BÂTIMENT ET TRAVAUX PUBLICS

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1 2009 BÂTIMENT ET TRAVAUX PUBLICS Institut pour le Développement des Compétences en Nouvelle-Calédonie 1, rue de la Somme B.P Nouméa cedex Tél Fax Courriel : idc.nc@idcnc.nc Site :

2 SOMMAIRE SOMMAIRE... 1 PREAMBULE... 2 GENERALITES... 3 INDICATEURS... 3 PERSPECTIVES DU SECTEUR... 6 LES CARACTERISTIQUES DES ENTREPRISES DU BTP... 8 L ENQUÊTE EMPLOI (janvier- avril 2009) LES SALAIRES LA CONVENTION COLLECTIVE L AVIS DES PROFESSIONNELS LE MARCHE DE L EMPLOI LE RECRUTEMENT LES BESOINS EN EMPLOI LES BESOINS EN FORMATION ADEQUATION ET PISTES DE PRECONISATIONS Institut pour le Développement des Compétences en Nouvelle-Calédonie 1

3 PREAMBULE L est l un des trois pôles de l Institut pour le Développement des Compétences en Nouvelle-Calédonie, établissement public d appui à la politique de formation professionnelle du gouvernement. Dans le cadre du redéploiement de la politique de formation professionnelle, la Nouvelle-Calédonie a fixé comme priorité la mise en œuvre d études sectorielles prospectives emploi formation. Celles-ci sont destinées à évaluer les besoins en emploi et en formation professionnelle du pays et à fournir les éléments d aide à la décision nécessaires pour la programmation des formations. Ce document est une actualisation de l étude sectorielle Bâtiment et Travaux Publics réalisée en Les sources Nous attachons beaucoup d importance à la qualité de nos sources, mais il convient de préciser que nous ne pouvons pas vérifier l ensemble des données collectées : Les données économiques chiffrées sont variables d une source à une autre et nous ne disposons pas toujours des bases de données, Le caractère subjectif des données issues de l enquête emploi et de la rencontre avec les professionnels ne peut pas être mesuré, Les données concernant l offre et la demande d emploi sont issues des fichiers des services de placement provinciaux, Les données sur les diplômés sont celles communiquées par les organismes de formation à l Espace étudiant. Institut pour le Développement des Compétences en Nouvelle-Calédonie 2

4 GENERALITES Le périmètre de l étude retenu pour aborder le secteur BTP (Bâtiment et Travaux Publics) correspond à la division NAF 45 (Nomenclature d Activités Française) ; y sont regroupées les entreprises exerçant des activités de «Travaux de construction». INDICATEURS Le poids du secteur BTP dans l économie calédonienne Valeur Ajoutée (VA) produite par le secteur BTP 37,2 38,0 40,7 44,3 46,5 48,8 +31,2% PIB* 441,9 439,4 472,0 518,5 597,6 598,4 +35,4% Part de la VA dans le PIB 9,1% 9,3% 9,3% 9,3% 8,9% 8,2% *PIB = Valeur Ajoutée + droits et taxes à l importation, impôts et SIFIM (Services d Intermédiation Financière Indirectement Mesurés) Source : ISEE Unités : milliard de F.CFP, % La Valeur Ajoutée produite par les entreprises du BTP n a pas cessé d augmenter entre 2000 et En revanche sur la même période, la part de la VA dans le PIB a peu évolué (en moyenne 9%). Ce secteur est le 5ème créateur de richesse sur le territoire après les «services rendus au ménage», l «administration», le«commerce» et les«industries du nickel (y compris mines)». Les indicateurs de la santé du secteur BTP L état de santé du BTP s analyse à travers l évolution de plusieurs indicateurs, tels que : les permis de construire, les logements achevés, les ventes de ciment et l index du BT21. Les permis de construire délivrés ( ) et les logements autorisés correspondants ( ) 2006) Après avoir atteint son niveau record en 2004, le nombre de permis délivrés en Nouvelle-Calédonie diminue chaque année, -13,9% entre 2004 et Cela s explique par la densification de l habitat ; les constructions portent désormais sur des logements multiples. En 2000, il y avait 1,1 logement pour 1 permis délivré ; en 2006, le permis délivré correspond à 1,7 logement * 2008 Logements autorisés correspondants *2007 chiffres estimés Sources : ISEE, IEOM Unité : nombre Permis de construire délivrés Les permis de construire par province ( ) 2006) province Sud province Nord Source : ISEE Unité : nombre Sur 1603 permis délivrés en 2006, 92,3% l ont été en province Sud. Ce taux est à nuancer étant donné que les constructions édifiées sur des terres coutumières ne sont pas soumises aux règles administratives de la construction ; cela concerne 100% des terres aux Iles Loyauté, 25% en province Nord et 10% en province Sud. En province Nord en 2006, le nombre de permis délivrés est à son plus faible niveau depuis ces dernières années, pourtant on note une progression de 62,7% entre 2000 et Le projet de l usine du Nord devrait fortement impacter le nombre de permis en province Nord. Institut pour le Développement des Compétences en Nouvelle-Calédonie 3

5 Les logements autorisés et les logements achevés ( ) 2006) Logements achevés Logements autorisés Source : ISEE Unité : nombre Le nombre de logements autorisés correspond aux permis de construction à usage d habitation. Après avoir triplé entre 2002 et 2005, ce nombre diminue de 15,5% en Cela s explique sans doute par le rattrapage dans le domaine du logement social. Dans le même temps, le nombre de logements achevés affiche une moyenne de 1100 logements par an. Malgré une progression de 27,2% sur 2006, il semble que les acteurs du secteur n arrivent pas à absorber la quantité de travaux à réaliser. L observation de la répartition géographique de ces logements montre que la quasi-totalité est recensée en province Sud (96,0% des logements achevés ou autorisés en Nouvelle-Calédonie en 2006). Le nombre de logements autorisés et achevés progresse sur les deux provinces, la hausse est cependant plus rapide en province Sud avec un accroissement de 76,9% du nombre de logements autorisés depuis Province Evolution Part moyenne Logements Nord ,8% 4,6% achevés Sud ,1% 95,4% Logements Nord ,7% 6,7% autorisés Sud ,9% 93,3% Source : ISEE Unités : nombre, % Les professionnels font remarquer que l augmentation du nombre de logements autorisés en province Sud (de 2004 à 2006), est liée à celle de l activité économique, notamment avec la réalisation du chantier de Goro Logements autorisés Nouméa Logements autorisés Païta, Dumbéa, Mont-Dore Source : ISEE Unité : nombre En 2006, 93,6% des logements autorisés étaient situés sur le Grand Nouméa. Le graphique ci-contre, montre que ce n est plus seulement la ville de Nouméa qui se développe mais l ensemble de l agglomération du Grand Nouméa, avec un nombre de logements autorisés qui a plus que doublé depuis 2003 sur les communes de Païta, de Dumbéa et du Mont-Dore. Les constructions ayant fait l objet d attestations de conformité de la part du COTSUEL ( ) Evolution Maisons individuelles ,5% Appartements ,3% Autres* ,6% Total ,4% Part des logements 88,7% 91,7% 81,9% 81,3% 82,3% 82,8% 84,5% 85,2% 81,2% - 7,5 pts d habitation (%) Autres* : logements à réglementation particulière tels que les commerces, industries Source : ISEE, COTSUEL Unité : nombre, % Le Comité Territorial pour la Sécurité des Usagers Electriques (COTSUEL) a pour mission de contrôler les installations électriques privées (depuis la délibération n 468 du 3 novembre 1982). Le COTSUEL gère les provinces Nord et Sud, hors zones non soumises à permis de construire. Institut pour le Développement des Compétences en Nouvelle-Calédonie 4

6 ,7% 91,7% 81,3%82,3% 82,8%84,5% 85,2% 81,2% 81,9% Les attestations de conformité délivrées ont fortement progressé depuis 2000 (+43,4%), cette évolution diffère selon le type de constructions marquée par le doublement du nombre de locaux commerciaux ou industriels (+139,6%) et des appartements (+87.3%). Les statistiques du COTSUEL offrent un nouvel indice de l état des achèvements de bâtiments Maisons individuelles Appartements Autres* Autres* : logements à réglementation particulière tels que les commerces, industries Source : ISEE, COTSUEL Unité : nombre, % Les ventes de ciment et la part de la production locale ( ) 2009) ,6% 99,6% ,4% 97,3% 99,5% 96,9% 99,6% ,0% ,3% 98,8% 100,0% 98,0% ,0% 94,0% 92,0% 90,0% 88,0% 86,0% 84,0% 82,0% La consommation de ciment confirme l activité soutenue dans le BTP. Entre 2000 et 2009, les ventes de ciment ont fortement progressé (+52,2%). La production de ciment local représente en moyenne 98,8% de la consommation totale. En 2007, le creux est lié au conflit social de la société Holcim, seul producteur du territoire Ventes de ciment Part de la production locale % Source : ISEE Unité : tonne 80,0% Evolution index BT21 ( ) 2008) 145,0 135,0 125,0 115,0 105,0 95,0 85,0 135,3 119,1 123,4 111,0 113,8 100,0 102,1 103,7 105,0 12,0% 10,0% 8,0% 6,0% 4,0% 2,0% 0,0% L index BT21 est l indice «Tous travaux confondus». Il est calculé à partir d indices d évolution du coût de la construction. Il est utilisé dans le calcul des loyers à usage d habitation. Jusqu en 2003 cet indicateur a augmenté progressivement, puis en 2004 il affiche un pic de variation de +5,7% et une envolée record en 2008 avec +9,6%. L estimation pour mai 2009 le situe à 131,8. Index BT21 Variation en % Indice base 100 en décembre 2000 Source : ISEE Unités : nombre, % Institut pour le Développement des Compétences en Nouvelle-Calédonie 5

7 PERSPECTIVES DU SECTEUR Les politiques et finances publiques d aides au secteur La liste exhaustive des aides portées au secteur du BTP n est pas présentée faute de données. Les interventions de l Etat : Les contrats de développement : L accord de Nouméa a prévu des contrats de développement pluriannuels pour accroître l autonomie et la diversification économique. Conclus entre l Etat, la Nouvelle-Calédonie, les provinces et les communes, les derniers contrats établis ont été signés pour la période Les objectifs fixés dans les divers contrats de développement concernant le secteur du BTP, s orientent sur : le logement social : 15 opérations pour 20,7 milliards de F.CFP (soit 22,3% du montant total), l aménagement du territoire : 145 opérations pour 33,4 milliards de F.CFP (soit 36,0% du montant total). La défiscalisation : en 2008, 4 agréments ont été accordés au secteur de la construction pour un montant de 1035,3 millions de F.CFP. Ne sont pas comptabilisées ici, les nombreux dossiers défiscalisés au titre de la Loi Girardin ne nécessitant pas un agrément. Les subventions provinciales : La province Nord a subventionné 3 dossiers du secteur BTP en 2008 à hauteur de 1,1millions de F.CFP (soit 61,3% de taux d intervention). Depuis 2000, 60 projets ont été subventionnés pour plus de 247 millions de F.CFP. Nous ne disposons pas du détail des aides attribuées au secteur du BTP pour la province Sud et la province des Iles Loyauté. Les autres outils : L Institut CAlédonien de Participation (ICAP) apporte un capital permettant le lancement de l activité moyennant une participation. En 2008, la répartition de leur portefeuille se portait sur 35 opérations liées au BTP pour 128,7 millions de F.CFP (soit 59,1% du montant total de leurs interventions). L Association pour le Droit à l Initiative Economique (ADIE) aide les personnes exclues du marché du travail et du système bancaire à créer leur entreprise. En 2008, 63 prêts ont été accordés pour 29,9 millions de F.CFP (soit 11,6% du montant total des prêts accordés). Les projets dans le secteur du BTP Les chefs d entreprise s accordent à dire que l activité du BTP est soutenue. Une idée des tendances à venir est visible au travers des principaux projets cités par les entrepreneurs : Le chantier du Médipôle de Koutio (budget estimé à 44 milliards F.CFP) : complexe ultramoderne de 20 hectares réunissant un hôpital, un centre de cancérologie, un centre de convalescence et rééducation et l Institut Pasteur avec une ouverture prévue en En cours : l extension de l aéroport international de La Tontouta, dont la 1ère pierre du chantier a été posée le 27 mars 2008, devrait se terminer au premier trimestre 2011 ; La Zone d Activités Commerciales (ZAC) Dumbéa Sur Mer (250 ha) et mitoyenne la ZAC Panda (parc d activités industrielles et commerciales 150 ha) : travaux de viabilisation, 6350 logements (dont 50% de logements sociaux), 400 lots industriels et commerciaux, un hypermarché, des établissements scolaires ; Les travaux liés à la préparation des Jeux du Pacifique en 2011, notamment : La construction de 500 logements sur le Campus universitaire de Nouville (début le 30 juillet 2009 livraison 1er trimestre 2011 budget : 3,8 milliards F.CFP) ; Les constructions ou rénovations d équipements sportifs comme la piscine olympique de Koutio, les salles omnisports de Païta et de la Vallée du Tir, la base nautique (Poindimié) ; Les projets directs et indirects liés à l implantation de l usine du Nord, le développement de la zone Voh-Koné- Pouembout (constructions de logements, de commerces ) ; Le chantier de l hôpital du Nord à Koné ; Institut pour le Développement des Compétences en Nouvelle-Calédonie 6

8 Les programmes de logements sociaux initiés par les opérateurs sociaux : le Fond Social de l Habitat (FSH Ex : lotissement Brigitte à Dumbéa), la Société Immobilière de Nouvelle-Calédonie (SIC Ex : zone Ondémia à Païta en partenariat avec le FSH) et la Société d Economie Mixte Agglo (SEM Agglo - Ex : logements de la Butte de Koutio). Institut pour le Développement des Compétences en Nouvelle-Calédonie 7

9 LES CARACTERISTIQUES DES ENTREPRISES DU BTP Evolution du nombre d entreprises ( ) 2008) Nombre d entreprises employeurs Nombre d entreprises sans salarié Source : ISEE Unité : nombre Le nombre de professionnels exerçant une activité du BTP a progressé de 34,4% depuis Ce chiffre démontre encore que ce secteur connaît une activité soutenue, d autant que le nombre d entreprises employeurs a presque doublé sur cette même période (+58,6%). La répartition des entreprises par sous-secteur secteur en 2008 Division NAF Libellé Entreprises sans s salarié Part en % Employeurs Part en % Salariés 45.1 Préparation des sites 371 6,8% ,9% Construction d'ouvrages de bâtiment ou de génie civil ,4% ,6% Travaux d'installation ,4% ,9% Travaux de finition ,4% ,2% Location avec opérateur de matériel de construction Source : ISEE Unités : nombre, % 2 0,0% 4 0,4% 17 Total ,0% ,0% 8083 Location avec opérateur de matériel de construction Travaux de finition Travaux d'installation Salariés 0,2% 12,2% 9,3% 24,6% 53,7% Construction d'ouvrages de bâtiment ou de génie civil Préparation des sites Entreprises* 0,1% 9,3% 15,8% 30,2% 44,6% *Entreprises = employeurs + entreprises sans salarié Source : ISEE Unité : % L activité du BTP, qui compte le plus de professionnels, est la «construction d ouvrages de bâtiment ou de génie civil» avec 44,6% des entreprises du secteur. Elle regroupe également la plus grande part de salariés du secteur. Institut pour le Développement des Compétences en Nouvelle-Calédonie 8

10 La création d entreprises en 2007 Créations pures Reprises Réactivations Total Taux de création Secteur du BTP ,9% Ensemble ,0% Source : ISEE Unités : nombre, % Le taux de création d entreprises du BTP est dans la moyenne du taux calédonien «tous secteurs confondus». La part de réactivations d entreprises est de 29,6% dans le BTP, contre 24,9% pour l ensemble. Le taux de survie des entreprises créées en 2002 A 6 mois A 1 an A 2 ans A 3 ans A 4 ans A 5 ans Secteur du BTP 87,1% 79,7% 71,7% 65,0% 60,3% 56,1% Ensemble 91,4% 85,5% 78,0% 72,8% 68,5% 65,2% Source : ISEE Unité : % Le BTP a le 3ème taux de survie le plus faible après les activités d «industrie manufacturière» et les «hôtels et restaurants». Les entreprises du secteur semblent plus fragiles, leur taux de survie est moins élevé que la moyenne sur tous les intervalles de temps. La répartition par forme juridique des entreprises en 2008 Forme juridique Effectifs % Personne physique ,1% Société A Responsabilité Limitée (SARL) ,1% Entreprise Unipersonnelle à Responsabilité Limitée (EURL) 70 1,1% Autres catégories* 114 1,7% Total ,0% Source : ISEE Unités : nombre, % *Autres catégories juridiques regroupent : Groupement d Intérêt Economique (GIE), Association Loi 1901, Société par Actions Simplifiée (SAS), Société en Nom Collectif (SNC), Société Anonyme (SA) La répartition par statut juridique montre une prédominance des entreprises individuelles dans le secteur du BTP. Ce constat est plus particulièrement vrai pour les entreprises indépendantes. En revanche, les entreprises employeurs sont plus souvent structurées sous forme de SARL. Forme juridique des employeurs Forme juridique des entreprises sans salarié Personne physique 36,1% Personne physique 91,2% SARL 57,7% SARL 6,7% Autres 2,3% EURL 3,9% Source : ISEE Unité : % GIE 0,6% Autres 1,5% Institut pour le Développement des Compétences en Nouvelle-Calédonie 9

11 Les entreprises employeurs par taille Le secteur du BTP est principalement composé de petites entreprises ; en 2008, on recensait 81,8% d entreprises employant de 1 à 9 salariés. Il n y a pas d évolution par rapport à 2003, où cette tranche de salariés représentait déjà 81,0% du nombre d entreprises employeurs. Source : ISEE Unité : nombre En décembre 2008, les 3 plus grandes entreprises en termes d effectif salarié sont la Société Colas de Nouvelle-Calédonie, Endel NC et la Société d entreprises ARdimanni et BEnedetti (ARBE). Elles emploient 11,1% de la population salariée dans le BTP. La répartition géographique des entreprises en fonction du siège social Employeurs Entreprises sans salarié Province Province Iles Loyauté Province Nord Province Sud Total Source : ISEE Unité : nombre province Sud 80,4% Source : ISEE Unité : % province Iles Loyauté 5,6% province Nord 14,0% Le siège social des entreprises du BTP est principalement localisé en province Sud. La répartition géographique des entreprises employeurs et celle des entreprises sans salarié montrent les mêmes tendances. On remarque cependant que le nombre d entreprises employeurs installées en province Nord a fortement progressé entre 2002 et 2008 (+149,4%). Cette répartition ne tient pas compte des entreprises localisées dans le sud, mais dont certains établissements et salariés ne sont basées que sur le nord ou les îles Loyauté. La composition de la population active du BTP en 2008 Au sens du Bureau International du Travail, la population active du BTP est constituée par les personnes exerçant une activité (salariés et entreprises sans salarié) et par les personnes à la recherche d un emploi (demandeurs d emploi) dans ce secteur. Nombre en 2008 % en 2008 % en 2003 Salariés ,5% 49,9% Entreprises sans salarié ,6% 36,6% Demandeurs d emploi en moyenne mensuelle (DEFM) 991 6,9% 13,5% Total % 100% Sources : ISEE, IDC-NC Unités : nombre, % La distribution de la population active du BTP a évolué depuis 2003, principalement en raison de l importante baisse du nombre de DEFM (555 demandeurs d emploi en moins) au profit de l insertion dans l emploi salarié. Institut pour le Développement des Compétences en Nouvelle-Calédonie 10

12 L ENQUÊTE EMPLOI (janvier - avril 2009) La méthode retenue pour réaliser l enquête emploi a été le recensement : Un entretien en face à face pour les entreprises de 20 salariés et plus (77 entreprises selon le fichier d origine) ; Un questionnaire posté avec suivi téléphonique pour les entreprises de taille inférieure à 20 salariés (847 entreprises selon le fichier d origine). Les taux d exploitation en nombre d entreprises sont variables selon la taille : 61,3% pour les plus grandes et seulement 13,6% pour les entreprises de petite taille. Le taux d exploitation en nombre de salariés, représente 68,3% de la population d origine pour les grandes entreprises et 23,2% pour les petites structures. A noter que le problème des entreprises injoignables (mauvaise adresse, numéro hors service, faux numéro) a concerné 14,6% des entités du fichier d origine. L enquête emploi représente 3607 salariés (2774 dans les grandes entreprises et 833 dans les petites), soit 47,1% du fichier net. Pour rappel en juillet 2004, l enquête emploi avait représenté 57,0% des salariés. Entreprises Entreprises 20 salariés Entreprises < 20 salariés Salariés Non salariés + Autres* Entreprises Salariés Fichier d origine (Ridet décembre 2007) Cessation d activité, retraite Pas de salarié, indépendant Changement d activité, hors secteur Fichier net à exploiter Refus de répondre Injoignable (mauvaise adresse, faux numéro) Relance sans retour Non salariés + Questionnaire complet** Questionnaire générique uniquement Nombre de salariés uniquement Autres* Total répondants %** *** 61,3% 68,3% - 13,6 3,6% 23,2% *Autres regroupent les apprentis, stagiaires, intérimaires, famille travaillant bénévolement dans l entreprise **Nombre de salariés et non salariés détaillé dans le questionnaire ***Total répondant comparé au fichier net à exploiter (Fichier d origine sans «Cessation d activité», «Indépendant» et «Hors secteur») Sources : enquête emploi 2009 IDC-NC, ISEE Unités : nombre, % Les cas particuliers de travailleurs (apprentis, stagiaires, employés en contrat de qualification, intérimaires ) ont été regroupés sous la catégorie «Autres». Ont ainsi été déclarées par les employeurs, 132 personnes soit 3,4% de l effectif total de l enquête emploi. Le profil de la population salariée et non salariée Sur la base des données collectées lors de l enquête emploi dans le «fichier salarié» : 120 entreprises, 2944 salariés et 168 non salariés. Les salariés L étude des caractéristiques des salariés montre quelques évolutions depuis la précédente enquête réalisée en 2004 : La moyenne d âge des salariés a légèrement augmenté (37,8 ans en 2009 contre 36,7 ans en 2004). Les femmes salariées sont un peu plus jeunes 36,9 ans contre 37,8 ans pour les hommes. La proportion de femmes salariées est en légère progression (6,9% en 2009 comparé à 6,2% en 2004). Le BTP est le secteur où la part des femmes est la plus faible (42,9% de femmes dans la population salariée globale du Ridet 2008). L emploi salarié est stable dans le secteur avec 75,8% de salariés embauchés en Contrat à Durée Indéterminée (CDI) et 98,5% qui travaillent à temps plein. Cependant le nombre de CDI a diminué depuis 2004, où on comptait 77,1% de ce type de contrat et 3,3% de temps partiel. Le temps partiel touche plus les femmes (14,5% des contrats). Institut pour le Développement des Compétences en Nouvelle-Calédonie 11

13 L ancienneté moyenne des salariés a peu évolué (5,3 ans en 2009 contre 4,7 ans en 2004). Il y a une différence d ancienneté selon la taille de la structure, l ancienneté moyenne des salariés dans les petites entreprises est plus faible 4,0 ans contre 5,6 ans dans les grandes. Les données concernant le niveau de formation des salariés sont difficiles à interpréter car peu d employeurs ont été en mesure de faire un état des lieux du niveau de leurs salariés (78,5% de «Ne Répond Pas/Ne Sait Pas»). Pour rappel en 2004, 77,9% des salariés n avaient pas de diplôme et 3,8% avaient un diplôme de niveau supérieur au Bac. En 2009, si on ne tient compte que des 21,5% de cas renseignés et qu on suppose une répartition proche sur les NRP/NSP, cela signifierait que le nombre de salariés titulaires d un diplôme post-bac a fortement progressé (16,2%) ; principalement du fait du nombre d employés diplômés d un niveau III (Bac+2, BTS, DEUST ) qui représente 10,4%. De même, la part des diplômés d un niveau V (BEP/CAP) est de 27,6% contre 13,2% en Plus de 65 ans ans ans ans ans ans ans ans ans ans Moins de 20 ans Ne répond pas/ne sait pas Tranches d âge des salariés Hommes Source : enquête emploi 2009 IDC-NC Unité : nombre Ancienneté moyenne des salariés Femmes CDI* 75,8% Genre des salariés 6,9% Hommes Femmes 93,1% Source : enquête emploi 2009 IDC-NC Unité : % Type de contrat des salariés CDD* 18,8% CDC 5,4% *CDI Contrat à Durée Indéterminée, CDD Contrat à Durée Déterminée, CDC Contrat à Durée de Chantier Source : enquête emploi 2009 IDC-NC Unité : % Durée de travail des salariés 5,3 4,0 Global 1 à 19 salariés 5,6 20 salariés et plus Temps plein 98,5% 1 Ne répond pas/ne sait pas 171 Ne répond pas/ne sait pas Source : enquête emploi 2009 IDC-NC Unité : % Source : enquête emploi 2009 IDC-NC Unité : année Temps partiel 1,5% Ne répond pas / Ne sait pas 78,5% Niveau de formation des salariés Niv.I (Bac +5) 0,9% Niv. II (Bac +3/4) 0,4% Niv. III (Bac +2) 2,2% Niv. IV (Bac) 3,7% Niv. V (BEP/CAP) 5,9% Sans diplôme 8,4% Source : enquête emploi 2009 IDC-NC Unité : % Institut pour le Développement des Compétences en Nouvelle-Calédonie 12

14 Métiers exercés par les salariés Métiers spécialisés = 57,5% dont : Ouvrier de la maçonnerie 19,2% Assistant des travaux publics et du gros œuvre 14,5% Ouvrier du béton 4,2% Peintre en bâtiment 4,1% Electricien du bâtiment et des travaux publics 4,0% Chef de chantier du BTP 3,5% Ouvrier des travaux publics 1,9% Métiers diffus = 12,8% dont : Conducteur d'engins de chantier du BTP, du génie civil et de l'exploitation des carrières 4,6% Monteur en structures métalliques 4,0% Conducteur de travaux du BTP 2,3% Conducteur d'engins de levage 1,3% Métiers non spécialisés = 29,7% dont Conducteur de transport de marchandises (réseau routier) 4,7% Interconnecteur en matériel électrique et électromécanique 2,6% Soudeur 1,7% Secrétaire bureautique polyvalent 1,3% Source : enquête emploi 2009 IDC-NC Unités : %, nombre Total 2944 La majorité des métiers exercés dans le BTP sont spécialisés, c est-à-dire spécifiques à ce secteur. Le plus représenté est celui d ouvrier de la maçonnerie, suivi d assistant des travaux publics et du gros œuvre. A eux deux, ils concentrent plus du tiers de l effectif salarié. Les non salariés Ce sont essentiellement les gérants des structures, dirigeants de PME/PMI. A noter que dans les grandes entreprises (50 salariés et plus) le gérant est parfois salarié. La proportion de femmes est plus importante chez les non salariés où elles représentent 9,5%. Les non salariés ont une moyenne d âge plus élevée que les salariés 46,2 ans (sachant que 14,3% n ont pas indiqué leur âge). L ancienneté moyenne est plus longue chez les non salariés, 8,6 ans (sachant que 26,8% n ont pas donné cette information) ; cependant elle a baissé depuis la précédente enquête où elle était de 10,8 ans. Concernant le niveau de formation des non salariés, le même problème que pour les salariés se pose avec cette fois 52,4% de «Ne Répond Pas/Ne Sait Pas». Sur la base des données renseignées, il semble que les chefs d entreprise aient un niveau de formation supérieur aux salariés, avec 32,5% de non salariés ayant un niveau post-bac (contre 16,2% pour les salariés). Institut pour le Développement des Compétences en Nouvelle-Calédonie 13

15 LES SALAIRES LA CONVENTION COLLECTIVE La convention collective accord professionnel de la branche L accord professionnel de la branche «Bâtiments Travaux Publics» est régi par le texte du 27 septembre Il définit un certain nombre de règles dont voici un aperçu. Il donne la classification des emplois (ouvrier, agent de maîtrise ) : le niveau, les échelons et la grille de rémunération en fonction de la classification. Le 1er échelon du niveau I est le SMG (Salaire Minimum Garanti) soit F.CFP mensuel pour 39 heures de travail hebdomadaire (sauf dérogation). Les salariés ont droit au repos hebdomadaire du dimanche (sauf dérogation) et à 2,5 jours de congés payés par mois. Le contingent d heures supplémentaires est de 200 heures par personne et par an. 8 jours sont considérés fériés chômés pour le secteur. Les entreprises ont été interrogées sur les textes auxquels elles se réfèrent pour déterminer le salaire de leurs employés, les ¾ ont répondu qu elles utilisaient la convention collective (notamment via la grille de classification communiquée par le MEDEF). Une partie des entrepreneurs se réfère à l Accord Interprofessionnel Territorial signé le 27/07/1994. Les salaires Nous avons demandé aux entreprises d indiquer le plus haut salaire brut, le moyen et le plus bas versés à leurs employés. En moyenne 35,3% d entreprises n ont pas souhaité répondre. Tranche salaire Salaire brut le plus élevé Salaire brut moyen Salaire brut le plus bas Moins du SMG* 0,0% 3,8% 11,2% SMG : F.CFP 1,1% 1,3% 50,6% >SMG à F.CFP 11,6% 12,8% 31,5% à F.CFP 1,2% 52,6% 5,6% à F.CFP 16,3% 19,2% 1,1% à F.CFP 20,9% 6,5% 0,0% à F.CFP 29,1% 3,8% 0,0% F.CFP et plus 19,8% 0,0% 0,0% Total 100,0% 100,0% 100,0% Ne Répond Pas / Ne Sait Pas 34,8% 39,1% 32,1% Montant moyen F.CFP F.CFP F.CFP SMG* : Salaire Minimum Garanti F.CFP mensuel au JONC 01/02/2009 Base départ 134 entreprises interrogées Source : enquête emploi 2009 IDC-NC Unités : %, F.CFP, nombre Dans 50,6% des réponses, le salaire le plus bas est égal au montant du SMG (Salaire Minimum Garanti) Salaire le plus élevé Salaire moyen Salaire le plus bas Entreprises moins de 20 salariés Entreprises 20 salariés et plus Moyenne entreprises répondantes : 55 pour les moins de 20 salariés et 30 pour les plus de 20 salariés Source : enquête emploi 2009 IDC-NC Unité : F.CFP On observe un écart sur le salaire le plus élevé : en moyenne F.CFP pour les entreprises de moins de 20 salariés, contre F.CFP pour les plus de 20 salariés (44,8% de salaires supérieurs à F.CFP). A l inverse les petites structures ont déclaré un salaire le plus bas supérieur à celui des grandes entités : F.CFP en moyenne pour les moins de 20 salariés contre F.CFP pour les plus de 20 salariés. Institut pour le Développement des Compétences en Nouvelle-Calédonie 14

16 L AVIS DES PROFESSIONNELS Rappel de la précédente enquête 2004 Forte demande entraînant une flambée des prix. Problème des petites structures : manque de compétences, de professionnalisme et d encadrement. Manque de formation en sécurité. Difficulté à trouver du personnel d un niveau BTS/DUT expliquant les salaires élevés et le débauchage entre entreprises. Manque d entreprises et d entrepreneurs. La crise financière : engendre une frilosité qui freine l activité, les investissements Cela peut avoir un effet négatif sur le secteur et ses acteurs. Certains appels d offres ont été reportés ou annulés. Des entreprises rencontrent des difficultés pour obtenir des facilités de paiement ou des crédits. Les conflits sociaux : les blocages sont très pénalisants, ils impactent toutes les entreprises du secteur (ex : conflit Holcim en 2007) et entrainent des retards. La gestion sociale et syndicale est importante dans les entreprises. grandes Le e secteur de la mine : l économie calédonienne est très sensible à la santé de la mine et au cours du nickel. La mine attire plus de main-d œuvre car les salaires y sont plus élevés. Il y a un risque de saturation du marché sur le terrassement et la Voierie et Réseaux Divers (VRD) avec les flux de personnes démobilisées en fin de chantier. Néanmoins, l activité de ce secteur a des effets sur toute l économie calédonienne. Beaucoup d entreprises du BTP travaillent en sous-traitance exclusivement pour la mine. Il existe un échange de compétences avec la main-d œuvre étrangère. L environnement Les entreprises Le e manque de main-d œuvre qualifiée : problème dans tous les corps d état et à tous les niveaux (du manœuvre à l encadrement). Cela peut nuire à la qualité des constructions et entraîner des retards dans la livraison des travaux. L entreprise doit s adapter pour pallier à cette carence (ex : en embauchant plus de personnel). Il y a beaucoup d employés qu il faudrait former mais l organisation de l entreprise en serait perturbée. Le e manque de structuration des entreprises et de compétences des entrepreneurs : beaucoup d entreprises périclitent faute de structure, avec des entrepreneurs qui ne sont pas compétents au poste de gestionnaire. Cela explique également l insuffisance de gestion prévisionnelle des emplois. La concurrence des entreprises de petite taille (artisans, patentés ) : les employeurs ont le sentiment que les marchés sont souvent attribués aux petites structures «qui cassent les prix», c est-à-dire, au «moins disant». Les entreprises employeurs ne peuvent pas rivaliser car elles ont des coûts de structure plus élevés (charges sociales, participation au financement de la formation professionnelle, ). L insularité : les coûts de frêt pour faire venir les fournitures sont élevés et les délais de réception sont longs (risque de rupture de stocks de matériaux). Le comportement des employés : beaucoup de problèmes d absentéisme, manque de sérieux et de motivation ont été soulignés et sont difficiles à gérer pour les employeurs. Le coût des matières premières : le secteur est tributaire du prix des matériaux de construction dont la fluctuation a un impact direct sur les tarifs pratiqués (index BT21) par les entreprises. La protection de l emploi local : les entreprises craignent que la Loi sur l emploi local renforce la difficulté à recruter du personnel surtout pour la main-d œuvre qualifiée et referme le secteur sur lui-même sans échange de compétences avec l extérieur. Les taxes et charges : sont jugées trop élevées. Les employeurs ont, dans le même temps, le sentiment de ne pas bénéficier d aides (dégrèvements, exonérations ). La déperdition des diplômés : les chefs d entreprises déclarent recevoir peu de candidatures de jeunes diplômés et pensent qu ils préfèrent travailler dans d autres secteurs (principalement la mine et l administration). Institut pour le Développement des Compétences en Nouvelle-Calédonie 15

17 Le dynamisme du secteur : l activité reste soutenue depuis plusieurs années, le secteur est créateur de nombreuses embauches et beaucoup de grands projets sont programmés. Beaucoup de sociétés ont un carnet de commandes comble sur un an. La qualité : il y a une bonne évolution du secteur vers la qualité, avec la réalisation de beaux ouvrages. La mise en place de normes et de certifications est une opportunité pour la construction. Cela permettra une reconnaissance de la technicité locale. Les programmes de logements : favorise un maintien de l activité dans le secteur, surtout les constructions de logements sociaux (SIC, FSH, SEM Agglo). Le marché public : les commandes publiques aident à soutenir l activité pendant la crise, beaucoup d appels sont proposés et étalonnés pour éviter les creux. L expertise et la renommée : certaines entreprises de la place sont très compétentes et entraînent une dynamique positive sur les autres. De grands groupes sont implantés localement et amènent leur technicité et leur expérience. Leur professionnalisme redore l image du secteur et efface l amateurisme des petites entreprises qui se sont facilement installées sans le savoir-faire. La défiscalisation : dynamise l activité car elle permet à plusieurs projets de voir le jour (constructions d hôtels, de logements sociaux ). Elle a favorisé l acquisition d équipements neuf et modernes par les entreprises du BTP. Le développement de la Province Nord : permet un rééquilibrage territorial. La construction de l usine du Nord et l aménagement de la zone VKP stimulent tous les secteurs (mine, BTP, administration, social ). Les groupements professionnels : BTP-NC la fédération des entreprises du BTP en Nouvelle-Calédonie (anciennement SP- BTP) représente et défend leurs intérêts et les accompagne dans leur développement (mise en place du plateau technique de formation AFBTP, information sur la santésécurité ). L association Celeco BTP offre une visibilité à court et moyen terme sur les projets. Le MEDEF représente et informe les sociétés (ex : diffusion de la grille de classification de la convention collective ) L accroissement démographique de la population : va nécessiter d autres besoins en logements, infrastructures Un équipement moderne : les entreprises de la place ont réussi à acquérir du matériel de pointe (grues, engins de terrassement ), notamment grâce à la défiscalisation. La bonne entente entre les acteurs du secteur : les entreprises se réunissent en groupements pour répondre aux appels d offre et parviennent ainsi à s adapter à la taille des chantiers. La prévention sécurité - santé : de plus en plus de structures se dotent d un responsable hygiène-sécurité-environnement. En septembre 2009, une nouvelle campagne est lancée par le Gouvernement sur la santé et la sécurité au travail (comme celle de 2007 : apprentissage des postures, incitation à porter l équipement adéquat ). Les employeurs sont décidés à continuer la formation de leur personnel à la sécurité. Le développement durable et l environnement : les entreprises du BTP utilisent de plus en plus des matériaux écologiques et de nouvelles techniques (diagnostic énergétique, amélioration du solaire, produits non polluants ). Initiés par l Agence de l environnement et de la maîtrise d énergie (ADEME) les chantiers verts se multiplient (ex : résidence du campus universitaire de Nouville). Cette partie contient les déclarations des employeurs et d experts du BTP (Direction de l Equipement de la Province Sud (DEPS), Direction des Infrastructures, de la Topographie et des Transports Terrestres (DITTT), Chambre des Métiers et de l Artisanat (CMA), Mouvement des Entreprises DE France (MEDEF), Confédération Générale du Patronat des petites et Moyennes Entreprises (CGPME) et BTP-NC) Source : enquête emploi 2009 IDC-NC Les priorités La formation doit être encore plus encouragée, pour accroître le vivier de main-d œuvre qualifiée. Les employeurs souhaitent qu il y ait plus de formations d encadrement intermédiaire (chefs d équipe et de chantier principalement) étant donné que le manque de personnel qualifié à ces postes est une réelle difficulté sur les chantiers. L installation des patentés doit être plus réglementée avec une justification des compétences du futur entrepreneur. Les chefs d entreprises doivent être encouragés à suivre un accompagnement et une formation en gestion (ou micro-gestion), essentiellement pour les entreprises de petite taille afin que ces dernières ne se retrouvent pas dans des situations financières délicates. Institut pour le Développement des Compétences en Nouvelle-Calédonie 16

18 Dans un souci d amélioration de la sécurité, les entrepreneurs souhaitent qu il y ait régulièrement des contrôles et inspections du travail sur tous les chantiers afin d obliger toutes les entreprises du secteur (y compris patentés, artisans ) à respecter les normes, la sécurité Il est urgent de revaloriser l image du secteur, de le rendre plus attractif auprès des jeunes. Le BTP-NC a indiqué qu il souhaitait mener une campagne sur ce thème. Trop souvent, les étudiants en échec scolaire sont envoyés vers les formations du BTP, ce qui ne valorise pas la filière dont les métiers demandent une véritable technicité. En conclusion Comme en 2004, les employeurs s inquiètent de la facilité d installation de certains patentés qui s improvisent artisan sur des métiers pour lesquels ils n ont pas les compétences. Les employeurs ont bien assimilé la notion de sécurité : ils font suivre des formations à leur personnel, ont mis en place des mesures (ex : achats d équipements de sécurité pour tous les salariés ) et créent des postes de responsable hygiène-sécurité. Les entreprises sont conscientes qu elles doivent continuer à s améliorer dans ce domaine. La difficulté à recruter du personnel qualifié est toujours d actualité. Le vivier de jeunes diplômés de BTS dispensés localement est trop faible face aux besoins en main-d œuvre ; ils sont rapidement absorbés par le marché. La perception d évolution du secteur La confiance en l avenir L évolution du chiffre c d affaires L évolution du secteur Assez confiant 52,2% Tout à fait confiant 32,8% Pas tellement confiant 5,3% Pas du tout confiant 0,7% NRP/NSP* 9,0% Croissance normale 41,8% Croissance forte 20,2% NRP/NSP* 12,7% Stagnation 14,9% Décroissance 6,7% Forte décroissance 3,7% Base 134 entreprises interrogées NRP/NSP* : Ne Répond Pas/Ne Sait Pas Source : enquête emploi 2009 IDC-NC Unité : % En développement 61,2% En stagnation 20,2% En déclin 5,2% NRP/NSP* 13,4% Les professionnels sont confiants en l avenir (85,0% de tout à fait et assez confiants), cela est lié à leur bonne perception sur l évolution de leur chiffre d affaires (62,0 % en croissance) et du développement du secteur. En raison de la crainte de la crise économique, certaines entreprises n ont pas été en mesure de se positionner sur l évolution du secteur à moyen terme et ont préféré ne pas répondre (13,4% NRP/NSP). Beaucoup de non réponses chez les entreprises de plus de 20 salariés. En 2004, la perception des professionnels était meilleure et plus optimiste : 89,0% avaient confiance en l avenir, 77,0% misaient sur un chiffre d affaires en croissance et 73,0% envisageaient un développement du secteur. Institut pour le Développement des Compétences en Nouvelle-Calédonie 17

19 LE MARCHE DE L EMPLOI Les demandeurs d emploi En 2008, on a compté 991 demandeurs d emploi en moyenne en fin de mois (DEFM), ayant déclaré en premier choix vouloir exercer un métier du BTP au moment de leur inscription dans l une des structures provinciales de l emploi (SEF, Cap Emploi et EPEFIP). Soit 35,9% de moins qu en 2003, où l on recensait 1546 DEFM. province Sud 59,4% province Nord 37,3% province Iles loyauté 3,3% Sources : IDC-NC, structures provinciales de l emploi Unité : % Les demandeurs d emploi sont principalement des hommes (94,7%). Comme en 2003, la majorité d entre eux sont inscrits en province Sud, néanmoins la part des DEFM inscrits en province Nord a augmenté (25,4% en 2003). Ce phénomène peut être lié à la «campagne de recensement des publics des publics employables» ( ) et à l accroissement d activité sur le Nord, entrainant un déplacement des demandeurs d emploi. 80,3% des demandes ont concerné 5 métiers : assistant des travaux publics et du gros œuvre (43,2%), ouvrier de la maçonnerie (17,7%), conducteur d engins de chantier du BTP, du génie civil et de l exploitation des carrières (7,4%), peintre en bâtiment (6,7%) et monteur plaquiste en agencements (5,2%). A noter que les mêmes professions étaient plébiscitées en Il n y a eu aucune demande enregistrée sur le métier d installateur-maintenicien en ascenseurs (et autres systèmes automatiques). 12,9% des demandeurs sont qualifiés c est-à-dire qu ils possèdent un diplôme en lien avec le métier pour lequel ils postulent (contre 10,3% en 2003). Parmi les DEFM qualifiés 89,9% ont un diplôme de niveau V (BEP/CAP). Les demandeurs d emploi les plus qualifiés (diplôme niveau I à IV) recherchent un emploi de chef de chantier ou de conducteur de travaux. Il y a peu de DEFM diplômé d un niveau I ou II (0,2% soit 1 demandeur par mois). En revanche, les DEFM qui ont un diplôme (y compris ceux sans lien avec le métier), représentent 22,3%. Si on considère le niveau atteint sans obtention du diplôme, le nombre de DEFM qui ont un niveau V et plus (BEP/CAP et plus) est de 44,0%. Les offres d emploi Les services provinciaux de l emploi ont enregistré 2547 offres d emploi concernant les métiers du BTP en 2008, cela représente 23,0% de l ensemble des offres proposées. L essentiel des offres a concerné les métiers d assistant des travaux publics et du gros œuvre (32,2%), ouvrier de la maçonnerie (13,5%) et électricien du bâtiment (13,1%). De même que pour la demande, il n y a pas eu d offre sur le métier d installateur-maintenicien en ascenseurs (et autres systèmes automatiques). Les offres étaient principalement réparties en province Sud (84,1%). A noter qu il n y a pas eu d offre en province Iles Loyauté. Le tiers des postes pour la province Nord concernait des postes de conducteur d'engins de chantier du BTP, du génie civil et de l'exploitation des carrières. La plupart des offres d emploi sont des Contrats à Durée DéterminéeD (73,0% de CDD) et du temps complet (98,2%). Lorsqu on rapproche le nombre de CDD à la situation salariée, on peut supposer que le CDD sert de période d essai avant une embauche en contrat à durée indéterminée. Institut pour le Développement des Compétences en Nouvelle-Calédonie 18

20 LE RECRUTEMENT 92,5% des 134 entreprises interrogées ont déclaré avoir réalisé au moins une embauche au cours des 3 dernières années. Les modes de recrutement utilisés Le mode de recrutement le plus répandu auprès des Bouche à oreille 77,7% employeurs du BTP est le bouche à oreille. Les entreprises de Candidatures spontanées 55,4% plus de 20 salariés utilisent autant ce système que les Services provinciaux de l'emploi 41,1% candidatures spontanées. En moyenne, les employeurs citent 2 Agences d'intérim 33,9% voies de recrutements différentes. Petites annonces 25,9% Le bouche à oreille est privilégié quelque soit le poste, même si les employeurs l utilisent un peu moins pour les recrutements de Recrutement à la sortie des écoles 16,1% techniciens (58,5%) et ceux de cadres (51,3%). Cabinets de recrutement 9,8% Les services provinciaux de l emploi sont le 3ème média choisi Autres* 8,9% pour l embauche des ouvriers (38,8%), alors qu ils sont le 7ème pour les recrutements de cadres (10,3%). Total supérieur à 100% car plusieurs réponses possibles Sur les 124 entreprises ayant recruté, 5 entreprises non répondantes, n ont pas été comptabilisées Autres* mutation interne au groupe, mairie, régie de quartier Source : enquête emploi 2009 IDC-NC Unité : % Les difficultés de recrutement rencontrées Avez-vous vous rencontré des problèmes de recrutement pour les postes de? Ouvriers Techniciens Cadres Postes spécifiques (ex : cordiste) OUI 69,0% 84,9% 76,9% 76,9% NON 31,0% 15,1% 23,1% 23,1% Total répondants A noter que les «Ne Répond Pas/Ne Sait Pas» sont sortis des effectifs Source : enquête emploi 2009 IDC-NC Unités : nombre, % Globalement, parmi les entreprises qui s expriment, on dénombre une part plus importante d entreprises rencontrant des difficultés de recrutement : plus les postes sont qualifiés, plus la difficulté croît. Il y a plus d entreprises répondantes pour le recrutement des ouvriers car cette catégorie concentre le plus d embauches. Difficultés rencontrées lors des recrutements Les employeurs rencontrent majoritairement deux problématiques : le manque de vivier qualifié et le manque de motivation des candidats. Vivier qualifié insuffisant Manque de motivation Manque de compétences Sous qualification Manque d'expérience Prétentions salariales élevées Incompatibilité avec le profil recherché Autres* Formation inadaptée Pression emploi local Surqualification Ne répond pas / Ne sait pas 3,0% 3,0% 9,0% 14,0% 13,0% 28,0% 26,0% 26,0% 56,0% On note cependant des écarts selon le poste 55,0% recruté : 46,0% ouvrier : le principal souci rencontré est 43,0% le manque de motivation (62,5%) ; Institut pour le Développement des Compétences en Nouvelle-Calédonie 19 technicien : le manque de vivier qualifié demeure la difficulté majeure (57,8%), suivie du manque de compétences (35,6%) ; cadre et poste spécifique : après l insuffisance du vivier qualifié, les prétentions salariales trop élevées sont relevées par plus de 30,0% des employeurs. Total supérieur à 100% car plusieurs réponses possibles Autres* : non présentation des candidats aux entretiens, main-d œuvre insuffisante Source : enquête emploi 2009 IDC-NC Unité : % De même, on observe des divergences selon la taille de la structure : 78,8% des grandes entreprises citent la carence en main- d œuvre qualifiée comme première difficulté, tandis que les petites entreprises évoquent le manque de motivation en premier lieu (62,7%) suivi du manque de compétences (52,2%).

21 LES BESOINS S EN EMPLOI Rappel de la précédente enquête besoins bruts (140 départs à la retraite et 441 créations de postes) entre 2004 et L enquête emploi met en évidence 403 besoins (salariés et non salariés). Les entreprises déclarent 75 départs à la retraite (53 métiers spécialisés et diffus et 22 métiers non spécialisés) et 328 créations de postes (261 métiers spécialisés et diffus, 67 non spécialisés). Les besoins pour les métiers spécialisés et diffus (en italique dans le tableau) du secteur sont détaillés ci-dessous. Besoins en emploi pour les métiers spécialisés et diffus du secteur Intitulé ROME Créations de Départs à la postes retraite Total Assistant des travaux publics et du gros œuvre Ouvrier de la maçonnerie Chef de chantier du BTP Conducteur d'engins de chantier du BTP, du génie civil et de l'exploitation des carrières Ouvrier du béton Conducteur de travaux du BTP Poseur de revêtements rigides Peintre en bâtiment Electricien du bâtiment et des travaux publics Charpentier en structures métalliques 4 4 Monteur en structures métalliques 4 4 Monteur plaquiste en agencements 4 4 Installateur d'équipements sanitaires et thermiques 2 2 Ouvrier de l'étanchéité et de l'isolation 2 2 Ouvrier des travaux publics 2 2 Conducteur d'engins de levage 1 1 Couvreur 1 1 Maintenicien des systèmes thermiques, climatiques et frigorifiques 1 1 Poseur de fermetures menuisées 1 1 Poseur de revêtements souples 1 1 Total Source : enquête emploi 2009 IDC-NC Unité : nombre Les principaux besoins concernant les métiers du BTP sur les 5 ans à venir sont : assistant des travaux publics et du gros œuvre, ouvrier de la maçonnerie et chef de chantier. Sur les 2944 salariés détaillés dans l enquête emploi, 219 sont âgés de 55 ans et plus (7,4%) et sont donc susceptibles de partir à la retraite dans les 5 ans à venir. De même 36 des 168 non salariés sont concernés. Sur un total de 255 personnes âgées de 55 ans et plus, seulement 25,5% sont déclarées par les entreprises comme partant à la retraite dans les 5 ans et remplacés ; 34,5% vont partir à la retraite et ne seront pas remplacés (principalement les non salariés). La gestion prévisionnelle des départs en retraite est quasi inexistante, les employeurs sous-estiment le nombre de départs à la retraite dans les 5 ans à venir (40,0% de ne répond pas/ne sait pas/ «verra le moment voulu»). Créations de poste % Oui, besoin identifiés 38,8% Oui, mais besoins non encore identifiés 10,5% Non, pas de besoin 23,1% Ne répond pas / Ne sait pas 27,6% Total répondants 134 Les employeurs interrogés sur leurs perspectives de recrutement en créations de poste n ont pas été en mesure de répondre précisément dans 38,1% des cas ; même si 10,5% pensent recruter dans les 5 ans à venir. Certains chefs d entreprise ont précisé que cela dépend de leur carnet de commandes et de l attribution des appels d offre. Source : enquête emploi 2009 DC-NC Unités : %, nombre Institut pour le Développement des Compétences en Nouvelle-Calédonie 20

22 Horizons de recrutements pour les besoins en emploi (salariés et non salariés) Horizon Nombre de postes Total Créations Départs à la retraite Nombre % Moins d un an ,5% 1 an ,2% 2 ans ,2% 3 ans ,7% 4 ans ,0% 5 ans ,7% Ne répond pas / Ne sait pas ,7% Total ,0% Source : enquête emploi 2009 IDC-NC Unités : nombre, % Les entreprises ont des difficultés à se projeter dans l avenir. Elles expriment essentiellement leurs besoins à court terme : 71,5% des réponses concernent des recrutements à moins d 1 an (84,8% pour les créations). Pour 11,7% des besoins, les employeurs ne savent pas donner d horizon de recrutement. Malgré les grands projets de construction les entreprises n ont pas de visibilité à moyen et long terme, elles adaptent leurs effectifs en fonction de leur activité immédiate (attribution d un appel d offre ). Les besoins sont vraisemblablement sous-estimés pour les créations de poste et pour les remplacements liés aux départs à la retraite. Comparaison des besoins en emplois BESOINS BRUTS Départs retraites Créations de postes Variation -46,4% -25,6 25,6% Source : enquête emploi 2009 IDC-NC Unités : nombre,% Les besoins bruts ont diminué de 30,6 % par rapport à l enquête de Ce déclin, mis en parallèle avec la bonne perception d évolution du secteur par les employeurs, les grands projets à venir et les indicateurs statistiques (vente de ciment, constructions de logements ) montre que les entreprises du BTP n ont une visibilité qu à court terme et ne parviennent pas à élaborer une gestion prévisionnelle de leurs besoins. Institut pour le Développement des Compétences en Nouvelle-Calédonie 21

23 LES BESOINS EN FORMATION Les besoins en formation Seules 17,0% des entreprises ont su exprimer un besoin en formation. Dans 97,7% des cas, ce besoin concerne un salarié. A noter que 34,1% des entreprises ne répondent pas, certaines d entre elles établissent leur plan de formation en fonction de l offre des organismes. Domaine Formations Besoins Total Management Gestion des conflits 49 Comptabilité Gestion Informatique 45 Tertiaire (Administration Administration, Encadrement ) Secourisme Sécurité Encadrement (chef d équipe, chef de chantier) 18 Organisation Méthodes 10 Droit Gestion des contrats 10 Secrétariat Bureautique 3 Vente Commerce 2 Sauveteur Secouriste 85 Sécurité Santé Conduite - Permis Permis PL Caces Conduites d engins spécifiques (grutier, pontier ) Gros œuvre Maçonnerie - Génie civil 15 Connaissances Voirie et Réseaux Divers Electricité 54 Climatisation Froid 5 Second œuvre Maintenance Automatisation Matériel Technique Charpente Etanchéité 5 Revêtements sols souples 4 Tuyauterie Plomberie 3 Menuiserie 2 Maintenance Mécanique 3 Automatisme 2 Echafaudages 68 Soudure 34 Matériel - Nouvelles techniques (non détaillés) 8 Dessin Autocad 5 Projeteur 4 Radioprotection 2 Topographie Ne répond pas / Ne sait pas (besoins en formations existants mais non définis) 1 TOTAL 529 Source : enquête emploi 2009 IDC-NC Unité : nombre Les formations, les établissements et les diplômés Certaines entreprises (86) ont été interrogées plus précisément sur leurs pratiques de formation initiale, professionnelle continue et par apprentissage. Les formations du secteur «bâtiments et travaux publics» présentes en Nouvelle-Calédonie vont du niveau V (BEP/CAP) au niveau III (BAC+2). En moyenne sur les cinq dernières années ( ) : Les effectifs qui se présentent à l examen de fin de formation augmentent (20,1%) ; Le taux de réussite progresse (+3,1 points entre 2004 et 2008) ; 69,5% des diplômés ont emprunté la voie de la formation initiale, 21,5% celle de la formation professionnelle continue et 9,0% celle de l apprentissage ; 66,4% des jeunes diplômés ont suivi une formation de niveau V. Institut pour le Développement des Compétences en Nouvelle-Calédonie 22

24 En 2008 : 642 personnes ont été diplômées ; Le taux de réussite est de 70,7% ; 69,0% des diplômés ont suivi une formation initiale, 25,2% une formation professionnelle continue et 5,% une formation par apprentissage ; 66,4% des diplômés ont suivi une formation de niveau V. La formation initiale La formation initiale a pour objet de préparer les jeunes à intégrer la vie active en leur assurant les enseignements scolaires, universitaires et technologiques nécessaires. Les diplômés de la formation initiale en Nouvelle-Calédonie en 2008 Intitulé diplôme Niveau V Niveau IV Niveau III BTS* Bâtiment 13 BTS* Electrotechnique 19 BAC technologique Sciences Techniques de l Ingénieur Electrotechnique 42 BAC technologique Sciences Techniques de l Ingénieur Génie Civil (GC) 45 BAC PRO* Bâtiment, organisation et réalisation du gros œuvre 9 BAC PRO* Electrotechnique, Energie, Equipements Communicants (ELEEC) 29 BAC PRO* Technicien de Maintenance des Systèmes Energétiques et Climatiques 12 BAC PRO* Technicien du Bâtiment : Etudes et Economie 12 BAC PRO* Technicien Menuisier Agenceur 10 BEP* Finition - Peinture, Vitrerie, Revêtement 13 BEP* Métiers du bois 21 BEP* Technique des Métaux, du Verre et des Matériaux de Synthèse du Bâtiment 14 BEP* Technique du Gros œuvre du Bâtiment 19 BEP* Techniques des Installations Sanitaires et Thermiques 5 BEP* Techniques du Froid et du Conditionnement d'air 21 CAP* Carreleur Mosaïste 12 CAP* Installateur Sanitaire 10 CAP* Maçon 23 CAP* Menuisier Installateur 9 CAP* Préparation et Réalisation d'ouvrages ELECtriques (Pro Elec) 38 CAP* Serrurier Métallier 30 CAPD* Construction et Entretien du Bâtiment 48 MC* Plaquiste 7 Total *BTS : Brevet de Technicien Supérieur, BAC PRO : Baccalauréat Professionnel, BEP : Brevet d Etudes Professionnelles, CAP : Certificat d Aptitudes Professionnelles, CAPD : Certificat d Aptitudes Professionnelles Agent de Développement, MC : Mention Complémentaire Source : IDC-NC Unité : nombre Les établissements qui dispensent de la formation initiale dans le secteur BTP sont les suivants : Lycées polyvalents : Jules Garnier (Nouméa), Williama Haudra (Lifou), Do Kamo (Nouméa) ; Lycées professionnels : Pétro Attiti (Nouméa), Augustin Ty (Touho), Gabriel Rivat (Pouebo), Marcellin Champagnat (Païta) ; Annexes de Lycée Professionnel (ALP) : Collèges de Poindimié, La Foa, Koumac, Houaïlou, La Roche (Maré). La rentrée scolaire 2010 sera marquée par la réforme de la filière professionnelle : disparition des BEP au profit des bac professionnels. En outre cette réforme devrait s accompagner d une augmentation de la capacité d accueil en CAP. A noter également, qu un BTS Travaux Publics ouvrira à la rentrée Institut pour le Développement des Compétences en Nouvelle-Calédonie 23

25 Avis des entreprises sur la formation initiale proposée localement Jamais testée - Ne sait pas 26,1% Pas du tout satisfaisante 13,0% Base 69 entreprises (hors 17 n ayant pas répondu) Source : enquête emploi 2009 IDC-NC Unité : % L avis des entreprises sur le niveau des salariés sortis de la formation initiale est mitigé (autant de satisfaction que d insatisfaction). Les employeurs estiment qu il y a un important décalage entre l enseignement prodigué et la réalité de l entreprise. Il y a une longue phase d adaptation pour le jeune diplômé qui doit être encadré pour acquérir la technicité suffisante. Les entreprises aimeraient être associées à l éducation des futurs travailleurs en développant des partenariats avec les enseignants et du tutorat avec les étudiants. Ils souhaitent que la formation soit mieux adaptée aux besoins de l entreprise. Les employeurs pensent que la pratique doit être favorisée, en rallongeant les périodes de stage en entreprise ou en encourageant les chantiers école. Très satisfaisante 2,9% Pas vraiment satisfaisante 24,6% Le vivier de diplômés et l éventail de formations disponibles (surtout les post-bacs) sont jugés insuffisants. Les chefs d entreprise pensent qu il y a une déperdition des jeunes diplômés étant donné qu ils reçoivent peu de candidatures spontanées. Les employeurs pensent que la filière BTP n est pas valorisée auprès des élèves, qu on y oriente trop souvent les personnes en échec scolaire qui sont donc démotivées. Assez satisfaisante 33,4% L accent devrait être également mis sur l enseignement du savoir-être : respect, sérieux, assiduité, présentation Evolution des étudiants de la formation initiale ,8% 66,0% 63,9% 64,0% ,4% Le taux de réussite a gagné 2,1 points en 5 ans. Le nombre de présentés a progressé de 12,6% et dans le même temps, le nombre d admis de 16,1%. La courbe de la formation initiale a une bonne évolution excepté le déclin de Le nombre de formations a peu évolué : 22 en 2004 contre 23 en Cela influe sur le nombre de présentés. Présentés Admis Taux de réussite Source : IDC-NC Unités : nombre, % La formation professionnelle continue La formation professionnelle continue permet à la fois l adaptation à l évolution des techniques, l amélioration de la qualification et la possibilité de promotion. La pratique des entreprises 36,0% des 86 entreprises déclarent établir un plan annuel de formation. Ce pourcentage est logiquement plus élevé dans les entreprises de 20 salariés et plus (60,5%) puisque que celles-ci possèdent des services d appui (ressources humaines, sousdirection ) plus importants et plus structurés que dans les petites entreprises. Institut pour le Développement des Compétences en Nouvelle-Calédonie 24

26 Outils utilisés pour identifier les besoins en formation Besoins de l'entreprise 93,5% Presque tous les employeurs établissent leur plan de formation en fonction des besoins de l entreprise Souhaits / demandes des salariés 58,1% (100% chez les moins de 20 salariés). Entretiens individuels 41,9% Les grosses entreprises sont plus à l écoute des souhaits et demandes des salariés que les petites Référentiels de compétences 25,8% (outil cité respectivement par 69,6% et 25% des Autres* 12,9% employeurs). Même tendance pour les entretiens individuels. Autres* : catalogue des organismes, arrivée de nouveaux équipements Total supérieur à 100% car plusieurs réponses possibles Source : enquête emploi 2009 IDC-NC Unité : % 43,0% des entreprises interrogées disent avoir recours à la formation professionnelle continue (c est-à-dire payée à des prestataires extérieurs). L écart est fonction de la taille de la structure : 77,1% des petites entreprises n en font pas, contre 28,9% dans les grandes. La formation représente en moyenne 1% de la masse salariale des entreprises (14,0% ne répondent pas). 53,0% des entreprises souhaitent que des formations ou des stages de perfectionnement soient proposés à leurs salariés (78,0% chez les grosses entreprises), 13,4% ne se prononcent pas et 33,6% n en ressentent pas le besoin. 68,6% des entreprises interrogées entrevoient des freins à l envoi de leur personnel en formation (7,0% ne répondent pas). Le principal frein est la difficulté à fonctionner lorsque le personnel est en formation. Freins à l envoi du personnel en formation Les plannings et les fonctionnements de l'organisation sont perturbés 69,5% Il est difficile de trouver des formations adaptées Une fois formés les employés s'en vont Le personnel manque de motivation Les financements sont insuffisants La formation coûte trop cher Autres* Les problèmes logistiques (hébergement-transport) Les stages sont trop longs Les stages sont peu efficaces Ne répond pas / Ne sait pas 39,0% 32,2% 28,8% 22,0% 22,0% 18,6% 13,6% 10,2% 6,8% 1,7% Autre* : formations annulées au dernier moment, le niveau des employés, panel de formations trop étroit Total supérieur à 100% car plusieurs réponses possibles Source : enquête emploi 2009 IDC-NC Unité : % Les diplômés de la formation professionnelle continue en 2008 Intitulé diplôme Niveau V Niveau IV BP* Conducteur d Engins de Chantier de Travaux Publics 11 CAP* Conducteur d Engins de Travaux Publics (CETP) 33 TP* Conducteur de Bouteur, Chargeuse (à chenilles) 40 TP* Conducteur de Pelle Hydraulique, Chargeuse Pelleteuse 11 TP* Electricien d Equipement 3 TP* Maçon 4 TP* Métallier industriel 13 TOTAL * BP : Brevet Professionnel, CAP : Certificat d Aptitudes Professionnelles, TP : Titre Professionnel Source : IDC-NC Unité : nombre Institut pour le Développement des Compétences en Nouvelle-Calédonie 25

27 Les établissements proposant de la formation continue sont les suivants : CFTCM : Centre de Formation aux Techniques de la Mine et des Carrières (Poro), ETFPA : Etablissement Territorial de Formation Professionnelle des Adultes (Nouméa et Bourail), GRETA INC : GRoupement d ETAblissements publics d enseignement (Antenne Sud et Nord), GSMA : Groupement du Service Militaire Adapté (Koumac) AFBTP : Association de Formation du BTP (Nouméa). Démarrage fin 2008, avec une formation de niveau V TP Ouvrier coffreur-bancheur qui s est terminée en 2009 : 7 admis pour 8 présentés. Depuis juin 2009, une formation (niveau IV) de chef d équipe gros œuvre est en cours avec 16 stagiaires (fin en février 2010). Avis des entreprises sur la formation professionnelle continue proposée localement Très satisfaisante 6,4% Assez satisfaisante 20,6% Jamais testée - NSP* 50,8% Pas du tout satisfaisante 1,6% Pas vraiment satisfaisante 20,6% NSP* Ne sait pas - 63 entreprises répondantes (hors 23 NRP - Ne Répond Pas) Source : enquête emploi 2009 IDC-NC Unité : % Plusieurs entreprises n ont pas pu émettre de remarques sur la formation professionnelle continue car elles ne l ont jamais testée. Pour celles qui l ont essayée, l avis est partagé tant sur la formation que sur le niveau des salariés l ayant suivi. Le principal axe d amélioration souhaité par les entreprises répondantes porte sur la diversification de l éventail de formations. La formation doit être adaptée aux besoins de l entreprise en étant plus spécifique (ex : formation de tirage de câble) et assez courte pour ne pas perturber le fonctionnement de la structure. La formation doit aussi être adaptée au niveau des salariés pour qu ils soient motivés. Evolution des stagiaires de la formation professionnelle continue ,2% 78,5% 82,9% 71,2% 85,8% Présentés Admis Taux de réussite Source : IDC-NC Unités : nombre, % Le taux de réussite a légèrement augmenté de 3,6 points entre 2004 et 2008 ; néanmoins, il est irrégulier d une année sur l autre. Le nombre de présentés a fortement progressé de 48,9% et le nombre d admis de 55,4%. Le nombre de formations varie d une année sur l autre, 18 sont programmés en 2009 mais dépendent du nombre d inscrits ; pourtant les taux de réussite sont élevés. La formation par apprentissage L apprentissage a pour but de donner à un jeune travailleur qui a satisfait à l obligation scolaire, une formation générale théorique et pratique en vue de l obtention d une qualification professionnelle sanctionnée par un diplôme de l enseignement technologique. Les diplômés de la formation par apprentissage en 2008 Source : IDC-NC Unité : nombre Intitulé diplôme *BTS : Brevet de Technicien Supérieur, BP : Brevet Professionnel, CAP : Certificat d Aptitudes Professionnelles Niveau V Niveau IV BTS* Electrotechnique 7 BP* Installation et Equipements Electriques (IEE) 7 CAP* Carreleur Mosaïste 4 CAP* Installateur Sanitaire 12 CAP* Maçon 3 CAP* Peintre Applicateur de Revêtement 4 CAP* Préparation et Réalisation d'ouvrages ELECtriques (Pro Elec) 13 CAP* Serrurier Métallier 16 Total Niveau III Institut pour le Développement des Compétences en Nouvelle-Calédonie 26 66

28 Les établissements proposant de la formation par apprentissage sont les CFA (Centre de Formation des Apprentis) de la CCI (Chambre du Commerce et d Industrie à Nouméa) et de la CMA (Chambre des Métiers et de l Artisanat). Avis des entreprises sur la formation par apprentissage locale Jamais testée - NSP* 35,7% Pas du tout satisfaisante 4,3% Pas vraiment satisfaisante 11,4% Très satisfaisante 4,3% NSP* Ne sait pas - 70 entreprises répondantes (hors 16 NRP - Ne Répond Pas) Source : enquête emploi 2009 IDC-NC Unité : % Assez satisfaisante 44,3% C est la formation qui satisfait le plus les chefs d entreprise du BTP (48,6%) car ils apprécient l immersion sur le terrain de l élève. L axe majeur d amélioration, pour eux, est de communiquer sur cette formation, de la valoriser pour attirer plus de jeunes et éviter d attirer seulement les élèves en échec scolaire. Les employeurs souhaitent que les formateurs renforcent leur suivi de l apprenti dans l entreprise et développent les échanges. Certains critiquent le niveau des formateurs, qu ils jugent en décalage avec la réalité du métier qu ils enseignent (manque de compétences). Evolution des apprentis s de la formation ,9% ,8% 84,1% ,6% ,0% Après une forte baisse jusqu en 2007, le taux de réussite remonte quasiment à son niveau de Le nombre de présentés et d admis a fortement progressé, respectivement 66,7% et 65,0%. Cela s explique par l accroissement du nombre de formations proposées (3 supplémentaires par rapport à 2004) Présentés Admis Taux de réussite Source : IDC-NC Unités : nombre, % Institut pour le Développement des Compétences en Nouvelle-Calédonie 27

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