Conseil de l industrie forestière du Québec (CIFQ) Congrès mai 2012
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- Émilie Marin
- il y a 5 ans
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1 Conseil de l industrie forestière du Québec (CIFQ) Congrès mai 2012 L ACV: un incontournable pour la mise en oeuvre du développement durable Renée Michaud, ing. M.ing. Directrice, Affaires industrielles, CIRAIG
2 Plan de la présentation Le CIRAIG L Analyse du Cycle de Vie (ACV) Pourquoi, à quoi ça sert? Ce que ça implique concrètement pour l entreprise. Une bonne idée 2
3 Le CIRAIG Fondé en 2001 par Polytechnique, en collaboration avec HEC Montréal et l UdeM; Centre de recherche pluridisciplinaire d envergure internationale; Nombreuses collaborations avec les meilleures équipes à travers le monde dans le développement de la méthodologie ACV; Notamment membre de l initiative du cycle de vie du programme des Nations Unies pour l environnement.
4 Le CIRAIG CIRAIG = Des professeurs, chercheurs et étudiants, mais aussi des analystes, qui réalisent des mandats pour le compte des entreprises et des gouvernements Chaire sur le cycle de vie (Poly-UQÀM) Projets structurants (CIRAIG-Poly) Affaires industrielles (CIRAIG-Poly) Plus d une centaine de contrats industriels réalisés par le CIRAIG-Poly depuis 2001 (ACV, revues critiques, workshops, formations, etc.) Autres sources de financement importantes provenant de consortiums de recherche industries-universités, de subventions gouvernementales, etc. Ex.: Projets BD Québec (MDDEP), IMPACT WORLD+ (Fondation Alcoa) Principale source de financement : Chaire sur le cycle de vie Premier mandat (Poly) : ; Mandat actuel (Poly-UQÀM) :
5 Des partenaires engagés : de 2007 à 2016
6 Le CIRAIG CIRAIG = Des chercheurs et étudiants, mais aussi des analystes en cycle de vie, qui réalisent des mandats pour le compte des entreprises et des gouvernements Regroupement stratégique FQRNT/FQRSC (CIRAIG élargi) Chaire sur le cycle de vie (Poly-UQÀM) Projets structurants (CIRAIG-Poly) Affaires industrielles (CIRAIG-Poly)
7 CIRAIG (Regroupement stratégique) 9 universités québécoises 250+ professeurs, chercheurs et étudiants 9 chaires de recherche
8 Plan de la présentation Le CIRAIG L Analyse du Cycle de Vie Pourquoi, à quoi ça sert? Ce que ça implique concrètement pour l entreprise. Une bonne idée... 8
9 Analyse du cycle de vie Outil méthodologique qui permet de quantifier les impacts environnementaux potentiels associés à l ensemble du cycle de vie d un produit. C est un outil scientifique de prise de décision encadré par la série des normes ISO. Cycle de vie d un produit
10 Des impacts insoupçonnés Zéro émission? Émissions «ailleurs»!
11 L ACV : un bilan carbone +++ ACV ISO Bilan carbone Autres indicateurs (ISO 14064, PAS 2050, GHG Protocol, etc.) Santé humaine Bilan eau Scope 1 Scope 2 Scope 3 Qualité des écosystèmes Ressources 11
12 Pourquoi les entreprises utilisent-elles l ACV? L ACV permet d identifier tous les «points chauds» sur l ensemble de la chaîne de valeurs, ce qui permet de : Mieux gérer les risques, en orientant la mise en place ou l amélioration : de politiques d approvisionnement responsable; de systèmes de gestion et de suivi (enviro, socio & écono). Améliorer les processus : de conception de nouveaux produits; d optimisation de produits existants. Mieux communiquer : sert de base au développement d indicateurs de performance; fournit l information requise à l obtention de certifications, EPD, ou autres. Mieux positionner l entreprise : benchmark internes et sectoriels; aide au choix d investissement (notion de retour sur l environnement); etc. 12
13 Les raisons d être de l ACV pour le décideur Mieux gérer, améliorer, communiquer, positionner Mais pourquoi? AUGMENTER LES REVENUS RÉDUIRE LES COÛTS Établir/conserver le DROIT D OPÉRER ou DE VENDRE sur un territoire ou à une entreprise donnée. L ACV devient donc un incontournable pour assurer la compétitivité des produits, tant au Québec qu à l échelle internationale. 13
14 Projet Empreinte Carbone Contexte Nouvelle mesure d aide gouvernementale 24 M $ sur 3 ans Promouvoir l empreinte carbone des produits québécois (à priori avantagés sur les marchés internationaux par leur consommation d hydroélectricité) Quantification Vérification Certification Commercialisation
15 Projet Empreinte Carbone Objectifs Contexte Approches non-harmonisées à l échelle internationale : quantification, vérification, certification, communication de l empreinte carbone des produits. Solution Projet pilote (2012) : première étape dans la mise en œuvre de la mesure d aide gouvernementale. Objectifs Mettre de l avant les bonnes pratiques en matière d empreinte carbone des produits; Orienter le déploiement de la mesure d aide gouvernementale ( ).
16 Projet Empreinte Carbone Contacts Maxime Alexandre Peter Edwards Conseiller en développement industriel changements climatiques Toute entreprise intéressée est invitée à soumettre sa Ministère du Développement économique, candidature de dès l'innovation maintenant. et de l'exportation (MDEIE) Sophie Fallaha Analyste senior Centre interuniversitaire de recherche sur le cycle de vie des produits, procédés et services (CIRAIG) 16
17 Projet Empreinte Carbone Pour plus de détails 17
18 Augmenter les revenus : Étiquetage environnemental et écolabels Type I (ISO 14024) Indique la préférence environ. dans une catégorie; Critères seuils; Vérification par une tierce partie. Type II (ISO 14021) Réalisé par le manuf./dist. Basée sur un seul critère; Aucune vérification par une tierce partie; Pas de critères seuils; «contenu recyclé», «biodégradable». Type III (ISO 14025) Informations similaires aux valeurs nutritionnelles alim. Basée sur une ACV; Vérification par une tierce partie. Étiquettes environnementales 80% Autodéclarations environnementales Déclarations Environnementales de Produits (DEP) 18
19 Étiquetage environnemental et ecolabels Beaucoup d initiatives : grand besoin d harmonisation à l heure actuelle! Ce qui est important de rappeler : les labels et autres informations environnementales sont de plus en plus utilisés et exigés sur les marchés. 19
20 Plan de la présentation Le CIRAIG L Analyse du Cycle de Vie Pourquoi, à quoi ça sert? Ce que ça implique concrètement pour l entreprise. Une bonne idée... 20
21 ACV selon ISO Cadre d application (ISO-14040) Bases de données ÉICV 1) Définition des objectifs et du champ de l étude (ISO-14044) 2) Analyse de l inventaire (AICV) (ISO ) 3) Évaluation de l impact (ÉICV) (ISO-14044) 4) Interprétation (ISO ) Applications
22 Collecte de données chez l entreprise
23 Représentation d un cycle de vie
24 Représentation d un cycle de vie Base de données d inventaire du cycle de vie
25 Bases de données commerciales Variabilités géographiques Production d électricité (hydroélectricité = avantage pour le Québec) Distances de transport Technologies Climat Etc. Pour ACV robustes : besoin d une base de données ICV 1. complète 2. fiable : implique une spécification géographique 25
26 Plan de la présentation Le CIRAIG L Analyse du Cycle de Vie Pourquoi, à quoi ça sert? Ce que ça implique concrètement pour l entreprise. Une bonne idée... Contribuer au projet de base de données québécoise 26
27 Projet de BD-ICV québécoise Le Gouvernement du Québec investit dans une BD-ICV québécoise : 1,5 million $ Projet MDDEP, MDEIE impliqué Mandat confié au CIRAIG
28 Secteurs «prioritaires» couverts par la BD-ICV Énergie Produits minéraux non métalliques Mines et métaux Pâtes et papiers Engrais et produits phytosanitaires Produits chimiques de base Bois et produits du bois Traitement des matières résiduelles Biocarburants Traitement de l eau Agroalimentaire BD-ICV Transport routier
29 Projet de BD-ICV québécoise : Données requises Produits du bois Bois de sciage Menuiseries préfabriquées (moulures, parquet, plinthes, etc.) Portes et fenêtres en bois Panneaux de particules et de fibres Produits de pâtes et papiers Produits de charpente en bois Produits de pâtes et papiers Papier journal Carton Papiers spéciaux (plus de 10 % de pâte mécanique) Papiers fins (moins de 10 % de pâte mécanique) Pâte destinée à la vente Collectées ou en cours Votre contribution est importante et Données implique collectées un minimum ou en d investissement cours (projet financé par le MDDEP jusqu en 2013)
30 30 Renée Michaud, ing. M.ing. Directrice, Affaires industrielles 30
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