Maison de l Emploi et de la Formation du Cotentin

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1 Maison de l Emploi et de la Formation du Cotentin Territoire de la Maison de l emploi : le Pays du Cotentin De l analyse des marchés de la Construction Durable au diagnostic de la montée en compétence dans les métiers du Bâtiment et des EnR à l horizon 2014 Etude Cellule Economique de Bretagne Cette étude est cofinancée par le Fonds social européen

2 Avant-propos Ce document est la version finale des travaux d étude du réseau des CERC. Le plan complet se trouve en pages 4, 5 et 6. Les données et les analyses présentées concernent le territoire défini par la du Cotentin pour cette étude, qui correspond aux 205 communes constituant le Pays du Cotentin

3 Sommaire De l analyse des marchés de la Construction Durable au diagnostic de la montée en compétence dans les métiers du Bâtiment et des EnRà l horizon

4 Sommaire I. Données de cadrage : le secteur du Bâtiment et des EnR au cœur de l économie du territoire de la A. Démographie : Les caractéristiques du territoire défini par la B. Le secteur du Bâtiment dans l économie locale 1. L emploi dans le secteur du Bâtiment 2. L appareil de production du secteur du Bâtiment 3. Les auto-entrepreneurs 4. Focus sur les entreprises artisanales du Bâtiment C. Les caractéristiques du parc de logements et de locaux 1. Etat du parc de logements 2. Le parc locatif social 3. Estimation du parc tertiaire existant par destination des locaux D. Une approche de la précarité énergétique E. Les objectifs du Grenelle de l environnement et les nouvelles réglementations techniques F. Le plan climat territorial : Constats / Objectifs G. Le Bâtiment et les EnR 1. Etat des lieux de la production d énergie sur le territoire le poids des EnR et ventilation par type 2. Les principaux équipements EnR liés au Bâtiment Synthèse / Diagnostic 1. Analyse transversale des principaux indicateurs 2. Forces et Faiblesses 3. Recensement des initiatives locales II. L évolution des marchés du Bâtiment en lien avec le Grenelle de l environnement sur le territoire A. Quels impacts sur le chiffre d affaires des entreprises du Bâtiment sur le territoire? 1. Structure du chiffre d affaires des entreprises sur le territoire 2. Le poids des marchés de la performance énergétique et qualité environnementale dans l activité du Bâtiment 3. Des opérations phares B. Quels impacts sur le secteur de la construction neuve de logements et de locaux? 1. La construction neuve de logements sur le territoire 2. La construction neuve de locaux sur le territoire C. Quels impacts sur le secteur de l entretien-rénovation? 1. Evolution de l activité entretien-rénovation 2. Les prêts à taux zéro destinés à l acquisition de logements anciens avec travaux 3. L éco-ptz, un levier pour la rénovation énergétique des logements 4. L éco-pls, un levier pour la rénovation énergétique du logement social 5. Focus sur le Fonds Régional pour l Eco-habitat Social 6. L adaptation des Bâtiments publics à la réglementation D. Une progression des signes de qualité des ouvrages réalisés 1. Recensement des ouvrages labellisés et/ou certifiés en construction neuve 2. Recensement des ouvrages labellisés et/ou certifiés en rénovation E. Les pratiques des entreprises employant des salariés 1. Part et progression de l activité consacrée à la performance énergétique et à la qualité environnementale 2. Impacts du Grenelle de l environnement et des dispositifs d aides financiers sur l activité des entreprises de Bâtiment 3. L offre globale est-elle un enjeu pour les entreprises de Bâtiment? 4

5 Sommaire F. Les pratiques des artisans seuls 1. La pénétration des chantiers EnR, performance énergétique et qualité environnementale dans l activité des artisans 2. Connaissance des réglementations, des aides et impact sur l activité des artisans Synthèse / Diagnostic 1. Analyse transversale des principaux indicateurs 2. Forces et Faiblesses 3. Recensement des initiatives locales III. Performance énergétique et qualité environnementale : un impact sur l emploi du secteur Bâtiment sur le territoire de la A. Les caractéristiques des salariés dans les entreprises du Bâtiment sur le territoire B. Les caractéristiques des ouvriers dans les entreprises du Bâtiment sur le territoire C. Des signes de montée en compétence des entreprises de Bâtiment 1. Point sur les labels et certifications des professionnels du Bâtiment 2. Premier recensement des entreprises labellisées et/ou certifiées D. Evolution du travail intérimaire E. Les besoins de recrutement des entreprises employant des salariés F. Le marché du travail sur le territoire : les demandes et offres d emploi dans les métiers du Bâtiment G. Traduction de l impact en emploi par métier des marchés actuels en lien avec la performance énergétique et la qualité environnementale Synthèse / Diagnostic 1.Rappel des principaux indicateurs 2.Forces et Faiblesses IV. Recensement de l offre actuelle de formation Bâtiment en lien avec le Grenelle de l Environnement sur le territoire A. L offre de formation initiale Bâtiment A. B. L offre de formation continue Bâtiment en lien avec le Grenelle de l environnement 1. La formation continue des entreprises du Bâtiment 2. L offre de formation continue Bâtiment en lien avec le Grenelle de l Environnement 3. Bilan du dispositif FEEBAT C. Les pratiques actuelles et les besoins de formation continue des entreprises de Bâtiment du territoire employant des salariés 1. Analyse des pratiques des entreprises en termes de formation continue 2. Freins et leviers de la formation continue 3. Conséquences de la montée en compétence des entreprises D. Les pratiques actuelles et les besoins de formation continue des artisans seuls 1. Analyse des pratiques des artisans en termes de formation continue 2. Conséquences de la montée en compétence des artisans Synthèse / Diagnostic 1. Analyse transversale des principaux indicateurs 2. Forces et Faiblesses 5

6 Sommaire V. Conclusion : La relation Marché/ Emploi/ Formation : Prévision à l horizon 2014 sur le territoire A. Les marchés du Bâtiment à l horizon Scénario prospectif sur le territoire de la 2. Zoom sur le potentiel de travaux de rénovation énergétique au niveau régional et sur le territoire de la 3. Une part croissante de la performance énergétique et de la qualité environnementale dans le chiffre d affaires Bâtiment sur le territoire B. L impact sur les besoins en emploi à l horizon Evolution prévisionnelle de l emploi bâtiment en lien avec la performance énergétique et la Qualité environnementale sur le territoire 2. Evolution prévisionnelle des emplois de production sur le territoire 3. Estimation du besoin total en emploi de production sur le territoire 4. Evolution prévisionnelle des emplois de production en lien avec la rénovation énergétique des logements 5. Evolution prévisionnelle des emplois de production par métier et par marché C. L impact sur les besoins en formation à l horizon Besoins en formation en 2014 dans le secteur Bâtiment 2. Besoins en formation en 2014 dans les métiers Bâtiment en lien avec la performance énergétique et la qualité environnementale Conclusion / Synthèse Annexes A. B. C. D. E. Contexte réglementaire et RT 2012 Signes de la qualité dans la construction : Panorama acteurs compétences (AQC) Enquête auprès des entreprises : échantillon et résultats complémentaires Tableaux détaillés de l offre de formation continue (AFPA, ANOFAB et GRETA) Cartographies complémentaires 6

7 Sommaire Processus d analyse Influences Evolution des ménages Parc de logements et de locaux Offre de formation Plan climat-énergie territorial Objectifs du Grenelle de l environnement Le secteur Bâtiment &EnR Emploi et tissu d entreprises locales Précarité sociale et énergétique Marchés Prospective Métiers / Compétences Besoin en emploi Besoin en formation 7

8 I-Données de cadrage : le secteur du Bâtiment et des EnRau cœur de l économie du territoire de la 8

9 I - Données de cadrage : le secteur du Bâtiment et des EnR au cœur de l économie du territoire de la A- Démographie: Les caractéristiques du territoire défini par la Les habitants du Pays du Cotentin représentent 41,4 % des habitants de la Manche Population Communes Nombre Part Evolution Projection 2015 Nombre Pays du Cotentin ,4 % 0,4 % ND 205 Manche ,9 % 2,8 % ,3 % 2,7 % ,7 % Basse-Normandie France Densité de population Source: INSEE-RP07 Cherbourg-Octeville Manche Nombre d habitants au km2 Calvados Orne Plus de à à à 99 8 à 59 Source cartographie : Articque Environ habitants résident dans le Pays du Cotentin ; 42 % d entre eux vivent sur les 5 communes composant le territoire de la Communauté Urbaine de Cherbourg (CUC). Depuis 1999, la population du territoire a stagné alors qu elle a progressé d environ 3 % aux niveaux départemental et régional. La densité moyenne sur le Pays est plus élevée (112 habitants au km2) que sur l ensemble du département et de la région (83 habitants / km2) mais elle est très variable à l intérieur du territoire ; elle atteint habitants au km2 sur le territoire de la CUC. 9

10 I - Données de cadrage : le secteur du Bâtiment et des EnR au cœur de l économie du territoire de la A- Démographie: Les caractéristiques du territoire défini par la 7% 12 % 12 % 14 % 22 % 20 % 21 % 20 % 18 % 20 % 16 % 18 % Les moins de 15 ans sont un peu plus nombreux, proportionnellement, dans le Cotentin que sur l ensemble de la région : pour les garçons : 20 % contre 19 % ; pour les filles : 18 % contre 17%. Les 60 ans et plus sont moins nombreux, proportionnellement, dans le Cotentin que sur le département et la région (22 % contre respectivement 25,5 % et 24 %). La répartition de la population par CSP est assez similaire dans le Cotentin, dans la Manche et en Basse-Normandie. Les retraités sont les plus représentés, tant dans le Cotentin (28 %) que sur l ensemble du département (32 %) et de la région (29 %) Evolution du nombre d habitants et de ménages sur le Pays du Cotentin (Base 100 en 1962) Source : INSEE, RP 2007 et projections* Entre 1999 et 2007, la population du Pays du Cotentin a stagné (+0,4 %). Dans le même temps, le nombre de ménages a augmenté de 8,4 %. Selon les projections établies par l INSEE (scénario central), la population devrait stagner, voire diminuer à l horizon * Source : Modèle Omphale ; INSEE, Cent pour cent Basse-Normandie, n 164 Déc

11 I - Données de cadrage : le secteur du Bâtiment et des EnR au cœur de l économie du territoire de la A- Démographie: Les caractéristiques du territoire défini par la Evolution de la population sur le territoire du Pays du Cotentin entre 1999 et 2007 Source : INSEE, RP07 Cherbourg-Octeville Manche Calvados Orne > + 30 % + 20 % à + 29,9 % + 10 % à + 19,9 % 0 % à + 9,9 % Source cartographie : Articque - 10 % à 0 % < - 10 % Ce sont principalement les communes situées à l Ouest du territoire (à proximité de La Hague et de Flamanville, notamment) qui ont enregistré les plus fortes hausses de population entre 1999 et On note par ailleurs que tout le nord (en particulier la CUC) est en perte de vitesse par rapport au sud du territoire, où un pôle de développement se dessine autour de Ste Mère-Eglise. 11

12 I - Données de cadrage : le secteur du Bâtiment et des EnR au cœur de l économie du territoire de la A- Démographie: Les caractéristiques du territoire défini par la Répartition et évolution de la population régionale à l horizon 2015 par âge et département Source: Modèle OMPHALE Vieillissement en 2015 (en années) Moyenne régionale Orne Manche Calvados Âge moyen au 1er janvier 2010 Source: INSEE, modèle Omphale (scénario central, mis à jour en 12/2008), taille des populations départementales en 2010 La moyenne d âge estimée dans la Manche en 2010 est plus élevée que celle en Basse Normandie : 42 ans contre 40,9 ans. En 2030, cette moyenne d âge est estimée à 46,3 ans, contre 44,9 ans au niveau régional. Le vieillissement estimé sur ce département entre 2010 et 2015 est légèrement plus fort que la moyenne régionale (14 mois contre 12 mois). En Basse Normandie, deux départements devraient vieillir plus que la moyenne régionale : la Manche (+14 mois) et surtout l Orne (+ 16 mois contre + 12 mois en Basse Normandie). 12

13 I - Données de cadrage : le secteur du Bâtiment et des EnR au cœur de l économie du territoire de la B - Le secteur du Bâtiment dans l économie locale 1 - L emploi dans le secteur du Bâtiment salariés du Bâtiment sur le territoire du Pays du Cotentin soit 39,3 % de ceux du département de la Manche Nombre de salariés en 2009 Tous secteurs Pays du Cotentin Bâtiment Evolution des effectifs salariés Part Bâtiment / tous secteurs Tous secteurs Bâtiment Tendance ,7 % -0,2 % -4,5 % Manche ,3 % -0,8 % -2,9 % Basse Normandie ,3 % -1,1 % -3,6 % ,3 % -1,5 % -3,0 % France 10,7 % des salariés du Pays du Cotentin travaillent dans le Bâtiment Cette part est comparable à celle du niveau départemental et un peu plus importante qu au niveau régional. Entre 2008 et 2009, le nombre de salariés du secteur a diminué de 4,5 % sur le Pays du Cotentin. La baisse des effectifs du bâtiment a été un peu moins forte dans la Manche (-3 %) et en Basse Normandie (-4 %). Ce sont les effectifs du gros œuvre qui ont le plus fortement diminué : -6,2 % (contre -6,9 % dans la Manche et -6,7 % en Basse Normandie). Répartition par sexe des salariés en 2009 Source : Pôle Emploi ,7% 8,7 9,6 41,4-6,2 % 91 % 91,3 10,4 33,0 90,4 58,6 45,0 89,6 57,0 55,5 Les femmes représentent 9 % des salariés du Bâtiment sur le Pays du Cotentin La part des femmes est bien plus faible dans le secteur du bâtiment (9 %) que tous secteurs d activité confondus (41 %) sur le Pays du Cotentin ; elle est un peu en-dessous des moyennes départementale et régionale. 13

14 I - Données de cadrage : le secteur du Bâtiment et des EnR au cœur de l économie du territoire de la B - Le secteur du Bâtiment dans l économie locale 1 - L emploi dans le secteur du Bâtiment 71% des salariés du Bâtiment travaillent dans le second œuvre Cette part est un peu plus faible qu aux niveaux départemental (72 %) et régional (73 %). La répartition des emplois salariés par activité de l entreprise montre la nette prédominance des travaux électriques, qui occupent plus d un salarié du bâtiment sur cinq, devant l activité de maçonnerie générale, gros œuvre. N. c. a.: Non compris ailleurs 14

15 I - Données de cadrage : le secteur du Bâtiment et des EnR au cœur de l économie du territoire de la B - Le secteur du Bâtiment dans l économie locale 2 - L appareil de production du secteur Bâtiment 817 entreprises* du secteur du Bâtiment sur le Pays du Cotentin, soit 30% de celles de la Manche Nombre d entreprises* Tous secteurs Pays du Cotentin Bâtiment Nombre de créations d entreprises* Part Bâtiment / tous secteurs Tous secteurs Bâtiment Part Bâtiment / tous secteurs ,3 % ,7 % Manche ,2 % ,5 % Basse Normandie ,3 % ,3 % ,1 % ,2 % France 10 % des entreprises du Pays du Cotentin ont une activité Bâtiment Cette part est plus élevée dans la Manche et en Basse Normandie (12 %). On dénombre plus de 800 entreprises du bâtiment sur le Pays du Cotentin au 1er Janvier Plus des trois quarts d entre elles (78 %) exercent dans le second œuvre. Répartition des établissements du bâtiment Répartition des établissements selon leur activité selon leur corps d état sur le Pays du Cotentin sur le Pays du Cotentin Source : INSEE, SIRENE 01/01/2009 Source : INSEE, SIRENE 01/01/2009 * Sont comptabilisées toutes les unités de production (établissements) rattachées à l entreprise. 15

16 I - Données de cadrage : le secteur du Bâtiment et des EnR au cœur de l économie du territoire de la B - Le secteur du Bâtiment dans l économie locale 2 - L appareil de production du secteur Bâtiment Répartition des 817 établissements du Bâtiment sur le Pays du Cotentin Source : INSEE SIRENE 01/01/2009 Equeurdreville - Hainneville Cherbourg Octeville Tourlaville Brix Valognes Bricquebec Sainte Mère - Eglise Barneville Carteret Picauville Saint-Sauveur-le-Vicomte 15 établissements et plus De 5 à 14 établissements De 1 à 4 établissements Aucun établissement Carentan Source cartographique : Articque Les plus fortes concentrations d établissements du Bâtiment sur le Pays du Cotentin se situent autour des principales communes du territoire, situées le long de la RN 13, et vers la zone littorale Ouest. 20 % des établissements sont situés sur la Communauté Urbaine de Cherbourg (soit 166 établissements). 16

17 I - Données de cadrage : le secteur du Bâtiment et des EnR au cœur de l économie du territoire de la B - Le secteur du Bâtiment dans l économie locale 2 - L appareil de production du secteur Bâtiment Répartition des établissements du secteur du Bâtiment selon leur taille sur le Pays du Cotentin Source : INSEE, SIRENE 01/01/2009 Sur le Pays du Cotentin, des unités de production plus grandes que sur le département et la région La part d établissements sans salariés est moins importante (41 %) que dans la Manche (46%) et la Basse-Normandie (47%). Les unités de production du Pays du Cotentin sont plus grandes que dans le département et surtout la région. 14 % d entre elles comptent au moins 10 salariés contre 11 % dans la Manche et 10 % en Basse Normandie. 10 % des créations d établissements en 2009 sur le Pays du Cotentin concernent le secteur du Bâtiment En 2009, 105 établissements du Bâtiment ont été créés sur le Pays du Cotentin, soit 10 % des créations tous secteurs d activité confondus. Cette part est légèrement plus faible qu au niveau départemental et régional (11%). 76 % des établissements créés* ont une activité dans le second œuvre ; c est un peu moins qu au niveau départemental (77 %) mais un peu plus qu au niveau régional (75 %). Répartition des créations d établissements en 2009 sur le Pays du Cotentin selon leur activité Source : INSEE, SIRENE 01/01/2009 Répartition des créations d établissements du bâtiment sur le Pays du Cotentin selon leur activité Source : INSEE, SIRENE 01/01/2009 * Les créations d entreprises de 2009 comprennent les auto-entrepreneurs. 17

18 I - Données de cadrage : le secteur du Bâtiment et des EnR au cœur de l économie du territoire de la B- Le secteur du Bâtiment dans l économie locale 2 - L appareil de production dans le secteur du Bâtiment 78% 817 entreprises* de bâtiment sur le Pays du Cotentin Répartition par activité Source : INSEE, SIRENE 01/01/2009 Les deux activités les plus représentées en nombre d établissements sont la menuiserie bois et PVC et la maçonnerie Plus d 1 établissement sur 5 a une activité de menuiserie bois et PVC (contre 20 % dans la Manche et 17 % en Basse Normandie). 18 % des établissements ont une activité de maçonnerie (16 % dans la Manche et 17 % en Basse Normandie). Les activités de peinture, vitrerie et de travaux d installation électrique représentent chacune un peu plus d un établissement sur dix. * Sont comptabilisées toutes les unités de production (établissements) rattachées à l entreprise. 18

19 I - Données de cadrage : le secteur du Bâtiment et des EnR au cœur de l économie du territoire de la B- Le secteur du Bâtiment dans l économie locale 3. Les auto-entrepreneurs Les créations d entreprises en 2009 Source: INSEE, répertoire des entreprises et des établissements (Sirene données brutes) Créations tous secteurs d activité Créations secteur du bâtiment Nombre Dont autoentrepreneurs Nombre Dont autoentrepreneurs ,0 % 99 60,6 % Manche ,2 % ,6 % Basse Normandie ,0 % ,2 % Pays du Cotentin Dans le secteur du Bâtiment, trois créateurs d entreprises sur cinq en 2009 étaient des auto-entrepreneurs. Cette part est légèrement plus élevée qu au niveau régional mais bien inférieure à celle observée sur l ensemble du département. Sur le Pays du Cotentin, la part d auto-entreprises est moins importante dans le secteur du bâtiment (61 %) que la moyenne tous secteurs confondus (63 %). Sur les 621 auto-entreprises créées en 2009 sur le Pays du Cotentin, 60 appartiennent au secteur du Bâtiment, soit 10 %. Cette part est moins importante que dans la Manche (12 %) et la Basse Normandie (12%). Le régime de l'auto-entrepreneur a été créé par la loi de modernisation de l'économie (LME) du 4 août Il s'applique depuis le 1er janvier 2009 aux personnes physiques qui créent ou possèdent déjà une entreprise individuelle pour exercer une activité commerciale, artisanale ou libérale (hormis certaines activités), à titre principal ou complémentaire. L'entreprise individuelle doit remplir les conditions du régime fiscal de la microentreprise (réaliser moins de euros de chiffre d'affaires pour une activité commerciale ou moins de euros pour les prestations de services et les activités libérales). La personne physique doit opter pour exercer en franchise de TVA. Le régime de l'auto-entrepreneur offre des formalités de création d'entreprises allégées ainsi qu'un mode de calcul et de paiement simplifié des cotisations sociales et de l'impôt sur le revenu. 19

20 I - Données de cadrage : le secteur du Bâtiment et des EnR au cœur de l économie du territoire de la B- Le secteur du Bâtiment dans l économie locale 3. Les auto-entrepreneurs Evolution du nombre de création d entreprises dans le secteur du bâtiment entre 2008 et 2009 Source : INSEE, Sirene -41 % -33 % 67 % 71 % Evolution du nombre de création d entreprises tous secteurs d activité entre 2008 et 2009 Source : INSEE, Sirene Basse Normandie -23,5 % Manche -23 % Pays du Cotentin -32 % 96 % 84 % La création d entreprises en 2009 a été dopée par le nouveau régime d auto-entrepreneur, notamment dans le bâtiment Entre 2008 et 2009, les créations d entreprises dans le secteur du bâtiment ont progressé de 71 %, c est bien plus qu au niveau départemental (67 %) et régional (50 %). Le Pays du Cotentin a été moins fortement impacté par la mise en place du régime d auto entrepreneur que l ensemble du département et de la région. Toutefois, sans ce dispositif, le nombre d entreprises créées aurait diminué de 33 % sur le territoire (contre -41 % dans la Manche et -39 % en Basse Normandie). Créations d auto-entreprises en 2009 dans le secteur du bâtiment sur le Pays du Cotentin selon la tranche d âge du créateur Source : INSEE, Sirene Plus de la moitié des auto-entrepreneurs du secteur du bâtiment ont au moins 40 ans Sur le Pays du Cotentin, 57 % des créateurs d entreprise dans le bâtiment ont au moins 40 ans (49 % au niveau départemental et 46 % au niveau régional). La tranche d âge la plus représentée, dans le bâtiment comme dans l ensemble des secteurs d activité, est celle des ans Tous secteurs d activité confondus, la part des 40 ans et plus est de 49 % sur le territoire. 20

21 I - Données de cadrage : le secteur du Bâtiment et des EnR au cœur de l économie du territoire de la B- Le secteur du Bâtiment dans l économie locale 3. Les auto-entrepreneurs Créations d auto-entreprises en 2009 dans le secteur du bâtiment selon le corps d état de l entreprise Source: INSEE, répertoire des entreprises et des établissements (Sirene données brutes) Gros oeuvre Nombre Second œuvre technique (Equipements techniques) Dont autoentrepreneurs Nombre Dont autoentrepreneurs Second œuvre aménagementfinitions (Bois, Métal, Aménagements et Finitions) Nombre Dont autoentrepreneurs Pays du Cotentin 24 83,3 % 32 43,7 % 43 60,5 % Manche 74 83,8 % ,0 % ,2 % Basse Normandie ,9 % ,3 % ,9 % Tous secteurs d activité confondus, c est généralement dans le secteur des services aux ménages, l information et la communication et le soutien aux entreprises que la part des auto-entrepreneurs dans les créations d entreprises est la plus élevée. Dans le secteur du bâtiment, c est dans le gros œuvre que cette part est la plus importante. Elle est plus élevée sur le Pays du Cotentin qu au niveau régional mais quasi équivalente à celle observée au niveau départemental. Créations d auto-entreprises du secteur du Bâtiment en 2009 sur le Pays du Cotentin selon le corps d état Source : INSEE Sirene Forte représentation du gros œuvre dans les créations d auto-entreprises 43 % des auto-entreprises créées en 2009 exercent dans le second œuvre aménagementfinitions mais la particularité du Pays du Cotentin, c est la plus forte proportion d autoentreprises exerçant dans le gros œuvre (34 % contre 31 % au niveau départemental et 27 % au niveau régional). Hors auto-entreprises, la répartition des créations d entreprises est la suivante : 44 % dans le second œuvre aménagement-finitions, 32 % dans le second œuvre technique et 24 % dans le gros œuvre. 21

22 I - Données de cadrage : le secteur du Bâtiment et des EnR au cœur de l économie du territoire de la B- Le secteur du Bâtiment dans l économie locale 3. Les auto-entrepreneurs Part des auto-entreprises dans les créations d entreprises du Bâtiment sur le Pays du Cotentin en 2009 par code NAF Source : INSEE SIRENE Sur le Pays du Cotentin, le plus grand nombre d entreprises créées en 2009 dans le secteur du bâtiment est enregistré dans les activités de maçonnerie générale / gros œuvre du bâtiment et de menuiserie bois / PVC. La part d autoentreprises dans ces créations est respectivement de 79 % et de 47 %. Dans certaines activités, la plupart voire toutes les entreprises créées en 2009 sont des auto-entreprises ; c est le cas notamment de l activité de plâtrerie, d installation d eau et de gaz et de revêtements de sols et murs. N. c. a.: Non compris ailleurs 22

23 I - Données de cadrage : le secteur du Bâtiment et des EnR au cœur de l économie du territoire de la B- Le secteur du Bâtiment dans l économie locale 4. Focus sur les entreprises artisanales du BTP Nombre d entreprises Nombre d entreprises Part des Part des chefs Âge moyen des artisanales tous artisanales du BTP entreprises d entreprises du chefs secteurs confondus artisanales du BTP BTP de 55 ans et d entreprises du dans l ensemble plus BTP des entreprises artisanales Part Part Source: Chambre des Métiers de l Artisanat Manche 1er Janvier 2010 correspondant la, moins les % communes862 d Auxais et Raids, Arrond. Cherbourgauetterritoire de ,4 29,3et%plus les communes 36,5 % d Appeville, Canville 14,8 %s/rocque, Denneville 44,9et Baupte) (1) CantonCarentan (1) 862 entreprises artisanales*2du BTP ont été recensées 39,2 en % sur le territoire 16,0 % Manche 45,0 Les entreprises artisanales du BTP sont proportionnellement moins nombreuses sur le territoire que sur l ensemble du département. Les proportions d entreprises de menuiserie-serrurerie et de couverture, plomberie, chauffage correspondent aux moyennes départementales. En revanche, il y a un peu moins d entreprises d aménagements-finitions (16 % contre 18 %). La part des chefs d entreprises du BTP de 55 ans et plus est un peu moins élevée sur le territoire (14,8 %) que sur l ensemble du département (16 %). Toutefois, l âge moyen des dirigeants est similaire sur ces deux territoires. * Qui sont les entreprises artisanales? Ne pas employer plus de 10 salariés au moment de l immatriculation Exercer à titre professionnel et de manière indépendante, une activité relevant du secteur de l artisanat Le chef d entreprise doit être détenteur d un CAP ou autre diplôme équivalent; le cas échéant, la qualité d artisan est délivrée au bout de 6 ans d immatriculation au métier. Les données au 1er janvier 2010 comptent les auto-entrepreneurs. 23

24 I - Données de cadrage : le secteur du Bâtiment et des EnR au cœur de l économie du territoire de la B- Le secteur du Bâtiment dans l économie locale 4. Focus sur les entreprises artisanales du BTP Répartition des établissements sans salarié sur le Pays du Cotentin Source : INSEE Sirene 01/01/2009 Répartition des établissements employant 1 à 9 salariés sur le Pays du Cotentin Source : INSEE Sirene 01/01/2009 Cherbourg - Octeville Cherbourg - Octeville 10 et plus 5à9 1à4 Aucun établissement Source cartographique: Articque Les artisans sans salarié tendent à se concentrer sur la CUC et autour de Brix et Valognes (toutes deux situées à proximité de la RN 13. On fait le même constat s agissant des entreprises de 1 à 9 salariés. Les chefs d entreprises de 50 ans et plus sont proportionnellement bien plus nombreux à l Est qu à l Ouest du territoire. Part des chefs d entreprises de 50 ans et plus sur l Arrond. de Cherbourg et le Canton de Carentan Source : CMA Manche-01/01/2010 Cherbourg - Octeville Plus de 40 % de 35 % à 39 % de 30 % à 34 % Source cartographique: Articque Moins de 30 % 24

25 I - Données de cadrage : le secteur du Bâtiment et des EnR au cœur de l économie du territoire de la C Les caractéristiques du parc de logements et de locaux Le parc de logements du Pays du Cotentin représente 39% de celui du département Parc existant de logements (1) Construction neuve (2) Logement Estimation du parc existant de locaux (3) Construction neuve Locaux (2) Nombre Part des RP* Part des RP de plus de 35 ans Logements commencés en 2009 Surface (en m2) Surface (en m2) commencés en 2009 Pays du Cotentin ,7 % 57,3 % Manche ,5 % 59,7 % ND BasseNormandie ,2 % 60,0 % ,0 % 59,0 % France RP : Résidences principales (1) Source - Parc existants de logements : INSEE RP2007 (2) Source Construction neuve : Sit@del2 (3) Estimation Cellule Economique de Bretagne au 01/01/2008 RP2007) 1. Etat du(source parc: INSEE, de logements Répartition du parc de logements sur le Pays du Cotentin selon le type de logement Répartition du parc de logements sur le Pays du Cotentin selon la catégorie de logement Près de 3 logements sur 4 sont des maisons individuelles dans le Pays du Cotentin Le parc du Pays du Cotentin se compose d un peu plus de logements, dont 82 % sont des résidences principales. Plus de la moitié de celles-ci (57 %) ont été construites avant 1975, soit avant toute réglementation thermique. Le taux de vacance dans le parc est de 6 % dans le Pays du Cotentin, comme au niveau départemental et régional Il y a proportionnellement moins de résidences secondaires sur le Pays (12 %) que dans la Manche (15 %) et la Basse-Normandie (16 %). 25

26 I - Données de cadrage : le secteur du Bâtiment et des EnR au cœur de l économie du territoire de la C Les caractéristiques du parc de logements et de locaux 1. Etat du parc de logements Part de l individuel Plus d individuel récent Plus d individuel ancien Manche Moyenne régionale Orne Pays du Cotentin Calvados Plus de collectif récent Ancienneté du parc * Plus de collectif ancien Source : INSEE - RP07, traitement CEB La principale caractéristique du parc de logements sur le Pays du Cotentin est la forte proportion de logements individuels (73 % contre 79 % au niveau départemental et 67 % au niveau régional). * Part de logements construits avant

27 I - Données de cadrage : le secteur du Bâtiment et des EnR au cœur de l économie du territoire de la C Les caractéristiques du parc de logements et de locaux 1. Etat du parc de logements Répartition du parc de résidences principales sur le Pays du Cotentin selon le statut d occupation Unité : Nb de logements Source : INSEE, RP2007 Une majorité de résidences principales occupées par leurs propriétaires et un fort pourcentage de logements locatifs sociaux 59 % 57 % Environ 3 résidences principales sur 5 (57 %) sont occupées par leur propriétaire dans le Pays du Cotentin ; c est moins qu à l échelle du département (61 %) et de la région (59 %). 41 % des résidences principales sont des logements locatifs, dont plus de la moitié sont des logements HLM. Le parc locatif social représente 22 % des résidences principales sur l ensemble du Pays (36,5 % sur la CUC). 57 % 41 % 23 % 18 % 41 % 2% Répartition du parc de résidences principales sur le Pays du Cotentin par type de chauffage Unité : Nb de logements Source : INSEE - RP2007 Plus d un logement sur trois est équipé d un chauffage individuel électrique La particularité du territoire est la sur-représentation du nombre de logements ayant un chauffage individuel électrique, soit 36 % des logements (contre 33 % dans la Manche et 29 % en BasseNormandie). Répartition du parc de résidences principales sur le Pays du Cotentin selon l ancienneté du logement Unité : Nb de logements Source : INSEE RP2007 Un parc ancien à rénover Les constructions d avant 1949 représentent un tiers du parc de résidences principales dans le Pays du Cotentin ; c est un peu moins qu au niveau départemental (36 %) mais autant qu au niveau régional. 33 % 24 % 28 % 12 % 3% 27

28 I - Données de cadrage : le secteur du Bâtiment et des EnR au cœur de l économie du territoire de la C Les caractéristiques du parc de logements et de locaux 2. Le parc locatif social Nombre de Evolution 2008logements du parc 2009(1) locatif social (public)(2) Part du logement individuel(1) Taux de mobilité(1)taux de vacance > 3 Part des logements mois(1) sociaux dans les résidences principales(2) Pays du Cotentin ,3 %(3) % Manche ,3% 11,5% 2,8% 16 % Basse Normandie ,3 % 35,0 % 11,4% 2,8% 17 % ,0% 15,1% 9,6% 1,2% 15 % France (1) (2) (3) Source: EPLS au 1er janvier 2009, Service de l observation et des statistiques (MEEDDM) Source : INSEE, RP 2007 Source : EPLS au 1er janvier 2007 Répartition du parc de résidences principales par statut d occupation Source : INSEE RP07 Un parc de logements locatifs sociaux sur le Pays du Cotentin en 2007 Plus de la moitié des logements locatifs sociaux de la Manche sont situés sur le Pays du Cotentin. Plus d une résidence principale sur cinq dans le Pays du Cotentin est un logement locatif social ; c est bien plus qu aux niveaux départemental (16 %) et régional (17 %). En Basse Normandie et dans la Manche, le parc social présente un taux de vacance plus élevé qu au niveau national (2,8 % contre 1,2 %). Répartition des logements HLM en location sur le Pays du Cotentin par période de construction (logements construits avant 2005) Source INSEE, RP 2007 Au niveau régional, les logements individuels représentent 35 % du parc social (contre 15 % au niveau national), proportion similaire à celle enregistrée sur le Pays du Cotentin. Cette part est plus importante dans la Manche (40 %). 44 % des logements locatifs sociaux construits avant 2005 sur le Pays du Cotentin ont été achevés avant 1975, contre 48 % au niveau départemental et 52 % au niveau régional. 49 % des logements ont été achevés entre 1975 et 1989, c est plus qu au niveau départemental (42 %) ou régional (33 %). 28

29 I - Données de cadrage : le secteur du Bâtiment et des EnR au cœur de l économie du territoire de la C Les caractéristiques du parc de logements et de locaux 3. Estimation du parc tertiaire existant par destination de locaux Parc Tertiaire Public : m2 Répartition des surfaces par catégorie sur le Pays du Cotentin Unité : Milliers de m2 - Source : estimation CEB au 01/01/2008 Près de la moitié du parc tertiaire public (46 % des surfaces) est dédié à l enseignement et la recherche 2% 20 % 7% 46 % 25 % Parc Tertiaire Privé : m2 Répartition des surfaces par catégorie sur le Pays du Cotentin Unité : Milliers de m2 - Source : estimation CEB au 01/01/2008 Les commerces représentent plus du tiers du parc tertiaire privé Les surfaces de bureaux représentent également une part importante du parc privé (21 %). 22 % 36 % 15 % * La catégorie "Autres activités" regroupe les activités tertiaires telles que les transports, la culture et les hébergements hôteliers. 6% 21 % Méthode d estimation des surfaces : L estimation des surfaces du parc de bâtiments non résidentiels du Pays du Cotentin est obtenue par affectation des surfaces régionales en fonction de la part relative de chaque secteur d activité du territoire dans le total régional (en nombre d emplois au lieu de travail) 29

30 I - Données de cadrage : le secteur du Bâtiment et des EnR au cœur de l économie du territoire de la D Une approche de la précarité énergétique Définir la précarité énergétique : Dans le cadre du groupe de travail Précarité énergétique (Plan Bâtiment Grenelle), le consensus s est fait sur l idée que la précarité énergétique résulte de la combinaison de trois facteurs principaux : - des ménages vulnérables de par la faiblesse de leurs revenus - la mauvaise qualité thermique des logements occupés - le coût de l énergie Définition retenue dans la loi Grenelle 2 du 12 juillet 2010 (art. 11) : «Est en situation de précarité énergétique au titre de la présente loi une personne qui éprouve dans son logement des difficultés particulières à disposer de la fourniture d énergie nécessaire à la satisfaction de ses besoins élémentaires en raison de l inadaptation de ses ressources ou de ses conditions d habitat.» Dans le cadre de la mise en œuvre du programme d aide à la rénovation thermique des logements privés, l ANAH considère en situation de précarité énergétique un ménage ne parvenant pas à se chauffer ou consacrant plus de 10 % de ses ressources au paiement de ses factures d énergie. Imposition des Foyers Fiscaux en 2007 % Foyers non imposés Revenu net Revenu net imposable des imposable des Foyers Foyers imposés Revenu net imposable des Foyers non imposés Pays du Cotentin 49,1 % Manche 50,5 % Basse Normandie 48,6 % France 44,5 % Source : INSEE DGI, Impôt sur le revenu des personnes physiques Cf. annexe : cartographie de la part des propriétaires occupants éligibles aux aides de l ANAH en 2007 par canton Sur le Pays du Cotentin, environ foyers n ont pas été imposés en 2007 La proportion de foyers non imposés correspond à la moyenne régionale (soit 49 %) mais est légèrement inférieure à celle observée au niveau départemental. Le revenu net imposable des foyers est d environ , c est un peu plus qu au niveau départemental mais un peu moins qu au niveau régional. Le revenu net imposable des foyers imposés est, quant à lui, comparable à la moyenne départementale et un peu en dessus de la moyenne régionale. 30

31 I - Données de cadrage : le secteur du Bâtiment et des EnR au cœur de l économie du territoire de la D Une approche de la précarité énergétique Part des propriétaires occupants sous le seuil de pauvreté* sur le Pays du Cotentin Source : Filocom 2009, MEEDDM d après DGFiP Cherbourg - Octeville Moyenne Pays du Cotentin : 9,8 % Moyenne Manche : 11,4 % Moyenne Basse Normandie: 10,5 % Paimpol Lannion A peine 10 % des propriétaires occupants sur le Pays du Cotentin vivent sous le seuil de pauvreté, soit un peu moins que sur l ensemble de la région et surtout du département. La part de propriétaires occupants vivant sous le seuil de pauvreté est sensiblement plus faible au nord du territoire et plus particulièrement autour de la Communauté Urbaine de Cherbourg. Plus de 20 % 15 % à moins de 20 % 10 % à moins de 15 % Moins de 10 % Sur certaines communes, les données ne sont pas disponibles à cause du secret statistiques Source cartographique : Arctique * c est à dire ceux dont le revenu imposable net par unité de consommation du ménage est inférieur au seuil de pauvreté, soit 7 753,5 (calcul sur France entière) revenu net (c est à dire hors aides sociales) 31

32 I - Données de cadrage : le secteur du Bâtiment et des EnR au cœur de l économie du territoire de la E Objectifs du Grenelle de l environnement et nouvelles réglementations techniques Le Grenelle de l'environnement met en avant certains enjeux majeurs dans le domaine du Bâtiment : l efficacité énergétique et l'accessibilité mais aussi la gestion des déchets de chantier du BTP ou encore l'usage du bois dans la construction et la qualité sanitaire des matériaux. Le Grenelle de l'environnement pose en particulier des objectifs ambitieux en matière d'efficacité énergétique du Bâtiment : en construction neuve, la basse consommation devenant la règle au 1erJanvier 2013 dans le secteur résidentiel et, par anticipation, dès octobre 2011 pour le secteur non résidentiel tertiaire et public ainsi que pour les programmes de logements situés en zone ANRU ; dans le parc existant, réduire de 38% la consommation d'énergie à l'horizon Par ailleurs, la loi du 11 février 2005 pour l'égalité des droits et des chances, la participation et la citoyenneté des personnes prévoit des obligations relatives à l'accessibilité du cadre bâti pour les ERP et les bâtiments d'habitation pour le non résidentiel tertiaire et public ainsi que pour 2013les programmes logements situés en zone ANRU pour le résidentiel 32

33 I - Données de cadrage : le secteur du Bâtiment et des EnR au cœur de l économie du territoire de la F Le plan climat territorial : Constats / Objectifs Consommations d énergie par territoire (en Tep/hab) Sources : Fiche Energie Climat du Pays du Cotentin, données Explicit, ADEME, Conseil Régional, EIE En 2005, la consommation d énergie sur le Pays du Cotentin était de 430 kilotonnes équivalent pétrole, soit 2,09 tonnes par habitant 2,09 Le Pays du Cotentin est le Pays de Basse Normandie où la consommation d énergie par habitant est la plus faible 2,22 2,36 2,45 2,14 2,57 En Basse Normandie, la consommation moyenne par habitant est de 2,33 tonnes équivalent pétrole. 2,29 2,39 2,5 2,68 2,67 2,41 2,56 Source cartographique: Articque Consommations par produit énergétique dans le secteur de l habitat sur le Pays du Cotentin Sources : Fiche Energie Climat du Pays du Cotentin, données Explicit, ADEME, Conseil Régional, EIE Le bois représente 26 % de l énergie utilisée par le secteur de l habitat (contre 11 % tous secteurs confondus) Selon l étude réalisée par Explicit, le caractère rural du territoire explique une forte pénétration des usages du bois mais également du fuel comme mode de chauffage dans le secteur de l habitat. L électricité et le fioul représentent, quant à eux, respectivement 28 % et 23 % des consommations énergétiques. 33

34 I - Données de cadrage : le secteur du Bâtiment et des EnR au cœur de l économie du territoire de la F Le plan climat territorial : Constats / Objectifs Répartition des émissions de CO2 sur le Pays du Cotentin Sources : Fiche Energie Climat du Pays du Cotentin, données Explicit, ADEME, Conseil Régional, EIE En 2005, les émissions de CO2 sur le Pays du Cotentin s élevaient à 850 kilotonnes équivalent pétrole, soit 9,5 tonnes par habitant On constate ici que les bâtiments, en particulier les logements, sont les plus gros émetteurs de GES, puisqu ils représentent près de la moitié des émissions sur le Pays du Cotentin. L habitat représentait, à lui seul, 38 % des émissions, soit pratiquement autant que le secteur des transports. Scénario Volontariste de réduction des Gaz à Effet de Serre d origine énergétique sur le Pays du Cotentin Sources : Fiche Energie Climat du Pays du Cotentin, données Explicit, ADEME, Conseil Régional, EIE 38,3 % 4,8 % 40,0 % 8,8 % 10,5 % 37,6 % 9,7 % 41,3 % 4,9 % 11,1 % 10,2 % 11,6 % 34,2 % 31,9 % 5,0 % 43,0 % 10,8 % 12,1 % 5,2 % 28,8 % Selon ce scénario volontariste, le secteur de l habitat devrait réduire ses émissions de plus de moitié d ici L habitat est le secteur émetteur où les objectifs de réduction de GES sont les plus ambitieux : - 52 % contre - 29 % dans le tertiaire, - 23 % dans l industrie, - 33 % dans l agriculture et 31 % pour les transports. 34

35 I - Données de cadrage : le secteur du Bâtiment et des EnR au cœur de l économie du territoire de la G Le Bâtiment et les EnR 1. Etat des lieux de la production d énergie sur le territoire La moitié de l énergie consommée en Basse Normandie est issue des produits pétroliers ; c est plus qu au niveau de la France entière. Le poids des énergies renouvelables en Basse Normandie est équivalent à ce qu il est en France. On remarque ici que le bois est la première source d énergie renouvelable consommée. En revanche, la part des autres EnR est marginale. Depuis 1990, on observe une augmentation de la part de l énergie électrique et du gaz dans la consommation totale d énergie. A noter, que la part du Bois-énergie a diminué de 4 points entre 1990 et Répartition de la consommation d énergie par type d énergie Source : Service de l observation et des statistiques (MEEDDM) Basse-Normandie 1990 Basse-Normandie 2007 France

36 I - Données de cadrage : le secteur du Bâtiment et des EnR au cœur de l économie du territoire de la G Le Bâtiment et les EnR 1. Etat des lieux de la production d énergie sur le territoire Répartition de la production d énergie renouvelable (EnR) en 2008 par type d énergie Source : Observatoire des Energies Renouvelables de Basse Normandie Pays du Cotentin Manche Basse Normandie 70 % des EnRproduites sont issues de la filière Bois Energie sur le Pays du Cotentin ; c est plus qu au niveau départemental et régional. L énergie éolienne représente, quant à elle, 30 % des EnRproduites dans le Cotentin. Le marché du solaire thermique et photovoltaïque reste marginal, que ce soit au niveau du Pays du Cotentin, du département ou de la région. A noter que la production d électricité micro-hydrauliqueest quasi inexistante sur le Pays du Cotentin alors qu une part significative des EnRproduites dans la Manche et la Basse Normandie sont issues de cette source (soit respectivement 16 % et 9 %). 36

37 I - Données de cadrage : le secteur du Bâtiment et des EnR au cœur de l économie du territoire de la G Le Bâtiment et les EnR 2. Les principaux équipements EnR liés au Bâtiment Solaire thermique Panneaux solaires thermiques Principaux équipements intéressant le bâtiment Chauffe eau solaire individuel Système solaire combiné chauffage Plancher solaire direct Autres systèmes et eau chaude combinés Chauffe eau solaire collectif Chauffe-eau solaire collectif avec appoint individualisé Chauffe-eau solaire Chauffage de l eau des piscines Solaire photovoltaïque Panneaux solaires photovoltaïques Onduleurs Vent Petit Eolien Onduleurs Bois (Biomasse sèche) Chauffage domestique Cheminée à foyer ouvert Poêles Insert / foyer fermé Chaudières à buches Chaudière à plaquettes ou granulés Chaufferies industrielles et collectives collectif individualisé Installations électriques Installations électriques Poêle turbo Poêle bouilleur Poêle à granulés Poêle mixte Poêle à double combustion Chaudières à combustion montante Chaudières à combustion horizontaleà Chaudières combustion inversée Chaudières turbo Chaudière urbaine Chaudière à plaquettes ou à granulés Cuisinières Biogaz (Biomasse humide) Géothermie / Aérothermie Production de chaleur Pompes àà chaleur chaleur Aérothermique Géothermique Pompes Production électrique Chaudière Four Conversion en gaz naturel et injection dans le réseau public Moteur à gaz Modèle sol / sol Modèle sol / eau Modèle Eau glycolée / eau Modèle eau / eau Modèle Air extérieur / eau Air extérieur / air Air extrait / air Plancher chauffant basse température Radiateurs basse température Ventilo-convecteurs à eau Ventilo-convecteurs à détente directe 37

38 I - Données de cadrage : le secteur du Bâtiment et des EnR au cœur de l économie du territoire de la G Le Bâtiment et les EnR 2. Les principaux équipements EnR liés au Bâtiment En m2 installés Evolution des surfaces de capteurs thermiques installés en Basse-Normandie depuis 8 ans Source : ADEME Basse Normandie Le marché du solaire thermique, très marginal au début des années 2000, s est développé de façon régulière chez les particuliers et a émergé chez les autres maîtres d ouvrages en En 2009, 220 installations particulières ont été réalisées contre 15 installations collectives et agricoles. Le nombre de capteurs thermiques installés a, quant à lui, progressé de 28 % entre 2008 et La plupart des bâtiments résidentiels équipés de Chauffe-Eau Solaires Individuels (CESI) sont situés au Nord et à l Ouest du Pays du Cotentin, avec une concentration plus forte sur le territoire de la Communauté Urbaine de Cherbourg. Fin 2008, 89 bâtiments résidentiels avaient un CESI, c est 30 % du total départemental et 11 % du total régional. Au 31 décembre 2008, il y avait 11 Systèmes Solaires Combinés sur le Pays du Cotentin (particuliers ou collectivités), soit 44 % du total départemental et 11 % du total régional. 38

39 I - Données de cadrage : le secteur du Bâtiment et des EnR au cœur de l économie du territoire de la G Le Bâtiment et les EnR 2. Les principaux équipements EnR liés au Bâtiment Nombre de Chauffe Eau Solaire Individuels dans le Pays du Cotentin au 31/12/2008 * Source : Biomasse Normandie Types d installations CESI chez des particuliers CESI chez des agriculteurs CESI dans des collectivités Source cartographique: Articque * 1 point équivaut à une installation Nombre de Systèmes Solaires Combinés dans le Pays du Cotentin au 31/12/2008 * Source : Biomasse Normandie Types d installations SSC chez des particuliers SSC dans des collectivités Source cartographique: Articque 39

40 I - Données de cadrage : le secteur du Bâtiment et des EnR au cœur de l économie du territoire de la G Le Bâtiment et les EnR 2. Les principaux équipements EnR liés au Bâtiment En m2 installés Evolution des surfaces de capteurs photovoltaïques installés en Basse-Normandie depuis 5 ans Source : ADEME Basse Normandie m2 de capteurs photovoltaïques installés, soit 475 t de CO2 évitées par an Le marché du solaire photovoltaïque émerge tout juste en et «explose» en En effet, 414 opérations d installation de capteurs photovoltaïques ont été réalisées en Basse Normandie en Au 31 décembre 2008, il y avait 14 installations photovoltaïques pour particuliers dans le Pays du Cotentin, 11 d entre elles étaient situées sur la moitié Ouest du territoire. Nombre d installations solaires photovoltaïques dans le Pays du Cotentin au 31 / 12 / 2008 * Source : Biomasse Normandie Installations photovoltaïques chez les particuliers Source cartographique: Articque * 1 point équivaut à une installation 40

41 I - Données de cadrage : le secteur du Bâtiment et des EnR au cœur de l économie du territoire de la G Le Bâtiment et les EnR 2. Les principaux équipements EnR liés au Bâtiment Evolution de la production, de la consommation ainsi que du nombre d installations bois-énergie dans les équipements collectifs et les bâtiments du secteur tertiaire en Basse-Normandie Source : ADEME Basse-Normandie ,0 Pbois MW 51 Nbre ins tallations 50, Cons o bois t/an 44 40, , ,0 10, Conso bois en tonnes/an MW bois cumuléet nombre d'installations 70, ,0 Le marché bois énergie, quasi inexistant avant 1998, s est développé de façon régulière au début des années 2000 et a «explosé» en Le nombre d installations bois énergie dans les équipements collectifs et les bâtiment du secteur tertiaire a été multiplié par 5,4 en Basse-Normandie entre 2005 et 2009 (11 installations contre 60). Au 31 décembre 2008, il y avait 17 chaudières bois énergie pour particuliers dans le Pays du Cotentin, soit 22 % du total départemental et 6 % du total régional, ainsi que 3 chaudières grosse puissance sur les communes de Valognes, Nombre d installations bois énergie dans le Pays du Cotentin au 31/12/2008 * Bricquebec et du Veys. Source : Biomasse Normandie Types d installations Chaudière petite puissance chez des particuliers Chaudière petite puissance chez des agriculteurs Chaudière grosse puissance Source cartographique: Articque * 1 point équivaut à une installation 41

42 I - Données de cadrage : le secteur du Bâtiment et des EnR au cœur de l économie du territoire de la G Le Bâtiment et les EnR 2. Les principaux équipements EnR liés au Bâtiment Nombre d éoliennes mises en place sur le Pays du Cotentin au 31 / 12 / 2008 * Source : Biomasse Normandie Types d installations Eoliennes petite puissance Eoliennes grosse puissance * 1 point équivaut à une installation Source cartographique: Articque Au 31 décembre 2008, Il y avait 3 éoliennes de petite puissance dans le Pays du Cotentin et 4 sites regroupant des éoliennes de grande puissance sur les communes de Meautis, Auvers, Clitourps et Sorosville-en-Beaumont. Le parc éolien du Pays du Cotentin (tous types d éoliennes confondus) représentent 65 % du parc départemental et 24 % du parc régional. Le territoire semble donc plus propice au développement de l éolien. 42

43 I - Données de cadrage : le secteur du Bâtiment et des EnR au cœur de l économie du territoire de la SYNTHESE DONNEES DE CADRAGE 1. Analyse transversale des principaux indicateurs Données de cadrage Démographie(1): Pays du Cotentin Manche Evolution population ,4 % +2,8 % + 2,7 % Evol. nombre ménages ,4 % 9,8 % 9,6 % Nb d habitant / km² Emploi et tissu d entreprises locales Bâtiment: Pays du Cotentin Manche BN Nb de salariés du Bâtiment 2009 (2) Poids salariés bâtiment/tous secteurs 10,7 % 11,3 % 9,3 % Nb d établissements du Bât (3) Poids établissements bât./tous secteurs 10,3 % 12,2 % 12,3 % Nb créations d entrepr. Bât (3) ,6 % 64,6 % 59,2 % Poids auto-entrepreneurs Précarité sociale et énergétique : BN % de foyers non imposés 2007 Manche BN Part de résidences principales (RP) 81,7 % 78,5 % 78,2 % Part de RP ayant plus de 35 ans/rp 57,3 % 59,7 % 60,0 % Part de maisons individuelles (M.I.) 73 % 78 % 70 % Part de logements sociaux/rp 2009 (4) 22 % 16 % 17 % Parc tertiaire (en milliers de Nombre de logements 2007(1) Manche BN 49,1 % 50,5 % 48,6 % 9,8 % 11,4 % 10,5 % (6) % propriétaires occupants sous le seuil de pauvreté 2009 (7) Objectifs du Grenelle de l environnement: Parc de logements et de locaux non résidentiels: Pays du Cotentin Pays du Cotentin Plan climat-énergie territorial : Pays du Cotentin Emissions de CO2 par habitant en 2005 Répartition des émissions de CO2 - Habitat - Tertiaire Objectifs de réduction des émissions de CO2 à l horizon 2025 (scénario central) : - Habitat - Tertiaire 9,5 tonnes 37,6 % 10,5 % -52 % -29 % m2) 2008 (5) dont tertiaire public Sources : (1) INSEE RP07, (2) Pôle emploi 2009, (3) INSEE SIRENE, (4) INSEE, RP 2007 ; (5) Estimation CEB au 01/01/2008, (6) INSEE, DGI IRPP, (7) Filocom2009, MEEDDM d après DGFiP 43

44 I - Données de cadrage : le secteur du Bâtiment et des EnR au cœur de l économie du territoire de la SYNTHESE DONNEES DE CADRAGE 2. Forces et Faiblesses 44

45 I - Données de cadrage : le secteur du Bâtiment et des EnR au cœur de l économie du territoire de la SYNTHESE DONNEES DE CADRAGE 3. Recensement des initiatives locales Agenda 21 de la Région Basse-Normandie En 2005, le Conseil régional de Basse-Normandie s est engagé dans une démarche de développement durable avec l'objectif d inscrire l ensemble de ses politiques dans cette perspective. Adopté le 20 juin 2008 à l issue d une large démarche concertée engagée depuis 2005, l Agenda 21 régional présente un plan en 100 actions. En juin 2009, la Région a enclenché une nouvelle étape intitulée «Objectif Croissance Verte» et engagé une politique active en matière d énergie et de climat avec par exemple : - le programme Défi NeRgie de soutien aux investissements en faveur des économies d énergie et des énergies renouvelables par les particuliers (chèque éco-énergie), les organismes sociaux (Fonds FORES cf page 72), les entreprises et les collectivités, ce dispositif constituant le premier volet d un futur plan climat régional, - un fonds commun ADEME/Région qui comprend d autres dispositifs d aide tels que des aides aux études, à la réalisation de bâtiments performants Défi Bat (voir page 52), aux énergies renouvelables, - un soutien à la filière par la signature d une convention cadre «Agenda 21 régional - Filière construction» entre les organisations professionnelles (FFB, CAPEB, SCOP, FRTP) et la Région dont une première action a été la mise en place de la plateforme ARCENE, centre de ressource dédié à l Eco-construction, - la création d un Institut Régional du Développement Durable (IRD2) en partenariat avec l Université de Caen-Basse-Normandie, - un programme en faveur de l énergie solaire, au travers de la mise à disposition de toitures des lycées pour des installations photovoltaïques. Les chiffres-clés du dispositif Chèque Éco-énergie au 1er octobre 2010 : dossiers d inscrits présentés en commission permanente, 40 % des dossiers sont attribués dans le cadre du volet Coup d pouce à destination des ménages à revenu modeste, versés directement aux entreprises pour chèques (au 30/09/10), versés aux particuliers pour chèques (au 30/09/10), représentant un montant de travaux égal à 43 M et un gain de t de CO2 évitées par an, 724 entreprises conventionnées avec la Région. 45

46 I - Données de cadrage : le secteur du Bâtiment et des EnR au cœur de l économie du territoire de la SYNTHESE DONNEES DE CADRAGE 3. Recensement des initiatives locales Charte «Planète Manche» du Conseil Général de la Manche Précurseur en 2001 avec une «Charte Environnement», le Conseil général s est doté en 2007 de la charte «Planète Manche» reconnue comme Agenda 21 par le Ministère de l Écologie et du Développement Durable. Dans ce cadre, il s est engagé dans un programme d actions volontariste en matière de lutte contre le changement climatique. Au delà de la performance environnementale et énergétique des bâtiments départementaux, le Conseil général ambitionne de sensibiliser et informer tous les publics, former les jeunes et les professionnels et développer des activités économiques pérennes autour des secteurs de la maîtrise de l énergie, des énergies renouvelables et de l éco-construction. Le programme d actions «Planète Manche Énergies durables» comprend les actions suivantes : - Polariser les compétences en matière d éco-bâtiment et d énergies durables, avec la création de l Écosite de Fleurion (zone d activités dédiée aux entreprises qui travaillent dans ces secteurs d activité et encadrée par une charte de qualité environnementale) ; - Diffuser les bonnes pratiques : le Pavillon des Énergies, construit au sein même de l Écosite et inauguré le 17 septembre 2010, est un centre d information, de ressources et de formation pour tous les publics. Exemplaire par sa conception bioclimatique, ce bâtiment de plus de m2 est labellisé THPE et a obtenu la certification «NF Bâtiments Tertiaires Démarche HQE» (ossature bois sur-isolée et étanche à l air, toiture végétalisée, murs de masse traversant en pisé réalisé avec la terre issue du site même, puits canadien, VMC double flux, capteurs solaires thermiques, chaudière bois ) ; - Améliorer la performance environnementale des bâtiments publics et mieux connaître la demande en énergie : création de l Agence Manche Énergie qui a notamment pour vocation d assister les collectivités sur les économies d énergie et les plans climat ; baisse de la consommation du CO2 dans l ensemble des bâtiments du Conseil général (Contrat de Performance Énergétique en cours de définition sur certains bâtiments : 20 collèges, 3 musées et la maison du département, ) ; soutien à la filière bois-énergie. Les 54 collèges publics ont également fait l objet d un bilan énergétique. Le Plan Pluriannuel des Investissements, portant sur l amélioration des performances énergétiques établi pour la période , recense 20 M de travaux dans les collèges. Une démarche environnementale est appliquée à ces nouveaux chantiers (norme BBC, écoconstruction). 46

47 I - Données de cadrage : le secteur du Bâtiment et des EnR au cœur de l économie du territoire de la SYNTHESE DONNEES DE CADRAGE 3. Recensement des initiatives locales Agenda 21 de la Communauté Urbaine de Cherbourg-Octeville Après la signature d une Charte communautaire d Environnement en janvier 1993, la Communauté urbaine de Cherbourg-Octeville a adopté en juin 2007 le programme d actions de son Agenda 21 communautaire pour la période Quelques actions en lien avec la maîtrise de l énergie : - Action n 2 : Développer un pôle de compétence sur l énergie ; - Action n 3 : Former les artisans à la construction-rénovation environnementale ; - Action n 12 : Prendre en compte le développement durable dans tous les projets d aménagement et d urbanisme ; - Action n 18 : Améliorer la qualité environnementale du bâti ; - Action n 32 : Exploiter les diagnostics énergétiques et effectuer les diagnostics sur cible ; - Action n 34 : Etudier le potentiel des énergies renouvelables et des économies d énergie ; - Action n 35 : Réaliser un bilan carbone du patrimoine de la Communauté urbaine ; - Action n 36 : Réaliser un plan climat pour réduire les émissions de gaz à effet de serre ; - Action n 37 : Création d une chaufferie bois sur le site de traitement des déchets du Becquet. La Communauté urbaine dispose depuis juin 2010 d un cadastre thermique permettant de dresser un état des lieux de la consommation énergétique sur le territoire clichés de l agglomération, réalisés à 300 mètres d altitude, mettent en couleur les différences thermiques. Le coût de l opération s est élevé à 0,073 M. 47

48 I - Données de cadrage : le secteur du Bâtiment et des EnR au cœur de l économie du territoire de la SYNTHESE DONNEES DE CADRAGE 3. Recensement des initiatives locales Programme éco-énergies Manche mis en place par EDF Lancé en 2007 par EDF exclusivement dans le département de la Manche pour une durée de 5 ans, ce programme d aides s adresse aux particuliers et aux collectivités territoriales et concerne les travaux portant sur : - l isolation des sols, des murs (intérieure et extérieure) et des plafonds ; - l isolation des toitures (par l extérieur, combles aménagés et perdus par l intérieur) ; - le remplacement de fenêtres ; - le chauffage et l eau chaude sanitaire (chaudière à condensation gaz, fioul, poële à bois, inserts, PAC, installation solaire). Les aides varient de l écoprime de 400 à des prêts à taux zéro de à sur 4 ou 6 ans en fonction de la nature des travaux. L impact économique de ce programme a été mesuré sur l année 2008 : M HT de chiffre d affaires pour les entreprises du bâtiment ; - 50 emplois créés ; - 5,6 M induits sur l économie locale (négoce matériaux, activité commerciale) ; - les entreprises du bâtiment plus sensibilisées aux préoccupations environnementales, mieux formées aux travaux d économie d énergie (311 entreprises de la Manche ont suivi une formation FeeBat, indispensable avant de devenir partenaires Bleu Ciel ; elles n étaient que 30 au début du programme en 2007). 103 chantiers pour 1,4 M 996 chantiers pour 7,5 M 48

49 II- L évolution des marchés du Bâtiment en lien avec le Grenelle de l environnement sur le territoire 49

50 II- L évolution des marchés du Bâtiment en lien avec le Grenelle de l environnement sur le territoire A Quels impacts sur le chiffre d affaires des entreprises? 1.Structure du chiffre d affaires des entreprises sur le territoire Un chiffre d affaires Bâtiment de 412 millions d euros(1) dont 21 % sont consacrés à des travaux en lien avec le Grenelle de l Environnement Chiffre d Affaires (CA) Bâtiment 2009 Poids par rapport à l échelon supérieur 412 M 34,4 % 204 M 208 M Manche M 36,7 % 604 M 592 M Basse Normandie M M M Pays du Cotentin CA Construction CA Entretienneuve Rénovation Le chiffre d affaires des entreprises du Cotentin est estimé à 412 M en 2009, soit plus du tiers du chiffre d affaires total bâtiment dans la Manche et 13 % de celui en Basse Normandie. Un peu plus de la moitié de ce chiffre d affaires est réalisé en entretien rénovation sur le Pays du Cotentin, contre 49 % au niveau départemental et régional. Que ce soit en construction neuve ou en entretien - rénovation, le premier marché des entreprises est celui du logement sur le Pays du Cotentin, la Manche et la Basse Normandie. Chiffre d affaires des entreprises du Bâtiment en 2009 sur le Pays du Cotentin par nature de travaux Source : Estimation Cellule Economique de Bretagne Bâtiment non résidentiel neuf 20,4 % Logement neuf 29,1 % (1) Dans ce chiffre d affaires, n est pas compris le chantier de l EPR de Flamanville Montant investissement : 4 Md 50

51 II- L évolution des marchés du Bâtiment en lien avec le Grenelle de l environnement sur le territoire A Quels impacts sur le chiffre d affaires des entreprises? 2. Le poids des marchés de la performance énergétique et qualité environnementale dans l activité du Bâtiment Répartition du chiffre d affaires des entreprises de Bâtiment en 2009 sur le Pays du Cotentin Source : Estimation Cellule Economique de Bretagne Année 2009 Logement 120 M Bâtiment 412 M Performance énergétique et Qualité environnementale 86 M Construction Neuve 204 M 33 M 20 M Bâtiments non résidentiels 84 M 13 M Entretien-amélioration 208 M 53 M Logement 125 M 43 M Bâtiments non résidentiels 83 M 10 M NB : les données ci-dessus sont arrondies Sur le Pays du Cotentin, les travaux en lien avec la performance énergétique et la qualité environnementale ont généré 86 M en 2009, soit 21 % du chiffre d affaires total des entreprises de bâtiment du territoire. La part des chantiers liés à la performance énergétique est bien plus importante en entretien rénovation qu en construction neuve (25,5 % des chantiers contre 16,2 %). Et en rénovation, c est sur le marché du logement qu elle est la plus élevée (34 % du chiffre d affaires sur ce marché) ; cette part représente la moitié du chiffre d affaires total lié à la performance énergétique et qualité environnementale réalisé par les entreprises. 51

52 II- L évolution des marchés du Bâtiment en lien avec le Grenelle de l environnement sur le territoire A Quels impacts sur le chiffre d affaires des entreprises? 2. Le poids des marchés de la performance énergétique et qualité environnementale dans l activité du Bâtiment Répartition par type de travaux du chiffre d affaires 2009 lié à la rénovation énergétique du parc de logements existants sur le territoire du Cotentin Unité : en millions d - Source : Estimation CEB Efficacité énergétique Marchés liés à la régulation et la ventilation Equipements EnR Marchés liés à l installation d équipements de chauffage Performants Le chiffre d affaires lié à la rénovation énergétique du parc de logements existants en 2009 sur le territoire du Cotentin (43 M ) est généré principalement par les travaux d isolation des parois opaques, vitrées et toiture (32,6 M, soit 75 %). Le remplacement des menuiseries extérieures en constitue la plus grande part. Le reste du chiffre d affaires est lié à la mise en œuvre d équipements EnR (11 M ), dont l essentiel provient de l installation de pompes à chaleur. 52

53 II- L évolution des marchés du Bâtiment en lien avec le Grenelle de l environnement sur le territoire A Quels impacts sur le chiffre d affaires des entreprises Bâtiment sur le territoire? 3. Des opérations phares 3.1. Appel à projet Région/ADEME : Défi Bat Appel à projet : Défi Bat ( ) Dans le cadre du programme Défi NeRgie, l ADEME et la Région Basse-Normandie ont lancé l appel à projet «Défi Bat Efficacité énergétique des bâtiments en Basse-Normandie» avec l objectif de doter la région de ses premiers bâtiments BBC et d impulser leur développement. Cet appel à projet constitue un dispositif d aides au développement de la qualité environnementale du bâti, neuf ou ancien. Il concerne les bâtiments collectifs et tertiaires sous maîtrise d ouvrage publique ou privée (à l exclusion des particuliers et des bailleurs sociaux qui bénéficient du dispositif de financement FORES) ainsi que les logements individuels groupés (10 logements minimum). Les aides portent sur la conception, l investissement et le suivi des performances et valorisation. 11 projets situés dans la Manche (sur 27 pour la région Basse-Normandie, soit 41 % du total) pour m2 de surface SHON (sur m2, soit 32 % du total des surfaces) La majorité des projets bas-normands sont des bâtiments BBC (78 %). Les principales destinations sont les commerces (deux projets pour m2), les bâtiments médico-sociaux (quatre projets pour m2) et les logements (quatre projets pour m2). 53

54 II- L évolution des marchés du Bâtiment en lien avec le Grenelle de l environnement sur le territoire A Quels impacts sur le chiffre d affaires des entreprises Bâtiment sur le territoire? 3. Des opérations phares 3.2. Les aides à l investissement de l ADEME Nb aides à l investissement Poids / à l échelon géo. supérieur Montant total des opérations Poids / à l échelon géo. supérieur Nb t. équiv. CO2 évitées Poids / à l échelon géo. supérieur Pays du Cotentin % 6 M 21 % % Manche % 28 M 20 % % BasseNormandie M M d investissements générés sur le territoire par une aide à l investissement de l ADEME, soit 21 % du volume d investissement du département de la Manche Ce montant correspond à 20 opérations. Ces opérations ont permis d éviter t équivalent CO2. Montants des opérations par nature Source : ADEME opérations comptabilisées du 01/01/2007 au 13/09/2010 Engagement majeur du Grenelle de l environnement, le Fonds Chaleur a été mis en place pour aider au financement de projets de développement de chaleur renouvelable dans les secteurs de l habitat collectif, du tertiaire et de l industrie. Sur le territoire, c est le montant des opérations concernant le Fonds Chaleur qui est le plus élevé. 54

55 II- L évolution des marchés du Bâtiment en lien avec le Grenelle de l environnement sur le territoire A Quels impacts sur le chiffre d affaires des entreprises Bâtiment sur le territoire? 3. Des opérations phares 3.2. Les aides à l investissement de l ADEME Les aides à l investissement de l ADEME En matière d émissions atmosphériques, les investissements à réaliser pour mettre les installations en conformité avec les réglementations sont souvent très lourds. L ADEME a mis en place un système d aides pour encourager ces investissements. Elles privilégient la réalisation d opérations innovantes pour la mise en œuvre des meilleures techniques disponibles et des technologies propres. Les opérations exemplaires Partant de techniques déjà validées, elles ont pour objectif de créer rapidement des exemples pour un territoire, une filière ou un secteur particulier, d ouvrir un marché plus large à ces techniques ou de remédier aux obstacles qui en freinent la diffusion effective. Les opérations de diffusion Les aides concernant ce type d opération ne sont pas systématiques mais répondent à certaines priorités fixées par l ADEME. Quatre approches sont privilégiées : polluants, technologies, branches industrielles ou territoires. Efficacité énergétique bâtiment (opérations d animation territoriale) Fonds Chaleur chaufferie Biomasse collective > 100 TEP (opération de diffusion) 1 opération de diffusion concernant une chaufferie biomasse collective correspond à plus de la moitié du montant total des opérations ayant bénéficié d une aide à l investissement : il s agit de la chaufferie bois installée Quartier des Provinces à Cherbourg-Octeville. 55

56 II- L évolution des marchés du Bâtiment en lien avec le Grenelle de l environnement sur le territoire B Quels impacts sur le secteur de la construction neuve? Rappel des objectifs du Grenelle de l environnement concernant la construction neuve (loi Grenelle 1 du 4 août 2009 et loi Grenelle 2 du 12 juillet 2010) : LOGEMENT : Application de la norme BBC*, autrement dit application de la RT 2012 à tous les permis de construire déposés à partir du 1er janvier 2013* Pour tous les programmes en zone ANRU**, application de la norme BBC, par anticipation, à tous les permis de construire déposés à partir du 28 octobre 2011 (décret du 26 octobre 2010) Etape intermédiaire prévue pour le logement collectif jusqu au 1er janvier 2015 : consommation maximum (c max) augmentée de 7,5 kwh(ep)/m2/an ** Zones réservées à l accession à la propriété pour des revenus modestes, avec un taux de TVA à 5,5 % - ANRU : Agence Nationale pour la Rénovation Urbaine BÂTIMENTS NON RÉSIDENTIELS : Pour les bâtiments tertiaires et publics, application de la norme BBC* à tous les permis de construire déposés à partir du 28 octobre 2011 (décret du 26 octobre 2010) Les points essentiels de la RT 2012 : Trois exigences de résultats pour une performance globale : Respect du «B Bio max» - efficacité énergétique du bâti C est un coefficient tenant compte de la conception du bâti indépendamment des systèmes de chauffage et autres : soit le niveau d isolation thermique, (ce coefficient remplace le U bât de la RT 2005), la conception bioclimatique notamment avec le recours à l éclairage naturel et aux apports solaires, Le coefficient B Bio agit ainsi sur une limitation naturelle et durable des usages de chauffage, climatisation et éclairage. Respect du «C max» - conso maxi d énergie primaire C est une exigence de résultat limitant les consommations d énergie primaire des 5 usages : chauffage, éventuelle climatisation, éclairage, eau chaude sanitaire et besoins électriques des auxiliaires permanents : pompes et ventilateurs. La valeur du Cmax est de 50 kwh(ep)/m2/an, modulé selon la localisation géographique, l altitude, le type d usage du bâtiment, la surface moyenne des logements et les émissions de gaz à effet de serre. Le département de la Manche est situé dans la partie du territoire national où l objectif énergétique (C max) est fixé à 55 kwhh(ep)/m2/an. Respect de la valeur «TIC» (Température Intérieure Conventionnelle, atteinte en été) - Confort d été assuré La RT 2012 définit des catégories de bâtiments pour lesquels un confort d été est possible sans recourir à une climatisation, dont il s agit de limiter autant que possible les applications sources de consommation d énergie. Source : XPAIR.com, Jacques Ortolas, Consultant et ingénieur conseil en génie thermique 56

57 II- L évolution des marchés du Bâtiment en lien avec le Grenelle de l environnement sur le territoire B Quels impacts sur le secteur de la construction neuve? 1. La construction neuve de logements Evolution du nombre de logements mis en chantier par type de logement dans le Pays du Cotentin Unité : nombre de logements Source : Sit@del 2 Répartition des logements autorisés en 2009 par type de logement dans le Pays du Cotentin Unité : nombre de logements Source : Sit@del 2 Un niveau global de production en augmentation sur les cinq dernières années de la décennie Après plusieurs années de hausse continue, le nombre des mises en chantier de maisons individuelles a fléchi à partir de 2007, tendance qui s est accentuée en 2009 (-22 % sur un an) ; c est la tendance inverse dans le collectif, sous l effet de quelques grosses opérations dans le secteur social, notamment Les maisons individuelles représentent encore la plus grande partie des logements autorisés en 2009 (70 %) ; c est moins qu au niveau départemental (80 %) mais plus qu au niveau régional (63 %) Construction neuve - Logement Logements commencés en 2009 Evolution Pays du Cotentin ,8 % + 34,6 % Manche ,4 % + 34,2 % Basse Normandie ,9 % + 32,1 % % +19,3 % France Tendance 2010 Entre 2005 et 2009, il s est construit en moyenne par an 35 % de logements de plus qu entre 2000 et 2004 Cette hausse est plus importante qu au niveau régional 57

58 II- L évolution des marchés du Bâtiment en lien avec le Grenelle de l environnement sur le territoire B Quels impacts sur le secteur de la construction neuve? 1. La construction neuve de logements Nombre moyen annuel de logements mis en chantier sur le Pays du Cotentin Source: Sit@del2 Moyenne annuelle : 924 logements Cherbourg-Octeville Nombre de logements Plus de 75 de 41 à 75 Valognes de 13 à 40 de 4 à 12 Moins de 4 logements Barneville-Carteret Carentan Source cartographique: Articque Moyenne annuelle : logements Au cours de la dernière décennie, les flux de construction ont continué de se concentrer sur les mêmes zones, à savoir le pôle de la CUC et l Ouest du territoire, avec trois pôles secondaires, constitués autour de Valognes, Ste Mère-Eglise et Carentan, qui ont en commun d être desservis par la RN 13 (transformée progressivement en voie express) et la ligne ferroviaire Cherbourg-Caen-Paris. Cherbourg-Octeville Valognes Barneville-Carteret Carentan Source cartographique: Articque 58

59 II- L évolution des marchés du Bâtiment en lien avec le Grenelle de l environnement sur le territoire B Quels impacts sur le secteur de la construction neuve? 2. La construction neuve de locaux Répartition des surfaces de locaux autorisées en 2009 par destination sur le Pays du Cotentin Unité : m2 Source : Sit@del2 Un niveau global de construction plus soutenu à partir de 2005 Au cours de la dernière décennie, 1,73 millions de m2 ont été mis en chantier sur le territoire (dont le chantier de l EPR en décembre 2007 qui représente à lui seul m2). Le niveau global de construction a augmenté au cours des cinq dernières années ; cette progression est liée principalement au développement des surfacesen tertiaire (une grosse opération de près de m2 à Cherbourg en 2008) ; il y a aussi le Musée de la Mer ( m2 en 2006), un équipement de loisirs de m2 à Flamanville (en 2008) Les surfaces autorisées en 2009 concernent principalement le secteur industriel (20 % du total), hormis les bâtiments agricoles qui représentent le plus gros volume. Construction neuve - Locaux Surfaces (en m2) Evolution commencés en Pays du Cotentin % + 22,6 % Manche % + 0,7 % Basse Normandie % - 2,7 % France ,5 % - 5,9 % Tendance 2010 Entre 2005 et 2009, il s est construit en moyenne par an 23 % de m2 de locaux en plus qu entre 2000 et 2004 ; hors chantier de l EPR, la hausse n est plus que de 5,4 % entre les deux périodes considérées. La construction a été un peu plus dynamique ces dernières années dans le Cotentin (même sans l EPR) que sur l ensemble du département ou de la région. 59

60 II- L évolution des marchés du Bâtiment en lien avec le Grenelle de l environnement sur le territoire B Quels impacts sur le secteur de la construction neuve? 2. La construction neuve de locaux Surface de locaux commencés en moyenne par an sur le Pays du Cotentin (en m2) Source: Sit@del2 Moyenne annuelle : m2 Cherbourg Octeville Surfaces en m2 Plus de de à Valognes de à de à de 631 à Barneville Carteret de 272 à 630 Moins de 272 m2 Carentan Moyenne annuelle : m2 Source cartographique: Articque Cherbourg Octeville Au cours de la dernière décennie, les constructions se sont développées plutôt vers l Ouest et le Sud du territoire ; on repère trois pôles de concentration : la CUC au nord, Carentan au sud et un troisième à l Ouest, autour de Flamanville. La RN 13 est aussi un vecteur favorable, dont Valognes, notamment, profite. Valognes Barneville Carteret Carentan Source cartographique: Articque 60

61 II- L évolution des marchés du Bâtiment en lien avec le Grenelle de l environnement sur le territoire C Quels impacts sur le secteur de l entretien-rénovation? Les travaux d entretien-amélioration des bâtiments existants comprennent : - les travaux de gros entretien, qui englobent notamment les ravalements de façades et les réfections de toitures, représentant les plus gros montants de travaux réalisés ; - les travaux de petit entretien, qui englobent les divers travaux de revêtement des surfaces (carrelage, moquette, peinture.), représentant la plus grande partie des opérations engagées mais des montants moyens par opération assez faibles ; - les travaux de rénovation thermique qui, sans être nouveaux, ont pris une nouvelle dimension avec la mise en œuvre du Grenelle de l environnement et ses objectifs affichés de réduction de 38 % des consommations énergétiques des bâtiments existants d ici 2020 (réduction de 40 % dans les bâtiments publics) L approche des marchés de l entretien-amélioration, telle qu elle est faite dans les pages suivantes, est introduite par les dernières données du baromètre de l entretien-amélioration*, qui analyse l évolution de l activité globale d entretien-amélioration mais aussi désormais, de façon spécifique, l évolution de l activité liée aux travaux de rénovation thermique. Ce sont des données de cadrage qui permettent d inscrire dans un environnement plus général les données étudiées, ciblées sur le logement et comprenant, outre des éléments sur les PTZ classiques à destination de l acquisition de logements anciens avec travaux, une analyse détaillée du levier majeur de la rénovation thermique des logements que constitue l éco-ptz, et une présentation succincte des premières données sur l éco-pls, l un des dispositifs d accompagnement financier mis en place pour la rénovation thermique des logements locatifs sociaux. *Le baromètre a pour vocation de suivre trimestriellement l évolution de l activité des entreprises du bâtiment en travaux d entretien rénovation de logements et de bâtiments non résidentiels (l autoproduction est donc exclue). Il est réalisé à partir d un échantillon de entreprises sur l ensemble de la France, dont 130 sur la grande région Nord (qui regroupe le NordPas-de-Calais, la Basse Normandie et la Haute Normandie). Rappel des objectifs du Grenelle de l environnement concernant le bâti existant (loi Grenelle 1 du 4 août 2009 et loi Grenelle 2 du 12 juillet 2010) : Rénovation complète de logements chaque année à compter de 2013 pour atteindre une réduction d au moins 38% des consommations d énergie du parc des bâtiments existants d ici à Tous les bâtiments de l Etat et de ses établissements publics seront soumis à un audit d ici à fin 2010 en vue d engager leur rénovation d ici à fin 2012 et de réduire d au moins 40% leur consommation d énergie dans un délai de huit ans. Rénovation de l ensemble du parc de logements sociaux (plus de 4 millions de logemens), à commencer par les logements dont la consommation d énergie est supérieure à 230 kwh / m2 avant 2020 pour ramener leur consommation à des valeurs inférieures à 150 kwh/m2. La traduction à l échelle du PAYS DU COTENTIN des objectifs du Grenelle concernant le logement serait de logements à rénover (rénovation lourde) par an, dont 440 logements sociaux 61

62 II- L évolution des marchés du Bâtiment en lien avec le Grenelle de l environnement sur le territoire C Quels impacts sur le secteur de l entretien-rénovation? 1. Evolution de l activité d entretien-rénovation Soldes d opinions* Situation de l activité entretien-rénovation du logement (par rapport au trimestre correspondant de l année précédente) Source : Baromètre de l entretien rénovation du Bâtiment * % d entreprises déclarant une activité à la hausse par rapport à la même période de l année précédente - % d entreprises déclarant une baisse Une détérioration du niveau d activité est constaté sur le marché de la rénovation des logements à partir de la fin de l année 2008, pour la première fois depuis la mise en place du baromètre (en 1997). Les opinions sur les carnets de commandes, très dégradées au début de l année 2009, tendent à être moins pessimistes à partir du printemps ; le lien peut être fait avec l entrée en vigueur de l éco PTZ. Les données les plus récentes montrent, toutefois, que la montée en régime attendue du dispositif n est pas encore vraiment au rendez-vous. Soldes d opinions* Jugement sur les carnets de commandes en entretien-rénovation du logement (par rapport au trimestre précédent) Source : Baromètre de l entretien-rénovation du Bâtiment * % d entreprises déclarant une activité à la hausse par rapport à la même période de l année précédente - % d entreprises déclarant une baisse 62

63 II- L évolution des marchés du Bâtiment en lien avec le Grenelle de l environnement sur le territoire C Quels impacts sur le secteur de l entretien-rénovation? 1. Evolution de l activité d entretien-rénovation Soldes d opinions* Situation de l activité entretien-rénovation des bâtiments non résidentiels (par rapport au trimestre correspondant de l année précédente) Source : Baromètre de l entretien rénovation du Bâtiment * % d entreprises déclarant une activité à la hausse par rapport à la même période de l année précédente - % d entreprises déclarant une baisse La détérioration du niveau d activité dans le non-résidentiel intervient également à la fin de l année 2008 et persiste tout au long de l année Le redressement qui s est opéré au début de l année 2010 se confirme au fil des mois au niveau France entière, mais pas sur la grande région Nord. Les opinions sur les carnets de commandes, très dégradées en 2009, ont retrouvé une orientation moins pessimiste au début de l année 2010, tendance qui reste toutefois à confirmer. Jugement sur les carnets de commandes en entretien-rénovation des bâtiments non résidentiels (par rapport au trimestre précédent) Soldes d opinions* Source : Baromètre de l entretien-rénovation du Bâtiment * % d entreprises déclarant une activité à la hausse par rapport à la même période de l année précédente - % d entreprises déclarant une baisse 63

64 II- L évolution des marchés du Bâtiment en lien avec le Grenelle de l environnement sur le territoire C Quels impacts sur le secteur de l entretien-rénovation? 1. Evolution de l activité d entretien-rénovation L activité de rénovation thermique (évolution en volume*) Isolation des parois opaques (isolation par l intérieur et l extérieur des murs, toitures, cloisons, plafonds, planchers et combles) Selon les premières données de cadrage livrées par le baromètre trimestriel de l entretienamélioration, l activité de rénovation thermique est, au niveau national, mieux orientée que l activité globale d entretienrénovation. La progression des travaux d isolation des parois opaques se confirme au fil des mois, dans un contexte de fléchissement des prix. En ce qui concerne les parois vitrées, le volume de travaux poursuit son orientation à la hausse. Enfin, les travaux d installation d équipements de chauffage performants, en recul au début de l année 2010, ont connu au cours de l été une croissance significative. * Déflaté par l IPEA (Indice de Prix de l EntretienAmélioration) correspondant L installation d équipements de chauffage performants (chaudières à condensation, chaudières bois, PAC, chauffe-eau solaires, ) +2,0 % +1,5 % -0,5 % Isolation des parois vitrées (double, triple vitrage) +1,5 % +2,0 % +1,0 % +1,0 % 0% -2,0 % 64

65 II- L évolution des marchés du Bâtiment en lien avec le Grenelle de l environnement sur le territoire C Quels impacts sur le secteur de l entretien-rénovation? 2. Les prêts à taux zéro destinés à l acquisition de logem ents anciens avec travaux 635 prêts à taux zéro accordés en 2009 sur le Pays du Cotentin Nombre de PTZ Montant moyen Montant moyen Montant moyen de l opération des travaux du PTZ Neuf Pays du Cotentin Manche Pays du Cotentin Manche 390 Basse Normandie France métropolitaine Ancien avec travauxpays du Cotentin Manche Basse Normandie France métropolitaine Basse Normandie France métropolitaine ,12 Millions d euros de travaux générés sur le Pays du Cotentin par les PTZ en prêts à taux zéro destinés à l acquisition et à la rénovation de logements anciens ont été accordés en 2009 sur le Pays du Cotentin Ces PTZ représentent 30 % de l ensemble des PTZ accordés dans le Pays du Cotentin en 2009, c est un peu plus que la moyenne départementale (29 %) et régionale (28 %). Ces opérations ont généré 2,12 millions d euros de travaux sur le Pays du Cotentin. Le montant moyen de travaux réalisés par logement s élève à , c est moins qu au niveau départemental ( ) ou régional ( ). N.B. : Dans le cadre de la réforme de l accession à la propriété, un nouveau prêt à taux zéro, dénommé PTZ +, a été créé. Réservé aux primo-accédants, il sera mis en place dès le 1er janvier 2011 en remplacement du dispositif actuel. Le pourcentage maximum pour le neuf (40 % du montant de l'opération) sera réservé à l'acquisition de logements BBC (qui consomment en moyenne moins de 50kWh/m2/an), dans des zones où l'immobilier est tendu, et pour l'ancien (20 %) à des logements performants énergétiquement. La quotité du prêt sera réduite de 10 points si, pour les logements neufs, ils ne sont pas BBC et pour les logements anciens, s'ils appartiennent à une catégorie énergétique E, F ou G. 65

66 II- L évolution des marchés du Bâtiment en lien avec le Grenelle de l environnement sur le territoire C Quels impacts sur le secteur de l entretien-rénovation? 3. L éco-ptz, un levier pour la rénovation énergétique des logements L éco-prêt à taux zéro : Il permet de financer les travaux d économies d énergie et les éventuels frais induits par ces travaux afin de rendre le logement plus économe en énergie, plus confortable et moins émetteur de gaz à effet de serre. Il a été lancé le 16 avril 2009 et prendra fin le 31 Décembre Conditions d attribution: être propriétaire, occupant ou bailleur le logement doit être une résidence principale construite avant le 1er janvier en copropriété, chaque copropriétaire peut faire individuellement une demande d éco-prêt à taux zéro pour les travaux réalisés par la copropriété. Mais cette démarche n est possible qu une fois par logement. les travaux doivent être menés par des professionnels pour le compte du demandeur. Les éco-ptz distribués en 2009 Manche Rang Manche / Basse Normandie Montant total des travaux Montant total prêté Montant moyen des travaux Montant moyen prêté Evolution du nombre d éco-ptz accordés en indice base 100 au 2ème trimestre 2009 Source : SGFGAS Basse Normandie Rang Basse Normandie / France Source: SGFGAS (montants moyens) Estimation CEB à partir des données du SGFGAS (montants totaux) 17 Millions d euros de travaux générés par les éco-ptz en 2009 dans la Manche Le montant total de travaux réalisés avec les éco-ptz représente dans la Manche 2,9 % du chiffre d affaires total entretien-amélioration des entreprises du département. Après une augmentation constante au cours de l année 2009, le nombre d éco PTZ accordés a chuté au 1er trimestre 2010 que ce soit au niveau départemental, régional ou national. Caractéristiques techniques des travaux éligibles Les travaux à effectuer pour en bénéficier doivent correspondre a minima à un des ces trois titres : «Bouquet de travaux» d économie d énergie (au moins deux types de travaux : toiture, murs extérieurs, fenêtres, porte, chauffage, etc.) Atteindre un niveau de «performance énergétique globale» minimale du logement Réhabilitation d un système d assainissement non collectif par des dispositifs ne consommant pas d énergie. A noter que l éco-ptz permet de financer jusqu à de travaux et qu il est cumulable notamment avec le PTZ octroyé pour les opérations d acquisition rénovation (voir pages précédentes). 66

67 II- L évolution des marchés du Bâtiment en lien avec le Grenelle de l environnement sur le territoire C Quels impacts sur le secteur de l entretien-rénovation? 3. L éco-ptz, un levier pour la rénovation énergétique des logements Nombre d éco-ptz accordés en 2009 rapportés aux logements éligibles ainsi que le volume des travaux concernés Unité: Nombre d éco-ptz et Montant des travaux en millions d euros Source: SGFGAS 2 312éco-PTZont été accordés en BasseNormandie en 2009 pour un montant total de 37,6 M, soit un montant moyen prêté de l ordre de M de travaux ont été réalisés, soit un montant moyen par opération de M M m 908 éco-ptz ont été accordés en 2009 dans la Manche, soit un montant total prêté de 14,5 M. 17 M de travaux ont été réalisés, soit un montant moyen par opération de Source cartographique: Articque Répartition des éco-ptz accordés en 2009 dans la Manche par catégorie de travaux définie dans les bouquets Unité : Nombre de prêts accordés - Source : SGFGAS ECS : Eau Chaude Sanitaire EnR : Energies Renouvelables La grande majorité des éco-ptz émis en 2009 ont concerné des bouquets de travaux comprenant 2 actions. Dans la Manche, près des 3/4 des prêts émis étaient destinés à des travaux d isolation thermique, en particulier des parois vitrées et portes 67

68 II- L évolution des marchés du Bâtiment en lien avec le Grenelle de l environnement sur le territoire C Quels impacts sur le secteur de l entretien-rénovation? 3. L éco-ptz, un levier pour la rénovation énergétique des logements Montants moyens de travaux en 2009 définis dans les bouquets Source : SGFGAS Les travaux dont le montant moyen est le plus élevé sont ceux concernant les systèmes de chauffage ou d eau chaude sanitaire. Les montants moyens par type de travaux dans la Manche sont comparables à ceux de la région. Quel est le type de logement ayant bénéficié d un éco-ptz en 2009? 35,5 % des éco-ptz accordés en 2009 dans la Manche concernaient des logements de moins de 35 ans contre 37,3 % en Basse Normandie. Répartition des éco-ptz accordés en 2009 par ancienneté des logements concernés Unité : Nombre de prêts accordés Source : SGFGAS % des éco-ptz ont été accordés à des propriétaires contre 93 % sur l ensemble de la Basse Normandie. Comme au niveau régional, la grande majorité des éco-ptz émis dans la Manche ont servi à financer des projets concernant des logements individuels. Répartition des éco-ptz accordés en 2009 dans la Manche par statut de l emprunteur Unité : Nombre de prêts accordés Source : SGFGAS Répartition des éco-ptz accordés en 2009 dans la Manche par type de logement concerné Unité : Nombre de prêts accordés Source : SGFGAS 68

69 II- L évolution des marchés du Bâtiment en lien avec le Grenelle de l environnement sur le territoire C Quels impacts sur le secteur de l entretien-rénovation? 4. L éco-pls, un levier pour la rénovation énergétique du logement social L éco-pls (l éco-prêt logement social) Le Grenelle de l environnement a fixé comme objectif la rénovation d ici 2020 des logements sociaux les plus consommateurs d énergie, avec priorité accordée aux logements les plus énergivores (classés F ou G du diagnostic de performance énergétique). Pour donner aux bailleurs sociaux les moyens d atteindre ces objectifs, l Etat a signé le 26 février 2009 une première convention avec l Union Sociale pour l Habitat, mettant en place «l éco-prêt logement social» doté d une première enveloppe de 1,2 milliard d euros de prêts au taux fixe de 1,9 % sur une durée de 15 ans pour financer sur la période la réhabilitation énergétique de logements. La distribution de «l éco-prêt logement social» a été confiée à la Caisse des Dépôts et Consignations (CDC), en cohérence avec sa mission de financement du logement social et la priorité qu elle accorde au développement durable dans son plan stratégique «Elan 2020». Cet outil financier complète les autres financements mis à disposition des bailleurs sociaux : dégrèvement de taxe foncière, dotations ANRU, aides de l ADEME, soutiens du «Fonds chaleur renouvelable» créé par le Grenelle Environnement, aides du FEDER, certificats d économies d énergie Pour compléter ces dispositifs et plus généralement pour soutenir l investissement des collectivités locales et des organismes HLM, les quatre fédérations professionnelles du BTP CAPEB, FFB, FNSCOP-BTP et FNTP via leurs organismes de gestion, ainsi que Dexia Crédit Local ont mobilisé 2,3 milliards d euros sous forme de prêts à des conditions privilégiées. Une première enveloppe de 100 millions d euros (1), financés par les Caisses de congés payés du bâtiment, permet de financer à destination des organismes HLM (hors SEM) des prêts à taux fixe de 1 % pour une durée de 15 ans. Les opérations finançables concernent les travaux d économie d énergie et travaux liés dans les logements locatifs des classes D (non éligibles à l éco-prêt logement social) et E (non prioritaires). Une deuxième enveloppe de 2,2 milliards d euros (dont 1,2 milliard pour le bâtiment) (2), financés par PRO BTP (400 millions), SMABTP (100 millions), la Caisse des congés payés des TP (50 millions) et Dexia Crédit Local (1,65 milliard) permet de financer des prêts à taux bonifié* à destination des communes < habitants, groupements de communes < habitants et organismes HLM pour des durées de 15, 20, 25 et 30 ans. Les opérations éligibles sont, dans le bâtiment, les travaux d économie d énergie et les travaux neufs. Fonction des conditions bancaires du moment (1) Dans ce cadre, 3 opérations vont être réalisées en Basse Normandie pour un montant total de 5 M. Ces 3 opérations ont pour objectif «l amélioration énergétique» des Bâtiments. (2) Dans ce cadre, deux opérations vont être réalisées sur le Pays du Cotentin. L une d entre elles concernera la rénovation d un centre culturel à Cherbourg visant à le rendre énergétiquement plus performant. Au total, 12 opérations vont être réalisées en Basse Normandie grâce à cette enveloppe dont 3 dans la Manche. 69

70 II- L évolution des marchés du Bâtiment en lien avec le Grenelle de l environnement sur le territoire C Quels impacts sur le secteur de l entretien-rénovation4. L éco-pls, un levier pour la rénovation énergétique du logement social Rénovation programmée de logements locatifs sociaux Source : Le Moniteur, octobre 2009 Premier bilan de la CDC : En 2009, 3,56 M d éco-pls distribués dans la Manche, ayant permis de réhabiliter 264 logements pour un montant total de travaux de 6,39 M La rénovation de plus de logements est programmée grâce à l éco-pls de la Caisse des Dépôts (45 % du financement), les autres prêts de la Caisse des Dépôts (21 %), les fonds propres des bailleurs (13 %), l Etat et l ANRU (5 %). La Basse-Normandie représente 2 % des opérations programmées. RAPPEL : le parc locatif social de Basse-Normandie (un peu plus de logements au 1er janvier 2009) représente 2 % du parc total en France métropolitaine (4,37 millions de logements). 70

71 II- L évolution des marchés du Bâtiment en lien avec le Grenelle de l environnement sur le territoire C Quels impacts sur le secteur de l entretien-rénovation 5. Focus sur le Fonds Régional pour l Eco-habitat Social DISPOSITIF FORES (Fonds Régional pour l Eco-habitat Social)(1) La Région Basse Normandie a mis en place un Fonds régional éco-habitat social (FORES) pour inciter les bailleurs sociaux à réduire la consommation énergétique des logements. Il s inscrit dans le cadre d un programme plus vaste dénommé «Défi NeRgie» et concerne aussi bien la construction neuve que la rénovation. Environ, logements ont été aidés depuis Pour la construction neuve, le seuil Très Haute Performance Energétique (THPE) a été retenu, dans un premier temps, pour aider financièrement les bailleurs (ce qui correspond à 80 kwh/m2/an, c est à dire une consommation d énergie inférieure à 20 % à la réglementation thermique en vigueur). Depuis juin 2009, les logements neufs doivent répondre aux exigences basse consommation (BBC) pour bénéficier de l aide (c est à dire avoir une consommation de 50 kwh/m2/an). L évolution de ces niveaux s est effectuée en harmonie avec les aides accordées dans le cadre de l Agence Nationale de la Rénovation Urbaine (ANRU), bien que les aides FORES et ANRU ne soient pas cumulables. Concernant la rénovation, les bailleurs ont été incités à réaliser des réhabilitations performantes qui permettaient aux locataires de réduire les charges énergétiques de 40 %. En 2008, 166 logements ont bénéficié de cette aide. A partir de juin 2009, la Région a exigé le label «Basse consommation Effinergie rénovation» pour accorder ses aides. Depuis janvier 2010, l aide FORES pour la rénovation peut être complétée par une aide du Fonds Européen de développement Régional (FEDER). Le montant des aides FORES varie de 30 à 60 euros/m2 avec un plafond d aide de euros fixé par opération. L aide actuelle pour le BBC neuf va être modulée fin 2010 et s achèvera début chiffres à retenir fin 2010(1) : En 2009, aucune opération dans le cadre du dispositif FORES n avait encore été réalisée sur le Pays du Cotentin. Sur les 39 opérations réalisées en Basse-Normandie, 7 opérations sont situées dans la Manche (30 dans le Calvados et 2 dans l Orne). Source : ADEME Basse Normandie 83 dossiers déposés par les bailleurs sociaux k engagés par le Région en aide à la construction ou la rénovation de logements 793 logements construits avec un label Très Haute Performance Energétique (THPE) 476 logements en cours de rénovation énergétique. 358 logements en cours de labellisation Bâtiment Basse Consommation (BBC) (1) Source : Conseil Régional 71

72 II- L évolution des marchés du Bâtiment en lien avec le Grenelle de l environnement sur le territoire C Quels impacts sur le secteur de l entretien-rénovation 5. Focus sur le Fonds Régional pour l Eco-habitat Social de travaux réalisés en 2008 et 2009 dans le cadre du dispositif FORES (Source : Conseil régional) Année Typologie 2008 Neuf : Construction niveau THPE Rénovation : «moins 40 % de charges énergétiques» Neuf : Construction niveau THPE Neuf : construction niveau BBC Rénovation : «moins 40 % de charges énergétiques» Neuf : Construction niveau THPE Neuf : Construction niveau BBC Rénovation : labellisation BBC Sans les 422 logements en cours d instruction FEDER Nombre de dossiers Nombre de logements Montants des travaux instruits Entre 2008 et 2009, le nombre de logements THPE construits dans le cadre du dispositif FORES a été multiplié par 3 alors que le nombre de logements rénovés n a que très légèrement augmenté. Au cours des deux premières années du dispositif, de travaux ont été réalisés en construction neuve et en rénovation énergétique. 72

73 II- L évolution des marchés du Bâtiment en lien avec le Grenelle de l environnement sur le territoire C Quels impacts sur le secteur de l entretien-rénovation6. L adaptation des bâtiments publics à la réglementation Chiffres clés LES BÂTIMENTS DE L ETAT La loi Grenelle 1 (article 5) précise que tous les bâtiments de l'etat et de ses établissements publics seront soumis à audits techniques d'ici fin 2010 avec pour objectif d'engager leur rénovation d'ici à L'objectif de cette rénovation est la réduction d'au moins 40 % des consommations d'énergie et d'au moins 50 % des émissions de GES à échéance Par ailleurs, il s agit de garantir la mise en accessibilité de l ensemble du parc immobilier de l Etat avant 2015 La mise à niveau du parc immobilier de l'etat s'effectue en deux temps. -la réalisation de diagnostics légers (pré-diagnostics) permettant une évaluation rapide de l'état technique et de la qualité d'usage des bâtiments. -la réalisation d'audits approfondis sur les bâtiments le nécessitant portant sur trois composantes (gros entretien, énergie, accessibilité en privilégiant les ERP) devant être achevée avant la fin de l'année Dans le cadre du plan de rénovation des bâtiments de l Etat, cet audit approfondi ne sera réalisé, dans un premier temps, que sur les bâtiments prioritaires, au vu de la classification établie à l issue des diagnostics légers. Le volet Etat exemplaire du plan de relance a été doté de 200 M dont 150 M pour les travaux (entretien, rénovation énergétique partielle, accessibilité) et 50 M pour les audits approfondis. France : Parc existant bâtiments de l Etat (50 millions de m2 chauffés dont 15 millions de m2 de bureaux) et de ses établissements publics (70 millions de m2) Surface recensée en vue d un audit énergétique dans le cadre du plan de relance : 11 millions de m2 (31/07/2009) ; 19 millions de m2 (31/06/2010) Coût moyen des audits approfondis : 2,4 TTC/m2 de SHON Coût estimé de rénovation énergétique et d entretien pour atteindre les objectifs du Grenelle : 260 TTC/m2 (base : expérimentation Rhône-Alpes) Source : Plan Bâtiment Grenelle Basse-Normandie: Parc tertiaire public : 2,8 millions de m2 (estim.) Montant du potentiel de travaux de rénovation énergétique du parc public : 1,9 Md (estim.) Source : Cellule Economique de Bretagne Pays du Cotentin: Parc tertiaire public : m2 (estim.) Montant du potentiel de travaux de rénovation énergétique du parc public : 248 M (estim.) Source : Cellule Economique de Bretagne 73

74 II- L évolution des marchés du Bâtiment en lien avec le Grenelle de l environnement sur le territoire C Quels impacts sur le secteur de l entretien-rénovation6. L adaptation des bâtiments publics à la réglementation LES BÂTIMENTS DES COLLECTIVITÉS TERRITORIALES : Petit focus sur le patrimoine du Conseil général de la Manche Le Conseil Général dispose de m² SHON de bâtiments. Dès 1990, un protocole de convergence avec EDF-GDF a été signé au vu d améliorer notamment les performances énergétiques de certains collèges "tout électrique". Sur la période , et dans le cadre de la charte sur le développement durable, un bilan énergétique de l ensemble des 54 collèges publics a été réalisé avec la mise en place d une programmation pluriannuelle. Cette démarche est également en cours sur les autres bâtiments. A titre d exemple, le Programme Pluriannuel des Investissements, portant sur l amélioration des performances énergétiques, établi pour la période recense 20 millions d euros de travaux pour les collèges. Concernant les opérations neuves, le Département intègre dorénavant les exigences sur les performances énergétiques (HPE, THPE et maintenant BBC) ainsi que sur l éco-construction (quasiment 25 M sur six ans sont programmés, et sur ces 25 M, 2,8 M sont exclusivement liés aux investissements "haute et très haute performance énergétique" ou à l éco-construction). Le Conseil Général a lancé une réflexion sur la mise en place d'un contrat de performance énergétique sur un périmètre composé de 20 collèges, 3 musées et la Maison du Département, c est à dire sur le patrimoine ayant le plus fort impact environnemental (performance intrinsèque des bâtiments, énergie consommée et émission de GES). Ce CPE permettrait de réaliser les travaux en 2 ans au lieu de 25 ans. Les élus auront à se prononcer au BP 2011 sur l'option à retenir. RAPPEL : sur le Pays du Cotentin, le parc de bâtiments d enseignement-recherche est estimé à m2 (dont 78 % sous maîtrise d ouvrage publique) 74

75 II- L évolution des marchés du Bâtiment en lien avec le Grenelle de l environnement sur le territoire Une progression des signes de qualité des ouvrages réalisés Le neuf : Le label permettant de définir les exigences thermiques complémentaires pour les logements neufs est détaillé dans l arrêté du 8 mai 2007 : label «Haute Performance Energétique». Il comporte cinq niveaux : Le tableau ci-dessous reprend de manière synthétique les exigences qui se déclinent de manière plus précise en fonction des paramètres mentionnés dans l arrêté. Niveau du Label Haute Performance Exigences / à la consommation conventionnelle de référence Le Label «Haute Performance Energétique, HPE 2005» Le Label «Très Haute Performance Energétique THPE 2005» Une consommation au moins inférieur de 20 % premier niveau fixé par la Région dans le cadre des différentes politiques en Le Label «Haute Performance Renouvelables, HPE EnR 2005» Le Label «Très Haute Performance Energétique EnergiesUne consommation inférieure au moins de 30 % et une des conditions Renouvelables, THPE EnR 2005» suivantes : - 50 % des besoins thermiques assurés par des énergies renouvelables - installation d une PAC (pompe à chaleur) - production d électricité d au moins 25 kwh/m2 surface hors œuvre net en énergie primaire Le Label «Bâtiment Basse Consommation énergétique, BBCUne consommation au moins inférieure à 55 kwh ep/m2/an dans la 2005» deuxième niveau fixé par la Région dans le cadre desmanche et 65 kwh ep/m2/an dans le Calvados et l Orne. différentes politiques courant 2009, sur les bases des propositions de l association Effinergie. Energétique Une consommation au moins inférieure de 10 % EnergiesUne consommation au moins inférieure de 10 % et une part d au moins 50 % des besoins assurée par la biomasse La rénovation : Le label permettant de définir les exigences thermiques complémentaires pour les logements rénové est détaillé dans l arrêté du 29 septembre 2009 : label «Haute Performance Energétique rénovation». Il comporte deux niveaux : Niveau du Label Haute Performance rénovation Exigences / à la consommation conventionnelle de référence (pour le chauffage, le refroidissement, la production d eau chaude sanitaire, l éclairage et les auxiliaires) Le Label «Haute Performance Energétique rénovation, HPEUne consommation au moins inférieure à 165 kwh ep/m2/an dans la rénovation 2009» Manche et 195 kwh ep/m2/an dans le Calvados et l Orne. Le Label «Bâtiment Basse Consommation énergétiqueune consommation au moins inférieure à 88 kwh ep/m2/an dans la rénovation, BBC rénovation 2009» ; objectif fixé par la RégionManche et 104 kwh ep/m2/an dans le Calvados et l Orne. dans le cadre des différentes politiques. 75

76 II- L évolution des marchés du Bâtiment en lien avec le Grenelle de l environnement sur le territoire Une progression des signes de qualité des ouvrages réalisés 1. Recensement des vrages labellisés et/ou certifiés en construction neuve 1.1. Les opérations labellisées BBC-Effinergie Le label BBC-Effinergie : Le label BBC Effinergie 50 kwhep/m².an, est une démarche volontaire des maitres d ouvrage s appuyant sur des exigences destinées à assurer une garantie de performance au futur occupant. Ce label a été créé par l association Effinergie pour en assurer la maitrise, promouvoir et accompagner la demande croissante de bâtiments basse consommation comparables aux maisons du programme «Passivhaus» en Allemagne, ou au label commercial «Minergie» en Suisse. Le label BBC Effinergie, précurseur des exigences de la RT 2012, s appuie intégralement sur la RT 2005 (toujours en vigueur jusqu à l application de la RT 2012), et est équivalent aux autres labels étrangers. Le délai moyen entre la demande de labellisation et l obtention du label BBC-Effinergie est de 24 mois (estimation Effinergie). 78 logements labellisés BBC-Effinergie dans le neuf en Basse Normandie au 20 mai 2010 (1) : 8 logements individuels, 4 opérations de logements collectifs, soit 70 logements. Aucune opération n a pour l instant été labellisée dans le tertiaire en Basse-Normandie mais 1 opération a fait l objet d une demande en 2010 dans le département du Calvados. Au cours du mois d Août 2010, 117 logements collectifs et 21 logements individuels groupés étaient en cours de réalisation sur en Basse Normandie. Par ailleurs, 687 logements collectifs et 130 logements individuels étaient en projet. Source - ARCENE : Association Régionale pour la Construction Environnementale en Normandie Les labellisations BBC-Effinergie accordées en 2009 et 2010 Source : Effinergie Maisons individuelles (en nbre de logements) Maisons individuelles groupées (en nbre de logements) Logements collectifs (en nbre de logements) Tertiaire (en m2) * * * * Manche Basse-Normandie France * Entre le 1er janvier et le 20 mai 2010 Réserve : certains maîtres d ouvrage réalisent des opérations qui atteignent le niveau du label BBC Effinergie mais ne demandent pas la labellisation jugeant les coûts de l obtention trop importants (tests de perméabilité à l air, études thermiques et certification). (1) 76

77 II- L évolution des marchés du Bâtiment en lien avec le Grenelle de l environnement sur le territoire Une progression des signes de qualité des ouvrages réalisés 1. Recensement des vrages labellisés et/ou certifiés en construction neuve Répartition géographique des labellisations BBC-Effinergie dans le neuf en cumulé au 20 mai 2010 Unité: Nombre de logements - Source : Effinergie Source cartographique : Articque 6,4 % des logements neufs labellisés en Basse Normandie sont situés dans la Manche. Tous sont des logements individuels (soit 5 logements). Aucun logement collectif n a encore reçu ce label dans la Manche. Au total, 77 demandes de labellisations ont été déposées dans la Manche, soit 12,4 % du total des demandes de la région. Les demandes de labellisation BBC-Effinergie en 2009 et 2010 Source : Effinergie Sit@del2 (en moyenne mensuelle) Individuel pur (nbrelogts) Indiv. groupé (nbrelogts) Logts collectifs (nbrelogts) Total logements (nbrelogts) Tertiaire (en m2) Nbrelogts Surf. locaux commencés en tertiaires 2009 commencés en < , BasseNormandie * France Manche En 2009, 12 demandes de labellisation BBC-Effinergie ont été déposées en Basse-Normandie dans l individuel pur dont 6 dans la Manche. En 2010, 1 seule opération a fait l objet d une demande dans le tertiaire

78 II- L évolution des marchés du Bâtiment en lien avec le Grenelle de l environnement sur le territoire Une progression des signes de qualité des ouvrages réalisés 1. Recensement des vrages labellisés et/ou certifiés en construction neuve En Basse Normandie, tout comme en France, la majorité des demandes de certification BBCEffinergie dans le logement neuf entre le 1er janvier 2009 et le 20 mai 2010 concerne des logements collectifs (soit 69,7 % en Basse Normandie). Dans la Manche, la plupart des demandes concernent des logements individuels, soit 62 %. A noter que le parc de logements dans la Manche est caractérisé par une forte proportion de logements individuels (soit 78 % du parc). Nombre de logements ayant fait l objet d une demande de labellisation BBC-Effinergie dans la Manche en 2009 et 2010 (entre le 1er janvier 2009 et le 20 mai 2010) Source : Effinergie En 2009, 33 logements individuels ont fait l objet d une demande de certification sur le département, soit 1,4 % des logements individuels commencés cette année-là. Exemple d ouvrage BBC sur le Pays du Cotentin : Projet de construction d un centre social Bâtiment Basse Consommation (486 m2) à EqueurdrevilleHainneville. Coût de l opération : 1,3 M Répartition géographique des demandes de labellisations BBC-Effinergie dans le neuf en Basse Normandie Source : Effinergie mai Source cartographique : Articque 78

79 II- L évolution des marchés du Bâtiment en lien avec le Grenelle de l environnement sur le territoire Une progression des signes de qualité des ouvrages réalisés 1. Recensement des vrages labellisés et/ou certifiés en construction neuve 1.2. Les opérations certifiées NF Bâtiment tertiaire et NF Bâtiments tertiaires en exploitation Démarche HQE Au 12/07/2010, 1 seule opération a été réalisée dans la Manche (1 300 m2) ; il s agit d un centre de formation Planète Manche Energies Durables Construction sur la commune de Le Dézert. Le maître d ouvrage est le Conseil Général de la Manche NF Bâtiment tertiaire en exploitation démarche HQE (lancée fin novembre 2009) : 0 opération certifiée actuellement en Basse Normandie (Source Certivéa) 1.3 Les opérations labellisées THPE Sur le Pays du Cotentin -En 2009, construction d une maison des services communautaires sur la Communauté de communes du Canton de Saint Pierre l Eglise d une surface de 708 m2 (THPE : - 40 % minimum d économie énergétique). Ouverture prévue décembre 2010 (Source ADEME) : Construction de 75 logements sociaux labellisés THPE dans le quartier Amont Quentin à Cherbourg-Octeville par Presqu île habitat et de 41 logements THPE destinés aux salariés des entreprises cotisant au 1 % logement : Construction de 24 logements individuels et 4 logements collectifs labellisés THPE à Tourlaville par Presqu île habitat. Coût de l opération : 3,6 M : Construction de 20 logements sociaux à ossature bois sur la commune de La Glacerie par Presqu île Habitat, répondant aux normes THPE. D autres opérations ont été réalisées en Basse Normandie, notamment : -Réalisation d un groupe scolaire THPE à Magny la Campagne (Calvados) en Réalisation d un centre d accueil THPE à la Ferté-Fresnel (Orne) en Réalisation d un groupe scolaire sur la commune de Saint James (Manche) en 2009 (THPE : - 30 % minimum d économie énergétique). Cf. détail sur les labels annexe P 203 La majorité des logements labellisés THPE sont des logements collectifs : en Août 2010, 952 logements collectifs Autres opérations HQE étaient en1.4 cours de réalisation en Basse Normandie contre 128 logements individuels groupés (contre 88,1 %). La proportion des logements collectifs en projet est toutefois un peu plus faible : 730 logements en projet, dont 174 en phase d avant projet, contre 275 logements individuels groupés en projet, dont 124 en phase d avant projet), en Exemple de réalisations phase d avant projet, 72,6 % des logements en projet. (Source : ARCENE) de Cherbourg (montant global des travaux - Construction d un Hallsoit technologique innovant sur le campus universitaire 2,8 millions d euros), d une bibliothèque et d une halle des sports en Construction d une piscine sur la commune de Carentan en 2010 (budget de réalisation : 10 millions d euros) - Construction de 23 logements à Cherbourg Octeville en

80 II- L évolution des marchés du Bâtiment en lien avec le Grenelle de l environnement sur le territoire Une progression des signes de qualité des ouvrages réalisés 1. Recensement des vrages labellisés et/ou certifiés en construction neuve 1.5 Aides à la conception Demandeur Objet m2 Aide à la conception ; AMO HQE (AHQE), Simulation thermique (STD), AMO + STD (AMOSTD) 2007 Conseil Général 50 AMO HQE Site du Fleurion maison des ENR EHPAD Montebourg EHPAD SAS Valdis (Saint Hilaire Petitville) Hypermarché BBC Ville d Equeurdreville Hainneville Centre social

81 II- L évolution des marchés du Bâtiment en lien avec le Grenelle de l environnement sur le territoire D Une progression des signes de qualité des ouvrages réalisés 2. Recensement des ouvrages labellisés et/ou certifiés en rénovation Le label BBC-Effinergie rénovation : Pour les logements rénovés, l'objectif de consommation maximale en énergie primaire est fixé à 80 kwh/m².an, à moduler selon la zone climatique et l'altitude. Pour les bâtiments à usage autre qu habitation, la consommation conventionnelle d'énergie primaire du bâtiment pour le chauffage, le refroidissement, la ventilation, la production d'eau chaude sanitaire et l'éclairage des locaux est inférieur de 40% à la consommation conventionnelle de référence définie dans la règlementation thermique (soit la RT 2005 aujourd hui en vigueur). Voir Défi Bat appel à projets Efficacité énergétique des bâtiments en Basse-Normandie pour la construction de Bâtiments Basse Consommation et pour la réhabilitation des bâtiments existants (Cf. voir page 53 du livrable) Label BBC-Effinergie rénovation Entre le 1er Janvier et le 20 Mai 2010, il y a eu 8 demandes de labellisations de logements collectifs en Basse Normandie (soit 159 logements). Toutes concernaient le Calvados. Aides à la conception Demandeur Objet m2 Aide à la conception ; AMO HQE (AHQE), Simulation thermique (STD), AMO + STD (AMOSTD) 2010 EHPAD Cherbourg Réhabilitation / Octeville extension d un EHPAD

82 II- L évolution des marchés du Bâtiment en lien avec le Grenelle de l environnement sur le territoire E - Les pratiques des entreprises employant des salariés 1. Part et progression de l activité liée à la performance énergétique et environnementale 2.1. Une part d activité liée à la performance énergétique et environnementale encore très réduite en construction neuve Part des chantiers de construction neuve liés à la performance énergétique et environnementale sur les marchés du logement et du non-résidentiel Source : Enquête CEB 07/2010 (1) Ne sait pas (2) Plus de 50 % des chantiers (presque toujours) Entre 25 et 50 % des chantiers (souvent) Entre 10 et 25 % des chantiers (assez souvent) Moins de 10 % des chantiers (rarement) Cette part varie selon la taille de l entreprise Ne sait pas Plus de 50 % des chantiers (presque toujours) Entre 25 et 50 % des chantiers (souvent) Entre 10 et 25 % des chantiers (assez souvent) Moins de 10 % des chantiers (rarement) Marché du logement Marché du non-résidentiel Des entreprises encore très peu impactées par les chantiers de construction neuve en lien avec la performance énergétique et environnementale La moitié des entreprises centrées sur la construction neuve (au moins 50 % de leur chiffre d affaires) et intervenant sur le marché du logement ont déclaré réaliser très peu de chantiers en lien avec la performance énergétique et environnementale. La proportion monte à 57 % pour les entreprises intervenant sur le marché du non-résidentiel. La montée en régime de ces chantiers se manifeste cependant un peu plus dans les réponses des entreprises comptant au moins 10 salariés : 42 % ont déclaré réaliser assez souvent ou souvent ce type de chantier sur le marché du logement, contre seulement 16 % des entreprises artisanales ; la proportion atteint 44 % sur le marché du nonrésidentiel (8 % seulement chez les artisans, peu présents au demeurant sur le marché du non-résidentiel neuf). Les quelques entreprises qui ont déclaré être très présentes sur ces marchés (plus de 50 % de leurs chantiers) exercent pour la plupart dans le second œuvre technique. (1) Entreprises dont l activité en construction neuve représente au moins 50 % de leur chiffres d affaires et qui interviennent sur le marché du non-résidentiel (2) Entreprises dont l activité en construction neuve représente au moins 50 % de leur chiffres d affaires et qui interviennent sur le marché du logement 82

83 II- L évolution des marchés du Bâtiment en lien avec le Grenelle de l environnement sur le territoire E - Les pratiques des entreprises employant des salariés 1. Part et progression de l activité liée à la performance énergétique et environnementale Une part de l activité liée à la performance énergétique et environnementale perçue en développement sur les marchés de la construction neuve Progression des chantiers de construction neuve liés à la performance énergétique et environnementale sur les marchés du logement et du non-résidentiel Source : Enquête CEB 07/2010 Oui (1) (2) Non Les entreprises de moins de 10 salariés ressentent moins cette progression Oui Non Marché du logement Marché du non-résidentiel Les chantiers liés à la performance énergétique et environnementale progressent en construction neuve, poussés par la demande des maîtres d ouvrage Ces chantiers sont perçus en progression par les entreprises, plus sur le marché du logement toutefois que sur celui du non-résidentiel. On constate par ailleurs que les artisans sont plus réservés que les entreprises de 10 salariés et plus, même s ils sont plus optimistes aussi en ce qui concerne le marché du logement. La progression est majoritairement expliquée par une demande croissante des maîtres d ouvrage, tant sur le marché du logement que sur celui du non-résidentiel. Par activité, les plus optimistes sont les entreprises des métiers du bois et du second œuvre technique ; les plus partagées sont les entreprises de gros œuvre. (1) Entreprises dont l activité en construction neuve représente au moins 50 % de leur chiffres d affaires et qui interviennent sur le marché du non-résidentiel (2) Entreprises dont l activité en construction neuve représente au moins 50 % de leur chiffres d affaires et qui interviennent sur le marché du logement 83

84 II- L évolution des marchés du Bâtiment en lien avec le Grenelle de l environnement sur le territoire E - Les pratiques des entreprises employant des salariés 1. Part et progression de l activité liée à la performance énergétique et environnementale 2.2. Une part d activité liée à la performance énergétique et environnementale plus importante sur le marché du logement que sur celui des bâtiments non résidentiels, en rénovation Part des chantiers de rénovation liés à la performance énergétique et environnementale sur les marchés du logement et du non-résidentiel Source : Enquête CEB 07/2010 Plus de 50 % des chantiers (presque toujours) Entre 25 et 50 % des chantiers (souvent) (1) (2) Entre 10 et 25 % des chantiers (assez souvent) Moins de 10 % des chantiers (rarement) Cette part varie selon la taille de l entreprise Plus de 50 % des chantiers (presque toujours) Entre 25 et 50 % des chantiers (souvent) Entre 10 et 25 % des chantiers (assez souvent) Moins de 10 % des chantiers (rarement) Marché du logement Marché du non-résidentiel Une présence non négligeable des entreprises sur les chantiers de rénovation en lien avec la performance énergétique et environnementale, plus marquée sur le marché du logement Au travers des réponses des entreprises, il apparaît que ces chantiers représentent une part non négligeable de leur activité sur le marché du logement : 21 % d entre elles estiment cette part à plus de 50 %. La pénétration de ces marchés dans le secteur non résidentiel est moins forte ; on note cependant qu un tiers des entreprises estiment la part de chantiers en éco-rénovation à au moins 25 %. Les artisans tendent à être plus présents sur ce type de travaux que les entreprises de 10 salariés et plus, sur le marché du logement (ce qui correspond au positionnement marché classique de ce type d entreprise) mais aussi sur celui du non-résidentiel. Par activité, les plus présentes sur ces chantiers sont les entreprises de peinture, vitrerie, tant dans le secteur du logement que dans celui du non-résidentiel. Le lien peut être fait avec l émergence des travaux d isolation thermique par l extérieur sur lesquels se sont notamment positionnés les métiers de la peinture. (1) Entreprises dont l activité en entretien-amélioration représente au moins 50 % de leur chiffres d affaires et qui interviennent sur le marché du nonrésidentiel (2) Entreprises dont l activité en entretien-amélioration représente au moins 50 % de leur chiffres d affaires et qui interviennent sur le marché du logement 84

85 II- L évolution des marchés du Bâtiment en lien avec le Grenelle de l environnement sur le territoire E - Les pratiques des entreprises employant des salariés 1. Part et progression de l activité liée à la performance énergétique et environnementale Une activité de rénovation liée à la performance énergétique et environnementale perçue en développement dans le secteur du logement mais pas dans le non-résidentiel Progression des chantiers de rénovation liés à la performance énergétique et environnementale sur les marchés du logement et du non-résidentiel Source : Enquête CEB 07/2010 Oui (1) (2) Non Les entreprises de moins de 10 salariés ressentent moins cette progression Oui Non Marché du logement Marché du non-résidentiel Les chantiers de rénovation liés à la performance énergétique et environnementale ne sont perçus en augmentation que sur le marché du logement On constate que la perception des entreprises est plus réservée sur ces chantiers en rénovation que sur ceux en construction neuve, qu il s agisse du logement ou du non-résidentiel. Les entreprises de 10 salariés sont proportionnellement plus nombreuses à percevoir une progresssion que les artisans, partagés en ce qui concerne le marché du logement, voire pessimistes s agissant du non-résidentiel. Par activité, les plus optimistes sont les entreprises des métiers du bois sur le marché du logement et celles du second œuvre technique sur celui du non-résidentiel. A noter que si la majorité des entreprises relient la progression de ces chantiers à une demande croissante de la part des maîtres d ouvrage, voire des maîtres d œuvre, 28 %, parmi celles qui interviennent sur le marché du logement (31 % sur celui du non-résidentiel), font le lien avec une modification de leur stratégie d entreprise ; en l occurrence, ce sont plutôt des entreprises 10 salariés qui ont cette réponse. (1) Entreprises dont l activité en entretien-amélioration représente au moins 50 % de leur chiffres d affaires et qui interviennent sur le marché du nonrésidentiel (2) Entreprises dont l activité en entretien-amélioration représente au moins 50 % de leur chiffres d affaires et qui interviennent sur le marché du logement 85

86 II- L évolution des marchés du Bâtiment en lien avec le Grenelle de l environnement sur le territoire E - Les pratiques des entreprises employant des salariés 2. Impact du Grenelle de l environnement et des dispositifs financiers d aide sur l activité Est-ce que le Grenelle de l environnement(1) a un impact positif sur votre activité? Source : Enquête CEB 07/2010 Ensemble des entreprises Moins de 10 salariés 10 salariés et plus Des entreprises encore très réservées quant à l impact sur leur activité du Grenelle de l environnement Plus de la moitié des entreprises estiment que le Grenelle de l environnement a un impact positif sur leur activité mais 45 % estiment qu il n en a aucun. Les entreprises de 10 salariés et plus voient assez nettement un impact positif tandis que les artisans sont très partagés sur cette question. Ce sont les entreprises du second œuvre technique qui disent le plus que le Grenelle de l environnement a un impact positif sur leur activité (63 % de l échantillon interrogé) puis les entreprises des métiers du bois (58 %). Selon le secteur d activité Dans l enquête, le Grenelle de l environnement a été expliqué comme étant la norme BBC dans la construction neuve et la réduction des consommations énergétiques dans le bâti existant (1) 86

87 II- L évolution des marchés du Bâtiment en lien avec le Grenelle de l environnement sur le territoire E - Les pratiques des entreprises employant des salariés 2. Impact du Grenelle de l environnement et des dispositifs financiers d aide sur l activité Est-ce que l entrée en vigueur de nouveaux dispositifs financiers d aide aux travaux liés à la performance énergétique et environnementale a un impact positif sur votre activité? Source : Enquête CEB 07/2010 Ensemble des entreprises Moins de 10 salariés 10 salariés et plus Selon le secteur d activité Des entreprises encore plus réservées quant à l impact sur leur activité des dispositifs financiers d aide aux travaux Les avis sont très partagés en ce qui concerne les dispositifs financiers d aide aux travaux. De nouveau, les entreprises de 10 salariés sont plus positives que les artisans sur cette question. Par activité, ce sont les entreprises des métiers du bois qui ressentent le plus un effet positif sur leur activité (60 % de l échantillon interrogé), devant les entreprises de second œuvre technique (56 %). 87

88 II- L évolution des marchés du Bâtiment en lien avec le Grenelle de l environnement sur le territoire E - Les pratiques des entreprises employant des salariés 3. L offre globale est-elle un enjeu pour les entreprises du Bâtiment? Percevez-vous une augmentation de la demande d offre globale en matière de travaux liés à la performance énergétique et environnementale? Source : Enquête CEB 07/2010 (1) Oui Non (2) Très peu d entreprises ont développé à ce jour une stratégie d offre globale 9 % des entreprises enquêtées ont développé une offre globale et 9 % en ont le projet. Autrement dit, la grande majorité des entreprises (plus de huit sur dix) n ont rien engagé en la matière. Cette situation est à mettre en regard avec la demande d offre globale de la clientèle qui n est pas vraiment perçue en augmentation par les entreprises même si elle est un peu plus apparente sur le marché du logement. Le travail en réseau de complémentarité est le choix le plus fréquent des entreprises qui ont ou vont développer une offre globale. Plus d une sur quatre, cependant, a fait le choix de la stratégie d entreprise générale. (1) Entreprises qui interviennent sur le marché du non-résidentiel (2) Entreprises qui interviennent sur le marché du logement (3) Entreprises ayant développé ou ayant le projet de développer une offre globale 88

89 II- L évolution des marchés du Bâtiment en lien avec le Grenelle de l environnement sur le territoire F - Les pratiques des artisans seuls 1. La pénétration des chantiers EnR, de performance énergétique et de qualité environnementale dans l activité des artisans Une émergence des chantiers de rénovation énergétique et d EnR dans l activité des artisans seuls, globalement peu concernés, toutefois, par les objectifs de performance énergétique et environnementale Un tiers des artisans seuls enquêtés font des chantiers de rénovation énergétique et 30 % ont des chantiers avec mise en œuvre d énergies renouvelables. En revanche, très peu interviennent sur des chantiers de performance énergétique et environnementale en construction neuve. Plus de la moitié des artisans pensent que ces marchés sont seulement un effet de mode. Moins de la moitié sont d accord pour dire que c est un prolongement de leur activité classique ou que c est une opportunité pour développer de nouveaux chantiers. N.B. : dans l échantillon enquêté, les trois activités les plus représentées sont, dans l ordre, les travaux de menuiserie (21 %), les travaux d électricité (18 %), les travaux de maçonnerie (16 %). 89

90 II- L évolution des marchés du Bâtiment en lien avec le Grenelle de l environnement sur le territoire Les pratiques des artisans seuls 2. Connaissance des réglementations, des aides et impact sur l activité des artisans Les artisans seuls apparaissent comme étant peu informés sur les réglementations thermiques et la norme BBC Moins d un tiers des artisans interrogés s estiment suffisamment informés sur les réglementations thermiques et la norme BBC. Les trois quarts considèrent qu elles n ont pas d impact positif sur leur activité. En revanche, près de la moitié estiment que les aides financières pour la réalisation de travaux de performance énergétique sont un soutien de leur activité. 90

91 II- L évolution des marchés du Bâtiment en lien avec le Grenelle de l environnement sur le territoire SYNTHESE Marchés Bâtiment &EnR 1. Analyse transversale des principaux indicateurs Marchés Bâtiment &EnR Chiffre d affaires(1) : Pays du Cotentin Manche Basse Normandie Part construction neuve 49,5 % 50,5 % 50,8 % Part entretien-rénovation 50,5 % 49,5 % 49,2 % Chiffre d affaires total 2009 (millions HT) Construction neuve de logements et de locaux : Pays du Cotentin Manche Basse Normandie CHIFFRE D AFFAIRES (millions HT) MISES EN CHANTIER LOGEMENTS (2) ,7 % 89,0 % 79,6 % ,4 % 81,4 % 72,1 % + 34,6 % + 34,2 % + 32,1 % dont part M.I. Moyenne dont part M.I. Evol / MISES EN CHANTIER LOCAUX (2) Moyenne (en m²) dont part tertiaire Moyenne (en m²) dont part tertiaire Evol / ,4 % 20,6 % 24,1 % ,0 % 24,8 % 30,5 % + 22,6 % + 0,7 % -2,7 % Sources : (1) Estimation CEB, (2) Sit@del2, (3) SGFGAS Pays du Cotentin Manche Basse Normandie Nombre d éco-ptz 2009 ND Parc logements éligibles Nombre d éco-ptz /1 000 logements éligibles ND. 5 4 Montant moyen des travaux ( ) ND Volume de travaux générés (millions ) ND. 16,6 42,7 CHIFFRE D AFFAIRES (millions HT) ECO-PRÊT A TAUX ZERO (3) 924 Moyenne Entretien rénovation : PRÊT A TAUX ZERO ACQUISITION LOGEMENT ANCIEN AVEC TRAVAUX (3) Nombre PTZ % du total des PTZ distribués 29,6 % 29,1 % 28,1 % Montant moyen des travaux ( ) Volume de travaux générés (millions ) 2,1 7,8 17,3 91

92 II- L évolution des marchés du Bâtiment en lien avec le Grenelle de l environnement sur le territoire SYNTHESE Marchés Bâtiment &EnR 2. Forces et Faiblesses 92

93 II- L évolution des marchés du Bâtiment en lien avec le Grenelle de l environnement sur le territoire SYNTHESE DONNEES DE CADRAGE 3. Recensement des initiatives locales Construction d un centre social BBC à Équeurdreville-Hainneville Un nouvel équipement va remplacer l actuelle maison de quartier des Herches. Ce bâtiment de près de 486 m2 s inscrit dans une démarche HQE centrée sur le thème de la gestion de l énergie et respectera la norme BBC. Les travaux dureront un an à partir de novembre Coût de l opération : 1,3 M Agrandissement de l école de Marigny Le nouveau bâtiment de l école Julien-Bodin sera en ossature mixte bois-béton. Coût de l opération : 1,4 M HT Logements sociaux Presqu île Habitat, premier bailleur social de la communauté urbaine de Cherbourg, a réalisé un audit énergétique de l ensemble de ses logements en , afin de mieux connaître le patrimoine et d orienter certains travaux. Les constructions neuves en cours de réalisation sont labellisées THPE : à La Glacerie, 20 logements sociaux à ossature bois sont en cours de construction. À Tourlaville, ce sont 24 logements individuels et 4 logements collectifs qui sont en cours de réalisation pour un coût égal à 3,6 M. Les prochaines constructions seront BBC : à Cherbourg, 19 logements collectifs BBC sont concernés par cette restructuration d îlot insalubre avec démolition-reconstruction. À La Glacerie, ce sont 10 logements individuels et sur la ZAC des Bassins à Cherbourg-Octeville, 80 logements et locaux d activités seront certifiés Cerqual Habitat & Environnement BBC. Dans le cadre des projets ANRU, des travaux de réhabilitations lourdes (environ 30 k par logement) sont programmés par exemple : - à Convents : 60 logements, - à Nivernais : 140 logements, - à Chatillonnais : 161 logements, - à Sancerrois : 96 logements, Au total, 414 logements démolis, 399 logements reconstruits, logements réhabilités pour une enveloppe de 100 M TTC. Énergies renouvelables La ville d Équeurdreville-Hainneville met en œuvre une politique énergétique avec la pose de m2 de panneaux photovoltaïques sur le complexe sportif et l installation d une chaufferie collective bois avec réseau de chaleur sur le centre-ville. À Brix, une centrale photovoltaïque est en projet sur 42 ha. Deux sites sont susceptibles d accueillir le parc éolien en mer constitué de 141 mâts (puissance de 700 MW coût : 1,8 Mrds ) : au large de Courseulles ou au large de la côte ouest du Cotentin. 93

94 III- Performance énergétique et qualité environnementale : Un impact sur l emploi du secteur Bâtiment sur le territoire 94

95 III- Performance énergétique et qualité environnementale : un impact sur l emploi du secteur du Bâtiment sur le territoire A- Les caractéristiques des salariés du bâtiment sur le Pays du Cotentin Nbre de salariés des entreprises du Bâtiment Pays du Cotentin Age moyen des salariés des entreprises du Bâtiment Taux d entrants en ,3 20 % Manche ,6 21 % Basse-Normandie ,6 23 % ,6 25 % France Source : UCF au 15 mars 2008 y compris les apprentis L emploi salarié tend à se concentrer sur le territoire de la Communauté Urbaine de Cherbourg Taux d entrants : Rapport entre le nombre d entrants sur l année 2008 et le stock au 15 mars

96 III- Performance énergétique et qualité environnementale : un impact sur l emploi du secteur du Bâtiment sur le territoire A- Les caractéristiques des salariés du Bâtiment sur le Pays du Cotentin Les mouvements d entrée et de sortie de l appareil de production entre le 15 mars 2007 et le 15 mars 2008 Mouvement des salariés des entreprises du Bâtiment (y compris les apprentis) Nombre de salariés Pays du Cotentin Manche Basse-Normandie Nombre d entrants Taux Nombre de Taux de sorties d entrants en sorties en Taux de rotation ensemble des moins de des salariés 25 ans % % 15 % 30 % % % 16 % 29 % % Source : UCF au 15 mars 2008 y compris les apprentis % 18 % 32 % 614 salariés (hors apprentis) sont entrés dans les entreprises de bâtiment sur le Pays du France % % 20 % 33 % Cotentin ; près d un sur trois avait moins de 25 ans 614 salariés (hors apprentis) 763 salariés entrants en 2008 dont 32% de moins de 25 ans et 149 apprentis 362 salariés (hors apprentis) sont sortis des entreprises sur la période considérée ; 30 % avaient moins de 25 ans 362 salariés (hors apprentis) 400 salariés sortis en 2008 soit dont 30% de moins de 25 ans et 38 apprentis Entrant : il s agit des salariés entrés dans le secteur, l année en cours et ayant eu éventuellement un emploi préalable dans le secteur. Cet indicateur comprend les 1er entrants et les salariés mobiles. Ne correspond pas à la totalité des recrutements car les mouvements à l intérieur d une année ne sont pas comptés. * Taux de rotation : indicateur du mouvement des salariés à l intérieur du secteur (taux de rotation = (taux de sortie + taux d entrée) / 2) 96

97 III- Performance énergétique et qualité environnementale : un impact sur l emploi du secteur du Bâtiment sur le territoire A- Les caractéristiques des salariés du bâtiment sur le Pays du Cotentin L âge moyen des salariés du bâtiment sur le Pays du du Cotentin est légèrement inférieur à la moyenne départementale et régionale Age moyen des salariés du Bâtiment (y compris les apprentis) travaillant sur le territoire Age moyen Part des moins de 25 ans Part des plus de 55 ans Pays du Cotentin 36,3 22 % 6% Manche 36,6 21 % 7% Basse-Normandie 36,6 21 % 8% France 37,6 18 % 9% Source : UCF au 15 mars 2008 y compris les apprentis La pyramide des âges des salariés est fortement impactée par l évolution de la conjoncture économique et les vagues de départs en retraite Pyramide des âges des salariés du Bâtiment travaillant sur le territoire de la MDEF Unité : Nom bre de salariés (y com pris apprentis) Source : UCF au 15 m ars Crise du début des années 90 Vague de recrutements suite à de nombreux départs à la retraite (2003 Loi Fillon)

98 III- Performance énergétique et qualité environnementale : un impact sur l emploi du secteur du Bâtiment sur le territoire A- Les caractéristiques des salariés du bâtiment sur le Pays du Cotentin Une pyramide des âges rajeunie en ce qui concerne le personnel de production, à la différence du personnel administratif et commercial Répartition des salariés du Bâtiment travaillant sur le territoire de la MDEF par âge et métier Source : UCF au 15 m ars 2008 y com pris apprentis Moins de 25 ans 25% 60 ans et plus de 55 à 59 ans de 25 à 29 ans 20% 15% Personnel de la production 10% 5% de 30 à 34 ans Personnel technique et d'encadrem ent de chantier 0% de 50 à 54 ans de 35 à 39 ans de 45 à 49 ans Personnel adm inistratif et com m ercial de 40 à 44 ans Peu de différence d âge selon les territoires. Répartition des salariés du Bâtiment par âge et territoire Source : UCF au 15 m ars 2008 y com pris apprentis 60 ans et plus de 55 à 59 ans Moins de 25 ans 25% 20% 15% 10% 5% 0% de 25 à 29 ans MDEF du Cotentin Manche de 30 à 34 ans Basse-Norm andie France de 50 à 54 ans de 45 à 49 ans de 35 à 39 ans de 40 à 44 ans 98

99 III- Performance énergétique et qualité environnementale : un impact sur l emploi du secteur du Bâtiment sur le territoire A- Les caractéristiques des salariés du bâtiment sur le Pays du Cotentin 3 % des salariés des entreprises de bâtiment sur le Pays du Cotentin sont des cadres, proportion qui est inférieure à la moyenne régionale Répartition des salariés (y compris les apprentis) travaillant dans les entreprises de Bâtiment par catégorie professionnelle IAC ETAM Ouvrier Ensemble Pays du Cotentin 3% 12 % 85 % 100 % Manche 3% 14 % 83 % 100 % Basse-Normandie 5% 16 % 79 % 100 % France 7% Source y compris 100 les apprentis 17 %: UCF au 15 mars % % Ces cadres ont un âge moyen plus élevé qu aux niveaux départemental et régional Age moyen des salariés (y compris les apprentis) travaillant dans les entreprises du Bâtiment par catégorie professionnelle IAC Age moyen ETAM Part des 55 ans et + Age moyen Ouvrier Part des 55 ans et + Age moyen Part des 55 ans et + Pays du Cotentin 47,6 23 % 40,7 9% 35,2 5% Manche 45,6 19 % 40,3 10 % 35,6 6% Basse-Normandie 45,9 21 % 40,4 10 % 35,3 6% France 44,6 20 % 40,7 Source : UCF au 15 mars 2008 y compris les apprentis 12 % 36,2 8% Un peu moins de 14 % des cadres sont des femmes ; elles font partie, pour la plupart, du personnel administratif des entreprises Répartition des IAC des entreprises du Bâtiment sur le territoire de la MDEF Unite : Nom bre de salariés - Source : UCF (y com pris apprentis) au 15 m ars ,5% 13,5% Hom m es Fem m es Note : IAC : Ingénieurs assimilés cadres ; ETAM : Employés, Techniciens et Agents de Maîtrise 99

100 III- Performance énergétique et qualité environnementale : un impact sur l emploi du secteur du Bâtiment sur le territoire B- Les caractéristiques des ouvriers du bâtiment sur le Pays du Cotentin Nombre d ouvriers des entreprises de Bâtiment Part des ouvriers de production/ Tous salariés Age moyen des ouvriers des entreprises du Bâtiment Taux d ouvriers entrants en 2008 Pays du Cotentin % 35,2 21 % Manche % 35,6 21 % % 35,3 24 % % 36,2 27 % Basse-Normandie France Source : UCF au 15 mars 2008 y compris les apprentis Le poids des ouvriers dans le total des salariés des entreprises est plus important sur le territoire de la que sur l ensemble du département ou de la région ; il est toutefois très variable sur le territoire, important au nord-est vers la pointe de Barfleur et bien moins lorsque l on s éloigne de Cherbourg, notamment vers Carentan, au sud-est 100

101 III- Performance énergétique et qualité environnementale : un impact sur l emploi du secteur du Bâtiment sur le territoire B- Les caractéristiques des ouvriers du bâtiment sur le Pays du Cotentin Les ouvriers de la production travaillant dans les entreprises du territoire tendent à être plus jeunes qu au niveau départemental ; leur niveau de qualification est néanmoins similaire Profil des ouvriers de la production (y compris les apprentis) travaillant dans une entreprise de Bâtiment sur le territoire de la Age moyen des ouvriers Part des apprentis Part des femmes Pays du Cotentin 35,2 8% 1% Manche 35,6 8% 1% Basse-Normandie 35,3 9% 1% France 36,2 6% 1% Source : UCF au 15 mars 2008 y compris les apprentis Répartition des ouvriers du Bâtiment (y compris apprentis) selon leur qualification * Source : UCF au 15 m ars 2008 y com pris apprentis MDEF du Cotentin 26% 37% 36% Manche 25% 38% 36% Ouvriers peu qualifiés Ouvriers qualifiés Ouvriers très qualifiés Basse-Norm andie France 29% 42% 37% 34% 34% 23% * : La qualification des ouvriers est établie en fonction des coefficients des conventions collectives : Ouvrier peu qualifiés : Bât (150170) TP ( ) ; ouvriers qualifiés : Bât ( ) TP ( ) ; ouvriers très qualifiés : Bât ( ) TP ( ) 101

102 III- Performance énergétique et qualité environnementale : un impact sur l emploi du secteur du Bâtiment sur le territoire B- Les caractéristiques des ouvriers du bâtiment sur le Pays du Cotentin Les maçons (27 %) et les menuisiers (24 %) représentent plus de la moitié des ouvriers de production du bâtiment sur Pays du Cotentin Répartition des ouvriers du Bâtiment (y compris apprentis) travaillant sur le territoire de la MDEF Source : UCF au 15 m ars 2008 y com pris apprentis 799 Maçon 696 Menuisier 406 Peintre 292 Couvreur 240 Electricien 119 Chauffagiste Plâtrier 89 Plom bier Métallier 59 Carreleur Charpentier 39 Divers production Bâtim ent 29 Préparateur en dém olition 0 La répartition des ouvriers par métier de la production d un niveau de territoire à l autre montre qu il y a un peu plus de maçons et surtout de menuisiers dans le Cotentin, et moins d électriciens et de charpentiers, notamment Répartition des ouvriers Bâtiment (y compris apprentis) par territoire et par métier Source : UCF 2008 y com pris apprentis 30,0% 25,0% 20,0% MDEF du Cotentin Basse-Normandie France 15,0% 10,0% 5,0% 0,0% Note : sont considérés, dans ce point (B. 2), les ouvriers ayant un métier Bâtiment, quelle que soit l activité de l entreprise (Bâtiment, Travaux Publics ou Autres). 102

103 III- Performance énergétique et qualité environnementale : un impact sur l emploi du secteur du Bâtiment sur le territoire B- Les caractéristiques des ouvriers du bâtiment sur le Pays du Cotentin Sur le Pays du Cotentin, les plombiers sont les plus jeunes, devant les couvreurs ; à l opposé, les peintres sont les plus âgés ; c est parmi les chauffagistes, cependant, que la part des 55 ans et plus est la plus importante Age moyen des ouvriers du Bâtiment 29,2 32,0 Plombier Couvreur Part des Part des plus de moins de ans ans 45% 1% 32% 2% 34,1 34,8 Charpentier Menuisier Divers production Bâtiment Plâtrier Maçon Electricien Chauffagiste Métallier Carreleur Peintre Préparateur en démolition 23% 25% 0% 4% 35,2 17% 3% 35,6 27% 3% 35,7 23% 5% 35,9 24% 6% 36,1 20% 10% 36,1 16% 3% 36,3 24% 7% 37,3 21% 7% n.s. n.s. n.s. Source : UCF au 15 m ars 2008 y com pris apprentis Pyramide d âge par métier des ouvriers travaillant dans le Bâtiment sur le territoire de la Source : UCF au 15 mars 2008 y compris apprentis Maçons Peintres Menuisiers 1% 4% 60 ans et plus de 55 à 59 ans de 50 à 54 ans de 45 à 49 ans de 40 à 44 ans de 35 à 39 ans de 30 à 34 ans de 25 à 29 ans Moins de 25 ans 10% 13% 11% 12% 12% 14% 23% 0% 10% 20% 30% Couvreurs 0% 60 ans et plus de 55 à 59 ans de 50 à 54 ans de 45 à 49 ans de 40 à 44 ans de 35 à 39 ans de 30 à 34 ans de 25 à 29 ans Moins de 25 ans 11% 11% 10% 12% 11% 16% 25% 0% 10% 20% 0% 2% 3% 12% 10% 13% 11% 18% 32% 0% 10% 20% 30% 21% 10% 20% 30% 10% 11% 14% 13% 13% 9% 24% 10% 20% 1% 60 ans et plus de 55 à 59 ans de 50 à 54 ans de 45 à 49 ans de 40 à 44 ans de 35 à 39 ans de 30 à 34 ans de 25 à 29 ans Moins de 25 ans 5% 0% 13% 14% 12% 15% 9% 10% Chauffagistes 1% 60 ans et plus de 55 à 59 ans de 50 à 54 ans de 45 à 49 ans de 40 à 44 ans de 35 à 39 ans de 30 à 34 ans de 25 à 29 ans Moins de 25 ans 6% 0% 30% Electriciens 60 ans et plus de 55 à 59 ans de 50 à 54 ans de 45 à 49 ans de 40 à 44 ans de 35 à 39 ans de 30 à 34 ans de 25 à 29 ans Moins de 25 ans 1% 60 ans et plus de 55 à 59 ans de 50 à 54 ans de 45 à 49 ans de 40 à 44 ans de 35 à 39 ans de 30 à 34 ans de 25 à 29 ans Moins de 25 ans 4% 30% 9% 8% 8% 12% 16% 8% 18% 20% 0% 10% 20% %

104 III- Performance énergétique et qualité environnementale : un impact sur l emploi du secteur du Bâtiment sur le territoire B- Les caractéristiques des ouvriers du bâtiment sur le Pays du Cotentin Pyramide d âge par métier des ouvriers travaillant dans le Bâtiment sur le Pays du Cotentin Source : UCF au 15 mars 2008 y compris apprentis Plombiers Plâtriers 2% 1% 60 ans et plus de 55 à 59 ans de 50 à 54 ans de 45 à 49 ans de 40 à 44 ans de 35 à 39 ans de 30 à 34 ans de 25 à 29 ans Moins de 25 ans 15% 10% 13% 12% 4% 15% 27% 0% 10% 20% 30% 9% 7% 9% 12% 14% 45% 0% 10% 20% 30% Carreleurs Métalliers 0% 3% 60 ans et plus de 55 à 59 ans de 50 à 54 ans de 45 à 49 ans de 40 à 44 ans de 35 à 39 ans de 30 à 34 ans de 25 à 29 ans Moins de 25 ans 10% 20% 10% 20% 30% Divers production Bâtiment 0% 0% 13% 13% 18% 13% 15% 23% 10% 20% 0% 3% 0% 60 ans et plus de 55 à 59 ans de 50 à 54 ans de 45 à 49 ans de 40 à 44 ans de 35 à 39 ans de 30 à 34 ans de 25 à 29 ans Moins de 25 ans 5% 0% 0% 30% Charpentiers 60 ans et plus de 55 à 59 ans de 50 à 54 ans de 45 à 49 ans de 40 à 44 ans de 35 à 39 ans de 30 à 34 ans de 25 à 29 ans Moins de 25 ans 2% 5% 8% 12% 17% 8% 20% 3% 24% 60 ans et plus de 55 à 59 ans de 50 à 54 ans de 45 à 49 ans de 40 à 44 ans de 35 à 39 ans de 30 à 34 ans de 25 à 29 ans Moins de 25 ans 11% 11% 14% 14% 18% 15% 16% 0% 0% 1% 2% 60 ans et plus de 55 à 59 ans de 50 à 54 ans de 45 à 49 ans de 40 à 44 ans de 35 à 39 ans de 30 à 34 ans de 25 à 29 ans Moins de 25 ans 30% 10% 17% 28% 10% 14% 17% 0% 10% 20% 30% 104

105 III- Performance énergétique et qualité environnementale : un impact sur l emploi du secteur du Bâtiment sur le territoire B- Les caractéristiques des ouvriers du bâtiment sur le Pays du Cotentin L âge et la qualification sont liés. Cependant, à moyenne d âge équivalente, les charpentiers sont plus qualifiés que les menuisiers ; on fait le même constat s agissant des chauffagistes par rapport aux électriciens. Ouvriers jeunes qualifiés % d ouvriers qualifiés et très qualifiés Charpentier Ouvriers plus âgés qualifiés Moyenne tous métiers de la production du Bâtiment sur le Pays du Cotentin ; âge moyen : 35,2 ans : 76 % d ouvriers qualifiés et très qualifiés Moyenne d âges des ouvriers Ouvriers jeunes moins qualifiés Ouvriers plus âgés moins qualifiés 105

106 III- Performance énergétique et qualité environnementale : un impact sur l emploi du secteur du Bâtiment sur le territoire B- Les caractéristiques des ouvriers du bâtiment sur le Pays du Cotentin Répartition des ouvriers de la production du Bâtiment (y compris apprentis) par activité de l'entreprise et par métier Gros œuvre Maçon Menuisier Peintre Couvreur Electricien Chauffagiste Plâtrier Plombier Métallier Carreleur Charpentier Divers production Bâtiment Préparateur en démolition Ensemble des ouvriers du Bât. Bois 84,1% 12,1% 9,9% 16,4% 2,9% 0,8% 15,7% 5,8% 1,4% 28,8% 7,7% 13,8% 30,6% Métal 5,6% 78,2% 3,9% 8,9% 0,4% 25,8% 4,1% 18,6% 87,2% 6,9% 24,1% 1,1% 5,5% 0,4% 52,7% 1,7% 5,1% 13,8% 3,2% Equipement technique 7,6% 3,2% 1,0% 74,7% 91,3% 99,2% 4,5% 94,2% 41,9% 11,9% 44,8% 26,6% Aménagement, finitions 1,0% 1,1% 85,2% 53,9% 39,0% 20,7% 15,0% Travaux Publics Ensemble des entreprises Autres 0,5% 100% 100% 100% 100% 5,0% 100% 100% 100% 100% 100% 100% 100% 100% 100% 0,5% Source : UCF au 15 m ars 2008 y com pris apprentis Lecture : 84% des maçons travaillent dans une entreprise de gros œuvre 78% des menuisiers travaillent dans une entreprise de bois, 12% dans une entreprise de gros œuvre. Répartition des ouvriers (y compris apprentis) travaillant dans une entreprise de Bâtiment par métier et activité de l'entreprise sur le territoire de la MDEF Gros œuvre Carreleur Charpentier Chauffagiste Couvreur Divers production Bâtiment Electricien Maçon Menuisier Métallier Peintre Plâtrier Plombier Préparateur en démolition Métiers production TP Autres métiers production BTP Ensemble des ouvriers Bois Equipement technique Métal Ensemble des Aménagement, entreprises du Bât. finitions 1,6% 0,3% 0,1% 4,6% 0,4% 0,7% 64,1% 8,0% 0,1% 3,8% 1,3% 0,5% 1,1% 1,5% 4,6% 3,5% 0,3% 0,1% 6,0% 73,1% 0,4% 2,2% 3,1% - 0,9% 1,8% 3,6% 0,9% 8,1% 34,2% 35,1% - 0,8% 14,2% 26,2% 1,6% 26,4% 7,3% 2,6% 3,7% 0,5% 0,5% 9,7% 0,4% 4,9% 1,3% 1,7% 1,7% 73,2% 10,1% - 1,8% 1,2% 3,7% 9,1% 0,9% 7,1% 24,8% 21,7% 2,3% 12,7% 2,8% 2,7% 0,5% 13,4% 100,0% 5,2% 100,0% 15,3% 100,0% 6,0% 100,0% 7,2% 100,0% 8,7% 100,0% Source : UCF au 15 m ars 2008 y com pris apprentis Lecture : 73% des ouvriers d'une entreprise d'aménagement finitions sont des peintres, 10% sont des plâtriers, 5% sont des carreleurs... ; 64% des ouvriers des entreprises de gros œuvre sont des maçons. 106

107 III- Performance énergétique et qualité environnementale : un impact sur l emploi du secteur du Bâtiment sur le territoire B- Les caractéristiques des ouvriers du bâtiment sur le Pays du Cotentin Les pyramides des âges des ouvriers du bâtiment sont comparables d un territoire à l autre Répartition des ouvriers des entreprises du Bâtiment par âge et territoire Source : UCF au 15 m ars 2008 y com pris apprentis Moins de 25 ans 25% 60 ans et plus 20% de 25 à 29 ans MDEF du Cotentin 15% 10% 5% de 55 à 59 ans Manche de 30 à 34 ans 0% Basse-Norm andie France de 50 à 54 ans de 35 à 39 ans de 45 à 49 ans de 40 à 44 ans Le taux de départ en retraite* est du même ordre sur le Pays du Cotentin et sur les autres territoires. Taux de départ en retraite des ouvriers (y compris les apprentis) des entreprises de Bâtiment d ici à 2014 Age moyen Part des ourvriers de plus de 55 ans plus Taux de départ en retraite* Pays du Cotentin 35,2 4,8 % 6% Manche 35,6 5,9 % 7% Basse-Normandie 35,3 6,3 % 7% France 36,2 8,0 % 8% Source : UCF au 15 mars 2008 y compris les apprentis * Taux de départ en retraite : rapport entre le nombre de départs à la retraite estimé et le stock des ouvriers au 15 mars

108 III- Performance énergétique et qualité environnementale : un impact sur l emploi du secteur du Bâtiment sur le territoire B - Les caractéristiques des ouvriers du bâtiment sur le Pays du Cotentin Entre le 15 mars 2007 et le 15 mars 2008, 685 ouvriers sont entrés dans les entreprises du Pays du Cotentin Taux d ouvriers entrants dans les entreprises du Bâtiment (y compris les apprentis) Nombre d ouvriers Nombre d ouvriersentrants Taux d ouvriersentrants % femmes Pays du Cotentin % 0,9 % Manche % 1,4 % % 1,6 % % 1,9 % Basse-Normandie France Source : UCF au 15 mars 2008 y compris les apprentis ils présentent un profil assez similaire à celui du niveau départemental ; ils sont proportionnellement plus qualifiés qu au niveau régional Age des ouvriers entrants dans les entreprises du Bâtiment (y compris les apprentis) Age moyen Part des moins de 25 ans Part des ouvriers qualifiés et très qualifiés Pays du Cotentin 28,9 49 % 53,9 % Manche 29,3 46 % 55,6 % Basse-Normandie 29,2 45 % 50,5 % France 31,0 38 % 40,2 % Source : UCF au 15 mars 2008 y compris les apprentis Répartition des ouvriers (y compris apprentis entrants dans les entreprises de Bâtiment selon leur qualification Source : UCF au 15 m ars 2008 y com pris apprentis MDEF du Cotentin 46% 34% 19% Manche 44% 36% 20% Basse-Norm andie France Ouvriers peu qualifiés 49% 60% Ouvriers qualifiés 32% 28% 18% 12% Ouvriers très qualifiés 108

109 III- Performance énergétique et qualité environnementale : un impact sur l emploi du secteur du Bâtiment sur le territoire B- Les caractéristiques des ouvriers du bâtiment sur le Pays du Cotentin 29 % des ouvriers entrés dans les entreprises du territoire sont des maçons Répartition des ouvriers Bâtiment (y compris apprentis) entrants par territoire et par métier Source : UCF 2008 y com pris apprentis 35,0% MDEF du Cotentin 30,0% 25,0% Basse-Normandie 20,0% France 15,0% 10,0% 5,0% 0,0% Poids des ouvriers entrants dans le Bâtiment (y compris apprentis) rapporté aux effectifs sur le territoire de la MDEF Source : UCF au 15 m ars 2008 y com pris apprentis 31% Chauffagiste 29% Plâtrier Couvreur Divers production Bâtim ent 24% Electricien 24% Carreleur 24% 22% Maçon 20% Plom bier 19% Menuisier Charpentier 15% Métallier 15% 12% Peintre Préparateur en dém olition La part des entrants par rapport aux effectifs en place est de l ordre de 1 sur 5 à 1 sur 4 dans la plupart des métiers ; elle atteint presque le tiers dans le métier de chauffagiste et elle n est plus que d un peu plus d 1 sur 10 dans le métier de peintre 26% 0% Répartition des ouvriers du Bâtiment entrants (y compris les apprentis) par activité de l entreprise Gros œuvre Bois Métal Equipement technique Aménagement, finitions Travaux Publics Autres Ensemble des entreprises Pays ducotentin 30 % 23 % 3% 34 % 10 % 0% 0% 100 % Manche 26 % 24 % 3% 32 % 15 % 0% 0% 100 % Basse-Normandie 28 % 19 % 4% 31 % 18 % 0% 0% 100 % France 33 % 12 % 4% 27 % % au 15 mars 2 % 2008 y1 compris % 100 % Source21 : UCF les apprentis Note : sont considérés, ici, les ouvriers des métiers du Bâtiment, quelle que soit l activité de l entreprise (Bâtiment, Travaux Publics ou Autres). 109

110 III- Performance énergétique et qualité environnementale : un impact sur l emploi du secteur du Bâtiment sur le territoire C- Des signes de montée en compétence des entreprises de Bâtiment 1. Point sur les labels et certifications des professionnels du bâtiment ECO Artisan : marque déposée par la CAPEB (Confédération de l Artisanat et des Petites Entreprises du Bâtiment) et destinée aux entreprises artisanales du bâtiment qui ont fait le choix de s impliquer dans l amélioration de la performance énergétique des logements. La marque est délivrée par QUALIBAT, choisi comme organisme gestionnaire, et attribuée pour 3 ans renouvelables aux artisans qui s engagent à respecter l intégralité des «engagements qualité» figurant dans le référentiel de la marque. Un ECO Artisan doit notamment disposer de toutes les assurances professionnelles nécessaires en cours de validité, s engager à utiliser un logiciel professionnel pour la réalisation de l évaluation thermique des logements, conseiller des solutions performantes qui répondent aux attentes de sa clientèle. Il aura été au préalable soumis à un examen d évaluation (QCM) de ses compétences dans le domaine de la performance énergétique. Des audits sur chantier et en entreprise sont périodiquement réalisés afin de vérifier le respect des engagements de l ECO Artisan. Cette marque a été officiellement lancée le 17 avril 2009 par une convention signée entre le MEEDDM et la CAPEB. Pro de la Performance Energétique : marque déposée par la FFB (Fédération Française du Bâtiment) et destinée à accompagner les professionnels adhérents à atteindre les objectifs fixés par le Grenelle de l Environnement. Pour bénéficier de l usage de cette marque, l entreprise doit avoir signé la charte «Bâtir avec l environnement», lancée en octobre 2008 par la Fédération auprès de ses adhérents, justifier d une qualification professionnelle assortie d une mention «économie d énergie» ou d une certification «rénovation énergétique, attribuées par les organismes Qualibat ou Qualifelec (association technique et professionnelle de qualification des entreprises d électricité). Cette marque officiellement lancée le 4 novembre 2009 par une convention signée entre le MEEDDM, l ADEME et la FFB, est gérée par QUALIBAT depuis le 1er octobre QUALIBAT : organisme certificateur indépendant créé en 1949, spécialisé dans le bâtiment et accrédité par le COFRAC (Comité Français d Accréditation). Cet organisme a développé plusieurs nouvelles certifications métiers liées aux EnR ; elles concernent la rénovation énergétique, les installations photovoltaïques, les installations solaires thermiques, les installations géothermiques et les installations thermiques bois énergie. Sont par ailleurs, prévues des qualifications «Etanchéité à l air» et «Murs végétallisés. A noter qu une mention «économie d énergie» peut désormais être attribuée aux entreprises qualifiées ayant formé au moins 10 % de leur personnel aux modules FEE Bat. Enfin, une nouvelle certification «Rénovateur global» est annoncée pour fin Qualit ENR : Association fondée en 2006, regroupant les principaux installateurs d énergies renouvelables pour promouvoir la qualité d installation des systèmes à énergie renouvelable. Elle gère 4 appellations (labels) : Quali Sol (pour eau chaude solaire et chauffage solaire), Quali PV (pour électricité solaire), Quali Bois (pour chauffage Bois Energie) et Quali PAC (Chauffage aérothermie et géothermie). Pour obtenir ces appellations, l entreprise doit avoir installé précédemment l un des équipements concernés (chaudière bois, pompe à chaleur,.) ; réaliser une formation agréé par Qualit ENR ; effectuer une VAE ou une formation d au moins 350h dans les métiers considérés et réussir un questionnaire de validation organisé par Qualit ENR. Cf. annexe : Tableaux Signes de Qualité dans la Construction : AQC (Agence Qualité Construction) Panorama Acteurs Compétences 110

111 III- Performance énergétique et qualité environnementale : un impact sur l emploi du secteur du Bâtiment sur le territoire C- Des signes de montée en compétence des entreprises de Bâtiment 2. Premier recensement des entreprises labellisées et / ou certifiées Les labels Nombre total Etablissts ayant au d établissements1 moins une qualification Qualit ENR2 Pays du Cotentin Dont Qualisol2 Dont Quali PV2 Dont Quali Bois2 Dont Quali PAC Manche Basse Normandie Source : INSEE, SIRENE 01/01/2009 Source : recensement QUALIT ENR 2 QualiPV et QualiSol sont les deux labels les plus répandus sur le Pays du Cotentin Sur le Pays du Cotentin, 24 établissements ont au moins une qualification Qualit ENR, soit 2,9 % des établissementsdu territoire. Parmi ces établissements, 70,8 % sont labellisés QualiPV et 58,3 % Qualisol. Ces deux labels sont moins fréquents sur l ensemble de la Manche et de la Basse-Normandie où 57 % des établissements ont le label QualiPV et 55 % au niveau départemental, 50 % au niveau régional ont le label Qualisol. Les certifications Nombre d «ECO Nombre de «Pros de la Artisans» au performance énergétique» au Pays du Cotentin 1 0 Manche 7 4 Basse Normandie Avez-vous fait les démarches pour obtenir un label de type «Eco-artisan» ou «Pro de la performance énergétique» ou une qualification QUALIBAT spécifique Source : Enquêtes CEB 07/2010 et 09/2010 Entreprises employant des salariés (3) Source : recensement CAPEB Source : recensement FFB Dans le Pays du Cotentin, il n y avait qu un seul «ECO Artisans» au et aucun «Pro de la performance énergétique» au Cependant, la mention «économie d énergie» est actuellement détenue par 47 entreprises en Basse Normandie, dont 22 dans la Manche. Sur le Pays du Cotentin, 2 entreprises ont la mention. Enfin, pour mémoire, plus d un tiers des entreprises du territoire employant des salariés, et 15 % des artisans seuls, disent avoir entrepris des démarches pour obtenir l un de ces labels ou une qualification QUALIBAT spécifique (résultats d enquête). Artisans seuls (3) Entreprises ayant suivi ou allant suivre une formation spécifique liée aux objectifs de performance énergétique et qualité environnementale 111

112 III- Performance énergétique et qualité environnementale : un impact sur l emploi du secteur du Bâtiment sur le territoire D- Evolution du travail intérimaire Courbes d évolution du nombre de contrats d interim conclus et d équivalents temps plein (ETP) par trimestre Unité : Nombre de contrats conclus et d ETP Source : DARES* MANCHE Tendance 2ième trimestre 2010 Le recours à l intérim, très important dans le bâtiment ces dernières années, a fortement diminué a partir du 3ème trimestre 2008 dans la Manche. Cette tendance s est accentuée en 2009, avec un nombre total de contrats conclus dans l année en baisse de 15 % par rapport à l année précédente. Le nombre moyen d ETP par trimestre (équivalents temps plein) a, quant à lui, diminué de 25 % d une année sur l autre. Le début de l année 2010 reste sur la même tendance, avec un nombre de contrats conclus en baisse de 22 % par rapport au 1er trimestre A l échelle régionale, la tendance est également à la baisse mais elle est moins marquée. Le nombre de contrats conclus par les entreprises est en recul de 12 % en 2009 par rapport à 2008 et le nombre moyen d ETP par trimestre a diminué de 20 %. Au début 2010, une réduction de 18 % du nombre de contrats conclus est enregistrée par rapport au 1er trimestre BASSE NORMANDIE *exploitation des fichiers Pôle emploi des déclarations mensuelles des missions des agences de travail temporaire 112

113 III- Performance énergétique et qualité environnementale : un impact sur l emploi du secteur du Bâtiment sur le territoire D- Evolution du travail intérimaire Evolution depuis 2002 des contrats d intérim conclus dans la Manche et la Basse Normandie par corps d état Source : DARES Manche Basse-Normandie % Manche dans Basse Normandie Gros Œuvre Second Œuvre Total Bâtiment Part second œuvre Gros Œuvre SecondŒuvre Total Bâtiment Part second œuvre ,7 % ,4 % 34,4 % ,8 % ,6 % 37,3 % ,8 % ,3 % 33,6 % ,6 % ,6 % 35,3 % ,5 % ,4 % 34,1 % ,5 % ,5 % 32,3 % ,3 % ,3 % 31,0 % ,7 % ,9 % 29,7 % D une année sur l autre, plus des deux tiers des contrats conclus dans le secteur du bâtiment sur le territoire de la Manche ont été signés par une entreprise ayant une activité de second œuvre. Les proportions sont plutôt en dessous des deux tiers au niveau régional. Il convient de rappeler que 80 % des entreprises du Bâtiment dans le département et 79 % dans la région exercent dans le second oeuvre. Autrement dit, le gros œuvre pèse plus en nombre de contrats conclus qu en nombre d entreprises ; c est vrai au niveau départemental et plus encore au niveau régional. Le poids de la Manche en nombre de contrats conclus en Basse-Normandie a évolué à la baisse ces dernières années. 113

114 III- Performance énergétique et qualité environnementale : un impact sur l emploi du secteur du Bâtiment sur le territoire D- Evolution du travail intérimaire Répartition ETP par NAF Poids des ETP intérim par rapport aux effectifs salariés en place 26,6 % 14,7 % 12,4 % 3,4 % ,6 % 7,0 % 13,1 % 4,3 % 6,6 % 6,3 % 4,3 % 3,9 % 3,9 % 5,9 % 3,4 % 6,9 % 3,0 % 21,0 % 2,3 % 2,4 % 0,9 % 3,1 % 0,5 % 3,7 % 0,4 % 2,1 % 0,1 % 0,3 % 0,1 % 0,1 % % n.c.a. : Non compris ailleurs 210 ETP intérim dans le secteur du Bâtiment en 2009 sur le Pays du Cotentin Répartition par activité de l entreprise Unité : nombre d ETP Source : UCF 2009 Pole Emploi ,5 % Sur le territoire du Pays du Cotentin, les contrats d intérim conclus en 2009 par les entreprises de bâtiment correspondent à 210 ETP (soit un tiers des intérimaires de la Manche et 10 % de ceux de Basse Normandie). Leur répartition par activité montre la prédominance de l activité «construction autre bâtiment» qui regroupe plus d un quart de ces ETP, devant l activité «peinture»qui en regroupe 15 %. Si l on fait le rapport par ETP intérimaires par rapport aux effectifs salariés en place dans les entreprises, deux activités ressortent : les travaux d étanchéification avec un rapport de 48 % en 2009, et les travaux de montage de structures métalliques, avec un rapport de 21 %. 114

115 III- Performance énergétique et qualité environnementale : un impact sur l emploi du secteur du Bâtiment sur le territoire E- Les besoins de recrutement des entreprises employant des salariés L enquête annuelle des Besoins en Main-d'œuvre (BMO) est une initiative de Pôle emploi, réalisée avec l ensemble des directions régionales et le concours du CREDOC. Cette enquête mesure les intentions de recrutement des employeurs pour l année à venir, qu il s agisse de créations de postes ou de remplacements. L enquête BMO 2010 a été réalisée en décembre 2009 dans les 22 régions métropolitaines et les 4 départements d outre-mer. Les recrutements envisagés en 2010 Source : Pôle emploi - Enquête sur les besoins en main d œuvre 2010 Bassin d emploi Manche Basse-Normandie du Nord Cotentin* Projets de recrutement tous secteurs d activité France Nombre % Nombre % Nombre % Nombre % dont «permanents» ,6 % ,3 % ,0 % ,5% dont «difficiles» ,2 % ,9 % ,7 % ,9% Projets de recrutement dans le secteur du BTP dont «permanents» ,1 % ,7 % ,5 % ,2% dont «difficiles» ,6 % ,7 % ,1 % ,9% Projets BTP / projets totaux 6,4 % 6,5 % 6,0 % 6,9% * Cf. cartographie des bassins d emploi de l enquête en annexe En 2010, le nombre de projets de recrutement sur le bassin d'emploi du Nord Cotentin s'élève, tous secteurs d activité confondus, à 3 551, dont près de 60% concernent des postes permanents (supérieurs à 6 mois). Cette part est supérieure à celles observées aux niveaux départemental (53 %) et régional (55 %). Cependant, la part de recrutements jugés difficiles est plus élevée sur le bassin d emploi du Nord Cotentin (44 %) qu au niveau départemental et régional (40 %). Les projets de recrutement dans le BTP représentent 6 % du total des projets sur le bassin d emploi du Nord Cotentin ; c est autant qu au niveau départemental et régional. On observe que le secteur du BTP est plus touché par le phénomène de saisonnalité sur le bassin d emploi du Nord Cotentin qu il ne l est sur l ensemble du département et de la région : 88 % des projets de recrutement concernent des postes permanents sur le territoire contre 91 % au niveau départemental et 91,5 % au niveau régional. La part de recrutements jugés difficiles dans le BTP est plus faible sur le bassin d emploi Nord Cotentin qu au niveau départemental et régional (52 % contre respectivement 61 % et 58 %). On observe par ailleurs que ces difficultés sont, au niveau de ces trois territoires, plus grandes dans le BTP que tous secteurs d activité confondus. 115

116 III- Performance énergétique et qualité environnementale : un impact sur l emploi du secteur du Bâtiment sur le territoire E- Les besoins de recrutement des entreprises employant des salariés Les projets de recrutement en 2010 dans le secteur du BTP Source : Pôle emploi - Enquête sur les besoins en main d œuvre 2010 Bassin d emploi du Nord Cotentin* CORPS D ETAT Dont jugés Dont difficiles saisonniers Ouvriers Travaux publics 66 0,0 % 100,0 % 96 Ouvriers Gros œuvre du Bâtiment Ouvriers Second œuvre du Bâtiment Etudes 26 50,0 % 100,0 % ,8 % 94,0 % ,9 % 96,5 % ,0 % 81,4 % ,4 % 86,2 % ,2 % 88,8 % 14 57,1 % 57,1 % 37 59,4 % 86,5 % ,9 % 94,9 % 8 0,0 % 100,0 % 47 70,2 % 100 % ,3 % 100,0 % Sur le bassin d emploi du Nord Cotentin, 9 projets de recrutement recensés dans le BTP sur 10 concernent des postes d ouvriers, dont la plupart (68 %) dans un métier du bâtiment, soit 139 projets. Les conducteurs d engins et les couvreurs arrivent en tête en nombre de projets de recrutement. Presque tous les métiers connaissent des problèmes de recrutement, notamment celui de couvreur. Projets Basse-Normandie Dont jugés difficiles 24,0 % Encadrement Projets Manche Dont saisonniers Projets Dont jugés difficiles Dont saisonniers 100,0 % ,4 % 88,7 % Projets de recrutement dans le secteur du BTP sur le bassin d emploi du Nord-Cotentin Source : Pôle Emploi Enquête BMO 2010 A noter qu aucun métier du BTP n est dans la liste des 10 métiers les plus recherchés sur le bassin d emploi en Répartition par famille d activité professionnelle des projets de recrutement dans le secteur du BTP sur le bassin d emploi du Nord-Cotentin Source : Pôle Emploi Enquête BMO 2010 Difficultés à recruter (en %) 0 100,0 50,0 22,8 45, ,0 23,1 100,0 100, ,0 100,0 100,0 116

117 III- Performance énergétique et qualité environnementale : un impact sur l emploi du secteur du Bâtiment sur le territoire E- Les besoins de recrutement des entreprises employant des salariés Les projets de recrutement ouvrier du BTP sur le bassin d emploi du Nord-Cotentin Source : Enquête BMO Pôle emploi Difficulté à recruter Saisonnalité Moyenne ouvriers BTP du bassin d emploi Source : Pôle emploi - Enquête BMO 2010 *Les ouvriers non qualifiés du gros œuvre et les charpentiers bois La plupart des projets de recrutement dans le bâtiment concernent des postes permanents ; le caractère de saisonnalité est un peu plus marqué pour les ouvriers non qualifiés du second œuvre et les charpentiers métal. 117

118 III- Performance énergétique et qualité environnementale : un impact sur l emploi du secteur du Bâtiment sur le territoire Le marché du travail : les demandes et les offres d emploi Les demandeurs d emploi inscrits à fin mars 2010 (cat. ABC) Source : DIRECCTE Basse-Normandie Pays du Cotentin Manche Basse-Normandie Tous secteurs d activité dont BTP demandeurs d emploi dans le secteur du BTP fin mars 2010 sur le Pays du Cotentin Répartition des motifs d entrées des demandeurs d emplois du BTP (cat. ABC) en 2009 sur le Pays du Cotentin Source : DIRECCTE Basse-Normandie Le Pays du Cotentin comptait demandeurs d emploi fin mars 2010 (catégories A, B et C), soit 45 % des demandeurs d emploi inscrits dans la Manche et 14 % de ceux enregistrés en Basse Normandie. Parmi ces demandeurs d emploi, 12,4 % recherchaient un emploi dans le secteur du BTP, c est un peu plus qu au niveau départemental (11,2 %) ou régional (10,6 %). En 2009, 17 % des demandeurs d emploi dans le BTP se sont inscrits à Pôle emploi suite à une fin de contrat et 23,5 % après une mission d intérim (contre 20,5 et 21 % au niveau régional). Evolution du nombre de demandeurs d emploi en fin de mois De novembre 2001 à novembre 2009 sur le Pays du Cotentin (cat. ABC, base 100 en novembre 2001) Source : DIRECCTE Basse-Normandie Le secteur du BTP a été particulièrement touché par la crise économique : entre novembre 2007 et novembre 2009, le nombre de demandeurs d emploi dans ce secteur a progressé de 55,6 % sur le Pays du Cotentin (contre + 61,9 % et + 64,6 % sur l ensemble du département et de la région). Tous secteurs d activité confondus, l augmentation du nombre de demandeurs d emploi sur la même période s établissait à 21,5 % sur le Pays du Cotentin, 26,9 % dans la Manche et 25,8 % en Basse Normandie. 118

119 III- Performance énergétique et qualité environnementale : un impact sur l emploi du secteur du Bâtiment sur le territoire Le marché du travail : les demandes et les offres d emploi Répartition des demandeurs d emploi à fin novembre 2009 par tranche d âge sur le Pays du Cotentin Source : DIRECCTE Basse-Normandie Répartition des demandeurs d emploi (cat.abc) à fin novembre 2009 sur le Pays du Cotentin par ancienneté Source : DIRECCTE Basse-Normandie 68,7 % 25,1 % 72,2 % 30,8 % BTP : des demandeurs d emploi plus jeunes et au chômage depuis peu A fin novembre 2009, sur le Pays du Cotentin, la part des jeunes inscrits dans le BTP était de 31 % contre 25 % tous secteurs, la différence étant principalement liée à une présence moins importante de demandeurs âgés dans le BTP (12 % contre 15 % tous secteurs).la répartition par âge des demandeurs d emplois du BTP au niveau départemental et régional était un peu différente : il y avait un peu moins de jeunes (29 %) mais autant d anciens (12 %). A cette date, 72 % des demandeurs BTP étaient inscrits à Pôle emploi depuis moins d un an sur le Pays du Cotentin, contre 69 % tous secteurs d activité. Majoritairement des hommes (97 % contre 46 % tous secteurs confondus), plus des deux tiers de ces demandeurs d emploi avaient un niveau V (BEP, CAP). Répartition des demandeurs d emploi du BTP (cat. ABC) à fin novembre 2009 sur le Pays du Cotentin par sexe Source : DIRECCTE Basse-Normandie Répartition des demandeurs d emploi du BTP à fin novembre 2009 sur le Pays du Cotentin selon le niveau d études Source : DIRECCTE Basse-Normandie 119

120 III- Performance énergétique et qualité environnementale : un impact sur l emploi du secteur du Bâtiment sur le territoire Le marché du travail : les demandes et les offres d emploi Fin novembre 2009 sur le Pays du Cotentin, 94 % des demandeurs d emploi du BTP recherchent un emploi ouvrier, proportion qui est similaire au niveau départemental et régional (93%). Répartition des demandeurs d emploi du BTP (cat. ABC) à fin novembre 2009 sur le Pays du Cotentin Source : DIRECCTE Basse-Normandie Les ouvriers du second œuvre représentent le plus grand nombre de demandeurs, soit 49 % du total BTP. C est un peu moins qu au niveau départemental (52,2 %) ou régional (51,5 %). Comparaison du nombre de demandeurs d emploi dans le secteur du BTP à fin novembre 2009 sur le Pays du Cotentin et des projets de recrutement en 2010 sur Bassin d emploi du nord Cotentin Source : DIRECCTE Basse-Normandie, Pôle emploi Enquête BMO 2010 La comparaison du nombre de demandeurs d emploi inscrits fin 2009 à Pôle Emploi avec le nombre de projets de recrutement déclarés par les entreprises pour 2010 montre une certaine inadéquation du marché du travail, la demande étant bien plus importante que les besoins. Cette situation est particulièrement évidente sur les emplois non qualifiés. Pour certains métiers, la situation est inversée ; c est le cas en particulier des couvreurs. 120

121 III- Performance énergétique et qualité environnementale : un impact sur l emploi du secteur du Bâtiment sur le territoire Le marché du travail : les demandes et les offres d emploi Les offres d emploi enregistrées à Pôle emploi Les offres d emploi enregistrées de janvier à novembre 2009 sur le Pays du Cotentin représentent 41,5 % du total enregistré dans la Manche et 11,9 % du total régional. Leur nombre a baissé de 31 % par rapport à la même période de l année 2008, c est plus qu au niveau départemental (-21 %) et régional (-15 %). La majorité des offres (84,5 %) proposent un contrat normal (CDI ou CDD), c est moins que sur la même période en 2008 (87,8 %). Les propositions de contrats aidés ont augmenté, passant de 8,6 % à 13,3 % des offres émises. Répartition des offres d emploi du BTP enregistrées à Pôle Emploi de janvier à novembre 2009 sur le pays du Cotentin selon le niveau de qualification demandé Source : DIRECCTE Basse-Normandie 63 % des offres déposées concernent un emploi d ouvrier qualifié ou spécialisé (67 % dans la Manche et en Basse Normandie) et seulement 12 % un emploi d ouvrier non qualifié. Répartition des offres d emploi du BTP enregistrées à Pôle Emploi de janvier à novembre 2009 sur le pays du Cotentin selon la tranche d effectif de l entreprise Source : DIRECCTE Basse-Normandie 59 % des offres ont été émises par des entreprises de moins de 10 salariés, contre 71 % dans la Manche et 74 % en Basse Normandie. 121

122 III- Performance énergétique et qualité environnementale : un impact sur l emploi du secteur du Bâtiment sur le territoire G. Traduction de l impact en emploi par métier des marchés actuels en lien avec la performance énergétique et la qualité environnementale Nombre d emplois et chiffre d affaires du marché de la performance énergétique Bâtiment en 2009 sur le Pays du Cotentin Source : Estimation Cellule Economique de Bretagne 2009 C.A.Bâtiment : 412 M emplois Bâtiment dont emplois de production dont 86 M pour le marché de la performance énergétique et qualité environnementale 841 emplois de production Sur le Pays du Cotentin, les marchés liés à la performance énergétique et la qualité environnementale représentent 86 M en 2009, soit 21 % du chiffre d affaires total de l année. La réalisation de ces travaux a mobilisé 841 emplois de production (soit 17,5 % des emplois de production Bâtiment sur le territoire). 122

123 III- Performance énergétique et qualité environnementale : un impact sur l emploi du secteur du Bâtiment sur le territoire G. Traduction de l impact en emploi par métier des marchés actuels en lien avec la performance énergétique et la qualité environnementale Les emplois de production en 2009 Source : Estimation CEB Unité : Nombre d emplois Tous travaux Dont travaux en lien avec la performance énergétique et environnementale Part travaux Perf. énerg. et Environnementale Maçon ,0 % Menuisier - Charpentier ,4 % Couvreur ,4 % Plâtrier ,6 % Métallier ,5 % Plombier - Chauffagiste ,6 % Electricien ,0 % Peintre / solier ,4 % Carreleur ,8 % Autres ,7 % ,5 % Total 841 emplois de production dans le bâtiment sont directement concernés par les travaux en lien avec la performance énergétique et qualité environnementale en 2009, soit 17,5 % du total des emplois de production bâtiment. Ce sont principalement des menuisiers-charpentiers (35 %) ; dans ces métiers, un peu moins d un sur quatre est mobilisé sur ces travaux. Cependant, en termes de poids dans les effectifs, les plus impactés par les travaux liés à la performance énergétique et environnementale sont les plombiers-chauffagistes : 27 % d entre eux sont mobilisés sur ces travaux. A l opposé, les moins concernés sont les peintres-soliers (5 % des emplois dans ce métier). Le marché de la rénovation énergétique des logements occupe 41 % des emplois concernés par les travaux liés à la performance énergétique et qualité environnementale. 123

124 III- Performance énergétique et qualité environnementale : un impact sur l emploi du secteur du Bâtiment sur le territoire G. Traduction de l impact en emploi par métier des marchés actuels en lien avec la performance énergétique et la qualité environnementale Répartition par type de travaux des emplois de production en 2009 sur le marché de la rénovation énergétique du parc de logements existants Unité : nombre d emplois de production - Source : Estimation CEB Efficacité énergétique Equipements EnR des menuiseries extérieures Au total, le marché de la rénovation énergétique des logements occupe 343 emplois de production en 2009 dans le Cotentin. Le remplacement des menuiseries extérieures est l activité qui en mobilise le plus grand nombre (46 % du total). La mise en œuvre d équipements EnR en mobilise 20 %, la plupart d entre eux faisant de l installation de pompes à chaleur. 124

125 III- Performance énergétique et qualité environnementale : un impact sur l emploi du secteur du Bâtiment sur le territoire G. Traduction de l impact en emploi par métier des marchés actuels en lien avec la performance énergétique et la qualité environnementale Maçon Nombre total d emplois de production Bâtiments non résidentiels Construction Neuve Nombre d emplois liés à la Performance énergétique et Qualité environnementale Entretien-amélioration Logement Bâtiments non résidentiels Logement Isolation des parois opaques, vitrées et toitures (2 emplois) dont : - Isolation extérieure (2 emplois) La répartition des emplois de production en maçonnerie montre que le plus grand nombre (62 %) travaille sur le marché de la construction neuve, principalement dans le secteur du logement, et que 38 % seulement sont sur le marché de l entretien-amélioration, principalement dans le secteur non-résidentiel. En 2009, 176 maçons sont concernés par les travaux liés à la performance énergétique et environnementale, soit 13 %. La moitié d entre eux sont sur le marché du logement neuf et les autres, essentiellement dans le secteur non résidentiel (neuf et rénovation). Autrement dit, l intervention des maçons en matière de rénovation énergétique des logements est actuellement très réduite ; elle ne se fait que par le biais de l isolation extérieure (marché qui est encore marginal). 125

126 III- Performance énergétique et qualité environnementale : un impact sur l emploi du secteur du Bâtiment sur le territoire G. Traduction de l impact en emploi par métier des marchés actuels en lien avec la performance énergétique et la qualité environnementale Menuisier - Charpentier Nombre total d emplois de production Nombre d emplois de production liés à la Performance énergétique et Qualité environnementale Bâtiments non résidentiels Construction Neuve Entretien-amélioration Logement Bâtiments non résidentiels Logement Isolation des parois opaques, vitrées et toitures (177 emplois) dont : - Isolation intérieure (31 emplois) - Isolation extérieure (5 emplois) - Remplacement des menuiseries extérieures (141 emplois) En menuiserie-charpente, la majorité des emplois de production (52 %) travaille sur le marché de l entretienamélioration, essentiellement dans le secteur du logement. En 2009, 294 emplois de menuisiers-charpentiers sont concernés par les travaux liés à la performance énergétique et environnementale, soit 24 %. La grande majorité d entre eux (60 %) intervient sur le parc de logements existants. L intervention des menuisiers-charpentiers en matière de rénovation énergétique des logements est actuellement assez significative, via principalement le remplacement des menuiseries extérieures et un peu d isolation intérieure. 126

127 III- Performance énergétique et qualité environnementale : un impact sur l emploi du secteur du Bâtiment sur le territoire G. Traduction de l impact en emploi par métier des marchés actuels en lien avec la performance énergétique et la qualité environnementale Métallier Nombre total d emplois de production 119 Nombre d emplois de production liés à la Performance énergétique et Qualité environnementale Bâtiments non résidentiels 30 5 Construction Neuve 43 7 Entretien-amélioration Logement 13 2 Bâtiments non résidentiels Logement Isolation des parois opaques, vitrées et toitures (15 emplois) dont : - Remplacement des menuiseries extérieures (15 emplois) En métallerie, la grande majorité des emplois de production (64 %) travaille sur le marché de l entretienamélioration, essentiellement dans le secteur du logement. En 2009, 28 emplois de métalliers sont concernés par les travaux liés à la performance énergétique et environnementale, soit 24 %. La majorité d entre eux (54 %) intervient sur le parc de logements existants, où, à la différence des menuisiers-charpentiers, ils se cantonnent au remplacement des menuiseries extérieures. 127

128 III- Performance énergétique et qualité environnementale : un impact sur l emploi du secteur du Bâtiment sur le territoire G. Traduction de l impact en emploi par métier des marchés actuels en lien avec la performance énergétique et la qualité environnementale Couvreur Nombre total d emplois de production Bâtiments non résidentiels 50 7 Construction Neuve Nombre d emplois liés à la Performance énergétique et Qualité environnementale Entretien-amélioration Logement Bâtiments non résidentiels Logement 174 Equipements utilisant des EnR(1 emploi) : - Photovoltaïque (1 emploi) 43 Isolation des parois opaques, vitrées et toitures (42 emplois) dont : - Isolation toiture (42 emplois) En couverture, la majorité des emplois de production (52 %) travaille sur le marché de la construction neuve, essentiellement dans le secteur du logement. En 2009, 89 emplois de couvreurs sont concernés par les travaux liés à la performance énergétique et environnementale, soit 18 %. La plupart d entre eux interviennent sur le marché du logement, mais un peu plus en rénovation qu en neuf. L isolation des toitures est leur principale activité en matière de rénovation énergétique, la pose de panneaux photovoltaïques étant encore insignifiante en termes d emploi. 128

129 III- Performance énergétique et qualité environnementale : un impact sur l emploi du secteur du Bâtiment sur le territoire G. Traduction de l impact en emploi par métier des marchés actuels en lien avec la performance énergétique et la qualité environnementale Plombier - Chauffagiste Nombre total d emplois de production 331 Nombre d emplois liés à la Performance énergétique et Qualité environnementale Bâtiments non résidentiels 40 6 Construction Neuve Entretien-amélioration Logement Bâtiments non résidentiels Logement 139 Equipements utilisant des EnR (49 emplois) dont : -PAC (47 emplois) - solaire thermique (1 emploi) - solaire photovoltaïque (1 emploi) 60 Equipements de chauffage performants (11 emplois) En plomberie-chauffage, la grande majorité des emplois de production (58 %) travaille sur le marché de l entretien-amélioration, essentiellement dans le secteur du logement. En 2009, 88 emplois de plombiers-chauffagistes sont concernés par les travaux liés à la performance énergétique et environnementale, soit 27 %. Plus des deux tiers d entre eux interviennent sur le parc de logements existants. Ce sont actuellement les métiers les plus impactés en termes d emploi, sachant que cet impact est étroitement lié aux pompes à chaleur. 129

130 III- Performance énergétique et qualité environnementale : un impact sur l emploi du secteur du Bâtiment sur le territoire G. Traduction de l impact en emploi par métier des marchés actuels en lien avec la performance énergétique et la qualité environnementale Electricien Nombre total d emplois de production Bâtiments non résidentiels Construction Neuve Nombre d emplois liés à la Performance énergétique et Qualité environnementale Entretien-amélioration Logement Bâtiments non résidentiels Logement 90 Equipements utilisant des EnR (6 emplois) dont : - PAC (5 emplois) - Solaire thermique et photovoltaïque (1 emploi) 18 Equipements de régulation et ventilation (12 emplois) Les emplois de production en électricité se répartissent de façon quasi-égale entre les différents marchés (construction neuve, entretien-amélioration, logement, non-résidentiel) En 2009, 63 emplois d électriciens sont concernés par les travaux liés à la performance énergétique et environnementale, soit 16 %. 28 % d entre eux interviennent sur le parc de logements existants, où la pose d équipements de régulation et de ventilation constitue leur principale activité en termes d emploi induits. 130

131 III- Performance énergétique et qualité environnementale : un impact sur l emploi du secteur du Bâtiment sur le territoire G. Traduction de l impact en emploi par métier des marchés actuels en lien avec la performance énergétique et la qualité environnementale Plâtrier Nombre total d emplois de production 157 Nombre d emplois liés à la Performance énergétique et Qualité environnementale Bâtiments non résidentiels Construction Neuve Entretien-amélioration Logement Bâtiments non résidentiels Logement Isolation des parois opaques, vitrées et toitures (13 emplois) dont : -Isolation intérieure (13 emplois) En plâtrerie, plus des trois quarts des emplois de production (78 %) travaillent sur le marché de la construction neuve, un peu plus dans le secteur non-résidentiel que dans celui du logement. En 2009, 37 emplois de plâtriers sont concernés par les travaux liés à la performance énergétique et environnementale, soit 24 %. 35 % d entre eux interviennent sur le parc de logements existants, où ils sont positionnés sur les travaux d isolation intérieure. 131

132 III- Performance énergétique et qualité environnementale : un impact sur l emploi du secteur du Bâtiment sur le territoire G. Traduction de l impact en emploi par métier des marchés actuels en lien avec la performance énergétique et la qualité environnementale Peintre - Solier Nombre total d emplois de production Bâtiments non résidentiels 35 5 Construction Neuve Nombre d emplois liés à la Performance énergétique et Qualité environnementale Entretien-amélioration Logement Bâtiments non résidentiels Logement Isolation des parois opaques, vitrées et toitures (2 emplois) dont : -Isolation extérieure (2 emplois) En peinture, plus des trois quarts des emplois de production (79 %) travaillent sur le marché de l entretienamélioration, principalement dans le secteur du logement. En 2009, 34 emplois de peintres sont concernés par les travaux liés à la performance énergétique et environnementale, soit 5 %. C est le métier le moins impacté par ce type de travaux. Ils interviennent principalement en construction neuve, très peu sur le parc de logements existants, en se positionnant sur l isolation thermique par l extérieur. Ce marché, en émergence, est actuellement peu significatif en termes d emplois induits. 132

133 III- Performance énergétique et qualité environnementale : un impact sur l emploi du secteur du Bâtiment sur le territoire SYNTHESE EMPLOI 1. Analyse transversale des principaux indicateurs Emploi L emploi dans le Bâtiment(1) : Pays du Cotentin Manche Le marché du travail : Basse Normandie LES SALARIES Manche Basse Normandie BESOIN EN MAIN D ŒUVRE BTP (3) Age moyen 36,3 36,6 36,6 Part moins de 25 ans 25 % 25 % 25 % Part 55 ans et plus 5% 7% 8% 8,7 % 9,6 % 10,4 % Part femmes (2) Pays du Cotentin LES OUVRIERS DE PRODUCTION Age moyen 35,2 35,6 35,3 Part ouvriers/total sal. 85 % 82 % 80 % Part moins de 25 ans 24 % 24 % 24 % Part 55 ans et plus 4,8 % 5,9 % 6,3 % Part femmes 0,9 % 1,4 % 1,6 % Part ouvriers peu qualifiés 46 % 44 % 49 % Part ouvriers qualifiés 34 % 36 % 32 % Part ouvriers très qualifiés 19 % 20 % 18 % Sources : UCF au 15/03/2008 y compris apprentis, (2) Pôle Emploi 2008, (3) Pôle emploi Enquête sur les besoins en main d œuvre 2010, (4) DIRECCTE Basse Normandie, (5) UCF 2009 Nb projets recrutements Part projets emploi ouvrier bât. 61,2 % 72,8 % 68,2 % Part recrutements ouvriers bât. jugés difficiles 74,2 % 67,1 % 64,3 % Nb demandeurs d emploi BTP fin mars Poids BTP/tous secteurs 12,4 % 11,2 % 10,6 % DEMANDE D EMPLOI(4) Profil demandeurs d emploi BTP à fin novembre 2009 Part moins de 25 ans 30,8 % 29,3 % 28,6 % Part 50 ans et plus 11,6 % 12,1 % 12,4 % Part inscrits depuis plus d 1 an 27,7 % 26,8 % 25,5 % Part ouvriers bât. 65,0 % 65,8 % 67,0 % Nb ETP intérim Poids ETP / Effectifs salariés 4,5 % 5,6 % 6,4 % INTERIM (5) Bassin d emploi du Nord Cotentin 133

134 III- Performance énergétique et qualité environnementale : un impact sur l emploi du secteur du Bâtiment sur le territoire SYNTHESE EMPLOI 2. Forces et Faiblesses 134

135 IV- Recensement de l offre actuelle de formation Bâtiment en lien avec le Grenelle de l environnement sur le territoire

136 IV - Recensement de l offre actuelle de formation Bâtiment en lien avec le Grenelle de l environnement sur le territoire A L offre de formation initiale Bâtiment 439 jeunes en formation initiale dans le Bâtiment en sur le Pays du Cotentin soit 23,5 % des effectifs en formation initiale de la Manche Effectifs en formation initiale E Pays du Cotentin Voie scolaire Apprentissage Poids / à l échelon géographique supérieur Total Voie scolaire Apprentissage Total ,1 % 0% 23,5 % Manche ,3 % 32,7 % 34,2 % Basse-Normandie ,3 % 2,2 % 2,7 % France Nombre de jeunes en formation initiale en sur le Pays du Cotentin par groupe de spécialités Unité : Nombre de jeunes en formation initiale Source : Rectorat, CCCA-BTP Répartition des effectifs en formation initiale dans la Manche selon le mode de formation Unité : Nombre de jeunes en formation initiale Source : Rectorat, CCCA-BTP Au cours de l année scolaire , 439 jeunes étaient dans une formation initiale liée au bâtiment sur le Pays du Cotentin, soit près d un quart des effectifs du département et à peine 8 % des effectifs régionaux. Sur le Pays du Cotentin, aucun jeune n est formé par apprentissage, les CFA régionaux se situant à Caen, Coutances et Alençon. A l échelle régionale, la proportion de jeunes formés par apprentissage est de l ordre de 2 sur 5, proportion que l on retrouve à l échelle du département de la Manche. 136

137 IV - Recensement de l offre actuelle de formation Bâtiment en lien avec le Grenelle de l environnement sur le territoire A L offre de formation initiale Bâtiment Formation aux métiers et fonctions du bâtiment dispensées par les lycées et CFA de Basse Normandie (en apprentissage ou voie scolaire)* Source : CCCA-BTP - ERREFORM année scolaire Electricité Cherbourg - Octeville Maçonnerie MC Peinture Equeurdreville - Hainneville Encadrement Etudes Honfleur Bayeux Carrelage Charpente Construction Bois Dives-sur-Mer Menuiserie Epron Saint-Lô Coutances Hérouville-Saint-Clair MC MC MC MC Plomberie - chauffage Lisieux Mondeville Métallerie Couverture Caen Plâterie MC Granville Mention Complémentaire Conde-Sur-Noireau Villedieu-les-Poêles Flers Giel-Courteilles Argentan L Aigle La-Ferte-Mace Alençon Source cartographique : Articque Centres de formation dans la Manche Pays du Cotentin : - Lycée Professionnel privé Cachin (Cherbourg-Octeville) - Lycée Professionnel Edmond Doucet (Equeurdreville-Hainneville) - Institut Universitaire de Technologie Cherbourg Manche : DUT Génie industriel et Maintenance (spécificité développement durable) et DUT Génie Thermique et Energie. Manche : - Lycée Professionnel et Unité de formation par apprentissage Julliot de la Morandière (Granville) - Lycée Professionnel du bâtiment de La Roquelle (Coutances) - Lycée Professionnel Pierre et Marie Curie (Saint Lô) - Lycée Polyvalent Technologique et Professionnel Privé Saint Joseph (Villedieu les Poêles) - Centre de formation des Apprentis du Bâtiment et TP Paul Bocage (Coutances) - Etablissement Régional d Enseignement Adapté Robert Doisneau (Saint Lô) - A noter, l ouverture en septembre 2010 d un Master spécialisé en écomatériaux et développement durable à l ESITC (Ecole d Ingénierie et de Travaux de la Construction) à EPRON (près de Caen). *Toutes ces formations incluent des enseignements spécifiques au développement durable (Source : Enquête auprès des Centres de Formations CEB 2010) 137

138 IV - Recensement de l offre actuelle de formation Bâtiment en lien avec le Grenelle de l environnement sur le territoire A L offre de formation initiale Bâtiment Répartition des effectifs en formation initiale par mode de formation et niveau de diplôme sur le Pays du Cotentin Unité : Nombre de jeunes en formation initiale - Source : Rectorat, CCCA-BTP Niveau V Niveau IV Niveau III (CAP, BEP, MC) (BP, BT, BTN, TH, Bac Pro) (BTS) TOTAL VS1 Appr2. VS1 Appr2. VS1 Appr2. VS1 Appr2. Electricité Etudes Plomberie Chauffage Menuiserie Métallerie Total Pays du Cotentin Total Manche Total Basse-Normandie VS : Voie Scolaire 1 Appr. : Apprentissage 2 Sur le Pays du Cotentin, les trois quarts des jeunes en formation initiale Bâtiment en préparaient un diplôme de niveau V, c est autant qu au niveau départemental mais plus qu au niveau régional (71 %) Plus de 2 jeunes sur 5 ont suivi une formation en électricité, soit un tiers des effectifs totaux du niveau V et 70 % de ceux du niveau IV. Répartition des effectifs en formation initiale par niveau de formation Unité : Nombre de jeunes en formation initiale Source : Rectorat, CCCA-BTP Pays du Cotentin Manche Basse-Normandie 138

139 IV - Recensement de l offre actuelle de formation Bâtiment en lien avec le Grenelle de l environnement sur le territoire A L offre de formation initiale Bâtiment Répartition en % des jeunes en formation initiale par type de diplôme et de formation Unité : Nombre de jeunes en formation initiale Source : Rectorat, CCCA-BTP Voie scolaire Apprentissage Plus de la moitié des jeunes en formation sur le territoire du Cotentin en préparaient un BEP Que ce soit par voie scolaire ou par apprentissage, la plupart des jeunes en formation en préparaient un diplôme de niveau V, le plus souvent un BEP par voie scolaire, et un CAP par apprentissage. La proportion de jeunes préparant un Bac Pro par voie scolaire était de un sur quatre sur le territoire du Cotentin comme sur l ensemble de la Manche, ce qui est plus qu au niveau régional (un peu plus d un sur cinq). 139

140 IV - Recensement de l offre actuelle de formation Bâtiment en lien avec le Grenelle de l environnement sur le territoire A L offre de formation initiale Bâtiment Résultats aux examens en 2008 en formation initiale Bâtiment en Basse Normandie Unité : Nombre de jeunes en formation initiale - Source : Rectorat, CCCA-BTP NIVEAU V Formés NIVEAU IV Diplômés Formés NIVEAU III Diplômés Formés Diplômés Maçonnerie Electricité Plomberie Chauffage Menuiserie Charpente Métallerie Couverture Plâtrerie Carrelage Peinture Encadrement Etudes 128jeunes sont sortis Au total, en juin 2008, d une formation initiale bâtiment en Basse-Normandie, dont15 82 % avec un diplôme La répartition par niveau de diplôme fait apparaître la prédominance du niveau V (72 %), le niveau IV représentant 24 % des effectifs et le niveau III, 4 %. Les jeunes en formation d électricité représentaient le plus grand nombre, soit près d un sur quatre au total, mais 35 % des jeunes sortant d une formation de niveau IV et 44 % des jeunes sortant d une formation de niveau III. Total 140

141 IV - Recensement de l offre actuelle de formation Bâtiment en lien avec le Grenelle de l environnement sur le territoire B L offre de formation continue Bâtiment en lien avec le Grenelle de l environnement 1. La formation continue dans les entreprises Plus de stagiaires en formation continue dans la Manche, soit 12,3 % des effectifs salariés Age Formation Nombre de stagiaires Heures Heures / stagiaire Age moyen Manche Basse Normandie Source : Observatoire du BTP Basse Normandie ; données stagiaires en formation dans la Manche, soit 37 % des stagiaires en Basse Normandie EN 2009, le nombre moyen d heures de formation par stagiaire était plus faible dans la Manche qu en Basse Normandie (31 heures contre 35). Que ce soit dans la Manche ou en Basse Normandie, près du tiers des stagiaires se situaient dans la tranche des ans. L âge moyen est identique au niveau départemental et régional. 3 stagiaires sur 10 sur le département de la Manche avaient le statut de compagnon professionnel (contre 29 % en Basse Normandie) et 22 % étaient des ouvriers professionnels (contre 20 % en Basse Normandie). Répartition des stagiaires d entreprises situées dans la Manche par sexe en 2009 Source : Observatoire du BTP Basse Normandie Répartition des stagiaires d entreprises situées dans la Manche par statut en 2009 Source : Observatoire du BTP Basse Normandie Répartition des stagiaires d entreprises situées dans la Manche par tranche d âge en 2009 Source : Observatoire du BTP Basse Normandie 141

142 IV - Recensement de l offre actuelle de formation Bâtiment en lien avec le Grenelle de l environnement sur le territoire B L offre de formation continue Bâtiment en lien avec le Grenelle de l environnement 1. La formation continue dans les entreprises salariés du Bâtiment en formation dans la Manche Répartition par activité de l entreprise Source : Observatoire du BTP Basse Normandie Les trois activités dominantes en nombre de stagiaires dans la Manche sont la maçonnerie générale (16 %), les travaux d installation électrique (15 %) et les travaux de menuiserie bois (14 %). Mais si l on fait le rapport entre le nombre de stagiaires et le nombre de salariés en place dans les entreprises sur le département, c est dans la charpente bois et les travaux de couverture qu ils sont le plus élevés, soit respectivement 24 % et 19 % alors qu ils sont de 12 % en maçonnerie, 13 % en électricité et 11 % en menuiserie. N. c. a.: Non compris ailleurs 142

143 IV - Recensement de l offre actuelle de formation Bâtiment en lien avec le Grenelle de l environnement sur le territoire B L offre de formation continue Bâtiment en lien avec le Grenelle de l environnement 1. La formation continue dans les entreprises Les contrats de professionnalisation Contrats pour stagiaires de moins Contrats pour stagiaires de plus de 26 ans de 26 ans Nombre de stagiaires Age moyen Nombre de stagiaires Age moyen Heures totales de Nombre moyen formation d heures par stagiaires Manche Basse Normandie Source : Observatoire du BTP Basse Normandie ; données 2009 En 2009, 95 stagiaires étaient en contrat de professionnalisation dans la Manche, soit 35 % des contrats de la région Le nombre moyen d heures de formation par stagiaire était plus élevé en 2009 dans la Manche qu en Basse Normandie (554 h par stagiaires contre 539 h). La majorité des effectifs en contrat de professionnalisation ont préparé un diplôme de niveau V (64 %, contre 60 % en Basse Normandie). Toutefois, plus de 3 stagiaires sur 5 étaient déjà titulaires d un diplôme de niveau V avant d entrer en formation. Répartition par niveau de formation initiale des effectifs en contrat de professionnalisation dans les entreprises de la Manche Source : Observatoire du BTP Basse Normandie, données 2009 Répartition par niveau de qualification préparé des effectifs en contrat de professionnalisation dans les entreprises de la Manche Source : Observatoire du BTP Basse Normandie ; données

144 IV - Recensement de l offre actuelle de formation Bâtiment en lien avec le Grenelle de l environnement sur le territoire B L offre de formation continue Bâtiment en lien avec le Grenelle de l environnement 1. La formation continue dans les entreprises 95 stagiaires du Bâtiment en contrat de professionnalisation dans la Manche Répartition par l activité de l entreprise Source : Observatoire du BTP Basse Normandie, données 2009 Plus de 2 jeunes sur 5 en contrat de professionnalisation dans la Manche étaient dans une entreprise de menuiserie bois et PVC ou de peinture et vitrerie. En Basse Normandie, le plus grand nombre, soit un sur quatre, était dans une entreprise de menuiserie bois et PVC. N. c. a.: Non compris ailleurs 144

145 IV - Recensement de l offre actuelle de formation Bâtiment en lien avec le Grenelle de l environnement sur le territoire B L offre de formation continue Bâtiment en lien avec le Grenelle de l environnement 2. L offre des formations continues en lien avec le Grenelle de l environnement Formations continues en lien avec la performance énergétique et qualité environnementale Source : Enquête auprès des centres de formation Cellule Economique de Bretagne, 2010 Cherbourg-Octeville Honfleur Amblie Periers Epron Hérouville-Saint-Clair Saint-Lô Lisieux Coutances Caen Brucy Argentan Mortain La-Ferte-Mace Alençon Autres Mise en œuvre d éco-matériaux Construction Bois Isolation thermique par l extérieur Etanchéité à l air Outil d évaluation thermique Démarches BBC, HQE Source cartographique : Articque Formation au dispositif FEE Bat Etudes éco-conception 145

146 IV - Recensement de l offre actuelle de formation Bâtiment en lien avec le Grenelle de l environnement sur le territoire B L offre de formation continue Bâtiment en lien avec le Grenelle de l environnement 2. L offre des formations continues en lien avec le Grenelle de l environnement Formations continues incluant un module ENR Source : Enquête auprès des centres de formation Cellule Economique de Bretagne, 2010 Cherbourg-Octeville Hérouville-Saint-Clair Saint-Lô Lisieux Coutances Caen Argentan Mortain Alençon Energie solaire Pompe à chaleur Bois énergie Formation généraliste EnR Petit éolien Source cartographique : Articque Etudes 146

147 IV - Recensement de l offre actuelle de formation Bâtiment en lien avec le Grenelle de l environnement sur le territoire B L offre de formation continue Bâtiment en lien avec le Grenelle de l environnement 3. Bilan du dispositif FEEBAT Qu est-ce que le dispositif FEEBAT? La Formation aux économies d énergie des entreprises et des artisans du Bâtiment développe et systématise la prise en compte de la dimension énergétique dans l ensemble des travaux de rénovation des bâtiments, en les appuyant sur des technologies performantes et des solutions innovantes Pays du Cotentin nd nd Manche Basse-Normandie France Module 1 Module 2 Module 3 Identifier les éléments clés d une offre globale d amélioration énergétique des Bâtiments. Maîtriser les logiciels pour mettre en œuvre une offre globale d amélioration énergétique des bâtiments. Connaître, maîtriser et mettre en œuvre les technologies performantes d amélioration énergétique des bâtiments. Trois fois plus de sessions de formations FEE Bat ont été organisées en 2009 par rapport à 2008 dans la Manche et quatre fois plus en Basse Normandie. Les entreprises du Pays du Cotentin ont inscrit plus de deux fois plus de stagiaires à une formation FEEBAT en 2009 qu en Cette augmentation est toutefois moins importante qu au niveau départemental et régional où le nombre d entreprises inscrivant des stagiaires a été multiplié respectivement par 2 et 3 5% des entreprises du Pays du Cotentin(1) ont suivi une formation FEEBAT (contre 6 % sur le département et 4 % dans la région). C est le module 1 qui représente le plus grand nombre de stages suivis. Le module 2 a été plus suivi sur le Pays du Cotentin qu au niveau départemental et régional (46 % contre respectivement 41 % et 38 %). En revanche le module 3 a été beaucoup moins suivi (6 % contre 12 % dans la Manche et 18 % en Basse Normandie. 147 (1) 2008 Source : INSEE- SIRENE au 01/01/2009 Nombres de sessions, de personnes et d entreprises ayant suivi une formation FEEBAT en 2008 et 2009 Source: Cellule FEEBAT Nombre de sessions Nombre de personnes Nombre d entreprises Entreprises ayant formées concernées suivi au moins un module en 2008 et / ou 2009

148 IV - Recensement de l offre actuelle de formation Bâtiment en lien avec le Grenelle de l environnement sur le territoire B L offre de formation continue Bâtiment en lien avec le Grenelle de l environnement 3. Bilan du dispositif FEEBAT Nombre de sessions Module 1 Manche Module 2 Module Basse Normandie Les entreprises ayant suivi plus d un module sont moins nombreuses sur le Pays du Cotentin que dans la Manche ou en Basse Normandie. Le pourcentage d entreprises ayant participé à trois modules est seulement de 5 % sur le Pays du Cotentin contre 10 % dans la Manche et 19 % en Basse Normandie. Répartition des modules suivis par les entreprises en 2008 et 2009 Source : Cellule FEEBAT Pays du Cotentin Manche Basse Normandie Nombre de modules suivis par les entreprises en 2008 et 2009 Source : Cellule FEEBAT Pays du Cotentin Manche Basse Normandie 148

149 IV - Recensement de l offre actuelle de formation Bâtiment en lien avec le Grenelle de l environnement sur le territoire B L offre de formation continue Bâtiment en lien avec le Grenelle de l environnement 3. Bilan du dispositif FEEBAT Nombre de modules FEEBAT suivis par les entreprises du Pays du Cotentin en 2008 et 2009 Source : Cellule FEEBAT 40 entreprises du Pays du Cotentin ont inscrit un ou plusieurs de leurs salariés à une formation FEE Bat. Parmi ces entreprises, 11 n ont suivi qu un module, 27 ont participé à 2 modules et 2 ont suivi les 3 modules de formation. 1 module 2 modules 3 modules Salariés du Pays du Cotentin ayant suivi une formation FEEBAT en 2008 et 2009 Source : Cellule FEEBAT Les entreprises du Pays du Cotentin ont inscrit 81 stagiaires à une formation FEE Bat en 2008 et / ou 2009 : 39 stagiaires au module 1, 37 au module 2 et seulement 5 au module 3. * Module 1 Module 2 Module 3 Un point correspond à un salarié 149

150 IV - Recensement de l offre actuelle de formation Bâtiment en lien avec le Grenelle de l environnement sur le territoire B L offre de formation continue Bâtiment en lien avec le Grenelle de l environnement Près d un tiers des entreprises du Pays du Cotentin ayant participé à une formation FEE Bat en 2008 ou 2009 travaillent dans les métiers du bois (contre 28 % dans la Manche et 23 % en Basse Normandie) alors qu elles représentent 23 % des entreprises du Bâtiment1 sur le territoire. Les entreprises du gros œuvre sont également proportionnellement beaucoup plus nombreuses sur le Pays du Cotentin à avoir suivi une formation FEE Bat (20 % contre 10 % dans la Manche et 13 % en Basse Normandie). Les entreprises d aménagement finitions et de second œuvre technique sont, quant à elles, moins représentées parmi les entreprises formées (respectivement 5 % contre 12 % dans la Manche et 9 % en Basse Normandie et 38 % contre 45 % dans la Manche et 50 % en Basse Normandie). 1 Répartition par activité des entreprises du Pays du Cotentin ayant suivi une formation FEEBAT en 2008 ou 2009 Source : Cellule FEEBAT Source : INSEE SIRENE au 01/01/ Bilan du dispositif FEEBAT Répartition des entreprises ayant suivi le module 3 par groupe de technologies Source : Cellule FEE Bat Pays du Cotentin Manche Basse Normandie Module 3.1 Isolation des parois verticales opaques et planchers bas Module 3.2 Isolation des toitures et des planchers hauts Module 3.3 Ouvrants, fermetures et protections solaires Module Ventilation Module Chauffage à eau chaude (solaire, bois, pompes à chaleur, ) Module 3.8 Eclairage et autres équipements électriques Les entreprises ayant suivi le module 3 en Basse-Normandie Source : Cellule FEE Bat Ces 6 sous-modules (sur les 9 prévus dans le module 3) sont en concordance avec les bouquets de travaux les plus mis en œuvre dans le cadre des éco-ptz. Module

151 IV - Recensement de l offre actuelle de formation Bâtiment en lien avec le Grenelle de l environnement sur le territoire B L offre de formation continue Bâtiment en lien avec le Grenelle de l environnement 3. Bilan du dispositif FEEBAT Les entreprises du Bâtiment du Pays du Cotentin et la formation FEE Bat Source : Cellule FEE Bat, INSEE SIRENE au 01/01/2009 Nombre entreprises dans dispositif FEEBAT en 2008 et / ou 2009 Construction de maisons individuelles 1 Nombre total d'entreprises dans l appareil de production 13 Part des entreprises ayant suivi une formationfeebat Construction d'autres bâtiments ,3 % Travaux de démolition Travaux d'installation électrique dans tous locaux ,3 % Travaux d'installation d'eau et de gaz en tous locaux Travaux d' installation d'équipements thermiques et de climatisation ,1 % Travaux d'isolation Autres travaux d'installation n.c.a % - Travaux de plâtrerie Travaux de menuiserie bois et PVC ,2 % 7,6 % Travaux de menuiserie métallique et serrurerie ,7 % Agencement de lieux de vente Travaux de revêtement des sols et des murs Travaux de peinture et vitrerie ,9 % Autres travaux de finition Travaux de charpente Travaux de couverture par éléments ,7 % Travaux d'étanchéification Travaux de montage de structures métalliques Travaux de maçonnerie générale et gros œuvre de bâtiment ,1 % Autres travaux spécialisés de construction 0 1-7,7 % En nombre d entreprises, ce sont les entreprises de menuiserie bois et PVC qui ont le plus participé à une formation du dispositif FEEBAT ; ce sont aussi les plus nombreuses sur le territoire du Cotentin. En revanche, s agissant de la part d entreprises formées, ce sont les entreprises réalisant des travaux d isolation qui ressortent en tête (on en compte très peu cependant sur le territoire) devant les entreprises de menuiserie métallique et d électricité. 151

152 IV - Recensement de l offre actuelle de formation Bâtiment en lien avec le Grenelle de l environnement sur le territoire Les pratiques actuelles et les besoins de formation continue treprises employant des salariés des 1. Analyse des pratiques des entreprises en termes de formation continue 1.1. Dans moins de la moitié des entreprises enquêtées, une ou plusieurs personnes ont suivi ou vont suivre des formations spécifiques liées aux objectifs de performance énergétique et environnementale Moins de 10 salariés 10 salariés et plus Pas de demande de la part de la clientèle L activité de l entreprise n est pas concernée L entreprise attend l entrée en vigueur de la nouvelle réglementation thermique Autre Des formations spécifiques suivies ou en projet dans moins d une entreprise sur deux Les proportions varient sensiblement selon la taille d entreprise : de 75 % d entreprises formées ou ayant le projet de le faire parmi les 10 salariés et plus à 40 % à peine parmi les entreprises artisanales. Par activité, les entreprises des métiers du bois sont les plus mobilisées (56 % d entre elles ont suivi ou vont suivre des formations spécifiques). Les chefs d entreprise qui n envisagent pas de formation disent le plus souvent qu ils n ont pas de demande de la part de leur clientèle ou que leur activité n est pas concernée. Certains attendent simplement l entrée en vigueur de la nouvelle réglementation thermique. C est dans le gros œuvre que l absence de demande est l argument le plus souvent avancé et c est dans le second œuvre aménagement-finitions que le sentiment de ne pas être concerné est le plus fréquent. Cessation d activité (1) Les 51 % d entreprises ne s étant pas formées ou ne prévoyant pas de le faire 152

153 IV - Recensement de l offre actuelle de formation Bâtiment en lien avec le Grenelle de l environnement sur le territoire Les pratiques actuelles et les besoins de formation continue treprises employant des salariés des 1. Analyse des pratiques des entreprises en termes de formation continue Qui a été ou va être formé au sein de l entreprise? (1) Source : Enquête CEB 09/2010 Moins de 10 salariés 10 salariés et plus Selon le secteur d activité de l entreprise Les personnes formées dans l entreprise sont le plus souvent le chef d entreprise dans les entreprises artisanales (dans 51 % des cas), voire le chef d entreprise et les salariés (dans 37 % des cas) mais plus rarement seulement les salariés (dans 12 % des cas). Dans les entreprises de 10 salariés et plus, ce sont plutôt les salariés qui sont formés (dans 49 % des cas), voire le chef d entreprise et les salariés (dans 37 % des cas) mais plus rarement le chef d entreprise seulement (dans 14 % des cas). Enfin, par activité, on constate que ce sont plutôt les chefs d entreprise qui se forment dans le bois, tandis que dans le gros œuvre, ce sont plutôt les salariés. Dans le second œuvre technique, ce sont les deux, comme en aménagement finitions. (1) Les 49 % d entrreprises ayant suivi ou projetant de suivre une ou des formations spécifiques 153

154 IV - Recensement de l offre actuelle de formation Bâtiment en lien avec le Grenelle de l environnement sur le territoire Les pratiques actuelles et les besoins de formation continue treprises employant des salariés des 1. Analyse des pratiques des entreprises en termes de formation continue 1.2. Quelles sont les formations choisies par les entreprises? En matière de formation, la priorité va aux normes et réglementations Il n y a guère que les entreprises de gros œuvre qui sont en retrait par rapport à ces formations, leur priorité étant les formations à la mise en œuvre de matériaux innovants. Les plus centrées sur les normes et réglementations sont les entreprises de second œuvre technique, leur deuxième priorité étant les technologies innovantes en matière d économie d énergie. Les métiers du bois se forment aussi en priorité aux normes et nouvelles réglementations, puis à la mise en œuvre de matériaux innovants. Quant aux entreprises d aménagementfinitions, ce sont celles qui citent le plus les formations sur les mesures financières d aide aux travaux. Gros œuvre Equipements techniques Bois Aménagement finition / Métal Total Normes et réglementations 37,5% 91,3% 87,5% 80% 73,3% Technologies innovantes en matière d'économie d'énergie 33,3% 87,0% 66,7% 60% 61,6% Matériaux innovants et leur mise en œuvre 79,2% 34,8% 75% 46,7% 60,5% Techniques et équipements d'économies d'eau 29,2% 34,8% 8,3% 6,7% 20,9% Gestion des déchets, chantiers à faibles nuisances 33,3% 17,4% 25% 33,3% 26,7% Mesures financières d'aide aux travaux 12,5% 30,4% 16,7% 33,3% 22,1% 0% 4,3% 4,2% 0% 2,3% Autre domaine de formation 154

155 IV - Recensement de l offre actuelle de formation Bâtiment en lien avec le Grenelle de l environnement sur le territoire Les pratiques actuelles et les besoins de formation continue treprises employant des salariés des 1. Analyse des pratiques des entreprises en termes de formation continue Dans les formations suivies, les thèmes les plus fréquents sont : - la réglementation thermique (le rapport entreprises formées ou allant se former / total échantillon enquêté est de 32 %) - La mise en œuvre d éco-matériaux (le rapport est de 20 %) - l isolation thermique par l extérieur (ITE) - (le rapport est de 18 %) - les énergies renouvelables (le rapport est de 16 %) On constate que la réglementation relative à l accessibilité n est pas encore dans les préoccupations des entreprises et que l ITE a pris le pas sur les énergies renouvelables. On fait le même constat s agissant des écomatériaux par rapport aux matériaux industriels. 155

156 IV - Recensement de l offre actuelle de formation Bâtiment en lien avec le Grenelle de l environnement sur le territoire Les pratiques actuelles et les besoins de formation continue treprises employant des salariés des 1. Analyse des pratiques des entreprises en termes de formation continue Zoom sur 4 formations en lien avec la performance énergétique et la qualité environnementale Au total, 16 % des entreprises enquêtées ont suivi ou ont le projet de suivre une formation sur les énergies renouvelables. Par activité, les plus mobilisées sur cette formation sont les entreprises d électricité (59 % de l échantillon interrogé dans cette activité) et de plomberie-chauffage (38 %). Au total, 18 % des entreprises enquêtées ont suivi ou ont le projet de suivre une formation sur l isolation thermique par l extérieur. Par activité, les plus mobilisées sur cette formation sont les entreprises du secteur bois (32 % de l échantillon interrogé dans ces activités) et de peinture (29 %). 156

157 IV - Recensement de l offre actuelle de formation Bâtiment en lien avec le Grenelle de l environnement sur le territoire Les pratiques actuelles et les besoins de formation continue treprises employant des salariés des 1. Analyse des pratiques des entreprises en termes de formation continue Les syndicats professionnels et les fabricants sont les vecteurs principaux de la formation des entreprises 43 % des entreprises formées ou ayant le projet de se former choisissent des formations organisées par un syndicat professionnel, en particulier les entreprises des métiers du bois et du second œuvre technique. Une proportion presque aussi importante se forme via des fabricants ; c est le mode principal de formation pour les entreprises d aménagement-finitions et surtout de gros œuvre. 17 % des entreprises passent par des centres de formation. Cela étant, il faut préciser qu un certain nombre de formations organisées par des syndicats professionnels sont dispensées par les centres de l AFPA ou les GRETA. On ne repère pas de différence significative dans les pratiques des entreprises selon leur taille. Selon le secteur d activité de l entreprise (1) Les 49 % d entreprises s étant formées ou prévoyant de le faire 157

158 IV - Recensement de l offre actuelle de formation Bâtiment en lien avec le Grenelle de l environnement sur le territoire Les pratiques actuelles et les besoins de formation continue treprises employant des salariés des 2. Freins et leviers de la formation continue 2.1. Moins de la moitié des entreprises enquêtées disent que c est difficile d aller se former Pour les entreprises artisanales, c est plus difficile d aller se former 34 % des entreprises de 10 salariés et plus estiment qu il est difficile pour elles de suivre des formations ; cette part atteint 43,2 % pour les entreprises de moins de 10 salariés. Il apparaît que les entreprises de second œuvre technique ont proportionnellement plus de difficultés à aller se former, à l inverse des entreprises d aménagementfinitions. Il est vrai que les premières vont plus souvent se former en centre de formation tandis que les secondes se forment plus souvent via les fabricants. Selon le secteur d activité et la taille de l entreprise Secteur Taille salariale Gros œuvre SOET Bois SOAF / Métal Moins de 10 salariés Oui 41,3% 46% 40,5% 32,4% Non 58,7% 54% 59,5% 67,6% 10 salariés et plus Total 43,2% 34,0% 40,7% 56,8% 66,0% 59,3% (1) Hors les 2 % d entreprises en cessation d activité 158

159 IV - Recensement de l offre actuelle de formation Bâtiment en lien avec le Grenelle de l environnement sur le territoire Les pratiques actuelles et les besoins de formation continue treprises employant des salariés des 2. Freins et leviers de la formation continue 2.2. Le frein majeur à la formation continue des entreprises de Bâtiment du territoire est l impossibilité de dégager du temps, qui est (plus ou moins) liée à la taille d entreprise Raison principale selon la taille de l entreprise On constate que pour l ensemble des entreprises, quelle que soit leur taille, le frein majeur qui les empêche d aller en formation est l impossibilité de dégager du temps et/ou du personnel : c est la raison principale citée par 70 % des entreprises artisanales et 69 % des entreprises de 10 salariés et plus. La similitude de ces pourcentages pourrait faire penser que c est le manque de disponibilité plus que la taille qui serait source de difficulté. Plus de la moitié des entreprises évoquent la question du coût, mais cette question n est citée en raison principale que par 19 % des entreprises de 10 salariés et 15 % des entreprises artisanales. Un bon tiers des entreprises citent le manque d offre de formation de proximité ; ce n est toutefois la raison principale que pour 6 à 7 % d entre elles. Un quart des entreprises évoquent la difficulté à mobiliser les salariés ; c est assez peu cité comme raison principale, et, en l occurrence, plus par les entreprises de 10 salariés. Assez peu d entreprises disent que l offre de formation ne correspond pas à leurs besoins, motif par ailleurs rarement cité comme raison principale. (1) Les 41 % d ntreprises considérant comme difficile de suivre des formations 159

160 IV - Recensement de l offre actuelle de formation Bâtiment en lien avec le Grenelle de l environnement sur le territoire Les pratiques actuelles et les besoins de formation continue treprises employant des salariés des 2. Freins et leviers de la formation continue 2.3. Organiser des formations à la demande pour les entreprises éloignées des centres de formation, un levier pour la formation continue des entreprises du territoire Organiser des formations à la demande, améliorer l information, développer les chantiers expérimentaux sont les actions à développer les plus citées par les entreprises du territoire, quelle que soit leur taille, même si elles le sont proportionnellement un peu plus par les entreprises de 10 salariés. Les entreprises artisanales demandent plus, en revanche, à développer une offre de formation par internet (35 % contre moins de 13 % des plus grandes entreprises). Selon la taille de l entreprise (1) Les 41 % d entreprises considérant comme difficile de suivre des formations 160

161 IV - Recensement de l offre actuelle de formation Bâtiment en lien avec le Grenelle de l environnement sur le territoire Les pratiques actuelles et les besoins de formation continue treprises employant des salariés des 3. Conséquences de la montée en compétence des entreprises Les entreprises enquêtées se disent capables de répondre aux exigences de performance énergétique et de qualité environnementale avec les formations suivies ou prévues Avec les formations suivies ou envisagées, la plupart des entreprises se disent capables de répondre aux exigences de performance énergétique et qualité environnementale. On note que 12 % ne se prononcent pas. Par activité, les plus confiants sont les professionnels du bois et du second œuvre technique. Les plus dubitatifs sont les professionnels du gros œuvre. Par taille, les entreprises artisanales, notamment les plus petites d entre elles, sont les moins confiantes. Rares sont les entreprises qui se disent incapables de répondre à ces exigences avec ces formations. Celles-là vont continuer à se former pour y répondre (2 %). A une exception près, aucune n envisage de recruter pour se mettre à niveau. RAPPEL : 49 % des entreprises enquêtées ont suivi ou vont suivre des formations spécifiques en matière de performance énergétique et environnementale. Les plus mobilisés sur la formation sont les métiers du bois (56 %) et les entreprises 10 salariés (75 %). Secteur Taille salariale Gros œuvre SOET Bois SOAF / Métal Moins de salariés et salariés plus Total Oui 75% 87,0% 91,7% 86,7% 84,3% 85,7% 84,9% Non 4,2% 4,3% 4,2% 0% 3,9% 2,9% 3,5% Ne sait pas 20,8% 8,7% 4,2% 13,3% 11,8% 11,4% 11,6% Total 100% 100% 100% 100% 100% 100% 100% SOET : second œuvre équipements techniques SOAF : second œuvre aménagement finitions 161

162 IV - Recensement de l offre actuelle de formation Bâtiment en lien avec le Grenelle de l environnement sur le territoire Les pratiques actuelles et les besoins de formation continue euls des artisans 1. Analyse des pratiques des artisans seuls en termes de formation continue % des artisans seuls se sont formés et/ou vont se former pour monter en compétence sur les nouvelles technologies, techniques, réglementations et sur les EnR Moins de la moitié des artisans seuls se sont formés et/ou vont se former Un sur quatre a suivi au moins une formation et un sur cinq a au moins une formation prévue. Par activité, les artisans exerçant dans le gros œuvre devancent les autres corps d état en matière de formation, les plus éloignés sur cette question étant les artisans de l aménagement-finitions. On note une différence importante selon l âge de l artisan, les jeunes (< 36 ans) étant les plus mobilisés : 80 % dans cette tranche d âge ont suivi et/ou vont suivre une formation, contre seulement 20 % de leurs aînés (55 ans et plus). Dans les tranches intermédiaires, on note que les ans* font plus de formation que les ans. * C est la tranche d âge la plus représentée parmi les artisans enquêtés, dont l âge moyen est de 47 ans. Selon le secteur d activité de l entreprise Gros œuvre Equipements techniques Bois Aménagement finition / Métal Total 50% 47,8% 46,2% 26,7% 42,6% Moins de 36 ans ans ans Plus de 55 ans Total 80% 30,8% 42,9% 20% 42,6% Formation suivie et/ou prévue Selon la tranche d âge du responsable Formation suivie et/ou prévue 162

163 IV - Recensement de l offre actuelle de formation Bâtiment en lien avec le Grenelle de l environnement sur le territoire Les pratiques actuelles et les besoins de formation continue euls des artisans 1. Analyse des pratiques des artisans seuls en termes de formation continue 1.2. Quelles sont les formations choisies par les entreprises? Des artisans qui se forment plus sur la technique que sur les normes et réglementations Dans le gros œuvre, les artisans suivent essentiellement des formations sur les matériaux (80 % de ceux qui se forment). Dans le second œuvre technique, le thème principal est celui des énergies renouvelables (pour 73 % de ceux qui se forment). Dans les métiers du bois, ce sont les technologies (pour 83 % de ceux qui se forment). Les formations sur les normes et réglementations sont suivies ou vont être suivies par 40 % de ceux qui se forment dans le gros œuvre (soit 20 % de l échantillon enquêté dans cette activité), 36 % de ceux qui se forment dans le second œuvre technique (soit 17 % de l échantillon enquêté dans ces activités), 50 % de ceux qui se forment dans les métiers du bois (soit 23 % de l échantillon enquêté dans ces activités) et par personne en aménagement-finitions. Les fabricants sont très présents dans la formation des artisans seuls, (en particulier dans le gros œuvre), autant que la Chambre des Métiers. (1) Les 43 % d artisans ayant suivi et/ou prévu de suivre une formation 163

164 IV - Recensement de l offre actuelle de formation Bâtiment en lien avec le Grenelle de l environnement sur le territoire Les pratiques actuelles et les besoins de formation continue euls des artisans 2. Conséquences de la montée en compétence des artisans seuls Des artisans assez peu formés mais confiants quant à leur capacité à répondre aux marchés liés à l amélioration de la performance énergétique Les plus confiants sont les artisans des métiers du bois et les plus jeunes. Ce sont aussi ceux qui sont les plus mobilisés en matière de formation. Rappel : 80 % des < 36 ans et 46 % des artisans des métiers du bois se sont formés ou vont se former (43 % au total) ; les métiers du bois sont, notamment, ceux qui se forment le plus aux normes et réglementations (23 % contre 15 % au total) Selon le secteur d activité de l entreprise Gros œuvre Equipements techniques Bois Aménagement finition / Métal Total Oui 50% 60,9% 69,2% 33,3% 54,1% Non 50% 34,8% 30,8% 46,7% 39,3% Je ne sais pas 0% 4,3% 0% 20% 6,6% 100% 100% 100% 100% 100% Moins de 36 ans ans ans Plus de 55 ans Total Oui 70% 61,5% 57,1% 20% 54,1% Non 30% 30,8% 35,7% 70% 39,3% Je ne sais pas 0% 7,7% 7,1% 10% 6,6% 100% 100% 100% 100% 100% Total Selon la tranche d âge du responsable Total 164

165 IV - Recensement de l offre actuelle de formation Bâtiment en lien avec le Grenelle de l environnement sur le territoire SYNTHESE FORMATION 1. Analyse transversale des principaux indicateurs Formation Formation initiale(1) Nombre de jeunes en formation Part apprentissage Formation continue Pays du Cotentin Manche Basse Normandie DISPOSITIF FEE Bat (2) Nombre d entreprises ayant suivi au moins 1 module 0 40,0 % 41,8 % Part niveau de qualification V (CAP, BEP, MC) 75% 75 % 71 % Part niveau de qualification IV (BP, BT, BTN, TH, Bac Pro) 25 % 23 % 25 % Part niveau de qualification III (BTS) 0 2% 4% Pays du Cotentin Manche Basse Normandie ,9 % 6,2 % 4,3 % Part des entreprises ayant suivi 3 modules 5% 10 % 19 % Nombre de stagiaires Poids des entreprises formées(3) (3) : Rapport entre le nombre d entreprises formées au dispositif FEE Bat sur le territoire et le nombre total d entreprises Sources : (1) Rectorat, CCCA-BTP, (2) Cellule FEE Bat 165

166 IV - Recensement de l offre actuelle de formation Bâtiment en lien avec le Grenelle de l environnement sur le territoire SYNTHESE FORMATION 2. Forces et Faiblesses 166

167 V- Conclusion: La relation Marché / Emploi / Formation Prévision à l horizon 2014 sur le territoire

168 V Conclusion : La relation Marché / Emploi / Formation : Prévision à l horizon 2014 sur le territoire A Les marchés du Bâtiment à l horizon Scénario prospectif sur le Pays du Cotentin Variables influençant l activité Bâtiment et évolution probable au niveau du Pays du Cotentin Source : Estimation CEB Variables clés Population Evolution probable Impact sur l activité Bâtiment Défavorable Nombre de ménages Favorable Besoins en logements Favorable Besoins en locaux Peu favorable Vieillissements du parc de logements Favorable Taux d intérêt immobiliers Défavorable Sensibilité au développement durable Favorable Prix des énergies fossiles Favorable Budget d investissement des collectivités territoriales Défavorable Budget d investissement de l Etat Défavorable 168

169 V Conclusion : La relation Marché / Emploi / Formation : Prévision à l horizon 2014 sur le territoire A Les marchés du Bâtiment à l horizon Scénario prospectif sur le Pays du Cotentin Quelques projets impactant l activité du Bâtiment 1.Les projets ANRU Des travaux de réhabilitations lourdes (environ 30 k par logement) sont programmés dans le cadre des projets ANRU. Au total,pour Presqu île Habitat, 414 logements démolis, 399 logements reconstruits, logements réhabilités pour une enveloppe de 100 M TTC sur la CUC. 2. Les investissements des collectivités territoriales Le Programme Pluriannuel des Investissements du Conseil général de la Manche, portant sur l amélioration des performances énergétiques, établi pour la période , prévoit 20 millions d euros de travaux pour les 54 collèges de la Manche (rappel : il y a 20 collèges publics sur le Pays du Cotentin). 3. Projets divers A Brix, une centrale photovoltaïque va être créée sur le site de Panetier sous l impulsion du Conseil général de la Manche et du syndicat mixte du Cotentin. Cette opération concerne 42 ha. L usine AREVA La Hague va investir 40 M dans trois chaudières bois d une puissance de 75 MW en remplacement de ses chaudières au fuel d ici Un centre social va être construit à Equeurdreville Hainneville pour remplacer l actuelle maison de quartier des Herches (bâtiment BBC de près de 486 m2 - Coût de l opération : 1,3 M ). 169

170 V Conclusion : La relation Marché / Emploi / Formation : Prévision à l horizon 2014 sur le territoire A Les marchés du Bâtiment à l horizon Zoom sur le potentiel de travaux de rénovation énergétique au niveau régional et sur le Pays du Cotentin Aides aux particuliers (éco-ptz, crédits d impôts, etc,) Précarité énergétique solvabilité des ménages Typologie du parc de logements Objectifs du Grenelle de l environnement et nouvelles réglementations Plan climat territorial Evolution de la demande des clients Activité Bâtiment visant la performance énergétique Montants potentiels de travaux de rénovation énergétique en Basse Normandie Source : Estimation CEB Maîtrise des nouvelles compétences pour les entreprises Le montant potentiel de travaux de rénovation énergétique en Basse Normandie est estimé à plus de 15 milliards d euros Le marché du logement en représente la plus grande part, soit 58 % (8,8 milliards d euros). L essentiel de cette enveloppe portera sur le parc de maisons individuelles. Bâtiments non résidentiels : M Logements : M En ce qui concerne les bâtiments résidentiels, la plus grande part concerne le parc privé. Montant potentiel total M 170

171 V Conclusion : La relation Marché / Emploi / Formation : Prévision à l horizon 2014 sur le territoire A Les marchés du Bâtiment à l horizon Zoom sur le potentiel de travaux de rénovation énergétique au niveau régional et sur le Pays du Cotentin Montants potentiels de travaux de rénovation énergétique sur le Pays du Cotentin Source : Estimation CEB Bâtiments non résidentiels : 826 M Logements : M Montant potentiel total M Le montant potentiel de travaux de rénovation énergétique sur le Pays du Cotentin est estimé à 2,1 milliards d euros, soit 14 % du potentiel de travaux de rénovation énergétique de la région Le marché du logement représente la plus grande part de cette enveloppe (62 %, ce qui est un peu plus qu au niveau régional), l essentiel devant porter sur le parc de maisons individuelles (comme au niveau régional). Le montant potentiel de travaux prévu dans le secteur non résidentiel porte principalement sur le parc privé. Freins Selon une analyse faite par le COSTIC et la FFB, les temps de retour sur investissement brut (sans les aides éventuelles de l Etat ou des Collectivités territoriales) se situent dans la plupart des cas au-dessus de 10 ans La part de propriétaires occupants dans le parc de résidences principales est moins importante sur le territoire du Cotentin (57 %) que sur l ensemble du département (61 %) ou de la région (59 %) Opportunités Le programme Défi nergie du Conseil régional de Basse-Normandie de soutien aux investissements en faveur des économies d énergie et des énergies renouvelables, à destination des particuliers (le chèque éco-énergie), des organismes sociaux (le FORES), notamment Le PPI d amélioration énergétique du Conseil général de la Manche, qui prévoit en particulier 20 M de travaux dans les collèges publics (au nombre de 54 dans le département, dont 20 dans le Cotentin) Le programme éco-énergies Manche mis en place par EDF 171

172 V Conclusion : La relation Marché / Emploi / Formation : Prévision à l horizon 2014 sur le territoire A Les marchés du Bâtiment à l horizon Une part croissante de la performance énergétique et de la qualité environnementale dans le chiffre d affaires Bâtiment sur le Pays du Cotentin Evolution prévisionnelle à court terme du chiffre d affaires de la rénovation énergétique et de la construction neuve à performance énergétique et qualité environnementale dans l activité Bâtiment sur le Pays du Cotentin Source : Estimation CEB Unité : million d euros courants A l horizon 2014, le chiffre d affaires construction neuve lié à la performance énergétique et qualité environnementale devrait être multiplié par 5 et celui de la rénovation énergétique par 2. Entre 2009 et 2014, le chiffre d affaires global généré par l activité bâtiment devrait progresser d à peine 10 %, le retour à la croissance se produisant à partir de Dans ce contexte de hausse modérée, le chiffre d affaires de la construction neuve à performance énergétique et qualité environnementale devrait croître sensiblement, d année en année, avec une première accélération en 2012 sous l effet de l application par anticipation de la RT 2012 à tous les bâtiments tertiaires et publics mis en chantier, et une deuxième accélération en 2013, avec la généralisation de la RT 2012 à l ensemble des constructions neuves. En 2014, le montant généré devrait représenter 38 % du chiffre d affaires total bâtimeent sur le territoire (contre 8 % en 2009). De même, le chiffre d affaires de la rénovation énergétique devrait progresser régulièrement afin de respecter les objectifs fixés par le Grenelle de l environnement (-38 % de consommation énergétique dans le parc existant). En 2014, le montant généré par ces travaux devrait représenter 23 % du chiffre d affaires total bâtiment (contre 13 % en 2009). Avertissement : Ces prévisions se basent sur un scénario quasi-idéal en termes de montée en compétences dans l emploi sur la période sur le territoire. En effet, cette hausse d activité des marchés à performance énergétique et qualité environnementale doit s accompagner d une hausse en quantité et en qualification de l emploi sur ces marchés. Elle suppose également que l appareil de production du territoire est capable de répondre à cette hausse. 172

173 V Conclusion : La relation Marché / Emploi / Formation : Prévision à l horizon 2014 sur le territoire A Les marchés du Bâtiment à l horizon Une part croissante de la performance énergétique et de la qualité environnementale dans le chiffre d affaires Bâtiment sur le Pays du Cotentin Evolution prévisionnelle à court terme des montants de travaux liés à la rénovation énergétique du parc de logements existants sur le territoire du Cotentin Unité : en millions d - Source : Estimation CEB Efficacité énergétique Equipements EnR A l horizon 2014, le chiffre d affaires généré par la rénovation énergétique du parc de logements existants devrait atteindre 60,3 M, soit une augmentation de 40 % par rapport à La répartition de ce chiffre d affaires par type de travaux reste quasi-inchangée. Le remplacement des menuiseries extérieures en représente toujours la plus grande part (44 %), avec un montant en hausse de 47 % par rapport à En revanche, les travaux d isolation (hors toiture), connaissent une montée en régime ; le montant de travaux générés (en hausse également de 47 % par rapport à 2009) est le deuxième en importance, à la place des travaux d installation de pompes à chaleur dont le chiffre d affaires généré devrait stagner entre 2009 et A cette exception près, tous les autres types de travaux devraient connaître une progresssion sur la période considérée. 173

174 V Conclusion : La relation Marché / Emploi / Formation : Prévision à l horizon 2014 sur le territoire B L impact sur les besoins en emploi à l horizon Evolution prévisionnelle de l emploi Bâtiment en lien avec la performance énergétique et la qualité environnementale sur le territoire Evolution prévisionnelle à court terme du nombre d emplois liés à la performance énergétique et qualité environnementale sur le Pays du Cotentin Source : Estimation Cellule Economique de Bretagne C.A.Bâtiment : 412 M emplois Bâtiment dont emplois de production dont 86 M pour le marché de la performance énergétique et qualité environnementale 841 emplois de production Au total, pour assurer le volume de travaux bâtiment prévu en 2014, le nombre d emplois de production nécessaires ne devrait guère progresser, passant de à sur le Pays du Cotentin (soit une augmentation de 3 %). En revanche, la répartition de ces emplois par type de travaux devrait être considérablement modifiée. Ainsi, les travaux liés à la performance énergétique et qualité environnementale devraient occuper 56 % des emplois en 2014 (contre moins de 18 % en 2009), leur nombre passant de 841 à (soit trois fois plus). C.A.Bâtiment : 452 M emplois Bâtiment dont emplois de production dont 278 M pour le marché de la performance énergétique et qualité environnementale emplois de production 174

175 V Conclusion : La relation Marché / Emploi / Formation : Prévision à l horizon 2014 sur le territoire B L impact sur les besoins en emploi à l horizon Evolution prévisionnelle des emplois de production sur le territoire Evolution prévisionnelle du nombre d emplois de production à l horizon 2014 Source : Estimation CEB Unité : nombre d emplois Evolution du nombre d emplois Tous travaux Dont travaux en lien avec la Part travaux Tous travaux Dont travaux en lien Part travaux Perf. production performance énergétique Perf. énerg. avec la performance énerg. et environnementale Environnement. énergétique et Environnement. environnementale Maçon MenuisierCharpentier Couvreur Plâtrier Métallier Plombier Chauffagiste Electricien Peintre / solier ,0 % 24,4 % ,0 % 64,5 % ,4 % 23,6 % 23,5 % 26,6 % ,2 % 78,5 % 56,5 % 63,5 % ,0 % 5,4 % ,3 % 22,0 % Carreleur Autres Total ,8 % 41,7 % 17,5 % ,0 % 94,0 % 56,3 % L évolution prévisionnelle de l activité bâtiment à l horizon 2014 devrait se traduire par la création de 162 emplois sur le Pays du Cotentin. Ces emplois supplémentaires sont étroitement liés à la forte progression attendue des chantiers liés à la performance énergétique et qualité environnementale, tant en construction neuve qu en rénovation. Les métiers qui devraient connaître les plus fortes progressions en termes d emploi sont les peintres (+6,5 %), les plombiers-chauffagistes (+4,2 %), les métalliers (+4,2 %), les électriciens (+3,6 %) et les menuisiers-charpentiers (+3,5 %). L implication grandissante des plâtriers et des carreleurs en matière de performance énergétique et qualité environnementale ne devrait avoir que très peu d effet sur le niveau global d emplois nécessaires. Pour les peintres, qui resteront au total parmi les moins impactés par ces travaux, on fait le constat inverse, de même que pour les menuisiers-charpentiers et les plombiers-chauffagistes, déjà les plus impactés en

176 V Conclusion : La relation Marché / Emploi / Formation : Prévision à l horizon 2014 sur le territoire B L impact sur les besoins en emploi à l horizon Estimation du besoin total en emploi de production sur le territoire Estimation du besoin total en emploi (emplois de production) à l horizon 2014 Besoin en emploi Besoin en emploi Besoin total en lié à l évolution lié au emploi des marchés renouvellement Rappel des caractéristiques du personnel ouvrier en 2008 Part des moins de Part des plus de 25 ans 55 ans Maçon Charpentier Menuisier Couvreur Plâtrier Métallier Plombier Chauffagiste Electricien Peintre / solier % 25 % 5% 4% % 27 % 16 % 31 % 2% 3% 3% 6% % 21 % 6% 7% Carreleur Autres Total % 17 % 25 % 7% 3% 5% Le besoin total en emploi à l horizon 2014 est de sur le Pays du Cotentin, dont 13 % sont des créations nécessitées par l évolution attendue des marchés et 87 % des emplois de renouvellement L évolution prévisionnelle des marchés du bâtiment à l horizon 2014 devrait nécessiter 162 emplois supplémentaires. A ces emplois, il convient d ajouter ceux engendrés par les besoins de renouvellement de main d œuvre, soit Ces besoins sont liés à la mobilité (1) et au vieillissement des effectifs en place. Ainsi, le besoin total en emploi à l horizon 2014 serait de emplois de production sur le Pays du Cotentin. (1)La mobilité des emplois se décompose comme suit : - solde des entrées-sorties dans la profession : 2 % des effectifs totaux en moyenne par an - décès et invalidité : 0,4 % des effectifs totaux en moyenne par an - promotion interne : 1,5 % des effectifs totaux en moyenne par an 176

177 V Conclusion : La relation Marché / Emploi / Formation : Prévision à l horizon 2014 sur le territoire B L impact sur les besoins en emploi à l horizon Evolution prévisionnelle des emplois de production en lien avec la rénovation énergétique des logements Evolution prévisionnelle à court terme du nombre d emplois de production par type de travaux sur le marché de la rénovation énergétique des logements dans le Pays du Cotentin Unité : nombre d emplois de production - Source : Estimation CEB Efficacité énergétique Equipements EnR des menuiseries extérieures A l horizon 2014, le nombre d emplois de production concernés par la rénovation énergétique du parc de logements existants devrait être de 503, soit une augmentation de 47 % par rapport à La répartition de ces emplois par type de travaux reste quasi-inchangée. Le remplacement des menuiseries extérieures en occupe toujours la plus grande part (46 %), leur nombre ayant augmenté de 47 % par rapport à Ce sont les travaux d isolation (hors toiture) qui devraient, en deuxième lieu, occuper le plus grand nombre d actifs (13 %), juste devant les travaux d isolation toiture (12 %). Sur ces deux types de travaux, le nombre d emplois concernés devrait augmenter de 48 %. A noter le triplement attendu des emplois de production liés à la mise en œuvre d équipements de chauffage performants et de panneaux photovoltaïques. A l inverse, une érosion du nombre d emplois concernés est à prévoir en matière de pompes à chaleur. 177

178 V Conclusion : La relation Marché / Emploi / Formation : Prévision à l horizon 2014 sur le territoire B L impact sur les besoins en emploi à l horizon Evolution prévisionnelle des emplois de production par métier et par marché Maçon Nombre total d emplois de production : Bâtiments non résidentiels Construction Neuve en Logement en 2014 Nombre d emplois de production liés à la Performance énergétique et Qualité environnementale : 176 en 2009 Bâtiments non résidentiels Entretien-amélioration Logement en 2014 Isolation des parois opaques, vitrées et toitures (de 2 emplois en 2009 à 7 en 2014) : -Isolation extérieure (de 2 à 7) Au total, le nombre d emplois de maçons devrait peu progresser à l horizon 2014 (+2 % par rapport à 2009). En revanche, la part d emplois liés à la performance énergétique et qualité environnementale devrait croître sensiblement pour atteindre 59 % (contre 13 % en 2009). L essentiel des emplois concernés par la performance énergétique et environnementale (86 %) est lié au marché de la construction neuve, principalement celui du logement. Les emplois de maçons devraient rester peu impactés par le marché de la rénovation énergétique des logements ; leur intervention sur ce marché devrait se faire sur le créneau de l isolation extérieure, dont l impact en emplois induits devrait être très limité, mais en progression néanmoins. 178

179 V Conclusion : La relation Marché / Emploi / Formation : Prévision à l horizon 2014 sur le territoire B L impact sur les besoins en emploi à l horizon Evolution prévisionnelle des emplois de production par métier et par marché Menuisier - Charpentier Nombre total d emplois de production : Bâtiments non résidentiels Construction Neuve en Logement en 2014 Nombre d emplois de production liés à la Performance énergétique et Qualité environnementale : 294 en 2009 Bâtiments non résidentiels 214 Entretien-amélioration Logement en 2014 Isolation des parois opaques, vitrées et toitures (de 177 emplois en 2009 à 255 en 2014) : - Isolation intérieure (de 31 à 46) -Remplacement des menuiseries extérieures (de 141 à 203) -Isolation extérieure (de 5 à 6) Au total, le nombre d emplois de production en menuiserie-charpente devrait progresser de 3,5 % à l horizon La part d emplois liés à la performance énergétique et qualité environnementale devrait, quant à elle, passer de 24 % en 2009 à près de 65 % en Près du tiers des emplois concernés par la performance énergétique et environnementale sont liés au marché de la rénovation énergétique du parc de logements existants, soit 255 emplois ; ceux-ci devrait se répartir entre le remplacement de menuiseries extérieures (80 % - nombre d emplois concernés en augmentation de 62 %), les travaux d isolation intérieure (18 % - nombre d emplois concernés en augmentation de 48 %) et l isolation thermique par l extérieur (2 % - nombre d emplois concernés quasi-équivalent). 179

180 V Conclusion : La relation Marché / Emploi / Formation : Prévision à l horizon 2014 sur le territoire B L impact sur les besoins en emploi à l horizon Evolution prévisionnelle des emplois de production par métier et par marché Métallier Nombre total d emplois de production : Bâtiments non résidentiels Construction Neuve en Logement en 2014 Nombre d emplois de production liés à la Performance énergétique et Qualité environnementale : 28 en 2009 Bâtiments non résidentiels 51 Entretien-amélioration Logement en 2014 Isolation des parois opaques, vitrées et toitures (de 15 emplois en 2009 à 23 en 2014) : - Remplacement des menuiseries extérieures (de 15 à 23) Au total, le nombre d emplois de production en métallerie devrait progresser de 4,2 % à l horizon La part d emplois liés à la performance énergétique et qualité environnementale devrait, quant à elle, passer de 24 % en 2009 à plus de 56 % en Le tiers des emplois concernés par la performance énergétique et environnementale est lié au marché de la rénovation énergétique du parc de logements existants, soit 23 emplois, tous occupés au remplacement de menuiseries extérieures et dont le nombre devrait doubler entre 2009 et

181 V Conclusion : La relation Marché / Emploi / Formation : Prévision à l horizon 2014 sur le territoire B L impact sur les besoins en emploi à l horizon Evolution prévisionnelle des emplois de production par métier et par marché Couvreur Nombre total d emplois de production : Bâtiments non résidentiels Construction Neuve en Logement en 2014 Nombre d emplois de production liés à la Performance énergétique et Qualité environnementale : Bâtiments non résidentiel Entretien-amélioration en 2009 Logement en 2014 Equipements utilisant des EnR (de 1 emploi en 2008 à 8 en 2014) : Isolation des parois opaques, vitrées et toitures (de 42 emplois en 2009 à 61 en 2014) : - photovoltaïque (de 1 à 8) -Isolation toiture (de 42 à 61) Au total, le nombre d emplois de production en couverture devrait progresser de 3 % à l horizon La part d emplois liés à la performance énergétique et qualité environnementale devrait, quant à elle, passer de 18 % en 2009 à 62 % en % des emplois concernés par la performance énergétique et environnementale sont liés au marché de la rénovation énergétique du parc de logements existants, soit 69 emplois ; ceux-ci devraient intervenir essentiellement sur des travaux d isolation de toiture. Néanmoins, une montée en régime notable devrait se faire sur le photovoltaïque en nombre d emplois induits. 181

182 V Conclusion : La relation Marché / Emploi / Formation : Prévision à l horizon 2014 sur le territoire B L impact sur les besoins en emploi à l horizon Evolution prévisionnelle des emplois de production par métier et par marché Plombier - Chauffagiste Nombre total d emplois de production : Bâtiments non résidentiels Construction Neuve en Logement en 2014 Nombre d emplois de production liés à la Performance énergétique et Qualité environnementale : Bâtiments non résidentiels Entretien-amélioration en 2009 Logement en 2014 Equipements utilisant des EnR (de 49 emplois en 2009 à 52 en 2014) : -PAC (de 47 à 45) - solaire thermique (de 1 à 2) - solaire photovoltaïque (de 1 à 5) Equipements de chauffage performants (de 11 emplois en 2009 à 34 en 2014) Au total, le nombre d emplois de production en plomberie-chauffage devrait progresser de 4,2 % à l horizon La part d emplois liés à la performance énergétique et qualité environnementale devrait, quant à elle, passer de 27 % en 2009 à plus de 63 % en % des emplois concernés par la performance énergétique et environnementale sont liés au marché de la rénovation énergétique du parc de logements existants, soit 86 emplois ; ceux-ci devraient se répartir entre la mise en œuvre d équipements utilisant des EnR (60 % - nombre d emplois concernés en augmentation de 6 % grâce au solaire photovoltaïque notamment) et la mise en œuvre d équipements de chauffage performants (40 % - nombre d emplois concernés multiplié par 3). 182

183 V Conclusion : La relation Marché / Emploi / Formation : Prévision à l horizon 2014 sur le territoire B L impact sur les besoins en emploi à l horizon Evolution prévisionnelle des emplois de production par métier et par marché Electricien Nombre total d emplois de production : Bâtiments non résidentiels Construction Neuve en Logement en 2014 Nombre d emplois de production liés à la Performance énergétique et Qualité environnementale : Bâtiments non résidentiel Entretien-amélioration en 2009 Logement en 2014 Equipements utilisant des EnR (6 emplois en 2009 et en 2014) dont : Equipements de régulation et ventilation (de 12 emplois en 2009 à 17 en 2014) - PAC (de 5 à 4) - Solaire thermique et photovoltaïque (de 1 à 2 ) Au total, le nombre d emplois de production en électricité devrait progresser de 3,6 % à l horizon La part d emplois liés à la performance énergétique et qualité environnementale devrait, quant à elle, passer de 16 % en 2009 à plus de 49 % en Les électriciens devraient rester peu impactés par le marché de la rénovation énergétique du parc de logements existants : 11 % des emplois liés à la performance énergétique et environnementale dans ce métier sont concernés, soit 23 emplois ; ceux-ci devraient se répartir entre la mise en œuvre d équipements de régulation et ventilation (74 % - nombre d emplois concernés en augmentation de 42 %) et la mise en œuvre d équipements utilisant des EnR (26 % - nombre d emplois concernés restant stable mais évoluant quelque peu de la pompe à chaleur vers le photovoltaïque). 183

184 V Conclusion : La relation Marché / Emploi / Formation : Prévision à l horizon 2014 sur le territoire B L impact sur les besoins en emploi à l horizon Evolution prévisionnelle des emplois de production par métier et par marché Plâtrier Nombre total d emplois de production : Bâtiments non résidentiels Construction Neuve en 2009 Logement en 2014 Nombre d emplois de production liés à la Performance énergétique et Qualité environnementale : 37 en 2009 Bâtiments non résidentiel Entretien-amélioration Logement en 2014 Isolation des parois opaques, vitrées et toitures (de 13 emplois en 2009 à 20 en 2014) : -Isolation intérieure (de 13 à 20) Au total, le nombre d emplois de production en plâtrerie devrait rester relativement stable à l horizon 2014 (+0,6 % par rapport à 2009). La part d emplois liés à la performance énergétique et qualité environnementale devrait, quant à elle, considérablement progresser, passant de moins de 24 % en 2009 à plus de 78 % en Les plâtriers devraient rester peu impactés par le marché de la rénovation énergétique du parc de logements existants : 16 % des emplois liés à la performance énergétique et environnementale dans ce métier sont concernés, soit 20 emplois, tous occupés à des travaux d isolation intérieure et dont le nombre devrait tout de même augmenter de 54 % à l horizon

185 V Conclusion : La relation Marché / Emploi / Formation : Prévision à l horizon 2014 sur le territoire B L impact sur les besoins en emploi à l horizon Evolution prévisionnelle des emplois de production par métier et par marché Peintre - Solier Nombre total d emplois de production : Bâtiments non résidentiels Construction Neuve en Logement en 2014 Nombre d emplois de production liés à la Performance énergétique et Qualité environnementale : 34 en 2009 Bâtiments non résidentiel Entretien-amélioration Logement en 2014 Isolation des parois opaques, vitrées et toitures (de 2 emplois en 2009 à 2 en 2014) : -Isolation extérieure (de 2 à 2) Au total, le nombre d emplois de production en peinture devrait augmenter de près de 7 % à l horizon 2014 (c est le métier qui progresse le plus en nombre d emplois créés en lien avec l évolution des marchés). La part d emplois liés à la performance énergétique et qualité environnementale devrait, quant à elle, croître sensiblement mais rester modeste, passant de 5 % en 2009 à 22 % en 2014 La plupart des emplois concernés par la performance énergétique et environnementale dans ce métier sont liés principalement au marché du logement neuf (63 %) et en entretien-rénovation, plutôt au parc non résidentiel (22 %). Autrement dit, il y a très peu d emplois concernés par le marché de la rénovation énergétique du parc de logements existants et leur nombre devrait rester stable à l horizon 2014, en raison du caractère encore marginal du type de travaux sur lequel ils interviennent, à savoir l isolation thermique par l extérieur. 185

186 V Conclusion : La relation Marché / Emploi / Formation : Prévision à l horizon 2014 sur le territoire C L impact sur les besoins en formation à l horizon Besoin en formation en 2014 dans le secteur Bâtiment Les besoins en formation continue sur le Pays du Cotentin à l horizon 2014 Répartition par métier Source : Estimation CEB Unité : nombre d emplois de production Nombre d emplois de production 2009 Nombre d emplois de production 2014 Besoin en formation continue Tous travaux Dont travaux en lien avec la performance énergétique et environnementale Maçon MenuisierCharpentier Couvreur Plâtrier Métallier Plombier Chauffagiste Electricien Peintre / solier Carreleur Autres Total Tous travaux Dont travaux en lien avec la performance énergétique et environnementale La montée en régime des marchés liés à la performance énergétique et qualité environnementale ne pourra être assurée qu avec, parallèlement, une montée en compétences des professionnels du bâtiment, quel que soit leur métier. De ce constat, découle un fort besoin en formation continue (externe ou interne à l entreprise). Tous les métiers, cependant, n auront pas les mêmes besoins à l horizon 2014 ; ces besoins sont, d une part, étroitement liés à l évolution de la demande et, d autre part, aux efforts de formation déjà accomplis. Ces réserves étant émises, le rapport formés/total emplois de production devrait être, globalement, de l ordre de 40 %. 186

187 V Conclusion : La relation Marché / Emploi / Formation : Prévision à l horizon 2014 sur le territoire C L impact sur les besoins en formation à l horizon Besoins en formation en 2014 en lien avec la performance énergétique et la qualité environnementale 2.1. Quelles compétences techniques les entreprises comptent-elles développer? La mise en œuvre de matériaux écologiques d isolation intérieure ressort comme étant la compétence technique la plus citée par les entreprises Cette compétence est citée par plus d une entreprise sur trois sur le territoire ; viennent ensuite la rupture des ponts thermiques et l isolation par l extérieur. Sur ces trois compétences, on retrouve principalement les entreprises de menuiseriecharpente. 187

188 V Conclusion : La relation Marché / Emploi / Formation : Prévision à l horizon 2014 sur le territoire C L impact sur les besoins en formation à l horizon Besoins en formation en 2014 en lien avec la performance énergétique et la qualité environnementale MAÇONNERIE GENERALE ET GROS ŒUVRE DU BATIMENT AMENAGEMENT FINITIONS - METAL BOIS (MENUISERIE, CHARPENTE) 188

189 V Conclusion : La relation Marché / Emploi / Formation : Prévision à l horizon 2014 sur le territoire C L impact sur les besoins en formation à l horizon Besoins en formation en 2014 en lien avec la performance énergétique et la qualité environnementale COUVERTURE ELECTRICITE PLOMBERIE / CHAUFFAGE 189

190 V Conclusion : La relation Marché / Emploi / Formation : Prévision à l horizon 2014 sur le territoire C L impact sur les besoins en formation à l horizon Besoins en formation en 2014 en lien avec la performance énergétique et la qualité environnementale 2.2. Quelles compétences réglementaires et transversales les entreprises comptent-elles développer? La réglementation thermique et la thématique des déchets de chantier ressortent en premier dans les réponses des entreprises 45 % des entreprises souhaitent développer leur compétence en matière de réglementation thermique ; c est la réponse la plus citée, quelle que soit l activité (sauf les entreprises de peinture qui mettent en avant la réglementation sécurité incendie) ou la taille de l entreprise, avec en ligne de mire la prochaine entrée en vigueur de la RT % des entreprises souhaitent par ailleurs développer leur compétence en matière de gestion, tri et recyclage des déchets de chantier mais on constate que les entreprises sont également nombreuses à vouloir développer leur compétence en ce qui concerne les dispositifs financiers d aide aux travaux (46 %). 190

191 V Conclusion : La relation Marché / Emploi / Formation : Prévision à l horizon 2014 sur le territoire C L impact sur les besoins en formation à l horizon Besoins en formation en 2014 en lien avec la performance énergétique et la qualité environnementale 2.3. Quelle(s) compétence(s) techniques les entreprises comptent-elles développer en priorité? Compétences techniques à développer en priorité Source : Enquête CEB 07/2010 MAÇONNERIE GENERALE ET GROS ŒUVRE DU BATIMENT 1. AMENAGEMENT FINITIONS - METAL Mise en œuvre de matériaux de gros œuvre innovants (biobrique, béton cellulaire ) 27 % des entreprises 1. Peintures, colles, solvants non toxiques (à la chaux, caséine, huile de lin ) 35 % des entreprises 2. Isolation par l extérieur 22 % des entreprises 2. Isolation par l extérieur 21 % des entreprises 3. Mise en œuvre de matériaux de gros œuvre écologiques (terre, paille, pisé, torchis ) 12 % des entreprises BOIS (MENUISERIE, CHARPENTE) 1. Isolation par l extérieur 24 % des entreprises 2. Mise en œuvre de matériaux écologiques d isolation intérieure (chanvre, laine de bois, ouate de cellulose ) 22 % des entreprises 191

192 V Conclusion : La relation Marché / Emploi / Formation : Prévision à l horizon 2014 sur le territoire C L impact sur les besoins en formation à l horizon Besoins en formation en 2014 en lien avec la performance énergétique et la qualité environnementale Compétences techniques à développer en priorité Source : Enquête CEB 07/2010 COUVERTURE 1. ELECTRICITE Mise en œuvre de matériaux écologiques d isolation intérieure (chanvre, laine de bois, ouate de cellulose ) 24 % des entreprises 1. Ventilation 35 % des entreprises 2. Panneaux photovoltaïques 18 % des entreprises Et 2. Panneaux photovoltaïques 18 % des entreprises Etanchéité à l air 18 % des entreprises PLOMBERIE / CHAUFFAGE 1. Panneaux photovoltaïques 31 % des entreprises 2. Capteurs solaires thermiques (chauffe-eau solaire) 13 % des entreprises Et Mise en place de chauffage au bois 13 % des entreprises 192

193 V Conclusion : La relation Marché / Emploi / Formation : Prévision à l horizon 2014 sur le territoire C L impact sur les besoins en formation à l horizon Besoins en formation en 2014 en lien avec la performance énergétique et la qualité environnementale 2.4. Quelle(s) compétence(s) réglementaire(s) et transversale(s) les entreprises comptent-elles développer en priorité? Compétences réglementaires à développer en priorité Source : Enquête CEB 07/ Réglementation thermique 35 % des entreprises 2. Réglementation sécurité incendie 13 % des entreprises 3. Réglementation accessibilité 9 % des entreprises Compétences transversales à développer en priorité Source : Enquête CEB 07/ Dispositifs d aide aux travaux (crédit d impôt, éco-ptz, écosubventions ) 27 % des entreprises 2. Gestion, tri et recyclage des déchets 13 % des entreprises 3. Conception et réalisation de bâtiments BBC 8 % des entreprises 193

194 V Conclusion : La relation Marché / Emploi / Formation : Prévision à l horizon 2014 sur le territoire C L impact sur les besoins en formation à l horizon Besoins en formation en 2014 en lien avec la performance énergétique et la qualité environnementale 2.5. Quelle(s) compétence(s) technique les entreprises souhaitent-elles acquérir en priorité? Compétences techniques à acquérir en priorité Source : Enquête CEB 07/2010 MAÇONNERIE GENERALE ET GROS ŒUVRE DU BATIMENT 1. AMENAGEMENT FINITIONS - METAL Isolation par l extérieur 17 % des entreprises Isolation par l extérieur 9 % des entreprises Et 2. Mise en œuvre de matériaux écologiques d isolation intérieure (chanvre, laine de bois, ouate de cellulose ) 10 % des entreprises Enduits naturels (chaux, chanvre, terre ) 9 % des entreprises BOIS (MENUISERIE, CHARPENTE) Mise en œuvre de matériaux écologiques d isolation intérieure (chanvre, laine de bois, ouate de cellulose ) 17 % des entreprises Et Isolation par l extérieur 17 % des entreprises 194

195 V Conclusion : La relation Marché / Emploi / Formation : Prévision à l horizon 2014 sur le territoire C L impact sur les besoins en formation à l horizon Besoins en formation en 2014 en lien avec la performance énergétique et la qualité environnementale Compétences techniques à acquérir en priorité Source : Enquête CEB 07/2010 COUVERTURE ELECTRICITE Mise en œuvre de matériaux écologiques d isolation intérieure (chanvre, laine de bois, ouate de cellulose ) Panneaux photovoltaïques 12 % des entreprises 1. Panneaux photovoltaïques 29 % des entreprises 2. Mise en œuvre de matériaux de gros œuvre innovants (bio-brique, béton cellulaire ) 12 % des entreprises Et Panneaux photovoltaïques 12 % des entreprises Et Et Techniques et équipements d économies d eau 12 % des entreprises Toiture végétalisée 12 % des entreprises PLOMBERIE / CHAUFFAGE 1. Panneaux photovoltaïques 13 % des entreprises 195

196 V Conclusion : La relation Marché / Emploi / Formation : Prévision à l horizon 2014 sur le territoire C L impact sur les besoins en formation à l horizon Besoins en formation en 2014 en lien avec la performance énergétique et la qualité environnementale 2.6. Quelle(s) compétence(s) réglementaire(s) et transversale(s) les entreprises doivent-elles acquérir en priorité? Compétences réglementaires à acquérir en priorité Source : Enquête CEB 07/ Réglementation thermique 17 % des entreprises 2. Réglementation accessibilité 5 % des entreprises et Réglementation sécurité incendie 5 % des entreprises Compétences transversales à acquérir en priorité Source : Enquête CEB 07/ Dispositifs d aide aux travaux (crédit d impôt, éco-ptz, écosubventions ) 13 % des entreprises 2. Bâtir une offre commerciale en éco-construction et/ou écorénovation 7 % des entreprises 3. Conception et réalisation de bâtiments BBC 6 % des entreprises 196

197 V Conclusion : La relation Marché / Emploi / Formation : Prévision à l horizon 2014 sur le territoire C L impact sur les besoins en formation à l horizon Besoins en formation en 2014 en lien avec la performance énergétique et la qualité environnementale 2.7. Quelles sont les compétences sur lesquelles se portent les enjeux de formation? Compétences techniques Compétences à acquérir Les enjeux de formation portent sur 6 compétences La mise en œuvre de matériaux écologiques d isolation intérieure de type chanvre, laine de bois, ouate de cellulose : 36 % des entreprises souhaitent se développer sur ce secteur et parmi elles, 37 % ne maîtrisent pas encore ces compétences. L isolation par l extérieur : 33 % des entreprises souhaitent se développer sur ce secteur et 46 % d entre elles doivent acquérir des compétences dans ce domaine. L étanchéité à l air : 22 % souhaitent développer leur activité dans ce domaine, dont 40 % ne maîtrisent pas ces compétences. Les enduits naturels : 22 % veulent se développer sur ce secteur, 34 % d entre elles ne maîtrisent pas les compétences associées. Les panneaux photovoltaïques : 18 % désirent se développer dans ce domaine, dont 55 % n en maîtrisent pas les compétences. Les capteurs solaires thermiques : 16 % souhaitentdévelopper leur activité sur ce secteur, 41 % d entre elles doivent acquérir les compétences liées. Volonté de développement 197

198 V Conclusion : La relation Marché / Emploi / Formation : Prévision à l horizon 2014 sur le territoire C L impact sur les besoins en formation à l horizon Besoins en formation en 2014 en lien avec la performance énergétique et la qualité environnementale Compétences réglementaires Compétences à acquérir Réglementation sécurité incendie Volonté de développement La réglementation thermique : une forte volonté de développement des entreprises, mais des compétences moins maîtrisées par rapport aux autres types de réglementation 45 % des entreprises souhaitent développer leurs compétences en matière de réglementation thermique, mais 43 % d entre elles doivent acquérir ces compétences. 198

199 V Conclusion : La relation Marché / Emploi / Formation : Prévision à l horizon 2014 sur le territoire C L impact sur les besoins en formation à l horizon Besoins en formation en 2014 en lien avec la performance énergétique et la qualité environnementale Compétences transversales Compétences à acquérir Volonté de développement Une forte volonté de la part des entreprises de développer leurs compétences en matière de dispositifs d aide aux travaux 46 % des entreprises interrogées comptent développer leur compétence dans ce domaine ; c est une compétence à acquérir pour 35 % d entre elles. 18 % des entreprises comptent développer une compétence en conception et réalisation de bâtiments BBC ; pour 48 % d entre elles, il s agit d une compétence à acquérir. 17 % souhaitent bâtir une offre commerciale en éco-construction et/ou éco-rénovation ; il s agit d une compétence à acquérir pour 73 % d entre elles. 199

200 Annexes Table des annexes A Contexte réglementaire et RT Impacts de l évolution des réglementations techniques.. p Les financements liés à la performance énergétique. p Les financements liés à l accessibilité. p.210 B Signe de la qualité dans la construction : panorama acteurs compétences (ACQ) -AQC (Agence Qualité Construction) Panorama Acteurs Compétences p.211 C Enquête auprès des entreprises : échantillon et résultats complémentaires - Caractéristiques de l échantillon enquêté (entreprises avec salariés). p Caractéristiques de l échantillon enquête (artisans seuls).. p.229 -Enquête : connaissance des structures Maison de l Emploi par les entreprises du Bâtiment p.230 D Tableaux détaillés de l offre de formation continue (AFPA, ANAFAB et GRETA) - Offre de formation de l AFPA en lien avec la performance énergétique et la qualité environnementale p Offre de formation de l ANOFAB en lien avec la performance énergétique et la qualité environnementale.. p.235 -Offre de formation du Greta en lien avec la performance énergétique et la qualité environnementale p.238 E Cartographies complémentaires - Cartographie de la part des propriétaires occupants éligibles aux aides de l ANAH. p Cartographie des bassins d emploi de l enquête sur les besoins en main d œuvre.. p

201 Annexes Impacts de l'évolution des réglementations techniques De nouvelles exigences pour les professionnels intervenant dans le secteur de la construction Dans le domaine de la construction, les réglementations techniques touchent à différents éléments du bâti. Parmi ces éléments, la maîtrise de l'efficacité énergétique constitue un enjeu important mais qui ne doit pas éluder les autres préoccupations. Le bâtiment doit être appréhendé de manière globale au regard de ses multiples interactions avec ses occupants et son environnement. Les réglementations techniques dans la construction traitent en particulier des thématiques suivantes : la santé (qualité de l'air intérieur, bruit, qualité sanitaire des matériaux, ) ; l'accessibilité aux personnes handicapées ; la gestion et la préservation des ressources naturelles (matériaux, énergie, eau) ; la gestion des déchets du BTP ; la protection des constructions contre les risques ; la relation avec l'espace (urbanisme,...). L'évolution de certaines de ces réglementations techniques est perçue comme très impactante pour le marché sur le plan qualitatif avec des exigences relatives à la qualité de la réalisation ou encore sur le plan quantitatif avec une activité liée à cette évolution réglementaire en augmentation. Efficacité énergétique et Accessibilité : Deux thèmes au cœur du développement durable La réduction des consommations d énergie des bâtiments et la prise en compte systématique de l objectif d accessibilité aux personnes handicapées sont des points essentiels qui ressortent des textes de loi issus du Grenelle de l Environnement. Ces réglementations auront des incidences importantes pour l'ensemble des acteurs du secteur du Bâtiment. Une réglementation thermique dont les exigences vont évoluer significativement Les réglementations thermiques existent depuis Celles appliquées aujourd hui sont la réglementation thermique 2005, dite RT 2005, s appliquant aux constructions neuves et la réglementation thermique dans l existant s appliquant à l occasion de travaux de rénovation, de remplacement ou d installation d équipements ou d ouvrages dans un bâtiment existant (réglementation thermique «globale» et réglementation «élément par élément»). La RT 2005 est applicable depuis le 1er septembre Les principaux objectifs de la RT 2005 étaient d améliorer de 15% la performance énergétique, de prendre en compte les énergies renouvelables d une meilleure façon et de valoriser la conception bioclimatique des bâtiments. 201

202 Annexes La RT 2005 impose en particulier des conditions sur la consommation globale d énergie du Bâtiment et sur la performance des équipements et matériaux mis en place. De plus, pour réduire les consommations d énergie des bâtiments, le Diagnostic de Performance Energétique (DPE) a été mis en place en 2003 à la suite du protocole de Kyoto. Ce diagnostic doit être établi dans les contrats immobiliers lors de la vente ou de la location (constats «amiante», «plomb», «termites, «risques naturels et technologiques», «installations intérieures de gaz et d électricité ). Par ailleurs, différents labels d'état existent en matière de construction neuve mais aussi de rénovation. Ces différents labels sont présentés dans le tableau ci-après. 202

203 Annexes Les lois Grenelle 1 du 3 août 2009 et Grenelle 2 du 12 juillet 2010 annoncent une avancée significative en matière d efficacité énergétique des bâtiments (cf. objectifs résumés ci-après). L accessibilité du cadre bâti La loi du 11 février 2005 pour l'égalité des droits et des chances, la participation et la citoyenneté des personnes a totalement refondé la politique du handicap. Cette loi concerne l accessibilité du cadre bâti, de la voirie, des espaces publics et des transports et attribue des obligations aux décideurs et acteurs de la construction. Concernant les obligations portant sur les établissements recevant du public (ERP), un diagnostic accessibilité doit être fait avant le 1er janvier 2010 ou 1er janvier 2011 selon la catégorie de l ERP. De plus, un taux minimum de mise en accessibilité des bâtiments doit être mis en place avant le 1er janvier Des dispositions concernant l accessibilité des bâtiments d habitation ont également été déterminées dans cette loi. Le bilan 2008 de la loi du 15 février 2005 réalisé par la délégation ministérielle à l accessibilité pointe notamment les difficultés rencontrées par les propriétaires et les gestionnaires notamment vis-à-vis d un manque de référentiels et de méthodologies de programmation des travaux à réaliser mais aussi d un manque de professionnels formés. 203

204 Annexes Vers une réduction des impacts de la construction sur l'environnement : la qualité environnementale des bâtiments La qualité environnementale des bâtiments n'est ni une réglementation ni un label mais une démarche volontaire de management de la qualité environnementale des opérations de construction ou de réhabilitation de bâtiment de la part du maître d ouvrage. Les principes de la qualité environnementale des bâtiments se déclinent en France avec la démarche Haute Qualité Environnementale, HQE, définissant 14 cibles dans les quatre domaines de l'éco-construction, de l'éco-gestion, du confort et de la santé. La Démarche HQE repose : - d'une part sur un système de management environnemental de l'opération établi et conduit sous la responsabilité du maître d'ouvrage, - d'autre part sur les exigences environnementales définies à l'origine du projet selon son contexte et les priorités du maître d'ouvrage. Avec le Grenelle de l'environnement, au delà des enjeux existants sur l'efficacité énergétique des bâtiments ou encore l'accessibilité, d'autres sujets sont mis en avant qui sont amenés à prendre de plus en plus d'importance dans les commandes des maîtres d'ouvrage. C'est notamment le cas de la gestion des déchets de chantier ou encore la qualité sanitaire des matériaux. La gestion des déchets de chantier Les déchets de chantier du bâtiment et des travaux publics représentent des enjeux importants au regard notamment des quantités élevées qu ils représentent. La gestion des déchets du BTP est, quant à elle, de la responsabilité de ceux qui les produisent ou les détiennent, conformément à l article L541-2 du Code de l environnement relatif à l élimination des déchets et à la récupération des matériaux. Tous les intervenants de l acte de construire, sans exception, sont concernés et impliqués dans l élimination des déchets. Les maîtres d ouvrage, les maîtres d'œuvre, les entreprises et industriels font partie d une même chaîne économique et technique. L ensemble de cette chaîne est responsable de la gestion des déchets de chantier. 204

205 Annexes Rôle des différents acteurs d'un chantier dans la gestion des déchets La directive 2008/98/CE relative aux déchets du 19 novembre 2008 prévoit une hiérarchie à 5 niveaux des modes de traitement inscrits dans l'article 46 de la loi du 3 août 2009 de programmation relative à la mise en œuvre du Grenelle de l'environnement (loi Grenelle 1). Celle-ci va être transposée en droit français fin

206 Annexes En sus, l'article 11 de la directive déchets de 2008 pose l'objectif que «d ici 2020, la préparation en vue du réemploi, le recyclage et les autres valorisations matière y compris les opérations de remblayage qui utilisent des déchets au lieu d'autres matériaux des déchets non dangereux de construction et de démolition, à l'exclusion des matériaux géologiques naturels [ ] passent à un minimum de 70% en poids». Aussi, la loi du 3 août 2009 de programmation relative à la mise en œuvre du Grenelle de l'environnement prévoit l'obligation pour les maîtres d'ouvrage d'effectuer un diagnostic préalable aux chantiers de démolition. Enfin, un plan d action déchets à été présenté le 9 septembre 2009 avec pour objectif l amélioration du taux de recyclage des déchets. Ces différents objectifs vont vers un renforcement des missions et rôles des différents acteurs du chantier. Qualité environnementale et sanitaire des matériaux et produits de la construction En application de la loi du 3 août 2009 de programmation relative à la mise en œuvre du Grenelle de l environnement, le ministère de l'écologie, de l'énergie, du Développement Durable et de la Mer a également travaillé à la mise en œuvre d un étiquetage obligatoire des produits de construction, portant sur leurs émissions de composés organiques volatils (COV). Ce dispositif vise à permettre une information objective des concepteurs et des utilisateurs sur les produits rencontrés dans le bâtiment. Les textes d'application sont aujourd hui en cours de finalisation. Par ailleurs, dans le cadre du second Plan National Santé Environnement (PNSE 2) et de la loi du 3 août 2009, a été décidée l interdiction des substances classées cancérogènes, mutagènes ou toxiques pour la reproduction de catégories 1 et 2 (CMR 1 et CMR 2) au sens de la réglementation européenne. Une utilisation croissante du bois dans les bâtiments Avec l ambition de lutter contre le changement climatique et l épuisement des ressources naturelles, la loi du 3 août 2009 de programmation relative à la mise en œuvre du Grenelle de l'environnement fixe les objectifs à atteindre dans le domaine de la gestion forestière, de la production de bois et de son utilisation. Lors d un discours prononcé le 19 mai 2009 à Urmatt, s appuyant sur les conclusions du «rapport Puech» relatif à la définition d un plan visant à mobiliser la ressource «bois» et développer l offre de bois en France, le Président de la République a annoncé plusieurs mesures concourant à cet objectif. Parmi celles-ci figurent notamment la suppression du permis de construire pour les travaux d isolation thermique des habitations par l extérieur ainsi que la multiplication par dix du seuil minimum d incorporation du bois dans les constructions neuves, dès C'est dans ce contexte que le décret du 15 mars 2010 fixe les quantités minimales de bois à mettre en œuvre dans la construction de bâtiments en fonction de leur destination, pour les permis de construire ou déclaration de travaux déposés à partir du 1er décembre 2010 et à partir du 1 décembre Il vise à multiplier par 10 le volume imposé par l ancien décret de Font exception à ces règles les bâtiments pour lesquels le maître d'ouvrage justifie d'une incompatibilité de l'utilisation du bois avec le respect des exigences réglementaires de sécurité ou de santé ou avec une fonction du bâtiment. 206

207 Annexes Une réglementation parasismique qui évolue La réduction du nombre de victimes lors d un séisme passe d abord par l adaptation des structures des bâtiments et des autres ouvrages d art aux sollicitations dynamiques. Depuis 1969, il existe une réglementation parasismique. Cette réglementation a évolué à plusieurs reprises en fonction de l'évolution à la fois de la connaissance sur les mouvements de terrains mais aussi des techniques de construction. Cette réglementation est encore appelée à évoluer avec l élaboration en cours de règles européennes. La réglementation parasismique actuelle dépend à la fois de la zone de sismicité dans laquelle se trouve le bâtiment considéré et de la classe à laquelle il appartient. Il convient de distinguer en particulier les ouvrages «à risque normal», soumis à une réglementation forfaitaire et les ouvrages «à risque spécial», soumis à des règles spécifiques nécessitant une analyse au cas par cas. De nouveaux textes (deux décrets et un arrêté) parus au JO du 22 octobre 2010 concernant le nouveau zonage sismique et les règles de construction viennent renforcer la prévention du risque sismique en France. Ces dispositions entreront en vigueur le 1er mai

208 Annexes Les financements liés à la performance énergétique Construction neuve Lors de la construction ou de l'acquisition d'un logement labellisé «bâtiment basse consommation», le ménage accédant peut bénéficier des avantages suivants. Nouvelles mesures à venir : A compter du 1er janvier 2011, un nouveau prêts à 0%, appelé le «PTZ +», réservé aux primo-accédants, viendra remplacer le dispositif actuel. Le pourcentage maximum pour le neuf (40 % du montant de l'opération) sera réservé à l'acquisition de logements BBC (qui consomment en moyenne moins de 50kWh/m2/an), dans des zones où l'immobilier est tendu, et pour l'ancien (20 %) à des logements performants énergétiquement. La quotité du prêt sera réduite de 10 points si, pour les logements neufs, ils ne sont pas BBC et pour les logements anciens, s'ils appartiennent à une catégorie énergétique E, F ou G. Projet de loi de finances pour 2011, premières informations : Article 13 : baisse du crédit d'impôt sur les installations photovoltaïques adoptée par l Assemblée nationale. Ce crédit accordé aux particuliers passera de 50 à 25 %. Autres baisses prévues : Le crédit d'impôt devrait passer pour les pompes à chaleur, de 40 % à 36 %, l'installation de double vitrage donnera lieu à un crédit d'impôt de 22,5 %, au lieu de 25 %. La liste des travaux éligibles, qui évolue chaque année, sera, elle aussi, fortement réduite, mais par voie de circulaire et le crédit d'impôt développement durable, dont le coût a été deux fois supérieur aux prévisions l'an dernier (2,8 milliards), sera raboté de 10 %. 208

209 Annexes Amélioration de la performance énergétique des bâtiments 209

210 Annexes Les financements liés à l accessibilité 210

211 Signe attestant d une capacité, sectorielle ou globale, dans le domaine de l efficacité énergétique Autres signes Annexes 211

212 Signe attestant d une capacité, sectorielle ou globale, dans le domaine de l efficacité énergétique Autres signes Annexes 212

213 Signe attestant d une capacité, sectorielle ou globale, dans le domaine de l efficacité énergétique Autres signes Annexes 213

214 Signe attestant d une capacité, sectorielle ou globale, dans le domaine de l efficacité énergétique Autres signes Annexes 214

215 Signe attestant d une capacité, sectorielle ou globale, dans le domaine de l efficacité énergétique Autres signes Annexes 215

216 Signe attestant d une capacité, sectorielle ou globale, dans le domaine de l efficacité énergétique Autres signes Annexes 216

217 Signe attestant d une capacité, sectorielle ou globale, dans le domaine de l efficacité énergétique Autres signes Annexes 217

218 Signe attestant d une capacité, sectorielle ou globale, dans le domaine de l efficacité énergétique Autres signes Annexes 218

219 Signe attestant d une capacité, sectorielle ou globale, dans le domaine de l efficacité énergétique Autres signes Annexes 219

220 Signe attestant d une capacité, sectorielle ou globale, dans le domaine de l efficacité énergétique Autres signes Annexes 220

221 Signe attestant d une capacité, sectorielle ou globale, dans le domaine de l efficacité énergétique Autres signes Annexes 221

222 Signe attestant d une capacité, sectorielle ou globale, dans le domaine de l efficacité énergétique Autres signes Annexes 222

223 Signe attestant d une capacité, sectorielle ou globale, dans le domaine de l efficacité énergétique Autres signes Annexes 223

224 Signe attestant d une capacité, sectorielle ou globale, dans le domaine de l efficacité énergétique Autres signes Annexes 224

225 Signe attestant d une capacité, sectorielle ou globale, dans le domaine de l efficacité énergétique Autres signes Annexes 225

226 Signe attestant d une capacité, sectorielle ou globale, dans le domaine de l efficacité énergétique Autres signes Annexes 226

227 Signe attestant d une capacité, sectorielle ou globale, dans le domaine de l efficacité énergétique Autres signes Annexes 227

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