ESTIMATION QUANTITATIVE ET QUALITATIVE DES NOUVEAUX EMPLOIS SUR LE TERRITOIRE DU GRAND ROISSY

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1 EPA PLAINE DE FRANCE ECODEV CONSEIL ESTIMATION QUANTITATIVE ET QUALITATIVE DES NOUVEAUX EMPLOIS SUR LE TERRITOIRE DU GRAND ROISSY Phase 1 : Expertise des 25 sites et leur impact en matière d emplois et de qualifications JeanLouis HUSSON Stéphane CHASSIGNEUX JeanFrançois THOUVIGNON Mai 2012 ECODEV CONSEIL SARL 232 rue de NoisyleSec BAGNOLET * Tél * Fax * E mail : ecodev@aol.com

2 SOMMAIRE INTRODUCTION 4 pages LA METHODOLOGIE EMPLOYEE 6 ELEMENTS POUR UNE PREMIERE SYNTHESE 13 LES FICHES DE PRESENTATION DES 25 PROJETS 21 Parc d activités de la Goële SaintMard 23 Rénovation et extension de la Zone d activités de MitryCompans 27 Zone d activités du MesnilAmelot (la Chapelle de Guivry) 32 L accroissement du trafic passagers de Roissy CDG 33 Les projets immobiliers de la plateforme CDG 47 L accroissement du trafic fret de Roissy CDG 52 Développement du hub de Fedex 57 Carex 59 A Park 64 Roissy Parc International 67 International Trade Center (ITC) 72 Extension de la zone hôtelière de Roissy 78 Aéroville 83 Aérolians Paris 90 L extension du PIEX à Villepinte 91 La densification de Paris Nord II 99 Le quartier d affaires du Triangle de Gonesse 106 2

3 Europa City 113 Développement autour de l avenue du Parisis 121 Salle multifonctionnelle places (Dôme Arena) 122 Rénovation de Garonor 126 Développement de la zone des Tulipes 131 L accroissement du trafic aérien du Bourget 136 Les développements liés au projet Aigle 141 Quartier d affaires du Bourget 148 3

4 INTRODUCTION L Aéroport ParisRoissy CDG, véritable pôle d échanges internationaux, a depuis plusieurs décennies fortement marqué l espace nord francilien. En associant facilités de communications et disponibilités foncières, il a favorisé le développement d activités qui, pour certaines, sont très directement liées à la fonction aéroportuaire, et pour d autres plus attirées par un «effet d agglomération» et d adresse. La question de l ancrage du pôle dans le contexte territorial, social et urbain et sa capacité à proposer des emplois à des populations souvent défavorisées et faiblement qualifiées, fait toujours l objet de débats et d attentions. Les projets du Grand Paris, convergence de programmes à vocation économique, de loisirs et de commerces et d infrastructures plus efficaces, apportent dans ce contexte une nouvelle dimension. C est dans ce cadre que l EPA Plaine de France a lancé une étude aussi bien quantitative que qualitative sur l offre d emplois qui peut en découler, ainsi que sur les métiers nouveaux émergents ou plus «classiques». L objectif de la mission est triple : Evaluer précisément les emplois générés par les 25 projets structurants et les métiers stratégiques concernés. Obtenir une vision fine et réaliste des besoins de main d œuvre des entreprises du territoire. Permettre aux acteurs de la formation intervenant dans le territoire du Grand Roissy de se doter d un outil de connaissance des besoins prospectifs en emploi, à partir duquel ils pourront définir les besoins en formation et les dispositifs nécessaires pour faciliter l accès de la population locale aux emplois créés ; Deux horizons de temps sont pris en compte : le moyen terme (2017) et le long terme (2025). La mission n inclut donc pas la capacité des dispositifs de formation existants à répondre à ces nouveaux emplois. La mission confiée à Ecodev Conseil comporte donc trois étapes : 1 ère étape : L expertise des 25 sites projetés et leur impact en matière d emplois et de qualifications. 2 ème étape : Les filières stratégiques et les emplois : quel positionnement par grandes fonctions et profils de métiers pour le pôle de Grand Roissy? 3 ème étape : Zooms sur les métiers les plus sensibles ou représentatifs. 4

5 Le présent rapport correspond à la réalisation de la 1 ère étape (présentée lors du Comité de pilotage du 4 mai 2012). Il est rappelé, en avant propos, la difficulté d une réflexion prospective sur l emploi effectuée à partir de la traduction de programmes immobiliers et commerciaux ou de grands équipements, en effectifs probables d emplois. Ce type d exercice délicat est inévitablement empreint d une marge d erreur. Ces incertitudes peuvent être renforcées par la conjoncture économique générale (les modes d organisation des entreprises, la poursuite des gains de productivité, ). De plus, l évolution globale de l emploi sur un territoire est la résultante d un solde entre des mouvements contraires de créations, de suppressions et de transferts. D où la nécessité de présenter la méthodologie employée pour évaluer l impact des projets sur l emploi, et qui se fonde sur différents ratios d occupation de l espace utilisable. Cette présentation méthodologique est complétée par les premiers éléments de synthèse, permettant une lecture plus transversale à l échelle du territoire. L essentiel de ce rapport est composé de l analyse des 25 sites projetés et leur impact en matière d emplois et de qualifications. Chacun a fait l objet d une fiche individuelle ayant pour but d affiner sa connaissance et son horizon de réalisation, avec des premières estimations de créations d emplois selon leurs propres échéances de réalisation. Ces fiches abordent également la dimension qualitative des emplois, les différentes familles de métiers et les compétences requises pour les exercer. Méthodes Enseignements des études et documents disponibles (EPA, ADP, IAUIDF, Pôle Emploi, OREF Ile de France, DARES, GIP Emploi Roissy.) Entretiens avec les Services des Communautés d agglomération, les agences départementales de développement. Entretiens avec les porteurs de projets, aménageurs et investisseurs (UNIBAIL RODAMCO, ADP, Foncière Europe Logistique, VIPARIS, AFTRP, IMMOCHAN, ). Références nationales et européennes en la matière (en cours) Entretiens avec des services Emploi : GIP Emploi Roissy, Pôle Emploi, Maisons de l'emploi, OREF Ile de France (sur la partie métiers), DIRECCTE A venir lors de la 2 ème étape, les Enquêtes auprès d un échantillon d entreprises (environ 30, la majorité en direct), d enseignes commerciales et de spécialistes de l immobilier d entreprises. 5

6 Les 25 projets analysés 6

7 LA METHODOLOGIE EMPLOYEE 7

8 LA METHODOLOGIE EMPLOYEE 1/ Rappelons les précautions méthodologiques générales inhérentes à ce type de réflexion prospective. Chacun sait bien aujourd hui que la traduction de programmes immobiliers et commerciaux ou de grands équipements en effectifs probables d emplois devient un exercice particulièrement délicat et empreint d une marge d erreur assez forte. Incertitudes aggravées par les grandes évolutions économiques, l évolution des modes d organisation des entreprises et la poursuite des gains de productivité (y compris dans les services), au rythme de 1.7% par an. D autre part, si l emploi direct associé à un programme peut être malgré tout approché, les emplois «indirects» (soustraitance, approvisionnements, énergie, transports, etc..) et «induits» posent encore davantage de difficultés méthodologiques. Enfin l emploi généré sur un territoire aussi large exprime un solde entre des mouvements contraires, de créations pures mais aussi de suppressions (par transferts, concurrence avec des activités ou sites similaires, existence d activités en déclin). Ces réserves étant renouvelées, nous nous sommes efforcés de partir d une analyse précise des projets sélectionnés (enveloppes programmatiques et composantes connues), de décrypter les fonctions économiques correspondantes, de repérer les acteurs économiques impliqués, de bien comprendre les métiers concernés et leurs caractéristiques (qualifications, niveaux de formation, aptitudes particulières, conditions de travail spécifiques, comme les horaires décalés ). Il conviendra dans la seconde phase de se référer aux dynamiques d emploi des filières correspondantes (logistique, distribution, transports, maintenance d équipements, commerce international, activités de cultureloisirs ) et de faire référence à des unités comparables (centres commerciaux, complexes immobiliers de bureaux, pôles de loisirs et activités culturelles) de toute dernière génération, en Ile de France et en d autres régions d Europe. 2/ Les emplois directs, indirects, induits Dans son étude sur l impact des aéroports franciliens, le BIPE distingue 4 types d effets d entraînement d un projet d infrastructure ou d investissement sur son environnement économique 1 : les effets directs : qui correspondent à la valeur créée au sein de l emprise aéroportuaire par l aéroport luimême et par les établissements implantés sur le site aéroportuaire, ou ayant un lien direct avec les opérations aéroportuaires ; les effets indirects : qui correspondent à la valeur générée dans la zone d étude par les fournisseurs de biens et de services aux activités directes ; les effets induits : qui correspondent à la valeur générée dans la zone d étude par les dépenses des revenus des employés directs et indirects. 1 Suivant une démarche généralement pratiquée à l échelle internationale (OCDE). 8

9 Le BIPE part de la production, passe à la valeur ajoutée, puis à la masse salariale (composante de la valeur ajoutée), en déduit le niveau de l emploi (c est à dire les effectifs rémunérés). Cette démarche est applicable à une grande infrastructure existante comme celle d un aéroport. S agissant de projets qui ont une composante immobilière forte et qui se traduisent par une réalisation bien déterminée sur un site, il est préférable de prendre appui sur des ratios d occupation de l espace utilisable (bureaux, entrepôts, ateliers, laboratoires, surfaces commerciales etc..). On utilise alors des ratios observés dans des réalisations comparables (ou des moyennes régionales, voire nationales). Il est cependant important de bien «ajuster» ces ratios à la nature et au mode de fonctionnement de chaque programme (exemple des centres commerciaux ou des zones et bases logistiques) ; cf. ciaprès. Distinctions retenues pour les projets pris en compte L emploi direct correspond à la somme des emplois dont les entreprises utilisatrices ont besoin pour faire fonctionner dans les meilleures conditions de rentabilité économique le site qu elles utilisent ; en second lieu, il correspond aux effectifs salariés dont l entreprise est l employeur direct. Notons que ces salariés peuvent ne pas être présents en permanence sur le site (cas des personnels navigants, cas des employés des entreprises de nettoyage, de sécurité, d organisation de salons, des entreprises des bâtiments également) ; ces salariés sont comptabilisés au siège qui peut être relativement éloigné, mais ils interviennent en divers lieux selon le planning. L emploi indirect correspond aux effectifs des fournisseurs et prestataires extérieurs à l entreprise et auxquels elle fait appel pour la bonne marche de son activité (externalisation croissante de fonctions qui ne constituent pas le cœur de son métier). Si l on raisonne en valeur comme le fait le BIPE, il faut, idéalement, utiliser le tableau des échanges sectoriels (TES de la Comptabilité nationale). «Pour mémoire le TES est un des tableaux des comptes nationaux permettant l analyse pour chaque branche d activité des produits selon l'origine (production nationale ou importations) et sa destination (consommations intermédiaire et finale, exportations, investissements). Il est particulièrement adapté à l échelle nationale ou régionale, c est pourquoi, au regard de la problématique, son usage semble pertinent». BIPE. Il nous semble que ces emplois indirects restent difficiles à apprécier pour chaque projet individuel : les prestataires ne sont pas nécessairement locaux et ils fonctionnent sur des secteurs d intervention variable selon leur spécialité et leur marché. Ce qui est possible à l échelle d un grand aéroport, devient plus délicat à celle d un projet de moindre ampleur (il serait envisageable d en faire le test sur un secteur assez homogène comme l hôtellerie). Nous avons surtout identifié les activités soustraitées et apprécié leur poids relatif. 9

10 Notons aussi que plusieurs projets feront appel aux mêmes prestataires ou à des prestataires similaires. Ce sont aussi des emplois, soit spécialisés, soit techniques et qualifiés et qu il est intéressant de mieux connaître. Ils ne sont pas vraiment locaux mais plus à l échelle d un bassin large ou de la région. Pour autant, ils restent accessibles aux demandeurs d emplois locaux (les agences de Pôle Emploi se transmettent les offres dont elles ont connaissance, de même les agences d intérim). Les emplois induits : Ils découlent de l augmentation de l activité économique générée par les salaires distribués au titre des emplois directs (les entreprises) et indirects (leurs fournisseurs). Ces salaires sont en grande partie dépensés (voir la structure de consommation des ménages par CSP et les grands postes de dépenses). Mieux vaut ne pas rentrer dans cette logique ; en tout état de cause, il n est pas satisfaisant d additionner les emplois directs et indirects, eux bien tangibles à des emplois induits très diffus et non identifiables dans une approche de GPEC. Les emplois catalytiques : Cette notion est fréquemment utilisée pour apprécier l effet d entrainement du transport aérien sur l activité touristique hôtelière et commerciale, à travers la dépense des usagers (voyageurs), et non pas des salariés. Le même raisonnement peut être conduit pour le tourisme d affaires (l industrie des salons). Il est fait référence à ce mécanisme d entrainement dans le cas de l extension du PIEX car l effet est très sensible (notamment par la dépense hôtelière, restauration, qui est en partie locale). 3/ Les principaux ratios : des modulations sont nécessaires, en fonction de la nature des projets et du mode de fonctionnement des sites. Les zones d activités : Vocations Zone à dominante industrielle Zone d activités logistiques Zone d activités technologiques Source : IAU IdF Ratio général Ile de Remarques France 30 à 50 emplois / ha MitryMory : 25 ; ratio plus élevé en première couronne (charges foncières) 10 à 15 emplois /ha Fort «gradient» de la périphérie (jusqu à 30 à 40 à Garnir) vers l agglomération centrale 120 à 200 emplois / ha VélizyVillacoublay : 200 emplois /ha ; SILIC Rungis : 200 emplois / ha Courtaboeuf / Les Ulis : 90 10

11 Les programmes immobiliers Vocation Ratio général Remarques Bureaux purs 1 emploi pour 20 m² SHON Observé en seconde couronne Vocation Ratio général Remarques 1 emploi pour 50 à 60 m² SHON PME à caractère industriel Source : nos observations Les commerces : Surfaces d ateliers, petit entrepôt, bureaux d accompagnement Le type d activité commerciale et la «gamme» influent sur les densités d emploi. On raisonne en général en m² de surface de vente (SV) / emploi Type de commerce Ratio général Remarques Hypermarché à dominante alimentaire 1 emploi / 30 à 35 m² SV Les magasins de bricolage, sports loisirs sont moins denses Grands magasins 1 emploi / 33 à 35 m² SV 3 (hors centres villes) Grandes et moyennes 1 emploi / 110 m² SV surfaces (GMS) en bricolage GMS sports 1 emploi / 60 m² SV Selon enseignes GMS beauté santé 1 emploi / 25 m² SV Selon enseignes Source : Secrétariat d Etat au commerce et artisanat et fédérations professionnelles ; nos enquêtes. Ces ratios moyens sont à moduler selon la taille et surtout l enseigne (Pour Auchan, nous avons consulté leurs études ou fait référence à des expériences récentes). Les hôtels et l emploi : Le paramètre clé : le classement (et des activités connexes : restauration, séminaires) ; Référence est faite aux hôtels du pôle hôtelier de Roissy (le fichier de la CCRPF indique le classement, le nombre de chambres et l emploi, selon une enquête régulière). On obtient ainsi : Catégorie 1 Emploi / n Chambres 5 étoiles 1 Emploi / 2 chambres 4 étoiles 1 Emploi / 2.6 à 3 chambres 3 étoiles 1 Emploi / 4 à 4.5 chambres 2 étoiles 1 Emploi / 6 à 8 chambres Source : Ratios observés secteur de Roissy + ACCOR 11

12 Ces ratios font référence à des espaces pour lieux de travail et estiment un potentiel théorique d accueil d emplois. Observation sur les ratios utilisés pour l emploi aéroportuaire : ADP utilise le nombre total d emplois de toutes les activités implantées dans le périmètre qu il gère (l ensemble de la plateforme) et les rapporte au nombre de passagers transportés (en millions). Ainsi il est admis actuellement qu un million de passagers supplémentaires entrainent la création de emplois directs (voir la fiche n 4). Il existe en réalité un second indice composé, associant fret et passagers ; on raisonne alors en unités transportées. 1 million d unités de trafic = 1 million passagers tonnes de fret A Roissy CDG, cet indice donne : 1 million Unités de trafic = emplois directs Les effectifs d emplois résultant de ces ratios ADP incluent les emplois hôteliers, de bureaux découlant des programmes étudiés. Il ne faut pas les additionner, car il y aurait double compte. Les prévisions de croissance de trafic aérien : on se reporte aux indications du Contrat de Régulation Economique d ADP. 12

13 ELEMENTS POUR UNE PREMIERE SYNTHESE 13

14 ELEMENTS POUR UNE PREMIERE SYNTHESE 1/ Précautions de lecture : Cette étude est prospective : les résultats doivent être considérés avec précaution ; la bonne compréhension des vocations économiques de chacun des projets est la meilleure garante de la fiabilité de l analyse prospective des emplois et surtout de leur nature. Les 25 projets se trouvent à des niveaux d avancement et de définition très inégaux ; certains s engagent ou prolongent une dynamique existante, d autres recherchent des partenariats, des financements, ou se projettent dans le plus long terme. La réalisation de ces projets va apporter un flux de créations d emplois que nous avons analysés cas par cas ; il est important de redire que la nouveauté de ces emplois devra être relativisée, pour plusieurs raisons : Une part toujours difficile à appréhender de transferts, internes à la région Ile de France ou bien externes (sauf dans quelques cas précis où l origine de l activité est connue). Il est vrai que ces transferts produisent tôt ou tard, à la faveur de renouvellements, de nouvelles embauches plus locales. Inversement, d autres emplois disparaitront, le marché de l emploi même en période de croissance ralentie étant animé par des flux contraires d ampleur beaucoup plus ample que ne le laisse croire le solde apparent. 2/ De l analyse individuelle de 25 projets à un essai de typologie à l échelle du Grand Roissy Plusieurs distinctions : * Projets qui se fondent sur une logique de croissance de l existant : grand équipement aéroportuaire, parc d activités, site spécialisé L Aéroport Roissy CDG anticipe par ses investissements sur une reprise des échanges aériens (passagers et fret). La densification de Paris Nord 2 s appuie sur le potentiel de mutation de certains espaces bien desservis au cœur d un parc d activités dont la commercialisation s est étendue sur près de trente ans. AEROLIANS avec des vocations économiques et une organisation interne distinctes, réactive ce type de mouvement, L extension du pôle hôtelier par l apport de nouveaux hôtels (et enseignes hôtelières) intègre des évolutions au plan non seulement des effectifs d emplois, mais des méthodes de gestion et des profils recherchés. L extension très significative du PIEX permet l accueil de salons grand public (ce qui était peu le cas auparavant) et s accompagne d une Maison de l Exposition qui vise à regrouper des professionnels acteurs eux aussi de la réussite de ce pôle. Développement de FEDEX (dynamique fret express, perspective Carex). Achèvement de la zone des Tulipes à Gonesse. 14

15 * Projets qui visent à optimiser le fonctionnement d un site (et à les redévelopper) : Le périmètre de l étude intègre des sites anciens, qui se trouve aujourd hui à la recherche d une seconde vie, soit que leur état physique et la fonctionnalité de leurs voiries et accès se soient dégradées, soit que l activité dominante ellemême ait évolué et requièrent de nouveaux aménagements et produits immobiliers. GARONOR, dont la rénovation est d ores et déjà engagée, s inscrit dans ce cas de figure et met en avant les enjeux d une nouvelle logistique qui serait plus «urbaine». La requalification de la zone d activités de MitryMory devra répondre à un phénomène d usure «naturelle» ; son extension ouvre par contre de nouvelles potentialités (aujourd hui en cours de réflexion). * Des dynamiques de cluster : Aigle autour du Bourget et le cluster des échanges internationaux : Le projet AIGLE, bien identifié, en phase de démarrage pour une première étape avec des acteurs industriels majeurs de la filière construction aéronautique, devrait permettre d initier un processus de regroupement et surtout de plus fortes synergies entre des entreprises existantes mais relativement dispersées. Dans un champ d activité bien différent et moins industriel, la Maison de l exposition s adresse aussi à des professionnels existants ou qui souhaitent se développer à proximité d un pôle majeur qui fédère leur propre activité. Il a été fait référence à l émergence d un «cluster des échanges internationaux». Sa réalité au sens de regroupement organisé d activités complémentaires est encore en gestation, mais il est indéniable que bien des ingrédients existent et que de nouveaux projets vont venir crédibiliser davantage cette idée (dont le développement des activités de congrès, d exposition, de séminaires y compris au sein des grands hôtels fait partie intégrante). * Anticipations sur des modes de fonctionnement à grande échelle : EURO CAREX renvoie à partir d un terminal spécialisé dans le transbordement air / train à grande vitesse, à un réseau européen qui devrait se constituer par étape sur des axes à fort potentiel d échange. L enjeu en termes d effectifs d emplois directs peut paraître modeste mais c est surtout le développement de nouvelles pratiques d échanges de marchandises qui pourra s engager sur un mode environnemental plus performant. * Des concepts innovants (ou très sensiblement renouvelés) devraient se concrétiser : L International Trade Center innovera sur deux aspects : l offre en surfaces d exposition et de showrooms, la possibilité d obtenir le label de World Trade Center. A Park reflète très directement la croissance des échanges avec la Chine et l intérêt des industriels chinois pour le marché français. Dans le domaine a priori plus classique des grands complexes commerciaux, AEROVILLLE, qui est en construction et se démarque par la recherche d un mix d enseignes européennes rarement réunie aujourd hui sur un même site. EUROPA CITY, qui verra le jour d ici une dizaine d années, marquera une nouvelle évolution qualitative en mettant résolument l accent sur des activités de loisirs. 15

16 Des échelles de temps par conséquent très différentes et des projets conditionnés par la réalisation d infrastructures, voire d autres projets. Lorsqu un aménagement (ou densification) de parc d activités, parc d affaires est programmé, il subsiste un certain degré d incertitude dans l évaluation des emplois lié à la durée de commercialisation du projet (AEROLIANS, Triangle de Gonesse). A 5 ans, il est possible d imaginer le contour des emplois ; mais audelà, les entreprises, leurs marchés, leurs compétences se seront renouvelées et rendent l évaluation plus relative. 3/ Des complémentarités entre projets : vers une nouvelle géographie des bassins et des pôles d emplois? Plusieurs convergences se manifestent. Des «effets d agglomération» : la masse critique se renforce, des activités nouvelles s agglomèrent Autour de l aéroport Roissy CDG, qui reste le moteur essentiel, se dessine un espace à forte intensité d échanges internationaux (de personnes, de marchandises, de services et d informations). Autour de la plateforme du Bourget, le phénomène est plus discret mais tend à s amplifier. Et dans le futur, autour de nouvelles gares (Le Bourget, Gonesse, Roissy fret, ). Par conséquent : avec des pôles qui se confortent, se rejoignent, cela incite à revoir la géographie des lieux d emploi et l observation du marché de l emploi ; c est important pour une approche transversale des offres d emploi. Des pôles attracteurs forts (CDG, PIEX, aéroport d affaires du Bourget) se renforcent. Leur rayonnement est largement métropolitain et ils drainent aussi des interventions de professionnels spécialisés à cette grande échelle (soustraitance, experts, concepteurs, intérimaires ). La «diagonale des parcs d activités» : de MitryMory au Triangle de Gonesse et le renforcement d un axe de développement tourné vers le tertiaire supérieur. C est aussi une transversale des vocations économiques, déclinant le plus industriel et logistique à l est (MitryMory, SaintMard), au potentiellement plus tertiaire, voire technologique, plus vers le sudouest (avec Paris Nord 2, AEROLIANS et le futur quartier d affaires du Triangle de Gonesse). Les logiques de marché (des bureaux, des hautes technologies) pèseront fortement sur les volumes globaux réalisables et donc sur les densités d emploi. Il convient de se situer dans une perspective régionale qui constitue l échelle des choix d implantation des grandes entreprises. La tendance observée depuis près de 5 ans à un fort recentrage autour des pôles tertiaires majeurs ou des espaces qui en sont voisins se confirme : Quartier Central des Affaires de Paris, l Ouest Parisien, qui englobe le secteur élargi de La Défense, Issy Val de Seine, ainsi que le potentiel important de la boucle de Gennevilliers), et la Plaine SaintDenis (où sont annoncés plusieurs millions de m² de bureaux pour les 10 années à venir). 16

17 Il est vrai que les projets du secteur de Roissy ne misent pas que sur des desserrements des secteurs centraux mais aussi sur des apports extérieurs d implantations nouvelles d entreprises internationales et de leurs filiales au fonctionnement mondialisé et qui apprécient la proximité d un hub aéroportuaire. Par ailleurs, l existence d un vivier d actifs qualifiés constitue un facteur d ancrage des entreprises (on le voit bien à Paris Nord 2, pour les développements de la plateforme de Roissy CDG et certainement pour les projets hôteliers). Une analyse plus fine des filières d activités et de leur correspondance avec les familles professionnelles (en seconde phase) devrait permettre de mieux repérer la présence et le poids d emplois rattachés au «tertiaire supérieur». De nouvelles dynamiques commerciales en émergence On peut assez bien évaluer l impact théorique des principaux programmes, notamment d AEROVILLE en cours de réalisation, et même d EUROPA CITY (sous réserve de précisions sur certains aspects du programme). Mais ces complexes commerciaux et de loisirs vont se positionner au sein de zones de chalandise très larges et se fondent sur une vision positive de l évolution sur le long terme de la consommation des ménages (et de leur pouvoir d achat). Quoi qu il en soit, ce champ des activités commerciales constitue un enjeu fort pour les futurs emplois, car quel que soit le degré de «nouveauté» des équipements proposés, la majorité des postes ne requièrent pas une qualification élevée (davantage des aptitudes, des comportements). Et s y greffent des activités ludiques ou culturelles également accessibles. Les maillons de la chaîne logistique : la filière et ses métiers restent au cœur de l ensemble de ces développements Les sites euxmêmes apparaissent très différents par leur fonctionnement, les densités d emplois observables (des bases logistiques d approvisionnement de la grande distribution en Seine et Marne à la logistique des derniers kilomètres). Le fret aérien (d autres métiers) et le fret express (FEDEX) présentent des particularités marquées (liées aux faibles volumes mais aussi à la valeur ajoutée 50 fois supérieure à celle du fret routier). CAREX pourrait préfigurer de nouveaux modes d organisation des flux et activer l intensité des échanges internationaux sur certains axes. Vers la «logistique urbaine»? C est encore un concept assez flou, les «prototypes» sont situés en agglomération dense à quelques km des portes de Paris (ou intra muros : Paris Bercy, La Chapelle). Développement très vraisemblable à moyenlong terme. Dans tous les cas de figure se pose le dilemme : automatiser ou utiliser le travail humain? Se limiteratil dans le futur aux quelques kilomètres que parcourent dans Paris les vélos (à assistance électrique) de TNT et de FEDEX? 17

18 4/ Des emplois aux composantes qualitatives Le quantitatif : attention à l addition des prévisions d emplois! Il s agit bien de potentialités, fortement étalées dans le temps, en l état actuel de la connaissance et de l avancement de ces 25 projets. A l horizon 2017 : environ emplois nouveaux (AEROVILLE, progression du trafic Roissy Charles de Gaule, achèvement du Parc des Tulipes, de Roissy Parc International ). A l horizon 2025 : environ viendraient s y ajouter ; la majorité des projets se seront traduits en implantation d activités et en emplois (International Trade Center, AEROLIANS, densification de Paris Nord 2, EUROPA CITY, Triangle de Gonesse ). Au delà de 2025 : environ emplois supplémentaires (renforcement du Triangle de Gonesse, d Europa City, nouveaux développements tertiaires autour du pôle gare du Bourget ). Soit un effectif global de plus de emplois directs. Emplois créés, emplois nouveaux, emplois transférés? Nous l avons vu, la part de transferts est très difficile à établir. On peut simplement affirmer que la mobilité des entreprises est particulièrement élevée en Ile de France et que les mouvements s effectuent le plus souvent sur des distances relativement courtes. Mais l actualité est surtout aux regroupements d équipes autour d un site, à partir d unités dispersées (les exemples en sont nombreux dans ce territoire). Voir le cas récent de Volkswagen (Roissy Parc International). Des convergences bien apparentes au plan qualitatif (métiers, qualifications, compétences). Pour la majorité des projets, il est difficile de «programmer» la structure fine des emplois (à l exception sans doutes des filières hôtellerie restauration et commerce). Les observations conduites à partir de ces projets confirment que la très grande majorité des métiers impliqués suivent des évolutions par paliers plus qu un renouvellement intégral. Les métiers réellement nouveaux sont très spécialisés et peu nombreux en effectifs. 18

19 7 principaux groupes d activités professionnelles se dégagent : Groupe 1 : métiers de l aéroportuaire (ils restent numériquement en tête). Groupe 2 : métiers de la logistique, messagerie, fret (très transversaux et présents dans la majorité des projets). Groupe 3 : métiers de l hôtellerie et de la restauration, très sollicités. Groupe 4 : le commerce de grande distribution et les commerces spécialisés (toutes gammes incluses, y compris de luxe). Groupe 5 : le commerce international (en nette progression). Groupe 6 : des métiers industriels et technologiques sont encore présents (certes minoritaires, mais en légère progression). Groupe 7 : les métiers du tertiaire supérieur (en développement sensible). Il est proposé que les travaux de la phase 2 se centrent sur ces 7 groupes. 6 axes de réflexion se dégagent de cette revue des 25 projets : Axe 1 : L ouverture internationale s affirme à tous niveaux ou presque Les implications en sont bien connues : maîtrise d une ou deux langues étrangères, exigences fortes en termes de niveau de service, de qualité d accueil, polyvalence des gestes professionnels, rapidité d exécution. Un enjeu qui reste très fort, au regard des pratiques actuelles les plus répandues et des moyens mis en œuvre. Axe 2 : Encore des opportunités pour les «peu qualifiés» (ou peu diplômés) Dans les secteurs Commerces (avec des nuances pour le haut de gamme et le luxe). Dans les activités logistiques et de commerce de gros (préparation de commandes, mais le renforcement de l automatisation des tâches s amorce). Dans la filière Expositions (assez ouverte : accueil, nettoyage, montage et démontage). Dans l hôtellerie et la restauration, mais la marge de manœuvre se réduit. La sécurité et l entretien/nettoyage (CAP/BEP, BAC Pro pour les chefs d équipes). Axe 3 : Des domaines techniques, industriels et R&D pointus : De fortes qualifications nécessaires, mais il y aura encore des OP (ouvriers professionnels), ainsi dans la maintenance aéronautique. Et plus transversalement dans tous les métiers liés à la maintenance des équipements (techniciens spécialisés en maintenance électrique, énergétique, sanitaire). Axe 4 : Niveaux décisionnels : le fossé risque de se creuser avec l offre des territoires Pour les fonctions directionnelles du tertiaire supérieur et les postes clés en stratégies d échanges internationaux : les recrutements de cadres de haut niveau de formation et souvent d expérience, s effectuent de plus en plus sur un secteur très large (France et audelà, par mutation au sein des groupes et de leurs filiales). 19

20 Axe 5 : Les conditions de travail restent souvent contraignantes Renforcement des caractéristiques actuelles : horaires décalés, temps partiels, missions courtes, pointes saisonnières marquées Une mobilité croissante : vers les lieux d emploi (souvent variables) mais aussi au sein de l entreprise, du groupe, de la filière. Pénibilité ou automatisation? Pour les fonctions fret, entreposage, manutention. Axe 6 : La connaissance des emplois et la gestion du marché du travail Des compétences transversales : culture internationale, maitrise des langues Approfondissement des profils métiers : ce thème est abordé en phase 2 et 3 ; L approche des emplois indirects : ils sont moins locaux, mais constituent un enjeu important. Difficulté : passer de l observation à la prévision au delà de quelques années. Conclusion : plusieurs thèmes d enjeu qui seront développés en phase 2 Les évolutions sensibles dans différents métiers aéroportuaires (sécurité/sûreté, chefs d escale, personnel d embarquement, entretien des appareils ), se traduisant par des mouvements complexes de soustraitance, de fragmentation des «micromarchés du travail». Les emplois liés aux chantiers ont été peu abordés, à l exception d Aéroville ; le nombre d intervenants derrière les majors du BTP s accroît (PME spécialisées ou en groupement) : il devient plus difficile d appréhender les besoins et pratiques de recrutement. D autre part, la généralisation des normes HQE/ BBC fait évoluer le contenu des métiers (un processus d adaptation engagé mais qui nécessite encore des efforts de formation). Des risques de tensions accrues dans les métiers de l hôtellerie et de la restauration en raison du nombre de projets et de la «montée en gamme» de l offre future.. Les emplois indirects, moins saisissables au niveau local et la soustraitance (on le voit pour les grands chantiers, les hôtels, les expositions et salons, les activités de sports et loisirs) nécessitent de «remonter» les maillons des réseaux de soustraitance et de prestations de services. Les emplois des grands parcs d affaires, tertiaires, technologiques (souvent à la pointe des méthodes de gestion et d organisation des entreprises et grands groupes présents ou à venir) rendent nécessaire une veille plus poussée. 20

21 LES FICHES DE PRESENTATION DES 25 PROJETS 21

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23 FICHE DE PROJET n 1 PARC D ACTIVITES DE LA GOELE SAINTMARD (Commune de SaintMard, Seine et Marne) 1/ DEVELOPPEURS ET ACTEURS (objectifs, stratégies) La Communauté de Communes du Pays de la Goële et du Multien avec le concours de RHEA aménageur foncier a décidé de créer le Parc d activités de la Goële SaintMard. Ce projet est composé de deux ZAC : une intercommunale (ZAC de La Fontaine du Berger) de 63 hectares dont 53 cessibles ; une communale (ZAC des Deux Moulins) de 7 hectares dont 6 cessibles. 17 hectares ont été cédés à Goodman (groupe immobilier international intégré qui détient, développe et gère des plateformes logistiques et des parcs d affaires en Europe) et 17 hectares supplémentaires sont sous promesse de vente pour le même groupe avec m² de SHON. Sur le site confié à Goodman sera développé un centre logistique, le potentiel de développement étant de m² d entrepôts à louer ; l autre partie du site accueillera un retail park de m² de SHON pour y développer l offre commerciale de l équipement de la maison et de l équipement de la personne ainsi que de la restauration, et un magasin alimentaire de m² à l enseigne «O Marché Frais» (appartenant au groupe familial Quattrucci associée à RHEA au sein de la SARL Fontaine des Bergers). Sont aussi prévus l installation d une station service, d un drive alimentaire et de locaux d activités pour PMEPMI ( m² de locaux mixtes).

24 2/ SITE ET ACCESSIBILITE : Situé en SeineetMarne, sur la commune de SaintMard, le Parc d activités de la Goële Saint Mard est à proximité immédiate de l Aéroport Roissy Charles de Gaulle (10 minutes par la route) et du Parc des Expositions de Villepinte et à 30 minutes des portes de Paris. En plus, de son accroche directe à la RN2, il dispose d une excellente accessibilité à l autoroute A1 ainsi qu à la Francilienne (A104). On y accède directement par la RN2 grâce à la réalisation d un échangeur financé à 50% par l aménageur, 30% par le Conseil Général de Seine et Marne et 20% par la Communauté de Communes et la ville de SaintMard. Il dispose donc d un effet façade non négligeable depuis la RN2. Pour ce qui est de l accessibilité en transports en commun, la commune de SaintMard possède une gare SNCF ; plus à l ouest, la gare de Louvres est desservie par le RER D et l aéroport par le RER B. Le groupe Keolis maille l ensemble du secteur avec ses lignes de bus, le rabattement en bus à partir de ces gares vers le futur parc d activités est envisagé (2 arrêts de bus sont prévus dans le Parc d activités). 3/ ETAT D AVANCEMENT ET ETAPES DE REALISATION Les travaux d aménagement de la zone sont en cours ainsi que la construction d une première plateforme logistique de m² (bâtiment A) louée à une entreprise de distribution alimentaire. Cet entrepôt va accueillir la logistique des enseignes Franprix et Leader Price afin qu elles puissent «alimenter» les magasins du nord IledeFrance. Les travaux d aménagement concernent les aménagements de voirie interne et la gestion de la rétention des eaux pluviales du parc : un espace de 3 hectares traité sous forme de plaine humide avec une partie des bassins en eau permanente (impact qualitatif et création d un biotope). 4/ PROGRAMME DETAILLE Pour la partie confiée à Goodman afin de développer un centre logistique, le potentiel total de développement par la location d entrepôts est de m², le développement clé en main étant possible à partir de m² (bâtiment E) jusqu à m² (bâtiment C). Le projet Goodman offre aussi la possibilité d acquérir un terrain de 4.9 hectares en bordure de la RN2. Concernant l autre partie du Parc qui accueillera des activités à vocation commerciale, seule l enseigne de produit frais («O Marché Frais») qui occupera un bâtiment de m² est connue, l aménageur est en négociation pour amener d autres enseignes sur la zone. Pour l ensemble du projet commercial l aménageur mise sur une zone de chalandise allant de 80 à personnes (pour information le canton compte aujourd hui habitants et les élus pensent qu il en comptera dans les 20 prochaines années). Les m² qui sont dédiés à l accueil de PMEPMI permettront à la collectivité de palier un manque dans l offre de locaux d entreprises du territoire. 24

25 Aujourd hui, le premier entrepôt Goodman est quasiment achevé, la commercialisation du reste des m² suit son cours alors que le volet commercial et PMEPMI de la zone s envisage plus à moyen terme. 5/ FOURCHETTES D EMPLOIS PREVISIBLES Environ salariés (données fournies par la Communauté de Communes du Pays de la Goële et du Multien) sont annoncés au total sur le Parc d activités de la Goële SaintMard. Pour l ensemble de ces emplois, les élus souhaitent qu un recrutement local soit privilégié (à hauteur de 80%). Un objectif d environ 200 emplois est souhaité pour l entrepôt logistique des magasins Franprix et Leader Price. La prestation logistique offerte doit être à haute valeur ajoutée (conditionnement, reconditionnement, assemblage, marquage, service client dédié, ). On arrive donc à un ratio de 1 salarié pour 250 m² (l entrepôt fait m² SHON). Le ratio à l hectare d entrepôt logistique construit est donc de 40 salariés. Quelques données comparatives sur les ratios de la logistique en IledeFrance L IAU dans l étude «L impact des sites logistiques en IledeFrance résultats des enquêtes et ratios» (avril 2009) annonce 61 emplois pour m² d entrepôt et même 71 pour les entrepôts de distribution finale. Le COPAC dans «Les enjeux de la logistique en Val de Marne» (mars 2009) annonce un ratio de 50 emplois. Quant à l étude SETRA intitulée, «Les bâtiments logistiques : fonctions et impact sur les territoires» (décembre 2009), elle table sur 44 salariés pour m² d activité logistique. Les profils pour intégrer la filière logistique sont divers : Magasinier, gestionnaire de stocks (CAP agent d entreposage et de messagerie ; BEP logistique et commercialisation ; BAC pro logistique) ; Responsable d entrepôt (DUT logistique et transport ; licence ou master professionnel ; diplômes de l AFTIFTIM et de Promotrans) ; Logisticien (licences professionnelles ; masters professionnels ; écoles de commerce ou d ingénieurs spécialisés ; certificats de formation professionnelle ou titres homologués). Pour l enseigne de produits frais, l objectif approché est de 40 salariés, ce qui revient à 1 emploi pour 125 m² (densité faible au regard des hypermarchés mais c est un concept très discount). Dans la partie réservée à l accueil de PMEPMI, le ratio devrait être d environ 50 m² par emploi, on peut donc tabler sur environ 300 emplois (PMEPMI tous secteurs, y compris artisans). Les profils métiers seront affinés en phase 2 et 3. 25

26 Le tableau cidessous détermine le potentiel emploi estimé à partir des éléments de programmation connus à ce jour. Surface SHON Densité emplois Potentiels emploi Entrepôt Goodman m² 1 emploi/250 m² 200 O Marché Frais m² 1 emploi/125 m² 40 PMEPMI m² 1 emploi/125 m² 300 Source : estimations Ecodev Conseil 6/ EVOLUTIONS PAR GRANDES CATEGORIES DE METIERS : Thématiques emplois spécifiques ou sensibles : Caractère très diversifié des établissements (logistiques, commerciaux, restauration, PMEPMI) implique des profils emplois très divers. Amplitude horaire assez large entre des entrepôts logistiques fonctionnant en 2/8, et l activité de restauration. Une volonté affichée de privilégier le recrutement local CONCLUSIONS (Bilan et perspectives) Une zone commerciale qui peut entrer en concurrence frontale avec des projets commerciaux conséquents (Aéroville notamment, ClayeSouilly). Le ratio de l emploi au m² semble faible pour l enseigne de produits frais au regard de ce qui se pratique chez Carrefour Market et Intermarché où les ratios sont plutôt autour d un salarié pour 60 m². Il est vrai que les discounters de l alimentation ont toujours des ratios d emploi plus faible que les enseignes «classiques». Le ratio utilisé pour le calcul de l emploi au m² pour la logistique est faible au regard de ce qui se pratique sur d autres sites logistiques franciliens. Il se peut qu il puisse être revu à la hausse. 26

27 FICHE DE PROJET n 2 RENOVATION ET EXTENSION DE LA ZONE D ACTIVITES DE MITRY/COMPANS (Communes de MitryMory et Compans, Seine et Marne) 1/ DEVELOPPEURS ET ACTEURS (objectifs, stratégies) La zone d activités de MitryCompans est située dans le Quart NordEst de la région Ilede France. Elle jouxte la plateforme aéroportuaire de Roissy CharlesdeGaulle et pourrait profiter à l avenir du développement de cette grande infrastructure. L historique, l aménagement et la gestion 1 / L historique La Datar est à l origine de la réalisation de cette zone industrielle en Il s agissait alors d éloigner de la Petite Couronne Parisienne certaines entreprises du secteur chimique. Plusieurs entreprises classées «Seveso» sont donc présentes sur le périmètre de la ZAE. De ce fait, le site de MitryCompans est fortement contraint en matière d aménagement et d accueil de services pour les entreprises. La commune a souhaité, au fil des années, diversifier les entreprises qui se sont implantées sur la zone en accueillant des sociétés du secteur agroalimentaire, du bâtiment, du transport, de la logistique et technologique. 2 / Aménagement et gestion de la zone L aménagement a été confié à la SESM, rebaptisée Aménagement 77, société d économie mixte du département. Aménagement 77 a rendu le contrat de concession depuis 2009/2010. Tous les terrains ont été acquis. Cependant, il demeure trois terrains vierges que les propriétaires pourraient remettre sur le marché en fonction de la conjoncture économique et de leur politique foncière. Pour la gestion de la zone, les deux communes se sont constituées en syndicat intercommunal (Syndicat Intercommunal de la ZI de MitryCompans). 27

28 Il est à noter que les collectivités ont des contacts réguliers avec les entreprises. Une association d entreprises composée de 110 adhérents favorise le dialogue entre les interlocuteurs. 2/ LES PRINCIPALES CARACTERISTIQUES DE LA ZONE EXISTANTE 1 / Site et accessibilité Le site Le site de MitryCompans forme la ZAE la plus vaste de SeineetMarne. Positionnée à l Est de la commune de MitryMory, entre Mitry Bourg et la commune de Compans, elle s étend sur 237,5 ha (source Commune) sur les villes de MitryMory et de Compans. Sa création date de Une zone qui bénéficie d une bonne desserte Accessibilité routière : La zone est localisée à proximité de la Francilienne et à 3 minutes des Nationales (RN2 et RN3). Sa proximité des autoroutes A1, A3, A104 permet l accès au réseau autoroutier du Nord et de l Est de la France. Les transports en commun : MitryMory dispose de deux gares RER (ligne B, gare de MitryleNeuf et MitryClaye) et d une gare du Transilien Paris Nord (ligne K). La zone est également desservie par plusieurs lignes de bus. La proximité du TGV et une ZAE reliée au réseau ferré : La gare TGV est située à 10 minutes de la zone. Une ligne directe pour les marchandises dessert la zone (elle est utilisée par quelques uns des industriels mais le niveau de trafic est limité). Une grande infrastructure très proche : L aéroport de Roissy, une des premières platesformes aéroportuaires d Europe est à 10 minutes du site. 2 / Les entreprises et les emplois actuels de la zone d activités Le tissu d entreprises La zone d activités compte 200 entreprises. On y recense des grandes entreprises comme Eurovia, Gazechim, Mory Team. Cependant, les PME/PMI et les TPE représentent la majorité des établissements installés sur le site. Elles ont un profil d activité en réalité très varié : 30% appartiennent au commerce de gros, 20% au secteur des entreprises de services, 20% au transport et à la logistique. 17% des entreprises dépendent de l industrie et 13% du BTP. Le rayonnement des entreprises est également variable. Les plus modestes s adressent à un marché local voire régional, tandis que les plus importantes ont une clientèle nationale ou internationale. Les emplois 6000 emplois sont comptabilisés sur ce site, soit une densité de 25 emplois à l hectare. Comme les entreprises, les emplois sont loin d être uniformes. 28

29 Bien que certains des emplois de la zone soient très qualifiés (notamment dans le secteur de la chimie et du commerce de gros), les employeurs ne connaissent pas de difficultés majeures pour recruter. La majorité des offres d emploi émane des activités du commerce de gros, des services administratifs, des transports et de la construction. Les personnes en activité sur la zone sont issues en majorité du bassin d emploi local (le taux de chômage de la commune est de 9%). Depuis 2010, la zone a perdu quelques entreprises et des emplois : 364 départs, pour Sun Chemical. Il est de même pour Mory Team du fait d une restructuration du groupe. 3/ ETAT D AVANCEMENT ET ETAPES DE REALISATION DES PROJETS LIES A LA ZONE D ACTIVITES 1 / La requalification de la zone Des insuffisances au niveau de la qualité de l aménagement interne ont fait apparaitre un besoin de requalification afin que le site conserve son rôle de relais et d appui économique diversifié aux franges du pôle de Roissy. On remarque que certains secteurs de la zone sont moins touchés que d autres par cette exigence de rénovation. Une étude préalable à cette requalification doit débuter au mois de mai Elle porte essentiellement sur les réseaux d assainissement et les voiries dont certaines sections sont dégradées. Les investissements sont estimés à 2,5 millions d euros par an sur 5 années. Selon le service économique de la ville de MitryMory, il n est pas attendu d augmentation significative du nombre d emplois sur la zone. L objectif est avant tout de procéder à un embellissement du site et de juguler les problèmes fonctionnels qui surviennent, notamment pour la voirie. 2 / Une extension au Nord de la zone existante La commune entame une procédure de modification de son Plan Local d Urbanisme. Le document d urbanisme devrait être opérationnel en 2013/2014. Il sera donc possible, à l avenir, d aménager une nouvelle ZAE ou une extension de la zone existante. Les superficies concernées par cette opération représentent 75 hectares. Nous ne disposons pas de la programmation du projet. Il est donc difficile dans ces conditions d élaborer des projections relatives aux emplois sur le site de l extension. Ces surfaces attisent d oresetdéjà l intérêt des acteurs de l aménagement et de l immobilier. La collectivité a déjà eu des contacts avec des opérateurs de l immobilier d entreprise. Elle affirme sa forte exigence au plan qualitatif (elle souhaite ainsi la réalisation d une zone tampon entre la zone industrielle et la future opération). Avec cette probable extension, la commune montre sa volonté d accueillir de nouveaux emplois et de nouvelles entreprises. Elle exclut une vocation unique et spécialisée et privilégie la diversité des entreprises susceptibles de s implanter sur le site, PMEPMI, activités tertiaires, sans écarter totalement des fonctions logistiques, sous réserve qu elles restent minoritaires. 29

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