Mise au point sur le sevrage alcoolique. DELBARRE Nicolas LAZARO Marine MORET Laurent

Dimension: px
Commencer à balayer dès la page:

Download "Mise au point sur le sevrage alcoolique. DELBARRE Nicolas LAZARO Marine MORET Laurent"

Transcription

1 Mise au point sur le sevrage alcoolique DELBARRE Nicolas LAZARO Marine MORET Laurent

2 PLAN Introduction Alcoolo-dépendance: Sevrage Maintien de l abstinence

3 Introduction

4 Epidémiologie Vrai problème de santé publique L alcool est la substance psychoactive la plus consommée : seuls 7 % des ans n en ont jamais bu. Données difficilement estimable Touche plus la population masculine (environ 3 fois plus de consommateurs quotidiens) En diminution depuis plusieurs décennies

5 Epidémiologie Quelques chiffres: 13 millions de consommateurs réguliers 35 % des Français boivent régulièrement de l alcool, 15 % tous les jours personnes consultent chaque semaine pour un problème directement lié à l alcool décès/an sont liés à l alcool (deuxième cause de mortalité évitable de notre pays, après le tabac)

6 Rappels Ethanol = «alcool éthylique» Issu fermentation du sucre Exprimé en % dans les boissons alcoolisées

7 Métabolisme de l éthanol O2 O2 - OH H202 Si forte concentration en alcool - CYP 2E1 - (Catalase) Ethanol Indépendant de la C en alcool ADH ALDH NAD NADH,H+ NAD Acétate NADH,H+ AcétylCoA Cycle de Krebs 7,1 kcal/g! Variation du métabolisme : -> Polymorphisme génétique : ADH2,ALDH2 -> Inducteur métabolique / CYP 2E1

8

9 Valeur normalisée 1 unité = 10g d alcool

10 Consommation chronique Détermination du risque à long terme d après la consommation journalière Plus de 6 verres chez l homme et 4 verres chez la femme = risque sévère

11 Complications en aigu

12 Complications en chronique Foie: stéatose, cirrhose, hépatite Pancréas: pancréatite, diabète Cutanée: psoriasis, eczéma, angiomes stellaires Estomac/œsophage: gastrite, VO Neurologique: épilepsie, Gayet-Wernicke, polynévrite Cognitif: troubles mémoire, attention, organisation Psychiatrique: dépression, paranoïa Cancer: ORL, foie, sein, colon Cardiovasculaire: HTA, FA, troubles veineux Hormonal: impuissance, aménorrhée

13 Complications Sevrage Délirium Tremens: Tremblements Troubles du caractère Insomnie Signes végétatifs Hallucinations

14 Le Sevrage Alcoolique

15 Objectifs et définition du sevrage alcoolique Arrêt de la consommation d alcool ou réduction en dessous des seuils définis par l OMS Prévention des complications dues à la consommation excessive d alcool Amélioration de la qualité de vie

16 Indications Concerne tout patient alcoolodépendant motivé à réduire sa consommation Demande émise par le patient ou sa famille Sevrage urgent (troubles cognitifs sévères, femmes enceintes, hépatopathies sévères, troubles psychiatriques) ou imposé à l occasion d une hospitalisation / intervention chirurgicale

17 Contre-indications Pas de contre-indications absolues Non indications Absence de demande et de motivation du patient Absence de projet thérapeutique et social Accompagnement de ces patients afin de mettre en place un sevrage ultérieur.

18 Prise en charge du patient Le sevrage nécessite une prise en charge médicamenteuse, psychologique et sociale avec l appui de différents intervenants. Renforcement de la motivation initiale du patient et discussion des modalités du sevrage : Mise en place d un projet Participation à un mouvement d entraide Informer sur le risque de survenue d un syndrome de manque

19 Prise en charge du patient Evaluation de l alcoolodépendance et du risque de syndrome de sevrage Signes cliniques +++ Marqueurs biologiques anormaux (VGM, gamma GT, CDT-Carbohydrate Deficient Transferrin) Score de Cushman (manque) et Questionnaire CAGE / Audit (alcoolodépendance)

20 Score de Cushman

21 Questionnaire CAGE Cut-down, Annoyed, Guilty, Eye-opener contient 4 questions Vous êtes-vous déjà senti coupable au sujet de votre consommation d alcool? Avez-vous déjà ressenti le besoin d abaisser votre consommation d alcool? Avez-vous déjà eu le besoin d alcool dès le matin pour vous sentir en forme? Votre entourage vous a-t'il déjà fait des remarques au sujet de votre consommation d alcool? 2 «Oui» signifiant qu il est très probable que votre consommation soit problématique

22 Questionnaire AUDIT Résultats Score < 6 (chez la femme) et < 7 (chez l homme): risque faible ou anodin Score entre 6 et 12 (chez la femme) et entre 7 et 12 (chez l homme) : consommation à risque ou à problème Score 13 : alcoolodependance probable

23 Modalités de sevrage Sevrage ambulatoire : Envisagé prioritairement Permet poursuite activité professionnelle Maintien des relations sociales Favorise une implication active du patient et de son entourage

24 Sevrage ambulatoire Trois éléments principaux : Information du patient Hydratation (1.5 à 2L/j) Prescriptions de benzodiazépines à demi-vie longue

25 Sevrage Hospitalier Ne concerne que 10 à 30% des sevrages Il permet de soustraire le patient à son environnement Il garantie la réalité du sevrage et l observance Nécessaire en cas de syndrome de sevrage sévère ou de pathologies associées.

26 Sevrage Hospitalier Ces modalités sont les mêmes que le sevrage ambulatoire avec les avantages d une prise en charge hospitalière. Indiqué chez patients présentant Une alcoolodépendance sévère Affectation psychiatrique ou somatique sévère Facteurs socio-environnementaux difficiles

27 Traitement médicamenteux Les benzodiazépines sont utilisés en première intention, effet thérapeutique +++. Réduisent l incidence, la sévérité et les complications du syndrome de sevrage, notamment le delirium tremens. On favorise celles à demi-vie intermédiaire à longue qui préviennent mieux les crises convulsives

28 Schémas de prescription Prescription de doses fixes réparties sur 24 heures : 2 à 4 comprimés à 10 mg de Diazepam par jour pendant 2 à 3 jours, puis réduction en 4 à 7 jours et arrêt 6 comprimés à 10 mg de diazépam le premier jour en diminuant d 1 comprimé par jour jusqu à l arrêt Prescription de dose charge possible en cas d agitation (20mg de diazepam) Prescription de benzodiazépines au-delà d une semaine/dix jours ne se justifie qu en cas de dépendance aux benzodiazépines associée à la dépendance alcoolique

29 Tableau d équivalence benzodiazépines Diazepam (VALIUM ) 10 mg ½ vie : 32-47h Chlorazépate (TRANXENE ) 15 mg ½ vie : 65h Alprazolam (XANAX ) 1 mg ½ vie : 10-20h Lorazepam (TEMESTA ) 2 mg ½ vie : 10-20h Oxazepam (SERESTA ) 30 mg ½ vie : 8h

30 Effets indésirables des benzodiazépines Diminution de la vigilance diurne Amnésie antérograde Dépendance Dépression respiratoire

31 Traitements associés Vitamine B1 joue différents rôles dans l organisme : Métabolisme des glucides Assimilation nourriture et stimulation de la consommation Fonctionnement nerveux (mémoire) Fonctionnement musculaire et cardiaque Oxydation de l alcool Elimination

32 Vitamine B1 Prescription de 500 mg/jour Souvent en carence chez les alcooliques due au fait de leur mauvaise alimentation et d une atteinte du foie Plus on boit de l alcool, plus on le foie a besoin de vitamines B La forme la plus fréquente de carence en vitamines B et la plus grave peut entrainer l apparition d une Encéphalopathie de Wernicke

33 Encéphalopathie de Wernicke Atteinte du système nerveux central Patient confus, ataxie, une paralysie des yeux, un nystagmus Coma dans la phase la plus aigue Mort si non administration de Vitamine B1 Si, on observe par la suite des troubles de mémoire on parlera de syndrome de Wernicke-Korsakoff Trouble de l orientation, troubles mentaux Patients imaginent souvent des faits afin de combler troubles de mémoire (Confabulation) Cas les plus graves Atteinte cérébrale irréversible

34 Autres Vitamines Vitamine B6 Sa carence favorise l apparition de crise convulsive 250 à 500 mg / jour EI : Neuropathie réversible lors d utilisation prolongé Vitamine PP Cofacteur de la vitamine B1 et B6 Vitamine B9 (acide folique) Prescription systématique chez femme enceinte (malformation) 5 à 15 mg / jour

35 Cas particulier Codépendance Alcool + tabac Substance nicotinique pour sevrage Codépendance Alcool + BZD Traitement alcoolodépendance puis traitement dépendance au benzodiazépine Codépendance Alcool + héroïne Clonidine + Benzodiazépine + Antalgiques Chez sujets traités par méthadone ou buprénorphine, utilisation de BZD Favorise dépression respiratoire

36 Résumé stratégie thérapeutique

37 Après le sevrage. Maintient de l abstinence

38 Maintient de l abstinence Prise en charge psychosociale Prise en charge médicamenteuse Combinaisons

39 Prise en charge non médicamenteuse: psychologique et sociale

40 Prise en charge non médicamenteuse: psychologique et sociale Essentielle Collaboration pluriprofessionelle Informations, empathie, bienveillance, confiance Soutien psychologique Psychothérapies : individuelle, de groupe, familiale, de couple, comportementale, motivationnelle Accompagnement social

41 Prise en charge non médicamenteuse: psychologique et sociale Objectifs - Court-terme: encourager l abstinence encourager la participation impliquer la famille, l entourage - Long-terme: restaurer l estime de soi résoudre les problèmes relationnels améliorer l état de santé pérénité de l abstinence d alcool

42 Prise en charge médicamenteuse à long terme Pour qui? Patients avec une surconsommation alcoolique modérée à sévère avec: Risques pour la santé Motivations Psychothérapie insuffisante Abstinence

43 1 ère ligne de traitement Naltrexone REVIA Acamprosate AOTAL

44 Naltrexone 50 mg REVIA Antagoniste opioïde des Rc µ Liste I Conservation : < 25 C, 3 ans Aide au maintien de l abstinence + suivi psychosocial 50 mg/jour pendant 3 mois Vérifier l absence de dépendance aux opiacés Test à la naloxone Arrêt opiacés: - opioïdes: 7-10j - méthadone: 10 j

45 Naltrexone 50 mg REVIA Contre-indications: Liste I Conservation : < 25 C, 3 ans - IHC sévère, IR sévère - dépendance aux opiacés, morphiniques de substitution, analgésiques morphiniques de palier III, morphiniques agonistes/antagonistes Effets indésirables: Insomnie, anxiété, crampes et douleurs abdominales, nausées et/ou vomissements, douleurs articulaires et musculaires, céphalées Informations au patient, suivi, soutien, observance

46 1 ère ligne de traitement Naltrexone REVIA Acamprosate AOTAL

47 Acamprosate 333 mg AOTAL Stimulateur de la neurotransmission GABAergique Diminution de l absorption volontaire d alcool Poids < 60 kg: cp -> 4 cp/jour Poids > 60 kg: cp -> 6 cp/jour Prise à distance des repas Durée: 1 an

48 Acamprosate 333 mg AOTAL Contre-indications: - Insuffisance rénale (créatinémie > 120 µm) - Grossesse, allaitement Effets indésirables: - Gastro-intestinaux, troubles de la libido

49 2 ème ligne de traitement Disulfirame ESPERAL Baclofène LIORESAL Nalméfène SELINCRO

50 Disulfirame 500 mg ESPERAL Traitement adjuvant dans la prévention des rechutes Inhibition de l acétaldéhyde déshydrogénase accumulation acétaldéhyde : EI cp par jour, matin au petit déjeuner avec un verre d eau Abstinence d alcool de minimum 24 h Liste II Conservation : < 25 C, 3 ans

51 Disulfirame 500 mg ESPERAL Contre-Indications: - IH sévère, IR, Liste II Conservation : < 25 C, 3 ans - I Respiratoire sévère, atteintes neuropsy et/ou cardiovasculaires, alcool Intéractions médicamenteuses: Alcool, isoniazide, 5-nitroimidazolés, phénytoïne, ACG oraux Effets indésirables: GI, hépatiques, SNC Rares cas d hépatites fulminantes suivi hépatique

52 2 ème ligne de traitement Disulfirame ESPERAL Baclofène LIORESAL Nalméfène SELINCRO

53 Baclofène 10 mg LIORESAL Agoniste Rc GABAergique de type B Myorelaxant d action centrale Liste I Conservation : < 25 C, 3 ans RTU: 7 points Inscription sur rtubaclofene.org Indication de prescription Enregistrements des patients Remise de documents lors de l initiation Modalités de suivi Remise de documents lors du suivi Déclaration des évènements indésirables

54 Baclofène 10 mg LIORESAL Inscription sur rtubaclofene.org

55 Baclofène 10 mg LIORESAL Indications de prescription > 18 ans Échec préalable des traitements autorisés pour la réduction de la consommation d alcool et le maintien de l abstinence Information orale + remise note d informations (hors AMM, risques) Contraception efficace chez la femme Contre-indications mineur, femmes enceintes Problèmes -> suivi aléatoire IH ou IR sévère, épilepsie, maladie de Parkinson Co-morbidités psychiatriques: psychose d intensité sévère Addiction à d autres substances addictives que l alcool ou le tabac

56 Baclofène 10 mg LIORESAL Enregistrement des patients

57 Baclofène 10 mg LIORESAL Documents à remettre lors de l initiation Ordonnance initiale Note d information du RTU Attestation de traitement mensuel par baclofène Posologie initiale: 15 mg/jour Augmentation très progressive ( 5 à 10 mg) / 2-3 jours

58 Baclofène 10 mg LIORESAL Modalités de suivi Phase d initiation = entretien direct ou téléphonique / 15J Période de stabilité = min 1 entretien direct / mois Notification de tous les entretiens sur le site de la RTU Seuils posologiques: >120mg/j : 2 ème avis médical expérimenté > 180mg/j : avis collégial CSAPA ou service hospitalier spécialisé en addictologie 300 mg = poso max autorisée selon la RTU Diminution progressive des doses

59 Baclofène 10 mg LIORESAL Documents à remettre du suivi Ordonnance de suivi Attestation mensuelle de traitement

60 Baclofène 10 mg LIORESAL Déclaration des effets indésirables

61 Baclofène 10 mg LIORESAL Déclaration des effets indésirables Troubles neuropsychiatriques Fractures, chutes sur la voie publique Troubles GI, cutanés, CV, respiratoire (apnée du sommeil), métabolique (TG, glycémie)

62 2 ème ligne de traitement Disulfirame ESPERAL Baclofène LIORESAL Nalméfène SELINCRO

63 Nalméfène 18 mg SELINCRO Antago Rc δ et μ, ago partiel des Rc Ƙ Réducteur de la consommation d alcool chez les patients ayant une dépendance à l alcool avec une consommation à risque élevé, sans symptôme physique de sevrage et ne nécessitant pas un sevrage immédiat + suivi psychosocial Initiation : consommation à risque élevée >15 jours Prise à la demande, selon les besoins du patient

64 Nalméfène 18 mg SELINCRO Contre-indications: - opioïdes, IH sévère, IR sévère Effets indésirables: Liste I Conservation : < 25 C, 3 ans - insomnie, sensation de vertige, céphalées, nausées Bénéfices? ASMR IV, mineur et SMR modéré

65 Maintien de l abstinence Combinaisons? De stratégie De médicaments

66 Combinaison : PEC psychosociale + médicamenteuse Complémentaire Meilleurs résultats Limite les rechutes

67 Combinaison de thérapeutiques Naltrexone + Acamprosate Naltrexone + Ondansétron Naltrexone + Sertraline

68 Utilisations hors AMM/à l étude Sodium Oxybate (GHB) Topiramate Ondansétron

69 Sodium Oxybate (GHB) Analogue structural GABA, agoniste GABA-B AMM en Italie et en Autriche dans le traitement de la dépendance alcoolique (sevrage et prévention de la rechute) Effets indésirables: Vertiges ++, nausées, vomissements, asthénie Etudes internationales en cours (D & A Pharma)

70 Topiramate Antiépileptique GABAergique 3 études contrôlées: Topiramate > Placebo 2 essais comparaison à Naltrexone: pas de différences significatives

71 Ondansétron Antagoniste des Rc 5-HT3 de la sérotonine Résultats significatifs chez patients avec consommation <10 verres/jours Diminution significative de la consommation par rapport au placebo

72 Pistes pour l avenir

73 Rôle du pharmacien?

74 Rôle du pharmacien Informations, soutien Evaluation de l observance thérapeutique Inclusion dans un programme d ETP personnalisation du parcours de soin

75 Conclusion Traitement du sevrage important mais devrait être toujours suivi d une aide au maintien de l abstinence Nombreuses recherches pharmacologiques en cours dans le traitement des addictions Recommandations amenées à évoluer dans les années à venir Place du pharmacien dans des programmes d entretiens thérapeutiques

76 Bibliographie mple.pdf

7- Les Antiépileptiques

7- Les Antiépileptiques 7- Les Antiépileptiques 1 Définition L épilepsie est un trouble neurologique chronique caractérisé par la survenue périodique et imprévisible de crises convulsives dues à l émission de décharges électriques

Plus en détail

Questions / Réponses. Troubles du sommeil : stop à la prescription systématique de somnifères chez les personnes âgées

Questions / Réponses. Troubles du sommeil : stop à la prescription systématique de somnifères chez les personnes âgées Questions / Réponses Troubles du sommeil : stop à la prescription systématique de somnifères chez les personnes âgées Quelques chiffres sur les troubles du sommeil et la consommation de benzodiazépines

Plus en détail

DOSSIER MEDICAL (à faire remplir obligatoirement par le Médecin et à retourner accompagné du Dossier administratif au Centre Addictologie d Arzeliers)

DOSSIER MEDICAL (à faire remplir obligatoirement par le Médecin et à retourner accompagné du Dossier administratif au Centre Addictologie d Arzeliers) DOSSIER MEDICAL (à faire remplir obligatoirement par le Médecin et à retourner accompagné du Dossier administratif au Centre Addictologie d Arzeliers) Chère Consœur, Cher Confrère, Ces renseignements médicaux

Plus en détail

Migraine et Abus de Médicaments

Migraine et Abus de Médicaments Migraine et Abus de Médicaments Approches diagnostiques et thérapeutiques des Céphalées Chroniques Quotidiennes Pr D. DEPLANQUE Département de Pharmacologie médicale EA 1046, Institut de Médecine Prédictive

Plus en détail

Les Migraines et les céphalées. Dr G.Hinzelin Migraines et Céphalées Migraines et Céphalées La migraine représente entre 5 à 18% de la population française selon le sexe et en fonction des études. Est

Plus en détail

COMMISSION DE LA TRANSPARENCE AVIS DE LA COMMISSION. 10 octobre 2001

COMMISSION DE LA TRANSPARENCE AVIS DE LA COMMISSION. 10 octobre 2001 COMMISSION DE LA TRANSPARENCE AVIS DE LA COMMISSION 10 octobre 2001 VIRAFERONPEG 50 µg 80 µg 100 µg 120 µg 150 µg, poudre et solvant pour solution injectable B/1 B/4 Laboratoires SCHERING PLOUGH Peginterféron

Plus en détail

Migraine et céphalées de tension: diagnostic différentiel et enjeux thérapeutiques

Migraine et céphalées de tension: diagnostic différentiel et enjeux thérapeutiques Migraine et céphalées de tension: diagnostic différentiel et enjeux thérapeutiques Dr Solène de Gaalon Service de neurologie- CHU Nantes Société française des migraines et céphalées Céphalées de tension

Plus en détail

LIGNES DIRECTRICES CLINIQUES TOUT AU LONG DU CONTINUUM DE SOINS : Objectif de ce chapitre. 6.1 Introduction 86

LIGNES DIRECTRICES CLINIQUES TOUT AU LONG DU CONTINUUM DE SOINS : Objectif de ce chapitre. 6.1 Introduction 86 LIGNES DIRECTRICES CLINIQUES TOUT AU LONG DU CONTINUUM DE SOINS : ÉTABLISSEMENT DE LIENS ENTRE LES PERSONNES CHEZ QUI UN DIAGNOSTIC D INFECTION À VIH A ÉTÉ POSÉ ET LES SERVICES DE SOINS ET DE TRAITEMENT

Plus en détail

d a n s l e t r a i t e m e n t d e

d a n s l e t r a i t e m e n t d e La buprénorphine d a n s l e t r a i t e m e n t d e la dépendance aux opioïdes Lignes directrices du Collège des médecins du Québec et de l Ordre des pharmaciens du Québec juin 2009 table des matières

Plus en détail

Fibrillation atriale chez le sujet âgé

Fibrillation atriale chez le sujet âgé Dr Benoit Blanchard LE HAVRE Le 18 MARS 2014 Fibrillation atriale chez le sujet âgé Le plus fréquent des trouble du rythme cardiaque, 750,000 personnes atteintes de FA en France, 100,000 nouveaux cas chaque

Plus en détail

Thérapeutique anti-vhc et travail maritime. O. Farret HIA Bégin

Thérapeutique anti-vhc et travail maritime. O. Farret HIA Bégin Thérapeutique anti-vhc et travail maritime O. Farret HIA Bégin Introduction «L hépatite C est une maladie le plus souvent mineure, mais potentiellement cancérigène, qu on peut ne pas traiter et surveiller

Plus en détail

Le traitement du paludisme d importation de l enfant est une urgence

Le traitement du paludisme d importation de l enfant est une urgence Le traitement du paludisme d importation de l enfant est une urgence Dominique GENDREL Necker-Enfants Malades Traiter en urgence en présence de trophozoïtes Plus de 80% des paludismes d importation en

Plus en détail

EXEMPLE DE METHODOLOGIE POUR L ELABORATION D UN PROTOCOLE DOULEUR Marie AUBRY Infirmière référente douleur Hôpital TENON AP-HP Paris XX e SOMMAIRE

EXEMPLE DE METHODOLOGIE POUR L ELABORATION D UN PROTOCOLE DOULEUR Marie AUBRY Infirmière référente douleur Hôpital TENON AP-HP Paris XX e SOMMAIRE EXEMPLE DE METHODOLOGIE POUR L ELABORATION D UN PROTOCOLE DOULEUR Marie AUBRY Infirmière référente douleur Hôpital TENON AP-HP Paris XX e SOMMAIRE Etape n 1 : Faire l état des lieux Identifier la situation

Plus en détail

EVALUATION DES METHODES D AIDE A L ARRET DU TABAGISME

EVALUATION DES METHODES D AIDE A L ARRET DU TABAGISME EVALUATION DES METHODES D AIDE A L ARRET DU TABAGISME Docteur Jean PERRIOT Dispensaire Emile Roux Clermont-Ferrand jean.perriot@cg63.fr DIU Tabacologie Clermont-Ferrand - 2015 NOTIONS GENERALES INTRODUCTION.

Plus en détail

CEPHALEES CHRONIQUES QUOTIDIENNES AVEC ABUS MEDICAMENTEUX

CEPHALEES CHRONIQUES QUOTIDIENNES AVEC ABUS MEDICAMENTEUX CEPHALEES CHRONIQUES QUOTIDIENNES AVEC ABUS MEDICAMENTEUX Groupe de travail du RRDBN Y.Perier, A.S.Sergent, E.Touchard, V.Lepelletier, S.Sladek FMC 2009 1 PLAN Migraine sans aura Epidémiologie Critères

Plus en détail

Carte de soins et d urgence

Carte de soins et d urgence Direction Générale de la Santé Carte de soins et d urgence Emergency and Healthcare Card Porphyries Aiguës Hépatiques Acute Hepatic Porphyrias Type de Porphyrie* Déficit en Ala déhydrase Ala Dehydrase

Plus en détail

Diabète Type 2. Épidémiologie Aspects physiques Aspects physiologiques

Diabète Type 2. Épidémiologie Aspects physiques Aspects physiologiques Diabète Type 2 Épidémiologie Aspects physiques Aspects physiologiques Épidémiologie 90% de tous les cas de diabètes Environ 1 personne sur 20 est atteinte Diabète gras Facteur de risque majeur pour les

Plus en détail

testez-vous! Préparez vos partiels en toute sénérité!

testez-vous! Préparez vos partiels en toute sénérité! : t i u t a r g t i Extra testez-vous! Préparez vos partiels en toute sénérité! Enoncé Un fan de casino Vous êtes praticien dans la belle ville d Enghien (célèbre pour son casino ). Vous recevez Joël 43

Plus en détail

déclarations d assurabilité en cas d accident (invalidité ou soins hospitaliers)

déclarations d assurabilité en cas d accident (invalidité ou soins hospitaliers) 1 Nom Prénom Date de naissance (AAAA/MM/JJ) N o de proposition ou de contrat 1. renseignements médicaux Renseignements Oui Non médicaux 1. Prenez-vous des médicaments? Cocher OUI ou NON. 2. Au cours des

Plus en détail

La migraine : une maladie qui se traite

La migraine : une maladie qui se traite La migraine : une maladie qui se traite L évolution natuelle de la migraine Maladie fluctuante+++ Modification des symptômes avec l âge ++ : Moins de crises sévères Caractère pulsatile moins fréquent Plus

Plus en détail

La migraine. Foramen ovale perméable. Infarctus cérébral (surtout chez la femme)

La migraine. Foramen ovale perméable. Infarctus cérébral (surtout chez la femme) La migraine 1/Introduction : Céphalée primaire (sans lésion sous-jacente). Deux variétés principales: Migraine sans aura (migraine commune). Migraine avec aura (migraine accompagnée). Diagnostic: interrogatoire

Plus en détail

COMMISSION DE LA TRANSPARENCE AVIS. 1 er octobre 2008

COMMISSION DE LA TRANSPARENCE AVIS. 1 er octobre 2008 COMMISSION DE LA TRANSPARENCE AVIS 1 er octobre 2008 Examen dans le cadre de la réévaluation du service médical rendu de la classe des IMAO B, en application de l article R 163-21 du code de la sécurité

Plus en détail

Plan. Introduction. Les Nouveaux Anticoagulants Oraux et le sujet âgé. Audit de prescription au Centre Hospitalier Geriatrique du Mont d Or

Plan. Introduction. Les Nouveaux Anticoagulants Oraux et le sujet âgé. Audit de prescription au Centre Hospitalier Geriatrique du Mont d Or Plan Introduction Les Nouveaux Anticoagulants Oraux et le sujet âgé Audit de prescription au Centre Hospitalier Geriatrique du Mont d Or Introduction NACO: une actualité brûlante! AVK: Plus forte incidence

Plus en détail

L APS ET LE DIABETE. Le diabète se caractérise par un taux de glucose ( sucre ) trop élevé dans le sang : c est l hyperglycémie.

L APS ET LE DIABETE. Le diabète se caractérise par un taux de glucose ( sucre ) trop élevé dans le sang : c est l hyperglycémie. 1. Qu est-ce que le diabète? L APS ET LE DIABETE Le diabète se caractérise par un taux de glucose ( sucre ) trop élevé dans le sang : c est l hyperglycémie. Cette hyperglycémie est avérée si à 2 reprises

Plus en détail

LE GRAND LIVRE Du. Pr Jean-Jacques Altman Dr Roxane Ducloux Dr Laurence Lévy-Dutel. Prévenir les complications. et surveiller la maladie

LE GRAND LIVRE Du. Pr Jean-Jacques Altman Dr Roxane Ducloux Dr Laurence Lévy-Dutel. Prévenir les complications. et surveiller la maladie Pr Jean-Jacques Altman Dr Roxane Ducloux Dr Laurence Lévy-Dutel LE GRAND LIVRE Du diabète Vivre avec le diabète à tout âge Traiter et surveiller la maladie Prévenir les complications, 2012 ISBN : 978-2-212-55509-7

Plus en détail

GUIDE D INFORMATIONS A LA PREVENTION DE L INSUFFISANCE RENALE

GUIDE D INFORMATIONS A LA PREVENTION DE L INSUFFISANCE RENALE GUIDE D INFORMATIONS A LA PREVENTION DE L INSUFFISANCE RENALE SOURCES : ligues reins et santé A LA BASE, TOUT PART DES REINS Organes majeurs de l appareil urinaire, les reins permettent d extraire les

Plus en détail

LE JEU EXCESSIF. Dr Christine Davidson M.Philippe Maso. Décembre 2011

LE JEU EXCESSIF. Dr Christine Davidson M.Philippe Maso. Décembre 2011 LE JEU EXCESSIF Dr Christine Davidson M.Philippe Maso Décembre 2011 Qu est-ce qu un Joueur Occasionnel? Joue pour le plaisir Accepte de perdre l argent misé. Ne retourne pas pour se refaire. Joue selon

Plus en détail

LISTE DES ACTES ET PRESTATIONS - AFFECTION DE LONGUE DURÉE HÉPATITE CHRONIQUE B

LISTE DES ACTES ET PRESTATIONS - AFFECTION DE LONGUE DURÉE HÉPATITE CHRONIQUE B LISTE DES ACTES ET PRESTATIONS - AFFECTION DE LONGUE DURÉE HÉPATITE CHRONIQUE B Actualisation février 2009 Ce document est téléchargeable sur www.has-sante.fr Haute Autorité de santé Service communication

Plus en détail

27 ème JOURNEE SPORT ET MEDECINE Dr Roukos ABI KHALIL Digne Les Bains 23 novembre 2013

27 ème JOURNEE SPORT ET MEDECINE Dr Roukos ABI KHALIL Digne Les Bains 23 novembre 2013 27 ème JOURNEE SPORT ET MEDECINE Dr Roukos ABI KHALIL Digne Les Bains 23 novembre 2013 Les Nouveaux Anticoagulants Oraux (NACO) dans la maladie thrombo embolique veineuse INTRODUCTION Thrombose veineuse

Plus en détail

DU BON USAGE DES TRIPTANS DANS LA MIGRAINE

DU BON USAGE DES TRIPTANS DANS LA MIGRAINE DU BON USAGE DES TRIPTANS DANS LA MIGRAINE SEPTEMBRE 2009 A. AUTRET, TOURS au moins 5 crises : de MIGRAINE SANS AURA 4 72 heures, 2 des caractères : 1 signe d accompagnement : modérée ou sévère, pulsatile,

Plus en détail

Recommandation Pour La Pratique Clinique

Recommandation Pour La Pratique Clinique Recommandation Pour La Pratique Clinique Prise en charge diagnostique et thérapeutique de la migraine chez l adulte ( et chez l enfant) : aspects cliniques (et économiques) Octobre 2002 1 La migraine de

Plus en détail

La migraine : quelle prise de tête!

La migraine : quelle prise de tête! La migraine : quelle prise de tête! Introduction La migraine est une véritable «prise de tête» pour les personnes qui en souffrent! Bien au-delà d un mal physique, cette réelle maladie engendre également

Plus en détail

L abus médicamenteux Critères IHS : 1. La prise médicamenteuse est régulière et dure depuis plus de 3 mois

L abus médicamenteux Critères IHS : 1. La prise médicamenteuse est régulière et dure depuis plus de 3 mois L abus médicamenteux Critères IHS : 1. La prise médicamenteuse est régulière et dure depuis plus de 3 mois 2. Elle est présente : 15 jours/mois pour les antalgiques non opioïdes (paracétamol, aspirine,

Plus en détail

Compte-rendu de la séance du 20 mars 2014

Compte-rendu de la séance du 20 mars 2014 Séance n 6 Commission des stupéfiants et psychotropes mai 2014 Compte-rendu de la séance du 20 mars 2014 Approuvé par voie électronique le 29 mai 2014 Membres de la Commission présents : Nicolas AUTHIER

Plus en détail

Pathologie VIH. Service maladies infectieuses Archet 1. Françoise ALEXIS, infirmière Monique BORGHI, infirmière 15 octobre 2013

Pathologie VIH. Service maladies infectieuses Archet 1. Françoise ALEXIS, infirmière Monique BORGHI, infirmière 15 octobre 2013 Pathologie VIH Service maladies infectieuses Archet 1 Françoise ALEXIS, infirmière Monique BORGHI, infirmière 15 octobre 2013 Les traitements antirétroviraux Sont classés en 5 familles selon leur mode

Plus en détail

Contraception après 40 ans

Contraception après 40 ans Contraception après 40 ans Stratégies de choix des méthodes contraceptives chez la femme. Recommandations pour la pratique clinique Décembre 2004. ANAES/AFSSAPS Un vaste choix contraceptif Contraception

Plus en détail

La dépendance aux médicaments

La dépendance aux médicaments La dépendance aux médicaments 3 ème Forum Citoyen Espace Mendès-France 28 novembre 2013 Denis Richard Pharmacien Hôpital Henri-Laborit, Poitiers Qu est la dépendance? (1) «Perte de la liberté de s asbtenir»

Plus en détail

N o de contrat : Je demande par la présente une révision de la surprime concernant le numéro de contrat susmentionné. Signé à ce jour de 20

N o de contrat : Je demande par la présente une révision de la surprime concernant le numéro de contrat susmentionné. Signé à ce jour de 20 RÉVISION DE SURPRIME Nom : Prénom : Date de naissance : - - Année Mois Jour N o de contrat : Je demande par la présente une révision de la surprime concernant le numéro de contrat susmentionné. Signé à

Plus en détail

Psoriasis et travail dans le BTP. Pr E. Delaporte

Psoriasis et travail dans le BTP. Pr E. Delaporte Psoriasis et travail dans le BTP Pr E. Delaporte 30 Mai 2013 Janvier 2013 : File active de 335 malades traités (293) ou ayant été traités (42) par immunosupp./ modulateurs (MTX CyA biomédicaments) 214

Plus en détail

EVALUATION DES TECHNOLOGIES DE SANTÉ ANALYSE MÉDICO-ÉCONOMIQUE. Efficacité et efficience des hypolipémiants Une analyse centrée sur les statines

EVALUATION DES TECHNOLOGIES DE SANTÉ ANALYSE MÉDICO-ÉCONOMIQUE. Efficacité et efficience des hypolipémiants Une analyse centrée sur les statines EVALUATION DES TECHNOLOGIES DE SANTÉ ANALYSE MÉDICO-ÉCONOMIQUE Efficacité et efficience des hypolipémiants Une analyse centrée sur les statines Juillet 2010 Mise à jour Septembre 2010 1 Le rapport complet

Plus en détail

RELPAX. hydrobromure d élétriptan

RELPAX. hydrobromure d élétriptan RELPAX hydrobromure d élétriptan * Pharmacocinétique * Toxicologie * Formulation galénique * Essais cliniques * Conclusion * Pharmacocinétique * Toxicologie * Formulation galénique * Essais cliniques *

Plus en détail

La prise en charge de votre épilepsie

La prise en charge de votre épilepsie G U I D E - A F F E C T I O N D E L O N G U E D U R É E La prise en charge de votre épilepsie Vivre avec une épilepsie sévère Novembre 2007 Pourquoi ce guide? Votre médecin traitant vous a remis ce guide

Plus en détail

NOTICE : INFORMATION DE L UTILISATEUR. Flunarizine

NOTICE : INFORMATION DE L UTILISATEUR. Flunarizine NOTICE : INFORMATION DE L UTILISATEUR SIBELIUM 10 mg, comprimé sécable Flunarizine Veuillez lire attentivement l'intégralité de cette notice avant de prendre ce médicament. Gardez cette notice, vous pourriez

Plus en détail

Céphalées. 1- Mise au point sur la migraine 2- Quand s inquiéter face à une céphalée. APP du DENAISIS

Céphalées. 1- Mise au point sur la migraine 2- Quand s inquiéter face à une céphalée. APP du DENAISIS Céphalées 1- Mise au point sur la migraine 2- Quand s inquiéter face à une céphalée EPU DENAIN -14 novembre 2006 Dr Kubat-Majid14 novembre 2006 Dr KUBAT-MAJID Céphalées 1 Mise au point sur la migraine

Plus en détail

N O S L I M I T E S?!

N O S L I M I T E S?! NOS LIMITES?! Cette brochure contient des informations essentielles sur l alcool et peut vous permettre de calculer votre. L alcool L alcool est une drogue licite et réglementée dont la substance psychoactive

Plus en détail

ORDONNANCE COLLECTIVE

ORDONNANCE COLLECTIVE ORDONNANCE COLLECTIVE Assurer le suivi des personnes recevant un Page 1 de 12 O.C. 6.5 Professionnels visés : Les infirmières qui possèdent la formation, les connaissances et les compétences nécessaires,

Plus en détail

Carnet de suivi Lithium

Carnet de suivi Lithium Carnet de suivi Lithium Brochure d information sur les troubles bipolaires et leur traitement par lithium Nom : Ce carnet est important Si vous le trouvez, merci de le faire parvenir à l adresse cidessous

Plus en détail

Un danger vous guette Soyez vigilant

Un danger vous guette Soyez vigilant Un danger vous guette Soyez vigilant Vous prenez un sédatif-hypnotique Alprazolam (Xanax ) Chlorazépate Chlordiazépoxide Chlordiazépoxideamitriptyline Clidinium- Chlordiazépoxide Clobazam Clonazépam (Rivotril,

Plus en détail

Maternité et activités sportives

Maternité et activités sportives Maternité et activités sportives L obstétricien est de plus en plus souvent interrogé sur les avantages et les risques de maintenir ou de débuter une APS ou de loisir pendant la grossesse. Transformations

Plus en détail

Les nouveaux anticoagulants oraux, FA et AVC. Docteur Thalie TRAISSAC Hôpital Saint André CAPCV 15 février 2014

Les nouveaux anticoagulants oraux, FA et AVC. Docteur Thalie TRAISSAC Hôpital Saint André CAPCV 15 février 2014 Les nouveaux anticoagulants oraux, FA et AVC Docteur Thalie TRAISSAC Hôpital Saint André CAPCV 15 février 2014 Un AVC toutes les 4 minutes 1 130 000 AVC par an en France 1 770 000 personnes ont été victimes

Plus en détail

Observation. Merci à l équipe de pharmaciens FormUtip iatro pour ce cas

Observation. Merci à l équipe de pharmaciens FormUtip iatro pour ce cas Cas clinique M. ZAC Observation Mr ZAC ans, 76 ans, 52 kg, est admis aux urgences pour des algies fessières invalidantes, résistantes au AINS. Ses principaux antécédents sont les suivants : une thrombopénie

Plus en détail

Se libérer de la drogue

Se libérer de la drogue Chacun doit savoir qu il peut se libérer de la drogue à tout moment. Se libérer de la drogue Je ne maîtrise plus la situation Longtemps encore après la première prise de drogue, le toxicomane croit pouvoir

Plus en détail

La dépression qui ne répond pas au traitement

La dépression qui ne répond pas au traitement La dépression qui ne répond pas au traitement Mise à j our Wilfrid Boisvert, MD Présenté dans le cadre de la conférence : À la rencontre de l humain, Collège québécois des médecins de famille, novembre

Plus en détail

ÉVALUATION DE LA PERSONNE ATTEINTE D HYPERTENSION ARTÉRIELLE

ÉVALUATION DE LA PERSONNE ATTEINTE D HYPERTENSION ARTÉRIELLE ÉVALUATION DE LA PERSONNE ATTEINTE D HYPERTENSION ARTÉRIELLE PRISE EN CHARGE SYSTÉMATISÉE DES PERSONNES ATTEINTES D HYPERTENSION ARTÉRIELLE SOCIÉTÉ QUÉBÉCOISE D HYPERTENSION ARTÉRIELLE 23 ÉVALUATION DE

Plus en détail

ASSURANCE COLLECTIVE DÉCLARATION D'ASSURABILITÉ

ASSURANCE COLLECTIVE DÉCLARATION D'ASSURABILITÉ ASSURANCE COLLECTIVE DÉCLARATION D'ASSURABILITÉ Déclaration d'assurabilité (Assurance collective) Partie 1 - Identification N o de police : N o de sous-groupe : N o du certifi cat : Nom de l'employeur

Plus en détail

NOTICE : INFORMATION DE L UTILISATEUR MS Direct 10 mg comprimé enrobé MS Direct 20 mg comprimé enrobé sulfate de morphine

NOTICE : INFORMATION DE L UTILISATEUR MS Direct 10 mg comprimé enrobé MS Direct 20 mg comprimé enrobé sulfate de morphine NOTICE : INFORMATION DE L UTILISATEUR MS Direct 10 mg comprimé enrobé MS Direct 20 mg comprimé enrobé sulfate de morphine Veuillez lire attentivement l intégralité de cette notice avant de prendre ce médicament.

Plus en détail

Les triptans. quel casse-tête! Kim Messier et Michel Lapierre. Vous voulez prescrire des triptans? Lisez ce qui suit!

Les triptans. quel casse-tête! Kim Messier et Michel Lapierre. Vous voulez prescrire des triptans? Lisez ce qui suit! Fédération des médecins omnipraticiens du Québec Les triptans quel casse-tête! Kim Messier et Michel Lapierre Vous voulez prescrire des triptans? Lisez ce qui suit! Les triptans, des agonistes sélectifs

Plus en détail

Migraine : traitement de la crise. Comment utiliser les triptans?

Migraine : traitement de la crise. Comment utiliser les triptans? Migraine : traitement de la crise Comment utiliser les triptans? 6 ème congrès national de lutte contre la douleur 19-20 Mars Alger Alain Serrie Service de Médecine de la douleur, médecine palliative et

Plus en détail

La prise en charge d un trouble bipolaire

La prise en charge d un trouble bipolaire GUIDE - AFFECTION DE LONGUE DURÉE La prise en charge d un trouble bipolaire Vivre avec un trouble bipolaire Décembre 2010 Pourquoi ce guide? Votre médecin traitant vous a remis ce guide pour vous informer

Plus en détail

COMMISSION DE LA TRANSPARENCE AVIS. 10 mai 2006

COMMISSION DE LA TRANSPARENCE AVIS. 10 mai 2006 COMMISSION DE LA TRANSPARENCE AVIS 10 mai 2006 METOJECT 10 mg/ml, solution injectable en seringue pré-remplie 1 seringue pré-remplie en verre de 0,75 ml avec aiguille : 371 754-3 1 seringue pré- remplie

Plus en détail

La migraine chronique

La migraine chronique La migraine chronique - Céphalées chroniques quotidiennes -Abus médicamenteux Avec le soutien des laboratoires Novartis Un concept en évolution 1ère classification IHS 1988 : pas de mention 1982: Mathew

Plus en détail

Compliance (syn. Adhérence - Observance) IFMT-MS-Sémin.Médict.Nov.05 1

Compliance (syn. Adhérence - Observance) IFMT-MS-Sémin.Médict.Nov.05 1 Compliance (syn. Adhérence - Observance) IFMT-MS-Sémin.Médict.Nov.05 1 Qu est ce que la compliance? Une maladie a été diagnostiquée Le diagnostic est correct Le traitement a été bien indiqué, bien choisi,

Plus en détail

Médicaments contre la douleur Ce que vous devez savoir au sujet des analgésiques opiacés

Médicaments contre la douleur Ce que vous devez savoir au sujet des analgésiques opiacés Médicaments contre la douleur Ce que vous devez savoir au sujet des analgésiques opiacés Médicaments contre la douleur Ce que vous devez savoir au sujet des analgésiques opiacés Developé pour le Centre

Plus en détail

IMR PEC-5.51 IM V2 19/05/2015. Date d'admission prévue avec le SRR : Date d'admission réelle : INFORMATIONS ADMINISTRATIVES ET SOCIALES

IMR PEC-5.51 IM V2 19/05/2015. Date d'admission prévue avec le SRR : Date d'admission réelle : INFORMATIONS ADMINISTRATIVES ET SOCIALES DOSSIER D ADMISSION 1/6 Date d'admission souhaitée : Date de la demande : Date d'admission prévue avec le SRR : Date d'admission réelle : INFORMATIONS ADMINISTRATIVES ET SOCIALES Renseignements administratifs

Plus en détail

Surpoids et obésité de l adulte : prise en charge médicale de premier recours

Surpoids et obésité de l adulte : prise en charge médicale de premier recours Surpoids et obésité de l adulte : prise en charge médicale de premier recours Septembre 2011 Pourquoi repérer l excès de poids? Que faire chez les sujets ayant un âge physiologique avancé? Quand diagnostiquer

Plus en détail

Déclaration médicale. Ce document vaut demande d enquête de la part de l assureur.

Déclaration médicale. Ce document vaut demande d enquête de la part de l assureur. Déclaration médicale Ce document vaut demande d enquête de la part de l assureur. Les données communiquées ci-après seront nécessaires pour pouvoir formuler une offre d assurance. Important Le candidat

Plus en détail

Projet de grossesse : informations, messages de prévention, examens à proposer

Projet de grossesse : informations, messages de prévention, examens à proposer DOCUMENT D INFORMATION POUR LES PROFESSIONNELS Projet de grossesse : informations, messages de prévention, examens à proposer Septembre 2009 DÉFINITION ET OBJECTIF Dès lors qu ils expriment un projet de

Plus en détail

Addictologie. Pr Romain Moirand UF Addictologie CHU de Rennes

Addictologie. Pr Romain Moirand UF Addictologie CHU de Rennes Addictologie Pr Romain Moirand UF Addictologie CHU de Rennes Définition addiction Conduites de consommation de substances psychoactives Physiopathologie simplifiée Les différents produits Définition de

Plus en détail

PIL Décembre 2009. Autres composants: acide tartrique, macrogol 4000, macrogol 1000, macrogol 400, butylhydroxyanisol.

PIL Décembre 2009. Autres composants: acide tartrique, macrogol 4000, macrogol 1000, macrogol 400, butylhydroxyanisol. Notice publique MOTILIUM Veuillez lire attentivement l intégralité de cette notice avant d utiliser ce médicament. Gardez cette notice, vous pourriez avoir besoin de la relire. Si vous avez d autres questions,

Plus en détail

Quoi de neuf dans la prise en charge du psoriasis?

Quoi de neuf dans la prise en charge du psoriasis? Quoi de neuf dans la prise en charge du psoriasis? Nathalie QUILES TSIMARATOS Service de Dermatologie Hôpital Saint Joseph Marseille Ce que nous savons Le psoriasis Affection dermatologique très fréquente,

Plus en détail

Céphalées de tension. Hélène Massiou Hôpital Lariboisière, Paris

Céphalées de tension. Hélène Massiou Hôpital Lariboisière, Paris Céphalées de tension Hélène Massiou Hôpital Lariboisière, Paris Céphalée de tension : une maladie hétérogène La plus fréquente des céphalées primaires Diagnostic basé sur l interrogatoire Manque de spécificité

Plus en détail

Mieux informé sur la maladie de reflux

Mieux informé sur la maladie de reflux Information destinée aux patients Mieux informé sur la maladie de reflux Les médicaments à l arc-en-ciel Mise à jour de l'information: septembre 2013 «Maladie de reflux» Maladie de reflux La maladie de

Plus en détail

Point d Information. Le PRAC a recommandé que le RCP soit modifié afin d inclure les informations suivantes:

Point d Information. Le PRAC a recommandé que le RCP soit modifié afin d inclure les informations suivantes: Point d Information Médicaments à base d ivabradine, de codéine, médicaments contenant du diméthyl fumarate, du mycophénolate mofétil/acide mycophénolique, de l octocog alpha, spécialité Eligard (contenant

Plus en détail

ANNEXE IIIB NOTICE : INFORMATION DE L UTILISATEUR

ANNEXE IIIB NOTICE : INFORMATION DE L UTILISATEUR Dénomination du médicament ANNEXE IIIB NOTICE : INFORMATION DE L UTILISATEUR LYSOPAÏNE MAUX DE GORGE AMBROXOL CITRON 20 mg SANS SUCRE, pastille édulcorée au sorbitol et au sucralose. Chlorhydrate d ambroxol

Plus en détail

NOTICE: INFORMATION DE L UTILISATEUR. Immukine 100 microgrammes/0,5 ml solution injectable (Interféron gamma-1b recombinant humain)

NOTICE: INFORMATION DE L UTILISATEUR. Immukine 100 microgrammes/0,5 ml solution injectable (Interféron gamma-1b recombinant humain) NOTICE: INFORMATION DE L UTILISATEUR Immukine 100 microgrammes/0,5 ml solution injectable (Interféron gamma-1b recombinant humain) Veuillez lire attentivement l'intégralité de cette notice avant d'utiliser

Plus en détail

Définition, finalités et organisation

Définition, finalités et organisation RECOMMANDATIONS Éducation thérapeutique du patient Définition, finalités et organisation Juin 2007 OBJECTIF Ces recommandations visent à présenter à l ensemble des professionnels de santé, aux patients

Plus en détail

LA MÉTHAMPHÉTAMINE LE CRYSTAL C EST QUOI

LA MÉTHAMPHÉTAMINE LE CRYSTAL C EST QUOI LA MÉTHAMPHÉTAMINE LE CRYSTAL C EST QUOI? LA MÉTHAMPHÉTAMINE est un produit stupéfiant illicite, synthétisé à partir de substances chimiques, également connu sous le nom de «crystal» ou «crystalmet», «ice»,

Plus en détail

Placebo Effet Placebo. Pr Claire Le Jeunne Hôtel Dieu- Médecine Interne et Thérapeutique Faculté de Médecine Paris Descartes

Placebo Effet Placebo. Pr Claire Le Jeunne Hôtel Dieu- Médecine Interne et Thérapeutique Faculté de Médecine Paris Descartes Placebo Effet Placebo Pr Claire Le Jeunne Hôtel Dieu- Médecine Interne et Thérapeutique Faculté de Médecine Paris Descartes Plan Définitions Placebo dans les essais thérapeutiques Effet placebo Médicaments

Plus en détail

Épidémiologie des accidents hémorragiques dus aux anticoagulants oraux

Épidémiologie des accidents hémorragiques dus aux anticoagulants oraux Épidémiologie des accidents hémorragiques dus aux anticoagulants oraux Docteur Marie-Josèphe JEAN-PASTOR Centre Régional Pharmacovigilance Marseille-Provence-Corse Hôpital Sainte Marguerite AP-HM Tél :

Plus en détail

TRAITEMENTS MEDICAMENTEUX DU DIABETE DE TYPE 2 (Hors Insuline) MAREDIA Dr Marc DURAND

TRAITEMENTS MEDICAMENTEUX DU DIABETE DE TYPE 2 (Hors Insuline) MAREDIA Dr Marc DURAND TRAITEMENTS MEDICAMENTEUX DU DIABETE DE TYPE 2 (Hors Insuline) MAREDIA Dr Marc DURAND PHYSIOPATHOLOGIE DE L HYPERGLYCEMIE DU DT2 Tube digestif Pancréas endocrine α β Tissu adipeux cellules β insuline cellules

Plus en détail

I - CLASSIFICATION DU DIABETE SUCRE

I - CLASSIFICATION DU DIABETE SUCRE I - CLASSIFICATION DU DIABETE SUCRE 1- Définition : Le diabète sucré se définit par une élévation anormale et chronique de la glycémie. Cette anomalie est commune à tous les types de diabète sucré, mais

Plus en détail

1. Différentes hépatites/ différents traitements

1. Différentes hépatites/ différents traitements III. Traitements 55 1. Différentes hépatites/ différents traitements Se faire soigner 1.1 Traitements des hépatites virales D après les expériences pratiques et la littérature scientifique, le traitement

Plus en détail

HEPATITES VIRALES 22/09/09. Infectieux. Mme Daumas

HEPATITES VIRALES 22/09/09. Infectieux. Mme Daumas HEPATITES VIRALES 22/09/09 Mme Daumas Infectieux Introduction I. Hépatite aigu II. Hépatite chronique III. Les différents types d hépatites A. Hépatite A 1. Prévention de la transmission 2. Vaccination

Plus en détail

Compte Rendu. Première réunion publique sur le baclofène à haute dose dans le traitement des addictions

Compte Rendu. Première réunion publique sur le baclofène à haute dose dans le traitement des addictions Pour que chacun d entre nous devienne, au quotidien, un acteur pour faire reconnaitre l efficacité du baclofène dans le cadre de la guérison des addictions. Première réunion publique sur le baclofène à

Plus en détail

TRAITEMENT DE LA MIGRAINE. programme aux résidents de neurologie

TRAITEMENT DE LA MIGRAINE. programme aux résidents de neurologie TRAITEMENT DE LA MIGRAINE programme aux résidents de neurologie LA MIGRAINE Classification I.H.S. 1.1 Migraine sans aura 1.2 Migraine avec aura 1.2.1 Migraine avec aura typique 1.2.2 Migraine avec aura

Plus en détail

Et de 10! Numéro 10, Juin 2002. Bulletin des CEIPs de Caen et Nantes

Et de 10! Numéro 10, Juin 2002. Bulletin des CEIPs de Caen et Nantes Bulletin des CEIPs de Caen et Nantes Numéro 10, Juin 2002 Et de 10! epuis novembre 1997, ce n est pas moins de 10 bulletins du Nord-Ouest dépendance que nous avons eu le plaisir de vous présenter. C'est

Plus en détail

Item 169 : Évaluation thérapeutique et niveau de preuve

Item 169 : Évaluation thérapeutique et niveau de preuve Item 169 : Évaluation thérapeutique et niveau de preuve COFER, Collège Français des Enseignants en Rhumatologie Date de création du document 2010-2011 Table des matières ENC :...3 SPECIFIQUE :...3 I Différentes

Plus en détail

Migraine et mal de tête : des "casse-tête"

Migraine et mal de tête : des casse-tête Migraine et mal de tête : des "casse-tête" Tous concernés! De quoi s agit-il? Les migraines ne doivent pas être confondues avec les céphalées de tension, communément appelées les "maux de tête". En effet,

Plus en détail

Les nouveaux traitements de fond de la SEP

Les nouveaux traitements de fond de la SEP Sclérose en plaques : les nouveaux traitements Guillaume MATHEY, Hôpital de Metz-Mercy Les nouveaux traitements de fond de la SEP Le but des traitements de fond Forme par poussées 2 ième ligne TYSABRI

Plus en détail

«Les jeux en ligne, quelle influence en France?»

«Les jeux en ligne, quelle influence en France?» Les multiples facettes du jeu Québec, 30 mai 2012 «Les jeux en ligne, quelle influence en France?» M. Grall-Bronnec, G. Bouju, M. Lagadec J. Caillon, J.L. Vénisse Le contexte des jeux de hasard et d argent

Plus en détail

COMMISSION DE LA TRANSPARENCE. Avis. 23 mai 2007

COMMISSION DE LA TRANSPARENCE. Avis. 23 mai 2007 COMMISSION DE LA TRANSPARENCE Avis 23 mai 2007 SUTENT 12,5 mg, gélule Flacon de 30 (CIP: 376 265-0) SUTENT 25 mg, gélule Flacon de 30 (CIP: 376 266-7) SUTENT 50 mg, gélule Flacon de 30 (CIP: 376 267-3)

Plus en détail

PRISE EN CHARGE DES PRE ECLAMPSIES. Jérôme KOUTSOULIS. IADE DAR CHU Kremlin-Bicêtre. 94 Gérard CORSIA. PH DAR CHU Pitié-Salpétrière.

PRISE EN CHARGE DES PRE ECLAMPSIES. Jérôme KOUTSOULIS. IADE DAR CHU Kremlin-Bicêtre. 94 Gérard CORSIA. PH DAR CHU Pitié-Salpétrière. PRISE EN CHARGE DES PRE ECLAMPSIES Jérôme KOUTSOULIS. IADE DAR CHU Kremlin-Bicêtre. 94 Gérard CORSIA. PH DAR CHU Pitié-Salpétrière. 75 Pas de conflits d intérêts. Définitions Pré éclampsie Définitions

Plus en détail

La prise en charge d un trouble dépressif récurrent ou persistant

La prise en charge d un trouble dépressif récurrent ou persistant G U I D E - A F F E C T I O N D E L O N G U E D U R É E La prise en charge d un trouble dépressif récurrent ou persistant Vivre avec un trouble dépressif Septembre 2010 Pourquoi ce guide? Votre médecin

Plus en détail

1 - Que faut-il retenir sur les anticoagulants oraux?

1 - Que faut-il retenir sur les anticoagulants oraux? La nouvelle convention pharmaceutique offre l opportunité aux pharmaciens d accompagner les patients traités par anticoagulants oraux au long cours afin de prévenir les risques iatrogéniques. Les anticoagulants

Plus en détail

COMMISSION DE LA TRANSPARENCE. AVIS 1 er février 2012

COMMISSION DE LA TRANSPARENCE. AVIS 1 er février 2012 COMMISSION DE LA TRANSPARENCE AVIS 1 er février 2012 Le projet d avis adopté par la Commission de la Transparence le 16 novembre 2011 a fait l objet d une audition le 1 février 2012 XEPLION 25 mg, suspension

Plus en détail

Diabète de type 1 de l enfant et de l adolescent

Diabète de type 1 de l enfant et de l adolescent GUIDE - AFFECTION DE LONGUE DURÉE Diabète de type 1 de l enfant et de l adolescent Juillet 2007 Juillet 2007 1 Ce document est téléchargeable sur www.has-sante.fr Haute Autorité de santé Service communication

Plus en détail

Le VIH et votre foie

Le VIH et votre foie Le VIH et votre foie Le VIH et votre foie Que dois-je savoir au sujet de mon foie? Votre foie joue un rôle incroyablement important. Il filtre votre sang en éliminant les substances nocives (toxiques)

Plus en détail

Comment la proposer et la réaliser?

Comment la proposer et la réaliser? RECOMMANDATIONS Éducation thérapeutique du patient Comment la proposer et la réaliser? Juin 2007 OBJECTIF Ces recommandations visent à aider les professionnels de santé dans la mise en œuvre d un programme

Plus en détail

MEDICAMENTS CONTENANT L ASSOCIATION DEXTROPROPOXYPHENE / PARACETAMOL :

MEDICAMENTS CONTENANT L ASSOCIATION DEXTROPROPOXYPHENE / PARACETAMOL : REPUBLIQUE FRANÇAISE Juin 2009 MEDICAMENTS CONTENANT L ASSOCIATION DEXTROPROPOXYPHENE / PARACETAMOL : Recommandation de l EMEA de retrait de ces médicaments à la suite de l évaluation européenne et avis

Plus en détail