Séminaire 3EP du 15 Mars 2007

Dimension: px
Commencer à balayer dès la page:

Download "Séminaire 3EP du 15 Mars 2007"

Transcription

1 Tout ce que vous avez toujours voulu savoir sur les plasmas sans jamais oser le demander 1 Séminaire 3EP du 15 Mars 2007 J.P. Boeuf LAPLACE CNRS Université Paul Sabatier INP Toulouse notions de base sur les plasmas hors-équilibre et exemples d applications

2 Plasmas Froids Hors Equilibre: physique et applications 2 Notions physiques de base, applications Les plasmas: diagramme densité température, plasma hors-équilibre Milieu ionisé, degré d ionisation, plasma, quasi-neutralité Longueurs caractéristiques: longueur de Debye, libre parcours, dimensions du système Fréquences caractéristiques: fréquence plasma, fréquence de collisions, fréquence des champs Plasma au voisinage d une paroi Auto-entretien d un plasma, chauffage électronique, décharge luminescente Conductivité d un plasma, distribution de potentiel Plasma en présence de champ magnétique Représentations cinétique et fluide, exemples de résultats (modèles fluides) Applications, domaine de pression Exemples de sources plasma problèmes ouverts Source d ions pour la propulsion turbulence plasma Source d ions HF pour ITER chauffage électronique en champ HF Sources micro-ondes à résonance cyclotron électronique Micro-plasmas Décharges électriques et morphogénèse Plasmas pour le contrôle d écoulement

3 Les Plasmas - Diagramme Densité-Température RELATIVISTIC PLASMAS Température Electronique (K) Earth Magnetosphere Solar Wind Ionosphere Solar Corona Magnetic fusion CLASSICAL PLASMAS Non Equilibrium Thermal Plasmas Plasmas Lightening Inertial fusion sun White dwarfs QUANTUM PLASMAS 1000 ev 100 ev 10 ev 1 ev Densité n (cm -3 )

4 Plasma hors-équilibre 4 Plasma hors équilibre thermodynamique électrons beaucoup plus énergétiques ( K ou 1-10 ev) que ions et molécules entretenu par ionisation du gaz par les électrons généralement faible degré d ionisation (< 10-3 ) milieu réactif à basse température de gaz (application au traitement de surface) milieux complexes car hors d équilibre et non linéaire physique riche et variée grande variété de méthodes de génération du plasma (DC, impuls, RF, micro-onde) domaine pluri-disciplinaire: Phénomènes de transport Electromagnétisme Physique atomique et moléculaire Chimie Physico-Chimie des surfaces On se rapproche de l équilibre thermodynamique en augmentant la densité de puissance: - à basse densité de puissance les électrons déposent dans le milieu l énergie qu ils ont gagnée sur les champs appliqués - en augmentant la densité de puissance les échanges d énergie par collisions entre électrons et espèces lourdes s équilibrent progressivement

5 Milieu Ionisé, Plasma, Degré d ionisation 5 Milieu ionisé contient des espèces chargées (électrons, ions) et des neutres densité d électrons n e, densité d ions positifs n i, densité de neutres N Plasma Un milieu ionisé est un plasma quand la densité de particules chargées est suffisamment grande pour que le milieu reste macroscopiquement neutre (pas de séparation des charges à une échelle microscopique, celle de la longueur de Debye) Degré d ionisation δ = n e ne + N < pour un plasma froid hors-équilibre Il y a beaucoup plus de neutres que d espèces chargées Les collisions particules chargées-neutres jouent un rôle important

6 Quasineutralité 6 Pourquoi un plasma est-il macroscopiquement neutre (quasineutre)? Sphère contenant autant d électrons que d ions densité d électrons et d ions positifs n plasma On enlève tous les électrons dans une coquille sphérique entre R- R et R plasma R Le champ électrique créé par cette coquille chargée, à l extérieur de la sphère est La chute de potentiel dans la coquille sphérique est e V = E R= n R ε Cet écart à la neutralité n est possible que si l énergie des électrons est du même ordre où supérieure à e V (sinon les électrons du plasma ne peuvent pas résister à la force électrique due au champ E, et retournent dans la sphère) 2 e kte > e V = n R ε 2 i.e. ou encore si ( longueur de Debye) 0 R ~ ε 0kT 2 en 0 2 e E = n R ε 0

7 Longueur de Debye 7 Un écart à la neutralité électrique macroscopique peut exister sur une distance telle que l énergie potentielle électrostatique induite par cet écart soit de l ordre de l énergie d agitation thermique des particules Cette distance est appelée longueur de Debye λ D ε kt en 0 = 2 1/2 n densité de plasma T: température électronique ou ionique (si Te Tp longueur de Debye électronique ou ionique) Si un objet est introduit dans le plasma, la perturbation sur le champ électrique ne peut se produire que sur une distance de l ordre de λ D. Cette région non neutre s appelle la gaine de Debye (voir plasma au voisinage d une paroi).

8 Libres parcours 8 Libre parcours = distance moyenne entre collisions Libre parcours des particules chargées lors de collisions avec les neutres inversement proportionnel à la densité de gaz λ=1/(nq) section efficace de collision Densité de gaz à température ambiante p= 1 atm (10 5 Pa) N= m -3 ( cm -3 ) p=10 2 Pa N= cm -3 Libre parcours électronique p = 1 atm (10 5 Pa) λ ~ 1 µm p = 10 2 Pa λ ~ 1 mm

9 Longueurs caractéristiques 9 Longueur de Debye électronique λ D ε kt 0 e = 2 ene 1/2 λ D T ( K) e = 69-3 ne ( m ) 1/2 ( m) λ D T ( ev) e = ne ( cm ) 1/2 ( cm) λ 75 µ m D pour T e =1 ev et n e =10 12 cm -3 Libre parcours électronique (collisions avec les neutres) λ ~ 1 µm λ ~ 1 mm à pression atmosphérique, Tre ambiante à 100 Pa, Tre ambiante Dimensions du système Plasma de laboratoire: de 100 µm à 1 m Ionosphère, plasma spatiaux: beaucoup plus

10 Fréquences caractéristiques 10 En supposant les ions immobiles, un plasma perturbé électriquement revient à son état d équilibre avec un temps de relaxation égal à l inverse de la pulsation plasma électronique ω pe (oscillations amorties par les collisions) ω p 2 en e = ε 0me 1/2 La fréquence de collisions des espèces chargées avec les neutres est proportionnelle à la densité de neutres et à la vitesse des particules chargées (grande devant celle des neutres): ν = NQv Fréquence de collisions électron-neutre: valeurs numériques p = 1 atm (10 5 Pa) ν ~ s -1 p = 10 2 Pa λ ~ 10 9 s -1 ω p 4 1/ n ( cm ) ( rd/s) Fréquences des champs appliqués: du continu à quelques 10 GHz Fréquence cyclotron électronique (voir plasma en champ magnétique)

11 Plasma au voisinage d une paroi 11 Si une paroi flottante est introduite dans un plasma, les électrons, plus mobiles que les ions, la chargent négativement La charge négative de la paroi crée un champ électrique répulsif pour les électrons. La différence de potentielle entre le plasma et la paroi est appelée potentiel de Debye La charge négative de la paroi (i.e. le potentiel de Debye) s ajuste de telle sorte que le flux d électrons vers la paroi soit exactement égal au flux d ions positifs vers la paroi à l état stationnaire Le potentiel de Debye V D est une barrière de potentiel pour les électrons du plasma, et ne laisse passer que ceux dont l énergie est supérieure à ev D Au voisinage de la paroi la densité d électron chute, le milieu n est plus quasineutre (charge d espace ionique). L épaisseur de cette région non neutre (la gaine de Debye) est de l ordre de quelques longueurs de Debye. La densité électronique dans cette région est bien représentée par une loi de Botlzmann, i.e. la force due au gradient de pression électronique du plasma compense qui pousse les électrons vers la paroi est compensée par la force électrique dans la gaine de Debye, qui repousse les électrons vers le plasma n(x) n i n e x gaine de Debye g plasma paroi ev ( ( x) V ) n V(x) gaine plasma V ne( x) = n exp kte x paroi électron lent électron rapide x

12 Auto-entretien d un plasma hors-équilibre 1/3 Chauffage électronique 12 Un plasma est auto-entretenu si la création de particules chargées en volume par ionisation par impact électronique compense les pertes de particules chargées vers les électrodes, les parois, ou par recombinaison Il faut donc «chauffer» les électrons pour qu ils ionisent suffisamment le gaz Le chauffage électronique peut être assuré de divers manières Tension continue entre deux électrodes dans la gaine au voisinage de la cathode (où peut se distribuer une partie du potentiel appliqué) dans le corps du plasma où le champ électrique est donné par E= J/σ La création d électrons à la surface de la cathode (émission secondaire) due au bombardement ionique, est essentielle dans le cas d une tension continue ou a faible fréquence Tension alternative de fréquence variable, jusquà plusieurs dizaines de MHz chauffage comme en continu (gaine et plasma) par application d une tension HF entre deux électrodes (couplage capacitif) chauffage inductif par un courant RF dans une bobine extérieure au plasma; le plasma joue le rôle du secondaire d un transformateur Champ électromagnétique Plasma de décharge micro-onde Décharge micro-onde à la résonance cyclotron électronique A très basse pression (libre parcours électronique de l ordre ou > aux dimensions du système), il faut confiner les électrons: champ HF et/ou champ magnétique

13 Auto-entretien d un plasma hors-équilibre 2/3 Chauffage électronique 13 La densité de puissance correspondant au chauffage électronique est donnée par: p = J e. E = σ e E Dans un problème «collisionnel» ou «local», on peut écrire e où σ est la conductivité locale («collisionnel» signifie que le libre parcours entre collisions électronneutre est petit par rapport aux dimensions caractéristiques de variations des grandeurs) Dans ce cas, l évaluation du chauffage électronique est relativement simple (voir expression de la conductivité) J Par exemple, dans le cas du chauffage électronique par une one électromagnétique (e.g. champ microonde), le problème est décrit par: H E = µ 0 t E H = J +ε 0 t J = J + J et J = en v ext e e e e La vitesse moyenne électronique est tirée d une équation de transport de quantité de mouvement (locale) simplifiée, et la densité électronique est obtenue à l aide d un modèle de transport électronique prenant en compte le chauffage dû au champ et les pertes d énergie et l ionisation par collisions.

14 Auto-entretien d un plasma hors-équilibre 3/3 Chauffage électronique 14 Dans beaucoup de situations, on ne peut pas exprimer le chauffage électronique à partir d une simple conductivité collisionnelle locale, par exemple: Gaine cathodique d une décharge continue: on peut avoir une chute de potentiel importante (plusieurs 100 V) sur une distance de l ordre du libre parcours électronique; les électrons sont accélérés sans faire de collisions dans la gaine Décharge HF à très basse pression: pendant une oscillation du champ, les électrons voient des régions de champ très différentes et on ne peut pas définir de conductivité locale Dans ces situations, la description du chauffage électronique par où J = σ e E p = J e. E e et σ est une conductivité locale n est plus valide et il faut adopter une approche cinétique, beaucoup plus complexe Dans un champ HF à très basse pression, il devient difficile de chauffer les électrons car la vitesse d un électron dans le vide est déphasée de π/2 par rapport au champ (donc la valeur moyenne de J.E est nulle, car l électron gagne et perd de l énergie dans la direction du champ). Les collisions permettent le chauffage électronique car à chaque collision la vitesse de l électron change de direction («randomisation» de la vitesse, conversion de l énergie dirigée en énergie thermique) En fait même en l absence de collisions, le chauffage électronique est possible s il y a des variations spatiales du champ électrique. Phénomène non local (difficile de définir une conductivité locale), qui doit être traité de façon cinétique (?) voir ci-dessus

15 Conductivité d un plasma 1/2 15 Équation de quantité de mouvement électronique (milieu uniforme) dv ee = dt m ν v état stationnaire accélération du à la force électrique d v dt = 0 collisions Densité de courant et conductivité en champ constant ee v = = µ E mν J = env = σ E ( E = ρj) σ conductivité, ρ résistivité la conductivité due aux ions est négligeable Champ alternatif E=E 0 cos(ωt) 2 en 1 σ = mν ω 1+ i ν σ = 2 en mν 2 en valeurs numériques σ = m ν ω ( ) ( i ) 2 2 ν + ω

16 Conductivité d un plasma 2 /2 16 Champ alternatif E=E 0 cos(ωt) e ν iω v = - E 2 2 m ν + ω 2 en σ = m ν ω ( ) ( i ) 2 2 ν + ω Vitesse et champ sont déphasés si ν >> ω en phase si ν << ω déphasage de π/2 Exemples pour un champ microonde (ω~10 10 s -1 ) à pression atmosphérique à p=1 Pa (réacteur plasma) ν ~ s -1 ; ν >> ω ν ~ 10 7 s -1 ; ν << ω Chauffage électronique: J.E nul si J et E sont déphasés de π/2 en champ alternatif les électrons ne gagnent de l énergie que s ils font des collisions voir chauffage électronique

17 Distribution de potentiel dans un plasma 17 Un plasma est un milieu conducteur (conductivité très variable suivant densité) σ = 2 ene mν e exemple à p=100 Pa, si n=10 12 cm -3, σ ~ 30 Ω -1 m -1 Cuivre Ω -1 m -1 Silicium Ω -1 m -1 Un plasma tend à être équipotentiel C est un milieu conducteur dont la forme dépend des conditions (pression, tension, géométrie ) et peut varier au cours du temps (voir exemples de modèles de décharge luminescente) Si une différence de potentiel est appliquée entre des électrodes entourant un plasma, cette différence de potentiel se distribue principalement entre le plasma et la cathode dans une région qu on appelle la gaine cathodique (faible chute de potentiel dans le plasma qui est un bon conducteur - voir exemples de modèles de décharge luminescente)

18 Plasma en présence de champ magnétique (1/ 3) 18 Deux conséquences possibles à la présence d un champ magnétique 1. Le champ B exerce une force de LAPLACE sur le courant (applications à la propulsion) 2. Les trajectoires électroniques sont fortement modifiées par la présence du champ magnétique, et celui-ci peut confiner les électrons (diminuer les pertes vers la parois, et favoriser un fonctionnement à basse pression) Illustration: équation de quantité de mouvement électronique en présence de champ électrique et magnétique croisés et uniformes: d v dt e E+ v B = ν v m e v = 2 m ν ν + ω 2 ce E B v // v E ω = ce eb m numériquement: ω ce ~ rd/s pour B=10-2 T ν ~10 9 à p=1 torr La présence du champ magnétique ralentit considérablement le transport électronique dans la direction perpendiculaire au champ magnétique (si ω ce > ν ) S il n y a pas de collisions, il n y a en principe pas de transport perpendiculaire au champ magnétique. En réalité, à très basse pression il y a souvent un transport «anormal», i.e. non classique, ou non dû aux collisions, et qui est dû à la turbulence plasma À pression atmosphérique, aucun effet du champ magnétique sur le transport car ω ce toujours << ν

19 Plasma en présence de champ magnétique (2/ 3) 19 Plasma entre deux cylindres diélectriques coaxiaux; champ électrique axial, champ magnétique radial (propulseur à effet Hall). Configuration EXB, courant électronique de Hall azimutal B radial ² E axial Classiquement, n y pas pas de transport axial des électrons dans la direction perpendiculaire au champ magnétique (dans la direction du champ électrique), s il n y a pas de collisions La turbulence plasma peut jouer le même rôle que les collisions i.e. contribuer au transport des électron dans la direction perpendiculaire à B

20 Plasma en présence de champ magnétique (3/3 20 Les collisions permettent le transport axial vers l anode (perpendiculaire à B) Si les collisions sont insuffisantes, la turbulence plasma, très difficile à décrire physiquement) contribue au transport axial collisions changement de trajectoire transport axial ( B) 5 B radial ρ (cm) 3 E axial R 1 3 cm X (cm) R 2 5 cm anode plan de sortie (cathode extérieure) mouvement azimutal (EXB) courant de Hall

21 Représentations cinétique et fluide 21 Description d un plasma= couplage équations de transport/ équations de champ Le transport des particules chargées dépend de la force électrique i.e. des champs électrique et magnétique Les champs électriques (et éventuellement magnétique) dépendent des densités et des densités de courant des particules Comment décrire le transport des particules chargées Description mésoscopique Fonction de distribution des vitesses des particules Exemple: modèle particulaire: Particle-In-Cell Monte Carlo Description macroscopique ou fluide Grandeurs moyennes (densité, vitesse, énergie) Exemple: modèle fluide de plasma hors-équilibre

22 Exemple de plasma de décharge électrique 1/4 Modèle fluide 22 Plasma de décharge luminescente continue : allumage état stationnaire Hélium p=1 torr (133 Pa) Densité électronique anode diélectrique cathode φ 8 cm -300 V 4 cm

23 Exemple de plasma de décharge électrique 2/4 Modèle fluide 23 p=1 torr (133 Pa) état stationnaire 250 V, 0.5 ma cm V densité électronique densité ionique potentiel

24 Exemple de plasma de décharge électrique 3/4 Modèle fluide 24 p=10 torr (1330 Pa) état stationnaire 220 V, 0.7 ma cm V densité électronique densité ionique potentiel

25 Exemple de plasma de décharge électrique 4/4 Modèle fluide 25 La pression de gaz est un paramètre essentiel Plus exactement, le produit [pression x dimensions] est le paramètre i.e. deux décharges ayant le même produit [pression x dimensions] sont «similaires» 1 torr 10 torr 8 cm 8 cm 4 cm 4 cm 10 torr 0.8 cm 0.4 cm Décharges similaires Même produit pression x dimensions Même distribution spatiale du plasma Même courant pour une même tension Densité de courant ou de plasma en p 2 Le champ électrique est proportionnel à p

26 Les Plasmas Froids Hors Equilibre Applications 26 Energie Electrique Energie Lumineuse Source de photons Lampes Eclairage Purification de l eau Visualisation Ecrans à plasma Lasers PLASMA Energie Cinétique Source de particules chargées Sources d ions Implantation ionique Propulsion Traitement de surface Source d ions pour ITER Faisceaux d électrons Source rayons X Disjoncteurs et commutateurs Energie Chimique Source d espèces réactives Procédés en surface Microélectronique Traitement de surface Procédés en volume Dépollution Gaz d échappement Analyse de matériaux Synthèse chimique Applications Bio-médicales Stérilisation

27 Les Plasmas Froids Hors Equilibre Applications Pression et libres parcours de collisions Couplage d énergie 27 Applications dans une gamme très large de pression de gaz Collisions nécessaires à la génération du plasma (ionisation par collisions e-neutre) Couplage d énergie et génération de plasma sont très dépendants de la pression Source d ions Propulsion Magnétrons Plasmas pour la microélectronique Traitement de surface par plasma Lampes à plasma Synthèse du diamant Ecrans à plasma & microplasmas Applications aérodynamiques Dépollution Pression Pa 1 m 1 cm 100 µm 1 µm Libre parcours confinement magnétique chauffage DC, RF ou microonde décharges impulsionnelles

28 Propulsion plasma pour satellites Propulseur à effet Hall - Principes 28 cathode injection xénon anode électrons ions Contrôle d orbite Réduction de coûts / Propulsion chimique Efficacité élevée > 50 % Impulsion spécifique ~1800 s Poussée / puissance ~ 70 mn/kw Moteur ionique sans grille anode exhaust cathode canal d accélération bobines coils GDR Propulsion et ANR TELIOPEH

29 Propulsion plasma pour satellites Propulseur à effet Hall - Principes 29 12/26 r cathode La conductivité électronique axiale est fortement réduite par la présence du champ magnétique radial («barrière magnétique») B E Il en résulte une augmentation du champ électrique axial qui accélère les ions vers l extérieur (E=J/σ ; à courant donné, le champ augmente quand la conductivité chute) x Deux façons de décrire la poussée force due au champ électrique généré par la barrière magnétique et agissant sur les ions force de Laplace agissant sur le courant de Hall électronique GDR Propulsion et ANR TELIOPEH

30 Propulsion plasma pour satellites Propulseur à effet Hall - Principes 30 Difficultés verrous scientifiques dimension azimutale dimension axiale Le flux de neutres est complètement ionisé en sortie de canal Le transport électronique perpendiculaire au champ magnétique ne peut donc plus se faire «classiquement», par collisions Les calculs PIC («Particle-In-Cell») et la théorie (linéarisation de l équation de Vlasov, relations de dispersion) montrent que le transport électronique est dû à un phénomène de micro-turbulence associé à la génération d un champ électrique azimutal de longueur d onde de l ordre du mm Alexandre Ducroq ANR TELIOPEH et GDR Propulsion

31 Source d ions négatifs pour le faisceau de neutres d ITER 31 Le plasma d ITER sera chauffé 1) par ondes et 2) par injection d un faisceau de neutres rapides (deutérium). Impossible de chauffer le plasma par injection d un faisceau de particules chargées rapides en raison des champs magnétiques intenses. Difficile d accélérer des neutres!! accélération d ions, puis neutralisation par collisions pour former des neutres rapides On pourrait accélérer des ions positifs mais faible efficacité de neutralisation accélération d ions négatifs Source d ions négatifs (plasma froid HF à couplage inductif) puis accélération à 1 MeV (40 A) et neutralisation

32 Principe de l Injection de Neutres 32 Accelerator Ion Neutraliser source Residual ion Dump (RID) Plasma Beam parameters: P=16.5MW I=40A V=1MV ( to heat the core plasma) t pulse=3600s 1MeV neutrals implies negative ions for efficient neutralisation (60%)

33 Source d Ions RF Inductive et Extraction 33 RF driven Arc driven Al 2 O 3 ceramic water cooled Faraday screen gas feed Cs evaporator Driver filter field N S Expansion Extraction Region Region I e -- e N S H - (magnets turned by 90º) grounded grid extraction grid (Ux ~-15 kv) plasma grid (Up ~ -20 kv), pos. bias (10 20 V) FILAMENTS Extraction region H - Both sources have demonstrated to fulfil requirements on current density, pressure, power and low electron co-extraction. Recent progress have led to long pulses in RF sources (IPP, Garching) and improved spatial uniformity in arc driven source (JAERI,Naka) Still to be demonstrated stable long pulse with low Cs consumption

34 Source d Ions RF Inductive et Extraction 34 Al 2 O 3 ceramic water cooled Faraday screen gas feed Cs evaporator filter field N S I e -- e N S H - (magnets turned by 90º) grounded grid extraction grid (Ux ~-15 kv) plasma grid (Up ~ -20 kv), pos. bias (10 20 V) Driver Expansion Region Extraction Region IPP Garching 0.4 Pa 20 kw

35 Source d Ions RF Inductive et Extraction 35 RF coil Faraday shield Case 0.25 m (b) IPP Garching RF driver Extraction area 0.6x1.5m Total extraction hole area 0.2m 2 Current density 200A/m 2 Uniformity 10%

36 Physique et Modélisation de la Source 36 Difficultés verrous scientifiques Couplage d énergie dans la source RF - Chauffage non collisionnel - Effet de peau anormal - Rôle de la force pondéromotrice Génération et transport des ions négatifs - Physico-chimie de l hydrogène (deutérium) - Production en volume et surface (césium) - Confinement magnétique - Barrière magnétique Extraction des ions négatifs - Théorie de gaine classique non applicable Godyak et al., Phys. Plasmas 6, 1804 (1999) B field PG n(h + ) n e n(h ) φ pl φ bias

37 Physique et Modélisation de la Source 37 Difficultés verrous scientifiques Couplage d énergie dans la source RF - Chauffage non collisionnel - Effet de peau anormal - Rôle de la force pondéromotrice Génération et transport des ions négatifs - Physico-chimie de l hydrogène (deutérium) - Production en volume et surface (césium) - Confinement magnétique - Barrière magnétique Extraction des ions négatifs - Théorie de gaine classique non applicable Tyshetskyi et al PRL (2003) B field PG n(h + ) n e n(h ) φ pl φ bias

38 Source micro-onde à la résonance cyclotron électronique 38 A basse pression (ν m /ω << 1 ), l onde ne chauffe pas efficacement les électrons, et on peut utiliser un champ magnétique pour améliorer le chauffage des électrons par l onde. Si le champ magnétique est parallèle au vecteur d onde, on peut ajuster le champ magnétique de telle sorte que l électron tourne autour du champ magnétique à la même vitesse que le champ électrique de l onde tourne dans le plan de l onde. Dans ces conditions on est à la Résonance Cyclotron Electronique (RCE, ou ECR) et les électrons voient un champ constant et sont donc accélérés de façon continue tant qu on est à la résonance. e - E B e - trajectoire électronique E E e - E e - à la résonance, un électron tourne autour du champ magnétique en un cycle HF l électron voit un champ électrique continu il est accéléré de façon continue, comme en champ DC

39 Source micro-onde ECR dipolaire 39 applicateur micro-onde dipolaire ω ce =eb/m ω=2πf B=875 G F=2.45 GHz ω ce =ω Contour B=875 G (résonance, ω ce =ω) lignes de champ magnétique Tran Tan Vinh la zone de résonance se situe dans la région du contour à B=875 G guide Onde EM 2.45 GHZ Pelletier et al., ANR PLASMODIE

40 Source micro-onde ECR multi-dipolaire 40 Tran Tan Vinh Pelletier et al., ANR PLASMODIE

41 Source micro-onde ECR multi-dipolaire 41 Tran Tan Vinh Tran Tan Vinh plasma d argon 1 mtorr, 15 à 40 W par applicateur Pelletier et al., ANR PLASMODIE

42 Source micro-onde ECR multi-dipolaire 42 Difficultés verrous scientifiques Couplage d énergie dans la source - Chauffage ECR non collisionnel - Complexité des trajectoires électroniques et du transport Propagation et absorption de l onde - Permittivité complexe tensorielle (plasma magnétisé) Tran Tan Vinh Pelletier et al., ANR PLASMODIE

Procédés plasmas à faisceau d ions. P.Y. Tessier

Procédés plasmas à faisceau d ions. P.Y. Tessier Procédés plasmas à faisceau d ions P.Y. Tessier Institut des Matériaux Jean Rouxel, CNRS Groupe des plasmas et des couches minces Université de Nantes Plan Introduction Gravure par faisceau d ions Dépôt

Plus en détail

FUSION PAR CONFINEMENT MAGNÉTIQUE

FUSION PAR CONFINEMENT MAGNÉTIQUE FUSION PAR CONFINEMENT MAGNÉTIQUE Séminaire de Xavier GARBET pour le FIP 06/01/2009 Anthony Perret Michel Woné «La production d'énergie par fusion thermonucléaire contrôlée est un des grands défis scientifiques

Plus en détail

5. Les conducteurs électriques

5. Les conducteurs électriques 5. Les conducteurs électriques 5.1. Introduction Un conducteur électrique est un milieu dans lequel des charges électriques sont libres de se déplacer. Ces charges sont des électrons ou des ions. Les métaux,

Plus en détail

À propos d ITER. 1- Principe de la fusion thermonucléaire

À propos d ITER. 1- Principe de la fusion thermonucléaire À propos d ITER Le projet ITER est un projet international destiné à montrer la faisabilité scientifique et technique de la fusion thermonucléaire contrôlée. Le 8 juin 005, les pays engagés dans le projet

Plus en détail

Premier principe de la thermodynamique - conservation de l énergie

Premier principe de la thermodynamique - conservation de l énergie Chapitre 5 Premier principe de la thermodynamique - conservation de l énergie 5.1 Bilan d énergie 5.1.1 Énergie totale d un système fermé L énergie totale E T d un système thermodynamique fermé de masse

Plus en détail

Plan du chapitre «Milieux diélectriques»

Plan du chapitre «Milieux diélectriques» Plan du chapitre «Milieux diélectriques» 1. Sources microscopiques de la polarisation en régime statique 2. Etude macroscopique de la polarisation en régime statique 3. Susceptibilité diélectrique 4. Polarisation

Plus en détail

I - Quelques propriétés des étoiles à neutrons

I - Quelques propriétés des étoiles à neutrons Formation Interuniversitaire de Physique Option de L3 Ecole Normale Supérieure de Paris Astrophysique Patrick Hennebelle François Levrier Sixième TD 14 avril 2015 Les étoiles dont la masse initiale est

Plus en détail

Champ électromagnétique?

Champ électromagnétique? Qu est-ce qu un Champ électromagnétique? Alain Azoulay Consultant, www.radiocem.com 3 décembre 2013. 1 Définition trouvée à l article 2 de la Directive «champs électromagnétiques» : des champs électriques

Plus en détail

Module d Electricité. 2 ème partie : Electrostatique. Fabrice Sincère (version 3.0.1) http://pagesperso-orange.fr/fabrice.sincere

Module d Electricité. 2 ème partie : Electrostatique. Fabrice Sincère (version 3.0.1) http://pagesperso-orange.fr/fabrice.sincere Module d Electricité 2 ème partie : Electrostatique Fabrice Sincère (version 3.0.1) http://pagesperso-orange.fr/fabrice.sincere 1 Introduction Principaux constituants de la matière : - protons : charge

Plus en détail

PHYSIQUE Discipline fondamentale

PHYSIQUE Discipline fondamentale Examen suisse de maturité Directives 2003-2006 DS.11 Physique DF PHYSIQUE Discipline fondamentale Par l'étude de la physique en discipline fondamentale, le candidat comprend des phénomènes naturels et

Plus en détail

Les Conditions aux limites

Les Conditions aux limites Chapitre 5 Les Conditions aux limites Lorsque nous désirons appliquer les équations de base de l EM à des problèmes d exploration géophysique, il est essentiel, pour pouvoir résoudre les équations différentielles,

Plus en détail

L énergie sous toutes ses formes : définitions

L énergie sous toutes ses formes : définitions L énergie sous toutes ses formes : définitions primaire, énergie secondaire, utile ou finale. Quelles sont les formes et les déclinaisons de l énergie? D après le dictionnaire de l Académie française,

Plus en détail

Résonance Magnétique Nucléaire : RMN

Résonance Magnétique Nucléaire : RMN 21 Résonance Magnétique Nucléaire : RMN Salle de TP de Génie Analytique Ce document résume les principaux aspects de la RMN nécessaires à la réalisation des TP de Génie Analytique de 2ème année d IUT de

Plus en détail

TD 9 Problème à deux corps

TD 9 Problème à deux corps PH1ME2-C Université Paris 7 - Denis Diderot 2012-2013 TD 9 Problème à deux corps 1. Systèmes de deux particules : centre de masse et particule relative. Application à l étude des étoiles doubles Une étoile

Plus en détail

Les activités de Recherche et Développement sur les sources d ions au LPSC

Les activités de Recherche et Développement sur les sources d ions au LPSC Les activités de Recherche et Développement sur les sources d ions au LPSC 1. Introduction aux Source d ions ECR 2. Booster de Charge 3. LBE Spiral2 et source d ions lourds Q/A=1/3 4. R&D 60 GHz 5. Projet

Plus en détail

Chapitre 11 Bilans thermiques

Chapitre 11 Bilans thermiques DERNIÈRE IMPRESSION LE 30 août 2013 à 15:40 Chapitre 11 Bilans thermiques Table des matières 1 L état macroscopique et microcospique de la matière 2 2 Énergie interne d un système 2 2.1 Définition.................................

Plus en détail

Chapitre 7. Circuits Magnétiques et Inductance. 7.1 Introduction. 7.1.1 Production d un champ magnétique

Chapitre 7. Circuits Magnétiques et Inductance. 7.1 Introduction. 7.1.1 Production d un champ magnétique Chapitre 7 Circuits Magnétiques et Inductance 7.1 Introduction 7.1.1 Production d un champ magnétique Si on considère un conducteur cylindrique droit dans lequel circule un courant I (figure 7.1). Ce courant

Plus en détail

A) Les réactions de fusion nucléaire dans les étoiles comme le Soleil.

A) Les réactions de fusion nucléaire dans les étoiles comme le Soleil. INTRODUCTION : Un enfant qui naît aujourd hui verra s éteindre une part importante de nos ressources énergétiques naturelles. Aujourd hui 87% de notre énergie provient de ressources non renouvelables (Charbon,

Plus en détail

La gravure. *lagravureparvoiehumide *lagravuresèche

La gravure. *lagravureparvoiehumide *lagravuresèche La gravure Après avoir réalisé l étape de masquage par lithographie, il est alors possible d effectuer l étape de gravure. L étape de gravure consiste à éliminer toutes les zones non protégées par la résine

Plus en détail

Comprendre l Univers grâce aux messages de la lumière

Comprendre l Univers grâce aux messages de la lumière Seconde / P4 Comprendre l Univers grâce aux messages de la lumière 1/ EXPLORATION DE L UNIVERS Dans notre environnement quotidien, les dimensions, les distances sont à l échelle humaine : quelques mètres,

Plus en détail

Avis et communications

Avis et communications Avis et communications AVIS DIVERS COMMISSION GÉNÉRALE DE TERMINOLOGIE ET DE NÉOLOGIE Vocabulaire de l ingénierie nucléaire (liste de termes, expressions et définitions adoptés) NOR : CTNX1329843K I. Termes

Plus en détail

Energie nucléaire. Quelques éléments de physique

Energie nucléaire. Quelques éléments de physique Energie nucléaire Quelques éléments de physique Comment produire 1 GW électrique Nucléaire (rendement 33%) Thermique (38%) Hydraulique (85%) Solaire (10%) Vent : 27t d uranium par an : 170 t de fuel par

Plus en détail

par Alain Bonnier, D.Sc.

par Alain Bonnier, D.Sc. par Alain Bonnier, D.Sc. 1. Avons-nous besoin d autres sources d énergie? 2. Qu est-ce que l énergie nucléaire? 3. La fusion nucléaire Des étoiles à la Terre... 4. Combien d énergie pourrait-on libérer

Plus en détail

Chapitre 02. La lumière des étoiles. Exercices :

Chapitre 02. La lumière des étoiles. Exercices : Chapitre 02 La lumière des étoiles. I- Lumière monochromatique et lumière polychromatique. )- Expérience de Newton (642 727). 2)- Expérience avec la lumière émise par un Laser. 3)- Radiation et longueur

Plus en détail

Influence de la géométrie du conducteur sur la température dans un poste sous enveloppe métallique

Influence de la géométrie du conducteur sur la température dans un poste sous enveloppe métallique SYMPOSIUM DE GENIE ELECTRIQUE (SGE 14) : EF-EPF-MGE 2014, 8-10 JUILLET 2014, ENS CACHAN, FRANCE Influence de la géométrie du conducteur sur la dans un poste sous enveloppe métallique Nesrine REBZANI 1,2,3,

Plus en détail

POLY-PREPAS Centre de Préparation aux Concours Paramédicaux. - Section Orthoptiste / stage i-prépa intensif -

POLY-PREPAS Centre de Préparation aux Concours Paramédicaux. - Section Orthoptiste / stage i-prépa intensif - POLY-PREPAS Centre de Préparation aux Concours Paramédicaux - Section Orthoptiste / stage i-prépa intensif - 1 Suite énoncé des exos du Chapitre 14 : Noyaux-masse-énergie I. Fission nucléaire induite (provoquée)

Plus en détail

Contenu pédagogique des unités d enseignement Semestre 1(1 ère année) Domaine : Sciences et techniques et Sciences de la matière

Contenu pédagogique des unités d enseignement Semestre 1(1 ère année) Domaine : Sciences et techniques et Sciences de la matière Contenu pédagogique des unités d enseignement Semestre 1(1 ère année) Domaine : Sciences et techniques et Sciences de la matière Algèbre 1 : (Volume horaire total : 63 heures) UE1 : Analyse et algèbre

Plus en détail

Pour réaliser la fusion thermonucléaire contrôlée (voir

Pour réaliser la fusion thermonucléaire contrôlée (voir Comment je vois le monde Plasma thermonucléaire confiné magnétiquement : un système complexe Le projet ITER (International Thermonuclear Experimental Reactor) a popularisé les recherches sur la fusion

Plus en détail

Série 77 - Relais statiques modulaires 5A. Caractéristiques. Relais temporisés et relais de contrôle

Série 77 - Relais statiques modulaires 5A. Caractéristiques. Relais temporisés et relais de contrôle Série 77 - Relais statiques modulaires 5A Caractéristiques 77.01.x.xxx.8050 77.01.x.xxx.8051 Relais statiques modulaires, Sortie 1NO 5A Largeur 17.5mm Sortie AC Isolation entre entrée et sortie 5kV (1.2/

Plus en détail

Interactions des rayonnements avec la matière

Interactions des rayonnements avec la matière UE3-1 : Biophysique Chapitre 2 : Interactions des rayonnements avec la matière Professeur Jean-Philippe VUILLEZ Année universitaire 2011/2012 Université Joseph Fourier de Grenoble - Tous droits réservés.

Plus en détail

PHYSIQUE-CHIMIE. Partie I - Propriétés de l atome

PHYSIQUE-CHIMIE. Partie I - Propriétés de l atome PHYSIQUE-CHIMIE Ce sujet traite de quelques propriétés de l aluminium et de leurs applications. Certaines données fondamentales sont regroupées à la fin du texte. Partie I - Propriétés de l atome I.A -

Plus en détail

LE PHYSICIEN FRANCAIS SERGE HAROCHE RECOIT CONJOINTEMENT LE PRIX NOBEL DE PHYSIQUE 2012 AVEC LE PHYSICIEN AMERCAIN DAVID WINELAND

LE PHYSICIEN FRANCAIS SERGE HAROCHE RECOIT CONJOINTEMENT LE PRIX NOBEL DE PHYSIQUE 2012 AVEC LE PHYSICIEN AMERCAIN DAVID WINELAND LE PHYSICIEN FRANCAIS SERGE HAROCHE RECOIT CONJOINTEMENT LE PRIX NOBEL DE PHYSIQUE 0 AVEC LE PHYSICIEN AMERCAIN DAVID WINELAND SERGE HAROCHE DAVID WINELAND Le physicien français Serge Haroche, professeur

Plus en détail

Groupe professionnel énergie de Centrale Nantes Intergroupe des centraliens de l énergie

Groupe professionnel énergie de Centrale Nantes Intergroupe des centraliens de l énergie Groupe professionnel énergie de Centrale Nantes Intergroupe des centraliens de l énergie Conférence du 19 mai 2006 rue Jean Goujon, 19h certitudes et incertitudes sur la fusion nucléaire - rôle d ITER

Plus en détail

Emmanuel.rousseau@institutoptique.fr

Emmanuel.rousseau@institutoptique.fr E. Rousseau, J-J Greffet Institut d optique Graduate School S. Volz LIMMS, UMI CNRS University of Tokyo, EM2C A. Siria, J. Chevrier Institut Néel-CNRS Grenoble F. Comin ESRF Grenoble Emmanuel.rousseau@institutoptique.fr

Plus en détail

Chapitre 5 : Noyaux, masse et énergie

Chapitre 5 : Noyaux, masse et énergie Chapitre 5 : Noyaux, masse et énergie Connaissances et savoir-faire exigibles : () () (3) () (5) (6) (7) (8) Définir et calculer un défaut de masse et une énergie de liaison. Définir et calculer l énergie

Plus en détail

EXERCICE 2 : SUIVI CINETIQUE D UNE TRANSFORMATION PAR SPECTROPHOTOMETRIE (6 points)

EXERCICE 2 : SUIVI CINETIQUE D UNE TRANSFORMATION PAR SPECTROPHOTOMETRIE (6 points) BAC S 2011 LIBAN http://labolycee.org EXERCICE 2 : SUIVI CINETIQUE D UNE TRANSFORMATION PAR SPECTROPHOTOMETRIE (6 points) Les parties A et B sont indépendantes. A : Étude du fonctionnement d un spectrophotomètre

Plus en détail

A retenir : A Z m n. m noyau MASSE ET ÉNERGIE RÉACTIONS NUCLÉAIRES I) EQUIVALENCE MASSE-ÉNERGIE

A retenir : A Z m n. m noyau MASSE ET ÉNERGIE RÉACTIONS NUCLÉAIRES I) EQUIVALENCE MASSE-ÉNERGIE CP7 MASSE ET ÉNERGIE RÉACTIONS NUCLÉAIRES I) EQUIVALENCE MASSE-ÉNERGIE 1 ) Relation d'équivalence entre la masse et l'énergie -énergie de liaison 2 ) Une unité d énergie mieux adaptée 3 ) application 4

Plus en détail

Chapitre n 6 MASSE ET ÉNERGIE DES NOYAUX

Chapitre n 6 MASSE ET ÉNERGIE DES NOYAUX Chapitre n 6 MASSE ET ÉNERGIE DES NOYAUX T ale S Introduction : Une réaction nucléaire est Une réaction nucléaire provoquée est L'unité de masse atomique est une unité permettant de manipuler aisément

Plus en détail

Circuits intégrés micro-ondes

Circuits intégrés micro-ondes Chapitre 7 Circuits intégrés micro-ondes Ce chapitre sert d introduction aux circuits intégrés micro-ondes. On y présentera les éléments de base (résistance, capacitance, inductance), ainsi que les transistors

Plus en détail

Interaction milieux dilués rayonnement Travaux dirigés n 2. Résonance magnétique : approche classique

Interaction milieux dilués rayonnement Travaux dirigés n 2. Résonance magnétique : approche classique PGA & SDUEE Année 008 09 Interaction milieux dilués rayonnement Travaux dirigés n. Résonance magnétique : approche classique Première interprétation classique d une expérience de résonance magnétique On

Plus en détail

Capacité Métal-Isolant-Semiconducteur (MIS)

Capacité Métal-Isolant-Semiconducteur (MIS) apacité Métal-solant-Semiconducteur (MS) 1-onstitution Une structure Métal-solant-Semiconducteur (MS) est constituée d'un empilement de trois couches : un substrat semiconducteur sur lequel on a déposé

Plus en détail

1 Problème 1 : L avion solaire autonome (durée 1h)

1 Problème 1 : L avion solaire autonome (durée 1h) Problèmes IPhO 2012 1 NOM : PRENOM : LYCEE : 1 Problème 1 : L avion solaire autonome (durée 1h) Nous souhaitons dans ce problème aborder quelques aspects de la conception d un avion solaire autonome. Les

Plus en détail

La Fusion Nucléaire (Tokamak) Nicolas Carrard Jonathan Carrier Guillomet 12 novembre 2009

La Fusion Nucléaire (Tokamak) Nicolas Carrard Jonathan Carrier Guillomet 12 novembre 2009 La Fusion Nucléaire (Tokamak) Nicolas Carrard Jonathan Carrier Guillomet 12 novembre 2009 La matière L atome Les isotopes Le plasma Plan de l exposé Réactions nucléaires La fission La fusion Le Tokamak

Plus en détail

MESURE DE LA TEMPERATURE

MESURE DE LA TEMPERATURE 145 T2 MESURE DE LA TEMPERATURE I. INTRODUCTION Dans la majorité des phénomènes physiques, la température joue un rôle prépondérant. Pour la mesurer, les moyens les plus couramment utilisés sont : les

Plus en détail

Contribution à la conception par la simulation en électronique de puissance : application à l onduleur basse tension

Contribution à la conception par la simulation en électronique de puissance : application à l onduleur basse tension Contribution à la conception par la simulation en électronique de puissance : application à l onduleur basse tension Cyril BUTTAY CEGELY VALEO 30 novembre 2004 Cyril BUTTAY Contribution à la conception

Plus en détail

NOTICE DOUBLE DIPLÔME

NOTICE DOUBLE DIPLÔME NOTICE DOUBLE DIPLÔME MINES ParisTech / HEC MINES ParisTech/ AgroParisTech Diplômes obtenus : Diplôme d ingénieur de l Ecole des Mines de Paris Diplôme de HEC Paris Ou Diplôme d ingénieur de l Ecole des

Plus en détail

Exercice 1. Exercice n 1 : Déséquilibre mécanique

Exercice 1. Exercice n 1 : Déséquilibre mécanique Exercice 1 1. a) Un mobile peut-il avoir une accélération non nulle à un instant où sa vitesse est nulle? donner un exemple illustrant la réponse. b) Un mobile peut-il avoir une accélération de direction

Plus en détail

Mesure de la surface spécifique

Mesure de la surface spécifique Mesure de la surface spécifique Introducing the Acorn Area TM Acorn Area est un instrument révolutionnaire conçu pour mesurer la surface spécifique des nanoparticules en suspension dans un liquide. Utilisant

Plus en détail

* 01 - Plasma et Fusion (p.2) Le principe de la réaction de fusion nucléaire Les avantages de la fusion nucléaire * 02 Historique (p.

* 01 - Plasma et Fusion (p.2) Le principe de la réaction de fusion nucléaire Les avantages de la fusion nucléaire * 02 Historique (p. * Table des matières * 01 - Plasma et Fusion (p.2) Le principe de la réaction de fusion nucléaire Les avantages de la fusion nucléaire * 02 Historique (p.5) * 03 - Le confinement du Plasma (p.6) Le Tokamak

Plus en détail

G.P. DNS02 Septembre 2012. Réfraction...1 I.Préliminaires...1 II.Première partie...1 III.Deuxième partie...3. Réfraction

G.P. DNS02 Septembre 2012. Réfraction...1 I.Préliminaires...1 II.Première partie...1 III.Deuxième partie...3. Réfraction DNS Sujet Réfraction...1 I.Préliminaires...1 II.Première partie...1 III.Deuxième partie...3 Réfraction I. Préliminaires 1. Rappeler la valeur et l'unité de la perméabilité magnétique du vide µ 0. Donner

Plus en détail

Professeur Eva PEBAY-PEYROULA

Professeur Eva PEBAY-PEYROULA 3-1 : Physique Chapitre 8 : Le noyau et les réactions nucléaires Professeur Eva PEBAY-PEYROULA Année universitaire 2010/2011 Université Joseph Fourier de Grenoble - Tous droits réservés. Finalité du chapitre

Plus en détail

T.P. FLUENT. Cours Mécanique des Fluides. 24 février 2006 NAZIH MARZOUQY

T.P. FLUENT. Cours Mécanique des Fluides. 24 février 2006 NAZIH MARZOUQY T.P. FLUENT Cours Mécanique des Fluides 24 février 2006 NAZIH MARZOUQY 2 Table des matières 1 Choc stationnaire dans un tube à choc 7 1.1 Introduction....................................... 7 1.2 Description.......................................

Plus en détail

Energie Nucléaire. Principes, Applications & Enjeux. 6 ème - 2014/2015

Energie Nucléaire. Principes, Applications & Enjeux. 6 ème - 2014/2015 Energie Nucléaire Principes, Applications & Enjeux 6 ème - 2014/2015 Quelques constats Le belge consomme 3 fois plus d énergie que le terrien moyen; (0,56% de la consommation mondiale pour 0,17% de la

Plus en détail

DIFFRACTion des ondes

DIFFRACTion des ondes DIFFRACTion des ondes I DIFFRACTION DES ONDES PAR LA CUVE À ONDES Lorsqu'une onde plane traverse un trou, elle se transforme en onde circulaire. On dit que l'onde plane est diffractée par le trou. Ce phénomène

Plus en détail

Chapitre I- Le champ électrostatique. I.1.1- Phénomènes électrostatiques : notion de charge électrique

Chapitre I- Le champ électrostatique. I.1.1- Phénomènes électrostatiques : notion de charge électrique Chapitre I- Le champ électrostatique I.- Notions générales I..- Phénomènes électrostatiques : notion de charge électrique Quiconque a déjà vécu l expérience désagréable d une «décharge électrique» lors

Plus en détail

10 leçon 2. Leçon n 2 : Contact entre deux solides. Frottement de glissement. Exemples. (PC ou 1 er CU)

10 leçon 2. Leçon n 2 : Contact entre deux solides. Frottement de glissement. Exemples. (PC ou 1 er CU) 0 leçon 2 Leçon n 2 : Contact entre deu solides Frottement de glissement Eemples (PC ou er CU) Introduction Contact entre deu solides Liaisons de contact 2 Contact ponctuel 2 Frottement de glissement 2

Plus en détail

Chapitre 11: Réactions nucléaires, radioactivité et fission

Chapitre 11: Réactions nucléaires, radioactivité et fission 1re B et C 11 Réactions nucléaires, radioactivité et fission 129 Chapitre 11: Réactions nucléaires, radioactivité et fission 1. Définitions a) Nucléides (= noyaux atomiques) Les nucléides renferment les

Plus en détail

3ème séance de Mécanique des fluides. Rappels sur les premières séances Aujourd hui : le modèle du fluide parfait. 2 Écoulements potentiels

3ème séance de Mécanique des fluides. Rappels sur les premières séances Aujourd hui : le modèle du fluide parfait. 2 Écoulements potentiels 3ème séance de Mécanique des fluides Rappels sur les premières séances Aujourd hui : le modèle du fluide parfait 1 Généralités 1.1 Introduction 1.2 Équation d Euler 1.3 Premier théorème de Bernoulli 1.4

Plus en détail

a. Fusion et énergie de liaison des noyaux b. La barrière Coulombienne c. Effet tunnel & pic de Gamov

a. Fusion et énergie de liaison des noyaux b. La barrière Coulombienne c. Effet tunnel & pic de Gamov V. Les réactions r thermonucléaires 1. Principes a. Fusion et énergie de liaison des noyaux b. La barrière Coulombienne c. Effet tunnel & pic de Gamov 2. Taux de réactions r thermonucléaires a. Les sections

Plus en détail

LE CETIME votre partenaire pour le progrès et l innovation:

LE CETIME votre partenaire pour le progrès et l innovation: 1 www.cetime.ind.tn LE CETIME votre partenaire pour le progrès et l innovation: met à votre disposition des compétences et des moyens techniques pour vous assister dans vos démarches d innovation et d

Plus en détail

Accélération du vent solaire: revue des modèles exosphériques

Accélération du vent solaire: revue des modèles exosphériques Accélération du vent solaire: revue des modèles exosphériques Yannis Zouganelis 1 & M. Maksimovic 1, N. Meyer-Vernet 1, S. Landi 2, F. Pantellini 1, K. Issautier 1, H. Lamy 3 (1) LESIA - Observatoire de

Plus en détail

SIMULATION DU PROCÉDÉ DE FABRICATION DIRECTE DE PIÈCES THERMOPLASTIQUES PAR FUSION LASER DE POUDRE

SIMULATION DU PROCÉDÉ DE FABRICATION DIRECTE DE PIÈCES THERMOPLASTIQUES PAR FUSION LASER DE POUDRE SIMULATION DU PROCÉDÉ DE FABRICATION DIRECTE DE PIÈCES THERMOPLASTIQUES PAR FUSION LASER DE POUDRE Denis DEFAUCHY Gilles REGNIER Patrice PEYRE Amine AMMAR Pièces FALCON - Dassault Aviation 1 Présentation

Plus en détail

Utilisation des matériaux magnétostrictifs filaires comme capteurs de mesure de champ magnétique

Utilisation des matériaux magnétostrictifs filaires comme capteurs de mesure de champ magnétique Utilisation des matériaux magnétostrictifs filaires comme capteurs de mesure de champ magnétique Eric CRESCENZO 1 Evagelos HRISTOFOROU 2 1) IXTREM 9 rue Edouard Denis Baldus, F-711 CHALON SUR SAONE Tél

Plus en détail

Lycée Galilée Gennevilliers. chap. 6. JALLU Laurent. I. Introduction... 2 La source d énergie nucléaire... 2

Lycée Galilée Gennevilliers. chap. 6. JALLU Laurent. I. Introduction... 2 La source d énergie nucléaire... 2 Lycée Galilée Gennevilliers L'énergie nucléaire : fusion et fission chap. 6 JALLU Laurent I. Introduction... 2 La source d énergie nucléaire... 2 II. Équivalence masse-énergie... 3 Bilan de masse de la

Plus en détail

1 ère partie : tous CAP sauf hôtellerie et alimentation CHIMIE ETRE CAPABLE DE. PROGRAMME - Atomes : structure, étude de quelques exemples.

1 ère partie : tous CAP sauf hôtellerie et alimentation CHIMIE ETRE CAPABLE DE. PROGRAMME - Atomes : structure, étude de quelques exemples. Référentiel CAP Sciences Physiques Page 1/9 SCIENCES PHYSIQUES CERTIFICATS D APTITUDES PROFESSIONNELLES Le référentiel de sciences donne pour les différentes parties du programme de formation la liste

Plus en détail

Gestion moteur véhicules légers

Gestion moteur véhicules légers Module 8 Gestion moteur véhicules légers Orientation véhicules légers Diagnosticien d'automobiles avec brevet fédéral Orientation véhicules utilitaires Modules 7 à 9 Modules 10 à12 Modules 1 à 6 UPSA,

Plus en détail

MATIE RE DU COURS DE PHYSIQUE

MATIE RE DU COURS DE PHYSIQUE MATIE RE DU COURS DE PHYSIQUE Titulaire : A. Rauw 5h/semaine 1) MÉCANIQUE a) Cinématique ii) Référentiel Relativité des notions de repos et mouvement Relativité de la notion de trajectoire Référentiel

Plus en détail

Mario Geiger octobre 08 ÉVAPORATION SOUS VIDE

Mario Geiger octobre 08 ÉVAPORATION SOUS VIDE ÉVAPORATION SOUS VIDE 1 I SOMMAIRE I Sommaire... 2 II Évaporation sous vide... 3 III Description de l installation... 5 IV Travail pratique... 6 But du travail... 6 Principe... 6 Matériel... 6 Méthodes...

Plus en détail

ÉNERGIE : DÉFINITIONS ET PRINCIPES

ÉNERGIE : DÉFINITIONS ET PRINCIPES DÉFINITION DE L ÉNERGIE FORMES D ÉNERGIE LES GRANDS PRINCIPES DE L ÉNERGIE DÉCLINAISONS DE L ÉNERGIE RENDEMENT ET EFFICACITÉ DÉFINITION DE L ÉNERGIE L énergie (du grec : force en action) est ce qui permet

Plus en détail

8/10/10. Les réactions nucléaires

8/10/10. Les réactions nucléaires Les réactions nucléaires En 1900, à Montréal, Rutherford observa un effet curieux, lors de mesures de l'intensité du rayonnement d'une source de thorium [...]. L'intensité n'était pas la même selon que

Plus en détail

TD1 PROPAGATION DANS UN MILIEU PRESENTANT UN GRADIENT D'INDICE

TD1 PROPAGATION DANS UN MILIEU PRESENTANT UN GRADIENT D'INDICE TD1 PROPAGATION DANS UN MILIEU PRESENTANT UN GRADIENT D'INDICE Exercice en classe EXERCICE 1 : La fibre à gradient d indice On considère la propagation d une onde électromagnétique dans un milieu diélectrique

Plus en détail

Cours d électricité. Introduction. Mathieu Bardoux. 1 re année. IUT Saint-Omer / Dunkerque Département Génie Thermique et Énergie

Cours d électricité. Introduction. Mathieu Bardoux. 1 re année. IUT Saint-Omer / Dunkerque Département Génie Thermique et Énergie Cours d électricité Introduction Mathieu Bardoux mathieu.bardoux@univ-littoral.fr IUT Saint-Omer / Dunkerque Département Génie Thermique et Énergie 1 re année Le terme électricité provient du grec ἤλεκτρον

Plus en détail

PRODUIRE DES SIGNAUX 1 : LES ONDES ELECTROMAGNETIQUES, SUPPORT DE CHOIX POUR TRANSMETTRE DES INFORMATIONS

PRODUIRE DES SIGNAUX 1 : LES ONDES ELECTROMAGNETIQUES, SUPPORT DE CHOIX POUR TRANSMETTRE DES INFORMATIONS PRODUIRE DES SIGNAUX 1 : LES ONDES ELECTROMAGNETIQUES, SUPPORT DE CHOIX POUR TRANSMETTRE DES INFORMATIONS Matériel : Un GBF Un haut-parleur Un microphone avec adaptateur fiche banane Une DEL Une résistance

Plus en détail

Chauffage par induction

Chauffage par induction Guide Power Quality Section 7: Efficacité Energétique www.leonardo-energy.org/france Edition Août 2007 Chauffage par induction Jean Callebaut, Laborelec Décembre 2006 1 Introduction... 3 2 Principes physiques...

Plus en détail

Introduction à la physique nucléaire et aux réacteurs nucléaires

Introduction à la physique nucléaire et aux réacteurs nucléaires Introduction à la physique nucléaire et aux réacteurs nucléaires Nassiba Tabti A.E.S.S. Physique (A.E.S.S. Physique) 5 mai 2010 1 / 47 Plan de l exposé 1 La Radioactivité Découverte de la radioactivité

Plus en détail

Projet SETHER Appel à projets 2008. Adrien Patenôtre, POWEO Adrien.patenotre@poweo.com

Projet SETHER Appel à projets 2008. Adrien Patenôtre, POWEO Adrien.patenotre@poweo.com Projet SETHER Appel à projets 2008 Adrien Patenôtre, POWEO Adrien.patenotre@poweo.com SETHER STOCKAGE D ELECTRICITÉ SOUS FORME THERMIQUE À HAUTE TEMPÉRATURE Partenaires : POWEO, SAIPEM, CEA, CNAM, GEMH,

Plus en détail

INTRODUCTION A LA FUSION THERMONUCLEAIRE

INTRODUCTION A LA FUSION THERMONUCLEAIRE INTRODUCTION A LA FUSION THERMONUCLEAIRE I) PRINCIPE Considérons l'énergie de liaison par nucléons pour différents noyaux (Fig. I.1). En examinant la figure I-1, nous constatons que deux types de réactions

Plus en détail

Chapitre 6 : les groupements d'étoiles et l'espace interstellaire

Chapitre 6 : les groupements d'étoiles et l'espace interstellaire Chapitre 6 : les groupements d'étoiles et l'espace interstellaire - Notre Galaxie - Amas stellaires - Milieu interstellaire - Où sommes-nous? - Types de galaxies - Interactions entre galaxies Notre Galaxie

Plus en détail

Physique, chapitre 8 : La tension alternative

Physique, chapitre 8 : La tension alternative Physique, chapitre 8 : La tension alternative 1. La tension alternative 1.1 Différence entre une tension continue et une tension alternative Une tension est dite continue quand sa valeur ne change pas.

Plus en détail

Chapitre 7: Dynamique des fluides

Chapitre 7: Dynamique des fluides Chapitre 7: Dynamique des fluides But du chapitre: comprendre les principes qui permettent de décrire la circulation sanguine. Ceci revient à étudier la manière dont les fluides circulent dans les tuyaux.

Plus en détail

Monitoring continu et gestion optimale des performances énergétiques des bâtiments

Monitoring continu et gestion optimale des performances énergétiques des bâtiments Monitoring continu et gestion optimale des performances énergétiques des bâtiments Alexandre Nassiopoulos et al. Journée d inauguration de Sense-City, 23/03/2015 Croissance de la demande énergétique et

Plus en détail

Chapitre XIV BASES PHYSIQUES QUANTITATIVES DES LOIS DE COMPORTEMENT MÉCANIQUE. par S. CANTOURNET 1 ELASTICITÉ

Chapitre XIV BASES PHYSIQUES QUANTITATIVES DES LOIS DE COMPORTEMENT MÉCANIQUE. par S. CANTOURNET 1 ELASTICITÉ Chapitre XIV BASES PHYSIQUES QUANTITATIVES DES LOIS DE COMPORTEMENT MÉCANIQUE par S. CANTOURNET 1 ELASTICITÉ Les propriétés mécaniques des métaux et alliages sont d un grand intérêt puisqu elles conditionnent

Plus en détail

CHAPITRE 2 : Structure électronique des molécules

CHAPITRE 2 : Structure électronique des molécules CHAPITRE 2 : Structure électronique des molécules I. La liaison covalente 1) Formation d une liaison covalente Les molécules sont des assemblages d atomes liés par des liaisons chimiques résultant d interactions

Plus en détail

Décharge électrostatique

Décharge électrostatique Décharge électrostatique F. Rachidi École Polytechnique Fédérale de Lausanne Groupe Compatibilité Électromagnétique Farhad.Rachidi@epfl.ch http://emcwww.epfl.ch 1 Contenu Génération des charges statiques

Plus en détail

Les correcteurs accorderont une importance particulière à la rigueur des raisonnements et aux représentations graphiques demandées.

Les correcteurs accorderont une importance particulière à la rigueur des raisonnements et aux représentations graphiques demandées. Les correcteurs accorderont une importance particulière à la rigueur des raisonnements et aux représentations graphiques demandées. 1 Ce sujet aborde le phénomène d instabilité dans des systèmes dynamiques

Plus en détail

Superstrat tout Dielectrique Pour le Contrôle de l Ouverture Angulaire d'une Antenne à Double Polarisation

Superstrat tout Dielectrique Pour le Contrôle de l Ouverture Angulaire d'une Antenne à Double Polarisation URSI-France Journées scientifiques 26/27 mars 2013 Superstrat tout Dielectrique Pour le Contrôle de l Ouverture Angulaire d'une Antenne à Double Polarisation All Dielectric Superstrate to Control the Half-Power-BeamWidth

Plus en détail

WWW.ELCON.SE Multichronomètre SA10 Présentation générale

WWW.ELCON.SE Multichronomètre SA10 Présentation générale WWW.ELCON.SE Multichronomètre SA10 Présentation générale Le SA10 est un appareil portable destiné au test des disjoncteurs moyenne tension et haute tension. Quoiqu il soit conçu pour fonctionner couplé

Plus en détail

DYNAMIQUE DE FORMATION DES ÉTOILES

DYNAMIQUE DE FORMATION DES ÉTOILES A 99 PHYS. II ÉCOLE NATIONALE DES PONTS ET CHAUSSÉES, ÉCOLES NATIONALES SUPÉRIEURES DE L'AÉRONAUTIQUE ET DE L'ESPACE, DE TECHNIQUES AVANCÉES, DES TÉLÉCOMMUNICATIONS, DES MINES DE PARIS, DES MINES DE SAINT-ÉTIENNE,

Plus en détail

Qu est-ce qui cause ces taches à la surface du Soleil? www.bbc.co.uk/science/space/solarsystem/solar_system_highlights/solar_cycle

Qu est-ce qui cause ces taches à la surface du Soleil? www.bbc.co.uk/science/space/solarsystem/solar_system_highlights/solar_cycle Qu est-ce qui cause ces taches à la surface du Soleil? www.bbc.co.uk/science/space/solarsystem/solar_system_highlights/solar_cycle Voyez la réponse à cette question dans ce chapitre. Durant la vie de l

Plus en détail

Les lières. MSc in Electronics and Information Technology Engineering. Ingénieur civil. en informatique. MSc in Architectural Engineering

Les lières. MSc in Electronics and Information Technology Engineering. Ingénieur civil. en informatique. MSc in Architectural Engineering Ingénieur civil Ingénieur civil Les lières MSc in Electronics and Information Technology Engineering MSc in Architectural Engineering MSc in Civil Engineering MSc in Electromechanical Engineering MSc

Plus en détail

DM 10 : La fusion nucléaire, l énergie de l avenir? CORRECTION

DM 10 : La fusion nucléaire, l énergie de l avenir? CORRECTION Physique Chapitre 4 Masse, énergie, et transformations nucléaires DM 10 : La fusion nucléaire, l énergie de l avenir? CORRECTION Date :. Le 28 juin 2005, le site de Cadarache (dans les bouches du Rhône)

Plus en détail

Université de Provence (Aix-Marseille I) UMR CNRS 6595 école polytechnique universitaire de Marseille. pour obtenir le grade de :

Université de Provence (Aix-Marseille I) UMR CNRS 6595 école polytechnique universitaire de Marseille. pour obtenir le grade de : Université de Provence (Aix-Marseille I) UMR CNRS 6595 école polytechnique universitaire de Marseille THÈSE pour obtenir le grade de : Docteur de l Université de Provence en Mécanique et Énergétique École

Plus en détail

C3. Produire de l électricité

C3. Produire de l électricité C3. Produire de l électricité a. Electricité : définition et génération i. Définition La matière est constituée d. Au centre de l atome, se trouve un noyau constitué de charges positives (.) et neutres

Plus en détail

Approche expérimentale du rayonnement électromagnétique émis par un téléphone portable

Approche expérimentale du rayonnement électromagnétique émis par un téléphone portable Approche expérimentale du rayonnement électromagnétique émis par un téléphone portable RÉSUMÉ U N I O N D E S P R O F E S S E U R S D E P H Y S I Q U E E T D E C H I M I E par Lycée Victor Hugo - 25000

Plus en détail

Cours d électricité. Circuits électriques en courant constant. Mathieu Bardoux. 1 re année

Cours d électricité. Circuits électriques en courant constant. Mathieu Bardoux. 1 re année Cours d électricité Circuits électriques en courant constant Mathieu Bardoux mathieu.bardoux@univ-littoral.fr IUT Saint-Omer / Dunkerque Département Génie Thermique et Énergie 1 re année Objectifs du chapitre

Plus en détail

en Hommage à Irving Langmuir

en Hommage à Irving Langmuir πλασµα Voyage au Centre du Plasma : le 4ème état de la Matière en Hommage à Irving Langmuir Pierre Barroy pierre. barroy@physics. org L état Plasma 4 principaux états stables de la matière: Solide > Liquide

Plus en détail

La fusion nucléaire. Le confinement magnétique GYMNASE AUGUSTE PICCARD. Baillod Antoine 3M7 29/10/2012. Sous la direction de Laurent Locatelli

La fusion nucléaire. Le confinement magnétique GYMNASE AUGUSTE PICCARD. Baillod Antoine 3M7 29/10/2012. Sous la direction de Laurent Locatelli GYMNASE AUGUSTE PICCARD La fusion nucléaire Le confinement magnétique Tokamak JET (http://www.isgtw.org/feature/small-sun-earth) Baillod Antoine 3M7 29/10/2012 Sous la direction de Laurent Locatelli RÉSUMÉ

Plus en détail

Chapitre1: Concepts fondamentaux

Chapitre1: Concepts fondamentaux Dans ce chapitre, nous présentons un certain nombre de concepts et des notions scientifiques qui seront utilisés dans notre étude. Dans cette partie qui constitue un support théorique pour notre mémoire,

Plus en détail

Phénomènes dangereux et modélisation des effets

Phénomènes dangereux et modélisation des effets Phénomènes dangereux et modélisation des effets B. TRUCHOT Responsable de l unité Dispersion Incendie Expérimentations et Modélisations Phénomènes dangereux Description et modélisation des phénomènes BLEVE

Plus en détail

LAMPES FLUORESCENTES BASSE CONSOMMATION A CATHODE FROIDE CCFL

LAMPES FLUORESCENTES BASSE CONSOMMATION A CATHODE FROIDE CCFL LAMPES FLUORESCENTES BASSE CONSOMMATION A CATHODE FROIDE CCFL Economisons notre énergie et sauvons la planète Présentation générale 2013 PRESENTATION I. Principes de fonctionnement d une ampoule basse

Plus en détail