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1 Actualités économiques N 2 Décembre 2014 Baisse des prix pétroliers : une manne pour l'économie belge? La récente chute du prix du pétrole brut constitue pour la Belgique un important choc externe positif. Si le prix se maintient au faible niveau actuel, cela représente une réduction directe de la facture des importations de pétrole égale à 1,5% du PIB. C'est plus que la moyenne de la zone euro, la Belgique ayant une plus forte demande en pétrole. Selon les estimations, ce gain revient pour près des trois quarts aux entreprises et pour un quart aux ménages, le petit solde restant revenant à l'état. Outre cet effet direct sur les revenus, la baisse du prix du pétrole a des effets positifs indirects sur l'activité économique, selon la manière dont les ménages, les entreprises et les pouvoirs publics adaptent leurs dépenses. La baisse de l'inflation consécutive à la diminution du prix du pétrole entraîne par ailleurs un report de la prochaine indexation. Dans la mesure, du reste, où le gouvernement a décidé de sauter la prochaine indexation et où un blocage des salaires réels reste d'application, la Belgique connaîtra tout au moins jusqu'en 2017 une longue période de modération des salaires nominaux. L'amélioration de la compétitivité qui en résulte a un impact positif supplémentaire sur l'activité économique. Au final, nous considérons que si le prix du pétrole se maintient dans une fourchette de 65 à 75 dollars le baril, cela peut se traduire par une croissance supplémentaire du PIB réel de quelque 0,25% en 2015 et 0,5% en Pour le gouvernement, cette baisse de prix est en outre l'occasion de récupérer une partie des gains engrangés par les ménages et les entreprises via une hausse de la taxation sur les carburants. L'effet de la baisse de prix en termes de croissance est alors amoindri, mais ceci est compensé dans la mesure où, en contrepartie, les charges salariales sont réduites. Sur le plan de la politique, ceci pourrait s'inscrire dans le cadre d'un 'tax shift' dans l'optique d'une fiscalité plus écologique. Le prix du baril de Brent a dégringolé ces derniers mois, passant de 115 dollars fin juin à quelque 65 dollars à la mi-décembre. Soit une chute de 44% se soldant par le niveau de prix le plus bas depuis quatre ans. Sur la même période, toutefois, le dollar s'est apprécié de 9% par rapport à l'euro, si bien qu'en euro, la baisse du prix du pé-

2 trole se limite à 39% (graphique 1). L'une des causes de la diminution du prix est l'affaiblissement de la croissance de la demande de pétrole suite au ralentissement de la croissance économique en Chine et en Europe. Mais il est un facteur plus important encore : l'élargissement de l'offre. Depuis 2008, la production de pétrole de schiste aux États-Unis a augmenté de 4 millions de barils par jour, si bien que le pays ne doit plus guère importer de pétrole. La Libye et l'irak ont également réussi, malgré les conflits locaux, à accroître leur production. Dans le passé, il suffisait que l'arabie Saoudite (principalement) ouvre ou referme quelque peu le robinet de pétrole pour que l'opep le cartel regroupant les principaux pays producteurs de pétrole parvienne à stabiliser ses revenus pétroliers. Lors du sommet de Vienne de fin novembre, le cartel a cependant fait savoir qu'il n'avait pas l'intention, pour l'heure, de réduire la production de pétrole. L'OPEP et surtout l'arabie Saoudite sont les seuls acteurs sur le marché du pétrole qui puissent rapidement faire baisser l'offre. S'ils ne le font pas, l'offre de pétrole ne s'adaptera qu'avec un temps de retard à la diminution des prix. Il semble donc que le prix du pétrole puisse se maintenir un certain temps encore à son faible niveau actuel. Dans la suite de cet article, nous verrons quelles peuvent en être les conséquences pour l'économie belge. Graphique 1 Prix du pétrole (par baril de Brent) en USD en EUR USD par EUR (échelle de droite) Source : Thomson Financial Datastream Effet positif sur les termes de l'échange et les revenus Dans un premier temps, l'allègement de la facture pétrolière se traduit, pour l'économie belge, par une amélioration directe des termes de l'échange, autrement dit du rapport entre les prix des exportations et des importations (voir le schéma). Avec la baisse des prix pétroliers, les prix des produits importés s'établissent en effet à un niveau inférieur à ce qu'il aurait été sans cette baisse. Cet effet positif sur les termes de l'échange est néanmoins tempéré par le fait que les entreprises répercutent une partie de la diminution de leurs coûts pétroliers sur leurs prix à l'exportation. Au-delà des importations de pétrole brut, la Belgique est également très active dans le commerce de produits pétroliers (semi-)finis, dont le prix est lui aussi sujet à la baisse du prix du pétrole brut. Ceci n'a toutefois qu'un impact limité sur les termes de l'échange étant donné que les importations et les exportations de produits pétroliers (semi-)finis sont plus ou moins équivalentes (graphique 2).

3 Schéma Transmission de la baisse du prix du pétrole vers l'activité économique baisse du prix du pétrole baisse des prix des importations amélioration des termes de l'échange baisse du prix du pétrole baisse des prix des exportations dégradation des termes de l'échange Belgique Partenaires commerciaux Ménages Entreprises État Non producteurs de pétrole Producteurs de pétrole Effets directs sur les revenus baisse du coût des carburants gain réel en pouvoir d'achat baisse des coûts de production marges bénéficiaires baisse des dépenses courantes, mais perte de TVA sur les produits pétroliers gain en revenus perte de revenus Effets indirects sur l'offre et la demande hausse de la consommation et des importations (et/ou de l'épargne) investissements et de l'emploi (et/ou de l'épargne) recettes TVA générales et de l'impôt des sociétés importations exportations belges baisse des importations baisse des exportations belges Graphique 2 Balance pétrolière de la Belgique (en millions de tonnes) Importations Exportations Consommation Importations de pétrole brut Importations de produits pétroliers finis Importations de produits pétroliers semi-finis Exportations de produits pétroliers finis Exportations de produits pétroliers semi-finis Consommation intérieure Avitaillement Consommation des raffineries Source : SPF Économie Si le prix du pétrole se maintient au faible niveau actuel, cela représente une réduction directe de la facture pétrolière de quelque 6 milliards d'euros sur base annuelle, soit environ 1,5% du PIB. Ce gain est supérieur à la moyenne de la zone euro, la Belgique ayant une plus forte demande en pétrole. Ces dernières années, la Belgique a consommé en moyenne quelque barils de pétrole par jour. Proportionnellement au PIB, c'est près de deux tiers en plus que dans l'ensemble de la zone euro. S'il est vrai que la consommation de pétrole par rapport au PIB réel a diminué de plus d'un tiers depuis le début des années 80, cette réduction de la dépendance pétrolière reste inférieure à la moyenne de la zone euro, où la consommation de pétrole par rapport au PIB réel a pratiquement diminué de moitié (graphique 3).

4 Graphique 3 Consommation totale de pétrole ( ) Belgique Zone euro Nombre de barils Nombre de barils par rapport au PIB réel Source : EIA La diminution des dépenses consacrées au pétrole importé contribue en soi à une amélioration du compte courant de la balance des paiements de la Belgique. Ceci marque, à tout le moins, une importante rupture par rapport à l'évolution des dix dernières années, où la dégradation des termes de l'échange consécutive à la prix du pétrole et des matières premières était précisément l'une des principales causes de la fonte de l'excédent du compte courant (graphique 4). L'allègement de la facture pétrolière augmente le revenu qui est disponible pour des dépenses intérieures. Il y a donc un effet positif sur les revenus, lequel se répartit entre les ménages, les entreprises et l'état. Cette répartition dépend de la façon par laquelle ils consomment eux-mêmes du pétrole, dans quelle mesure les entreprises répercutent ou non la diminution des prix pétroliers sur leurs clients et de la façon dont l'état récupère une partie de ces revenus supplémentaires via des hausses d'impôts. Cet effet en termes de revenus a, à son tour, des effets positifs indirects sur l'activité économique, selon la manière dont les ménages, les entreprises et les pouvoirs publics adaptent effectivement leurs dépenses suite à la baisse des prix pétroliers (voir le schéma). Graphique 4 Prix du pétrole et termes de l'échange en Belgique ( ) Belgique Zone euro Nombre de barils Termes de l'échange (échelle de gauche) Prix réel du pétrole (droite, échelle inversée) Source : Base de données AMECO, Thomson Financial Datastream

5 Effets indirects sur l'offre et la demande L'effet direct en termes de revenus se manifeste concrètement dans la consommation finale de produits pétroliers. Pour les ménages, il s'agit avant tout des carburants et des combustibles domestiques. En 2013, ils ont consommé environ 10 milliards de litres d'essence, de diesel et de mazout, ce qui représente environ un quart de la consommation totale de produits pétroliers en Belgique (voir le graphique 5). Calculé au prix moyen annuel de ces produits, ce volume correspond à plus de 12 milliards d'euros. Actuellement, les prix maxima de ces carburants et combustibles se situent 12% en dessous de la moyenne de C'est moins que la diminution globale du prix du pétrole brut, car la TVA et les accises font en sorte que les fluctuations du prix du pétrole ne se répercutent pas telles quelles à la pompe. Si les prix de l'essence, du diesel et du mazout se maintiennent à leurs faibles niveaux actuels pendant l'année à venir, cela représentera pour les ménages une réduction des dépenses de quelque 1,2 milliard d'euros sur base annuelle, soit environ 0,3% du PIB. Pour autant que les ménages ne consacrent pas à l'épargne le pouvoir d'achat qui en résulte, la baisse du prix du pétrole entraînera une hausse de la consommation ( effet positif sur la demande). Comparativement à la zone euro, cet effet est plus marqué en Belgique, car les énergies occupent une place relativement plus importante dans le panier du consommateur belge. L'effet baissier de la diminution du prix est plus grand sur l'indice général que sur l'indice santé. Depuis le pic atteint en juillet, l'indice général des prix à la consommation a diminué de 0,5%, tandis que l'indice santé qui ne prend pas en compte le prix des carburants automobiles n'a baissé que de 0,2%. Les ménages qui, lorsque le prix du pétrole est à la hausse, perdent du pouvoir d'achat du fait de l'utilisation de l'indice santé pour l'indexation des salaires, voient à l'inverse leur pouvoir d'achat renforcé en cas de baisse du prix du pétrole, via l'indexation sur la base de l'indice santé. Le gouvernement a cependant décidé de sauter la prochaine indexation. Ceci aura pour effet d'écrémer l'avantage en question, lequel reviendra aux entreprises par le biais d'une amélioration de la compétitivité. Graphique 5 Consommation de produits pétroliers en Belgique (en % du total, 2013) Avitaillement Résidentiel et assimilé Consommation des raffineries Transport ménages Consommation non énergétique Industrie Transport entreprises Source : Fédération Pétrolière Belge En Belgique, les entreprises représentent près des trois quarts de la consommation totale de produits pétroliers (graphique 5).1 La majeure partie de ce volume concerne la consommation non énergétique de pétrole (c.-à-d. en tant que matière première et non comme combustible) et l'avitaillement (autrement dit le ravitaillement en carburant de navires et d'avions dans un port ou un aéroport). Le gain direct de la baisse du prix du pétrole pour les entreprises est estimé approximativement à quelque 4,5 milliards d'euros sur base annuelle, soit environ 1,1% du PIB. Comme pour les ménages, les répercussions positives sont plus importantes en Belgique que dans l'ensemble de la zone euro, vu la dépendance énergétique relativement élevée de la production. 40% environ des entreprises belges ap-

6 partiennent à un secteur ayant des besoins intensifs en énergie, alors que la moyenne de la zone euro n'est que de 30%. Pour les entreprises, la baisse du prix du pétrole a un effet positif direct sur leur rentabilité. Dans la mesure où leurs coûts de production diminuent plus rapidement que leurs prix de vente, leurs marges bénéficiaires augmentent. Compte tenu de cette rentabilité accrue (et de l'augmentation de la demande des consommateurs), les entreprises reverront à la hausse leurs plans d'investissement et de recrutement ( effet positif sur l'offre). L'État est aussi gagnant à court terme suite à la diminution des dépenses énergétiques courantes. Ce gain direct est estimé à 0,1% du PIB, ce qui est bien moins que dans le cas des ménages et des entreprises, sa consommation de pétrole étant relativement limitée. L'État perd néanmoins des recettes TVA sur les produits pétroliers devenus moins chers. Le montant des accises sur les carburants et combustibles est par contre fixe et ne fluctue donc pas avec le prix du pétrole. Indirectement, les revenus augmentent grâce à la recettes TVA générales et de l'impôt des sociétés liée à l'augmentation de la demande de consommation et de la rentabilité des entreprises. Le gouvernement, il est vrai, peut décider à sa guise de récupérer une partie des gains directs des ménages et des entreprises. C'est ainsi que le gouvernement fédéral a décidé, dans le cadre de sa politique en matière d'écofiscalité, de réintroduire le système du cliquet pour le diesel. Avec ce système, lorsque le prix du diesel diminue, la moitié de la baisse de prix revient au gouvernement sous la forme d'accises supplémentaires. On ignore encore, toutefois, à quel moment le système entrera vigueur (sans doute pas avant début 2016). Si le prix du pétrole continue alors de baisser, une partie des gains pour les conducteurs roulant au diesel reviendra à l'état. Par ailleurs, l'effet positif de la baisse du prix du pétrole sur l'activité économique se manifeste aussi à travers l'évolution des exportations nettes. Étant donné que les principaux partenaires commerciaux bénéficient eux aussi d'une amélioration des termes de l'échange, la Belgique profitera indirectement d'une augmentation de la demande extérieure. D'un autre côté, une partie de la consommation supplémentaire en Belgique s'échappera vers l'étranger via les importations. Au final, l'effet sur le volume des échanges dépendra aussi de l'ampleur de la diminution des importations en provenance de Belgique des pays producteurs de pétrole, suite à la baisse de leurs revenus pétroliers. L'impact de cette réduction reste toutefois limité, la part des grands exportateurs de pétrole (pays de l'opep plus la Russie, le Mexique et la Norvège) dans les exportations belges ne dépassant pas 4,5%. Impact sur la croissance Les effets indirects de la baisse du prix du pétrole sur l'offre et la demande entraînent, toutes choses étant égales, une hausse de la croissance économique. Quant à savoir quelle peut être l'ampleur de cet impact sur la croissance, cela dépend de facteurs difficiles à déterminer, notamment la persistance de l'évolution baissière des prix pétroliers et la mesure dans laquelle les effets sur l'offre et la demande pourraient être tempérés par une tendance accrue à l'épargne dans le chef des ménages et/ou des entreprises. Car les ménages, comme les entreprises, doivent d'abord être convaincus de la durabilité de la baisse de prix. De ce fait, contrairement aux effets directs sur l'inflation, la baisse du prix du pétrole n'a qu'un impact progressif sur la croissance réelle. La plupart des études qui évaluent l'impact d'une variation du prix du pétrole sur la croissance évoquent un choc négatif, avec des prix à la hausse. Selon les calculs de la Banque Nationale de Belgique (BNB), une augmentation de 10% du prix du pétrole brut entraîne une baisse du PIB réel belge de 0,1% après un an, de 0,3% après deux ans et de 0,4% après trois ans.2 C'est bien plus que dans la zone euro, où la baisse cumulée du PIB après trois ans est de 0,24%. Hormis la Belgique, l'impact serait aussi très important en Allemagne et en Italie (graphique 6). Le fait que l'impact est plus important en Belgique résulte d'un effet accru sur les investissements et les exportations nettes, tandis que la baisse de la consommation reste plus limitée grâce à l'indexation qui atténue la diminution des salaires réels. Par ailleurs, l'impact accru d'un choc lié aux prix pétroliers est aussi et surtout le reflet d'une plus grande dépendance de la Belgique vis-à-vis du pétrole.

7 Graphique 6 Impact sur le PIB réel d'une hausse de 10% du prix du pétrole (en points de pourcentage du PIB) Belgique Allemagne Italie Grèce Espagne Portugal Slovaquie Pays-Bas Autriche Slovénie France Irlande Luxembourg Après 1 an Après 3 ans (cumulé) Source : Base de données AMECO, Thomson Financial Datastream Quant à savoir si les simulations portant sur les effets d'un mouvement haussier du prix du pétrole valent aussi, dans l'autre sens, pour un mouvement baissier, ce n'est pas clairement établi. Il ressort d'études antérieures menées notamment par l'ocde que l'effet des chocs au niveau du prix du pétrole fonctionne de manière asymétrique : les baisses de prix auraient un impact positif sur la croissance plus réduit que l'effet négatif de hausses de même ampleur.3 Une explication possible est que les variations du prix du pétrole ont des conséquences asymétriques en termes d'incertitude sur les marchés financiers. Les marchés perdent plus rapidement confiance lors d'une augmentation des prix qu'ils ne deviennent euphoriques lors d'une baisse des prix. Une autre explication est la rigidité à la baisse des salaires. Une hausse du prix du pétrole se traduit bien vite en augmentations salariales (plus encore en Belgique avec l'indexation automatique des salaires), mais à l'inverse, une baisse du prix du pétrole n'engendre pas aussi facilement une diminution des salaires nominaux. Sur le court terme, un degré élevé de rigidité à la baisse des salaires nominaux est bénéfique, car cela renforce le revenu réel disponible (et donc la demande). Mais à long terme, cela nuit à la compétitivité des entreprises, ce qui a un effet négatif sur la croissance. Une étude plus récente montre néanmoins que l'impact asymétrique des chocs de prix pétroliers n'est pas si grand.4 En outre, dans la pratique, l'importance de la rigidité à la baisse des salaires nominaux varie fortement d'un pays à l'autre selon les caractéristiques institutionnelles du marché du travail. En Belgique, compte tenu de l'indexation des salaires, la rigidité à la baisse des salaires nominaux est quasi inexistante, mais on a une forte rigidité des salaires réels. En cas d'inflation négative, en effet, l'indexation automatique entraînera une révision à la baisse des salaires nominaux, le salaire réel restant inchangé. Dans la mesure où, chez les partenaires commerciaux, les salaires nominaux sont plus rigides à la baisse, la position concurrentielle de la Belgique se renforce lors d'un mouvement baissier des prix du pétrole. Le mécanisme d'indexation automatique a aussi, plus généralement, un effet bénéfique lorsque l'inflation ralentit en raison d'un choc exogène, comme l'actuelle baisse du prix du pétrole. Les hausses salariales sont alors automatiquement tempérées par l'indexation. Dans la pratique, cela a pour effet le report de l'indexation suivante si l'inflation reste basse. Ainsi, ces derniers mois, le dépassement du prochain indice-pivot a été à chaque fois repoussé par la baisse de l'inflation. Il semble à présent que ce dépassement n'interviendra pas avant l'automne Dans la mesure, du reste, où le nouveau gouvernement a décidé de sauter la prochaine indexation et où un blocage des salaires réels reste d'application, la Belgique connaîtra tout au moins jusqu'en 2017 une longue période de mo-

8 dération des salaires nominaux. L'amélioration de la compétitivité qui en résulte constitue pour la Belgique un autre canal de transmission positif de l'impact de la baisse des prix pétroliers sur l'activité économique. Une manne? Nous considérons, somme toute, que la diminution du PIB estimée par la BNB à la suite d'une hausse du prix du pétrole se traduit, de manière symétrique, par une hausse du PIB de même ampleur lors d'une baisse équivalente du prix du pétrole. Par ailleurs, nous prévoyons que le prix du pétrole brut se maintiendra, jusque fin 2016, dans une fourchette de 65 à 75 dollars le baril, ce qui signifie qu'en 2015, le prix sera inférieur d'environ un tiers en moyenne par rapport à Si une hausse de 10% en dollar coûte 0,1 point de pourcentage du PIB après un an, à l'inverse, une baisse de prix d'un tiers entraînera en 2015 une hausse d'environ 0,3% du PIB réel de la Belgique. Après deux ans, l'effet cumulé sera de 0,9%, soit 0,6% de croissance supplémentaire en Une partie de ce gain de croissance sera toutefois compensée par l'appréciation du dollar, qui devrait se poursuivre, affaiblissant la baisse du prix du pétrole en euro. Selon nos estimations, l'impact sur la croissance s'établit ainsi à 0,25% en 2015 et 0,5% en Il s'agit là, bien entendu, d'un calcul élémentaire qui reste entouré de bien des incertitudes. Il ne tient pas compte, par exemple, des conséquences économiques de fluctuations de prix antérieures qui continuent à produire leurs effets. Avant la récente chute, toutefois, le prix du pétrole était longtemps resté plus ou moins stable aux alentours de 110 dollars le baril, si bien que nous pouvons considérer que l'effet positif de la récente diminution sur la croissance se manifestera assez rapidement en La principale incertitude est liée à la persistance du faible niveau du prix du pétrole. C'est ainsi que la BNB, dans ses dernières prévisions, estime elle-même que le prix du pétrole remontera à près de 90 dollars le baril d'ici fin 2016, ce qui suppose évidemment des prévisions de croissance moins positives en 2015 et 2016 que dans l'hypothèse où le prix du pétrole se maintient à un faible niveau.5 Enfin, les effets positifs de la baisse du prix du pétrole sur la croissance peuvent être supplantés par d'autres effets négatifs, par exemple si les risques politiques liés à l'assainissement budgétaire en Belgique ou dans d'autres pays de la zone euro venaient à mettre à mal la confiance. Pour le gouvernement belge, du reste, cette situation peut être l'occasion de récupérer une plus grande partie des gains engrangés par les ménages et les entreprises grâce à la baisse du prix du pétrole, par le biais d'un relèvement des taxes sur les carburants (p. ex. via le système de cliquet). L'effet de la baisse de prix en termes de croissance est alors amoindri, mais ceci est compensé dans la mesure où, en contrepartie, les charges salariales sont réduites. Sur le plan politique, ceci pourrait par ailleurs s'inscrire dans le cadre d'un 'tax shift' dans l'optique d'une fiscalité plus écologique. Johan Van Gompel, Financial Analist Economist and Strategist KBC Group 1. 1 Avitaillement non pris en compte. Le mazout de soute est le carburant dont on ravitaille les avions et les navires dans un (aéro)port. 2. Voir Baugnet et Dury (2010), «Energiemarkten en de macro-economie», Revue économique BNB, septembre. Les calculs s'inscrivaient dans le cadre d'une analyse commune des banques nationales de l'eurosystème pour le Structural Issues Report publié cette année-là par la Banque centrale européenne. Voir ECB (2010), «Energy markets and the euro area macroeconomy», Structural Issues Report. 3. Jiménez-Rodríguez, R. et M. Sánchez (2005), «Oil price shocks and real GDP growth: empirical evidence from some OECD countries», Applied Economics, 37 (2), p Kilian, L. et R. J. Vigfusson (2009), «Pitfalls in Estimating Asymmetric Effects of Energy Price Shocks», Board of Governors of the Federal Reserve System, International Finance Discussion Papers, nr Voir BNB (2014), «Projections économiques pour la Belgique Automne 2014», Revue économique, décembre. 12/2014 Editeur responsable : CBC Banque & Assurance, Marketing et Communication, Grand-Place 5, 1000 Bruxelles. Grand-Place, Bruxelles Société du groupe KBC info@cbc.be

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