La place de l environnement dans les dossiers de candidature aux J.O.

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1 Anaëlle Juillerat & Yana Scheurer 17 novembre 2008 La place de l environnement dans les dossiers de candidature aux J.O. Maître responsable : Cédric Monod Gymnase Auguste Piccard Classe 3M3

2 1. Introduction 1.1. Motivations personnelles Lors du choix du thème de notre travail de maturité, nous avons tout de suite opté pour le sujet «Sport et sportifs à travers le temps.» En effet, nous pratiquons toutes les deux une activité sportive et c'est un domaine qui nous intéresse beaucoup. Yana a commencé la natation dans un club de bébés nageurs à l âge de six mois. Dans le cadre de ce club, elle s est aussi initiée à différentes activités comme la plongée masque-tuba et bouteilles, le sauvetage et la natation synchronisée. Grâce à cette introduction et suite à un spectacle donné par son futur entraîneur, elle commencera la natation synchronisée à l âge de treize ans. Elle pratique aussi la danse depuis ses quatre ans ; Yana a commencé par faire de la danse contemporaine, puis classique et fait maintenant de la danse modern-jazz. Elle a fait du tennis pendant quelques années et pratique, en hiver, du ski et du snowboard. Elle a également fait son brevet de plongée cette année. Anaëlle a commencé par pratiquer plusieurs sports différents dans une société de gym, puis a intégré des groupes spécialisés dans la gymnastique aux agrès vers l âge de dix ans, puis quelques années plus tard un groupe d athlétisme. Elle a longtemps hésité à se consacrer entièrement à un seul de ces deux sports, mais ne pouvant pas se décider entre les deux, elle a continué à pratiquer l athlétisme et les agrès, ce qui n a pas été facile pour gérer les nombreux entraînements. Elle a été plusieurs fois championne vaudoise et a également participé à des championnats suisses. Anaëlle aimerait par la suite étudier et travailler dans le sport. Vu l intérêt que nous avons pour le sport, non seulement de par nos activités respectives, mais aussi de par ce monde en général, l élaboration d'un dossier suite à des recherches concernant un aspect précis du sport nous a fait envie. C'est une occasion pour nous d'en savoir plus sur un sujet qui nous passionne. Notre rapport avec l environnement est moins évident qu avec le sport. Mais c est un sujet qui nous intéresse énormément car il est actuel. Les médias en parlent de plus en plus et cela nous 1

3 sensibilise car c est l avenir de la terre et donc une partie de notre propre avenir qui est en jeu. Il y a une phrase que nous avons chacune entendue, il y a quelques années qui résume bien cette idée : «Nous n héritons pas de la terre de nos ancêtres, nous l empruntons à nos enfants.» Cette phrase d Antoine de Saint-Exupéry nous a touchées car cela nous a réellement fait prendre conscience qu à notre échelle, il est possible d agir, simplement dans la vie courante et qu il est absolument nécessaire de s en préoccuper L environnement et les dossiers de candidature aux JO Nous avons trouvé intéressant d'étudier une manifestation sportive telle que les Jeux Olympiques, le plus grand événement sportif international 1, la même année que les Jeux de Beijing. Bien entendu, il nous a fallu choisir un aspect précis des JO car l événement est tel, qu il y a une multitude de sujets méritant d être étudiés. Conscientes que la problématique de l environnement ne cesse d être de plus en plus présente et qu elle nous concerne tous, nous avons décidé de nous pencher sur les problèmes environnementaux liés à l'organisation d'une manifestation d'une telle ampleur. Cela nous a donc séduit de comprendre comment le sport et l environnement pouvaient interagir dans le cadre d une manifestation. À notre avis, en terme d environnement, il y a deux difficultés principales lors d une telle manifestation ; d une part, celle de garantir un environnement de qualité satisfaisante du fait qu il est préférable pour les athlètes de concourir dans des endroits non dommageables pour la santé 2. Le respect de l environnement est donc primordial car il aura des conséquences sur les athlètes. Et d autre part, celle de maîtriser les atteintes environnementales inhérentes à l organisation des Jeux Olympiques. Bien que ces deux problèmes soient bien souvent interdépendants, nous avons décidé de traiter de cette deuxième difficulté dans le cadre de notre travail. 1 D après Pascal Gillon et Loïc Ravenel (Maîtres de conférences à l Université de Franche-Comté à Besançon) : «La Coupe du Monde n est pas la compétition sportive la plus mondialisée : les Jeux olympiques le sont bien plus. Ils sont constitués d une multitude d épreuves sportives qui offrent de nombreuses opportunités de réussite aux nations. Si l Ethiopie a peu de chances de se qualifier pour la Coupe du Monde de football, sa probabilité de médailles est quasi-certaine dans les épreuves de demi-fond. Avec sa palette sportive agencée au sein d un programme olympique soumis à de multiples tensions, les Jeux proposent une bien meilleure visibilité pour la très grande majorité des pays de la planète.» 2 D après Marlène Jaulin (géographe), pour les jeux olympiques 2008 par exemple : Il y aura des «Difficultés pulmonaires, problèmes respiratoires, crises d asthme, malaises, les athlètes olympiques ont tout à craindre d un Pékin, enveloppé dans d épaisses brumes, grouillant de vilaines particules» 2

4 Notre première idée a été d'étudier l'environnement dans le cadre de Beijing 2008 mais ceci s'est avéré trop compliqué. Etant donné que la préparation de ces Jeux avait lieu en même temps que l élaboration de notre travail, les informations n'auraient pas été complètes ni forcément objectives. De plus, toujours pour des questions de calendrier, il n aurait pas été raisonnable d attendre la fin des Jeux pour chercher les résultats des études d impact et, finalement, nous n aurions peut-être pas réussi à obtenir ces informations. Nous avons donc préféré étudier des Jeux Olympiques passés et, à défaut d avoir trouvé facilement des études précises faites sur l impact environnemental, nous nous sommes focalisées sur les dossiers de candidature car cela nous donnait une base concrète et aisément comparable. Nous pouvions ainsi observer à partir de quand le problème de l environnement a pris de l importance. En d autres termes, nous allons étudier la place de l environnement dans les dossiers de candidature aux JO. Nous avons décidé de nous focaliser uniquement sur les dossiers de candidature pour plusieurs raisons. Pour toutes les villes, un nombre incalculable d études différentes ont été réalisées. L idée de travailler sur différentes études d impacts nous a semblé impossible car, selon l avis même de membres du CIO, «il n y a pas de méthodologie «correcte» ou absolue pour mesurer l impact d une édition des Jeux. Il existe de nombreuses approches et de nombreux outils. Preuve en est la richesse des informations émanant des précédentes études sur l impact des Jeux, conduites par des organisations autres que le CIO, reposant sur des normes internationales existantes dans les trois domaines du développement durable, [ ]» 3. Il nous aurait donc été difficile de procéder à une comparaison à cause des différents supports. D autre part, le CIO a mis au point une étude d impact (OGI 4 ) mais elle est menée sur douze ans dont deux ans après les Jeux afin d effectuer un suivi. La première étude complète ne sera réalisée et terminée qu en 2010 pour les JO de Beijing Il sera donc possible, dans le futur, de travailler sur ces études d impact mais pour le moment, il y a trop de supports différents. 3 Interview de Christophe Dubi et Gilbert Felli, paru dans La Revue Olympique juillet 2006, 4 Olympic Game Impact, La Revue Olympique, juillet août septembre 2007, page 41 3

5 1.3. Questions de recherche Le but de notre travail est d étudier, à travers les dossiers de candidature, la place qu occupe l environnement aux Jeux Olympiques. Nous aimerions comprendre quel poids les villes accordent à l environnement, comment elles font pour trouver les meilleures solutions, qu estce qui les préoccupe. Ce travail va être mené à partir de deux questions principales que nous nous sommes posées. La première est traitée dans le chapitre 2 de notre travail. -Quelle est la place de l écologie dans les dossiers de candidatures? En faisant ce travail, nous nous sommes intéressées aux mesures qui pouvaient être prises pour limiter les dégâts sur l environnement, à la manière dont les réseaux de transports allaient être aménagés, à comment ils allaient limiter les constructions et à la possibilité de construire de façon écologique. Nous avons également observé les moyens mis en place pour le recyclage des déchets, de l eau ainsi qu aux diverses mesures écologiques prises afin de limiter les dégâts faits à la nature. Nous avons voulu observer en quoi les informations concernant la place de l environnement dans les dossiers de candidature différaient ou se ressemblaient. Pour ce faire, nous avons comparé deux villes d une même année que nous avions choisies, à savoir : Lillehammer et Albertville en 1992, Lillehammer et Lausanne en 1994 et Sion et Turin en Nous avons alors procédé à une comparaison catégorie par catégorie pour chaque année. Nous avons choisi de travailler sur ces trois années de JO afin d étudier l évolution de ce critère écologie, mais en nous appuyant uniquement sur les dossiers de candidature car ce sont les «promesses» faites par les villes. Ainsi, notre deuxième question est : - Quelle est l évolution de la place de l écologie? De manière plus précise, et cela fait l objet de notre troisième chapitre, nous avons cherché à savoir si la place de l environnement dans les dossiers évoluait avec le temps (en ce qui nous concerne pour les années de 1992 à 2006) et si oui, de quelle manière cela se passait. 4

6 1.4. Délimitation du sujet et définitions des termes Les jeux d hiver Nous avons décidé d étudier les Jeux Olympiques d hiver car nous pensions qu ils avaient plus d impact sur l environnement ; les villes hôtes de Jeux d hiver et d été sont souvent trop peu ou mal équipées pour accueillir une compétition d une telle ampleur et doivent construire ou rénover beaucoup d installations telles que les stades, les villages olympiques et les infrastructures pour les médias (village médias, centre de presse). Or, pour les JO d hiver, les installations demandent beaucoup de place (comme par exemple les pistes de luges, les pistes de skis, de bobsleigh, ) et c est pour cela que les compétitions ont lieu dans plusieurs stations différentes 5. De plus, leur construction ainsi que leur entretien nous semblaient importants et pouvaient donc potentiellement être dommageables à l environnement 6. Nous pensions donc que l impact sur l environnement était plus grand. De plus, pour les JO d'été, nous pensions qu il y avait moins besoin de construire des nouvelles installations car les villes possédaient généralement un stade et des piscines, et qu il était donc plus facile de tout concentrer au même endroit. Après avoir fait des recherches afin de vérifier nos hypothèses, nous avons trouvé que «les Jeux Olympique d hiver, même s ils ont une dimension plus réduite que ceux d été, génèrent plus d impacts sur l environnement que ces derniers parce qu ils se déroulent dans ce milieu naturel particulièrement délicat qu est la montagne 7.» De plus, nous avons peut-être été attirées d une manière inconsciente par les Jeux d hiver du fait que Lausanne et Sion qui sont proches de chez nous aient été candidates. 5 Par exemple, le dossier de candidature de Sion prévoit plusieurs sites de compétition dont les distances vont de 12 à 122 Km. Pour le site le plus éloigné, St-Moritz, les athlètes pourront s y rendre en avion (30 min) ou en train spécial (6h). Sion 2006, livre 3, chapitre 14 : «Transports», page D après M.Toepfer, «Prenez le bobsleigh par exemple. Le TOROC a fait de son mieux pour mitiger son impact environnemental, mais toujours est-il que la construction, l opération et le maintien de ce qui en réalité n est qu un frigo énorme en pleine montagne posent de nombreuses questions fondamentales liées à la durabilité» 7 «Livre Arc-en-ciel, développement durable» automne 1998, Sion 2006, page 15. 5

7 1.4.2 : Les dossiers de candidature et le procédé d élection Pour comprendre pourquoi les dossiers peuvent être intéressants à analyser, voici comment sont faits les dossiers de candidature. Afin de pouvoir accueillir les Jeux Olympiques, le CIO demande à chaque ville de faire un dossier de candidature dans le but de présenter son site. Avant 1992, il donnait aux villes un questionnaire qui leur servait à présenter leurs lieux de compétition. Les questions portaient sur les points importants tel que, par exemple, les transports, les habitations, la sécurité. Par contre, «ce questionnaire ne parlait pas du tout d environnement car cela ne jouait pas encore un rôle majeur dans les mentalités» 8. Puis, en 1992, le CIO publie un manuel servant à guider les villes lors de leur candidature. Il est revisité tous les deux ans mais les chapitres restent approximativement les mêmes 9. L e chapitre «environnement» y a été inclus dès le début, en Afin de mieux comprendre comment le CIO choisit la ville hôte, voici une explication du procédé d élection. Les élections se déroulent en quatre phases principales afin que le CIO puisse choisir quelle sera la ville hôte. Phase 1 : Les villes dites requérantes doivent être présentées au CIO par leur CNO (Comité National Olympique) et doivent répondre à un questionnaire pour qu il puisse évaluer les aptitudes des différentes villes. Les villes candidates sont jugées sur plusieurs critères et l environnement n en fait pas partie ou alors ne fait pas partie des plus importants : «Un certain nombre de critères sont pris en compte pour l'appréciation technique des demandes de candidature : soutien du gouvernement, opinion publique, infrastructure générale, sécurité, sites, hébergement et transports, entre autres.» 10 Phase 2 : Dix ans avant les JO, le comité choisit quelles seront les villes candidates Phase 3 : Les villes ont deux ans afin d élaborer un dossier de candidature, le CIO a alors une année pour lire et étudier les dossiers. Phase 4 : Sept ans avant les Jeux, l élection a lieu. 8 Interview Michelle Lemaître, responsable de la commission environnement au CIO, Manuel pour les villes candidates à l organisation des XXèmes Jeux Olympiques d hiver 2006, Comité International Olympique, 1997 : 1 : Caractéristiques nationales, régionales et locales, 2 : Aspects juridiques, 3 : Immigration et formalités douanières, 4 : Protection de l environnement et météorologie, 5 : Finances, 6 : Marketing, 7 : Programme des Jeux, 8 : Organisation sportive générale, 9 : Sports, 10 : Village Olympique, 11 : Services médicaux/ sanitaires, 12 : Sécurité, 13 : Hébergement, 14 : Transports, 15 : Technologie, 16 : Médias, 17 : Olympisme et culture, 18 : Garanties 10 D après le site du Comité International Olympique : 6

8 Puis, comme l explique Michelle Lemaître, le processus de décision se fait ainsi : «C est un jugement thème par thème. Chaque spécialiste (interne au CIO) étudie son thème puis le transfère à un expert externe. Une commission d évaluation le lit également (aussi par thème) puis elle visite chaque ville avec le CIO. Ils posent des questions uniquement sur certains aspects, le travail est partagé entre tous les membres.» Dates des Jeux retenus pour l étude Nous avons choisi les villes candidates de 1992 et 1994 puisque c'est dans ces années-là que le problème de l'impact environnemental a commencé à prendre de l'ampleur 11. À titre de comparaison, nous avons également sélectionné les villes de 2006 afin de voir l'évolution. Selon Michelle Lemaître, le sujet de l environnement a pris de l ampleur dans les années 90 et l environnement devient même le troisième pilier des Jeux Olympiques 12 en 1996 car le CIO souhaite laisser un héritage positif aux villes hôtes et c est également la première organisation mondiale sportive à traiter du sujet. Le CIO a participé au «Sommet de la terre 13» en 1992 à Rio de Janeiro au Brésil et a, par la suite, élaboré son propre Agenda 21 qui traite du développement durable et de l environnement en particulier. Il propose quelques normes à respecter par rapport à l eau, aux déchets ou aux constructions par exemple. Nous avons donc choisi de nous concentrer sur les JO des années précédentes, et pour avoir une idée globale, ce n'est pas seulement sur la ville hôte (ville élue) que nous avons travaillé mais sur deux villes par année choisie. Nous pouvions ainsi avoir une "vue d'ensemble" pour procéder à des comparaisons et pour observer l'évolution de la place de l'environnement De quel environnement parle-t-on? Le terme écologie a été inventé en 1866 par le biologiste allemand Ernst Haeckel. C est pour lui «(...) la science des relations des organismes avec le monde environnant, c'est-à-dire, dans 11 «Nombres de personnes font remonter les origines du programme environnemental du CIO aux années qui précèdent immédiatement les Jeux Olympiques d hiver à Lillehammer, Norvège» La Revue Olympique : Le choix du vert, juillet, août, septembre 2007, page D après la Revue Olympique, juillet, août, septembre 2007, page Conférence des Nations Unies sur l environnement et le développement, les pays présents se sont engagés à protéger les ressources non renouvelables et l environnement par le biais d un Agenda 21. 7

9 un sens large, la science des conditions d'existence.» 14, cela signifie l étude des relations des être vivants avec leur environnement. L écologie est un domaine complexe comprenant plusieurs aspects qui étudient chacun des relations différentes entre des facteurs biotiques qui représentent l action des êtres vivants sur l environnement et des facteurs abiotiques c est-à-dire l action que l environnement a sur les êtres vivants. La partie de l écologie qui nous intéresse est celle qui étudie l impact que les êtres humains peuvent avoir sur notre écosystème et plus particulièrement ici, les sites de compétition, donc les facteurs biotiques. Dans le cadre de notre travail de maturité, le critère «écologie» ou «environnement» fait référence aux mesures prises afin de limiter les dégâts sur notre écosystème. Nous utiliserons par la suite l un ou l autre de ces termes sans faire de différence Méthodologie Afin d avoir les informations nécessaires à l élaboration de notre travail, nous nous sommes rendues au Musée Olympique où tous les dossiers de candidature sont disponibles. Nous avons crée plusieurs catégories en rapport avec l environnement en imaginant ce que nous pourrions trouver dans les dossiers, de telle façon à pouvoir classer les informations que nous trouverions. Avant 2006, aucune de ces variables n est clairement déterminée dans les dossiers de candidature. Alors que, ensuite, les chapitres sont similaires à nos catégories. Voici celles que nous avons créées : constructions, énergie, pollution, recyclage et transports. Nous avons lu ces dossiers dans leur intégralité en ayant toujours le sujet de l environnement en tête et en répertoriant toutes les informations dans un tableau catégorique. Puis nous avons commencé à lire les dossiers et c est comme cela que nous avons constaté que la catégorie pollution était inadaptée car aucune information ne rentrait dans ce cadre. Nous avons rajouté la catégorie protection de l écosystème car nous avons remarqué que les villes faisaient appel à des organisations écologiques pour les aider à préserver le milieu. Après avoir lu les dossiers et classé toutes les informations selon cinq catégories, nous avons constaté qu il fallait faire des sous-catégories afin de rendre les informations au mieux. Ces sous-catégories seront détaillées au chapitre Citation de Ernst Haeckel trouvée sur : www-etu.utt.fr/etu/ecocampus3/notions_cles.htm#lenvironnement et la citation a été tirée du livre du biologiste «Morphologie générale des organismes» 8

10 Au début, nous avions procédé ainsi pour chacune des années que nous avions sélectionnées, à savoir 1992, 1994 et 2006 mais la lecture s est avérée trop longue, en particulier pour l année 2006 pour laquelle les dossiers sont les plus conséquents. Nous avons donc choisi deux villes par année de cette façon-ci : nous avons gardé pour chaque année la ville hôte. Puis pour 1992, nous avons choisi comme deuxième ville Lillehammer qui sera choisie pour les JO suivants, c est-à-dire en Pour l année 1994, nous avons gardé Lausanne, bien qu elle se soit retirée avant l élection, car cette candidature nous intéressait du fait que nous habitons dans la région Lausannoise. Et pour finir, pour 2006, nous avons sélectionné Sion qui était la ville finaliste et qui s était déjà présentée en En résumé, voici les villes sélectionnées : 1992 : Albertville et Lillehammer 1994 : Lillehammer et Lausanne 2006 : Turin et Sion En plus de ces dossiers, nous avons mené des entretiens avec plusieurs personnes travaillant dans des domaines différents. Nous avons commencé par interviewer un membre du CIO (Michelle Lemaître) qui travaille dans la partie environnement et développement durable, afin de mieux connaître tout ce qui se rapportait aux dossiers de candidature et aux exigences pour les villes candidates. Cela nous a permis d acquérir des connaissances qui nous ont été utiles par la suite. Nous avons également contacté Daniel Brélaz, qui fait partie du monde de l écologie et qui est le syndic de Lausanne, de façon à avoir l avis d un professionnel de l environnement. Et pour finir, nous avons interviewé Jules de Heer qui a contribué à l élaboration de plusieurs dossiers, dont Sion 2006, afin d avoir des informations plus poussées sur l élaboration des dossiers, notamment ce qui touche à l écologie. 9

11 2. Quelle est la place de l écologie dans les dossiers? 2.1. Contexte historique Pour comprendre pourquoi et comment l évolution s est faite de 1992 à 2006 au niveau environnemental, il est important de connaître certains points concernant le contexte historique et notamment l Agenda 21. En 1992, «Le sommet de la terre» a eu lieu à Rio de Janeiro. Cet événement était la Conférence des Nations Unies sur l Environnement et le Développement (C.N.U.E.D.) dont le but était de parler et d essayer de trouver des solutions afin de protéger l environnement et les ressources non renouvelables de la planète. À l issue de cette conférence, l Agenda 21 a été crée. C est une sorte de guide proposant 21 engagements servant à la protection de l environnement. 182 gouvernements ont adopté cet agenda. Les Nations Unies ont d ailleurs vivement encouragé différentes organisations à élaborer leur propre Agenda 21. Le mouvement olympique l a fait. Son Agenda 21 est inspiré de celui de la C.N.U.E.D. mais il a été adapté au domaine sportif. Son but est d encourager le mouvement olympique et les sportifs en général à faire plus attention au développement durable et à l environnement. Il a pour objectif d améliorer trois grands domaines: A. L amélioration des conditions socio-économiques B. La conservation et la gestion des ressources pour un développement durable C. Le renforcement du rôle des principaux groupes A. Le premier point explique qu il faudrait intégrer une nouvelle manière de penser au niveau du développement durable et de l environnement au sein des communautés sportives et que les industries du sport devraient également y penser en utilisant des matériaux compatibles avec le développement durable. Les infrastructures sportives devraient également être faites en matériaux respectant l environnement mais elles devraient aussi faire attention aux ressources en eau, à la gestion d énergie et des déchets. La solution optimale serait de procéder à une étude d impact environnemental. 10

12 B. L objectif du Mouvement olympique est la préservation et la gestion des ressources des milieux naturels pour la pratique du sport. Le mouvement souhaiterait utiliser ou réaménager au mieux les installations sportives déjà existantes et, si cela est nécessaire d en construire des nouvelles. Les installations devraient respecter les conditions décrites ci-dessus. Il fixe également des normes concernant les équipements sportifs qui devraient être fait dans le respect de l environnement. Le Mouvement olympique souhaite promouvoir les transports publics, des transports non polluants ou encore la marche ou le vélo pour les distances réduites. Il faudrait réduire la consommation d énergie qui est utilisée de manière excessive, promouvoir l utilisation de nouvelles technologies mais surtout utiliser au maximum des énergies renouvelables et non polluantes. Lors des grandes manifestations sportives, il faudrait minimiser les déchets en recyclant et traiter les déchets non recyclables. Au niveau de la gestion de l eau, les organisateurs devraient essayer de préserver les eaux naturelles, d éviter de contaminer les eaux souterraines et de ne pas utiliser toutes les ressources en eau d une région pour satisfaire les besoins d une activité sportive. Ils souhaiteraient éviter l utilisation de produits polluants, traiter les déchets et en minimiser la quantité et profiter de la création de nouvelles infrastructures pour nettoyer les sites des produits dangereux, polluants ou de déchets. «La terre est notre milieu de vie, notre biosphère, nous n en avons pas d autre. De la préservation des ressources naturelles physiques et biologiques de la biosphère dépend totalement notre avenir. 15» Ils entendent qu il faut faire attention à la biodiversité, à la déforestation et ne pas contaminer notre milieu, notre biosphère. C. Le troisième point ne concerne pas notre thème mais des sujets concernant le rôle de la femme, le rôle de jeunes et des populations autochtones. Le 23 octobre 1999, la troisième conférence mondiale du CIO sur le sport et l environnement a eu lieu à Rio de Janeiro. La communauté sportive mondiale a été fortement encouragée à utiliser cet Agenda 21 pour ses activités. Elle a également écrit «La déclaration de Rio sur le sport et le développement durable» qui reconnaît que le mouvement olympique peut et a un 15 L Agenda 21 du Mouvement olympique, chapitre : La qualité de la biosphère et le maintien de la biodiversité, page

13 rôle à jouer dans le développement durable et que s en préoccuper fait partie de ses responsabilités. Les membres du Mouvement olympique doivent essayer au mieux de suivre cet Agenda 21 en respectant les différents milieux sociaux, économiques, géographiques, climatiques, culturels et religieux. Ils devront encourager toutes les personnes liées à ce domaine à faire attention au développement durable, c est-à-dire une sorte d éducation en matière de protection de l environnement. La commission «sport en environnement» travaillera en partenariat avec le Programme des Nations Unies pour l Environnement (P.N.U.E) qui devront faire des rapports sur la mise en œuvre de l Agenda Système de classification des informations Afin de pouvoir déterminer quelle place l environnement pouvait avoir dans les dossiers, nous avons créé des groupes nous permettant de répertorier au mieux les informations que nous trouvions 16. Il y a cinq catégories principales qui sont : construction, énergie, protection écosystème, recyclage et transports 17. Nous les avons ensuite divisées en sous-catégories qui seront décrites ci-dessous. Catégorie 1 : Construction Concernant les constructions, nous avons tout d abord séparé les installations à construire de celles à réaménager. Nous avons également observé si les villes adoptaient des normes écologiques pour les constructions et si elles pensaient à une utilisation post-olympique des installations. Les sous-catégories dont nous parlions ci-dessus sont donc les suivantes : - À construire - À réaménager - Normes écologiques - Utilisation post-olympique 16 Voir annexes pages 1, 4, 5, 8, 9, 13, 14, 19, 20, 21, 25, 26, Nos catégories sont classées par ordre alphabétique. 12

14 Catégorie 2 : Energie Concernant l énergie, nous avons cherché les différentes mesures prises afin de limiter la consommation d énergie. Cela se traduit autant par l utilisation de ressources renouvelables que de nouvelles technologies. Nous avons également observé s ils allaient porter attention aux éclairages et de quelle manière. Cette catégorie peut paraître restreinte mais il faut savoir que les dossiers n y attachent pas une importance capitale. - Mesures prises pour limiter la consommation d énergie - Eclairage Catégorie 3 : Protection écosystème Nous avons fait une rubrique protection de l écosystème afin de mentionner quelles seraient les zones protégées, et s il y avait un défrichement limité. Nous nous sommes également intéressées aux différentes études faites sur le terrain. C est-à-dire quelles études d impact ont été faites ou si des études concernant l écologie en particulier avaient été faites. Nous avons également noté si elles avaient eu recours à des associations écologiques et si elles avaient des projets concernant la protection de l écosystème. - Zones protégées - Défrichement limité - Etudes à faire sur le terrain - Recours à des associations écologiques - Projets Catégorie 4 : Recyclage À propos du recyclage, la catégorie comporte le tri des déchets, ainsi qu une autre sur le programme de ramassage des déchets. Nous avons observé quelle importance les villes accordaient à ce problème. La troisième sous-catégorie concerne la gestion de l eau et le recyclage de cette ressource. 13

15 - Tri des déchets - Programme ramassage des déchets - Gestion de l eau, recyclage Catégorie 5 : Transports Pour les transports, nous avons séparé les arrivées dans le pays organisateur des transports sur place. Nous avons relevé les distances à parcourir entre les différentes installations sportives afin d observer si les sites étaient rapprochés et nous avons par conséquent créé une catégorie traitant des transports communs prévus et de quelle manière les gens pourraient se déplacer au sein du village olympique et des diverses installations. Il nous était alors possible d observer quelles étaient les solutions proposées les plus en phase avec une prise de conscience de la protection de l environnement. - Arrivée (aéroports, gares, routes, ) - Distances village olympique et installations sportives - Transports sur place + dans le village - Transports communs prévus 2.3. Analyse des villes de 1992 : Albertville et Lillehammer Afin d analyser les deux villes, nous allons procéder à la comparaison de chaque catégorie puis allons formuler nos propres commentaires en italique. Si certaines sous-catégories ne sont pas traitées, cela est dû au fait qu elles n apparaissent pas dans le dossier. Afin de ne pas surcharger notre texte, nous nous permettons d écrire Lillehammer ou Albertville afin de parler du dossier de candidature de Lillehammer ou d Albertville et ainsi de suite pour les autres villes candidates. Globalement, le dossier d Albertville 18 est nettement moins complet que celui de Lillehammer et cela se ressent également dans les informations concernant l environnement. Le dossier de Lillehammer donne plus de renseignements concrets, comme les transports et accès aux 18 Voir annexe page 2 14

16 sites 19, tandis que celui d Albertville ne mentionne aucune information à ce propos. Constructions Concernant les constructions, Albertville ne donne pas d indication sur les installations à réaménager ou à construire, mis à part un tronçon d autoroute et un réseau routier. Ceci pourrait porter atteinte à l environnement, tout comme d autres structures, telles que des pistes de ski ou de luge, qu ils devront très certainement réaménager mais dont ils ne font malheureusement pas mention. Au niveau des routes, tout est en ordre pour Lillehammer mais il y a de nombreuses installations à construire, tels que la piste de luge et de bobsleigh, la piste de ski, un tremplin pour le ski, deux salles de sport et une patinoire, différentes tribunes, un centre de presse et un centre de radio et de télévision, ainsi que le village olympique et un hôtel. Il y a par ailleurs des installations à réaménager, à savoir le grand tremplin et ses tribunes. Le village pour Albertville existe déjà ce qui leur évitera une grande construction et une atteinte à l environnement. Il faudra néanmoins réaménager certaines structures pour améliorer la capacité d accueil. La comparaison entre les deux villes est donc difficile à établir sur ce point, du fait qu on ignore ce qu Albertville devra construire. Nous nous sommes demandées si cela était un oubli de leur part ou si c était simplement fait exprès. Après avoir fait des recherches, nous avons découvert qu ils avaient dû «construire des équipements spécifiques : notamment la piste de bobsleigh [ ] ou encore une patinoire toute neuve pour le curling, seulement épreuve de démonstration, à Pralognan 20.» L absence d information semble donc avoir été intentionnelle, ce qui est dommage car cela ne nous permet pas d avoir un point de vu égal entre les différentes villes candidates. Lillehammer prévoit un dispositif de réfrigération pour la production de glace artificielle ainsi qu un équipement de production de neige artificielle pour le ski de fond. Cela prouve le besoin de neige artificielle, ce qui n est pas écologique 21. Cependant, nous doutons de 19 Vois annexe page 7 20 D après le site de «Culture France», 21 D après Christophe Magdeleine, "L'exploitation de ces canons à neige n'est bien évidement pas sans poser des problèmes écologiques et une nouvelle fois la recherche de profits à tout prix pénalise notre environnement. [...] La neige artificielle, fabriquée avec des eaux chargées en nutriments et en matière organique, déséquilibre les sols. L'utilisation d'additifs chimiques, destinés à favoriser la cristallisation, ajoute à la pollution. Enfin, plus 15

17 l utilisation de ces dispositifs pendant les jeux car la neige était sûrement en quantité suffisante. Albertville ne parle pas de ce problème mais nous pensons qu elle aura aussi recours à de tels dispositifs et équipements mais qu elle ne le mentionne simplement pas. Albertville ne parle pas non plus de l utilisation post-olympique des installations alors que ce point figure dans le dossier de Lillehammer concernant l utilisation du village olympique ainsi que du centre de presse, de radio et de télévision, ce qui est un bon point. Le village olympique sera réutilisé et le reste du village sera démonté et utilisé dans un autre but : 40% sera vendu sur le marché immobilier et 60% sera utilisé à Lillehammer ou ailleurs en Norvège comme habitations, cité universitaire, bâtiments dans le domaine de la santé ou de la scolarité. Les centres de presse, de conférences, de radio et TV seront utilisés pour la télévision norvégienne dirigée par l Etat. Protection écosystème Lillehammer a adopté des normes écologiques pour la construction du village olympique alors qu Albertville ne fait mention d aucune prescription à ce propos. Les normes pour Lillehammer sont les suivantes : «Le village olympique assure une qualité de construction en accord avec les décisions et normes en vigueur concernant les habitations 22.» Il aura les mêmes qualités d environnement qu une zone résidentielle norvégienne normale en hiver. Il n y a encore rien dans les normes prises par Lillehammer pour protéger concrètement l environnement, mais on remarque qu elle y prête une attention particulière. Recyclage Au niveau du recyclage, Lillehammer parle du déroulement pour le ramassage des ordures. Elle s en préoccupe alors qu Albertville n en parle pas. Elle s occupe également du système d égouts et des stations d épurations. Aucune modification ne devra avoir lieu, puisque ce qui existe est suffisant. Albertville ne mentionne rien à ce sujet. compacte que la neige naturelle, la neige artificielle fond plus tard, affectant l'agriculture pastorale (prairies plus tardives), mais profitant aux stations de ski." 22 Dossier de Lillehammer 1992, livre «Les installations olympiques à Lillehammer», chapitre «Le village olympique», page 7 16

18 Transports Concernant les transports, les arrivées pour Lillehammer se feront à l aéroport de Gardemoen, puis le trajet en voiture, train ou autobus. Les arrivées en avion pour Albertville se feront à l aéroport de Paris, puis une liaison directe en TGV (ou en car, minibus ou hélicoptère). Le train est donc mis en avant, ce qui est favorable à l environnement 23. L aéroport de Gardemoen est moins éloigné de Lillehammer que l est celui de Paris à Albertville 24 et Lillehammer propose en plus la possibilité de réaménager un aéroport qui ne serait qu à 40 Km de Lillehammer. La distance pour se rendre sur les sites olympiques d Albertville est donc plus longue et il faudra donc utiliser plus de transports tels que la voiture, ou le train. Pour les transports de la famille olympique, les deux villes proposent des avions ou hélicoptères, ce qui n est donc pas écologique. Lillehammer rajoute encore la possibilité de voyager en limousine, ce qui est d autant plus dommageable pour l environnement. Il n y a pas d information à propos des distances dans le dossier d Albertville. Alors que sur ce point-là, le dossier de Lillehammer est précis en mentionnant les distances entre le village olympique et les installations sportives qui vont de 1 à 50 Km. On remarque ainsi la différence de précision entre les deux villes et l inexactitude du dossier d Albertville en matière de distances, qui sont représentées en minutes et non en kilomètres 25. Au niveau des transports sur place, Lillehammer est mieux organisée et explique que pour des trajets de moins de deux Km, les gens se déplaceront à pied. L utilisation inutile de transports est donc exclue. Tandis qu au-delà de deux Km, ces derniers auront la possibilité d utiliser les transports communs (bus, navettes). Albertville ne parle jamais des transports communs, mais mentionne «son réseau télé porté 26 unique au monde» qui est déjà existant. Il permet de relier toutes les installations olympiques et évite donc des déplacements en voiture ou en bus. Lillehammer n évoque pas la façon dont se fera le transport pour les délégations. Albertville explique, elle, que 1000 voitures, 325 minibus, 60 camions et 12 cars seront à leur disposition. C est un des seuls points sur lequel Albertville est plus précise que Lillehammer. Or, au niveau du nombre de déplacements, Lillehammer prévoit une capacité de transports de 23 D après le site des CFF, SBB et FFS «Le train, qui présente un rendement énergétique élevé, est un moyen de transport particulièrement écologique.» 24 Paris- Albertville : 620 Km; Gardemoen- Lillehammer : 150 Km 25 Voir annexe page 3 26 Télésièges, télécabines, etc 17

19 120'000 à 130'000 déplacements par jour. Albertville n en parle absolument pas. Conclusion Afin d avoir une vision globale comparative, nous avons créé un tableau résumant nos cinq catégories. Nous avons mis une croix à la ville qui a, selon nous, présenté les meilleures propositions en matière d écologie. Le trait oblique, quant à lui, représente l absence de catégorie dans le dossier. Protection Construction Energie Recyclage écosystème Albertville / / / Transports Lillehammer / Pour Albertville, il n y a rien concernant la production de l énergie, la protection de l écosystème, ni le recyclage. Nous pensons qu en 1992, cela ne faisait pas partie des préoccupations principales. En effet il y a relativement peu de mentions liées à la protection de l environnement dans ces deux dossiers, même si l on remarque clairement que le dossier de Lillehammer propose quelques mesures allant dans ce sens. De plus, son dossier est plus complet et nettement plus concret que celui d Albertville qui n évoque que peu de choses que nous voulions classer. La comparaison n a pas toujours été évidente à cause du manque d information dans le dossier d Albertville. Donc, selon notre impression concernant le dossier, il aurait été préférable de choisir Lillehammer comme ville hôte au niveau de l environnement Analyse des villes de 1994 : Lillehammer et Lausanne Pour commencer, il y a déjà au niveau du format des dossiers une grande différence. Celui de Lausanne 27 est constitué essentiellement de photos et de textes courts, aérés. Alors que le dossier de Lillehammer est lui très compact et principalement constitué de textes Voir annexe page Voir annexe page 12 et 17 18

20 Constructions Au niveau des constructions, Lillehammer doit entièrement construire le village Olympique, le village média ainsi qu un hôtel qui servira à loger le CIO. Ceci engendra certainement beaucoup de changements sur le paysage et sur l environnement par exemple et seulement 40% du village Olympique sera réutilisé, ce qui n est pas optimal. Par contre, le village média sera la zone de développement urbain principale de la ville après Alors que pour Lausanne, pour le village olympique, seul un complément sera nécessaire. En tout, 1820 nouveaux lits seront à construire afin de compléter le complexe de l école Hôtelière et du Motel Vert-Bois. Par la suite, ce complément permettra de créer le futur hôtel d application de l école. Les deux villes pensent donc à une utilisation post-olympique. Globalement, Lillehammer nécessite davantage de constructions que Lausanne et de plus, elle souhaite rénover toutes les installations déjà existantes. Protection écosystème Lausanne a fait des études d impact conduites par l université de Lausanne, l institut de botanique systématique et de géobotanique, l Ecole Polytechnique Fédérale de Lausanne ainsi que par des bureaux privés. Cela prouve l intérêt de la ville pour l environnement car elle souhaitait calculer quel impact les constructions et donc les Jeux auraient sur son environnement. Lausanne avait également une commission «Environnement» composée de représentants politiques, des milieux de la faune, des spécialistes des Hautes Ecoles et des représentants de services spécialisés de la confédération de l Etat. Pour la construction de son village, Lillehammer souhaite adopter des normes écologiques qui sont les même qu en On ne constate pas d évolution depuis la candidature de 1992 mais Lillehammer s occupe tout de même de l environnement ce qui est positif. Recyclage Comme pour 1992, Lillehammer évoque le ramassage des ordures tout comme le système d égouts et des stations d épuration. Lausanne, quant à elle, n en parle absolument pas. C est un point positif pour Lillehammer bien qu il n y ait toujours pas d évolution depuis leur 19

21 candidature de Transports Concernant les arrivées sur les sites de compétition, les distances 29 entre Lausanne et l aéroport de Genève sont plus petites qu entre Lillehammer et l aéroport de Gardemoen. La distance entre Lillehammer et Fornebu est plus courte mais la majorité arrivera à Gardemoen 30. C est donc un point positif pour Lausanne car cela évite de devoir faire un long trajet avec un autre moyen de transport. Puis les trajets se feront pour Lausanne en train, donc en transports communs et pour Lillehammer, ils se feront en voiture, en car ou en train. Les distances maximales entre les sites olympiques sont pour les deux villes très courtes, 60 Km pour Lausanne et 50 Km pour Lillehammer. Cette dernière se vante d ailleurs d avoir fait «des Jeux concentrés 31» en un même lieu. À propos des transports au sein du village Olympique et sur les sites, les deux villes ont axé leur politique de transport différemment : Lausanne souhaite déplacer le maximum de spectateurs avec un minimum de véhicules ce qui leur permet de donner une place importante aux transports publics alors que le site de Lillehammer relie toutes les installations par des chemins piétonniers et cela offre une alternative intéressante au déplacement motorisé. Ces deux manières de voir les transports montrent que les villes portent une certaine attention à l environnement, et que cela a de l importance pour elles, même si elles ne parlent d aucune norme écologique ou même de recyclage. Mais on peut constater une attention particulière attribuée à certains points importants, comme le fait que les transports communs soient exemplaires. Les deux villes ont prévu des transports communs pour les distances à parcourir pour les spectateurs. Les officiels auront eux des voitures, des autocars et des minicars mis à disposition par Lillehammer et Lausanne leur fournira des hélicoptères en plus du reste. Ce dernier est un moyen de transport polluant étant donné qu il utilise, comme l avion, du kérosène et que son rendement est faible. En effet, il peut transporter entre quatre et six personnes à la fois alors qu un minicar ou un autocar peut en déplacer pour le même trajet 29 Lausanne- Genève : 63 Km ; Lillehammer- Gardemoen: 150 Km ; Lillehammer-Fornebu: 4o Km 30 «Gardemoen International Airport, [ ], fonctionnera comme aéroport principal [ ].» Dossier de Lillehammer 1992, Livre 1 «Les Jeux Olympiques d hiver de Lillehammer», page Dossier de Lillehammer 1994, Livre «Organisation», page 19 20

22 au moins le double. Conclusion Construction Energie Protection écosystème Recyclage Transports Lillehammer / Lausanne / / Les deux villes ont des côtés positifs en matière d environnement. On voit que ce problème commence à les préoccuper. Et il n y a toujours rien concernant l énergie qui ne devait pas avoir beaucoup d importance pour les villes. Les deux villes nécessitent des constructions mais davantage pour Lillehammer. Elles proposent également une utilisation post-olympique. On remarque que Lausanne s est beaucoup investie pour la protection de l écosystème en faisant appel à l EPFL 32 et à l UNIL 33 par exemple et cela prouve un grand intérêt pour cette catégorie, même si les propositions ne sont pas très concrètes. Les deux villes ont pensé à des solutions pour les transports qui sont toutefois différentes. En général, on remarque une attention particulière pour certaines catégories qui est différente pour chacune des deux villes Analyse des villes de 2006 : Turin et Sion Tout d abord, les dossiers de Sion 34 et Turin 35 sont beaucoup plus conséquents que ceux de 1992 et On constate d ailleurs une évolution au niveau du contenu et une hiérarchie dans les chapitres qui est bien évidemment due à l apparition du Manuel pour les villes candidates. 32 Ecole Polytechnique Fédérale de Lausanne 33 Université de Lausanne 34 Voir annexe page Voir annexe page 22 21

23 Constructions Au niveau des installations, l organisation des Jeux Olympiques nécessite de nombreuses nouvelles constructions pour les deux villes. En effet, Sion et Turin devront construire des patinoires et un tremplin pour le saut à ski. Turin 36 aura encore besoin d autres infrastructures telles qu un stade pour le biathlon, d une piste pour le bobsleigh et la luge, des installations pour le curling. Sion, devra entièrement construire le centre de radio et télévision. Pour le village olympique, Sion prévoit de construire cinq immeubles résidentiels, six bâtiments de services à trois niveaux, et 51 pavillons à toits plats. Il y aura deux villages pour Turin, le premier étant le village principal qui accueillera également les médias et qui comportera 5'000 lits au total. Ce dernier sera construit sur une friche industrielle, ce qui permet de remettre à neuf un endroit abandonné et certainement pas entretenu. Son «projet de réalisation deviendra, à l échelle internationale, un exemple de construction compatible avec l environnement 37.» Le deuxième village olympique à Sestrière, comportant 1'000 lits sera construit dans la zone de montagne à Sestrière mais la moitié de ce village existe déjà. Il y a également plusieurs installations à réaménager pour les deux villes, notamment le centre de presse principal pour Turin. Les deux villes ont adopté des normes écologiques, mais celles de Turin paraissent plus conséquentes. En effet Turin opte pour une mise en œuvre du bois comme matière première. Elle pense aussi à une conception d installations sanitaires qui seraient adaptée à la montagne. Turin a, à ce niveau, de meilleures mesures écologiques comme un projet pour le village olympique et le village médias qui est cohérent avec les indications du Plan d urbanisme de Turin et affirme que «les projets de village olympique, du village des médias et des nouvelles installations s appuieront sur des technologies de planification bioclimatiques et bio écologiques à haut rendement énergétique afin de minimiser l impact environnemental» 38 et que leur «Standards écologiques seront bien supérieurs aux contraintes normatiques 39.» 36 Voir annexe page Dossier de Turin, livre 1, chapitre 4 «Protection de l environnement et météorologie», page Dossier de Turin, livre 1, chapitre 4 «Protection de l environnement et météorologie», page Dossier du Turin, livre 1, chapitre 4 «Protection de l environnement et météorologie», page 81 22

24 Turin souhaite clairement adopter plus de normes écologiques que Sion et se préoccupe donc davantage de l environnement. Concernant l utilisation post-olympique des installations, Sion ne mentionne que celle de son centre de presse et de son centre de radio et télévision qui deviendront une halle d exposition et un arsenal pour le canton du Valais. Il n y a aucune explication sur ce que vont devenir les autres constructions existantes. Turin, en revanche, a prévu pour chacune des installations une utilisation post-olympique. Cela est clairement écrit dans le dossier, avec une phrase résumant l'idée de la façon suivante : «Les administrations locales offriront toutes les garanties nécessaires sur l utilisation postolympique de l ensemble des installations et sur le développement socio-économique du territoire 40.» Ainsi, la plupart des installations seront à disposition pour des compétitions nationales et internationales. Le village olympique représente également un exemple concret de réutilisation post-olympique. 41 L utilisation post-olympique était un des principes directeurs qui a guidé Turin pour la réalisation du projet olympique 42. Turin donne des détails sur l utilisation post-olympique des quelques installations telles que le palais des glaces qui devrait plus tard devenir un centre sportif plurifonctionnel et les villages olympiques et médias qui deviendront des quartiers résidentiels (ce qui a réellement été fait). Toutefois, le dossier reste vague concernant l utilisation du reste des installations ce qui nous prouve à nouveau que ce sont que des promesses faites par les villes. Au niveau des constructions, nous pouvons remarquer que des constructions et réaménagements seront nécessaires pour les deux villes. Il y a, en revanche, une différence frappante tant au niveau des normes adoptées qu au niveau de l utilisation post-olympique. Turin s est manifestement plus occupée des problèmes environnementaux dus aux constructions. 40 Dossier de Turin, livre 1, chapitre 4 «Protection de l environnement et météorologie», page Preuve en est après avoir cherché l utilisation post-olympique du village concrétisée : «Les 13 immeubles [ ] ont été assignés à 207 familles, en faisant ainsi face à la forte demande de logements en ville. Ils ont servi pour des remplacements de logements [ ] et ont été destinés à des personnes âgées, des handicapés, des jeunes couples ainsi qu à du personnel des Forces de l Ordre et d autres services.» 42 Assurer un «héritage durable sur le long terme», en prévoyant la reconversion de certaines structures à d autres fins et en envisageant, dès la phase du projet, la création d un ou plusieurs organismes pour la gestion de l après-jeux Olympiques, afin d attirer de nouvelles et importantes manifestations de niveau international. 23

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