De la ligne de touche à la ligne de front La campagne pour changer la politique du Canada en matière d aide alimentaire liée
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- Caroline Laberge
- il y a 8 ans
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1 De la ligne de touche à la ligne de front La campagne pour changer la politique du Canada en matière d aide alimentaire liée Conseil canadien pour la coopération internationale 1 «Voici, il y aura sept années de grande abondance dans tout le pays... Sept années de famine viendront après elles et la famine consumera le pays Qu'ils rassemblent tous les produits de ces bonnes années qui vont venir Ces provisions seront en réserve pour le pays, pour les sept années de famine qui arrivent afin que le pays ne soit pas consumé par la famine.» Genèse James Alty était à sa ferme de 80 acres, au sud de Winnipeg, le 26 décembre C était le lendemain de Noël et, comme la plupart des Canadiens, il profitait d une journée de repos. Puis, les nouvelles ont commencé à affluer des rapports concernant un tremblement de terre en Asie du Sud et des vagues gigantesques déferlant sur les rives de l Indonésie d abord, puis de la Thaïlande et, peu après, du Sri Lanka et de l Inde. Les vidéos maison ont suivi des touristes qui avaient filmé, fascinés par les eaux envahissantes puis les images instables captées par ces mêmes touristes fuyant pour sauver leur peau. «C était l horreur», dit M. Alty, se rappelant les marées mortelles qui ont balayé des centres de villégiature et des villages pauvres. Puis, les images de corps flottants aspirés par la mer vers le large. Le bilan des pertes humaines s accroissait d heure en heure par milliers au début, puis par dizaines de milliers. Et James Alty se sentait totalement frustré. En tant que coordonnateur de la logistique pour l Association de la banque canadienne de grains, il savait que des milliers de personnes auraient besoin d une aide alimentaire d urgence. Et son organisation savait comment la leur livrer. L Association était le plus gros fournisseur privé d aide alimentaire du Canada, avec plus de vingt années d expérience sur le terrain. Il savait aussi que les agriculteurs canadiens et les particuliers seraient aussi généreux que d habitude en dons de céréales et d argent, et que le gouvernement du Canada quadruplerait la plupart des dons. Mais M. Alty savait également que son organisme ne pouvait être un élément important de la solution. «En tant que personne expérimentée en logistique, je pensais : comment pourrionsnous répondre en temps utile? Je savais que nous ne pourrions pas», déplore M. Alty. La raison : en vertu de la politique du gouvernement, on ne pourrait fournir que 10 p. 100 seulement de l aide alimentaire canadienne officielle en achetant de la nourriture près de la région dévastée. L Association de la banque canadienne de grains avait rapidement épuisé sa part de ce pourcentage. Elle ne pouvait utiliser sa part des autres 90 p. 100 vu que celle- 1 Le présent texte a été rédigé par Bob Carty, aux termes d un contrat avec le Conseil canadien pour la coopération internationale (CCCI). Le CCCI a révisé le texte et assume la responsabilité des erreurs ou des omissions qui pourraient s y être glissées. Les points de vue exprimés ne sont pas nécessairement partagés par l ensemble des membres du CCCI. Ce texte est une traduction de l anglais. 54
2 ci devait être fournie à même les provisions canadiennes elle était liée à l approvisionnement canadien. «Et cela demande du temps, explique M. Alty. Vous devez acheter les marchandises, ce qui signifie qu on doit procéder à des appels d offres. Puis, il y a l emballage ensacher les pois et les haricots, par exemple puis il faut acheminer les fournitures vers le terminal à conteneurs, les charger et les expédier. Avec un peu d optimisme, on peut croire que cela prendra au moins trois mois, du début à la livraison.» De sorte que pendant que les Canadiens répondaient en donnant massivement aux œuvres de bienfaisance pour l aide d urgence, les organismes gouvernementaux et non gouvernementaux possédant une expérience de l alimentation des victimes de catastrophes étaient tenus à l écart. «Nous étions mis sur la touche», reconnaît M. Alty. Cela a peut-être coûté des vies. Un programme conçu pour nourrir les gens dans les situations d urgence était incapable de répondre à la demande. La seule consolation, pour les travailleurs humanitaires comme James Alty, c était que les choses seraient peut-être différentes lors de la prochaine catastrophe. L Association de la banque canadienne de grains et un réseau d ONG militent depuis des années pour que changent les politiques qui placent l aide alimentaire canadienne à l arrière-plan. Elles étaient sur le point de faire changer des politiques vieilles de plusieurs décennies, qui privilégiaient les intérêts nationaux aux dépens de l aide. L histoire : La nourriture en tant qu arme «Si vous cherchez un moyen d amener les gens à s appuyer sur vous et à dépendre de vous dans le contexte de leur coopération avec vous, il me semble que la dépendance alimentaire serait formidable.» Le sénateur Hubert Humphrey 1957 À première vue, l aide alimentaire semble tomber sous le sens une chose morale et bonne à faire. Les fermes du Canada peuvent produire beaucoup plus que ce que l on peut consommer au pays ou vendre à l étranger. Alors, pourquoi les électeurs et les politiciens n appuieraient-ils pas un programme qui fait don des surplus au lieu de les enfouir dans une décharge : «Pensez aux enfants qui meurent de faim en Inde» comme avaient l habitude de dire les mères à leurs enfants en les grondant à table si ce n est pas en vidant votre assiette au souper, que ce soit au moins en leur envoyant ce que nous ne pouvons vendre. En fait, l histoire de l aide alimentaire nous a laissé un héritage bien moins altruiste et beaucoup plus politique. Après la Première Guerre mondiale, Herbert Hoover, sur le point de devenir président, dirigeait un programme de secours alimentaire visant à combattre la propagation du communisme en Europe de l Est. Vingt-cinq ans plus tard, à la suite de la Seconde Guerre mondiale, Washington a envoyé de grandes quantités de nourriture en Grèce, dans la Chine d avant Mao, en Italie et en France, pour courtiser les électeurs incertains et les éloigner des partis gauchistes. «La nourriture est un facteur vital de notre politique étrangère», expliquait le secrétaire d État George Marshall en envoyant en Europe des approvisionnements massifs de nourriture, qui faisaient partie du plan Marshall de reconstruction après la guerre. Washington, le plus gros donateur d aliments de tous les temps, a rapidement découvert l effet de levier qu exerçait l aide alimentaire. En 1951, l Inde a demandé des céréales aux États-Unis afin d éviter la famine. Les États-Unis ont accepté, à la condition que l Inde atténue son embargo sur les exportations de thorium, un élément essentiel à la production étatsunienne d énergie nucléaire. Peu après, le Congrès des États-Unis a adopté une loi sur l aide alimentaire (PL 480), qui faisait à peine mention des motifs de développement et présentait plutôt des 55
3 objectifs multiples : répondre aux objectifs de «sécurité nationale», disposer des surplus d aliments du pays, soutenir les revenus des agriculteurs et le commerce agricole et créer de nouveaux marchés. Les politiques étaient audacieuses et flagrantes. Le Bangladesh, accablé par la famine en 1974, n a été admissible à l aide alimentaire étatsunienne que lorsqu il a cessé d exporter des sacs de jute à Cuba. Lorsque le Chili a élu un gouvernement socialiste, en 1970, l aide alimentaire qu il recevait habituellement a été réduite pour n être rétablie que lorsque le général Pinochet s est emparé du pouvoir par un coup d État sanglant, en Au cours des dernières phases de la guerre du Vietnam, le Vietnam du Sud a reçu vingt fois plus de nourriture que cinq pays africains plus gravement affectés par la sécheresse. on constatait souvent que l arrivée soudaine d une aide alimentaire réduisait la demande de produits agricoles locaux. L aide alimentaire canadienne n a jamais été si intégrée aux ambitions de la politique étrangère. Mais, en 1951, lorsqu Ottawa a participé pour la première fois à l entreprise de l aide en envoyant pour 10 millions de dollars de blé en Inde, aux termes du Plan de Colombo, il y avait de toute évidence un espoir sous-jacent que les personnes affamées écouteraient ceux qui avaient de la nourriture plutôt que les révolutionnaires. Par la suite, John Diefenbaker a reconnu que le programme d aide alimentaire du Canada avait un objectif d «écoulement des excédents». En visite dans les pays du Commonwealth en Asie, en 1958, le premier ministre, toujours soucieux des intérêts des cultivateurs de l Ouest, a mentionné que le Canada avait d énormes surplus de blé, ajoutant que «naturellement, il nous faudrait espérer que ces pays prennent une grande quantité de blé et de farine, aux termes du Plan de Colombo, ou il faudrait s attendre à ce qu ils le fassent». Les bureaucrates du programme d aide du Canada favorisaient l aide alimentaire en raison de sa «facilité de décaissement» des quantités importantes pourraient être distribuées à des coûts administratifs minimums. Tout le long des années 1960, les programmes d aide alimentaire des États-Unis et du Canada ont livré de grandes quantités de blé dans le «tiers monde», la loi PL 480 absorbant régulièrement de 25 à 30 p. 100 du total des exportations agricoles étatsuniennes. À la fin de la décennie, les envois de blé canadien à titre d aide alimentaire constituaient 10 p. 100 de toutes les exportations de blé. Pour tous les pays donateurs, l aide alimentaire représentait une importante proportion (20 p. 100) des budgets de l aide. Malgré les motifs politiques et commerciaux, il ne faisait aucun doute que dans certaines situations d urgence, les envois d aide alimentaire du Nord sauvaient des vies et qu ils pouvaient à la suite de désastres contribuer à la reconstruction. Mais il était aussi évident que, parfois, même l aide alimentaire d urgence avait des répercussions néfastes. L envoi de surplus de poudre de lait par le Canada au Guatemala après le tremblement de terre de 1975 est un exemple classique. De grands pans de la population indigène étaient incapables de digérer la poudre, et de nombreuses personnes ont souffert de diarrhée et de maladies graves, soit parce qu elles n avaient pas les enzymes nécessaires pour digérer le lactose dans le lait de vache, soit parce que la poudre de lait doit être diluée dans de l eau potable qui est souvent rare dans les situations de catastrophes. 56
4 L aide alimentaire fournie dans les situations non urgentes était encore plus inquiétante. Parfois, elle était fournie non pas pour nourrir des personnes dans le besoin mais pour être vendue sur les marchés locaux, générant des recettes pour le gouvernement bénéficiaire ou pour les programmes d aide au développement non alimentaire de diverses ONG. Certains de ces programmes pouvaient servir les objectifs politiques ou stratégiques d un donateur sans pour autant s attaquer aux causes fondamentales de la faim. Les programmes pouvaient aussi nuire aux tentatives de mettre en place des économies agricoles durables en fournissant un repas par jour, mais en négligeant les politiques nécessaires à l autosuffisance alimentaire, y compris la réforme agraire. D autres problèmes se posaient également. L Agence canadienne de développement international (ACDI) a reconnu dès la fin des années 1970 qu il y avait souvent des «fuites» lorsque l aide alimentaire ne se rend pas à la population ciblée mais est détournée par des contrebandiers et des profiteurs locaux. De plus, on constatait souvent que l arrivée soudaine d une aide alimentaire réduisait la demande de produits agricoles locaux et faisait en sorte que de petits agriculteurs devaient abandonner leurs activités. En 2000, par exemple, les donateurs ont répondu tardivement à une famine dans l est de l Éthiopie en envoyant de l aide alimentaire (du sorgho surtout) en quantités massives. Puisque les collectivités éthiopiennes avaient en plus de la nourriture d autres besoins essentiels (tels que des soins de santé pour faire face à une épidémie de rougeole), des quantités d aide alimentaire ont été vendues par les bénéficiaires. Le sorgho a été envoyé au principal débouché disponible, au-delà de la frontière, en Somalie. Les prix ont alors chuté à cet endroit, et les conséquences négatives se font toujours sentir chez les cultivateurs du sud de la Somalie, une région elle-même désespérément pauvre. La preuve de l efficacité de l aide alimentaire en tant qu outil de développement n est pas évidente et dans de nombreuses situations, il s agit d un piètre substitut de l argent. Conséquemment, au cours des 40 dernières années, la valeur absolue et l importance relative de l aide alimentaire ont décliné considérablement, passant de plus de 20 p. 100 à moins de 5 p. 100 de l Aide publique au développement. On a toutefois reconnu que l aide alimentaire jouait un rôle important lors des désastres et des situations d urgence et que, dans certaines conditions bien définies, elle pouvait avoir une certaine utilité comme outil de développement. Mais le fait qu elle soit liée réduit de beaucoup sa valeur. Les liens qui ligotent Pendant ses quatre premières décennies, l aide alimentaire du Canada était entièrement liée à des produits canadiens. Cette situation a changé en 1990, lorsque l ACDI a été autorisée «à acheter des produits alimentaires et d autres éléments nutritifs dans d autres pays à la condition que le total des achats n excède pas 10 p. 100 du budget annuel de l aide alimentaire». Ce changement a fait du Canada le deuxième donateur le plus restrictif seule l aide alimentaire des États-Unis était plus liée. Cependant, une étude récente de l Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE) révèle qu Ottawa n utilise même pas complètement la petite quantité d aide non liée permise. De 2000 à 2003, le Canada n a utilisé que la moitié, soit 5 p. 100, de son budget d aide alimentaire pour des achats locaux. 2 2 L efficacité de l aide alimentaire pour le développement : Les effets de son degré de liaison, OCDE, septembre
5 De tels liens posent deux problèmes majeurs. En premier lieu, cela veut dire qu Ottawa n est pas en mesure de réagir en temps opportun après les désastres, en raison du temps qu il faut pour s organiser et pour envoyer les aliments à partir du Canada. Il est ironique de constater qu au moment du tsunami en Asie du Sud, une récolte exceptionnelle de riz et d autres aliments était offerte pour l achat local mais le Canada n avait pas la souplesse voulue pour s approvisionner localement de manière significative. Le deuxième désavantage est le coût de l envoi d aliments à partir du Canada. L étude de l OCDE a constaté que l aide alimentaire arrive souvent tard, qu elle perturbe les marchés locaux et que «le coût réel des transferts directs de l aide alimentaire liée était, en moyenne, environ 50 p. 100 plus élevé que les achats locaux d aliments». Par exemple : en 2004, le prix du blé local à Nazaret, en Éthiopie, était de 248 $ la tonne. Le prix à Montréal était à peu près le même : 253 $ la tonne. Le coût supplémentaire pour envoyer chaque tonne de blé canadien à Nazaret était de 172 $. Dans ce cas, le coût des aliments canadiens était de 70 p. 100 plus élevé que celui des aliments locaux. Autrement dit, les dollars d aide alimentaire, s ils étaient dépensés localement au lieu de l être au Canada, auraient pu procurer 70 p. 100 plus d aliments donc nourrir davantage de personnes affamées. La campagne À la fin des années 1990, les ONG canadiennes ont décidé de faire changer les règles concernant l aide liée. C est l Association de la banque canadienne de grains, une coalition de treize programmes pour le développement et les secours d urgence exécutés par des églises, qui a d abord pris l initiative. Créée en 1983 grâce à des dons d aliments et d argent provenant en grande partie de cultivateurs canadiens, ainsi qu à une subvention de contrepartie de trois pour un de l ACDI, l Association fournit maintenant pour plus de 20 millions de dollars d aide alimentaire par année. En 1999, l Association a servi de catalyseur pour la création du Groupe canadien de réflexion sur la sécurité alimentaire, un groupe de travail non officiel formé d ONG, qui se penche sur un vaste éventail de questions relatives à l alimentation. Le Conseil canadien pour la coopération internationale et un certain nombre de membres du CCCI se sont joints au groupe, y compris Oxfam Canada et Vision mondiale Canada. «La première chose qu il nous fallait faire, c était de préparer un argument solide», dit Stuart Clark, conseiller principal en politiques de l Association de la banque canadienne de grains. Son argument était simple : le gouvernement du Canada devrait permettre l achat local d aliments dans les pays en développement. Il s agit d une forme limitée de déliement puisqu elle ne permet pas aux bénéficiaires de dépenser les fonds d aide canadiens pour des produits des É.-U. ou de l Union européenne (UE) subventionnés, mais seulement pour des produits des pays en développement. C est exactement la politique qu avait déjà adoptée l UE au milieu des années 1990; conséquemment, l UE avait délié plus du quart de son aide alimentaire devant être distribuée localement ou régionalement, accordant une plus grande souplesse à ses programmes afin de nourrir plus rapidement les personnes qui en avaient un besoin urgent. La proposition reconnaissait aussi que dans certaines situations, lorsque les provisions de nourriture sont limitées, l achat local peut faire augmenter les prix et ainsi limiter le pouvoir d achat d aliments des pauvres. Dans de tels cas, l achat régional ou canadien pourrait être plus approprié. 58
6 Donc, les ONG canadiennes proposaient que l achat local ou régional soit permis dans l une des trois situations suivantes : 1. Si la denrée nécessaire n était pas produite au Canada; 2. Si l achat allait être plus rentable sur le plan économique que l envoi à partir du Canada; 3. Si, dans les cas de besoin urgent, la livraison pouvait être plus rapide. «Nous avions un argument solide, affirme Stuart Clark. Mais ça n était pas suffisant. Sans un appui politique, nous n irions nulle part.» Mark Fried, d Oxfam Canada, partage cette opinion : «Les gens étaient facilement convaincus par la logique des arguments le défi était de motiver des politiciens et des organisations agricoles à prendre le risque de s aliéner certains de leurs électeurs ou de leurs membres». La résistance à l égard du déliement de l aide alimentaire était due à la perception que les cultivateurs canadiens en sortiraient perdants. Ils abandonneraient un soutien économique important. Et les cultivateurs ont besoin d obtenir toute l aide possible, aussi minime soit-elle. Tôt ou tard, il deviendrait toutefois apparent que les cultivateurs, plus que la plupart des Canadiens, comprennent les éventuelles répercussions négatives de l aide alimentaire liée sur les pays en développement, particulièrement en ce qui concerne la réduction des prix et la demande pour les produits locaux. L ACDI n écoutait pas directement les cultivateurs, mais écoutait plutôt les organisations qui prétendaient parler en leur nom y compris les offices de commercialisation, les sociétés associées à la transformation des aliments, et les ministères provinciaux et fédéral de l Agriculture. Ils avaient exercé depuis longtemps de fortes pressions pour que se poursuive la liaison de l aide alimentaire. 3 «Nous devions montrer que des agriculteurs et d autres Canadiens étaient de notre côté», ajoute Stuart Clark. Et cela signifiait qu il fallait plus que les seuls sympathisants de l Association de la banque canadienne de grains. Ils devaient obtenir le feu vert de groupes tels que la Commission canadienne du blé, la Fédération canadienne de l'agriculture et le Syndicat national des cultivateurs. De plus, les politiciens du gouvernement devaient être convaincus qu ils ne seraient pas rabroués par les partis d opposition. La campagne a commencé dans les rangs des ONG dans les sous-sols d églises et les salons où les personnes discutaient de ces questions et donnaient souvent suite à leurs discussions en faisant parvenir des lettres aux politiciens à Ottawa. Pour l Association de la banque canadienne de grains, cela signifiait aussi qu il fallait parler avec les cultivateurs. «J ai parlé avec beaucoup d entre eux», dit le directeur de l organisation, Jim Cornelius, qui a souvent souligné que l aide alimentaire compte pour moins de 1 p. 100 de la production de tout produit agricole d importance au pays. Le fait de délier l aide aurait donc peu ou pas de répercussions économiques. «Les agriculteurs sont de fins exploitants d entreprises, soutient M. Cornelius. Ils font des dons à notre organisation de façon à faire changer les choses dans le monde et non pas pour en tirer un bénéfice personnel. Et ils vérifient toujours notre rendement ils veulent que nous maximisions les bénéfices de leurs dons pour les personnes pauvres. Ils disent 3 Témoignant devant le Parlement en 1980, Ivan Head, ancien conseiller du premier ministre Trudeau, a révélé que certains membres du Cabinet avaient vraiment soutenu qu il était dans l intérêt du pays que les pays pauvres continuent d être tributaires du Canada pour le blé et qu «il n était donc pas dans notre intérêt de les aider à cultiver leurs propres aliments». 59
7 donc que s il est possible de nourrir davantage de personnes avec de l aide déliée, pourquoi ne pas le faire?» Puis, la campagne devait sensibiliser les associations de producteurs et les organismes agricoles. En 2002, on a établi des liens avec la Commission canadienne du blé. Au départ, la Commission ne s objectait pas au déliement de l aide, mais voulait être assurée que cela profiterait réellement aux cultivateurs des pays en développement. Le Syndicat national des cultivateurs était d abord plutôt tiède à l idée, selon Stuart Clark. «Ils craignaient que le Canada achète des produits alimentaires subventionnés des États-Unis et de l Europe, et que ce soient les grandes sociétés multinationales qui en tirent profit.» La campagne devait convaincre le syndicat qu il en irait autrement. Entre-temps, on obtenait un appui de la Fédération canadienne de l agriculture, de la Western Canadian Wheat Growers Association et de la Western Canadian Barley Growers Association. Au printemps 2005, ces organisations avaient approuvé le déliement de 50 p. 100 de l aide alimentaire canadienne pour l achat local ou régional pas autant que l espérait la campagne, mais plus que ce que pratiquait l UE. «Nous avons dit que nous pourrions vivre avec ça», se rappelle Stuart Clark. Au même moment, on a fait des démarches au niveau politique. À Ottawa, la campagne avait déjà des appuis au sein de l ACDI; les experts du développement savaient que l aide liée signifiait que les budgets de l aide n étaient pas utilisés de façon efficace. C est un message ferme que les ONG ont livré au cours de réunions avec les ministres responsables du commerce et de l agriculture. En règle générale, les ministres voulaient qu on leur garantisse que les cultivateurs seraient d accord et que l opposition ne réagirait pas de façon négative. Au Parlement, le NPD était fortement en faveur du déliement de l aide alimentaire. C était aussi le cas du critique du Parti conservateur en matière de coopération internationale de l époque, Ted Menzies. Il se rappelle avoir rencontré des cultivateurs de subsistance en Afrique, qui n arrivaient pas à vendre leurs maigres récoltes parce que les entrepôts étaient pleins d aide alimentaire étatsunienne de «bonne volonté». Pour lui, le déliement de l aide alimentaire était simple : «C est la bonne chose à faire pour aider les moins fortunés, mais faisons en sorte que ce dollar soit aussi utile que possible». En fait, M. Menzies aurait appuyé le déliement de l aide alimentaire pour plus encore que 50 p Puis il y a eu le désastre du tsunami. Cela a fait pencher la balance, illustrant de manière dramatique la façon dont une vieille politique nuisait à la bonne volonté et aux aspirations des Canadiens. Le 22 septembre 2005, les ministres canadiens responsables de l aide, du commerce et de l agriculture ont annoncé conjointement que pour accroître l efficacité et le rendement de l aide aux personnes qui souffrent de la faim, on pourrait acheter dans les pays en développement jusqu à 50 p. 100 de l aide alimentaire du Canada. «Il y a de quoi se réjouir», a dit Mark Fried d Oxfam Canada. Il attribue la victoire à la simplicité de la stratégie : «Nous avons choisi de faire changer une politique bien précise nous ne remettions pas en question l ensemble de l approche et ne demandions pas que soient changés un grand nombre de règlements différents et complexes». «La persistance a été la clé de la réussite», raconte Kathy Vandergrift, directrice des politiques à Vision mondiale Canada. «Des personnes comme Stuart Clark n ont pas cessé de travailler dur pour y arriver.» 60
8 M me Vandergrift admet aussi que le changement apporté à la politique gouvernementale s est produit à un moment où il était un peu plus facile à réaliser. Les transferts d aide alimentaire ne sont que le cinquième de ce qu ils étaient il y a quelques décennies. «La réduction du volume des surplus au Canada est un facteur dans ce cas-ci», reconnaît-elle. Néanmoins, le déliement de l aide alimentaire canadienne pourrait en réalité lui assurer une place plus sûre dans la trousse d outils d aide canadienne au développement. «Le budget d aide alimentaire du Canada serait réduit si l on ne changeait rien à l aide liée. Elle n est tout simplement pas assez efficace, souligne M. Cornelius. Le changement est donc essentiel pour conserver un budget d aide alimentaire qui, à mon avis, s amoindrirait autrement.» Le prochain défi Mettre fin au dumping «Il est temps de mettre un terme à la politique des États-Unis en matière d aide alimentaire, vieille d une cinquantaine d années, qui visait à accroître les profits de gros exportateurs agricoles et à inonder le marché mondial des surplus agricoles des États-Unis. L Union européenne et maintenant le Canada ont déjà adopté des politiques pour financer l achat d aliments produits régionalement pour les populations éprouvées par la faim. Le gouvernement des États-Unis pourrait commencer à se débarrasser de son image de mauvais voisin en emboîtant le pas». Tom Barry, International Relations Center La réforme de l aide alimentaire doit faire face à un énorme problème : les politiques du gouvernement des États-Unis. Les États-Unis fournissent plus de la moitié de toute l aide alimentaire donnée chaque année. Et, malheureusement, cette aide est accordée en vertu de politiques régressives et intéressées. L aide alimentaire étatsunienne est un exercice flagrant d écoulement des excédents et de manipulation de la politique étrangère. «Notre politique en est une de mauvais voisin», dit Tom Barry, directeur des politiques du International Relations Center, au Nouveau- Mexique, et auteur d un livre sur l aide alimentaire en Amérique centrale. «Le but convenu de l aide alimentaire des États-Unis, explique M. Barry, était de créer un marché pour les produits des États-Unis à l étranger habituer ces populations à manger le maïs jaune ou le blé étatsuniens ou d épouser le concept de la guerre froide, qui est de gagner leur cœur et leur esprit. Il n a jamais été question de développement.» Il y a eu récemment des tentatives même appuyées par la Maison-Blanche de M. Bush pour réduire de 25 p. 100 la liaison dans le cadre du plus important programme d aide alimentaire des États-Unis, le PL 480; la Maison-Blanche a appuyé une proposition visant à délier un montant de 300 millions de dollars du budget annuel d aide alimentaire du PL 480, qui s élève à 1,2 milliard de dollars. Mais M. Barry dit que de puissants groupes de pression du milieu agricole et même des organismes de charité étatsuniens qui distribuent l aide alimentaire se sont opposés énergiquement à cette proposition. L intransigeance des États-Unis ne se résume pas à refuser d améliorer la qualité de leur aide c est une question qui se trouve au centre des discordes en matière de commerce mondial. À l Organisation mondiale du commerce (OMC), on a décrit l aide alimentaire des États-Unis comme rien de moins qu une subvention agricole occulte le dumping d un surplus de produits alimentaires pour aider les producteurs agricoles des États-Unis. De nombreux membres de l OMC veulent que Washington reconnaisse au moins ces subventions et prenne des mesures pour les réduire. En retour, cela encouragerait 61
9 les pays de l UE à réduire leurs propres subventions agricoles. Ces deux gestes constitueraient une amélioration pour les agriculteurs des pays en développement. Il s agit d une lutte constante aux États-Unis. Tom Barry considère les mesures prises par le Canada pour délier l aide alimentaire comme un outil de plus dans sa trousse d arguments, un autre point d influence morale : «Les défenseurs étatsuniens (du déliement) citent en exemple le Canada et l UE parce qu ils délient leur aide alimentaire. Cela nous aidera beaucoup à faire changer les choses aux États- Unis». Conclusion : ce que de nouvelles politiques peuvent changer À l automne 2005, plusieurs pays du sud de l Afrique étaient aux prises avec une sécheresse prolongée. Les populations pauvres du Malawi, du Zimbabwe, de la Zambie et du Mozambique étaient confrontées à la famine. Encore une fois, la communauté internationale devait répondre et répondre rapidement. rapidement. Il y avait une récolte exceptionnelle en Afrique du Sud (la plus importante récolte pour l exportation jamais vue) ainsi que certains surplus en Tanzanie. L Association a acheté du maïs blanc local sans OGM dans la région. En achetant localement, on payait le maïs environ 300 $ la tonne. Si on l avait envoyé du Canada avec un délai d au moins trois mois il aurait coûté 500 $ la tonne. «Cela signifie que des producteurs locaux peuvent écouler leurs stocks et cela permet aux cultivateurs de poursuivre leurs activités commerciales dans le sud de l Afrique, dit M. Cornelius, de l Association. En même temps, les dollars d aide alimentaire du Canada sont plus rentables. Cela signifie que nous pouvons livrer de 70 à 80 p. 100 plus d aliments qu avant. Cela signifie que nous pouvons le faire en temps opportun. Cela signifie que nous sauvons davantage de vies.» C est ce que constatent les ONG canadiennes sur le terrain : que le changement dans les politiques du Canada en matière d aide alimentaire liée améliore grandement la situation. Cette fois, grâce aux nouvelles dispositions du Canada en matière d aide liée, l Association de la banque canadienne de grains a pu réagir 62
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