LES QUÉBÉCOIS ET L ALCOOL EN 2012 : UNE RELATION SAINE, DES PROBLÈMES EN LÉGÈRE BAISSE ET UN RÉÉQUILIBRAGE NÉCESSAIRE LA PEINE EN VAUT LE PLAISIR

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1 Printemps 2012, NUMÉRO 42 LA PEINE EN VAUT LE PLAISIR Cette année, Éduc alcool a donné à la population des informations sur l alcool qui tiennent compte des connaissances en matière de consommation sans risque. Mais certaines croyances erronées persistent. Les plus criantes sont qu une consommation régulière d un ou deux verres par jour est mauvaise pour la santé ou que l alcool est un poison. Paradoxe : l alcool est consommé par 84 % de la population, un Québécois sur deux boit une fois par semaine ou plus, alors que persiste chez certains des croyances inspirées par un modèle moral du 19 e siècle, qui voit l alcool comme une substance nocive et susceptible d engendrer la dépendance. Plusieurs hypothèses expliquent ces contradictions. La première a pour objet les reliquats de la tradition judéo-chrétienne selon laquelle tout plaisir constitue en soi un problème qui doit être contrôlé et contenu. L idée selon laquelle l alcool est un poison et le risque de dépendance pour une consommation à faible dose servent ici de stratégies pour le contrôle social de la consommation, même modérée. La seconde concerne les contenus émotionnels, qui évoluent beaucoup plus lentement que les concepts et les idées. On peut adhérer, en théorie, à l idée que les hommes et les femmes sont égaux ou que le racisme est inacceptable, mais, émotionnellement, c est beaucoup plus difficile d intégrer ces principes. Nos préjugés réapparaissent sous des formes inattendues et, parfois, presque contre notre volonté. On peut comprendre, dans notre tête, que le plaisir de boire de l alcool est bon pour la santé, tout en continuant de ressentir, dans notre cœur, une forme de culpabilité qui n est pas toujours consciente. Ces croyances erronées nous obligent à prendre acte que les données scientifiques sur la consommation à faible risque ne sont pas entendues par une partie de la population et que les idées reçues sur les risques associés à une consommation quotidienne d alcool persistent. Le changement d attitude prend du temps. Notre campagne fait partie du lent virage de la morale vers les données probantes, d une culture de l ivresse coupable à une culture de la modération. Nous allons donc continuer, en espérant que de plus en plus de Québécois en viennent à ressentir dans leur tête et dans leur cœur que l alcool peut se consommer régulièrement si - et seulement si - c est deux verres pour les femmes, trois pour les hommes et au moins un jour à zéro. Et - c est le cas de le dire - la peine en vaut le plaisir. Louise Nadeau Présidente du conseil d administration LES QUÉBÉCOIS ET L ALCOOL EN 2012 : UNE RELATION SAINE, DES PROBLÈMES EN LÉGÈRE BAISSE ET UN RÉÉQUILIBRAGE NÉCESSAIRE Les Québécois ont toujours une relation saine à l alcool. Leur modèle de consommation se stabilise depuis 10 ans, les problèmes d alcool semblent en légère baisse, suivant en cela la réduction de la consommation observée récemment. On constate toutefois une certaine tolérance envers la consommation excessive lorsqu elle est occasionnelle, combinée à une crainte injustifiée des effets de la consommation régulière sur la santé et sur la dépendance. C est tout un changement de perception qui s impose. Une minorité consomment encore de manière abusive, voire dangereuse, le niveau des connaissances est en baisse dans certains domaines et 6 % des conducteurs reconnaissent avoir conduit avec des taux d alcoolémie supérieurs à la limite légale. Cela s explique sans aucun doute par le fait qu ils risquent très peu de se faire intercepter par un barrage routier : les deux tiers des conducteurs n en ont même pas aperçu un seul au cours de la dernière année. Les Québécois ont aussi soif de savoir : comment parler d alcool avec les enfants, les plus récentes données scientifiques relatives aux effets bénéfiques ou nocifs de la consommation, les niveaux de consommation d alcool à faible risque et enfin l alcool et la santé arrivent en tête de leurs champs d intérêt. Éduc alcool, dont le niveau de crédibilité se maintient à un sommet enviable, s engage à répondre à ces besoins au cours des cinq prochaines années. Telles sont les principales conclusions qui ressortent de la vaste enquête quinquennale menée par CROP pour le compte d Éduc alcool, qui brosse le portrait de la relation des Québécois à l alcool sur 20 ans maintenant. La modération, une valeur intégrée Éduc alcool se réjouit de constater que son slogan «La modération a bien meilleur goût» trône encore au zénith de la notoriété et qu il progresse de manière spectaculaire chez les non-francophones. C est toutefois son intégration dans la pratique et dans la vraie vie qui constitue la bonne nouvelle de cette enquête. De fait, la consommation moyenne des Québécois est d un peu plus de 3 verres standard par semaine et l on consomme en moyenne 2,5 verres par occasion de consommation. Ce n est certainement pas une coïncidence : elle correspond au nombre de verres d alcool à partir desquels ils estiment qu il devient criminel de conduire un véhicule automobile. C est d une cohérence certaine. (Suite en page 2)

2 En outre, pour la très grande majorité des Québécois, la consommation d alcool se fait dans des lieux et dans des cadres de consommation modérée : à la maison, chez des amis ou au restaurant. Quant aux circonstances de consommation, elles sont aussi rassurantes : célébration d un événement heureux, accompagnement des repas, association à la détente une consommation conviviale, plutôt que dépendante. Les plus récentes données relatives à la vente d alcool au Québec font état d une baisse des achats moyens par habitant de 0,1 litre d alcool pur par an, mais d une baisse d un demi-litre d alcool pur par consommateur d alcool. Cela est cohérent avec le fait que les Québécois ne semblent pas avoir plus de problèmes liés à leur consommation d alcool qu il y a 5 ou 10 ans. La plupart des indicateurs sont même en baisse à cet égard, bien qu ils se situent à l intérieur de la marge d erreur. Dédramatiser la consommation régulière, réduire la tolérance aux excès occasionnels L enquête a fait ressortir une relation parfois contradictoire des Québécois avec l alcool et certains préjugés sans doute hérités des croyances du passé. Ainsi, on observe une certaine tolérance envers la consommation excessive lorsqu elle est occasionnelle, même pour les femmes enceintes, et l on reconnaît volontiers que l on a dépassé les seuils de consommation recommandés au moins une fois par mois. Par contre, la désapprobation s installe dès qu il est question de consommation régulière, même si elle se situe à l intérieur des limites de consommation à faible risque. De fait, une femme qui boirait 2 verres par jour, 5 jours par semaine et un homme qui en boirait 3 sur 5 ou 6 jours sont considérés comme des alcooliques en puissance par 7 Québécois sur 10. Et même lorsque cette consommation est ramenée à un verre par jour 5 ou 6 jours par semaine, près de la moitié des Québécois évoque encore l alcoolisme. Il y a là un défi considérable pour Éduc alcool pour rééquilibrer le rapport quantité-fréquence dans la consommation d alcool. Il nous faudra dédramatiser la consommation régulière pourvu qu elle se situe dans les paramètres à faible risque et mettre en garde contre la consommation excessive, même occasionnelle. Nous sommes conscients que nous devrons affronter des préjugés solidement enracinés, mais c est là le lot de tout organisme d éducation. Une vigilance nécessaire, des problèmes réels Ces bonnes nouvelles ne doivent pas nous faire perdre de vue le fait que la vigilance s impose et qu elle est plus que jamais nécessaire. En effet, 10 % des buveurs réguliers ont senti que leur consommation nuisait à leur santé au cours de la dernière année. Pas plus que nous ne pouvons ignorer les 6 % à 7 % de consommateurs qui disent boire des quantités excessives d alcool sur une base hebdomadaire. À présent que les niveaux de consommation d alcool à faible risque sont connus et largement diffusés, Éduc alcool ne peut demeurer insensible au fait que 27 % des consommatrices et 37 % des consommateurs d alcool ont dépassé, au moins une fois par mois au cours de la dernière année, les limites recommandées de 3 verres pour les femmes et de 4 verres pour les hommes. Il importe plus que jamais de faire valoir que la modération est une règle qui ne souffre pas d exception et que prendre un coup, ne serait-ce qu une fois, c est prendre un coup de trop.» Par ailleurs, la quasi-totalité des Québécois connaît les recommandations d Éduc alcool aux femmes enceintes : s abstenir de consommer de l alcool à partir du moment où l on choisit de devenir enceinte et durant la grossesse. Toutefois c est sans doute parce que des preuves scientifiques irréfutables n existent pas à ce sujet, une majorité de Québécois pensent que la consommation occasionnelle d alcool comporte un faible risque ou pas de risque du tout pour le fœtus. Il n est donc pas étonnant que près de 3 Québécois sur 10 considèrent acceptable qu une femme enceinte consomme occasionnellement de l alcool durant sa grossesse. Enfin, les Québécois ont dit clairement sur quels sujets ils souhaitent être mieux informés : comment parler d alcool avec les enfants, les plus récentes données scientifiques relatives aux effets bénéfiques ou nocifs de la consommation et enfin l alcool et la santé. Ces trois thèmes sont en tête de leurs préoccupations. Les Québécois souhaitent consommer de l alcool, mais ils veulent aussi que nous les aidions à mieux boire. Nous répondrons donc à ces besoins en leur donnant des informations pratiques : la responsabilité des hôtes lorsqu ils reçoivent des invités à la maison, des outils pour mesurer le taux d alcoolémie, la quantité d alcool que l on peut consommer avant de conduire, ce que signifie un verre standard. En un mot, les Québécois nous demandent de continuer à les aider à se responsabiliser concernant leur consommation d alcool. L alcool au volant : la loi n est pas appliquée Éduc alcool a toujours pris une position claire sur la base de données scientifiques reconnues : le premier déterminant des changements de comportements sur les routes est la perception que l on va se faire arrêter si l on viole les lois. 2

3 Il a donc revendiqué haut et fort, comme préalable à toute discussion sur le taux d alcoolémie, l accroissement de barrages policiers et leur publicisation. L organisme a donc approfondi la question de l alcool au volant dans son enquête. Et les Québécois lui ont donné raison. Si 6 % des conducteurs ont pris le volant, alors qu ils avaient dépassé la limite légale pour conduire, c est en bonne partie parce que les deux tiers des conducteurs considèrent qu ils ont peu ou pas de risque de se faire intercepter pour alcool au volant au Québec. Cela est parfaitement normal lorsque l on sait maintenant que 7 conducteurs sur 10 n ont pas passé une seule fois par un barrage policier au cours de la dernière année (ce résultat augmente à 75 % dans la région de Montréal) et, pire encore, que près des deux tiers n en ont même pas aperçu un seul au cours des 12 derniers mois. Nous continuerons donc à revendiquer la mise en œuvre de cette mesure essentielle comme préalable à toute discussion sur le sujet de l alcool au volant. Éduc alcool souligne enfin, avec satisfaction et sans prétention, que son niveau de crédibilité se maintient à un sommet de 90 %. Mais, au-delà des chiffres, cette donnée est engageante. Elle constitue certes une reconnaissance du travail que nous avons accompli et une responsabilité indiscutable envers ce qu il nous reste à accomplir de façon que les Québécois améliorent encore leur relation à l alcool et qu ils soient plus que jamais convaincus que la modération a bien meilleur goût. ÉDUC ALCOOL SALUE L ENTRÉE EN VIGUEUR DE LA MESURE ZÉRO ALCOOL POUR LES CONDUCTEURS DE MOINS DE 22 ANS Éduc alcool a salué l entrée en vigueur, à la mi-avril, de la disposition de la loi 71 qui interdit aux jeunes de moins de 22 ans de conduire s ils ont la moindre quantité d alcool dans le sang. Cette nouvelle mesure se justifie à la fois sur les plans statistique et scientifique. De fait, les chiffres sont éloquents : les jeunes sont largement surreprésentés dans les accidents de la route. Ils sont impliqués dans plus du quart des accidents, alors qu ils représentent seulement 10 % de l ensemble des conducteurs. C est beaucoup trop. Ces accidents ne sont pas explicables seulement par le manque d expérience des jeunes. Ils sont causés également par leurs comportements au volant. Plus encore, sur le plan scientifique, de récentes découvertes en neuroscience démontrent que jusqu à l âge de 24 ans, la portion du cerveau où sont localisés la capacité de prévoir et d anticiper, ainsi que le jugement sont toujours en développement, alors que la recherche de sensations fortes est bien présente. Cela contribue aux facteurs de risque. L âge : un facteur de risque indéniable Cela ne signifie pas que seuls les jeunes, ni que tous les jeunes, soient délinquants. «Il ne faut pas mettre tous les jeunes dans le même panier. Toutefois, il faut tenir compte de la science et des données probantes. Être jeune en soi est un facteur de risque, c est indiscutable.» Comme société, il faut savoir tracer la ligne dans le meilleur intérêt commun. Après tout, on ne peut pas conduire avant l âge de 16 ans, acheter de l alcool avant 18 ans et on ne peut pas non plus voter avant cet âge. Augmenter la perception que l on va se faire arrêter si l on conduit en état d ébriété Un autre aspect tout à fait fondamental mérite d être soulevé et souligné : pour qu une loi soit efficace, encore faut-il qu elle soit appliquée. Au Québec, il est notoirement reconnu que la perception que l on va se faire arrêter si l on viole la loi est particulièrement faible. Les données disponibles sont concluantes à cet égard. Tant que les Québécois ne seront pas persuadés qu ils se feront arrêter s ils conduisent avec les facultés affaiblies, toutes les mesures législatives et réglementaires resteront lettre morte. Il est essentiel que l on augmente considérablement les patrouilles policières et les contrôles sur nos routes afin de renforcer le sentiment populaire qu il y a bel et bien des risques de se faire arrêter si l on conduit en état d ébriété. C est le premier déterminant des changements de comportement chez les conducteurs et il constitue la condition essentielle à l amélioration de notre bilan routier. Il est enfin essentiel de poursuivre inlassablement le travail d éducation et de sensibilisation que mène Éduc alcool comme en fait foi la toute récente édition du guide Boire, Conduire, Choisir, qui est diffusé dans toutes les écoles de conduite du Québec. 3

4 REGARDS SUR L ASSEMBLÉE GÉNÉRALE ANNUELLE L Assemblée générale annuelle 2012 d Éduc alcool a connu un grand succès de participation. Près de 70 membres se sont en effet présentés à l Hôtel de l Institut pour ce moment privilégié de réflexion, de reddition de comptes et de prises de décision. Les membres ont d abord partagé les réflexions de la présidente sur la conjoncture et les perspectives de notre organisme. Puis, après avoir adopté le procès-verbal de l Assemblée générale de l année précédente, ils ont pris connaissance des résultats de l enquête 2012 sur les Québécois et l alcool. Par la suite, le rapport d activités s est attardé sur deux grandes réalisations de cette année : la campagne sur l abus d alcool lors de la Fête nationale à Québec et celle sur les normes de consommation d alcool à faible risque. Ils ont ensuite reçu et adopté les états financiers de l année écoulée et désigné les vérificateurs externes. L assemblée a alors procédé à l élection du nouveau conseil d administration où Marie-Ève Barrette a succédé à Mélanie Dell Aniello et Ariane Legault a succédé à Eloy Romera. Les membres se sont enfin retrouvés pour le souper qui a suivi la réunion. La présidente Louise Nadeau lors de son allocution d ouverture Hubert Sacy, directeur général, présente le rapport d activités Nathalie Hamel, trésorière, livre le rapport financier Eloy Romera, secrétaire présente le procès-verbal de l an dernier Une présence massive, des membres attentifs LE CONSEIL D ADMINISTRATION Le conseil d administration d Éduc alcool pour l année en cours est formé de Louise Nadeau, présidente ; Robert Demoy (cidres), vice-président ; Claude Marie Bédard (AQAVBS), secrétaire ; Nathalie Hamel (SAQ), trésorière ; Sylvie Lalande, Marie-Ève Barrette (vins), Ariane Legault (spiritueux), administratrices, et Alain Mayrand, administrateur. 4

5 CINQUIÈME RAPPORT ANNUEL DU CONSEIL D ÉTHIQUE DE L INDUSTRIE QUÉBÉCOISE DES BOISSONS ALCOOLIQUES : AMÉLIORATION CONSTANTE POUR LES PRODUCTEURS, DÉTÉRIORATION INQUIÉTANTE POUR LES BARS ET ENCADREMENT NÉCESSAIRE DES PRIX DE L ALCOOL Le Conseil d éthique de l industrie québécoise des boissons alcooliques, présidé par M e Claude Béland, a publié son cinquième rapport annuel sur les pratiques des membres de l industrie en matière de communication, de commercialisation et de promotion de l alcool. Diminution spectaculaire des plaintes liées à l industrie de l alcool En 2008, le Conseil d éthique enregistrait le plus grand nombre de plaintes de son existence, soit 211. En 2012, ce nombre ne s élève qu à 19. Cette diminution marquante s expliquerait à la fois par l amélioration indiscutable des pratiques de commercialisation de l alcool par l industrie, par l augmentation du seuil de tolérance de notre société et par le sentiment d impuissance qu une partie de la population ressent, ayant perdu confiance en la capacité ou en la volonté des pouvoirs publics de mettre fin à ce qu elle considère comme inacceptable. Le Conseil encourage néanmoins la population à dénoncer certaines situations et pratiques si elle juge qu elles vont à l encontre de ses valeurs. Augmentation des pratiques inacceptables dans les bars et renforcement des pouvoirs d enquête de la RACJ Parmi les 19 plaintes reçues par le Conseil d éthique, 15 étaient dirigées contre des bars. Celles-ci portaient notamment sur la promotion de la consommation excessive en offrant de l alcool gratuitement, sur le recours au sexisme et aux pratiques promotionnelles dégradantes pour les femmes, ainsi que sur la sollicitation des mineurs au sein d établissements d enseignement. «Il suffirait que quelques sanctions exemplaires soient prises et qu elles soient largement publicisées pour qu elles aient un effet dissuasif majeur. Pour cela, le Conseil demande que le gouvernement donne à la Régie des alcools, des courses et des jeux les moyens de faire appliquer les lois dans toute leur sévérité à l égard de pratiques de toute évidence illégales, par l ajout d inspecteurs qui y seraient consacrés, ce dont elle ne dispose pas à l heure actuelle», a indiqué Claude Béland. Enfin, le Conseil se réjouit du fait que tous les adhérents au code d éthique en aient respecté les dispositions. Deux plaintes ont été déposées à leur encontre et elles n étaient pas fondées. L alcool gratuit et l augmentation de la taxation sur la bière Cette année, le Conseil a été interpellé sur la question du prix minimum de la bière et sur le recours à l argument du prix pour vendre de l alcool. Il a partagé ses réflexions sur ce sujet avec l industrie de l alcool et l a invitée à mener un débat en ses rangs pour s autoréglementer dans ce domaine avant que des interventions d autorité soient rendues nécessaires si des abus devaient survenir. De fait, lorsqu il reçoit une plainte, le Conseil évalue si l offre promotionnelle a pour effet de réduire le prix de l alcool au point que celui-ci devienne une incitation à la consommation abusive. C est notamment le cas lorsqu un produit alcoolisé est accessible gratuitement. «Nous savons que certains consommateurs apprécient les gratuités, mais celles-ci ne doivent pas servir d argument de vente ou de moyen d attirer les consommateurs dans les magasins. Annoncer à tout le monde, ouvertement, que l on donne de l alcool, c est banaliser le produit au point de contredire l esprit du code d éthique», de préciser Claude Béland. D autre part, les tactiques commerciales des grandes brasseries permettent aux grandes surfaces et aux chaînes qui disposent d un pouvoir d achat considérable d obtenir leur bière à des prix dérisoires et de la vendre au prix minimum, ce qui est impossible pour les petites surfaces et les dépanneurs. Il apparaît au Conseil que les pratiques commerciales dans ce secteur doivent faire l objet d un encadrement plus rigoureux et que le prix de la bière devrait faire l objet d un débat et d une révision, notamment pour qu il occupe la même proportion du panier à provision qu il y a 15 ans. «Augmenter le prix minimum de la bière a pour effet d augmenter les profits privés, alors qu augmenter la taxation sur la bière, c est remettre des sommes additionnelles à l État, donc à la collectivité. Les coûts sociaux de l abus d alcool sont énormes, il est normal que l État prenne, par la réglementation, le parti de la prévention et de la santé publique. C est l option que nous favorisons», de conclure Claude Béland. 5

6 ÉDUC ALCOOL EXPRIME DE VIVES INQUIÉTUDES À L ÉGARD DU PROJET DE LOI 68 QUI AMENDE LA LOI SUR LES PERMIS D ALCOOL Éduc alcool a exprimé de vives inquiétudes à l égard du projet de loi 68, modifiant la Loi sur les permis d alcool, déposé par le ministre de la Sécurité publique, M. Robert Dutil. L introduction trop hésitante de la formation sur la vente et le service d alcool, qui est différée à une réglementation à venir, de même que la suppression de l exigence de la présence des parents avec des mineurs sur les terrasses des bars nous ont tout particulièrement interpellé. Éduc alcool s attendait sincèrement à un projet de loi à la colonne plus solide. Dans sa forme actuelle, on lui enlève au moins une vertèbre, alors qu une autre est beaucoup trop, ce qui est très décevant. Il est nécessaire que les consultations parlementaires entourant ce projet de loi mènent à la correction d une «œuvre inachevée qui générerait dans sa forme actuelle des reculs en matière de sécurité». Accès aux terrasses des bars pour les mineurs sans la présence parentale «Si la modification prolongeant les heures de tolérance des mineurs sur une terrasse peut être compréhensible, celle qui soustrait les enfants de la surveillance et du contrôle parental est particulièrement inquiétante.» En clair, cette mesure permettrait à des jeunes de se trouver sur une terrasse jusqu à 23 heures, à partir du moment où l un d eux vient de célébrer son 18 e anniversaire. Cette mesure augmenterait sensiblement les risques d une banalisation de la consommation d alcool chez les jeunes et pourrait saper une partie du travail d éducation réalisé par Éduc alcool depuis des années. On cherche toujours à comprendre à quel problème répond cette disposition et l intérêt de qui elle sert. Éduc alcool ne croit pas que ce soit là l intention du Ministre, aussi est-il confiant de le voir corriger rapidement cette erreur. L introduction trop ambiguë de la formation sur le service d alcool La formation du personnel est reconnue comme l un des moyens les plus efficaces pour enrayer la conduite avec les facultés affaiblies et elle est d ailleurs dispensée dans la presque totalité des pays occidentaux. Des cours de formation devraient être suivis par tout le personnel qui sert de l alcool, mais cette mesure est malheureusement introduite avec une ambiguïté et un manque de transparence incompréhensibles. Or, le projet de loi est très pointu sur bien des détails secondaires, mais préserve un flou inquiétant sur l obligation de la formation en renvoyant à un règlement qui sera défini ultérieurement, derrière des portes closes. À la différence des articles d un projet de loi qui sont débattus publiquement en commission parlementaire, le règlement pourrait faire l objet de toutes les pressions en privé, menant à une dilution de la portée de la formation. La formation existe depuis 12 ans. Le cours se nomme Action Service et il est dispensé par Éduc alcool et l Institut de tourisme et d hôtellerie du Québec sur une base volontaire. Tout ce qui reste à faire est de le rendre obligatoire. D autre part, Éduc alcool reconnaît la cohérence de deux autres nouveautés du projet de loi qui favorisent la modération et l éducation, c est-à-dire la possibilité de quitter un établissement avec une bouteille entamée et de permettre l usage de boissons alcooliques à des fins pédagogiques. Une grande détermination Les gens inquiets du projet de loi peuvent compter sur la détermination d Éduc alcool à faire valoir ces points de manière aussi constructive qu énergique à l occasion des consultations particulières sur le projet de loi. Éduc alcool a bon espoir que le ministre Dutil fera preuve du leadership nécessaire pour que son projet le loi ait une véritable portée et, surtout, qu il n entraîne aucun recul pour prévenir les problèmes liés à l alcool. 6

7 BILAN DE LA CAMPAGNE SUR LES NIVEAUX DE CONSOMMATION D ALCOOL À FAIBLE RISQUE : DES OBJECTIFS LARGEMENT ATTEINTS DES AJUSTEMENTS POUR L AVENIR Notre campagne sur les niveaux de consommation d alcool à faible risque a été une grande première. Pour la première fois, en effet, nous avons quitté la zone de confort de la promotion de l idée de la modération pour la quantifier sur des bases scientifiques. La campagne de masse a été mesurée très rigoureusement. Il en est ressorti des données des plus intéressantes : Plus de 8 Québécois sur 10 (82 %) ont été touchés par notre publicité. C est sans surprise la télévision qui a touché le plus de monde avec le message général (54 %) et le décompte (44 %), ce dernier ne passant qu à Radio-Canada. Pratiquement toutes les personnes exposées à notre campagne ont indiqué que l objectif de l annonceur était de promouvoir la modération dans la consommation d alcool. Seul 1 % a estimé que l objectif était d encourager la population à boire davantage ou de promouvoir la consommation d alcool. Un total de 40 % des Québécois l ont beaucoup appréciée, 37 % l ont passablement appréciée et un peu moins du quart l ont peu appréciée, dont 10 % très peu appréciée. Notons que plus on boit régulièrement, plus on apprécie notre campagne. Plus de 8 Québécois sur 10 pensent que la campagne donne une définition claire et précise de ce qu est la consommation modérée et plus de 9 sur 10 qu elle les informe sur les niveaux de consommation à ne pas dépasser. Plusieurs personnes, soit 68 % des gens qui ont été exposés à notre campagne et qui connaissaient Éduc alcool, n ont pas changé d opinion sur notre organisme, alors que 10 % ont une moins bonne opinion de nous et 22 %, une meilleure opinion, pour un gain net d opinions favorables de 12 %. «La modération a bien meilleur goût» demeure au sommet de la notoriété. La notoriété d Éduc alcool est désormais de 86 %. Sa crédibilité, qui était déjà extrêmement élevée, se maintient au-delà de 90 %. Ces résultats sont tout à fait enviables, mais ils nous donnent des responsabilités et, surtout, ils montrent à quel point les Québécois sont exigeants à notre endroit. En ce qui concerne le Web, outre les résultats de notoriété mesurés dans l enquête, Éduc alcool a commandité la question du jour sur Sympatico. Alors que le niveau de participation habituel tourne autour de répondants, nous en avons eu respectivement et à nos deux questions. Pour ce qui est de la campagne virale, nous avons obtenu près de visionnements du clip. Notons enfin, et c est loin d être anodin, que même les personnes qui n ont pas apprécié la campagne ont retenu les chiffres des limites à ne pas dépasser. Perspectives Certes, beaucoup d annonceurs envieraient nos résultats. Mais pour Éduc alcool, qui vise souvent la perfection, il faut faire encore plus et mieux. Aussi, la poursuite de la campagne 2340, qui doit s étaler sur 5 ans, se fera sur la base d orientations ajustées. Éduc alcool poursuivra sur la voie de la diffusion des connaissances et de l implantation d une nouvelle norme sociale en poursuivant la diffusion du message sur les Il évaluera les médias les plus efficaces pour livrer un message plus complet et adoptera un ton plus scientifique que festif sans renoncer à sa personnalité publicitaire non moralisatrice, conviviale et souriante. Par ailleurs, notre organisme expliquera largement ce qu est un verre standard, donnera des conseils pratiques aux hôtes et aux consommateurs et diffusera massivement le contenu allégé des En outre, la campagne se déploiera sous trois angles. Elle comportera une offensive de relations publiques. Elle aura aussi un volet d information visant particulièrement les médecins et le milieu médical. Enfin, nous produirons et mènerons une campagne spécifique qui cible les plus jeunes (16-24 ans). 7

8 POUR UN MEILLEUR CONTRÔLE DE LA CONSOMMATION D ALCOOL, ET POUR PRÉVENIR LA CONDUITE EN ÉTAT D ÉBRIÉTÉ : ÉDUC ALCOOL LANCE LE CALCULATEUR D ALCOOLÉMIE POUR ANDROID Fort du succès remporté par l application pour iphone et son calculateur d alcoolémie plus de téléchargements depuis son lancement, Éduc alcool a mis en ligne la version pour appareils mobiles sur plateforme Android. Tout comme l application pour le iphone, la version pour Android se distingue des autres calculateurs d alcoolémie par sa convivialité, ainsi que par la gratuité de son téléchargement. Le succès du calculateur d alcoolémie sur iphone a démontré que les Québécois étaient de plus en plus sensibilisés à l importance de prendre toutes les précautions nécessaires pour éviter de conduire avec des facultés affaiblies. Avec cette version pour Android, nous poursuivons notre objectif qui est de permettre au plus grand nombre d entre eux d avoir accès à cet outil hyper pratique et convivial qui les suit partout afin de les amener à prendre des décisions éclairées pour contrôler leur consommation d alcool. Les gens ont tendance à sous-estimer la quantité d alcool consommée de même que leur taux d alcoolémie. Le calculateur d alcoolémie pour Android et iphone est un outil visant à sensibiliser les Québécois à une consommation modérée, qu ils soient ou non derrière le volant. Pour ce faire, l application permet de créer des profils et de mesurer l alcoolémie d un nombre illimité de personnes sur le même appareil portable. Disponibles gratuitement sur notre site Internet ainsi qu aux boutiques Android Market et Apple Mac App Store (mots-clés : Éduc alcool, taux, alcoolémie), les applications sont faciles à utiliser et suivent l évolution du taux d alcoolémie dans le sang du premier verre jusqu à l élimination complète de l alcool. Pour établir son calcul, l application prend en compte le sexe, le poids, le nombre d heures durant lesquelles l alcool est absorbé, la quantité, la nature des boissons ainsi que le pourcentage d alcool consommé par l utilisateur. Ce dernier est donc en mesure de «visualiser» sa consommation d alcool, de mieux la contrôler et de prendre des décisions éclairées. Le calculateur d alcoolémie sur Android et iphone d Éduc alcool est disponible en français et en anglais selon la langue du système d exploitation du téléphone portable. Les informations fournies par le calculateur d alcoolémie sont un point de référence en matière de consommation d alcool, mais n ont pas de valeur légale. Éduc alcool rappelle qu il est préférable de ne pas consommer d alcool avant de prendre le volant et que l objectif du calculateur n est pas de se rapprocher le plus possible de la limite légale avant de prendre le volant. Éduc alcool a donc invité les propriétaires québécois d appareils Android et iphone à se servir de cet outil convivial mis à leur disposition pour les sensibiliser à une consommation responsable et pour leur rappeler que la modération a bien meilleur goût. BULLETIN D INFORMATION Dépôt légal: Bibliothèque nationale du Québec Conseil d administration: Louise Nadeau, Robert Demoy, Nathalie Hamel, Sylvie Lalande, Marie-Ève Barrette, Claude Marie Bédard, Ariane Legault, Alain Mayrand Direction générale: Hubert Sacy Comité de rédaction: Louise Nadeau, Hubert Sacy, Sonia Duguay Adresse de correspondance: 606, rue Cathcart, bureau 1000 Montréal (Québec) H3B 1K9 Téléphone: (514) Télécopieur: (514) Courriel: info@educalcool.qc.ca Internet: Imprimé sur papier recyclé

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