Formation continue et emploi Les tendances d avenir

Dimension: px
Commencer à balayer dès la page:

Download "Formation continue et emploi Les tendances d avenir"

Transcription

1 1 Formation continue et emploi Les tendances d avenir Paul Bélanger UQAM/CIRDEP Le monde du travail, tout comme celui de la formation, initiale et continue, sont en mutation. Des défis importants sont à relever et certains sont déjà en voie de l être par les réseaux de formation professionnelle et d éducation des adultes. Voyons d abord les grandes tendances du monde du travail, elles transforment la demande de formation des adultes et posent des défis importants quant aux politiques et pratiques actuelles des réseaux éducatifs. 1. Les grandes tendances du monde du travail au Québec Le monde du travail entre dans une nouvelle mouvance qui risque de transformer substantiellement les demandes de formation continue. Les changements démographiques Le vieillissement de la population et son corollaire, le faible taux de reproduction interne de la population, sont des faits connus. C est précisément cette année (voir tableau 1) que nous assistons à un renversement de tendance qui produira, phénomène maintenant de plus en plus reconnu, une pénurie de main d œuvre. En effet, à partir de 2008, la proportion de la population en âge de travailler par rapport à la population totale amorce une décente qui se poursuivra pendant les prochaines décennies. Les conséquences de cette diminution des entrées sur le marché du travail et donc du vieillissement de la population sont claires. Les trois seules voies possibles pour combler cette pénurie de main d œuvre passeront

2 2 par une participation plus importante des femmes sur le marché du travail, par une augmentation de l immigration et par une demande accrue de participation économique des travailleurs plus âgés. Tableau 1 Le rendez-vous démographique québécois Projection de la population en âge de travailler en proportion de la population totale Québec de 2001 à Mutations des parcours professionnels Ce recours nécessaire aux employés plus âgés traduit une première mutation des parcours professionnel, soit un prolongement de la période de travail rémunéré au-delà de 60 et même de 65 ans. Au lieu des programmes «liberté 55», nous assisterons plutôt à un report de l âge normal de la retraite au-delà de 65 ans, comme cela a été fait entériné récemment en Grande Bretagne. Plus important, c est l ensemble des parcours professionnels, et non seulement la dernière période, qui est en voie de changer. Les parcours professionnels ne sont plus ce qu ils étaient. Ils sont désormais marqués par l incertitude et des transitions professionnelles récurrentes tout au long de la vie. Les trajectoires de vie suivent de moins en moins le modèle classique des trois grandes phases bien marquées et

3 3 synchronisées allant de l école à l emploi à vie pour ensuite déboucher automatiquement sur une retraite assurée. Tableau 2 La transformation du chômage de longue et courte durée au Québec de 1981 à courte durée longue durée Taux global Certes le taux général de chômage baisse (tableau 2); oui, on entre dans une ère de pénurie de main d œuvre. Toutefois, cette tendance générale cache un autre phénomène: si le chômage de longue durée baisse, celui de courte durée tend à se maintenir. Qu est-ce que cela signifie sinon, à l intérieur d un marché du travail s approchant du plein emploi, des ajustements difficiles fréquents à l intérieur de la structure nationale d emplois. Les mauvaises nouvelles de fermeture d usine, et ce sont des mauvaises nouvelles, ne doivent pas nous faire oublier qu il s agit là d une transformation du marché du travail et non d une attrition. Les conséquences sur la formation continue, comme nous le verrons plus loin, sont majeures. Dans un contexte de pénurie de main d œuvre, les changements structurels, comme on le voit maintenant dans l industrie du bois et des pâtes et papier, risquent, en effet, de créer des périodes difficiles de transition et d incertitude. Le contexte de l internationalisation des marchés et la compétition s exerçant désormais sans frontières nationales, provoquent des mutations

4 4 profondes dans le secteur secondaire vers le tertiaire et à l intérieur du secteur secondaire d un sous-secteur à l autre, de la forêt aux mines, du l industrie du vêtement à celui de la taille du diamant, etc. En fait, la continuité et la stabilité des vies professionnelles typiques des «trente glorieuses», les «jobs steady» et la montre en or reçue à l âge normal de retraite tendent à être remplacées par des cheminements professionnels saccadés et incertains. Les parcours de vie de travail sont de plus en plus marqués par une mobilité professionnelle, des périodes courtes de chômage, des changements d occupation, des épisodes mêmes d emploi instables et de travail atypique, du genre travail à temps partiel, travail temporaire, occasionnel, à contrat, sur appel. Le pourcentage de ces emplois atypiques, en effet, a plus que doublé au cours des dernières décennies. Hausse des qualifications requises de la population active Il y a donc, première tendance, une pénurie annoncée de main d oeuvre et, pour y compenser, une hausse attendue de l immigration et un prolongement prévisible des parcours professionnels, ainsi que, deuxième tendance, un accroissement de la mobilité prévue ou inattendue tout au long de la carrière des individus. Toutefois, il y a plus. À travers ces mutations, il y a un autre phénomène touchant l emploi: la tendance à une hausse continue du niveau général de qualification exigée de la main d œuvre. Certes, on voit de plus en plus souvent, des banderoles «nous embauchons», mais on cherche à embaucher des travailleurs et des travailleuses de plus en plus qualifiés. On demande des compétences techniques plus élevées pour assurer une plus grande polyvalence suite à un changement du mode de production, pour pouvoir

5 5 opérer sur des postes de travail numérisés ou suite à l introduction de nouvelles techniques de production. On exige et supporte aussi un développement professionnel continu pour accompagner et soutenir les hausses de productivité dictée par la compétition. Ce sont d ailleurs surtout les secteurs économiques en expansion qui demandent une main d oeuvre ayant un niveau plus élevé de formation de base et de formation professionnelle. L économie du savoir exige une hausse des compétences de base ou essentielles. Certes, la proportion de la population de 25 à 64 ans sans diplôme secondaire a baissé de 40% à moins de 20% entre 1990 et 2006, ce qui traduit un relèvement important du niveau général de qualification de la main d œuvre québécoise. Toutefois, encore aujourd hui, pratiquement un individu sur cinq en mesure de travailler demeure sous ce seuil minimal de qualification, un seuil d ailleurs mobile qui connaîtra une hausse graduelle au cours des prochaines décennies. Tableau 3 Niveaux de compétence en compréhension de textes suivis de la population de 16 à 65 ans, Québec et provinces canadiennes, % 80% % % 20% 0% Saskatchewan 26 7* Alberta Nouvelle-Écosse Manitoba Colombie-Britannique Île-du-Prince-Édouard QUÉBEC Ontario Nouveau-Brunswick Niveau 1 Niveau 2 Niveau 3 Niveau 4/5 Terre-Neuve-et-Labrador Un indice inquiétant, à cet égard, est le faible niveau de compétence de base de la population adulte en âge de travailler (voir les tableaux 3 et 4). La moitié de la population de 16 à 65 ans n atteint pas le niveau 3 exigé selon l OCDE pour répondre à l évolution en cours des économies nationales des pays industriels

6 6 avancés. Un membre sur cinq de la population active, il faut le souligner, ne dépasse pas le niveau 1e plus bas des compétences essentielles. Tableau 4 Le niveau de compétence de base Niveaux de compétence de base de la population de 16 à 65 ans, Québec 2003 La proportion des personnes se classant au niveau 1 ou 2 au Québec dans les 3 principaux domaines de compétence: Compréhension textes suivis: 49 % dont 16% au niveau 1 Compréhension textes schématiques: 51 % dont 18% au niveau 1 Numératie: 53 % dont 20% au niveau 1 Cette hausse des qualifications requises de la population active est une tendance lourde. On le constate, le taux de chômage varie substantiellement (voir tableau 5) selon que l on traverse ou non le seuil, décisif statistiquement du diplôme secondaire, DES ou DEP. La capacité de s insérer sur le marché du travail et de s y maintenir tend à augmenter en fonction du niveau de formation générale et professionnelle. Tableau 5 Le taux de chômage varie selon le niveau du diplôme Source : Statistique Canada nil sec post univ.

7 7 2. Mutation de la demande de formation Ces multiples changements sur le marché du travail et dans les entreprises tendent à modifier substantiellement les rapports éducation travail tout au long de la vie dite active. Dans une économie mondialisée de plus en plus compétitive, les entreprises sont appelées à revoir leur organisation du travail et à améliorer les techniques de production de biens et services. Conséquemment, elles sont et seront encore davantage en recherche d une main d œuvre de plus en plus qualifiée. Mais, pour ce faire, elles pourront de moins en moins procéder par l embauche et le recrutement de nouveaux personnels. Elles devront davantage procéder, à l interne, à un développement continue des compétences du personnel en place, à créer de la flexibilité, mais une flexibilité interne. D ailleurs, cette tendance a aussi un impact sur les individus. Devant l incertitude et l imprévisibilité d un marché du travail en hausse mais aussi en mutation, les hommes et ces femmes chercheront à continuer de se qualifier ou se convertir professionnellement pour prévenir les coups et assurer leur droit au travail. Toutes les mutations que nous avons décrites bien rapidement convergent pour accroître et modifier les demandes de formation continue et de formation initiale reliée au travail. Hausse de la participation à la formation continue Cela se traduit déjà par une hausse continue de la participation des adultes à des formations organisées. Les statistiques, à cet égard sont claires (tableau 6). En 2002, ce n est plus une personne sur cinq, comme en 1997, qui participent à des formations structurées, mais pratiquement une sur trois.

8 8 Tableau 6 Croissance de la participation à l éducation et la formation des adultes 60 Source EEFA Québec97 Québec 2002 Canada 2002 Allemagne2000 Suède 95 0 %pop. Regardez le tableau 7. Considérant uniquement la formation structurée, sans prendre en compte l apprentissage informel, le nombre d adultes en formation dépasse déjà celui des jeunes en formation initiale. Or, comme tous les facteurs derrière cette montée de la participation sont eux-mêmes en hausse, il faut s attendre, au cours des prochaines années, à un accroissement substantiel de la formation continue reliée au travail. Tableau 7 Les populations étudiantes jeunes et adultes Form. initiale. Prim. 590 k* Sec. 490k Coll. 160k Univ. 165k Entrepr. - Autres - TOTAL: 1 405k *Maternelle pré-scol: Éduc. adultes Prim. - Sec. 255k+50Kadultes en form. prof Coll. 30k Univ. 100k Entrepr. 700k Autres 400k TOTAL: k

9 9 Une remarque préalable, ici, s impose, car ce qui change aussi, c est le discours exprimant cette demande. Le changement de la loi 90 à la loi 5, de la loi sur le développement de la formation de la main d oeuvre à celui de la reconnaissance et du développement de la compétence de la main d œuvre est plus que cosmétique. Ce changement de nom traduit un passage significatif à une logique de demande et à une reconnaissance de la diversité des moyens et modes de développement des compétences. Les possibilités de développement des compétences sont nombreuses et diverses: la formation formelle ou sur mesure organisée par les centres de formation professionnelle, les centres d éducation des adultes ou les services de formation continue des cégeps, le programme d apprentissage en milieu de travail, la formation structurée en entreprise ou dans les boites privées, les apprentissages-maison de type mentorat, la formation à distance ou de type e-learning, les mutuelles de formation regroupant plusieurs petites entreprises, etc. Plus spécifiquement, ce qui change, c est la demande éducative des organisations et celle des individus, demande à laquelle sont appelés à répondre les divers acteurs de la formation. Voyons donc tour à tour rapidement quelques traits majeurs de l évolution de la demande éducative des entreprises et des individus, Demande accrue des entreprises Du côté des entreprises, on observe trois tendances importantes quant à la demande de formation continue ou de développement des compétences. D abord, la rapidité des changements dans les modes et techniques de production conduit les acteurs économiques à reconnaître, ce que j appelle la règle du 30/90. On ne peut attendre 30 ans pour renouveler le niveau de qualification de la population active, soit le temps nécessaire au remplacement d une génération par la suivante. La formation des jeunes ne peut à elle seule répondre à la situation

10 10 nouvelle du monde du travail, car 90% de la main d œuvre de 2018 a déjà aujourd hui quitté la formation initiale. Les entreprises, en recherche d une plus grande polyvalence et d une qualification continuellement plus élevée du personnel déjà en place, vont donc devoir miser sur une politique de flexibilité plus interne qu externe dans la gestion de leurs ressources humaines. Cette demande se traduit en une hausse de la formation reliée au travail et, au sein de celle-ci, d une hausse de la formation parrainée par les entreprises. Dans ce contexte, le maintien au travail des travailleurs et travailleuses de plus de 50 ans représentera un potentiel important de croissance de la main d œuvre, ce qui générera une importante demande de formation des employés de 50 ans et plus. Un virage s impose à cet égard, vu les taux actuels de participation à la formation reliée au travail tendent à baisser significativement en fonction de l âge des individus. Ces travailleurs et travailleuses sont à la fois des sources de savoir et de savoir-faire à transférer, mais aussi des apprenants qui ont besoin de se perfectionner pour poursuivre leur carrière. L ouverture et la participation active des réseaux de formation professionnelle et de formation générale des adultes, ainsi que de leurs services respectifs d aide aux entreprises sont et seront cruciaux pour répondre à cette demande de formation créditée et/ou sur mesure. Troisièmement, la reconnaissance des compétences acquises de diverses manière ou en divers lieux ou pays tend à devenir un élément important tant de la gestion de personnel dans les entreprises que des politiques d accueil des publics dans les institutions de formation. Cela est vrai tant des publics immigrants et de la demande d une reconnaissance équitable de leurs formations prises à l étranger que de la population active nationale, pour déterminer dans les deux cas les compétences acquises antérieurement et préciser les formations d appoint. Les

11 11 services de formation professionnelle, d éducation des adultes et de formation continue seront appelés à contribuer, avec les mécanismes des comités sectoriels, pour faire cette reconnaissance et cette validation, mais aussi pour répondre à la demande de formation, forcément à géométrie variable, que cela exigera. Les demandes et approches individuelles Dans le marché du travail d aujourd hui, les individus doivent aussi s ajuster face aux incertitudes. Ils le font selon deux modes majeurs: se convertir et prévenir. Ces deux approches individuelles requièrent l appui de politiques publiques. Se convertir Près de adultes, en interruption volontaire ou obligée de travail, retournent actuellement en formation à temps complet, soit dans les centres d éducation des adultes, ils y sont plus de individus, soit dans les centres de formation professionnelle, plus de 50, 000 ayant plus 25 ans, soit dans les programmes AEC des Cégeps, quelque 12,000, soit encore dans les programmes d apprentissage en milieu de travail, PAMT, d Emploi Québec. Les listes d attente pour entrer dans plusieurs de ces programmes indiquent déjà une demande en croissance, mais elles ne sont pas les seuls indicateurs. Il y a également et surtout les demandes non exprimées faute d information et de conseil, mais aussi faute de pouvoir surmonter les nombreux obstacles reliés aux conditions de vie, aux dispositions culturelles, aux contraintes institutionnelles actuelles. Prévenir alors qu on est encore en emploi Mais très certainement, la demande la plus forte et qui connaîtra la plus grande croissance, est celle des personnes en emploi qui veulent et voudront de plus en plus, par les soirs et les fins de semaine, poursuivre leur formation générale et

12 12 professionnelle ou technique. Il s agit ici non plus d un public potentiel équivalent à 7% de la population active, mais de 93% de cette population, soit les individus occupant un emploi. 3. Les défis quant aux réponses attendues des réseaux publics Ces diverses demandes en montée continue posent plusieurs questions aux réseaux publics d enseignement. Certes les réseaux de formation générale et de formation professionnelle et technique ont réussi des percées majeures au cours des quarante dernières années, mais ils sont aussi confrontés à des défis importants. J en nommerai brièvement cinq. Un premier défi est le faible, le trop faible taux de participation à des formations reliées au travail dans les petites et moyennes entreprises ainsi qu au sein des emplois atypiques ou encore des couches les moins qualifiées de la population adulte. Le tiers des emplois québécois se trouvent dans les entreprises ayant moins de 50 employés et pratiquement le quart dans des entreprises de moins de 20 employés, là précisément où les enquêtes révèlent des faibles niveaux d activités organisés de développement des compétences. Le taux de participation à la formation en entreprise varie, en effet, de 1 à 3 selon la taille des organisations. Le statut de travail est un autre facteur lorsqu on sait que la probabilité de participer à des formations varie de 1 à 2 selon qu on travaille à temps plein ou à temps partiel. La formation parrainée par les employeurs est pratiquement inaccessible aux employées à statut atypique, sans compter le nombre de ces individus qui, ne souscrivant pas à l assurance emploi se voient privés de possibilités de pouvoir, ainsi, bénéficier de périodes de formation à temps complet pour se convertir et réussir des transitions professionnelles nécessaires. Il en est de même du niveau des niveaux inégaux de formation initiale, en raison de la tendance lourde à un cumul des avantages éducatifs tout au long de la vie pour les uns, mais

13 13 aussi à une accumulation des désavantages éducatifs pour les autres toute la vie durant. Deuxième défi, la difficulté, pour les adultes en emploi de continuer à se former. Les gens en emploi veulent prévenir les coups et les entreprises tendent à parrainer leur personnel pour qu ils développent davantage leur compétence. Défi majeur: surmonter les obstacles au développement des formations à temps partiel, le soir et les fins de semaine, bref dans des conditions adaptées aux adultes. Le redressement de la réponse des réseaux de formation à cette demande en croissance du marché du travail constitue peut-être une des plus grandes priorités. Cela exige de décaner la formation créditée, la flexibiliser, pouvoir moduler les programmes, concevoir des inscriptions à des cours sans devoir s inscrire à un programme, revoir la planification de l allocation des équipements dans les centres professionnels pour ouvrir le temps partiel au delà des programmes de secrétariat, de revoir les règles financières. Cela est essentiel pour ne pas pénaliser ceux et celles qui investissent de leur temps libre pour développer leurs compétences et pour répondre aux demandes des entreprises généralement disposées à allouer plus du tiers de leur 1% au remboursement des frais de telles formations. Défi également pour les individus en période intensive de reconversion professionnelle: comment est-il possible alors d intensifier, pour ces publics adultes en formation professionnelle, le rythme des programmes réguliers, par exemple, à raison de 35 heurs par semaine et ainsi réduire la durée totale de la formation de pratiquement la moitié, soit de 32 à 18 semaines pour les programmes les plus courts et de 90 à 50 semaines pour les programmes les plus longs? Pour ces adultes qui retournent à temps complet en formation cela peut faire toute la différence. Il faudra bien aussi, et le plus tôt possible, mettre en place des programmes de support pour permettre ce développement continu des compétences de la population en emploi: congé éducation payé, bons de formation crédits de formation, plan d épargne formation continue, fond sectoriel comme dans la construction, etc. Cela se met en place partout en Europe. C est très certainement une priorité à considérer

14 14 dans le nouveau plan d action de la Politique d éducation des adultes et de formation continue. Les politiques économiques de conciliation travail - famille tendent à s élargir pour tenir compte aussi des impératifs de formations récurrentes. À moyen terme c est la capacité de compétition de l économie canadienne et québécoise qui est en jeu. Un troisième défi est celui de la formation de base et d abord celui de l alphabétisation. On l a souligné plus haut, au sein de la population de 16 à 65 ans, un adulte sur cinq ne peut utiliser les mathématiques de base, faire des additions et soustractions, un adulte sur deux ne peut utiliser la règle de trois pour solutionner des problèmes quotidiens. Une si forte proportion devient un problème non seulement d intégration sociale, mais aussi de développement économique. Un niveau plus élevé de qualification de base est requis, avec l arrivée des équipement numérisés, dans la majorité des postes de travail, depuis les chauffeurs de taxi, les agents de sécurité jusqu aux opérateurs d équipement industriels et des vendeurs conseillers dans le commerce de détail. Cette exigence d utiliser aisément la communication écrite pour opérer efficacement dans les nouveaux milieux de travail se généralise. Dans un marché mondial compétitif qui provoque des déplacements rapides de lieux de production, l élévation du niveau de compétence générale et technique de la main d œuvre devient un facteur stratégique, sinon un de survie à long terme. Cela bien sûr inclut, mais dépasse les premiers niveaux de formation générale de base et inclut l ensemble de la formation de base commune ainsi que le deuxième cycle secondaire tout comme le travail majeur de francisation. La motivation des adultes en formation générale est multiple: instrumentale pour accéder ensuite à la formation professionnelle, requise pour mieux exercer le rôle parental, utile pour mieux profiter des soins de santé, pertinente pour améliorer la qualité de la vie quotidienne. Le retour sur l investissement de telles formations est donc multiple et intéresse pratiquement tous les ministères: industrie, santé, justice, agro-alimentaire, tourisme, culture,

15 15 À cette fin, toutefois, ne faudra-t-il pas décrisper davantage les modes d accès à la formation générale pour répondre, à même les fonds publics existants de formation générale, aux besoins de formation de base des entreprises et des employés? Ne faudra-t-il pas assouplir les formules pour répondre aux besoins des candidats de formation professionnelle tenus, ave raison, d acquérir les aptitudes générales demandées pour avoir leur diplôme? Ne faudra-t-il pas flexibiliser les normes d admission et les pratiques d accueil pour ces adultes qui souvent n abandonnent pas vraiment, mais plutôt interrompent pour se reprendre un peu plus tard, tel que nos recherches récentes le démontrent? Ne faudra-t-il pas prévoir une formation initiale et une intensification du perfectionnement pour les enseignants aux adultes? Ne faudra-t-il mettre plus de ressource et d effort de mobilisation dans l expression difficile de la demande de formation des adultes, incluant la Semaine des adultes en formation. Un quatrième défi est de pouvoir davantage traverser les frontières séculaires entre la formation générale et la formation professionnelle, pour intensifier les échanges et coopérations réciproques, entre les ministères de l emploi et du développement industriel et celui de l éducation, pour concevoir, par exemple, des coopérations entre les PAMT et les services d éducation des adultes et de formation professionnelle. Un cinquième défi a trait à la formation initiale. Le renforcement de la formation en début de parcours de vie est, toutes les études le démontrent, le facteur le plus décisif de poursuite, tout au long de sa vie adulte, du développement de ses compétences. Il se met ainsi en position une ou deux fois dans sa vie d opérer des transitions importantes pour se réajuster face aux transformations économiques et aux autres exigences de sa vie. Bref, plus la formation initiale est longue et polyvalente, plus la probabilité d un développement professionnel continu est grande; et, comme nous le notions plus haut, au départ de leur biographie éducative, se donner une base plus substantielle. Un des grands axes d une politique d éducation des adultes et de formation continue est, paradoxalement, la

16 16 bonification de la formation initiale. Non seulement en terme de prolongement, mais aussi de sa nature. Je n en donnerai que deux exemples. On peut voir, dans certains programmes de formation professionnelle, une intéressante évolution vers une formation initiale qui prépare les futurs diplômés à un développement professionnel continu. Dans ces cas, l accent est mis non seulement sur l appropriation des savoirs procéduraux et des bonnes pratiques nécessaires pour la manipulation des équipements en cours dans l industrie ou les services, mais aussi et surtout sur le développement de pratiques réflexives sur ces techniques de production. On apprend à faire mais aussi à réfléchir sur ce qu on fait et aux façons actuelles, contingentes, de le faire. L apprenant se positionne ainsi de façon novatrice face au mode actuel d opération de la profession ou du métier. Il développe déjà une curiosité, un recul. Et pourquoi pas aussi, à la veille de la diplomation, proposer une espèce de contrat moral aux diplômés leur offrant un support tout au long de leur vie professionnelle, comme on le fait en médecine, en génie, de façon informelle à l école de la police. D autant plus que cela permettrait au corps enseignant de multiplier ainsi ses contacts avec la réalité changeante du travail. En formation générale aussi, en misant non seulement sur la maîtrise des compétences essentielles, mais aussi sur l initiation aux techniques et moyens d accéder aux ressources de savoir et poursuivre son développement personnel en autoformation assistée, d une part, et, d autre part, en créant des espaces pour jouir et réfléchir sur ses réussites actuelles au long de sa formation initiale et ainsi développer pour la vie le goût d apprendre.

17 17 Conclusion Je résumerai mes propos de façon paradoxale en vous disant que c est précisément au moment où les emplois cessent d être permanents, que l éducation le devient. Nous sommes à un virage silencieux mais majeur de l éducation et des parcours tant éducatifs que professionnels. Devant la compétition mondiale, le développement de la formation tout au long de la vie est devenu un investissement nécessaire, nécessaire collectivement pour accroître la productivité de notre économie et nécessaire individuellement pour permettre à chacune et chacun de prévenir les changements et ainsi assurer son droit au travail. P.B., février 2008.

ÉNERGISER L AVENIR Étude d information sur le marché du travail 2008

ÉNERGISER L AVENIR Étude d information sur le marché du travail 2008 Construire un avenir brillant ÉNERGISER L AVENIR Étude d information sur le marché du travail 2008 www.avenirbrillant.ca Financé par le gouvernement du Canada par l entremise du Programme des conseils

Plus en détail

MÉMOIRE CONSEIL QUÉBÉCOIS DU COMMERCE DE DÉTAIL SUR LE DOCUMENT DE CONSULTATION VERS UN RÉGIME DE RENTES DU QUÉBEC RENFORCÉ ET PLUS ÉQUITABLE

MÉMOIRE CONSEIL QUÉBÉCOIS DU COMMERCE DE DÉTAIL SUR LE DOCUMENT DE CONSULTATION VERS UN RÉGIME DE RENTES DU QUÉBEC RENFORCÉ ET PLUS ÉQUITABLE MÉMOIRE DU CONSEIL QUÉBÉCOIS DU COMMERCE DE DÉTAIL SUR LE DOCUMENT DE CONSULTATION VERS UN RÉGIME DE RENTES DU QUÉBEC RENFORCÉ ET PLUS ÉQUITABLE PRÉSENTÉ À LA COMMISSION DES AFFAIRES SOCIALES AOÛT 2009

Plus en détail

Introduction à l évaluation des besoins en compétences essentielles

Introduction à l évaluation des besoins en compétences essentielles Introduction à l évaluation des besoins en compétences essentielles Cet outil offre aux conseillers en orientation professionnelle : un processus étape par étape pour réaliser une évaluation informelle

Plus en détail

Migration: un plus pour la Suisse Relations entre État social et migration: la position de Caritas

Migration: un plus pour la Suisse Relations entre État social et migration: la position de Caritas Migration: un plus pour la Suisse Relations entre État social et migration: la position de Caritas Prise de position de Caritas_mars 2011 Migration: un plus pour la Suisse En bref: Quel est l effet de

Plus en détail

Vos stratégies d attraction et de rétention vous permettent-elles d attirer et de fidéliser les meilleurs talents?

Vos stratégies d attraction et de rétention vous permettent-elles d attirer et de fidéliser les meilleurs talents? > pour un meilleur rendement des organisations et des personnes Vos stratégies d attraction et de rétention vous permettent-elles d attirer et de fidéliser les meilleurs talents? L optimisation du capital

Plus en détail

Pénuries de main-d oeuvre et mesures de transition professionnelle dans l industrie canadienne de l électricité

Pénuries de main-d oeuvre et mesures de transition professionnelle dans l industrie canadienne de l électricité Pénuries de main-d oeuvre et mesures de transition professionnelle dans l industrie canadienne de l électricité Sommaire Publié par le Conseil sectoriel de l électricité www.brightfutures.ca Le Conseil

Plus en détail

Appel à l action relativement au chômage, au sous-emploi et à la pénurie de main-d œuvre qualifiée

Appel à l action relativement au chômage, au sous-emploi et à la pénurie de main-d œuvre qualifiée Appel à l action relativement au chômage, au sous-emploi et à la pénurie de main-d œuvre qualifiée Introduction Les diplômés des universités et des collèges du Canada sont confrontés à des taux inacceptables

Plus en détail

L éducation au Québec : L état de la situation

L éducation au Québec : L état de la situation Préscolaire Primaire Secondaire Collégial Universitaire 43101 45 509 93969 68 331 110 297 151 845 241019 251 612 240 980 251 237 L éducation au Québec : L état de la situation L éducation est un des sujets

Plus en détail

Gestionnaires. Parcoursd apprentissage

Gestionnaires. Parcoursd apprentissage Gestionnaires Parcoursd apprentissage V2 VOTRE PARTENAIRE EN APPRENTISSAGE L École de la fonction publique du Canada offre des produits d apprentissage et de formation qui contribuent au renouvellement

Plus en détail

Le Parlement jeunesse du Québec PARLEMENT JEUNESSE DU QUÉBEC 64 E LÉGISLATURE. Projet de loi n 1

Le Parlement jeunesse du Québec PARLEMENT JEUNESSE DU QUÉBEC 64 E LÉGISLATURE. Projet de loi n 1 Le Parlement jeunesse du Québec PARLEMENT JEUNESSE DU QUÉBEC 64 E LÉGISLATURE Projet de loi n 1 Loi sur la représentativité des sexes sur le marché du travail Présenté par Mme Jade Boivin Ministre du Travail

Plus en détail

Sources de revenu et autonomie des immigrants âgés au Canada SOMMAIRE

Sources de revenu et autonomie des immigrants âgés au Canada SOMMAIRE Sources de revenu et autonomie des immigrants âgés au Canada SOMMAIRE Préparé pour la Conférence économique 2005, Ottawa 10 mai 2005 Colleen Dempsey Recherche et statistiques stratégiques Citoyenneté et

Plus en détail

Guide du programme Transition vers l'après-secondaire

Guide du programme Transition vers l'après-secondaire Guide du programme Juin 2008 Attributs du diplômé de la Colombie-Britannique Au cours de consultations qui se sont échelonnées sur toute une année dans l ensemble de la province, des milliers de citoyens

Plus en détail

Par Me Eric Théroux. Directeur général Affaires multilatérales et Engagements internationaux Ministère des Relations internationales du Québec

Par Me Eric Théroux. Directeur général Affaires multilatérales et Engagements internationaux Ministère des Relations internationales du Québec Par Me Eric Théroux Directeur général Affaires multilatérales et Engagements internationaux Ministère des Relations internationales du Québec L Entente France-Québec sur la reconnaissance mutuelle des

Plus en détail

«Pour une pleine participation des retraités et des ainés au développement régional le modèle coopératif»

«Pour une pleine participation des retraités et des ainés au développement régional le modèle coopératif» Conférence de M. Claude Quintin Présentée lors de la journée de mobilisation et de consultation sous le thème; «Pour une pleine participation des retraités et des ainés au développement régional le modèle

Plus en détail

SONDAGE NATIONAL DES MÉDECINS 2014

SONDAGE NATIONAL DES MÉDECINS 2014 1 SONDAGE NATIONAL DES MÉDECINS 2014 Document d information Le 2 décembre 2014. Le Sondage national des médecins est un important projet de recherche continu qui permet de recueillir les opinions de médecins,

Plus en détail

UNE MEILLEURE CROISSANCE, UN MEILLEUR CLIMAT

UNE MEILLEURE CROISSANCE, UN MEILLEUR CLIMAT UNE MEILLEURE CROISSANCE, UN MEILLEUR CLIMAT The New Climate Economy Report EXECUTIVE SUMMARY La Commission Mondiale sur l Économie et le Climat a été établie pour déterminer s il est possible de parvenir

Plus en détail

La gestion des ressources humaines, un enjeu incontournable

La gestion des ressources humaines, un enjeu incontournable Petit-Matin RH Adecco : «Les défis d avenir de la gestion des ressources humaines» par Florent Francoeur, CRHA Le premier Petit-Matin RH 2013 organisé par Adecco s est déroulé le 21 février dernier au

Plus en détail

August 2014. ASSOCIATION CANADIENNE DE LA CONSTRUCTION MÉMOIRE PRÉBUDGÉTAIRE 2015 Comité permanent des finances

August 2014. ASSOCIATION CANADIENNE DE LA CONSTRUCTION MÉMOIRE PRÉBUDGÉTAIRE 2015 Comité permanent des finances August 2014 ASSOCIATION CANADIENNE DE LA CONSTRUCTION MÉMOIRE PRÉBUDGÉTAIRE 2015 Comité permanent des finances Résumé L Association canadienne de la construction (ACC) représente 20 000 entreprises membres

Plus en détail

LA DETTE PUBLIQUE DU QUÉBEC ET LE FARDEAU FISCAL DES PARTICULIERS

LA DETTE PUBLIQUE DU QUÉBEC ET LE FARDEAU FISCAL DES PARTICULIERS LA DETTE PUBLIQUE DU QUÉBEC ET LE FARDEAU FISCAL DES PARTICULIERS FÉVRIER 2002 DOSSIER 02-02 La dette publique du Québec et le fardeau fiscal des particuliers Le premier ministre du Québec se plaisait

Plus en détail

Cessation d emploi et protection d assurance collective

Cessation d emploi et protection d assurance collective SOINS MÉDICAUX ET SOINS DENTAIRES / INVALIDITÉ, VIE ET MMA 14-11 Cessation d emploi et protection d assurance collective Le présent bulletin est une mise à jour du numéro 07-02 de l Info- Collective. Parmi

Plus en détail

La reconnaissance mutuelle

La reconnaissance mutuelle La reconnaissance mutuelle des qualifications professionnelles Entente Québec-France Une nouvelle passerelle entre le Québec et la France L Entente Québec-France Introduction Lever les obstacles à l attraction

Plus en détail

Comparaisons internationales de la dette

Comparaisons internationales de la dette Annexe 2 Comparaisons internationales de la dette Faits saillants Selon les statistiques officielles publiées par le Fonds monétaire international (FMI) et l Organisation de coopération et de développement

Plus en détail

Coup d œil sur les inégalités de revenus au

Coup d œil sur les inégalités de revenus au Coup d œil sur les inégalités de revenus au Québec L expression «nous les 99 %», qui avait servi de cri de ralliement des mouvements Occupy, résume les préoccupations que soulève la tendance mondiale à

Plus en détail

Passeport pour ma réussite : Mentorat Vivez comme si vous mourrez demain. Apprenez comme si vous vivrez éternellement Gandhi

Passeport pour ma réussite : Mentorat Vivez comme si vous mourrez demain. Apprenez comme si vous vivrez éternellement Gandhi Passeport pour ma réussite : Mentorat Vivez comme si vous mourrez demain. Apprenez comme si vous vivrez éternellement Gandhi Éléments principaux de Passeport pour ma réussite Passeport pour ma réussite

Plus en détail

Commentaires de l ICÉA à la Commission canadienne de l UNESCO - Suivi de CONFITEA VI page 2

Commentaires de l ICÉA à la Commission canadienne de l UNESCO - Suivi de CONFITEA VI page 2 Commentaires de l ICÉA à la Commission canadienne de l UNESCO concernant le suivi de la mise en œuvre des engagements de CONFINTEA VI Le 19 janvier 2012 Commentaires de l ICÉA à la Commission canadienne

Plus en détail

La loi du 1% au Québec et son impact sur la formation 1

La loi du 1% au Québec et son impact sur la formation 1 La loi du 1% au Québec et son impact sur la formation 1 Daniel Parent, McGill ASDEQ, 13 mai 2010 1 Mes remerciements à Thomas Lemieux pour m avoir fourni quelques un des graphiques apparaissant dans cette

Plus en détail

La réforme des pensions expliquée

La réforme des pensions expliquée La réforme des pensions expliquée TABLE DES MATIÈRES 1. LA PENSION ANTICIPÉE... 2 1.1. SITUATION AVANT LA RÉFORME... 2 1.2. SITUATION À PARTIR DU 1 ER JANVIER 2013... 2 1.3. LES MESURES DE TRANSITION...

Plus en détail

CHARLES DAN Candidat du Bénin pour le poste de Directeur général du Bureau international du Travail (BIT)

CHARLES DAN Candidat du Bénin pour le poste de Directeur général du Bureau international du Travail (BIT) CHARLES DAN Candidat du Bénin pour le poste de Directeur général du Bureau international du Travail (BIT) FACONNER ENSEMBLE L OIT DU FUTUR «Pour tout ce qui a été, merci. Pour tout ce qui sera, oui.» (Dag

Plus en détail

Notre système de retraite par répartition est au cœur du pacte républicain qui lie les différentes générations.

Notre système de retraite par répartition est au cœur du pacte républicain qui lie les différentes générations. 27 août 2013 Notre système de retraite par répartition est au cœur du pacte républicain qui lie les différentes générations. Il est aujourd hui confronté à la fois au départ en retraite des générations

Plus en détail

résumé un développement riche en emplois

résumé un développement riche en emplois ne pas publier avant 00:01 Gmt le mardi 27 mai 2014 résumé un développement riche en emplois Rapport sur le Travail dans le Monde 2014 Un développement riche en emplois Résumé ORGANISATION INTERNATIONALE

Plus en détail

pas de santé sans ressources humaines

pas de santé sans ressources humaines Résumé Une vérité universelle : pas de santé sans ressources humaines + alliance mondiale pour les personnels de santé Résumé Objectif Le présent rapport est destiné à éclairer les débats du troisième

Plus en détail

Régime à cotisation déterminée. On sait ce qu on met dedans; ce qu on retirera à la retraite dépend du rendement.

Régime à cotisation déterminée. On sait ce qu on met dedans; ce qu on retirera à la retraite dépend du rendement. Le Régime volontaire d épargne retraite (RVER) face au défi de la sécurité du revenu à la retraite des personnes salariées des groupes communautaires et de femmes et des entreprises d économie sociale

Plus en détail

AVIS DE LA FÉDÉRATION QUÉBÉCOISE DE L AUTISME DANS LE CADRE DE LA CONSULTATION PUBLIQUE SUR LA LUTTE CONTRE L INTIMIDATION

AVIS DE LA FÉDÉRATION QUÉBÉCOISE DE L AUTISME DANS LE CADRE DE LA CONSULTATION PUBLIQUE SUR LA LUTTE CONTRE L INTIMIDATION AVIS DE LA FÉDÉRATION QUÉBÉCOISE DE L AUTISME DANS LE CADRE DE LA CONSULTATION PUBLIQUE SUR LA LUTTE CONTRE L INTIMIDATION NOVEMBRE 2014 La Fédération québécoise de l'autisme (FQA) est un regroupement

Plus en détail

Niveau de scolarité et emploi : le Canada dans un contexte international

Niveau de scolarité et emploi : le Canada dans un contexte international N o 81-599-X au catalogue Issue n o 008 ISSN : 1709-8661 ISBN : 978-1-100-98615-9 Feuillet d information Indicateurs de l éducation au Niveau de scolarité et emploi : le dans un contexte international

Plus en détail

Comprendre le financement des placements par emprunt. Prêts placement

Comprendre le financement des placements par emprunt. Prêts placement Comprendre le financement des placements par emprunt Prêts placement Comprendre le financement des placements par emprunt Le financement des placements par emprunt consiste simplement à emprunter pour

Plus en détail

Une école adaptée à tous ses élèves

Une école adaptée à tous ses élèves PRENDRE LE VIRAGE DU SUCCÈS Une école adaptée à tous ses élèves PLAN D'ACTION EN MATIÈRE D'ADAPTATION SCOLAIRE Québec Ministère de l'éducation Une école adaptée à tous ses élèves PRENDRE LE VIRAGE DU SUCCÈS

Plus en détail

Enquête sur les perspectives des entreprises

Enquête sur les perspectives des entreprises Enquête sur les perspectives des entreprises Résultats de l enquête de l été 15 Vol. 12.2 6 juillet 15 L enquête menée cet été laisse entrevoir des perspectives divergentes selon les régions. En effet,

Plus en détail

Régime de retraite de l Université du Québec. Sommaire des dispositions & description des droits et obligations des membres

Régime de retraite de l Université du Québec. Sommaire des dispositions & description des droits et obligations des membres Régime de retraite de l Université du Québec Sommaire des dispositions & description des droits et obligations des membres Sommaire des dispositions & description des droits et obligations des membres

Plus en détail

Coup d œil sur l assurance prêt hypothécaire de la SCHL

Coup d œil sur l assurance prêt hypothécaire de la SCHL Coup d œil sur l assurance prêt hypothécaire de la SCHL Au Canada, en vertu de la loi, les prêteurs assujettis à la réglementation fédérale et la plupart des institutions financières assujetties à une

Plus en détail

Allocution de Mme Françoise Bertrand Présidente directrice générale Fédération des chambres de commerce du Québec

Allocution de Mme Françoise Bertrand Présidente directrice générale Fédération des chambres de commerce du Québec Allocution de Mme Françoise Bertrand Présidente directrice générale Fédération des chambres de commerce du Québec Comment les entreprises devraient-elles entrevoir l avenir en matière de régime de retraite

Plus en détail

Article. Bien-être économique. par Cara Williams. Décembre 2010

Article. Bien-être économique. par Cara Williams. Décembre 2010 Composante du produit no 89-503-X au catalogue de Statistique Canada Femmes au Canada : rapport statistique fondé sur le sexe Article Bien-être économique par Cara Williams Décembre 2010 Comment obtenir

Plus en détail

Courtage immobilier résidentiel - EEC.1Y

Courtage immobilier résidentiel - EEC.1Y Attestation d études collégiales Courtage immobilier résidentiel - EEC.1Y Le programme d attestation d études collégiales (AEC) Courtage immobilier résidentiel est d une durée de 570 heures L'objectif

Plus en détail

PIERRE MARTELL PRéSIDENT MARTELL HOME BUILDERS

PIERRE MARTELL PRéSIDENT MARTELL HOME BUILDERS 2012 Indice BDC de la nouvelle activité entrepreneuriale PIERRE MARTELL PRéSIDENT MARTELL HOME BUILDERS Résumé --------------------------------------------------------------------------------------------------

Plus en détail

FORMATION PROFESSIONNELLE GUIDE PRATIQUE DE LA RÉFORME

FORMATION PROFESSIONNELLE GUIDE PRATIQUE DE LA RÉFORME FORMATION PROFESSIONNELLE GUIDE PRATIQUE DE LA RÉFORME ENTREPRISES, INVESTISSEZ DANS VOTRE AVENIR AVEC LA FORMATION PROFESSIONNELLE. FORMATION PROFESSIONNELLE GUIDE PRATIQUE DE LA RÉFORME 1 SOMMAIRE INTRODUCTION

Plus en détail

DOCUMENT D INFORMATION. Septembre 2014 LA FISCALITÉ DES PARTICULIERS AU QUÉBEC

DOCUMENT D INFORMATION. Septembre 2014 LA FISCALITÉ DES PARTICULIERS AU QUÉBEC DOCUMENT D INFORMATION Septembre 2014 LA FISCALITÉ DES PARTICULIERS AU QUÉBEC document d information Septembre 2014 La fiscalité des particuliers au Québec NOTE La forme masculine utilisée dans le texte

Plus en détail

Préoccupations en matière de retour au travail chez les personnes confrontées à un cancer et les personnes qui leur prodiguent des soins

Préoccupations en matière de retour au travail chez les personnes confrontées à un cancer et les personnes qui leur prodiguent des soins Préoccupations en matière de retour au travail chez les personnes confrontées à un cancer et les personnes qui leur prodiguent des soins Sommaire de gestion À la demande du Groupe de travail national sur

Plus en détail

Nos clients une réussite!

Nos clients une réussite! BULLETIN SARCA Commission scolaire des Premières-Seigneuries Volume 4, n o 3 Juin 2014 CONTENU Au babillard... 1 Nos clients une réussite!... 1 Retourner en classe Moi?.. 2 Démystifier la formation professionnelle...

Plus en détail

PROGRAMME DE MENTORAT

PROGRAMME DE MENTORAT CONSEIL SCOLAIRE ACADIEN PROVINCIAL PROGRAMME DE MENTORAT ÉNONCÉ PRATIQUE Le Conseil scolaire acadien provincial désire promouvoir un programme de mentorat qui servira de soutien et d entraide auprès des

Plus en détail

Compétences, qualifications et anticipation des changements dans le secteur de l électricité en Europe

Compétences, qualifications et anticipation des changements dans le secteur de l électricité en Europe Compétences, qualifications et anticipation des changements dans le secteur de l électricité en Europe Un cadre d action commun des partenaires sociaux européens du secteur de l électricité I. Introduction

Plus en détail

LE GRAND ÉCART L INÉGALITÉ DE LA REDISTRIBUTION DES BÉNÉFICES PROVENANT DU FRACTIONNEMENT DU REVENU

LE GRAND ÉCART L INÉGALITÉ DE LA REDISTRIBUTION DES BÉNÉFICES PROVENANT DU FRACTIONNEMENT DU REVENU LE GRAND ÉCART L INÉGALITÉ DE LA REDISTRIBUTION DES BÉNÉFICES PROVENANT DU FRACTIONNEMENT DU REVENU RÉSUMÉ Une étude de Tristat Resources commandée par l Institut Broadbent démontre que la majorité des

Plus en détail

Rapport sur le budget du Québec

Rapport sur le budget du Québec le 21 avril 2005 Rapport sur le budget du Québec Faits saillants Introduction Taux d imposition d une société est augmenté Instauration d un taux d imposition pour la petite entreprise Les taux de la taxe

Plus en détail

Rapport sur la rémunération des cadres de direction du secteur public : année scolaire 2011/2012 Conseil scolaire francophone District scolaire n o 93

Rapport sur la rémunération des cadres de direction du secteur public : année scolaire 2011/2012 Conseil scolaire francophone District scolaire n o 93 Rapport sur la rémunération des cadres de direction du secteur public : année scolaire 2011/2012 Conseil scolaire francophone District scolaire n o 93 Le conseil d administration (CA) favorise et adopte

Plus en détail

Déclin des groupes visés par l équité en matière d emploi lors du recrutement. Étude de la Commission de la fonction publique du Canada

Déclin des groupes visés par l équité en matière d emploi lors du recrutement. Étude de la Commission de la fonction publique du Canada Déclin des groupes visés par l équité en matière d emploi lors du recrutement Étude de la Commission de la fonction publique du Canada Octobre 2009 Commission de la fonction publique du Canada 300, avenue

Plus en détail

ÉTUDE DE L ARUCC ET DU CPCAT SUR LES NORMES EN MATIÈRE DE RELEVÉS DE NOTES ET DE NOMENCLATURE DES TRANSFERTS DE CRÉDITS

ÉTUDE DE L ARUCC ET DU CPCAT SUR LES NORMES EN MATIÈRE DE RELEVÉS DE NOTES ET DE NOMENCLATURE DES TRANSFERTS DE CRÉDITS SOMMAIRE ÉTUDE DE L ARUCC ET DU CPCAT SUR LES NORMES EN MATIÈRE DE RELEVÉS DE NOTES ET DE NOMENCLATURE DES TRANSFERTS DE CRÉDITS Examen des pratiques actuelles des établissements postsecondaires canadiens

Plus en détail

GESTION, ADMINISTRATION

GESTION, ADMINISTRATION GESTION, ADMINISTRATION A vec 73 5 emplois et 9,8 % des actifs, les métiers de la gestion et de l administration des entreprises constituent le troisième domaine professionnel dans la région, un rang identique

Plus en détail

Devenir un gestionnaire de personnes

Devenir un gestionnaire de personnes Devenir un gestionnaire de personnes SÉRIE PARTENAIRES EN AFFAIRES Déterminer vos besoins Trouver les bonnes personnes Conserver les bons employés SÉRIE PARTENAIRES EN AFFAIRES Le passage de personne d

Plus en détail

Le parcours professionnel des chômeurs de longue durée en Suisse

Le parcours professionnel des chômeurs de longue durée en Suisse Le parcours professionnel des chômeurs de longue durée en Suisse Cet article présente les premiers résultats d un projet de recherche qui étudie le parcours professionnel de personnes confrontées au chômage

Plus en détail

Évaluation et recommandations

Évaluation et recommandations ÉVALUATION ET RECOMMANDATIONS 13 Évaluation et recommandations Les personnes souffrant de troubles mentaux s intègrent mal sur le marché du travail. En Belgique, par rapport aux personnes qui ont une bonne

Plus en détail

PRÉPARER LA RELÈVE DANS LE MONDE DE L ÉVALUATION: LE CONCOURS DE SIMULATION DU POINT DE VUE DES COMMANDITAIRES

PRÉPARER LA RELÈVE DANS LE MONDE DE L ÉVALUATION: LE CONCOURS DE SIMULATION DU POINT DE VUE DES COMMANDITAIRES LA REVUE The Canadian CANADIENNE Journal of D'ÉVALUATION Program EvaluationDE Vol. PROGRAMME 18 No. 1 Pages 133 137 133 ISSN 0834-1516 Copyright 2003 Canadian Evaluation Society Research and Practice Note

Plus en détail

Gouvernement du Québec Ministère de l Éducation, du Loisir et du Sport, 08-00031 ISBN 978-2-550-52679-7 (version imprimée) ISBN 978-2-550-52680-3

Gouvernement du Québec Ministère de l Éducation, du Loisir et du Sport, 08-00031 ISBN 978-2-550-52679-7 (version imprimée) ISBN 978-2-550-52680-3 IV Gouvernement du Québec Ministère de l Éducation, du Loisir et du Sport, 08-00031 ISBN 978-2-550-52679-7 (version imprimée) ISBN 978-2-550-52680-3 (PDF) Dépôt légal Bibliothèque et Archives nationales

Plus en détail

Hausse du crédit bancaire aux entreprises au Canada

Hausse du crédit bancaire aux entreprises au Canada Hausse du crédit bancaire aux entreprises au Canada Juillet 3 Aperçu Des données récemment publiées, recueillies par Prêts bancaires aux entreprises Autorisations et en-cours (Figure ), l Association des

Plus en détail

Notes de recherche de l

Notes de recherche de l Notes de recherche de l DÉCEMBRE 2009 La situation du régime complémentaire de retraite de l industrie de la construction du Québec François L Italien, Doctorant, Département de sociologie, Université

Plus en détail

Document d information n o 1 sur les pensions

Document d information n o 1 sur les pensions Document d information n o 1 sur les pensions Importance des pensions Partie 1 de la série La série complète des documents d information sur les pensions se trouve dans Pensions Manual, 4 e édition, que

Plus en détail

Chambre de métiers et de l artisanat de la Haute-Garonne LIVRET DU MAITRE D APPRENTISSAGE. Les clés pour réussir votre mission

Chambre de métiers et de l artisanat de la Haute-Garonne LIVRET DU MAITRE D APPRENTISSAGE. Les clés pour réussir votre mission Chambre de métiers et de l artisanat de la Haute-Garonne LIVRET DU MAITRE D APPRENTISSAGE Les clés pour réussir votre mission 2 L APPRENTISSAGE, UN PARCOURS «GAGNANT - GAGNANT» Côté entreprise : C est

Plus en détail

Fasken Martineau DuMoulin S.E.N.C.R.L., s.r.l.

Fasken Martineau DuMoulin S.E.N.C.R.L., s.r.l. Bulletin Fiscalité Mars 2009 Fasken Martineau DuMoulin S.E.N.C.R.L., s.r.l. Ontario : Élimination de la taxe de vente provinciale à compter du 1 er juillet 2010 et harmonisation avec la TPS fédérale Ottawa

Plus en détail

Réformes socio-économiques

Réformes socio-économiques Réformes socio-économiques Le 27 novembre 2011, suite à la dégradation de la note belge par l agence Standard & Poor s, les six partis ont conclu, dans l urgence, un accord sur le budget et sur la réforme

Plus en détail

travail MRC Vaudreuil-Soulanges Recensement 2006 Présenté par Hubert Létourneau Le 28 janvier 2009

travail MRC Vaudreuil-Soulanges Recensement 2006 Présenté par Hubert Létourneau Le 28 janvier 2009 Lemarché du travail MRC Vaudreuil-Soulanges Recensement 2006 Présenté par Hubert Létourneau Le 28 janvier 2009 600, boul. Casavant Est, Saint-Hyacinthe (Québec) J2S 7T2 450 773-7463 Plan de la présentation

Plus en détail

Mémoire présenté. Comité de l Assemblée législative pour un régime d assurance automobile public abordable, équitable et accessible

Mémoire présenté. Comité de l Assemblée législative pour un régime d assurance automobile public abordable, équitable et accessible Mémoire présenté au Comité de l Assemblée législative pour un régime d assurance automobile public abordable, équitable et accessible par la Société des enseignantes et des enseignants retraités francophones

Plus en détail

Étude comparative sur les salaires et les échelles salariales des professeurs d université. Version finale. Présentée au

Étude comparative sur les salaires et les échelles salariales des professeurs d université. Version finale. Présentée au Étude comparative sur les salaires et les échelles salariales des professeurs d université Version finale Présentée au Syndicat général des professeurs et professeures de l Université de Montréal (SGPUM)

Plus en détail

Formules pour le calcul informatisé des retenues sur la paie

Formules pour le calcul informatisé des retenues sur la paie Formules pour le calcul informatisé des retenues sur la paie 100 e édition En vigueur le 1 er janvier 2015 T4127(F) Rév. 15 Ce guide s adresse-t-il à vous? Utilisez ce guide si vous êtes un développeur

Plus en détail

Série «Connaissances et employabilité» Préparation au milieu de travail, 8 e et 9 e années

Série «Connaissances et employabilité» Préparation au milieu de travail, 8 e et 9 e années Série «Connaissances et employabilité» Préparation au milieu de travail, 8 e et 9 e années Les cours de la série «Connaissances et employabilité» du secondaire premier cycle sont axés sur l exploration.

Plus en détail

Présentation des éléments constitutifs d un plan de relève et de transmission d une entreprise

Présentation des éléments constitutifs d un plan de relève et de transmission d une entreprise I. INTRODUCTION COACHING JRT 35, rue LeGuerrier Blainville (Québec) J7E 4H5 514-236-1729 info@coachingjrt.com www.coachingjrt.com Présentation des éléments constitutifs d un plan de relève et de transmission

Plus en détail

RÈGLEMENT FACULTAIRE SUR LA RECONNAISSANCE DES ACQUIS. Faculté des lettres et sciences humaines

RÈGLEMENT FACULTAIRE SUR LA RECONNAISSANCE DES ACQUIS. Faculté des lettres et sciences humaines RÈGLEMENT FACULTAIRE SUR LA RECONNAISSANCE DES ACQUIS Faculté des lettres et sciences humaines PRÉAMBULE Ce règlement facultaire sur la reconnaissance des acquis s inscrit dans le cadre de la Politique

Plus en détail

CHARTE DES UNIVERSITÉS EUROPÉENNES POUR L APPRENTISSAGE TOUT AU LONG DE LA VIE

CHARTE DES UNIVERSITÉS EUROPÉENNES POUR L APPRENTISSAGE TOUT AU LONG DE LA VIE CHARTE DES UNIVERSITÉS EUROPÉENNES POUR L APPRENTISSAGE TOUT AU LONG DE LA VIE European University Association Association Européenne de l'université Copyright 2008 par l Association Européenne de l Université

Plus en détail

La réforme : une opportunité pour la fonction formation

La réforme : une opportunité pour la fonction formation Nombreux sont les articles concernant la réforme de la formation professionnelle. Grâce à ses experts qui récoltent l information législative et réglementaire à sa source, Demos fait un tour d horizon

Plus en détail

Annexe A Exigences par province ou territoire Agents et courtiers d assurances I.A.R.D.

Annexe A Exigences par province ou territoire Agents et courtiers d assurances I.A.R.D. Annexe A Exigences par province ou territoire Agents et courtiers d assurances I.A.R.D. Document à joindre à la demande : Les non-résidents doivent joindre une attestation de droit de pratique de la BC

Plus en détail

POINTS DE REPÈRE SUR LA FÉVRIER 2015 PRODUCTIVITÉ EN FRANCE

POINTS DE REPÈRE SUR LA FÉVRIER 2015 PRODUCTIVITÉ EN FRANCE POINTS DE REPÈRE SUR LA FÉVRIER 2015 PRODUCTIVITÉ EN FRANCE MESURER LA PRODUCTIVITÉ Productivité du travail : valeur ajoutée / stock d heures travaillées. Elle est simple à calculer et facilement compréhensible.

Plus en détail

LE RENOUVEAU PÉDAGOGIQUE

LE RENOUVEAU PÉDAGOGIQUE LE RENOUVEAU PÉDAGOGIQUE Ce qui définit «le changement» préscolaire primaire secondaire Gouvernement du Québec Ministère de l Éducation, du Loisir et du Sport, 2005-05-00511 ISBN 2-550-45274-7 (version

Plus en détail

FICHES DE PARCOURS DE FORMATION

FICHES DE PARCOURS DE FORMATION FICHES DE PARCOURS DE FORMATION Ce document comprend : 3 fiches générales L industrie de la métallurgie Parcours de formation Conditions d admissibilité générales Fiches de métiers, dont : Électricien

Plus en détail

LA GESTION DES RESSOURCES HUMAINES Anne DIETRICH Frédérique PIGEYRE 2005, repères, La découverte

LA GESTION DES RESSOURCES HUMAINES Anne DIETRICH Frédérique PIGEYRE 2005, repères, La découverte LA GESTION DES RESSOURCES HUMAINES Anne DIETRICH Frédérique PIGEYRE 2005, repères, La découverte La GRH constitue une préoccupation permanente de toute entreprise, de tout dirigeant, qu il s agisse de

Plus en détail

Rapport du comité d experts du Québec sur les moyens de pérenniser le système de retraite

Rapport du comité d experts du Québec sur les moyens de pérenniser le système de retraite Le 19 avril 2013 Rapport du comité d experts du Québec sur les moyens de pérenniser le système de retraite Le comité d experts a été formé vers la fin de 2011, et on lui a donné le mandat de formuler des

Plus en détail

Étude de cas n o 2. L épargne-retraite de Maria produit un revenu à vie optimal et offre des possibilités de croissance. Des solutions qui cliquent

Étude de cas n o 2. L épargne-retraite de Maria produit un revenu à vie optimal et offre des possibilités de croissance. Des solutions qui cliquent Vers une meilleure Étude retraite de cas n o 2 Des solutions qui cliquent Étude de cas n o 2 L épargne-retraite de Maria produit un revenu à vie optimal et offre des possibilités de croissance À l intention

Plus en détail

Tableau comparatif des contrats d apprentissage et de professionnalisation

Tableau comparatif des contrats d apprentissage et de professionnalisation Tableau comparatif des contrats d apprentissage et de professionnalisation Attention : Ce document a été établit en juin 2015. Les informations qu il contient peuvent avoir évoluées en fonction des lois

Plus en détail

Présentation au Comité permanent des finances de la Chambre des communes Mémoire prébudgétaire 2015 31 juillet 2014

Présentation au Comité permanent des finances de la Chambre des communes Mémoire prébudgétaire 2015 31 juillet 2014 Présentation au Comité permanent des finances de la Chambre des communes Mémoire prébudgétaire 2015 31 juillet 2014 Ingénieurs Canada 1100-180, rue Elgin Ottawa (Ontario) K2P 2K3 Au sujet d Ingénieurs

Plus en détail

Chronique Assurances et gestion des risques. sous la responsabilité de Gilles Bernier 1

Chronique Assurances et gestion des risques. sous la responsabilité de Gilles Bernier 1 Chronique Assurances et gestion des risques sous la responsabilité de Gilles Bernier 1 Puisque ce numéro de la Revue, tout comme celui de janvier 2004, est consacré à l assurance automobile, j ai choisi

Plus en détail

Programme canadien pour l épargne-études Rapport statistique annuel

Programme canadien pour l épargne-études Rapport statistique annuel Programme canadien pour l épargne-études Rapport statistique annuel Décembre 2008 TABLE DES MATIÈRES MESSAGE AUX INTERVENANTS... 3 PROGRAMME CANADIEN POUR L ÉPARGNE-ÉTUDES (PCEE)... 4 MÉTHODOLOGIE DU RAPPORT...

Plus en détail

ENTREPRISE DE NETTOYAGE

ENTREPRISE DE NETTOYAGE ENTREPRISE DE NETTOYAGE SOMMAIRE LE MARCHÉ DE L'ENTREPRISE DE NETTOYAGE... 2 LA RÉGLEMENTATION DE L'ENTREPRISE DE NETTOYAGE... 5 L'ACTIVITÉ DE L'ENTREPRISE DE NETTOYAGE... 7 LES POINTS DE VIGILANCE DE

Plus en détail

NOTE D INFORMATION COMPTE EPARGNE-TEMPS (C.E.T)

NOTE D INFORMATION COMPTE EPARGNE-TEMPS (C.E.T) NOTE D INFORMATION CV Réf. : II-6-1-14 Pôle des services 1 er avril 2011 Tel : 05 63 60 16 66 1-3 Temps de travail Mail : services@cdg81.fr COMPTE EPARGNE-TEMPS (C.E.T) Décret n 2004-878 du 26 août 2004

Plus en détail

Décembre 2011. Nord-du-Québec

Décembre 2011. Nord-du-Québec Enquête sur les besoins de main-d œuvre et de formation des entreprises du secteur de l industrie de l information, de l industrie culturelle, des finances, des assurances, des services immobiliers et

Plus en détail

Le M.B.A. professionnel

Le M.B.A. professionnel Le M.B.A. professionnel Un M.B.A. à temps partiel pour les professionnels qui travaillent un programme unique Le nouveau M.B.A. professionnel de la Faculté de gestion Desautels de l Université McGill est

Plus en détail

Numéro : 300. Excédents, méthodes de calcul - Ligne 7 de la Déclaration des salaires

Numéro : 300. Excédents, méthodes de calcul - Ligne 7 de la Déclaration des salaires Numéro : 300 Excédents, méthodes de calcul - Ligne 7 de la Déclaration des salaires Décembre 2013 Objectif de cette note d orientation... 4 Références légales... 4 Contexte... 5 Historique du calcul hebdomadaire

Plus en détail

Évaluer les besoins en assurance collective

Évaluer les besoins en assurance collective La valeur ajoutée du conseiller auprès des PME par Gérard Bérubé Les produits collectifs se heurtent rapidement à la capacité de payer des participants. Il en résulte des arbitrages constants qui permettent

Plus en détail

ASSOCIATION DES TRAVAILLEURS SOCIAUX DU NOUVEAU-BRUNSWICK. Politique sur l éducation professionnelle continue

ASSOCIATION DES TRAVAILLEURS SOCIAUX DU NOUVEAU-BRUNSWICK. Politique sur l éducation professionnelle continue ASSOCIATION DES TRAVAILLEURS SOCIAUX DU NOUVEAU-BRUNSWICK Politique sur l éducation professionnelle continue Approuvée à la réunion annuelle juin 1997/modification approuvée par le Conseil le 1 mai 1999/des

Plus en détail

Direction des Ressources Humaines 14/10/04 CLASSIFICATION DU GROUPE CREDIT COOPERATIF

Direction des Ressources Humaines 14/10/04 CLASSIFICATION DU GROUPE CREDIT COOPERATIF CLASSIFICATION DU GROUPE CREDIT COOPERATIF SOMMAIRE PREAMBULE P. 4 DISPOSITIONS GENERALES : I. Généralités P. 05 I.1. Définition de la classification P. 05 I.2. Relation classification emploi P. 05 I.3.

Plus en détail

LA MOBILITÉ ET LES PARCOURS PROFESSIONNELS DANS LA FONCTION PUBLIQUE. Questions/réponses

LA MOBILITÉ ET LES PARCOURS PROFESSIONNELS DANS LA FONCTION PUBLIQUE. Questions/réponses LA MOBILITÉ ET LES PARCOURS PROFESSIONNELS DANS LA FONCTION PUBLIQUE Questions/réponses QUI EST CONCERNÉ PAR LA LOI DU 3 AOÜT 2009 RELATIVE A LA MOBILITÉ ET AUX PARCOURS PROFESSIONNELS DANS LA FONCTION

Plus en détail

CPA Canada Tendances conjoncturelles (T1 2015)

CPA Canada Tendances conjoncturelles (T1 2015) CPA Canada Tendances conjoncturelles (T1 2015) Préparée pour les Comptables professionnels agréés du Canada Le 1 er mai 2015 Renseignements sur le sondage Le rapport trimestriel CPA Canada Tendances conjoncturelles

Plus en détail

Association canadienne de la construction. Mémoire prébudgétaire 2015

Association canadienne de la construction. Mémoire prébudgétaire 2015 Association canadienne de la construction Mémoire prébudgétaire 2015 Synopsis L Association canadienne de la construction (ACC) représente 20 000 entreprises de construction non résidentielle au Canada.

Plus en détail

SCIENCES DE L ÉDUCATION

SCIENCES DE L ÉDUCATION UniDistance 1 Centre d Etudes Suisse Romande Formation universitaire SCIENCES DE L ÉDUCATION En collaboration avec L Université de Bourgogne à Dijon Centre de Formation Ouverte et A Distance CFOAD UniDistance

Plus en détail