Sucres. Exercice. Physique. n 3 COLLECTION SUCRE ET SANTÉ. Livrets déjà parus :

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1 Lvrets déjà parus : N 1 : Sucres et cares N 2 : Sucres et régulaton pondérale N 3 : Sucres et exercce physque N 4 : Sucres et mémore N 5 : Sucres et dabète et Sucres Exercce Physque n 3 CE QU IL FAUT RETENIR : De nombreuses publcatons cherchant à meux comprendre les mécansmes physologques à l'orgne de l'épusement du sportf ont ms en évdence l'mportance et le rôle détermnant des glucdes avant, pendant et après l'effort. L'objectf de cette nouvelle brochure de la collecton "Sucre et Santé" est de présenter ces travaux afn d'ader les médecns à conseller concrètement les sportfs. Réactualsaton 2005 CENTRE D ÉTUDES ET DE DOCUMENTATION DU SUCRE (CEDUS) 30, rue de Lubeck, Pars Fax : E-mal : Cedus@cedus.fr COLLECTION SUCRE ET SANTÉ

2 et Sucres Exercce physque Sommare 1 - Physologe du muscle L'énergétque musculare Les réserves de substrats énergétques Cnétque de l'utlsaton des substrats 2 - Sucres et exercce physque Les glucdes avant l'exercce physque Les glucdes pendant l'exercce physque Les glucdes après l'exercce physque L épusement : l athlète heurte le mur Les effets de l entraînement Bblographe Le CEDUS remerce Auréle Hervalet, étudante en Master professonnel «Entranement sportf, Nutrton et Santé», pour son traval d enrchssement et de réactualsaton qu a perms la réédton de ce lvret Les objectfs de l'almentaton du sportf de haut nveau sont avant tout de permettre l'améloraton des performances sportves et en partculer de l'endurance, en agssant en tros étapes : avant la compétton, pendant la compétton et après la compétton. La connassance de la physologe et du métabolsme énergétque du muscle au cours de l'exercce musculare est ndspensable à la compréhenson et à l'élaboraton de programmes dététques adaptés au sportf. Les glucdes sont apparus au premer plan de la dététque du sportf car l'mportance et la restauraton des stocks glycogénques sont étrotement corrélées à la performance sportve. La proporton et le type de glucdes à recommander ont fat l'objet de nombreux travaux, et la noton de sucres smples ou complexes a fat place progressvement à la noton d'ndex glycémque. Les programmes dététques des sportfs sont composés d'une forte proporton en glucdes pouvant varer de 50 à plus de 70 % de la raton énergétque et de glucdes à ndex glycémque d'autant plus élevé que les repas se rapprochent de la compétton. Enfn, l n'y a ben sûr pas une almentaton du sportf, mas des almentatons pour des sportfs, et les consels dovent rester adaptés aux rythmes et aux goûts des athlètes. Docteur Sophe Fagès Servce d'endocrnologe-nutrton Pars 3 Préface

3 Physologe du muscle L énergétque musculare Tableau 1 La contracton musculare dépend de la décomposton de l adénosne trphosphate () en adénosne dphosphate (ADP).La réserve musculare en ne permet pas ben sûr d assurer une actvté physque très prolongée qu n est permse que par un renouvellement permanent des stocks d par des métabolsmes aérobes et anaérobes. L énerge fourne par l provent de tros sources : (tableau 1) - Le processus anaérobe alactque - La glycolyse anaérobe lactque - L oxydaton cellulare des substrats (aérobe) créaton de 39 molécules d par molécule de glycogène et de 45 molécules d pour les acdes gras à Fgure 1 Voes métabolques permettant la synthèse de l utlsée au cours de l exercce musculare Glycogène 6 atomes de carbone. L oxydaton des acdes amnés est quanttatvement nettement mons mportante. (fgure 1) Anaérobose Caractérstques des flères énergétques de re-synthèse de l musculare Caractérstques Anaérobe alactque Anaérobe lactque Aérobe Flères Substrats énergétques, phosphocréatne Glucose Glucose, acdes gras Métaboltes (hors chaleur) ADP, créatne H+, acde lactque CO2, H2O, (urée) Blan énergétque / glycosyl >36 / glycosyl par molécule de substrat Présence d oxygène Non Non Ou Réserves d énerge Muscles Muscles Muscles/tssu adpeux Durée des épreuves 0 à < 20 s 20 s à < 2 mn 2 mn couvertes à pluseurs heures Exemples d exercces Force, vtesse résstance endurance D après Flères et substrats énergétques de l exercce :mplcatons nutrtonnelles. In : Apports nutrtonnels pour la populaton françase 3 e édton (2001). Le processus anaérobe alactque qu est représenté par les réserves musculares en phosphocréatne et en est la source d énerge mmédatement dsponble pour le muscle, mas l ne permet que la réalsaton d un exercce de très courte durée et d une ntensté modérée. La glycolyse anaérobe permet la synthèse de molécules d par la dégradaton du glycogène en acde pyruvque.le rendement est de 3 molécules d par molécule de glycogène, mas cette synthèse s accompagne de la producton d acde lactque. La prncpale source d énerge est représentée par l oxydaton cellulare des substrats et par le passage dans le cycle de Krebs. Cette voe permet la génératon d une quantté très mportante d.le rendement de l oxydaton des glucdes permet la GLUCOSE LIPIDES mtochondre HEXOKINASE ADP Glucose 1 phosphate Glucose 6 phosphate Fructose 6 phosphate Fructose 1,6 dphosphate 2 troses phosphate ADP NAD PHOSPHOFRUCTOKINASE NADH 2 PYRUVATE KINASE Phosphoénol pyruvate Acétyl-coA ADP oxalo-acétate Cycle de Krebs CO 2 ADP + P R NAD NADH A/Phosphocréatne et musculare Source d énerge mmédatement dsponble B/Glycolyse anaérobe lactque Dégradaton du glycogène en acde pyruvque Lactates PYRUVATE Chaîne respratore LACTASE DÉSHYDROGÉNASE Aérobose Alanne C/Oxydatons cellulares des substrats Source prncpale d 4 5

4 Physologe du muscle Les réserves de substrats énergétques Cnétque de l utlsaton des substrats La prncpale source d énerge pour le muscle provent du métabolsme aérobe par l oxydaton des substrats et leur passage dans le cycle de Krebs et pour une plus fable part par la glycolyse anaérobe.l ensemble de ces processus suppose l exstence de réserves énergétques pouvant être utlsées au cours de l exercce physque. L organsme dot également mantenr une glycéme quas constante ndépendamment de la nécessté de fournr une source d énerge au muscle à l effort. Ces réserves énergétques se composent essentellement de réserves en glucdes et en lpdes. L essentel des réserves glucdques se stue dans le tssu musculare sous forme de glycogène. Cette réserve ne peut être utlsée que par le muscle par la voe de la glycogénolyse musculare qu est drectement suve de la glycolyse pour la synthèse d n stu.une parte beaucoup plus fable du stock de glycogène est stuée dans le foe. Son utlsaton est mons rapde que pour le glycogène musculare pusque, après dégradaton en glucose, l dot d abord passer dans le sang avant d attendre le muscle. Ces réserves en glucdes sont cependant néglgeables et ne permettent d assurer que mons de 24 heures des besons énergétques au repos. Au cours d un exercce physque,l épusement des réserves glycogénques est rapde et survent entre 90 et 120 mn de VO2 max. Il exste une mportante varaton de la quantté du glycogène musculare qu dépend de la masse musculare.les performances des sportfs sont étrotement lées à la concentraton et à la restauraton des stocks en glycogène. Assocée à l entraînement physque, une bonne stratége almentare peut fare trpler les réserves. Les réserves en lpdes de l organsme sont représentées par les trglycérdes prncpalement stués dans le tssu adpeux mas auss dans le muscle. Au cours d un exercce,l augmentaton des catécholamnes,du glucagon et de l ACTH stmule la lpolyse permettant la lbératon d acdes gras à partr des trglycérdes musculares et surtout des réserves adpocytares. L utlsaton des acdes gras lbres crculants est essentelle lors des exercces physques de longue durée (> 90 mn) où l oxydaton lpdque devent alors prmordale dans le métabolsme énergétque musculare notamment par sa capacté à épargner le glycogène. GLUCIDES Il est tout d abord mportant de rappeler le rôle de l nsulne. Sécrétée par le pancréas en réponse à la présence de glucose,elle favorse en effet l entrée et l oxydaton du glucose dans les muscles mas auss son stockage sous forme de glycogène. Qu est-ce que la VO2? S l on étude la cnétque de l utlsaton des glucdes et des lpdes au cours de l exercce musculare,l faut prendre en compte le type d actvté physque et donc l ntensté de l effort défne par la VO2 max ans que sa durée.la fgure 2 représente la part des substrats utlsés pour une actvté à 75% de la VO2 max. Au cours d un exercce d ntensté crossante, la consommaton d oxygène augmente lnéarement avec la pussance développée jusqu à une valeur lmte qu reste constante même s la pussance mposée est encore accrue. Cette valeur lmte correspond à la consommaton maxmale d oxygène (VO2 max). La pussance à partr de laquelle celle-c est attente correspond à la pussance maxmale aérobe. La VO2 max vare avec l âge : sa valeur augmente progressvement pendant l enfance et l adolescence, se stablse entre 20 et 30 ans pour décroître progressvement. Cette régresson, qu est ndépendante du sexe, peut être retardée par un entraînement réguler ou une ve très actve. Dans la pratque sportve, la performance athlétque de longue durée est en relaton drecte avec la VO2 max. Ans pour effectuer un exercce soutenu dans le temps, le sportf dot effectuer son effort à 75% VO2 max. 6 7

5 Physologe du muscle Sucres et exercce physque L utlsaton du glycogène par le muscle dépend de la pussance et de la durée de l exercce. La consommaton musculare en glycogène est drectement proportonnelle à l ntensté de l actvté physque. A pussance égale, elle est très mportante au début de l exercce et dépend de la glycolyse anaérobe, pus cette consommaton dmnue au proft de l oxydaton des lpdes et du glucose sangun. LIPIDES L utlsaton des lpdes augmente avec la durée de l exercce, mas elle vare également avec la pussance de celu-c. La pussance de l exercce modfe leur utlsaton pusque leur oxydaton est Fgure 2 fable pour des exercces à pussance élevée où l utlsaton du glycogène est prédomnante, mas mportante pour des exercces de pussance modérée mas de longue durée. L nsulne nhbe la lpolyse et favorse le stockage des grasses dans le tssu adpeux. RESTAURATION DES RÉSERVES Il apparaît que la restauraton et l mportance des stocks glycogénques sont étrotement corrélées à l entraînement, d autant plus qu l s agt d épreuves d endurance. L almentaton du sportf avant,pendant et après l effort a fat l objet de nombreuses publcatons pour tenter de meux comprendre les mécansmes physologques à l orgne de l épusement du sportf et pour permettre d établr une stratége almentare qu amélorerat les performances. Fgure 3 Les glucdes sont rapdement apparus comme étant le détermnant prncpal de l almentaton du sportf. La dstncton habtuelle entre sucres smples et complexes a fat place à l utlsaton de la noton d ndex glycémque (fgure 3),et le chox entre des glucdes à fort ou fable ndex glycémque avant pendant ou après l effort a été largement étudé. Index glycémque des prncpaux sucres et de quelques alments (comparés au glucose) (fgure 3) Glucdes smples Glucdes complexes Glucdes rapdes Glucose (100) Pomme de terre au four (85) à ndex glycémque Soda (97) Purée (80), frtes (75) élevé (>70) Gaufres (76) Céréales de pett déjeuner type Corn Flakes (75) Barre chocolatée (70) Baguette (95), pan blanc (70), pan complet (77) Rz brun (76) et rz «gluant» (98) Glucdes moyens Saccharose (sucre de table) (68) Vermcelle (58) à ndex glycémque Ananas (59), Betterave (64) Rz basmat (58), rz blanc (60) moyen (55-70) Crème glacée (61) Porrdge (58), muesl (55) Bscut type pett beurre (60) Pomme de terre chps (57), patate douce (61) Mel (58) Semoule de couscous (65) Représentaton de la part respectve des substrats utlsés au cours d un exercce prolongé à 75% de la VO2 max. % de substrats utlsés Glycogène Glucose sangun Glucdes lents Fructose (20), lactose (46) Lentlle (30), harcot sec (30), pos chche (28) à ndex glycémque Abrcot sec (31), carotte (47) Harcot rouge (28), harcot blanc (38) bas (<55) Pamplemousse (25), pomme (38), All bran (33) Pore (38), orange (42) Soja (18), petts pos (50) Pâtes aux œufs (40) Chocolat (50) Pan aux céréales (45), au son (44), de segle (50) Jus d orange (53) Spaghett (42), noulle (47) Kw (53), banane (52), mangue (51), Rz complet (41) Rasn (46) Source : Foster Powell K,Ha Holt S,Brand Mller J.«Internatonal table of glycemc ndex and glycemc load values=2002». Am J of Clncal Nutrton,2002,76, L ndex glycémque Lpdes Heures L ndex glycémque (IG) d un alment est calculé en mesurant la glycéme pendant les 2 heures qu suvent l ngeston de 50 g de cet alment. Ces mesures permettent d obtenr une surface sous la courbe qu est alors exprmée par rapport à la surface sous la courbe de 50 g d un alment de référence, le glucose. L ndex glycémque peut varer avec la composton des alments et avec leur mode de cusson. Ans par exemple, pour les pâtes, plus le temps de cusson est mportant, plus l IG s élève, du fat de la dégradaton de l amdon (gélatnsaton). 8 9

6 Sucres et exercce physque Les glucdes avant l exercce musculare Avant l exercce, les repas rches en glucdes à ndex glycémque bas sont prvlégés car ls permettent une plus grande mse à dsposton de glucdes. Pluseurs études ont démontré qu l est possble, par des programmes dététques partculers,d augmenter les réserves en glycogène musculare et hépatque. Les objectfs de l almentaton du sportf de haut nveau avant une compétton sont d augmenter et de mantenr le plus longtemps possble les stocks glycogénques hépatques et musculares et d évter tous les désordres gastrontestnaux qu pourraent subvenr avec une almentaton nadaptée. Ces régmes dts «scandnaves» consstent en une premère étape de dépléton de l organsme en ses réserves glycogénques Le repas qu précède la compétton par un exercce physque ntense suv d une almentaton hyperprotdolpdque et permettent donc de favorser la néoglucogenèse hépatque.la deuxème étape assoce l arrêt complet de l entraînement à une almentaton hyperglucdque les jours précédant la compétton. Ces régmes ont depus été adaptés pour permettre une melleure tolérance gastro-ntestnale et pour évter l arrêt de l entraînement les jours précédant la compétton. Chez l athlète, les apports glucdques recommandés les jours précédant la compétton varent de 5 à 12 g/kg en foncton de l ntensté de l épreuve et de sa durée.pluseurs travaux ont montré qu un apport de 200 à 300 g de glucdes quelques heures avant un exercce d ntensté modérée et prolongée amélorat l endurance et la performance des Une étude a comparé les performances de sportfs selon qu ls aent ngéré un repas rche en glucdes à ndex glycémque (IG) fort ou fable 2 à 3 heures auparavant. Les auteurs n ont ms en évdence aucune dfférence sgnfcatve concernant la durée avant épusement entre les sujets. Toutefos, des modfcatons des paramètres métabolques ont été observées. Au cours de l exercce effectué après le repas composé de glucdes à IG fable, l oxydaton des glucdes état 12% nféreure et celle des lpdes 118% supéreure à celles mesurées après le repas composé de glucdes à IG fort. Ces résultats démontrent qur l ndex glycémque des glucdes qu composent le repas ngéré 3 heures avant un exercce entraîne ben un changement relatf dans l utlsaton des substrats notamment en faveur des lpdes. Cependant, cette modfcaton des sources de substrats musculares n nfluence pas la performance, tout au mons telle qu évaluée dans cette étude. Su PM,et al.«effects on feedng patterns and exercse performance», Journal of Physologcal Anthropology and Appled Human Scence,2003. Les glucdes pendant l exercce musculare Pendant l exercce, les alments ou bossons rches en glucdes à ndex glycémque modéré à élevé sont recommandés car ls représentent la melleure source de glucdes pour l exercce prolongé. Pour les épreuves de mons d une heure,aucun apport almentare n est nécessare.l ngeston de glucdes au cours d exercces musculares prolongés favorse la performance et l endurance des sportfs en augmentant la dsponblté en glucdes. athlètes en augmentant les réserves glycogénques hépatque et musculare. En pratque, l est actuellement recommandé chez les sportfs pratquant une actvté d endurance d avor, une semane avant la compétton,une almentaton habtuelle avec un apport en glucdes représentant 50 % des apports énergétques totaux. Tros jours avant la compétton, l entraînement sera arrêté, et le régme comportera envron 65 à 70 % des apports énergétques en glucdes d ndex glycémque moyen à bas. Le repas prs avant la compétton (la velle en général) sera le plus souvent encore enrch en glucdes en majorté complexes et à ndex glycémque modéré,sot envron de 150 à 400 g de pâtes cutes al dente. Le chox de l amdon (c sous forme de pâtes) est dû à l énorme quantté de sucre (85 morceaux vore plus) qu l faudrat ngérer pour un beson énergque consdéré par exemple à 3000 kcal.tros heures avant l épreuve,une collaton rche en glucdes est consellée. De 30 à 60 mnutes avant l épreuve, l faut évter de consommer des glucdes a IG élevé. En effet, l exste alors un rsque d hypoglycéme réactonnelle pendant l épreuve dû à une sécréton trop mportante d nsulne qu provoque une entrée massve de glucose dans les muscles au début de l actvté. Par conséquent les glucdes à IG modérés et/ou bas sont recommandés afn d obtenr une glycéme constante.dx mnutes avant le début de l épreuve,une bosson glucosée est préconsée. Les apports énergétques glucdques ont pour objectfs de préserver les réserves glycogénques et de préserver le captal azoté (acdes amnés ramfés) en fournssant un substrat énergétque rapdement oxydable. Ces bossons utlsées sont en général des assocatons de glucdes à IG élevés et des glucdes à IG plus fable (fructose) pour permettre à la fos une dsponblté rapde du glucose pour les muscles et de mantenr la glycéme.au-delà de pluseurs heures,un apport glucdque solde peut être consommé. A Roland-Garros, les glucdes sont à l honneur : 2 tonnes de bananes, 3 tonnes de pâtes, 1500 baguettes de pan, barres chocolatées, 4600 pâtsseres sont dévorées durant le tourno

7 Sucres et exercce physque L élaboraton des bossons énergétques dot répondre à pluseurs crtères : Elle dot tenr compte du goût des sportfs et les bossons dovent donc être agréables à bore. Elle dot être composée de glucdes permettant une bonne bodsponblté en substrats énergétques. De multples travaux ont montré que le glucose est le glucde le plus oxydé parm les glucdes ngérés au cours d un exercce musculare, et que les mélanges apportant en proporton varable glucose, fructose ou saccharose sont les plus effcaces. Le temps de vdange gastrque est également un facteur détermnant de la bodsponblté des substrats énergétques et de l eau. L osmolarté de la bosson condtonne fortement la vdange gastrque, et les solutons so ou hypotonques au plasma semblent déales pour assurer une bonne vdange gastrque. Elles permettent donc une melleure hydrataton du sportf, fondamentale au cours de l exercce, ans qu une melleure bodsponblté en glucdes. Une concentraton trop forte en glucdes rsque, par l hyperosmolarté qu elle entraîne, de provoquer des troubles gastro-ntestnaux. Elle n amélorera pas plus les performances du sportf pusque l oxydaton des glucdes exogènes ne dépasse pas un certan seul estmé de 1 à 1,2 g/mn. Adopo et al. Respectve oxydaton of exogenous glucose and fructose gven n the same drnk durng exercse.j.appl Physol.1994,76 : Coombes JS,Hamlton.KL. The effectveness of commercally avalable sport drnks.sports Med.2000,29, Sh X et al.«gastrontestnal dscomfort durng ntermttent hgh ntensty exercse:effect of carbohydrate electrolyte beverage»,int J of Sports Nutrton and Exercse Metabolsm,2004,14, Les glucdes après l exercce musculare Après l exercce, une almentaton rche en glucdes à ndex glycémque élevé permet la melleure restauraton des stocks en glycogène de l organsme. Après une compétton,le sportf a pour prncpal objectf de restaurer ses réserves glycogénques épusées par l exercce physque.il a été démontré que la restauraton rapde de ces stocks en glycogène permet l améloraton des performances pour l exercce suvant. La quantté de glucdes à ngérer ans que leur type ont été étudés de manère à optmser la restauraton de ces réserves. Il semblerat qu un apport de 7 à 10 g/kg de glucdes assure une restauraton maxmale des stocks glycogénques et ce,en 20 à 24 heures. Pluseurs facteurs ntervennent dans la régulaton des capactés de stockage et en partculer le transport ntracellulare de glucose par les proténes de transport GLUT-4 et la transformaton du glucose en glycogène par la glycogènesynthétase. Le déla entre l exercce physque précédent et la prse almentare condtonne également la restauraton de ces stocks glycogénques. Les melleurs résultats sont obtenus lorsque les glucdes sont ngérés mmédatement après l actvté physque. En pérode de post-exercce, le transport trans-membranare du glucose dans la cellule musculare est faclté, et la sensblté à l nsulne du muscle est majorée.l augmentaton de l nsulnéme survenant lors de la prse almentare favorse le stockage du glycogène en stmulant la glycogène-synthétase et en augmentant la captaton du glucose par la cellule musculare. En pratque, dès la fn de l exercce, la consommaton d une soluton de glucose et d une quantté varable de fructose d envron 0,15 à 0,25 g/kg toutes les 15 mnutes pendant les 4 premères heures a montré son effcacté à restaurer les réserves en glycogène musculare.elle dot également permettre une réhydrataton optmale du sportf. Les apports suvants dovent être poursuvs sur pluseurs heures pour permettre une régénératon complète du glycogène hépatque et musculare en 20 à 24 heures.l addton de lpdes dans le repas dot être fable L épusement : l athlète «heurte le mur» La prncpale cause de la défallance du sportf, en partculer dans les sports d endurance, semble l épusement du glycogène. Une des causes de l ncapacté à poursuvre l effort à partr de l énerge des lpdes pourrat être l absence de l oxaloacétate (fgure 1) nécessare à fare entrer, dans le cycle de Krebs, l Acétyl-Coa et progressve. Dans ce cas,elle n altère pas la restauraton du glycogène musculare. En ce qu concerne l apport en proténes, pluseurs études ont montré qu une collaton rche en glucdes et en proténes prse juste après la compétton,favorsat le stockage de glycogène de manère plus mportante qu une collaton rche en glucdes seules (à condton que la quantté de glucdes sot dentque dans les deux condtons). En effet, les glucdes et les proténes agsssant en synerge sur la sécréton d nsulne,favorsent la réponse nsulnque ans que le transport du glucose vers le muscle. L avantage serat de rédure la quantté de glucdes, souvent dffcle à ngérer pour l athlète après l exercce,en l accompagnant de proténes. Des travaux ont d alleurs montré qu après l exercce,l exste une réducton de l attrat des glucdes qu dsparaît en quelques heures,mas qu l faut connaître pour ne pas déclencher d averson. provenant de la dégradaton des acdes gras. Ils ne peuvent donc fournr l énerge nécessare à compenser le manque de glucose. Cette dépléton glycogénque ne peut non plus être compensée par le glucose sangun dont le flux est nsuffsant ; l entraînement aura donc pour but de préserver les stocks de glycogène

8 Sucres et exercce physque Les effets de l entraînement La balance d utlsaton des substrats énergétques : le «CROSSOVER CONCEPT» Lpdes (en %) Lpdes Glucdes Rest VO 2 max (en%) En ce qu concerne le métabolsme glucdque,l entraînement augmente la sensblté à l nsulne et par conséquent dmnue les concentratons plasmatques en nsulne et en glucose exogène. L entrée et l oxydaton du glucose dans le muscle sont donc amélorées va une melleure sensblté à l nsulne mas auss une augmentaton de l expresson du transporteur musculare GLUT 4. La contrbuton du glycogène musculare est à contraro dmnuée (due prncpalement à l augmentaton de l utlsaton des lpdes) tout comme certanes enzymes de la glycolyse notamment de la 6 phosphofructoknase. Entraînement Stmulaton du SNS Glucdes (en %) Fgure 4 Le concept du «crossover» développé par Brooks et Mercer en 1994,s appue sur l utlsaton respectve des glucdes et des lpdes en foncton de l ntensté de l exercce et de l entraînement.l entraînement va déplacer le «crossover pont» (fgure 4) c est à dre le pont de crosement entre les 2 courbes vers des valeurs d ntensté plus mportantes. Il favorse,l oxydaton des lpdes dans le muscle et rédut l actvté du système nerveux sympathque (SNS) alors que l ntensté de l exercce augmente l utlsaton des glucdes en stmulant l actvté du SNS. Le sportf utlsera donc ses lpdes plus rapdement. Le glycogène sera alors économsé d avantage et l endurance amélorée EN CONCLUSION Les nombreux travaux concernant la dététque du sportf semblent démontrer que l almentaton personnalsée et réfléche du sportf partcpe à l améloraton de ses performances. Les glucdes jouent un rôle fondamental dans le métabolsme énergétque musculare explquant la place prmordale qu ls occupent dans la composton de l almentaton des athlètes. Leur mportance est encore renforcée dans les jours qu encadrent la compétton. La compréhenson des mécansmes ntervenant dans la régulaton du métabolsme énergétque au cours de l exercce physque a perms d affner la dététque du sportf, même s de nombreux ponts restent encore obscurs. BIBLIOGRAPHIE (1) Burke LM, Coller GR, Hargreaves M. Glycemc ndex : A new tool n sport nutrton? Int. J. of Sport Nutrton, 1998, 8, (2) Gauter JF, Schrauwen P. Glucdes et exercce physque : quel glucde pour quel sport? Act. Med. Int. Métabolsmes Hormones - Nutrton, 2000, 4, 2, (3) Guezennec CY. Nutrton et actvté musculare C-Y Guezennec. In : Traté de nutrton clnque de l adulte. A. Basdevant, M. Lavlle, E. Lerebours. Médecne Scences Flammaron, Pars, (4) Peres G. Nutrton et actvté physque. In : Traté de nutrton clnque de l adulte. A. Basdevant, M. Lavlle, E. Lerebours. Médecne Scences, Flammaron, Pars, (5) Monod H. Flandros R. Physologe du sport : bases physologques des actvtés physques et sportves. Masson, Pars, 3 e édton. (6) Sportfs et sujets à actvté physque ntense (chap.14) In: Apports nutrtonnels consellés pour la populaton françase. 3 e édton, Tec et Doc, Pars, (7) Poortmans JR, Bosseau N. Métabolsme des glucdes (chap.6) In: Bochme des actvtés physques, 2 ème édton, De Boeck Unversté (8) Saunders MJ, Kane MD, Todd MK. Effects of a carbohydrate proten beverage on cyclng endurance and muscle damage, Medecne and Scence n Sports and exercse, 2004, 36, (9) McArdle W, Katch F, Katch V. Physologe de l actvté physque, Energe, Nutrton et performance, 4 ème édton, Malone, (10) Glucdes (chap.5) In Apports nutrtonnels consellés pour les enfants et adolescents sportfs de haut nveau. Tec et Doc, Pars,

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