CINQUIÈMEANNEE N* 18.. JANVIER-MARS 1926
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- Henri Chassé
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1 CINQUIÈMEANNEE N* 18.. JANVIER-MARS 1926 I. ARTICLES GÉNÉRAUX William Oualid. L'Enquête, du Bureau International du Travail siir la Production: les conditions ' du travail d'après-guerre -...' 113 Bernard Lavergne.. La Régie Coopérative des Distributions d'eau en Belgique II. PROBLÈMES ÉTRANGERS Robert Fabre La stabilisation monétaire en Belgique... loi III. PARTIE TECHNIQUE E. Laferfière..., Les traitements dans les Unions Coopéra--. _ - tive-s. régionales v Voyages d'études coopératives en 1925 : Rapports faits par quelques lauréats A- de la Commission Nationale pour l'enseignement de la Coopération I. Marguerite Blanc Voyage à Limoges, Saintes, La Rochelle, Xantes : 183 IL Grabit... Voyage ~à Lyon et Saint-Claude 192 III. Amèdée Mas./.. Voyage à Saint-Claude et Genève IV. Laurent Filhol Voyage à~lyon et Saint-Clande. 207 faston Cahen L'Ecole supérieure de Coopération d.e Sofia.';- 219 Bibliographie......: 221
2 . -\ -..'."'.: COMITÉ DE RÉDACTION ' ' :( BERTHOD. BOUGLË. CHARLES.GIDE ' 'Président de la Société ; ' Professeur, '. Professeur ' des Agrégés de, à la Sorbonne au Collège de France l'enseignement secondaire MAX LAZARD. HENRI LlWY-BRUHL HENRI LlCHTENBERGEK Président de l'association. Professeur. Professeur pour la lutte à la Faculté de Droit à la Sorbonne contre le chômage... de Lille CHARLESMARIE : M. MAUSS. CHARLES RIST Docteur es sciences Directeur d'études Professeur à l'ecole des Hautes Etudes à la Faculté de Droit de Paris. E, BUGNON A.-J. CLEUET DAUDÉ-BANCEL ', J.-GAUMONT ' GASTONLlSVY E. POISSON PAUL RAMADIER des Organisations coopératives françaises Membres du. Conseil supérieur de là Coopération Louis BERTRAND V. SERWY WAUTTBRS " Ministre d'etat ; des Organisations ' coopératives belges Député. - C. MUTSCHLER. ". A.-SUTER. des Organisations ' coopératives suisses ','.'-.'\' '. - BERNARDLAVERGNE Professeur, agrégé à là Faculté de Droit de Lille '. Secrétaire * ' de la Rédaction RÉDACTION Tout ce qui concerné la Rédaction, ainsi que les livres ou revues envoyés pour comptes rendus, tout ce qui concerne l'administration de la Revue (abonnements 1, numéros demandés, réclamations...)-doit être adressé au Secrétariat de la Revue des Etudes Coopératives 102, Avenue du Roule NEUILLY (Seine) PRIX DE CHACUNE DES TROIS PREMIÈRES ANNEES.DE LA REVUE. 25 francs-(sans l'émancipation).
3 L'Enquête du Bureau International du Travail sur la Production : Les conditions du travail d'après-guerre W De tous les facteurs accusés de la crise d'après-guerre, nul n'était, au dire des initiateurs de la grande enquête sur'la production: du Bureau International du Travail, plus important que...le t,ravail.: Vague, de paresse, réduction de la journée de labeur, expliquaient, à elles seules, la formidable sous-production dont paraissait alors souffrir le monde entier. Et c'était la preuve statistique et péremptoire de cette affirmation qu'espéraient établir les membres patronaux du conseil d'administration du B. I. T.. On sait le démenti que l'événement donna bientôt à, leurs craintes. : la crise de.débouchés succédant à l'insuffisance de production,, la tentative.pour arrêter la,poursuite d'une enquête jugée désormais inutile, puisqu'elle né pouvait plus confirmer une thèse préconçue, la résistance victorieuse du B. I. T., à cette prétention et le. monumental rapport issu de cette immense investigation. On sait aussi que les trois premiers volumes analysés ici-même, après lavoir (i) Cf. nos articles de la Revue des Etudes Coopératives»os.14 et 15 janvier et avril 1925 sur l'enquête du Bureau international du travail sur la Production.
4 114 REVUE DES ÉTUDES COOPÉRATIVES -décrit la crise, ses symptômes,.son- évolution et ses effets, en exposaient les facteurs économiques généraux, objectifs : crises des matières premières, de l'outillage, des transports, des capitaux, des débouchés et des changes. Restaient à étudier plus particulièrement les facteurs (relatifs a/u travail. C'est ce que le rapporteur a fait dans les pages du Tome IV de l'enquête, qu'a suivi depuis un dernier tome dégageant les conclusions générales de cette incomparable étude. Seules nous retiendront les conditions du travail. Il est devenu banal d'affirmer que loin de démentir les données théoriques auxquelles avait conduit la recherche scientifique, la guerre n'a eu pour effet que d'apporter une preuve nouvelle et amplifiée à la dimension de phénomènes sans précédents des principales conclusions de la théorie économique. A en. juger par la place accordée aux théoriciens du travail ouvrier dans l'explication physiologique ou psychologique des observations recueillies, le savant directeur de l'enquête du B. I. T. partage visiblement cette vue dont son oeuvre constitue une excellente illustration. Elle ne laisse dans l'ombre aucun des aspects du facteur travail envisagé dans ses -rapports avec la production : 1 Aspect quantitatif touchant au nombre des travailleurs ' tantôt décimés par la guerre, tantôt surabondants par rapport au besoin momentané de main-d'oeuvre ; 2 Aspect qualitatif : nature, valeur industrielle et technique du travailleur résultant des changements survenus dans la vigueur et l'habileté physiques du salarié diu fait de la guerre ou encore dans la composition des effectifs ouvriers par sexe, par âge, par nationalité, par catégories : ouvriers qualifiés ou manoeuvres non spécialisés ou mi-qualifiés ; 3 Aspect psychologique : influence sur le rendement ouvrier du mode de la rémunération du travail : au temps, aux pièces, aux primes ; de la crainte ou dé la réalité du chômage ; et surtout de la réduction de la durée du travail, avec toutes ses conséquences économiques,- techniques et sociales. Sur chacun de ces points l'enquête apporte une abondance et une précision de documentation uniques et dont nous n'avons ici la prétention que de dresser un très sommaire inventaire. " '
5 L'ENQUÊTE DU BUREAU INTERNATIONAL DU TRAVAIL 115 I Les pertes subies par la population des belligérants sont bien connues. La guerre a mobilisé 70 millions d'hommes environ; elle en a tué 9 millions et mutilé presque autant : 7 millions. Nombres absolus et proportions d'ailleurs, très variables selon les pays et les professions. La France, à elle seule, a appelé sous les; drapeaux trois hommes soir cinq environ (Allemagne : deux sur trois) ; elle a perdu OOO hommes, soit 10.5 % de sa population masculine, contre 9.8 % en Allemagne, 6.2 % en Italie et 5.1 % en Angleterre ; sa population agricole a été proportionnellement plus éprouvée que sa population industrielle. Il en est résulté pour elle un déficit démographique qui explique son recours à l'immigration étrangère, laquelle groupe actuellement sur son territoire près de trois' millions d'étrangers, soit 7 % de sa population, alors qu'en 1901/elle ne comptait que moins d'un million de non-^nationaux (3 %) et en 191 r près de (4 %). Il en est résulté ainsi partout un appel tantôt temporaire, tantôt durable et probablement définitif à dés mains-d'oeuvre de compensation, au premier rang desquelles figurent principalement les femmes, les adolescents, les enfants, les vieillards, les travailleurs de couleur ou aussi des éléments empruntés aux travailleurs de la campagne ou d'autres professions. En même temps qu'elle contribuait à atténuer la crise de quantité de la main-d'oeuvre : crise de déficit dans les pays décimés ou crise d'excédent dans les pays envoyant au dehors l'excédent d'une population trop nombreuse, cette utilisation d'éléments nouveaux a modifié assez profondément la qualité moyenne de la main-d'ceuvre. Celle-ci s'est trouvée atteinte à la fois dans la valeur professionnelle de ses éléments primitifs par des causes physiologiques et psychologiques dues à la guerre et dans la valeur technique des nouveaux venus hâtivement ou insuffisamment formés ou difficilement éducables en raison de leur inaptitude, encore qu'il soit malaisé de chiffrer exactement leur degré d'infériorité. Des causes secondaires dues à la guerre : désadaptation du
6 116 REVUE DES ÉTUDES COOPÉRATIVES métier, changement de profession, abréviation de l'apprentissage il convient de distinguer, pour les mettre hors de pair en raison de leur action sur le rendement de l'ensemble des travailleurs, les changements survenus dans les conditions de vie des travailleurs : alimentation et'logement, par suite notamment du mouvement comparatif des prix et des salaires. Excellente occasion de contrôler dans les faits l'action respective de chacun de ces mouvements, afin de déterminer si, selon une opinion encore fort répandue, la hausse des salaires a précédé et provoqué l'augmentation du coût de la vie ou si, au contraire, elle l'a simplement suivie. - Un premier élément d'appréciation.est la quantité d'aliments et le nombre de logements mis à la disposition de l'ensemble de la population et en particulier de la classe ouvrière car, aussi bien, la pénurie, la diminution de la valeur nutritive.ou la cherté excessive des ' denrées de première nécessité, de même que l'encombrement, le surpeuplement, l'encombrement des locaux d'habitation retentissent sur la santé, la vigueur et la régularité du travailleur. Or, à des degrés divers, l'europe entière a.connu pendant la guerre une crise de l'alimentation surtout aiguë dans les Etats centraux et orientaux. En 1920 encore, l'europe disposait seulement de 68 % environ de son approvisionnement en blé d'avant-guerre, l'europe centrale et orientale ne dépassait que faiblement la moitié du chiffre de l'avant-guerre. De même, en tout pays, l'accroissement considérable de la population des villes, et surtout des centres industriels, pendant et depuis la guerre, accompagné de l'arrêt de la construction, aggravé parfois par les dévastations font plus qu'expliquer la pénurie de logements laquelle entraîne, pour v l'ensemble de l'industrie, l'impossibilité d'employer toute la quantité d'ouvriers nécessaires, pour les ouvriers, la nécessité de déplacements exténuants, une profonde idémoralisation, une restriction de mariages, et même une propension à l'effervescence révolutionnaire dans les baraquements où les ouvriers éloignés de leur famille vivent en commun. Si, en général, pour le logement, le prix n'a pas crû en proportion de la raréfaction des locaux disponibles, grâce à des mesures législatives plus ou moins rigoureuses et efficaces, par contre, le prix des articles de consommation courante a
7 L'ENQUÊTE DU BUREAU INTERNATIONAL DU TRAVAIL 117 subi la double influence de la diminution de la production et de la dépréciation de l'instrument monétaire. Dans quelle mesure, avec quel retard ou, éventuellement, quelle avance les salariés s'y sont-ils adaptés? En d'autres termes, quelle a été l'évolution comparée des salaires et du coût de la vie, c'està-dire des «salaires réels»? Question d'importance, non seulement pratique et de fait, mais aussi de méthode quand il s'agit d'une période aussi troublée que celle de la dernière décade. En effet, en général, les indices pris pour base des variations du coût de la vie supposent un genre d'existence demeuré invariable. Onchoisit, par exemple, comme le fait la Statistique Générale de la France, une certaine quantité de denrées correspondant à la consommation d'une famille type et on détermine le prix'de ces quantités aux différentes dates considérées. Or, si, en temps normal et à supposer des périodes suffisamment rapprochées, ce procédé donne une image assez fidèle des changements intervenus, il n'en est pas de même lorsque " comme tel a été le cas depuis 1914 la réduction de la production, i'interruption des relations commerciales, la mobilisation et ses suites entraînent de profonds changements dans les conditions d'approvisionnements, de graves modifications de prix et des substitutions dans la nature des denrées consommées. En outre, le terme <t coût de la vie» comporte, selon lés pays, une acception plus ou moins large suivant qu'il couvre tous les chapitres du budget : alimentation, logement, habillement, chauffage et éclairage, et divers, ou qu'il concerne seulement les prix de détail des denrées alimentaires. Quant aux salaires, autre dfficulté! Souvent le salaire indiqué par les données officielles est le salaire horaire. Or, ses changements ne sont pas nécessairement représentatifs du gain journalier, hebdomadaire, mensuel ou annuel du travailleur, car ils ne tiennent compte ni des modifications durables survenues dans la durée du travail, ni de ses réductions, ni de ses interruptions accidentelles, et ne font pas état des majorations pour heures supplémentaires ou du chômage partiel (<( short time»)' qui diminue le gain effectif de l'ouvrier. L'enquête a pris soin, par des rapprochements entre données différentes, d'introduire les correctifs nécessaires pour ramener
8 118 REVUE DES ÉTUDES COOPÉRATIVES les comparaisons chronologiques ou internationales à un dénominateur commun, mais sans se dissimuler les faiblesses de ces corrections qui l'ont conduite à renoncer à établir le mouvement comparé des salaires nominaux en monnaie et des salaires réels en fonction du coût de la vie. Ces réserves faites au nom des principes de méthode l'élaboration des, données obtenues selon des procédés différents de pays à pays révèle cependant un tel paralléllisme que la portée de ces réserves s'en trouve sensiblement atténuée. Partout, à des degrés divers, le mouvement des prix et des salaires dénote une ressemblance frappante et qui peut se résumer ainsi. Au début de la guerre, tandis que certaines catégories de salaires accusent une baisse, le coût dé la vie s'élève immédiatement. A Paris, les treize denrées types passent de ioo en juillet 1914 à 120 % en janvier Pendant toute la durée de la guerre la hausse des salaires est toujours -plus faible que celle du coût de Vexistence. L'écart entre les deux hausses est plus particulièrement marquée dans lés pays directement ou indirectement atteints par le blocus, c'est-à-dire ceux de l'europe centrale et orientale. Enfin, après la guerre, une distinction géographique s'impose. Dans le groupe des Etats centraux et orientaux, quoique la très forte hausse des salaires, en 1919 et 1920, rétrécisse la marge séparant les salaires du prix des vivres, cette marge demeure sensible jusqu'en Dans les autres pays, l'après-guerre immédiate et et l'essor industriel qui l'accompagne provoquent une élévation des salaires qui. leur fait regagner l'avance des prix et parfois même exceptionnellement les dépasser. Courte période d'ailleurs. Aussitôt la crise économique déclenchée, se produit une baisse simultanée des salaires et des prix, d'autant plus concordante que parfois, comme en Belgique, s'exerce l'action d'une échelle mobile des salaires, et d'autant plus forte que le. change est plus élevé, avec néanmoins un retard du -recul des salaires sur celui des prix, d'où, en fin de compte, une avance relative notable, des premiers sur les seconds. Mais cet avantage nominal y est plus que compensé par le chômage consécutif à l'élévation du change, car à un salaire horaire élevé correspond un gain effectif réduit du fait du défaut total ou partiel d'emploi.
9 L'ENQUÊTE DU BUREAU INTERNATIONAL DU TRAVAIL 119 Au reste, les diverses catégories dé salaires ne bénéficient pas dans la même mesure du mouvement de hausse, pas plus qu'elles ne subissent également l'action de la baisse. En règle générale, les salaires sont]d'autant plus sensibles à la hausse qu'ils sont plus bas, c'est-à-dire plus voisins du minimum d'existence et correspondent, par conséquent, à des besoins plus incompressibles. Ainsi s'explique : i que les salaires et les traitements élevés d'avant-guerre aient proportionnellement moins profité du mouvement général d'élévation de la rémunération du travail et aient rétrogradé plus vite; 2 que les salaires. les plus faibles, c'est-à-dire ceux des femmes et des travailleurs non qualifiés, aient crû dans la proportion la plus forte et qu'ils aient résisté davantage à la baisse. A cette cause économique s'est sans doute surajoutée une raison d'ordre politique et social tenant à la puissance numérique grandissante, à l'organisation syndicale de plus en plus forte et à l'ascendant des couches profondes de la classe ouvrière qui a amené ~à tenir plus de compte de leurs aspirations "et de leurs résistances. Quoi qu'il en soit, la conclusion patente des observations recueillies en tout pays est la diminution dé la marge séparant les différentes catégories de salaires et la tendance à leur nivellement. Fait d'une importance indéniable aui point de vue du développement de la formation professionnelle et par lequel s'explique, peut-être, en partie la crise de cette dernière elle-même, facteur appréciable, en son temps, de la crise générale de la production. En résumé, l'observation essentielle à retenir de la documentation réunie est que, nulle part, sauf après-guerre et momentanément, le salaire réel n'a conservé sa constance; il a eu tendance à demeurer au-dessous du -salaire nominal par suite de la dissociation de la courbe des gains ouvriers et celle des prix. Or, le mouvement des salaires réels paraît avoir sur le rendement ouvrier un effet d'autant plus régressif que l'écart est plus grand entre le salaire et le coût de la vie. Cet effet tient aux variations dans les conditions d'existence et surtout d'alimentation des travailleurs, qui se traduisent par des variations corrélatives dans leur état physique, leur capacité et leur puissance de travail. A cet égard, les Etats de l'europe centrale et orientale, plus
10 120 REVUE DES ÉTUDES COOPÉRATIVES atteints pendant la guerre.et l'après-guerre.dans la quantité et ïa nature, de leurs..approvisionnements,, alimentaires, sont précisément ceux qui, au cours de l'enquête, en 1919 et 1920, ont le plus vivement dénoncé la diminution du rendement de leurs travailleurs sou s -alimenté s. II Il ne saurait être question ici de passer en revue, dans le. détail, tous les éléments «moraux» et «psychologiques s susceptibles d'influer sur la production individuelle des travailleurs. Aussi bien de tels facteurs échappent-ils à l'enregistrement statistique et numérique et forment-ils des impondérables dont l'exposé et le dosage nécessiteraient une analyse et des développements hors de proportion avec le cadre de cette brère étude. Mieux vaut concentrer notre attention sur trois éléments plus précis : Ie l'attitude ouvrière vis-à-vis des"modalités de rémunération proportionnelle au -rendement; 2 l'influence des grèves et des lock-out; 30 le. chômage et l'influence de.son éventualité ou de son existence sur la production collective ou individuelle.. ' ' 1. L'enquête a essayé dé déterminer par profession quel était le mode prédominant de rémunération, des travailleurs : salaire au'temps (horaire,-journalier, hebdomadaire, mensuel) et indépendant, de la productivité; 20' salaire aux pièces ou à la tâche; 30 procédés perfectionnés de rémunération ouvrière, salaire aux primes avec les divers systèmes actuellement utilisés. On. ne peut pas dire qu'elle y ait réussi, car si l'ensemble des documents reçus forme une liste impressionnante, par contre, en dehors de l'allemagne pour laquelle les données sont relativement récentes, les autres sont ou fragmentaires ou déjà anciennes. L'action de la.guerre et des perfectionnements modernes de la technique ne s'y révèle qu'imparfaitement (1). Par contre, fort intéressante et concordant d'ailleurs avec les expériences et les constatations déjà faites à cet égard dans (1) Il en est de-même~de,l'essai de détermination de -la corrélation existant entre le mode de rémunération et le rendement.
11 L'ENQUÊTE DU BUREAU INTERNATIONAL DU'TRAVAIL notre propre pays, sont les conclusions de l'enquête relativement à l'attitude des ouvriers vis-à-vis du salaire aux pièces. Oïrsait, et c'est un dogme presque classique, que les ouvriers se montrent en général hostiles à be mode de rémunération. Et il n'est pas douteux que cette hostilité demeure assez générale par une sorte de survivance étayée sur un ensemble ae considérations parfois impressionnantes : difficulté de contrôler l'établissement des gains, tendance du salaire aux pièces à s'abaisser unitairement au- fur et à. mesure que le rendement croît, développement du chômage, sacrifice des ouvriers moyens ou médiocres, instabilité du budget familial, surmenage, fléchissement de la santé, accroissement de la fréquence des accidents, iniquités et abus, car les patrons en retirent plus de profits que les -ouvriers, médiocrité de l'exécution du travail, atteinte à la solidarité et à l'action ouvrière. Néanmoins^ cette attitude se trouve aujourd'hui contrebalancée par le développement de l'organisation syndicale. "A mesure que celle-ci devient plus forte, qu'elle conquiert plus d'autorité dans l'établissement et le contrôle des conditions du travail, l'opposition à ces modes de rémunération diminue jusqu'à complète disparition. Si bien que l'hostilité peut être considérée comme l'attitude première des organisations ouvrières; comme une manifestation de la forme purement combative de ces organisations, tandis que l'adhésion au. salaire aux pièces, avec tout un ensemble de garanties inscrites dans les conventions collectives et soumises par conséquent au contrôle quotidien des organisations syndicales, constitue, au contraire, l'attitude nouvelle des organisations syndicales larges et puissantes. C'est ce que témoigne, par exemple, la convention française du 17 avril 1919 entre l'union des Industries métallurgique et minière, de la construction électrique, mécanique et métallique et des industries s'y rattachant et la Fédération des ouvriers'sur métaux de France (1). (1) Parmi des conditions mises par la classe ouvrière à son adhésion aux salaires aux pièces et les garanties requises par elles figurent, outre l'existence d'un contrat collectif et d'une organisation syndicale forte qui constitue une sauvegarde contre le péril'du surmenage et des accidents, la stipulation d'un salaire minimum et un accroissement normal du montant effectif du gain.
12 122 REVUE DES ÉTUDES COOPÉRATIVES 2. Les graphiques par lesquels l'enquête a représenté les cessations collectives de travail pendant la période révèlent que partout se produit, au début de la guerre, un énorme fléchissement par rapport à la moyenne quinquennale , suivi d'un relèvement graduel en 1916, 1917 et puis, au lendemain des hostilités, d'un mouvement'd'une force et d'une ampleur extraordinaires, auquel succède, en 1921 et 1922, un nouveau recul fort accentué, mais qui, dans bien des cas, laisse subsister, par rapport aux données moyennes de l'avant-guerre, une notable aggravation. Ainsi, à nous en tenir au seul indice du nombre de journées de travail perdues pour cause de grève et de lock-ouft, la moyenne qui en était de L.931 pour la période , dans les quatre principaux pays belligérants (France et Angle^ terre, Allemagne et Autriche), tombait à dès 1914, s'abaissait à en 1915, et à en 1916 (1), se relevait à en 1917 et g en 1918 pour bondir à en 1919, soit plus du triple de l'avant-guerre, à en 1920 et à en 1921, c'est-à-dire près du quintuple de la-moyenne d'avant-guerre, malgré la réduction territoriale et démographique de l'autriche. L'explication de ces fluctuations est à la fois économique et politique ou psychologique. Au début des hostilités se crée une atmosphère d'effort, de -labeur collectif, tendus vers la défense nationale qui assimile la peine de l'ouvrier au risque du soldat, en même temps que les autorités, pourvues de puissants moyens d'action (réquisition, militarisation des usines et de certains travailleurs), s'opposent à tout arrêt concerté du travail. Au cours des années, cette mentalité et- cette force se trouvent aux prises avec des facteurs contraires qui les neutralisent en partie : l'augmentation du coût de la vie, le retard dans l'élévation des salaires; l'accoutumance à la guerre; la reprise des ha-, bitudes anciennes se traduisent par une reprise assez vive du mouvement gréviste. La guerre terminée,ces raisons s'accen- (1) Si l'on fait abstraction de -l'angleterre, la baisse est enoire plus sensible: la moyenne de était de ; elle m'est plus que de en ^14; en 1915, et en 1916.
13 L'ENQUÊTE DU BUREAU INTERNATIONAL DU TRAVAIL 123 tuent. La détente du ressort moral se produit et fait place à l'effervescence sociale dans le même temps que les besoins refoulés de la demande se manifestent avec une intensité que la production est impuissante à suivre faute de matières et de main-d'oeuvre, d'où hausse des prix, du coût de la vie et revendications -ouvrières en vue d'une adaptation adéquate des salaires. Enfin, quand, en 1921, sonne l'heure de la crise avec ses conséquences : baisse énorme des prix, ralentissement industriel, multiplication des faillites, chômage et réduction des salaires, le nombre et la nature des grèves s'en ressentent; le nombre en diminue, et quand il s'en produit, elles portent la marque caractéristique des grandes luttes pour une résitsance à un abaissement des situations acquises, c'est-à-dire la prolongation de la durée des conflits. Ainsi, en 1921, en Grande- Bretagne la durée moyenne des arrêts collectifs de travail, qui était de 19 jours avant-guerre, passe à 47 et, au Danemark, elle monte de 25 jours à Le chômage fournit à l'enquêteur, d'une part, la matière d'un exposé statistique de son intensité et de ses variations au cours de la dernière décade, dans ses rapports avec la pénurie de main-d'oeuvre et de l'immédiate après-guerre ou la surabondance de la période de crise, et dans ses connexions avec les faits monétaires (élévation, dépréciation ou stabilisation du change), d'autre part et surtout, l'occasion de contrôler dans les faits et d'essayer de concilier les théories explicatives de l'action psychologique du chômage sur le rendement ouvrier. La courbe des chômeurs fortement accentuée au début de la guerre par le bouleversement économique, s'infléchit par la suite et revient, dès 1016, à son orientation d'avant-guerre. Le passage de l'économie de guerre à l'économie dé paix en provoque une brusque ascension momentanée due à l'arrêt des productions militaires, à l'encombrement du marché par les démobilisés et aux difficultés de réadaptation du matériel, de l'outillage et des approvisionnements aux besoins. Dès 191g, la situation redevient normale, jusqu'au jour où, la crise~eclatant, le taux du chômage atteint des hauteurs inconnues jusqu'alors, soit près de 25 % pour l'ensemble des industries en Angleterre en mars ig2i et 33 /0 dans la construction méca-
14 124 REVUE DES ÉTUDES COOPÉRATIVES nique et navale. Après quoi, la courbe à nouveau s'infléchit dans une mesure variable selon l'étalon monétaire et sa répercussion sur l'activité commerciale et industrielle. L'intensité même du phénomène en accentue et en généralise les conséquences économiques. Effet du ralentissement de l'activité économique, en temps de crise, le chômage total ou partiel résultant du congédiement ou de l'emploi à temps réduit des travailleurs agit à son tour comme cause sur la production; il diminue la capacité d'achat des ouvriers et ainsi, de proche en proche, accroît la sous-consommation et étend le chômage à un nombre grandissant d'industries. Mais, à cet effet objectif du chômage, s'en ajoute-t-il un autre subjectif sur le rendement individuel du salarié? La crainte, l'imminence ou. l'existence du chômage agit-elle comme un stimulant ou un frein à la production de la masse des travailleurs ou de chaque salarié personnellement considéré? Théoriquement, deux thèses également satisfaisantes pour l'esprit et en apparence antagonistes ont essayé de résoudre le problème. Pour les uns, la crainte du chômage stimule l'ouvrier, l'incite à produire davantage et accroît, par conséquent, la production, si bien que les périodes d'accalmie ou de crise seraient celles où le rendement unitaire par tête d'ouvrier serait le plus considérable. Les causes de cet état de choses seraient multiples : elles tiendraient d'abord' à la psychologie du travailleur. Menacé par la réduction de l'emploi d'être licencié, l'ouvrier sera poussé à accomplir un effort plus intense de façon à être de ceux que le patron conservera en cas de licenciement de personnel. Aussi bien, de son côté, le patron, en période de crise, sélectionne-t-il ses ouvriers, renvoyant les moins bons et conservant les plus actifs. De plus, il veille à 'la bonne organisation du travail, n'emploie que le meilleur outillage,. n'exploite que les veines les plus riches ou les plus facileg. Les raisons techniques s'ajoutent aux raisons psychologiques pour accroître la productivité individuelle. Qu'au contraire, l'activité règne et l'ouvrier, sûr de trouver un emploi, a en traversant la rue» s: son patron le renvoie, se montre moins ardent à l'ouvrage. Comme les commandes affluent et que les prix haussent, l'employeur résiste moins aux demandes de relèvement de salaires. L'ouvrier atteint bientôt un taux de rémunération journalier
15 L'ENQUÊTE DU BUREAU 7NTERNATIONAL DU TRAVAIL 125 suffisant pour ne, pas être incité à produire davantage en vue de l'accroître, stimulant moins actif, on le sait, que la résistance à une baisse du gain déjà acquis. La limitation de l'effort compense alors pleinement et même au delà l'appât du gain augmenté. D'autre part, pour faire face aux demandes, accrues, le patron embauche un personnel de moindre choix, il utilise à plein son matériel et son outillage, même épuisé ou démode, -et de cette collaboration d'un personnel moins habile et d'un outillage médiocre résulte une production unitaire amoiondrie. Pour d'autres, au contraire, la crainte ou l'existence du. chômage limité l'effort du travailleur sous l'action combinée de.facteurs ouvriers et patronaux. Les salariés, considérant la demande de travail ou le besoin de main-d'oeuvre comme un élément donné, s'efforcent de ralentir leur production pour prolonger leur emploi et épuiser moins vite là demande de travail existante. C'est un sentiment analogue à celui qui les anime -contre le salaire aux pièces. Les témoignages en ce sens abondent en tous pays : en Prusse et en Italie, dans la Sarre et en Suède et, en France, les déclarations du Directeur du Travail, aussi bien que les constatations des inspecteurs du Travail permettent de conclure que quand les affaires se ralentissent, industriels et travailleurs mettent un frein à leur activité productrice, les premiers par crainte de grossir démesurément leurs stocks, les seconds par appréhension du chômage. Il en résulterait, par conséquent,- qu'au rebours des précédents auteurs, les tenants de cette thèse opineraient pour une accélération ou un ralentissement de la production industrielle parallèle aux mouvements analogues de l'activité économique globale. Tels étant les deux ordres de faits ou de considérations concernant le chômage qui exercent ou paraissent exercer sur le rendement une action d'une part dans le sens de la diminution d'autre part, dans le sens de l'augmentation une opposition irréductible semble les séparer, puisque l'une voit dans le chômage le frein, l'autre-le stimulant de la productivité ouvrière. L'auteur de l'enquête, s'est efforcera l'aide d'un raisonnement qui ne manque pas de. subtilité ni de justesse, de les concilier. Il note tout d'abord que le ralentissement de la production par crainte du chômage est une action d'ordre psychologique. Ce n'est pas directement, immédiatement le fait même du chô-
16 126 REVUE DES ÉTUDES COOPÉRATIVES mage qui aboutit à la diminution signalée, c'est son appréhension, laquelle peut exister alors que le chômage n'existe point encore ou même n'existe plus. Son action s'exerce, par exemple en période de prospérité en suscitant ou en entretenant une opposition au système de salaire basé sur le rendement. Mais, cette action, en quelque sorte générale et permanente, peut se trouver renforcée par un ralentissement momentané de l'activité productive : fléchissement des commandes, pénurie de matière, première, alors même que les chefs d'industrie n'ont pas encore procédé à des renvois. L'imminence du péril du chômage provoquerait alors une restriction de la production, laquelle tomberait au-dessous du rythme normal du. travail. C'est par le jeu combiné de ces deux actions, l'une permanente, T au tire temporaire, et se produisant en des sens opposés, que pourrait se lever la contradiction entre les deux formules.. Aussi bien lorsque à la première s'ajoute l'effet de la seconde, le résultat est un ralentissement complet de la production, tandis qu'au contraire quand seule la première est â l'oeuvre son influence peut être neutralisée par les conditions générales et objectives de la production : qualité moyenne de l'outillage employé, composition des effectifs ouvriers, taux du salaire, etc., etc. De même, peut-on distinguer, au sein d'une même période de dépression, deux attitudes successives de la classe ouvrière. Au début, quand la situation, demeure incertaine et que les patrons n'ont pas encore procédé à des renvois, la. tendance à la restriction prévaudrait mais, dans une phase plus avancée, lorsque le mouvement de licenciement est nettement engagé et que le marché regorge de bras disponibles la tendance à l'intensification de l'effort individuel pourrait se faire jour. Ces deux attitudes successives auraient ' elles-mêmes leur raison d'être dans la différence de leur caractère. Tandis que là première ne puiserait sa valeur que dans un effort collectif, la seconde consistant à intensifier l'effort pour échapper au renvoi a essentiellement un caractère individuel. Les deux tendances s'opposeraient donc comme une tendance collective et une tendance individuelle ; l'une mettant en mouvement la solidarité ouvrière et l'autre faisant échec à cette solidarité. Le même mobile, le désir de conserver son gagne-pain, se traduit par deux attitudes différentes et même opposées, suivant
17 L'ENQUÊTE DU BUREAU INTERNATIONAL DU TRAVAIL 127 qu'il agit sous la forme de la solidarité corporative ou de l'action isolée. Si elles se combattent au lieu de coïncider chez l'individu, le résultat collectif dépendra de la prédominance de l'une ou de l'autre chez le plus grand nombre de travailleurs., Cette prédominance elle-même dépendra d'une foule de facteurs psychologiques ou sociologiques : conditions générales de vie ouvrière, développement et autorité des organisations syndicales, état d'esprit général, opinion publique, etc.. D'où la conclusion prudente et sceptique de l'enquêteur quand 1 il s'agit d'opter entre les deux théories contraires )dans ce ' qu'elles ont d'irréductible l'une à l'autre. -- III Dans l'esprit des instigateurs patronaux de l'enquête sur la production, celle-ci devait instruire le procès de la loi de huit heures, dont l'adoption en tous pays généralisée avec une simultanéité qui tenait à leurs yeux de la contagion morbide et rapide plutôt que d'une saine, prudente et rationnelle imitation, était tenue par eux pour responsable de la crise de sous-production. Il était donc tout naturel que le B. I. T. se considérât comme lié par cette intention tacite ou avouée et attachât ses efforts à ï'éiucidation du problème délicat du lien entre la réduction de la durée quotidienne du travail et de la production. Problème double- à la' vérité. D'une part, il s'agissait de déterminer quelle était, en droit et en fait, l'étendue d'application de la réduction du travail par rapport à la période antérieure à la réforme, question d'une solution facile puisqu'elle consistait en une simple documentation. D'autre part et surtout, il convenait de mesurer l'effet produit sur les divers aspects de la vie et du rendement ouvrier par cette innovation réalisée dans des conditions d'ampleur et de simultanéité sans précédent dans le domaine social. Or, si sur le premier point, le B. I. T., soit par ses questionnaires, soit par ses informations courantes a rassemblé une documentation précieuse, qui formera longtemps une mine de renseignements de tous ordres et que nous ne pouvons que
18 128 REVUE DES ÉTUDES COOPÉRATIVES signaler ici, sur le deuxième point, il s'est heurté à une série d'obstacles tenant surtout à l'application trop récente de la mesure pour que des'conclusions positives pussent en être tirées. Il en a donc été réduit à utiliser surtout la remarquable enquête du Ministère du Travail français, qui fait honneur à notre.administration, sauf à la compléter par les données relatives à l'avant-guerre dans les pays où avaient été tentées. spontanément et isolément quelques réductions de la durée du travail et à ' rechercher, en quelque sorte, la contre-preuve des bienfaits de;la réduction dans les méfaits de la prolongation excessive du travail et de la suppression des repos pendant le surmenage intensif des premières années de la guerre. A la brièveté d'une expérience législative à peine vieille de quatre ou cinq ans, s'ajoutent les conditions anormales de l'expérience des huit heures au lendemain de la guerre : conditions anormales concernant l'ouvrier lui-même diminué dans sa capacité physique par la sous-alimentation et le surmenage de la période de guerre et dans sa valeur morale par la crise d'après-guerre ; conditions concernant la rémunération du travail et touchant tant les modes de rémunération, notamment la suppression des salaires basés sur le rendement que la quotité même du salaire dont le niveau rapporté à celui du coût de la vie était très bas, si bien que la réduction de la durée du travail trouvait le travailleur moins -résistant, moins capable de produire, diminué, ou bien encore augmentation soudaine des salaires dans des conditions telles que l'ouvrier trop payé produisait moins ; enfin, conditions concernant le fonctionnement technique, des entreprises et la marche des affaires : pénurie et mauvaise qualité des matières premières, crise de l'outillage, essor de igig-ig20 et dépression des années suivantes. Néanmoins et quels que soient la brièveté de l'expérience et le caractère anormal de ces conditions, il est possible dès à présent, en- faisant état à la fois de l'avant-guerre, de la guerre et de l'après-guerre, d'envisager les changements inter-, venus grâce à l'établissement dé la journée de huit heures, soit dans les conditions techniques de la production, soit dans les conditions générales de l'agent humain. Quant.'aux conditions techniques, elles, résultent surtout du
19 L'ENQUÊTE DU BUREAU INTERNATIONAL DU TRAVAIL 129 fait que le patron, contraint d'économiser la main-d'oeuvre sur toute la ligne et d'en relever là qualité, s'efforce d'améliorer l'outillage, de perfectionner les méthodes ou l'organisation du travail ; enfin, de mieux sélectionner et de former des travailleurs. Le perfectionnement de l'outillage doit s'entendre d'ailleurs, non seulement dés transformations concernant lés machines : installation 'd'appareils de levage, de mécanismes automatiques, etc., mais aussi d'une meilleure installation des locaux de travail, de manière à économiser, par exemple, les allées et venues et les pertes de temps. Il faut reconnaître d'ailleurs que si ce perfectionnement a pour effet de compenser partiellement ou totalement l'effet de la réduction et parfois même de réaliser un accroissement absolu de celle-ci, cette possibilité de compensation se heurte aussi parfois à des limites infranchissables. Il en est ainsi notamment lorsque l'outillage est déjà parvenu à un degré tel de perfectionnement qu'en l'état de la technique il n'en comporte guère de nouveau. Il en- est ainsi surtout lorsque l'amélioration de l'outillage se heurte aux délais nécessaires pour la réaliser ou encore aux difficultés pécuniaires ou matérielles d'acquisition de nouvelles machines. Il est juste de reconnaître aussi qu'un certain nombre de travaux ne se prêtent pas à ces progrès, en particulier dans le cas où le -service rendu par le travailleur se confond avec sa présence au travail ou encore le cas où c'est la -qualité, même du travail qui assigne une limite au remplacement de l'ouvrier par la machine, ce qui se produit dans la plupart des industries fabriquant des produits dont le fini et la précision sont dus avant tout à l'habileté de l'ouvrier. Les changements adoptés peuvent porter en même temps que sur l'outillage sur l'organisation du travail, laquelle concerne à la fois l'aménagement des locaux, l'installation des machines, l'ensemble des dispositifs relatifs à la circulation des matières premières et des produits aux différents stades de la fabrication, les méthodes de travail proprement dites, les mesures diverses adoptées pour assurer son rendement meilleur : règlements, surveillance, méthode de rémunération, etc., etc... La documentation recueillie sur ces divers points est parti-
20 130 'i REVUE DES ÉTUDES COOPÉRATIVES culièrement riche. Elle met en lumière le rôle respectif des différents facteurs de cet ordre : spécialisation de la fabrication, division du travail, sélection et formation des travailleurs, diminution ou suppression des périodes de temps perdu, renforcement de la surveillance et de la discipline. A ces facteurs objectifs concernant, si l'on peut dire, l'amélioration du milieu du travail sont venus s'ajouter les changements heureux concernant l'agent humain, renforcé, dans sa capacité générale et mieux utilisé dans son activité quoti- ' dienne. Sur le premier point, la difficulté même de réunir des données comparatives à plusieurs années d'intervalle ne permet guère que des conclusions assez imprécises et fragmentaires. Ainsi il semble bien que l'abréviation de la journée, diminue la fréquence des maladies, des absences et des accidents en même temps qu'elle impose aux ouvriers des déplacé-. ments moins rapides. Elle permet à coup sûr une amélioration de la vie de famille et de société des travailleurs, un développement de l'instruction et de la culture générale et surtout une régression de l'alcoolisme que des données concordantes lelevées en tous pays et, en particulier, dans le nôtre, grâce à l'enquête spéciale du Ministère du Travail, démontrent n'être pas purement accidentelle. En revanche, sur le second point les études approfondies et vastes faites pendant la guerre sur la fatigue ouvrière et ses effets sur le rendement individuel constituent un excellent élément d'appréciation qui ne demandait qu'à être confirmé par les effets inverses de la -réduction de la journée du- travail. On sait, en effet, que si au début de la guerre, à la fois dans un sentiment d'exaltation patriotique et dans la croyance qu'un effort poursuivi sans relâche aboutirait à une production proportionnellement' accrue, avaient été supprimés toutes les restrictions légales à la durée du travail et tous les repos, ;1 avait bientôt fallu revenir à une réglementation rationnelle pour conserver intacte, grâce à l'interruption nocturne et hebdomadaire, la capacité des ouvriers et surtout des ouvrières. La détermination de l'action exercée sur le rendement par la fatigue permet de conclure «a priori» à l'action inverse à
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