MINISTÈRE DU TRAVAIL, DE L EMPLOI ET DE LA SANTÉ MINISTÈRE DES SOLIDARITÉS ET DE LA COHÉSION SOCIALE SOLIDARITÉS ACTION SOCIALE.

Dimension: px
Commencer à balayer dès la page:

Download "MINISTÈRE DU TRAVAIL, DE L EMPLOI ET DE LA SANTÉ MINISTÈRE DES SOLIDARITÉS ET DE LA COHÉSION SOCIALE SOLIDARITÉS ACTION SOCIALE."

Transcription

1 SOLIDARITÉS ACTION SOCIALE Handicapés MINISTÈRE DES SOLIDARITÉS ET DE LA COHÉSION SOCIALE Avis d appel à projet national du 9 mars 2012 relatif à la création d un centre de ressources pour les handicaps rares à composante épilepsie sévère NOR : SCSA V Dans le cadre de la mise en œuvre du schéma national d organisation médico-sociale pour les handicaps rares , la ministre des solidarités et de la cohésion sociale lance un appel à projet relatif à la création d un centre national de ressources pour les handicaps rares à composante épilepsie sévère. 1. Qualité et adresse de l autorité compétente pour délivrer l autorisation Ministre des solidarités et de la cohésion sociale, direction générale de la cohésion sociale, 11, place des Cinq-Martyrs-du-Lycée-Buffon, Paris. 2. Objet de l appel à projet L objet de l appel à projet est d assurer le développement d une compétence spécialisée d appui aux personnes en situation de handicap rare du fait de la combinaison d une ou plusieurs déficiences graves et d une épilepsie sévère. Le projet s inscrit dans le 11 o de l article L I du code de l action sociale et des familles. 3. Cahier des charges Le cahier des charges de l appel à projet fait l objet de l annexe I du présent avis. 4. Modalités d instruction des projets et critères de sélection Les projets seront analysés conjointement par des instructeurs représentant la direction générale de la cohésion sociale et la Caisse nationale de solidarité pour l autonomie selon deux étapes : vérification de la régularité administrative et de la complétude du dossier, conformément aux articles R et suivants du code de l action sociale et des familles ; analyse au fond des projets, en fonction des critères de sélection des projets faisant l objet de l annexe II de l avis d appel à projet. Les projets seront examinés et classés par la commission de sélection. Sa composition fera l objet d un arrêté publié au Bulletin officiel santé, protection sociale et solidarité du ministère du travail, de l emploi et de la santé et consultable sur le site : La liste des projets par ordre de classement sera publiée au Bulletin officiel et diffusée sur le site Internet du ministère des solidarités et de la cohésion sociale. La décision d autorisation sera publiée selon les mêmes modalités et notifiée à l ensemble des candidats. 5. Date limite de dépôt des dossiers de candidature Les dossiers de candidature devront être déposés au plus tard quatre-vingt-dix jours après publication du présent avis au Bulletin officiel du ministère du travail, de l emploi et de la santé. 6. Modalités de dépôt des dossiers de candidature et pièces justificatives exigibles Chaque candidat devra adresser son dossier de candidature en une seule fois et en deux exemplaires, par courrier recommandé avec avis de réception, à la direction générale de la cohésion sociale. BO Santé Protection sociale Solidarité n o 2012/2 du 15 mars 2012, Page 456.

2 Le dossier sera transmis sous forme papier et en version numérique sur CD-ROM. Chaque exemplaire du dossier de candidature (format papier et numérique) devra être adressé sous enveloppe cachetée portant la mention : «Appel à projet centre national de ressources pour les handicaps rares à composante épilepsie sévère» à l adresse suivante : direction générale de la cohésion sociale, service des politiques sociales et médico-sociales, sous-direction de l autonomie des personnes handicapées et des personnes âgées, bureau services et établissements, à l attention de Lydia Le Bris (pièce 6101), 11, place des Cinq-Martyrs-du-Lycée-Buffon, Paris. Le promoteur transmettra dans une enveloppe séparée un courrier de déclaration de candidature, comportant ses coordonnées. La liste des documents devant être transmis par le candidat fait l objet de l annexe III de l avis d appel à projet. Le présent avis d appel à projets sera publié au Bulletin officiel santé, protection sociale et solidarité du ministère du travail, de l emploi et de la santé et consultable sur le site : Des précisions complémentaires pourront être sollicitées jusqu à huit jours avant l expiration du délai mentionné au point 5, par courrier électronique à l adresse suivante : DGCS-SCHEMA-HANDICAPS-RARES@sante.gouv.fr. Les réponses aux précisions sollicitées seront communiquées sur le forum aux questions du site Internet du ministère des solidarités et de la cohésion sociale : Fait le 9 mars Pour la ministre et par délégation : La directrice générale de la cohésion sociale, S. FOURCADE BO Santé Protection sociale Solidarité n o 2012/2 du 15 mars 2012, Page 457.

3 ANNEXE I CAHIER DES CHARGES DE L APPEL À PROJET POUR LA CRÉATION D UN CENTRE NATIONAL DE RESSOURCES POUR LES HANDICAPS RARES À COMPOSANTE ÉPILEPSIE SÉVÈRE SOMMAIRE I. LE CADRE DE RÉFÉRENCE DE L APPEL À PROJET I.1. L inscription du projet dans une organisation nationale des ressources en matière de handicaps rares I.1.1. Le schéma national d organisation sociale et médico-sociale pour les handicaps rares arrêté par les ministres le 27 octobre 2009 I.1.2. Le rappel de la définition des handicaps rares retenue dans le cadre de référence posé par le schéma I.1.3. La mise en œuvre des objectifs du schéma national I.2. L objectif de l appel à projet : positionner et organiser une ressource nationale médico-sociale sur les combinaisons rares de déficiences avec épilepsie sévère I.2.1. Les travaux participatifs ayant mobilisé l ensemble des acteurs pour compléter le diagnostic posé dans le schéma I.2.2. La population concernée : les besoins I.2.3. Les acteurs concernés : les ressources I.2.4. Le croisement des besoins et des ressources disponibles I.2.5. Les deux axes de progrès attendus du projet en réponse au diagnostic croisé II. LE CADRAGE GÉNÉRAL DES CONDITIONS AUXQUELLES LE PROJET DEVRA RÉPONDRE II.1. Les missions que le projet doit s engager à mettre en œuvre II.1.1. Mission 1 : capitaliser un haut niveau d expertise, organiser les connaissances et les savoirs acquis et assurer leur diffusion II.1.2. Mission 2 : apporter un appui à l évaluation des situations et à l élaboration de projets d accompagnement individualisés des personnes en situation de handicap du fait de combinaisons rares de déficiences avec épilepsie sévère II.1.3. Mission 3 : apporter un appui aux professionnels II.2. Le cadre organisationnel que le projet doit présenter : une organisation permettant une intégration des interventions des acteurs, une définition précise des rôles de chacun et des contenus de travail en réseau II.2.1. La présentation d une organisation intégrée II.2.2. Un partenariat étroit avec les différents acteurs du champ sanitaire, social et médico-social II.3. Une réflexion à construire : l organisation territoriale de la ressource nationale et des équipes relais II.3.1. Rappel du cadrage des équipes relais posé dans le schéma national II.3.2. Les garanties du projet pour le déploiement d une organisation territoriale intégrée et cohérente II.4. L organisation administrative des ressources humaines et financières II.4.1. Les modalités d organisation territoriale II.4.2. Les ressources humaines : la composition de l équipe II.4.3. La coopération avec les autres centres de ressources handicaps rares II.4.4. Le cadrage juridique II.4.5. Le cadrage budgétaire II.4.6. La localisation géographique III. LES VARIANTES I. LE CADRE DE RÉFÉRENCE DE L APPEL À PROJET I.1. L inscription du projet dans une organisation nationale des ressources en matière de handicaps rares Le schéma national d organisation sociale et médico-sociale, conformément aux dispositions du code de l action sociale et des familles, pose un cadre de référence pour l appréhension des différentes dimensions des handicaps rares. Les combinaisons rares de déficiences avec épilepsie sévère s inscrivent dans ce cadre de référence. BO Santé Protection sociale Solidarité n o 2012/2 du 15 mars 2012, Page 458.

4 I.1.1. Le schéma national d organisation sociale et médico-sociale pour les handicaps rares arrêté par les ministres le 27 octobre Le code de l action sociale et des familles a prévu (art. L ) l élaboration d un schéma national d organisation sociale et médico-sociale pour les établissements et services accueillant à titre principal ou au sein d une unité individualisée des personnes en situation de handicap rare (visées par les articles D et D du CASF) qui répondent à des besoins dépassant l aire régionale. Ce schéma s appuie sur les travaux concertés avec l ensemble des acteurs intervenant dans le champ des handicaps rares conduits par la CNSA à compter de Il pose le diagnostic et identifie les priorités de progrès à cinq ans, à partir et au-delà de l expérience acquise et soumise à l évaluation externe par l ANESM des trois centres de ressources nationaux pour les handicaps rares à composante sensorielle. I.1.2. Le rappel de la définition des handicaps rares retenue dans le cadre de référence posé par le schéma La définition de la rareté Conformément à l article D du CASF, la définition des handicaps rares met en avant deux types de rareté qui vont guider les objectifs d organisation du schéma : Rareté des publics : une prévalence d un cas pour personnes. Rareté des combinaisons de déficiences : cela entraîne la complexité de leurs conséquences. L appréciation des besoins de ces personnes dépasse donc l aire départementale et régionale : les échelons interrégional et national, en lien avec l international, sont pertinents pour inscrire des analyses qualitatives et organisationnelles dans la durée. Concernant plus précisément les types de combinaisons rares de déficiences comprises dans la définition réglementaire, et au-delà des handicaps rares à composante sensorielle qui relèvent de la compétence des trois centres de ressources nationaux existants, le 5 o de l article D considère que sont atteintes d un handicap rare les personnes présentant l association d une ou plusieurs déficience(s) grave(s) et d une affection chronique, grave ou évolutive telle que l épilepsie sévère. Les travaux menés avec les experts du domaine et les personnes en situation de handicap rare ont conduit à mettre en avant une troisième dimension à cette rareté : la rareté des expertises requises. Il s agit en effet non pas de l addition des technicités requises pour l une et l autre des déficiences concernées, mais bien d une expertise spécifique, propre à la combinaison identifiée. Les différences et les liaisons handicaps rares-maladies rares La double rareté, celle des configurations de déficiences et de troubles et celle de l expertise, se retrouve dans le champ des maladies rares : toutefois, les notions de handicaps rares et de maladies rares sont proches mais ne se confondent pas. Toutes les maladies rares n ont pas de conséquences en termes de handicaps rares et, une fois posé le diagnostic médical, la réponse à la situation de handicap rare (évaluation fonctionnelle et accompagnement adapté et disponible) reste à construire avec une dimension médico-sociale et sociale importante. C est sur cette question que se centre le schéma national pour les handicaps rares, face au risque de non-repérage précoce et de non-accès aux dispositifs de compensation auxquels les personnes concernées pourraient prétendre. Les conséquences territoriales et organisationnelles de la rareté L organisation des expertises requises pour l accompagnement médico-social et social dans le parcours de vie des personnes en situation de handicaps rares nécessite une structuration interrégionale et nationale s appuyant d abord sur les ressources existantes. Les besoins prioritaires identifiés à cinq ans à partir des problématiques exprimées par les usagers et les professionnels concernent une population diversifiée (pages du schéma ; les situations de handicaps rares et l épilepsie sévère : un premier état des lieux) La présence de l épilepsie sévère est citée parmi les facteurs de complexité qui, combinés avec d autres déficiences, mettent en difficulté les établissements et services médico-sociaux (ESMS) et génèrent des problèmes pour mettre en place les moyens de compensation à domicile comme en établissement, avec des impacts pour le devenir à l âge adulte lorsque les troubles surviennent dès l enfance. En ce sens, l épilepsie sévère non stabilisée génère une situation de handicap identifiée comme obstacle à un accompagnement adapté, inscrit dans la durée. Pour mémoire, l accompagnement adapté suppose au préalable un repérage précoce, le diagnostic et la définition du traitement correspondant, l accès à l évaluation globale des troubles cognitifs et des troubles du comportement éventuels et de bonnes conditions de suivi avec une personnalisation des moyens de compensation individuelle ou collective. BO Santé Protection sociale Solidarité n o 2012/2 du 15 mars 2012, Page 459.

5 Les ressources médicales expertes sur l épilepsie rare et sévère interviennent pour le diagnostic, le soin et la recherche. Malgré les différents moyens d intervention existants, notamment les établissements et services à projet spécifique épilepsie sévère (dont la répartition géographique est toutefois déséquilibrée sur le territoire cf. cartographie dans le schéma), les besoins non ou mal satisfaits des personnes atteintes concernent, une fois le diagnostic et le traitement posés : l éducation thérapeutique ; l écoute et l appui des personnes et de leurs aidants ; l appui aux professionnels pour adapter l accompagnement médico-social et social. Cet appui passe par une évaluation globale de la situation de handicap prenant en compte les interactions des troubles entre eux, notamment des troubles cognitifs et des troubles du comportement éventuels. Il nécessite, en outre, une organisation adéquate pour de bonnes conditions de suivi de l évolution de la situation, des réponses apportées aux aidants et aux professionnels de proximité et du recours à l expertise en cas de difficulté. Le schéma a, en conséquence, identifié parmi les problématiques à traiter prioritairement, comme pour l ensemble des handicaps rares : la connaissance et l accès à des ressources professionnelles adaptées ; une mise en réseau interactive des capacités d intervention rares. I.1.3. La mise en œuvre des objectifs du schéma national Les objectifs généraux posés par le schéma national sont les suivants : Premier axe : augmenter quantitativement et qualitativement les compétences et les ressources collectives sur les handicaps rares. Deuxième axe : structurer territorialement les expertises et les accompagnements médico-sociaux. Le présent appel à projet s inscrit dans la mise en œuvre de ces deux objectifs généraux, en précisant les différentes étapes de mise en œuvre de ces deux objectifs. I.2. L objectif de l appel à projet : positionner et organiser un centre national de ressources pour les handicaps rares à composante épilepsie sévère Le présent cahier des charges décrit les besoins auxquels le centre national de ressources à créer doit répondre en lien avec les ressources déjà existantes. Les objectifs de progrès qu il doit se fixer pour répondre à ces besoins tiennent ainsi compte du croisement des besoins et des ressources. Sources : schéma national d organisation sociale et médico-sociale pour les handicaps rares , pages et pages ( ; rapport Alcimed, disponible sur demande : poleprogrammation@cnsa.fr. I.2.1. Les travaux participatifs ayant mobilisé l ensemble des acteurs pour compléter le diagnostic posé dans le schéma Pour mieux structurer l offre médico-sociale à destination des personnes concernées par des combinaisons rares de déficiences avec épilepsie sévère, la CNSA s est fait accompagner par le cabinet Alcimed dans l identification partagée des conditions de réussite pour la création de ressources nationales d appui aux équipes sociales et médico-sociales pour les combinaisons rares visées. Le travail de définition des conditions nécessaires à l élaboration de scénarios d organisation nationale pour l accompagnement des personnes et l appui des équipes d accompagnement a été réalisé en étroite collaboration avec un grand nombre d experts du secteur, issus de divers horizons : professionnels du social et du médico-social, représentants des établissements médico-sociaux, des associations, des centres de ressources nationaux pour les handicaps rares, des maisons départementales des personnes handicapées (MDPH), des aidants, etc. Le rapport final remis en juillet 2011 a permis à la CNSA d identifier les principes de la planification à venir des actions médico-sociales relatives aux combinaisons rares de déficiences avec épilepsie sévère. I.2.2. La population concernée : les besoins Les personnes concernées sont les personnes, enfants et adultes, en situation de handicap rare du fait de la combinaison d une ou plusieurs déficiences graves et d une épilepsie sévère. La définition de l épilepsie sévère retenue par le groupe d experts ayant alimenté les travaux préparatoires au présent cahier des charges fait consensus : «Une épilepsie sévère est une épilepsie pharmaco-résistante et non stabilisée, dont les crises et les troubles associés réduisent significativement la possibilité pour la personne de mobiliser ses compétences (mentales, cognitives, psychiques, sensorielles, motrices). Par ailleurs, ces crises peuvent induire un risque vital pour lequel la personne ne peut prévenir les secours.» BO Santé Protection sociale Solidarité n o 2012/2 du 15 mars 2012, Page 460.

6 Les personnes concernées sont les personnes pour lesquelles l épilepsie sévère (dont la déficience générée peut ne pas être la principale) vient se surajouter à une ou plusieurs déficiences graves. C est la combinaison de ces déficiences qui constitue la rareté et la complexité de la situation. Autre élément de consensus, parmi les situations concernées, c est la composante «épilepsie sévère» qui pose le plus de problèmes. En effet, c est l aspect «non stabilisé» de l épilepsie et l imprévisibilité de la maladie générant une fluctuation des besoins de la personne qui rend difficile l accompagnement. L enjeu est de prévenir une rupture dans le parcours de soins et d accompagnement et donc dans le parcours de vie de la personne. Les réponses préconisées doivent donc tenir compte de cette difficulté et rechercher comme pour toute personne handicapée la construction de solutions au travers d un «plan personnalisé de compensation» qui doit mobiliser, dans la durée et pour une amélioration de la qualité de vie de la personne, l ensemble des ressources impliquées dans son parcours. Outre l épilepsie sévère, ce sont les situations de personnes présentant des troubles psychopathologiques qui sont considérées comme les plus complexes et ce pour l ensemble des acteurs. Les troubles du comportement, les troubles de la personnalité et les accès de violence, particulièrement difficiles à gérer, posent le plus fréquemment des difficultés aux établissements médicosociaux dès lors qu ils sont combinés avec une épilepsie sévère. Réciproquement, les troubles épileptiques posent problème en milieu psychiatrique. Il convient de préciser que les experts ont mis en avant, à côté des combinaisons rares avec épilepsie sévère, de nombreuses situations d épilepsie active mais non sévère, combinée ou non avec d autres déficiences, pouvant mettre en échec des solutions d accompagnement durables et adaptées. L approche envisagée, qui consiste à privilégier les combinaisons les plus rares, vise à contribuer à l élaboration de réponses qui n existent pas aujourd hui pour ces situations rares. Les changements de pratique des professionnels qui résulteront de cette approche bénéficieront également aux situations moins complexes. I.2.3. Les acteurs concernés : les ressources Le schéma national pour les handicaps rares a dressé une première cartographie des acteurs de l épilepsie (pages du schéma national pour les handicaps rares). Le diagnostic approfondi réalisé par la suite a permis d identifier un réseau de nombreux acteurs structurés et organisés, dont dix établissements et services pour enfants et une quinzaine pour adultes. Ces acteurs interviennent dans le champ sanitaire, social et médico-social tant en direction des personnes concernées que des aidants : le centre de référence maladies rares pour les épilepsies rares et la sclérose tubéreuse de Bourneville, labellisé en 2005, est une structure coordonnée par l hôpital Necker pour les enfants et la Pitié-Salpêtrière pour les adultes. Il est multisite : Paris, Strasbourg, Lille et Reims. Il constitue une ressource du dispositif sanitaire des maladies rares : il organise, au niveau national, la prise en charge diagnostique et thérapeutique des formes rares d épilepsie, notamment celles retentissant sur les fonctions cognitives ou motrices. Il élabore des bonnes pratiques diagnostiques et thérapeutiques (protocole national de diagnostic et de soins PNDS) pour ces formes d épilepsie. En 2008, huit centres de compétence ont complété ce dispositif sanitaire, ils sont situés à Angers, Bordeaux, Montpellier, Marseille, Pointe-à-Pitre, Rennes, Toulouse et Tours ; douze établissements et services sociaux, médico-sociaux et pour certains sanitaires à projet spécifique épilepsie, fédérés autour de l association de leurs directeurs, le Comité national des directeurs d établissements pour épileptiques (CNDEE), elle-même associée au Comité national pour l épilepsie (CNE) ; l EFAPPE, fédération d associations porteuses de projets d établissement spécifique épilepsie (elle-même membre associé du CNE) ; de nombreuses associations fédérées au sein du Comité national pour l épilepsie (CNE). En effet, le CNE fédère six membres actifs et trois membres associés intervenant dans les domaines suivants : représentation et soutien des personnes malades et de leur famille ; promotion et amélioration de la qualité de vie des personnes malades ; recherche ; soutien de l action médico-sociale à destination des personnes handicapées par une épilepsie sévère. I.2.4. Le croisement des besoins et des ressources disponibles Un consensus partagé par des acteurs associatifs représentant les personnes (enfants et adultes) et leur famille et des professionnels met en évidence les constats suivants : la nécessité de construire un parcours cohérent en rassemblant les compétences nécessaires, depuis le diagnostic et tout au long du parcours de la personne ; la nécessité d une coordination des acteurs favorisant les interactions partagées, harmonisées et systématisées, qui dépassent le cadre des échanges interpersonnels. Ce consensus s établit au regard d un enjeu qui doit guider l ensemble des travaux autour des problématiques de handicaps rares associées à une épilepsie sévère ; celui de la prévention des ruptures dans les parcours de soins et de vie liées notamment à l imprévisibilité de la crise d épilepsie. BO Santé Protection sociale Solidarité n o 2012/2 du 15 mars 2012, Page 461.

7 I.2.5. Les deux axes de progrès attendus du projet en réponse au diagnostic croisé Au regard du diagnostic croisé des ressources et des besoins des personnes, de leurs aidants et des professionnels, il apparaît que des compétences existent et que certaines missions sont remplies ; toutefois aucun acteur ne réalise à ce jour une réponse intégrant : l accompagnement des personnes en situation de handicap rare du fait d une combinaison rare de déficiences avec épilepsie sévère ; la mission ressource pour les personnes elles-mêmes et pour leurs aidants ; la mission d appui pour l ensemble des acteurs du champ social, médico-social et sanitaire ; la mission d expertise en matière de savoirs et de savoir-faire à mettre en œuvre pour optimiser les parcours de soin et de vie. C est pourquoi deux axes de progrès complémentaires auxquels le projet présenté devra répondre peuvent être identifiés. 1. Le projet devra répondre à la fois aux besoins des personnes et de leurs aidants et aux besoins des professionnels : un besoin d appui médico-social qui concerne les personnes elles-mêmes et leurs aidants : besoin d information, de coordination des acteurs aux différentes étapes du parcours d accompagnement (évaluation multidimensionnelle et réévaluations régulières, parcours de soins et d accompagnement...) ; un besoin d étoffer l accompagnement médico-social en milieu «non spécialisé épilepsie» pour rendre accessible cet environnement aux personnes et leur permettre un accès au droit commun en prévoyant un accompagnement optimal ; un besoin de renforcement des missions d expertise relatives aux savoirs et aux savoir-faire à mettre en œuvre pour optimiser les accompagnements des personnes. 2. Le projet devra d emblée être intégré au réseau des acteurs identifiés et s inscrire dans la complémentarité de leurs interventions : l organisation nationale (avec des connexions internationales, notamment dans le domaine de la recherche), interrégionale, régionale et locale du dispositif complet d évaluation et d accompagnement des personnes en situation de handicap rare avec épilepsie sévère doit être pensée de manière complémentaire aux dispositifs existants ; il y a nécessité d un travail en complémentarité avec les ressources existantes au niveau national (associations fédérées entre elles, associations impliquées dans la recherche, centres de référence) et dans les territoires (associations, établissements et services médico-sociaux et de santé, MDPH, d autant plus que les articles L et L du code de l action sociale et des familles prévoient la possibilité pour les MDPH de prendre l avis des centres de référence ou de ressources en cas de maladie ou handicap rare). II. LE CADRAGE GÉNÉRAL DES CONDITIONS AUXQUELLES LE PROJET DEVRA RÉPONDRE Les conditions à remplir concernent à la fois la réalisation de missions, le déploiement d une organisation adéquate, la prise en compte, pour l avenir, de la dimension territoriale de ces missions et des éléments d ordre administratif concernant les ressources humaines et financières. II.1. Les missions que le projet doit s engager à mettre en œuvre Sources : schéma national d organisation sociale et médico-sociale pour les handicaps rares , pages 69-70, le cadre de référence des centres de ressources nationaux handicaps rares ( Le projet doit garantir la réalisation des missions d un centre national de ressources handicaps rares, en apportant une attention particulière à la structuration des missions pour lesquelles les combinaisons rares de déficiences avec épilepsie sévère nécessitent des fonctions ou des actions spécifiques. II.1.1. Mission 1 : capitaliser un haut niveau d expertise, organiser les connaissances et les savoirs acquis et assurer leur diffusion Fonction : documenter les situations complexes requérant des combinaisons d expertises rares et très spécialisées. consolider les connaissances dans le champ de l expertise des situations avec épilepsie sévère ; constituer des bases de données sur les populations suivies, afin d améliorer la connaissance ; contribuer à la création d un système d informations sur le handicap rare, commun avec les autres centres nationaux de ressources ; centraliser l information disponible. Fonction : formaliser les pratiques d évaluation et d accompagnement des personnes. améliorer les connaissances sur les méthodes et les techniques d évaluation des besoins et d accompagnement les plus adaptées ; BO Santé Protection sociale Solidarité n o 2012/2 du 15 mars 2012, Page 462.

8 théoriser les pratiques et savoir-faire développés auprès des personnes en situation de handicap afin de leur donner une lisibilité au-delà du cas par cas ; identifier les pratiques de coopération entre les acteurs des différents champs (sanitaire, social, médico-social) en mesure de favoriser la continuité des parcours de vie et de soins ; mettre à disposition des outils permettant l appropriation par les acteurs de ces pratiques et savoir-faire, notamment par la production de référentiels. Fonction : participer à la recherche. promouvoir les partenariats déjà existants avec le réseau des acteurs de l épilepsie sévère et notamment les organismes de recherche ; développer des partenariats avec des institutions scientifiques (centres universitaires et de recherches, INSERM, ORS...) ; organiser la réflexion collective sur le secteur. Fonction : assurer une veille technique nationale et internationale. promouvoir les partenariats déjà existants avec les réseaux européens intervenant dans le domaine de l épilepsie sévère ; développer des contacts avec d autres centres de ressources ou de référence ou des réseaux européens ou internationaux travaillant auprès de populations similaires. Fonction : organiser le transfert d expertise vers les relais de façon continue et adaptée. identifier les partenariats possibles dans la durée (médecins généralistes, spécialistes, MDPH...) ; développer des relais de compétence ; identifier et mettre en œuvre des méthodes favorisant de façon pérenne la diffusion des connaissances et le partage d expérience. Fonction : prévoir la formation continue des experts du centre de ressources. inclure dans le projet un volet de formation continue du personnel expert ; s associer aux problématiques de formation des experts déjà engagées dans le cadre de la mise en œuvre du schéma handicaps rares. II.1.2. Mission 2 : apporter un appui à l évaluation des situations et à l élaboration de projets d accompagnement individualisés des personnes en situation de handicap du fait de combinaisons rares de déficiences avec épilepsie sévère Fonction : affiner une évaluation multidimensionnelle de ces situations centrée sur les limitations d activité et les restrictions de participation à la vie sociale et prenant en compte les facilitateurs et obstacles personnels et environnementaux spécifiques à ces combinaisons rares. développer des outils d évaluation compatibles avec les outils et méthodes utilisés dans ce domaine (GEVA compatibilité (1)) et permettant de guider l évaluateur dans la recherche des éléments spécifiques à ces combinaisons rares ; contribuer directement à l évaluation des situations les plus complexes en appui des équipes de terrain (ESMS et MDPH notamment). Fonction : favoriser le parcours de vie des personnes et de leurs aidants. élaborer des stratégies de prise en charge adaptée ; développer des outils de compensation des limitations, notamment de communication ou de développement des apprentissages et des adaptations d aides humaines ou techniques ; favoriser l appropriation et la mise en œuvre de ces outils par les équipes de terrain. Fonction : informer et conseiller les personnes et leurs familles. élaborer une politique de communication commune avec les autres centres de ressources pour les handicaps rares ; apporter des connaissances sur les différentes possibilités d accompagnement de la personne (lieu d accueil) et plus globalement sur les différents dispositifs et services accessibles (lieu de socialisation, etc.) ; (1) «Le terme GEVA compatibilité regroupe toutes les actions de rapprochement entre le GEVA et des outils d évaluation ou qualifiés comme tels. De manière simple, il s agit de vérifier dans quelle mesure les outils utilisent les mêmes concepts et le même vocabulaire que le GEVA. L objectif est double : d une part, faire en sorte que l information circule le mieux possible entre l équipe pluridisciplinaire et ses partenaires ; d autre part, accompagner une éventuelle informatisation du GEVA prenant en compte l articulation avec un outil de recueil de données d évaluation (déjà présent ou développé par un partenaire de terrain) opérationnel et informatisé, capable de restituer les données sous la forme d un GEVA». Extrait du rapport sur l appropriation du GEVA (Guide d évaluation des besoins de compensation des personnes handicapées), janvier BO Santé Protection sociale Solidarité n o 2012/2 du 15 mars 2012, Page 463.

9 écouter et conseiller les familles et les personnes, au moment de l entrée dans le processus d accompagnement de la personne et tout au long du parcours de vie de la personne. Fonction : structurer l offre d appui et des relais aux personnes et aux aidants. identifier et former des relais professionnels pour orienter les personnes et les familles ; mettre en place un soutien aux associations de personnes pour rendre possible la création d un dispositif de type «bureau d accueil» des associations de personnes. II.1.3. Mission 3 : apporter un appui aux professionnels Fonction : améliorer les fonctions de repérage des situations, d évaluation des besoins spécifiques liés à la problématique de l épilepsie sévère combinée à d autres déficiences et les stratégies de compensation du handicap ainsi généré. informer et former en continu les acteurs du système de santé, social et médico-social en région, MDPH, médecins de ville, CAMSP, SESSAD... qu ils interviennent ou non dans le champ de l épilepsie. Fonction : apporter un appui à l organisation territoriale des ressources spécialisée sur les combinaisons rares de déficiences avec épilepsie sévère. contribuer à identifier des ressources spécialisées en interrégion et à développer des ressources et des compétences. Fonction : favoriser et participer aux réseaux d expertises spécialisées nationaux. promouvoir les partenariats existants et développer des partenariats avec des structures hospitalières (centres de références), avec la psychiatrie, avec les autres centres ressources (autisme...). Fonction : conseiller et appuyer les professionnels, qu ils soient ou non spécialisés, dans la mise en œuvre des accompagnements adaptés. apporter une aide technique aux équipes des ESMS et aux dispositifs de droit commun (comme l école...) : sur des situations individuelles ; sur l élaboration ou la refonte de projets d établissements. Fonction : élever le niveau de compétences des professionnels de terrain. élaborer des actions de formation à destination des professionnels des ESMS, à destination de groupes de professionnels (orthophonistes, psychologues...) ; former des formateurs. II.2. Le cadre organisationnel que le projet doit présenter : une organisation permettant une intégration des interventions des acteurs, une définition précise des rôles de chacun et des contenus de travail en réseau II.2.1. La présentation d une organisation intégrée L intégration des missions aujourd hui réalisées Le projet présenté doit s appuyer sur les compétences et expertises déjà existantes (cf. diagnostic des ressources) pour la réalisation des missions visées au paragraphe II-1. En effet, il ressort des travaux menés sous l égide d Alcimed que les missions suivantes sont réalisées ou sont déjà initiées : Mission 1 : capitaliser un haut niveau d expertise, organiser les connaissances et les savoirs acquis et assurer leur diffusion. Exemples de réalisations : initiatives relatives au recensement des acteurs existants. Mission 2 : apporter un appui à l évaluation des situations et à l élaboration de projets d accompagnement individualisés des personnes en situation de handicaps rares visées ci-dessus. Exemples de réalisations : la complémentarité existante aujourd hui dans certains établissements et services dans les pratiques d évaluation entre les compétences neurologiques et psychiatriques ; développement d outils spécifiques d évaluation encore hétérogènes. Mission 3 : apporter un appui aux professionnels. Exemples de réalisations : initiatives en matière de formation des professionnels ; recherche ; réflexion en matière de modalités d accueil en établissement et services non spécialisés. Le projet devra donc mobiliser les compétences existantes de manière à étendre le réseau et à développer, le cas échéant, des contenus de travail en commun pour la réalisation de ces missions. Le projet devra d emblée concevoir son organisation en y intégrant les missions déjà réalisées par d autres acteurs. BO Santé Protection sociale Solidarité n o 2012/2 du 15 mars 2012, Page 464.

10 Les rôles des acteurs et les contenus du travail en réseau Le projet devra comporter une description précise : des contenus des missions et rôles de chacun des acteurs du réseau de travail ainsi constitué ; des modalités d intervention de chacun ; des modalités d organisation en partenariat. La dimension innovante du projet : les modalités d un travail en réseau intégrant les nouvelles technologies de l information et de la communication Le projet pourra comporter une dimension innovante en matière d organisation du travail en réseau. En effet, compte tenu de la nécessité de mobiliser de nombreux acteurs, parfois sur des sites géographiques différents, pour les différentes missions d appui individuel ou collectif mises en œuvre (appui au diagnostic, à l évaluation fonctionnelle, formation des professionnels...), le projet pourra présenter des modalités innovantes d utilisation d Internet et des nouvelles technologies de communication (e-learning, généralisation des visioconférences...). II.2.2. Un partenariat étroit avec les différents acteurs du champ sanitaire, social et médico-social Le projet présenté devra faire ressortir avec précision les partenariats et collaborations existants et envisagés avec son environnement : Complémentarité et subsidiarité avec le centre de référence maladies rares sur les épilepsies rares et la sclérose tubéreuse de Bourneville dans les processus d accompagnement des personnes Les liaisons habituelles entre le projet et le centre de référence maladies rares devront être décrites ainsi que les modalités du travail en commun. Les contenus de travail devront impérativement porter sur les éléments suivants : partage et cohérence des données et des informations dans le cadre de la fonction «documenter les situations complexes requérant des expertises rares et très spécialisées» ; partage et validation conjointe des hypothèses dans le cadre de la fonction «formaliser les pratiques d évaluation et d accompagnement des personnes» ; participation conjointe à la recherche et à la veille technique nationale et internationale ; contributions partagées aux actions de formation (ingénierie et délivrance de formations) ; stratégies partagées d information et de communication ; stratégies partagées en matière d organisation de l appui aux professionnels des champs sanitaire, médico-social ou social. Un haut niveau de collaboration avec les acteurs de la psychiatrie Au-delà de l épilepsie sévère, les situations considérées comme les plus complexes parmi les situations de handicap du fait d une épilepsie sévère associée à d autres déficiences sont les situations de personnes qui présentent des troubles psychopathologiques. Les troubles du comportement, les troubles de la personnalité et les accès de violence sont particulièrement difficiles à gérer. Le projet devra impérativement tenir compte de l avancée des travaux réalisés en matière de combinaisons rares de handicaps avec troubles du comportement sévères (1) afin de s associer aux éventuelles suites qui pourront lui être données au niveau national ou à l échelon plus territorial. Le projet doit ainsi permettre d apporter de la visibilité sur les différents acteurs présents dans le champ de la psychiatrie et les différentes compétences existantes. En effet, il s agira d apporter une connaissance des différentes ressources mobilisables dans les territoires pour d éventuels partenariats. Le projet doit prévoir d accompagner les démarches de conventionnements entre les acteurs du champ de l épilepsie et du champ de la psychiatrie pour faciliter leur organisation en réseau, garantir le développement de contenus de travail en réseau et favoriser les échanges entre structures. Les missions communes à réaliser avec les acteurs de la psychiatrie : missions relatives à l évaluation et à la réévaluation régulière des besoins ; missions en matière de mise en œuvre et renouvellement des plans d accompagnement. Un haut niveau de collaboration avec les acteurs de la neurologie (champ des enfants et des adultes) Une identification des ressources sanitaires de neurologie (DGOS) est en cours d élaboration. Ceci permettra d identifier les modalités de partenariat attendues entre les professionnels médico-sociaux et les professionnels du champ de la neurologie hospitalière dans le cadre du projet présenté. L inscription dans des réseaux internationaux de recherche et de formation Le projet devra s inscrire dans une dynamique de recherche au niveau international portant sur les dimensions environnementales et sociales de l épilepsie sévère. (1) Travaux disponibles sur le site de la CNSA à l adresse ou à solliciter auprès de la CNSA. BO Santé Protection sociale Solidarité n o 2012/2 du 15 mars 2012, Page 465.

11 L animation du réseau des acteurs de l épilepsie sévère Le projet devra appuyer et animer le réseau des acteurs déjà existants dans le domaine et les nouveaux acteurs. Il devra poser les conditions techniques de son intervention, en lien avec celle de ces autres ressources. En appui à ce projet, un certain nombre de travaux conduits au niveau national sont ou seront mis à disposition : le partenariat INSERM-CNSA relatif à la mise en œuvre d une expertise collective sur les handicaps rares, dont les combinaisons rares avec épilepsie sévère ; le partenariat INSERM-CNSA relatif au déploiement par Orphanet de trois objectifs : l indexation des maladies rares avec les termes de la CIF, la production de fiches grand public maladies rares enrichies d informations concernant les limitations fonctionnelles et restrictions de participation à la vie en société entraînées par ces maladies, la production d une nouvelle collection de fiches d information sur les handicaps rares non nécessairement liés à des maladies rares ; le partenariat INSERM-IRESP-CNSA ayant abouti à la publication d un premier appel à recherche au printemps 2011 et prévoyant un deuxième appel au printemps Par ailleurs, dans le cadre d un travail commun mené pour la mise en œuvre opérationnelle des actions du schéma national pour les handicaps rares et du Plan national maladies rares, seront rendus disponibles au premier trimestre 2012 la mise en regard de l identification des ressources médico-sociales et celle des ressources sanitaires hautement spécialisées intervenant dans ce champ : les centres de référence et le réseau des centres de compétences intervenant sur les problématiques d épilepsie sévère, les ressources en neurochirurgie enfant, en neuropédiatrie, en soins de suite et réadaptation de neurologie. Cette identification sera réalisée dans l objectif d une meilleure visibilité de l organisation des professionnels de santé sur ces questions. II.3. Une réflexion à construire : l organisation territoriale de la ressource nationale et des équipes relais La ressource nationale d appui s inscrit dans un dispositif global qui comprendra à l avenir les équipes relais assumant une fonction d interface avec les acteurs locaux. Le projet de ressource nationale répond à un objectif opérationnel immédiat d augmentation quantitative et qualitative des compétences et des ressources collectives sur les handicaps rares. Il s inscrira à moyen terme dans le dispositif global composé de cette ressource nationale, des structures d accompagnement territoriales et des équipes relais situées à l interface de ces deux niveaux. Il appartient donc au promoteur de présenter les éléments de réflexion concernant la structuration territoriale à venir des relais interrégionaux de la ressource nationale, conformément au cadre de référence posé dans le schéma. Ces éléments seront accompagnés d un calendrier précis de mise en œuvre. II.3.1. Rappel du cadrage des équipes relais posé dans le schéma national Les enjeux : répondre à la tension permanente entre une exigence de technicité et une nécessaire proximité face aux situations rares ; améliorer l accessibilité par une meilleure répartition des ressources en interrégions. L objectif : promouvoir le développement de relais médico-sociaux et sociaux en région ou en interrégions, se situant à l interface des centres de ressources nationaux et des acteurs de terrains et mobiles sur le territoire. Cet objectif est poursuivi dans la perspective d un maillage progressif de l ensemble du territoire autour des problématiques des handicaps rares. Ce maillage permet de faciliter l accès à des compétences spécialisées et de dégager les centres de ressources nationaux des sollicitations autour de situations individuelles au détriment d actions d appui plus collectives. La structuration de ces relais doit s envisager à l échelle interrégionale autour de sept interrégions qui correspondent à celles définies dans le domaine sanitaire par l arrêté du 24 janvier 2006 auxquelles s ajoutent l Île-de-France et l océan Indien. Les missions des relais interrégionaux en lien avec les centres de ressources nationaux peuvent se décliner de la façon suivante : appui aux établissements et services médico-sociaux et professionnels de l accompagnement ; appui à l accompagnement individualisé (évaluation fonctionnelle) ; information continue sur la problématique visée des acteurs du système dans l interrégion : MDPH, éducation nationale, ressources disponibles dans les champs sanitaire, médico-social, social ; relais d actions de formation qui associent les acteurs d une interrégion ; alimentation des bases de données nationales afin d enrichir la connaissance des besoins de la population concernée. Les modalités de mise en œuvre de ces relais sont diverses : opérateur unique ou dispositif en réseau (ex. : démarche d essaimage initiée par le CRESAM), etc. BO Santé Protection sociale Solidarité n o 2012/2 du 15 mars 2012, Page 466.

12 Le schéma n impose pas une configuration administrative unique et pré-formatée, compte tenu de l état de structuration des expertises. Il s agit, à partir des lieux où des ressources existent, de soutenir leur formation et leur développement en attirant de nouveaux professionnels. Les relais interrégionaux, quelle que soit la configuration retenue, doivent offrir un plateau technique de base conjuguant des ressources médicales, en matière de réadaptation fonctionnelle, et médico-sociales. Pour répondre à cette exigence de qualité, la configuration multisite et multiopérateur, à l exemple de la configuration adoptée par certains centres de référence maladies rares, est de nature à réunir et à étendre les compétences requises. Les professionnels intervenant dans cette fonction de relais doivent, outre la connaissance du sujet, avoir de l expérience dans l accompagnement des personnes atteintes de handicap rare, notamment la connaissance des différentes configurations de déficiences et la connaissance des incapacités qu elles peuvent produire. L organisation adoptée doit garantir un lien de cohérence entre le centre de ressources national et les relais régionaux (supervision technique). Elle pourra être différente selon les ressources existantes dans les interrégions. En tout état de cause, un lien devra être formalisé avec le centre de ressources national handicaps rares dédié aux combinaisons rares avec épilepsie sévère et les centres de référence ou pôles de compétence maladies rares concernés, étant précisé que ces liens ne seront pas forcément de même nature. II.3.2. Les garanties du projet pour le déploiement d une organisation territoriale intégrée et cohérente Le projet doit présenter les grandes lignes de la mise en œuvre d une réflexion qui devra prévoir : les modalités du travail technique et fonctionnel en commun entre l équipe du centre de ressources national handicaps rares dédié aux combinaisons rares avec épilepsie sévère et les équipes relais ; les propositions de critères de reconnaissance en vue du financement des équipes relais, dont l identification des compétences et métiers à mobiliser pour remplir les missions de relais. En outre, le projet devra comporter les modalités et les conditions de mise en œuvre d une réflexion parallèle puis partagée avec les centres de ressources handicaps rares actuellement existants (constitués en groupement de coopération) ainsi que le calendrier de cette réflexion sur, a minima, les douze premiers mois d existence du projet. Il est précisé que la mise en place de relais en interrégion devrait intervenir progressivement à partir de Par ailleurs, afin de permettre dans un deuxième temps la reconnaissance et le financement des équipes relais par la CNSA, le projet devra poser les garanties organisationnelles de travail en réseau prévues avec les différents acteurs existants. Il devra identifier la manière dont l équipe du centre de ressources pourra contribuer au développement éventuel des ressources dans les interrégions où aucune ressource médico-sociale ou sanitaire n est aujourd hui identifiée. Ainsi, le projet devra-t-il présenter les modalités prévues : d inscription dans une dynamique de travail collectif avec vocation à s investir dans le travail interrégional ; d identification des acteurs concernés par la problématique des handicaps rares avec épilepsie sévère ; de contribution à l identification des différents niveaux de mission à assurer au niveau national et au niveau du réseau ; de description des modalités d organisation, de mobilisation des acteurs et de pilotage du réseau des acteurs concernés. À noter : les garanties attendues en matière de mise en réseau permettront à terme : la réalisation sur site par les équipes relais des missions d appui individuel et de certaines missions d appui collectif aux établissements et services non spécialisés ; au niveau national, la coordination des missions d expertise et la réalisation de la majeure partie des missions d appui collectif aux acteurs en termes de formalisation et diffusion de la connaissance. Pour accompagner leur déploiement, différentes actions sont engagées au niveau national pour contribuer à la réflexion relative aux équipes relais : la mise en œuvre d un état des lieux des ressources approfondi sur l ensemble du territoire métropolitain au premier semestre 2012 ; le pilotage d une réflexion parallèle des centres de ressources nationaux handicaps rares sur le sujet des équipes relais ; le cadrage juridique des équipes relais, qui ne sont pas des établissements et services médicosociaux spécifiques et ne feront donc pas l objet d une autorisation, mais qui devront être sélectionnées et financées via des ESMS ; le financement spécifique des équipes relais, en plus des missions actuellement remplies par certaines ressources locales, tel que prévu au schéma national pour les handicaps rares. Ce financement est spécifique et distinct du financement du fonctionnement de la ressource nationale d expertise. BO Santé Protection sociale Solidarité n o 2012/2 du 15 mars 2012, Page 467.

La présente note vise à expliciter de façon synthétique le contexte de lancement et le contenu du Projet ITEP coordonné et piloté par la CNSA.

La présente note vise à expliciter de façon synthétique le contexte de lancement et le contenu du Projet ITEP coordonné et piloté par la CNSA. Projet ITEP La présente note vise à expliciter de façon synthétique le contexte de lancement et le contenu du Projet ITEP coordonné et piloté par la CNSA. I. LE CADRE JURIDIQUE Les Instituts Thérapeutiques,

Plus en détail

AVIS D APPEL A PROJETS MEDICO-SOCIAL RELEVANT DE LA COMPETENCE DE

AVIS D APPEL A PROJETS MEDICO-SOCIAL RELEVANT DE LA COMPETENCE DE AVIS D APPEL A PROJETS MEDICO-SOCIAL RELEVANT DE LA COMPETENCE DE L AGENCE REGIONALE DE SANTE D ALSACE RELATIF A LA CREATION DE PLACES DE SERVICES DE SOINS INFIRMIERS A DOMICILE (SSIAD) ARS Alsace Cité

Plus en détail

APPEL A PROJET ARS DE CORSE GROUPE D ENTRAIDE MUTUELLE POUR PERSONNES CEREBRO LESEES CAHIER DES CHARGES

APPEL A PROJET ARS DE CORSE GROUPE D ENTRAIDE MUTUELLE POUR PERSONNES CEREBRO LESEES CAHIER DES CHARGES APPEL A PROJET ARS DE CORSE GROUPE D ENTRAIDE MUTUELLE POUR PERSONNES CEREBRO LESEES CAHIER DES CHARGES Les Groupes d Entraide Mutuelle (GEM) ont pour objet d offrir aux personnes adultes handicapées un

Plus en détail

ARRÊTÉ du. relatif au cahier des charges de santé de la maison de santé mentionné à l article L. 6323-3 du code de la santé publique.

ARRÊTÉ du. relatif au cahier des charges de santé de la maison de santé mentionné à l article L. 6323-3 du code de la santé publique. RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Ministère du travail, de l emploi NOR : ARRÊTÉ du relatif au cahier des charges de santé de la maison de santé mentionné à l article L. 6323-3 du code de la santé publique. Le ministre

Plus en détail

ANNEXE DETAILLEE DU CV DANS LE CHAMP SOCIAL ET MEDICO-SOCIAL

ANNEXE DETAILLEE DU CV DANS LE CHAMP SOCIAL ET MEDICO-SOCIAL ANNEXE DETAILLEE DU CV DANS LE CHAMP SOCIAL ET MEDICO-SOCIAL EXPERIENCES PROFESSIONNELLES Détail des expériences Responsable qualité association secteur SMS : - Conception, mise en œuvre, animation et

Plus en détail

Edito NUMERO 31 G R O U P E P O L Y H A N D I C A P F R A N C E JUILLET 2014

Edito NUMERO 31 G R O U P E P O L Y H A N D I C A P F R A N C E JUILLET 2014 G R O U P E P O L Y H A N D I C A P F R A N C E 11 bis, rue Théodore de Banville - 75017 PARIS Tél: 09 53 66 97 39 Fax 09 58 66 97 39 gpf.secretariat@free.fr - @GPFpolyhandicap NUMERO 31 JUILLET 2014 Edito.

Plus en détail

CONFERENCE NATIONALE DU HANDICAP. Relevé des conclusions

CONFERENCE NATIONALE DU HANDICAP. Relevé des conclusions PRÉSIDENCE DE LA RÉPUBLIQUE Service de presse Paris, le 11 décembre 2014 CONFERENCE NATIONALE DU HANDICAP Relevé des conclusions A l occasion de la Conférence nationale du handicap du 11 décembre 2014,

Plus en détail

Synthèse de la CNCH du 19 juin 2008

Synthèse de la CNCH du 19 juin 2008 ACTIONS EN MATIÈRE D'INTÉGRATION DES PERSONNES HANDICAPÉES DU MINISTÈRE DE LA CULTURE ET DE LA COMMUNICATION Synthèse de la CNCH du 19 juin 2008 LE CONTEXTE La Commission nationale Culture-Handicap La

Plus en détail

Classifier le handicap épileptique avec ou sans autres déficiences associées. Réponses médico-sociales.

Classifier le handicap épileptique avec ou sans autres déficiences associées. Réponses médico-sociales. Classifier le handicap épileptique avec ou sans autres déficiences associées. Réponses médico-sociales. 1 Les outils de mesure existants et description du handicap épileptique Il ne s agit pas ici de mesurer

Plus en détail

3 ème plan autisme : Point d étape, un an après son annonce

3 ème plan autisme : Point d étape, un an après son annonce 3 ème plan autisme : Point d étape, un an après son annonce «Le 3 ème plan autisme vise à répondre à la faiblesse criante de la prise en charge de l autisme en France tout en laissant le choix aux familles

Plus en détail

FOIRE AUX QUESTIONS. Le Conseil Général de l Oise précise qu à ce jour, aucune donnée chiffrée n est disponible pour répondre à cette question.

FOIRE AUX QUESTIONS. Le Conseil Général de l Oise précise qu à ce jour, aucune donnée chiffrée n est disponible pour répondre à cette question. FOIRE AUX QUESTIONS Appel à projets relatif à la création et/ou à l extension importante d un FAM (Foyer d Accueil Médicalisé) sur le département de l Oise L objet de la présente «Foire aux Questions»

Plus en détail

1 ère partie Amont de l'hôpital : organiser la permanence des soins une obligation médicale!

1 ère partie Amont de l'hôpital : organiser la permanence des soins une obligation médicale! Plan «Urgences» 1 ère partie Amont de l'hôpital : organiser la permanence des soins une obligation médicale! Fiche 1.1 La permanence des médecins généralistes Mesure 1 Assurer la permanence de soins Mesure

Plus en détail

LES RÉFÉRENTIELS RELATIFS AUX ÉDUCATEURS SPÉCIALISÉS

LES RÉFÉRENTIELS RELATIFS AUX ÉDUCATEURS SPÉCIALISÉS LES RÉFÉRENTIELS RELATIFS AUX ÉDUCATEURS SPÉCIALISÉS 1. RÉFÉRENTIEL PROFESSIONNEL D ÉDUCATEUR SPÉCIALISÉ 2. RÉFÉRENTIEL ACTIVITÉS 3. RÉFÉRENTIEL DE 4. RÉFÉRENTIEL DE CERTIFICATION 5. RÉFÉRENTIEL DE FORMATION

Plus en détail

La Caisse nationale de solidarité pour l autonomie, Etablissement public administratif créé par la loi du 30 juin 2004. Recrute

La Caisse nationale de solidarité pour l autonomie, Etablissement public administratif créé par la loi du 30 juin 2004. Recrute La Caisse nationale de solidarité pour l autonomie, Etablissement public administratif créé par la loi du 30 juin 2004 Recrute Le/la directeur(trice) adjoint(e) de l établissement I. Les missions et l

Plus en détail

Les campagnes budgétaires dans le secteur médico-social

Les campagnes budgétaires dans le secteur médico-social Les campagnes budgétaires dans le secteur médico-social 4 juin 2013 1 Déroulement des campagnes PA-PH dans un cadre préservé Progression de l ONDAM médico-social 2013 : Taux le plus élevé des sous objectifs

Plus en détail

Cahier des charges des maisons de santé pluri-professionnelles pouvant bénéficier d un soutien financier

Cahier des charges des maisons de santé pluri-professionnelles pouvant bénéficier d un soutien financier DGOS/PF3/CdC MSP PF3 R2 DSS RB 21 07 10 Cahier des charges des maisons de santé pluri-professionnelles pouvant bénéficier d un soutien financier L article L. 6323-3 du code de la santé publique prévoit

Plus en détail

BREVET DE TECHNICIEN SUPERIEUR

BREVET DE TECHNICIEN SUPERIEUR DIRECTION GENERALE DE L ENSEIGNEMENT SUPERIEUR BREVET DE TECHNICIEN SUPERIEUR «Services et prestations des secteurs sanitaire et social» Septembre 2007 Arrêté portant définition et fixant les conditions

Plus en détail

Le décret du 2 mars 2006 a institué le Diplôme d Etat d Aide Médico-Psychologique de niveau V.

Le décret du 2 mars 2006 a institué le Diplôme d Etat d Aide Médico-Psychologique de niveau V. Siège social : 9 bis, rue Armand Chabrier 47400 TONNEINS Tél. : 05.53.64.61.57 Fax : 05.53.64.63.12 e-mail : adestonneins@yahoo.fr Site : www.adesformations.fr Antenne de Bazas 7 chemin Larriou 33430 BAZAS

Plus en détail

CAHIER DES CHARGES DE LA FORMATION OUVERTURE D ACTION. Certificat de Qualification Professionnelle des Services de l Automobile

CAHIER DES CHARGES DE LA FORMATION OUVERTURE D ACTION. Certificat de Qualification Professionnelle des Services de l Automobile CAHIER DES CHARGES DE LA FORMATION OUVERTURE D ACTION Certificat de Qualification Professionnelle des Services de l Automobile A.N.F.A. Département Ingénierie et Compétences Mars 2013 SOMMAIRE INFORMATIONS

Plus en détail

La Révolution Numérique Au Service De l'hôpital de demain. 18-19 JUIN 2013 Strasbourg, FRANCE

La Révolution Numérique Au Service De l'hôpital de demain. 18-19 JUIN 2013 Strasbourg, FRANCE La Révolution Numérique Au Service De l'hôpital de demain 18-19 JUIN 2013 Strasbourg, FRANCE Le développement de la e-santé : un cadre juridique et fonctionnel qui s adapte au partage Jeanne BOSSI Secrétaire

Plus en détail

1. STRUCTURATION FEDERALE BI POLAIRE

1. STRUCTURATION FEDERALE BI POLAIRE ADDITIF EXPLICATIF 1. STRUCTURATION FEDERALE BI POLAIRE Organisation de deux «secteurs» clairement identifiés dans leurs objectifs et missions. Sous la responsabilité d un pilotage unique, ces deux «secteurs»

Plus en détail

Annexe 2 Les expressions du HCAAM sur la coordination des interventions des professionnels autour du patient

Annexe 2 Les expressions du HCAAM sur la coordination des interventions des professionnels autour du patient Annexe 2 Les expressions du HCAAM sur la coordination des interventions des professionnels autour du patient Dans son avis de 2012 «L assurance maladie : les options du HCAAM» qui synthétise l ensemble

Plus en détail

Accompagnement renforcé du public PLIE Cadre de référence de Plaine Commune, Le PLIE

Accompagnement renforcé du public PLIE Cadre de référence de Plaine Commune, Le PLIE Accompagnement renforcé du public PLIE Cadre de référence de Plaine Commune, Le PLIE I- PREAMBULE 2 II- CAHIER DES CHARGES 2 II-1-Objectifs /Finalité 2 II-2-Public visé 3 II-3-Durée des parcours 3 II-4-Missions

Plus en détail

Diplôme d Etat d infirmier Référentiel de compétences

Diplôme d Etat d infirmier Référentiel de compétences Annexe II Diplôme d Etat d infirmier Référentiel de compétences Les référentiels d activités et de compétences du métier d infirmier diplômé d Etat ne se substituent pas au cadre réglementaire. En effet,

Plus en détail

MARCHE PUBLIC DE SERVICE. Procédure adaptée MFS 10-003 CAHIER DES CLAUSES TECHNIQUES PARTICULIERES (C.C.T.P.) LOTS 1 ET 2

MARCHE PUBLIC DE SERVICE. Procédure adaptée MFS 10-003 CAHIER DES CLAUSES TECHNIQUES PARTICULIERES (C.C.T.P.) LOTS 1 ET 2 CHAMBRE DE METIERS ET DE L ARTISANAT DE VAUCLUSE HOTEL DE L ESPINE 35 RUE JOSEPH VERNET BP 40208 84009 AVIGNON CEDEX 1 MARCHE PUBLIC DE SERVICE Procédure adaptée MFS 10-003 CAHIER DES CLAUSES TECHNIQUES

Plus en détail

Introduction :... 5. Première partie : la prise en charge de la personne... 9

Introduction :... 5. Première partie : la prise en charge de la personne... 9 1 Sommaire Introduction :... 5 Première partie : la prise en charge de la personne... 9 B. Le traitement des demandes auxquelles il ne peut pas être répondu de manière immédiate.... 10 C. Le traitement

Plus en détail

Sur le Chemin des Attentes des Usagers : le Projet Personnalisé

Sur le Chemin des Attentes des Usagers : le Projet Personnalisé «Pour l amélioration de la qualité, la gestion des risques et l évaluation en Loire Atlantique et Vendée» Sur le Chemin des Attentes des Usagers : le Projet Personnalisé L organisation et la planification

Plus en détail

RÉPUBLIQUE FRANÇAISE. MINISTÈRE DE l'emploi ET DE LA SOLIDARITE. Paris, le

RÉPUBLIQUE FRANÇAISE. MINISTÈRE DE l'emploi ET DE LA SOLIDARITE. Paris, le RÉPUBLIQUE FRANÇAISE MINISTÈRE DE l'emploi ET DE LA SOLIDARITE DIRECTION DE L HOSPITALISATION ET DE L ORGANISATION DES SOINS Sous-direction des professions paramédicales Et des personnels hospitaliers

Plus en détail

PROCEDURES DE CONTROLE INTERNE RAPPORT CONTROLE INTERNE. Enjeux du Contrôle interne au sein du Groupe Cegedim

PROCEDURES DE CONTROLE INTERNE RAPPORT CONTROLE INTERNE. Enjeux du Contrôle interne au sein du Groupe Cegedim RAPPORT DU PRÉSIDENT DU CONSEIL D ADMINISTRATION SUR LES CONDITIONS DE PRÉPARATION ET D ORGANISATION DES TRAVAUX DU CONSEIL AINSI QUE SUR LES PROCÉDURES DE CONTRÔLE INTERNE MISES EN PLACE PAR LA SOCIÉTÉ

Plus en détail

LE FINANCEMENT. MSPD Eric Fretillere Conseil Régional de l Ordre des Médecins d Aquitaine CDOM 47Page 1

LE FINANCEMENT. MSPD Eric Fretillere Conseil Régional de l Ordre des Médecins d Aquitaine CDOM 47Page 1 LE FINANCEMENT Il ne faut pas se le cacher, le financement est une difficulté et de nombreuses maisons médicales dans les 10 dernières années, qui fonctionnaient de manière satisfaisante, sont «décédées»

Plus en détail

CAHIER DES CHARGES Pour la mise en œuvre d une maison de santé pluridisciplinaire En Lot-et-Garonne

CAHIER DES CHARGES Pour la mise en œuvre d une maison de santé pluridisciplinaire En Lot-et-Garonne CAHIER DES CHARGES Pour la mise en œuvre d une maison de santé pluridisciplinaire En Lot-et-Garonne Les patients ont besoin d une réponse de proximité et d une prise en charge globale qui nécessite une

Plus en détail

Le niveau 3 - alerte canicule correspond à une vigilance météorologique orange pour le paramètre canicule.

Le niveau 3 - alerte canicule correspond à une vigilance météorologique orange pour le paramètre canicule. ANNEXE FICHE 10 : NIVEAU 3 - ALERTE CANICULE Le niveau 3 - alerte canicule correspond à une vigilance météorologique orange pour le paramètre canicule. I. MESURES PRISES AU NIVEAU 3 - ALERTE CANICULE 1.

Plus en détail

PRDFP. 2011-2015 Le Contrat de Plan Régional de Développement des Formations Professionnelles. cohérence. Concertation. Innovation.

PRDFP. 2011-2015 Le Contrat de Plan Régional de Développement des Formations Professionnelles. cohérence. Concertation. Innovation. cohérence ÉGALITÉ DES CHANCES/DYNAMIQUE ÉCONOMIQUE Concertation Innovation Innovation www.regionreunion.com Concertation cohérence 2011-2015 Le Contrat de Plan Régional de Développement des Formations

Plus en détail

Autisme : ce que nous attendons des Agences Régionales de Santé

Autisme : ce que nous attendons des Agences Régionales de Santé Autisme : ce que nous attendons des Agences Régionales de Santé La mise en place du plan autisme 3 met au premier plan les ARS qui vont devoir le mettre en œuvre en région. Elle a vite fait apparaître

Plus en détail

DOUBLES DIPLÔMES APPEL A CANDIDATURES 2012 : AIDE À LA CRÉATION DE DOUBLES DIPLÔMES EURORÉGIONAUX

DOUBLES DIPLÔMES APPEL A CANDIDATURES 2012 : AIDE À LA CRÉATION DE DOUBLES DIPLÔMES EURORÉGIONAUX DOUBLES DIPLÔMES I - CONTEXTE APPEL A CANDIDATURES 2012 : AIDE À LA CRÉATION DE DOUBLES DIPLÔMES EURORÉGIONAUX La coopération Eurorégionale entre les régions Midi-Pyrénées, Languedoc-Roussillon, les CC.AA.

Plus en détail

Maisons de Santé Pluridisciplinaires. Conditions d éligibilité à des soutiens financiers

Maisons de Santé Pluridisciplinaires. Conditions d éligibilité à des soutiens financiers Maisons de Santé Pluridisciplinaires Conditions d éligibilité à des soutiens financiers Les maisons de santé pluridisciplinaires (MSP) visent à offrir à la population, sur un même lieu, un ensemble de

Plus en détail

MINISTERE DES AFFAIRES SOCIALES ET DE LA SANTE MINISTERE DELEGUE CHARGE DES PERSONNES HANDICAPEES ET DE LA LUTTE CONTRE L EXCLUSION

MINISTERE DES AFFAIRES SOCIALES ET DE LA SANTE MINISTERE DELEGUE CHARGE DES PERSONNES HANDICAPEES ET DE LA LUTTE CONTRE L EXCLUSION MINISTERE DES AFFAIRES SOCIALES ET DE LA SANTE MINISTERE DELEGUE CHARGE DES PERSONNES HANDICAPEES ET DE LA LUTTE CONTRE L EXCLUSION Direction Générale de la Cohésion Sociale Sous-direction de l autonomie

Plus en détail

Mesdames et Messieurs les préfets (pour information)

Mesdames et Messieurs les préfets (pour information) Ministère des affaires sociales et de la santé Ministère délégué en charge des personnes handicapées et de la lutte contre l exclusion Ministère délégué en charge des personnes âgées et de l autonomie

Plus en détail

Projet de santé. Nom du site : N Finess : (Sera prochainement attribué par les services de l ARS) Statut juridique : Raison Sociale :

Projet de santé. Nom du site : N Finess : (Sera prochainement attribué par les services de l ARS) Statut juridique : Raison Sociale : Projet de santé Nom du site : N Finess : (Sera prochainement attribué par les services de l ARS) Statut juridique : Raison Sociale : Adresse du siège social : Téléphone : Mail : Version : Etablie en date

Plus en détail

Organiser une permanence d accès aux soins de santé PASS

Organiser une permanence d accès aux soins de santé PASS Établissements de santé Droits et accueil des usagers Organiser une permanence d accès aux soins de santé PASS Recommandations et indicateurs Préface Faire face aux inégalités de santé qui touchent tout

Plus en détail

Ministère des solidarités et de la cohésion sociale

Ministère des solidarités et de la cohésion sociale Ministère des solidarités et de la cohésion sociale Direction générale de la cohésion sociale Service des politiques sociales et médico-sociales Sous-direction de l autonomie des personnes handicapées

Plus en détail

REFERENTIEL PROFESSIONNEL DU DIPLÔME D ETAT D INGENIERIE SOCIALE (DEIS) Contexte de l intervention

REFERENTIEL PROFESSIONNEL DU DIPLÔME D ETAT D INGENIERIE SOCIALE (DEIS) Contexte de l intervention REFERENTIEL PROFESSIONNEL DU DIPLÔME D ETAT D INGENIERIE SOCIALE (DEIS) Contexte de l intervention Les transformations sociales, la territorialisation et la complexité croissante des dispositifs liés aux

Plus en détail

LE CHAMP D APPLICATION

LE CHAMP D APPLICATION LES TEXTES Loi n 2001-420 du 15 mai 2001 relative aux nouvelles régulations économiques (art. 54 et 55) Décret n 2002-231 du 21 février 2002 modifiant le décret du 7 mars 2001 portant code des marchés

Plus en détail

Sécurisation de l hébergement et de la maintenance du plateau collaboratif d échange (PCE) du plan Loire III

Sécurisation de l hébergement et de la maintenance du plateau collaboratif d échange (PCE) du plan Loire III Sécurisation de l hébergement et de la maintenance du plateau collaboratif d échange (PCE) du plan Loire III Depuis 2008, l Etablissement assure la mise en place du plateau collaboratif d échange Intranet/Internet

Plus en détail

MONTAGE ET REALISATION DU PROGRAMME SOFT-WHERE EXPORT 2013 CAHIER DES CHARGES

MONTAGE ET REALISATION DU PROGRAMME SOFT-WHERE EXPORT 2013 CAHIER DES CHARGES MONTAGE ET REALISATION DU PROGRAMME SOFT-WHERE EXPORT 2013 CAHIER DES CHARGES 1) Introduction Dans le cadre de son PDI (Plan de Développement International), le Cluster EDIT a mis en place une action nommée

Plus en détail

Les diagnostics territoriaux à 360 du sans abrisme au mal logement : démarche, objectifs et synthèse régionale

Les diagnostics territoriaux à 360 du sans abrisme au mal logement : démarche, objectifs et synthèse régionale Les diagnostics territoriaux à 360 du sans abrisme au mal logement : démarche, objectifs et synthèse régionale Journée d étude «Les personnes sans chez soi» 29 mai 2015 2 Sommaire I. La démarche de diagnostic

Plus en détail

d infirmières et d infirmiers Pour être admissible au répit spécialisé sur référence Des services spécialisés intégrés en

d infirmières et d infirmiers Pour être admissible au répit spécialisé sur référence Des services spécialisés intégrés en DES SERVICES DES INTERVENTIONS DE RÉADAPTATION CIBLÉES ET SPÉCIFIQUES VISANT LE DÉVELOPPEMENT OPTIMAL DE LA PERSONNE ET AYANT COMME OBJECTIFS de favoriser l intégration et la participation sociales de

Plus en détail

APPEL A PROJETS 2010. Axe d intervention 4. Version corrigée Mars 2010. PO FSE 2007-2013 «Compétitivité régionale et emploi» Ile-de-France

APPEL A PROJETS 2010. Axe d intervention 4. Version corrigée Mars 2010. PO FSE 2007-2013 «Compétitivité régionale et emploi» Ile-de-France PO FSE 2007-2013 «Compétitivité régionale et emploi» Ile-de-France Contacts Direction régionale du travail, de l emploi et de la formation professionnelle d Ile de France Orientation et appui Service FSE

Plus en détail

Guide pour la scolarisation des enfants et adolescents handicapés

Guide pour la scolarisation des enfants et adolescents handicapés Guide pour la scolarisation des enfants et adolescents handicapés Avant-propos Une nouvelle loi, de nouveaux principes La loi du 11 février 2005 relative à l égalité des droits et des chances, la participation

Plus en détail

Aide au recrutement, à l accueil et à l intégration des nouveaux entrants Professionnalisation et fidélisation d un salarié Tutorat

Aide au recrutement, à l accueil et à l intégration des nouveaux entrants Professionnalisation et fidélisation d un salarié Tutorat Objectifs : Être au plus près des entreprises et de leurs salariés en proposant des services et outils adaptés à leurs besoins. 12 fiches «service» synthétiques, répertoriées en 5 grands thèmes : PROFESSIONNALISATION

Plus en détail

Françoise TRUFFY, Présidente de la CDAPH 94. Bonjour,

Françoise TRUFFY, Présidente de la CDAPH 94. Bonjour, Françoise TRUFFY, Présidente de la CDAPH 94 Bonjour, Je me présente : J ai une formation de base d ergothérapeute et d infirmièreassistante sociale spécialisée en psychiatrie et comme pour faire, j ai

Plus en détail

LE NOUVEL ESPACE STATUTAIRE DE LA CATEGORIE B. Mode d emploi Questions/réponses

LE NOUVEL ESPACE STATUTAIRE DE LA CATEGORIE B. Mode d emploi Questions/réponses LE NOUVEL ESPACE STATUTAIRE DE LA CATEGORIE B Mode d emploi Questions/réponses 01 Dans quel cadre le nouvel espace statutaire de la réforme de la catégorie B a-t-il été créé? Cette réforme traduit l engagement

Plus en détail

ARRÊTÉ du. Projet d arrêté fixant le programme d'enseignement de santé et social en classe de seconde générale et technologique

ARRÊTÉ du. Projet d arrêté fixant le programme d'enseignement de santé et social en classe de seconde générale et technologique RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Ministère de l Éducation nationale NOR : MENE1007267A ARRÊTÉ du Projet d arrêté fixant le programme d'enseignement de santé et social en classe de générale et technologique Le Ministre

Plus en détail

Révision des descriptions génériques Comment monter un dossier?

Révision des descriptions génériques Comment monter un dossier? DISPOSITIFS MEDICAUX Révision des descriptions génériques Comment monter un dossier? Guide pour le dossier déposé par les fabricants/distributeurs Adopté en séance de la CEPP* le 13 juillet 2005 *CEPP

Plus en détail

sociales (pour information) CIRCULAIRE DGS(SD6/A)/DGAS/DSS/2002/551 / du 30 octobre 2002 relative aux appartements de coordination thérapeutique (ACT)

sociales (pour information) CIRCULAIRE DGS(SD6/A)/DGAS/DSS/2002/551 / du 30 octobre 2002 relative aux appartements de coordination thérapeutique (ACT) Le Ministre de la Santé, de la Famille Et des personnes Handicapées A Mesdames et Messieurs les Préfets de région Direction régionales des affaires sanitaires et sociales Mesdames et Messieurs les Préfets

Plus en détail

APPEL A PROJETS. WE NETWORK Le Silicium - 3, Avenue du Bois L abbé - 49070 BEAUCOUZE MARS 2015

APPEL A PROJETS. WE NETWORK Le Silicium - 3, Avenue du Bois L abbé - 49070 BEAUCOUZE MARS 2015 APPEL A PROJETS Appel à projets à destination des PME pour l émergence et l accompagnement de projets d innovation en Pays de Loire dans le domaine des objets et solutions communicants (Internet des objets,

Plus en détail

APPEL A PROJET HEBERGEMENT ET ACCOMPAGNEMENT AGNEMENT EDUCATIF MINEURS ISOLES ETRANGERS ET JEUNES MAJEURS ISOLES ETRANGERS

APPEL A PROJET HEBERGEMENT ET ACCOMPAGNEMENT AGNEMENT EDUCATIF MINEURS ISOLES ETRANGERS ET JEUNES MAJEURS ISOLES ETRANGERS APPEL A PROJET HEBERGEMENT ET ACCOMPAGNEMENT AGNEMENT EDUCATIF MINEURS ISOLES ETRANGERS ET JEUNES MAJEURS ISOLES ETRANGERS Appel à projet hébergement et accompagnement éducatif MIE JMIE octobre 2014 1

Plus en détail

PROFIL DE POSTE AFFECTATION. SERIA (service informatique académique) DESCRIPTION DU POSTE

PROFIL DE POSTE AFFECTATION. SERIA (service informatique académique) DESCRIPTION DU POSTE PROFIL DE POSTE BAP : CORPS : NATURE : SPÉCIALITÉ : E ITRF Externe IGR 2, Chef de projet développement ÉTABLISSEMENT : Rectorat SERVICE : VILLE : SERIA (service informatique académique) DESCRIPTION DU

Plus en détail

Stratégie d intervention auprès des élèves présentant des comportements et attitudes scolaires inappropriés

Stratégie d intervention auprès des élèves présentant des comportements et attitudes scolaires inappropriés Stratégie d intervention auprès des élèves présentant des comportements et attitudes scolaires inappropriés IEN/CTR ASH 2011-2012 Comportements inappropriés / Troubles de la conduite et du comportement

Plus en détail

FICHE TECHNIQUE : METTRE EN PLACE UNE GPEC

FICHE TECHNIQUE : METTRE EN PLACE UNE GPEC METTRE EN PLACE UNE GPEC Gestion Prévisionnelle des Emplois et des Compétences Cette fiche technique aborde la mise en place d une démarche GPEC sous l angle de la description d un processus. Elle présente

Plus en détail

LE PROJET QUALITE-GESTION DES RISQUES- DEVELOPPEMENT DURABLE

LE PROJET QUALITE-GESTION DES RISQUES- DEVELOPPEMENT DURABLE LE PROJET QUALITE-GESTION DES RISQUES- DEVELOPPEMENT DURABLE 1 LA POLITIQUE QUALITE-GESTION DES RISQUES Depuis 2003, la Direction s engage à poursuivre, la démarche qualité et à développer une gestion

Plus en détail

Mise à disposition d une plateforme de veille et d analyse sur le Web et les réseaux sociaux

Mise à disposition d une plateforme de veille et d analyse sur le Web et les réseaux sociaux Ministère de la Culture et de la Communication Secrétariat Général Délégation à l Information à la Communication (DICOM) CAHIER DES CLAUSES TECHNIQUES PARTICULIERES Personne publique contractante Ministère

Plus en détail

Guide pour la création d une MAM

Guide pour la création d une MAM LES MAISONS D ASSISTANTS MATERNELS Guide pour la création d une MAM Commission Départementale d Accueil du Jeune Enfant Le cadre législatif La loi n 2010-625 du 9 juin 2010 relative à la création des maisons

Plus en détail

Procédure ouverte avec Publicité Evaluation de projets innovants pour une pré-maturation et Formation à une méthode d analyse de projets innovants.

Procédure ouverte avec Publicité Evaluation de projets innovants pour une pré-maturation et Formation à une méthode d analyse de projets innovants. Direction déléguée aux affaires Administratives et Financières REGLEMENT DE CONSULTATION Procédure ouverte avec Publicité Evaluation de projets innovants pour une pré-maturation et Formation à une méthode

Plus en détail

CAHIER DES CHARGES INFIRMIER-ÈRE DIPLÔMÉ-E

CAHIER DES CHARGES INFIRMIER-ÈRE DIPLÔMÉ-E Madame/Monsieur 1. DÉFINITION DE LA FONCTION Au service du projet institutionnel, la titulaire du poste : Exerce dans un cadre législatif et un contexte sanitaire connus (loi sur l exercice professionnel,

Plus en détail

DIRECTION GENERALE DE LA COHESION SOCIALE

DIRECTION GENERALE DE LA COHESION SOCIALE DIRECTION GENERALE DE LA COHESION SOCIALE RAPPORT RELATIF AUX AGREMENTS DES CONVENTIONS ET ACCORDS APPLICABLES AUX SALARIES DES ETABLISSEMENTS SOCIAUX ET MEDICO-SOCIAUX PRIVES A BUT NON LUCRATIF POUR 2010

Plus en détail

Modification de la Réforme du classement des Offices de Tourisme

Modification de la Réforme du classement des Offices de Tourisme Réunion des Présidents d Offices de Tourisme Bourges - Lundi 4 juillet 2011 Nouveaux critères de classement I - Introduction - modalités d application Extrait du Flash Infotourisme N 53-28 juin 2011 FNOTSI

Plus en détail

PROJET RÉGIONAL 2015-2017. Prévention des risques professionnels et santé au travail

PROJET RÉGIONAL 2015-2017. Prévention des risques professionnels et santé au travail PROJET RÉGIONAL 2015-2017 Prévention des risques professionnels et santé au travail 1 CONTEXTE : PREVENTION DES RISQUES PROFESSIONNELS En application de l accord, signé le 22 octobre 2013, relatif à la

Plus en détail

Dispositif régional Auvergne d Intelligence Economique

Dispositif régional Auvergne d Intelligence Economique APPEL D OFFRES N 01/2015/IE Dispositif régional Auvergne d Intelligence Economique ACCORD CADRE CAHIER DES CLAUSES TECHNIQUES PARTICULIERES (C.C.T.P.) ARTICLE 1 OBJET DE L ACCORD CADRE Le présent accord-cadre

Plus en détail

Dispositif régional Auvergne d Intelligence Economique

Dispositif régional Auvergne d Intelligence Economique APPEL D OFFRES N 01/2015/IE Dispositif régional Auvergne d Intelligence Economique ACCORD CADRE CAHIER DES CLAUSES TECHNIQUES PARTICULIERES (C.C.T.P.) ARTICLE 1 OBJET DE L ACCORD CADRE Le présent accord-cadre

Plus en détail

Programme national «très haut débit»

Programme national «très haut débit» Liberté. Égalité. Fraternité RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Programme national «très haut débit» - 1 - Sommaire I. ENJEU 3 II. DESCRIPTION GENERALE 4 III. PILOTAGE DU PROGRAMME 4 IV. PHASE DE LANCEMENT DU PROGRAMME

Plus en détail

DEMANDE DE SOUTIEN - RAVIV. Fonds de Soutien à l Initiative et à la Recherche

DEMANDE DE SOUTIEN - RAVIV. Fonds de Soutien à l Initiative et à la Recherche DEMANDE DE SOUTIEN - RAVIV Fonds de Soutien à l Initiative et à la Recherche 2015 1 PRESENTATION DE LA STRUCTURE RAViV est un réseau solidaire de compagnies et structures franciliennes de spectacle vivant

Plus en détail

Appel à propositions

Appel à propositions Appel à propositions Dispositif de professionnalisation des acteurs de l accueil, l information, l orientation, l emploi, la formation professionnelle initiale (par la voie de l apprentissage) et la formation

Plus en détail

Nouveaux rôles infirmiers : une nécessité pour la santé publique et la sécurité des soins, un avenir pour la profession

Nouveaux rôles infirmiers : une nécessité pour la santé publique et la sécurité des soins, un avenir pour la profession Position adoptée par Conseil national de l Ordre des infirmiers le 14 septembre 2010 Nouveaux rôles infirmiers : une nécessité pour la santé publique et la sécurité des soins, un avenir pour la profession

Plus en détail

Transport 100 % Médicaments pris en charge à 65 % et à 30 % par le RO Médicaments pris en charge à 15 %

Transport 100 % Médicaments pris en charge à 65 % et à 30 % par le RO Médicaments pris en charge à 15 % Complémentaire santé 2014 Décerné à pour sa gamme aprévactive Formule Mini + Remboursement Régime Obligatoire + Module Médecine de ville M1 Consultations, visites, actes de chirurgie en cabinet médical,

Plus en détail

REFERENTIEL PROFESSIONNEL DES ASSISTANTS DE SERVICE SOCIAL

REFERENTIEL PROFESSIONNEL DES ASSISTANTS DE SERVICE SOCIAL 1 REFERENTIEL PROFESSIONNEL DES ASSISTANTS DE SERVICE SOCIAL DEFINITION DE LA PROFESSION ET DU CONTEXTE DE L INTERVENTION L assistant de service social exerce de façon qualifiée, dans le cadre d un mandat

Plus en détail

A.G.E.F. Z. I. 7, rue Philippe Lebon B.P. 110 21703 Nuits-Saint-Georges Cedex. Tél. 03 80 62 45 00 Fax. 03 80 61 37 52 agef@wanadoo.fr www.agef21.

A.G.E.F. Z. I. 7, rue Philippe Lebon B.P. 110 21703 Nuits-Saint-Georges Cedex. Tél. 03 80 62 45 00 Fax. 03 80 61 37 52 agef@wanadoo.fr www.agef21. A.G.E.F. Z. I. 7, rue Philippe Lebon B.P. 110 21703 Nuits-Saint-Georges Cedex Tél. 03 80 62 45 00 Fax. 03 80 61 37 52 agef@wanadoo.fr www.agef21.com Le mot de bienvenue du Président Vous avez choisi d

Plus en détail

ACCORD DU 27 NOVEMBRE 2013

ACCORD DU 27 NOVEMBRE 2013 MINISTÈRE DU TRAVAIL, DE L EMPLOI ET DU DIALOGUE SOCIAL CONVENTIONS COLLECTIVES Brochure n 3364 Convention collective nationale RÉGIME SOCIAL DES INDÉPENDANTS IDCC : 2796. Personnel de direction Brochure

Plus en détail

Equipe mobile SMES CH Sainte-Anne (Paris)

Equipe mobile SMES CH Sainte-Anne (Paris) Equipe mobile SMES CH Sainte-Anne (Paris) 1. Contexte local Géographie La psychiatrie adulte de l hôpital Sainte-Anne est orientée vers 7 secteurs psychiatriques adultes, que ce soit pour les hospitalisations,

Plus en détail

LE référentiel des métiers

LE référentiel des métiers LE référentiel des métiers 2 Le référentiel des métiers de Pôle emploi FILIÈRE RELATION DE SERVICES Métiers MISSIONS ACTIVITÉS COMPÉTENCES Le référentiel des métiers de Pôle emploi 3 4 Le référentiel des

Plus en détail

Cahier des charges thématique - Couverture du territoire par le très haut débit et développement des usages du numérique

Cahier des charges thématique - Couverture du territoire par le très haut débit et développement des usages du numérique Cahier des charges thématique - Couverture du territoire par le très haut débit et développement des usages du numérique Actualisation et mise en œuvre d une Stratégie de Cohérence Régionale d Aménagement

Plus en détail

Participation des habitants et contrats de ville Quels enjeux? Quelle mise en oeuvre?

Participation des habitants et contrats de ville Quels enjeux? Quelle mise en oeuvre? Participation des habitants et contrats de ville Quels enjeux? Quelle mise en oeuvre? Note réalisée par l Observatoire Régional de l Intégration et de la Ville (ORIV) septembre 2014 Eléments de contexte

Plus en détail

15 janvier 2014 * PROGRAMME MOBIQUAL

15 janvier 2014 * PROGRAMME MOBIQUAL 15 janvier 2014 * PROGRAMME MOBIQUAL PRÉSENTATION DE LA DÉMARCHE ET DES OUTILS * Sébastien DOUTRELIGNE responsable diffusion nationale, suivi et évaluation Éléments constitutifs Une action nationale initiée

Plus en détail

repères pour agir et mettre en place un projet de consolidation des compétences de Base des Apprentis

repères pour agir et mettre en place un projet de consolidation des compétences de Base des Apprentis repères pour agir et mettre en place un projet de consolidation des compétences de Base des Apprentis Version 2 : 20 juillet 2012 L expérimentation conduite par l Agence nationale de lutte contre l illettrisme

Plus en détail

ACCOMPAGNEMENT A LA CERTIFICATION ISO 9001 DE L AGENCE POUR LA RECHERCHE ET L INNOVATION EN CHAMPAGNE-ARDENNE - CARINNA

ACCOMPAGNEMENT A LA CERTIFICATION ISO 9001 DE L AGENCE POUR LA RECHERCHE ET L INNOVATION EN CHAMPAGNE-ARDENNE - CARINNA 1 APPEL D OFFRES ACCOMPAGNEMENT A LA CERTIFICATION ISO 9001 DE L AGENCE POUR LA RECHERCHE ET L INNOVATION EN CHAMPAGNE-ARDENNE - CARINNA JUILLET 2013 2 1. OBJET DE L APPEL D OFFRE Réalisation d un accompagnement

Plus en détail

REFERENTIEL DE CERTIFICATION

REFERENTIEL DE CERTIFICATION REFERENTIEL DE CERTIFICATION DU TITRE PROFESSIONNEL Technicien(ne) d'assistance en Informatique Niveau IV Site : http://www.emploi.gouv.fr REFERENTIEL DE CERTIFICATION D'UNE SPECIALITE DU TITRE PROFESSIONNEL

Plus en détail

Ministère des sports. Le ministre des sports

Ministère des sports. Le ministre des sports Ministère des sports Direction des sports Mission sport et développement durable Personnes chargées du dossier : Arnaud JEAN Tél. : 01 40 45 96 74 Mel: arnaud.jean@jeunesse-sports.gouv.fr Fabienne COBLENCE

Plus en détail

Autisme Questions/Réponses

Autisme Questions/Réponses Autisme Questions/Réponses 1. Quelle est la définition de l autisme et des autres troubles envahissants du développement établie dans l état des connaissances élaboré et publié par la HAS? Les définitions

Plus en détail

Epilepsies : Parents, enseignants, comment accompagner l enfant pour éviter l échec scolaire?

Epilepsies : Parents, enseignants, comment accompagner l enfant pour éviter l échec scolaire? Epilepsies : Parents, enseignants, comment accompagner l enfant pour éviter l échec scolaire? L épilepsie concerne plus de 500 000 personnes en France, dont la moitié sont des enfants ou des adolescents.

Plus en détail

FONDS DE SOUTIEN À L INNOVATION. Règlement du Programme d Appui à l Innovation et au Développement Technologique PTR - Appel à projet ouvert -

FONDS DE SOUTIEN À L INNOVATION. Règlement du Programme d Appui à l Innovation et au Développement Technologique PTR - Appel à projet ouvert - FONDS DE SOUTIEN À L INNOVATION Règlement du Programme d Appui à l Innovation et au Développement Technologique PTR - Appel à projet ouvert - 2014 Sommaire 1. Introduction!... 3 2. Règles de participation!...

Plus en détail

TERMES DE REFERENCE POUR PRESTATAIRE INDIVIDUEL ET CONSULTANT

TERMES DE REFERENCE POUR PRESTATAIRE INDIVIDUEL ET CONSULTANT TERMES DE REFERENCE POUR PRESTATAIRE INDIVIDUEL ET CONSULTANT Titre: Consultance pour l élaboration d un système d information informatisé : système de suivi, de mesure et d évaluation des données sur

Plus en détail

CHARTE DE PARTENARIAT DU RESEAU DE CABINETS PARTENAIRES DE LA FONDATION CONDORCET

CHARTE DE PARTENARIAT DU RESEAU DE CABINETS PARTENAIRES DE LA FONDATION CONDORCET CHARTE DE PARTENARIAT DU RESEAU DE CABINETS PARTENAIRES DE LA FONDATION CONDORCET Février 2010 Fondation Condorcet / Paris Dauphine Bureau B019 - Place du Maréchal de Lattre de Tassigny - 75775 Paris cedex

Plus en détail

Dossier de presse «Fais-nous rêver-fondation GDF SUEZ»,

Dossier de presse «Fais-nous rêver-fondation GDF SUEZ», Partenaires fondateurs DOSSIER DE PRESSE Dossier de presse «Fais-nous rêver-fondation GDF SUEZ» «Fais-nous rêver-fondation GDF SUEZ», Construisons ensemble des voies nouvelles pour un sport utile à tous

Plus en détail

DÉMATÉRIALISATION DES DOCUMENTS ET AUTOMATISATION DES PROCESSUS UN PREMIER PAS VERS LA BANQUE SANS PAPIER

DÉMATÉRIALISATION DES DOCUMENTS ET AUTOMATISATION DES PROCESSUS UN PREMIER PAS VERS LA BANQUE SANS PAPIER DÉMATÉRIALISATION DES DOCUMENTS ET AUTOMATISATION DES PROCESSUS UN PREMIER PAS VERS LA BANQUE SANS PAPIER Pour les banques, le papier devrait servir à imprimer des billets ; pas à en garder la trace dans

Plus en détail

MEMORANDUM POSITIONNEMENT DES ORGANISATIONS DE LA SOCIETE CIVILE SENEGALAISE SUR LA COUVERTURE MALADIE UNIVERSELLE

MEMORANDUM POSITIONNEMENT DES ORGANISATIONS DE LA SOCIETE CIVILE SENEGALAISE SUR LA COUVERTURE MALADIE UNIVERSELLE MEMORANDUM MEMORANDUM POSITIONNEMENT DES ORGANISATIONS DE LA SOCIETE CIVILE SENEGALAISE SUR LA COUVERTURE MALADIE UNIVERSELLE Novembre 2013 1. CONTEXTE DU MEMORANDUM Le Sénégal, à l image des pays de la

Plus en détail

DOSSIER DE PRESSE. Améliorer l hébergement des plus défavorisés : Un plan triennal pour réduire le recours aux nuitées hôtelières

DOSSIER DE PRESSE. Améliorer l hébergement des plus défavorisés : Un plan triennal pour réduire le recours aux nuitées hôtelières DOSSIER DE PRESSE Améliorer l hébergement des plus défavorisés : Un plan triennal pour réduire le recours aux nuitées hôtelières Paris, le mardi 3 février 2015 Contact presse Ministère du Logement, de

Plus en détail

Depuis 2009, l'éducation nationale s'est déjà mobilisée pour développer des banques de stages et des outils associés.

Depuis 2009, l'éducation nationale s'est déjà mobilisée pour développer des banques de stages et des outils associés. Pôles de stages Mise en place dans les académies de pôles de stages NOR : MENE1505070C circulaire n 2015-035 du 25-2-2015 MENESR - DGESCO A2-2 Texte adressé aux rectrices et recteurs d'académie Que ce

Plus en détail

MINISTÈRE DES AFFAIRES SOCIALES ET DE LA SANTÉ

MINISTÈRE DES AFFAIRES SOCIALES ET DE LA SANTÉ MINISTÈRE DES AFFAIRES SOCIALES ET DE LA SANTÉ _ Direction de la recherche, des études, de l évaluation et des statistiques _ Sous-direction observation de la santé et de l assurance maladie _ Bureau établissements

Plus en détail

«Politique des ARS pour les seniors»

«Politique des ARS pour les seniors» «Politique des ARS pour les seniors» Claude EVIN, Directeur Général de l Agence Régionale de Santé d Ile-de-France XX/XX/XX L ARS, acteur majeur de la politique de santé et d accompagnement au service

Plus en détail

ASSURANCE MALADIE OBLIGATOIRE DE BASE

ASSURANCE MALADIE OBLIGATOIRE DE BASE ASSURANCE MALADIE OBLIGATOIRE DE BASE Convention nationale Entre Les Organismes Gestionnaires Et Les Chirurgiens Dentistes CONVENTION NATIONALE Etablie sous l égide de l Agence Nationale de l Assurance

Plus en détail