Préanalytique. La préanalytique commence chez le patient. Bien préparé et c est à moitié gagné. G. Togni, C. Volken, G. Sabo

Dimension: px
Commencer à balayer dès la page:

Download "Préanalytique. La préanalytique commence chez le patient. Bien préparé et c est à moitié gagné. G. Togni, C. Volken, G. Sabo"

Transcription

1 CURRICULUM Forum Med Suisse N o 6 6 février Préanalytique G. Togni, C. Volken, G. Sabo Correspondance: Dr phil. II Giovanni Togni Institut Dr. Viollier Spalenring 145/147 CH-4002 Basel g.togni@viollier.ch Figure 1. Différences en fonction du sexe et de l âge pour la phosphatase alcaline (PA) et le cholestérol (total, LDL et HDL) (modifié d après [1]). Bien préparé et c est à moitié gagné La fiabilité des résultats de laboratoire ne dépend pas uniquement d une technique d analyse correcte, une préparation dans les règles de l art doit précéder la phase analytique. Cette phase est appelée préanalytique. Elle comporte la préparation du patient, le choix du bon moment du prélèvement de l échantillon, son identification irréprochable, les coordonnées du patient et le formulaire de demande d examens, le choix du bon tube (avec stabilisateur ou autres additifs), le prélèvement lui-même, la conservation adéquate jusqu au moment de l analyse, sans oublier le transport, la stabilité des échantillons pour les analyses demandées ultérieurement, l examen de la qualité des prélèvements à la recherche d éléments particuliers, et la préparation à l analyse. Le médecin et son assistante doivent connaître les facteurs d influence et d erreur les plus importants de la préanalytique, pour garantir un diagnostic de laboratoire optimal. Voici quelques points importants de la préanalytique, surtout pour les analyses clinico-chimiques et hématologiques. La préanalytique commence chez le patient La pré-analyse débute chez le patient. On distingue entre des paramètres influents se manifestant in vivo et les artefacts se manifestant in vitro. Les paramètres influents peuvent être classifiés entre: données (non modifiables) comme sexe, race, âge, grossesse et facteurs génétiques et variables (modifiables) comme variations d horaire, alimentation, poids, activité corporelle, produits stimulants, médicaments, la position corporelle lors de la prise de sang, etc. Il faut tenir compte de ces paramètres lors de l interprétation des résultats (fig. 1). Les artéfacts comprennent la contamination des échantillons, l hémolyse in vitro due aux secousses de l échantillon, la contamination des échantillons par les solutions de perfusion, la centrifugation trop rapide ou trop lente des échantillons, l emploi de tubes inadéquats, la non-observance de la période de jeûne avant la prise de sang, etc. Une instruction précise des patients et du personnel infirmier est essentiel pour éviter ces artéfacts. L influence des aliments se manifeste souvent par une lipémie, capable de perturber certaines réactions in vitro. D autres paramètres sont directement influencés par la prise de nourriture. L importance de cette perturbation dépend de la composition de la nourriture et du délai avant la prise de sang. Une nourriture riche en graisses fait augmenter la concentration de triglycérides. La consommation d aliments riches en protéines et en nucléotides fait augmenter les concentrations d urée et d acide urique (fig. 2). D autre part, des concentrations abaissées de préalbumine et de protéine vectrice du rétinol se voient dans l alimentation insuffisante ou le jeûne. La consommation de café ou d alcool, et fumer, peuvent avoir une influence à plus ou moins long terme sur les résultats de laboratoire. La fumée de 1 à 5 cigarettes augmente après un temps de latence d une heure la concentration d acides gras libres, d adrénaline, d aldostérone et de cortisol. Le tabagisme augmente le nombre de leucocytes, les lipoprotéines, l activité de certains enzymes, d hormones, de vitamines, de marqueurs tumoraux et de métaux lourds (oligo-éléments). D autres paramètres,

2 CURRICULUM Forum Med Suisse N o 6 6 février Figure 2. Variations (en %) de la concentration sérique de certains paramètres après absorption d un repas standard (700 kcal) (modifié d après [1]). Figure 3. Effets aigus et chroniques de l absorption d alcool sur certains paramètres de laboratoire. comme l ECA (enzyme de conversion de l angiotensine), la prolactine et le sélénium sont abaissés sous l effet de la fumée. En l espace de 2 à 4 heures après l absorption d alcool, la glycémie chute, le lactate et l acétate augmentent, les bicarbonates diminuent et il peut y avoir une acidose métabolique. Les effets à long terme se manifestent par une augmentation progressive des tests hépatiques et des modifications de la formule sanguine (fig. 3). L activité physique du patient avant la prise de sang peut également modifier les résultats de certaines analyses. Des variations aiguës des analyses sont surtout le fait du déplacement des liquides entre les compartiments interstitiel et intravasculaire, de la perte de volume par la transpiration et de variations de l équilibre hormonal (p.ex. ascension de l adrénaline, de la noradrénaline, du glucagon, de l hormone de croissance, du cortisol et de l ACTH, et diminution de l insuline). Ces variations hormonales peuvent provoquer une leucocytose et une augmentation de la glycémie. Les personnes non entraînées présentent après une activité musculaire minime déjà une augmentation nette de la concentration de créatine(-phospho)-kinase. Celles qui sont bien entraînées présenteront après une activité semblable des concentrations plus basses de CPK et une augmentation de la fraction CK-MB (fig. 4). Un effort physique intense provoque une élimination urinaire d érythrocytes et de leucocytes. Dans l interprétation des résultats, il faut toujours penser à l influence de certains médicaments que prend le patient. De nombreux médicaments peuvent provoquer des augmentations enzymatiques par induction ou effet pathologique (tabl. 1). Lors de la préparation du patient à la prise de sang, la position corporelle joue un rôle important, car la position debout, assise ou couchée peut influencer de nombreux paramètres. Le passage de la position couchée à la position debout abaisse le volume plasmatique d environ 12%. L influence de plusieurs analyses par la position du corps est présentée à la figure 5. Quel est le meilleur moment pour une prise de sang? Plusieurs paramètres de laboratoire, surtout clinico-chimiques, passent par des variations circadiennes dont il s agit de tenir compte dans l interprétation de leurs résultats (tabl. 2). Comme les valeurs de référence sont souvent données dans les études pour lesquelles les prélèvements se font à des heures standardisées, les examens diagnostics doivent se faire dans des conditions semblables (p.ex. le matin entre

3 CURRICULUM Forum Med Suisse N o 6 6 février et 9 heures). En plus de ces variations circadiennes, il en existe aussi des saisonnières et périodiques. La tri-iodothyronine (T3) est environ 20% plus basse en été qu en hiver, le 25- OH-colécalciférol (25-OH-vitamine D3) est plus élevé en été qu en hiver. La concentration d aldostérone est deux fois plus élevée à la phase préovulatoire qu à la phase postovulatoire du cycle menstruel. La concentration de rénine suit des variations semblables. Identification méticuleuse du patient, de l échantillon et de la demande d examen Les erreurs administratives, d organisation, sont l un des facteurs d erreur les plus importants concernant les résultats de laboratoire. L indication complète du nom, du prénom, de la date de naissance sur la demande d examen et le tube est la condition sine qua non d une attribution sans erreur possible au patient, de valeurs de référence spécifiques et d anciens résultats le concernant. D autres précisions, comme le sexe ou les traitements en cours, contribuent souvent à une bonne interprétation des résultats. L identification pour le matériel à examiner, et surtout pour les biopsies, ponctions ou frottis du lieu de prélèvement, est indispensable surtout pour le diagnostic microbiologique. Le choix de la bonne technique de culture et l interprétation en dépendent. Choix du récipient: l embarras du choix Le choix du bon récipient est très critique, car des interférences peuvent survenir en fonction de l additif. Tous les récipients ne sont pas bons pour toutes les analyses. De nombreux tubes pour le sang contiennent des stabilisateurs, des substances coagulantes ou des gels de séparation, et sont ainsi optimisés pour certaines analyses. Les anticoagulants souvent utilisés dans cette intention peuvent se répartir dans deux classes: 1. substances captant le calcium, dont EDTA, citrate, oxalate; 2. substances inhibant des enzymes, comme l héparine. Tableau 1. Médicaments pouvant influencer les activités enzymatiques. Enzyme Phosphatase alcaline (PA) Transaminases (ALT, AST) Créatine(-phospho)-kinase (CK ou CPK) γ-glutamyltransférase (γ-gt) Lactate-déshydrogénase (LDH) Effet du médicament Allopurinol, stéroïdes anabolisants, carbamazépine, cotrimoxazole, cyclophosphamide, disopyramide, érythromycine, isoniazide, kétoconazole, mercaptopurine, méthotrexate, α-méthyldopa, oxacilline, papavérine, pénicillamine, phénobarbital, phénylbutazone, phénytoïne, propylthiouracil, triméthoprime/ sulfaméthoxazole, sulfasalazine, acide valproïque Diminution Clofibrate, contraceptifs oraux Amiodarone, carbamazépine, disopyramide, oxacilline, papavérine, paracétamol (acétaminophène), pénicillamine, phénylbutazone, phénytoïne, acide salicylique, streptokinase, acide valproïque Diminution Allopurinol Clofibrate, digoxine, phénothiazine, succinylcholine (suxaméthonium), théophylline Carbamazépine, érythromycine, contraceptifs oraux (sauf micropilule), phénytoïne Diminution Clofibrate Stéroïdes anabolisants, acide acétylsalicylique/salicylés, chlorpromazine, kétoconazole, pénicillamine, propylthiouracil, acide valproïque Diminution Antiépileptiques

4 CURRICULUM Forum Med Suisse N o 6 6 février Figure 4. de différents paramètres après un marathon. Le sang a été prélevé avant et 45 minutes après la course (modifié d après [1]). Les substances captant le calcium ne sont pas indiquées pour le dosage du calcium, des électrolytes, ni des enzymes dont le calcium est cofacteur (p.ex. phosphatase alcaline, α-amylase). L héparine comme anticoagulant peut se trouver sous plusieurs formes, comme sel d ammonium, de lithium ou de sodium. Le sel d ammonium n est pas indiqué pour le dosage de l urée, le sel de lithium pour celui du lithium et le sel de sodium pour celui du sodium. Toutes les forme d héparine inhibent la «polymerase chain reaction» (PCR) et ne sont donc pas indiquées pour de telles analyses; il faut alors utiliser du sang ou du plasma EDTA. Les récipients les plus courants sont présentés dans le tableau 3. Le code-couleur uniformisé de ces récipients n est pas garanti par tous les fabricants sur le marché. Figure 5. en pourcentage de certains paramètres plasmatiques après passage de la position couchée à la position debout (modifié d après [1]). Prélèvement Lors d une prise de sang, il faut veiller à ce que le garrot ne reste pas trop longtemps en place, et ne soit pas trop serré, vu qu une stase peut fausser les résultats d analyses (fig. 6). Pour l urine, l agent de conservation approprié doit se trouver dans le récipient avant de recevoir l urine. La collecte d urine sur 24 heures commence d habitude le matin. La 1 re urine du matin est jetée, ensuite toutes les mictions sont recueillies jusqu à et y compris la 1 re urine du matin suivant. La durée de la collecte et son volume doivent être précisés. Si l analyse ne se fait pas sur place, ml sont généralement suffisants, mais il faut bien mélanger toute l urine collectée. Qu est-ce qui peut encore fausser les choses après le prélèvement? Une bonne conservation joue un très grand rôle, surtout pour l envoi d échantillons ou les analyses demandées après coup. En général, le sang total pour formule sanguine sans répartition leucocytaire automatisée doit être examiné dans les 24 heures. Pour la répartition automatisée, la fiabilité des résultats dépend généralement du principe de travail de l appareil. La conservation de sang total pour le dosage de la glycémie donne des résultats faux, vu que des cellules continuent à métaboliser le glucose. Les échantillons pour les paramètres clinico-chimiques et de la coagulation doivent être centrifugés dans les 45 minutes. Pour le potassium, le phosphate, la LDH, l AST (GOT), l homocystéine, il est recommandé de séparer le sérum. Pour les analyses de paramètres photosensibles comme la bilirubine, les vitamines, les porphyrines et la créatinekinase (CK), les tubes

5 CURRICULUM Forum Med Suisse N o 6 6 février Une hémolyse in vitro entraîne la libération d éléments intraérythrocytaires. Cela se reconnaît à une coloration rougeâtre du plasma ou du sérum après centrifugation du sang. L abdoivent être à l abri de la lumière sitôt après la prise de sang. Les récipients doivent rester bien fermés. Tous les prélèvements biologiques représentent d une part un risque de contamination, et il faut d autre part éviter toute contamination des échantillons par d autres échantillons, ou par des micro-organismes extérieurs. Les composants sanguins peuvent être oxydés par la présence d oxygène, et l évaporation de l eau en provoque la concentration. Le sang total ne doit pas être conservé au réfrigérateur, car les éléments cellulaires peuvent être lysés à basses températures. Si l urine est conservée au réfrigérateur, des sels peuvent cristalliser (phosphate de calcium et de magnésium, acide urique). Le froid complique également les examens morphologiques, car il lyse les cellules. Le tableau 4 présente les recommandations générales sur la stabilité et les conditions de conservation des échantillons pour analyses. Appréciation de la qualité des échantillons: le résultat des efforts passés Tableau 2. Rythme circadien de quelques paramètres de laboratoire (S = sérum; U = urine) (modifié d après [1]). Paramètre Maximum Minimum Amplitude (heure) (heure) (% de la moyenne journalière) ACTH Cortisol Testostérone TSH T Somatotropine Prolactine Aldostérone Rénine Adrénaline (S) Noradrénaline (S, U) Hémoglobine Eosinophiles Fer Potassium (S) Phosphate (S) Sodium (U) Phosphate (U) Volume (U) Température corporelle ,8 1,0 C S = sérum, U = urine Tableau 3. Prises de sang pour examens de laboratoire de routine. Paramètre Technique de prise de sang/matériel à examiner Couleur du bouchon Chimie clinique, sérologie sang veineux sans additif rouge Chimie clinique dans le plasma plasma hépariné vert Glucose (à jeun) sang veineux avec fluorure de sodium (NaF) gris comme inhibiteur de la glycolyse Hématologie sang veineux ou capillaire EDTA lilas Coagulation sang citraté (non capillaire) bleu clair

6 CURRICULUM Forum Med Suisse N o 6 6 février Figure 6. Variation en pourcentage de la concentration sérique de certains paramètres après 6 minutes de garrot (modifié d après [1]). sence de coloration n exclut pas une hémolyse, car l œil ne perçoit que des concentrations d hémoglobine supérieures à 0,3 g/l environ (0,03 g/dl). Et une hémolyse ne s accompagne pas que d une libération d hémoglobine. Si le sang est conservé à des températures trop basses, des éléments intracellulaires peuvent également être libérés (potassium, phosphate, LDH, etc.). Il peut également y avoir des interférences suite à la lyse des thrombocytes ou des granulocytes. Les conséquences d une hémolyse sont: augmentation des éléments intracellulaires dans le liquide extracellulaire (potassium, phosphate, AST, LDH, etc.); interférences optiques de l hémoglobine avec des méthodes travaillant aux mêmes longueurs d ondes; interférence des éléments intracellulaires avec les réactions chimiques. après une pose de 6 minutes L examen des échantillons à la recherche d une lipémie, d une hémolyse ou d autres dyscolorations doit être signalé dans le protocole de laboratoire, et mentionné sur le résultat, pour que l interprétation des résultats en soit facilitée. Tableau 4. Conservation des échantillons pour examens de laboratoire courants. Recommandations générales. Analyse Matériel Durée de conservation Température Groupes sanguins sang total EDTA 1 1 semaine frigo Coagulation sang citraté jusqu à 1 jour 2 température ambiante Hématologie sang total EDTA 1 jour 3 température ambiante Chimie clinique plasma hépariné, sérum 1 semaine frigo Sérologie sérum 6 semaines frigo Toxicologie sérum 6 semaines frigo 1 Valable pour détermination automatique des groupes sanguins. Pour la détermination manuelle, possibilité d utiliser un tube sans additif (même sans gel de séparation). 2 Valable pour examens de dépistage tels que Quick, TPT et fibrinogène dans tube citraté non ouvert et non centrifugé. 3 Valable pour la formule sanguine sans répartition leucocytaine. Tableau 5. Conditions de centrifugation. Matériel Force centrifuge (x g) Temps (minutes) Sérum ou plasma Coagulation Urine 400 5

7 CURRICULUM Forum Med Suisse N o 6 6 février Figure 7. Nomogramme et formule de calcul de la vitesse de rotation en rpm à partir du rayon de la centrifugeuse (cm) et de la force centrifuge relative (x g). Préparation des échantillons: quels travaux sont urgents? La préparation des échantillons est la dernière étape avant l analyse. Le sang total pour formule sanguine doit être incliné plusieurs fois immédiatement après avoir été transféré dans le tube, pour que l anticoagulant empêche toute coagulation. Les mélangeurs mécaniques sont faits pour cela, ils balancent constamment les tubes sur leur axe ou les font tourner jusqu à l analyse. L inclinaison est également indiquée pour d autres analyses; et ensuite la centrifugation. Pour le plasma, les tubes peuvent être centrifugés sitôt après la prise de sang et le mélange. Pour le sérum, il faut attendre entre 20 et 45 minutes avant que la coagulation soit terminée. Chez les patients sous anticoagulants, cela peut prendre plus longtemps. Il est alors recommandé de prendre du plasma hépariné (exception: électrophorèse des protéines) au lieu de sérum. La vitesse de centrifugation des échantillons est très importante pour obtenir un surnageant sans cellules (tabl. 5). Si la vitesse de rotation est insuffisante, des cellules (érythrocytes ou thrombocytes) peuvent rester dans la phase liquide et s y lyser. Les thrombocytes non séparés après une centrifugation insuffisante libèrent du potassium, du phosphate, la LDH, la phosphatase acide, etc.). Et une centrifugation trop énergique ou prolongée peut lyser les cellules. Comme les centrifugeuses n ont pas un rayon de centrifugation uniforme, il faut indiquer la force centrifuge relative (x g) en rotations par minute (rpm). Des nomogrammes basés sur des formules facilitent cette conversion de la bonne rotation en rpm. Il faut pour cela le rayon de la centrifugeuse, mesuré par la distance entre l axe de rotation et le fond du tube dans sa position de centrifugation (fig. 7). Points importants spécifiques Hématologie Pour les examens hématologiques tels que numération érythrocytaire, hémoglobine, hématocrite, leucocytes (avec répartition), thrombocytes, l EDTA (K 2-EDTA; sel dipotassique) est l anticoagulant qui convient le mieux. Le K 3- EDTA (sel tripotassique) n est plus recommandé, car il a un effet sur le volume cellulaire (et donc l hématocrite). Les tubes de sang total doivent être inclinés plusieurs fois après leur remplissage, mais pas secoués. Une bulle d air permet un mélange optimal (remplir le tube à 80% environ). L agitation trop frénétique provoque une hémolyse pouvant fausser les résultats. Le sang total doit être analysé dans les 6 heures suivant la prise de sang (mieux dans les 1 2 heures). Si cela n est pas possible, il faut faire un frottis dans les 2 heures suivant la prise de sang pour la répartition, car après ce délai des altérations morphologiques apparaissent. Chimie clinique Sang Pour la plupart des paramètres de routine, le sérum est valable. Le transfert du sang dans un tube avec gel de séparation est autorisé si le sérum est entièrement séparé des éléments cellulaires après coagulation complète. L analyse sur plasma hépariné est certes plus chère, mais elle présente l avantage sur le sérum que: la centrifugation des tubes peut se faire immédiatement après la prise de sang; les résultats sont plus fiables que dans le sérum; il n y a pas d hémolyse in vitro. Coagulation Pour les examens de la coagulation, les tubes citratés sont parfaitement indiqués. La bonne concentration de citrate est de 3,8% (0,129 mmol/l). Il faut respecter la proportion idéale entre anticoagulant et sang (1:9). Il faut donc remplir les tubes jusqu à la marque. Incliner plusieurs fois les tubes, sans les secouer. S il faut plusieurs tubes, il ne faut prélever le sang dans les tubes citratés qu après avoir rempli les tubes sans additif. Faute de quoi la cascade de la coagulation est activée par la thromboplastine tissulaire, ce qui fausse le TCA. Chez des patients connus pour avoir un hématocrite bas ou élevé (<20% ou >50%), il faut adapter la quantité de citrate pour obtenir une proportion optimale.

8 CURRICULUM Forum Med Suisse N o 6 6 février Quintessence Le respect consciencieux des conditions préanalytiques diminue le nombre des résultats ininterprétables, à refaire, et la perte inutile de temps. Conditions importantes pour une prise de sang optimale: à jeun (aucune nourriture depuis au moins heures), tôt le matin (entre 7 et 9 heures), atraumatique, si possible toujours dans la même position, jamais sur un bras porteur d une perfusion. Pour éviter toute confusion des échantillons et des patients: inscrire le nom, le prénom et la date de naissance du patient sur la demande d examen et sur l échantillon. Autres remarques importantes: bonne vitesse et bonne durée de centrifugation, ne pas secouer les tubes, choisir les bons agents de conservation et de stabilisation, protéger de la lumière, surveiller les températures. Urine L examen d urine peut donner plusieurs informations selon la technique de récolte. Les urines spontanées donnent des résultats qualitatifs. L examen du sédiment doit se faire au plus tard 1 heure après la récolte. Pour les examens bactériologiques, il faut l urine du milieu du jet, prélevée par sonde ou par ponction. Le patient doit parfaitement connaître la technique de récolte du milieu du jet. Pour les examens qualitatifs, il faut une simple collecte d urine (résultat rapporté au taux de créatinine). Pour les examens quantitatifs, la préférence est donnée aux urines de 24 heures. Le patient doit être parfaitement instruit en la matière. Références 1 WG Guder, S Narayanan, H Wisser, B Zawta. Samples: from the patient to the laboratory. Darmstadt: GIT Verlag; DS Young. Effects of drugs on clinical laboratory tests. Washington DC: AACC Press. 5th edition; Beck EA, Mertz E, Gianella M, Dall Acqua A, Vallet V, Sabo G, Knecht H (Lugano, Basel). Stability of coagulation factors VIII an V in a one day public transportation system: whole citrate blood is superior to plasma. Schweiz Med Wochenschr 2000;130(Suppl 115).

CONCOURS DE L INTERNAT EN PHARMACIE

CONCOURS DE L INTERNAT EN PHARMACIE Ministère de l enseignement supérieur et de la recherche Ministère de la santé et des sports CONCOURS DE L INTERNAT EN PHARMACIE Valeurs biologiques usuelles Edition de Novembre 2009 (6 pages) Conseil

Plus en détail

LD-P PRINCIPE ECHANTILLON. Coffret référence 442660. REVISION ANNUELLE Date. Date APPLICATION

LD-P PRINCIPE ECHANTILLON. Coffret référence 442660. REVISION ANNUELLE Date. Date APPLICATION Systèmes SYNCHRON CX Mode d emploi Copyright 2007 Beckman Coulter, Inc. Lactate déshydrogénase Coffret référence 442660 Pour utilisation diagnostique in vitro REVISION ANNUELLE Revu par : Date Revu par

Plus en détail

MODULAR ANALYTICS EVO Un univers de Fiabilité, de Puissance et de Flexibilité

MODULAR ANALYTICS EVO Un univers de Fiabilité, de Puissance et de Flexibilité MODULAR ANALYTICS EVO Un univers de Fiabilité, de Puissance et de Flexibilité Roche Diagnostics 2, avenue du Vercors - BP 59 38242 MEYLAN Cedex Tél. : +33 (0)4 76 76 30 00 Fax : +33 (0)4 76 76 30 01 www.rochediagnostics.fr

Plus en détail

AGREGATION DE BIOCHIMIE GENIE BIOLOGIQUE

AGREGATION DE BIOCHIMIE GENIE BIOLOGIQUE AGREGATION DE BIOCHIMIE GENIE BIOLOGIQUE CONCOURS EXTERNE Session 2005 TRAVAUX PRATIQUES DE BIOCHIMIE PHYSIOLOGIE ALCOOL ET FOIE L éthanol, psychotrope puissant, est absorbé passivement dans l intestin

Plus en détail

Le VIH et votre foie

Le VIH et votre foie Le VIH et votre foie Le VIH et votre foie Que dois-je savoir au sujet de mon foie? Votre foie joue un rôle incroyablement important. Il filtre votre sang en éliminant les substances nocives (toxiques)

Plus en détail

RAPPORT ANNUEL D ACTIVITÉS SCIENTIFIQUES 2005 DU COMITÉ

RAPPORT ANNUEL D ACTIVITÉS SCIENTIFIQUES 2005 DU COMITÉ RAPPORT ANNUEL D ACTIVITÉS SCIENTIFIQUES 2005 DU COMITÉ D ASSURANCE QUALITÉ EN BIOCHIMIE LABORATOIRE DE SANTÉ PUBLIQUE DU QUÉBEC MARS 2006 AUTEUR Comité d assurance qualité en biochimie MEMBRES DU COMITÉ

Plus en détail

I - CLASSIFICATION DU DIABETE SUCRE

I - CLASSIFICATION DU DIABETE SUCRE I - CLASSIFICATION DU DIABETE SUCRE 1- Définition : Le diabète sucré se définit par une élévation anormale et chronique de la glycémie. Cette anomalie est commune à tous les types de diabète sucré, mais

Plus en détail

Chapitre II La régulation de la glycémie

Chapitre II La régulation de la glycémie Chapitre II La régulation de la glycémie Glycémie : concentration de glucose dans le sang valeur proche de 1g/L Hypoglycémie : perte de connaissance, troubles de la vue, voire coma. Hyperglycémie chronique

Plus en détail

SECTION II RELATIVE AU PRÉLEVEUR

SECTION II RELATIVE AU PRÉLEVEUR SECTION II RELATIVE AU PRÉLEVEUR II-0 INDEX SECTION II Pages Section relative au préleveur Heures d ouvertures des laboratoires pour clients externes Requête régionale II-2 II-2 II-3 Informations requises

Plus en détail

Le VIH et votre cœur

Le VIH et votre cœur Le VIH et votre cœur Le VIH et votre cœur Que dois-je savoir au sujet de mon cœur? Les maladies cardiovasculaires représentent une des cause les plus courante de décès, elles incluent: les maladies coronariennes,

Plus en détail

L eau dans le corps. Fig. 6 L eau dans le corps. Cerveau 85 % Dents 10 % Cœur 77 % Poumons 80 % Foie 73 % Reins 80 % Peau 71 % Muscles 73 %

L eau dans le corps. Fig. 6 L eau dans le corps. Cerveau 85 % Dents 10 % Cœur 77 % Poumons 80 % Foie 73 % Reins 80 % Peau 71 % Muscles 73 % 24 L eau est le principal constituant du corps humain. La quantité moyenne d eau contenue dans un organisme adulte est de 65 %, ce qui correspond à environ 45 litres d eau pour une personne de 70 kilogrammes.

Plus en détail

Test direct à l Antiglobuline (TDA ou Coombs direct)

Test direct à l Antiglobuline (TDA ou Coombs direct) Test direct à l Antiglobuline (TDA ou Coombs direct) Mise en évidence par le réactif de Coombs polyspécifique d une fixation des anticorps (Igs) ou des fractions du complément (C3d) sur les hématies du

Plus en détail

LISTE DES ACTES ET PRESTATIONS - AFFECTION DE LONGUE DURÉE HÉPATITE CHRONIQUE B

LISTE DES ACTES ET PRESTATIONS - AFFECTION DE LONGUE DURÉE HÉPATITE CHRONIQUE B LISTE DES ACTES ET PRESTATIONS - AFFECTION DE LONGUE DURÉE HÉPATITE CHRONIQUE B Actualisation février 2009 Ce document est téléchargeable sur www.has-sante.fr Haute Autorité de santé Service communication

Plus en détail

INTERET PRATIQUE DU MDRD AU CHU DE RENNES

INTERET PRATIQUE DU MDRD AU CHU DE RENNES INTERET PRATIQUE DU MDRD AU CHU DE RENNES QU EST-CE QUE LE MDRD? Il s agit d une formule permettant d estimer le débit de filtration glomérulaire et donc la fonction rénale La formule est la suivante :

Plus en détail

GUIDE D INFORMATIONS A LA PREVENTION DE L INSUFFISANCE RENALE

GUIDE D INFORMATIONS A LA PREVENTION DE L INSUFFISANCE RENALE GUIDE D INFORMATIONS A LA PREVENTION DE L INSUFFISANCE RENALE SOURCES : ligues reins et santé A LA BASE, TOUT PART DES REINS Organes majeurs de l appareil urinaire, les reins permettent d extraire les

Plus en détail

ÉVALUATION DE LA PERSONNE ATTEINTE D HYPERTENSION ARTÉRIELLE

ÉVALUATION DE LA PERSONNE ATTEINTE D HYPERTENSION ARTÉRIELLE ÉVALUATION DE LA PERSONNE ATTEINTE D HYPERTENSION ARTÉRIELLE PRISE EN CHARGE SYSTÉMATISÉE DES PERSONNES ATTEINTES D HYPERTENSION ARTÉRIELLE SOCIÉTÉ QUÉBÉCOISE D HYPERTENSION ARTÉRIELLE 23 ÉVALUATION DE

Plus en détail

Monitoring de l hémoglobine au bloc opératoire Place d une mesure continue non invasive. C Decoene PH CHRU Lille

Monitoring de l hémoglobine au bloc opératoire Place d une mesure continue non invasive. C Decoene PH CHRU Lille Monitoring de l hémoglobine au bloc opératoire Place d une mesure continue non invasive C Decoene PH CHRU Lille objectif Le taux d hémoglobine intervient dans : Le transport d O2 L hémostase L équilibre

Plus en détail

Utilisation des substrats énergétiques

Utilisation des substrats énergétiques Utilisation des substrats énergétiques Collège des Enseignants de Nutrition Date de création du document 2010-2011 Table des matières I Les organes et les substrats... 3 I.1 Les substrats énergétiques...

Plus en détail

L investigation chez la personne infectée par le VIH

L investigation chez la personne infectée par le VIH P O U R Q U O I P A R L E R D U V I H E N 2 0 0 4? 2 L investigation chez la personne infectée par le VIH quand et comment utiliser les différents tests de laboratoire? par Harold Dion Paul, un homme de

Plus en détail

La version électronique fait foi

La version électronique fait foi Page 1/6 Localisation : Classeur VERT Disponible sur Intranet A revoir : 10/2015 Objet : La présente procédure a pour objet de décrire les responsabilités et les principes pour la réalisation des prélèvements.

Plus en détail

Tableau pour la conservation et le transport des spécimens à l externe

Tableau pour la conservation et le transport des spécimens à l externe 1. OBJECTIF : Ce document comprend un tableau indiquant les informations nécessaires la conservation des spécimens, à l externe. Il comprend aussi un tableau indiquant les informations nécessaires pour

Plus en détail

Maxwell 16 Blood DNA Purification System

Maxwell 16 Blood DNA Purification System Manuel Technique Maxwell 16 Blood DNA Purification System Attention, cartouches à manipuler avec précaution, les bords scellés peuvent être tranchants. 2800 Woods Hollow Rd. Madison, WI USA Dispositif

Plus en détail

La prise en charge de votre insuffisance cardiaque

La prise en charge de votre insuffisance cardiaque G U I D E - A F F E C T I O N D E L O N G U E D U R É E La prise en charge de votre insuffisance cardiaque Vivre avec une insuffisance cardiaque Décembre 2007 Pourquoi ce guide? Votre médecin traitant

Plus en détail

Livret des nouveaux anticoagulants oraux. Ce qu il faut savoir pour bien gérer leur utilisation

Livret des nouveaux anticoagulants oraux. Ce qu il faut savoir pour bien gérer leur utilisation Livret des nouveaux anticoagulants oraux Ce qu il faut savoir pour bien gérer leur utilisation DONNÉES DU PATIENT Nom Adresse Tél MÉDECIN TRAITANT Nom Adresse Tél SPÉCIALISTE Nom Hôpital Tél MÉDICAMENT

Plus en détail

Ordonnance collective

Ordonnance collective Centre de Santé et de Services sociaux de Québec-Nord NUMÉRO DE L ORDONNANCE: OC-31 Ordonnance collective Nom de l ordonnance: Initier des analyses de laboratoire pour le suivi de la clientèle présentant

Plus en détail

Intérêt diagnostic du dosage de la CRP et de la leucocyte-estérase dans le liquide articulaire d une prothèse de genou infectée

Intérêt diagnostic du dosage de la CRP et de la leucocyte-estérase dans le liquide articulaire d une prothèse de genou infectée Intérêt diagnostic du dosage de la CRP et de la leucocyte-estérase dans le liquide articulaire d une prothèse de genou infectée C. Rondé-Oustau, JY. Jenny,J.Sibilia, J. Gaudias, C. Boéri, M. Antoni Hôpitaux

Plus en détail

PLAC E DE L AN ALYS E TOXIC OLOG IQUE EN URGE NCE HOSP ITALI ERE

PLAC E DE L AN ALYS E TOXIC OLOG IQUE EN URGE NCE HOSP ITALI ERE PLAC E DE L AN ALYS E TOXIC OLOG IQUE EN URGE NCE HOSP ITALI ERE CHEFIRAT B. Les intoxications aiguës constituent un réel problème de santé publique dont l impact reste encore à évaluer. Le nombre total

Plus en détail

Dr E. CHEVRET UE2.1 2013-2014. Aperçu général sur l architecture et les fonctions cellulaires

Dr E. CHEVRET UE2.1 2013-2014. Aperçu général sur l architecture et les fonctions cellulaires Aperçu général sur l architecture et les fonctions cellulaires I. Introduction II. Les microscopes 1. Le microscope optique 2. Le microscope à fluorescence 3. Le microscope confocal 4. Le microscope électronique

Plus en détail

L APS ET LE DIABETE. Le diabète se caractérise par un taux de glucose ( sucre ) trop élevé dans le sang : c est l hyperglycémie.

L APS ET LE DIABETE. Le diabète se caractérise par un taux de glucose ( sucre ) trop élevé dans le sang : c est l hyperglycémie. 1. Qu est-ce que le diabète? L APS ET LE DIABETE Le diabète se caractérise par un taux de glucose ( sucre ) trop élevé dans le sang : c est l hyperglycémie. Cette hyperglycémie est avérée si à 2 reprises

Plus en détail

Bilan d Activité du Don de Plaquettes par cytaphérèse Sur une Période d une année au Service Hématologie EHS ELCC Blida.

Bilan d Activité du Don de Plaquettes par cytaphérèse Sur une Période d une année au Service Hématologie EHS ELCC Blida. Bilan d Activité du Don de Plaquettes par cytaphérèse Sur une Période d une année au Service Hématologie EHS ELCC Blida. L.Aribi, F.Kaouane, S.Oukid, C.Boucherit, M.K.Benlabiod, Y.M.Bouchakor, M.T.Abad

Plus en détail

Transfusions sanguines, greffes et transplantations

Transfusions sanguines, greffes et transplantations Transfusions sanguines, greffes et transplantations Chiffres clés en 2008 La greffe d organes est pratiquée depuis plus de 50 ans. 4 620 malades ont été greffés. 1 563 personnes ont été prélevées. 222

Plus en détail

Pharmacologie des «nouveaux» anticoagulants oraux

Pharmacologie des «nouveaux» anticoagulants oraux Pharmacologie des «nouveaux» anticoagulants oraux Apixaban, Dabigatran, Rivaroxaban Pr D. DEPLANQUE Département de Pharmacologie médicale EA 1046 et CIC 9301 INSERM-CHRU, Institut de Médecine Prédictive

Plus en détail

Guide de Mobilisation. de cellules souches pour mon. Autogreffe AVEC LE SOUTIEN DE. Carnet d informations et de suivi pour le patient et sa famille

Guide de Mobilisation. de cellules souches pour mon. Autogreffe AVEC LE SOUTIEN DE. Carnet d informations et de suivi pour le patient et sa famille Guide de Mobilisation de cellules souches pour mon Autogreffe Carnet d informations et de suivi Carnets pour d informations le patient et sa et famille de suivi pour le patient et sa famille AVEC LE SOUTIEN

Plus en détail

Diabète de type 1: Informations destinées aux enseignants

Diabète de type 1: Informations destinées aux enseignants Diabète de type 1: Informations destinées aux enseignants Le diabète chez les jeunes Le diabète de type 1 est une maladie très difficile à affronter, surtout quand on est jeune. Malheureusement, si quelque

Plus en détail

Ageas Sérénité Manager

Ageas Sérénité Manager Ageas Sérénité Manager Adaptez votre contrat de prévoyance au développement de votre entreprise Assurance Homme clé I Protection Associés I Couverture d emprunt I Prévoyance familiale Une solution simple,

Plus en détail

Tableau récapitulatif : composition nutritionnelle de la spiruline

Tableau récapitulatif : composition nutritionnelle de la spiruline Tableau récapitulatif : composition nutritionnelle de la spiruline (Valeur énergétique : 38 kcal/10 g) Composition nutritionnelle Composition pour 10 g Rôle Protéines (végétales) 55 à 70 % Construction

Plus en détail

FEUILLET TECHNIQUE. Plaques CRP VITROS Chemistry Products

FEUILLET TECHNIQUE. Plaques CRP VITROS Chemistry Products Plaques VITROS Chemistry Products 192 6740 809 7990 Application Pour usage in vitro uniquement. Les plaques VITROS Chemistry Products mesurent la concentration de la protéine C-réactive () contenue dans

Plus en détail

LA RETRAITE Loi Madelin (R94)

LA RETRAITE Loi Madelin (R94) LA RETRAITE Loi Madelin (R94) Type de contrat Age de l assuré Garanties en cas de vie Rente viagère différée (destinée aux professions non salariées non agricoles) L âge de l assuré, déterminé en nombre

Plus en détail

Traitement des calculs urinaires par fragmentation (Lithotripsie par ondes de choc extracorporelle)

Traitement des calculs urinaires par fragmentation (Lithotripsie par ondes de choc extracorporelle) Traitement des calculs urinaires par fragmentation (Lithotripsie par ondes de choc extracorporelle) Le traitement des calculs urétéraux et rénaux a beaucoup changé depuis 1980 avec la venue d un appareil

Plus en détail

HEPATITES VIRALES 22/09/09. Infectieux. Mme Daumas

HEPATITES VIRALES 22/09/09. Infectieux. Mme Daumas HEPATITES VIRALES 22/09/09 Mme Daumas Infectieux Introduction I. Hépatite aigu II. Hépatite chronique III. Les différents types d hépatites A. Hépatite A 1. Prévention de la transmission 2. Vaccination

Plus en détail

Conseils aux patients* Lutter activement. *pour les patients ayant subi une opération de remplacement de la hanche ou du genou

Conseils aux patients* Lutter activement. *pour les patients ayant subi une opération de remplacement de la hanche ou du genou Conseils aux patients* Lutter activement contre la thrombose *pour les patients ayant subi une opération de remplacement de la hanche ou du genou 2 Mentions légales Directeur de la publication : Bayer

Plus en détail

1. Facteurs pré-analytiques importants en pathologie clinique vétérinaire

1. Facteurs pré-analytiques importants en pathologie clinique vétérinaire 1. Facteurs pré-analytiques importants en pathologie clinique vétérinaire 1.1. Généralités concernant l hématologie, l endocrinologie, la biochimie et la sérologie 1.1.1. Collecte, manipulation et transport

Plus en détail

5.5.5 Exemple d un essai immunologique

5.5.5 Exemple d un essai immunologique 5.5.5 Exemple d un essai immunologique Test de grossesse Test en forme de bâtonnet destiné à mettre en évidence l'hormone spécifique de la grossesse, la gonadotrophine chorionique humaine (hcg), une glycoprotéine.

Plus en détail

Sérodiagnostic de la polyarthrite rhumatoïde

Sérodiagnostic de la polyarthrite rhumatoïde 1 ETSL Sérodiagnostic de la polyarthrite rhumatoïde TP 1 GABIN-GAUTHIER 13/11/2009 I. LA MALADIE... 2 II. TECHNIQUES QUALITATIVES... 2 1. PRINCIPE... 2 2. MODE OPERATOIRE... 3 2.1. WRST ou Waaler Rose

Plus en détail

Sommaire des documents de la base documentaire 15189 v2012 01/11/2013

Sommaire des documents de la base documentaire 15189 v2012 01/11/2013 La base documentaire a été complètement révisée pour être en conformité avec cette version 2012 de l ISO 15189. La cartographie des différents processus du LBM a également été modifiée (suppression du

Plus en détail

ntred 2007 Résultats de l étude Description des personnes diabétiques

ntred 2007 Résultats de l étude Description des personnes diabétiques Résultats de l étude ntred 2007 EÉCHANTILLON NATIONAL TÉMOIN REPRÉSENTATIF DES PERSONNES DIABÉTIQUES Le diabète est une maladie chronique de plus en plus fréquente, qui touche en France plus de 2 millions

Plus en détail

7- Les Antiépileptiques

7- Les Antiépileptiques 7- Les Antiépileptiques 1 Définition L épilepsie est un trouble neurologique chronique caractérisé par la survenue périodique et imprévisible de crises convulsives dues à l émission de décharges électriques

Plus en détail

La filtration glomérulaire et sa régulation

La filtration glomérulaire et sa régulation UE3-2 - Physiologie rénale Chapitre 4 : La filtration glomérulaire et sa régulation Professeur Diane GODIN-RIBUOT Année universitaire 2010/2011 Université Joseph Fourier de Grenoble - Tous droits réservés.

Plus en détail

Le VIH et votre apparence physique

Le VIH et votre apparence physique Le VIH et votre apparence physique Le VIH et votre apparence physique Les personnes séropositives subissent-elles souvent des changements de l apparence physique? Il est difficile de dire avec exactitude

Plus en détail

Les nouveaux anticoagulants oraux sont arrivé! Faut il une surveillance biologique?

Les nouveaux anticoagulants oraux sont arrivé! Faut il une surveillance biologique? Les nouveaux anticoagulants oraux sont arrivé! Faut il une surveillance biologique? Références : Pr Samama Journée de Biologie Praticienne Décembre 2011 I. Gouin-Thibault Journée de Biologie Clinique 2012

Plus en détail

Isolement automatisé d ADN génomique à partir de culots de cellules sanguines à l aide de l appareil Tecan Freedom EVO -HSM Workstation

Isolement automatisé d ADN génomique à partir de culots de cellules sanguines à l aide de l appareil Tecan Freedom EVO -HSM Workstation PROTOCOLE AUTOMATISÉ Isolement automatisé d ADN génomique à partir de culots de cellules sanguines à l aide de l appareil Tecan Freedom EVO -HSM Workstation Mode d emploi des produits A1751 et A2751 Réservé

Plus en détail

27 ème JOURNEE SPORT ET MEDECINE Dr Roukos ABI KHALIL Digne Les Bains 23 novembre 2013

27 ème JOURNEE SPORT ET MEDECINE Dr Roukos ABI KHALIL Digne Les Bains 23 novembre 2013 27 ème JOURNEE SPORT ET MEDECINE Dr Roukos ABI KHALIL Digne Les Bains 23 novembre 2013 Les Nouveaux Anticoagulants Oraux (NACO) dans la maladie thrombo embolique veineuse INTRODUCTION Thrombose veineuse

Plus en détail

Professeur Diane GODIN-RIBUOT

Professeur Diane GODIN-RIBUOT UE3-2 - Physiologie rénale Chapitre 5 : Mesure de la fonction rénale : la clairance rénale Professeur Diane GODIN-RIBUOT Année universitaire 2011/2012 Université Joseph Fourier de Grenoble - Tous droits

Plus en détail

www.gbo.com/bioscience 1 Culture Cellulaire Microplaques 2 HTS- 3 Immunologie/ HLA 4 Microbiologie/ Bactériologie Containers 5 Tubes/ 6 Pipetage

www.gbo.com/bioscience 1 Culture Cellulaire Microplaques 2 HTS- 3 Immunologie/ HLA 4 Microbiologie/ Bactériologie Containers 5 Tubes/ 6 Pipetage 2 HTS 3 Immunologie / Immunologie Informations Techniques 3 I 2 ELISA 96 Puits 3 I 4 ELISA 96 Puits en Barrettes 3 I 6 en Barrettes de 8 Puits 3 I 7 en Barrettes de 12 Puits 3 I 8 en Barrettes de 16 Puits

Plus en détail

chronique La maladie rénale Un risque pour bon nombre de vos patients Document destiné aux professionnels de santé

chronique La maladie rénale Un risque pour bon nombre de vos patients Document destiné aux professionnels de santé Document destiné aux professionnels de santé Agence relevant du ministère de la santé La maladie rénale chronique Un risque pour bon nombre de vos patients Clés pour la dépister et ralentir sa progression

Plus en détail

NOTICE : INFORMATION DE L'UTILISATEUR. DAKTOZIN 2,5 mg/150 mg pommade Nitrate de miconazole et oxyde de zinc

NOTICE : INFORMATION DE L'UTILISATEUR. DAKTOZIN 2,5 mg/150 mg pommade Nitrate de miconazole et oxyde de zinc NOTICE : INFORMATION DE L'UTILISATEUR DAKTOZIN 2,5 mg/150 mg pommade Nitrate de miconazole et oxyde de zinc Veuillez lire attentivement cette notice avant d utiliser ce médicament car elle contient des

Plus en détail

LIGNES DIRECTRICES CLINIQUES TOUT AU LONG DU CONTINUUM DE SOINS : Objectif de ce chapitre. 6.1 Introduction 86

LIGNES DIRECTRICES CLINIQUES TOUT AU LONG DU CONTINUUM DE SOINS : Objectif de ce chapitre. 6.1 Introduction 86 LIGNES DIRECTRICES CLINIQUES TOUT AU LONG DU CONTINUUM DE SOINS : ÉTABLISSEMENT DE LIENS ENTRE LES PERSONNES CHEZ QUI UN DIAGNOSTIC D INFECTION À VIH A ÉTÉ POSÉ ET LES SERVICES DE SOINS ET DE TRAITEMENT

Plus en détail

abc pratique quotidienne O. Calatayud 1 J.M. Tenias 2 X. Castells 1

abc pratique quotidienne O. Calatayud 1 J.M. Tenias 2 X. Castells 1 abc Ann Biol Clin 2006 ; 64 (2) : 157-61 Détermination des électrolytes dans des échantillons de sérum et de plasma, et stabilité dans des tubes ouverts pendant 2 heures à température ambiante O. Calatayud

Plus en détail

Que sont les. inhibiteurs?

Que sont les. inhibiteurs? Que sont les inhibiteurs? TABLE DES MATIÈRES Publié par la Fédération mondiale de l hémophilie (FMH) Fédération mondiale de l hémophilie, 2010 La FMH encourage la redistribution de ses publications à des

Plus en détail

COMMISSION DE LA TRANSPARENCE AVIS. 19 octobre 2011

COMMISSION DE LA TRANSPARENCE AVIS. 19 octobre 2011 COMMISSION DE LA TRANSPARENCE AVIS 19 octobre 2011 PEDIAVEN AP-HP G15, solution pour perfusion 1000 ml de solution en poche bi-compartiment, boîte de 4 (CIP: 419 999-0) PEDIAVEN AP-HP G20, solution pour

Plus en détail

Suivi Biologique des Nouveaux Anticoagulants

Suivi Biologique des Nouveaux Anticoagulants Suivi Biologique des Nouveaux Anticoagulants M.M. Samama, M-H. Horellou, C. Flaujac, J. Conard Groupe Hémostase-Thrombose Hôtel-Dieu L. Le Flem, C. Guinet, F. Depasse Biomnis - Ivry sur Seine TFPI TFPI

Plus en détail

DON DE SANG. Label Don de Soi

DON DE SANG. Label Don de Soi DON DE SANG Label Don de Soi 2015 SOMMAIRE Les différents types de dons p.3 Le don de sang total Le don de plasma Le don de plaquettes Le don de moelle osseuse Que soigne-t-on avec un don de sang? p.7

Plus en détail

AGRÉGATION DE SCIENCES DE LA VIE - SCIENCES DE LA TERRE ET DE L UNIVERS

AGRÉGATION DE SCIENCES DE LA VIE - SCIENCES DE LA TERRE ET DE L UNIVERS AGRÉGATION DE SCIENCES DE LA VIE - SCIENCES DE LA TERRE ET DE L UNIVERS CONCOURS EXTERNE ÉPREUVES D ADMISSION session 2010 TRAVAUX PRATIQUES DE CONTRE-OPTION DU SECTEUR A CANDIDATS DES SECTEURS B ET C

Plus en détail

empo senior L assurance décès pour les seniors

empo senior L assurance décès pour les seniors empo senior L assurance décès pour les seniors Tempo Senior APRIL, une protection pour toute la famille Il est important d assurer l avenir de vos proches en cas de décès et de préserver votre patrimoine.

Plus en détail

Quel sirop choisir pour le nourrissement d hiver.

Quel sirop choisir pour le nourrissement d hiver. Syndicat des apiculteurs de Thann et environs Quel sirop choisir pour le nourrissement d hiver. Auteurs : R.Hummel & M.Feltin Octobre 2014 Les sirops de nourrissement : La qualité des sirops utilisés pour

Plus en détail

Sommeil et sport Dr. Arnaud PRIGENT (Pneumologue à St LAURENT) sport et sommeil 01/06/2010

Sommeil et sport Dr. Arnaud PRIGENT (Pneumologue à St LAURENT) sport et sommeil 01/06/2010 Sommeil et sport Structure du sommeil Au cours du sommeil, on repère 2 principaux types de sommeil : Le sommeil lent. Le sommeil paradoxal. Processus de régulation 3 processus: - circadienne (processus

Plus en détail

Transport des gaz dans le sang

Transport des gaz dans le sang UE3-2 - Physiologie Physiologie Respiratoire Chapitre 9 : Transport des gaz dans le sang Docteur Sandrine LAUNOIS-ROLLINAT Année universitaire 2011/2012 Université Joseph Fourier de Grenoble - Tous droits

Plus en détail

TD de Biochimie 4 : Coloration.

TD de Biochimie 4 : Coloration. TD de Biochimie 4 : Coloration. Synthèse de l expérience 2 Les questions posées durant l expérience 2 Exposé sur les méthodes de coloration des molécules : Générique Spécifique Autres Questions Pourquoi

Plus en détail

Transport des gaz dans le sang

Transport des gaz dans le sang UE3-2 - Physiologie Physiologie Respiratoire Chapitre 9 : Transport des gaz dans le sang Docteur Sandrine LAUNOIS-ROLLINAT Année universitaire 2010/2011 Université Joseph Fourier de Grenoble - Tous droits

Plus en détail

PICT DOSAGE DES ANTICOAGULANTS 1. PEFAKIT PICT. Dosage chronométrique. PEFAKIT PiCT. PEFAKIT PiCT Calibrateur HNF. PEFAKIT PiCT Contrôles HNF

PICT DOSAGE DES ANTICOAGULANTS 1. PEFAKIT PICT. Dosage chronométrique. PEFAKIT PiCT. PEFAKIT PiCT Calibrateur HNF. PEFAKIT PiCT Contrôles HNF Dosage chronométrique PICT 1. PEFAKIT PICT Nombre de tests 8-505-01 coffret 80 3 flacons d activateur (2 ml) 3 flacons de réactif Start (2 ml) Mesure des anticoagulants par méthode chronométrique. 1 2

Plus en détail

DIAPOSITIVE 1 Cette présentation a trait à la réglementation sur les thérapies cellulaires.

DIAPOSITIVE 1 Cette présentation a trait à la réglementation sur les thérapies cellulaires. Produits de thérapie cellulaire DIAPOSITIVE 1 Cette présentation a trait à la réglementation sur les thérapies cellulaires. DIAPOSITIVE 2 La fabrication des thérapies cellulaires est examinée par la Division

Plus en détail

Guide du parcours de soins Titre ACTES ET PRESTATIONS AFFECTION DE LONGUE DURÉE. Hépatite chronique B

Guide du parcours de soins Titre ACTES ET PRESTATIONS AFFECTION DE LONGUE DURÉE. Hépatite chronique B Guide du parcours de soins Titre ACTES ET PRESTATIONS AFFECTION DE LONGUE DURÉE Hépatite chronique B Février 2015 Ce document est téléchargeable sur : www.has-sante.fr Haute Autorité de Santé Service des

Plus en détail

Titre : «CYCLISME ET DIABETE DE TYPE 1» Auteur(s) : Docteur Karim BELAID. Catégorie : Médecine du Sport - Diaporama, 20 vues.

Titre : «CYCLISME ET DIABETE DE TYPE 1» Auteur(s) : Docteur Karim BELAID. Catégorie : Médecine du Sport - Diaporama, 20 vues. Titre : «CYCLISME ET DIABETE DE TYPE 1» Auteur(s) : Docteur Karim BELAID Catégorie : Médecine du Sport - Diaporama, 20 vues. Date de présentation : 2014 Lieu : Roubaix. Mis à disponibilité sur le site

Plus en détail

Annales du Contrôle National de Qualité des Analyses de Biologie Médicale

Annales du Contrôle National de Qualité des Analyses de Biologie Médicale Annales du Contrôle National de Qualité des Analyses de Biologie Médicale ARN du virus de l hépatite C : ARN-VHC ARN-VHC 03VHC1 Novembre 2003 Edité : mars 2006 Annales ARN-VHC 03VHC1 1 / 8 ARN-VHC 03VHC1

Plus en détail

pka D UN INDICATEUR COLORE

pka D UN INDICATEUR COLORE TP SPETROPHOTOMETRIE Lycée F.BUISSON PTSI pka D UN INDIATEUR OLORE ) Principes de la spectrophotométrie La spectrophotométrie est une technique d analyse qualitative et quantitative, de substances absorbant

Plus en détail

FEUILLET TECHNIQUE. Réactif VITROS Chemistry Products IgA

FEUILLET TECHNIQUE. Réactif VITROS Chemistry Products IgA FEUILLET TECHNIQUE Réactif VITROS Chemistry Products IgA IgA 680 1732 Application Pour usage in vitro. Le réactif VITROS Chemistry Products IgA permet d effectuer le dosage quantitatif de l immunoglobuline

Plus en détail

PLAN EXPERT TNS. Prévoyance : En pourcentage de la base des garanties, de 1 à 4 plafonds annuels de la Sécurité Sociale

PLAN EXPERT TNS. Prévoyance : En pourcentage de la base des garanties, de 1 à 4 plafonds annuels de la Sécurité Sociale PLAN EXPERT TNS Type de contrat Cotisations et assiette de prestations Garanties Capital décès / PTIA Prévoyance complémentaire des Experts Partenaires Prévoyance : En pourcentage de la base des garanties,

Plus en détail

SANTÉ. E-BOOK équilibre. stop. cholesterol diabete hypertension. Réduire le cholestérol, l hypertension et le diabète SANS MEDICAMENT!

SANTÉ. E-BOOK équilibre. stop. cholesterol diabete hypertension. Réduire le cholestérol, l hypertension et le diabète SANS MEDICAMENT! SANTÉ stop cholesterol diabete hypertension E-BOOK équilibre Réduire le cholestérol, l hypertension et le diabète SANS MEDICAMENT! un peu d histoire... Il y a 200 ans, un Français faisait en moyenne entre

Plus en détail

La drépanocytose. Sikkelcelziekte (Frans)

La drépanocytose. Sikkelcelziekte (Frans) La drépanocytose Sikkelcelziekte (Frans) Qu est-ce que la drépanocytose? La drépanocytose est une maladie causée par un changement héréditaire du pigment rouge dans les globules rouges : l hémoglobine.

Plus en détail

Les renseignements suivants sont destinés uniquement aux personnes qui ont reçu un diagnostic de cancer

Les renseignements suivants sont destinés uniquement aux personnes qui ont reçu un diagnostic de cancer Information importante pour les personnes atteintes d un cancer du poumon non à petites cellules de stade avancé Les renseignements suivants sont destinés uniquement aux personnes qui ont reçu un diagnostic

Plus en détail

Indicateur d'unité Voyant Marche/Arrêt

Indicateur d'unité Voyant Marche/Arrêt Notice MESURACOLOR Colorimètre à DEL Réf. 22020 Indicateur d'unité Voyant Marche/Arrêt Indicateur Etalonnage Bouton Marche/Arrêt Indicateur de sélection de la longueur d'onde Indicateur de mode chronomètre

Plus en détail

Le test de dépistage qui a été pratiqué à la

Le test de dépistage qui a été pratiqué à la élever CommenT UN enfant ayant une drépanocytose Q Le test de dépistage qui a été pratiqué à la maternité vient de révéler que votre bébé est atteint de drépanocytose. Aujourd hui, votre enfant va bien,

Plus en détail

Pour les emprunteurs qui ont des difficultés à s assurer

Pour les emprunteurs qui ont des difficultés à s assurer H A B I T A T Assurance de Prêt ( AdP ) Solution Risques spéciaux Pour les emprunteurs qui ont des difficultés à s assurer Vos Garanties - 2005/2006 Une tarification sur mesure pour : les maladies aggravées,

Plus en détail

Toxicité à long-terme d un herbicide Roundup et d un maïs modifié génétiquement pour tolérer le Roundup

Toxicité à long-terme d un herbicide Roundup et d un maïs modifié génétiquement pour tolérer le Roundup A l attention de toutes les personnes qui se méfient des jugements de valeur fussent-ils émis par des scientifiques- et qui préfèrent capter les informations à leur source pour s en faire une opinion personnelle.

Plus en détail

I- L ÉTABLISSEMENT FRANÇAIS DU SANG ÎLE-DE- FRANCE, ACTEUR MAJEUR DE SANTÉ PUBLIQUE

I- L ÉTABLISSEMENT FRANÇAIS DU SANG ÎLE-DE- FRANCE, ACTEUR MAJEUR DE SANTÉ PUBLIQUE I- L ÉTABLISSEMENT FRANÇAIS DU SANG ÎLE-DE- FRANCE, ACTEUR MAJEUR DE SANTÉ PUBLIQUE L Établissement Français du Sang, est l unique opérateur civil de la transfusion sanguine en France. Sa mission première

Plus en détail

Item 182 : Accidents des anticoagulants

Item 182 : Accidents des anticoagulants Item 182 : Accidents des anticoagulants COFER, Collège Français des Enseignants en Rhumatologie Date de création du document 2010-2011 Table des matières ENC :...3 SPECIFIQUE :...3 I Cruralgie par hématome

Plus en détail

[ PRÉVOYANCE] PARTICULIERS. empo senior. L assurance décès pour les seniors. L assurance n est plus ce qu elle était.

[ PRÉVOYANCE] PARTICULIERS. empo senior. L assurance décès pour les seniors. L assurance n est plus ce qu elle était. [ PRÉVOYANCE] PARTICULIERS empo senior L assurance décès pour les seniors L assurance n est plus ce qu elle était. [ TEMPO SENIOR APRIL ] Tempo Senior APRIL, une protection pour toute la famille Il est

Plus en détail

LE GRAND LIVRE Du. Pr Jean-Jacques Altman Dr Roxane Ducloux Dr Laurence Lévy-Dutel. Prévenir les complications. et surveiller la maladie

LE GRAND LIVRE Du. Pr Jean-Jacques Altman Dr Roxane Ducloux Dr Laurence Lévy-Dutel. Prévenir les complications. et surveiller la maladie Pr Jean-Jacques Altman Dr Roxane Ducloux Dr Laurence Lévy-Dutel LE GRAND LIVRE Du diabète Vivre avec le diabète à tout âge Traiter et surveiller la maladie Prévenir les complications, 2012 ISBN : 978-2-212-55509-7

Plus en détail

Planches pour le Diagnostic microscopique du paludisme

Planches pour le Diagnostic microscopique du paludisme République Démocratique du Congo Ministère de la Santé Programme National de Lutte Contre le Paludisme Planches pour le Diagnostic microscopique du paludisme Ces planches visent à améliorer le diagnostic

Plus en détail

RELPAX. hydrobromure d élétriptan

RELPAX. hydrobromure d élétriptan RELPAX hydrobromure d élétriptan * Pharmacocinétique * Toxicologie * Formulation galénique * Essais cliniques * Conclusion * Pharmacocinétique * Toxicologie * Formulation galénique * Essais cliniques *

Plus en détail

Principales causes de décès selon le groupe d âge. 0 24 25 44 45 64 65 84 85 et plus

Principales causes de décès selon le groupe d âge. 0 24 25 44 45 64 65 84 85 et plus Module 2 Exercice 1: Cellules souches hématopoïétiques 1. Causes de décès en Suisse (2010) La figure suivante montre les causes de décès les plus fréquentes en Suisse en 2010, telles qu elles ont été relevées

Plus en détail

GUIDE D ENTRETIEN DE VOTRE SPA A L OXYGENE ACTIF

GUIDE D ENTRETIEN DE VOTRE SPA A L OXYGENE ACTIF Actualisé 22/02/2008 - FL GUIDE D ENTRETIEN DE VOTRE SPA A L OXYGENE ACTIF Un bon entretien de votre spa comporte 2 étapes indissociables : le traitement mécanique et le traitement chimique. TRAITEMENT

Plus en détail

«Boire un verre de vin par jour augmente la longévité.»

«Boire un verre de vin par jour augmente la longévité.» «Boire un verre de vin par jour augmente la longévité.» Boire peu pour boire longtemps. Marcel Aymé Le vin est dans notre pays synonyme de plaisir (gastronomique) ou de déchéance (alcoolique). Le débat

Plus en détail

La raison d être des systèmes d information

La raison d être des systèmes d information La raison d être des systèmes d information 23 ème Séminaire en sciences pharmaceutiques Pourrait-on vivre sans? 1 Enjeux Processus de soins très complexes et fortement basés sur la fiabilité humaine Suivi

Plus en détail

LASER DOPPLER. Cependant elle n est pas encore utilisée en routine mais reste du domaine de la recherche et de l évaluation.

LASER DOPPLER. Cependant elle n est pas encore utilisée en routine mais reste du domaine de la recherche et de l évaluation. LASER DOPPLER INTRODUCTION La technique qui utilise l effet Doppler à partir d un faisceau laser est l une des seules qui permette d enregistrer en continu le reflet de la perfusion superficielle de tissus

Plus en détail

Prise en charge de l embolie pulmonaire

Prise en charge de l embolie pulmonaire Prise en charge de l embolie pulmonaire Dr Serge Motte Liège 06.12.14 - Laack TA et Goyal DG, Emerg Med Clin N Am 2004; 961-983 2 PLAN Diagnostic Prise en charge: Phase aiguë: analyse de gravité Choix

Plus en détail

F.Benabadji Alger 22.11.13

F.Benabadji Alger 22.11.13 F.Benabadji Alger 22.11.13 ALLERGIE DANS LE MONDE 4ÉME RANG MONDIAL (OMS) PROBLÈME DE SANTÉ PUBLIQUE LES CAUSES Notre environnement (industriel, technologique, scientifique et climatique) * Allergènes

Plus en détail

CORRECTION EVALUATION FORMATIVE TEST DE NIVEAU Date : PROMOTION :

CORRECTION EVALUATION FORMATIVE TEST DE NIVEAU Date : PROMOTION : CORRECTION EVALUATION FORMATIVE TEST DE NIVEAU Date : PROMOTION : OJECTIFS : 1/ Evaluer le degré des connaissances acquises nécessaires à l administration des médicaments à diluer. 2/ Evaluer les capacités

Plus en détail

Traitement de l eau par flux dynamique

Traitement de l eau par flux dynamique GmbH Traitement de l eau par flux dynamique afin de réduire les impuretés microbiologiques afin d empêcher l apparition de nouveaux germes dans les eaux de consommation et de process et Nouveau avec certificat

Plus en détail