 63

64 Point de vue. Et celle que nous connaissons tous, celle que nous subissons souvent, celle du parisien. 64

65 Rationalité située Il est bien évident que cela est central en milieu professionnel. Et donc que tout «savoir» professionnellement utile est approchée avec ces points de vue, ces grilles de lecture faisant partie de notre «déjà là». Et la formation va provoquer des rencontres entres ces déjà là issue de point de vie et les savoirs mis à disposition, qui ne seront donc pas transmis mécaniquement, sans rôle actif du sujet apprenant. 65

66 L individu est un être Bio-psycho psycho-socialsocial L être humain n est pas qu cerveau qui pense rationnellement qui assimile de l information qui lui fournie. L être humain est un être bio-psycho social et tout ceci se retrouve dans la constitution physique de notre cerveau.(en référence aux travaux et au modèle de Mac Lean (1990) des trois cerveaux. (encyclopédie Térence Vol. 2 p. 74) Reptilien chargé de la survie pour laquelle nous consacrons 99,8 % de notre potentiel Gestion des sensations, des stimuli physiques, régulation du corps et des mécanismes réflexes. Thalamique (limbique) chargé des émotions et sentiments affectivités (affecte une charge + agréable ou désagréable aux représentations. Cortex cérébral, ou Néocortex (de quelques millimètres d épaisseur). Lieu des fonctions cognitives, mémoire et représentation consciente, permettant l action finalisée, téléologique, intentionnelle. Il ne faut pas par conséquent pas réduire l apprentissage à sa dimension purement cognitive. L être qui apprend est entier, entièrement là avec ses dimensions affectives et sociales. 66

67 C est cet être tout entier qui est devant son ordinateur 67

68 Nécessité d une approche holistique L individu en formation est donc un être bio-psycho-social, doté d une formidable «machine» chargée d abord (premier motif de toute conduite), de le maintenir en vie, ensuite de sauvegarder une image sociale positive lui permettant de s assurer de pouvoir continuer à vivre parmi ses pairs et enfin équipement qui lui permet de prendre à l extérieur ce dont il a besoin pour arriver à ses fins. Il convient donc de développer des approches avec cette réalité de l appprenant L'approche holistique consiste à traiter la personne dans son ensemble vision holistique de l être humain tient compte de ses dimensions physique, mentale, émotionnelle, familiale, sociale, culturelle, spirituelle. Approche qui s'intéresse à son objet comme constituant un tout 68

69 Pour illustrer cette approche holistique, imaginons que nous soyons une bulle, que notre surface interne soit entièrement tapissée d un système perceptif au spectre élargi, complet et que nous mettions les objets au centre, l apprenant au centre. 69

70 La formation est un processus de «changement» Chacun de nous à chaque instant est le résultat d une double histoire; la phylogénèse (histoire de notre espèce) et l ontogénèse(notre histoire personnelle) et en toute circonstance je consacre la plus grande partie de mon énergie, de mon potentiel à entretenir ce qui m a permis de vivre jusqu à aujourd hui, donc à ma survie (instinct de conservation). Selon Bourguignon (Neurophysiologiste français) nous consacrons 99,8 % de notre potentiel à entretenir ce «déjà là» (Rumelhard guy), qui nous a permis de vivre jusqu à aujourd hui et donc de le rester. Notre organisme a donc confiance en lui c est son plus grand capital. Tout élément externe source de perturbation, d altération potentielle de mon état interne représente une source potentielle de danger pour mon organisme. «Le déjàla» résultat de notre histoire et sa remise en cause par la formation. Le processus de formation, ce processus de transformation provoqué par un déséquilibre dans ma relation à l environnement, déclenche des mécanismes de défense, de résistance au changement. «On ne change pas les configurations cognitives comme on change un boitier électrique». 70

71 La mémorisation m morisation Taux de mémorisation Information congruente Informations dissonantes Des expériences montrent que nous mémorisons plus facilement des informations qui sont en harmonie avec le déjà là, congruente avec les informations possédées, avec les croyances antérieures, qui renforcent les représentations préalables. C est aussi pour cela que les individus optent plus facilement pour des stratégies de perfectionnement (amélioration du dèjà là) que pour des stratégies d apprentissage (construction de nouvelles potentialités). 71

72 Principe d homd homéostasieostasie Maintenir en équilibre notre organisme Notre apprenant est un être vivant résultat de la phylogénèse et de son ontogénèse. Le principe d homéostasie est ce principe fondamental qui régit le vivant et donc le fonctionnement humain. Dés qu une perturbation se produit, la lutte contre la dégradation et le maintien de l équilibre provoque la mise en œuvre d un processus qui vise le rééquilibre. Le principe de survie consiste à maintenir en équilibre l état interne qui résulte de la phylogénèse (histoire de l espèce) et de notre ontogénèse (notre histoire personnelle depuis notre conception. Histoire qui nous a permis d être vivant là aujourd hui. Les pressions interne (faim manque d énergie) et externes modification du milieu déclenchent la nécessité d une adaptation. Se modifier mettre des lunette de soleil Modifier le milieu se mettre à l ombre 72

73 «L individu n agit que s il éprouve un besoin,. L être humain n agit que s il éprouve un besoin. Besoin ce qu il manque à un individu pour qu il fonctionne normalement (H. Laborit, «Biologie et structure», «la nouvelle grille»). 73

74 si l équilibre est momentanément rompu entre le milieu et l organisme et si l action tend à rétablir l équilibre» (Piaget, 1974) C est-à-dire si l équilibre est momentanément rompu au sein de l organisme ou entre le milieu et l organisme et si l action envisagée tend à rétablir l équilibre. 74

75 Qu est-ce qu apprendre en formation professionnelle? Après ces quelques considérations fondamentales sur l être humain, centrons nous sur qu est-ce qu apprendre en formation professionnelle. 75

76 La formation apparaît nécessaire chaque fois qu un un individu est confronté à une situation dans laquelle ses ressources propres ne lui suffisent pas pour être adapté.? La formation professionnelle apparaît nécessaire lorsque le déjà là du professionnel est insuffisant pour qu il fasse son travail. Aujourd hui, nous vivons dans une société qui évolue plus vite que nos propres capacités d adaptation, la formation, la formation professionnelle est incontournable. Les illettrés de demain seront ceux qui ne savent pas apprendre. L investissement intellectuel (P. Caspar, la société cognitive ). Qu est-ce qui déclenche le besoin d apprendre? (hormis le cas spécifique de ceux qui sont sévèrement atteinds et ont une pulsion épistémophilique hypertrophiée) «On apprend généralement quand on est confronté à un problème, c est-à-dire une situation ou il n existe pas de procédure connue du sujet pour arriver à la solution, le sujet doit alors réorganiser ses ressources ou assimiler de nouvelles ressources pour trouver une issue» (Apprendre et faire apprendre, Bourgeois et chapelle 2006, p. 118.) 76

77 ACCOMODATION ASSIMILATION L adaptation au milieu, pour être en harmonie avec lui ou parvenir à nos fins fait partie du principe de survie consistant à maintenir l équilibre interne et celui avec notre milieu. Le milieu est source de perturbation qui exige des modifications dans notre rapport au milieu pour rétablir l équilibre et nous permettre de rester adapter. Les pressions du milieu, déclenchent des «mécanismes» d adaptation combinant chez l être humain, du fait de ses caractéristiques (vivant, intelligent, téléonomique) deux processus complémentaires. Ex; une modification de l ensoleillement peut provoquer : Se modifier mettre des lunettes de soleil Modifier le milieu aller à l ombre En matière d apprentissage, lorsqu il y a transformation, modification de l état interne de l individu, le maintient de l équilibre interne va se faire en combinant deux processus. L assimilation Adaptation par laquelle l organisme sans se modifier lui même transforme une donnée extérieure afin de pouvoir l incorporer Les informations nouvelles sont traitées en fonction des acquis constitués antérieurs, il les assimile. L accommodation Adaptation par laquelle l organisme se modifie, se transforme en fonction des contraintes de son milieu accommodation, c'est-à-dire transformation des schèmes de pensée en place en fonction des circonstances nouvelles. 77

78 Apprendre : fonction Processus fondamental qui permet à un individu de rester adapté à son environnement, en construisant son potentiel neurophysiologique indispensable pour agir. Nous venons donc de préciser la fonction de l apprendre. Processus fondamental qui permet à un individu de rester adapté à son environnement, en construisant son potentiel neurophysiologique indispensable pour agir. 78

79 Apprendre : description Processus interne d auto-transformation permettant de mieux comprendre son environnement (sollicitations, situations, problèmes) et de structurer des manières d agir plus efficaces. Première approche descriptive. Description globale Processus d auto-transformation (déclenché de l intérieur et conduit par l apprenant) qui permet de Mieux comprendre son environnement, le monde, en se construisant des représentations du monde (apprendre que) adaptée, juste, fiable Et également permettre de Construire son potentiel d action (apprendre à) pour pouvoir agir de façon plus efficace. 79

80 dans la Quel rôle de «l apprendre» construction des compétences? Permettez moi à ce moment de mon exposé de faire une petite parenthèse sur le rapport entre apprendre et compétence pour tordre le cou à ce lieu commun, cette pensée malheureusement trop courante consistant à croire que la formation permet d acquérir des compétences. 80

81 Qu est est-ce qui fait la compétence? La compétence c est ce qui permet d expliquer qu un résultat soit réalisé. C est ce qui produit le résultat en étant mobilisé dans l action. 81

82 La compétence (AFNOR) «Mise en œuvre, en situation professionnelle, de capacités qui permettent d exercer convenablement une fonction ou une activité» La définition la plus courue de la compétence nous dit que : La compétence se met en œuvre en situation dans la vrai vie professionnelle, pas en formation. Petit rappel : à proprement parler les agents et les collectivités territoriales n ont pas besoin de formation. Elles ont besoin de compétences. 82

83 Les gens «feraient l acquisitionl» de compétences puis ils seraient compétents. Bizarrement, la croyance populaire consiste à croire que les individus font l acquisition d une compétence comme on ferait l acquisition d un objet, un kilo de sucre ou une voiture, Ils auraient quelque chose de plus Puis qu ils seraient compétent 83

84 Comment construit on de la compétence? Bizarrement cette chose à acquérir serait construite par des formateurs qui les transmettraient, comme une sorte de potion magique. Ce discours, relève véritablement de la pensée magique. 84

85 est-ce le rôle du centre de formation? Et on attribuerai ce rôle de transmission de la compétence au centre de formation. «Vous aves un problème de compétence. Venez chez nous on va vous les transmettre». Or la compétence, où se construit-elle? 85

86 Nous ne faisons pas l acquisition de compétences devant notre ordinateur La compétence ne se télécharge pas. 86

87 Qu est est-ce qui fait la compétence? De quoi est composé la compétence. 87

88 Quelles que soient les ressources de la personne le résultat r dépend d pour partie de la situation. L action d un individu dépend toujours de la situation, des conditions dans lesquelles il se trouve. Dans le cas présent vous pouvez toujours développer les capacités de la bébête, Trop souvent quand les choses ne vont pas on a le réflexe de croire que la formation va résoudre tous les problèmes et on aboutit souvent à des solutions assimilables aux Lunettes pour bègues 88

89 Réussir ne dépend d pas que des capacités s...? mais aussi des conditions d usage. d Il est bien évident que la réussite ne dépend pas que des capacités des personnes, de leur ressources propres, incorporées, leur potentiel. 89

90 Les gens ne sont pas des ressources inertes Halte au fantasme de Frankenstein pédagogue. (Philippe Mérieux). Les humains sont des êtres vivants, ils ne sont pas des objets inertes que l on peut à volonté façonner de l extérieur. 90

91 Les gens ne sont pas des ressources que l on l «marionnetterait» de l extl extérieur. Personnes que l on motiverait, que l on formerait, que l on marionnetterait. L être humain ne se déclenche pas de l extérieur, comme le photocopieur. C est un être influençable, certes, manipulable mais avant tout autonomne. 91

92 Les gens ont des ressources (incorporées) Les êtres humains disposent de ressources incorporées mobilisables et structurées, ils ONT des ressources qui se présente comme un potentiel. Ce potentiel se met en œuvre dans certaines conditions. Exemple Pour apprendre à 40 jeunes à marcher au pas pendant le service militaire Il faut environ 20 jours Pour que personnes applaudissent en rythme dans un concert Il faut environ 3 secondes La différence, dans le deuxième cas ils ont envie, ils ONT la motivation. 92

93 Les gens mobilisent leurs ressources, dans une activité,, dans certaines conditions, Si les conditions d usage sont réunies alors l individu peut mobiliser ses ressources La mobilisation des ressources incorporées (le potentiel d action) est décidée par l individu dans certaines conditions. Il faut que la situation dans laquelle se trouve l individu présente des conditions qui lui permettent, lui donne envie, lui donnent les moyens, l autorisation de faire usage de son potentiel. 93

94 LES QUATRE POLES DE L ACTION OCCASION D AGIR Opportunités VOLONTE D AGIR Motivations Envie d agir SAVOIR AGIR Potentiel, capacités ressources de la personne POUVOIR AGIR Autorisation, habilitation et moyens Agir dépend de quatre conditions. Le «pouvoir agir» renvoie aux autorisations, habilitations, droits qui s accompagnent des moyens externes (matériels, argent, temps, collaborateurs, informations etc De même pour apprendre. Un individu apprend si ces quatre conditions sont réunies (De son point de vue, bien évidemment) 94

95 Apprendre : définitiond Modification systématique et durable de la conduite (TOLLMAN, 1944) Nous pouvons maintenant nous hasarder à donner une première définition. Tollman (1944) «Modification systématique et durable de la conduite», modification des ressources de la personne, ressources incorporées, potentiel mobilisable en situation, répertoire d action structurée en conduite actualisable en comportement en situation. 95

96 «Enseigner, n est pas apprendre» «Je parle donc tu suis» ( P. Carré) Donc pour construire, structurer cette conduite, ce potentiel mobilisable, il s agit de créer les conditions qui vont permettre à l apprenant d apprendre, de créer une situation qui lui permettent de faire des activités au cours desquelles il va apprendre, il va transformer, structurer, construire son potentiel. Cela n est donc pas assimilable à la situation dans laquelle l individu est placé dans une situation où on lui expose des informations. «C est celui qui parle qui apprend le plus» ( Dewey) 96

97 La formation spectacle «ce n est pas la qualité intrinsèque du spectacle qui est source de progrès» La formation professionnelle faite sur le modèle de l enseignement conduit à la formation spectacle offerte au consommateur capricieux appréciant les distractions momentanées. Distractions momentanées qui ne sont pas propices à la consolidation synaptique nécessaire à l établissement durable de circuits neurologiques internes nécessaires à la création d un potentiel mobilisable, systématiquement et durablement. 97

98 S informer et se former? La formation professionnelle ne consiste pas à assimiler de l information. (augmenter le contenu de notre mémoire) La formation consiste à structurer nos ressources qui seront potentiellement mobilisables dans l action (disposer de répertoires d actions) Beaucoup trop de formation et de dispositif de F.O.A.D.appelé e-learning à tord au lieu de e-teaching, peuvent être décrits comme une mise en ligne d information. Hors ce qui justifie la formation professionnelle, ce n est pas l augmentation du contenu de la mémoire des participants. Bien trop de cadres disposent d éléments d information sur le management, information confortablement installée dans leur mémoire encyclopédique. Ils peuvent donc parler le management, mais n en font pas.car ils n ont pas structurer de pratiques managériales. 98

99 «on apprend pas «A» quelqu un un» Dans l apprendre On ne peut pas faire le travail à la place de l apprenant. C est lui qui fait œuvre de lui-même. («Pour que l élève apprenne il faut arrêter de lui enseigner» disait P. Cousinet) Il s agit de créer les conditions qui vont lui permettre d apprendre, pour qu il se livre à cette activité de construction de son potentiel d action. Réf au modèle allostérique (Giordan), concept formalisé par Jacques Monod, Jean-Pierre Changeux et Jeffries Wyman Le vocable d'apprentissage allostérique", provient d'une métaphore biochimique. Elle concerne la structure et le fonctionnement de certaines protéines dites "allostériques". Ces molécules enzymatiques, changent de forme, et donc de fonction, suivant les conditions de l'environnement dans lequel elles se trouvent. l aménagement d un environnement favorable à l activité d apprendre qui se déroule chez l apprenant qui peut et doit être déclencher par des conditions à aménager et entretenu jusqu'à son terme par des conditions favorables) 99

100 ENSEIGNEMENT et FORMATION Enseignement «Apprendre que» Formation «Apprendre à» La formation professionnelle n a pas pour rôle de construire l encyclopédie portable à propos du monde (apprendre que) de chaque participant. Elle a pour fonction de leur permettre de se construire leur potentiel action mobilisable en situation (apprendre à) pour être prêt à affronter sereinement les situations professionnelles, parfois les plus improbables pour la formation des experts, et déployer une conduite adaptée. La formation est une construction de capacité, de potentiel d action, mobilisable en situation. Il faut que l apprenant se construise, s entraîne, répète, se prépare. Il faut lui faire faire, qu il se construise dans l action. 100

101 Apprendre activité au cours de laquelle l individu construit de nouvelles ressources qui vont lui permettent de structurer /développer de nouvelles conduites plus adaptées aux situations et aux problèmes qu il rencontre. Voici donc une description de cette activité qu est apprendre. 101

102 Apprendre se fait dans l actionl «Apprendre, c est faire quelque chose qu on ne sait pas faire pour apprendre à le faire» Si apprendre en formation professionnelle se fait dans l action alors le rôle du formateur est de concevoir des situations problèmes. Simulateur de situation problème («Apprendre, c est faire quelque chose qu on ne sait pas faire pour apprendre à le faire». Meirieu P., «Frankenstein pédagogue, 2006, p.76) 102

103 Rôle du dispositif de formation On ne forme pas quelqu un, il se forme Le dispositif de formation est donc une situation, un environnement favorable qui va provoquer, stimuler, déclencher chez l apprenant des connexions source de son nouveau potentiel. 103

104 Il est bien évident que demander à quelqu un de faire quelque chose qu il ne sait pas faire pour apprendre à le faire l expose à des risques, voire le mette en danger physique. 104

105 Et comporte également parfois des risques de ridicule, de perte de face. 105

106 Aménager la situation. Nécessité de créer des espaces sécuriss curisés qui limitent les conséquences négativesn d une conduite inadaptée Il s agit d aménager la situation de façon à sécuriser l activité en limitant les conséquences négatives d une conduite inadaptée. Nous pouvons comprendre là tous les avantages potentiels des simulations, des serious games, des simulateurs et dans l avenir des avatars en monde artificiel. 106

107 Il s agit s de créer des situations «d apprentissage authentique». Situations représentatives, aussi proches que possible des conditions réellesr de travail L ingénierie pédagogiue doit être centré sur l aménagement de situations d apprentissage proches de la réalité professionnelle, permettant un apprentissage dit authentique 107

108 Il s agit s de créer des situations typiques, des classes de situation dans lesquelles les capacités sont mobilisés préparant parant ainsi l apprenant à affronter l ensemble des situations réelles potentielles. Construire des situation emblématiques, représentatives des situations les plus courantes, permettant à l apprenant de construire des répertoires d action adaptées aux plus grands nombre de situations possibles. 108

109 PROCESSUS D APPRENTISSAGE Extrait de : «Formateur d adultes»j.p. Martin et E. Savary, Chroniques sociales, 1999 Nouvel équilibre Equilibre «initial» Confrontation à une situation problème Déstabilisation Déconstruction Recomposition de son potentiel d action Reconstruction «majorante» Intégration de nouveaux savoirs Rééquilibration «majorante» «Perturber pour déconstruire accompagner pour reconstruire» Résumons nous maintenant en schématisant le processus. L individu n apprend que si le déjà là est insuffisant. Il faut donc commencer par le mettre en difficulté. «Perturber pour déconstruire accompagner pour reconstruire» Lui faire prendre conscience, dans la déconstruction, des éléments qu il utilise ses raisonnements, ce qu il lui manque cette phase de «déstabilisation» est capitale Les deux phases du processus d apprentissage : l apprenant est confronté à une situation qui lui pose problème, elle provoque un déséquilibre cognitif rééquilibration. Il va devoir modifier ce déséquilibre, par une reconstruction («rééquilibration majorante» Piaget, 1975). C est pendant cette seconde phase que l apprenant intègre de nouveaux éléments (savoirs) et/ou réorganise les éléments présents et recompose son potentiel d action qui atteint alors un degré de perfectionnement supérieur et mieux adapté. 109

110 Dimension sociale de l apprendrel «On apprend seul, mais jamais sans les autres» La situation de formation en groupe semble être remise en question avec le è- learning et la F.O.A.D.c est sans tenir compte de ce que nous avons commencer à évoquer concernant la dimension profondément social de l être humain. Le groupes, les autres ont des effets sur l apprentissage. Nombreuses recherches (psychologie des interactions sociocognitives) montrent le rôle constructif des interactions sur le développement cognitif. L interaction sociale influe sur les élaborations cognitives Même si on apprend pas en groupe, la cognition humaine est socialement insérée. Les autres sont là, dans le savoir dans l anticipation que je fait des situations futures ou je mobiliserai ce savoir etc

111 Effets de la co-action «La simple présence d autrui exerce une forte influence sur le comportement des individus et les encouragent à augmenter leurs performances» (N. TRIPLETT 1897) Depuis les expériences de Norman Triplett venu confirmer quelques éléments de la sagesse populaire nous savons que la simple présence d autrui exerce une forte influence sur le comportement des individus et notamment les encouragent à augmenter leur performances. Zajonc, un célèbre psychologue y a d ailleurs presqu exclusivement consacré sa vie de chercheur et consacré ce phénomène en parlant de «facilitation sociale». L interaction sociale influe sur les élaborations cognitives 111

112 Conflit socio - cognitif Le déséquilibre nécessaire à l apprendre est encore plus efficace lorsqu il est provoqué par la confrontation avec d autres sujets apprenants. La confrontation (qui n est pas un affrontement) à l autre, aux pairs engendre plusieurs choses: L exposition sociale et les risques de perte de face, l émulation, la décentration, la découverte d autres points de vue, déclenche parfois l imitation Attention conflit sociaux cognitif veut dire conflit cognitif en situation sociale. Il ne doit pas y avoir de conflit social entre individus ce qui déclencherait d autre comportement peu propice à l apprendre. Attention ce conflit soio-cognitif ne doit pas avoir lieu avec l expert ce qui déclenche là aussi d autres comportement peu propice à l apprendre. La coaction doit se faire dans un contexte coopératif qui favorise la régulation épistémique centré sur le contenu laquelle favorise l apprentissage La coaction en contexte compétitif favorise le traitement par la régulation sociale relationnelle, se montrer meilleur, gagner, attention centrée sur la performance ne favorise pas l apprentissage. La coopération est meilleure pour apprendre que la compétition. («apprendre et faire apprendre» Bourgeois et Chapelle p «la compétition favorise la régulation relationnelle du conflit sociocognitif et annule les bénéfices de ce dernier», p. 175 «la coopération est meilleure que la compétition pour apprendre, qu il vaut mieux apprendre dans le but de comprendre qu apprendre dans le but d être le meilleur» p. 179) Attention aux effets de la confrontation à l expert qui renvoie à sa propre incompétence, à des attitude de complaisance 112

113 Conflit socio - cognitif Créer des situations dans lesquelles les apprenants se retrouvent en situation de conflit sociocognitif leur permettant de se décentrer (découvrir d autres points de vue) La situation d interaction sociale favorable aux progrès cognitifs doit provoquer une confrontation de points de vue différents et susciter un engagement actifs des interactants à dépasser cette perturbation par une régulation cognitive, par une coordination de leur point de vue parfois opposés Pour être efficace les interventions de l autre doivent perturber les modes individuels de résolutions au moment même de leur mise en œuvre et non une fois les performances réalisées. 113

114 Personne n accepte de faire quelque chose qu il ne sait pas faire, pour apprendre à le faire s il n est pas assurer de pouvoir tâtonner sans être ridicule. Cependant, il ne faut pas exposer inutilement l apprenant à la risée des autres. La perte de face en situation d exposition sociale est une préoccupation omniprésente chez les êtres humains et un puissant mobile de la conduite, mobilisant parfois tout le potentiel de l individu consommant toute son énergie dans la mise en œuvre de mécanisme de défense sociale. 114

115 L exposition sociale Agir en présence d autrui, devant les autres, en situation «d exposition sociale» met en jeu immédiatement son image sociale et déclenche donc des processus de défenses psychosociales («routines défensives») pour ne pas perdre la face (Goffmann, 1972) 115

116 Attention à la taille du groupe Il convient donc d être vigilent dès que l on organise des situations nécessaire de regroupement collectif. La taille du groupe peut mettre en péril la situation, être un obstacle à la réalisation de l objectif. 116

117 Situation dite «d apprentissage» Taux de réponse Mauvaises réponses Bonnes réponses Dans l apprendre on peut distinguer deux situation, celle d apprentissage ou in individu fait plus d erreur, de faute / 117

118 Situation dite de «performance» Taux de réponse Mauvaises réponses Bonnes réponses Et une situation de performance ou il réussit le plus souvent et continue à progresser. 118

119 La co-action inhibe l apprentissage stimule la performance (Zajonc, 1972) Zajonc et son équipe ont démontré de multiples fois Cette tendance qu ont les individus à mieux accomplir des activités simples ou bien maîtrisées en présence des autres. Ex: quand vous savez bien conduire, le fait que des personnes soient dans la voiture ou qui vous regardent augmente vos performances. Mais quand vous savez peu conduire, la présence d autrui risque, au contraire de multiplier les fautes, de gêner. Bref, il est possible d augmenter l exposition sociale lorsque l individu est en phase de perfectionnement mais de la limiter lorsqu il est en phase d apprentissage tout en ne l éliminant pas. 119

120 La présence des autres, parfois nécessaire pour apprendre (savoirs faire sociaux et relationnels) facilite l apprentissage dans certaines conditions (adaptées aux risques potentiels perçus ou imaginés par l apprenant) Rappelons nous simplement que la présence des autres facilite le travail d apprendre dans certaines conditions, à condition de ne pas exposer inutilement l apprenant. 120

121 La confrontation à l autre en formation professionnelle Afin d entretenir une image sociale positive et ne pas perdre la face, l apprenant puise dans ses ressources et va prendre ce qui lui manque tente de se surpasser. Ce qui favorise la construction de nouvelles ressources La confrontation à l autre favorise dans certaines condition à aménager, favorise la construction de nouvelles ressources. 121

122 aménager la situation en fonction de l activitl activité, du moment du processus d apprentissage. d S il faut donc aménager des situations qui soient favorable au travail d apprendre, il faut aménager les situations en fonction du moment du processus d apprentissage, en fonction de ce que requiert le travail que doit faire à ce moment précis l apprenant. 122

123 Apprendre seul ou en commun? S informer Se former Seul Je me concentre sur l information Je travaille à mon rythme L absence du regard des autres me prive d informations Décentration me prive de stimulation En commun La présence des autres constitue un distracteur Gêne ma prise d information La présence des pairs est stimulante me confronte à d autres points de vue met en jeux mon image sociale Raison pour lesquelles il nous fau nous poser des questions sur l alternance des moments de solitude et des moments communs de regroupement. 123

124 Pour apprendre : résumons r nous Résumons nous. Apprendre est un phénomène complexe. Apprendre se réalise chez, du coté de l apprenant.? On ne peut pas faire le travail à la place de l apprenant. C est lui qui fait œuvre de lui-même. Apprendre c est construire des ressources potentiellement mobilisables. Se former professionnellement, c est faire quelque chose qu on ne sait pas faire pour apprendre à le faire Approche holistique. Mettre l apprenant au centre. Cet être bio-psycho-social. Modèle allostérique* Le vocable d'apprentissage allostérique", provient d'une métaphore biochimique.(j. Monod) Elle concerne la structure et le fonctionnement de certaines protéines dites "allostériques". Ces molécules enzymatiques, changent de forme, et donc de fonction, suivant les conditions de l'environnement dans lequel elles se trouvent. En formation professionnelle, il s agit de créer les conditions qui vont permettre d apprendre de l aménagement d un environnement favorable à l activité d apprendre qui se déroule chez l apprenant qui peut et doit être déclencher par des conditions favorables à aménager et entretenues jusqu'à son terme) La situation d apprentissage est déterminante elle doit privilégier un apprentissage authentique protégé. Processus L apprenant doit constater que son «déjà là» est insuffisant, lui faire comprendre par la déconstruction et la confrontation pourquoi son déjà là est insuffisant ou inefficace) Il est alors disposer à accepter de «changer» et à s engager dans un apprentissage prêt à réaménager ses ressources et/ou chercher et à prendre ce qu il lui manque, à intégrer les nouveaux éléments (nouveaux savoirs) et réaménager l ensemble. Ceci marche d autant mieux qu on met l apprenant en difficulté en présence de ses pairs, dans la confrontation sans qu on lui fasse prendre des risques inutiles pour sa survie ou pour son image. Aménager des situations adaptées à chaque phase d activité Mise à disposition opportunes des éléments manquants Réaménagement dans l activité. Accompagnement de la reconstruction *Réf au modèle allostérique (Giordan), concept formalisé par Jacques Monod, Jean-Pierre Changeux et Jeffries Wyman 124

125 Les assises territoriales de la F.O.A.D. Je vous remercie de votre attention Qu est-ce qu apprendre? J.P. Riffle C.N.F.P.T. 125

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