L assistance à maîtrise d ouvrage d Inddigo Dossier de presse

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1 Biocoop d Epône L assistance à maîtrise d ouvrage d Inddigo Dossier de presse Février 2011 Crédit photo : Cabinet Wazé & Associés Charlotte DUDIGNAC Responsable Communication Ligne directe : Portable : INDDIGO 40, rue de l Echiquier PARIS Tél Fax

2 CARTE D IDENTITÉ Carte d identité identité Le Projet L un des tout premiers bâtiments BBC à usage commercial d Ile-de-France : - Un magasin de vente Biocoop pouvant accueillir 100 personnes en simultané. - Un espace de restauration de 100 couverts - Une boulangerie BIO - Une librairie Crédit photo : Cabinet Wazé & Associés LE PROGRAMME Architecte : Wazé & Associés Maîtrise d ouvrage : Société immobilière de Biocoop Montant : 2,8 M HT Période de réalisation : Surfaces : m 2 SHON L assistance à maîtrise d ouvrage d Inddigo Inddigo a mis au service de ce projet plusieurs équipes pluridisciplinaires, basées à Paris et à Chambéry : Diagnostic et étude bioclimatique Simulation thermique dynamique Étude éclairage naturel Empreinte carbone Étude de faisabilité énergétique Mission de maîtrise d œuvre fluides 2

3 Les points forts environnementaux forts environnementaux points Le projet a été guidé par la recherche d une performance énergétique globale, tant en termes de construction (énergie grise des matériaux) que de fonctionnement (besoins en énergie). Ainsi, chaque aspect de la construction a fait l objet d une analyse approfondie permettant d optimiser les systèmes de production et de réduire les consommations énergétiques. 1 Toit de panneaux solaires et de végétaux Le tiers de la surface totale de la toiture, soit 420 m 2, accueille des panneaux photovoltaïques (la surface projetée est estimée à 1258 m²). Ces panneaux permettent la production d environ kwh. Un autre tiers du toit a été végétalisé et contribue à améliorer l isolation thermique du bâtiment et le confort d été. Les eaux pluviales retenues par le toit végétalisé sont récupérées pour l usage interne du bâtiment (toilettes ). 2 Surisoler les murs pour anticiper la loi Avec une résistance thermique de 6 m². C/W cm en façade et 10 m². C/W en toiture, les murs de la Biocoop d Epône ont été «surisolés» par rapport à des magasins et des bureaux classiques. Comme le rappelle Renaud Depollier, énergéticien d Inddigo mobilisé sur cette mission, «la réglementation thermique de 2005 n impose aux bâtiments à usage commercial qu une résistance thermique minimale de 2,2 m². C/W dans les murs et 2,9m². C/W en toiture». Ainsi, cette exigence forte permet à Biocoop de se placer d emblée sur le standard de 2012 et d accueillir avec sérénité les évolutions réglementaires. 3 Adapter la consommation d énergie à l usage L étude de simulation thermique d Inddigo s est fondée sur l usage futur du magasin. L étude des indices de confort (PMV) à permis de vérifier que les futurs utilisateurs feront toujours leurs achats dans une ambiance «thermique» agréable, et ce malgré l absence de chauffage. La suppression de ce poste de consommation a été rendu possible par la surisolation mentionnée, et n inclut pas les postes de caisse, qui bénéficient d un chauffage d apppoint. 4 Mettre le froid au service du Chaud L étude énergétique a également permis d identifier la consommation d eau chaude sanitaire du restaurant comme l un des postes clés sur lequel agir. Estimée à KWh par an, cette production représente en effet quasiment la moitié des consommations électriques liées au chauffage du bâtiment. Pour la limiter ; la chaleur produite par la centrale de production de froid a été utilisée pour le préchauffage de l eau chaude sanitaires. 3

4 CARTE D IDENTITÉ ENVIRONNEMENTALE Caractéristiques techniques Impacts Composition des façades : U :0.165W/m2. C Détail de la paroi : Fermacel, vide d air, fibre de bois de 60 mm & Pare vapeur Ossature bois avec 140 mm de fibre de bois + OSB de 9mm, 60 mm de fibre bois, pare-pluie, Lattage 27/40 Contrelattage 27/40, Finition : Bardage ou enduit Réduction des consommations énergétiques de chauffage, Réduction de l empreinte carbone, Couverture photovoltaïque : U :0.097W/m2. C Isolant 30 cm en sous face, Bac acier, Isolant dur 10 cm, et panneaux photovoltaïques semi-intégrés Production d énergie renouvelable Couverture Végétalisée : 0.111W/m 2. C Isolant 40 cm (laine de roche Knaupf, sans formaldhéhyde) en sous face, Bac acier, Isolant dur 6 cm, Etanchéité et Végétalisation Rétention des eaux pluviales et limitation du débit de fuite, Protection de l étanchéité par la limitation des chocs thermiques, Amélioration de l isolation thermique et du confort d été, Amélioration de la biodiversité, Gestion de l air : Ventilation Double flux par zone d activité hormis la zone magasin avec récupérateur de chaleur : échangeur rotatif avec 80 % de rendement. La ventilation naturelle du magasin par tirage thermique régulé et assisté (4 tourelles stato-mécanique positionnées en toiture). VMC DF : réduction des déperditions par renouvellement d air, Ventilation naturelle : réduction des consommations électriques et amélioration du confort d été, Eclairage : Luminaires équipées des lampes fluorescentes avec ballast électronique. Réduction des consommations énergétiques Eau chaude sanitaires : Préchauffage de l eau chaude du restaurant par récupération d énergie sur les installations de production de froid du magasin. Récupération des eaux pluviales pour les sanitaires et le lavage. Centrale photovoltaïque : 422 m² installé par SOLIRA Optimisation des systèmes et réduction des consommations énergétiques Production annuelle : kwh soit l équivalent de la consommation annuelle moyenne de 15 ménages 4

5 FOCUS BIOCLIMATISME Focus Bioclimatisme L une des spécificités de ce projet réside dans sa conception bioclimatique, utilisée pour répondre à deux objectifs complémentaires : diminuer fortement les besoins énergétiques et éviter des systèmes énergétiques coûteux tout en garantissant un niveau de confort des usagers. La simulation thermique dynamique (l indice PMV/PPD ) a permis de mettre en évidence qu il était possible de ne conserver qu un chauffage d appoint énergétique localisé au niveau des caisses (pour assurer le confort du personnel), et de supprimer le chauffage dans l espace de vente sans générer d insatisfaction de plus de 15%. Cette suppression d un chauffage dans l espace de vente, rendue possible par l absence de vestiaire (les clients font leurs courses couverts) a permis de surinvestir dans la qualité de l enveloppe du bâtiment pour une économie globale de 20 % des besoins de chauffage. 21 juin à 16 h : pénétration solaire stoppée sur toute la journée pour conserver la fraîcheur accumulée la nuit En contre-partie, des brises soleil ont été utilisés comme supports de capteurs photovoltaïques, pour permettre une récupération maximale des apports solaires l hiver d une part, tout en protégeant le bâtiment des surchauffes en misaison et en été. Un travail sur l optimisation des brises-soleil a également été effectué afin de maximiser la surface de production, d assurer leur efficacité en ombrage et de minimiser les pertes lumineuses.l installation photovoltaïque et la récupération des calories des groupes froids permettent de couvrir 58 % de la consommation de chauffage et d eau chaude sanitaire. 21 décembre à 16h : pénétration solaire maximale pour chauffer gratuitement les locaux FOCUS ÉNERGIES RENOUVELABLES Focus Énergies Énergies renouvelables renouvelables La parole à PHILIPPE VACHETTE Fondateur de Solira et Énergie partagée Pourquoi avoir choisi d investir sur ce magasin Biocoop? Énergie Partagée et Biocoop partagent les mêmes valeurs de développement d une économie plus durable, que ce soit au travers d une alimentation saine, de circuits courts ou encore de l utilisation de ressources et d énergies renouvelables. C est ainsi que nous avons naturellement été amenés à réfléchir avec Biocoop à la création d une centrale PV sur le toit du nouveau magasin de la Biocoop à Epône. Nous avons choisi des panneaux Fluitechnick mis en œuvre par la société TCE Solar. Leur fabrication est européenne et leur recyclage en fin de vie est garanti. Quel est l intérêt pour Biocoop et quels sont les bénéfices pour les consommateurs? Énergie Partagée propose une réponse simple aux porteurs de projet d énergies renouvelables qui nécessitent une levée de fonds et un soutien dans la durée. Energie partagée s adresse également aux citoyensquel que soit leur niveau d épargne en leur proposant de devenir actionnaires. Ces derniers sont de plus en plus informés et concernés par la production et la maîtrise de l énergie. Très naturellement, ils souhaitent désormais être acteurs de ce qui est un des enjeux majeures de notre avenir commun. Inddigo a participé, au travers de Solira, au financement de la toiture photovoltaïque de la Biocoop d Epône. Structure de financement des projets citoyens d énergie renouvelable, Solira est devenue depuis Energie partagée. Née le 16 juin 2010 sous l impulsion d une quinzaine d acteurs des énergies renouvelables issus du monde associatif (comme Enercoop, Hespul, Eoliennes en Pays de Vilaine, le CLER - Comité de Liaison des Energies Renouvelables), du secteur bancaire (le Crédit Coopératif) et d entreprises (Confluences, Inddigo). Energie Partagée finance tous les types d énergie renouvelable dans les territoires, et offre la possibilité aux citoyens de développer les énergies renouvelables en investissant directement dans des projets, comme celui de la Biocoop d Epône. 5

6 CARTE D IDENTITÉ ENVIRONNEMENTALE Inddigo, 10 ans assistance à maîtrise d assistance à maîtrise d ouvrage d ouvrage Engagée dans le conseil et l ingénierie en développement durable depuis 1986, au travers tout d abord des déchets, des énergies renouvelables et des modes doux, Inddigo a progressivement étendu son champ d intervention et travaille depuis dix ans aux côtés des architectes pour développer des bâtiments confortables, économes et sains. Volontairement transversale, l approche d Inddigo intègre des problématiques d optimisation des énergies grises, de bioclimatisme, de conforte d été, de gestion des eaux, des énergies renouvelables, l éclairage naturel, les transports doux et la santé. Disponible mi février 2011, notre publication «du bâtiment HQE à l ingénierie environnementale globale» présente 30 projets sur lesquels inddigo est intervenue. Vers une ingénierie environnementale CHRISTIAN TEGON Directeur Bâtiment Durable Inddigo Globale «Le rôle de levier que le bâtiment peut jouer dans la lutte contre le réchauffement climatique ; la raréfaction des ressources premières qui modifieront profondément nos modes de déplacements et par là même notre urbanisme sont autant de nouveaux enjeux auxquels nous devons répondre aujourd hui, si nous voulons relever les défis qui s offrent à nous. Trois mots, trois valeurs, pourraient résumer nos engagements à venir: qualité, temps, convivialité. Les problématiques environnementales nécessitent des compétences renouvelées, depuis la conception jusqu à la réalisation, qui ne pourront être effectives que si nous parvenons à nous acquitter des logiques moins-disantes, en formant et en rémunérant correctement le travail de conception ainsi que la main d oeuvre. En revalorisant le temps, non plus conçu comme un coût, mais comme une maturation nécessaire. De même, nos bâtiments auront beau répondre aux exigences des référentiels techniques, ils n atteindront jamais leurs objectifs environnementaux si nous oublions a convivialité, le «vivre avec», et minorons l importance de l appropriation du lieu par l usager. Cette convivialité que nous appelons de nos voeux nous conduira à réinterroger nos habitudes intellectuelles et à renoncer aux logiques d égos, pour mieux dépasser la complexité des systèmes techniques et appréhender celle de l homme dans son environnement.» 6

7 La méthode de travailinddigo L originalité de l intervention d Inddigo dans la conception d un bâtiment, ou d un ensemble de bâtiments, est de fédérer, grâce à l animation d un chef de projet expérimenté, l intervention de plusieurs experts aux compétences environnementales variées, et dans un cadre budgétaire maîtrisé. La variété des domaines de compétence d Inddigo dans le développement durable permet de couvrir toutes les problématiques d un projet d implantation et de construction, à savoir : - La formation, la sensibilisation et la concertation de tous les participants du projet. - L étude des enjeux économiques ( compatibilité avec le projet, cohérence d ensemble ). - Le respect de la biodiversité. - L accessibilité et les problématiques de déplacement ( modes doux, transports en communs ). - La gestion et la valorisation des déchets d activités. - La conception du bâtiment : performance environnementale, confort et santé des usagers. - L énergie : étude des potentiels énergies renouvelables (ENR ) et intégration au projet. 1 Analyse de site étude des potentiels et contraintes du site 2 Esquisse Travail interactif avec l architecte de l opération et les bureaux d études Techniques pour définir les grandes lignes du projet 3 Avant Projet Sommaire Travail interactif avec l équipe de maîtrise d œuvre pour proposer des solutions d optimisation et comparer différents choix. 4 Avant Projet définitif Travail interactif avec l équipe de maîz z zvv d œuvre pour poursuivre l optimisation du projet et préciser les solutions retenues 5 PRO/DCE Transcription des objectifs environnementaux dans les pièces marché 6 Chantier Suivi du chantier pour s assurer de la qualité environnementale de la construction 7 Suivi d Exploitation Retour d expérience et accompagnement des usagers pour que le bâtiment fonctionne comme prévu 8 Recherche et développement La conception de bâtiments environnementaux nécessite de maîtriser les solutions bioclimatiques et passives 7