Dans quelle mesure l aspect «conseil» de la fonction d auditeur externe est-il compromis?

Dimension: px
Commencer à balayer dès la page:

Download "Dans quelle mesure l aspect «conseil» de la fonction d auditeur externe est-il compromis?"

Transcription

1 Décembre 2013 Research Methods Dans quelle mesure l aspect «conseil» de la fonction d auditeur externe est-il compromis? Blog : Thomas Coheleach Pierre-Alexandre Blondel Clément Collette Charles Bourras M2 AMAIS 1

2 Sommaire Introduction...3 I. Le rôle du Commissaire aux Comptes et les dérives sous-jacentes liées l activité...4 A) Bref rappel du rôle du Commissaire aux comptes (CAC) B) Les dérives sous-jacentes. II. Présentation du livre vert d audit 6 A) Introduction de réformes à l échelle européenne B) Une volonté politique contraignante vis à vis de la fonction de conseil III. A petits pas vers une évolution timorée?...8 A) Des axes d évolution contestés par les professionnels : B) Institutions européennes: Après l ambition, la Polyphonie C) Du conseil aux Diligences Directement Liées (DDL) Conclusion...13 Bibliographie : cf. Blog : 2

3 Depuis les années 2000 la fonction d auditeur n a cessé d évoluer. La fonction d auditeur externe est intimement liée à la fonction de conseil. La frontière entre ces activités est difficile à appréhender et se confond souvent. L audit légal concerne à s assurer que les comptes sont sincères, réguliers et donnent une image fidèle de la situation financière de l entreprise. Le conseil consiste à donner des avis ou des recommandations sur ce qu il convient de faire afin d améliorer les performances de l entreprise. Pendant longtemps l auditeur exerçait un vrai rôle de conseil lors de sa mission. En effet l auditeur pouvait se voir confiait des mission spécifiques de conseil sur une base contractuelle. Les deux activités sous des impulsions réglementaires sont néanmoins de plus en plus distinctes. En effet l Affaire Enron en 2001 a rebattu les cartes du métier d auditeur et du fonctionnement des grands cabinets d audit. Enron, société dans l énergie, était la 7ème entreprise américaine avec un chiffre d affaires supérieur à 100 milliards de dollars. Auditeur depuis 1986 de l entreprise, Andersen possédait même ses propres bureaux au sein de la structure. Andersen effectuait à la fois l audit légal d Enron mais aussi de nombreuses missions de conseil très lucratives. En résulte un conflit d intérêt entre la mission d audit et la mission de conseil. Pour conserver ses activités avec l un de leurs plus gros clients, Andersen a aidé les dirigeants d Enron à dissimuler des pertes et participer à la destruction de preuves compromettantes. Enron a fini par faire faillite entraînant dans sa chute son auditeur. Les activités d Andersen furent rachetées par les concurrents (KPMG, PWC, E&Y et DELOITTE) et le Big five devint le Big Four. Devant ce scandale financier de nombreuses mesures ont été prises. En France la loi sur la sécurité financière interdit à un même cabinet d effectuer l audit et le conseil d une même entreprise. La loi a notamment eu pour objet de prévenir les conflits d'intérêt en interdisant au commissaire aux comptes «de fournir à la personne qui l'a chargé de certifier ses comptes, ou aux personnes qui la contrôlent ou qui sont contrôlées par celle-ci (...) tout conseil ou toute autre prestation de services n'entrant pas dans les diligences directement liées à la mission de commissaire aux comptes (...)» (article L du code de commerce). L audit doit se borner théoriquement à la seule opinion sur la régularité des comptes. La crise financière de 2008 a remis la question du conflit d intérêt sur la table avec des accords donnés sans réserve à diverses banques en difficulté et a provoqué l engagement de discussions au niveau Européen. Qu en est-il alors réellement aujourd hui? La fonction de conseil de l auditeur est-elle effectivement compromise? Pour répondre à cette question nous nous pencherons sur la fonction de l auditeur avant 2008 et la crise financière puis nous verrons quelle est la réponse des autorités pour réduire les dérives de l audit et enfin quel est l avenir de l auditeur et de sa fonction conseil. 3

4 I. Le rôle du Commissaire aux Comptes et les dérives sous-jacentes liées à l activité. A) Bref rappel du rôle du Commissaire aux comptes (CAC). Le Commissaire aux Comptes dans le cadre d une mission d audit légal est de certifier les comptes d une entreprise (qui l a mandaté), c est-à-dire s assurer que les comptes sont réguliers, sincères et donnent une image fidèle de la situation financière de l entreprise. Il doit s assurer qu il n y a pas d anomalies significatives (anomalies dépassant un certain seuil, appelé seuil de signification calculé selon le jugement professionnel du Commissaire aux comptes) dans les comptes finaux. «Un élément est jugé significatif si son omission ou son inexactitude est susceptible d influencer les décisions économiques prises par les utilisateurs ou le jugement fondé sur les comptes.» Le Commissaire aux comptes est mandaté par une entreprise pour une certaine durée (6 exercices actuellement en France) dans le cadre de missions d audit légales. En France, depuis la Loi de Modernisation de l Economie (LME) d avril 2008, une société a pour obligation de nommer un Commissaire aux comptes si : - elle est une société anonyme ou une société en commandite par actions. - Elle est une société par actions simplifiées dépassant les seuils suivants : total du bilan supérieur à 1 million d euros, chiffre d affaire hors taxe supérieur à 2 millions d euros, un nombre de salariés supérieur à Elle une société à responsabilité ou en commandite simple dépassant les seuils suivants : total du bilan supérieur à 1,55 million d euros, chiffre d affaire hors taxe supérieur à 3,1 millions d euros, un nombre de salariés supérieur à Elle est une association disposant de plus de 153 K de subvention. - Fonds de dotations : personne morale de droit privé sans but lucratif qui reçoit des fonds de toutes nature, obligation de CAC dès que ressources >10k. A l issue de sa mission d audit durant laquelle le Commissaire aux comptes a mis en œuvre l ensemble des diligences qu il a estimé nécessaires dans le cadre des normes d exercices professionnelles (NEP), il estime si le résultat de ces contrôles est satisfaisant et si les comptes sont réguliers, sincères et donnent une image fidèle de la situation financière de l entreprise, il : - certifie sans réserve : principes comptables appliqués ; comptes réguliers, sincères et fidèles. - certifie avec réserve : limitation dans les contrôles ou désaccord. Régularité, sincérité et fidélité des comptes à relativiser. - refuse de certifier. Un rapport final donnant son avis sur les comptes est émis et destinés aux différentes parties prenantes. La problématique de notre sujet ne se rapporte pas à l audit légal pur mais plutôt aux problèmes sous-jacents. En effet le gigantisme des Big Four, dont l activité historique est l audit et l expertise comptable, et leur influence grandissante font peser un risque de crise systémique sur l économie. 4

5 B) Les dérives sous-jacentes. La volonté de réforme de l audit amorcée en 2010 et actuellement en débat provient des multiples scandales, dont le plus connu est la chute du cabinet Arthur Andersen suite à l affaire Enron, ainsi que la prise de conscience de la puissance les grands cabinets d audit (Big Four : KPMG, Ernst&Young, Pricehousewatercoopers, Deloitte) et du risque systémique possible pouvant faire plonger les marchés financiers. Pour rappel l affaire Enron a été le plus grand scandale connu, elle a vu disparaître le plus grand cabinet d audit de l époque Arthur Andersen. Ce dernier, afin de pouvoir conserver ses activités de conseils avec Enron, a certifié les comptes de la société tout en sachant qu ils n étaient pas réguliers, sincères et fidèles. En effet Enron maquillait ses comptes et dissimulait une dette énorme pour passer pour une entreprise en bonne santé. Un autre exemple retentissant (parmi tant d autres) est celui de la chute de la banque d affaire très imposante Lehman Brothers en Le cabinet d audit Ernst&Young, mandaté pour assurer l audit légal de la banque d affaire, aurait permis à celle-ci de dissimuler sa très mauvaise situation financière aux investisseurs par manipulation comptable. 50 milliards de dollars de dettes ont ainsi pu être dissimulés. La chute de Lehman Brothers a eu un impact très important sur la crise financière de Le Commissaire aux comptes n a pas joué son rôle. L indépendance des Commissaires aux comptes est remise en cause aujourd hui par de nombreux acteurs par le fait que les Big Four auxquels ils appartiennent, aujourd hui, développent fortement leurs activités de conseil, plus valorisantes, dans un souci de répondre aux problématiques de leurs clients dans un monde économique actuel toujours plus complexe. Une des principales critiques adressées est le conflit d intérêt, et ce, malgré la séparation opérée par les cabinets suite à l affaire Enron entre leurs activités d audit et de conseil. Comment, par exemple, un cabinet qui auditerait une société A et conseillerait une autre société B concurrente ne peut être tenté d envisager une concertation? L insuffisance de concurrence est également pointée du doigt, en effet les Big contrôlent 70% du marché européen par exemple, ainsi qu un problème de connivence dû à la reconduction des mandats (l Europe envisage d imposer des rotations entre les cabinets). Comme nous le verrons dans la deuxième partie, l Union Européenne et ses institutions réfléchissent actuellement à une réforme de l audit destinée à rassurer les marchés et limiter le risque de crise systémique (en limitant les activités de conseils, en imposant une plus grande rotation des mandats de CAC, par l emploi de mandats en co-cac ). Aux Etats-Unis, suite à l affaire Enron la loi Sarbanes-Oxley de 2002 a posé des limites aux cabinets sur les types de conseils qu ils pouvaient fournir aux clients qu ils auditaient. 5

6 II. Présentation du livre vert d audit Ainsi, pour les raisons présentées dans la première partie, la fiabilité des processus d audit est mise en doute. Des rapports de cabinets renommés tels qu Andersen ont quelque peu aveuglé les parties prenantes sur le bon fonctionnement de certaines institutions, notamment financières comme ce fut le cas avec le scandale Enron. Cela remet en question l indépendance des cabinets, du fait de la proximité d activités comme l audit et le conseil, qui peuvent susciter des prises d intérêts discutables, relevées par les autorités européennes de supervision. C est dans ce contexte que la Commission Européenne décida de lancer une réflexion aboutissant à terme à un projet de réforme pour mieux règlementer ces deux activités différentes que sont l audit légal et le conseil : c est le livre vert de l audit. A) Introduction de réformes à l échelle européenne Un tel projet doit se munir d un cadre temporel. Voici le calendrier provisoire défini par la Commission : L étendue du processus est assez explicite sur la taille de l enjeu : étalé sur 5 ans, il doit laisser la place à un débat où politiques et professionnels du métier, auditeurs comme audités ont la possibilité de s exprimer. Une fois le cadre temporel défini, il s agit de préciser à quels problèmes précis le projet de réforme doit répondre : - les soupçons de manque d indépendance des cabinets - la concentration du marché de l audit entre une poignée de cabinets (les Big Four) - le manque de supervision de l activité des auditeurs 6

7 Répondre à ces problèmes permettrait en effet de consolider l assurance et la confiance en l activité des auditeurs dans un contexte de crise financière, en prévenant certains risques : conflits d intérêts liés au manque d indépendance, lobbying et potentielle crise systémique due à la concentration du marché. B) Une volonté politique contraignante vis à vis de la fonction de conseil La réforme, portée par le commissaire européen au marché intérieur Michel Barnier, se veut ainsi régulatrice et les propositions initiales qui en découlent se montrent relativement ambitieuses. Ces mesures se déclinent en trois axes principaux : - renforcer l indépendance, pour rétablir la confiance des investisseurs - renforcer la transparence, afin d apporter une valeur ajoutée à l audit réalisé - assurer une supervision au niveau européen, qui instaurerait une harmonisation de l activité Nous allons nous intéresser plus en détail au volet de l indépendance, qui tend à redéfinir l activité de l auditeur dans un cadre plus strict. En effet, les mesures phares de ce volet semblent restrictives : instauration d un délai de rotation d une durée maximale de 6 ans, limitation des honoraires reçus d un client, limitation des services non audit (comme du conseil qui ne serait pas en relation avec l audit) et surtout, une stricte séparation entre l audit et le conseil. Ces deux derniers points sont cruciaux car ils donnent une limite quantitative entre les deux activités : pour commencer, il s agit d identifier le type de clients. Au-delà d un chiffre d affaires de 1,5 milliard d euros, il est strictement interdit pour des cabinets réalisant plus d un tiers de leurs revenus annuels chez ce type de client de fournir des services autres que de l audit. Le conseil serait donc attribué à d autres acteurs, mais non plus aux auditeurs externes. Ensuite, lorsque l article 9 du projet de règlement stipule que les services d audit connexes ne doivent pas dépasser 10% des honoraires versés par l entité auditée pour l audit légal, il n est nullement question de conseil comme il enfin précisé qualitativement : les services non audit dans le cadre d une mission sont purement et simplement interdits ou bien soumis au feu vert de l autorité nationale compétente. Le projet de réforme pose ainsi les bases d un renouveau de l activité, clairement distingué du conseil, entre autres. C est donc la politique et plus précisément les instances européennes qui se voient intervenir et imposer les règles du métier d auditeur externe. La question est maintenant de savoir, dans le processus de réflexion de cette réforme tel qu il a été adopté dans le calendrier européen, si les professionnels tiennent à sauvegarder ou non cet aspect non négligeable de leur métier, et si oui, quels sont leurs arguments et leurs moyens d action. 7

8 III. A petits pas vers une évolution timorée? Comme nous l avons vu précédemment, il existe aujourd hui une forte attente de changement du marché de l audit. Cependant, il semble que les intérêts divergent et que les évolutions attendues par les instances européennes et leurs représentants ne soient pas toujours partagées par les professionnels. De plus, nous assistons aujourd hui au grand écart des instances européennes : L'eurodéputé Sajjad Karim répond au livre vert du commissaire européen Michel Barnier, par une vision foncièrement plus libérale. Comme souvent, l Europe parle de plusieurs voix et cette polyphonie semble de mauvaise augure au vue de l ambition des changements souhaités pour le marché de l audit. Enfin, si les débats semblent se ralentir au niveau européen, en France, la mise au pilori par la loi de sécurité financière du couple Audit Conseil a vu émerger de nouvelles prestations: Les diligences directement liées (DDL). Ces prestations incarnent aujourd hui ce qu il reste de conseil à la fonction de commissaire aux comptes. A) Des axes d évolution contestés par les professionnels : Dans le cadre de la concertation sur les évolutions souhaitées par le livre vert, les professionnels de l audit ont fait entendre leur voix. Ils remettent en question un certain nombre de propositions qui affaibliraient, selon eux, la qualité de leur travail. Le rétrécissement du délai de rotation des cabinets est notamment en ligne de mire. Selon certains professionnels, s il est vrai que ce raccourcissement protège l indépendance du commissaire aux comptes, il est également porteur d effets pervers. La qualité de l audit en serait diminuée. En effet, il faut un temps non négligeable pour acquérir une connaissance client approfondie. Ainsi les cabinets bénéficieraient moins longtemps de l effet d expérience acquis au court des exercices. Cela se traduit directement par l apparition de coûts supplémentaires pour les firmes d audits : les équipes étant plus fournies durant les premières années pour compenser le manque de connaissance de l entreprise auditée. Le recours quasi systématique à l audit conjoint est également critiqué. Selon les professionnels, cette pratique est à l origine de coûts supplémentaires supportés par les entreprises et pose problème en termes de responsabilité des Commissaires aux comptes. B) Institutions européennes: Après l ambition, la Polyphonie Si les professionnels de l audit, structurés autour des Big Four, ne semblent pas approuver l ensemble des directions proposées par l Europe au travers du livre vert, il semble que l un des freins majeurs au changement de cette profession soit la polyphonie européenne. A la suite d un livre vert très ambitieux et qui tendait vers une plus grande réglementation, le rapport Karim jette un pavé dans la marre en proposant un vison profondément plus libérale du marché de l audit. Nous pouvons ici soulever deux propositions faites par l eurodéputé britannique qui s inscrivent à contresens de la vision esquissée par Michel Barnier. Concernant la régulation des services dit «non audit», il serait une erreur pour Sajjad Karim de restreindre les firmes d audit à des travaux d audit purs. Cette intervention se traduirait par l abandon de travaux précédemment réalisés menant ainsi à une baisse de la connaissance du client, et donc, à un impact négatif sur la qualité de l audit légal. 8

9 De plus, Sajjad Karim se dresse contre une réduction drastique du délai de rotation des commissaires aux comptes, ce qui est pourtant une mesure phare des négociations européennes. Pourquoi de tels écarts vis-à-vis de la position de Michel Barnier? En réalité ces positions s expliquent par une vision plus confiante dans le rôle des parties prenantes et des comités d audit. Sajjad Karim est en en effet persuadé qu en cas de risque concernant l indépendance des commissaires aux comptes, les parties prenantes et notamment les actionnaires auront assez d influence sur les comités d audit pour que ces derniers préservent leurs intérêts. C est donc dans une vision fondamentalement plus libérale que s inscrit le rapport Karim. A travers l opposition profonde des visions de Michel Barnier et de Sajjad Karim, ce sont les institutions européennes qui se divisent quant aux solutions proposées. Ainsi, le triangle Européen (Parlement européen, Commission européenne, Conseil de l UE) se divise en 2 camps : La commission juridique du Parlement européen d un côté, la commission européenne et le Conseil de l Union Européenne de l autre. Le tableau suivant, bien que repoussant au premier abord, a le mérite de faire un point sur la position des différentes institutions européennes vis-à-vis des principales mesures proposées : 9

10 Au vue de l importance des différences soulevées par ce tableau, il est légitime de se demander si les mesures qui seront réellement adoptées seront effectivement à la hauteur des ambitions de départ? Ou si elles seront finalement tièdes, à savoir le résultat de compromis entre des visions fondamentalement différentes. La tournure que prennent les négociations européennes semble pour le moment laisser craindre une prédominance de la seconde solution, comme le montre l annulation du trilogue du jeudi 5 décembre C) Du conseil aux Diligences Directement Liées (DDL) Si la vision anglo-saxonne tend vers plus de libéralisme, la France, quant à elle, se positionne dans la ligne de pensée d une plus forte régulation. Ainsi, dans le but de renforcer les dispositions légales en matière de gouvernance d entreprise et notamment la séparation entre l audit et le conseil - la loi de sécurité financière (LSF) du 13 juillet 2003 autrement appelée «loi Mer» - a vu naître les Diligences Directement Liées (DDL). Les DDL s inscrivent dans une volonté de préserver l indépendance des commissaires aux comptes via une circonscription des services d audit connexes autorisés. L article L II dont est issu l extrait ci-dessous - illustre parfaitement la philosophie du législateur. «Il est interdit au commissaire aux comptes de fournir à la personne ou à l entité qui l a chargé de certifier ses comptes ou aux personnes qui la contrôlent ou qui sont contrôlées par celle-ci au sens des I et II du même article (L233-3) tout conseil ou toute autre prestation de services n entrant pas dans les diligences directement liées à la mission du commissaire aux comptes, telles qu elles sont définies dans les normes d exercice professionnel» Pour faire court : tout ce qui n est pas autorisé est proscrit. 10

11 Les principales DDL sont : les attestations, les consultations et les procédures convenues. Les Diligences directement liées, à l instar des autres missions du commissaire aux comptes, sont circonscrites par les normes d exercices professionnelles (NEP). Dans le cas présent il s agit des NEP 9010 à 9080 que nous vous exposons brièvement cidessous. L ordre des NEP à volontairement été modifié pour une meilleure compréhension. - NEP Les attestations : Possibilité, pour le commissaire aux comptes de délivrer des attestations concernant une entité contrôlante ou une entité contrôlée. Exemple : attestation d augmentation de capital, attestation portant sur des éléments permettant l obtention de subventions. - NEP Les consultations : Le Commissaire aux Comptes peut délivrer des consultations sur le contrôle interne relatif à l élaboration et au traitement de l information comptable et financière. La consultation d un Commissaire aux Comptes permet de donner un avis ou de fournir des éléments d information. Elle nécessite des travaux complémentaires non requis pour la mission de certification. Les avis peuvent être assortis de recommandations qui contribuent à l amélioration des traitements comptables et de l information financière. - NEP Les procédures convenues : L'entité (ou un tiers) demande la réalisation de procédures de contrôle spécifiques (pas d obligation légale) afin d utiliser les constats permettant de se forger une opinion. - NEP Les diligences d acquisition : Travaux spécifiques demandés par l entité au CAC sur une entité cible. L autorisation de la cible est obligatoire, le CAC peut alors réaliser: o Un audit de la cible (au sens de la norme 9010) o Des consultations de la cible (avis du CAC) o Des constats (faits sur les comptes, leurs éléments, etc.) Il est important de noter que dans ce cas, le CAC est responsable de la conformité des missions avec la loi. - NEP Les diligences de cession: Travaux spécifiques réalisés sur une entreprise à la demande de l entité. Le CAC peut alors réaliser les travaux similaires: dans le cas d une acquisition (Cité ci-dessus). Le CAC établit des attestations concernant les informations de l entreprise, et est, comme précédemment, responsable de la conformité des missions avec la loi. - NEP Audit entrant dans le cadre des DDL : reprenant les caractéristiques d une certification classique, à savoir : Obtenir l assurance raisonnable que les informations financières ne présentent pas d'anomalies significatives. Le commissaire aux comptes va émettre dans son rapport : une opinion favorable avec ou sans réserve, une opinion défavorable ou une impossibilité de formuler une opinion en respectant les normes d exercice professionnelles. - NEP Examen limité dans le cadre des DDL : Il s agit ici d une «certification» intermédiaire des comptes (Obligatoire tous les 6 mois pour les sociétés cotées). Cet examen reprend les caractéristiques d une certification classique énoncés ci-dessus. 11

12 Ainsi, il semble que les pertes générées par la séparation des fonctions audit et conseil peuvent être partiellement comblées par l émergence des prestations connexes que sont les DDL. Nous pouvons donc affirmer que, dans une tendance globale allant vers une plus forte régulation du marché de l audit, les DDL incarnent aujourd hui en France, ce qu il reste de la fonction conseil de l auditeur. Permettant ainsi de sauvegarder en partie, la plus value pour les clients, du travail des commissaires aux comptes. 12

13 La fonction d auditeur est aujourd hui à un tournant majeur de son histoire. Les scandales financiers des dernières décennies (Enron, crise financière de 2008 ) ont souligné la nécessité de revoir la fonction de l auditeur et de tracer une frontière précise entre les activités d audit légal et de conseil. Les conflits d intérêt de l auditeur et du cabinet entre ces deux activités doivent être éradiqués afin d éviter toute dérive ou toute fraude. Pour répondre à cette problématique, la Commission européenne, sous la direction de Michel Barnier, a publié un livre vert d audit. Ce rapport initie une réforme de l audit au niveau européen. Il y est clairement évoqué la volonté de séparer totalement les activités de conseil et d audit légal ainsi que de limiter les relations cabinet/clients afin d éviter tout conflit d intérêt et renforcer l indépendance de l auditeur. Les discussions sont difficiles et les différentes institutions européennes n arrivent pas à se mettre d accord sur une réforme commune. Ainsi le rapport rendu par la commission juridique européenne expose une réforme atténuant fortement les mesures phares du livre vert et prône plus de libéralisme dans l activité d audit. Devant cette cacophonie on peut s attendre à une réforme en demi teinte qui ne modifiera que peu l activité de l auditeur et sa fonction de conseil actuel. En France la partie conseil du métier d auditeur est clairement incarné par les DDL. En effet elles sont clairement définies par la loi et représentent les seules activités réalisables par le commissaire au compte en plus de la certification des comptes. Même si la fonction conseil de l auditeur tend à se réduire elle est toujours présente à travers les DDL. Au vue des avancées réglementaires européennes sur l audit, il semblerait que ces activités ne soient pas compromises pour les années à venir, à moins que la réforme de l audit ne connaisse un ultime rebondissement. 13

Principales dispositions du projet de règlement

Principales dispositions du projet de règlement Principales dispositions du projet de règlement (TEXTE VOTÉ PAR LA COMMISSION JURI LE 21 JANVIER 2014) Février 2014 1 Honoraires d audit (article 9) (1/3) Limitation des services non audit Si un contrôleur

Plus en détail

LES LE DDL : DES DE MISSIONS ACCE A SSIBLE CCE S SSIBLE A TOUS U! Dates

LES LE DDL : DES DE MISSIONS ACCE A SSIBLE CCE S SSIBLE A TOUS U! Dates LES DDL : DES MISSIONS ACCESSIBLES A TOUS! Dates SOMMAIRE Référentiels normatifs des 2 professions NEP DDL : généralités Pé Présentation des 8 DDL EC et CAC : beaucoup de ressemblances de normes Utilité

Plus en détail

Les DDL. Les Attestations. (Diligences Directement Liées) Grenoble jeudi 4 juin 2009 Valence mardi 9 juin 2009 Gap vendredi 10 juin 2009

Les DDL. Les Attestations. (Diligences Directement Liées) Grenoble jeudi 4 juin 2009 Valence mardi 9 juin 2009 Gap vendredi 10 juin 2009 Les DDL (Diligences Directement Liées) Les Attestations animation : Marc FERAUD Commissaire aux Comptes à Aix en Provence Conception et Organisation : Compagnie Régionale des Commissaires aux Comptes de

Plus en détail

CHAPITRE 1 : LA PROFESSION COMPTABLE

CHAPITRE 1 : LA PROFESSION COMPTABLE CHAPITRE 1 : LA PROFESSION COMPTABLE I. Organisation de la profession comptable Profession comptable Comptable s salariés Comptable s libéraux Comptable s publics A. Comptables salariés 1. La profession

Plus en détail

Co-CAC, rotation : quel avenir pour l audit?

Co-CAC, rotation : quel avenir pour l audit? Co-CAC, rotation : quel avenir pour l audit? www.blog-audit.com Réforme de l audit : débat avec la communauté financière et les cabinets européens 23 mai 2012 Introduction Eric Seyvos Président Option

Plus en détail

Le commissaire aux comptes et le premier exercice d un nouveau mandat

Le commissaire aux comptes et le premier exercice d un nouveau mandat Le commissaire aux comptes et le premier exercice d un nouveau mandat Objectifs de la conférence n Préciser les modalités pratiques de mise en œuvre de la NEP 510 - Contrôle du bilan d ouverture du premier

Plus en détail

COMMANDITÉ DE BROOKFIELD RENEWABLE ENERGY PARTNERS L.P. CHARTE DU COMITÉ D AUDIT

COMMANDITÉ DE BROOKFIELD RENEWABLE ENERGY PARTNERS L.P. CHARTE DU COMITÉ D AUDIT COMMANDITÉ DE BROOKFIELD RENEWABLE ENERGY PARTNERS L.P. CHARTE DU COMITÉ D AUDIT Février 2015 Un comité du conseil d administration (le «conseil») du commandité (le «commandité») de Brookfield Renewable

Plus en détail

Ouvrage conçu et coordonné par HERVÉ HUTIN TOUTE LA FINANCE. Éditions d Organisation, 1998, 2002, 2005 ISBN : 2-7081-3239-3

Ouvrage conçu et coordonné par HERVÉ HUTIN TOUTE LA FINANCE. Éditions d Organisation, 1998, 2002, 2005 ISBN : 2-7081-3239-3 Ouvrage conçu et coordonné par HERVÉ HUTIN TOUTE LA FINANCE, 1998, 2002, 2005 ISBN : 2-7081-3239-3 CHAPITRE 4 AUDIT Il ne peut y avoir d analyse financière sans états financiers fiables. Le but de l audit

Plus en détail

Evaluation des risques et procédures d audit en découlant

Evaluation des risques et procédures d audit en découlant Evaluation des risques et procédures d audit en découlant 1 Présentation des NEP 315, 320, 330, 500 et 501 2 Présentation NEP 315, 320, 330, 500 et 501 Les NEP 315, 320, 330, 500 et 501 ont fait l objet

Plus en détail

DOSSIER MODÈLE D'AUDIT NAGR OSBL DU SECTEUR PRIVÉ TABLE DES MATIÈRES GÉNÉRALE PARTIE 1 NOTIONS THÉORIQUES PARTICULARITÉS POUR LES OSBL.

DOSSIER MODÈLE D'AUDIT NAGR OSBL DU SECTEUR PRIVÉ TABLE DES MATIÈRES GÉNÉRALE PARTIE 1 NOTIONS THÉORIQUES PARTICULARITÉS POUR LES OSBL. DOSSIER MODÈLE D'AUDIT NAGR OSBL DU SECTEUR PRIVÉ GÉNÉRALE PARTIE 1 NOTIONS THÉORIQUES PARTICULARITÉS POUR LES OSBL Introduction Module 1 Contrôle de la qualité et documentation Module 2 Acceptation de

Plus en détail

Commission de Surveillance du Secteur Financier

Commission de Surveillance du Secteur Financier COMMUNIQUE DE PRESSE 13/20 PUBLICATION DU RAPPORT D ACTIVITES 2012 DE LA COMMISSION DE SURVEILLANCE DU SECTEUR FINANCIER (CSSF) Même si cela peut paraître surprenant par des temps aussi mouvementés, l

Plus en détail

LES FONDAMENTAUX DE L AUDIT DES COMPTES CONSOLIDES

LES FONDAMENTAUX DE L AUDIT DES COMPTES CONSOLIDES LES FONDAMENTAUX DE L AUDIT DES COMPTES CONSOLIDES 1 SOMMAIRE 1. Les sources d information 2. Les conditions d acceptation de mission 3. La planification de l audit de la consolidation 4. Les travaux d

Plus en détail

Recommandation de la Commission sur la limitation de la responsabilité civile des contrôleurs des comptes - Foire aux questions

Recommandation de la Commission sur la limitation de la responsabilité civile des contrôleurs des comptes - Foire aux questions MEMO/08/366 Bruxelles, 6 juin 2008 Recommandation de la Commission sur la limitation de la responsabilité civile des contrôleurs des comptes - Foire aux questions Pourquoi la Commission a-t-elle publié

Plus en détail

Propositions de Transparency International France sur la transparence de la vie économique

Propositions de Transparency International France sur la transparence de la vie économique Propositions de Transparency International France sur la transparence de la vie économique Lors de ses vœux aux corps constitués le 20 janvier dernier, le Président de la République a annoncé l élaboration

Plus en détail

Collection Au Quotidien

Collection Au Quotidien Collection Au Quotidien Toutes nos publications sont disponibles : - en téléchargement, depuis l adresse internet de notre ASBL dans la rubrique Publications : http://www.cpcp.be/etudes-et-prospectives

Plus en détail

Chapitre 1 : Consolidation et image fidèle

Chapitre 1 : Consolidation et image fidèle Chapitre 1 : Consolidation et image fidèle I -Notion de consolidation et de groupe A - Définition B - Motivation de la consolidation C - Comment la notion de contrôle doit-elle se comprendre? Exemple simplifié

Plus en détail

Evolution de la gouvernance depuis la crise et relations avec les commissaires. 15 octobre 2013 Fabrice Odent

Evolution de la gouvernance depuis la crise et relations avec les commissaires. 15 octobre 2013 Fabrice Odent Evolution de la gouvernance depuis la crise et relations avec les commissaires aux comptes 15 octobre 2013 Fabrice Odent Sommaire 1. Une chaîne de gouvernance 2. Le rôle du commissaire aux comptes 3. La

Plus en détail

PROFESSION COMPTABLE ET FINANCEMENT EXPORT

PROFESSION COMPTABLE ET FINANCEMENT EXPORT PROFESSION COMPTABLE ET FINANCEMENT EXPORT Rôle de certificateur Jean SAPHORES C.S.O.E.C. 1 Handicaps des PME La chaîne de l information financière des PME est moins sécurisée que pour les entreprises

Plus en détail

Chapitre IV. La certification des comptes

Chapitre IV. La certification des comptes Chapitre IV La certification des comptes Aux termes de la Constitution, «les comptes des administrations publiques sont réguliers, sincères et donnent une image fidèle de leur gestion, de leur patrimoine

Plus en détail

devant le Conseil de surveillance de la normalisation comptable

devant le Conseil de surveillance de la normalisation comptable VERSION DÉFINITIVE Allocution prononcée par Anthony Ariganello, CGA Président-directeur général CGA-Canada devant le Conseil de surveillance de la normalisation comptable Toronto (Ontario) Le 20 octobre

Plus en détail

Considérations sur la crise et le marché intérieur 1

Considérations sur la crise et le marché intérieur 1 Considérations sur la crise et le marché intérieur 1 Auteurs : Jacques Potdevin : Président de la Fédération des Experts comptables Européens (FEE - Federation of European Accountants 2 ) de 2007 à 2008.

Plus en détail

PME Finance 29 avril 2014

PME Finance 29 avril 2014 PME Finance 29 avril 2014 http://www.pmefinance.org/9587-crowdfunding-analyse-du-projet-d-ordonnance.html Crowdfunding : le projet d'ordonnance se précise Très attendu, le projet d'ordonnance de simplification

Plus en détail

Note à Messieurs les : Objet : Lignes directrices sur les mesures de vigilance à l égard de la clientèle

Note à Messieurs les : Objet : Lignes directrices sur les mesures de vigilance à l égard de la clientèle Alger, le 08 février 2015 Note à Messieurs les : - Présidents des Conseils d Administration ; - Présidents Directeurs Généraux ; - Directeurs Généraux ; - Présidents des Directoires ; - Directeur Général

Plus en détail

Nouvelle norme de révision: Contrôle du rapport de gestion sur les comptes annuels (ou consolidés)

Nouvelle norme de révision: Contrôle du rapport de gestion sur les comptes annuels (ou consolidés) Nouvelle norme de révision: Contrôle du rapport de gestion sur les comptes annuels (ou consolidés) INTRODUCTION Historique 1. Le 6 octobre 1989, le Conseil de l IRE a approuvé une recommandation de révision

Plus en détail

Loïc Blondiaux Le Nouvel Esprit de la démocratie Actualité de la démocratie participative Le Seuil, coll. «La République des Idées», 2008

Loïc Blondiaux Le Nouvel Esprit de la démocratie Actualité de la démocratie participative Le Seuil, coll. «La République des Idées», 2008 1 Loïc Blondiaux Le Nouvel Esprit de la démocratie Actualité de la démocratie participative Le Seuil, coll. «La République des Idées», 2008 L auteur Loïc Blondiaux est professeur des Universités à l Institut

Plus en détail

NOTE DE PRESENTATION

NOTE DE PRESENTATION Rabat, le 13 octobre 2005 NOTE DE PRESENTATION sur la circulaire n 06 /05 relative à la publication et à la diffusion d informations financières par les personnes morales faisant appel public à l épargne

Plus en détail

Norme ISA 260, Communication avec les responsables de la gouvernance

Norme ISA 260, Communication avec les responsables de la gouvernance IFAC Board Prise de position définitive 2009 Norme internationale d audit (ISA) Norme ISA 260, Communication avec les responsables de la gouvernance Le présent document a été élaboré et approuvé par le

Plus en détail

Le secteur bancaire confronté au défi FATCA. Juillet 2013. kpmg.fr

Le secteur bancaire confronté au défi FATCA. Juillet 2013. kpmg.fr Le secteur bancaire confronté au défi FATCA Juillet 2013 kpmg.fr 1 Le secteur bancaire confronté au défi FATCA Sommaire Contexte et enjeux opérationnels de la réglementation FATCA... 2 Cinq grands chantiers

Plus en détail

Master Audit Contrôle Finance d Entreprise en apprentissage. Organisation de la formation

Master Audit Contrôle Finance d Entreprise en apprentissage. Organisation de la formation Master Audit Contrôle Finance d Entreprise en apprentissage Organisation de la formation Ce document a pour objet de présenter le contenu des cours des deux années du Master Audit Contrôle Finance d entreprise

Plus en détail

SYNERGIE Société Anonyme au capital de 121.810.000 euros 11 Avenue du Colonel Bonnet 75016 PARIS 329 925 010 RCS PARIS

SYNERGIE Société Anonyme au capital de 121.810.000 euros 11 Avenue du Colonel Bonnet 75016 PARIS 329 925 010 RCS PARIS SYNERGIE Société Anonyme au capital de 121.810.000 euros 11 Avenue du Colonel Bonnet 75016 PARIS 329 925 010 RCS PARIS REGLEMENT INTERIEUR DU CONSEIL D ADMINISTRATION DE LA SOCIETE SYNERGIE Approuvé par

Plus en détail

++++++++++++++++++++++++++++++++++++ Présenté par : Imed ENNOURI

++++++++++++++++++++++++++++++++++++ Présenté par : Imed ENNOURI ++++++++++++++++++++++++++++++++++++ Présenté par : Imed ENNOURI Réglementation de la profession d expert comptable en Tunisie - Loi 88-108 du 18 août 1988, portant refonte de la législation relative à

Plus en détail

HSBC Global Asset Management (France) Politique de vote - Mars 2015

HSBC Global Asset Management (France) Politique de vote - Mars 2015 HSBC Global Asset Management (France) Politique de vote - Mars 2015 Ce document présente les conditions dans lesquelles la société de gestion HSBC Global Asset Management (France) entend exercer les droits

Plus en détail

III.2 Rapport du Président du Conseil

III.2 Rapport du Président du Conseil III.2 Rapport du Président du Conseil de Surveillance sur les procédures de contrôle interne et de gestion des risques Rapport du directoire rapports du conseil de surveillance 2012 1 Obligations légales

Plus en détail

États financiers de INSTITUT CANADIEN POUR LA SÉCURITÉ DES PATIENTS

États financiers de INSTITUT CANADIEN POUR LA SÉCURITÉ DES PATIENTS États financiers de INSTITUT CANADIEN POUR LA SÉCURITÉ DES PATIENTS Au 31 mars 2014 Deloitte S.E.N.C.R.L./s.r.l. 2000 Manulife Place 10180 101 Street Edmonton (Alberta) T5J 4E4 Canada Tél. : 780-421-3611

Plus en détail

Le WACC est-il le coût du capital?

Le WACC est-il le coût du capital? Echanges d'expériences Comptabilité et communication financière Dans une évaluation fondée sur la méthode DCF, l objectif premier du WACC est d intégrer l impact positif de la dette sur la valeur des actifs.

Plus en détail

CHARTE D ÉTHIQUE PROFESSIONNELLE DU GROUPE AFD

CHARTE D ÉTHIQUE PROFESSIONNELLE DU GROUPE AFD CHARTE D ÉTHIQUE PROFESSIONNELLE DU GROUPE AFD AVANT-PROPOS Établissement public, l Agence Française de Développement exerce une mission d intérêt public, principalement à l international. CHARTE D ÉTHIQUE

Plus en détail

Note sur la simplification de l instruction budgétaire et comptable M14

Note sur la simplification de l instruction budgétaire et comptable M14 Note sur la simplification de l instruction budgétaire et comptable M14 L instruction budgétaire et comptable M14 est appliquée aux collectivités locales depuis 1997 soit bientôt près de dix ans. Elle

Plus en détail

RAPPORT DU CONSEIL D ADMINISTRATION A L ASSEMBLEE GENERALE

RAPPORT DU CONSEIL D ADMINISTRATION A L ASSEMBLEE GENERALE 22.05.08 RAPPORT DU CONSEIL D ADMINISTRATION A L ASSEMBLEE GENERALE Le Conseil d administration de la Société Générale a pris connaissance du rapport ci-joint du Comité spécial qu il a constitué le 30

Plus en détail

Missions des comités en détail

Missions des comités en détail Missions des comités en détail Missions et attributions des Comités du Conseil Le Conseil d administration a défini dans son règlement intérieur les missions et attributions de ses différents Comités permanents

Plus en détail

I. LES RAPPORTS DU COMMISSAIRE AUX COMPTES SUR LES COMPTES ANNUELS ET CONSOLIDÉS

I. LES RAPPORTS DU COMMISSAIRE AUX COMPTES SUR LES COMPTES ANNUELS ET CONSOLIDÉS COLLECTION NOTES D INFORMATION I. LES RAPPORTS DU COMMISSAIRE AUX COMPTES SUR LES COMPTES ANNUELS ET CONSOLIDÉS FÉVRIER 2010 SERVICES DÉPARTEMENT ÉDITION 3 SOMMAIRE SYNTHÉTIQUE AVANT-PROPOS... 19 1. TEXTES

Plus en détail

Bonus Cappés et Reverse Bonus Cappés

Bonus Cappés et Reverse Bonus Cappés Bonus Cappés et Reverse Bonus Cappés Le prospectus d émission des certificats Bonus a été approuvé par la Bafin, régulateur Allemand, en date du 9 octobre 2009. Ce document à caractère promotionnel est

Plus en détail

Document d information

Document d information Document d information Direction des finances municipales Janvier 2008 ISBN 978-2-550-51851-8 (PDF seulement) (3 e édition) ISBN 978-2-550-49637-3 (PDF seulement) (1 re édition) La consolidation des états

Plus en détail

MANUEL DES NORMES Audit légal et contractuel

MANUEL DES NORMES Audit légal et contractuel 325 MANUEL DES NORMES TITRE 6 NORMES RELATIVES AUX INTERVENTIONS CONNEXES A LA MISSION GENERALE 326 6000. NORMES ET COMMENTAIRES DES NORMES RELATIFS AUX INTERVENTIONS CONNEXES A LA MISSION GENERALE SOMMAIRE

Plus en détail

Info-assurance Séance d information de l IASB du 19 mars 2015

Info-assurance Séance d information de l IASB du 19 mars 2015 www.pwc.com/ca/insurance Info-assurance Séance d information de l IASB du 19 mars 2015 Puisque divers points de vue sont analysés lors des réunions de l IASB, et qu il est souvent difficile de décrire

Plus en détail

Guide de travail pour l auto-évaluation:

Guide de travail pour l auto-évaluation: Guide de travail pour l auto-évaluation: Gouvernance d entreprise comité d audit Mars 2015 This document is also available in English. Conditions d application Le Guide de travail pour l auto-évaluation

Plus en détail

FINANCEMENT D ENTREPRISES ET FUSIONS ET ACQUISITIONS

FINANCEMENT D ENTREPRISES ET FUSIONS ET ACQUISITIONS Financement d entreprise et fusions et acquisitions 27 FINANCEMENT D ENTREPRISES ET FUSIONS ET ACQUISITIONS Le Canada est doté de marchés financiers bien développés et très évolués. Les principales sources

Plus en détail

www.ifec.fr Septembre 2008 OUTIL PRATIQUE DE L INSTITUT FRANÇAIS DES EXPERTS-COMPTABLES ET DES COMMISSAIRES AUX COMPTES Copyright IFEC

www.ifec.fr Septembre 2008 OUTIL PRATIQUE DE L INSTITUT FRANÇAIS DES EXPERTS-COMPTABLES ET DES COMMISSAIRES AUX COMPTES Copyright IFEC www.ifec.fr Septembre 2008 OUTIL PRATIQUE DE L INSTITUT FRANÇAIS DES EXPERTS-COMPTABLES ET DES COMMISSAIRES AUX COMPTES Copyright IFEC IFEC - La démarche générale d audit et les nouvelles normes - septembre

Plus en détail

la quête du Graal? Michel Aglietta Université Paris Ouest et Cepii

la quête du Graal? Michel Aglietta Université Paris Ouest et Cepii Finances publiques et croissance : la quête du Graal? Michel Aglietta Université Paris Ouest et Cepii Piège de croissance et impuissance de la politique économique 2 Pourquoi la crise est-elle plus grave

Plus en détail

i) Types de questions Voici les lignes directrices pour chaque type de question ainsi que la pondération approximative pour chaque type :

i) Types de questions Voici les lignes directrices pour chaque type de question ainsi que la pondération approximative pour chaque type : Raison d être Plan des examens Audit interne et contrôles internes [MU1] 2011-2012 Les examens Audit interne et contrôles internes [MU1] ont été élaborés à l aide d un plan d examen. Le plan d examen,

Plus en détail

TAFTA: Une attaque camouflée sur la démocratie et les normes de règlementation

TAFTA: Une attaque camouflée sur la démocratie et les normes de règlementation TAFTA: Une attaque camouflée sur la démocratie et les normes de règlementation La coopération réglementaire, une menace pour la capacité démocratique des pouvoirs publics à régule Il y a de bonnes raisons

Plus en détail

Comités d audit & auditeurs externes

Comités d audit & auditeurs externes Comités d audit & auditeurs externes novembre 2009 Composition du groupe de travail Président du groupe de travail Robert BACONNIER Président de comité d audit Membres du groupe de travail Christian AUBIN

Plus en détail

La réforme de l audit

La réforme de l audit Le dossier du mois La réforme de l audit Dossier réalisé par Option Initiatives Audit 1 Présentation générale de la réforme 33 2 Un rapport d audit réformé 38 3 Spécificités des auditeurs d EIP 41 4 L

Plus en détail

2009 et DUBAR C., TRIPIER P., Sociologie des professions, Collection U, Armand Colin,, 2 éd., 2009

2009 et DUBAR C., TRIPIER P., Sociologie des professions, Collection U, Armand Colin,, 2 éd., 2009 L apport de la sociologie des professions 1 à une définition positive des professions libérales. Il est très difficile de trouver une définition «positive» des professions libérales, souvent les professions

Plus en détail

Organismes mutualistes Activités d assurance Relevons ensemble vos défis. kpmg.fr

Organismes mutualistes Activités d assurance Relevons ensemble vos défis. kpmg.fr Organismes mutualistes Activités d assurance Relevons ensemble vos défis kpmg.fr Les défis du futur Une réponse adaptée Les mutuelles du livre II du Code de la mutualité font face à de réelles mutations,

Plus en détail

La protection des associés en droit congolais et en droit OHADA

La protection des associés en droit congolais et en droit OHADA Le statut des associés des sociétés commerciales La protection des associés des sociétés commerciales constitue une avancée du droit OHADA sur le droit congolais La République démocratique du Congo (RDC)

Plus en détail

Participation des habitants et contrats de ville Quels enjeux? Quelle mise en oeuvre?

Participation des habitants et contrats de ville Quels enjeux? Quelle mise en oeuvre? Participation des habitants et contrats de ville Quels enjeux? Quelle mise en oeuvre? Note réalisée par l Observatoire Régional de l Intégration et de la Ville (ORIV) septembre 2014 Eléments de contexte

Plus en détail

Guichet entreprises Petit déjeuner des start-up

Guichet entreprises Petit déjeuner des start-up Guichet entreprises Petit déjeuner des start-up Du rôle et de la responsabilité du Conseil d Administration de la S.A. Lausanne, le 17 janvier 2003 1 Département de l économie, Service de l Economie et

Plus en détail

Charte d audit du groupe Dexia

Charte d audit du groupe Dexia Janvier 2013 Charte d audit du groupe Dexia La présente charte énonce les principes fondamentaux qui gouvernent la fonction d Audit interne dans le groupe Dexia en décrivant ses missions, sa place dans

Plus en détail

Gestion du capital Rapport de vérification final Rapport n o 13/13 17 février 2014

Gestion du capital Rapport de vérification final Rapport n o 13/13 17 février 2014 Gestion du capital Rapport de vérification final Rapport n o 13/13 17 février 2014 Diffusion Destinataires : Président et chef de la direction Premier vice-président et chef de la direction financière

Plus en détail

TITRE V : ORGANISMES DE PLACEMENT COLLECTIF

TITRE V : ORGANISMES DE PLACEMENT COLLECTIF TITRE V : ORGANISMES DE PLACEMENT COLLECTIF Chapitre I : Les Organismes de Placement Collectif en Valeurs Mobilières Section I : Dispositions générales Article 264 : Les dispositions du présent chapitre

Plus en détail

Note d actualité : Analyse de la loi de finances 2013

Note d actualité : Analyse de la loi de finances 2013 Note d actualité : Analyse de la loi de finances 2013 Les premières mesures gouvernementales en matière d imposition des revenus (IR) et d impôt de solidarité sur la fortune (ISF) sont désormais connues.

Plus en détail

Norme ISA 510, Audit initial Soldes d ouverture

Norme ISA 510, Audit initial Soldes d ouverture IFAC Board Prise de position définitive 2009 Norme internationale d audit (ISA) Norme ISA 510, Audit initial Soldes d ouverture Le présent document a été élaboré et approuvé par le Conseil des normes internationales

Plus en détail

RAPPORT ANNUEL DU COMITE D AUDIT ET DES RISQUES AU CONSEIL D ADMINISTRATION EXERCICE 2012

RAPPORT ANNUEL DU COMITE D AUDIT ET DES RISQUES AU CONSEIL D ADMINISTRATION EXERCICE 2012 RAPPORT ANNUEL DU COMITE D AUDIT ET DES RISQUES AU CONSEIL D ADMINISTRATION EXERCICE 2012 Avril 2013 TABLE DES MATIERES INTRODUCTION.2 AUDIT INTERNE 2 AUDIT EXTERNE.4 GESTION DES RISQUES..5 OPINION GLOBALE

Plus en détail

LA MISSION D AUDIT LEGAL

LA MISSION D AUDIT LEGAL MANUEL DES NORMES LA MISSION D AUDIT LEGAL ET CONTRACTUEL La mission d'audit légal et contractuel Les normes relatives au comportement professionnel Les normes de travail Les normes de rapports Les normes

Plus en détail

INSTRUMENTS DE PAIEMENT ET DE CRÉDIT

INSTRUMENTS DE PAIEMENT ET DE CRÉDIT INSTRUMENTS DE PAIEMENT ET DE CRÉDIT MISE À JOUR OCTOBRE 2009 Christian Gavalda Jean Stoufflet Agrégé des facultés de droit Professeur émérite de l Université de Clermont-Ferrand I Doyen honoraire de

Plus en détail

ÉBAUCHE POUR COMMENTAIRE MODALITÉS RELATIVES AUX ADJUDICATIONS DES OBLIGATIONS À TRÈS LONG TERME DU GOUVERNEMENT DU CANADA

ÉBAUCHE POUR COMMENTAIRE MODALITÉS RELATIVES AUX ADJUDICATIONS DES OBLIGATIONS À TRÈS LONG TERME DU GOUVERNEMENT DU CANADA ÉBAUCHE POUR COMMENTAIRE Banque du Canada MODALITÉS RELATIVES AUX ADJUDICATIONS DES OBLIGATIONS À TRÈS LONG TERME DU GOUVERNEMENT DU CANADA 1. Par les présentes, le ministre des Finances donne avis que

Plus en détail

Règlement intérieur. de la Commission de surveillance

Règlement intérieur. de la Commission de surveillance Règlement intérieur de la Commission de surveillance L a loi du 28 avril 1816 dote la Caisse des Dépôts et Consignations d un statut particulier destiné à assurer à sa gestion une indépendance complète

Plus en détail

SUR LES RETRAITES PAR REPARTITION DU SECTEUR PRIVE ET LES FONDS DE PENSION

SUR LES RETRAITES PAR REPARTITION DU SECTEUR PRIVE ET LES FONDS DE PENSION DOSSIER RETRAITES: MAI 2003 SUR LES RETRAITES PAR REPARTITION DU SECTEUR PRIVE ET LES FONDS DE PENSION 1. LE SYSTEME DE RETRAITES PAR REPARTITION 1.1. INTRODUCTION Les régimes de retraites des travailleurs

Plus en détail

NORME INTERNATIONAL D AUDIT 550 PARTIES LIEES

NORME INTERNATIONAL D AUDIT 550 PARTIES LIEES Introduction NORME INTERNATIONAL D AUDIT 550 PARTIES LIEES (Applicable aux audits d états financiers pour les périodes ouvertes à compter du 15 décembre 2009) SOMMAIRE Paragraphe Champ d application de

Plus en détail

Décision du Haut Conseil du Commissariat aux Comptes

Décision du Haut Conseil du Commissariat aux Comptes DECISION 2009-02 Décision du Haut Conseil du Commissariat aux Comptes Relative aux contrôles périodiques auxquels sont soumis les commissaires aux comptes Principes directeurs du système des contrôles

Plus en détail

LA DÉCISION D'URGENCE PROPOS INTRODUCTIFS

LA DÉCISION D'URGENCE PROPOS INTRODUCTIFS LA DÉCISION D'URGENCE PROPOS INTRODUCTIFS L exécution d un chantier ou d une prestation de service sur une période relativement longue conduit quasi-inévitablement à des divergences de points de vue entre

Plus en détail

RECOMMANDATIONS COMMISSION

RECOMMANDATIONS COMMISSION L 120/20 Journal officiel de l Union européenne 7.5.2008 RECOMMANDATIONS COMMISSION RECOMMANDATION DE LA COMMISSION du 6 mai 2008 relative à l assurance qualité externe des contrôleurs légaux des comptes

Plus en détail

Norme ISA 200, Objectifs généraux de l auditeur indépendant et réalisation d un audit conforme aux Normes internationales d audit

Norme ISA 200, Objectifs généraux de l auditeur indépendant et réalisation d un audit conforme aux Normes internationales d audit IFAC Board Prise de position définitive 2009 Norme internationale d audit (ISA) Norme ISA 200, Objectifs généraux de l auditeur indépendant et réalisation d un audit conforme aux Normes internationales

Plus en détail

Rapport annuel commun. Système belge de supervision publique des réviseurs d entreprises

Rapport annuel commun. Système belge de supervision publique des réviseurs d entreprises Rapport annuel commun Système belge de supervision publique des réviseurs d entreprises Le Conseil supérieur des Professions économiques tient à remercier le SPF Economie, P.M.E., Classes moyennes et Energie

Plus en détail

Chapitre 3 Le modèle genevois d organisation du travail de maturité

Chapitre 3 Le modèle genevois d organisation du travail de maturité République et Canton de Genève Département de l'instruction publique Enseignement secondaire II postobligatoire TRAVAIL DE MATURITÉ : BASES RÉGLEMENTAIRES ET DÉROULEMENT DU TRAVAIL Résumé du rapport On

Plus en détail

eduscol Ressources pour la voie professionnelle Français Ressources pour les classes préparatoires au baccalauréat professionnel

eduscol Ressources pour la voie professionnelle Français Ressources pour les classes préparatoires au baccalauréat professionnel eduscol Ressources pour la voie professionnelle Ressources pour les classes préparatoires au baccalauréat professionnel Français Présentation des programmes 2009 du baccalauréat professionnel Ces documents

Plus en détail

Alerte. «Les Organisations Syndicales doivent établir des comptes annuels pour 2009 ainsi que des comptes consolidés»

Alerte. «Les Organisations Syndicales doivent établir des comptes annuels pour 2009 ainsi que des comptes consolidés» Alerte «Les Organisations Syndicales doivent établir des comptes annuels pour 2009 ainsi que des comptes consolidés» La loi du 20 août 2008 portant rénovation de la démocratie sociale et réforme du temps

Plus en détail

L assurance Santé Entreprise

L assurance Santé Entreprise L assurance Santé Entreprise Rendre la prévention accessible! Extrait du Sic n 306 d avril 2012 Le magazine de l Ordre des Experts-Comptables AVRIL 2012 Sic 306 17 Le dirigeant lui-même peut être le déclencheur

Plus en détail

CIRCULAIRE AUX ETABLISSEMENTS DE CREDIT N 2011-06. Objet : Renforcement des règles de bonne gouvernance dans les établissements de crédit.

CIRCULAIRE AUX ETABLISSEMENTS DE CREDIT N 2011-06. Objet : Renforcement des règles de bonne gouvernance dans les établissements de crédit. Tunis, le 20 mai 2011 CIRCULAIRE AUX ETABLISSEMENTS DE CREDIT N 2011-06 Objet : Renforcement des règles de bonne gouvernance dans les établissements de crédit. Le Gouverneur de la Banque Centrale de Tunisie,

Plus en détail

Rapport du Président du Conseil d'administration

Rapport du Président du Conseil d'administration SOCIETE ANONYME DES BAINS DE MER ET DU CERCLE DES ETRANGERS A MONACO (S.B.M.) Société anonyme monégasque au capital de 18 160 490 euros Siège social : Monte-Carlo - Place du Casino, Principauté de Monaco

Plus en détail

Le téléphone public, cent ans d usages et de techniques de Fanny CARMAGNAT

Le téléphone public, cent ans d usages et de techniques de Fanny CARMAGNAT NOTE DE LECTURE Le téléphone public, cent ans d usages et de techniques de Fanny CARMAGNAT par André TURCOTTE «Pourquoi s intéresser au téléphone public?» En posant cette question dès le début de son livre,

Plus en détail

Guide sur les instruments financiers à l intention des entreprises à capital fermé et des organismes sans but lucratif du secteur privé

Guide sur les instruments financiers à l intention des entreprises à capital fermé et des organismes sans but lucratif du secteur privé juin 2011 www.bdo.ca Certification et comptabilité Guide sur les instruments financiers à l intention des entreprises à capital fermé et des organismes sans but lucratif du secteur privé Guide sur les

Plus en détail

CNAC. Appel à commentaires. Missions d examen. préparé par le Conseil des normes d audit et de certification

CNAC. Appel à commentaires. Missions d examen. préparé par le Conseil des normes d audit et de certification Appel à commentaires Missions d examen préparé par le Conseil des normes d audit et de certification Date limite de réception des commentaires : le 11 avril 2011 CNAC APPEL À COMMENTAIRES MISSIONS D EXAMEN

Plus en détail

3. NORMES RELATIVES A LA CERTIFICATION DES COMPTES ANNUELS CONSOLIDES

3. NORMES RELATIVES A LA CERTIFICATION DES COMPTES ANNUELS CONSOLIDES 3. NORMES RELATIVES A LA CERTIFICATION DES COMPTES ANNUELS CONSOLIDES Considérant que la révision des comptes consolidés doit s exercer conformément aux normes générales de révision; que ses caractéristiques

Plus en détail

L AUDIT INTERNE DES COMPAGNIES D ASSURANCES. TRANSVERS CONSULTING L'audit des compagnies d'assurances 2005 1

L AUDIT INTERNE DES COMPAGNIES D ASSURANCES. TRANSVERS CONSULTING L'audit des compagnies d'assurances 2005 1 L AUDIT INTERNE DES COMPAGNIES D ASSURANCES 2005 1 Séminaire - Atelier L audit interne dans l assurance 1 ère communication : Généralités sur l audit interne 2 ème communication : L audit interne des compagnies

Plus en détail

COMPTABILITÉ APPROFONDIE. DCG - Session 2008 Corrigé indicatif DOSSIER 1 - IMMOBILISATIONS DÉCOMPOSÉES ET SUBVENTION D INVESTISSEMENT

COMPTABILITÉ APPROFONDIE. DCG - Session 2008 Corrigé indicatif DOSSIER 1 - IMMOBILISATIONS DÉCOMPOSÉES ET SUBVENTION D INVESTISSEMENT COMPTABILITÉ APPROFONDIE DCG - Session 2008 Corrigé indicatif DOSSIER 1 - IMMOBILISATIONS DÉCOMPOSÉES ET SUBVENTION D INVESTISSEMENT 1. Expliquer les raisons pour lesquelles la société YPREMIUM ne peut

Plus en détail

p r o v i d i n g c o n f i d e n c e t h r o u g h p e r f o r m a n c e

p r o v i d i n g c o n f i d e n c e t h r o u g h p e r f o r m a n c e p r o v i d i n g c o n f i d e n c e t h r o u g h p e r f o r m a n c e Nos Services Trident Fund Services la division du groupe Trident Trust dédiée à l administration des fonds propose aux gestionnaires

Plus en détail

CONSOMMATION ÉVOLUTION DU DROIT DE LA CONSOMMATION

CONSOMMATION ÉVOLUTION DU DROIT DE LA CONSOMMATION CONSOMMATION ÉVOLUTION DU DROIT DE LA CONSOMMATION suscitée par la loi n 2010-737 du 1 er juillet 2010 portant réforme du crédit à la consommation Réforme du crédit à la consommation et lutte contre le

Plus en détail

«Selon les chiffres de la BNS, l évasion fiscale prospère»

«Selon les chiffres de la BNS, l évasion fiscale prospère» «Selon les chiffres de la BNS, l évasion fiscale prospère» * Précision apportée par l auteur, publiée le 26 novembre. Voir en fin d'article Gabriel Zucman vient de publier un livre, «La Richesse cachée

Plus en détail

RAPPORT DES COMMISSAIRES AUX COMPTES SUR LES COMPTES ANNUELS

RAPPORT DES COMMISSAIRES AUX COMPTES SUR LES COMPTES ANNUELS RAPPORT DES COMMISSAIRES AUX COMPTES SUR LES COMPTES ANNUELS Société Générale Exercice clos le 31 décembre 2014 Aux Actionnaires, En exécution de la mission qui nous a été confiée par votre assemblée générale,

Plus en détail

Table des matières: Guidelines Fonds de Pensions

Table des matières: Guidelines Fonds de Pensions Table des matières: Guidelines Fonds de Pensions TABLE DES MATIERES... 1 INTRODUCTION... 2 1 FINANCEMENT ET FINANCEMENT MINIMUM... 3 1.1 FINANCEMENT... 3 1.2 FINANCEMENT DE PLAN... 3 1.3 FINANCEMENT MÉTHODE

Plus en détail

GUIDE DE CONSOLIDATION D ÉQUIPE POUR LES ÉQUIPES DE SOINS PRIMAIRES DE L ONTARIO

GUIDE DE CONSOLIDATION D ÉQUIPE POUR LES ÉQUIPES DE SOINS PRIMAIRES DE L ONTARIO GUIDE DE CONSOLIDATION D ÉQUIPE POUR LES ÉQUIPES DE SOINS PRIMAIRES DE L ONTARIO Janvier Module 2009 10 : Gérer les conflits Modifié en décembre 2010 Révisé en décembre 2012 Révisé en décembre 2012 1 Objectif

Plus en détail

Enquête APM sur le Gouvernement d entreprise dans les PME-PMI : quelques résultats et commentaires

Enquête APM sur le Gouvernement d entreprise dans les PME-PMI : quelques résultats et commentaires Enquête APM sur le Gouvernement d entreprise dans les PME-PMI : quelques résultats et commentaires Pierre-Yves GOMEZ Professeur EMLYON Directeur de l Institut Français de Gouvernement des Entreprises (IFGE)

Plus en détail

Délibération n 39 Conseil municipal du 29 juin 2012

Délibération n 39 Conseil municipal du 29 juin 2012 Direction Générale Finances et Gestion Direction du Contrôle Interne Délibération n 39 Conseil municipal du 29 juin 2012 Sociétés publiques locales et sociétés publiques locales d aménagement - Dispositif

Plus en détail

Mise à jour juin 2013. Référentiel. normatif. des professionnels de l expertise comptable

Mise à jour juin 2013. Référentiel. normatif. des professionnels de l expertise comptable 2012 Référentiel normatif des professionnels de l expertise comptable Mise à jour juin 2013 Avant-propos Avant-propos LE REFERENTIEL NORMATIF 2012 MIS A JOUR LE REFERENTIEL NORMATIF 2012 MIS A JOUR Le

Plus en détail

Stratégie de la surveillance des assurances en Suisse

Stratégie de la surveillance des assurances en Suisse Stratégie de la surveillance des assurances en Suisse 1. Base juridique...2 2. Tâches principales...2 3. Conditions d accomplissement des tâches principales...2 3.1. Culture de la responsabilité...3 3.2.

Plus en détail

SOMMAIRE DU RAPPORT ANNUEL 2013 DU VÉRIFICATEUR GÉNÉRAL

SOMMAIRE DU RAPPORT ANNUEL 2013 DU VÉRIFICATEUR GÉNÉRAL SOMMAIRE DU RAPPORT ANNUEL 2013 DU VÉRIFICATEUR GÉNÉRAL Avertissement : LE PRÉSENT DOCUMENT CONSTITUE UN CONDENSÉ DU RAPPORT ANNUEL DU VÉRIFICATEUR GÉNÉRAL. VOUS ÊTES INVITÉ À CONSULTER LA VERSION INTÉGRALE

Plus en détail

4. Quels sont les investissements réalisés par les fonds de private equity?

4. Quels sont les investissements réalisés par les fonds de private equity? 1. Qu est ce que le private equity? Le private equity ou capital investissement désigne une forme spécifique d investissement institutionnel dans des entreprises privées avec comme objectif de financer

Plus en détail

L Audit Interne vs. La Gestion des Risques. Roland De Meulder, IEMSR-2011

L Audit Interne vs. La Gestion des Risques. Roland De Meulder, IEMSR-2011 L Audit Interne vs. La Gestion des Risques Roland De Meulder, IEMSR-2011 L audit interne: la définition L audit interne est une activité indépendante et objective qui donne à une organisation une assurance

Plus en détail