Le Coudray-Macouard. Visite du 19 janvier Contexte général. L'aléa mouvements de terrain sur la commune. Description générale

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2 CETE de l'ouest LRPC Angers Contexte général Le Coudray-Macouard Visite du 19 janvier 2010 La réunion s'est tenue avec M. Vigouroux, maire de la commune. Était également présent M. Brault, de l'ut de Saumur. L'évènement le plus marquant est un effondrement engendrant un mort en 2004, suite à des travaux. La mairie a produit un arrêté de péril imminent et la circulation automobile et piétonne a été interdite au droit de cet effondrement. Photo 1 : Route interdite à la circulation au droit de l'effondrement Le POS ne prend pas en compte l'aléa mouvements de terrain. Cependant les cavités ont été reportées dans le Document Communal d'urbanisme (DCU) et sont référencées au Plan Communal de Sauvegarde (PCS) vis-à-vis des catastrophes naturelles. Figure 1 : Localisation de la commune dans la région Saumuroise Le Coudray-Macouard se situe au sud de la région saumuroise, au sud de la Loire. La commune est traversée par plusieurs cours d'eau : Le ruisseau de Gravelle orienté est-ouest dans sa partie nord, La Tourdille, un affluent du ruisseau de la Fontaine des Erm, dans sa partie sud, La rivière Le Thouet bordant la commune à l'est, à la limite avec Saint-Just-sur-Dive. Le Coudray-Macouard présente un relief vallonné, parsemé de buttes. L'essentiel des cavités se trouve au niveau du bourg de Coudray. Elles ont été creusées dans le tuffeau (Turonien) dans lequel divers types de cavités sont présents : des carrières, des caves, des habitats troglodytiques et des souterrains. Le recouvrement varie de 0,80 à 4,25 mètres. La commune ne participe à aucune action de prévention et n'en envisage pas. A la suite de cet entretien, une visite de terrain a été effectuée par le LRPC d'angers afin de voir la zone de l'effondrement de L'aléa mouvements de terrain sur la commune Description générale Le zonage de l'aléa mouvements de terrain ne concerne que la partie nord de la commune du Coudray- Macouard. Les trois niveaux d'aléa y sont représentés. L'aléa faible est réparti sur toute la partie nord de la commune, au niveau de cavités isolées indiquées dans les différentes sources d'information étudiées (CG49, étude LRPC, service de l'inventaire du patrimoine, mairie), et dans le bourg au niveau de cavités dont l'état de conservation est connu (source : CG49). L'aléa moyen estimé se situe sur une grande partie du bourg où il représente des caves dispersées (sources : CG49, étude Sechet-Lecouteux). Quelques zones présentent un aléa moyen connu lorsque l'état de conservation des cavités est connu (source : CG49). Région Saumuroise, Atlas des cavités souterraines, Dossier n /3

3 CETE de l'ouest LRPC Angers Une seule zone présente un aléa élevé connu dans le bourg. Il s'agit d'une cave qui s'est effondrée en 2004, faisant un mort. Depuis, la route au dessus est fermée à la circulation automobile et piétonne (source : mairie). Évolution de l'aléa depuis 1996 En parcourant la commune de l'ouest vers l'est, on peut noter : La création de nombreuses petites zones d'aléa faible connu au niveau de caves isolées (sources : archives LRPCA, LRPCA 2010), Figure 3 : Zonage au niveau du bourg en 1996 Figure 4 : Zonage au niveau du bourg en 2010 L'aléa mouvements de terrain dans les zones à enjeux Figure 2 : Zonage à l'ouest du bourg en 2010 Le zonage global de l'aléa mouvements de terrain, avec une surface d'environ 28 ha, représente 2% de la surface totale de la commune. La création d'une zone d'aléa élevé dans le bourg où une cavité s'est effondrée en 2004, La suppression d'une zone classée en aléa indéterminé suite au retour du questionnaire envoyé en phase 1 en mairie car il s'agit en fait d'une zone soumise au retrait-gonflement des argiles. Figure 5 : Répartition des surfaces zonées sur la surface totale de la commune Région Saumuroise, Atlas des cavités souterraines, Dossier n /3

4 CETE de l'ouest LRPC Angers Afin de préciser le risque mouvements de terrain, il a été défini, en concertation avec la DDT du Maine et Loire, des zones à enjeux à partir des POS et des PLU des communes. Ainsi les zones à enjeux regroupent les zones urbanisées et à urbaniser, les zones de hameaux et de loisirs. La surface de ces zones à enjeux est de 137 ha. Environ 24 ha présentent un zonage de l'aléa mouvements de terrain, soit 17,1%. Actions à entreprendre D'après l'article L563-6 du code de l'environnement, il est de la compétence des communes d'établir, en tant que de besoin, une cartographie des cavités sur leur territoire : «Toute personne qui a connaissance de l'existence d'une cavité souterraine ou d'une marnière dont l'effondrement est susceptible de porter atteinte aux personnes ou aux biens, ou d un indice susceptible de révéler cette existence, en informe le maire, qui communique sans délai, au représentant de l'état dans le département et au président du conseil général, les éléments dont il dispose à ce sujet». Ainsi, afin de préciser le risque lié aux cavités souterraines, différentes actions doivent être envisagées par la commune et/ou les particuliers : Figure 6 : Répartition des surfaces zonées dans les zones à enjeux Sensibiliser les habitants au risque lié à la présence des cavités souterraines par des actions de communication et d'information, Réaliser un recensement le plus exhaustif possible des cavités à partir d'une enquête orale approfondie, de recherches complémentaires dans les archives, de visites de terrain et de photointerprétation, Acquérir une connaissance générale des cavités par le biais d'un diagnostic qui pourrait prendre la forme d'une fiche par cavité (cf annexe 7) et d'un dimensionnement sommaire de chaque cavité. Ce relevé pourrait, dans un premier temps, être limité aux zones à enjeux. Dans les zones à enjeux, l'aléa faible (aléa faible connu et aléa faible estimé confondus) couvre un pourcentage de surface de 0,8%, 16,3% sont couverts par un zonage d'aléa moyen et 0,04% par un zonage d'aléa élevé. Si on étudie le bâti (ensemble des habitations, bâtiments administratifs, bâtiments agricoles...de plus de 20 m²), 524 bâtiments se situent dans les zones à enjeux. 255 de ces bâtiments, soit 18,7%, sont construits dans des zones présentant un aléa mouvements de terrain. C'est donc à la commune que revient la responsabilité de mettre en place des actions de communication et de réaliser ou faire réaliser un recensement des cavités et indices de cavités présents sur son territoire. En revanche, la reconnaissance et le diagnostic d'une cavité relève de la responsabilité du ou des propriétaires de cette cavité. Figure 7 : Répartition des bâtiments dans les surfaces zonées des zones à enjeux Dans les zones à enjeux, 26 bâtiments, soit 5%, sont situés en zones d'aléa faible (aléa faible connu et aléa faible estimé confondus), 226 bâtiments, soit 43,1%, se situent en zone d'aléa moyen et 3 bâtiments, soit 0,6%, se situent en zone d'aléa élevé. Région Saumuroise, Atlas des cavités souterraines, Dossier n /3

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