Deuxième Partie Nouvelle économie et inspection du travail: enjeu des modifications du paradoxe à la compatibilité

Dimension: px
Commencer à balayer dès la page:

Download "Deuxième Partie Nouvelle économie et inspection du travail: enjeu des modifications du paradoxe à la compatibilité"

Transcription

1 Deuxième Partie Nouvelle économie et inspection du travail: enjeu des modifications du paradoxe à la compatibilité 1

2 Introduction de la deuxième partie En Tunisie comme partout ailleurs, les mutations permanentes du système économique, politique et social dans lequel 1'inspection du travail intervient, traduit la situation particulière que vit cette institution étatique depuis quelques années, l obligeant à opérer, des mutations 1. Ainsi, la crise économique, les mutations socioculturelles, les transformations du droit du travail intervenu ces dernières années, la question ardue de l'emploi avaient introduit le doute et avaient fait aujourd'hui du contrôle et de la conciliation une véritable interrogation de l'inspection du travail. Dans cette nouvelle situation, le lien entre les mutations de la société et les règles de droits du travail, s est tissé en fonction d une imbrication du global dans le national, une sorte de voile est jetée sur le jeu effectif des acteurs et la finalité de leurs missions. Le Droit du Travail, essentiellement protecteur des travailleurs et contraignant pour les employeurs, est mis en demeure de renforcer la capacité des entreprises à faire face à la déprotection, à la concurrence, à 1'instabilité et à l imprévisibilité du marche mondial. Comment peut-il dans ces conditions intervenir librement dans le domaine de la régulation des relations du travail? Dans ce sens, l'action de l'inspection du travail repose sur trois fonctions indissociables que sont le contrôle, la conciliation et le conseil ou l information mais la fonction de contrôle reste la fonction de base dont précédent les deux autres 2. A cet égard, jusqu'où ira cette institution chargée de contrôler l application effective du droit du Travail dans ce processus d'adaptation sans perdre sa capacité de protéger et de contraindre? Et dans quelle mesure, la course à la flexibilité du Droit du Travail, que 1'on observe un peu partout dans le monde, ne va-t-elle pas fausser la concurrence internationale? C'est sur ces aspects que ce chapitre intitulé : «Les mutations structurelles, ajustement du système national confronté à une mondialisation croissante» essaye de situer le contexte actuel de l inspection du travail. 1 M. LAFOUGERE, L'inspection du travail dans un monde en mutation, R.F.A.S., Paris, n 4, 1992, qui retient que «1'inspection est tributaire des mutations profondes qui affectent les entreprises et la society dans son ensemble», p.44 2 PH.AUVERGNON, Inspection du travail : continuité et crise d'identité, Comptrasec, Bull, droit compare du travail et de la sec. soc.paris, 1993, p.92. 2

3 L analyse est focalisée sur des réponses du droit du travail national aux conséquences de la mondialisation. La seconde, sera consacrée au malaise latent de cette institution, malaise qui trouve son origine dans de nombreux dysfonctionnements lié à un problème d adaptation. Ces dysfonctionnements ont servi de points de départ de diverses réflexions, tant par l étude de ce dédoublement dans le rôle dévolue à l inspecteur, que sur la «qualité» du système de la conciliation, et sur les reformes qu'il convient d'élaborer (Chapitre II). 3

4 Chapitre I. Les mutations structurelles, ajustement du système national confronté à une mondialisation croissante 4

5 Introduction : Marquer un détour par les fondements de ce nouveau deal socio-économique est important pour déterminer le rôle institutionnel de l inspection du travail à l heure de la mondialisation. Dans ce sens, il est communément admis que le rythme et le développement de l économie mondiale, renvoient avec force aux transformations qui ont ébranlé le système tunisien existant. Des modifications substantielles sont introduites dans un pays où la nouvelle économie repose sur l émergence de nouveaux modes de production et de nouveaux métiers. A cet égard, il faut étudier l action de l inspection du travail qui se situe entre changement des structures de l entreprise et l apparition des nouveaux métiers. A travers cette section, on se propose d analyser, les effets controversés de la mondialisation et le concept de ces nouvelles logiques professionnelles, car au delà de la diversité terminologique, de nouvelles réalités sociales émergent et l inspection du travail est acculée à faire face à ces défis. Autrement dit, quelle utilité peut avoir cette institution, quel devenir peut-on envisager et comment doit-elle s adapter à cet environnement mouvant? 1. Gérer la globalisation : précision des enjeux Comment devrions-nous analyser la situation actuelle? Ajustement, restructuration, redressement aussi bien au niveau des missions assignées à l Etat qu à l entreprise Typologie étatique et enjeu de la globalisation L Etat à pour fonction principale de créer de la valeur ou de réaliser un environnement prospère dans sa triple dimension : économique, sociale et institutionnelle. Par ailleurs, la consécration de l Etat de droit, l entité à laquelle on appartient et les mutations qui ont secoué le monde sont : 5

6 *Abolition des frontières consacrant l avènement du marché unique. *Apparition de grands ensembles relevant les défis de compétitivité (fusions, regroupements ). *Constitutions de partenariats *Développement des nouvelles technologies de l information et de la communication (NTIC). *Éclosion de nouvelles techniques de management, labels et certification 3. Ces changements, ont permis l émergence d un certain nombre de techniques de gestion cherchant la valorisation du potentiel, la capitalisation de l acquis et forçant l arbitrage entre les différentes alternatives, mais l étau se resserre de plus en plus malgré le foisonnement des modèles de développement et de théories aussi pour l entreprise que pour les institutions étatiques qui cherchent l adaptation 4. L Etat se trouve quelque peu contraint à faire face à un certain nombre d éléments contradictoires, exigeant plus de souplesse, de flexibilité, de réactivité voire d innovation. Dans la mesure où le monde devient un village, l abolition des frontières, l émergence de grands groupes, la recherche de différentiel semble être la voie salutaire. Composer avec les contraintes relatives au cadre institutionnel comme de veiller à respecter les valeurs du marché : transparence, fiabilité, crédibilité, liberté d accès, etc 5 et à créer le contexte légal, c'est-à-dire l ensemble des lois et textes qui régissent le monde des affaires. La logique de la globalisation a valorisé l action étatique en termes d objectif et par conséquent le positionnement stratégique. La coordination entre ces deux axes ne peut être valorisée que par les réformes. Mais faut-il penser global et agir local? Ce qui veut dire qu il faut valoriser autant que possible la culture de différentiel. Faut-il que l action de l Etat soit modifiée, concernant notamment le processus de contrôle, de tutelle et même au niveau de l appropriation des entreprises qui va avoir plusieurs interprétations : la déréglementation, la désétatisation, la dénationalisation et la privatisation. Il est d abord nécessaire de rappeler qu une telle politique est motivée dans la plupart des cas des raisons idéologiques ou doctrinales. 3 M. HANSENNE, La dimension sociale du commerce internationale, Revue de droit social, Novembre, Tunis, R. MEDDEB, La PME magrébine, Revue Réalité, Tunis, avril M.HERGLI & M.BENHARETH, Structure de financement et arbitrage financier : cas de l entreprise tunisienne, Faculté des Sciences Economiques et de Gestion de Tunisie, article publié aux actes du colloque de Paris, le 9 Juin p.87. 6

7 Le remède trouvé s est traduit par un grand mouvement dénonçant la nécessité de la présence de la réglementation de l Etat. Ainsi, la définition du nouveau système en Tunisie, confronté à une mondialisation croissante est nécessaire pour comprendre les nouveaux repères de l inspection du travail régie par les conventions internationales et le code du travail. Une approche de type microéconomique développée plus récemment et qui débouche sur la stratégie actuellement affirmée d action sur l offre 6. Cette nouvelle approche s est développée à partir de la prises en considération des chocs exogènes qui ont affecté la Tunisie, et de l insuffisante capacité de ce pays à s adapter au nouveau contexte économique mondial ; insuffisance venant d une grande rigidité dans les structures économiques et sociales, empêchant ainsi l orientation de la production et de la consommation dans le sens des indicateurs du marché mondial. Cette nouvelle orientation correspond au passage d une préoccupation exprimée en termes de stabilisation vers une problématique exprimée désormais en termes d ajustement. En réalité, les différents chocs extérieurs auxquels ont dû faire face les secteurs économiques de la Tunisie, dans les débuts des années 80 (la chute des principaux produits d exportations, la flambée des taux d intérêts réels mondiaux et le tarissement des flux de capitaux extérieurs) sont venus s ajouter à des déséquilibres structurels que vivaient déjà l économie, et ont appelé une action de redressement urgente ne pouvant être réalisée qu avec l aide d institutions financières internationales à savoir la Banque Mondiale et le FMI 7. La Tunisie, ce promontoire accroché au cœur de la méditerranée, n a pas pu rester imperméable aux changements et avait adopté le projet de réforme depuis 1987s inscrivant ainsi, dans le droit fil des recommandations de la BM et du FMI 8. Les volets sociaux et politiques qui justifient l intervention de l Etat pour réglementer ces unités de production ne doivent pas justifier nécessairement les différents coûts et l extension du secteur public. C est ainsi que l ajustement de l économie tunisienne est devenu un choix irréversible. Quelles étaient les objectifs 6 M. F. L HERITEAU, Le Fonds Monétaire International et les pays du tiers monde, Collection Tiers Monde, PUF, Paris, 1986.p R. JEREMY, L âge de l accès. La Révolution de la Nouvelle Economie, Découverte. Paris, p S. BELHASSEN & S. BESSIS, Bourguiba : 2 Un si long règne, Jeune Afrique, Paris, p

8 de ces réformes et les différentes actions préconisées et dans quel cadre ont-elles été appliquées? Le programme d ajustement structurel adopté : La notion d ajustement dans le vocabulaire économique moderne, est devenue en fait une notion générique couvrant deux types d actions, destinées : - Soit à ajuster dans le court terme c'est-à-dire stabiliser des équilibres macro-économiques externes et internes fondamentaux jugés «insoutenables», et qui confrontent un pays donné à un moment donné et dans un environnement international donner 9. Il s agit alors d un ajustement FMI : - Soit à ajuster à plus long terme les déséquilibres structurels microéconomiques, sectoriels, et institutionnels du système économiques, d un pays donné, en vue d y promouvoir une croissance réelle, équilibrée, saine et continue. Il s agit alors d un ajustement restructuration connue sous le nom d ajustement structurel type Banque Mondiale 10. Ces deux politiques d actions découlent de l analyse que font ces institutions (BIRD, FMI) des causes des déséquilibres économiques et financiers. Dans la thérapeutique des équilibres économiques, il existe : Une approche de type macro-économique qui débouche sur les traditionnelles stratégies de gestion de la demande 11. Le programme de stabilisation type FMI est un ensemble de mesure à caractère monétaire (dévaluation, contrôle du volume réel du crédit bancaire à l économie ainsi que de l offre de monnaie) ; à caractère fiscal (réduction de dépenses publiques jugées improductives et augmentation des recettes publiques par le réaménagement du système fiscal) ; à caractère social (gel total ou contrôle de la croissance des salaires réels, diminution des dépenses de transfert social) ; à caractère règlementaire (libéralisation du commerce, du prix et des taux d intérêts) 12. Ces 9 C. AYARI, op. cit., p C. AYARI, op. cit., p F. JERBI, Mondialisation : une approche différente, Revue Tunisienne des sciences du TW n 13 Troisième trimestre 1998, TRAVAIL ET DEVELOPPEMENT. 12 Cf. Banque Mondiale, Le développement Economique de la Tunisie. Volume VII. Annexe Statistique, 12 novembre

9 réformes visent à améliorer le mode et les critères d allocation internes des ressources productives, la productivité et les performances globales et sectorielles du système économique ; la capacité de résistance et à l aptitude de celle-ci à s inscrire à moyen et long terme dans une orbite de croissance continue, saine et équilibré 13. C est ainsi que le principal objectif des programmes de stabilisation appliquée sous l auspice du FMI est de rendre viable la balance des paiements, le Fonds ajoute aussi comme objectif la diminution du taux d inflation. Par contre, l augmentation du taux de croissance de la production est considérée comme le principal objectif des politiques d ajustement appliquées sous l auspice de la Banque Mondiale. Les instruments et les modalités d action préconisés sont certes divers selon les pays et les situations concrètes, mais cette diversité ne peut en cacher leur similitude ; en effet, tous sont liés à l analyse que fait le FMI des causes du déséquilibre 14. L option du FMI est clairement en faveur d une compression des dépenses plutôt qu une augmentation des recettes. Cette anti-dépense publique indique déjà une première convergence dans la démarche du FMI entre son approche macro-économique de stabilisation par l effacement des soldes et son approche micro-économique d ajustement par le renforcement du secteur privé 15. La réduction du déficit des opérations financières de l Etat en pourcentage de PIB, constitue l un des principaux critères de performance de l ajustement. Les plans adoptés prévoient un calendrier précisant pour chaque année les taux à atteindre. Ainsi, le désengagement de l Etat de la gestion des entreprises publiques devient dans ce cas une nécessité. Mais avant de passer en revue les réformes qui ont été préconisées à cet effet en Tunisie, une description théorique de la nouvelle typologie étatique s impose. L aménagement de l environnement économique par la privatisation En réalité, bien que la privatisation prétende développer le marché des capitaux, par la dynamisation des transactions, suite à une offre abondante de titres sur le marché, le renforcement du marché avant les opérations de privatisation reste 13 Revue Tunisienne. 14 M. F. L HERITEAU, Le Fonds Monétaire International et les pays du tiers monde, Collection Tiers Monde, PUF, Paris, 1986.p M. F. L HERITEAU, op. cit p

10 tout de même un facteur clé de sa réussite. La cession des entreprises se fait directement à des acquéreurs privés ou à des investisseurs institutionnels. Ces facteurs contribuent à réduire l efficacité de la production des entreprises. Donc, si parallèlement à la privatisation, les pouvoirs publics ne réduisent pas leurs contrôles sur l économie notamment la gestion des entreprises qui vont rester dans le secteur public, le gain d efficacité attendu de la privatisation peut ne pas aboutir. La revendication principale de cette politique, c est de faire régner un climat concurrentiel marqué par une transparence qui doit démasquer et exclure toutes les «barrières réglementaires anticoncurrentielles derrière lesquelles s ajoutent certains agents économiques en contrepartie d engagements vis-à-vis des pouvoirs publics Cette réforme «vise en plus à supprimer, sinon à assouplir, les contraintes juridiques de toute nature qui sont sur les entreprises» 17. Ce nouvel environnement qui favorise le développement de l initiative privée et l abandon des monopoles traditionnels, n exclue en aucun cas une intervention gouvernementale pour des raisons de contrôle de la qualité et même des prix dans le cas où elle s avère nécessaire pour protéger le consommateur 18. Dans son discours sur le problème relatif à l ajustement économique et à la croissance, le Directeur Général du Fonds soutient que, «l objectif des programmes est d assurer à moyen terme un meilleur équilibre de la balance des paiements aux moyens d incitations et de mesures destinées à dégager davantage d épargne local, et davantage d investissement» 19. De cette évolution, il est attendu une meilleure rentabilité de l entreprise et une incitation à l investissement dans les activités créatrices d emplois. De plus cette mesure contribue à la politique macro-économique de réduction de la demande globale. L action sur le marché du travail ne concerne pas les salaires, elle consiste aussi en l adoption de législations moins strictes en ce qui concerne les conditions d embauches et de licenciements. Ceci au double effet d augmenter la flexibilité du marché du travail et par la même de diminuer la 16 L. BENNOUR, La logique des réformes du taux d intérêt. CERP, Tunis. 1992N J. LE CACHEUX, La déréglementation aux Etats-Unis, Cahiers Français, n 228, oct - déc H. KOTRANE, Le droit tunisien du travail et les mutations Internationales, Revue Tunisienne des sciences du TW n 13 Troisième trimestre 1998, TRAVAIL ET DEVELOPPEMENT. 19 M. F. L HERITEAU, Le Fonds Monétaire International et les pays du tiers monde, Collection Tiers Monde, PUF, Paris, 1986.p

11 pression à la hausse des salaires. Ce type de politique vise le même objectif de renforcement de la rationalité privée. Il s agit d abord, de l élargissement des possibilités d activités des entreprises privées dans les secteurs autrefois exclusivement du ressort de l Etat ; et ensuite, des dispositions tendant à la fermeture ou à la privatisation des entreprises publiques. On entend par cette mesure, la suppression des subventions qui leur ont été auparavant attribués et donc par là une réduction du déficit budgétaire ; de même qu une plus grande vérité des prix tendant à l amélioration de l allocation des ressources liées à celle-ci 20. Il faut tenir compte du fait que les entreprises publiques fonctionnent dans un environnement spécifique caractérisé par un certain nombre de contraintes globales d ordre social, politique et institutionnel. En effet, l aménagement de l environnement macro-économique et l ouverture à la concurrence des différentes entreprises publiques et privées est un élément de l amélioration des performances de l entreprise notamment son efficacité productive. Quelles étaient les réformes préconisées en Tunisie? Et quels sont les effets majeurs de ces stratégies appliquées? 1.2. L économie tunisienne à l heure des réformes : Depuis l indépendance, la Tunisie a eu à sa tête des dirigeants et une élite administrative «gestionnaire», préoccupés avant tout par le développement. De Habib Bourguiba ( ) à Zine el Abidine Ben Ali (depuis 1987), il y a changement et continuité, avec une accentuation des grands principes qui ont guidé le pouvoir au lendemain de l indépendance : modernisme et refus de l extrémisme 21. Dans ce sens, la Première République avait pour mission de sortir le pays des affres de la colonisation et de construire une nation, loin des ténèbres du tribalisme. A ce moment, l économie reposait sur trois ou quatre produits : l alfa (dont la pâte sert à fabriquer un papier de grande qualité), l huile d olive, les agrumes et les phosphates. Mais que faire au lendemain de l indépendance, quand 15% seulement des Tunisiens savaient lire et écrire? Le gouvernement a compris que le 20 M. MZALI, La parole de l action, Itinéraire. Publisud. Tunis, p M. SAFRA, Association des Economistes Tunisiens, Revue Tunisienne N 1, Tunis,

12 développement reposait sur une stratégie à long terme. Trois idées-forces ont guidé cet effort. Il y a d abord l investissement massif et prolongé dans l éducation, qui absorbera longtemps un bon tiers du budget de l Etat. Il y a ensuite l émancipation des femmes, symbolisées par l adoption, en 1956, du Code du statut personnel. Enfin, la mise en place d un mode original de gouvernement économique, la planification du troisième type 22. L abandon de la collectivisation des terres (1969) ouvrit la voie à une politique économique libérale, précise C. AYARI 23. Ainsi, l appel aux investisseurs étrangers, l encouragement des industries légères et le lancement des premières «zones franches» dans le secteur du textile et de l habillement avait donné lieu aux entreprises travaillant à 100% pour l exportation 24. On remarque, une nette régression à partir de Cette régression qui en 1986 avait atteint des niveaux record, trouve son explication dans le volume plan économique et social , où au niveau des investissements, le schéma de développement retenu, assigne pour cette période, une enveloppe en augmentation de 15% seulement par rapport au Vème plan 25. Alors que l augmentation avait été de 55% entre l IVème et Vème plan 26. Face à cette situation critique, la démarche adoptée était la dénationalisation qui vise à faire participer les privés à des degrés différents dans le capital social des entreprises publiques. L accent doit être mis sur la nécessité de l existence d une direction privée dans le conseil administratif de l entreprise. La présence des actionnaires privés est toujours utile pour modérer le degré des interférences politiques. Dans ce sens, l avenir dépendra des réformes préconisées : une lutte plus efficace contre le chômage ; une répartition encore plus équitable des fruits de la croissance entre les individus et entre les régions ; et une modernisation de l Etat adaptées aux exigences du XXIe siècle et de la mondialisation M. SAFRA, Investissement et productivité en Tunisie durant les deux dernières décennies, Association des Economistes Tunisiens, Revue Tunisienne d Economie, n 1, Tunis, C. AYARI, op,cit., p F. LAKKHOUA, Le rôle de l Etat dans l Economie, Revue Tunisienne d Economie et de gestion, Tunis, avril, M. SAFRA, op., cit. p M. AGLIETA & C. BAULANT, Régime de change et intégration des pays méditerranéens, l expérience de la Tunisie, Revue Economique et politique, Tunis, Janvier-Février M.HERGLI & M.BENHARETH, Adaptation du marché du travail tunisien au nouveau contexte économique, CPU, Tunis, 2000, op. cit., p. 85 et s. 12

13 Graphique N 1 : Evolution du PNB en million de dinars Cf. source A.T.C.E

14 Graphique N 2, 3, 4, 5. Indices de developpement 29 Taux de scolarisation des enfants à l'age de 6 ans Taux de scolarisation des enfants pour la tranche d'age 6-14 ans , 5% 99% 98,3% 99% ,2% % Cf. source : ATCE

15 Taux de scolar isation dans l'enseignement supér ieur Evolution de la part des dépenses de la recherche scientifique dans la P.I.B , 3% 1, ,07% , % 0,6 0,4 0, ,4 %

16 Taux d' alphabétisation dans la tranche d'age ans , 3% % Cf. ATCE, op, cit,. 16

17 Effec tif des étu diants nombre d' élèv es par instituteur : ,2 2007: En cinquante ans, la Tunisie a multiplié par 120, la valeur ajoutée produite chaque année, le taux de croissance atteint 5% par an 31. Ainsi, le libéralisme économique ne signifie pas abandon du social et la globalisation, l interdépendance des échanges, la libéralisation ainsi que l ouverture des économies sur le monde imposent aujourd hui des défis réels et de nouvelles démarches et stratégies 32. Les effets du processus de restructuration, d'assainissement et de privatisation sur l emploi : Face à une telle évolution, la Tunisie avait développé un cadre institutionnel qui favorise le développement et la promotion de 1'emploi indépendant en offrant, une protection sociale minimale aux travailleurs indépendants et en renforçant les organisations légitimes et indépendantes qui défendent les intérêts collectifs des travailleurs indépendants 33. En Tunisie deux types de secteurs coexistent : 31 Z.LIMAM & R. KEFI & S. GHARBI, Revue, Am 246 MARS, Paris, 2006, op.cit. 32 M.HADDAR, L investissement privé source de richesse, séminaire portant sur la journée de l Entreprise, la Compétitivité et l Investissement, les journées de l Entreprise, Institut Arabe des Chefs d Entreprises, la C E et la F F N, Tunis, novembre Z.LIMAM & R. KEFI & S. GHARBI, op.cit. 17

18 - Un «secteur protégé» qui comprend 1'administration et les entreprises publiques et parapubliques dans des secteurs d'activités ou le degré de monopole est assez élevé (chimie, mines, hydrocarbures, électricité, eau et transport); - Un «secteur compétitif» composé essentiellement de petites et moyennes entreprises qui opèrent notamment dans les industries textiles, des matériaux de construction mécanique et électrique, du bâtiment, du tourisme et du commerce 34. Ce secteur compétitif se compose d'un sous-secteur d'activités structurées et d'un autre non structuré contrairement au secteur protégé qui est exclusivement structuré et à caractère plutôt public. Par ailleurs, ce secteur protégé est très intensif en capital. II se caractérise par un fort "taux d'encadrement théorique", des salaires élevés et un taux de syndicalisation supérieur à celui des autres secteurs de 1'économie. La mobilité externe de 1 emploi n est quasi-nulle. La mobilité interne est faible sinon nulle (immobilité). L'accès au marché interne est tributaire de critères qui s'inscrivent dans le cadre d'une rationalité extra-économique. Ceux qui sont recrutés occupent de postes d'emploi très mal définis en termes de tâches et perçoivent généralement des salaires sous forme de rentes d'immobilité. La flexibilité est donc très peu pratiquée et la croissance de 1'emploi est faible. Dans certains sous-secteurs, 1'emploi cache 1'inemploi et les gains de productivités sont absents ; le secteur compétitif est plutôt hétérogène. II comprend un sous-secteur structuré qui se caractérise par une intensité capitalistique moins élevé, un taux d'encadrement "effectif" plus faible, un emploi féminin précaire plus développé, des salaires plus bas, un mode de gestion de la main-d œuvre permettant une certaine flexibilité et une plus forte contribution à 1'emploi. Ce secteur comprend aussi une composante non structuré qui se caractérise, en plus de la précarité de 1'emploi, par la vulnérabilité économique et la régression sociale. En termes de stratification, on constate 1'existence d'un noyau dur de salariés plus qualifié qui bénéficie d'un emploi permanent et protégé et d'un reste de salariés qui occupent des emplois précaires et non protégés (vulnérables). A cet égard, ce découpage permet de faire les remarques suivantes : 34 Z.LIMAM & R. KEFI & S. GHARBI, op.cit. 18

19 - Dans le premier secteur, on assiste à un processus de restructuration, d'assainissement et de privatisation de certaines entreprises publiques et parapubliques. Le volet social de ce processus consiste à réduire le sureffectif quantitatif qui serait de 1'ordre de et le sureffectif qualitatif estime à 5% des effectifs employés. De même, les jeunes diplômés qui n'arrivent pas à trouver un emploi n'ont souvent le choix qu'entre le chômage ou la création d'une micro-entreprise. Ainsi donc, le secteur des microentreprises constitue un vivier de futures petites entreprises modernes, bien qu'il soit admis que le pourcentage de micro-entreprises qui arrivent à se transformer en petites entreprises modernes est relativement faible (environ 5%). Cette transformation est, cependant, très importante si 1'on veut officialiser les emplois crée dans le secteur informel. - A partir de données provenant de deux sources officielles et couvrantes 12 branches pour les années , nous avons pu construire le tableau se trouve en (annexe II): On constate selon le tableau des structures moyennes des qualifications que c'est dans la branche 8 (hydrocarbure) que 1'intensité capitalistique est la plus forte sa valeur la plus faible correspond à la branche 11 (bâtiments et travaux publics) 35. On constate ainsi une croissance relativement plus élevé de 1'emploi indépendant. Etant nécessairement inscrite dans une dimension socio-économique, le passage d une politique sociale parcellaire à une intervention sociale globale marque la spécificité de ces réformes 36. Au cours de la modernisation de l entreprise et de ses méthodes d intervention, il est attendu une meilleure rentabilité de l entreprise et une incitation à l investissement dans les activités créatrices d emplois 37. Ainsi, la promotion des petites et moyennes entreprises (PME) est une incitation à 1'emploi. La contribution des micro-entreprises en termes d'emploi est loin d'être négligeable.en Tunisie, 1'ensemble des micro-entreprises fournit 35% des emplois et celles du secteur manufacturier contribuent à 29% à 1'emploi global dans ce secteur. De même, le cout de la création d'un poste de travail dans une microentreprise est relativement faible (100 à dollars, y compris les investissements fixes et le fond de roulement) 38. C'est pendant le huitième plan, en juillet 1995, que la Tunisie signe 1 accord d'association avec 1'Union européenne (Communauté 35 Recensements des activités industrielles et Cahiers de I'lEQ, Nr.2, Mars Voir en annexe II, Tableau M. CAMAU, CNRS, Paris, Z.LIMAM & R. KEFI & S. GHARBI, op.cit. 19

20 européenne à 1'époque) pour 1'établissement, à terme, d'une zone de libre échange Tunisie-Union Européenne. Le neuvième plan ( ) avait lancé les grandes réformes économiques, pour libéraliser davantage 1'économie et préparer, la Tunisie à affronter la concurrence attendue des produits européens. Par ailleurs, le plan quinquennal a fait face à une conjoncture internationale particulière du aux attentats du 11 septembre 2001 aux Etats-Unis, les envolées brutales des prix du pétrole dont le pays est importateur. A ce titre, malgré cette conjoncture, il faut remarquer que l'économie a atteint un taux de croissance de 4,5 % en moyenne annuelle sur la période. Le taux de création d'emplois s'est ajusté positivement de 2,7 %, permettant de faire baisser le taux de chômage en dessous de la barre de 15 %, la productivité de 1'économie s'est substantiellement améliorée, sa contribution au développement atteignant 40,8 % Z.LIMAM & R. KEFI & S. GHARBI, op.cit. 20

Chapitre 4 Comment s opère le financement de l économie mondiale?

Chapitre 4 Comment s opère le financement de l économie mondiale? CONCEPTION ET MISE EN PAGE : PAUL MILAN 18 décembre 2014 à 14:22 Chapitre 4 Comment s opère le financement de l économie mondiale? Ce chapitre ne fait plus partie du programme, mais il est conseillé de

Plus en détail

Le FMI conclut les consultations de 2008 au titre de l article IV avec le Maroc

Le FMI conclut les consultations de 2008 au titre de l article IV avec le Maroc Note d information au public (NIP) n 08/91 POUR DIFFUSION IMMÉDIATE Le 23 juillet 2008 Fonds monétaire international 700 19 e rue, NW Washington, D. C. 20431 USA Le FMI conclut les consultations de 2008

Plus en détail

Énergie et Mondialisation

Énergie et Mondialisation Énergie et Mondialisation Il est fréquent d affirmer que de nombreuses questions énergétiques ou environnementales ne peuvent être posées correctement qu au niveau mondial. Résolument ancré dans le réseau

Plus en détail

Investissements et R & D

Investissements et R & D Investissements et R & D Faits marquants en 2008-2009 - L investissement de l industrie manufacturière marque le pas en 2008 et se contracte fortement en 2009 - Très fort recul de l utilisation des capacités

Plus en détail

Programme de stabilité 2015-2017 Quel impact sur l investissement local?

Programme de stabilité 2015-2017 Quel impact sur l investissement local? Le 3 juillet 2014 Programme de stabilité 2015-2017 Quel impact sur l investissement local? Guy Gilbert * et Alain Guengant ** Les résultats qui suivent sont obtenus sous l hypothèse que les comportements

Plus en détail

BANQUE CENTRALE DES ETATS DE L'AFRIQUE DE L'OUEST ---------------------- DEPARTEMENT DES ETUDES ECONOMIQUES ET DE LA MONNAIE ----------------------

BANQUE CENTRALE DES ETATS DE L'AFRIQUE DE L'OUEST ---------------------- DEPARTEMENT DES ETUDES ECONOMIQUES ET DE LA MONNAIE ---------------------- BANQUE CENTRALE DES ETATS DE L'AFRIQUE DE L'OUEST ---------------------- DEPARTEMENT DES ETUDES ECONOMIQUES ET DE LA MONNAIE ---------------------- Direction de la Recherche et de la Statistique APPUIS

Plus en détail

GESTION, ADMINISTRATION

GESTION, ADMINISTRATION GESTION, ADMINISTRATION A vec 73 5 emplois et 9,8 % des actifs, les métiers de la gestion et de l administration des entreprises constituent le troisième domaine professionnel dans la région, un rang identique

Plus en détail

Remarques d Ouverture par M. Mohammed Laksaci, Gouverneur de la Banque d Algérie, Président de l Association des Banques Centrales Africaines

Remarques d Ouverture par M. Mohammed Laksaci, Gouverneur de la Banque d Algérie, Président de l Association des Banques Centrales Africaines Remarques d Ouverture par M. Mohammed Laksaci, Gouverneur de la Banque d Algérie, Président de l Association des Banques Centrales Africaines Symposium des Gouverneurs sur le thème «Inclusion financière

Plus en détail

CONSEIL DE L'UNION EUROPÉENNE. Bruxelles, le 22 juin 2011 (OR. en) 11316/3/11 REV 3

CONSEIL DE L'UNION EUROPÉENNE. Bruxelles, le 22 juin 2011 (OR. en) 11316/3/11 REV 3 CONSEIL DE L'UNION EUROPÉENNE Bruxelles, le 22 juin 2011 (OR. en) 11316/3/11 REV 3 UEM 133 ECOFIN 353 SOC 500 COMPET 263 ENV 476 EDUC 143 RECH 179 ENER 180 ACTES LÉGISLATIFS ET AUTRES INSTRUMENTS Objet:

Plus en détail

I) L ouverture des économies à l international

I) L ouverture des économies à l international L autarcie s oppose au système du libreéchange. I) L ouverture des économies à l international A) La mesure des échanges de biens et services. La balance des transactions courantes. Cette balance retrace

Plus en détail

Le point de vue de l UNSA

Le point de vue de l UNSA Le point de vue de l UNSA La GPEC, une opportunité pour le dialogue social dans l entreprise La gestion prévisionnelle des emplois et des compétences (GPEC) est devenue objet de négociation dans l entreprise

Plus en détail

LA GESTION DES RESSOURCES HUMAINES Anne DIETRICH Frédérique PIGEYRE 2005, repères, La découverte

LA GESTION DES RESSOURCES HUMAINES Anne DIETRICH Frédérique PIGEYRE 2005, repères, La découverte LA GESTION DES RESSOURCES HUMAINES Anne DIETRICH Frédérique PIGEYRE 2005, repères, La découverte La GRH constitue une préoccupation permanente de toute entreprise, de tout dirigeant, qu il s agisse de

Plus en détail

Eco-Fiche BILAN DE L ANNEE 2012 QUELLES PERSPECTIVES POUR 2013? 1

Eco-Fiche BILAN DE L ANNEE 2012 QUELLES PERSPECTIVES POUR 2013? 1 Eco-Fiche Janvier 2013 BILAN DE L ANNEE 2012 QUELLES PERSPECTIVES POUR 2013? 1 Retour sur l année 2012 : l atonie En 2012, le Produit Intérieur Brut (PIB) s est élevé à 1 802,1 milliards d euros, soit

Plus en détail

Démarche Prospective Métier Pub/Com : Enquête en extension

Démarche Prospective Métier Pub/Com : Enquête en extension Université ParisDauphine Démarche Prospective Métier Pub/Com : Enquête en extension L Observatoire des Métiers de la Publicité a confié à Luc Boyer et Aline Scouarnec, dans le cadre d une étude prospective,

Plus en détail

Perspectives économiques régionales Afrique subsaharienne. FMI Département Afrique Mai 2010

Perspectives économiques régionales Afrique subsaharienne. FMI Département Afrique Mai 2010 Perspectives économiques régionales Afrique subsaharienne FMI Département Afrique Mai 21 Introduction Avant la crise financière mondiale Vint la grande récession La riposte politique pendant le ralentissement

Plus en détail

PROGRAMME DE MANAGEMENT DES ORGANISATIONS

PROGRAMME DE MANAGEMENT DES ORGANISATIONS PROGRAMME DE MANAGEMENT DES ORGANISATIONS Cycle terminal de la série sciences et technologies du management et de la gestion I. INDICATIONS GÉNÉRALES L enseignement de management des organisations vise

Plus en détail

August 2014. ASSOCIATION CANADIENNE DE LA CONSTRUCTION MÉMOIRE PRÉBUDGÉTAIRE 2015 Comité permanent des finances

August 2014. ASSOCIATION CANADIENNE DE LA CONSTRUCTION MÉMOIRE PRÉBUDGÉTAIRE 2015 Comité permanent des finances August 2014 ASSOCIATION CANADIENNE DE LA CONSTRUCTION MÉMOIRE PRÉBUDGÉTAIRE 2015 Comité permanent des finances Résumé L Association canadienne de la construction (ACC) représente 20 000 entreprises membres

Plus en détail

quelles sont les spécificités du système de gouvernance des PME - PMI?

quelles sont les spécificités du système de gouvernance des PME - PMI? LA GOUVERNANCE DES PME-PMI Gérard CHARREAUX Professeur de Sciences de Gestion à 1 Université de Bourgogne, Dijon PREAMBULE Il est probable que vous vous interrogez sur l'apport des recherches en matière

Plus en détail

Quels sont les grands déséquilibres macroéconomiques? Durée : maximum 4h30

Quels sont les grands déséquilibres macroéconomiques? Durée : maximum 4h30 Quels sont les grands déséquilibres macroéconomiques? Durée : maximum 4h30 Raphaël Pradeau (Académie de Nice) et Julien Scolaro (Académie de Poitiers) Programme : NOTIONS : Demande globale, inflation,

Plus en détail

MÉMOIRE CONSEIL QUÉBÉCOIS DU COMMERCE DE DÉTAIL SUR LE DOCUMENT DE CONSULTATION VERS UN RÉGIME DE RENTES DU QUÉBEC RENFORCÉ ET PLUS ÉQUITABLE

MÉMOIRE CONSEIL QUÉBÉCOIS DU COMMERCE DE DÉTAIL SUR LE DOCUMENT DE CONSULTATION VERS UN RÉGIME DE RENTES DU QUÉBEC RENFORCÉ ET PLUS ÉQUITABLE MÉMOIRE DU CONSEIL QUÉBÉCOIS DU COMMERCE DE DÉTAIL SUR LE DOCUMENT DE CONSULTATION VERS UN RÉGIME DE RENTES DU QUÉBEC RENFORCÉ ET PLUS ÉQUITABLE PRÉSENTÉ À LA COMMISSION DES AFFAIRES SOCIALES AOÛT 2009

Plus en détail

Royaume du Maroc. La masse salariale et ses impacts sur les équilibres économiques et financiers

Royaume du Maroc. La masse salariale et ses impacts sur les équilibres économiques et financiers Royaume du Maroc La masse salariale et ses impacts sur les équilibres économiques et financiers Table des Matières 1. Données sur la masse salariale...2 1.1. Importance de la masse salariale...2 1.2. Aggravation

Plus en détail

Options en matière de réforme des systèmes financiers

Options en matière de réforme des systèmes financiers Options en matière de réforme des systèmes financiers Hansjörg Herr et Rainer Stachuletz Le projet de mondialisation néolibérale est monté en puissance à la fin des années 1970 grâce aux politiques de

Plus en détail

Hausse du crédit bancaire aux entreprises au Canada

Hausse du crédit bancaire aux entreprises au Canada Hausse du crédit bancaire aux entreprises au Canada Juillet 3 Aperçu Des données récemment publiées, recueillies par Prêts bancaires aux entreprises Autorisations et en-cours (Figure ), l Association des

Plus en détail

INTRODUCTION. 1. L innovation permet de renforcer la compétitivité de l entreprise et influe sur les stratégies mises en oeuvre

INTRODUCTION. 1. L innovation permet de renforcer la compétitivité de l entreprise et influe sur les stratégies mises en oeuvre INTRODUCTION Il y a 20 ans, toute l attention de l entreprise se portait sur la diminution des coûts et la maîtrise des filières de production autour des produits standardisés. Dans les années 1990, le

Plus en détail

Thème 2 : Le rôle du «secteur informel» dans l intégration régionale

Thème 2 : Le rôle du «secteur informel» dans l intégration régionale Thème 2 : Le rôle du «secteur informel» dans l intégration régionale 1. Le secteur informel en Afrique : définition et caractéristiques générales Le secteur informel est défini comme l'ensemble des unités

Plus en détail

LE FONDS MONETAIRE INTERNATIONAL

LE FONDS MONETAIRE INTERNATIONAL LE FONDS MONETAIRE INTERNATIONAL BIBLIOGRAPHIE Lenain P., 2002, Le FMI, Repères, La découverte. (code LEA 332.15 LEN) SITE INTERNET : www.imf.org I LE FMI, INSTITUTION CENTRALE DU NOUVEL ORDRE MONETAIRE

Plus en détail

Les questions relatives aux finances publiques, longtemps réservées aux spécialistes, sont

Les questions relatives aux finances publiques, longtemps réservées aux spécialistes, sont CHAPITRE 1 LES FACTEURS STRUCTURELS DE LA HAUSSE DE L ENDETTEMENT PUBLIC DANS LES PAYS AVANCÉS Les questions relatives aux finances publiques, longtemps réservées aux spécialistes, sont revenues au cœur

Plus en détail

Observatoire des Fonctions Publiques Africaines (OFPA)

Observatoire des Fonctions Publiques Africaines (OFPA) Observatoire des Fonctions Publiques Africaines (OFPA) PLACE ET RÔLE DE L ADMINISTRATION - DE LA FONCTION PUBLIQUE - DANS LA MISE EN ŒUVRE DES MISSIONS DE L ETAT ET DE LA VISION NATIONALE DE DEVELOPPEMENT

Plus en détail

Annexe - Balance des paiements et équilibre macro-économique

Annexe - Balance des paiements et équilibre macro-économique Annexe - Balance des paiements et équilibre macro-économique Les échanges de marchandises (biens et services), de titres et de monnaie d un pays avec l étranger sont enregistrés dans un document comptable

Plus en détail

LA SOLIDARITE INTERNATIONALE ET LES ENTREPRISES.

LA SOLIDARITE INTERNATIONALE ET LES ENTREPRISES. LA SOLIDARITE INTERNATIONALE ET LES ENTREPRISES. Une approche commune et des engagements des Associations de solidarité internationale et des Syndicats. 2010 Sommaire Préambule, p.2 Le contexte, p.3 Pourquoi

Plus en détail

Panorama d une filière d excellence : les industries et technologies de santé

Panorama d une filière d excellence : les industries et technologies de santé Panorama d une filière d excellence : les industries et technologies de santé D après les données du Contrat d étude prospective des Industries de Santé 2012 les chiffres clés u Près de 200 000 salariés,

Plus en détail

«LAVORO SUBORDINATO, LAVORO COORDINATO E DINTORNI» Martine LE FRIANT, Professeure à l Université d Avignon

«LAVORO SUBORDINATO, LAVORO COORDINATO E DINTORNI» Martine LE FRIANT, Professeure à l Université d Avignon «LAVORO SUBORDINATO, LAVORO COORDINATO E DINTORNI» Martine LE FRIANT, Professeure à l Université d Avignon Eléments de réponse au questionnaire adressé par les organisateurs 1. Il n existe pas de définition

Plus en détail

Association pour la Promotion de l Assurance Collective Clauses de désignation et de migration

Association pour la Promotion de l Assurance Collective Clauses de désignation et de migration Association pour la Promotion de l Assurance Collective Clauses de désignation et de migration 1 1/ Qu est ce qu un accord de branche? Un accord de branche est un acte juridique issu d'une négociation

Plus en détail

Comment les entreprises anticipent-elles le vieillissement de l emploi?

Comment les entreprises anticipent-elles le vieillissement de l emploi? Emploi 3 Comment les entreprises anticipent-elles le vieillissement de l emploi? François Brunet* Inévitablement les générations nombreuses du baby-boom nées entre 1946 et 1973 s approchent de l âge légal

Plus en détail

Les perspectives mondiales, les déséquilibres internationaux et le Canada : un point de vue du FMI

Les perspectives mondiales, les déséquilibres internationaux et le Canada : un point de vue du FMI Présentation à l Association des économistes québécois Le 19 mai 25 Les perspectives mondiales, les déséquilibres internationaux et le Canada : un point de vue du FMI Kevin G. Lynch Administrateur Fonds

Plus en détail

la voie bilatérale reste la meilleure option

la voie bilatérale reste la meilleure option WWW.ELECTIONS.CH FICHE THEMATIQUE : SUISSE-UE la voie bilatérale reste la meilleure option L UE est un des principaux partenaires commerciaux de la Suisse. A l inverse, la Suisse est le deuxième partenaire

Plus en détail

Les tendances du marché de. la production d électricité. dans le monde. participation d entreprises privées locales ou internationales

Les tendances du marché de. la production d électricité. dans le monde. participation d entreprises privées locales ou internationales Les tendances du marché de la production d électricité dans le monde Samir Allal La globalisation économique a favorisé une plus grande expression des mécanismes concurrentiels. Désormais la concurrence

Plus en détail

Les investissements internationaux

Les investissements internationaux Conclusion : Doit-on réguler les IDE? Les investissements internationaux Introduction : Qu est ce qu un investissement direct à l étranger (IDE)? I) L évolution des IDE 1 Les IDE : une affaire entre riches

Plus en détail

Les badges de chantier*

Les badges de chantier* Fabienne Muller Université de Strasbourg - Octobre 2013 Les badges de chantier* * Travail réalisé à partir de l'exploitation des questionnaires envoyés aux partenaires concernés par les dispositifs, éventuellement

Plus en détail

Contrôle interne et organisation comptable de l'entreprise

Contrôle interne et organisation comptable de l'entreprise Source : "Comptable 2000 : Les textes de base du droit comptable", Les Éditions Raouf Yaïch. Contrôle interne et organisation comptable de l'entreprise Le nouveau système comptable consacre d'importants

Plus en détail

Le système d accréditation n est pas un système basé sur la conformité à la. de ce fait, il se différencie

Le système d accréditation n est pas un système basé sur la conformité à la. de ce fait, il se différencie Système d accreditation des organismes de formation Origine, objectifs et méthodologie du système d accréditation Carlos Capela Coordinateur du projet INOFOR - Institut pour l innovation dans la formation

Plus en détail

Objet : Remarques de Manufacturiers et exportateurs du Québec sur le régime d assuranceemploi

Objet : Remarques de Manufacturiers et exportateurs du Québec sur le régime d assuranceemploi Le 15 juillet 2013 Madame Rita Dionne-Marsolais Monsieur Gilles Duceppe Coprésidents Commission nationale d examen sur l assurance-emploi Tour de la Place Victoria, C.P. 100 800, rue du Square Victoria,

Plus en détail

Alternatives Économiques - Hors-Série Numéro 105 - avril 2015

Alternatives Économiques - Hors-Série Numéro 105 - avril 2015 Pages 38 à 41. Pourquoi on a fait l'euro. Alternatives Économiques - Hors-Série Numéro 105 - avril 2015 - situe en 1970 le projet de créer une monnaie unique au sein de la Communauté économique européenne

Plus en détail

Quel contrôle de gestion pour les ONG 1?

Quel contrôle de gestion pour les ONG 1? Quel contrôle de gestion pour les ONG 1? (Rémi Bachelet et Nathalie Claret) Dans le cadre de l atelier portant sur les nouveaux champs du contrôle de gestion, une réflexion sur la place de ce dernier dans

Plus en détail

résumé un développement riche en emplois

résumé un développement riche en emplois ne pas publier avant 00:01 Gmt le mardi 27 mai 2014 résumé un développement riche en emplois Rapport sur le Travail dans le Monde 2014 Un développement riche en emplois Résumé ORGANISATION INTERNATIONALE

Plus en détail

Considérations sur la crise et le marché intérieur 1

Considérations sur la crise et le marché intérieur 1 Considérations sur la crise et le marché intérieur 1 Auteurs : Jacques Potdevin : Président de la Fédération des Experts comptables Européens (FEE - Federation of European Accountants 2 ) de 2007 à 2008.

Plus en détail

ECONOMIE GENERALE G. Carminatti-Marchand SEANCE III ENTREPRISE ET INTERNATIONALISATION

ECONOMIE GENERALE G. Carminatti-Marchand SEANCE III ENTREPRISE ET INTERNATIONALISATION ECONOMIE GENERALE G. Carminatti-Marchand SEANCE III ENTREPRISE ET INTERNATIONALISATION On constate trois grandes phases depuis la fin de la 2 ème guerre mondiale: 1945-fin 50: Deux blocs économiques et

Plus en détail

Les réformes se poursuivent en faveur d une économie française plus compétitive et d un appui renforcé aux entreprises à l export

Les réformes se poursuivent en faveur d une économie française plus compétitive et d un appui renforcé aux entreprises à l export Les réformes se poursuivent en faveur d une économie française plus compétitive et d un appui renforcé aux entreprises à l export Depuis 2012, un ensemble d actions est engagé au service du renforcement

Plus en détail

Le licenciement économique

Le licenciement économique Le licenciement économique Définition. Le licenciement économique est un licenciement d un ou plusieurs salariés en raison des difficultés économiques que connaît une entreprise. Selon les dispositions

Plus en détail

INVESTIR AU TCHAD. Le Tchad est un pays d agriculture et d élevage, un pays dont le peuple est laborieux, un pays dont le sous sol est promoteur.

INVESTIR AU TCHAD. Le Tchad est un pays d agriculture et d élevage, un pays dont le peuple est laborieux, un pays dont le sous sol est promoteur. INVESTIR AU TCHAD POURQUOI INVESTIR AU TCHAD Des Potentialités Economiques Enormes Un Environnement Politique et Economique Favorable Une Activité Economique Réglementée Un Cadre Indicatif Favorable. DES

Plus en détail

LE DECRET STATUTAIRE RELATIF AUX ENSEIGNANTS-CHERCHEURS (par le bureau du Collectif pour la Défense de l Université)

LE DECRET STATUTAIRE RELATIF AUX ENSEIGNANTS-CHERCHEURS (par le bureau du Collectif pour la Défense de l Université) LE DECRET STATUTAIRE RELATIF AUX ENSEIGNANTS-CHERCHEURS (par le bureau du Collectif pour la Défense de l Université) Après avoir fait adopter sa loi «Libertés et Responsabilités des Universités» en plein

Plus en détail

MASTER 1 MANAGEMENT PUBLIC ENVIRONNEMENTAL CONTENU DES ENSEIGNEMENTS

MASTER 1 MANAGEMENT PUBLIC ENVIRONNEMENTAL CONTENU DES ENSEIGNEMENTS MASTER 1 MANAGEMENT PUBLIC ENVIRONNEMENTAL CONTENU DES ENSEIGNEMENTS Le Master 1 : Management Public Environnemental forme aux spécialités de Master 2 suivantes : - Management de la qualité o Parcours

Plus en détail

Le Québec en meilleure situation économique et financière pour faire la souveraineté

Le Québec en meilleure situation économique et financière pour faire la souveraineté 18 ans après le référendum de 1995 Le Québec en meilleure situation économique et financière pour faire la souveraineté présenté par Marcel Leblanc, économiste pour le comité de travail sur la souveraineté

Plus en détail

LE CHOMAGE PARTIEL GROUPE ALPHA SECAFI ALPHA ALPHA CONSEIL. Bordeaux Lille Lyon Marseille Metz Nantes Paris Toulouse

LE CHOMAGE PARTIEL GROUPE ALPHA SECAFI ALPHA ALPHA CONSEIL. Bordeaux Lille Lyon Marseille Metz Nantes Paris Toulouse GROUPE ALPHA SECAFI ALPHA ALPHA CONSEIL LE CHOMAGE PARTIEL Bordeaux Lille Lyon Marseille Metz Nantes Paris Toulouse Société d expertise comptable inscrite au Tableau de l Ordre de Lyon Siège social : 20,

Plus en détail

ORIGINES ET CONTOURS, FONDEMENTS ET TRAJECTOIRE DES ENTREPRISES COLLECTIVES AU QUÉBEC ET DANS LE MONDE

ORIGINES ET CONTOURS, FONDEMENTS ET TRAJECTOIRE DES ENTREPRISES COLLECTIVES AU QUÉBEC ET DANS LE MONDE CHAPITRE 1 ORIGINES ET CONTOURS, FONDEMENTS ET TRAJECTOIRE DES ENTREPRISES COLLECTIVES AU QUÉBEC ET DANS LE MONDE L enjeu théorique COOPÉRATION ET ÉCONOMIE SOCIALE : UNE SYNTHÈSE INTRODUCTIVE L initiative

Plus en détail

master Principes de Finance d Entreprise Corporate Finance Création de valeur Philippe Thomas Collection BANQUE FINANCE ASSURANCE

master Principes de Finance d Entreprise Corporate Finance Création de valeur Philippe Thomas Collection BANQUE FINANCE ASSURANCE Collection master BANQUE FINANCE ASSURANCE Principes de Finance d Entreprise Corporate Finance Création de valeur Philippe Thomas Table des matières Introduction... 9 Chapitre 1 L entreprise : l investissement

Plus en détail

Entretien avec Jean-Paul Betbéze : chef économiste et directeur des études économiques du Crédit agricole, est membre du Conseil d'analyse économique

Entretien avec Jean-Paul Betbéze : chef économiste et directeur des études économiques du Crédit agricole, est membre du Conseil d'analyse économique Faut-il reculer l âge de la retraite? Entretien avec Jean-Paul Betbéze : chef économiste et directeur des études économiques du Crédit agricole, est membre du Conseil d'analyse économique Entretien avec

Plus en détail

Baromètre de conjoncture de la Banque Nationale de Belgique

Baromètre de conjoncture de la Banque Nationale de Belgique BANQUE NATIONALE DE BELGIQUE ENQUETES SUR LA CONJONCTURE Baromètre de conjoncture de la Banque Nationale de Belgique Janvier 212 1 1 - -1-1 -2-2 -3-3 22 23 24 2 26 27 28 29 21 211 212 Série dessaisonalisée

Plus en détail

Direction des Ressources Humaines 14/10/04 CLASSIFICATION DU GROUPE CREDIT COOPERATIF

Direction des Ressources Humaines 14/10/04 CLASSIFICATION DU GROUPE CREDIT COOPERATIF CLASSIFICATION DU GROUPE CREDIT COOPERATIF SOMMAIRE PREAMBULE P. 4 DISPOSITIONS GENERALES : I. Généralités P. 05 I.1. Définition de la classification P. 05 I.2. Relation classification emploi P. 05 I.3.

Plus en détail

Crises financières et de la dette

Crises financières et de la dette Institut pour le Développement des Capacités / AFRITAC de l Ouest / COFEB Cours régional sur la Gestion macroéconomique et les questions de dette Dakar, Sénégal du 4 au 15 novembre 2013 S-2 Crises financières

Plus en détail

BREVET DE TECHNICIEN SUPÉRIEUR TERTIAIRES SESSION 2013

BREVET DE TECHNICIEN SUPÉRIEUR TERTIAIRES SESSION 2013 La commission de choix de sujets a rédigé cette proposition de corrigé, à partir des enrichissements successifs apportés aux différents stades d élaboration et de contrôle des sujets. Pour autant, ce document

Plus en détail

TD de Macroéconomie 2011-2012 Université d Aix-Marseille 2 Licence 2 EM Enseignant: Benjamin KEDDAD

TD de Macroéconomie 2011-2012 Université d Aix-Marseille 2 Licence 2 EM Enseignant: Benjamin KEDDAD TD de Macroéconomie 2011-2012 Université d Aix-Marseille 2 Licence 2 EM Enseignant: Benjamin KEDDAD 1. Balance des paiements 1.1. Bases comptable ˆ Transactions internationales entre résident et non-résident

Plus en détail

Perspectives. Les Orientations générales de la politique monétaire en Afrique du Sud. Ediab Ali. que monétaire

Perspectives. Les Orientations générales de la politique monétaire en Afrique du Sud. Ediab Ali. que monétaire ARTICLE & ETUDE Les Orientations générales de la politique monétaire en Afrique du Sud Ediab Ali Le concept de la politi- Économiste que monétaire La politique monétaire est une des plus importants piliers

Plus en détail

La France est-elle compétitive?

La France est-elle compétitive? La France est-elle compétitive? Cafés Géographiques de Montpellier Gilles Ardinat, professeur agrégé et docteur en Géographie, enseignant à l Université Paul Valéry, Montpellier III C est à l occasion

Plus en détail

A. Secteur des services aux entreprises

A. Secteur des services aux entreprises A. Secteur des services aux entreprises 1 Services Aux Entreprises I. Diagnostic sectoriel Services Aux Entreprises 1. Contexte des entreprises Démographie des entreprises 382 417 499 286 1845 1838 1271

Plus en détail

Chapitre 9 : Les étapes de la construction de l Europe monétaire

Chapitre 9 : Les étapes de la construction de l Europe monétaire Chapitre 9 : Les étapes de la construction de l Europe monétaire Que dit le Traité de Rome en matière monétaire? Pas de propos très détaillés. Ce qui est mentionné, c est l ambition de créer une aire régionale

Plus en détail

Quels enseignements de l expérience française (1983-1990)

Quels enseignements de l expérience française (1983-1990) Développement des marchés de capitaux Quels enseignements de l expérience française (1983-1990) Séminaire de clôture Tunis, le 23 mai 2013 Françoise Drumetz Directeur de la coopération extérieure CONTEXTE

Plus en détail

WS32 Institutions du secteur financier

WS32 Institutions du secteur financier WS32 Institutions du secteur financier Session 1 La vision chinoise Modernisation du système financier chinois : fusion de différentes activités bancaires et financières, accès des ménages au marché des

Plus en détail

Le FMI et son rôle en Afrique

Le FMI et son rôle en Afrique Le FMI et son rôle en Afrique M a r k P l a n t, V a l e r i a F i c h e r a, N o r b e r t F u n k e D a k a r, l e 3 n o v e m b r e 2 0 1 0 Sommaire Comment fonctionne le FMI? Comment l Afrique a-t-elle

Plus en détail

SUR LES RETRAITES PAR REPARTITION DU SECTEUR PRIVE ET LES FONDS DE PENSION

SUR LES RETRAITES PAR REPARTITION DU SECTEUR PRIVE ET LES FONDS DE PENSION DOSSIER RETRAITES: MAI 2003 SUR LES RETRAITES PAR REPARTITION DU SECTEUR PRIVE ET LES FONDS DE PENSION 1. LE SYSTEME DE RETRAITES PAR REPARTITION 1.1. INTRODUCTION Les régimes de retraites des travailleurs

Plus en détail

et Financier International

et Financier International MACROECONOMIE 2 Dynamiques Economiques Internationales PARTIE 2 : Le Système Monétaire et Financier International UCP LEI L2-S4: PARCOURS COMMERCE INTERNATIONAL PLAN DU COURS I - LE SYSTEME MONETAIRE INTERNATIONAL

Plus en détail

Enquête sur les perspectives des entreprises

Enquête sur les perspectives des entreprises Enquête sur les perspectives des entreprises Résultats de l enquête de l été 15 Vol. 12.2 6 juillet 15 L enquête menée cet été laisse entrevoir des perspectives divergentes selon les régions. En effet,

Plus en détail

FINANCEMENT DU DEFICIT BUDGETAIRE AU MAROC

FINANCEMENT DU DEFICIT BUDGETAIRE AU MAROC FINANCEMENT DU DEFICIT BUDGETAIRE AU MAROC Rabat, 19 octobre 21 M. Ahmed HAJOUB Adjoint au Directeur du Trésor et des Finances Extérieures chargé du pôle macroéconomie I- Consolidation budgétaire: expérience

Plus en détail

Inégalités de salaires et de revenus, la stabilité dans l hétérogénéité

Inégalités de salaires et de revenus, la stabilité dans l hétérogénéité Inégalités de salaires et de revenus, la stabilité dans l hétérogénéité Gérard Cornilleau Des inégalités contenues, des classes moyennes fragiles Le débat sur les salaires n est plus aujourd hui dominé

Plus en détail

Notes de recherche de l

Notes de recherche de l Notes de recherche de l DÉCEMBRE 2009 La situation du régime complémentaire de retraite de l industrie de la construction du Québec François L Italien, Doctorant, Département de sociologie, Université

Plus en détail

Mobilisation en faveur de l emploi des seniors

Mobilisation en faveur de l emploi des seniors Mobilisation en faveur de l emploi des seniors Mesures retenues par le Gouvernement à l issue de la concertation avec les partenaires sociaux dans le cadre du rendez-vous 2008 sur les retraites Dès la

Plus en détail

b ) La Banque Centrale Bilan de BC banques commerciales)

b ) La Banque Centrale Bilan de BC banques commerciales) b ) La Banque Centrale Notre système bancaire se complexifie puisqu il se trouve maintenant composer d une multitude de banques commerciales et d une Banque Centrale. La Banque Centrale est au cœur de

Plus en détail

Les chartes de France Investissement

Les chartes de France Investissement Les chartes de France Investissement Introduction : le dispositif France Investissement Les PME les plus dynamiques ou à fort potentiel de croissance apportent une contribution essentielle au développement

Plus en détail

CAISSE D ÉCONOMIE SOLIDAIRE DESJARDINS

CAISSE D ÉCONOMIE SOLIDAIRE DESJARDINS CAISSE D ÉCONOMIE SOLIDAIRE DESJARDINS Projet de loi no 27 Loi sur l économie sociale Mémoire présenté au ministère des Affaires municipales, des Régions et de l Occupation du territoire dans le cadre

Plus en détail

Fiscalité de l épargne et financement des entreprises. Eléments de constat et propositions

Fiscalité de l épargne et financement des entreprises. Eléments de constat et propositions Le 11 février 2013 Fiscalité de l épargne et financement des entreprises Eléments de constat et propositions Les lois de finances adoptées au cours de ces deux dernières années ont appréhendé les revenus

Plus en détail

Les perspectives économiques

Les perspectives économiques Les perspectives économiques Les petits-déjeuners du maire Chambre de commerce d Ottawa / Ottawa Business Journal Ottawa (Ontario) Le 27 avril 2012 Mark Carney Mark Carney Gouverneur Ordre du jour Trois

Plus en détail

75 ANS D HISTOIRE EN CHIFFRES : 1935-2010

75 ANS D HISTOIRE EN CHIFFRES : 1935-2010 75 ANS D HISTOIRE EN CHIFFRES : 1935-21 L économie canadienne depuis la fondation de la Banque du Canada Première édition : le 11 mars 21 Mise à jour : le 16 decembre 21 1 La Banque du Canada, fondée en

Plus en détail

Chapitre 16 Comment les entreprises fonctionnent-elles?

Chapitre 16 Comment les entreprises fonctionnent-elles? CONCEPTION ET MISE EN PAGE : PAUL MILAN 7 mai 2015 à 13:59 Chapitre 16 Comment les entreprises fonctionnent-elles? Introduction Regards croisés? car apports de la science économique (économie de la firme)

Plus en détail

Questions générales sur le Pacte

Questions générales sur le Pacte QUESTIONS-RÉPONSES Questions/réponses sur le pacte de responsabilité et de solidarité Questions générales sur le Pacte QUAND CES MESURES SERONT-ELLES TRADUITES DANS LA LOI? Certaines mesures entrent en

Plus en détail

SITUATION FINANCIÈRE DE L ASSURANCE CHÔMAGE

SITUATION FINANCIÈRE DE L ASSURANCE CHÔMAGE SITUATION FINANCIÈRE DE L ASSURANCE CHÔMAGE pour l année 2014 Janvier 2014 1/12 Situation financière de l Assurance chômage pour l année 2014 14 janvier 2014 Cette note présente la prévision de la situation

Plus en détail

Conseil d administration Genève, mars 2000 ESP. Relations de l OIT avec les institutions de Bretton Woods BUREAU INTERNATIONAL DU TRAVAIL

Conseil d administration Genève, mars 2000 ESP. Relations de l OIT avec les institutions de Bretton Woods BUREAU INTERNATIONAL DU TRAVAIL BUREAU INTERNATIONAL DU TRAVAIL GB.277/ESP/4 (Add.1) 277 e session Conseil d administration Genève, mars 2000 Commission de l'emploi et de la politique sociale ESP QUATRIÈME QUESTION À L ORDRE DU JOUR

Plus en détail

La LOLF, une loi bien pensée mais en voie de détournement?

La LOLF, une loi bien pensée mais en voie de détournement? La LOLF, une loi bien pensée mais en voie de détournement? La nouvelle loi organique relative aux lois de finances a été promulguée en août 2001. Deux ans plus tard, et bien que la mise en œuvre de cette

Plus en détail

Nous sommes interrogés sur la nature de la crise que nous rencontrons

Nous sommes interrogés sur la nature de la crise que nous rencontrons 75 L enjeu : intervenir sur le partage de plus en plus inégalitaire de la richesse produite Économiste, Fondation Copernic Nous sommes interrogés sur la nature de la crise que nous rencontrons depuis 2007-2008

Plus en détail

PRESENTATION STRATEGIQUE

PRESENTATION STRATEGIQUE Programme «Accidents du travail Maladies professionnelles» 7 PRESENTATION STRATEGIQUE DU PROGRAMME DE QUALITE ET D EFFICIENCE «ACCIDENTS DU TRAVAIL MALADIES PROFESSIONNELLES» La branche «accidents du travail

Plus en détail

Consolidation du budget l Etat répercussions sur le secteur communal. Prise de position du SYVICOL

Consolidation du budget l Etat répercussions sur le secteur communal. Prise de position du SYVICOL mc14 036 Consolidation du budget l Etat répercussions sur le secteur communal Prise de position du SYVICOL Suite à la réunion du Conseil supérieur des finances communales du 20 mai 2014, le SYVICOL souhaite

Plus en détail

La balance des paiements et la position

La balance des paiements et la position La balance des paiements et la position extérieure globale selon le BPM6 1. Introduction La balance des paiements de la Belgique est l état statistique qui récapitule de façon systématique les transactions

Plus en détail

Plateforme électorale Ecolo Elections fédérales du 13 juin 2010. Axe Emploi et Solidarité. PME - Indépendants

Plateforme électorale Ecolo Elections fédérales du 13 juin 2010. Axe Emploi et Solidarité. PME - Indépendants Plateforme électorale Ecolo Elections fédérales du 13 juin 2010 Axe Emploi et Solidarité PME - Indépendants Plateforme électorale Ecolo Elections fédérales du 13 juin 2010 PME - Indépendants Etat des lieux

Plus en détail

Évaluation et recommandations

Évaluation et recommandations ÉVALUATION ET RECOMMANDATIONS 13 Évaluation et recommandations Les personnes souffrant de troubles mentaux s intègrent mal sur le marché du travail. En Belgique, par rapport aux personnes qui ont une bonne

Plus en détail

Le build-up est-il la solution?

Le build-up est-il la solution? Développement des Entreprises de Taille Intermédiaire (ETI) en France Le build-up est-il la solution? Paris - 10 janvier 2012 Oliver Gottschalg Pierre Mestchersky Stéphane Gilet Dominique Degand Observatoire

Plus en détail

Que pensez-vous des formes atypiques d emploi, notamment du portage salarial et de l auto-entreprenariat

Que pensez-vous des formes atypiques d emploi, notamment du portage salarial et de l auto-entreprenariat Entretien avec Ivan Béraud et Christian Janin Des formes d emploi à encadrer Pour une sécurisation des parcours professionnels La CFDT et la fédération Culture, Conseil, Communication (F3C) ne sont pas

Plus en détail

La RSE au service de la stratégie de l entreprise et de la création de valeur

La RSE au service de la stratégie de l entreprise et de la création de valeur La RSE au service de la stratégie de l entreprise et de la création de valeur La RSE est aujourd hui un enjeu de première importance pour les entreprises : il reflète la prise de conscience grandissante

Plus en détail

Réforme monétaire: par où commencer?

Réforme monétaire: par où commencer? Réforme monétaire: par où commencer? Troisième université d automne de l économie autrichienne 4-6 Octobre 2013, Troyes Nikolay Gertchev Chargé de cours à l'ichec Brussels Management School Plan de l'exposé

Plus en détail

Paris Europlace, Forum financier international à Tokyo 27 novembre 2007 --------------------------- «Mondialisation des marchés financiers»

Paris Europlace, Forum financier international à Tokyo 27 novembre 2007 --------------------------- «Mondialisation des marchés financiers» Paris Europlace, Forum financier international à Tokyo 27 novembre 2007 --------------------------- «Mondialisation des marchés financiers» Discours de Christian Noyer Gouverneur de la Banque de France

Plus en détail

Contribuer au Développement de Territoires Solidaires

Contribuer au Développement de Territoires Solidaires Contribuer au Développement de Territoires Solidaires des entreprises en mouvement! Les 500 adhérents* COORACE défendent depuis 1985 le droit au travail pour tous. Ils participent sur l ensemble du territoire

Plus en détail