Évaluation de l effet des mycorhizes dans le gazon en plaques en post-production

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1 Évaluation de l effet des mycorhizes dans le gazon en plaques en post-production Rapport final Projet réalisé dans le cadre du Programme d appui financier aux associations de producteurs désignées Volet 4 «Initiatives» du ministère de l Agriculture, des Pêcheries et de l Alimentation du Québec Présenté à : Par : Annabel Carignan, agr. Caroline Martineau, DTA, agr. Louise O Donoughue, Ph.D. 2 mars 2010

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3 Évaluation de l effet des mycorhizes dans le gazon en plaques en post-production Rapport final Projet réalisé dans le cadre du Programme d appui financier aux associations de producteurs désignées Volet 4 «Initiatives» du ministère de l Agriculture, des Pêcheries et de l Alimentation du Québec Présenté à : Par : Annabel Carignan, agr. Caroline Martineau, DTA, agr. Louise O Donoughue, Ph.D. 2 mars 2010

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6 Ce projet a été réalisé grâce à une aide financière du ministère de l Agriculture, des Pêcheries et de l Alimentation du Québec, dans le cadre du Programme d appui financier aux associations de producteurs désignées Volet 4 «Initiatives»

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8 Table des matières 1 Introduction Description sommaire du projet Hypothèses Rappel des objectifs Réalisation du projet Durée du projet Les participants Les végétaux Le dispositif expérimental: Produits et doses utilisés Description du site d essai La préparation et l implantation des plaques L entretien du site d essai La méthodologie des prises de données Test de colonisation Identification des champignons mycorhiziens présents dans le sol Test de résistance Hauteur des graminées à gazon après l implantation Analyses foliaires Test de chlorophylle Analyses statistiques Activités de diffusion de l information Résultats La colonisation Tests de colonisation des racines Identification des champignons mycorhiziens présents dans le sol La qualité des plaques de gazon produites La résistance La hauteur Les analyses foliaires Le teneur en chlorophylle...28

9 7 Discussion et interprétation Colonisation Hypothèse 1 : Accélérer l implantation Effet sur la résistance Effet sur la hauteur Effet sur la chlorophylle Hypothèse 2 : Améliorer la qualité Effet sur la hauteur Effet sur les analyses foliaires Hypothèse 3 : Favoriser la résistance Conclusions générales...42 Remerciements...43 Annexe 1 : Analyse de sol au début du projet des deux terreaux utilisés...44 Annexe 2 : Analyse de sol à la fin du projet selon les deux types de substrat utilisé...45 Annexe 3 : Plan du dispositif au Jardin Daniel A. Séguin...46 Annexe 4 : Tableau des dates et prises de données...47 Annexe 5 : Tableau des dates de prise de données avec le lecteur de chlorophylle ainsi que les températures et précipitations hebdomadaires...48 Annexe 6 : Identification des espèces de mycorhizes et niveau d abondance en septembre Annexe 7: Normes d éléments foliaires contenus dans le Pâturin du Kentucky, Plant Analysis Handbook II (Mills and Jones, 1996)...53 Annexe 8 : Disponibilité des éléments en relation avec le ph du sol...54 Références bibliographiques...55

10 Liste des tableaux Tableau 1 : Moyennes générales des pourcentages de colonisation et des abondances générales des champignons mycorhiziens dans les traitements T5 à T8 dans le sol pauvre et le sol riche après l implantation en Tableau 2 : Moyennes des pourcentages de colonisation et des abondances générales des champignons mycorhiziens dans les traitements T5 à T8 dans le sol pauvre et le sol riche après l implantation en octobre Tableau 3 : Moyenne générales totales des tests de colonisation pour le pourcentage de colonisation et l abondance générale selon les deux types de sol en Tableau 4 : Moyennes des pourcentages de colonisation par traitement dans le sol pauvre et le sol riche en août Tableau 5 : Moyennes totales des données de résistance en livres...16 Tableau 6 : Moyennes totales des hauteurs en cm par traitement pour 2008 et Tableau 7 : Effets des traitements sur la hauteur des brins de gazon par type de sol au printemps Tableau 8 : Résumé des analyses de variances sur les contenus foliaires des différents minéraux étudiés...19 Tableau 9 : Moyennes par traitement du contenu foliaire en azote...20 Tableau 10 : Moyennes par traitement du contenu foliaire en phosphore...21 Tableau 11 : Résultats des interactions sol*traitements pour le contenu foliaire en phosphore Tableau 12 : Moyennes par traitement du contenu foliaire en potassium, pour la date du 25 août Tableau 13 : Effets des types de sol sur le contenu foliaire en potassium...23 Tableau 14 : Effets des types de sol sur le contenu foliaire en magnésium...24 Tableau 15 : Effets des types de sol sur le contenu foliaire en calcium...24 Tableau 16 : Résultats des interactions sol*traitements pour le contenu foliaire en zinc le 21 mai Tableau 17 : Effets des types de sol sur le contenu foliaire en zinc...25 Tableau 18 : Résultats des interactions sol* traitements pour le contenu foliaire en cuivre...26 Tableau 19 : Effets des types de sol sur le contenu foliaire en cuivre...26 Tableau 20 : Effets des types de sol sur le contenu foliaire en manganèse...27 Tableau 21 : Moyennes par traitement du contenu foliaire en fer, pour la date du 25 août Tableau 22 : Effets des types de sol sur le contenu foliaire en fer...27 Tableau 23 : Effets des types de sol sur le contenu foliaire en bore...28 Tableau 24 : Effets des types de sol sur les données de chlorophylle pour 2008 et

11 Tableau 25 : Moyennes totales des données du lecteur de chlorophylle pour l année Tableau 26 : Résultats des interactions sol*traitements pour les données du lecteur de chlorophylle...30 Tableau 27 : Moyennes par traitement des données du lecteur de chlorophylle pour les dates où l on retrouve des effets significatives en

12 Liste des figures Figure 1 : Taux de chlorophylle par traitement et température moyenne en fonction du temps en Figure 2 : Taux de chlorophylle par traitement et précipitations en fonction du temps en

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14 1 Introduction Afin d être compétitifs sur le marché, les producteurs de gazon en plaques doivent rester à l affût de nouvelles techniques de production ainsi que des nouveaux produits disponibles. Après avoir connu un essor important, le domaine de la production du gazon en plaques semble se stabiliser depuis les dernières années, avec des superficies cultivées autour de hectares (Statistiques Canada, 2008). Les consommateurs de produits horticoles sont désormais plus sensibilisés aux techniques de production et sont de plus en plus ouverts à se procurer des produits alternatifs fabriqués de façon plus respectueuse de l environnement. Ceci découle, entre autre de la venue du Code de gestion des pesticides et aussi de l arrivée graduelle de nouvelles générations consommatrices ayant une vision différente de l horticulture. Avec les effets de compétition du secteur que connaît le secteur des gazonnières, les producteurs sont donc intéressés à développer de nouveaux produits pour répondre à cette clientèle. L implantation des rouleaux à gazon en aménagement paysager pose parfois problème. Ces derniers sont fréquemment reliés à la préparation inappropriée du terrain, à un sol peu fertile, etc. La terre arable qui se trouve en surface des terrains en construction est généralement retirée et la terre de remplacement utilisée pour la pose du gazon possède rarement les bonnes conditions. Les poses de gazon faites par les entrepreneurs ou par d autres personnes qui n ont pas nécessairement le temps ou les connaissances pour assurer les meilleures conditions d implantation ont pour conséquence de diminuer la bonne reprise des plaques. C est pourquoi les producteurs de gazon se sont intéressés à l utilisation de champignons mycorhiziens dans leur production afin d évaluer le potentiel de leurs effets bénéfiques. Cette avenue pourrait ajouter à leur produit une plus-value et leur permettre de se démarquer des autres producteurs. Le terme mycorhize se divise en deux parties : «myco» qui signifie champignon et «rhyze» qui se réfère à racine. Le nom mycorhize réfère à l association symbiotique entre le champignon mycorhizien et le système racinaire de la plante. Il existe deux groupes de mycorhizes, les ectomycorhizes et les endomycorhizes. La principale différence entre ces deux types est le site de fixation du champignon à la racine. Les champignons mycorhiziens permettent à la plante d obtenir une extension de son système racinaire (Hamel, 2004) et d optimiser son approvisionnement en eau et en éléments minéraux, d améliorer sa résistance contre certains stress dont le froid et la sécheresse, ainsi que d augmenter sa protection contre certains parasites (Dalpé, 2003). En retour, la plante fournit aux champignons des sources de carbones qu elle produit grâce à la photosynthèse. Les endomychorhizes colonisent principalement les herbacées, par exemple les graminées tel que le gazon. Les mycorhizes sont reconnues pour être bénéfiques en post-production pour leurs bienfaits notamment pour permettre aux plantes de résister à la sécheresse, aux températures extrêmes, pour optimiser le prélèvement des éléments minéraux, plus particulièrement le phosphore. L ajout de mycorhizes lors du cycle de production des plaques de gazon ou lors de leur pose pourrait donc palier à la problématique des sites mal préparés pour la pose des plaques. Dans le cadre d un premier projet, (Évaluation de l'utilisation des champignons mycorhiziens dans la production du gazon en plaques au Québec), nous avions évalué l utilisation des champignons mycorhiziens appliqués lors de la production du gazon en plaques (O Donoughue 1

15 et al, 2008). Ce projet a démontré qu il est possible que le gazon soit mycorhizé lors de la production. Cependant, la présence de la mycorhize résulte probablement à la fois de l inoculation par des champignons indigènes et par ceux appliqués. Dans l ensemble, les plaques produites avec l ajout de mycorhize étaient de qualité équivalente mais non supérieure à celles produites par la méthode conventionnelle en fin de production. Cependant, certains producteurs d autres secteurs de l horticulture ornementale appliquent des mycorhizes dans le cycle de production des végétaux. Nous avons décidé d investiguer si les producteurs de gazon en plaques pourraient aussi utiliser cet avantage concurrentiel d un produit mycorhizé au moment de la vente surtout s il est démontré que des plaques de gazon mycorhizées représentent des avantages en post production. Le présent projet évalue les effets de la mycorhize en post production. L objectif général consistait donc à évaluer si l ajout de mycorhizes en production et à la pose des plaques de gazon favorise l implantation et contribue à le maintenir en bon état tout en l aidant à passer à travers les aléas climatiques (ex: sécheresses, gelées) lorsqu un entretien minimum est effectué par le consommateur. 2 Description sommaire du projet Le projet consistait à évaluer les effets de l utilisation de mycorhizes à l implantation de gazon en plaques en situation d aménagement paysager. Certaines plaques de gazon ont été colonisées par des champignons mycorhiziens lors de la production en gazonnière (O Donoughue et al, 2008). D autres ont été colonisées par l ajout de champignons mycorhiziens au moment de la pose des plaques, avec trois différents produits. Le projet visait à évaluer si les plaques de gazon mycorhizées lors de la production pouvaient avoir une meilleure reprise et une meilleure qualité suite à leur implantation en aménagement comparativement aux plaques produites sans mycorhize. Le projet visait aussi à évaluer si l ajout de différents produits de champignons mycorhiziens lors de la pose des plaques, plutôt que pendant leur cycle de production, pouvait avoir des effets bénéfiques sur la reprise du gazon et sur sa résistance à la sécheresse. Le site d essai représentait un site d aménagement paysager et était composé de 2 types de sol de qualités différentes. 2.1 Hypothèses Le projet avait pour but de vérifier les hypothèses suivantes; La pose des plaques de gazon préalablement inoculées avec des champignons mycorhiziens (Glomus intraradices) lors de leur production et l application de champignons mycorhiziens (Myke PS3, MycoApply granule Mycorhizea Roots soluble) au moment de l implantation des plaques de gazon chez le consommateur peuvent : 1. Permettre d accélérer la période d implantation des plaques de gazon comparativement à des plaques de gazon non mycorhizées implantées en aménagement paysager et soumis à un entretien minimum (fertilisation, arrosage); 2

16 2. Améliorer la qualité de la pelouse pendant la phase d établissement et subséquemment comparativement à des plaques de gazon non mycorhizées implantées en aménagement paysager et soumis à un entretien minimum (fertilisation, arrosage); 3. Favoriser la résistance aux sécheresses, aux températures extrêmes et aux gels pendant la période d implantation et à la suite d une année complète comparativement à des plaques de gazon non mycorhizées implantées en aménagement paysager et soumis à un entretien minimum (fertilisation, arrosage). 2.2 Rappel des objectifs Les objectifs spécifiques visés par le projet étaient les suivants: Déterminer si des plaques de gazon produites en gazonnière ayant reçu des champignons mycorhiziens exportent des racines colonisées ; Vérifier si le site d essai possède naturellement des mycorhizes avant l implantation des plaques de gazon ; Identifier au cours de différentes étapes du projet, la présence de Glomus intraradices ; Comparer la vitesse de reprise lors de l implantation des plaques de gazon, produites avec et sans mycorhize, sur deux sols de qualité différente ; Comparer la performance du gazon mycorhizé sur un sol pauvre, représentatif des sols urbains remblayés comparativement à un terrain amendé tel que prescrit selon les normes reconnus par le Guide d implantation et d entretien d une pelouse durable (Rochefort et al. 2008); Déterminer si les plaques de gazon ayant reçu les mycorhizes ont une résistance supérieure au stress comparativement aux plaques sans mycorhize; Mesurer les taux d inoculation des racines de graminées de gazon suite à leur implantation dans un site d essai ; Déterminer les effets sur la résistance à la sécheresse, la reprise, l absorption des éléments minéraux, de 3 produits de champignons mycorhiziens appliqués lors de la pose des plaques de gazon ; Diffuser l information afin de la rendre disponible aux producteurs de gazon en plaques, aux conseillers et aux intervenants de l industrie par le biais de site internet, catalogue et conférence. 3

17 3 Réalisation du projet 3.1 Durée du projet Le projet s est déroulé sur une période d un peu plus d un an. L implantation des plaques de gazon s est fait le 21 juillet Des données ont été prises à partir de ce moment jusqu aux dernières observations visuelles du 25 septembre Les participants Les participants suivants ont contribué à la réalisation du projet : Les Pelouses Richer Boulet, Pont-Rouge (participant du projet APGQ-Myco 1) ont fourni les plaques de gazon. Le Jardin Daniel A. Séguin de Saint-Hyacinthe, a fait le prêt du site d essai et a fait l entretien; La compagnie Matériaux Savaria paysagiste ltée a fourni le substrat du sol riche de l essai. 3.3 Les végétaux Toutes les plaques de gazon proviennent du même producteur, Les Pelouses Richer Boulet. Les espèces de graminées étaient constituées à 100 % de variétés de pâturin du Kentucky. Pour les plaques mycorhizées, elles provenaient du site d essai du projet précédant, APGQ-Myco 1 (O Donoughue et al, 2008). Les plaques de gazon vierge, c est-à-dire sans mycorhize, provenaient du même champ mais d une section située en dehors de la parcelle d essai. Ceci a permis de conserver les mêmes caractéristiques de sol sans que celui-ci soit contaminé par les champignons mycorhiziens introduits lors du premier projet. 3.4 Le dispositif expérimental: L essai comprenait deux types de sol. Un sol riche sur une profondeur de 6 pouces (fabriqué selon les bonnes pratiques du Guide d Implantation et Entretien d une Pelouse Durable de l APGQ, (Rochefort et al, 2008)) et un sol pauvre sur une profondeur de 3 pouces seulement. Les analyses des terreaux utilisés pour le projet sont disponibles aux annexes 1 et 2. Le dispositif expérimental, a été élaboré avec l aide de l Université Laval. Il s agit d un dispositif en blocs complets aléatoires répétés trois fois pour chaque type de sol. Un schéma du dispositif est disponible à l annexe 3. Il y avait 8 traitements par bloc. Plaques de gazon provenant du projet APGQ-Mycorhizes 1: o T1 : plaques de gazon mycorhizées lors de la production avec 1/3 de la dose de phosphore recommandée selon le guide du CRAAQ) T1 (Pré-Myco + 1/3 P) 4

18 o T2 : plaques de gazon mycorhizées lors de la production avec 3/3 de la dose de phosphore recommandée selon le guide du CRAAQ T2 (Pré-Myco + 3/3 P) o T3 : plaques de gazon produites sans mycorhizes avec 1/3 de la dose de phosphore recommandée selon le guide de du CRAAQ) T3 (Non-Myco + 1/3 P) o T4 : plaques de gazon produites sans mycorhizes avec 3/3 de la dose de phosphore recommandée selon le guide de du CRAAQ) T4 (Non-Myco + 3/3 P) Plaques provenant du même producteur mais à l extérieur de la parcelle d essai du projet APGQ-Myco1, sur lesquelles des mycorhizes ont été ajoutées lors de la pose des plaques : o T5 : Ajout de champignons mychoriziens de marque Myke de Premier Tech Biotechnologie, Québec T5 (Myke) o T6 : Ajout de champignons mychoriziens de marque MycoApply, États-Unis T6 (MycoRoots) o T7 : Ajout de champignons mychoriziens de marque Mycorhizea Roots, États- Unis T7 (MycoApply) T8 : Traitement témoin, sans mycorhize lors de la production et sans ajout de mycorhize lors de la pose des plaques T8 (Témoin) Chaque unité expérimentale comprenait 4 plaques de gazons. Il y avait 8 traitements par bloc, 3 blocs par type de sol et 2 sols différents. Le nombre d unité expérimentale était donc de 48. Chaque plaque de gazon mesurait 2 pi x 5 pi ainsi, un traitement mesurait 2 pi x 20 pi. Les traitements étaient séparés par une zone tampon qui comprenait une rangée de plaques de gazon vierge de même dimension que les traitements. Chaque bloc mesurait 24 pi x 34 pi = 816 pi² = 76 m², pour un total d environ 4951 pi² = 460 m² pour la parcelle entière de ce projet. 5

19 3.5 Produits et doses utilisés Trois différents produits ont été mis à l essai. Tout comme pour le projet APGQ-Myco 1, le champignon endomycorhizien Glomus intraradices (produit PS3) de Myke Premier Tech Biotechnologies qui est disponible au Québec a été utilisé. Les deux autres produits, provenaient de fournisseurs américains. Afin d effectuer une application uniforme des produits, il a parfois été nécessaire d utiliser une dose plus élevée que celle recommandée par le fabricant. Voici les caractéristiques de chacun des produits ainsi que les doses utilisées : Myke (PremierTech Biotechnologies) o Sous forme de poudre o Champignon : Glomus intraradices o Disponible au Québec o Dose étiquette : 0,15 g / mètre carré o 500 propagules / gramme o Application de 4 fois la dose recommandée par le fabricant. MycoApply (Mycorrhizal applications inc.) : o Sous forme granulaire très fine o Champignons : Glomus intraradices, Glomus Mosseae, Glomus aggregatum, Glomus etunicatum o Non distribué au Québec o Dose de l étiquette : 0,5 livre pour 1000 pieds carrés o 132 propagules / gramme o Application de 4 fois la dose recommandée par le fabricant. Mycorhizea Roots (Roots inc.) : o Sous forme de poudre soluble o Champignons : Pisolithus tinctorius, Rhizopogon amylopogon, Rhizopogon fulvigleba, Rhizopogon luteolus, Rhizopogon villosuli, Sceroderma cepa, Scleroderma citrinum, Laccaria bicolor, Laccaria laccata, Glomus intraradices, Glomus mosseae, Glomus aggregatum, Glomus clarum, Glomus monosporus, Glomus deserticola, Glomus brasilianum, Gigaspora margarita, Gigaspora etunicatum. o Non distribué au Québec o Dose étiquette : aucune pour le gazon (Pour serre et pépinière : 16 onces pour 200 gallons couvrent 6000 pieds carrés) o 67 propagules / gramme o Application d environ 10 fois la dose recommandée par le fabricant. 6

20 Les produits ont été appliqués de deux façons différentes sur chaque plaque afin d assurer un bon contact entre les produits et les racines des plaques de gazon: Le produit a été mélangé avec du sable pour être déposé uniformément sur le sol juste avant la pose des plaques; Le produit a été dissout dans l eau pour être appliqué directement sur les racines des plaques de gazon juste avant la pose des plaques. Afin de s assurer de la viabilité des trois produits de champignons mycorhiziens, des tests de colonisation ont été effectués sur des semis de poireaux. La dose de chaque produit a été ajustée afin d obtenir le même nombre de propagules. Il y a eu deux méthodes d application des produits de mycorhize. La moitié des échantillons a reçu les produits de mycorhizes sous forme solide mélangés au substrat. L autre moitié des échantillons a reçu les produits sous forme liquide, c est à dire qu une solution de chaque produit à été appliquée en arrosage immédiatement après la mise en terre des semences. Les échantillons ont été envoyés au laboratoire 8 semaines après la mise en culture puis d autres échantillons après 12 semaines. Les tests de colonisation ont été faits par l Université Laval. La méthodologie utilisée par l Université Laval pour identifier le pourcentage de colonisation a été la même méthode que la colonisation sur les plaques au court du projet (voir Méthodologie des prises de données). Étant donné les résultats de colonisation plutôt faibles, d autres poireaux ont été mis en culture en janvier avec, cette fois-ci, les produits de mycorhizes appliqués directement dans le substrat (sans solution). Les plants ont alors été placés dans les serres de l Institut de Technologie Agroalimentaire (ITA), campus de St-Hyacinthe, afin d offrir le maximum de luminosité. Les plants ont été analysés 8 semaines après la mise en culture. Il y a eu mycorhization des poireaux pour les trois produits mais à des niveaux différents. Le témoin, sans mycorhize appliquée, n a pas été colonisé. 3.6 Description du site d essai Le site d essai était situé au Jardin Daniel A. Séguin de St-Hyacinthe. Avant la pose, ce terrain était gazonné et parsemé de mauvaises herbes et de trèfles. L espace disponible était bordé du jardin d essai des Exceptionnelles et de quelques arbres matures. Le sol n était pas de très bonne qualité à cause de nombreux remplissages de débris de construction dans les années antérieures. Lors de l excavation, le sol était très compacté et composé de pierres concassées sur la partie où les parcelles de sol pauvre ont été implantées. À cet endroit, il y avait des accumulations d eau lors des pluies abondantes dues à un mauvais drainage. Cet emplacement a été sélectionné puisque les dimensions correspondaient bien à la grandeur désirée et parce que l ensoleillement était uniforme. Les parcelles n ont pas pu être installées dans la même orientation à cause de l espace limité. Au centre de la parcelle d essai se trouvait un trou d homme. Voir le schéma à l annexe 3. 7

21 3.7 La préparation et l implantation des plaques Avant l implantation, le sol a été préparé par le Jardin Daniel A. Séguin. Une excavation d une profondeur de 7,5 et 15,2 cm selon les parcelles a été effectuée. Par la suite, il y a eu remplissage des parcelles avec le type de sol correspondant, soit 6 pouces de sol riche provenant de Matériaux Savaria paysagiste ltée et 7,5 cm de sol de moins bonne qualité provenant de la compagnie Excavation Sylvain Plante et Fils Inc. de St-Liboire. Les surfaces ont été nivelées et pressées avec un rouleau manuel conçu à cet effet. Les plaques récoltées au champ le 19 juillet ont été transportées la journée même au Jardin Daniel A. Séguin. Elles ont été déposées à l ombre sous les arbres près de l endroit où elles ont été implantées. Le 21 juillet, avant la pose des plaques, un engrais de démarrage commercial (9-3-4 à 60 g/m 2 ) a été appliqué sur le sol de bonne qualité pour représenter les bonnes pratiques culturales suggérées dans le Guide d implantation et d entretien de l APGQ (Rochefort et al, 2008). Le sol de mauvaise qualité n a pas reçu d engrais dans le but de recréer des mauvaises pratiques culturales et d entretien. En suivant le dispositif prévu des traitements, les plaques ont été déroulées en utilisant la méthode des paysagistes. Dans les semaines suivant la pose des plaques, l IQDHO s est assuré que la reprise se faisait bien en irrigant au besoin les parcelles à l aide d un arrosoir manuel. 3.8 L entretien du site d essai L entretien de la parcelle a été réalisé par les employés du Jardin Daniel A. Séguin selon les recommandations de l IQDHO. Un engrais d automne commercial ( ) a été appliqué sur les trois blocs de parcelle de sol riche seulement à la dose recommandée par le fabriquant, soit de 17.5 g/m 2. Aucun engrais n a été appliqué l année suivante. La hauteur de tonte en général était entre 5 et 8 cm. La fréquence de tonte variait selon les conditions météorologiques et était faite en fonction de la hauteur de tonte désirée. 8

22 4 La méthodologie des prises de données 4.1 Test de colonisation Des carottes de sol ont été prélevées dans toutes les unités expérimentales afin de déterminer si la colonisation des racines par les mycorhizes avait eu lieu. Pour chaque unité expérimentale, quatre échantillons (un échantillon par plaque) d environ 15 cm de profondeur et d un diamètre de 10 cm de gazon ont été récoltés et analysés au laboratoire de l Université Laval. Pour les tests de colonisation en 2008, les échantillons ont été pris à deux reprises durant le projet. La première prise de donnée a été faite à la récolte des plaques chez le producteur afin d évaluer si les plaques de gazon récoltées en gazonnière pouvaient exporter des mycorhizes. Seulement les traitements T1 à T4 provenant de l essai APGQ-1 en production ont été testés à ce moment. Pour la deuxième prise de données, seuls les traitements T5 à T8 (inoculé à l implantation ainsi que le traitement témoin) ont été analysés. Afin de laisser le temps aux produits de mycorhizes ajoutés à l implantation de coloniser les racines, la deuxième prise d échantillon a été faite 10 semaines après la pose des plaques sur chaque unité expérimentale des traitements T5 à T8. Pour les tests de colonisation 2009, tous les traitements ont été analysés. Un échantillon par unité expérimentale a été pris à la fin du projet, le 31 août 2009 et a été analysé par la chercheure scientifique Yolande Dalpé, D. Sc. d Agriculture et Agroalimentaire Canada. Deux échantillons ont aussi été pris dans le gazon établi du Jardin Daniel A. Séguin pour déterminer si des champignons mycorhiziens étaient existants avant même d effectuer le projet. Les échantillons ont été analysés par le laboratoire de l Université Laval. Au laboratoire d analyse de l Université Laval, les racines ont été lavées pour ensuite être placées dans un tube percé pour les colorer. Les tubes ont été placés dans un bac en polypropylène de 11 gallons afin de les tremper dans une solution KOH 10 %. Ensuite les échantillons ont été placés dans l autoclave à 121 C pendant 45 minutes. Les échantillons ont été ensuite rincés à l eau froide puis trempés 15 minutes dans une solution d HCl 1 %. Après un rinçage rapide à l eau chaude, les racines ont été colorées par trempage dans une solution de bleu de Trypan chauffée à 50 C pour une durée de 10 à 25 minutes selon le nombre d utilisation de la solution, puis rincés à l eau froide. Les racines ont été déposées pour observations dans un plat de pétri avec une petite quantité de glycérol 20 %. La présence ou l absence de colonisation des racines par les champignons mycorhiziens a été notée. Les tests de colonisation en 2009 ont été effectués par Agriculture Canada avec une méthode semblable à celle utilisée par l Université Laval en 2008 à l exception d une coloration effectuée au Fuchsin Acid 0,04% - Glycérine - HCl 1% (1:1) plutôt qu au bleu Trypan. 9

23 4.2 Identification des champignons mycorhiziens présents dans le sol L identification des espèces de champignons mycorhiziens a été faite par la chercheure scientifique Yolande Dalpé, D. Sc. d Agriculture et Agroalimentaire Canada. Les échantillons ont été pris à trois reprises durant le projet. La première collecte a été effectuée en juillet 2008 avant la récolte des plaques de gazon chez le producteur dans les traitements du premier projet qui ont été transférés au Jardin Daniel A. Séguin. La deuxième a été faite 10 semaines après l implantation des plaques (en octobre 2008) seulement pour les unités expérimentales des traitements avec les 3 produits de champignons mycorhiziens et pour le traitement témoin (T5, T6, T7 et T8). La dernière récolte d échantillon à été faite vers la fin du projet, en septembre 2009, c est-à-dire un peu plus d un an après l implantation dans toutes les unités expérimentales. Les mottes de terre récoltées étaient d une dimension variable entre 15 et 25 cm de profondeur et d un diamètre d environ 15 cm. Chaque unité expérimentale a été échantillonnée (T1 à T8). Pour l identification des champignons mycorhiziens, chaque échantillon a été pesé afin d obtenir 50 grammes de sol. Cette quantité a ensuite été mouillée abondamment dans un bécher afin d être tamisée à des grosseurs de 500 μm, 150 μm et 38 μm. Ensuite, les sols restants ont été récupérés et mélangés avec un minimum de 50 ml d eau. Par la suite, ces tamisats ont été placés dans des tubes à centrifuge avec une solution de sucrose. Les tubes ont été centrifugés pendant 4 minutes à 2500 rpm. Cette étape terminée, les surnageant ont été versés délicatement sur des tamis à fine mèche (53, 43 μm) et ils ont été lavés abondamment mais délicatement pour diluer la solution sucrée. Les tamisats ont ensuite été versés dans un pilulier pour être conservés au réfrigérateur ou pour être filtrés immédiatement. Afin d observer les spores au microscope, les piluliers ont été déversés sur un papier filtre pour récolter les spores à l aide d une pince très fine et d une loupe. Les spores ont donc été déposées sur des lames de microscope et montées sous lamelles. Les spores ont été observées au microscope à 600X afin de procéder à l identification à l aide d une clé. Les cotes d abondance utilisées étaient comme suit; + = peu de spores 10-50/10g de sol frais; ++ = /10 g; +++ = 200 et plus/10 g; m = spores moribondes 10

24 4.3 Test de résistance Lors de l implantation des plaques de gazon, des grillages ont été placés sous deux plaques de gazon par traitement, à des endroits très précis. Après 4 semaines, une grille par traitement a été soulevée à l aide d une machine conçue à partir de la table de résistance du projet APGQ-Myco 1 (O Donoughue et al, 2008). Les contours des grillages ont été découpés à l aide d un coupe-bordure. Ensuite, les quatre coins du grillage étaient accrochés par quatre œillets qui reliaient la machine au grillage. Le moteur et la romaine pouvaient donc soulever le grillage et indiquer la force en livre déployée par le moteur (alimenté par une batterie de voiture). Plus le système racinaire était bien implanté, plus la machine devait déployer une force élevée pour soulever la grille. La deuxième grille a été retirée du sol 9 semaines après l implantation. 4.4 Hauteur des graminées à gazon après l implantation La hauteur des graminées de gazon n était pas une donnée prévue au départ. Cependant, après la première semaine de croissance, des différences ont pu être observées visuellement. Les données de hauteurs ont donc été prises une semaine et deux semaines après l implantation et avant la première tonte de gazon. Les données de hauteur ont été prises avec une règle. Il y a eu cinq mesures par unité expérimentale qui ont été prises sur une surface d environ un pouce carré. Après l hiver puisque la croissance du gazon semblait démontrer des différences entre le sol pauvre et le sol riche, des données de hauteur ont été prises, de la même façon qu après l implantation. 4.5 Analyses foliaires Des échantillons ont été prélevés à trois dates différentes dans chaque unité expérimentale en recueillant dans un petit sac la partie aérienne du gazon. Les dates d échantillonnage font parties du tableau des dates à l annexe 4. Les échantillons ont été analysés au Laboratoire Agridirect Inc. Les éléments minéraux phosphore, potassium, magnésium, calcium, zinc, cuivre, manganèse, fer et bore ont été analysés par spectrométrie de masse à plasma à couplage inductif (ICP-MS) selon le protocole AOAC D. L azote a été analysé par combustion sèche et analyse des gaz, à l aide d un appareil Leco CNS selon le protocole AOAC (AOAC, 1997). 11

25 4.6 Test de chlorophylle La teneur en chlorophylle a été évaluée à l aide d un lecteur de chlorophylle conçu à cet effet (FieldScout Chlorophyll Meter CM 1000 de Spectrum Technologies Inc.). À l aide de deux lasers, l appareil quantifie la lumière présente et la lumière réfléchie par la plante. De cette façon, la lumière absorbée par la plante est convertie en valeur de 0 à 999. Cinq données par unité expérimentale ont été prises. Un tableau à l annexe 5 indique les dates des prises de données ainsi que les températures moyennes et précipitations hebdomadaires. 4.7 Analyses statistiques Tel que décrit plus haut, les traitements ont été disposés aléatoirement selon un plan en bloc complet répété trois fois pour deux types de sols différents. Les méthodes statistiques utilisées ont permis de faire une analyse combinée afin de comparer les deux types de sol et de vérifier la présence d interaction entre les sols et les traitements dans une seule analyse statistique. Pour ce faire, les moyennes ont été comparées à l aide de la procédure Mixed de SAS (SAS Institute Inc., Cary, Nc. Version 9.1, ). Les différences entre les traitements ont été déterminées à l aide de l énoncé lsmeans à une p <0,05. Des contrastes qualitatifs ont également été utilisés pour effectuer des comparaisons ciblées et compléter l information. La normalité des résidus a été testée en utilisant le test de Shapiro-Wilk et, l homogénéité des variances a été vérifiée en observant les graphiques de dispersion des résidus en fonction des valeurs prédites. Lorsque ces postulats n étaient pas rencontrés, des transformations logarithmiques ont été effectuées et les données transformées analysées. Toutes les analyses statistiques on été effectuées à l Université Laval par Mme Marie-Pierre Lamy. 12

26 5 Activités de diffusion de l information Pendant le déroulement du projet, des activités ont eu lieu et ont permis de diffuser l information à différents intervenants de l industrie. Lors de la journée de l Assemblée générale de l IQDHO de 2008, les participants ont pu visiter la parcelle d essai accompagnés des chargés de projet. La visite était supportée par des affiches explicatives illustrées de photos. Pour une deuxième année consécutive, l IQDHO a présenté le projet sous forme d exposé lors de son Assemblée générale de Une visite à la parcelle d essai avait été organisée par l APGQ afin que ses membres puissent voir et profiter du transfert technologique, cependant la visite a dû être annulée. Les membres de l IQDHO ont pu suivre le déroulement du projet par le biais du bulletin Nouvelles de l IQDHO. Les résultats finaux y seront également diffusés. Le 10 février 2010, les résultats du projet ont été présentés à une assemblée des membres de l APGQ par Mme Caroline Martineau. Un article dans la revue pour professionnels Québec vert est prévu. 13

27 6 Résultats 6.1 La colonisation Tests de colonisation des racines Les tests de colonisation faits sur les plaques récoltées chez le producteur (projet APGQ-1) avant même d être implantées pour le projet ont démontré que toutes les plaques récoltées étaient colonisées. Les traitements T1 (Pré-Myco+1/3 P), T2 (Pré-Myco+3/3 P), T3 (Non-Myco+1/3 P), T4 (Non-Myco+3/3 P) ont été mycorhizés peu importe qu ils aient été inoculés par des champignons mycorhiziens ou non lors de la production. Suite à l implantation, en octobre 2008, les tests de colonisation effectués sur les traitements T5 (Myke), T6 (MycoRoots), T7 (MycoApply), T8 (Témoin) ont démontré que les échantillons ont aussi tous été colonisés mais à des pourcentages différents, entre 5% et 60%. Le tableau 1 démontre les moyennes des pourcentages de colonisation et d abondance générale dans le sol pauvre et dans le sol riche. Le sol pauvre a démontré un pourcentage de colonisation significativement (p<0,05) plus élevé que le sol riche. On note également une tendance d abondance générale des spores plus élevée dans le sol pauvre comparativement au sol riche, sans que ce ne soit significatif. Dans le sol pauvre, c est le traitement T8 (Témoin) qui a obtenu le plus bas niveau de pourcentage de colonisation avec 5 %. Par contre il a obtenu le niveau d abondance générale des spores le plus élevé (tableau 2). Tableau 1 : Moyennes générales des pourcentages de colonisation et des abondances générales des champignons mycorhiziens dans les traitements T5 à T8 dans le sol pauvre et le sol riche après l implantation en 2008 Octobre 2008 Sol Pauvre Sol Riche Pourcentage de colonisation 33 6 Abondance générale Tableau 2 : Moyennes des pourcentages de colonisation et des abondances générales des champignons mycorhiziens dans les traitements T5 à T8 dans le sol pauvre et le sol riche après l implantation en octobre 2008 Sol Riche Sol Pauvre Traitements % Abondance % Abondance colonisation générale colonisation générale T5 (Myke) T6 (MycoRoots) T7 (MycoApply) T8 (Témoin) Les deux échantillons pris dans le gazon établi du Jardin Daniel A. Séguin ont démontré que le gazon existant était déjà colonisé par des mycorhizes. Ces mycorhizes n ont cependant pas été identifiées. 14

28 En 2009, une différence très significative (p<0,01) entre les deux types de sol a été notée pour le pourcentage de colonisation. Tout comme en 2008, c est dans le sol pauvre qu il y a le plus haut pourcentage de colonisation racinaire (tableau 3). Les tests de colonisation ont démontré que tous les traitements ont été colonisés sauf les traitements T1 (Pré-Myco + 1/3 P), T4 (Non-Myco + 3/3 P) et T5 (Myke) du sol riche seulement (tableau 4). Ces trois traitements ont par contre eu des niveaux d abondance générale des spores dans le sol semblables aux autres traitements. Tous les échantillons du sol pauvre ont été colonisés. Tableau 3 : Moyenne générales totales des tests de colonisation pour le pourcentage de colonisation et l abondance générale selon les deux types de sol en Août 2009 Sol Pauvre Sol Riche Pourcentage de colonisation 12 6 Indice d abondance générale Tableau 4 : Moyennes des pourcentages de colonisation par traitement dans le sol pauvre et le sol riche en août 2009 Traitements % de colonisation Sol Riche Sol Pauvre T1 (Pré-Myco+1/3 P) 0 5 T2 (Pré-Myco+3/3 P) 12 5 T3 (Non-Myco+1/3 P) T4 (Non-Myco+3/3 P) 0 8 T5 (Myke) 0 13 T6 (MycoRoots) 5 15 T7 (MycoApply) 5 25 T8 (Témoin) Identification des champignons mycorhiziens présents dans le sol Les données de septembre 2009 (annexe 6) démontrent qu il y a eu plus d une quinzaine d espèces de champignons mycorhiziens identifiées sous forme de spores dans le sol. Glomus intraradices est parmi les champignons mycorhiziens le plus souvent identifié. Il a été retrouvé dans au moins une unité expérimentale de tous les traitements à l exception du traitement T4 (Non-Myco+3/3 P) dans le sol riche et de T2 (Pré-Myco+3/3 P) dans le sol pauvre. Toutefois des spores de G. intraradices avait été identifiées pour ces traitements dans les analyses du 19 juillet avant l exportation des plaques. En septembre 2009, les autres espèces les plus souvent retrouvées dans les unités expérimentales étaient G. macrocarpum et G. mossae. Ces deux espèces ont été trouvées dans tous les traitements y compris le témoin non inoculé. G. geosporum et G. constrictum sont deux autres espèces qui ont été retrouvées assez fréquemment bien que moins souvent que G. intraradices. G. geosporum a été identifié dans au moins une unité expérimentale de tous les traitements à l exception du traitement T2 (Pré-Myco+3/3 P) dans 15

29 le sol pauvre. Pour sa part, G. constrictum a été retrouvé dans au moins une unité expérimentale de tous les traitement soit en octobre 2008 ou en septembre 2009 à l exception du traitement du traitement T3 (Non-Myco+1/3 P) dans le sol pauvre. Un tableau à l annexe 6 présente le détail des différentes espèces de champignons mycorhiziens ainsi que les quantités retrouvées dans les différents traitements à la fin du projet en La qualité des plaques de gazon produites La résistance Les variations de résistance entre les traitements n ont pas été assez grandes pour obtenir des différences significatives ni entre les traitements ni entre les types de sol mais une tendance démontrait une résistance plus élevée dans le sol riche comparativement au sol pauvre. Tableau 5 : Moyennes totales des données de résistance en livres Traitements Résistance en livres (lb) Août 08 Septembre 08 T1 (Pré-Myco+1/3 P) 49,7 49 T2 (Pré-Myco+3/3 P) 42,3 48,3 T3 (Non-Myco+1/3 P) 39,5 40,2 T4 (Non-Myco+3/3 P) 42,9 52,9 T5 (Myke) 35,9 46,6 T6 (MycoRoots) 46 49,3 T7 (MycoApply) 43,5 48,6 T8 (Témoin) 38,3 51,6 Sol pauvre 35,4 41,5 Sol riche 49,1 54,8 Analyse de la variance Traitements NS NS Types de sol NS NS Traitements x sols NS NS NS= non significatif à p=0,05 * Significatif à p < 0,05 ** Significatif à p < 0,01 16

30 6.2.2 La hauteur Les traitements ont eu un effet très significatif (p<0,001) sur la hauteur suite à l implantation en 2008 (tableau 6). Aux deux dates de prises de données, le traitement T4 (Non-Myco+3/3 P) est significativement supérieur à tous les traitements, suivi du T2 (Pré-Myco+3/3 P) qui est significativement supérieur aux autres traitements. Pour le 5 août 2008, le T8 (Témoin) est significativement inférieur (p<0,05) aux autres traitements. Pour cette même date, il y a eu une différence significative (p<0,01) entre les 2 types de sol; le gazon dans le sol riche était plus haut que le gazon dans le sol pauvre. Tableau 6 : Moyennes totales des hauteurs en cm par traitement pour 2008 et Traitements Moyenne des hauteurs en cm 28 juillet 08 5 août mai mai 09 T1 (Pré-Myco+1/3 P) 12,2 c 14,5 c 8,37 9,97 T2 (Pré-Myco+3/3 P) 14,5 b 16,9 b 8,22 9,65 T3 (Non-Myco+1/3 P) 12,3 c 14,6 c 8,3 8,77 T4 (Non-Myco+3/3 P) 16,1 a 19,3 a 8,72 9,95 T5 (Myke) 10,6 cd 12,6 de 8,32 9,35 T6 (MycoRoots) 11,4 c 14,0 c 7,6 8,38 T7 (MycoApply) 12,3 c 13,6 cd 7,77 8,65 T8 (Témoin) 11,5 c 12,2 e 7,82 7,87 Sol pauvre 12,4 12,8 b 6,59 b 6,75 b Sol riche 12,8 16,5 a 9,69 a 11,4 a Les moyennes appartenant à la même colonne et suivies de la même lettre ne sont pas significativement différentes au seuil de p 0,05 Analyse de la variance Traitements <0,0001** <0,0001** NS 0,0065** Types de sol NS 0,0076** 0,0043** 0,004** Traitements x sols NS NS 0,0153* 0,0309* NS= non significatif à p=0,05 * Significatif à p < 0,05 ** Significatif à p < 0,01 Au printemps 2009, il y a eu des différences très significatives (p<0,01) entre les 2 types de sol pour les 2 dates. Dans les deux cas, la hauteur du gazon était supérieure dans le sol riche. En 2009, des interactions entre le sol et les traitements ont été significatifs (p<0,05) (tableau 6). Pour le 11 mai, dans le sol pauvre, T4 (Non-Myco+3/3 P) est significativement plus haut que T1, T5 et T6. Pour cette même date, dans le sol riche c est le T5 (Myke) qui est significativement plus haut que T3, T6, T7 et T8. Pour le 21 mai, le même type d interaction a été noté; dans le sol pauvre, T4 (Non-Myco+3/3 P) est significativement plus haut que T5, T6 et T8 et dans le sol riche, T5 (Myke) est significativement plus élevé que T3, T6, T7 et T8. Donc pour les 2 dates, dans le sol 17

31 pauvre c est T4 (Non-Myco+3/3 P) qui est le plus élevé et pour le sol riche, c est T5 (Myke) qui est le plus élevé (tableau 7). Tableau 7 : Effets des traitements sur la hauteur des brins de gazon par type de sol au printemps 2009 Hauteur des brins de gazon en cm Sol pauvre 11 mai mai 09 T1 (Pré-Myco+1/3 P) 5,93 bc 7,0 abc T2 (Pré-Myco+3/3 P) 6,77 ab 7,37 ab T3 (Non-Myco+1/3 P) 7,4 ab 6,9 abc T4 (Non-Myco+3/3 P) 7,93 a 8,23 a T5 (Myke) 5,7 c 5,73 bc T6 (MycoRoots) 5,9 bc 6,3 bc T7 (MycoApply) 6,63 abc 6,9 abc T8 (Témoin) 6,43 abc 5,53 c Sol riche T1 (Pré-Myco+1/3 P) 10,8 ab 12,93 a T2 (Pré-Myco+3/3 P) 9,67 abc 11,93 ab T3 (Non-Myco+1/3 P) 9,2c 10,63 bc T4 (Non-Myco+3/3 P) 9,5 abc 11,67 abc T5 (Myke) 10,93 a 12,97 a T6 (MycoRoots) 9,3 bc 10,47 bc T7 (MycoApply) 8,9c 10,4 bc T8 (Témoin) 9,2c 10,2 c Les moyennes appartenant à la même colonne et suivies de la même lettre ne sont pas significativement différentes au seuil de p 0, Les analyses foliaires Des analyses foliaires ont été effectuées à trois dates, une en 2008 et deux en 2009 (annexe 4). Le tableau 8 résume les résultats des différents tests statistiques. On constate qu aucun effet significatif des traitements n a été détecté en 2008, l année de l implantation et que les majorités des effets détectés sont apparus en

32 Tableau 8 : Résumé des analyses de variances sur les contenus foliaires des différents minéraux étudiés Analyse des variances Éléments minéraux Août 08 Mai 09 Août 09 N P K Mg Ca Zn Cu Mn Fe B Traitement NS 0,0448* NS Sol NS 0,0402* 0,0281* Sol x traitement NS NS NS Traitement NS 0,0047** 0,0085** Sol NS 0,0141* 0,0043** Sol x traitement 0,0155* 0,0264* 0,0294* Traitement NS NS 0,0255* Sol 0,0119* 0,0395* 0,0025** Sol x traitement NS NS NS Traitement NS NS NS Sol NS 0,0099** NS Sol x traitement NS 0,0099** NS Traitement NS NS NS Sol 0,0245* 0,0277* 0,0001** Sol x traitement NS NS NS Traitement NS NS NS Sol NS 0,0464* NS Sol x traitement NS 0,0001** NS Traitement NS 0,0013** NS Sol NS NS NS Sol x traitement NS 0,0023** NS Traitement NS NS NS Sol NS NS NS Sol x traitement NS NS NS Traitement NS NS 0,0144* Sol NS NS 0,0035** Sol x traitement NS NS NS Traitement NS NS NS Sol NS NS 0,0103* Sol x traitement NS NS NS NS= non significatif à p=0,05 * Significatif à p < 0,05 ** Significatif à p < 0,01 19

33 L azote Un effet significatif (p<0,05) entre les traitements n a été détecté que le 21 mai Le traitement T4 (Non-Myco+3/3 P) était significativement supérieur à T2 (Pré-Myco+3/3 P), T3 (Non- Myco+1/3 P) et T8 (Témoin). Le traitement T8 (Témoin) était le plus bas pour cet élément. Les 2 dates de 2009 ont montré des différences significatives (p<0,05) entre les 2 types de sol. L analyse foliaire a démontré que dans ces deux cas, le contenu en azote foliaire a été plus élevé dans le sol riche. Tableau 9 : Moyennes par traitement du contenu foliaire en azote % azote foliaire Traitements 29 août mai août 09 T1 (Pré-Myco+1/3 P) 2,68 2,43 abc 2,52 T2 (Pré-Myco+3/3 P) 2,63 2,38 bc 2,41 T3 (Non-Myco+1/3 P) 2,52 2,38 bc 2,25 T4 (Non-Myco+3/3 P) 3 2,58 a 2,65 T5 (Myke) 2,77 2,47 ab 2,55 T6 (MycoRoots) 2,47 2,43 abc 2,33 T7 (MycoApply) 2,73 2,5 ab 2,47 T8 (Témoin) 2,45 2,3 c 2,25 Probabilité 0,0612 0,0448* 0,1125 Sol pauvre 2,54 2,2 b 2,02 b Sol riche 2,77 2,68 a 2,84 a Les moyennes appartenant à la même colonne et suivies de la même lettre ne sont pas significativement différentes au seuil de p 0,05 20

34 Phosphore Il y a eu des différences significatives (p<0,01) entre les traitements lors des deux dernières prises de données, le 21 mai 2009 et le 25 août 2009 (tableau 10) ainsi que des interactions sol*traitements significatives (p<0,05) pour les trois dates (tableau 11). Les traitements sont peu différents dans le sol pauvre sauf pour la dernière date où le T4 (Non-Myco+3/3 P) est significativement supérieur à tous les autres traitements. Dans le sol riche, les groupes sont plus distinctifs en 2008 et au printemps 2009 mais les traitements supérieurs diffèrent pour ces deux dates. Toutefois les traitements ayant reçu les doses plus élevées de phosphore en production sont parmi les meilleurs traitements aux deux dates. Ces différences sont disparues au mois d août Il y a aussi eu des différences significatives (p<0,05) aux 2 dates de 2009 entre les 2 types de sol; le phosphore foliaire du gazon dans le sol riche a été plus élevé que dans le sol pauvre. Tableau 10 : Moyennes par traitement du contenu foliaire en phosphore % phosphore foliaire Traitements 29 août mai août 09 T1 (Pré-Myco+1/3 P) 0,3 0,28 0,42 T2 (Pré-Myco+3/3 P) 0,32 0,3 0,44 T3 (Non-Myco+1/3 P) 0,27 0,28 0,37 T4 (Non-Myco+3/3 P) 0,33 0,31 0,47 T5 (Myke) 0,31 0,29 0,41 T6 (MycoRoots) 0,29 0,28 0,4 T7 (MycoApply) 0,31 0,29 0,44 T8 (Témoin) 0,28 0,27 0,4 Probabilité 0,1858 0,0047* 0,0085* Sol pauvre 0,25 0,25 b 0,32 b Sol riche 0,35 0,33 a 0,52 a Probabilité 0,0666 0,0141* 0,0043* 21

35 Tableau 11 : Résultats des interactions sol*traitements pour le contenu foliaire en phosphore. % phosphore foliaire Sol pauvre 29 août mai août 09 T1 (Pré-Myco+1/3 P) 0,38 a 0,33 a 0,3 bc T2 (Pré-Myco+3/3 P) 0,36 a 0,32 ab 0,35 b T3 (Non-Myco+1/3 P) 0,34 a 0,33 a 0,25 c T4 (Non-Myco+3/3 P) 0,37 a 0,34 a 0,42 a T5 (Myke) 0,31 b 0,33 a 0,3 bc T6 (MycoRoots) 0,35 a 0,33 ab 0,27 c T7 (MycoApply) 0,35 a 0,32 ab 0,34 b T8 (Témoin) 0,33 ab 0,3 b 0,3 bc Sol riche T1 (Pré-Myco+1/3 P) 0,22 bc 0,23 bc 0,53 a T2 (Pré-Myco+3/3 P) 0,28 ab 0,28 a 0,53 a T3 (Non-Myco+1/3 P) 0,21 c 0,23 c 0,49 a T4 (Non-Myco+3/3 P) 0,3 ab 0,28 a 0,51 a T5 (Myke) 0,31 a 0,24 bc 0,53 a T6 (MycoRoots) 0,23 bc 0,22 c 0,52 a T7 (MycoApply) 0,27 abc 0,26 ab 0,52 a T8 (Témoin) 0,22 bc 0,24 bc 0,5 a Probabilité interaction sol*traitement 0,0155* 0,0264 * 0,0294* Potassium Il y a eu une différence significative entre les traitements seulement pour la dernière date, le 25 août 2009 (tableau 12). Les groupes sont plus ou moins distinctifs les uns par rapport aux autres. Le traitement T4 (Non-Myco+3/3 P) et T7 (MycoApply) sont les deux plus élevés tandis que le traitement T3 (Non-Myco+1/3 P) est celui avec le niveau de potassium foliaire le plus bas. 22

36 Tableau 12 : Moyennes par traitement du contenu foliaire en potassium, pour la date du 25 août 2009 Traitements T1 (Pré-Myco+1/3 P) T2 (Pré-Myco+3/3 P) T3 (Non-Myco+1/3 P) T4 (Non-Myco+3/3 P) T5 (Myke) T6 (MycoRoots) % potassium foliaire 25 août 09 2,31 abc 2,42 ab 2,16 c 2,51 a 2,3 abc 2,31 abc T7 (MycoApply) 2,48 a T8 (Témoin) 2,23 bc Probabilité 0,0255* Pour les 3 prises de données, il y a eu des différences significatives (p<0,05) entre les 2 types de sol : le potassium foliaire a été significativement plus élevé dans le sol riche comparativement au sol pauvre. Tableau 13 : Effets des types de sol sur le contenu foliaire en potassium % potassium foliaire 29 août mai août 09 Sol pauvre 2,33 b 1,87 b 2,0 b Sol riche 2,51 a 2,31 a 2,68 a Probabilité 0,0119* 0,0395* 0,0025** Magnésium Aucune différence significative entre les traitements n a été détecté pour la teneur en magnésium foliaire. Il y a eu des différences significatives (p<0,01) entre les 2 types de sol pour la prise de données du 21 mai L analyse foliaire a démontré que le magnésium était plus élevé dans les feuilles du gazon poussant dans le sol riche mais cette différence ne s est pas maintenue en août

37 Tableau 14 : Effets des types de sol sur le contenu foliaire en magnésium % magnésium foliaire 29 août mai août 09 Sol pauvre 0,19 0,14 b 0,16 Sol riche 0,18 0,16 a 0,17 Probabilité 0,0903 0,0099** 0,0969 À cette même date du 21 mai 2009, bien qu aucune différence significative entre les traitements n ait été détectée il y a eu une interaction sol*traitements significative (p<0,05) indiquant un comportement différents des traitements dans les deux sols. Le peu de différences entre les traitements ne permet pas de déterminer la nature exacte de cette interaction. Calcium Aucune différence significative due aux traitements sur la teneur en calcium n a été détectée. Il y a eu des différences significatives aux trois prises de données entre les 2 types de sol, le sol pauvre étant plus haut que le sol riche pour 2 de ces prises de données. En fin de saison 2009, la différence entre les deux types de sol était très significative (p<0,0001) avec le sol pauvre étant plus riche en calcium. Tableau 15 : Effets des types de sol sur le contenu foliaire en calcium % calcium foliaire 29 août mai août 09 Sol pauvre 0,48 a 0,47 b 0,5 a Sol riche 0,37 b 0,5 a 0,34 b Probabilité 0,0245* 0,0277* 0,0001** Zinc Bien qu aucune différence significative entre les traitements n ait été détectée pour le zinc foliaire, une interaction sol*traitements très significative (p<0,0001) a été notée le 21 mai 2009 seulement. Lorsque les sols sont analysés séparément, des différences entre les traitements sont apparentes (tableau 16). Dans le sol pauvre, le T8 (Témoin) est significativement supérieur à tous les autres traitements. Dans le sol riche, le contraire s est produit, le traitement T8 (Témoin) est le plus bas et il est semblable aux traitements T7 (MycoApply), T5 (Myke), T3 (Non-Myco+1/3 P) et T2 (Pré-Myco+3/3 P). 24

38 Tableau 16 : Résultats des interactions sol*traitements pour le contenu foliaire en zinc le 21 mai 2009 Traitements % zinc foliaire au 21 mai 09 Sol Pauvre Sol Riche T1 (Pré-Myco+1/3 P) 30 c 38,13 a T2 (Pré-Myco+3/3 P) 30,9 c 33,7 bc T3 (Non-Myco+1/3 P) 32,23 bc 33,07 bc T4 (Non-Myco+3/3 P) 32,63 bc 35,2 ab T5 (Myke) 32,4 bc 33,67 bc T6 (MycoRoots) 29,9 c 34,63 ab T7 (MycoApply) 34,27 b 34,17 bc T8 (Témoin) 38,4 a 30,93 c Probabilité interaction sol*traitement <,0001** Il y a eu une différence significative (p<0,05) entre les 2 types de sol à la deuxième date de prise de données seulement. Le sol riche avait des teneurs en zinc supérieures au sol pauvre. Cette différence n a pas été significative à la date suivante. Tableau 17 : Effets des types de sol sur le contenu foliaire en zinc % zinc foliaire 29 août mai août 09 Sol pauvre 28,86 32,59 b 24,08 Sol riche 25,82 34,19 a 24,6 Probabilité 0,1154 0,0464* 0,7648 Cuivre Il y a eu une différence significative (p<0,01) entre les traitements à la deuxième date de prise de données, le 21 mai 2009 ainsi qu une interaction sol*traitements. Dans le sol riche, les traitements T7 (MycoApply) et T8 (Témoin) sont les deux traitements avec le plus haut contenu de cuivre foliaire tandis que dans le sol pauvre, T1 (Pré-Myco+1/3 P) et T5 (Myke) sont supérieurs (tableau 18) 25

39 Tableau 18 : Résultats des interactions sol* traitements pour le contenu foliaire en cuivre Traitements % zinc foliaire au 21 mai 09 Sol Pauvre Sol Riche T1 (Pré-Myco+1/3 P) 10,46 a 7,18 bc T2 (Pré-Myco+3/3 P) 7,98 c 6,72 c T3 (Non-Myco+1/3 P) 9,05 bc 7,35 bc T4 (Non-Myco+3/3 P) 9,71 ab 7,6 bc T5 (Myke) 10,4 a 6,91 c T6 (MycoRoots) 8,71 bc 6,82 c T7 (MycoApply) 9,47 ab 8,78 a T8 (Témoin) 8,36 c 8,01 ab Probabilité interaction sol*traitement 0,0023** Aucune différence significative n a été détectée entre les deux types de sol pour le cuivre mais il est intéressant de noter que pour chaque date, le contenu foliaire en cuivre est plus élevé dans le sol riche sans toutefois être significatif. Tableau 19 : Effets des types de sol sur le contenu foliaire en cuivre % cuivre foliaire 29 août mai août 09 Sol pauvre 5,85 7,42 6,39 Sol riche 6,57 9,27 7,29 Probabilité 0,3926 0,0525 0,2452 Manganèse Aucune différence significative entre les traitements, les sols et les interactions n a été détecté. Contrairement à la majorité des éléments minéraux étudiés, le manganèse a été retrouvé en plus grande quantité dans le sol pauvre et plus faible dans le sol riche, mais ces différences ne sont pas significatives. L effet des traitements sur le manganèse foliaire n a pas été assez marqué pour noter des différences significatives mais il est intéressant de noter que c est le traitement T8 (Témoin) qui possède le plus haut contenu de manganèse foliaire pour les trois dates respectivement. 26

40 Tableau 20 : Effets des types de sol sur le contenu foliaire en manganèse % manganèse foliaire 29 août mai août 09 Sol pauvre 112,53 85,67 72,89 Sol riche 81,63 66,93 58 Probabilité 0,2488 0,2896 0,1548 Fer À la dernière date de prise de données, il y a eu une différence significative (p<0,05) entre les traitements. Les groupes sont peu distinctifs les uns des autres. Les traitements T5 (Myke) et T4 (Non-Myco+3/3 P) sont les traitements avec le plus haut contenu de fer foliaire. Le traitement avec le contenu le plus faible de fer foliaire est le T8 (Témoin) ce qui est presque que la moitié du contenu foliaire des traitements les plus élevés. Il n y a eu aucune interaction sol*traitement. Tableau 21 : Moyennes par traitement du contenu foliaire en fer, pour la date du 25 août 2009 Traitements % fer foliaire 25 août 09 T1 (Pré-Myco+1/3 P) 297,5 ab T2 (Pré-Myco+3/3 P) 217,83 bc T3 (Non-Myco+1/3 P) 332,83 ab T4 (Non-Myco+3/3 P) 372,33 a T5 (Myke) 372,5 a T6 (MycoRoots) 239,17 bc T7 (MycoApply) 241,25 bc T8 (Témoin) 189,83 c Probabilité 0,0144* Un effet du type de sol sur le fer foliaire a été détecté août 2009 seulement, avec une teneur supérieure dans le sol pauvre comparativement au sol riche. Tableau 22 : Effets des types de sol sur le contenu foliaire en fer % fer foliaire 29 août mai août 09 Sol pauvre 161,36 163,94 416,46 a Sol riche 135,3 96,63 149,35 b Probabilité 0,3626 0,1094 0,0035** 27

41 Bore Seule une différence significative (p<0,05) entre les deux types de sol a été notée à la dernière date de prise de données, le sol pauvre étant plus élevé que le sol pauvre. Les traitements n ont eu aucun effet sur la teneur foliaire en bore. Tableau 23 : Effets des types de sol sur le contenu foliaire en bore % bore foliaire 29 août mai août 09 Sol pauvre 6,16 7,06 5,27 a Sol riche 3,98 7,42 3,82 b Probabilité 0,0907 0,4207 0,0103* Le teneur en chlorophylle Sur un total de vingt dates de prise de données de la teneur en chlorophylle en 2008 et 2009, toutes ont montré des différences significatives (p<0,05) entre les deux types de sol, mise à part une seule date, le 12 juin Dans tout les cas, les données du lecteur de chlorophylle sont supérieures dans le sol riche comparativement au sol pauvre. 28

42 Tableau 24 : Effets des types de sol sur les données de chlorophylle pour 2008 et 2009 Valeur de la chlorophylle Date 2008 Sol Riche Sol Pauvre Analyse de la variance 29 juillet 396,80 a 328,64 b 0,0054** 05 septembre 308,00 a 184 b 0,0001** Date septembre 366,60 a 240,40 b 0,0063** 14 avril 124,36 a 96,95 b 0,0064** 20 avril 149,85 a 104,37 b 0,0064** 27 avril 225,76 a 126,93 b 0,0048** 04 mai 296,37 a 147,66 b 0,0066** 11 mai 317,27 a 153,59 b 0,0091** 25 mai 319,49 a 159,03 b 0,0054** 12 juin 170,81 139,54 NS 23- juin 235,36 a 164,26 b 0,0279* 30 juin 259,22 a 166,11 b 0,0177* 09 juillet 301,75 a 182,86 b 0,0219* 15 juillet 292,81 a 183,31 b 0,0336* 03 août 343,19 a 200,04 b 0,0195* 13 août 355,08 a 211,85 b 0,0182* 19 août 370,81 a 228,27 b 0,0185* 31 août 462,4 a 214,85 b 0,0126* 11 septembre 410,64 a 156,58 b 0,0056** 17 septembre 346,88 a 159,05 b 0,0047** En 2008, seule la première date de prise de données a montré des différences significatives entre les traitements (tableau 25). Le traitement T4 (Non-Myco+3/3 P) est supérieur à tous les autres traitements. La deuxième prise de données en 2008 a montré une interaction sol*traitements significative (p<0,05). Dans le sol riche, le T4 (Non-Myco+3/3) est supérieur à tous les autres traitements sauf les traitements T1 (Pré-Myco+1/3 P) et T5 (Myke). Par contre, dans le sol pauvre, il n y a aucune différence entre les traitements (tableau 26). 29

43 Tableau 25 : Moyennes totales des données du lecteur de chlorophylle pour l année 2008 Valeur de la chlorophylle 2008 Traitements 29 juillet 05 septembre 16 septembre T1 (Pré-Myco+1/3 P) 386,83 b ,03 T2 (Pré-Myco+3/3 P) 402,17 b ,33 T3 (Non-Myco+1/3 P) 379,17 bc ,19 T4 (Non-Myco+3/3 P) 456,25 a ,94 T5 (Myke) 312,33 d ,24 T6 (MycoRoots) 344,47 cd ,5 T7 (MycoApply) 315,28 d ,74 T8 (Témoin) 305,25 d ,06 Traitements <0,0001** NS NS Tableau 26 : Résultats des interactions sol*traitements pour les données du lecteur de chlorophylle Valeur de chlorophylle du 5 septembre 2008 Traitements Pauvre Riche T1 (Pré-Myco+1/3 P) 183,5 a 341 ab T2 (Pré-Myco+3/3 P) 185,28 a 289,94 bc T3 (Non-Myco+1/3 P) 200,39 a 275,61 c T4 (Non-Myco+3/3 P) 184,39 a 378,33 a T5 (Myke) 171,28 a 324,11 abc T6 (MycoRoots) 184,28 a 288,11 bc T7 (MycoApply) 187,00 a 292,17 bc T8 (Témoin) 175,06 a 277,72 c Probabilité interaction sol*traitement 0,0474* 30

44 Tableau 27 : Moyennes par traitement des données du lecteur de chlorophylle pour les dates où l on retrouve des effets significatives en 2009 Valeur de chlorophylle pour des dates où il y a des effets significatifs pour l année 2009 Traitements 14 / / / / / / / 07 T1 (Pré-Myco+1/3 P) 106,42 b 128,06 bc 179,22 bc 227,39 bc 243,5 abc 266,58 ab 234,92 bcd T2 (Pré-Myco+3/3 P) 105,42 b 120,14 c 171,39 bc 209,92 bc 232,14 bc 223,64 bc 231,92 bcd T3 (Non-Myco+1/3 P) 107,67 b 123,86 bc 161,78 c 200,33 c 211,17 c 212,11 bc 234,89 bcd T4 (Non-Myco+3/3 P) 121,03 a 141,00a 211,75 a 285,97 a 294,39 abc 288,86 a 264,06 a T5 (Myke) 114,36 ab 133,58 ab 193,56 abc 251,86 abc 281,72 abc 270,39 ab 247,17 abc T6 (MycoRoots) 109,39 b 122,81 c 163,22 c 203,86 c 211,56 c 221,36 bc 219,17 d T7 (MycoApply) 112,92 b 127,97 bc 168,97 bc 208,72 bc 215,47 bc 231,5 abc 251 ab T8 (Témoin) 108,06 b 119,47 c 160,89 c 188,06 c 193,5 c 199,64 c 221,36 cd Probabilité 0,0377* 0,0042** 0,0019** 0,0055** 0,0127* 0,0127* 0,0261* En 2009, les cinq premières dates de prise de données ont montré des différences significatives entre les traitements (Tableau 27). Du 14 avril au 27 avril, le traitement T4 (Non-Myco+3/3 P) est significativement supérieur au T8 (Témoin). La tendance démontre que le traitement T4 (Non- Myco+3/3 P) est toujours supérieur, sans que cette différence soit nécessairement toujours significative. Une seule autre date montre un effet significatif (p<0,05) entre les traitements, soit le 15 juillet. Afin d investiguer plus en détail, si les traitements avec mycorhizes avaient eu un effet, des tests statistiques sur des comparaisons ciblées entre les traitements mycorhizés et non mycorhizés ont été effectués. Aucune de ces comparaisons n a détecté de différences significatives. Toutefois en retirant les deux traitements (T1 et T4) qui avaient reçu des doses de phosphore plus élevées en production, des différences significatives (p<0,05) ont été détectées les 4, 11 et 25 mai ainsi que les 31 août, 11 et 17 septembre. Les courbes de chlorophylle des différents traitements tout au long de la saison 2009 sont présentées avec les courbes de températures moyennes (figure 1) et avec les courbes de précipitations (figure 2). 31

45 Figure 1 : Taux de chlorophylle par traitement et température moyenne en fonction du temps en 2009 Figure 2 : Taux de chlorophylle par traitement et précipitations en fonction du temps en

46 7 Discussion et interprétation 7.1 Colonisation L interprétation de tout résultat obtenu au cours de cette étude est étroitement liée aux résultats de colonisation obtenus suite à l inoculation avec les différents traitements. Effectivement il est essentiel de valider que les traitements ont eu l effet escompté et que la colonisation a effectivement eu lieu. Dans le cadre du projet, nous devions, dans un premier temps, déterminer si des plaques de gazon produites en gazonnière ayant reçu des champignons mycorhiziens exportaient des racines colonisées. Suite aux résultats des tests de colonisation faits en juillet 2008 et à l automne 2009 sur les traitements T1 à T4, nous pouvons conclure que les plaques de gazon produites en gazonnière exportent des champignons mycorhiziens. Il est intéressant de voir qu autant les traitements qui avaient reçu des mycorhizes (T1 et T2) que les traitements qui n en n avaient pas reçu (T3 et T4) étaient colonisés. Les mesures prises lors de l installation des dispositifs du projet APGQ myco-1 nous permettent d exclure la possibilité de contaminations des parcelles (O Donoughue et al, 2008). Le site de production de Pont-Rouge possédait donc une flore de champignons mycorhiziens indigènes. Bien qu il ne soit pas techniquement possible d identifier les espèces de champignons ayant colonisés les racines, l analyse des spores présentes dans le sol démontrent que, bien que G. intraradices (l espèce inoculée) ait été détecté dans certaines des parcelles, des spores de plusieurs autres espèces de Glomus ont aussi été identifiées dont les plus communes étaient G. mossae et G.macrocarpum. Nous devions également vérifier si le site d essai possédait naturellement des mycorhizes avant l implantation des plaques de gazon. Le résultat du test de colonisation fait avec le sol déjà présent au Jardin D.A.Séguin a démontré que le site possédait naturellement des champignons mycorhiziens. Ce test ne spécifiait pas cependant l identification des spores de mycorhizes présentes dans le sol. Le projet avait aussi pour objectif d identifier au cours de différentes étapes la présence de Glomus intraradices. Les tests de colonisation fait par Agriculture Canada à l automne 2008, 10 semaines après l implantation, ont démontré, tout comme pour les traitements T1 à T4 discutés plus haut, la présence d hyphes de champignons mycorhiziens dans les racines des traitements T5 à T8 testés à cette date. Aucun des trois produits ne se démarque en termes de pourcentage de colonisation en En 2009, seul le traitement avec le produit T7 (MycoApply) et le traitement T3 sont supérieurs au témoin en terme de colonisation. L identification des spores à l automne 2008 indiquent que G. intraradices étaient présents dans au moins une unité expérimentale par traitement à l exception du traitement T8 (Témoin) dans le sol pauvre. Toutefois, à l automne 2009, des spores de G. intraradices ont été identifiées aussi dans ce traitement. Les trois produits utilisés contenaient du Glomus intraradices mais les produits MycoApply et Mycorhizea Roots contenaient aussi d autres espèces d endomycorhizes. Ni les résultats de l automne 2008, ni ceux de l automne 2009 indiquent que les traitements T6 (MycoRoot) et T7 (MycoApply) contenaient plus de spores de ces espèces additionnelles ni une plus grande diversité de spores. 33

47 L effet positif très significatif du sol pauvre sur la colonisation en général est intéressant et semble confirmer les résultats de plusieurs autres études (Marschner 1995; Hamel et Trullu, 2006) qui indiquent que la colonisation par les champignons endomycohiziens est plus efficace lorsque les doses de phosphores sont moins élevées. Tant en 2008 qu en 2009, la colonisation des racines a été observée dans tous les traitements. De plus, aucune différence entre les traitements en termes d abondance de spores dans le sol, y compris les spores de G. intraradices, n a été notée. Il est donc impossible de conclure sur la base de ces données seules, qu un an après la pose de plaques, l ajout de mycorhize, soit en production ou en post production, résulte en une colonisation générale plus efficace. La colonisation par de champignons endomycorhiziens obtenue et la présence de spores de G. intraradices détectées dans tous les traitements à une ou plusieurs dates d échantillonnage, la présence dans presque tous les traitements de spores de G. mossae et G. macrocarpum et la présence dans plusieurs traitements de spores de plusieurs autres espèces de champignons endomycoriziens indiquent clairement la présence de champignons endomycorhiziens indigènes dans les sols de tous les traitements. Bien que positifs en soit, ces résultats impliquent aussi que les effets détectés dans notre étude sont probablement confondus avec les effets des mycorhizes indigènes rendant la détection des effets de la mycorhize ajoutée ainsi que l interprétation des résultats plus difficiles. 7.2 Hypothèse 1 : Accélérer l implantation La première hypothèse que nous désirions valider était que l application de champignons mycorhiziens permettait d accélérer la période d implantation des plaques de gazon comparativement à des plaques de gazon non mycorhizées implantées en aménagement paysager et soumis à un entretien minimum (fertilisation, arrosage). Pour ce faire, la vitesse de reprise lors de l implantation des plaques de gazon a été évaluée avec des tests de résistance d enracinement des plaques de gazon. Des tests de hauteur ainsi que des tests de chlorophylle ont aussi été effectués de une à quelques semaines après l implantation en Ces dernières données sont aussi des mesures indirectes de la vitesse d implantation des plaques de gazon Effet sur la résistance Les tests de résistances effectués en 2008 n ont montré aucun avantage des traitements mycohrizés par rapport aux traitements non mycorhizés indiquant aucun bénéfice de l ajout de mycorhizes sur la rapidité d enracinement de quatre à neuf semaines après l implantation. Toutefois, comme tous les traitements, y compris les traitements non mycorhizés étaient colonisés, il est difficile de vraiment comparer l effet de l ajout de mycorhizes sur la résistance. Tel que discuté plus haut, nous avons conclu que des mycorhizes indigènes étaient aussi présentes dans nos essais. Si tel est le cas, ceci peut expliquer l absence de différences significatives entre les traitements pour les données de résistance. Il est pertinent de se demander si les plaques de gazon dans le sol pauvre auraient démontré une résistance inférieure à celles du sol riche s il elles n avaient pas été colonisées de façon naturelle. Il aurait aussi été intéressant de reprendre ce test un an après l implantation, au cours de l année 2009, mais ce n était 34

48 malheureusement pas possible techniquement puisque toutes les grilles nécessaires pour effectuer le test avaient déjà été utilisées. Nous ne pouvons donc pas conclure que l ajout de mycorhize ait accélérer l implantation des plaques de gazons en favorisant un meilleur ancrage racinaire Effet sur la hauteur Les données de hauteurs récoltées dans les premières semaines après l implantation n ont pas non plus démontré d effet positif relié à l ajout de mycorhizes. Nous avons remarqué une hauteur significativement plus grande pour les traitements T4 (Non-Myco+3/3 P) et T2 (Pré-Myco+3/3 P) deux semaines après l implantation. Cette croissance supérieure est plutôt attribuable à l ajout supérieur de phosphore en production plutôt qu à un effet de mycorhize. En fait, des comparaisons ciblées des deux traitements avec 1/3 de la dose recommandée de phosphore (mycorhizés et non mycorhizés) en production avec les deux traitements fertilisés avec la dose complète de phosphore recommandée montrent des résultats très significatifs (p<0,01) à la fois le 28 juillet et l5 août Les hauteurs du gazon aux deux dates ont été supérieures dans le sol riche comparativement au sol pauvre. Cet effet peut s expliquer par une meilleure structure et texture, une plus grande réserve d éléments minéraux et une profondeur adéquate qui permet au gazon de bien s établir Effet sur la chlorophylle Des effets des traitements sur la teneur en chlorophylle ont été observés à la fin juillet Cependant l effet positif est dû à l ajout de plus de phosphore en production plutôt qu à l ajout de mycorhizes puisque le meilleur traitement était à nouveau le traitement T4 (Non-Myco+3/3 P). En juillet 2008, les résultats obtenus avec le lecteur de chlorophylle démontrent aussi que les traitements mycorhizés avec les trois produits lors de l implantation (T5, T6 et T7) sont inférieurs aux traitements mycorhizés en production (T1 et T2). Ce phénomène peut s expliquer par le fait, qu au départ, le processus de colonisation par les champignons mycorhiziens est un processus qui requiert de l énergie à la plante et résulte en un ralentissement de croissance (Charest et al. 1997; Pelletier et Dionne, 2004). Cependant, lorsque la symbiose entre la plante et le champignon est bien établie, la plante hôte est en mesure de profiter des bienfaits des champignons mycorhiziens. Nos résultats indiquent qu en septembre 2008 cet effet négatif sur la teneur en chlorophylle avait complètement disparu mais aucun bénéfice de l ajout de mycorhize n a été détecté durant la saison d implantation en À nouveau, des différences entre le sol pauvre et le sol riche ont été observées avec une teneur en chlorophylle plus élevée dans le sol riche. Un gazon implanté dans un sol riche et adéquat performe significativement mieux que dans un sol pauvre et mal drainé. En conclusion, nos résultats ne permettent pas de valider l hypothèse que l ajout de mycorhizes en production ou en post-production permet d accélérer la période d implantation. 35

49 7.3 Hypothèse 2 : Améliorer la qualité Nous avions aussi postulé que l ajout de mycorhizes pouvait améliorer la qualité de la pelouse pendant la phase d établissement et subséquemment, comparativement à des plaques de gazon non mycorhizées implantées en aménagement paysager et soumises à un entretien minimum (fertilisation, arrosage); Pour ce faire nous avons comparé la performance des différents traitements en ce qui a trait à la hauteur au début de l année suivant l implantation, aux contenus minéraux foliaires et à la teneur en chlorophylle Effet sur la hauteur En mai 2009, avant que la première coupe de gazon ait lieu au printemps, certains effets positifs des traitements avec mycorhizes ont été détectés. Cependant, les résultats n étaient pas les mêmes dans le sol riche et dans le sol pauvre. Des comparaisons ciblées indiquaient que, dans le sol riche seulement, les traitements mycorhizés étaient effectivement statistiquement supérieurs aux traitements non mycorhizés (p<0,05). De plus, le traitement inoculé avec le produit Myke (T5) à l application des plaques était supérieur aux traitements mycorhizés avec les deux autres produits, MycoRoots et MycoApply. Dans le sol pauvre au 21 mai 2009, aucun des traitements ne s est vraiment distingué du traitement témoin non-mycorhizé à part les traitements T4 (Non-Myco+3/3 P) et T2 (Pré-Myco+3/3 P) indiquant un effet plus important du phosphore ajouté en production que de la mycorhize dans le sol pauvre. Après la fonte des neiges et les pluies du printemps, le sol dans les parcelles pauvres a été détrempé sur une plus longue période que le sol des parcelles riches résultant en une reprise générale significativement meilleure dans le sol riche que dans le sol pauvre. Les hauteurs ont d ailleurs été significativement meilleures dans le sol riche dès le début août 2008 et cet effet s est maintenu jusqu en mai Il est généralement reconnu que les effets des mycorhizes sont plus importants dans les sols carencés que dans les sols riches surtout ceux avec une fertilité élevée ou excessive en phosphore (Hamel et Strullu, 2006). Il est cependant possible que les conditions de mauvais drainage plus importantes observées en début de saison dans le sol pauvre aient nuit à l activité des mycorhizes Effet sur les analyses foliaires Très peu d effets significatifs ont été détectés en 2008 sur les analyses foliaires. En général, il semble que les bénéfices de l ajout de mycorhizes sur la qualité ne se matérialisent vraiment qu un an après l implantation. Ces résultats ne sont pas vraiment surprenant puisque les effets des mycorhizes doivent nécessairement suivre le processus de colonisation des racines et l augmentation de la surface d absorption racinaire qui en résulte. Ce n est seulement une fois ce processus complété que la plante pourra possiblement avoir une meilleure assimilation des minéraux se trouvant dans le sol grâce à la symbiose avec la mycorhize. 36

50 Au cours de la seconde année, en 2009, certains effets dus à l ajout de mycorhizes ont été détectés. Ceux-ci ont toutefois été dans l ensemble peu nombreux. Sur vingt tests (2 dates x 10 éléments), des effets significatifs des traitements n ont été détectés que six fois. Quelques éléments sont particulièrement importants pour une belle coloration et une bonne photosynthèse car ils sont des éléments constituant de la chlorophylle. Ceux-ci sont l azote et le magnésium. Dans une moindre mesure, le fer est aussi important pour la synthèse de la chlorophylle (Mills and Jones, 1996, Marschner, 1995). Bien que l azote soit un élément facilement assimilable par la plante et qu il soit généralement reconnu que l augmentation de la surface d absorption conférée par la mycorhize n a pas d effet notoire sur l azote foliaire (Marscher 1995), nous avons toutefois détecté un effet positif de l ajout de la mycorhize sur l azote foliaire. En effet, sur les données de 2009, lorsque les deux traitements avec un dose plus élevée de phosphore sont exclus, les traitements mycorhizés ont des niveaux d azote foliaires significativement supérieurs (p<0,05). En général, dans notre étude, les niveaux d azote étaient plutôt bas à la fois dans les sols pauvres et les sols riches, soit de l ordre de 2,5% tandis que des taux de l ordre de 5% sont généralement considérés comme acceptables (Mills and Jones, 1996; annexe 7). Nos résultats indiquent donc un effet positif possible de l ajout de mycorhizes dans des situations déficientes en azote. Cet effet est possible puisque l azote sous forme inorganique est effectivement absorbé par les hyphes des champignons mycorhiziens et transporté dans la plante (Govindarajulu et al, 2005). De plus, une étude récente indique que les endomycorhizes auraient aussi un impact sur la mobilisation de l azote sous forme organique (Atul-Nayyar et al, 2009). En situation de sécheresse, la mobilité de l azote est sévèrement restreinte dû à une faible concentration et à un faible taux de diffusion (Subramanian et Charest 1999). Ainsi, dans ces conditions, le rôle des mycorhizes dans le transport de l azote aux racines pourrait être davantage significatif (Subramanian et Charest, 1999). Toutefois, la saison 2009 n a pas particulièrement été sèche à part pour une brève période à la fin du mois d août. Aucun effet des traitements n a été noté pour le magnésium foliaire dont les teneurs étaient généralement normales pour les deux types de sol. Quant au fer, un effet des traitements a été noté en août 2009 seulement. C est-à-dire que le traitement T5 (Myke) était supérieur aux traitements mycorhizés avec les autres produits (T6 et T7) et au témoin non mycorhizé (T8) bien qu équivalent aux traitements T3 et T4 fertilisés avec une dose de phosphore plus élevée en production et T1 (Pré-Myco+1/3 P) (aussi inoculé avec le produit Myke). Le fer est un élément peu mobile mais les hyphes des endomycorhizes ne semblent absorber et transporter que peu le fer et, en général, en conditions de fer élevé, il a été rapporté que des plants mycorhizés contenaient moins de fer que ceux non mycorhizés (Marschner 1995). Toutefois, dans la littérature on relate des effets des mycorhizes positifs sur le fer mais ceci se produit plutôt en situation de carence, dans des sols acides ou face à des conditions de sécheresse (Clark et Zeto 2000; Liu et al, 2000). Les niveaux de fer foliaires observés dans notre étude ne démontraient pas de carence. Il en est de même pour les taux de fer dans le sol indiquant un niveau important dans les deux types de sol. Dans le sol pauvre, à la fois le ph élevé (7,3) et le contenu en calcium en excès aurait pu limiter l absorption du fer (annexe 8). Il est toutefois intéressant de noter que l effet positif du produit Myke a été noté seulement en août durant la seule période de la saison 2009 où le gazon a pu subir un stress hydrique. 37

51 Éléments peu mobiles; Phosphore, Zinc et cuivre Parmi les bénéfices de la mycorhize, les plus connus sont les effets sur l assimilation de éléments peu mobiles tel que le phosphore (Marshner 1995; Clark et Zeto, 2000), le zinc et le cuivre (Marschner, 1995; Clark et Zeto, 2000; Liu et al, 2000). L amélioration de l absorption du phosphore, surtout lorsque la disponibilité du phosphore est plus faible, est l effet bénéfique de la mycorhize le plus souvent relaté (Marschner, 1995; Clark et Zeto; Hamel et Strullu, 2006). Bien que significativement plus bas dans le sol pauvre que dans le sol riche, les taux de phosphore foliaires étaient généralement normaux malgré que les niveaux de phosphore dans le sol étaient très différents dans le sol riche (424 kg/ha) et dans le sol pauvre (97 kg/ha) à la fin du projet. Ceci nous indique que le gazon dans le sol pauvre a tout de même eu suffisamment de phosphore et n a pas subi de carence. Des effets significatifs des traitements ont été notés, sans toutefois être reliés aux mycorhizes. Des comparaisons ciblées entre traitements mycorhizés et non mycorhizés n ont montré aucune différence significative. A nouveau, les effets des traitements sont surtout attribuables à l ajout de phosphore en production. Les niveaux de cuivre foliaire étaient en général plus bas que les normes (annexe 7, Mills and Jones, 1996) et ceci dans les deux sols. Par comparaison ciblée, en retirant toutefois les deux traitements ayant reçu plus de phosphore en production, un effet positif significatif (p<0,01) des traitements mycorhizés versus non mychorizés sur le cuivre foliaire a effectivement été noté en mai 2009 mais dans le sol pauvre seulement. Liu et al (2000) ont aussi noté un effet positif du cuivre en situation de carence seulement. Les niveaux de cuivre dans le sol (ppm) étaient plus bas dans le sol pauvre que dans le sol riche mais pas à des niveaux pouvant créer des carences. Puisque des niveaux de ph du sol élevés peuvent limiter l absorption du cuivre, le ph légèrement plus élevé dans le sol pauvre comparativement au sol riche pourrait expliquer cette carence et donc, cet effet bénéfique de la mycorhize dans le sol pauvre. Tout comme il a été noté précédemment pour les hauteurs et le contenu foliaire en fer, les traitements avec le produit Myke, T5 (Myke) et T1(Pré-Myco+1/3 P) se démarquent particulièrement des autres traitements mycorhizés. Cependant cet effet positif de l ajout de mycorhize sur le cuivre foliaire n était plus détectable quelques mois plus tard, en août Les niveaux de zinc foliaire étaient dans l ensemble normaux mais en général plutôt bas et ce dans les deux sols. En mai 2009 seulement, une interaction sol*traitement très significative et des effets des traitements, seulement quand les sols étaient analysés séparément, ont été notés et ceux-ci n étaient plus détectables en août Les comparaisons ciblées effectuées au mois de mai indiquent un effet significatif des traitements mycorhizés à la fois dans le sol riche (p<0,01) et dans le sol pauvre (p<0,05). Toutefois cet effet a été positif dans le sol riche et négatif dans le sol pauvre. Pour le zinc, l effet bénéfique des mycorhizes s estompe sous des conditions d abondance de cet élément (Liu et al. 2000). Cependant, dans le présent projet, il semble que le contraire se soit produit. Les niveaux de zinc du sol dans le sol riche étaient supérieurs à la norme (sans être en excès) et supérieurs au contenu dans le sol pauvre. Donc, selon la littérature, nous aurions dû observer un effet bénéfique de la mycorhize dans le sol pauvre plutôt que dans le sol riche. Il a été aussi rapporté qu une fertilité très élevée en phosphore peut résulter en une carence en zinc surtout dans des sols alcalins (Marschner, 1995; Subramanian et al, 2008). Nos résultats dans le sol pauvre sont difficilement explicables puisque, selon les analyses foliaires du 38

52 zinc, rien n indique la présence de carence. Il est toutefois important de noter que tout effet des traitements sur le zinc foliaire avait disparu en août Autres éléments Ca, K, Mn, B Aucun effet des traitements n a été noté sur le calcium, le bore et le manganèse foliaires. Les taux de calcium foliaire étaient normaux dans les deux sols bien que significativement plus bas dans le sol riche à deux des dates de prises de données. Ceci peut s expliquer par le haut contenu de calcium dans le sol pauvre ( kg/ha) comparativement au sol riche (6 307 kg/ha). Un si haut taux de calcium a des effets sur le ph du sol rendant ce dernier alcalin. Les effets positifs des mycorhizes sur le calcium foliaire ont été rapportés mais ceux-ci se produisent surtout dans des sols acides (Clark et Zeto, 2000). Dans notre étude aucun des sols n était acide. Les taux de manganèse foliaire étaient généralement très élevés dans les deux types de sol. Les contenus du sol en manganèse étaient également élevés. La mycorhize est reconnue pour avoir un effet répressif sur l absorption du manganèse (Marschner, 1995 ; Clark et Zeto; Liu et al, 2000) mais, probablement grâce aux taux généralement élevés, un tel effet n a pas été détecté. Le taux de bore foliaire était en général bas dans le gazon présent dans les deux types de sols et significativement plus bas dans le sol riche en août Le bore du sol peut être plus difficilement absorbable à des ph du sol entre 7,5-8,0, ce qui aurait pu être le cas dans le sol pauvre (7,3). La mycorhize n est pas reconnue pour avoir un effet important sur l absorption du bore car les hyphes des endomycorhyzes absorbent peu cet élément (Marschner, 1995). Tout comme pour le bore et pour les mêmes raisons, il est généralement reconnu que les mycorhizes ont peu d effets sur l absorption du potassium et lorsqu une meilleure absorption du potassium est rapportée dans la littérature c est habituellement dans des conditions de sols acides (Clark and Zeto, 2000). Toutefois nous avons tout de même détecté, uniquement en août 2009, un effet positif des traitements mycorhizés par rapport aux traitements non mycorhizés sur les niveaux de potassium foliaire (p<0,05). Cet effet a été détecté seulement lorsque les traitements avec un haut taux de phosphore appliqué en production (T2 et T4) ont été retirés de l analyse. Les taux de potassium foliaire étaient en général normaux mais plutôt bas et ce de façon plus significativement prononcée dans les sols pauvres. Un excès en calcium dans le sol peut inhiber l absorption du potassium, ce qui peut avoir été le cas pour les 2 types de sol, particulièrement pour le sol pauvre qui avait un contenu en calcium très élevé ( kg/ha). Il est aussi intéressant de noter que, tout comme pour le fer, cet effet positif possible de la mycorhize n a été détecté qu à une seule date, soit en août 2009 durant une période de sécheresse Effet de la qualité du sol Encore une fois, les deux types de sol ont eu un impact significatif pour les éléments minéraux majeurs. Pour le P, N, Ca, K, les niveaux foliaires étaient plus élevés dans les feuilles du gazon implanté dans le sol riche. Ceci peut s expliquer tout simplement par la qualité du sol. 39

53 En conclusion, l ajout de mycorhizes a eu quelques effets positifs sur la qualité du gazon en post-production. Une amélioration de la hauteur, de l absorption de l azote, du fer, du cuivre, du zinc et du potassium a été noté mais de façon sporadique et dans des conditions de sol ou environnementales particulières. En général peu de différences entre les trois différents produits de mycorhize ont été notées mais lorsque des différences ont été notées, le produit Myke était le plus souvent supérieur. De même, aucune différence notable n a été constatée entre l application de la mycorhize au moment de la production et au moment de l implantation. 7.4 Hypothèse 3 : Favoriser la résistance Nous avions finalement émit l hypothèse que l ajout de mycorhize favoriserait la résistance aux sécheresses, aux températures extrêmes et aux gels pendant la période d implantation et à la suite d une année complète comparativement à des plaques de gazon non mycorhizées implantées en aménagement paysager et soumis à un entretien minimum (fertilisation, arrosage). Afin de déterminer si les plaques de gazon ayant reçu les mycorhizes ont une résistance supérieure au stress comparativement aux plaques sans mycorhize, nous avons effectué des mesures de chlorophylle durant l année d implantation et à intervalles d une à deux semaines durant la saison suivant l implantation. La couleur verte du gazon est un élément très important pour le consommateur et surtout lorsque la pelouse fait face à des périodes de sécheresse. La chlorophylle servant à la photosynthèse donne à la plante la pigmentation verte. La teneur en chlorophylle peut varier selon le stress de la plante et est un bon indicateur de stress hydrique. Lorsque le gazon entre en période de dormance à cause d un stress hydrique prolongé, il perd de sa couleur verte et il devient jaune. Selon Marschner (1995) et Kalvhalti et al (2005), une meilleure tolérance à la sécheresse est l un des effets bénéfiques généralement attribué à la mycorhize. Les moyennes des températures ainsi que des précipitations obtenues au cours de la saison 2009 sont illustrées aux figures 1 et 2, respectivement, ainsi qu à l annexe 5. Ces figures illustrent aussi la variation des taux de chlorophylle pour les traitements en cours de saison. On constate que, pour tous les traitements, les niveaux de chlorophylle chutent à deux périodes distinctes soit du 25 mai au 12 juin et du 31 août au 17 septembre. La première période suit un intervalle (du 27 avril au 30 mai) de températures moyennes hebdomadaires fraiches (11-12 C) et de précipitations élevées avec jusqu`à 58,8 mm de pluie durant la semaine 22 (24 au 30 mai) (annexe 5). La deuxième période suit un intervalle de températures moyennes à élevées entre 20 et 25 C (du 27 juillet au 21 août) et correspond à des semaines (du 31 août au 19 septembre) de précipitations hebdomadaires très basses (de 0,6 à 1, 6 mm) (annexe 5). Ces deux périodes représentent donc des périodes de stress mais de nature différente. Au mois de mai, le gazon a été soumis a un excès d eau tandis qu à la fin août une petite sécheresse a sévi. 40

54 Tout au long de la saison, le traitement T4 (Non-Myco+3/3 P) est, dans la majorité des cas, supérieur aux autres traitements bien que pas toujours de façon significative. Le traitement T4 (Non-Myco+3/3 P) n a pas reçu de mycorhizes lors de la période de production en gazonnière mais a reçu une dose complète de phosphore. Le phosphore est un élément important pour la croissance des plantes. Selon le Guide de référence en fertilisation du CRAAQ, les plantes déficientes en phosphore ont un système racinaire moins développé qui limite leur zone d alimentation et les rend plus vulnérables aux conditions adverses et aux maladies. Nos résultats indiquent qu un meilleur apport en phosphore lors de la production des plaques pourrait effectivement permettre une meilleure tolérance au stress particulièrement lorsqu il y a un excès d eau. Toutefois, on ne détecte pas cet effet avec le traitement T2 (Pré-Myco + 3/3 P) qui a lui aussi reçu la même quantité de phosphore durant la période d implantation. De plus, des comparaisons ciblées entre les traitements ayant reçu en production un tiers de la dose phosphore recommandée (T1 et T3) avec ceux ayant reçu la dose complète (T2 et T4) ne détectent des différences significatives (p<0,05) que le 27 avril et le 4 mai. Les comparaisons ciblées entre les traitements mycorhizés et non mycorhizés sont plus intéressantes. Lorsque les effets des traitements à haute dose de phosphore en production (T2 et T4) sont retirés, on obtient des différences significatives entre les traitements mycorhizés et non mycorhizés les 4, 11 et 25 mai ainsi que les 31 août, 11 et 17 septembre. Ces deux périodes correspondent bien aux périodes de stress hydriques décrites plus haut. Nos résultats indiquent donc un effet favorable possible de l ajout de mycorhizes pour la tolérance au stress hydriques à la fois en période d excès d eau et en période de sécheresse. Les effets de la mycorhize sur l absorption, le mouvement et l évacuation de l eau chez les plantes, particulièrement en période de sécheresse, ont souvent été rapportés. De plus, des effets positifs de la mycorhize sur les taux de chlorophylle ont été notés à la fois en période de sécheresse et lorsque la disponibilité de l eau n était pas limitante (Auger, 2001). Il a longtemps été accepté que ceci était dû à une meilleure nutrition, surtout en phosphore, et une meilleure croissance mais il est maintenant accepté qu il existe aussi des effets sur l assimilation de l eau qui sont indépendants des effets sur la nutrition (Auger, 2001). Dans notre étude, nous avons noté certains effets positifs de la mycorhize au 21 mai, sur la hauteur, l assimilation de l azote, du cuivre et du zinc. Tandis qu à la fin août, des effets favorables de la mycorhize ont été notés sur l assimilation de l azote, du potassium et du fer. Tout au long du projet, un effet de la qualité du sol a été observé sauf le 12 juin. La qualité du sol peut influencer grandement la santé et la durabilité du gazon. Selon le Guide d implantation et d entretien d une pelouse durable (Rochefort et al, 2008), une couche minimale de 12 à 15 cm de terre végétale est nécessaire pour une croissance optimale. Dans les blocs de sol riches, le sol a été choisi pour avoir de bonnes conditions de départ; bon ph, une bonne structure, une quantité d éléments minéraux disponibles, un bon drainage, une bonne rétention et une profondeur de 15 cm. Dans ces conditions, le gazon était plus apte à faire face aux différents stress comparativement au gazon implanté dans le sol pauvre, mal drainé, d une épaisseur seulement de 7,6 cm. C est pourquoi un effet sol a été très significatif tout au long du projet pour la lecture de teneur en chlorophylle. Visuellement, il était possible de voir les différences, le gazon dans les parcelles de sol riche étaient toujours d un vert plus foncé que les parcelles dans le sol pauvre. 41

55 En conclusion, l ajout de mycorhize que ce soit en production ou à l implantation semble avoir un effet bénéfique en période de stress hydrique. Une bonne qualité du sol à l implantation a pour sa part un effet constant sur les taux de chlorophylle, la qualité générale des plants et la résistance au stress. 7.5 Conclusions générales Dans le cadre de ce projet, les résultats nous permettent de conclure que les mycorhizes n ont pas accéléré la reprise du gazon. Cependant, l utilisation des mycorhizes pourrait démontrer des bénéfices en situation de stress hydrique ou de reprise au printemps. D après les tests de colonisation, nous pouvons conclure qu une majorité des sols québécois, autant en production qu en aménagement paysager, contiennent généralement des mycorhizes indigènes. Certains effets positifs de la mycorhize ont été notés sporadiquement, entre autres, sur la hauteur du gazon et l absorption de l azote. Il est aussi intéressant de noter que la qualité ainsi que la profondeur du sol utilisé avant la pose des plaques de gazon permettent une qualité de gazon supérieure comparativement à un sol de moindre qualité et d une profondeur insuffisante. Ce projet nous a permis de mieux comprendre l interaction des mycorhizes avec le gazon lorsque les mycorhizes sont ajoutées pendant la production ou à l implantation des plaques de gazon. Différentes activités ont eu lieux où nous avons pu transférer nos connaissances acquises durant ce projet. Le projet a intéressé plusieurs intervenants de l industrie comme en témoignent les nombreuses questions posées lors des présentations. D autres activités de diffusion sont prévues dans le futur par le biais d article et par la publication du rapport final sur notre site internet. 42

56 Remerciements Nous aimerons remercier le ministère de l Agriculture, des Pêcheries et de l Alimentation du Québec pour leur aide financière apportée dans le cadre du Programme d appui financier aux associations de producteurs désignées Volet 4 «Initiatives». Nous aimerions aussi remercier le partenaire l Université Laval et, plus particulièrement, Martin Trépanier et Marie-Pierre Lamy pour leur collaboration et leur expertise. Nous aimerions aussi remercier les employés du Jardin Daniel A. Séguin pour leur collaboration et pour nous avoir permis d installer la parcelle d essai sur leur terrain. Nous avons grandement apprécié travailler avec les gens de Les Pelouses Richer Boulet à Pont-Rouge pour une seconde fois. Nous voulons remercier la chercheure scientifique Mme Yolande Dalpé, D. Sc. d Agriculture et Agroalimentaire Canada pour ces travaux de recherche ainsi que son expertise dans le domaine de la mycorhization. Nous aimerions remercier aussi la compagnie Matériaux Savaria paysagiste ltée qui a fourni le substrat du sol riche de l essai. Nous remercions aussi sincèrement nos collègues de l IQDHO, Nicolas Authier, Julie Bilodeau et Marie-Claude Limoges pour leur importante contribution au projet. Merci à l APGQ et à Émilie Brassard D Astous, agente de liaison. 43

57 Annexe 1 : Analyse de sol au début du projet des deux terreaux utilisés 44

58 Annexe 2 : Analyse de sol à la fin du projet selon les deux types de substrat utilisé 45

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