RAPPORT PROVISOIRE ETUDE DE FAISABILITE SUR LE DEVELOPPEMENT DU CREDIT DE STOCKAGE (WARRANTAGE).

Dimension: px
Commencer à balayer dès la page:

Download "RAPPORT PROVISOIRE ETUDE DE FAISABILITE SUR LE DEVELOPPEMENT DU CREDIT DE STOCKAGE (WARRANTAGE)."

Transcription

1 PROJET CROISSANCE ECONOMIQUE RAPPORT PROVISOIRE ETUDE DE FAISABILITE SUR LE DEVELOPPEMENT DU CREDIT DE STOCKAGE (WARRANTAGE). DATE : 30/09/2010 This report is made possible by the support of the American People through the United States Agency for International Development (USAID). It was prepared by International Resources Group (IRG). RAPPORT PROVISOIRE ÉTUDE WARRANTAGE PAGE 1

2 RAPPORT PROVISOIRE ÉTUDE WARRANTAGE PAGE 2

3 RAPPORT PROVISOIRE ETUDE DE FAISABILITE SUR LE DEVELOPPEMENT DU CREDIT DE STOCKAGE (WARRANTAGE). Numéro du Contrat / Purchase Order : IQC No Numéro du livrable : 02 DATE DE DEPOT DU RAPPORT : 30 septembre DISCLAIMER The author s views expressed in this publication do not necessarily reflect the views of the United States Agency for International Development or the United States Government RAPPORT PROVISOIRE ÉTUDE WARRANTAGE PAGE 3

4 TABLE DES MATIERES SIGLES ET ACRONYMES LISTE DES TABLEAUX LISTE DES FIGURES RESUME EXECUTIF LES PRINCIPAUX CONSTATS DE LA MISSION LES EXPERIENCES DE WARRANTAGE EN AFRIQUE BIEN FONDÉ DU WARRANTAGE circuits de commercialisation Estimation des prix et des stocks commercialisés Les prix du maïs et du mil LES PRIX DU RIZ Analyse des motifs de la vente prématurée Etat des lieux des infrastructures DE STOCKAgE ANALYSE Au niveau institutionnel Etat des lieux des SFD ANALYSE Au niveau juridique et réglementaire INTERETS ECONOMIQUE POUR LE PRODUCTEUR LES PRINCIPALES RECOMMANDATIONS PREMIERE PARTIE : CADRE DE L ETUDE I.1 CONTEXTE ET JUSTIFICATION I.2 OBJECTIFS DE L ETUDE I.3 RESULTATS ATTENDUS

5 I.4 DEROULEMENT DE LA MISSION I.4.1 LA PHASE PREPARATOIRE : I.4.2 LA PHASE DE TERRAIN : I.4.3 LA PHASE EXPLOITATION DES DONNEES ET REDACTION DU RAPPORT DEUXIEME PARTIE : CAPITALISATION DES EXPERIENCES DE WARRANTAGE II.1 CONTEXTE ET BIEN FONDE DU WARRANTAGE II.1.1 UN CONTEXTE DIFFICILE MARQUE PAR UN FAIBLE ACCES DES PRODUCTEURS AU FINANCEMENT II.1.2 DEFINITION DU WARRANTAGE ET ACTEURS EN PRESENCE II.2 DESCRIPTION DES MODELES DE WARRANTAGE II.2.1 CAS DU NIGER : LA FORME LA PLUS AVANCEE DU WARRANTAGE EN AFRIQUE DE L OUEST II.2.2 CAS DU GHANA : UNE OPERATION DE GRANDE AMPLEUR AVEC COMMERCIALISATION GROUPEE POUR LES GROUPES DE PETITS PAYSANS II.2.3 CAS DE MADAGASCAR : MIEUX VALORISER LE RIZ PAR LA VENTE INDIVIDUELLE A LA SOUDURE APRES STOCKAGE EN GRENIER COMMUN VILLAGEOIS (GCV) II.2.4 CAS DU SENEGAL : QUELQUES EXPERIENCES POUR LA PLUPART TRES PEU DOCUMENTEES ET SANS RESULTATS SIGNIFICATIFS II.3 ANALYSE DES FACTEURS CLEFS DE REUSSITE DU WARRANTAGE II.4 AVANTAGE ET LIMITES DES MODELES DE WARRANTAGE ETUDIES TROISIEME PARTIE : CONTEXTE SOCIO-ECONOMIQUE DES ZONES CIBLES III.1 LA VALLEE DU FLEUVE SENEGAL III.1.1 CARACTERISTIQUES DEMOGRAPHIQUES III.1.2 ACTIVITES ECONOMIQUES III Activités agricoles

6 III Activités non agricoles III.2 LE BASSIN ARACHIDIER III.2.1 CARACTERISTIQUES DEMOGRAPHIQUES III.2.2 LES ACTIVITES ECONOMIQUES III.2.3 PERFORMANCES DES EXPLOITATIONS AGRICOLES FAMILIALES III.3 SENEGAL ORIENTAL ET HAUTE CASAMANCE III.3.1 POPULATION III.3.2 CARACTERISATION DES ACTIVITES ECONOMIQUES QUATRIEME PARTIE : ETUDE DE FAISABILITE DU WARRANTAGE IV.1 ANALYSE DE LA FAISABILTE TECHNIQUE DU WARRANTAGE IV.1.1 STOCKS, COMMERCIALISATION, ET EVOLUTION DES PRIX IV Estimation des stocks commercialisés et circuits de commercialisation IV tendance globale de l évolution des prix au producteur IV Evolution des prix au producteur dans les principales zones IV Les prix du mil IV Les prix du maïs IV LES PRIX DU RIZ IV.1.2 ANALYSE DES MOTIFS DE LA VENTE PREMATUREE IV.1.3 ETAT DES LIEUX DES INFRASTRUCTURES DE STOCKADE DANS LES ZONES CIBLES DE L ETUDE IV.2 ANALYSE DE LA FAISABILITE DU WARRANTAGE AU NIVEAU INSTITUTIONNEL IV.2.1 DYNAMIQUES ORGANISATIONNELLES IV Les types d OP en présence

7 IV Les OP de base IV Les OP fédératives IV.2.1 Dynamique des OP de base IV Administration et gestion des OP IV Fonctionnement des OP IV.2.2 ETAT DES LIEUX DES SFD CIBLES IV Analyse de la capacité de ACEP à accompagner des experiences de warrantage IV Analyse de la qualité du portefeuille IV Analyse de la rentabilité IV Analyse de la capacité de LA MEC DELTA à accompagner des experiences de warrantage 58 IV Analyse de la qualité du portefeuille IV Analyse de la rentabilité IV Analyse de la capacité de U-IMCEC à accompagner des experiences de warrantage IV Analyse de la qualité du portefeuille IV Analyse de la rentabilité IV.3 ANALYSE DE LA FAISABILITE DU WARRANTAGE AU NIVEAU JURIDIQUE ET REGLEMENTAIRE IV.4 INTERETS ECONOMIQUE DU WARRANTAGE POUR LE PRODUCTEUR

8 CINQUIEME PARTIE : LES MODELES DE WARRANTAGE POSSIBLES ET ACCEPTABLES V.1 DESCRIPTION DES MODELES SIXIEME PARTIE : RECOMMANDATIONS ET CONCLUSION VI.1 LES PRINCIPALES RECOMMANDATIONS VI.1.1 RECOMMANDATIONS COMMUNES AUX TROIS (3) CHAINES DE VALEUR VI.1.2 RECOMMANDATIONS SPECIFIQUES AUX CHAINES DE VALEUR MIL ET MAIS VI.1.3 RECOMMANDATIONS SPECIFIQUES A LA CHAINE DE VALEUR RIZ BIBLIOGRAPHIE ANNEXES ANNEXE 1 : TERME DE REFERENCE ANNEXE 2 : COMPTE RENDU DU DEROULEMENT DE LA MISSION ANNEXE 3 : COMPTE RENDU ATELIER KAOLACK ANNEXE 4 : COMPTE RENDU ATELIER TAMBA ANNEXE 5 : COMPTE RENDU ATELIER NIORO ANNEXE 6 : COMPTE RENDU ATELIER SAINT LOUIS ANNEXE 7 : LISTE DES PERSONNES RENCONTREES

9 SIGLES ET ACRONYMES ACEP Alliance de Crédit et d Epargne pour la Production AGR Activité Génératrice de Revenu ARM Agence de Régulation des marchés CMS Crédit Mutuel du Sénégal CNCAS Caisse Nationale de Crédit Agricole du Sénégal CSA Commissariat à la Sécurité Alimentaire DAPS Direction de l'analyse de la Prévision et des Statistiques DRDR Direction Régionale de Développement Rural FMU Fédération des Maïsiculteurs Unis GCV Grenier Commun Villageois GIE Groupement d'intérêt Economique GPM Groupement de Producteurs de Maïs IFR Institution de Finance Rurale IMF Institution de Micro Finance ISRA Institut Sénégalaise de Recherche Agricole OHADA Organisation pour l Harmonisation du Droit des Affaires OP Organisation de Producteur PCE Projet Croissance Economique SAED Société d'aménagement des Eaux du Delta SFD Système Financier Décentralisé SODEFITEX Société de Développement des Fibres Textiles SOHC Sénégal Oriental et de la Haute Casamance U-IMCEC Union des Institution Mutualiste d Epargne et de Crédit ULGPM Unions locales de Groupements de Producteurs de Maïs URCECAM Union régionale des caisses d épargne et de crédit agricole mutuel USAID United States Agency for International Development 9

10 LISTE DES TABLEAUX Tableau 1 : Avantages et limites des modèles de Warrantage Tableau 2: Répartition des zones d'étude par zone agro-écologique Tableau 3 : Principales productions des régions de Saint Louis et Matam Tableau 4 : Superficie moyenne par exploitation des différentes spéculations Tableau 5: Variation des prix au producteur du mil dans différents marchés Tableau 6: Variation des prix au producteur du maïs dans différents marchés Tableau 7 : Evolution des prix au producteur du riz paddy Tableau 8: Répartition des OP suivant leur niveau d'organisation administrative et de gestion Tableau 9 : Niveau de fonctionnement des OP LISTE DES FIGURES Figure 1: Mécanisme d'un crédit Warrantage Figure 2: Circuit de commercialisation du riz de la vallée Figure 3: Evolution des prix moyens mensuels au producteur du mil et du maïs à l échelle nationale Figure 4 : Evolution des quantités moyennes mensuelles échangées dans les marchés ruraux des zones d étude Figure 5 : Evolution des prix moyens mensuels dans les marchés de Passy et Mbar (Fatick) et Ndramé escale et Porokhane (Kaolack) Figure 6 : Evolution des prix du maïs dans les régions de Kaolack et Kaffrine Figure 7 : Modèle de warrantage pour le riz Figure 8 : Modèle de warrantage proposé / Chaîne de valeur Maïs & Mil

11 RESUME EXECUTIF En dépit d un important dynamisme dans les régions de Kaolack, de Kaffrine, de Kolda, de Tambacounda et de Saint-Louis pour certaines productions agricoles telles que les cultures céréalières (maïs, mil, riz), la question de sécurité alimentaire et d amélioration des revenus des producteurs demeurent encore. Les producteurs de ces céréales, à l instar des autres producteurs agricoles, ont souvent des difficultés d accès au financement de leurs activités, aux intrants, de stockage et de valorisation des récoltes. En sus de cela, ils sont contraints de brader leurs productions pendant la période de la récolte pour faire face à leurs besoins économiques, alimentaires et sociaux. Le Projet Croissance Economique (PCE), mis en place dans le cadre de l appui à la Stratégie de Croissance Accélérée du gouvernement de la république du Sénégal, par l Agence des Etats Unis pour le Développement International (USAID), vise à lever les contraintes qui limitent la production et la commercialisation des produits de ces filières appuyées et faciliter l accès au financement pour les acteurs des chaînes de valeurs agricoles. En vue d identifier des pistes de solutions pour améliorer l intervention de la composante Accès au Capital dans la vulgarisation d instruments financiers pertinents et adaptés aux besoins des cibles du projet, le PCE a commandité cette présente étude en vue de vérifier la faisabilité du warrantage dans les régions nord, centre et sud-est du pays. A travers cette mission, il est recherché l atteinte des objectifs ci-dessous : 1. Analyser l'intérêt technique et économique du warrantage pour les producteurs, acheteurs et institutions financières dans le centre du Pays, à l'est et au nord; 2. Repérer les adaptions nécessaires et possibles pour chaque contexte; 3. Préconiser une stratégie de développement du warrantage pour les différentes spéculations ciblées. Les résultats suivants sont attendus de l étude : 1. Une capitalisation de la pratique du warrantage est faite, à travers une synthèse des expériences documentées au Sénégal et ailleurs ; 2. Les préalables pour la mise en place du warrantage sont explicités pour chaque spéculation et pour chaque zone concernée ; 3. Une analyse en termes d avantages et d inconvénients du système est faîte pour chaque catégorie d acteurs (SFD, producteurs, OP, entreposeur, acheteur etc.) ; 4. Une présentation et analyse des différents scénarios sont effectuées ; 5. Des modèles de développement du warrantage qui sauvegardent les intérêts économiques des différentes parties sont explicités pour chaque spéculation. La mission s est déroulée en trois phases : Une phase préparatoire, une phase de terrain et une phase d analyse et de rédaction du rapport. 11

12 LES PRINCIPAUX CONSTATS DE LA MISSION LES EXPERIENCES DE WARRANTAGE EN AFRIQUE La capitalisation des expériences de warrantage à travers l Afrique a révélé plusieurs expériences réussies qui ont émergé dans des contextes très difficiles pour les producteurs agricoles, marqué par un faible accès au financement. Le niveau très élevé du risque agricole lié à l instabilité des conditions climatiques, le coût élevé des transactions ainsi que l absence de garanties matérielles réduisent l intérêt des institutions financières pour le financement des activités agricoles. Plusieurs expériences de warrantage ont été introduites en Afriques et les plus citées concernent : Celle développée au Niger dans le cas du projet intrant de la FAO. Elle constitue la référence en Afrique de l Ouest. Ce modèle repose sur la mise en selle de deux (2) acteurs principaux : organisation de producteurs propriétaires des entrepôts et Institution de Microfinance chargé d assurer le financement des AGR des OP. Celle du Ghana qui repose sur une opération de grande ampleur avec commercialisation groupée pour les petits paysans. Cette expérience a donné des résultats satisfaisants en termes de stabilisation des stocks pendant la période de soudure. Elle a débouché par la suite sur une baisse légère des marges tirées des premières années de mise en pratique. Cette expérience a permis, l appui technique délivré par les OP aux producteurs avec comme effet : une amélioration de la production, une augmentation des rendements, une meilleure solvabilité des paysans. Celle de Madagascar dont la préoccupation majeure était de mieux valoriser le riz par la vente individuelle à la soudure après stockage en grenier commun villageois (GCV). Cette expérience a touché, en 2005, paysans, pour un montant de près de 2 milliards et demi de FCFA. Le succès de cette expérience de warrantage a reposé sur des principes simples tels que le choix d une spéculation de conservation facile et de grande consommation dans le pays pour porter l expérience, le contrôle technique rigoureux du stockage, une IMF déjà très bien implantée sur le terrain et très solide (le réseau des CECAM). Celle du Sénégal où la plus significative a été développée par le CMS dans les régions de Kaolack et Fatick pour contourner l absence de garantie de ses producteurs membres à qui il donnait du crédit dans les années 90. Cette expérience n a pas été couronnée de succès. Le système mis en place faisait intervenir deux (2) acteurs essentiellement : le CMS qui jouait les rôles de financeurs et d entreposeur, les producteurs qui étaient déjà sociétaires du CMS et qui adhéraient au système à titre individuel. A côté de l expérience du CMS, les nombreuses expériences connues concernent les banques de céréales dont la plus proche du warrantage a été développée dans le village de Thiaré dans la région de Kaolack. 12

13 Après analyse des expériences recensées dans la littérature il s avère que la réussite du modèle de warrantage dépend de plusieurs facteurs. Les plus significatifs concernent: Non intervention de l Etat. Existence d un bon système d information sur les marchés. L aide alimentaire ne doit pas bouleverser les échanges ni concurrencer la production stockée. Existence d un établissement de crédit et d un secteur bancaire performants. Règlements appropriés pour l octroi de prêts et la rapidité de l opération. Bonne connaissance du milieu : saisonnalité des activités et des revenus agricoles. Faire un choix judicieux des produits devant faire l objet de warrantage. Existence d un système d entreposage avec toutes les normes requises. Existence d un stock de produits agricoles suffisant. Le coût du crédit doit être inférieur au gain potentiel induit par le différentiel de prix. Existence d une législation adéquate en matière d entreposage et de commerce. Une analyse des différents modèles de warrantage étudiés a révélé leurs avantages et limites synthétisés dans le tableau ci-dessous : Avantages Limites Sécurisation des prêts octroyés par IMF; Sécurisation du stock ; Haut degré de liquidité du stock ; Vente des récoltes différée ; Sécurité alimentaire ; Diversification des activités durant la période de soudure ; Participation des producteurs dans la fixation des prix ; Préparation campagne à venir. Nature des produits à stocker; Coût de stockage et autres risques; N intéresse pas les grands producteurs ; Prix doivent atteindre un niveau supérieur au coût du crédit ; Le système favorise la spéculation ; Importation massive liée à la baisse du prix mondial; Les prix baissent au niveau national ; Intervention État dans la fixation prix. 13

14 BIEN FONDÉ DU WARRANTAGE CIRCUITS DE COMMERCIALISATION Chaine de valeur riz Chaine de valeur Maïs Chaine de valeur Mil Les circuits de commercialisation du paddy fait intervenir plusieurs acteurs : Producteurs, Transformateurs, et différents types d intermédiaires commerciaux. La chaine de valeur riz est caractérisé par : une relative concentration de l offre dans l espace et dans le temps en comparaison aux autres céréales locales, une forte implication des transformateurs artisanaux et industriels, des pratiques usuraires et spéculatives assez marquées, l émergence d une nouvelle catégorie d opérateurs attirés par les circonstances de la crise alimentaire, la persistante réticence des importateurs malgré leur déclaration d intention. Dans le cadre de la contractualisation avec la SODEFITEX, une partie de la production va dans le remboursement des intrants reçus pour la préparation de la campagne. Les parts relatives de ces deux premières destinations de la production varient suivant le poids de la culture du maïs dans les systèmes de production et suivant le type de producteur. La commercialisation s effectue de façon échelonnée. La vente par les producteurs, en dehors du système de contractualisation de la SODEFITEX, s effectuent principalement suivant deux (2) circuits : vente sur place et vente au niveau des marchés ruraux. Selon les données de l ISRA (1996) le mil est principalement destiné à l autoconsommation entre 60 à 85 % selon les zones et les saisons. Donc, la part de la production destinée à la vente varie entre 15% et 40%. La commercialisation du mil est par ailleurs, effectuée de diverses manières. D une part, elle est effectuée par de petits opérateurs locaux (collecteurs) qui achètent souvent en petites quantités apportées par les producteurs au fur et à mesure de leurs besoins monétaires. Les ventes par le producteur ne correspondent en général pas à un excédent de production par rapport à la demande, mais à des ventes de nécessité pour couvrir les besoins monétaires du ménage et à des remboursements de dettes en nature. C est d ailleurs ce qui justifie l'existence de très bas prix à la période de récolte, correspondant à des remboursements d'avances consenties par les commerçants en période de soudure. Ainsi, au moment des récoltes, les prix deviennent très bas et deviennent élevés vers le mois de juin juillet avec la rareté. 14

15 ESTIMATION DES PRIX ET DES STOCKS COMMERCIALISES LES PRIX DU MAÏS ET DU MIL L évolution des prix met en évidence quatre (4) phases qui s établissent comme suit : Phase I (Octobre Décembre) caractérisée par une baisse des prix avec un niveau habituellement bas. Sur la période, les quantités moyennes mensuelles écoulées sur les marchés ruraux passent de 5 à 10 tonnes et de 17 à 30 tonnes respectivement pour le maïs et le mil. Phase II (Janvier Février) correspondant à une intense commercialisation des cultures de rente. Elle se caractérise par une faiblesse des offres céréalières dans les marchés ruraux, un ralentissement des transferts des zones rurales vers les zones déficitaires et un relèvement léger des prix des céréales. Phase III (Mars Mai) correspondant à la clôture de la commercialisation officielle de l arachide et du retour des céréales locales, notamment le mil, après leur battage effectif. Durant cette période, les prix pratiqués sont moyens à élevés sur l ensemble des marchés. Phase IV (Juin Août) caractérisée par une faiblesse des disponibilités céréalières locales, notamment dans les zones déficitaires. Le niveau d approvisionnement des marchés est faible à moyens. LES PRIX DU RIZ Depuis la libéralisation du prix du riz, il y a un mécanisme de synchronisation entre les prix du riz importé et le prix du riz local. Par rapport aux fluctuations mensuelles du prix au détail, les prix du riz local tombent à leur plus bas niveau au mois de février, c'est-à-dire à l expiration du délai de remboursement du crédit contracté pour la campagne. C est à cette période que les producteurs de riz, sans autre alternative sont obligés de vendre leur production à très bas prix. Il faut noter que les variations saisonnières du prix touchent plus le paddy comparé au riz blanc dont le marché est plus ou moins régulé par celui du riz importé. Par exemple les fluctuations des prix au détail pour le riz local décortiqué ont été de 7%, 26%, 58% et 37% respectivement pour 2006, 2007, 2008 et 2009 (Source : SIM/CSA). ANALYSE DES MOTIFS DE LA VENTE PREMATUREE Les principaux motifs de vente prématurée des récoltes se situent aux niveaux ci-dessous : Arrivée sur le marché des céréales avant les cultures de rente. Perturbation du schéma de commercialisation des céréales due à l existence de bons impayés pour l arachide. Les besoins en disponibilités financières pour payer la main d œuvre saisonnière et faire face aux dépenses sociales incompressibles (scolarité, fêtes religieuses, ) et payer le crédit souvent exigibles juste après les récoltes. 15

16 ETAT DES LIEUX DES INFRASTRUCTURES DE STOCKAGE Nous avons procédé à une analyse fine des différentes infrastructures de stockage visitées au niveau des régions cibles du projet. Cette analyse a été réalisée à l aide de trois (3) critères : La disponibilité en nombre des magasins ; Les normes techniques ; Les normes d hygiène et de stockage ; Au niveau de la disponibilité en nombre des magasins : L inventaire effectué au niveau des services techniques de l administration et sur le terrain a permis d identifier plusieurs catégories de magasins : Des magasins métalliques (Seccos) fortement dégradés pour la plupart, Des magasins privés de faibles capacités, Des magasins communautaires pour beaucoup hors d usage, Des greniers traditionnels pour stocker les récoltes au sein des concessions. Au niveau des normes techniques requises : les techniques de stockage sont ignorées au niveau des magasins. Au niveau des normes d hygiène et de stockage requises : les rares magasins qui existent au niveau des zones visitées sont largement dégradés ou gérés de manière informelle. Les OP ne disposent pas de magasins aux normes. Les seuls magasins disponibles sont ceux de la SODEFITEX et ils sont destinés au stockage des intrants. Au niveau des normes en matière d équipements et de gestion requises : les équipements nécessaires à la sélection et à la pesée des stocks présentés par les producteurs devant les magasins ne sont pas disponibles au niveau des magasins. La gestion des stocks est également déficiente à cause de l absence de supports comptables adaptés. ANALYSE AU NIVEAU INSTITUTIONNEL La plupart des OP disposent d une reconnaissance juridique et d instances de gouvernance, il n en demeure pas moins qu elles sont caractérisées par une gestion relativement informelle si on s en réfère aux taux d utilisation des instruments de gestion administrative et financière. En effet, seulement 30% des OP enquêtées utilisent des instruments de gestion administrative et financière. Elles sont également caractérisées par une absence de vision stratégique. 16

17 La facilitation de l accès au crédit et la fourniture d intrant constituent l essentiel des services fournis par les OP à leurs membres. L offre de services de stockage et de commercialisation demeure relativement faible. En effet, la création de la plupart des GIE qui ont été créés répondait à des besoins d accès au crédit et aux intrants et moins à des soucis de commercialisation. ETAT DES LIEUX DES SFD ACEP est un réseau rentable qui a su accumuler au fur des années des fonds propres significatives. Ce réseau a été le premier au Sénégal à dégager des excédents significatifs. ACEP remplit tous les critères pour s engager dans le financement à grande échelle du monde rural. Elle est dotée d importantes ressources longues et est présente dans presque toutes les zones où le PCE a noué des relations de partenariat avec les producteurs. Son faible niveau d engagement dans le financement de l agriculture est surtout lié à la prudence que ses responsables affichent vis-à-vis d un secteur où les débiteurs ne disposent ni garanties ni revenus réguliers. La MEC DELTA est une expérience intéressante d une offre globale de services en zone rurale avec la présence de DELTA AGROSOL au niveau de son dispositif. Elle a une très bonne expertise en matière de financement agricole mais reste limitée par la faiblesse de ses ressources financières. La MEC DELTA, parmi les partenaires financiers du PCE est la seule structure qui envisage de se lancer dans l expérimentation du warrantage. Cette institution a besoin d un accompagnement fort pour la mise en œuvre de son projet de warrantage. Le réseau U-IMCEC est une jeune institution en forte croissance qui essaie de construire une autonomie financière en vue de sa pérennisation. Son portefeuille de crédit croit régulièrement et l institution maintient des niveaux de portefeuille à risque acceptables. Toutefois des efforts importants sont attendus au niveau de la maitrise des charges. U-IMCEC est en pleine expansion avec une présence significative dans la plupart des zones de couverture du projet PCE. En plus elle a développé des crédits destinés au financement de l agriculture autant au niveau de la production que de la commercialisation. La faiblesse de l agriculture dans son encours de crédit est essentiellement due à un manque de ressources financières stables. ANALYSE AU NIVEAU JURIDIQUE ET REGLEMENTAIRE Après analyse, nous pouvons dire que le warrantage est possible dans notre environnement juridique et que les faiblesses souvent identifiées comme constituant des blocages sont déjà levées par les dispositions des actes uniformes de l OHADA sur les suretés. Les articles 100 à 105 portant sur le nantissement des stocks régissent les relations tissées dans le cadre de ce type de contrat. 17

18 INTERETS ECONOMIQUE POUR LE PRODUCTEUR. Au niveau de la chaine de valeur riz (région de Saint Louis), la plus-value pour le producteur est de 27 FCFA / kg ; soit 30% de gain sur le prix à la récolte. Au niveau de la chaine de valeur maïs (régions de Kolda, Tamba et Kaolack avec hypothèse de vente directe dans les loumas et marchés urbains), la plus-value pour le producteur est de 53 FCFA / kg Soit 53% de gain sur le prix du maïs à la récolte. Au niveau de la chaine de valeur mil (régions de Kaolack, Fatick et Kaffrine), la plusvalue pour le producteur est de 64 FCFA / kg soit 71% de gain sur le prix du mil à la récolte. Synthèse des opportunités et craintes des différents acteurs : Acteurs Opportunités Craintes Producteurs SFD Entreposeurs Prix durablement rémunérateurs, Extension des surfaces cultivées, Amélioration des techniques culturales, Diversification, Mise en marché collective, Renforcement de la capacité de négociation, Accès à des semences de meilleure qualité, Augmentation capacité d autofinancement. Augmentation du portefeuille de crédit en direction du monde rural ; Développement d un nouveau service microfinancier adapté aux besoins des petits producteurs Diversification de la gamme de produits dans le secteur de l agriculture. Source d approvisionnement régulier, Contribution à la satisfaction de la demande des consommateurs, Augmentation et régularité des revenus. Sécurisation et formalisation de l activité. Intervention de l état, Déficit d information sur les marchés, Mauvaise organisation des OP, Difficulté d accès aux financements de la production, Dépossession des stocks en cas de non remboursement des crédits, Méconnaissance des AGR à conduire, Insuffisance des financements. Intervention de l état, Faiblesse des ressources financières destinées au financement de l agriculture, Aléas climatiques rendant élevé les risques, Faiblesse connaissance de l agriculture, Immobilisation de ressources. Intervention de l état, Insuffisance des récoltes, Faiblesse des capacités de stockage des magasins, Mauvaise foi de certains producteurs véreux, Cogestion des magasins. 18

19 LES PRINCIPALES RECOMMANDATIONS Recommandation 1 : Concevoir et mettre en œuvre, par une approche participative, un programme de sensibilisation et d information sur le warrantage auprès des principaux acteurs des chaînes de valeur : OP, unités de transformation, IMF, négociants, services décentralisés de l Etat intervenant dans le secteur de l agriculture (DRDR, ANCAR, service de la protection des végétaux), autorités administratives locales, religieuses et coutumières ; Recommandation 2 : Renforcer les capacités (des producteurs) en amont de la filière, plus précisément au niveau de l exploitation agricole. Cela revient à encadrer le producteur et l appuyer à produire en quantité grâce à un système de financement adéquat pour avoir accès à tous les intrants nécessaires (semences et engrais de qualité, produits phytosanitaires, opérations de post-récolte) et l accompagner dans une dynamique de production de qualité : respect des calendriers culturaux et des normes techniques (respect des doses d engrais et de semis, de produits phytosanitaires, etc.). Ainsi, il s agit de procéder au renforcement de l offre et de la qualité des céréales en diffusant des innovations techniques et les bonnes pratiques agricoles dans les exploitations et qui seraient susceptibles de contribuer à l amélioration du niveau des rendements de ces céréales; Recommandation 3 : Mettre en place un mécanisme de suivi des prix sur les marchés pour pouvoir écouler à des moments favorables (par exemple : au terme de 5 mois de stockage, on n est pas sûr d avoir des prix élevés sur le marché, raison pour laquelle on doit surveiller de près l évolution des prix sur les différents lieux d écoulement des produits céréaliers) ; Recommandation 4 : Renforcer les capacités techniques des producteurs et mettre à leur disposition les outils appropriés pour assurer leurs rôles et responsabilités respectivement dans la gestion des organisations de producteurs (renforcement des capacités organisationnelles) et des unités de transformation; Recommandation 5 : Appuyer la mise en place de magasins de stockage dans les zones centres et sud-est. En effet, la plus grosse contrainte aujourd hui au niveau des localités ciblées (Kaolack, Fatick, Tambacounda, Kolda) a trait à l insuffisance du potentiel d entreposage. La réussite du warrantage nécessitera alors l existence d infrastructures de stockage suffisantes répondant aux normes techniques, d hygiène et de sécurité tout en assurant une bonne gestion des stocks (maîtrise des coûts de stockage, du contrôle de qualité); Recommandation 6 : Pour ne pas verser dans la spéculation, les producteurs doivent négocier et s accorder avec les unités de transformation agro-industrielles sur des prix de vente du produit stocké (mil, maïs) incluant toutes les charges liées au stockage (entretien, gardiennage, contrôle de qualité, etc.) en plus de la marge du producteur. Pour cela, on pourrait se fonder sur l évolution des prix desdits produits (au producteur) durant par exemple les 10 à 15 dernières années afin de déterminer les différentes tendances (de prix) au sein de l année. Ce qui aiderait à estimer un prix suivant différentes périodes de l année, périodes durant lesquelles le producteur pourrait s en sortir à chaque fois avec un certain profit en vendant régulièrement (et à des moments précis) à l unité de transformation son mil ou son maïs stocké dans un entrepôt convenable. 19

20 Recommandation 7 : Accompagner le processus de commercialisation du riz blanc depuis la transformation jusqu à l emballage, tout en appuyant aussi la mise en marché à travers la mise en place de magasins de référence, le marketing (organisation de séances de démonstration sur la préparation de plats alimentaires à base de riz local en partenariat avec les stations médiatiques et télévisuelles), l orientation des consommateurs vers les points de vente du riz local à Dakar et dans les principaux centres urbains (Thiès, Kaolack, Touba, Tivaouane, etc.). Ceci pourrait s accompagner d une stratégie de promotion du riz blanc produit localement à partir de son calibrage et en prenant en ligne de compte les habitudes alimentaires des populations: - riz entier : à promouvoir dans les zones situées dans le Sud et Centre sud du pays : Bakel, Tambacounda, Kédougou, Kolda, etc. - riz intermédiaire, riz brisé : à promouvoir dans les centres urbains comme Dakar, Saint Louis, Thiès, Diourbel, Touba, Kaolack, etc. 20

21 PREMIERE PARTIE : CADRE DE L ETUDE 21

22 I.1 CONTEXTE ET JUSTIFICATION Le financement de l agriculture demeure le véritable goulot d étranglement pour le développement des filières agricoles dans les pays sahéliens, or le monde paysans représente la majorité de la population de ces pays. En effet, les institutions financières sont réticents pour financer une agriculture très aléatoires, aux aléas covariants et très fréquents, aux coûts très élevés et sans garantie, ni assurance. Pour Betty Wampfler, au Niger «La plupart des institutions financières (IMF et banques) excluent le financement des intrants agricoles tant les risques d avortement des productions, avec les aléas climatiques, ainsi que les risques de non remboursement des crédits, avec l héritage de la mauvaise culture de crédit laissée par les expériences précédentes, sont grands» 1. Ce qui explique l inaccessibilité ou l accès difficile des producteurs au crédit. Les producteurs sont ainsi obligés de faire recours à d autres sources de financement (commerçants usuriers en particuliers, banques d intrants, ) leur rendant ainsi dépendants vis-à-vis de ces dernières. Ces sources de financement sont loin d être des meilleures solutions. «Les seuls mécanismes existants pour le financement des intrants sont peu viables (fonds de roulement, banques d intrants, crédit de campagne agricole ) mis en place par les projets agricoles ou sont usuriers comme les prêts accordés, à des taux élevés de 50 à 100 %» 2. Le fait de compter sur les intrants subventionnés de l Etat est, à l origine, l objet du retard de la réception et/ou de l insuffisance de ces derniers. Ce qui joue négativement sur la taille des surfaces emblavées et les rendements. Dans la zone du sud-est, la SODEFITEX, qui fournit aux OP des intrants, une assistance technique et un suivi, ne le fait pas toujours à temps, souvent faute de moyens financiers conséquents. Quant au fait de contracter des crédits auprès des usuriers, banques de céréales, etc. il contraint les producteurs à rembourser leurs dettes pendant la récolte en nature (au prix du marché) ou en espèce. Au fait, «Ces crédits contribuent à l endettement et à la paupérisation du producteur, le maintenant dans un cercle vicieux. En effet, il est généralement prévu que tous ces crédits accordés pour divers besoins économiques ou sociaux, tout le long de l année, soient remboursés à la récolte, période de meilleure solvabilité du producteur. Ce procédé oblige le producteur à céder sa production à vil prix au commerçant, qui est le plus souvent le créancier usurier» 3. Cette période dans notre zone d étude correspond aussi au point fort de la soudure, des dépenses scolaires, etc. qui font que le producteur brade toute sa production sans réserver même des semences. Ce qui expose ces producteurs à une extrême pauvreté les rendant incapables de financer leur production, ni de stocker leurs produits pour les vendre à des prix intéressants. Dans le but de mettre fin à cette situation assez dramatique, des banques de céréales ont été mises en place dans certaines localités. Malheureusement, ces banques de céréales ont pu contribuer à lutter seulement contre l insécurité alimentaire. Elles n ont pas contribué à l amélioration des revenus des producteurs. C est ainsi que le warrantage a été tenté dans certaines localités sans grand succès. En effet, les IMF et les OP n étaient pas assez outillés 1 BIM n - 12 février 2008 Betty WAMPFLER, Le développement du Warrantage au Niger : Communication du projet Intrants FAO au colloque Farm, Paris, Décembre 2007, P 1 2 BIM n - 12 février 2008 Betty WAMPFLER, Le développement du Warrantage au Niger : Communication du projet Intrants FAO au colloque Farm, Paris, Décembre 2007, P 1 3 BIM n - 12 février 2008 Betty WAMPFLER, Le développement du Warrantage au Niger : Communication du projet Intrants FAO au colloque Farm, Paris, Décembre 2007, P 1 22

23 pour mettre en œuvre ce produit. Les montants alloués sont souvent trop faibles pour couvrir les besoins de financement de toute la campagne (production et commercialisation). En sus de cela, certaines IMF, dans la conduite de leurs expériences de warrantage, ont eu trop confiance aux organisations de producteurs en laissant l opportunité d ouvrir les magasins de stockage à leur absence. Ce qui a occasionné des fraudes aux conséquences fâcheuses. Le Crédit Mutuel du Sénégal, le précurseur du warrantage au Sénégal a été victime de ces producteurs véreux, ce qui l a poussé à suspendre le warrantage au niveau de son réseau. Face à cette situation dramatique, l Agence des Etats Unis pour le Développement International (USAID), dans le cadre de son programme d appui à la Stratégie de Croissance Accélérée du gouvernement de la république du Sénégal, a mis en place le Projet Croissance Economique (PCE) en vue d assurer, entre autre, la sécurité alimentaire et améliorer les revenus des producteurs des chaines de valeur riz (au nord), maïs (centre et sud-est) et mil (centre). Sa stratégie vise à lever les contraintes qui limitent la production et la commercialisation des produits de ces filières appuyées et faciliter l accès au financement pour les acteurs des chaînes de valeurs agricoles. Se faisant, cette étude a été commandée en vue de vérifier la faisabilité du warrantage dans ces zones. I.2 OBJECTIFS DE L ETUDE Cette étude vise à identifier des pistes de solutions en vue d améliorer l intervention de la composante Accès au Capital dans la vulgarisation d instruments financiers pertinents et adaptés aux besoins des cibles du projet. Il s agit alors de : 1. Analyser l'intérêt technique et économique du warrantage pour les producteurs, acheteurs et SFD dans le centre du Pays, à l'est et le nord; 2. Repérer les adaptions nécessaires et possibles du warrantage pour chaque contexte étudié ; 3. Préconiser une stratégie de développement du warrantage pour les différentes spéculations ciblées. I.3 RESULTATS ATTENDUS Les résultats suivants sont attendus de l étude : 1. Une capitalisation de la pratique du warrantage est faite, à travers une synthèse des expériences documentées au Sénégal et ailleurs ; 2. Les préalables pour la mise en place du warrantage sont explicités pour chaque spéculation et pour chaque zone concernée ; 3. Une analyse en termes d avantages et d inconvénients du système est faîte pour chaque catégorie d acteurs (Institutions Financière, producteurs, organisations de producteurs, entreposeur, acheteur etc.) ; 4. Une présentation et analyse des différents scénarios sont effectuées ; 5. Des modèles de développement du warrantage qui sauvegardent les intérêts économiques des différentes parties sont explicités pour chaque spéculation. 23

24 I.4 DEROULEMENT DE LA MISSION La mission s est déroulée en trois principales phases : Une phase préparatoire, une phase de terrain et une phase de d analyse et de rédaction du rapport. I.4.1 LA PHASE PREPARATOIRE : Cette phase a été marquée par les activités ci-après : Une revue bibliographique incluant la collecte de données secondaires relatives aux trois chaines de valeur au niveau de l ISRA, l ARM, la SAED, le PCE, la DAPS, etc. Une réunion de travail avec l équipe du PCE à Dakar le 17 août 2010 en vue d échanger davantage sur les TDR de l étude et les dispositions à prendre pour un bon déroulement de la phase de terrain. Elle a permis de collecter la documentation disponible sur les chaines de valeurs en question et d arrêter un programme de travail pour la phase de terrain. Une retraite de l équipe d experts pour finaliser la synthèse bibliographique, confectionner les outils de collecte et peaufiner le programme des visites de terrain. I.4.2 LA PHASE DE TERRAIN : Elle a consistait en une série de rencontres avec les équipes de terrain de PCE, l organisation d une quinzaine de focus groupes avec les Organisations de Producteurs (OP), des entretiens individuels avec des producteurs, des commerçants et des stockeurs privés et enfin l organisation de quatre (4) ateliers régionaux, dont deux (2) pour la chaine de valeur mais et une (1) pour le mil et le riz. Photo 1 : Focus groupe à Diankacounda Des entretiens ont été également tenus avec des personnes ressources des services techniques de l Etat ou d encadrement (DRDR, SAED, SODEFITEX, etc.). Trois réunions ont été tenues respectivement avec l ACEP, l U-IMEC et la MEC DELTA. Ces rencontrent ont permis de compléter les données secondaires de la revue bibliographique sur les prix, les stocks, les systèmes de commercialisation, le stockage, la perception du warrantage par les acteurs ainsi que les données financières des SFD. 24

25 I.4.3 LA PHASE EXPLOITATION DES DONNEES ET REDACTION DU RAPPORT Sur la base des données secondaires et primaires collectées et les résultats des différents entretiens et focus groupe une analyse diagnostique de la situation en vue de répondre aux questions focales qui ont été posée dans les TDR a été réalisée. Ainsi, une matrice d analyse consistant à identifier pour chaque question focale le type d analyse à effectuer et les outils les plus adaptés, a été élaborée et utilisé comme cadre d analyse. A cet effet, il a été analysé : les variations de prix pour chaque spéculation ; la capacité et l intérêt pour les producteurs et leurs organisations à participer au développement du warrantage ; la faisabilité du warrantage avec les infrastructures de stockage disponibles ; l intérêt ainsi que les capacités techniques et financières des SFD à développer le warrantage, les contraintes d ordre technique et institutionnel au développement du warrantage, les gains financiers nets qu engendrerait le warrantage pour les producteurs et leurs organisations et pour les institutions financières : évaluation des coûts du crédit, du stockage et l évaluation du gain potentiel induit par le différentiel de prix. les possibilités avec le warrantage d améliorer l accès aux intrants et l organisation de la production et la commercialisation ; les atouts et les forces pour chaque acteur qui sont favorables au développement du warrantage ainsi que les faiblesses et menaces défavorables à son développement ; Ces analyses ont aboutit à : la définition des modèles de warrantage à proposer par chaine de valeur ; la formulation d une stratégie d intervention de la composante accès au capital du PCE qui précise les actions à mener pour le développement de chaque modèle, les principales étapes à suivre, les acteurs à impliquer et leurs responsabilités, etc. 25

26 DEUXIEME PARTIE : CAPITALISATION DES EXPERIENCES DE WARRANTAGE 26

27 II.1 CONTEXTE ET BIEN FONDE DU WARRANTAGE L objectif à travers les lignes qui suivent est de capitaliser les expériences de warrantage développées au Niger, au Ghana, à Madagascar et au Sénégal. Il s agit de façon plus spécifique de décrire ces expériences en vue d analyser le rôle des différents acteurs impliqués et d identifier les facteurs de succès et d échecs et les modalités de leur démultiplication dans le contexte des chaînes de valeur Riz, Mil et Maïs appuyées par le Projet Croissance Economique (PCE) de l USAID-Sénégal. II.1.1 UN CONTEXTE DIFFICILE MARQUE PAR UN FAIBLE ACCES DES PRODUCTEURS AU FINANCEMENT Le manque d accès au crédit figure en bonne place parmi les multiples contraintes qui freinent l intensification des activités agricoles des petits producteurs en Afrique. Plusieurs facteurs limitent l offre de crédit agricole des banques ou des IFR (Institutions de Finance Rurale) en faveur des petits producteurs. En effet, le poids de l instabilité des conditions climatiques sur la production agricole augmente les risques de non remboursement du crédit. La faiblesse des montants demandés en plus de l éloignement géographique des banques augmentent les coûts de transaction et réduisent leur intérêt pour le financement des activités agricoles. Face à ces difficultés du système bancaire, des services financiers de proximité ont été développés par les IFR (Institution de Finance Rurale). Cependant, les formes inadaptées de garantie demandée (apport personnel, épargne bloquée à hauteur de 30% du crédit, ou cautions solidaires, etc.) et la faiblesse de leurs ressources financières réduisent leur capacité à répondre à la demande de crédit des producteurs. Ainsi, pour financer leurs intrants (engrais, semences, etc.) en début de campagne, les petits producteurs font souvent recours au système de crédit traditionnel octroyé par les commerçants à des conditions usuraires et dont le remboursement se fait en nature, avec la récolte calculée au plus bas. En outre, pour faire face à leur besoin de trésorerie (achat de nourriture, éducation des enfants, etc.), les petits producteurs, à la récolte, sont obligés de vendre une bonne partie de leurs productions juste après les récoltes au mois de octobre-novembre du fait aussi que l agriculture représente leur seule source de revenu. L afflux simultané des produits agricoles sur le marché combiné à la rigidité de la demande entraîne une baisse des prix perçus par les producteurs et par conséquent des revenus agricoles faibles. Cette situation, maintenant les producteurs dans un cercle vicieux de prix faible et manque d accès aux intrants, réduit leurs possibilités d intensifier leurs productions ou de s adonner à des activités génératrices de revenus de diversification (embouche, cultures irriguées, transformation, etc.) pendant la saison sèche. Elle contribue également au maintien des petits producteurs en situation d insécurité alimentaire surtout pendant la période dite «de soudure», de juillet à septembre où ils ont déjà épuisé leur stock de céréale et attendent la récolte suivante. Face à cette situation, le crédit warrantage est apparu aujourd hui comme un moyen de sécurisation du crédit agricole et de meilleure valorisation de la production dans des contextes de commercialisation difficile. Il est testé dans plusieurs pays et son développement a fait l objet de beaucoup d écrits. 27

Le warrantage ou crédit stockage : un moyen pour les paysans de mieux valoriser leurs produits et une sécurisation du financement rural

Le warrantage ou crédit stockage : un moyen pour les paysans de mieux valoriser leurs produits et une sécurisation du financement rural Le warrantage ou crédit stockage : un moyen pour les paysans de mieux valoriser leurs produits et une sécurisation du financement rural Janvier 2007 Cécile Beaure d'augères, Afdi Afdi (Agriculteurs français

Plus en détail

Revue des expériences Nigériennes. Présentée par Mr SANI Mahamadou Economiste Consultant Indépendant en Microfinance au Niger

Revue des expériences Nigériennes. Présentée par Mr SANI Mahamadou Economiste Consultant Indépendant en Microfinance au Niger Revue des expériences Nigériennes Présentée par Mr SANI Mahamadou Economiste Consultant Indépendant en Microfinance au Niger Plan de présentation Définition du warrantage Pourquoi le warrantage? Le cercle

Plus en détail

Les stocks de proximité : enjeux, opportunités et limites. Le cas des pays du Sahel

Les stocks de proximité : enjeux, opportunités et limites. Le cas des pays du Sahel Les stocks de proximité : enjeux, opportunités et limites. Le cas des pays du Sahel Roger Blein, Bureau Issala La crise alimentaire induite par la hausse des prix a relancé le débat sur la régulation des

Plus en détail

THEME 5: CONDITIONS DE VIABILITE FINANCIERE DE LA MICROFINANCE AGRICOLE

THEME 5: CONDITIONS DE VIABILITE FINANCIERE DE LA MICROFINANCE AGRICOLE RESEAU DES CAISSES POPULAIRES DU BURKINA ********************************* Fédération des Caisses Populaires du Burkina (F.C.P.B.) Tél.: 50.30.48.41, Fax : 50.30.49.10 ; E-mail : fcpb@fasonet.bf ; Adresse

Plus en détail

L Assurance agricole au Sénégal

L Assurance agricole au Sénégal COLLOQUE FARM - Pluriagri : Assurer la production agricole Comment faire des systèmes assurantiels des outils de développement? 1 Paris, le 18 décembre 2012 Thème L Assurance agricole au Sénégal Un système

Plus en détail

CONGRES INTERNATIONAL SUR L ASSURANCE ET LA RÉASSURANCE DES RISQUES AGRICOLES. Partenariat Public Privé dans l Assurance Agricole

CONGRES INTERNATIONAL SUR L ASSURANCE ET LA RÉASSURANCE DES RISQUES AGRICOLES. Partenariat Public Privé dans l Assurance Agricole CONGRES INTERNATIONAL SUR L ASSURANCE ET LA RÉASSURANCE DES RISQUES AGRICOLES 1 Marrakech -29, 30 et 31janvier 2014 Session 2 Partenariat Public Privé dans l Assurance Agricole L expérience de la Compagnie

Plus en détail

Mali. étude sur le financement. de l agriculture. et du monde rural

Mali. étude sur le financement. de l agriculture. et du monde rural étude sur le financement de l agriculture et du monde rural Rapport complémentaire - Analyse de l offre et de la demande en financement agricole Mali Étude sur le financement de l agriculture et du monde

Plus en détail

IMPACT DE LA MICRO FINANCE EN MILIEU RURAL EXPERIENCE DE LA CAISSE D EPARGNE ET DE CREDIT

IMPACT DE LA MICRO FINANCE EN MILIEU RURAL EXPERIENCE DE LA CAISSE D EPARGNE ET DE CREDIT IMPACT DE LA MICRO FINANCE EN MILIEU RURAL EXPERIENCE DE LA CAISSE D EPARGNE ET DE CREDIT D ODIENNE (CECO) PRESENTATION DE MONSIEUR TOURE GAOUSSOU PRESIDENT DU CONSEIL D ADMINISTRATION DE LA CAISSE D EPARGNE

Plus en détail

SOMMAIRE PARTIE 1 : POURQUOI «DONNER DU CREDIT AUX FEMMES RURALES»?... 3 PARTIE 2 : EPARGNE/CREDIT DU SYSTEME FINANCIER INFORMEL...

SOMMAIRE PARTIE 1 : POURQUOI «DONNER DU CREDIT AUX FEMMES RURALES»?... 3 PARTIE 2 : EPARGNE/CREDIT DU SYSTEME FINANCIER INFORMEL... Fédération Internationale des Producteurs Agricoles 1 «DONNER DU CREDIT AUX FEMMES RURALES» Ce document fut élaboré dans l objectif d apporter une information la plus complète possible sur le thème du

Plus en détail

RAPPORT ANNUEL Exercice 2006

RAPPORT ANNUEL Exercice 2006 RAPPORT ANNUEL Exercice 2006 1 MESSAGE DE LA PRESIDENTE Chers Membres, Honorables délégués régionaux, Ce jour marque la tenue de la 13 ème Assemblée Générale de notre Mutuelle d Epargne et de Crédit depuis

Plus en détail

Ministère des Mines, de l Industrie et des PME PROGRAMME NATIONAL «PLATE-FORME MULTIFONCTIONNELLE POUR LA LUTTE CONTRE LA PAUVRETE (PN-PTFM)

Ministère des Mines, de l Industrie et des PME PROGRAMME NATIONAL «PLATE-FORME MULTIFONCTIONNELLE POUR LA LUTTE CONTRE LA PAUVRETE (PN-PTFM) Ministère des Mines, de l Industrie et des PME PROGRAMME NATIONAL «PLATE-FORME MULTIFONCTIONNELLE POUR LA LUTTE CONTRE LA PAUVRETE (PN-PTFM) FICHE SYNOPTIQUE DE PRESENTATION DU PN-PTFM I. INFORMATIONS

Plus en détail

La FAFEC «Gnèna-Yèter», la «Banque» des Femmes rurales du Nord de la Côte d Ivoire

La FAFEC «Gnèna-Yèter», la «Banque» des Femmes rurales du Nord de la Côte d Ivoire La FAFEC «Gnèna-Yèter», la «Banque» des Femmes rurales du Nord de la Côte d Ivoire BIM n 136 - Mercredi 24 Octobre 2001 Bénédicte Laurent, FIDES Un BIM du mercredi qui nous vient de loin : nous avons demandé

Plus en détail

Crédit intrant et crédit warrantage au Togo : Quels enseignements?

Crédit intrant et crédit warrantage au Togo : Quels enseignements? AGRONOMES ET VETERINAIRES SANS FRONTIERES Crédit intrant et crédit warrantage au Togo : Quels enseignements? Réflexion concernant les différentes modalités de crédit proposées dans le cadre du projet d

Plus en détail

Agricultures paysannes, mondialisation et développement agricole durable

Agricultures paysannes, mondialisation et développement agricole durable Agricultures paysannes, mondialisation et développement agricole durable Marcel MAZOYER professeur à La Paz juillet 2 007 Contenu 1. Une situation agricole et alimentaire mondiale inacceptable 2. Développement

Plus en détail

AFD Danielle Segui. Financer les petites et très petites entreprises des pays du Sud

AFD Danielle Segui. Financer les petites et très petites entreprises des pays du Sud L AFD et la mésofinance AFD Danielle Segui Financer les petites et très petites entreprises des pays du Sud Besoins de financements 100 000 Grandes PME Banque traditionnelle TPE/PE {Chaînon manquant Les

Plus en détail

REFERENCES PROFESSIONNELLES

REFERENCES PROFESSIONNELLES Expertise Microfinance LOUGA/MONTAGNE NORD, IMMMEUBLE IBRA NDIAYE TEL: 77 569 39 09/77 560 29 54 Mail : ascodevlg@gmail.com /ascodev@orange.sn REFERENCES PROFESSIONNELLES PRESENTATION DES SERVICES DE LA

Plus en détail

Accès au crédit et foncier

Accès au crédit et foncier Réseau National des Chambres d'agriculture du Niger Note d information Accès au crédit et foncier RECA Réseau National des Chambres N d Agriculture du Niger iger 22 mai 2015 / Rédaction : Florence Bron-Saïdatou

Plus en détail

Manuel de formation des formateurs pour le Crédit Mutuelle du Sénégal «CMS» Préparé par: Tamaris Mwabala

Manuel de formation des formateurs pour le Crédit Mutuelle du Sénégal «CMS» Préparé par: Tamaris Mwabala Manuel de formation des formateurs pour le Crédit Mutuelle du Sénégal «CMS» Préparé par: Tamaris Mwabala Frankfurt School of Finance & Management Sonnemannstrasse 9-11 60314 Frankfurt a.m. Tel. +49-69-154008-0

Plus en détail

Evaluation du projet Fonds pour la consolidation de la paix, Welthungerhilfe Butembo République Démocratique du Congo

Evaluation du projet Fonds pour la consolidation de la paix, Welthungerhilfe Butembo République Démocratique du Congo Evaluation du projet Fonds pour la consolidation de la paix, Welthungerhilfe Butembo République Démocratique du Congo Numéro WHH du projet: AF 1519 / COD 1063-07 Numéro KfW du projet : KfW 2007 65 537

Plus en détail

Résultats et impacts

Résultats et impacts Résultats et impacts «Creusement d un puits pour une utilisation maraîchère à Fandène, Sénégal» Village de Diayane Localisation: Village de Diayane dans la commune de Fandene, département de Thiès, à 77

Plus en détail

Manuel de l agent de crédit Banco Solidario

Manuel de l agent de crédit Banco Solidario Manuel de l agent de crédit Banco Solidario Extraits sur la prévention du surendettement des clients texte original en espagnol La philosophie «Vivre la solidarité» peut s appliquer à toute notre vie.

Plus en détail

Fiche d approfondissement du séminaire de Dakar n 11 : Sécuriser le crédit agricole par la centrale de risque

Fiche d approfondissement du séminaire de Dakar n 11 : Sécuriser le crédit agricole par la centrale de risque Fiche d approfondissement du séminaire de Dakar n 11 : Sécuriser le crédit agricole par la centrale de risque Sources : Séminaire de Dakar et travaux de l ATP Cirad-Cerise Communication de la Fédération

Plus en détail

Avant Propos... 05 Introduction... 06. CHAPITRE I : Le contexte et les problématiques agricoles majeures de la Vallée du Fleuve...

Avant Propos... 05 Introduction... 06. CHAPITRE I : Le contexte et les problématiques agricoles majeures de la Vallée du Fleuve... Avertissement Le contenu de cette publication n engage en aucune façon l Union Européenne. Elle est le fruit d observations des acteurs du terrain et de la capitalisation d une décennie de travail dans

Plus en détail

Plateforme d informations climatiques au Niger Présentation de l opportunité

Plateforme d informations climatiques au Niger Présentation de l opportunité Plateforme d informations climatiques au Niger Présentation de l opportunité 23 Novembre 2012 Pour diffusion publique Résumé Exécutif Une opportunité Pour un opérateur privé, la plateforme d'informations

Plus en détail

Présenté par OUEDRAOGO Adolphe Chef de Brigade de la CIMA. DAKAR, les 3-4 et 5 novembre 2009

Présenté par OUEDRAOGO Adolphe Chef de Brigade de la CIMA. DAKAR, les 3-4 et 5 novembre 2009 EXPERIENCE SENEGALAISE DE LA MICROASSURANCE: DEFIS ET OPPORTUNITES Présenté par OUEDRAOGO Adolphe Chef de Brigade de la CIMA DAKAR, les 3-4 et 5 novembre 2009 2 INTRODUCTION Le thème sera abordé en cinq

Plus en détail

PREMIERE CONFERENCE DES HAUTS RESPONSABLES CHARGES DE L ETAT CIVIL DES ETATS MEMBRES DE L OCI

PREMIERE CONFERENCE DES HAUTS RESPONSABLES CHARGES DE L ETAT CIVIL DES ETATS MEMBRES DE L OCI REPUBLIQUE DU SENEGAL Un peuple - Un but - Une Foi ----------------- PREMIERE CONFERENCE DES HAUTS RESPONSABLES CHARGES DE L ETAT CIVIL DES ETATS MEMBRES DE L OCI TEHERAN 15-17 AVRIL 2013 Présenté par

Plus en détail

Fiche Technique. Filière Maraichage. Mais doux. Septembre 2008

Fiche Technique. Filière Maraichage. Mais doux. Septembre 2008 Fiche Technique Production Peu Développée en Languedoc-Roussillon Filière Maraichage Mais doux Septembre 2008 Rédigée par : Julien GARCIA Chambre Régionale d Agriculture du Languedoc-Roussillon Potentiel

Plus en détail

L électricité pour plus de 70 000 villageois au Sénégal : Le projet Electrification Rurale SENEGAL (ERSEN)

L électricité pour plus de 70 000 villageois au Sénégal : Le projet Electrification Rurale SENEGAL (ERSEN) L électricité pour plus de 70 000 villageois au Sénégal : Le projet Electrification Rurale SENEGAL (ERSEN) En 2008, plus de 80% des ménages ruraux sénégalais n ont pas accès à l électricité. Dans certaines

Plus en détail

PLAN R E V A RETOUR VERS L AGRICULTURE

PLAN R E V A RETOUR VERS L AGRICULTURE REPUBLIQUE DU SENEGAL Un Peuple Un But Une Foi ------------ MINISTERE DE L AGRICULTURE, DE L HYDRAULIQUE RURALE ET DE LA SECURITE ALIMENTAIRE ------------ NOUVELLE ORIENTATION DE LA POLITIQUE AGRICOLE

Plus en détail

ENQUETE NATIONALE AUPRES DES POPULATIONS NON BANCARISEES

ENQUETE NATIONALE AUPRES DES POPULATIONS NON BANCARISEES REPUBLIQUE DU SENEGAL Un Peuple Un But Une Foi ---------------------- MINISTERE DE L'ECONOMIE ET DES FINANCES ---------------------- OBSERVATOIRE DE LA QUALITE DES SERVICES FINANCIERS ENQUETE NATIONALE

Plus en détail

LE REFINANCEMENT PAR LE MARCHE HYPOTHECAIRE

LE REFINANCEMENT PAR LE MARCHE HYPOTHECAIRE LE REFINANCEMENT PAR LE MARCHE HYPOTHECAIRE J O U R N É E S A J B E F N I A M E Y M A I 2 0 1 2 P R É S E N T É P A R M R D A O B A B A ( F G H M. S A / M A L I ) Préambule L objectif de la présente communication

Plus en détail

FICHE SYNOPTIQUE DE PRESENTATION DU PROGRAMME TACC

FICHE SYNOPTIQUE DE PRESENTATION DU PROGRAMME TACC République du Sénégal Un Peuple Un But Une Foi Ministère de la Décentralisation et des Collectivités locales Direction de la Coopération Décentralisée Programme des Nations Unies pour le Développement

Plus en détail

Rapport sur l intérêt des producteurs maraîchers de la région de Montréal quant aux modèles associatifs de mise en marché en circuits courts

Rapport sur l intérêt des producteurs maraîchers de la région de Montréal quant aux modèles associatifs de mise en marché en circuits courts Rapport sur l intérêt des producteurs maraîchers de la région de Montréal quant aux modèles associatifs de mise en marché en circuits courts par Équiterre 30 novembre 2011 Objet de l étude Cette étude

Plus en détail

Comment développer les métiers agroalimentaires en Afrique subsaharienne? Extraits d étude

Comment développer les métiers agroalimentaires en Afrique subsaharienne? Extraits d étude Note d information / Politiques agricoles n 13 Comment développer les métiers agroalimentaires en Afrique subsaharienne? Extraits d étude 27 mai 2013 / Sélection par l équipe technique RECA RECA Réseau

Plus en détail

L INDUSTRIE AGROALIMENTAIRE : LE PREMIER SECTEUR ECONOMIQUE FRANCAIS

L INDUSTRIE AGROALIMENTAIRE : LE PREMIER SECTEUR ECONOMIQUE FRANCAIS 1 L INDUSTRIE AGROALIMENTAIRE : LE PREMIER SECTEUR ECONOMIQUE FRANCAIS xz Sabrina TONNERRE Juriste Master II Droit des activités économiques Option Droit de l agroalimentaire Sous la direction de Maître

Plus en détail

Gestion des risques agricoles par les petits producteurs Focus sur l'assurance récolte indicielle et le warrantage

Gestion des risques agricoles par les petits producteurs Focus sur l'assurance récolte indicielle et le warrantage Agence Française de Développement document de travail mai 2011 113 Gestion des risques agricoles par les petits producteurs Focus sur l'assurance récolte indicielle et le warrantage Anne Chetaille, Aurore

Plus en détail

4,50 % Obligation Crédit Mutuel Arkéa Mars 2020. par an (1) pendant 8 ans. Un placement rémunérateur sur plusieurs années

4,50 % Obligation Crédit Mutuel Arkéa Mars 2020. par an (1) pendant 8 ans. Un placement rémunérateur sur plusieurs années Obligation Crédit Mutuel Arkéa Mars 2020 4,50 % par an (1) pendant 8 ans Souscrivez du 30 janvier au 24 février 2012 (2) La durée conseillée de l investissement est de 8 ans. Le capital est garanti à l

Plus en détail

B - La lecture du bilan

B - La lecture du bilan 8.2 La lecture des comptes annuels B - La lecture du bilan Référence Internet Saisissez la «Référence Internet» dans le moteur de recherche du site www.editions-tissot.fr pour accéder à ce chapitre actualisé

Plus en détail

TERANGA CAPITAL. Véhicule d investissement dédié aux TPE-PME du Sénégal. Présentation à l Atelier FIDA. 5 Décembre 2014.

TERANGA CAPITAL. Véhicule d investissement dédié aux TPE-PME du Sénégal. Présentation à l Atelier FIDA. 5 Décembre 2014. TERANGA CAPITAL Véhicule d investissement dédié aux TPE-PME du Sénégal Présentation à l Atelier FIDA 5 Décembre 2014 Olivier Furdelle VISION, MISSION ET OBJECTIFS La vision de TERANGA CAPITAL est de soutenir

Plus en détail

REPUBLIQUE TOGOLAISE. Travail Liberate Patria MINISTERE DE L AGRICULTURE, DE L ELEVAGE ET DE LA PECHE -PNIASA - PLAN D ACTION DU VOLET NUTRITION

REPUBLIQUE TOGOLAISE. Travail Liberate Patria MINISTERE DE L AGRICULTURE, DE L ELEVAGE ET DE LA PECHE -PNIASA - PLAN D ACTION DU VOLET NUTRITION REPUBLIQUE TOGOLAISE Travail Liberate Patria MINISTERE DE L AGRICULTURE, DE L ELEVAGE ET DE LA PECHE PROGRAMME NATIONAL D INVESTISSEMENT AGRICOLE ET DE SECURITE ALIMENTAIRE -PNIASA - PLAN D ACTION DU VOLET

Plus en détail

République de Côte d Ivoire NOTE D INFORMATION UN INSTRUMENT PROFESSIONNEL AU CŒUR DU DEVELOPPEMENT AGRICOLE ET DES FILIERES DE PRODUCTION

République de Côte d Ivoire NOTE D INFORMATION UN INSTRUMENT PROFESSIONNEL AU CŒUR DU DEVELOPPEMENT AGRICOLE ET DES FILIERES DE PRODUCTION République de Côte d Ivoire NOTE D INFORMATION UN INSTRUMENT PROFESSIONNEL AU CŒUR DU DEVELOPPEMENT AGRICOLE ET DES FILIERES DE PRODUCTION Investir pour le futur Anticiper - Innover 01 BP 3726 ABIDJAN

Plus en détail

ANNEXE 1-A UNOPS BUREAU DES SERVICES D APPUI AUX PROJETS DES NATIONS UNIES INDICATEURS DES PERFORMANCES DU PROJET

ANNEXE 1-A UNOPS BUREAU DES SERVICES D APPUI AUX PROJETS DES NATIONS UNIES INDICATEURS DES PERFORMANCES DU PROJET ANNEXE 1-A UNOPS A. ETAT D EXECUTION DES RECOMMANDATIONS DE LA MISSION DE SUPERVISION DU MOIS DE SECTION II : RECOMMA NDATIONS DE LA MISSION N. ET ACTIONS ENTREPRISES PAR LE PROJET RECOMMANDATIONS SITUATION

Plus en détail

Caisse Nationale de Mutualité Agricole

Caisse Nationale de Mutualité Agricole Séminaire national sur la vulgarisation, l appui-conseil et les bonnes pratiques agricoles Le rôle des Assurances Agricole dans le développement de la politique du renouveau Agricole et Rural Présentation

Plus en détail

Table des matières 1 INTRODUCTION.. 1

Table des matières 1 INTRODUCTION.. 1 Table des matières Liste des tableaux. VI Liste des schémas. IX Liste des graphiques. X Liste des abréviations... XII Summary and Conclusions... XIV Zusammenfassung und Schlussfolgerungen... XXI 1 INTRODUCTION..

Plus en détail

RAPPORT DU GROUPE I. Nouvelles gammes de produits et services financiers et accès accru aux produits et services existants

RAPPORT DU GROUPE I. Nouvelles gammes de produits et services financiers et accès accru aux produits et services existants RAPPORT DU GROUPE I Nouvelles gammes de produits et services financiers et accès accru aux produits et services existants MEMBRES DU GROUPE I 1. Raoul G.SANOU: Coordonnateur PAMER. PRESIDENT 2. Yacouba

Plus en détail

Désignation d organisations non gouvernementales aux fins de l article 77 du Règlement intérieur du Conseil

Désignation d organisations non gouvernementales aux fins de l article 77 du Règlement intérieur du Conseil Nations Unies Conférence des Nations Unies sur le commerce et le développement Distr. restreinte 2 octobre 2013 Original: français TD/B/EX(58)/R.1 Conseil du commerce et du développement Cinquante-huitième

Plus en détail

LES ETAPES DE LA CREATION

LES ETAPES DE LA CREATION LES ETAPES DE LA CREATION LES ETAPES DE LA CREATION DE VOTRE ENTREPRISE L ELABORATION DU PROJET p. 13 A/ L étude commerciale p. 13 B/ L étude financière p. 18 C/ L étude juridique p. 27 LES FORMALITES

Plus en détail

Commercialisation de produits agricoles par les organisations de producteurs et de paysans

Commercialisation de produits agricoles par les organisations de producteurs et de paysans Amassa Afrique Verte Commercialisation de produits agricoles par les organisations de producteurs et de paysans LES BOURSES AUX CEREALES, UN OUTIL POUR LA COMMERCIALISATION DES CEREALES AU MALI Guide d

Plus en détail

Coup d œil sur l assurance prêt hypothécaire de la SCHL

Coup d œil sur l assurance prêt hypothécaire de la SCHL Coup d œil sur l assurance prêt hypothécaire de la SCHL Au Canada, en vertu de la loi, les prêteurs assujettis à la réglementation fédérale et la plupart des institutions financières assujetties à une

Plus en détail

Micro crédit-bail et l'expérience de la Grameen Bank

Micro crédit-bail et l'expérience de la Grameen Bank Micro crédit-bail et l'expérience de la Grameen Bank BIM n 114-3 avril 2001 Karin BARLET Le crédit-bail ou leasing est une opération simple, pratiquée depuis longtemps dans de nombreux pays. Aujourd hui

Plus en détail

UNION ECONOMIQUE ET MONETAIRE OUEST AFRICAINE

UNION ECONOMIQUE ET MONETAIRE OUEST AFRICAINE UNION ECONOMIQUE ET MONETAIRE OUEST AFRICAINE ------------------- Le Conseil des Ministres PLAN COMPTABLE DES COLLECTIVITES TERRITORIALES T - UEMOA - I - PRESENTATION DU PLAN COMPTABLE I.1 - Les classes

Plus en détail

3 ème année. Cet appel à proposition s inscrit dans la continuité du travail engagé en année 1 et 2.

3 ème année. Cet appel à proposition s inscrit dans la continuité du travail engagé en année 1 et 2. Appel à proposition Projet Alimen terre Un système d'alimentation local sur le Pays de Vannes 3 ème année Avec près de 60 % de surfaces agricoles, l agriculture demeure prépondérante sur notre territoire.

Plus en détail

TITRE DU PROJET Construction d un complexe de santé pour le compte de l ONG Education Pour la Santé et la Promotion de l Emploi (EPSPE)

TITRE DU PROJET Construction d un complexe de santé pour le compte de l ONG Education Pour la Santé et la Promotion de l Emploi (EPSPE) TITRE DU PROJET Construction d un complexe de santé pour le compte de l ONG Education Pour la Santé et la Promotion de l Emploi (EPSPE) PAYS ET REGION DE MISE EN ŒUVRE DU PROJET Ce projet sera mise en

Plus en détail

Expert(e) International(e) en santé publique Délégué(e) à la co-gestion de la composante «Appui à la demande de soins» Sénégal

Expert(e) International(e) en santé publique Délégué(e) à la co-gestion de la composante «Appui à la demande de soins» Sénégal Agence belge de développement, la CTB mobilise ses ressources et son expertise pour éliminer la pauvreté dans le monde. Contribuant aux efforts de la Communauté internationale, la CTB agit pour une société

Plus en détail

CONCLUSION ET RECOMMANDATIONS

CONCLUSION ET RECOMMANDATIONS CONCLUSION ET RECOMMANDATIONS Dans ce travail, nous avons évalué les possibilités d une intensification de l agriculture dans le Plateau Central à partir des nouvelles technologies (techniques traditionnelles

Plus en détail

R y o aume aume du du Maroc Mar Mai 2009

R y o aume aume du du Maroc Mar Mai 2009 Royaume du Maroc PLAN MAROC VERT Mai 2009 ENJEUX Enjeux économiques Contribue pour 19 % du PIB national 15% production 4% Agro industrie Rôle capital dans la stabilité macro économique Enjeux sociaux Emploie

Plus en détail

Le financement de l entreprise

Le financement de l entreprise Le financement de l entreprise Lors de sa création, puis au cours de son développement, l entreprise au moment opportun, doit détenir les ressources financières nécessaires pour faire face à ses échéances,

Plus en détail

diffusion externe les services d'orange pour l agriculture en Afrique

diffusion externe les services d'orange pour l agriculture en Afrique les services d'orange pour l agriculture en Afrique ce catalogue a pour objectif d éclairer sur les méthodes développées par Orange pour améliorer la productivité dans le monde rural 2 sommaire 1 2 3 l'apport

Plus en détail

LEADER... LE PROJET DU PAYS DE SAINT-MALO : UN OBJECTIF FORT : LEADER ACCOMPAGNE : LES 4 THÉMATIQUES : POUR VOUS ACCOMPAGNER

LEADER... LE PROJET DU PAYS DE SAINT-MALO : UN OBJECTIF FORT : LEADER ACCOMPAGNE : LES 4 THÉMATIQUES : POUR VOUS ACCOMPAGNER LE DISPOSITIF DE FINANCEMENT EUROPÉEN LEADER AU SERVICE DE L ATTRACTIVITÉ TERRITORIALE LE PROJET DU PAYS DE SAINT-MALO : Le programme LEADER est un outil au service de la mise en œuvre du projet de territoire

Plus en détail

NORME IAS 32/39 INSTRUMENTS FINANCIERS

NORME IAS 32/39 INSTRUMENTS FINANCIERS NORME IAS 32/39 INSTRUMENTS FINANCIERS UNIVERSITE NANCY2 Marc GAIGA - 2009 Table des matières NORMES IAS 32/39 : INSTRUMENTS FINANCIERS...3 1.1. LA PRÉSENTATION SUCCINCTE DE LA NORME...3 1.1.1. L esprit

Plus en détail

Revenu agricole 2013 : une année délicate pour les productions céréalières

Revenu agricole 2013 : une année délicate pour les productions céréalières Agreste Champagne-Ardenne n 4 - Juillet 2015 Réseau d information comptable agricole En 2013, le Résultat Courant Avant Impôt (RCAI) moyen des exploitations agricoles champardennaises couvertes par le

Plus en détail

Développement d une Stratégie PME

Développement d une Stratégie PME Développement d une Stratégie PME Thèmes Introduction Part I. Principes Clés pour un Programme Réussi de Prêt PME Part II. Preliminaire à l elaboration d une stratégie PME Part III. Développement d une

Plus en détail

MODULE DE FORMATION SUR LA GESTION FINANCIERE & GESTION DES CREDITS

MODULE DE FORMATION SUR LA GESTION FINANCIERE & GESTION DES CREDITS UGAMA/Centre de Services aux Coopératives Tél : (00250)562096/562097 Fax : (00250)562251 E-mail :ugamacsc@rwanda1.com MODULE DE FORMATION SUR LA GESTION FINANCIERE & GESTION DES CREDITS Projet commun CSC/UGAMA-WBI-UNDP

Plus en détail

CONGRES REGIONAL CTA/ ATPS DE LA JEUNESSE EN AFRIQUE

CONGRES REGIONAL CTA/ ATPS DE LA JEUNESSE EN AFRIQUE CONGRES REGIONAL CTA/ ATPS DE LA JEUNESSE EN AFRIQUE Exploiter le Potentiel de la Science, de la Technologie et de l Innovation dans les chaînes Agro-alimentaires en Afrique : Créer emplois et richesse

Plus en détail

TERMES DE REFERENCE DE L AUDIT DU PROGRAMME DE VENTES ANTICIPEES A LA MOYENNE

TERMES DE REFERENCE DE L AUDIT DU PROGRAMME DE VENTES ANTICIPEES A LA MOYENNE TERMES DE REFERENCE DE L AUDIT DU PROGRAMME DE VENTES ANTICIPEES A LA MOYENNE 1. CONTEXTE ET JUSTIFICATION Depuis la campagne 2012-2013, l Etat de Côte d Ivoire a engagé une réforme de la filière café-cacao

Plus en détail

CONFIANCE DANS L INDUSTRIE AGRO-

CONFIANCE DANS L INDUSTRIE AGRO- CONFIANCE DANS L INDUSTRIE AGRO- ALIMENTAIRE AU QUÉBEC RÉSULTATS D UNE CONSULTATION DES ACTEURS DU SECTEUR AGROALIMENTAIRE AU SUJET DE LEUR CONFIANCE ENVERS LEURS PERSPECTIVES FUTURES Préparé pour l Union

Plus en détail

Programme d Appui au Financement adapté à l agriculture familiale (AgriFinance-Burkina)

Programme d Appui au Financement adapté à l agriculture familiale (AgriFinance-Burkina) Programme d Appui au Financement adapté à l agriculture familiale (AgriFinance-Burkina) APPEL POUR LA SELECTION DE PRESTATAIRES DE SERVICES TECHNIQUES AGRICOLES (AS-001/AGRIFIN/2015) Date limite de dépôt

Plus en détail

Conception et mise en œuvre de l Alerte Précoce par FEWS NET

Conception et mise en œuvre de l Alerte Précoce par FEWS NET Le Réseau de Systèmes d Alerte Précoce contre la Famine Conception et mise en œuvre de l Alerte Précoce par FEWS NET Ouagadougou, Burkina Faso 18-20 Novembre 2013 Plan A. Qu est-ce que FEWS NET? B. Les

Plus en détail

MODULE 1 : INTRODUCTION A LA GESTION D UNE MUTUELLE DE SANTE

MODULE 1 : INTRODUCTION A LA GESTION D UNE MUTUELLE DE SANTE MODULE 1 : INTRODUCTION A LA GESTION D UNE MUTUELLE DE SANTE 1. L IMPORTANCE DE SYSTEME DE GESTION D UNE MUTUELLE DE SANTE Une mutuelle de santé est une organisation et de solidarité ; elle constitue un

Plus en détail

RAPPORT DE MISSION Evaluation du projet de facilitation sur le Warrantage

RAPPORT DE MISSION Evaluation du projet de facilitation sur le Warrantage RAPPORT DE MISSION Evaluation du projet de facilitation sur le Warrantage Mission réalisée par Jean NDIMUBANDI Consultant Bujumbura, Février 2010 TABLE DES MATIERES 1 INTRODUCTION GENERALE... 5 2 CONTEXTE

Plus en détail

Title: OED Précis no. 134 - Gestion de la production animale au Botswana: les précieuses leçons des expériences précédentes Job number: 98F0708

Title: OED Précis no. 134 - Gestion de la production animale au Botswana: les précieuses leçons des expériences précédentes Job number: 98F0708 Title: OED Précis no. 134 - Gestion de la production animale au Botswana: les précieuses leçons des expériences précédentes Job number: 98F0708 Language: English Translations: French Country: Botswana

Plus en détail

6200$,5( ,,,5(&200$1'$7,21663(&,),48(6$8;6)'6(/21/(857<32/2*,(

6200$,5( ,,,5(&200$1'$7,21663(&,),48(6$8;6)'6(/21/(857<32/2*,( , 6200$,5( 35(6(17$7,21'(66)'(78',(6 1.1. CAS D UNE MUTUELLE BENEFICIANT D UN ENCADREMENT TECHNIQUE : COFDEC...4 1.2. CAISSE D EPARGNE ET DE CREDIT SOLIDARITE DES TRAVAILLEURS DE LA SOCOCIM...4 1.3. CAS

Plus en détail

Hausse du crédit bancaire aux entreprises au Canada

Hausse du crédit bancaire aux entreprises au Canada Hausse du crédit bancaire aux entreprises au Canada Juillet 3 Aperçu Des données récemment publiées, recueillies par Prêts bancaires aux entreprises Autorisations et en-cours (Figure ), l Association des

Plus en détail

FORUM INTERNATIONAL DU DAKAR-AGRICOLE

FORUM INTERNATIONAL DU DAKAR-AGRICOLE FORUM INTERNATIONAL DU DAKAR-AGRICOLE La fracture agricole mondiale : «Ouvrir des perspectives pour les espaces en développement» 4 et 5 février 2005 Rapport - ATELIER 2A Thème : Les modèles économiques

Plus en détail

II. LE PRINCIPE DE LA BASE

II. LE PRINCIPE DE LA BASE II. LE PRINCIPE DE LA BASE Le comportement des opérateurs (position longue ou courte) prend généralement en compte l évolution du cours au comptant et celle du cours à terme. Bien qu ils n évoluent pas

Plus en détail

Chapitre 1 : contexte et environnement des crédits bancaires aux particuliers

Chapitre 1 : contexte et environnement des crédits bancaires aux particuliers GESTION DE CREDIT Chapitre 1 : contexte et environnement des crédits bancaires aux particuliers Quand les dépenses projetés par les particuliers dépassent les ressources envisagées, autrement dit quand

Plus en détail

FMB Forum 2012 sur le financement de l agriculture (Du 28 au 30 mars 2012) Kampala - Ouganda

FMB Forum 2012 sur le financement de l agriculture (Du 28 au 30 mars 2012) Kampala - Ouganda FMB Forum 2012 sur le financement de l agriculture (Du 28 au 30 mars 2012) Kampala - Ouganda Plan 1. À propos de la FMB 2. Évolution de la FMB 3. Présentation et caractéristiques des produits 4. Facteurs

Plus en détail

SELECTION D UN CONSULTANT CHARGE DE LA MISE EN PLACE DES REFERENTIELS DE CONTROLE INTERNE ET DE LA MISE A JOUR DES MANUELS DE PROCEDURES DU GIM-UEMOA

SELECTION D UN CONSULTANT CHARGE DE LA MISE EN PLACE DES REFERENTIELS DE CONTROLE INTERNE ET DE LA MISE A JOUR DES MANUELS DE PROCEDURES DU GIM-UEMOA TERMES DE REFERENCE SELECTION D UN CONSULTANT CHARGE DE LA MISE EN PLACE DES REFERENTIELS DE CONTROLE INTERNE ET DE LA MISE A JOUR DES MANUELS DE PROCEDURES DU GIM-UEMOA TDR : REFERENTIELS ET PROCEDURES

Plus en détail

Marc VARCHAVSKY Conseil National CER FRANCE Olivier BOUCHONNEAU Président de CER FRANCE 49

Marc VARCHAVSKY Conseil National CER FRANCE Olivier BOUCHONNEAU Président de CER FRANCE 49 Impact de la variabilité des prix des produits agricoles et des intrants sur les exploitations en France Marc VARCHAVSKY Conseil National CER FRANCE Olivier BOUCHONNEAU Président de CER FRANCE 49 Colloque

Plus en détail

PJ 28/12. 7 février 2012 Original : anglais. Comité des projets/ Conseil international du Café 5 8 mars 2012 Londres, Royaume Uni

PJ 28/12. 7 février 2012 Original : anglais. Comité des projets/ Conseil international du Café 5 8 mars 2012 Londres, Royaume Uni PJ 28/12 7 février 2012 Original : anglais F Comité des projets/ Conseil international du Café 5 8 mars 2012 Londres, Royaume Uni Encourager l intensification de la production caféière et vivrière au moyen

Plus en détail

Les exploitations de grandes cultures face à la variabilité de leurs revenus : quels outils de gestion des risques pour pérenniser les structures?

Les exploitations de grandes cultures face à la variabilité de leurs revenus : quels outils de gestion des risques pour pérenniser les structures? Les exploitations de grandes cultures face à la variabilité de leurs revenus : quels outils de gestion des risques pour pérenniser les structures? Benoît Pagès 1, Valérie Leveau 1 1 ARVALIS Institut du

Plus en détail

Couverture du risque maladie dans les pays en développement: qui doit payer? (Paris, 7 mai 2008)

Couverture du risque maladie dans les pays en développement: qui doit payer? (Paris, 7 mai 2008) Couverture du risque maladie dans les pays en développement: qui doit payer? (Paris, 7 mai 2008) Excellences, Chers collègues, Mesdames et Messieurs, Chers amis, Quelles méthodes, quels instruments pour

Plus en détail

Le Groupe Crédit Mutuel en 2007 (1) La dynamique du développement et le 3 e résultat des banques françaises

Le Groupe Crédit Mutuel en 2007 (1) La dynamique du développement et le 3 e résultat des banques françaises 27 mars 2008 Le Groupe Crédit Mutuel en 2007 (1) La dynamique du développement et le 3 e résultat des banques françaises Résultat net part du groupe : 2 730 M Produit net bancaire : 10 568 M Coefficient

Plus en détail

PROJET DE REFERENTIEL D ACTIVITES ET DE COMPETENCES CADRE DIRIGEANT D ENTREPRISE AGRICOLE FRUITS ET LEGUMES

PROJET DE REFERENTIEL D ACTIVITES ET DE COMPETENCES CADRE DIRIGEANT D ENTREPRISE AGRICOLE FRUITS ET LEGUMES 29 septembre 2006 PROJET DE REFERENTIEL D ACTIVITES ET DE COMPETENCES CADRE DIRIGEANT D ENTREPRISE AGRICOLE FRUITS ET LEGUMES DOCUMENT DE TRAVAIL REMARQUES PREALABLES SUR LES MODALITES D ELABORATION DU

Plus en détail

Associations Dossiers pratiques

Associations Dossiers pratiques Associations Dossiers pratiques Optimisez la gestion financière de votre association (Dossier réalisé par Laurent Simo, In Extenso Rhône Alpes) Les associations vivent et se développent dans un contexte

Plus en détail

Plan comptable des associations et fondations

Plan comptable des associations et fondations Plan comptable des associations et fondations Classe 1 - Comptes de capitaux Classe 2 Comptes d immobilisations Classe 3 Comptes de stocks Classe 4 Comptes de tiers Classe 5 Comptes financiers Classe 6

Plus en détail

ANALYSE FINANCIERE DE LA COMMUNE D ITANCOURT.

ANALYSE FINANCIERE DE LA COMMUNE D ITANCOURT. ANALYSE FINANCIERE DE LA COMMUNE D ITANCOURT. -=-=-=- L étude porte sur la situation à la clôture de l exercice 2 (se reporter au compte administratif de 2). Il n est pas tenu compte du budget annexe du

Plus en détail

Coup de projecteur : Transferts d'argent des migrants et produits financiers associés

Coup de projecteur : Transferts d'argent des migrants et produits financiers associés Coup de projecteur : Transferts d'argent des migrants et produits financiers associés BIM n - 19 février 2008 Ce BIM est réalisé en partenariat avec le Portail francophone de la microfinance : www.lamicrofinance.org.

Plus en détail

Politique de capitalisation du Fonds d assurance automobile du Québec DATE DE MISE À JOUR 2015-03-19

Politique de capitalisation du Fonds d assurance automobile du Québec DATE DE MISE À JOUR 2015-03-19 Page 1 de 12 Politique de capitalisation du Fonds d assurance automobile du Québec DATE DE MISE À JOUR 2015-03-19 RÉSUMÉ La présente politique définit les caractéristiques de la politique de capitalisation

Plus en détail

À quoi sert une banque?

À quoi sert une banque? À quoi sert une banque? Trois fonctions clés La banque remplit trois fonctions essentielles. Elle collecte, gère vos dépôts, et vous fournit des moyens de paiement (chéquier, carte bancaire, ordre de virement

Plus en détail

SYNTHESE DE PRESENTATION DU PPILDA

SYNTHESE DE PRESENTATION DU PPILDA SYNTHESE DE PRESENTATION DU PPILDA INTITULE DU PROJET : PROJET DE PROMOTION DE L INITIATIVE LOCALE POUR LE DEVELOPPEMENT D AGUIE 1 Intitulé du Projet : Projet de Promotion de l Initiative Locale pour le

Plus en détail

INSTRUCTION N 009 AUX COOPERATIVES D EPARGNE ET DE CREDIT ET AUX INSTITUTIONS DE MICRO FINANCE RELATIVE A LA TRANSMISSION DES SITUATIONS PERIODIQUES

INSTRUCTION N 009 AUX COOPERATIVES D EPARGNE ET DE CREDIT ET AUX INSTITUTIONS DE MICRO FINANCE RELATIVE A LA TRANSMISSION DES SITUATIONS PERIODIQUES INSTRUCTION N 009 AUX COOPERATIVES D EPARGNE ET DE CREDIT ET AUX INSTITUTIONS DE MICRO FINANCE RELATIVE A LA TRANSMISSION DES SITUATIONS PERIODIQUES La Banque Centrale du Congo, Vu la Loi n 005/2002 du

Plus en détail

NOTE DE PRESENTATION DU PROGRAMME STATISTIQUE DE L UEMOA

NOTE DE PRESENTATION DU PROGRAMME STATISTIQUE DE L UEMOA UNION ECONOMIQUE ET MONETAIRE OUEST AFRICAINE La Commission Département des Politiques Economiques NOTE DE PRESENTATION DU PROGRAMME STATISTIQUE DE L UEMOA Février 2005 I INTRODUCTION Le Traité instituant

Plus en détail

Solutions d assurance pour les propriétaires de petite entreprise

Solutions d assurance pour les propriétaires de petite entreprise Solutions d assurance pour les propriétaires de petite entreprise Les petites entreprises échouent pour diverses raisons : manque de planification, gestion déficiente, financement inadéquat, ralentissement

Plus en détail

LA CRH EST LA CENTRALE FRANCAISE DE REFINANCEMENT DU LOGEMENT. son unique activité est le refinancement des prêts acquéreurs au Logement des banques

LA CRH EST LA CENTRALE FRANCAISE DE REFINANCEMENT DU LOGEMENT. son unique activité est le refinancement des prêts acquéreurs au Logement des banques LA CRH EST LA CENTRALE FRANCAISE DE REFINANCEMENT DU LOGEMENT son unique activité est le refinancement des prêts acquéreurs au Logement des banques 1 PRÉSENTATION DE LA CRH La CRH est un établissement

Plus en détail

L AGENCE FRANÇAISE DE DÉVELOPPEMENT AU CAMEROUN. Le secteur privé

L AGENCE FRANÇAISE DE DÉVELOPPEMENT AU CAMEROUN. Le secteur privé L AGENCE FRANÇAISE DE DÉVELOPPEMENT AU CAMEROUN Le secteur privé LE SECTEUR PRIVE : UN VECTEUR ESSENTIEL DU DÉVELOPPEMENT Promouvoir une croissance durable et partagée... La croissance économique est un

Plus en détail

Page 02 Page 05 Page 08 Page 11 Page 13 Page 15 Page 17 Page 20 Page 28 Page 32 Page 34 Page 36 Page 37

Page 02 Page 05 Page 08 Page 11 Page 13 Page 15 Page 17 Page 20 Page 28 Page 32 Page 34 Page 36 Page 37 Livret pour l Assainissement en Milieu Rural ²²² Communes de Ngogom et de Gainte Kaye Plan du livret Page 02 Présentation du projet Page 05 La mise en œuvre du service public d assainissement Page 08 L

Plus en détail

Formation des Partenaires en Fundraising/Récolte de fonds. Termes de référence

Formation des Partenaires en Fundraising/Récolte de fonds. Termes de référence Formation des Partenaires en Fundraising/Récolte de fonds Termes de référence 1 1. Contexte et justification La formation en recherche de financement s inscrit dans le cadre du programme «Promouvoir l

Plus en détail

Des solutions pour les seniors à revenus insuffisants

Des solutions pour les seniors à revenus insuffisants Des solutions pour les seniors à revenus insuffisants IStock - FredFroese Source de croissance de d opportunités, le vieillissement de la population française constitue cependant un défi pour notre pays.

Plus en détail

Préavis No 22-2006 au Conseil communal

Préavis No 22-2006 au Conseil communal VILLE DE PULLY Municipalité Direction Administration générale, finances et affaires culturelles Préavis No 22-2006 au Conseil communal Fixation du plafond d endettement et du plafond pour les cautionnements

Plus en détail