COMPETENCES EN COMMUNICATION

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1 COMPETENCES EN COMMUNICATION INTERPERSONNELLE DANS LE DOMAINE DE LA PRISE EN CHARGE DES PERSONNES AFFECTEES ET INFECTEES PAR LE VIH/sida EN COTE D IVOIRE Carnet de stage du participant Octobre

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3 TABLE DES MATIERES LISTE DES ABREVIATIONS 03 AVANT-PROPOS APPROCHE A LA FORMATION Différence entre formation et éducation L approche «apprendre pour maîtriser» Principaux éléments de l approche Principes de la formation des adultes Donner un modèle de performance Formation axée sur la compétence Technique de formation humaniste Responsabilités du formateur et des participants Choisir et former les formateurs Processus pour devenir un formateur Co-formation SOMMAIRE DE LA FORMATION Description de la formation But de la formation Objectifs généraux de la formation Techniques de formations suggérées Matériel pédagogique Cibles prioritaires Critères de sélection des participants Evaluations pendant la formation Nombre d heures pour la formation Effectif suggéré FORMATION EN CIP/C EN MATIERE DE PRISE EN CHARGE DES PAIVIH QUESTIONNAIRE PREALABLE (Enoncé) MATRICE D EVALUATION DES CONNAISSANCES DES PARTICIPANTS FICHES D APPRENTISSAGE JEUX DE RÔLES Jeu de rôles sur la place de la CIP dans le domaine de la PEC des PAIVIH Jeu de rôles sur les éléments de communication lors de l examen et attitudes favorables a un bon examen Jeu de rôles sur le CDV Jeu de rôles sur les soins palliatifs Jeu de rôles sur la PTME Jeu de rôles sur le counseling pour l observance Jeu de rôles sur la visite à domicile et la causerie JEUX DE RÔLES SUR OEV 8- ETUDE DE CAS Fiche de travail sur les croyances Etude de cas sur la PEC des réactions sociales (CDV) Etude de cas sur suivi communautaire

4 8.4- Etude de cas sur la prise en charge pédiatrique Etude de cas sur la stigmatisation et discrimination EVALUATION DU COURS DE LA FORMATION

5 LISTE DES ABREVIATIONS ARV AES CDVA CIP/C CS CPN IST OEV ONG ONUSIDA PAIVIH PEC PEPFAR PNPEC PTME PVVIH RIP + SBC SIDA VIH Antirétroviraux Accident d Exposition au Sang Centre de Dépistage Volontaire Anonyme Communication Interpersonnelle et Counseling Centre de Santé Consultation Prénatale Infection Sexuellement Transmissible Orphelins et enfants vulnérables Organisation Non Gouvernementale Organisation des Nations unies pour la lutte contre le sida Personne Affectée et Infectée par le VIH Prise en Charge Presidential Emergency Plan for AIDS Relief Programme National de Prise en Charge Prévention de la Transmission Mère Enfant Personne Vivant avec le VIH Réseau Ivoirien des PVVIH Service à Base Communautaire Syndrome d Immunodéficience Acquise Virus d Immunodéficience Humaine - 5 -

6 AVANT-PROPOS Dans un récent bulletin d information de juin 2007, l ONUSIDA a relevé des signes d espoir en matière de lutte contre la pandémie. L organisation constate l accès croissant au traitement par les antirétroviraux (ARV) dans les pays les plus touchés, surtout ceux de l Afrique subsaharienne. En Côte d Ivoire, les efforts conjugués du gouvernement et des nombreux partenaires ont permis des avancées notables en matière de prise en charge. En effet le gouvernement a mis en place un Programme National de Prise en Charge (PNPEC) des PAIVIH au sein du Ministère de la Santé et de l Hygiène Publique afin de coordonner celle-ci. Notons qu une gamme variée d antirétroviraux (ARV) est disponible ainsi que des manuels de formation en prise en charge intégrale des personnes infectées, en prise en charge pédiatrique, et en counseling pour l observance du traitement médical du VIH/sida. D autres documents de référence ont été conçus tels le manuel de formation en soins palliatifs, celui de prise en charge des orphelins et enfants rendus vulnérables du fait du VIH/sida, et le répertoire national des services liés au VIH/sida. Quant à la communication, il existe une stratégie nationale de communication pour le changement de comportement en matière de prise en charge. La communication étant un élément capital dans le processus d amélioration continue de la qualité des soins, le PNPEC et le Centre des Programmes de Communication de l Université Johns Hopkins ont conçu ce manuel, avec l appui financier du PEPFAR, pour renforcer les compétences des prestataires en communication interpersonnelle et counseling en matière de prise en charge des PAIVIH. Ce manuel ne pourra servir si et seulement si les prestataires en contact direct avec les clients en font un bon usage. La cellule de coordination du PNPEC qui sait pouvoir compter sur leur dévouement, leur engagement et leur détermination à offrir des soins de qualité, fera tout ce qui est en son pouvoir pour renforcer leurs compétences

7 1- APPROCHE A LA FORMATION Le but de ce chapitre est de renforcer les capacités des formateurs dans le domaine de la formation des adultes (andragogie); il encourage une approche à la formation axée sur la compétence qui se fonde sur les principes de l apprentissage des adultes. Cela signifie que la formation est à caractère participatif, pertinent et pratique. Les principes de l andragogie se fondent sur l hypothèse selon laquelle les adultes participent aux stages de formation car : Ils sont intéressés par le sujet ; Ils désirent améliorer leurs connaissances ou compétences et, partant, leur performance professionnelle. Ils désirent participer activement aux activités du cours. Pour être efficaces, les formateurs doivent utiliser les stratégies appropriées d apprentissage de l adulte. Le présent chapitre accorde une place privilégiée aux techniques de formation à caractère participatif tel que merveilleusement exprimé par ce vieux proverbe chinois cidessous. J OUBLIE CE QUE J ENTENDS, JE ME RAPPELLE DE CE QUE JE VOIS, JE COMPRENDS CE QUE JE FAIS Conficius 1.1- DIFFERENCE ENTRE FORMATION ET EDUCATION Formation des adultes et éducation se distinguent par leurs buts. La formation vise à aider les professionnels à améliorer leurs performances. Elle consiste principalement à favoriser les attitudes et à acquérir les connaissances et compétences nécessaires pour exécuter une procédure ou une tâche spécifique, tels que la communication interpersonnelle précisément le counseling, la causerie de groupe, et la visite à domicile dans le domaine de la prise en charge des personnes affectées et infectées par le VIH/sida. La formation devrait partir de l hypothèse que les compétences physiques ou mentales acquises par l apprenant seront mises en pratique immédiatement. L éducation, par contre, est le plus souvent tournée vers des buts futurs. Par exemple, une personne va à l école ou à l université pour se préparer à son futur rôle d infirmier ou de médecin. Son éducation lui confère toute une variété de connaissances (et de compétences) pour assumer cette fonction parmi lesquelles il pourra puiser plus tard ce dont il ou elle a besoin dans une situation donnée. Une formation efficace met l accent sur la mise en pratique des connaissances acquises pendant la formation plutôt que la capacité de les réciter

8 1.2- L APPROCHE «APPRENDRE POUR MAITRISER» L approche «apprendre pour maîtriser» part de l hypothèse que tous les participants peuvent maîtriser (acquérir une connaissance ou une compétence) à condition qu assez de temps soit imparti à cet apprentissage et que des méthodes de formation appropriées soient utilisées. Le but de l approche «apprendre pour maîtriser» est que 100 % des personnes formées «maîtriseront» les connaissances et les compétences sur lesquelles se fonde la formation. Si certains participants sont en mesure de maîtriser immédiatement une nouvelle compétence, d autres, par contre, auront peut-être besoin de plus de temps ou d autres méthodes pédagogiques avant d être capables de démontrer une maîtrise de la connaissance ou de la compétence. Non seulement les gens n ont pas les mêmes capacités d absorber le nouveau matériel, mais les individus apprennent le mieux de diverses manières par le biais de moyens écrits, oraux ou visuels. Des stratégies d apprentissage efficaces tiennent compte de ces différences et utilisent toute une gamme de méthodes d apprentissage des adultes. L approche «apprendre pour maîtriser» permet au participant de vivre une expérience d apprentissage qu il dirige lui-même. Ceci est possible lorsque le formateur sert de facilitateur et lorsqu on change le concept des tests et la manière dont les résultats des tests sont utilisés. Avec les méthodes de tests traditionnelles, le formateur administre les tests préalables et finaux pour évaluer l acquisition des connaissances chez les participants, souvent sans considérer comment ce changement influence la performance professionnelle. La philosophie qui sous-tend l approche «apprendre pour maîtriser» est directement liée à l évaluation continue de l apprentissage du participant. Il est essentiel que le formateur informe régulièrement les participants de leurs progrès dans l acquisition des nouvelles informations et compétences afin de les associer à leur propre évaluation. Dans le cadre de l approche «apprendre pour maîtriser», une évaluation préalable des connaissances (par exemple, questionnaire préalable) est utilisée pour déterminer ce que les participants, individuellement et collectivement, savent du contenu du stage. Cela permet au formateur d identifier des thèmes sur lesquels il faut insister davantage ou ceux sur lesquels passer rapidement. En fournissant les résultats de l évaluation préalable aux participants, on leur permet de se concentrer sur leurs besoins d apprentissage individuels. Une seconde évaluation à mi-stage permet d apprécier les progrès des participants. Là aussi, les résultats de cette évaluation sont revus avec les participants. L évaluation dans l approche «apprendre pour maîtriser» est : Axée sur la compétence ; l évaluation est directement liée aux objectifs du stage. Elle met l accent sur les concepts essentiels de connaissances et de comportements nécessaires pour exécuter une tâche, pas simplement sur l acquisition de nouvelles connaissances. Dynamique ; elle permet aux formateurs de donner aux participants un feed-back continu sur leurs progrès. Souvent, les formateurs utilisant des tests initiaux et des tests finaux ne revoient pas les réponses correctes avec les participants. Par conséquent, ceux-ci peuvent terminer la formation sans avoir connaissance de leurs progrès ou difficultés. Moins stressante ; car dès le début de la formation, l évaluation est faite de sorte que les apprenants à la fois individuellement et collectivement, savent ce qu ils - 8 -

9 doivent apprendre, où trouver l information. Durant la formation, les apprenants ont de multiples occasions de discuter avec le formateur sur les différents aspects qu ils ne comprennent pas PRINCIPAUX ELEMENTS DE L APPROCHE Une approche de formation efficace est conçue et réalisée selon les principes de l apprentissage des adultes. En plus, cette formation : Insiste sur comment donner un modèle de performance Est axée sur la compétence Utilise une technique de formation humaniste pour apprendre de nouvelles compétences. La présente section décrit brièvement chacun de ces éléments PRINCIPES DE LA FORMATION DES ADULTES Pour une formation des adultes, les huit principes ci-après sont indispensables : L apprentissage est plus productif lorsque le participant est prêt à apprendre. Si la motivation est chose personnelle, c est au formateur de créer un climat qui suscitera la motivation chez les participants. L apprentissage est surtout efficace lorsqu il est ancré dans ce que le participant a déjà fait ou sait déjà. L apprentissage est surtout efficace lorsque les participants sont conscients de ce qu ils doivent apprendre. L apprentissage est plus facile si on utilise une variété de méthodes et de techniques pédagogiques. Il est capital d avoir des possibilités de pratiquer les compétences initialement dans des situations contrôlées ou simulées (par exemple, par le biais de jeu de rôles ou l utilisation de modèles anatomiques) pour acquérir les compétences et pour l acquisition de la maîtrise des compétences. La répétition est nécessaire pour devenir compétent ou pour bien maîtriser une compétence. Plus la situation est réaliste, plus l apprentissage est efficace. Pour être efficace, le feed-back doit être immédiat, constructif et ne pas porter de jugement DONNER UN MODELE DE PERFORMANCE La théorie de l apprentissage social indique que lorsque les conditions sont idéales, on apprend plus rapidement et de manière efficace en regardant quelqu un d autre réaliser un geste, une compétence ou une activité (donner un modèle). Pour un apprentissage réussi, le formateur doit démontrer clairement la compétence ou l activité pour que les participants aient une image claire de ce que l on attend d eux

10 L apprentissage d un geste ou d une compétence est réalisé en trois niveaux (tableau 1). Lors de la première étape, l acquisition de la compétence, le participant voit les autres personnes réaliser la procédure et acquiert une image mentale des étapes demandées. Une fois que l image mentale est acquise, le participant essaye de réaliser la procédure, généralement sous supervision. Ensuite, le participant s exerce jusqu à ce que la maîtrise de la compétence soit atteinte et qu il se sente en confiance pour réaliser la procédure. L étape finale, maîtrise parfaite de la compétence, n arrive qu avec une pratique répétée dans le temps. Tableau 1 : Niveaux de performance Acquisition de la compétence Maîtrise de la compétence Maîtrise parfaite de la compétence L apprenant connaît les étapes et leur séquence (le cas échéant) pour pratiquer la compétence ou l activité demandée mais a besoin d aide. L apprenant connaît les étapes et leur séquence (le cas échéant) et peut pratiquer la compétence ou l activité demandée. L apprenant connaît les étapes et leur séquence (le cas échéant) et pratique efficacement la compétence ou l activité demandée FORMATION AXEE SUR LA COMPETENCE La formation axée sur la compétence se distingue de l éducation traditionnelle. Ici, on apprend en faisant soi-même. Cette approche met particulièrement l accent sur ce que le participant accomplit (c est-à-dire un ensemble de connaissances, de comportements et surtout, de compétences) plutôt que sur l information acquise. Ainsi le formateur guide et encourage le participant au lieu de remplir le rôle plus traditionnel d instructeur ou de conférencier. Enfin, la formation axée sur la compétence s appuie sur une solide base scientifique. Tel que le montre le Tableau 2, la capacité d une personne à se souvenir d informations essentielles, est nettement accrue lorsqu elle apprend par le biais de méthodes participatives plutôt que de méthodes passives telles qu écouter un exposé ou obtenir de nouvelles informations en le lisant. Tableau 2 : Le rappel de ce qui a été appris suivant le type de présentation TYPE DE PRESENTATION Verbale (exposé unilatéral) CAPACITE DE RAPPEL après 3 heures Après 3 jours 25 % % Ecrite (lecture) Visuelle et verbale (exposé illustré) Participatif (jeux de rôles, études de cas, pratique) D après : Dale % 80 % 80% 10 % 65 % 70 %

11 Pour une application réussie de la formation axée sur la compétence, il faut identifier les étapes de l activité. Chaque étape est analysée pour voir quelle est la manière la plus efficace et la plus sûre de l'enseigner et de l'apprendre. Ce processus s appelle l uniformisation ou la standardisation. Une fois qu une procédure, (par exemple communiquer avec les PAIVIH), est uniformisée, on peut concevoir des instruments d évaluation des aptitudes axées sur la compétence. Ceci pour faciliter l apprentissage des étapes ou des tâches nécessaires et pour évaluer la performance du participant de façon plus objective TECHNIQUE DE FORMATION HUMANISTE L utilisation de techniques de formation plus humaines (humanistes) est essentielle pour l amélioration de la formation. Un élément important de la formation humaniste est l utilisation de modèles anatomiques, qui imitent de près le corps humain, et d autres aides audio-visuelles telles que les jeux de diaporama et les cassettes vidéo. L utilisation de modèles anatomiques facilite l apprentissage, raccourcit le temps de formation et minimise les risques pour les jeunes. Aussi, l utilisation efficace de modèles est un facteur important si l on veut améliorer la qualité de la formation en matière de santé et de lutte contre le VIH. Mais le jeu de rôles et les études de cas sont plus adaptés à la communication interpersonnelle et le counseling en matière de prise en charge des PAIVIH. Enfin, en utilisant au départ des modèles anatomiques, les participants arrivent plus facilement à atteindre des niveaux de performance qui correspondent à une maîtrise de la compétence et aux premières étapes de la maîtrise parfaite de la compétence avant de travailler avec des PAIVIH dans un environnement clinique. Avant qu un participant n essaye une procédure avec une PAIVIH, il faut que deux activités d apprentissage aient eu lieu : Le formateur devrait démontrer plusieurs fois les compétences nécessaires et les interactions avec les PAIVIH en utilisant les cas simulés qui reproduisent d autant près que possible la situation réelle. Le participant devrait pratiquer, pendant la formation, les compétences nécessaires et les interactions avec les PAIVIH en utilisant le modèle et les vrais instruments dans le cadre d un contexte simulé qui reproduit d aussi près que possible la situation réelle. Le nombre de cas simulés variera suivant l expérience du participant. Le participant devrait avoir son premier contact avec une PAIVIH seulement lorsqu il maîtrise les compétences en CIP/C lors des cas simulés. L utilisation de modèles anatomiques et d autres aides audio-visuelles peut nettement diminuer la durée de la formation et le nombre de cas nécessaires pour maîtriser une compétence. De plus, les cas simulés sont efficaces pour aider les participants à corriger des erreurs qui pourraient s avérer préjudiciables aux PAIVIH RESPONSABILITES DU FORMATEUR ET DES PARTICIPANTS Dans le cadre de l approche «apprendre pour maîtriser», la responsabilité d atteindre les objectifs d apprentissage est partagée entre le formateur et chaque participant. Le rôle du formateur est d aider le participant à maîtriser parfaitement une compétence ou une activité et non pas simplement à obtenir un bon résultat à un examen sur les connaissances. Si un participant n arrive pas à un bon niveau de maîtrise, le formateur ne devrait pas simplement

12 attribuer cet échec au manque d habileté du participant, mais il devrait rechercher des moyens pour fournir une assistance ou un encadrement supplémentaire ainsi que pour améliorer les méthodes de formation. Le rôle du formateur est de : - faciliter l apprentissage, - guider les participants dans l acquisition de nouvelles connaissances et compétences, - influencer les attitudes des participants en leur servant de modèle. Par exemple, le formateur doit toujours démontrer la compétence entièrement et exactement ; une mauvaise prestation est inacceptable. Les participants sont activement engagés dans le processus d apprentissage et on les encourage à partager tout ce qu ils savent sur le thème dont on parle. On considère que les connaissances qu apportent les participants sont aussi importantes pour le processus entier de formation que ne le sont les connaissances du formateur. La réussite de cette approche repose sur la volonté des participants à prendre une part active à la formation et à partager leurs expériences et connaissances avec d autres membres du groupe des prestataires CHOISIR ET FORMER LES FORMATEURS La clé d une formation est le transfert. Il s agit d aider des professionnels qui sont des experts dans leur domaine à apprendre comment transférer leurs connaissances et compétences à d autres. Dans les domaines très spécialisés de l industrie et de la santé, des organisations constatent qu il vaut mieux choisir des experts techniques chevronnés (qui connaissent la matière) et leur enseigner des compétences de l apprentissage des adultes plutôt que de faire appel à des professionnels de la formation qui ne sont pas des experts des compétences techniques à enseigner aux adultes. La sélection du ou des formateurs est peut-être la décision la plus importante lorsqu on met sur pied un programme de formation. On est souvent parti du principe que toute personne ayant un solide bagage universitaire et de bonnes compétences de prestation pouvait être un formateur. Mais l expérience faite dans de nombreuses parties du monde indique que pratiquer et enseigner des aptitudes sont deux choses très différentes. Jusque là, les formateurs ne disposaient que de peu de moyens pour apprendre les compétences pédagogiques. Pour certains, cela venait «naturellement», mais souvent après beaucoup d années d expérience. D autres avaient eu la chance d être les élèves de bons formateurs dont ils copiaient le style. Mais pour la plupart, il n existait guère de formation portant sur ces compétences. Lors du choix des éventuels formateurs, il faudrait tenir compte des critères suivants : Maîtrise prouvée. Le formateur doit d abord être un prestataire de services expérimenté dans le domaine faisant l objet de la formation (exemple, la CIP/C)

13 Intérêt porté à la formation. Un professionnel qui est véritablement intéressé par la formation sera plus susceptible de prendre le temps nécessaire pour apprendre et pratiquer les compétences de formation. Humilité. Un bon formateur est capable d admettre qu il a fait une erreur et n essaye pas de prouver que les participants n arriveront jamais à atteindre son niveau de compétence PROCESSUS POUR DEVENIR UN FORMATEUR On recommande qu une série d étapes soit suivie pour aider les professionnels à passer du rôle de prestataires de services à celui de formateurs. D abord, l agent doit acquérir des compétences de prestation de services, telles que la CIP/C ou le counseling pour l observance grâce à la formation et à l expérience. Après un certain temps de pratique répétée, généralement des mois (ou même des années) l agent maîtrise parfaitement la compétence ou l activité. Ce niveau de compétence acquis, l agent qui veut devenir un formateur suit un stage pour formateurs qui se concentre sur l apprentissage des compétences nécessaires pour transférer efficacement son expertise à d autres. Pendant ce stage, il ou elle apprendra des techniques d encadrement et de formation humaniste qui se fondent sur les principes de l apprentissage des adultes. En outre, l agent apprendra une approche uniformisée pour effectuer la procédure clinique et apprendra comment utiliser des instruments d évaluation des aptitudes axés sur la compétence pour évaluer la performance du participant. Il apprendra aussi comment présenter des informations de façon plus efficace (exposés illustrés, démonstrations, jeux de rôles, études de cas et discussions de groupe), et intégrer l utilisation de moyens audiovisuels et d autres aides pédagogiques aux séances en salle de classe. Ensuite, le nouveau formateur devrait servir de co-formateur lors d un ou de plusieurs stages de formation ou supervision pour prestataires de services. Si cela est possible, la coformation devrait être réalisée avec le formateur expérimenté qui a enseigné le stage sur les compétences de formation. Lors de stages ultérieurs, au fur et à mesure que le nouveau formateur devient plus compétent à la formation, il ne sera plus aidé par le formateur expérimenté que lorsque c est nécessaire CO-FORMATION La co-formation, c est lorsque deux ou plusieurs formateurs planifient et conduisent ensemble une session de formation. Il est souhaitable que toute formation soit facilitée par au moins 2 formateurs. Il y a plusieurs avantages pour les participants et les formateurs. Avantages pour les participants : - diversité dans la facilitation reçue, - meilleur contact avec l un des co-formateurs

14 Avantages pour les formateurs : - soutien mutuel entre les formateurs, - meilleure performance des formateurs (face à leurs collègues). Il est extrêmement important que les formateurs se connaissent à l avance, connaissent leur style et/ou aient préparé leur session ensemble. Les co-formateurs doivent éviter d afficher publiquement leurs désaccords pendant les sessions

15 2- SOMMAIRE DE LA FORMATION 2.1- DESCRIPTION DE LA FORMATION La formation en communication interpersonnelle et counseling en matière de prise en charge des personnes affectées et infectées par le VIH/sida en Côte d Ivoire est prévue pour une durée de cinq (5) jours. Elle est conçue pour amener les participants à renforcer leur savoir, leur savoir-faire et leur savoir-être en communication interpersonnelle afin qu ils offrent une prise en charge de qualité aux PAIVIH. Elle s adresse à tous les prestataires impliqués dans la prise en charge des PAIVIH au niveau du pays BUT DE LA FORMATION Renforcer les compétences des prestataires en communication interpersonnelle et counseling afin de leur permettre d assurer des services de qualité dans le domaine de la prise en charge des personnes infectées et affectées par le VIH/sida OBJECTIFS GENERAUX DE LA FORMATION A la fin de la formation, le participant sera capable de : 1. Décrire les notions de base de l infection à VIH. 2. Expliquer les concepts de base de la communication interpersonnelle. 3. Effectuer un bon accueil des clients dans le domaine de la prise en charge des PAIVIH. 4. Conduire un entretien pour comprendre la situation d un client dans le domaine de la prise en charge des PAIVIH. 5. Appliquer les principes de la CIP lors du conseil pour le dépistage volontaire de l infection à VIH. 6. Partager avec le malade, son entourage et les partenaires du réseau des soins, les informations nécessaires pour une prise en charge efficace en soins palliatifs. 7. Effectuer un conseil sur l observance du traitement médical du sida. 8. Assurer le suivi communautaire des patients sous traitement médical du sida. 9. Organiser un entretien dans le cadre de la PTME 10. Discuter avec les parents et les enfants de la prise en charge d un enfant infecté par le VIH. 11. Assurer la prise en charge psychologique et sociale des OEV. 12. Expliquer aux clients la survenue éventuelle des affections opportunistes et l importance de leur traitement TECHNIQUES DE FORMATIONS SUGGEREES Exposé illustré Etudes de cas Jeux de rôles Brainstorming Discussion de groupe Exercice individuel Projection de cassette vidéo ou de DVD

16 2.5- MATERIEL PEDAGOGIQUE Ce cahier du formateur est conçu pour être utilisé avec le matériel pédagogique suivant : le manuel de référence sur la communication interpersonnelle et le counseling en matière de prise en charge des PAIVIH, le carnet de stage du participant sur la communication interpersonnelle et le counseling en matière de prise en charge des PAIVIH les supports de communication sur les ARV (dépliant, boîte à images et affiche) les cassettes vidéo ou les DVD portant sur la prise en charge des PAIVIH 2.6- CIBLES PRIORITAIRES Le présent manuel et l ensemble des documents afférents sont conçus pour être utilisés dans le processus de formation continue des prestataires ci-après. Il s agit de : médecins ; sages-femmes ; infirmiers ; conseillers/agents communautaires ; travailleurs sociaux (AS/ ES) ; pharmaciens des sites de prise en charge ; membres du Réseau Ivoirien des PVVIH (RIP+) ; responsables des sites de prise en charge ; psychologues ; aides soignants CRITERES DE SELECTION DES PARTICIPANTS Le participant à la formation en communication interpersonnelle et counseling en matière de prise en charge des PAIVIH doit répondre aux critères suivants : Etre prestataire dans une structure de prise en charge reconnue officiellement par les autorités compétentes Etre membre d une organisation à base communautaire exerçant dans le domaine de la prise en charge des PAIVIH Avoir une connaissance sur le VIH/sida Etre membre d une organisation des personnes vivant avec le VIH 2.8- EVALUATIONS PENDANT LA FORMATION La formation en communication interpersonnelle dans le domaine de la prise en charge des PAIVIH nécessite deux types d évaluation : celle des participants et celle de la formation. Evaluation des participants : Evaluation des connaissances (questionnaire préalable et questionnaire à mi-stage). Evaluation des compétences en counseling pour la prise en charge des PAIVIH. Evaluation des compétences en animation des groupes d auto-supports. Evaluation de la formation : Evaluation des acquis lors de la formation. Evaluation des aspects administratifs et organisationnels

17 2.9- NOMBRE D HEURES POUR LA FORMATION 35 heures à savoir 5 jours ouvrables de travail avec 7 heures effectives par jour EFFECTIF SUGGERE Les formations en communication interpersonnelle et counseling en matière de prise en charge des PAIVIH regroupent au maximum 25 participants encadrés par 5 formateurs. Cette formation est pratique, surtout au niveau du chapitre sur le counseling, alors, il faudra un (1) formateur pour cinq (5) participants afin que le formateur puisse encadrer les participants de façon efficace

18 3- FORMATION EN COMMUNICATION INTERPERSONNELLE ET COUNSELING EN MATIERE DE PRISE EN CHARGE DES PAIVIH LIEU : DATE : du. au EMPLOI DU TEMPS HORAIRE JOUR 1 JOUR 2 JOUR 3 JOUR 4 JOUR 5 JOUR 6 Ouverture Présentation Informations administratives Attentes Vue d ensemble (but, objectifs généraux, calendrier) Normes Questionnaire préalable Agenda Mise en train Chapitre 3 : Accueillir un client lors de la PEC des PAIVIH Définition de l accueil Attitudes à adopter Avantages d un bon accueil Mauvais accueil conséquences Agenda Mise en train Chapitre 6: Soins Palliatifs Condition d une communication Tâches essentielles de communication en soins palliatifs Partage de l information Annonce d une nouvelle Agenda Mise en train Chapitre 9 : Prévention de la transmission mère enfant Définition du concept Composantes stratégiques Dépistage du partenaire Agenda Mise en train Chapitre 11 : Prise en charge des OEV Définition du concept Niveau de vulnérabilité Avantages de la PEC psychosociale Agenda Mise en train Questionnaire à mi-stage Synthèse générale de la formation Mise en train Chapitre 1 : Généralités sur l infection à VIH Définition des concepts Mode de contamination Histoire naturelle de l évolution du VIH et Facteurs de risque Mise en train Chapitre 4 : Entretien avec un client dans la PEC des PAIVIH Définition/Conditions Principes d un entretien Eléments d un entretien Communication et examen PAUSE CAFE Mise en train Chapitre 7 : Observance du traitement par les ARV Définition de l observance Facteurs déterminant Avantages et Inconvénients Mise en train Chapitre 9 : Prévention de la transmission mère enfant (suite) Contraception Avantages de la PTME Entretien de suivi dans le cadre de la PTME Mise en train Chapitre 11 : Prise en charge des OEV Séances de suivi d un OEV Stigmatisation et discrimination d un OEV Evaluation à mi-parcours (bis) Correction du questionnaire à mi-stage Evaluation du stage Mise en train Chapitre 2 : Généralités sur la communication interpersonnelle Définition de la communication Définition de CIP Mise en train Chapitre 5 : Conseil Dépistage Volontaire Définition Gestion des réactions psychologiques et sociales Conseil pré test Mise en train Chapitre 7 : Observance du traitement par les ARV Outils d évaluation de d observance Stratégies pour améliorer l observance PAUSE DEJEUNER Mise en train Chapitre 10: Prise en charge pédiatrique PEC des réactions psychologiques Annonce d un résultat positif aux parents et à l enfant Mise en train Chapitre 11 : Prise en charge des OEV Séances de suivi d un OEV Stigmatisation et discrimination d un OEV Clôture PAUSE CAFE 18

19 Chapitre 2 : Généralités sur la communication interpersonnelle (suite) Techniques de CIP Place de la CIP dans la PEC Récapitulatif Evaluation de la journée Mise en train Chapitre 5: Conseil Dépistage Volontaire Conseil post test Vivre positivement, Burn out Récapitulatif Evaluation de la journée Mise en train Chapitre 8 : Suivi communautaire d une PAIVIH Prise en charge des manifestations Récapitulatif Evaluation de la journée Mise en train Chapitre 10 : Prise en charge pédiatrique Passage à la PEC des adultes Observance chez l enfant Récapitulatif Evaluation de la journée Mise en train Chapitre 12 : Infections opportunistes Types d infections opportunistes Facteurs favorisant la Prévention et le traitement Récapitulatif Evaluation journalière 19

20 4- QUESTIONNAIRE PREALABLE (Enoncé) Instructions : Lisez attentivement chacune des affirmations ci-dessous et cochez la case correspondante. AFFIRMATIONS Vraie Fausse I. GENERALITES SUR L INFECTION A VIH 1. L infection à VIH évolue en cinq phases. 2. La Prise en Charge des PAIVIH se limite à l administration des médicaments appropriés aux clients. 3. Les IST augmentent le risque de contracter l infection à VIH. II. GENERALITES SUR LA COMMUNICATION INTERPERSONNELLE 4. Pendant l écoute pour poser efficacement une question, il est recommandé de la poser sans suggérer de réponses. 5. Le schéma de la communication interpersonnelle est composé de deux éléments. 6. Pour un counseling efficace, le conseiller utilise les techniques d écoute et les techniques d expression. III ACCUEIL DES CLIENTS EN PEC DES PAIVIH 7. L offre d un siège et la recherche de l objet de la visite suffisent pour assurer un bon accueil d un client dans une structure de prise en charge des PAIVIH. 8. Un mauvais accueil est un élément qui contribue à réduire la fréquentation d une structure de prise en charge des PAIVIH. 9. Attendre le temps qu il faut pour recevoir les soins de santé est un avantage d un bon accueil pour le client. IV - ENTRETIEN AVEC UN CLIENT EN PEC DES PAIVIH 10. Afin d éviter la gêne des clients PAIVIH, le prestataire doit présumer leur comportement en matière de sexualité au lieu de leur demander de le révéler. 11. En pratique médicale, le prestataire doit expliquer à l avance au client à quel genre d examen il sera soumis. 12. En matière de VIH, il est justifié de ne pas examiner un client dont l hygiène corporelle laisse à désirer. V- CONSEIL ET DEPISTAGE VOLONTAIRE 13. Développer des capacités d empathie est l une des attitudes d un bon conseiller. 14. Il est très important de discuter avec le client séropositif de la façon dont il peut faire connaître son statut par son partenaire ; 15. Pour éviter le syndrome d épuisement professionnel du soignant (burn out), le conseiller doit souvent oublier ses sentiments et ses frustrations ; VI- SOINS PALLIATIFS 16. L observation est l un des éléments essentiels pour une bonne prise en charge en soins palliatifs. 17. Une bonne communication entre les membres de l équipe soignante permet d assurer la coordination et la continuité des soins. 18. Un des avantages dans l administration des soins palliatifs est que le client a des moments où il ne dit rien. 20

21 VII- OBSERVANCE DU TRAITEMENT MEDICAL DU SIDA PAR LES ARV 19. L observance est le strict respect des principes et des consignes de traitement. 20. Le dénombrement des comprimés d ARV n est pas un outil d évaluation de l observance. 21. Accepter les exigences du traitement ARV est une stratégie pour améliorer l observance. VIII- SUIVI COMMUNAUTAIRE DES CLIENTS SOUS TRAITEMENT MEDICAL DU SIDA 22. Lors d une visite à domicile, le conseiller communautaire peut prescrire un traitement pour soulager les malaises du client. 23. La visite à domicile est la seule approche du suivi communautaire des clients IX- PREVENTION DE LA TRANSMISSION MERE ENFANT 24. La PTME consiste en des interventions pour réduire pendant la grossesse, pendant et après l accouchement les risques de transmission du VIH de la mère à l enfant. 25. Le dépistage du VIH chez le conjoint et les enfants de la femme infectée n est pas une nécessité dans la prévention de la transmission du VIH de la mère à l enfant. 26. Dans le cadre de la PTME, il n est pas nécessaire d assurer la confidentialité des résultats de sérologie VIH de la femme vis-à-vis de sa famille. X- PRISE EN CHARGE PEDIATRIQUE 27. La prise en charge efficace des réactions de l enfant et de l adolescent infectés par le VIH doit nécessiter l implication des parents. 28. Il est conseillé de faire l annonce du résultat sérologique au VIH d un enfant suivi dès l âge de 10 ans. 29. Il revient au conseiller de faire l annonce du statut sérologique du VIH à un enfant ou adolescent suivi. XI- PRISE EN CHARGE DES OEV 30. Selon le ministère en charge des affaires sociales, les Orphelins et Enfants rendus Vulnérables sont des enfants de 0 à18 ans infectés par le VIH. 31. La violation des droits successoraux et des droits des enfants est une forme de vulnérabilité économique. 32. La prise en charge psychologique des OEV permet d éviter le stress, l anxiété, la dépression chez l enfant. XII- INFECTIONS OPPORTUNISTES 33. La grossesse est un facteur favorisant la survenue des infections opportunistes. 34. Prendre le cotrimoxazole empêche la survenue de la tuberculose. 35. Toutes les maladies opportunistes sont curables. 21

22 5- MATRICE D EVALUATION DES CONNAISSANCES DES PARTICIPANTS Numéros des questions REPONSES DES PARTICIPANTS CHAPITRES DEVELOPPES 22 Connaissances de base sur l infection à VIH Connaissances de base sur la communication interpersonnelle Accueil d un client Entretien avec un client Conseil et Dépistage Volontaire Soins palliatifs Observance du traitement médical du sida Suivi d un client PAIVIH Prévention de la transmission mère enfant Prise en charge pédiatrique Prise en charge des orphelins et enfants rendus vulnérables Prise en charge des infections opportunistes

23 35 Note/35 Niveau de connaissance % Note moyenne du groupe Niveau de connaissance moyen 23

24 6- FICHES D APPRENTISSAGE FICHE D APPRENTISSAGE POUR LES COMPETENCES EN COUNSELING (à l usage des participants) 1 Etape omise ou non exécutée dans en séquence correcte (si nécessaire) 2 Etape exécutée de manière compétente : Etape ou tâche correctement exécutée en séquence correcte (si nécessaire) mais le participant ne passe pas d une étape à la suivante de manière spontanée 3 Etape maîtrisée : Etape ou tâche exécutée de manière précise et efficace, en séquence correcte (si nécessaire) N/O : Etape ou tâche non applicable dans les conditions du counseling PARTICIPANT Date TÂCHES/GESTES 1- PREPARER LE COUNSELING 1.1 S assure que le counseling se déroulera dans un endroit calme et discret 1.2 Prévoit des aides visuelles 1.3 Prévoit des produits de démonstration 1.3 Prévoit des sièges 2- ACCUEILLIR LE CLIENT 2.1 Souhaite la bienvenue au client (en langue locale si nécessaire) 2.2 Présente un siège au client 2.3 Se présente au client 2.4 Présente les autres membres du staff si nécessaire 2.5 Demande l identité du client 2.6 Informe le client des services disponibles dans la structure de prise en charge des PAIVIH 2.7 Rassure le client de la confidentialité de l entretien 2.8 Demande l objet de la visite 3- ECOUTER LE CLIENT 3.1 Regarde le client pendant qu il parle 3.2 Ne fait rien d autre quand le client parle 3.3 Utilise les techniques de communication non verbale 3.4 Utilise les techniques de communication verbale pour mieux écouter 3.5 N interrompt pas le client quand il parle 3.6 Pose quelques questions d éclaircissement 3.7 Explique au client le pourquoi des informations collectées 3.8 Utilise un langage adapté en évitant les termes techniques OBSERVATIONS 24

25 4- DONNER DES INFORMATIONS AU CLIENT SELON SA SITUATION 4.1 Demande au client de dire les informations qu il a déjà sur sa situation 4.2 Corrige les informations erronées 4.3 Décrit les voies de transmission du VIH selon les cas 4.4 Explique le mécanisme d action du virus dans l organisme 4.5 Présente les différentes alternatives de prise en charge selon les cas 4.6 Décrit le bilan initial à faire selon le cas 4.7 Utilise les aides visuelles pour faciliter la compréhension 4.8 Encourage le client à poser des questions 5- AIDER LE CLIENT A CHOISIR UN MOYEN DE PREVENTION DE LA TRANSMISSION 5.1 Décrit les voies de propagation du VIH selon le cas 5.2 Décrit les moyens de prévention utilisables selon le cas 5.3 Discute des projets du client en matière de reproduction 5.4 Recueille les informations complémentaires à propos de la cliente 5.5 Explique les résultats de l examen au client 5.6 Discute des contre-indications éventuelles avec le client 5.7 Décrit les implications de la prise en charge 5.8 Vérifie si le client a pris une décision définitive sur un moyen de prévention et la prise en charge en général 6 EXPLIQUER LES MEDICAMENTS PRESCRITS 6.1 Explique comment utiliser le médicament 6.2 Demande au client de répéter ces informations 6.3 Corrige les informations si nécessaires 6.4 Explique les effets secondaires possibles 6.5 Demande au client de répéter ces informations 6.6 Explique l importance d adhérer à un groupe de soutien 6.7 Donne les dépliants et brochures sur la prise en charge 6.8 Explique le calendrier de suivi 7 FIXER LE RENDEZ-VOUS 7.1 Marque la date du rendez-vous dans le carnet ou carte de suivi 7.2 Dit au client la date de rendez-vous 7.3 Explique qu il peut revenir dans la structure selon ses besoins 7.4 Dit au revoir au client (Si possible le raccompagne à la porte) 25

26 FICHE D APPRENTISSAGE POUR LES COMPETENCES EN ANIMATION DES GROUPES DE SOUTIEN AUX PAIVIH (à l usage des participants) 1: Etape omise ou pas en séquence correcte (si nécessaire) 2 Etape exécutée de manière compétente : Etape ou tâche correctement exécutée en séquence correcte (si nécessaire) mais le participant ne passe pas d une étape à la suivante de manière spontanée 3 Etape maîtrisée : Etape ou tâche exécutée de manière précise et efficace, en séquence correcte (si nécessaire) N/O : Etape ou tâche non applicable dans les conditions de l animation du groupe PARTICIPANT Date TACHES/GESTES 1- PREPARER LE LIEU DE LA REUNION 1.1- Balaie le lieu de la réunion 1.2- Dispose les chaises ou bancs en demi-cercle ou cercle 1.3- Met les supports de communication à portée de la main 1.4- Prévoit une liste de présence 1.5- Dispose le matériel pour les démonstrations 1.6- Accueille et installe les clients. 2- EXECUTER LA SEANCE D ANIMATION DU GROUPE 2.1- Se présente aux participants 2.2- Introduit le thème 2.3- Pose des questions ouvertes pour apprécier les connaissances des clients sur le thème 2.4- Maintient le contact visuel 2.5- Fait participer le groupe en distribuant la parole 2.6- Utilise les supports IEC adaptés 2.7- Manifeste de l intérêt lors de l animation 2.8- Suscite des questions 2.9- Encourage les clients à partager leur expérience sur le thème Aide les clients à trouver les réponses Encourage pour chaque réponse donnée Relève les points importants à retenir 3- EVALUER LA SEANCE D ANIMATION 3.1- Pose des questions aux participants sur les points à retenir de la séance 3.2- Fait la synthèse des discussions 3.4- Etablit une liste de présence 3.5- Remercie les clients 3.6- Fixe la date du prochain rendez-vous 3.7- Propose le thème de la prochaine réunion 26 OBSERVATIONS

27 7- JEUX DE RÔLES 7.1-JEU DE RÔLES SUR LA PLACE DE LA CIP DANS LE DOMAINE DE LA PRISE EN CHARGE DES PAIVIH Jeu 1 : Consultation de routine (sans communication) Client : (Tape les mains) Prestataire : (Assis sur sa chaise) Oui, entre! Client : Bonjour Docteur. Prestataire : Bonjour (très froid), quel est ton problème? Client Prestataire : Oui lequel? Client Prestataire : Où? Client : (Avec hésitation) J ai un petit problème. : (Grattan t la tête) j ai une plaie : Là-bas. (en montrant la région génitale) Prestataire : C est toujours toi, tu ne peux pas te protéger? Client Prestataire Client : (Baisse la tête) : Fais voir. : Ici et tout de suite. (surpris) Prestataire : Tu veux une consultation, oui ou non? Si oui, montre! Client Prestataire : (Gêné) : (Etablit une ordonnance) Prends, va acheter ces produits. La dame à la porte t expliquera comment les utiliser. Jeu 2 : Consultation avec communication Client Prestataire Client Prestataire Client Prestataire Client Prestataire Client : (Tape les mains) : (Se lève pour ouvrir la porte) Bonjour Monsieur, prenez un siège. (avec un sourire) : Bonjour. (confiant, il s assoit) : Je suis Mme Bernadette Kouadjo, responsable du centre, comment vous vous appelez? : Clément : Notre discussion sera amicale, soyez rassuré, toutes les informations données ici resteront entre ces 4 murs. Que puis-je faire pour vous? : J ai un problème un peu délicat : Expliquez, je vous écoute : J ai une plaie au niveau de mon sexe. Prestataire : Depuis combien de temps? Client : Il y a trois jours. Prestataire : Avez-vous pris un médicament? Client : Oui, il y a un ami qui m a donné des gélules hier, mais je n ai pas confiance 27

28 Prestataire : Il va falloir que je vous examine. S il vous plaît, allez derrière ce paravent pour vous déshabiller. Client : D accord. (il s exécute) Prestataire Client Prestataire : Cher ami, effectivement il y a une plaie qui à mon avis ressemble à une IST. Vous savez ce qu est une IST? : Non, Docteur. : C est une maladie qui se transmet au cours des rapports sexuels. Pour éviter les IST, il faut porter un préservatif ou avoir un seul partenaire. (Tend l ordonnance et l explique). Discussion 1 Quelles sont les attitudes des prestataires dans les deux jeux de rôles? 2 Qu est-ce qui à votre avis a manqué dans le premier jeu de rôles? 3 Lequel des deux prestataires a respecté les deux volets de la Prise en charge (PEC)? 4 En vous référant au deuxième prestataire et à votre expérience personnelle, quelle est l importance de la CIP dans la PEC des IST? 7.2- JEU DE RÔLES SUR LES ELEMENTS DE COMMUNICATION LORS DE L EXAMEN ET ATTITUDES FAVORABLES A UN BON EXAMEN Prestataire : Compte tenu des discussions, je dois vous examiner, qu est-ce vous en pensez? Cliente : Pas de problème. Prestataire : Pour l examen vous aurez à vous déshabiller, et vous mettre sur la table dans l autre salle Cliente : Déshabiller complètement? Prestataire : Oui, c est nécessaire. Cliente : Docteur, je suis prête. Prestataire : (Aide la cliente à s installer, se lave les mains et met les gants) Je serai obligé de mettre un instrument qui me permettra de bien voir, mais qui ne fait pas mal. J utiliserai la pince juste pour apprécier le liquide. Cliente : J ai confiance en vous. Prestataire : (Pendant qu il examine la cliente) Madame, décontractez-vous Tout se passe bien? Je ne vous fais pas mal, j espère? Cliente : Non Docteur. Prestataire : (Désinfecte les gants et se lave les mains) Madame, rhabillez-vous, et attendez sur le siège. Cliente : Merci, j avais des inquiétudes mais l examen s est bien passé. Prestataire : (Revient de la salle d examen) Madame, le problème n est pas très compliqué. J ai constaté que vous avez une IST. Discussion 1 Relevez les éléments de la communication que le prestataire a respectés lors de l examen. 2 Quel sont, à votre avis, les éléments de communication qu on pourrait ajouter? 28

29 3 Quelle a été l attitude de la cliente lors de l examen? 4 Relevez les attitudes favorables adoptées par le prestataire JEU DE RÔLES SUR LE CDV Conseil Pré test : Dans votre CDVA, Vous avez reçu Monsieur SAM, âgé de 35 ans, il est venu dans le but de faire un test de dépistage du VIH. Dans les antécédents, il ressort un tableau d écoulement urétral il y a deux mois. M. SAM est un jeune employé d un établissement commercial de la ville. Il est célibataire. Il déclare qu il déteste le préservatif. Il vous confie qu il s est décidé à venir faire le test dans le but de se réorganiser et si possible s engager dans une relation de mariage. Préparer un jeu de rôles afin d illustrer votre manière d aborder le sujet dans le cadre d un counseling pré dépistage Conseil Post test Un jeune homme de 25 ans, cadre de la Banque Nationale de votre pays a fait son test de dépistage dans votre CDVA. Il a demandé un prêt dans son service pour s acheter une voiture. Dans les conditions à remplir il fallait une sérologie VIH négative. Il vous avait expliqué toutes ces circonstances lors du counseling pré-test. Il est devant vous pour recevoir son résultat qui est positif au Determine et au Tri dot (VIH1). A l annonce du résultat, le jeune ne veut pas accepter le résultat. Préparer un jeu de rôles pour illustrer votre counseling post dépistage. Conseil pré test (couple) : Le jeune Inoussa, âgé de 30 ans, était instituteur dans le village de Drabo il y a 5 ans. Dans ce village, Inoussa était célibataire. Une fois de retour dans son village, il voit une jeune fille de 21 ans qu il désire épouser. La famille de la fille avertie par les ravages du sida dans leur communauté exige que le couple fasse un test de dépistage. Les deux futurs conjoints, se présentent à votre clinique et demandent à faire le test de dépistage. Préparer un jeu de rôles pour illustrer comment le prestataire devrait s y prendre afin d assurer ce counseling pré dépistage. Conseil post test couple Une jeune fille de 22 ans est venue dans votre CDVA avec son fiancé. Ils avaient demandé un test de dépistage du VIH dans leur bilan prénuptial. Ils attendent, ensemble recevoir leur résultat. Le résultat de la jeune fille est positif, celui du garçon est négatif. En rappel : La jeune fille est étudiante depuis 2 ans et réside dans une cité universitaire. Elle n a jamais consulté pour quoi que ce soit bien que souvent elle a des pertes vaginales peu abondantes. Le jeune garçon a 30 ans et vient d être recruté dans une entreprise de la place. 29

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