Prévention des risques chez la personne âgée

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1 LA REVUE DE RÉFÉRENCE AIDE-SOIGNANTE Tiré à part 2015 Ce livret vous est offert par la 1 re mutuelle des professionnels de la santé Prévention des risques chez la personne âgée CEFIEC GERACFAS Fiches réalisées en partenariat avec la MNH Cette revue est téléchargeable sur

2 CONCOURS MNH DES ÉTUDIANTS 2015 IMAGINEZ LA SANTÉ DE DEMAIN. THÈME 2015 : LES PETITS RIENS DU SOIN QUI CHANGENT TOUT! INSCRIPTION SUR CONCOURS.MNH.FR ENTRE SEPTEMBRE ET DÉCEMBRE 2015 GAGNEZ JUSQU À 4 500!

3 1/6 Relation de soin en situation de communication altérée Tout changement de milieu de vie et d état de santé entraîne une difficulté d adaptation chez la personne âgée bousculée dans ses repères habituels. En complément des symptômes liés aux pathologies et aux dépendances physiques qu elle présente, les déficits sensoriels et les troubles cognitifs potentiels majorent cette difficulté d adaptation. Repérer ces éléments cliniques aide à instaurer et/ou maintenir une communication de qualité avec la personne âgée quel que soit le mode d altération sous-jacent, prévenant le risque d incompréhension mutuelle et d isolement délétère. LA COMMUNICATION ET L ADAPTATION HUMAINE La communication interhumaine vise à transmettre Bousculé dans ses repères, l émotion suscitée s in- quelque chose (message, ressenti, émotions, tensifie dès lors que le sens de la situation échappe à acte). La capacité à mobiliser les moyens verbaux sa compréhension, la crainte réactionnelle étant liée (mots parlés/écrits) et non verbaux (gestuelle, attitudes, à l instinct de survie. posture corporelle, odeurs, toucher, vision) La dépendance à autrui dans la satisfaction donne la coloration du message transmis par l émetteur des besoins fondamentaux suscite un senti- comme la coloration du décodage fait par le ment de sécurité et de confi ance pour se laisser receveur, sollicitant fortement les sens (vue, toucher, approcher et soigner. La majorité des soins de base ouïe, odorat, goût). Face à toute stimulation, l être s effectuant dans la distance intime [1], l approche humain réagit en quatre étapes : il éprouve une sensation relationnelle permet l ajustement de la personne qui qui déclenche une émotion puis une cognition reçoit le soin dispensé par autrui, notamment lors (analyse) l amenant à adopter un comportement. des soins de base [2]. PRÉVENTION DES RISQUES CHEZ LA PERSONNE ÂGÉE 1. Relation de soin en situation de communication altérée 2. Hygiène bucco-dentaire : le sourire conservé 3. Continence et troubles vésico-sphinctériens 4. Prévention des douleurs induites 5. Mobilisation, chutes et contention 6. Administrations médicamenteuses Vigg 2014 LE VIEILLISSEMENT DES SENS ET LA DÉPENDANCE Les principales modifications sensorielles qui impactent la relation et les réactions observées sont : la perte de l audition, partielle ou totale, empêchant le suivi d une conversation, amenant la personne âgée à l énervement, à ne plus vouloir converser, prédisposant à l isolement social ; la perte de l acuité visuelle, totale ou partielle, limitant l intérêt pour les activités quotidiennes et la vie sociale. Associées au processus de vieillissement, certaines pathologies provoquent des altérations au niveau de la mémoire, du jugement, de l orientation, du langage et de la concentration. Les activités de la vie quotidienne deviennent diffi ciles à réaliser selon la perte des repères : au niveau du temps (jour, mois, année, heure) ; au niveau du lieu (chambre, couloir, étage, service) ; au niveau des personnes (visages familiers) et/ou des objets. Ce peut être une perte des trois repères à la fois. L anxiété réactionnelle entraîne des attitudes telles l agitation, l agressivité physique ou verbale, le repli sur soi, la majoration d un trouble préexistant (déambulation, cris répétitifs), etc. Le comportement adopté révèle ce qui fait tension pour la personne âgée, d autant plus si elle n est plus en mesure de s exprimer verbalement ou de manière compréhensible pour son auditoire (manque de mots, ralentissement, incompréhension ou incohérence des propos émis). La personne âgée présentant un déficit visuel ou auditif devient plus vulnérable à l isolement, à l anxiété, au sentiment d impuissance, aux altérations de la communication. Si elle présente en plus des limites fonctionnelles (telle qu une maladie chronique), le risque devient plus grand [3]. Lorsque les déficits sensoriels perturbent sa communication verbale ou ses déplacements, la personne âgée communique volontiers par le ÉVELYNE MALAQUIN-PAVAN a, * Cadre supérieur infirmière spécialiste clinique JOCELYNE LABASTROU b Cadre formateur a Hôpital Vaugirard - Gabriel Pallez, 10, rue Vaugelas, Paris cedex 15, France b IFAS Berck-sur-Mer, rue de l Ancien-Calvaire, BP 145, Berck-sur-Mer cedex, France *Auteur correspondant. Adresse evelyne. malaquin-pavan@vgr.aphp.fr 2015 Publié par Elsevier Masson SAS SOiNS AIDES-SOIGNANTES - n o 62 - janvier/février

4 NOTE 1 Compétence 5 : établir une communication adaptée à la personne et à son entourage ; compétence 2 : apprécier l état clinique d une personne ; compétence 3 : réaliser des soins adaptés à l état clinique de la personne. RÉFÉRENCES [1] Hall ET. La dimension cachée. Paris: Seuil, coll. Points; [2] Rajablat M. Voyage au cœur du soin : la toilette. Paris: Masson; [3] Levesque L. Un défi simplement humain : soins pour les personnes âgées atteintes de déficits cognitifs. Montréal: ERPI; [4] Malaquin-Pavan E. Le langage du toucher dans le soin. Soins 2013; 737: Fiche réalisée en partenariat avec la MNH Déclaration d intérêts Les auteurs déclarent ne pas avoir de conflits d intérêts en relation avec cet article. LE VIEILLISSEMENT DES SENS ET LA DÉPENDANCE (SUITE) toucher, d où l intérêt de l utiliser pour accompagner les gestes quotidiens, réconforter et sécuriser [4]. SITUATION CLINIQUE Mme Agathe, âgée de 83 ans, est hospitalisée en service de médecine interne pour altération de l état général. Veuve depuis 24 mois, elle vit seule en appartement sans aide. Son unique fils est en déplacement à l étranger. À son arrivée dans le service, Mme Agathe répond de manière peu cohérente aux questions posées, se désintéresse du rangement de ses affaires et refuse de manger. Dans les 15 premiers jours d hospitalisation, elle alterne des moments de mutisme et d opposition lors des soins et des périodes d euphorie, acceptant alors le soin proposé. Elle se perd dans les couloirs et doit être raccompagnée dans sa chambre par un soignant. Lors de la toilette, elle manifeste son irritation par des propos acerbes et peut bousculer l aide-soignante ou l infi r- mière lors de ses soins corporels. La nuit, elle dort paisiblement environ 6 heures, puis se lève pour déambuler dans les couloirs, puis s y assoit jusqu au lever du jour, n acceptant d être accompagnée dans sa chambre qu à ce moment-là. Stratégies soignantes Malgré la complexité des troubles associés, le vieillissement pathologique restant progressif, identifier les ressources ou capacités psychiques et physiques de la personne âgée permet de les mobiliser dans les différents domaines d activités quotidiennes. La recherche de sens et le soutien de l autonomie guident l intentionnalité soignante, délicate à mettre en œuvre lorsque la personne âgée n en comprend pas d emblée le sens [4]. L observation de l aide-soignant lors de ses interactions avec la personne âgée, son approche relationnelle comme sa capacité à transmettre ces données à l infirmière favorisent l évaluation clinique (compétences 5, 2, 3 1 ). Soigner l entrée en contact, comme le moment de la séparation, est un prérequis pour prévenir l anxiété réactionnelle en situation de communication altérée : La personne âgée aura tendance à se fier aux gestes plutôt qu aux paroles. lui faire face, se positionner au même niveau qu elle pour obtenir son attention ; établir le contact visuel en se déplaçant s il le faut, afin de pouvoir saisir son regard ; dire son nom, s approcher d elle par-devant, se présenter en lui touchant la main ou le bras ; utiliser un ton de voix agréable, parler distinctement et donner des informations courtes. Si nécessaire, hausser légèrement le ton, sans jamais crier : toutes les personnes âgées ne sont pas sourdes, les sons forts sont mal perçus chez la personne portant un appareil auditif, hausser le ton augmente le débit verbal et entraîne une difficulté à bien entendre parler fort peut être interprété comme de l hostilité ou de la colère ; faire un signe de tête indiquant la compréhension de ce qui se dit, être attentif aux expressions corporelles. Si incompréhension, faire répéter en disant «je comprends que vous désirez quelque chose mais je n arrive pas à saisir de quoi il s agit» ; attendre la réponse de la personne avant de lui poser une autre question (temps de réponse allongé) ; utiliser le toucher : poignée de main, gestes enveloppants, mains sur ses épaules en lui parlant ; définir en équipe des moyens d orientation simples pour favoriser le repérage (temps/personnes/lieux). Décodage de la situation clinique L altération de la communication et la désorientation temporo-spatiale peuvent être liées à un trouble métabolique (déshydratation, globe urinaire), un trouble de l adaptation (environnement nouveau), un syndrome dépressif (deuil récent de son conjoint), un trouble cognitif (démence de type Alzheimer), isolé ou en association. Le bilan biologique et clinique, associé à la qualité des observations soignantes sur les 24 heures, permet d affiner le diagnostic situationnel et d orienter les modalités thérapeutiques choisies pour prévenir les risques associés. 2 SOiNS AIDES-SOIGNANTES - n o 62 - janvier/février 2015

5 2/6 Hygiène bucco-dentaire : le sourire conservé L hygiène bucco-dentaire (HBD) est un soin souvent qualifié de complexe, lorsque la cavité buccale est altérée. L acceptation difficile du soin par la personne âgée comme les représentations soignantes sont autant de freins à sa réalisation : vécu intime d un soin intrusif, il peut être source de dégoût (odeur, bruits, aspects des dépôts/sécrétions), d impuissance, voire de banalisation. Réhabiliter ce soin, questionner en équipe ces éléments complexes et l intentionnalité du soin en regard, prévient les risques sous-jacents, notamment celui de renoncer à l effectuer ou à le considérer comme non prioritaire par rapport aux autres soins à dispenser. LA CAVITÉ BUCCALE ET L HYGIÈNE BUCCO-DENTAIRE Maintien de l intégrité buccale Constituée de nombreux capteurs sensitifs, la bouche est un lieu d intimité et de plaisir. Vecteur de communication, une bouche saine favorise l alimentation, la déglutition, la respiration et l estime de soi. Le maintien de l intégrité buccale est proportionnel à la qualité de son hydratation, du brossage régulier des dents et de l état général de santé. Pour être effi cace, le brossage dentaire nécessite un matériel adéquat et une gestuelle précise (praxie, force, coordination des mouvements, enchaînement rinçage/ crachage), sollicitant potentiellement le réflexe de déglutition [1]. Chacun adopte des habitudes d entrée en bouche pour réaliser de manière autonome cette gestuelle. Prendre en compte ce vécu personnel influence l acceptation du soin d hygiène bucco-dentaire 1 dispensé par autrui lorsque l on devient dépendant, dans ce contexte de soin de base [2] sollicitant la vue, l odorat, le toucher et l ouïe des personnes en interaction [3]. SITUATION CLINIQUE M. Léon, âgé de 82 ans, est hébergé en unité de soins de longue durée en raison d une perte d autonomie associée à une polypathologie cardiovasculaire. Dépendant dans les gestes de la vie quotidienne, y compris la prise alimentaire, il présente des troubles de la mastication, tousse parfois lorsqu il avale, se fatiguant vite lors du repas. Il porte des prothèses dentaires haute et basse fixées par des crochets sur ses dents restantes. L alimentation est adaptée (régime mixé). Vieillissement et altération buccale Associées au vieillissement des sens et des organes impliqués dans la mastication/déglutition, la sécheresse buccale, la perte partielle ou totale de la dentition et les candidoses sont les principales sources d altération de la cavité buccale chez la personne âgée. Les effets iatrogènes de certains médicaments et les prothèses dentaires mal adaptées majorent le risque de lésion buccale. Une bouche douloureuse entraîne une crispation du visage, une difficulté à articuler et à parler, augmentant le risque d isolement. Une bouche altérée limite la prise alimentaire et contribue à la dénutrition, facteur de comorbidité fréquent chez la personne âgée augmentant le risque de chute, de grabatisation, d altération de l état cutané. L incapacité partielle ou totale de la personne âgée à assurer elle-même son hygiène buccodentaire complexifie le maintien d une cavité buccale intègre. Habituellement le matin, il apprécie de prendre une bouillie aromatisée au café. Mais ce jour, M. Léon a des difficultés à avaler, il ouvre peu la bouche malgré les sollicitations de l aide-soignante qui lui donne son petit-déjeuner. Stratégies soignantes La complexité des paramètres associés nécessite une collaboration interdisciplinaire, a minima médecin/infirmière/aide-soignant (si possible associant PRÉVENTION DES RISQUES CHEZ LA PERSONNE ÂGÉE 1. Relation de soin en situation de communication altérée 2. Hygiène buccodentaire : le sourire conservé 3. Continence et troubles vésico-sphinctériens 4. Prévention des douleurs induites 5. Mobilisation, chutes et contention 6. Administrations médicamenteuses ÉVELYNE MALAQUIN-PAVAN* Cadre supérieur, infirmière spécialiste clinique ANAÏS VARLET BECU Infirmière équipe mobile de soins palliatifs douleur LAURIANNE GODIGNON Aide-soignante SYLVIA MATHIEU Aide-soignante Hôpital Vaugirard-Gabriel Pallez, 10, rue Vaugelas, Paris cedex 15, France 1 Appelé communément soin de bouche ou toilette buccale lorsque réalisé chez une personne dépendante. 2 Compétence 5 : établir une communication adaptée à la personne et à son entourage ; compétence 2 : apprécier l état clinique d une personne ; compétence 3 : réaliser des soins adaptés à l état clinique de la personne ; compétence 1 : accompagner une personne dans les actes essentiels de la vie quotidienne, en tenant compte de ses besoins et de son degré d autonomie. *Auteur correspondant. Adresse evelyne.malaquin-pavan@vgr.aphp.fr (É. Malaquin-Pavan). Vigg Publié par Elsevier Masson SAS SOiNS AIDES-SOIGNANTES - n o 63 - mars/avril

6 3 Le refus peut être causé par une incompréhension du soin, une bouche douloureuse/collée par des dépôts, des lèvres gercées, une bouche sèche, un trouble du comportement, des troubles sensoriels, une bouche forcée par une cuillère dans le passé, etc. RÉFÉRENCES [1] Ruglio V, Szekely C et al, Commission gériatrique du CLAN AP-HP. Plaquette d information destinée aux soignants: détection et prise en charge des troubles de la déglutition chez le sujet âgé hospitalisé. Recommandations de bonne pratique. Paris: AP-HP; août 2013, fr/outils/detection-et-priseen-charge-des-troubles-de-ladeglutition-chez-le-sujet-agehospitalise [2] Bernard MF. Représentations mentales et difficultés des soignants. Objectif Soins. 2003; 113: [3] Soins de bouche. In : Jouteau-Neves C, Malaquin- Pavan É, CNASI, SFAP. L infirmier(e) et les soins palliatifs. Prendre soin : éthique et pratiques, 5 e éd. Issy-les-Moulineaux : Elsevier Masson; p [4] Fiche n 4. Soin de bouche avec application de produits non médicamenteux ou médicamenteux. In : Hallouët P, Eggers J, Malaquin-Pavan É. Fiches en soins infirmiers. Issy-les-Moulineaux: Elsevier Masson; 2015, 5 e édition. Fiche réalisée en partenariat avec la MNH Déclaration d intérêts Les auteurs déclarent ne pas avoir de conflits d intérêts en relation avec cet article. SITUATION CLINIQUE (SUITE) l orthophoniste et selon la difficulté ergothérapeute, diététicien, kinésithérapeute ). Alliant compétences techniques et relationnelles 2, l aide-soignant aide à identifier les capacités psychiques et physiques de la personne âgée afin de les mobiliser lors du soin. L évaluation de la cavité buccale est la première étape : une bouche saine est humide (salive claire et aqueuse), rosée, exempte de dépôt et de plaie [4]. L évaluation de la déglutition cible le choix des modalités d hydratation. L HBD englobe le soin des lèvres, de l intérieur des joues, des dents (ou des prothèses), du palais et de la langue. Une relation de confiance soignant-soigné est un prérequis indispensable ainsi qu un matériel adapté : brosse à dents souple, à petite tête ; bâtonnets ; petites compresses non stériles si présence de dépôts ; eau, dentifrice fluoré ; produit lubrifiant type BioXtra, Vaseline ou eau gélifi ée ; gants à usage unique ; lampe de poche ; miroir. Chez la personne autonome, vérifier le geste qu elle effectue, la présence du matériel adéquat et stimuler si nécessaire. Chez la personne dépendante coopérante, suppléer ce qu elle ne peut pas faire, l aider au geste, notamment par stimulation verbale et/ou tactile des automatismes antérieurs (porter la brosse à dent, le bâtonnet, le gobelet à la bouche, mouvements de haut en bas ). Chez la personne dépendante non coopérante, rechercher la cause du refus 3. Un refus étant rarement définitif, différer le soin pour se centrer sur l instauration d une relation de confiance : y revenir de manière répétée sans jamais forcer, proposer, fractionner, passer la main à un collègue. Déroulé optimal du soin chez le patient dépendant au lit Déposer sur un support type essuie-tout une grosse noisette du produit lubrifi ant, une petite noisette de dentifrice, une noisette de vaseline si la bouche présente des dépôts secs. Si possible, démarrer le soin en faisant boire le patient (eau/eau gélifiée) pour mouiller l intérieur de la cavité buccale. Si la personne porte une prothèse dentaire, lui demander de l enlever, si possible. Si elle est collée, lui proposer de gonfler ses joues, de pousser avec sa langue sur sa prothèse. Sinon, lui enlever délicatement, la brosser (brosse à dents dure) puis la sécher avant remise en bouche à la fin du soin. Tremper le bâtonnet dans l eau pendant 15 secondes au minimum, le rouler dans le produit lubrifiant pour l enrober d une fine pellicule, le passer sur les lèvres, leurs commissures, l intérieur des lèvres, des joues, des gencives, de la langue puis du palais. Il est possible de lubrifier son petit doigt pour venir décoller la lèvre avant d introduire le bâtonnet. En présence de dépôts humides, mouiller puis essorer une petite compresse, l enrouler autour du bâtonnet pour aller chercher les sécrétions. Changer de bâtonnet et renouveler la lubrification aussi souvent que nécessaire. Mouiller la brosse à dents, essuyer l excédent d eau, prendre une touche de dentifrice, brosser l extérieur puis l intérieur de l arcade dentaire en allant de la gencive vers la dent, puis le palais et la langue. Rincer la brosse à dents, renouveler si besoin. Faire rincer-cracher ou rincer la bouche à l aide de compresses mouillées essorées (risque fausse route) enroulées autour du bâtonnet ou de la brosse à dents. Terminer le soin par l application d une pellicule lubrifiante (sécheresse buccale, patient respirant par la bouche ou sous O2). Transmettre ce qui a aidé à la réalisation du soin : par exemple avant/après quelle activité, entrer en bou-che de préférence par le côté droit, frotter doucement la joue avec un bâtonnet blanc, associer toucher détente Décodage de la situation clinique Classiquement, l hygiène bucco-dentaire se réalise après le repas. Chez M. Léon, la sécheresse buccale, la remontée de sécrétions bronchiques sans arriver à les expectorer font obstacle à la déglutition et à l ouverture de la bouche. Commencer et finir chaque repas par la prise de gorgées d eau/eau gélifiée facilite la prise alimentaire et préserve l intégrité buccale entre deux soins d hygiène. Aborder avec l équipe la peur de la fausse route lors du rinçage de bouche objective le risque, sécurisant l aide-soignant dans le geste réalisé. 4 SOiNS AIDES-SOIGNANTES - n o 63 - mars/avril 2015

7 3/6 Continence et troubles vésico-sphinctériens Satisfaisant les besoins éliminer et être propre et protéger ses téguments [1], la continence est la capacité de la personne à contenir ses urines de telle sorte qu elle puisse réaliser son besoin en toute intimité ou le différer si le contexte ne le permet pas. Quel que soit l âge, la perte involontaire d urine, ponctuelle ou chronique, a des conséquences tant physiques, psychiques que sociales. Le vieillissement physiologique de la fonction urinaire, les antécédents médico-chirurgicaux (obstétriques, gynécologiques, urologiques, neurologiques) et polypathologiques sont susceptibles de modifier cette fonction [2]. Encourager la personne âgée à confier ses éventuelles difficultés vésico-sphinctériennes et ses stratégies pour y faire face permet d identifier les fausses croyances, favorisant la prévention des risques sous-jacents et l ajustement optimal des options thérapeutiques. GÉNÉRALITÉS SUR LA CONTINENCE ET L INCONTINENCE Pour être continent et réaliser une miction confortable [3], il faut boire, ressentir le besoin d uriner, savoir où se trouvent les toilettes, pouvoir se lever et s y rendre, se déshabiller et s asseoir, déclencher une miction facile et efficace, s essuyer, se relever et se rhabiller, puis reprendre son activité. Altérée, chacune de ces étapes peut être un frein à la continence. L incontinence est définie par «la perte involontaire des urines qui pose un problème social ou d hygiène et dont le sujet se plaint» 1. Elle résulte de dysfonctionnements vésico-sphinctériens aux causes multiples, intéressant aussi bien l organe (la vessie et ses sphincters), l état de santé général et l autonomie. Certains médicaments peuvent être impliqués dans la survenue ou l aggravation de ce problème de santé publique 2. Les mécanismes de l incontinence orientent vers des réponses thérapeutiques ciblées [4] : l incontinence urinaire par réduction du temps d alerte, se manifestant par une envie urgente (urgenturie), des mictions fréquentes (pollakiurie), plus de 6 par jour et de 3 par nuit ; les fuites urinaires sont massives, influencées par le froid, le stress, le contact ou l audition de l eau qui coule, ou parfois rien l incontinence urinaire à l effort, survenant à la SITUATION CLINIQUE Madame Amélie, 78 ans, est hospitalisée en service de soins de suite et réadaptation pour rééducation post-fracture du col du fémur droit. Veuve depuis 2 ans, sans enfant, elle vit seule à domicile sans aide. Ancienne esthéticienne, coquette, elle a le goût de prendre soin d elle. Ses capacités cognitives sont optimales. Sa pathologie moindre augmentation des pressions abdominales (toux, éternuement, changement de position, port de charge, marche, déséquilibre, exercice physique, kinésithérapie). Les fuites urinaires vont de quelques gouttes à un petit jet ; l incontinence urinaire par regorgement, le plus souvent par rétention incomplète des urines, avec fuites inopinées, sans facteur déclenchant particulier, avec une difficulté à uriner (dysurie) : la miction est difficile à initier, le jet urinaire haché, la durée mictionnelle allongée (> 60 s), on peut entendre les efforts de miction sous forme de poussées, de rythme respiratoire saccadé La vessie se vide incomplètement, laissant un résidu post-mictionnel important (> 100 ml), source d infection urinaire à répétition, de douleur, de risque de refl ux vésico-urétéral et d atteinte de la fonction rénale. C est le mécanisme le plus dangereux pour la santé de la personne. Symptôme rejaillissant sur la qualité de vie de la personne 3, l incapacité de maîtriser cette fonction a des conséquences tant psychosociales (perte de dignité, perturbation du rôle social, isolement, dépression, régression) que fi nancières (coût des produits palliatifs 4 ), complexifiant le vécu intime [5]. cardiaque est contrôlée. Elle souhaite retourner chez elle à domicile dès que son autonomie fonctionnelle le permettra. Depuis quelques jours, l équipe observe qu elle sort de sa chambre avec ses cannes anglaises, un plastique à la main, au moment du passage du chariot de réapprovisionnement des PRÉVENTION DES RISQUES CHEZ LA PERSONNE ÂGÉE 1. Relation de soin en situation de communication altérée 2. Hygiène bucco-dentaire : le sourire conservé 3. Continence et troubles vésico-sphinctériens 4. Prévention des douleurs induites 5. Mobilisation, chutes et contention 6. Administrations médicamenteuses ÉVELYNE MALAQUIN-PAVAN a, * Cadre supérieur, infirmière spécialiste clinique ANNE-MARIE BEGUIN b Infirmière clinicienne urodynamique PAUL CELLARD DU SORDET c Aide-soignant a Hôpitaux universitaires Paris Ouest (AP-HP), site Hôpital Vaugirard-Gabriel Pallez, 10, rue Vaugelas, Paris cedex 15, France b Hôpitaux universitaires Paris Ouest (AP-HP), Pôle Agrum (Aval Gériatrie Réanimation Urgences Médecine), site Corentin-Celton, 4, parvis Corentin-Celton, BP 66, Issy-les-Moulineaux, France c Hôpitaux universitaires Paris Ouest (AP-HP), Pôle Agrum (Aval Gériatrie Réanimation Urgences Médecine), site Hegp, 20, rue Leblanc, Paris, France *Auteur correspondant. Adresse evelyne. malaquin-pavan@vgr.aphp.fr (É. Malaquin-Pavan). Vigg Publié par Elsevier Masson SAS SOiNS AIDES-SOIGNANTES - n o 64 - mai/juin

8 1 Définition de l International Continence Society (ICS), 2 En France, 3 à 4 millions d individus en sont atteints, tout âge confondu. La prise en charge de cette pathologie représente 3 % du budget de la santé. 3 L échelle Contilife évalue, grâce à un questionnaire, la qualité de vie liée à l incontinence urinaire de la femme. 4 Termes synonymes : protections, produits absorbants (protection anatomique, change complet ), produits drainants (étui pénien, sonde ). 5 Compétences 1, 2 et 7. RÉFÉRENCES [1] Berger L, Mailloux Poirier D. Personnes âgées, une approche globale, démarche de soins par besoins. Paris: Maloine; Réédition Beauchemin [2] Cudennec T (dir). La miction et ses troubles chez la personne âgée. Soins Gérontologie. 2008; 13(70): [3] Beguin AM. De la miction à l incontinence urinaire. L Aidesoignante. 2014: 28(157); [4] Belmin J, Amalberti F, Beguin AM. L infirmier(e) et les soins aux personnes âgées. Issy-les-Moulineaux: Masson; [5] Malaquin-Pavan M (dir). Intimité et sexualité de la personne âgée. Soins Gérontologie. 2009; 14(78): [6] Article R du Code de la santé publique, Fiche réalisée en partenariat avec la MNH Déclaration d intérêts Les auteurs déclarent ne pas avoir de conflits d intérêts en relation avec cet article. SITUATION CLINIQUE (SUITE) armoires individuelles de changes 4. Retrouvée à plusieurs reprises à proximité du chariot, lorsqu on lui demande si elle souhaite quelque chose, elle affirme n avoir «besoin de rien». Pierre, aide-soignant référent, transmet que Mme Amélie boit très peu, même le café qu elle dit par ailleurs apprécier, et suppose qu elle prend des protections sur le chariot. Ses collègues confirment son analyse. Comment aborder cette situation? Stratégies soignantes La confidence n est pas aisée. Favorisant l ouverture au dialogue par une approche soignante bientraitante, l équipe transmet deux messages essentiels : l incontinence urinaire n est pas une fatalité liée à l âge ; les progrès de la médecine permettent l accès à des thérapeutiques effi - caces, nécessitant sa contribution pour approfondir l analyse (habitudes de vie, signes fonctionnels, état de santé ) guidant vers une réponse thérapeutique adaptée (comportementale, médicamenteuse, chirurgicale, réadaptative, palliative). Contribuant au diagnostic médical, l évaluation interdisciplinaire traduit la complexité des problématiques sous-jacentes. En étroite collaboration infirmière/ aide-soignant [6], il convient : d approfondir le recueil clinique pour identifier les facteurs favorisant l apparition ou l aggravation d une incontinence urinaire : les besoins fondamentaux perturbés ont une incidence sur la continence et, inversement, l incontinence perturbe les autres besoins fondamentaux [1] ; d organiser l environnement contribuant à la réalisation du besoin d éliminer au plus près de son niveau d indépendance : repérage des lieux, espace rangé, aide technique à proximité permettant le déplacement sûr pour se rendre aux toilettes à temps, moyen d alerte pour solliciter l aide si besoin d accompagner la plainte, qu elle soit verbalisée ou non. L observation minutieuse se focalise sur les signes fonctionnels en utilisant les sens (vue, ouïe, odorat, toucher) pour identifier des anomalies : miction diffi cile, longue, accompagnée d efforts de poussées abdominales ; odeur des urines recueillies pour un prélèvement et aspect (clair, trouble, rosé), saturation des protections ; d approfondir les hypothèses, en initiant un relevé mictionnel sur 24 heures (grille mictionnelle), en sollicitant la participation de la personne soignée afin de mieux comprendre la gêne ressentie, en recherchant une potentielle infection urinaire à l aide d une bandelette urinaire réactive 5 et, lorsque ce matériel est disponible, en réalisant un résidu postmictionnel avec un appareil de mesure du volume vésical utilisant un procédé échographique sans interprétation ; d informer la personne âgée (ou son entourage) des différentes options des produits drainants ou absorbants, de l éduquer si nécessaire pour les utiliser en toute autonomie sécuritaire, en lien avec ses habitudes de vie, son niveau de continence et les activités envisagées ; d organiser le relais vers l assistante sociale (aspects fi nanciers) et, si nécessaire, avec les prestataires de ville. Décodage de la situation clinique Présentant une incontinence urinaire non identifiée, Madame Amélie diminue son apport hydrique pensant limiter les fuites et se sert sur le chariot, en protections qui ne sont pas adaptées à son degré de continence, renforçant l atteinte de son image corporelle de femme coquette en perte d autonomie. Le contexte d antécédents (infection urinaire?) et les modalités de la chute ayant entraîné la récente fracture sont des accroches possibles à explorer avec elle. En attendant l approfondissement clinique, son armoire individuelle est équipée en protections anatomiques mini (4 par 24 heures) pour mesurer la fréquence et l importance des fuites au regard de la consommation. L aide-soignant référent aborde le sujet lors de l aide à la douche du lendemain, à la faveur de ce soin intime qui peut être l occasion, pour Mme Amélie, d oser confier sa gêne. 6 SOiNS AIDES-SOIGNANTES - n o 64 - mai/juin 2015

9 4/6 Prévention des douleurs induites À tout âge, l expérience de la douleur est un vécu complexe individuel. Dans le contexte polypathologique et de dépendances physiques/psychiques, comprendre les phénomènes douloureux intriqués chez la personne âgée permet la mise en œuvre de moyens appropriés pour traiter ces derniers. La vigilance soignante favorise leur identification précoce, prévenant et/ou limitant les risques sous-jacents de survenue ou d aggravation. GÉNÉRALITÉS SUR LA DOULEUR La douleur est une expérience sensorielle et émotionnelle désagréable associée à un dommage tissulaire 1. La douleur comporte quatre composantes intriquées : physique (sensation), émotionnelle (écho à la sensation), cognitive (analyse) et comportementale (réaction adaptative). Phénomène subjectif, la douleur est ce qu en dit la personne ou ce qu exprime son comportement lorsque les mots lui font défaut. La douleur peut être : d origine variée : nociceptive (traumatisme tissulaire), neuropathique (zona) ou mixte ; aiguë, telle une alerte biologique avertissant qu une partie de son organisme est menacée ; répétée dans le temps, s installant de manière chronique, perdant sa fonction d alerte et impactant la qualité de vie de la personne. L examen clinique médical et paramédical, associé à l évaluation répétée de son intensité avec une échelle de mesure validée 2 (adaptée à l âge et au contexte), est partie prenante de l adaptation de la prise en charge médicamenteuse et non médicamenteuse. PRÉVENTION DES RISQUES CHEZ LA PERSONNE ÂGÉE 1. Relation de soin en situation de communication altérée 2. Hygiène bucco-dentaire : le sourire conservé 3. Continence et troubles vésico-sphinctériens 4. Prévention des douleurs induites 5. Mobilisation, chutes et contention 6. Administrations médicamenteuses Vigg 2014 DOULEUR INDUITE PAR LE SOIN On désigne par douleur induite par le soin toute douleur dont la survenue prévisible doit être prévenue pour la diminuer voire la supprimer. En gériatrie [1] comme ailleurs, reconnaître les soins potentiellement douloureux ou vecteurs d inconfort permet d optimiser la prévention de la douleur au quotidien : certains soins induisent une douleur d identification évidente : une effraction cutanée (injection), une intrusion dans un orifice naturel (sondage/lavement), une palpation, une installation particulière (brancardage) ou encore une mise en tension tissulaire (retrait d adhésif) ; d autres soins induisent une douleur d identification moins évidente : les soins d hygiène et SITUATION CLINIQUE Madame Léa, 78 ans, vit en maison de retraite depuis 2 ans suite à l aggravation d une démence de type Alzheimer. Conservant une communication verbale partielle, elle répond aux questions fermées. Elle a besoin d une aide complète pour la réalisation des soins d hygiène. Elle a l habitude de recevoir sa toilette au lit puis de prendre son petit-déjeuner au fauteuil. Dernièrement, Mme Léa se déplace avec raideur et son périmètre de marche a beaucoup d entretien de la vie (mobilisation, habillage, toilette, mise sur le bassin, hygiène bucco-dentaire ) en situation de dépendance, de raideur ou d ankylose notamment. Le vécu douloureux est influencé par des facteurs en interaction : la crainte, l insécurité, l insomnie ou la fatigue, l hyperstimulation, l absence de reconnaissance de ce ressenti douloureux par l entourage (famille, professionnels), la perte du sens du soin, l isolement. Tous ces facteurs diminuent la capacité humaine naturelle à faire face. L impuissance liée à l absence de maîtrise sur ce phénomène douloureux répété s exprime alors par une agressivité, une opposition, une passivité pouvant conduire à la perte de l élan vital. diminué. Ce matin, lorsque l aide-soignante entre dans sa chambre, Mme Léa est souriante. Déposant le nécessaire de toilette sur l adaptable, l aide-soignante constate que Mme Léa s agite et, repoussant le bras, refuse d un ton agressif la toilette. L aidesoignante diffère le soin. Stratégies soignantes Tout soin suscitant un potentiel rapport de force doit être interrompu. La qualité d approche ÉVELYNE MALAQUIN-PAVAN* Cadre supérieur, infirmière spécialiste clinique ANAÏS VARLET-BÉCU Infirmière clinicienne VALÉRIE VILTART Infirmière VIRGINIE SCEMAMA Aide-soignante MAGALIE BICHON Aide-soignante Hôpitaux universitaires Paris Ouest (AP-HP), site Hôpital Vaugirard-Gabriel Pallez, 10, rue Vaugelas, Paris cedex 15, France 1 Définition officielle de l Association internationale pour l étude de la Douleur (IASP). Ce dommage peut être présent, potentiel, ou décrit comme tel. neurosciences-sciencescognitives-neurologie-psychiatrie/ dossiers-d-information/douleur 2 Protocoles, échelles et références spécifiques téléchargeables sur les sites du Centre national ressources douleur ( et de la Société française d étude et de traitement de la douleur (sfetd. douleur.org). *Auteur correspondant. Adresse evelyne. malaquin-pavan@vgr.aphp.fr (É. Malaquin-Pavan) Publié par Elsevier Masson SAS SOiNS AIDES-SOIGNANTES - n o 65 - juillet/août

10 3 Compétence 1 : accompagner une personne dans les actes essentiels de la vie quotidienne en tenant compte de ses besoins et de son degré d autonomie ; Compétence 2 : apprécier l état clinique d une personne ; Compétence 3 : réaliser des soins adaptés à l état clinique de la personne ; Compétence 4 : utiliser les techniques préventives de manutention et les règles de sécurité pour l installation et la mobilisation des personnes ; Compétence 5 : établir une communication adaptée à la personne et à son entourage ; Compétence 7 : rechercher, traiter et transmettre les informations pour assurer la continuité des soins. 4 Principe de savoir utiliser, pour une même personne âgée, la même échelle d évaluation quel que soit le soignant. 5 Mélange équimolaire de protoxyde d azote et d oxygène. RÉFÉRENCES [1] Cimerman P, Galinski M, Thibault P et al. Groupe Regards. Étude Regards (recueil épidémiologique en gériatrie des actes ressentis comme douloureux et stressants). 2010, Carbajal_REGARDS_15.pdf [2] Aubrun F, Benhaiem JM, Boureau F et al. Les douleurs induites. Institut Upsa de la douleur. 2010, [3] Malaquin-Pavan É, Mabut F, Varlet-Bécu A, Viltart V. 5/6 Mobilisation, chutes et contention. Soins Aides- Soignantes. 2015; 66: [4] Thibault Wanquet P, Fournival N. Moyens non pharmacologiques de prise en charge de la douleur. Rueil-Malmaison: Lamarre, coll. Soigner et accompagner; Fiche réalisée en partenariat avec la MNH Déclaration d intérêts Les auteurs déclarent ne pas avoir de conflits d intérêts en relation avec cet article. SITUATION CLINIQUE (SUITE) et le décodage des éléments de compréhension réciproque constituent un préalable. L échelle d autoévaluation verbale simple (EVS) ainsi que celle d hétéroévaluation Algoplus 2 chez le non-communiquant sont préconisées pour évaluer la douleur du soin. Connaître les options des matériels à disposition ainsi que le délai d action des antalgiques favorise l organisation du déroulé du soin. Mobilisant ses compétences 3 notamment d observation, d identification et d évaluation des signes de douleur comme de soulagement, de transmission de ces résultats à l infirmière, l aide-soignant est un acteur clé de l organisation de la prévention des douleurs induites avant, pendant et après un soin potentiellement douloureux [2]. Rôle soignant avant le soin La prévention de la douleur induite commence par la connaissance (ou prise de connaissance) des facteurs pouvant infl uencer le déroulement du soin, les modalités d évaluation 4 tracées dans le dossier et l organisation anticipée tenant compte : du soin à réaliser (nature, partie du corps concernée, durée, répétition) : la maîtrise technique du soignant (dextérité, sécurité gestuelle, assurance verbale) ainsi que son savoir-être (écoute, attitude, disponibilité, empathie) sont le pivot de la prévention ; du vécu de la personne : déroulement des soins précédents, compréhension et croyance en celui-ci, capacité à participer et à y adhérer, anxiété majorant le ressenti douloureux ; de l état émotionnel de base et actuel (sens de cette douleur?), de l état général physique, de l ancienneté de la maladie/du handicap et de son évolution ; de l existence de douleur de fond avant la réalisation du soin, d une prémédication avant le soin/ pendant le soin (antalgique, Meopa 5 ). Cette étape est un moment privilégié pour aider la personne âgée à verbaliser ses craintes. L écoute et la prise en compte des éléments recueillis diminuent l anxiété initiale. L intervention de deux soignants favorise la proximité l un est centré sur l accompagnement verbal et gestuel sécurisant, l autre sur l acte technique. Rôle soignant pendant le soin Installer la personne confortablement, en utilisant les règles de manutention [3]. S installer également confortablement. Prévenir du geste pour éviter de surprendre, solliciter ses ressources, utiliser les techniques de détournement de l attention (respiration accompagnée, toucher détente, faire parler d autre chose, visualisation d un endroit paisible pour le patient, chanter ) [4]. Évaluer la douleur durant le soin. Faire une pause si nécessaire ou s autoriser à arrêter le soin et le différer. Rester attentif à la communication verbale et non verbale pour ajuster gestes et attitudes personnalisant le soin et renforçant le sentiment de sécurité. Terminer le soin par quelque chose d apaisant (poignée de main, application d une crème, de la musique ). Rôle soignant après le soin Réinstaller le patient et son environnement. Évaluer la douleur, le ressenti du soin afi n de réajuster les modalités organisationnelles si besoin. Transmettre par oral et par écrit les données significatives : déroulement du soin, évaluation de ce qui l a facilité ou au contraire de ce qui a engendré des difficultés. Décodage de la situation clinique Chez une personne atteinte de trouble cognitif, la douleur qui s installe de façon insidieuse se manifeste par une expression réactionnelle et/ou un refus de soin. Mme Léa, souriante au début de l interaction avec l aide-soignante, se ferme brutalement lorsqu elle voit le nécessaire de toilette (élément déclencheur). Si ses capacités cognitives actuelles ne lui permettent plus de verbaliser le rapprochement douleur/toilette, son vécu douloureux mémorisé déclenche la réaction comportementale. Le changement de posture, la diminution du périmètre de marche ou encore un trouble du comportement doivent faire rechercher l existence d une douleur en situation de communication altérée. Chaque soin effectué préparant le soin suivant, l aide-soignant choisit de différer pour améliorer les conditions de réalisation en équipe. 8 SOiNS AIDES-SOIGNANTES - n o 65 - juillet/août 2015

11 5/6 Mobilisation, chutes et contention Lorsqu une personne âgée devient dépendante d autrui pour satisfaire son besoin de se mouvoir et maintenir une bonne posture, elle requiert un savoir-faire soignant bientraitant, base d une mise en confiance optimisant ses ressources physiques et psychiques. Le décodage clinique, l approche soignante et l ergonomie gestuelle favorisent la prévention des risques liés à la perte d autonomie, quelle qu en soit la sévérité. MOBILISATION ET DÉPENDANCE Le handicap physique et/ou psychique impacte la capacité de la personne à se mouvoir en toute sécurité. Les troubles sensoriels d accommodation (vue, ouïe ), de motricité, de coordination et d orientation majorent le risque de perte d équilibre. Le manque de force et les atteintes dégénératives liées au vieillissement (arthrose, rhumatismes ) limitent l enchaînement de tâches permettant la mobilité (s asseoir, se coucher, se relever, monter, descendre, aller d un point à un autre, rester debout ou en position confortable). Associés ou pas aux pathologies chroniques (notamment avec séquelles neurologiques), des phénomènes d enraidissement, voire de rétraction, restreignent le mouvement spontané. Toute mobilisation du corps peut devenir source de douleur [1] et d anxiété réactionnelle. Si la personne âgée comprend mal l intentionnalité de l aide apportée par un tiers pour ses transferts, son installation ou le respect de consignes sécuritaires, son agitation, voire son agressivité, révèlent l insécurité ressentie [2]. SITUATION CLINIQUE Retrouvé au sol dans son jardin, Monsieur Georges, 88 ans, est admis aux urgences. Il présente une altération de l état général, une diffi culté à répondre aux questions qu on lui pose. Son fils explique que lors de son hospitalisation en médecine interne le mois précédent, son père a déjà chuté, sans pouvoir alerter ni se relever seul, et qu heureusement, aujourd hui, il est passé chez son père. Monsieur Georges s agite, répète «Je veux Jazz, Jazz c est tout», refuse l examen, enjambe le brancard au risque de tomber pour partir. Face à cette situation, le médecin indique sur la prescription : contentions poignets si besoin. Présent dans le box, l aide-soignant obtient, après plusieurs tentatives, l attention de Monsieur Georges, qui confie : «J peux pas rester, Jazz mon chien, il va avoir faim». Son fils propose de prendre Jazz Le risque de chute est majeur dans ce contexte : l appréhension et la peur de tomber, fréquemment associées à la perte d autonomie, amènent la personne âgée et/ou son entourage socio-familial à adopter des stratégies d adaptation plus ou moins efficaces ; la peur de tomber à nouveau après une chute, couplée à l expérience traumatisante du temps passé au sol et à l impuissance ressentie, renforce le risque de perte de contrôle et le repli sur soi. Lors d épisodes confusionnels ou de troubles cognitifs faisant adopter à la personne âgée un comportement la mettant en danger, le médecin prescrit parfois une contention physique [3], après une analyse proportionnée des bénéfices-risques. Soin à part entière situé au cœur des valeurs éthiques et déontologiques, la contention s inscrit en complément de l approche relationnelle et de la surveillance soignante nécessaires au décodage des motifs d agitation comme à la prévention d une majoration du trouble du comportement (avec ou sans contention). chez lui le temps de l hospitalisation. Apaisé, Monsieur Georges accepte de s installer sur le brancard pour être accompagné en radiologie et dit : «Mettez-moi les barrières, que je ne tombe pas en y allant». Stratégies soignantes Outre la connaissance des pathologies et des mouvements interdits selon la situation (prothèse totale de hanche, suspicion de fracture, prothèse d épaule, intervention sur le rachis ), l approche relationnelle et l ergonomie posturale [4] forgent la qualité d une mobilisation individualisée s appuyant sur le recueil des habitudes de vie et des facteurs de risques. Réalisés avec ou sans l aide active de la personne âgée, sollicitant son approbation (même tacite) et valorisant ses compétences, ces gestes visent la recherche du mouvement respectant au mieux les courbures naturelles du corps. PRÉVENTION DES RISQUES CHEZ LA PERSONNE ÂGÉE 1. Relation de soin en situation de communication altérée 2. Hygiène bucco-dentaire : le sourire conservé 3. Continence et troubles vésico-sphinctériens 4. Prévention des douleurs induites 5. Mobilisation, chutes et contention 6. Administrations médicamenteuses ÉVELYNE MALAQUIN-PAVAN a, * Cadre supérieur, infirmière spécialiste clinique FRANÇOISE MABUT b Cadre formateur Ifas ANAÏS VARLET-BÉCU a Infirmière clinicienne VALÉRIE VILTART a Infirmière a Hôpitaux universitaires Paris Ouest (AP-HP), site Hôpital Vaugirard-Gabriel Pallez, 10, rue Vaugelas, Paris cedex 15, France b Hôpital Antoine-Béclère (AP-HP), 157, rue de la Porte-de-Trivaux, Clamart, France 1 Manière de poser les mains pour effectuer un mouvement sur le corps de la personne soignée. 2 Vocable également utilisé pour désigner la prise en charge réalisée à distance de la chute avec la personne âgée, permettant de travailler l impact traumatique, de savoir quoi faire pour prévenir une nouvelle chute, d alerter, de se relever et/ou de patienter. Cet atelier est généralement animé par un rééducateur et un aidesoignant. *Auteur correspondant. Adresse evelyne. malaquin-pavan@vgr.aphp.fr (É. Malaquin-Pavan). Vigg Publié par Elsevier Masson SAS SOiNS AIDES-SOIGNANTES - n o 66 - septembre/octobre

12 3 Compétence 2 : apprécier l état clinique d une personne ; Compétence 4 : utiliser les techniques préventives de manutention et les règles de sécurité pour l installation et la mobilisation des personnes ; Compétence 5 : établir une communication adaptée à la personne et à son entourage ; Compétence 1 : accompagner une personne dans les actes essentiels de la vie quotidienne, en tenant compte de ses besoins et de son degré d autonomie ; Compétence 3 : réaliser des soins adaptés à l état clinique de la personne ; Compétence 7 : rechercher, traiter et transmettre les informations pour assurer la continuité des soins. RÉFÉRENCES [1] Malaquin-Pavan É, Varlet-Bécu A, Viltart V. 4/6 Prévention des douleurs induites. Soins Aidessoignantes. 2015; 65: [2] Malaquin-Pavan É, Labastrou J. 1/6 Relation de soin en situation de communication altérée. Soins Aides-soignantes. 2015; 62: [3] Bernard MF, Boulé F, Larrouture A, Malaquin- Pavan É. Contention et non contention, mesurer les risques potentiels. Soins. 2001; 656 (1/3), 657 (2/3), et 658 (3/3), Paris: Masson; [4] Valdenaire R, Dan Y. Manutention de personnes et ergonomie. Paris: Estem; [5] Piat A, Michau P. Personnel de santé et techniques de manutention. Paris: Elsevier; [6] Porst JM. Le rap de la manutention (vidéo, 17 mn). Hôpitaux civils de Lyon, Fiche réalisée en partenariat avec la MNH Déclaration d intérêts Les auteurs déclarent ne pas avoir de conflits d intérêts en relation avec cet article. SITUATION CLINIQUE (SUITE) L appropriation des techniques de prévention des troubles musculo-squelettiques [5] et des options des matériels à disposition sont des pré-requis pour le travail quotidien de l aide-soignant, particulièrement exposé lors de la dispensation des soins de base chez une personne âgée dépendante et/ ou coopérant difficilement. Il convient d être attentif : à la stratégie entre soignants lorsqu on mobilise en binôme (coordination) ; à l approche verbale et non verbale favorisant la coopération et le lâcher prise de la personne ; au niveau de sollicitation optimale (tactile, visuelle, verbale ) à mettre en œuvre pour démontrer, expliquer le mouvement, rythmer l action autour de l effort à produire, accompagner la respiration, favoriser la rotation du corps en faisant regarder du côté souhaité ; à la position du corps du soignant (dos en rectitude, pieds écartés et décalés, jambes fléchies ) ; à la position du corps de la personne soignée et à sa capacité de mouvements (force, volonté, compréhension, amplitude, intervalle entre deux mobilisations) ; à la position des mains du soignant pour réaliser une prise 1 enveloppante, le corps du patient au plus près du corps du soignant utilisant ainsi l effet contre-poids, prévenant la douleur induite : privilégier les mains posées à plat pour porter un membre (prise en cuillère), ou par exemple sur les omoplates et l os iliaque pour sécuriser un retournement, éviter la prise en pince sur les articulations ou toute traction sur les membres (ex : ne pas tirer sur les avantbras pour asseoir la personne), éviter la prise sousaxillaire douloureuse (écrase les éléments vasculonerveux et ganglions lymphatiques), tenir compte de la fragilité cutanée (attention aux hématomes, phlyctènes, œdèmes ou sécheresse) ; à l utilisation opérationnelle du matériel [6] (transfert, verticalisation, déplacement ) accompagnant l anxiété réactionnelle et limitant le risque d inconfort physique douloureux (pressions des sangles, cisaillement ou compression des tissus ) ; à la transmission des conditions organisationnelles optimales (astuces) à reproduire pour d autres soins ou celles à proscrire. Conduite à tenir en cas de chute Toute chute, même a priori bénigne, nécessite d inviter la personne âgée à raconter les circonstances de cet événement et son vécu réactionnel. Cette évaluation interdisciplinaire oriente les axes de prévention d une récidive à mettre en œuvre et l accompagnement de la personne comme de son entourage. La qualité des observations et l analyse des faits optimisent l adaptation thérapeutique. Les précautions à prendre s appliquent, que la personne ait été vue ou non en train de chuter. L objectif du relevé du sol 2 est de mettre la personne en sécurité mais sans urgence pour effectuer le relevé. Lorsque l aide-soignant y contribue, il convient : de solliciter l aide d un collègue : qui alerte, qui reste à côté de la personne (présence rassurante) ; d attendre l avis de l infirmière ou du médecin avant toute mobilisation, surtout si la chute n a pas été observée et si la personne n est pas connue des soignants en présence ; d assurer une communication verbale et non verbale sécurisante tout au long du relevé ; de garder en tête, au moment de la mobilisation, les principes ergonomiques (relevé à 2, avec ou sans matériel de manutention). Mobilisant ses compétences 3, l aide-soignant met en œuvre une écoute active de la personne. Dans l organisation des soins suivants, il tient compte de la répercussion corporelle de toute chute (raideur, ecchymoses, crispation ) ; son observation vigilante (dans les heures post chute comme dans les quinze jours qui suivent) dépiste toute modifi cation de comportement (douleur, sommeil, repli, position antalgique ) dont la transmission à l infirmière permet, en équipe, d approfondir la symptomatologie associée. Décodage de la situation clinique Face à l agitation et au motif d admission de Monsieur Georges, le médecin prescrit une contention afin d éviter la chute du brancard pouvant aggraver l état actuel. Avant de poser la contention, l approche contact de l aide-soignant (attitude bienveillante/disponibilité) aide Monsieur Georges à verbaliser sa crainte (son chien en premier plan = agitation situationnelle). Une fois qu il est apaisé, la contention de ses poignets n est pas utile. L aide-soignant vérifie auprès de l infirmière que la pose de barrières est prescrite (obligatoire). Les résultats biologiques montrent une dénutrition sévère doublée d une infection urinaire pouvant expliquer la chute. L analyse situationnelle associant Monsieur Georges et son fils sera à entreprendre en équipe avant la sortie, pour envisager la suite de la prise en charge. 10 SOiNS AIDES-SOIGNANTES - n o 66 - septembre/octobre 2015

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