Faculté Polytechnique de Mons. Génération d un site Web automatiquement à partir d une base de données relationnelle : Utilisation de XML

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1 Faculté Polytechnique de Mons Génération d un site Web automatiquement à partir d une base de données relationnelle : Utilisation de XML Projet de 3 e Informatique et Gestion Année académique Lhôte Sébastien Sebastien.Lhote@student.fpms.ac.be Santarelli Sébastien Sebastien.Santarelli@student.fpms.ac.be Van Sevenant Mathieu Mathieu.VanSevenant@student.fpms.ac.be Benjelloun Mohammed Promoteurs : Mahmoudi Saïd

2 Table des matières I Rapport de projet 9 1 Introduction 10 2 Quelques mots sur XML Présentation de XML Historique et objectifs Règles de base pour XML Outils de validation d un document XML Outils de transformation d un document XML Web publishing Sérialisation d une base de données relationnelle en schéma XML XML et les bases de données Base de données et document XML Description de l application Cahier des charges Description du site Web Description des documents PDF Création de la base et extraction de documents XML Création de la base de données relationnelle

3 Table des matières Présentation des tables de la base de données Définition des relations entre les tables Implémentation de la base Extraction d un document XML Manipulation de documents XML Description de l installation et du fonctionnement de l application Construction du site Web Outils et langages Implémentation du site Génération de documents PDF Commentaires sur le déploiement de l application Conclusions et perspectives Conclusion Perspectives II Annexes 38 A Exemples supplémentaires 39 A.1 Contenu orienté données A.2 Contenu orienté document B Scripts 42 C Code source 47 C.1 Extraction par mysqldump C.2 Manipulation de documents XML

4 Table des matières C.3 Affichage des données sur le site Web C.4 Création de PDF

5 Table des figures 1 Web publishing Web publishing Barre de navigation Schéma conceptuel Schéma logique PrintScreen de l affichage d une table PrintScreen de la feuille PDF téléchargée

6 Listings 2.1 Prologue d un document XML Exemple d un document XML Exemple d une DTD Correspondance basée sur les tables Création de la base Création d une table Définition du type InnoBD Définition d une clé primaire Création d index Not Null Définition d une clé secondaire Derniers paramètres Boucle pour l affichage de toutes les valeurs Load de la page Web A.1 Contenu orienté données A.2 Exemple d un contenu orienté document B.1 Script de création de la base de données MySQL C.1 Extrait d un document obtenu par mysqldump C.2 XSL pour les applications C.3 XML pour les applications

7 Listings C.4 Exemple d un XSL appliqué pour la table «Maisons» C.5 XSL générique pour l affichage de table dans une page Web C.6 Création de PDF à partir du site Web

8 Résumé Dans le contexte d un projet de 3 e Bachelier en Informatique et Gestion de la Falculté Polytechnique de Mons, ce travail a été mené par une équipe de trois personnes : 1. Lhôte Sébastien, 2. Santarelli Sébastien, 3. Van Sevenant Mathieu. Le sujet était de gérer avec XML, un site Web permettant d afficher, sous les formats HTML et PDF, les données d une base SQL. Le travail s est donc composé de trois parties : 1. création de la base de données SQL pour une application 1, extraction d un XML et manipulation de XML via XSL, 2. création d un site Web, affichage des données intéressantes, 3. création d un script PHP permettant l écriture des informations sur un document PDF. Ces trois tâches étaient distribuées respectivement aux trois personnes énumérées plus haut. De manière générale, il a fallu se documenter sur le sujet, jusque là inconnu. Ces investigations ont permis de remettre en question les notions de bases de données et d illustrer la puissance de XML, quant à son interopérabilité, dans la diffusion d informations. Le schéma 1 illustre parfaitement le sujet traité. Fig. 1 Web publishing 1 sujet inspiré du travail de Leroy Agnès, Santarelli Sébastien et Silvert Benjamin, dans le cadre du cours de base de données 7

9 Remerciements Ce projet abordant des sujets vastes et hétéroclytes, nous remercions les personnes qui nous ont apporté leur soutient et leur aide : MM. Benjelloun et Mahmoudi, respectivement chef de travaux et assistant dans le service informatique de Faculté Polytechnique de Mons, nos promoteurs, qui nous ont accompagné à chaque étape de notre travail, M. Manneback, chargé de cours, attaché au sercive informatique de Faculté Polytechnique de Mons, pour les quelques questions informelles posées après son cours, M.Noël, assistant dans le service informatique de Faculté Polytechnique de Mons, pour son aide dans le domaine des XSL. M. Bauwens, assistant dans le service informatique de Faculté Polytechnique de Mons, pour le déblocage du serveur MySQL utilisé, M. Gérard, Webmaster, pour ses conseils avisés pour l utilisation de Javascript. 8

10 I Rapport de projet

11 1 Introduction L organisation des entreprises, la gestion des clients dans les agences bancaires ou d assurances, des personnes par l administration,..., tout s appuie sur les banques de données. Celles-ci doivent donc garantir leur intégrité, quels que soient les traitements qu elles subissent. Voilà pourquoi, dans un monde où l information est le moteur de notre société, nous mesurons l intérêt à porter à l informatique et aux solutions qu elle propose. C est dans ce contexte que s inscrit un projet d informatique dans le cadre de la 3 e Bachelier orientation Informatique et Gestion. Le but de celui-ci est de permettre à différents groupes d étudiants de résoudre un problème important. Ce travail se passe en trois phases : 1. la recherche, 2. la conception et la réalisation, 3. la validation. L interactivité des programmes doit être assurée par une interface graphique, développée dans un langage au choix. Le résultat doit atteindre les objectifs de fiabilité, d évolutivité et de maintenabilité. Le sujet traité dans cet ouvrage concerne l utilisation de XML afin de diffuser, sur diverses plateformes informatiques, des informations recueillies à partir d une base de données relationnelle. Ce travail se consacre à l affichage des fichiers XML dans une page Web et à la création de PDF après une requête. Dans un premier temps, ce rapport présentera donc, en deux chapitres, le langage XML et ses technologies, ainsi que des solutions pour sérialiser une base de données relationnelle en une structure arborescente. La suite précisera une application illustrant le projet, et, conformément au partage des tâches au sein de l équipe, elle dévoilera les détails du travail qui ont conduit à : la création d une base de données relationnelle et l extraction de fichiers XML, dédiées à Lhôte Sébastien, la construction du site Web, menée par Santarelli Sébastien, et l élaboration de document PDF, par Van Sevenant Mathieu. Enfin le dernier chapitre concluera l ensemble du projet et apportera quelques perspectives pour des travaux à venir. 10

12 2 Quelques mots sur XML L échange de données entre différentes plateformes informatiques étant un enjeu majeur, des standards de représentation de l information ont dû être définis. C est ainsi qu existe XML. Le sujet étant très vaste, ce chapitre se contente d introduire XML, une série d outils mis en oeuvre pour traiter ces documents et le schéma général de la diffusion sur l Internet de données grâce à XML. 2.1 Présentation de XML Après une brève introduction dans son contexte historique, les règles concernant le format des documents XML seront abordées. Les sections suivantes étudieront les autres langages dédiés à la manipulation de ces documents Historique et objectifs Dans la famille des méta-langages, il y a le SGML, norme ISO 8879 en 1986, révisée en 1988 et 1994 [7]. Il est l acronyme de Standard Generalized Markup Language. Ce langage à balises a pour objectif de séparer les informations de leurs présentations, i.e. les formats HTML, PostScript, PDF,...[6] C est un standard de documentation très puissant pour de grosses applications, e.g. l aviation, le secteur automobile, dictionnaires,... Il possède ainsi un format normalisé respectant une struture rigide définie par une DTD 1. Un document SGML doit être lisible par l homme et la machine, mais il reste néanmoins trop lourd et trop complexe. C est dans ce contexte qu est apparu XML, extensible Markup Language 2. Descendant de SGML, il simplifie la représentation et le mode d échange d informations. C est ainsi qu il est devenu, depuis le 10 février 1998 [17], une norme du W3C 3. Il ne s agit toujours pas d un langage de programmation mais bien d une représentation de données structurées ou semi-structurées [3]. Il suit aussi des règles de constructions précises mais plus simples que SGML. 1 Document Type Definition [15] 2 langage de balisage extensible [18] 3 World Wide Web Consortium promeut la compatibilité des technologies du Web [20] 11

13 Chapitre 2. Quelques mots sur XML Outre sa définition, une série de standards se développent pour permettre la validation de ces documents (DTD, XSchema), leur transformation (XSLT) ou la création de feuilles de style (XSL), la navigation à travers ceux-ci (Xpath), l analyse syntaxique pour des modèles objets (DOM) ou des modèles évenementiels (SAX),... Mais avant de s attarder sur quelques uns de ces derniers, présentons les règles de base concernant la formation d un document XML Règles de base pour XML Les documents XML sont des documents texte dans lesquels les données ou les éléments sont «encapsulées» entre deux balises 4. Les éléments peuvent être constitués de texte ou contenir d autres éléments, voire même les deux. Un élément peut aussi être associé à des informations complémentaires, les attributs. Par définition, un document possède une balise racine, root, et se développe selon une architecture arborescente où chaque élément représente un noeud de l arbre. Un document XML commence par un prologue ( listing 2.1 ) dans lequel la déclaration <?xml version="1.0"?>, XML Declaration, est obligatoirement présente. Celle-ci précise le standard utilisé dans le document en question [18]. D autre part, le type de codage, l association à une instruction ou à un type de document et d autres commentaires peuvent aussi y être ajoutés. Listing 2.1 Prologue d un document XML <? x m l v e r s i o n =" 1.0 " encoding ="ISO " s t a n d a l o n e =" yes "?> <? Processing Instruction? > <! D O C T Y P E... > <! -- commentaire --> <![ C D A T A [ partie non interpretée, ni analysée ]] > Ensuite, le document proprement dit peut commencer ( exemple listing 2.2 ). Ainsi, puisque les tags vont par paire, un tag ouvrant, <NomDuTag>, induit un tag fermant, </NomDuTag>, qui peut cependant être sous forme contractée dans le cas d un élément vide, comme <NomDuTag/>. Pour un document bien formé, toute balise fermante doit toujours correspondre à une ouvrante dans un même élément. Le nom d un tag ne peut commencer que par une lettre ou un soulignement (_) et posséder des caractères alphanumériques, le moins (-), le point (.) et le soulignement (_). L espace vide ne peut que terminer ce nom. De plus, il faut respecter la sensibilité à la case. Les attributs sont, quant à eux, des informations supplémentaires pour chaque tag. Ils ne peuvent être définis qu à l ouverture d un élément. Il peut y en avoir plusieurs et chacun possède 4 annotations ou tags 12

14 Chapitre 2. Quelques mots sur XML un nom et une valeur unique dans sa balise. La valeur est délimitée par des guillemets ou des apostrophes. Listing 2.2 Exemple d un document XML <? x m l v e r s i o n =" 1.0 "?> < liste_de_personnes > < personne id="1" sexe ="m"> <nom >Lhôte </ nom > < prenom > Sébastien </ prenom > <e- mail > Sebastien. Lhote@gmail. com </e- mail > </ personne > < personne id="2" sexe ="m"> <nom > Santarelli </ nom > < prenom > Sébastien </ prenom > <e- mail > sebastien@cejurbise.be </e- mail > </ personne > < personne id="3" sexe ="m"> <nom >Van Sevenant </ nom > < prenom > Mathieu </ prenom > <e- mail > azertyuiop2@hotmail. com </e- mail > </ personne > </ liste_ de_ personnes > Une fois ces quelques règles élémentaires citées, nous pouvons aborder à présent les autres langages propres à XML. 2.2 Outils de validation d un document XML Comme précisé ci-dessus, pour être bien formé, un document XML doit respecter des règles syntaxiques. Cependant, pour le valider, il existe des langages qui permettent d ajouter des contraintes aux documents XML. Il s agit, entre autres, de DTD, Relax NG, XSchema. Dans cette section, nous nous contenterons de décrire quelques points concernant la DTD. Ainsi, on peut associer un document XML à une définition DTD en interne dans un commentaire <!DOCTYPE... >. Ça n est pas recommandé car elle ne serait utilisée qu une seule fois par un seul document. Il est préférable donc de créer un fichier.dtd qui serait réutilisable, échangeable,... afin de répondre à la contrainte de modularité. Il existe trois déclarations au sein des DTD : 1. <!ELEMENT balise (contenu)>, 2. <!ATTLIST balise attribut type #mode>, 3. <!ENTITY %nom "définition">. La première définit le contenu d un noeud. Les définitions peuvent être : (a,b) : séquence, (a b) : liste de choix, a? élément exeptionnel [0,1], a* élément répétitif [0,N], a+ élément répétitif [1,N]. 13

15 Chapitre 2. Quelques mots sur XML La seconde précise le type de donnée de l attribut et son mode. Les types sont : CDATA : données brutes qui ne sont pas analysées, PCDATA : élément de texte sans descendants ni attributs contenant des caractères, Énumeration : liste de valeurs séparées par, ID et IDREF : clé et référence pour les attributs, ANY : tout texte possible, EMPTY : vide ; et les modes : REQUIRED : élément obligatoire, IMPLIED : élément facultatif, FIXED : valeur fixée. La troisième permet de déclarer un ensemble de valeurs possibles. Ces définitions n ont été que sommairement brossées, nous invitons le lecteur intéressé à se référer à [15]. Celles-ci permettent, en revanche, d illustrer par l exemple 2.3, un DTD défini pour 2.2. Listing 2.3 Exemple d une DTD <! E L E M E N T liste_de_personnes ( personne +) > <! E L E M E N T personne (nom, prenom,e- mail *) > <! A T T L I S T personne id ID # R E Q U I R E D > <! E N T I T Y % sexe ("m" "f")> <! A T T L I S T personne sexe % sexe # R E Q U I R E D > <! E L E M E N T nom (# P C D A T A )> <! E L E M E N T prenom (# P C D A T A )> <! E L E M E N T e- mail (# P C D A T A )> Précisons cependant, que d autres définitions de schéma XML existent comme XSchema, et qu elles tendent à combler certaines lacunes des DTD, en précisant d autres types de données, imposant de nouvelles contraintes,... Dans le cadre de notre projet, nous n avons pas eu recours aux DTD, ou autres définitions, car nous avons manipulé un seul XML possèdant une structure imposée par le système de gestion de base de données avec laquelle nous avons travaillé. Reste maintenant la présentation de langages permettant de manipuler les XML. 2.3 Outils de transformation d un document XML Pour transformer un fichier XML, on utilise des feuilles de style. Il en existe deux : CSS et XSL. Le CSS s occupe de la mise en forme, tandis que le XSL permet aussi la transformation d un arbre. Dans le cadre de notre projet, nous avons utilisé XSL. Par ailleurs, les feuilles de style XSL utilisent des expressions XPath. Il s agit d un langage permettant de localiser un élément ou un groupe d éléments de l arbre. Il définit aussi un ensemble de prédicats utile pour les tests sur les valeurs des noeuds ou de leurs attributs. Nous ne rentrons pas dans les détails ici, les annexes illustrent ces notions. Nous invitons, toutefois, le lecteur intéressé à se référer à [15], [16], [17]. 14

16 Chapitre 2. Quelques mots sur XML 2.4 Web publishing Voici, à la figure 2.1, comment nous pouvons modéliser la distribution de données sur le Web à partir de document XML. Fig. 2.1 Web publishing Dans notre projet, nous utilisons un serveur MySQL qui permet, à l aide d une commande, de générer un fichier XML de la base de données. Des documents XSL permettront la transformation de ce fichier pour nos applications. 15

17 3 Les bases de données relationnelles et le schéma XML Puisque l on tente de rallier les anciennes théories des bases de données aux nouvelles techniques liées à XML, ce chapitre aborde, brièvement, différentes modélisations d une base de données en un schéma XML. Mais avant de se lancer dans cette présentation, examinons les points de vues au sujet des bases de données et de XML. 3.1 XML et les bases de données Depuis le début des années 70, des travaux ont été ménés pour étudier et modéliser des banques de données [19]. C est ainsi que sont apparues les bases : hiérarchiques, dans le cadre de la NASA et du programme Apollo, de données réseaux, grâce à Charles W. Bachman et récompensées, en 1973, par le prix Turing, de données orientées objet, relationnelles qui est une amélioration des modèles hiérarchiques,... C est dans ce contexte que s inscrivent les bases de données XML, qualifiées «natives». Il est donc question de savoir si XML est bien une base de données et quels sont ses atouts et ses faiblesses. XML peut être considéré, au sens strict, comme une base de données, dans la mesure où il renferme un ensemble d informations structurées ou semi-structurées. En effet, un document XML peut avoir un contenu dit orienté données ou orienté document. Ces deux distinctions viennent de la granularité de l information qu il contient. Celle-ci peut être caractérisée par une structure fine et régulière ou alors, irrégulière et assez générale. Si la première structure de donnée correspond à celle des bases relationnelles, l implémentation de la deuxième y serait nettement moins appropriée. XML, quant à lui, garde le privilège de prendre en charge ces deux aspects. En annexe, section A, vous trouverez deux exemples illustrant les deux structures de données. Mais bien que XML vienne de démontrer un avantage par rapport à une base classique, estce qu il forme, avec les technologies qui lui sont associées, un sytème de gestion de base de données? Et dans la négative, la question est : «Pouvons-nous nous soustraire au SGBD dans 16

18 Chapitre 3. Sérialisation d une base de données relationnelle en schéma XML la gestion d informations?». Ces deux questions font encore débat aujourd hui. Nous ne pouvons que lancer des pistes en rappelant les outils qui permettent de manipuler les fichiers XML, et en se basant sur des applications concrètes qui seraient plus enclines qu à une des deux implémentations. Nous n exprimerons pas d avis dans le cadre de ce travail, mais nous encourageons le lecteur à se référer à l article [5] qui nous a permis d introduire ce sujet. Examinons à présent deux modèles qui permettent de sérialiser une base de données en document XML. 3.2 Base de données et document XML Afin de répondre au besoin décrit ci-dessus, nous allons introduire deux méthodes pour faire correspondre une base de données à un schéma XML. La première sera définie à partir des tables [5] et la seconde grâce au modèle relationnel [8] et [9]. Dans le premier cas, la correspondance peut être directe car une base est associée à la racine du document XML et elle-même possède un ensemble de tables avec pour chaque ligne une valeur par attribut. Nous voyons ainsi une structure se dessiner, comme l illustre l exemple listing 3.1. <? xmlversion =" 1.0 "?> < database >... <table >... <row > </ row >... </ table >... </ database > Listing 3.1 Correspondance basée sur les tables... < column_i >... </ column_i >... Quant à la deuxième technique, elle consiste à redéfinir un schéma des données à partir du modèle relationnel. Il existe des logiciels qui servent de support à cette tâche, mais ça n est toujours pas automatique. En effet, dans un premier temps, il faut briser les relations 0,N 0,N afin de n avoir que des relations 0,1 0,N. Ensuite, après une recherche des éléments candidats à être racine, on établit la structure hiérarchique, et suivant un protocole 1, on peut raffiner la définition du schéma XML. 1 le lecteur intéressé se réfèrera à [8] 17

19 Chapitre 3. Sérialisation d une base de données relationnelle en schéma XML Voici donc deux possibilités pour sérialiser une base de données en structure arborescente, d autres existent sûrement et ce sujet pourrait lancer d autres recherches. Ce chapitre n introduisant qu à ce domaine, nous pouvons à présent, passer à la description du projet, ainsi qu à son implémentation et ses résultats. 18

20 4 Description de l application Le projet ne prévoyant pas d application particulière, nous avons traité le sujet de la location d un immeuble. Il est inspiré du projet de base de données d Agnès Leroy, Sébastien Santarelli et Benjamin Silvert [12]. Ce chapitre fixe donc un cahier des charges, décrit la présentation du site Web et celle des documents PDF. 4.1 Cahier des charges Une agence immobilière dispose d un ensemble de données qui doit être organisé afin de pouvoir les traiter efficacement. Elle possède ainsi un ensemble d immeubles identifés par un «nom». Chacun est situé à une adresse déterminée et possède une petite description. Celle-ci pourrait d ailleurs, être étudiée, afin de rendre plus automatique la présentation de ces biens immobiliers. L agence tient un carnet de locataires identifés par leur nom et leur prénom. Elle détient, dans sa base de données, leurs coordonnées complètes. De plus, un ensemble de responsables concluent les différents contrats de location. L agence possède ainsi les coordonnées de ses employés. Par ailleurs, nous pouvons aussi prévoir d attacher à chaque élément de ces trois ensembles ci-dessus, le nom d un fichier correspondant à une photo, afin de rendre plus imagée leur présentation sur le site Web. Enfin, elle garde l historique des payements effectués par les locataires sur le compte de la société, ainsi que celui des charges liées aux différentes habitations. Les payements doivent avoir une communication et les charges possèdent une description. Cette collection de données doit permettre à des internautes de trouver des informations sur les différents immeubles disponibles et d en ressortir un document les décrivant. Quant à l agence, elle pourra retracer l historique des payements, repérer les charges à percevoir et transmettre ses résultats aux locataires via d autres documents. À partir de ceci, une base de données modélisant les différentes situations, peut donc être créée. Mais avant de détailler l implémentation de celle-ci, décrivons le site Web à travers lequel les informations utiles seront diffusées, ainsi que la présentation des documents PDF. 19

21 Chapitre 4. Description de l application 4.2 Description du site Web Sans contrainte sur le plan du site, nous avons choisi de présenter les informations qui nous semblaient intéressantes pour notre projet. C est ainsi que nous avons regroupé les rubriques : Accueil : la page comprend une explication succincte du travail, faite à partir des transparents de M. Benjelloun, Groupe : présentation des trois membres du groupe, avec leurs coordonnées, Rapports : téléchargement de nos différents rapports en version PDF, Projet : le projet proprement dit, avec l affichage des données de la base, Tests : page dédiée aux tests que nous voulions faire en ligne, certains tests ne fonctionnent que sous Firefox, navigateur sur lequel nous avons développé (avec l add on Firebug), Liens : liens vers la faculté et les pages sur lesquelles nous avons trouvé de bonnes informations pour la réalisation de notre projet. Notre site se trouve à l adresse Un chapitre suivant détaillera la création de celui-ci. Ces champs sont accessible à partir de la barre 4.1 Fig. 4.1 Barre de navigation 4.3 Description des documents PDF Les documents PDF présentent des données rangées en tableaux. En effet, les informations de notre base ne sont que des données brutes et s introduisent difficilement dans un texte. C est pourquoi nous avons décidé qu un tableau présente une rangée de la table de la base et qu un document PDF ne regroupe les données que d une table. Il y aussi, par ailleurs, la possibilité de sortir l ensemble des données de la base. 20

22 5 Création de la base et extraction de XML Ce chapitre détaille la création de la base relationnelle qu impose le cahier des charges, l extraction et la manipulation d un document XML. Le suivant présentera la construction de site Web et la confection de PDF à partir de celui-ci. 5.1 Création de la base de données relationnelle La création de la base de données relationnelle doit suivre un schéma de conception [4] [13]. Elle se passe en trois phases : 1. définition des tables avec leur clé primaire, 2. description des relations, 3. implémentation dans un système de gestion de base de données (SGBD). C est selon ce plan que sera décrite son élaboration Présentation des tables de la base de données Le cahier des charges a déjà dégrossi la phase conceptuelle de la création de la base. En effet, il présente déjà toutes les tables. Il suffit à présent, de détailler leurs différents attributs ainsi que leur clé primaire. Les relations qui les lient seront décrites par la suite. Il y aura une table «Locataires» qui renfermera toutes les coordonnées, idem pour la table «Responsables». Toutes deux seront définies à partir du nom et du prénom de la personne. Chaque personne possède un domicile ( qui pourrait être différent de celui dans lequel il vit ), un numéro de téléphone fixe et un de GSM, un fax aussi peut-être, une adresse internet, un numéro de compte et enfin une photo. Un domicile, quant à lui, est caractérisé par le nom de la rue, le numéro du bâtiment, la boîte postale, la ville et le pays. Par ailleurs, une ville est identifiée, quel que soit le pays, grâce à un code postal unique. Cela impose de créer une table de «Villes» correspondant à leur code, et pourquoi pas, déterminer le pays aussi afin d éviter toute confusion au niveau de ce code. En outre, un immeuble de l agence possède les mêmes attributs que le domicile des personnes 21

23 Chapitre 5. Création de la base et extraction de documents XML mais il est nommé suivant une nomenclature de l agence, et est décrit par un petit texte et une illustration. Cette table s appellera «Maisons». Enfin, les historiques des «Payements» et des «Charges» sont assurés par deux tables. D abord, les payements sont caractérisés par leur date, leur mode de transfert, leur montant, le numéro de compte de l expéditeur, s il s agit d un virement, et d une communication. Ensuite, les charges sont définies pour un immeuble, elles ont un nom, une date pour laquelle elles ont été calculées, un certain montant et aussi une description. En bref, six tables seront à définir : 1. Villes, 2. Locataires, 3. Responsables, 4. Maisons, 5. Charges, 6. Payements. Les clés primaires permettant d identifier de manière univoque une ligne de leur table, sont pour les : 1. Villes : le code postal, «CP», et le «Pays», 2. Locataires : «Nom» et «Prenom», 3. Responsables : «Nom» et «Prenom», 4. Maisons : l identifiant du bâtiment, «NomMaison», 5. Charges : le nom de la charge, «NomCharge», le nom de la maison pour laquelle la charge s applique, «NomMaisonCharge» et la date, «DateCharge», 6. Payements : un index qui s incrémente automatiquement, «IndexPayement». Le choix d identifier une personne par son nom et son prénom est tout à fait arbitraire. Par contre, une localité ne possède qu un code postal mais il pourrait être commun à deux pays différents. Il serait, par ailleurs, dangeureux d accorder le nom d une ville comme identificateur car celle-ci pourrait être divisée en plusieurs zones, comme Bruxelles, par exemple, avec : Etterbeek, Koekelberg, Schaarbeek,... Un immeuble, quant à lui, est nommé par l agence et est donc unique. Un payement n a pas de caractéritisque remarquable, c est pourquoi un index lui est ajouté. Enfin, une charge concerne une habitation particulière, elle a un nom précis, et étant recalculée régulièrement, seule une date la distingue des précédentes. Après avoir identifié les tables et leur clé primaire, décrivons à présent les différentes relations à mettre en oeuvre. 22

24 Chapitre 5. Création de la base et extraction de documents XML Définition des relations entre les tables Le but de cette phase est de concevoir un shéma conceptuel ( figure 5.1 ) de la base de données pour en extraire un schéma logique ( figure 5.2 ) à implémenter dans un SGBD. Le schéma conceptuel est défini à partir des relations entre chaque table. Les relations sont précisées par les cardinalités. Elles représentent le nombre minimum et maximum d éléments associés que peut avoir chaque élément de la table. Par exemple, une table signée d un 1,N possède pour chacun de ses éléments au moins un correspondant dans l autre à laquelle elle est associée. À présent, détaillons chaque relation de la base qui nous intéresse. Fig. 5.1 Schéma conceptuel La table des villes est en relation avec toutes celles qui possèdent une adresse, c est à dire : Locataires, Responsables, Maisons. Chaque domicile ne peut appartenir qu à une seule ville et une ville peut couvrir plusieurs adresses. Par ailleurs, nous pouvons imposer que tout domicile fasse référence à une ville. C est pourquoi la cardinalité vaut 1,1. 23

25 Chapitre 5. Création de la base et extraction de documents XML Ensuite, un payement provient d un locataire, mais il pourrait malgré tout être enregistré sans qu il en fasse référence. D autre part, un même locataire peut avoir effectué plusieurs payements. Les charges, quant à elles, sont attachées à un immeuble, et puisque le bâtiment en question appartient à la clé primaire des charges, la cardinalité vaut alors 1,1. Par ailleurs, une habitation peut avoir enregistré plusieurs charges durant son exploitation. Enfin, la dernière association est ternaire. Elle touche aux locataires, aux responsables et aux immeubles de l agence. Il s agit d un contrat. Dans cette relation, il est intéressant de répertorier les dates de création du contrat. Celui-ci s applique pour une durée déterminée et fixe le montant du loyer mensuel. Le statut précise si le contrat est en cours ou résilié. Les cardinalités se justifient par le fait qu un responsable s occupe de plusieurs contrats, un locataire peut avoir souscrit plusieurs engagements de location, et qu une même maison peut avoir été louée plusieurs fois. À partir de ce schéma conceptuel, un modèle logique peut être dessiné avant son implémentation dans un SGBD. Fig. 5.2 Schéma logique Une relation de cardinalité 0,1 0,N est mise en oeuvre grâce à l introduction d une clé secondaire dans la table signée d un 0,1, qui se réfère à la clé primaire de celle possèdant 0,N. Dans le schéma logique ( figure 5.2 ), le symbole signifie que plusieurs éléments de cette table peuvent correspondre à un même dans l autre et que chacun d eux ne peut faire référence qu à au plus un élément de la table marquée d un 1. 24

26 Chapitre 5. Création de la base et extraction de documents XML En ce qui concerne les relations 0,N 0,N, une table intermédiaire est créée. Celle-ci regroupe, dans ses clés secondaires, l ensemble des clés primaires de celles ainsi associées. Par ailleurs d autres attributs peuvent aussi y être ajoutés. L exemple est illustré par la relation «Contrats» qui lie trois tables avec la cardinalité 0,N. La nouvelle table possède ainsi, de manière fictive, la cardinalité 0,1, et cela se retrouve dans le modèle logique grâce aux règles citées ci-dessus. À partir de ce modèle, la base de données, entièrement définie de tables liées, peut être implémentée dans un SGBD. La section suivante décrit donc ce travail et justifie les orientations prises pour l élaboration de celle-ci Implémentation de la base Le choix du SGBD a été motivé par l envie de découvrir un nouveau système open source et de se confronter à un nouvel environnement. Il s agit de MySQL. La base a été créée à l aide de MySQL Query Browser [1] via un script 1. Un autre a permis d introduire quelques données préliminaires. Pour commencer, il faut s assurer que la base n existe pas et la créer dans le serveur MySQL. D R O P DATABASE IF E X I S T S NomBase ; C R E A T E DATABASE NomBase ; Listing 5.1 Création de la base Ensuite, toutes les tables, ainsi que leurs attributs, doivent être définis. Listing 5.2 Création d une table C R E A T E T A B L E IF N O T E X I S T S NomBase. NomTable ( attribut_ 1 TypeDeDonnée,..., attribut_ j TypeDeDonnée,..., attribut_ n TypeDeDonnée ); N ayant pas de précisions particulières, les attributs concernant les noms sont du type VARCHAR(50), idem pour les numéros de compte, les codes postaux, les numéros de téléphone, de fax, les e- mails, etc. Cela donne certaines libertés à celui qui voudrait entrer ces données. Les numéros de rue et de boîte, quant à eux, sont respectivement du type VARCHAR(9) et VARCHAR(10). Utiliser des chaînes de caractères pour des numéros, permet d introduire d autres signes comme : /,., une lettre quelconque,... Les attributs désignant une date sont de type DATE, les montants d argent, DECIMAL(10,2) et les descriptions étant sous forme d un petit texte, TEXT. 1 voir annexe B.1, et pour plus de détails [2] [10] [14] 25

27 Chapitre 5. Création de la base et extraction de documents XML Après avoir défini ceux-ci, il faut déterminer le type des tables. En effet, MySQL propose plusieurs types différents avec entre autres InnoDB qui permet d imposer des contraintes sur les clés secondaires. C est ce qui a été choisi afin de répondre aux exigences de l intégrité référentielle. Listing 5.3 Définition du type InnoBD A L T E R T A B L E NomBase. NomTable TYPE = INNODB ; Chaque table doit à présent posséder sa clé primaire, comme signalé ci-dessus. Listing 5.4 Définition d une clé primaire A L T E R T A B L E NomBase. NomTable A D D C O N S T R A I N T ClefP P R I M A R Y K E Y ( attribut_1,..., attribut_n ); Ensuite, un index des futures clés secondaires est créé pour augmenter la vitesse de recherche dans les tables, et les différentes références citées plus haut sont ainsi ajoutées. Listing 5.5 Création d index A L T E R T A B L E NomBase. NomTable A D D I N D E X indexnomtable ( attribut_ 1,..., attribut_ n ); Pour garantir que les tables des locataires, des responsables et des maisons pointent vers une ville, une contrainte sur les codes postaux a été ajoutée. A L T E R T A B L E NomBase. NomTable MODIFY CP V A R C H A R (50) N O T N U L L ; Listing 5.6 Not Null En ce qui concerne le référencement, il a été choisi d assurer la mise à jour dans toutes les tables et de refuser la suppression des éléments qui y seraient concernés. Cela permet de garantir l intégrité référentielle des données. Listing 5.7 Définition d une clé secondaire A L T E R T A B L E NomBase. NomTable_1 A D D C O N S T R A I N T ClefSecondaire F O R E I G N K E Y ( attribut_1,..., attribut_n ) REFERENCES NomBase. NomTable_ 2 ( attribut_ 1,..., attribut_ n ) ON U P D A T E C A S C A D E ON D E L E T E R E S T R I C T ; Enfin, des derniers paramètres peuvent être réglés comme la valeur par défaut du pays dans toutes les tables et l ajout d une contrainte d unicité dans le nom de la photo. Listing 5.8 Derniers paramètres A L T E R T A B L E NomBase. NomTable A L T E R Pays S E T D E F A U L T " Belgique "; A L T E R T A B L E ProjetInfo. Maisons MODIFY Photo V A R C H A R (50) U N I Q U E ; La base ainsi construite, nous pouvons passer à l étape suivante, à savoir l extraction d un document XML regroupant les données utiles. 26

28 Chapitre 5. Création de la base et extraction de documents XML 5.2 Extraction d un document XML Une commande dédiée aux bases de données MySQL permet d extraire un fichier XML. Il s agit de : mysqldump --xml nom_de_la_base -r chemin/nom_fichier.xml. Ce fichier, annexe C.1, possède ainsi une structure définie quelle que soit la base de données traitée. En effet, la racine du document s appelle mysqldump, possèdant, dans notre cas, un seul noeud database. Car nous pouvons aussi appliquer cette commande à un ensemble de bases de données qui seront décrites dans des fils de la racine. Ensuite dans le noeud correspondant à la base en question, chaque table est détaillée par deux noeuds, l un nommé table_structure et l autre, table_data. Le premier précise la structure des données de la table, à savoir les contraintes de clé primaire ou secondaire, les types de données de chaque attribut,... Et le second, donne les informations par ligne grâce aux balises de nom row. Enfin, chaque ligne précise la valeur des attributs de la table avec les balises field. Une fois le document sorti, nous pouvons traiter les informations grâce aux outils relatifs à XML, comme XSL et XPath. 5.3 Manipulation de documents XML Le travail ayant été partagé en trois, il a fallu mettre au point un modèle de XML qui a permis à chacun d avancer dans son travail en s exerçant sur des fichiers plus simples. C est ainsi qu un XSL, annexe C.2, a été créé pour simplifier, du point de vue des expressions XPath, la description de la base par un XML. Cet XML, annexe C.3, est encore utilisé sur le site Web et pour la création de PDF. Il ne comprend que des balises sans attribut et décrit la base comme déjà prédit au listing 3.1. De plus, il accorde une valeur NULL aux champs qui sont vides. Par ailleurs, afin de satisfaire les contraintes de généricité, nous avons écrit un autre XSL, annexe C.5, paramétrable pour l affichage des tables de la base sur une page HTML. Nous n avons pas encore réussi à faire passer le paramètre via un Javascript ou un PHP. 27

29 6 Description de l installation et du fonctionnement de l application Dans ce chapitre, nous décrivons la mise en place du site Web, ainsi que les applications qui tournent sur celui-ci, comme la création de PDF. Nous justifions aussi les choix d implémentation et citons les outils utilisés. 6.1 Construction du site Web Cette section présente la création du site Web sur lequel nos informations sont diffusées. Il détaille les outils et les langages utilisés et il explicite quelques lignes de code élémentaires. 6.2 Outils et langages Premièrement, il a fallu choisir un hébergeur Internet. Nous avons ainsi pris un compte de démonstration chez OVH, à l adresse De prime abord, il semblait intéressant car le trafic y est illimité, et l espace de stockage, de 1Go, est assez volumineux pour notre travail. Cette formule nous a donc permis d accéder à un FTP pour la mise en ligne des pages, de mettre en place un site en PHP si nécessaire et d avoir notre site sans publicité tout en restant gratuit. Ensuite, nous avons choisi, comme langage de programmation, HTML. En effet, ce langage permet un déploiement rapide du site. La conception en elle-même du site n étant pas un objectif premier du projet, nous n avons pas cherché à utiliser des langages plus récents. Nous avons préféré prendre un langage éprouvé, pour lequel nous pouvions facilement trouver de l aide si le besoin se présentait. Enfin quelques outils ont permis d aider au travail. Nous pouvons citer ainsi : Dreamweaver, petite entorse à l objectif premier de travailler en logiciel libre, c est avec sa version d évaluation que nous avons travaillé. Ce programme permet de travailler en Wysiwyg 1 tout en gardant un accès au code. Nous avons donc pu avancer dans la construction du site assez rapidement. Notepad++ sous Windows et Gedit sous Ubuntu ont servi pour la manipulation des lignes de code HTML, XSL. Ceux-ci offrent une coloration des mots clés du langage en question et donc une meilleure lisibilité. 1 What you see is what you get 28

30 Chapitre 6. Description de l installation et du fonctionnement de l application L add on Firebug de Firefox affiche les caractéristiques de la page en cours avec l indication des erreurs présentes et notamment celles liées à Javascript. L outil FTP est FireFTP, un client FTP complètement intégré dans Firefox, EasyPHP pour l utilisation d un Web local. 6.3 Implémentation du site Après des recherches ciblées sur l affichage d une page HTML à partir d un XML, le travail a pu commencer directement par des tests à partir de simples documents XML exportés d Access. Les étapes importantes de ce travail furent : l affichage par îlots de données sous IE, la création du nom de domaine et de l hébergement Web, afin de pouvoir tester nos travaux en ligne quand cela est nécessaire, l affichage d un XML en Javascript, chaque table dans un XML, l affichage en html à partir d un document XML 2 unique par l application de XSL, avec l aide de M. Noël. L application du XSL se fait comme suit : <xsl:template match="projetinfo"> : On déclare dans quel groupe de balises seront prises les données ( identique pour tous nos XSL ). <table id="table" border="1"> : On crée le tableau et les en-têtes de colonnes dans lesquelles seront stockées les données. listing 6.1 : Pour chaque ligne row du groupe de données <Maisons>, on va chercher le contenu du champ et on l affiche dans le XML. Il y a autant de ligne qu il y a de champs différents à afficher dans le tableau. Listing 6.1 Boucle pour l affichage de toutes les valeurs <xsl:for - each select =" Maisons / row "> <tr >... <td > <xsl:value -of select =" Nom "/> </td >... </tr > </ xsl:for - each > : Les données ne doivent pas forcément être insérées dans un tableau mais puisque notre XML est issu d une base de données, c est la manière classique de représenter ces données. Lors du chargement de la page, le navigateur ( Internet Explorer ou Firefox ), charge l ensemble des XSL et le XML de donnée. Ce qui permet ensuite une navigation plus rapide lors de l application des XSL puisqu ils sont déjà en mémoire. On peut faire une analogie avec Gmail, la messagerie de Google : le chargement de la page dure quelques secondes mais ensuite, on peut ouvrir n importe quel mail ou menu très rapidement. 2 voir annexe C.3 29

31 Chapitre 6. Description de l installation et du fonctionnement de l application Listing 6.2 Load de la page Web var xml = loadxml (" data. xml "); var xslcharges = loadxml (" charges. xsl "); var xslcontrats = loadxml (" contrats. xsl "); var xsllocataires = loadxml (" locataires. xsl "); var xslmaisons = loadxml (" maisons. xsl "); var xslpayements = loadxml (" payements. xsl "); var xslresponsables = loadxml (" responsables. xsl "); var xslvilles = loadxml (" villes. xsl "); Nous avons intégré des photos pour les locataires et les maisons. Nous stockons le nom de la photo dans le XML et lors de l application du XSL, nous affichons l image grâce à ce code : <td align="center"><img src="image"/></td> avec <Image>, la balise comprenant le nom de l image dans le XML. L appel des différents XSL se fait grâce à une fonction Javascript qui sur le clic de l utilisateur, applique le XSL désiré. <a href="javascript : ;" onclick="affichage( charges,xml) ;">Liste charges</a> L image 6.1 montre le cas où l on sélection la liste des maisons, on voit un table s afficher rendant les données concernant chacune d elle. Fig. 6.1 PrintScreen de l affichage d une table 6.4 Génération de documents PDF Après une documentation sur le XML, une recherche sur des solutions pour passer d un tel document en un PDF a été effectuée. 30

32 Chapitre 6. Description de l installation et du fonctionnement de l application Dans un premier temps, plusieurs programmes et librairies Open Source ont été trouvés, qui devaient permettre une telle transformation. Les pistes les plus sérieuses avaient pour nom : FOP ( Formating Object Processor ), écrit en Java ; OpenJade, un projet ayant pour objet l implémentation d un standard ISO pour le formattage de documents SGML et XML. N ayant réussi à faire fonctionner aucune de ces applications, de nouvelles recherches ont été menées, ne se limitant plus aux applications toutes faites mais englobant les pistes et bouts de code devant être travaillés pour devenir opérationnels, dans des langages comme Java, Javascript et PHP. En fin de compte, la librairie «fpdf», gratuite et codée en PHP, a été trouvée et s est avérée très efficace, tant du point de vue objectif que du point de vue documentation. Cette librairie, donc, fournit le moyen de générer des fichiers PDF à partir de données PHP. Il restait alors à trouver le moyen de lire les données contenues dans le fichier XML. Après s être documenté sur la programmation en PHP, il fut possible de trouver des fonctions qui permettaient de récupérer les données du fichier XML en les insérant dans un tableau, organisé suivant 4 critères : Tag : reprenant le nom des balises ; Value : reprenant la valeur des champs XML entre les balises ; Level : reprenant le niveau du champ concerné par rapport au noeud racine ; Type : donnant une indication supplémentaire sur le champ concerné ( par exemple, «open» signifie que le noeud a des enfants, tandis que «complete» est attribué aux noeuds sans enfants ayant une valeur non vide ). À partir de ce tableau, et en tenant compte du souhait d afficher uniquement certaines données ( par exemple, uniquement les locataires, ou seulement les données relatives aux maisons... ), le PDF désiré a pu être créé, après implémentation de l algorithme suivant : Insérer en-tête ; Parcourir le tableau sans rien faire jusqu à tomber sur la première donnée souhaitée ; à partir de là, le parcourir et traiter le point suivant jusqu à tomber sur la dernière donnée souhaitée ; Pour chaque donnée : Soit c est une donnée structurelle, sans autre utilité que de faire le lien entre plusieurs données, alors on passe à la donnée suivante ; Soit c est une simple donnée utile, alors on l ajoute au PDF ; Soit c est une donnée IMAGE ( nom d image entre balises IMAGE ), alors on va chercher l image associée et on l ajoute au PDF ; Bien sûr, d autres subtilités de mise en page interviennent, comme le fait de passer à la ligne suivante aux bons moments, d arriver à introduire des images au format GIF ( ceci ayant nécessité un ajout au niveau de FPDF ), ou de devoir changer le type d encodage des données pour que les caractères «spéciaux» comme les lettres avec accent puissent s afficher correctement ( vu que les données dans le XML ont un format d encodage différent de celui utilisé pour le PDF ). Le code complet est disponible à l annexe C.6. L image 6.2 illustre l affichage dans le navigateur Mozilla du document PDF créé pour la sélection de la liste des maisons. 31

33 Chapitre 6. Description de l installation et du fonctionnement de l application Fig. 6.2 PrintScreen de la feuille PDF téléchargée Cette partie du projet pourrait encore être améliorée. Les principaux points à développer seraient d une part, de modifier le code PHP de façon à ce que celui-ci fonctionne avec des documents XML dont certains champs seraient vides ; d autre part, de trouver le moyen de repérer les images autrement qu entre deux balises <IMAGE> et </IMAGE> ; tout cela pour que ce code puisse s appliquer sans problème à des fichiers XML quelconques et être ainsi plus générique. 6.5 Commentaires sur le déploiement de l application Nous pouvons affirmer que la portabilité est respectée pour notre projet. En effet, nous avons développé notre application de telle manière qu elle soit consultable sur Internet à l aide des Navigateur Mozilla, Internet Explorer et Safari. Nous couvrons ainsi une grande majorité des Internautes ( environ 97% 3 ). Pour ce qui est de la généricité. Notre solution est facilement adaptable à toute base de données. En effet, il suffit de copier les XSL existant et de remplir les en-têtes du tableau avec les noms des balises XML et de changer les liens vers les différents champs de la balise XML. Le XSL sur lequel nous travaillons actuellement est encore plus facilement adaptable puisqu il détecte les champs directement à partir du XML sorti grâce à mysqldump. Il suffit de changer le paramètre pour qu il s intéresse à celle-ci ( dans notre exemple, Maisons, par exemple ). Il 3 selon la source : 32