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1 ELABORATION DU PLU DE MONTIGNY ONTIGNY-LE LE-BRETONNEUX PLU 3- PROJET D AMENAGEMENT ET DE DEVELOPPEMENT DURABLE PLU approuvé par délibération du conseil communautaire en date du 14 octobre 2010 Vu pour être annexé à la délibération du Conseil Communautaire en date du 14 octobre 2010

2 INTRODUCTION : Le Projet d Aménagement et de Développement Durable constitue une des pièces essentielles du PLU : il présente les orientations d urbanisme et d aménagement retenues pour conduire l évolution du territoire communal à l horizon Il fait l articulation entre, d une part, le diagnostic duquel découle un certain nombre d enseignements et, d autre part, le zonage et règlement d urbanisme du PLU. Ce document est complété par des orientations particulières qui constituent des zooms sur les principaux secteurs de projets. Le contenu du PADD a été établi sur les bases suivantes : - La prise en compte du diagnostic et des enseignements qui en découlent : le diagnostic fait en effet apparaître un certain nombre d enseignements auxquels le PLU s efforce d apporter des réponses : la justification des orientations retenues dans le PLU au regard des enseignements du diagnostic est présentée dans le rapport de présentation du PLU. - La réflexion des Elus et leur vision pour l avenir du territoire : cette réflexion a été enrichie par l organisation d une journée «séminaire» qui s est tenue le 23 mai 2008 avec la présentation du diagnostic et l organisation d ateliers de réflexion sur le contenu du PADD. Lors de ce séminaire ont été rappelés les projets en cours ou à l étude dont la réalisation à court ou moyen terme constitue une priorité pour l équipe municipale : le réaménagement du pôle gare, l implantation de la faculté de médecine, la construction du vélodrome et des équipements qui y sont liés, la création de structures destinées à l accueil et à l hébergement des personnes âgées. Par ailleurs, ce séminaire a permis de réaffirmer un certain nombre de priorités qui sont celles de l équipe municipale : améliorer l accessibilité à la base de loisirs, dévier la circulation de transit afin qu elle évite de passer au cœur du quartier Saint Quentin, développer les activités économiques aux abords de l emprise de la RD 10, couvrir, au moins partiellement, l autoroute A 12, stabiliser le commerce de proximité dans les quartiers. - L intégration de l avenir du territoire de la commune de Montigny le Bretonneux dans une perspective plus large, en s appuyant notamment sur les projets et les réflexions portés par la Communauté d Agglomération de Saint Quentin en Yvelines. Ces projets et réflexions s articulent autour de cinq thèmes : Des déplacements plus fluides avec l atténuation de la coupure générée par la voie ferrée et la RD 10, le réaménagement du pôle gare et la réalisation d un réseau de transports en commun en site préférentiel Le développement économique avec une attention particulière portée à la mutation des bâtiments d entreprises aujourd hui vieillissants La mutation du corridor ferroviaire afin de délocaliser les entreprises non compatibles avec leur implantation en milieu urbanisé et d accueillir une urbanisation mixte et équilibrée La construction de logements particulièrement destinés à faciliter le parcours résidentiel en diversifiant l offre actuelle La réalisation d équipements structurants. Sur le territoire de Montigny le Bretonneux, ces équipements seront la faculté de Médecine et le pôle sport loisirs avec le vélodrome conçu pour accueillir des rencontres avec le monde économique et des manifestations culturelles d envergure. Espace Ville PLU approuvé par délibération du conseil communautaire en date du 14octobre

3 Les grandes perspectives retenues pour conduire l évolution du territoire communal à l horizon 2020,, en termes de logements, d évolution démographique et d activités économiques La politique du logement L objectif en matière de logements est de maintenir la diversité du parc afin de répondre aux différents besoins et de permettre au plus grand nombre d actifs travaillant à Montigny ou dans l agglomération de trouver un logement adapté à leurs souhaits et à leurs possibilités financières. Dans cette perspective, l objectif est de faire en sorte que les logements qui seront construits soient plus particulièrement ciblés pour répondre à certaines catégories de demandes : logements destinés aux jeunes actifs (logements intermédiaires, locatifs privés, accession aidée à la propriété) ou aux personnes âgées qui souhaitent quitter leur maison et trouver un logement adapté à leurs besoins. En 1999, Montigny comprenait une population de habitants (population des ménages) pour résidences principales, soit un nombre moyen de 2,83 personnes par ménage. En 2005, la population est passée à habitants (population des ménages) pour résidences principales, soit un nombre moyen de 2,63 personnes par ménage. Le taux d occupation des logements a donc baissé de 0, 20 personnes, soit en moyenne de 0,04 personne par an. Sur la même période (1999/2005) 111 logements en moyenne par an ont été construits. Toutefois cela a été insuffisant pour compenser la baisse du taux d occupation des logements, il s en est donc suivi une baisse de la population. Pour maintenir la population à son niveau de 1999, il aurait fallu que le parc de logements passe à unités, donc que l on construise 957 logements sur 6 ans, soit 160 logements par an. Pour l avenir, cette tendance à la baisse du taux d occupation va probablement se poursuivre, mais à un rythme plus modéré, car les grands facteurs qui sont à l origine de la baisse du taux d occupation des logements sont en voie d atténuation par rapport à ce que l on a connu au cours des 30 dernières années. Par ailleurs Montigny est entrée dans une phase de renouvellement de génération : de nombreux ménages arrivés dans les années 70 vont être conduits à quitter leur logement et seront remplacés par des ménages plus jeunes avec des enfants ou en âge d avoir des enfants. Cette évolution est déjà engagée puisque certains quartiers voient le nombre d enfants ré-augmenter sans que cela ne soit lié à la construction de nouveaux logements, c est notamment le cas du quartier du Pas du Lac avec la réouverture récente d un groupe scolaire pour faire face à l augmentation du nombre d enfants. Cependant, si le nombre moyen de personnes par ménage continue de baisser, même à un rythme modéré, l évolution démographique que connaîtra Montigny au cours de quinze années à venir dépendra directement du rythme de construction de logements. L évolution récente du parc de logements Depuis 2005, les opérations réalisées ainsi que les projets en cours portent sur la construction d environ 750 logements. Si l on prend l hypothèse selon laquelle la disparition de logements par démolition ou changement d affectation est très faible, voire négligeable, cela porterait le parc de logements à logements. Les perspectives d avenir En quarante ans, Montigny est passée du statut de bourg rural à celui de huitième ville du département. La croissance urbaine a été continue pendant près de quarante ans. Aujourd hui la quasi totalité du territoire communal est urbanisée, avec une urbanisation dominée par la construction de quartiers d habitation accueillant des logements de catégories diversifiées : individuels et collectifs, locatifs sociaux et en accession à la propriété. Montigny a donc largement contribué à l effort de construction de logements à l échelle intercommunale, départementale voire régionale, ce qui a permis à un nombre significatif de ménages de trouver un logement adapté à leurs besoins, avec des conditions de vie agréables et appréciées, comme en témoigne le faible taux de rotation dans les logements (ce qui n est pas le cas dans toutes les villes nouvelles d Ile de France). Espace Ville PLU approuvé par délibération du conseil communautaire en date du 14 octobre

4 Les seules parties du territoire qui ne sont pas urbanisées sont, soit des zones naturelles qui méritent d être protégées (la forêt de Port Royal, la base de loisirs, les parcs), soit des emprises réservées pour de futurs équipements : emprise A 12, emprise du futur cimetière. Les friches ou les zones mutables en attente de projet sont pratiquement inexistantes sur le territoire communal. Par ailleurs, les zones urbanisées n offrent, à l horizon du court ou moyen terme qui est celui du PLU, que très peu de possibilités d évolution en termes de densification ou de renouvellement urbain. En effet, cela tient aux spécificités de la ville nouvelle qui est composée d un tissu urbain très peu mutable. Les quartiers sont en effet composés de trois types de formes urbaines dans lesquelles les possibilités d évolution restent très limitées : - La forme urbaine de type village rural traditionnel : il s agit du village d origine qui a été relativement bien préservé. Les constructions de type maison rurale ou ancienne ferme, ont été pour la plupart réhabilitées et sont aujourd hui utilisées en habitation avec des fonds de parcelles traités en jardin d agrément. L objectif est de préserver ces formes urbaines d origine rurale qui font partie du patrimoine et de la mémoire de la ville. - Les quartiers à dominante d habitat collectif : ces quartiers ont été conçus dans les années 70 ou 80, selon des formes urbaines fondées sur un rapport équilibré entre les volumes bâtis et les espaces libres : espaces verts paysagers traités en pelouse, jardins, jeux d enfants. Les immeubles sont pour la plupart en bon état, certains d entre eux ont fait l objet de réhabilitation, les logements sont de qualité et sont généralement bien appréciés par leurs occupants. Dans ces conditions, à l horizon des 15 années à venir, aucune action en termes de densification ou de renouvellement urbain ne parait envisageable. L objectif est plutôt de préserver les formes urbaines existantes et de maintenir la qualité et le cadre de vie. - Les quartiers à dominante d habitat individuel : ce sont des quartiers conçus, dessinés et réalisés dans les années 70 ou 80 avec des formes urbaines très constituées, ce qui se traduit dans le traçé des voies, le dessin des espaces publics : places, squares, espaces verts. Les maisons sont récentes et généralement de bonne qualité. La qualité de vie reposant sur un équilibre entre espaces bâtis et non bâtis (jardins) y est fortement appréciée. Il n apparaît pas, là non plus, de perspectives significatives en termes de densification ou de renouvellement urbain (démolition/reconstruction) à l horizon du PLU. La problématique est plutôt celle d une extension modérée du bâti existant afin de répondre aux besoins et aux souhaits des habitants. Sur une grande partie du territoire communal, les perspectives de construction de logements à l horizon des quinze prochaines années sont donc très faibles, voire inexistantes. Reste toutefois un site susceptible d accueillir de nouveaux projets de construction de logements : le quartier Saint Quentin ainsi que son extension vers l ouest, en réutilisant les grandes emprises d infrastructures, jusqu à l espace de projet situé à l entrée de la base de loisirs. Le quartier Saint-Que Quentin a été conçu comme l un des pôles centraux majeurs de l agglomération. Cela tient à la présence de la gare devenue un pôle d échange multimodal avec la gare routière et le TCSP, et à la présence de nombreuses fonctions de centralité : services publics, commerces, restaurants, cinéma, théâtre, services privés, professions médicales, activités tertiaires. Ce quartier, conçu et réalisé dans les années 70/80, arrive aujourd hui à un stade où un renouvellement apparaît absolument nécessaire. La mise en place progressive d actions de renouvellement urbain sur le quartier Saint-Quentin constitue donc l un des axes majeurs du PADD. Ce renouvellement urbain devrait se traduire par la création de nouveaux logements : - soit grâce à la construction de nouveaux immeubles de logements en remplacement d immeubles actuels qui seraient démolis, - soit par la réhabilitation de certains immeubles de bureaux devenus obsolètes qui pourrait, dans certains cas, s accompagner de changement d affectation en logements. Espace Ville PLU approuvé par délibération du conseil communautaire en date du 14 octobre

5 L extension ension du quartier Saint Quentin vers l ouest, jusqu à l entrée de la base de loisirs Actuellement, le quartier Saint Quentin est bordé sur sa frange Ouest par de vastes emprises d infrastructures qui constituent un paysage peu valorisant, handicapent son extension vers l ouest et le coupent des quartiers nord et de la base de loisirs. L un des enjeux majeurs des quinze à vingt années à venir est de «reconquérir» ces emprises qui correspondent à des surfaces très importantes, soit par leur couverture totale ou partielle (voies ferrées, A 12), soit par une réduction des emprises de voiries, aujourd hui très largement dimensionnées (RD 10, échangeurs routiers), qui pourraient être restructurées en vue de leur conférer un caractère moins autoroutier et plus urbain. Cette reconquête des emprises occupées par les infrastructures permettrait d ouvrir le quartier vers l ouest, jusqu à l entrée de la base de loisirs en y intégrant le site destiné à la construction du vélodrome. Il s agit d un vaste et très ambitieux projet d urbanisme, qui ne sera pas simple à mettre en place et à réaliser, tant sur le plan technique que sur celui des financements. Cependant l enjeu est considérable car cela permettrait de conforter le rayonnement du quartier, non seulement à l échelle de l agglomération mais aussi à une échelle beaucoup plus vaste qui est celle de l Ile-de-France. Globalement, pour l échéance du PLU, à l horizon 2020, l orientation retenue porte sur la création d environ 1671 logements, soit en construction neuve, soit en changement d affectation de constructions existantes. Au total, avec les 750 logements déjà réalisés ou programmés depuis 2005, sur la période 2005/2020, cela ferait au total près de 2420 logements construits. Les perspectives d évolution retenues en matière de développement économique et d accueil d entreprises Au cours des prochaines années, Montigny-le-Bretonneux doit valoriser sa capacité à attirer des emplois de qualité, en rapport avec le niveau d équipements et de service offert par l agglomération, et avec le profil des catégories socio professionnelles résidentes sur le territoire communal. L enjeu dépasse le cadre strictement communal, il est à l échelle du département voire de la région Ile de France dans son ensemble, car il est indispensable de maintenir des pôles d emplois forts et compétitifs au niveau régional, voire national ou international. L objectif est donc de développer l attractivité de Montigny, de renouveler le parc vieillissant et de créer une offre compétitive et attractive pour des activités de pointe, en rapport avec la recherche et l enseignement en s appuyant sur les spécificités et l image de l agglomération. L occupation du territoire communal ne permet pas d envisager la création et l aménagement de nouvelles zones d activités économiques. Cet objectif pourra néanmoins être traduit au travers des projets suivants : - L accueil d activités dans le cadre du renouvellement urbain et de l extension du quartier Saint Quentin : renouvellement urbain sous la forme de réhabilitation ou démolition/reconstruction d immeubles aujourd hui vétustes à l instar du projet en cours construction de nouveaux immeubles de bureaux en accompagnement de la couverture de la voie ferrée ou de la restructuration de l emprise de la RD 10 - La mise en œuvre d opérations de renouvellement urbain sur les zones d activités existantes - zones du Pas du Lac et zone de l Observatoire - afin de leur donner davantage d attractivité et de les mettre en conformité avec les exigences actuelles des zones d activités économiques notamment sur le plan environnemental. Espace Ville PLU approuvé par délibération du conseil communautaire en date du 14 octobre

6 THEME N NE VILLE ATTRACTIVE QUI RAYONNE A L ECHELLE L DE L AGGLOMERATION L ET DE L O OUEST FRANCILIEN UN POLE URBAIN MAJEUR DE L OUEST PARISIEN HEME N 1 UNE VILLE ATTRACTIVE DE L O Montigny-le-Bretonneux, au sein de la communauté d agglomération de Saint-Quentin-en-Yvelines, constitue déjà aujourd hui l un des pôles phares de l Ouest francilien, tant sur le plan économique que sur le plan des services, notamment dans les domaines de la culture, de l enseignement et des loisirs. Pour l avenir, Montigny doit affirmer ce rôle en tenant compte des évolutions prévisibles programmées dans le contexte sud ouest francilien : renforcement de certains pôles existants - Versailles Satory, la Défense, Massy Saclay - et émergence de nouveaux pôles avec, notamment, les projets qui seront développés dans le cadre de l OIN. Le rayonnement de Montigny et son rôle de pôle majeur de l Ouest Parisien, s inscrivent bien sûr dans le contexte de l agglomération et concernent particulièrement le quartier Saint Quentin situé sur le territoire des deux communes Montigny et Guyancourt. La recherche de complémentarités et de synergies avec les réflexions et projets en cours sur la commune de Trappes participera à la mise en œuvre de cette orientation. L affirmation du rayonnement de Montigny suppose de jouer sur plusieurs leviers : Le développement économique : - Sur le plan économique, l orientation est de mieux positionner Montigny dans le domaine des activités tertiaires liées à la recherche et à la formation en misant sur les spécificités de Montigny par rapport aux pôles tertiaires de l Ile de France. Cela pourrait se décliner à partir des thématiques suivantes : activités de recherche développement sur les filières suivantes : - l environnement, les énergies, la prévention des nuisances et des pollutions en liaison avec l UFR de Médecine et l IPSL, - le sport et le bien être en liaison avec le vélodrome et la base de loisirs. - l automobile, l aéronautique L objectif est de bien positionner Montigny et, d une manière plus générale, l ensemble de l agglomération comme un pôle majeur de recherche/développement à l échelle de l Ile de France. La confortation des équipements et installations phares p en termes de rayonnement : - les grands équipements d enseignement et de formation, de loisirs, de vie culturelle : l université, le théâtre, les cinémas, etc.. - les activités de service, les centres commerciaux L accueil de nouveaux équipements rayonnant à l échelle départementale ou régionale : le vélodrome, la faculté de médecine. Un effort particulier sera fait pour intégrer le vélodrome dans la ville et favoriser les synergies entre ce futur grand équipement, la ville et l agglomération, tant sur le plan économique que sur les plans des loisirs, de l urbanisme et de la vie culturelle. Au titre des grands équipements, une aire d accueil de grand passage des gens du voyage pourrait être créée sur l espace libre situé au nord de la base de loisirs, rendu accessible par l achèvement de l échangeur partiel existant sur la RN 12. Le maintien de la qualité de la vie dans la ville et dans les quartiers : cela suppose de maintenir la couverture végétale et l équilibre entre les volumes bâtis, les jardins et les espaces verts ainsi que les pôles de proximités : équipements, commerces, services. Espace Ville PLU approuvé par délibération du conseil communautaire en date du 14 octobre

7 L amélioration des infrastructures notamment dans le domaine des transports : réaménagement de la gare et des accès à la gare, développement des transports collectifs. La revalorisation de la vitrine sur l extérieur : abords de la gare, entrée de ville depuis l A 12 et la RN 10, abords de la RN 186 et de la RN 12. La redynamisation et le renouvellement urbain du quartier Saint Quentin (orientation particulière n 1) - sur le quartier Saint Quentin actuel : améliorer les espaces publics, favoriser le renouvellement urbain - profiter notamment de la présence de grandes emprises occupées par des infrastructures qui pourraient être réaménagées pour étendre le quartier vers l ouest et l ouvrir sur la base de loisirs, afin d accueillir des fonctions mixtes : logements, activités économiques, équipements. Espace Ville PLU approuvé par délibération du conseil communautaire en date du 14 octobre

8 Espace Ville PLU approuvé par délibération du conseil communautaire en date du 14 octobre

9 THEME N HEME N 2 UNE VILLE FLUIDE OU NE VILLE FLUIDE OU LES ECHANGES SONT FAVORISESF Le territoire est aujourd hui compartimenté. Cela tient notamment au passage de grandes infrastructures (voies ferrées, voies à grande circulation, emprise réservée pour l A 12) et au découpage communal qui fractionne certains quartiers : Saint Quentin, la Base de Loisirs. La mise en œuvre de cette orientation suppose donc nécessairement une harmonisation des actions à mettre en œuvre avec les communes voisines. Transports- Déplacements : L objectif est de réduire la place de la voiture en donnant plus d importance aux transports en commun et aux deux roues (vélo) tant pour les déplacements domicile travail que pour ceux qui sont liés à la vie quotidienne. L amélioration de la situation actuelle repose sur la réalisation de deux projets qui ne sont pas du ressort de la ville de Montigny mais qui sont conformes aux souhaits de la ville : le réaménagement de la gare et le développement du transport collectif en site propre. Pour sa part, la ville, avec la CASQY et les autres partenaires concernés (publics et privés ; entreprises, bailleurs sociaux) entend multiplier les initiatives destinées à développer l usage du vélo : développement des itinéraires, garages sécurisés Améliorer les modes de déplacements à plusieurs échelles : - à l échelle régionale : déplacements vers et depuis les lieux d habitat et d emplois périphériques : Paris, petite couronne, Versailles, Rambouillet, Chartres - à l échelle de l agglomération : les déplacements domicile/travail sont très importants au sein de l agglomération, notamment entre les communes de Montigny, Trappes et Elancourt - à l échelle communale : déplacements de proximité entre les quartiers, la gare, le centre ville et les principaux équipements Mieux organiser la place respective de la voiture et des déplacements doux, notamment dans le centre ville. Réaménager certaines voies pour les rendre plus urbaines. Préparer le développement des Transports en Commun en Site Propre : - liaison Massy Saint Quentin - liaison Saint Quentin- Satory - liaison Trappes- La Verrière prolongée vers l Est Montigny dispose de nombreux atouts pour développer les sites propres, le dimensionnement de nombreuses infrastructures routières permet d envisager la création de voies réservées aux transports en commun sans avoir à élargir les emprises. Restructurer le pôle gare afin de le rendre mieux accessible, plus fonctionnel et plus agréable. Il est aussi nécessaire de lui donner davantage de visibilité afin d affirmer sa fonction symbolique. Renforcer le maillage des circulations douces, pour améliorer les liaisons inter quartiers, les accès à la gare et les déplacements au sein de l agglomération. Des pistes ou bandes cyclables sont d ores et déjà aménagées sur plusieurs grands axes qui traversent la commune. Cependant, le réseau pourrait être renforcé afin de créer un véritable maillage entre les quartiers et les différents pôles de la ville et de l agglomération. Ceci est d autant plus envisageable que de nombreux axes largement dimensionnés pourraient accueillir des aménagements cyclables. Espace Ville PLU approuvé par délibération du conseil communautaire en date du 14 octobre

10 Actuellement, il n existe pas d aménagement cyclable dans le quartier du Pas du Lac, aussi bien dans le secteur d habitation qu au sein de la zone d activités. Il serait intéressant de remédier à ce manque afin de créer des itinéraires permettant de relier le pôle gare à la base de loisirs et à la zone d activités. Dans la mesure du possible ces itinéraires devront longer les voies de circulation existantes. Progressivement, tous les équipements importants devraient être équipés de stationnements sécurisés pour les vélos. Une «vélostation», aménagement d un pôle de services dédiés aux vélos sera d ailleurs réalisée à proximité de la gare de St Quentin avec pour objectif de favoriser l intermodalité train-bus/vélo en offrant de nombreux services aux usagers des transports en commun souhaitant s initier ou terminer leur trajet par un déplacement à vélo. Atténuer les coupures urbaines Atténuer la coupure générée par les voies SNCF entre le quartier Saint-Quentin et le Pas du Lac, avec la multiplication des passerelles ou passages, voire une couverture partielle des voie ferrées. Couvrir l A 12 dans la perspective de la construction de logements aux abords du quartier Saint Quentin et du site du Vélodrome. Rendre la voirie plus urbaine, plus «civilisée» : réaménager certaines voies ou certains carrefours pour réduire la place de la voiture et donner plus de place et de confort aux piétons et aux deux roues. L aménagement de deux carrefours en ronds-points sur l avenue de Kierspe s inscrit dans cette volonté de diminuer l effet de coupure engendré par cette voie départementale. De plus, la passerelle piétonne reliant le quartier du Plan de l Eglise au pôle d équipements Descartes et passant par-dessus cette même avenue sera remplacée par une structure accessible aux personnes à mobilité réduite. Cet aménagement contribuera à renforcer les liens entre les quartiers du Plan de l Eglise et de la Sourderie et à atténuer la coupure de l avenue Kierspe. A plus long terme, le carrefour des avenues Nicolas About Général Leclerc sera également réaménagé. Il s agit d un projet de restructuration lourde consistant à faire passer l avenue du Général Leclerc sous l avenue Nicolas About mise à niveau. Cet aménagement permettra d assurer une continuité de l avenue Nicolas About et d envisager le prolongement du site propre, avec une diminution de la coupure de l avenue Leclerc. Ouvrir le paysage vers les espaces naturels : - la vallée de la Bièvre - la forêt de Port Royal et le Parc Naturel Régional - la base de loisirs et la Plaine de Versailles Espace Ville PLU approuvé par délibération du conseil communautaire en date du 14 octobre

11 Espace Ville PLU approuvé par délibération du conseil communautaire en date du 14 octobre

12 THEME N UNE VILLE : DES QUARTIERS QUI REPONDENT AUX BESOINS ET AUX ASPIRATIONS DES HABITANTS UN CADRE DE VIE VALORISE HEME N 3 Préserver le cadre et la qualité de vie dans les quartiers d habitation - Protéger les espaces verts et la couverture végétale : les jardins dans les quartiers d habitation individuelle, les espaces verts dans les résidences d habitation collective - Permettre une évolution du bâti pour répondre aux besoins des habitants : extensions, surélévation, dans la mesure où cela est compatible avec la structure et l architecture de la construction d origine. Ces évolutions doivent être toutefois encadrées afin de garantir une bonne intégration esthétique par rapport à la construction d origine et à l image du quartier - Rendre les quartiers plus respectueux de l environnement en développant le traitement écologique des eaux pluviales et en favorisant les économies d énergie et l utilisation d énergies renouvelables, en soignant l intégration des dispositifs par rapport au paysage et à l architecture et en prenant des mesures afin de prévenir les nuisances de voisinage - Remédier aux besoins observés dans certains quartiers : problèmes de stationnement, d espaces publics, de vieillissement du bâti, de liaisons... Maintenir le niveau d équipements et l adapter aux évolutions démographiques L objectif est de continuer à assurer un très bon niveau de services auprès du plus grand nombre, mais aussi d accompagner les évolutions démographiques. Cela nécessite de développer l offre de services et de structures d hébergement pour les personnes âgées. Depuis plusieurs années, la commune connaît des fermetures d établissements scolaires liées à la baisse du nombre d élèves. Jusqu à présent, chaque établissement fermé a été restructuré afin d accueillir un nouvel équipement. Ainsi, l ancien collège Bergson est en train de devenir un pôle d équipements culturels d échelle communale. Pour faire face aux besoins liés au vieillissement de la population, la commune envisage la création de deux résidences pour personnes âgées dans le Village. De plus, l école Maurice Genevoix accueillera un pôle seniors avec un service d accueil pour les personnes âgées isolées, un service de restauration avec des animations et une halte-garderie pour personnes âgées dépendantes. Enfin, afin de maintenir la qualité de services offerts aux habitants, la commune s attache à entretenir les équipements vieillissants tels que certaines écoles et, à moyen terme, le club du Village. Conforter les pôles de vie et de centralité dans l ensemble des quartiers - Valoriser les pôles de quartier et les équipements de proximité. - Certains pôles de quartier nécessitent d être améliorés : le centre commercial du quartier des Prés, le pôle Hôtel de Ville et le centre commercial de la Sourderie. Préserver et mettre en valeur les éléments remarquables du patrimoine ine architectural Dans le village : les constructions anciennes d origine rurale, symbole du passé agricole de la commune Dans les quartiers récents : les constructions emblématiques de la ville nouvelle : équipements collectifs, immeubles d habitation Espace Ville PLU approuvé par délibération du conseil communautaire en date du 14 octobre

13 Espace Ville PLU approuvé par délibération du conseil communautaire en date du 14 octobre

14 THEME N 4 N 4 - UNE NE VILLE ECOLOGIQUE, RESPECTUEUSE DE SON ENVIRONNEMENT La démarche environnementale sera intégrée au cœur de l action municipale et de celle de la communauté d agglomération au cours des années a venir, pour conduire l ensemble des projets, actions ou orientations figurant dans le PADD. Elle concernera l ensemble du territoire communal, mais deux quartiers devraient être particulièrement concernés par cette démarche : - La zone d activités du Pas du Lac, au fur et à mesure du renouvellement des constructions existantes - Le quartier Saint Quentin : le renouvellement urbain du quartier Saint Quentin actuel (cœur de ville) ainsi que son extension vers le vélodrome et la base de loisirs seront conduits dans le cadre d une démarche «éco-quartier». A l échelle de la ville, cette démarche environnementale se traduira de la manière suivante : Assurer une préservation stricte des milieux écologiques sensibles (2 zones Natura 2000, ZNIEFF, Réserve nationale, site inscrit ), protéger les écosystèmes : les milieux humides, l étang, les bois et forêts. - Accompagner la mise en œuvre de la trame verte et bleue à l échelle de l agglomération - Maintenir les corridors écologiques en s appuyant sur la base de loisirs - Favoriser l augmentation de la biodiversité Protéger les milieux naturels sensibles et les espaces boisés : protéger et mettre en valeur les espaces verts et bleus, le maillage vert de la ville - les parcs - les espaces naturels paysagers - les arbres remarquables (poiriers anciens ) - les jardins familiaux - les cœurs d îlots - certaines sections du talus situé le long des voies ferrées qui constituent un élément paysager de qualité. Favoriser une u gestion plus écologique des eaux pluviales - stockage et réutilisation à des fins domestiques - infiltration sur la parcelle (si le sol le permet) - traitement des eaux avant leur éventuel rejet dans le réseau Réduire les consommations d énergie et les émissions de gaz à effet de serre, en développant des mesures telles que : - l isolation du bâti - le recours aux énergies renouvelables Développer les plantations adaptées au sol et au climat favorisant la biodiversité Maintenir, voire développer la mixité : - mixité sociale : elle est déjà présente de manière parfois exemplaire dans certains quartiers, l objectif est surtout de la maintenir - mixité fonctionnelle : cela pourra se traduire par le développement des activités résidentielles dans les quartiers d habitation (petits bureaux, professions libérales), à condition que ces activités ne génèrent pas de besoins excessifs en places de stationnement. Espace Ville PLU approuvé par délibération du conseil communautaire en date du 14 octobre

15 Conforter des pôles de quartiers qui jouent un rôle important en matière de services de proximité Renforcer l identité de Montigny par la protection de la couverture végétale et la mise en valeur de son patrimoine architectural. Réduire les nuisances : - par la couverture (partielle) des voies ferrées et de l A 12 - par des actions visant à réduire la circulation de transit dans les quartiers notamment dans le quartier Saint-Quentin - par le transfert de la Société Yprema (site localisé au nord de la base de loisirs dans la mesure où le SDRIF le permettrait) - par des mesures destinées à réduire le survol de la ville par les hélicoptères. Assurer la gestion des risques naturels et technologiques Développer les modes de circulation alternatifs à la voiture La priorité sera donnée au développement des déplacements en vélo. Montigny dispose de nombreux atouts pour développer ce mode de transport : - un relief quasi nul - des infrastructures largement dimensionnées permettant d accueillir des aménagements spécifiques - l échelle de nombreux déplacements correspond à l échelle des déplacements en vélo : liaisons interquartiers, quartiers/gares, quartiers/pôles d équipements De plus, l installation du vélodrome avec l ensemble des activités et équipements liés à la pratique du vélo jouera un rôle important, notamment en termes d image, pour faire de Montigny et de l agglomération en général, une ville exemplaire et innovante dans la pratique et l utilisation du vélo. Espace Ville PLU approuvé par délibération du conseil communautaire en date du 14 octobre

16 Espace Ville PLU approuvé par délibération du conseil communautaire en date du 14 octobre

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