Développement d équations permettant une meilleure prédiction de l énergie des fourrages pour les ovins Projet Nº

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1 prédiction de l énergie des fourrages pour les ovins Projet Nº Réalisé par : Université Laval et Centre d expertise en production ovine du Québec dans le cadre du programme Recherche appliquée et innovation technologique du CDAQ Rapport FINAL Couvrant la période entre juin 2001 et septembre 2004 Rédigé par : Marie Vachon, agr. et Annie Brégard Ph. D. Octobre 2004

2 Tables des matières 1 RÉSUMÉ DU PROJET DESCRIPTION DU PROJET Problématique Objectif général Objectifs spécifiques Méthodologie Étapes et échéances RÉSULTATS Résultats obtenus Diffusion des résultats CONCLUSIONS ET SUITE DU PROJET REMERCIEMENTS RÉFÉRENCES...27 ANNEXE I ANNEXE II ANNEXE III ANNEXE IV 2

3 Liste des tableaux Tableau 1. Activités réalisées... 9 Tableau 3. Descriptif de la banque de données Tableau 4. Résultats obtenus pour les brebis en lactation (n=48) selon l équation et le fourrage utilisés Tableau 5. Résultats obtenus pour les brebis en gestation (n=36) selon l équation et le fourrage utilisés Tableau 6. Résultats obtenus pour les agneaux en engraissement (n=78) selon l équation et le fourrage utilisés Tableau 7. Énergie métabolisable résiduelle selon l équation pour la phase lactation Tableau 8. Énergie métabolisable résiduelle selon l équation pour la phase gestation Tableau 9. Énergie métabolisable résiduelle obtenue avec les deux équations pour les brebis en lactation Tableau 10. Énergie métabolisable résiduelle obtenue avec les deux équations pour les brebis en gestation Tableau 11. Articles publiés

4 Liste des figures Figure 1. Poids obtenus et poids visés chez les brebis en gestation Figure 2. Poids obtenus et poids visés chez les agnelles en gestation

5 1 RÉSUMÉ DU PROJET Au Québec, les formules de calcul de la valeur digestible des fourrages tendent à sous-évaluer la valeur des fourrages de qualité pour les ovins. Ces derniers retirent en effet 10 % plus d'énergie nette d'un bon foin qu'un bovin. Sous-estimer la valeur énergétique des fourrages entraîne une suralimentation en aliments concentrés coûteux. Ce projet avait donc pour but d élaborer et de valider des formules de prédiction de l énergie des fourrages spécifiques aux ovins. Les résultats obtenus au cours de ce projet nous empêchent de recommander l utilisation systématique de l équation développée pour le calcul de l énergie des fourrages destinés aux ovins. Même si la nouvelle équation a permis d obtenir des rations plus économiques et une meilleures prédiction de l ÉM pour les brebis en gestation, les performances zootechniques inférieures obtenues chez les brebis en lactation, nous portent à recommander de continuer d utiliser les équations de McQueen et Martin (1980). Ce projet a inclus les étapes suivantes : Compléter une banque de données incluant tous les essais disponibles de digestibilité des fourrages effectués avec les ovins au Canada et établir une banque de validation ; Développer des formules simples de prédiction de la valeur énergétique des fourrages pour les ovins ; Valider les formules ; Appliquer les formules pour la conduite d un troupeau ovin (agneaux lourds, brebis en gestation et brebis en lactation) en conditions expérimentales d exploitation. 5

6 2 DESCRIPTION DU PROJET 2.1 Problématique Au Québec, 936 entreprises ovines ont été dénombrées en 1997, ce qui représente 3 % de toutes les entreprises agricoles. Pour les fermes ovines, les coûts reliés à l'alimentation représentent en moyenne 46 % des coûts de production (Gagnon and Tremblay 2000) dont une large proportion est imputable à la production des fourrages et à l'achat de concentrés. Les fourrages constituent environ 80 % de la ration des brebis en gestation ou en lactation, alors que les agneaux reçoivent 10 à 40 % de fourrages dans leur ration. Les rations sont complétées par des concentrés. La qualité du fourrage doit être évaluée avec exactitude, plus particulièrement pour les agneaux, car ceux-ci en reçoivent des quantités restreintes. Il doit donc être d'excellente qualité. Les formules de calcul de la valeur digestible des fourrages actuellement utilisées au Québec sont les mêmes que celles utilisées pour l'alimentation des bovins. Or celles-ci tendent à sousévaluer la valeur des fourrages de qualité pour les ovins qui valorisent mieux les bons fourrages que les bovins. Une étude préliminaire nous indique que des ovins retirent 10.5 % plus d'énergie nette qu'un bovin d'un bon fourrage contenant 28 % d'adf. À l'inverse, les ovins retirent 4 % en moins d'énergie nette d'un fourrage de faible qualité à 42 % d'adf (Pellerin et al. 2000). Sousestimer la valeur énergétique du fourrage entraîne une suralimentation en concentrés pouvant atteindre 10 % lorsque des foins de haute qualité sont servis (Pellerin et al. 2000). Produire des fourrages étant plus économique que d'acheter des concentrés, la valorisation des fourrages de bonne qualité réduirait substantiellement les charges d'alimentation. Il est donc nécessaire d élaborer des formules simples qui permettent de relier la composition chimique des fourrages québécois et leur valeur énergétique pour les ovins afin de diminuer les besoins en aliments concentrés. Le besoin d'ajustement des formules est d'autant plus crucial que les résultats économiques d'une entreprise sont directement tributaires de l'utilisation qu'elle fait de ses ressources fourragères. Toutes les fermes ovines québécoises, présentes et à venir, tireront bénéfice d'une meilleure évaluation de la valeur énergétique des fourrages puisque ceux-ci sont la base de l alimentation des ovins. Lors du Symposium Ovin tenu à Rimouski en septembre 2000, Guy Allard et Doris Pellerin ont présenté des conférences sur la production de bons fourrages et les avantages économiques qui en découlent dans le cadre de l'élevage ovin. Les 400 producteurs et intervenants du milieu ovin présents à cet événement ont démontré un vif intérêt pour améliorer l'utilisation des fourrages et réduire les coûts d'alimentation. Par ailleurs le comité Production Ovine du CRAAQ, dans son document «besoins de recherche 1999», a exprimé la nécessité d effectuer des projets de recherche sur les besoins nutritionnels des agneaux et des brebis. En particulier, la nécessité impérieuse de préciser la valeur nutritive réelle des fourrages produits au Québec a été énoncée. 6

7 2.2 Objectif général L'objectif général du projet consistait à élaborer et à valider des formules de prédiction de l'énergie digestible des fourrages québécois lorsqu'ils sont utilisés pour alimenter des agneaux ou des brebis. Le but final était de diminuer les coûts de production des élevages par une meilleure valorisation des fourrages, et par le fait même d'augmenter la rentabilité des entreprises ovines. 2.3 Objectifs spécifiques Les objectifs du projet étaient de : Compléter une banque de données qui répertorie tous les essais disponibles de digestibilité des fourrages effectués avec les ovins au Canada; établir une banque de validation comprenant des données spécifiques à l'alimentation des agneaux et des brebis obtenues dans le cadre d'expériences scientifiques; Développer des formules simples de prédiction de la valeur énergétique des fourrages pour les ovins à partir de la base de données et d'outils statistiques appropriés; Valider les formules à partir de résultats de recherche en production ovine, tout en étudiant leur facilité d'utilisation et la qualité de leur prédiction; Appliquer les formules pour la conduite d un troupeau ovin en conditions expérimentales d exploitation et étudier les performances de production des ovins. Ces objectifs étaient réalistes et pertinents. De plus, ils ont tous été atteints au cours du projet. 2.4 Méthodologie Afin de réaliser ce projet, les données de toutes les études canadiennes disponibles relatives à l'alimentation des ovins ont été recueillies. Les données devaient comprendre la composition totale des rations, la composition botanique et la qualité des fourrages servis ainsi que les données sur la production animale (digestibilité). Les données de base recherchées au niveau des fourrages étaient : les espèces végétales ou tout au moins la proportion en graminées et en légumineuses fourragères et les valeurs des fibres ADF (fibres au détergent acide). En plus de ces données minimales, les valeurs de protéines brutes, de NDF (fibres au détergent neutre), de lignine, de gras, de cendres et de contenu en minéraux ont été recueillies lorsqu'elles étaient disponibles. Suite à l'acquisition de ces données, on s est assuré de rapporter les différentes valeurs expérimentales sur une base commune afin de pouvoir les utiliser pour l'élaboration des formules de prédiction. Pour établir les formules de prédiction, des analyses de régression simples (un élément) et multiples (deux éléments et plus) ont été utilisées. Les différentes analyses de régression ont été effectuées successivement et leur degré de précision (r 2 ) a été déterminant dans le choix des formules de prédiction retenues. 7

8 Par la suite les formules ont été validées en utilisant la base de données de validation conçue à cet effet. Puis la meilleure formule de prédiction a été retenue pour évaluer la valeur nutritive des fourrages. Durant la phase expérimentale, cette équation a été utilisée pour calculer les rations fourragères données à la moitié du groupe soumis à l expérimentation, alors que l'autre moitié recevait une ration calculée selon les méthodes actuelles. Le groupe expérimental était formé de 78 agneaux lourds, 48 brebis en gestation et 48 brebis en lactation provenant du troupeau du CEPOQ. Les différences de performances entre les animaux selon leur ration fourragère ont été évaluées en terme de productivité et de rentabilité. Les protocoles détaillés des phases «Récolte des fourrages», «Agneaux en croissance», «Brebis en gestation» et «Brebis en lactation» se trouvent à l annexe I. 8

9 2.5 Étapes et échéances Activités réalisées Le tableau 1 présente les activités réalisées. Tableau 1. Activités réalisées Étape Activités Date prévue Date réelle Finalités Notes Cueillette des données Élaboration des équations, validation Automne 2001 à été 2002 Automne 2002 Automne 2001 à juin 2002 Élaboration : Automne 2001 à juin 2002 ; Validation : Janvier à mars 2003 Constituer une banque de données de digestibilité des fourrages par les ovins Obtenir des formules simples de prédiction de la valeur énergétique des fourrages Cette banque de données vous a été envoyée par courriel Phase «Récolte et analyse des fourrages» Juin 2002 Juin et juillet 2002 Obtenir un lot de «foin jeune» et un lot de «foin mature» provenant du même champ Application au troupeau expérimental Phase «Agneaux en croissance» Phase «Brebis en gestation» Automne 2002 Hiver septembre 2002 au 15 novembre novembre 2002 au 12 mars 2003 Comparer les équations développées à celles actuellement utilisées pour l alimentation des agneaux lourds Comparer les équations développées à celles actuellement utilisées pour l alimentation des brebis en gestation Certaines difficultés ont été rencontrées au moment des agnelages 9

10 Étape Activités Date prévue Date réelle Finalités Notes Application au troupeau expérimental Phase «Brebis en lactation» Printemps 2003 Compilation des résultats Analyse des résultats Été 2003 Rédaction du rapport Automne mars au 29 avril 2003 Été et automne 2003 Hiver et printemps 2004 Mai à septembre 2004 Comparer les équations développées à celles actuellement utilisées pour l alimentation des brebis en lactation Produire le rapport final Remettre le rapport final au CDAQ et à l ensemble de l industrie ovine Activités à venir Le tableau 2 présente les activités à venir. Étape Diffusion des résultats Activités Date prévue au départ Automne 2003 Date prévue en juin 2004 Automne et hiver 2004 Finalités Publier et vulgariser les résultats obtenus Notes 10

11 3 RÉSULTATS 3.1 Résultats obtenus Élaboration des équations de prédiction Une recherche de données a été faite parmi toutes les études canadiennes disponibles réalisées au cours des 25 dernières années environ. À l issue de cette recherche, 24 études ont été retenues pour leurs résultats portant sur la digestibilité de fourrages consommés par des ovins. Dans ces études, les ovins étaient nourris exclusivement avec des fourrages. Pour être retenues, les études devaient comporter le plus de variables possibles décrivant les fourrages offerts et les caractéristiques animales (% PB, ADF, NDF, énergie digestible ou la digestibilité de la MS, poids des animaux, consommation MS, etc.). Selon les variables considérées, 68 à 203 données étaient disponibles. Par exemple, une étude pouvait rapporter les teneurs en PB et ADF des fourrages, mais omettre la teneur en NDF. Dans ce cas, les résultats de cette étude n ont été utilisés dans l élaboration des équations que lorsque la variable NDF n était pas incluse dans les modèles testés. La composition chimique des fourrages décrits et leur digestibilité couvraient une large gamme de résultats (Tableau 3) et représentaient donc adéquatement l ensemble des fourrages susceptibles d être offerts. La banque de données vous a été envoyée par courriel. Tableau 3. Descriptif de la banque de données Poids PB (%) NDF (%) ADF (%) ADL (%) DMS (%) ED (Mcal/kg) n Moyenne Minimum Maximum Écart type 1 n, nombre de données ; ADL, Lignine ; DMS, digestibilité de la MS ; ED, énergie digestible. Avec les données répertoriées, nous avons procédé à l analyse statistique sous forme de régressions multiples afin de déterminer parmi les variables descriptives lesquelles prédisent le mieux la digestibilité des fourrages. Ainsi la procédure PROC REG de SAS a été utilisée avec une approche en STEPWISE. Les modèles retenus présentent les coefficients de détermination (R 2 ) les plus élevés et les écart-types résiduels (S x.y ) les plus bas. Les deux équations suivantes ont été retenues : (1) ED (Mcal/kg) = x PB (%) x ADF (%) x LEG (%) (2) ED (Mcal/kg) = x PB (%) x ADF (%) x Log(ADL/ADF)(%) où LEG est le pourcentage de légumineuses du fourrage déterminé si nécessaire par l équation LEG (%) = x PB(%)/ADF(%) x ADF(%)/NDF(%) et Log(ADL/ADF) est Log 10 (ADL(%)/ADF(%) x 100). 11

12 Étant donné que la teneur en lignine des fourrages est une variable difficilement disponible, l équation no. 1 a été choisie pour être utilisée dans ce projet Résultats de l application des formules pour la conduite d un troupeau expérimental Les protocoles détaillés utilisés pour la récolte des fourrages ainsi que pour l application des formules avec les agneaux en engraissement, les brebis en gestation et les brebis en lactation se trouvent à l annexe I. Les tableaux 4, 5 et 6 présentent les analyses de variance pour les données obtenues avec les brebis en lactation, les brebis en gestation et les agneaux lourds respectivement. A) Résultats en fonction de l équation de prédiction de l énergie des fourrages utilisée Pour les brebis en lactation, on note, en observant le tableau 4, que l utilisation de la nouvelle équation de prédiction de l énergie des fourrages a permis de réduire les coûts d alimentation via une diminution des concentrés servis. La diminution des coûts a été plus importante avec le foin mature qu avec le foin jeune, d où une interaction significative entre le type d équation et le type de foin pour cette variable. Cependant, l utilisation de cette équation a entraîné des pertes de poids plus importantes pour les brebis et des gains de poids inférieurs chez les agneaux allaités. On observe également que les brebis pour lesquelles la nouvelle équation a été utilisée ont perdu plus d état chair ainsi que plus de gras entre la 12 et 13 ème côte au cours de l expérimentation. Du côté des brebis en gestation, le tableau 5 montre que l utilisation de la nouvelle équation de prédiction de l énergie des fourrages permet aussi de réduire les quantités de concentrés distribuées et donc les coûts d alimentation. La diminution est particulièrement marquée avec le foin mature pour lequel les coûts d alimentation sont significativement réduits. À ce stade physiologique, on ne note aucune différence de performance selon l équation utilisée. Chez les agneaux en engraissement, tel qu illustré au tableau 6, on n a noté aucune différence en fonction de l équation de prédiction utilisée. La lactation est le stade physiologique où les besoins énergétiques sont les plus imposants. Il n est donc pas surprenant d observer les différences les plus importantes entre les équations à ce stade. L engraissement des agneaux est aussi une période exigeante du point de vue énergétique. Cependant, comme les agneaux ont ingéré très peu de fourrage, cette consommation apparaît être trop faible pour que les variations de rations fourragères offertes, selon le calcul par les nouvelles équations, affectent leurs performances de croissance. 12

13 Tableau 4. Résultats obtenus pour les brebis en lactation (n=48) selon l équation et le fourrage utilisés Consommation Coûts d alimentation Performances brebis Performances agneaux Équation Actuelle Nouvelle Stade de récolte du foin Nombre agneaux Foin (kg MS) Orge (kg MS) Suppl. (kg MS) Moulée Minéraux début (kg TQS) (kg MS) Fourrage ($) Concentrés brebis ($) Moulée début ($) Totaux brebis ($) Brebis et agn. ($) Perte de poids brebis (kg) GMQ brebis (kg/j) Perte d état de chair Perte du gras e cote trans. (mm) Perte du gras 3 ème lombaire trans. (mm) Gain de poids agneaux (kg) Jeune Mature Jeune Mature GMQ agneaux (somme) (kg/j) Contrastes Actuelle vs Nouvelle NS <0.001 <0.001 NS NS NS <0.001 <0.001 NS <0.001 < NS Jeune vs Mature NS <0.001 <0.001 <0.001 NS <0.001 <0.001 NS <0.001 <0.001 NS NS NS NS NS NS Interactions Équation*Foin NS <0.001 <0.001 NS NS NS <0.001 <0.001 NS NS NS NS NS NS NS NS 13

14 Tableau 5. Résultats obtenus pour les brebis en gestation (n=36) selon l équation et le fourrage utilisés Équation Actuelle Nouvelle Stade de récolte du foin Foin (kg MS) Consommation Coûts d alimentation Performances Concentrés (kg MS) Minéraux Fourrage Concentrés (kg TQS) ($) ($) Totaux ($) Gain de poids maternel (kg) GMQ Nombre maternel agneau nés (kg/j) Poids total des agneaux à la naissance Perte d état de chair Perte du gras e cote trans. (mm) Perte du gras 3 ème lombaire trans. (mm) Jeune Mature Jeune Mature Contrastes Actuelle vs Nouvelle Jeune vs Mature Interactions Équation*Foin NS <0.001 NS NS NS NS NS NS NS NS NS 0,049 <0.001 NS 0,496 < <0.001 <0.001 NS NS NS NS <0.001 NS NS < NS NS NS NS NS NS NS 14

15 Tableau 6. Résultats obtenus pour les agneaux en engraissement (n=78) selon l équation et le fourrage utilisés Sexe Équation Stade de récolte du foin Consommation Coûts Performances animal vivant Performances - carcasse Efficacité Foin Totaux Fixes Totaux Gain de Durée Gras 12- Muscle 12- Moulée Fourrage Moulée alim. (kg GMQ Poids Conf. (kg alim. d'engr. d'engr. poids d'engr. 13 (kg MS) ($) ($) gain/kg alim. (kg/j) e cote 13 e cote GR (mm) froid (kg) MS) ($) ($) ($) (kg) (j) trans. (mm) trans. (mm) cons.) RVV (%) moyenne Jeune Ancienne Mature F Jeune Nouvelle Mature Jeune Ancienne Mature M Jeune Nouvelle Mature Contrastes 1 F vs M NS NS NS NS NS NS NS <0.001 NS < <0.001 NS Nouvelle vs Ancienne NS NS NS NS NS NS NS NS NS NS NS NS NS NS NS NS NS Jeune vs Mature NS NS NS NS NS NS NS NS NS NS NS NS NS 1 Les interactions Sexe x Foin, Sexe x Equation, Foin x Equation, Sexe x Foin x Equation sont non significatives. 15

16 B) Résultats en fonction du foin utilisé Pour les brebis en lactation et en gestation, tel qu attendu, le foin récolté plus jeune a été plus avantageux du point de vue des coûts d alimentation mais une interaction significative entre le type d équation et le type de foin nous indique que selon le type d équation choisi, l impact était différent. En effet, étant donné que le foin plus jeune était plus nutritif, moins de concentrés ont été nécessaires pour combler les besoins des brebis, ce qui a permis de réduire significativement les coûts, et ce plus particulièrement avec les équations de McQueen et Martin (1980) actuellement utilisées pour le calcul de l énergie des fourrages. Le tableau 4 montre aussi que les brebis en lactation alimentées avec le foin jeune ont perdu plus d état de chair durant l expérimentation que celles alimentées avec le foin mature. Il est par contre important de mentionner que les mesures d épaisseur de gras dorsal effectuées à l aide de l appareil à ultra-sons n ont pas permis de voir des différences entre les deux types de foin. Le fait que les brebis alimentées avec le foin jeune aient perdu plus d état de chair porte à croire qu elles ont produit plus de lait grâce à la teneur protéique supérieure de leur ration. Et ce, bien qu on n observe pas de différences significatives au niveau du gain de poids des agneaux et de la quantité de moulée consommée. Jaime et Purroy (1995) ont en effet démontré que des brebis en lactation recevant plus de protéine quotidiennement ont produit plus de lait que des brebis recevant moins de protéine, sans toutefois qu il y ait de différence au niveau des changements de poids et d état de chair des gains de poids des agneaux. Robinson et al. (1974) ont obtenu des résultats équivalents à ceux des auteurs précédents sans toutefois que les états de chair n aient été mesurés. Ces derniers auteurs considèrent que ces distinctions sont dues aux ratios protéine/énergie différents des rations offertes. Cowan et al. (1981) ont également démontré que la production laitière augmentait avec des teneurs en protéine dans la ration. Ils ont toutefois expliqué ce phénomène par une meilleure efficacité d utilisation de l énergie provenant de la perte de poids des brebis lorsque plus de protéine est disponible dans la ration. L annexe I contient le détail des rations des brebis en lactation. Les rations avaient été bâties de façon à être isoénergétiques et les besoins en protéine avaient été majorés de 15% par rapport à ceux proposés par le NRC (1985) afin d éviter qu il y ait des déficiences en protéine. À l inverse, au tableau 5, on observe que les brebis en gestation ayant reçu du foin jeune ont gagné plus de poids et ont perdu moins d état de chair et de gras au niveau lombaire que les autres. Encore une fois, le surplus de protéine disponible aux brebis recevant le foin le plus jeune leur a peut-être permis de mieux performer que celles recevant le foin plus mature. De plus, il est généralement admis que l ingestion de matière sèche diminue au cours des dernières semaines de gestation à cause, entre autre, de l augmentation du volume de l utérus. Cette baisse est plus ou moins importante selon, notamment, le type de foin utilisé (Ferret et al. 1998). Comme le foin mature, de par sa teneur supérieure en fibre, occupe plus de place dans le rumen, sa consommation aurait pu être limitée de façon plus importante que celle du foin jeune. Les brebis consommant le foin récolté plus tard n ont alors peut-être pas ingéré autant d énergie que prévu. À cet effet, tel que présenté à l annexe I, la teneur en protéine des rations des brebis recevant du foin jeune était supérieure à celle des brebis recevant du foin mature. Tout comme pour les brebis en lactation, les rations avaient été bâties de façon à être isoénergétiques et les besoins en protéine avaient été majorés de 15% par rapport à ceux proposés par le NRC (1985) afin d éviter qu il y ait des déficiences en protéine. 16

17 Chez les agneaux, on remarque au tableau 6 que la consommation et donc les coûts de fourrages ont été supérieurs pour le foin récolté jeune. Comme les agneaux étaient nourris à volonté tant en fourrages qu en concentrés, cette différence pourrait s expliquer par la plus grande appétence du foin jeune. Du point du vue de la qualité de la carcasse, les carcasses des agneaux recevant du foin jeune ont présenté une épaisseur de gras moindre au site GR que celles des agneaux ayant consommé du foin mature. Encore une fois, nous croyons que la plus grande quantité de protéine disponible dans le foin jeune est en cause. En effet, Orskov et al. (1976) et Purroy et al. (1992) ont démontré que chez les agneaux, la déposition de gras diminuait lorsque le niveau de protéine de la ration augmentait. Selon Purroy et al. (1992), ce phénomène serait dû au meilleur ratio énergie : protéine des rations contenant plus de protéine. Orskov et al. (1976) abonde dans le même sens en soutenant que ce phénomène est dû à une composition du gain différente. De leur côté, Nsahlai et al. (2002) croient plutôt qu à des niveaux élevés de protéine, de plus en plus d énergie, qui serait autrement déposée en gras, serait catabolisée pour permettre le processus d excrétion du surplus d azote. Du côté de la conformation moyenne, on note que les agneaux alimentés au foin mature présentent une meilleure conformation moyenne. Cette différence est explicable par le fait que les carcasses de ces agneaux étaient plus grasses. En effet, Stanford et al. (1995) ont démontré que les carcasses plus grasses avaient tendance à obtenir de meilleures cotes de conformation. Les résultats obtenus chez les brebis démontrent clairement les avantages économiques de produire ou d acheter des fourrages de qualité supérieure. Chez les brebis, au cours d une lactation d une durée moyenne de 53 jours, selon les données recueillies, l utilisation du foin jeune permet une économie de plus de 10,00 $ par brebis (équation actuelle) pour les frais d alimentation. Chez les brebis en gestation, pour environ les 3 derniers mois de la gestation, les économies sont de près 5,00 $ par brebis en utilisant le foin jeune au lieu du foin mature. Chez les agneaux en engraissement nourris à volonté, l utilisation du foin jeune entraîne une augmentation des coûts de foin d environ 0,15 $ par agneau, sans toutefois qu il y ait d impact sur les coûts totaux d alimentation. Bien qu on ne note pas d avantage économique à utiliser un foin jeune, une consommation plus importante de fourrage ne peut être que bénéfique pour la santé ruminale et générale des agneaux. Les détails des calculs des coûts d alimentation sont présentés à l annexe I. C) Résultats en fonction du sexe chez les agneaux en engraissement En observant le tableau 6, on remarque un effet significatif du sexe sur l efficacité alimentaire, le gain moyen quotidien et l épaisseur de gras dorsal (mesurée sur l animal vivant). En effet, tel que nous nous y attendions, les femelles ont démontré des efficacités alimentaires et des gains de poids inférieurs à ceux des mâles. Tel que prévu, elles ont aussi déposé plus de gras au niveau dorsal que les mâles. 17

18 Résultats de la validation des formules à partir des résultats du présent projet Les données obtenues au cours du projet nous ont permis de valider la nouvelle équation en la comparant à celle actuellement utilisée. Pour y arriver, nous avons calculé l énergie métabolisable résiduelle, ou plus simplement le résidu. Nous avons obtenu le résidu en soustrayant les besoins énergétiques totaux de la quantité d énergie métabolisable (ÉM) ingérée. Avec un modèle parfait, le résidu serait égal à zéro. Nous avons choisi de ne pas tenir compte des agneaux en engraissement lors de la validation des équations car ils ont consommé des quantités trop faibles de fourrages. Les données de toutes les brebis ayant participé à l expérimentation pour la lactation ou la gestation ont été utilisées pour le calcul des résidus de chaque équation. C est donc dire, dans le cas de la lactation, que les données des 48 brebis de la phase lactation ont été utilisées pour le calcul du résidu de l équation de McQueen et Martin (1980) ainsi que pour celui de la nouvelle équation. Cette façon de faire a permis d accroître le nombre de données utilisées et de valider les équations dans un plus grand nombre de situations. Les calculs nécessaires à l obtention des résidus sont les suivants : Énergie métabolisable (ÉM) ingérée Pour les brebis en lactation et en gestation ÉM ingérée/j = [foin consommé (kg MS) * teneur en ÉM du foin (Mcal/kg) + concentré énergétique consommé (kg MS) * teneur en ÉM du concentré énergétique (Mcal/kg) + concentré protéique consommé (kg MS) * teneur en ÉM du concentré protéique (Mcal/kg)]/ nombre de jours sous expérimentation La teneur en ÉM du foin est fonction du foin consommé par la brebis durant l expérimentation et de l équation à valider. Besoins énergétiques totaux Pour les brebis en lactation Besoins énergétiques totaux/j = ÉM entretien/j + ÉM lactation/j + ÉM liée à la variation de poids/j ÉM entretien/j = ENe (Mcal/j) / (ENe/EM (%)) ENe = énergie nette d entretien = 56 PV(kg) 0.75 (Mcal/j) (NRC 1985) PV = poids vif moyen (kg) ENe/EM = efficacité de l utilisation de l énergie métabolisable pour l entretien (%) = (1.37 [EM] [EM] [EM] )/ [EM] [EM] = Concentration énergétique de la ration (Mcal/kg) ÉM lactation 1 agneau/j = 1.35 ENe (Mcal/j)/(ENl/EM (%)) (NRC 1985) ÉM lactation 2 agneaux /j= 1.8 ENe (Mcal/j)/(ENl/EM (%)) (NRC 1985) ENl/EM = efficacité de l utilisation de l énergie métabolisable pour la lactation (%) = 74.5% (NRC 1985) ÉM liée à la variation de poids ÉM liée au gain de poids/j = 6.21 (Mcal/kg) X gain/j (kg) (ARC 1980) ÉM liée à la perte de poids/j = 6.21 (Mcal/kg) X perte/j (kg) X 1.36 (ARC 1980) 18

19 Pour les brebis en gestation Besoins énergétiques totaux = ÉM entretien + ÉM gestation + ÉM liée à la variation de poids Les besoins pour l entretien sont calculés de la même façon pour les brebis en gestation et en lactation. ÉM gestation = ENy (Mcal/j)/(Eny/EM (%)) (dernière 6 semaines de gestation) ENy 1 agneau/j = 0.16 (Mcal/j) (NRC 1985) ENy 2 agneaux/j = 0.23 (Mcal/j) (NRC 1985) ENy 3 agneaux/j = 0.36 (Mcal/j) (NRC 1985) ENy/EM = efficacité de l utilisation de l énergie métabolisable pour la gestation (%) = 17% (NRC 1985) ÉM liée à la variation de poids ÉM liée au gain ou à la perte de poids maternel = 6.21 (Mcal/kg) X gain/perte (kg) (ARC 1980) Les tableaux 7 et 8 présentent les résidus moyens obtenus pour chaque équation pour la lactation et la gestation respectivement. Dans tous les cas, les résidus sont différents de zéro (Student t, p<0.05). Pour les brebis en lactation, le résidu positif indique que l ÉM ingérée est surestimée ou alors que les besoins énergétiques totaux sont sous-estimés. À l inverse, pour les brebis en gestation, le résidu négatif indique que l ÉM ingérée est sous-estimée ou alors que les besoins énergétiques totaux sont surestimés. Tableau 7. Énergie métabolisable résiduelle selon l équation pour la phase lactation Équation Résidu moyen (Mcal/j) Écart type (Mcal/j) Actuelle 2.18 ± 1.03 Nouvelle 2.93 ± 1.09 Tableau 8. Énergie métabolisable résiduelle selon l équation pour la phase gestation Équation Résidu moyen (Mcal/j) Écart type (Mcal/j) Actuelle ± 0.78 Nouvelle ± 0.43 Les tableaux 9 et 10 présentent l analyse de la variance des données servant au calcul des résidus pour les phases lactation et gestation, respectivement. 19

20 Tableau 9. Énergie métabolisable résiduelle obtenue avec les deux équations pour les brebis en lactation Stade de Nombre Équation récolte agneaux du foin EM ingérée (Mcal/j) Besoins EM totaux (Mcal/j) Résidu (Mcal/j) MS ingérée (kg MS) EM provenant fourrages (Mcal/j) EM provenant concentrés (Mcal/j) EM pour entretien (Mcal/j) EM pour EM pour variation lactation poids (Mcal/j) (Mcal/j) Jeune Actuelle Mature Jeune Nouvelle Mature Contrastes 1 Actuelle vs Nouvelle NS < < < Jeune vs Mature NS <0.001 < Les interactions équation X foin sont toutes non significatives Tableau 10. Énergie métabolisable résiduelle obtenue avec les deux équations pour les brebis en gestation Stade EM EM EM pour EM Besoins MS EM pour EM pour de Résidu provenant provenant variation Équation ingérée EM totaux ingérée entretien gestation récolte (Mcal/j) fourrages concentrés poids (Mcal/j) (Mcal/j) (kg MS) (Mcal/j) (Mcal/j) du foin (Mcal/j) (Mcal/j) (Mcal/j) Jeune Actuelle Mature Jeune Nouvelle Mature Contrastes 1 Actuelle vs Nouvelle < < Jeune vs Mature < <0.001 < < Les interactions équation X foin sont toutes non significatives En observant le tableau 9, on note que les résidus pour la phase lactation sont plus près de zéro pour l équation actuelle que pour la nouvelle équation. Par contre, pour la phase gestation, le résidu de la nouvelle équation est plus près de zéro (tableau 10). Étant donné que les phases lactation et gestation sont différentes du point vue de l importance des besoins et de l ingestion de matière ainsi que des proportions de fourrage et de concentrés dans les rations, il n est pas surprenant que les résultats soient si différents. Également, la difficulté à calculer les besoins des brebis à partir du guide Nutrient Requirements of sheep (NRC 1985) laisse croire qu une partie des biais pourraient provenir des calculs des besoins énergétiques des animaux. 20

21 Les résultats de la validation des équations et des résultats zootechniques obtenus, en particulier durant la lactation, nous empêchent de recommander l utilisation systématique de la nouvelle équation pour le calcul de l énergie des fourrages destinés aux ovins. Malgré les coûts d alimentation supérieurs qu entraînent l utilisation des équations de McQueen et Martin (1980), cette dernière permet l obtention des meilleures performances zootechniques et ce, sans mettre en péril la productivité future et la santé des brebis Autres résultats Le présent projet a permis, en plus d atteindre les objectifs de départ, d obtenir des informations pertinentes sur la régie de l alimentation des brebis et des agneaux. Durant la phase «gestation», nous avons pu observer que la courbe de poids des brebis obtenue était différente de celle visée (NRC 1985). Les figures 1 et 2 présentent ces courbes de poids pour les brebis et les agnelles qui ont participé à la phase «gestation» du projet Poids (kg) Semaines avant l'agnelage poids moyen obtenu poids visé (NRC 1985) Figure 1. Poids obtenus et poids visés chez les brebis en gestation 21

22 85 80 poids (kg) semaines avant l'agnelage poids moyens obtenus poids visés (NRC 1985) Figure 2. Poids obtenus et poids visés chez les agnelles en gestation À l observation des figures 1 et 2, on remarque tout d abord que les gains obtenus sont supérieurs aux gains visés. Cette différence pourrait s expliquer par le fait que la référence pour les poids visés date de 1985 (NRC 1985) et que la conformation de brebis a évolué depuis. Ceci dit, le point important à observer est plutôt que la courbe obtenue au cours du projet a un tracé différent de celui visé. En effet, on remarque, chez les agnelles une stagnation du poids entre la 5-6 ème et la 3-4 ème semaine précédant l agnelage au lieu d une augmentation. Chez les brebis, le poids stagne entre la 7-8 ème et la 5-6 ème semaine et diminue entre la 5-6 ème et la 3-4 ème semaine précédant la mise bas alors qu il devrait augmenter progressivement. Le NRC (1985) recommande de changer l alimentation des brebis 4 à 6 semaines avant l agnelage afin de répondre aux besoins nutritionnels plus importants en fin de gestation. Au Québec, il semble qu on ait retenu de changer l alimentation 4 semaines avant l agnelage. Dans le cadre du présent projet, le changement d alimentation a été fait le 29 janvier 2003 pour toutes les brebis soit 3 à 4 semaines avant la majeure partie des agnelages. Les figures 1 et 2 montrent qu il semble qu on aurait eu avantage à changer l alimentation 6 semaines avant l agnelage afin de respecter la courbe de poids visée ainsi que pour ne pas risquer que les brebis perdent de l état de chair et que le développement des fœtus soit compromis. Toujours durant la phase gestation, peu avant les mises bas, des problèmes de prolapsus sont survenus chez quelques brebis. Nous croyons que ces complications ont été dues à l encombrement abdominal important. Les fœtus occupent en effet beaucoup de place à ce moment. De plus, la consommation importante de fourrage augmente la place occupée par le rumen dans l abdomen. Nous considérons important de transmettre ces informations aux producteurs et intervenants ovins afin qu ils puissent améliorer la régie alimentaire des brebis. 22

23 Durant la phase «lactation», nous avons eu l occasion de récolter des données précises sur la croissance des agneaux sous les mères. Nous aimerions, dans un avenir rapproché, compiler et analyser ces données afin de pouvoir les vulgariser. Ces informations nous apparaissent d autant plus intéressantes qu il existe peu de données représentatives des conditions québécoises à ce sujet Atteinte des objectifs a) Objectif 1 Compléter une banque de données qui répertorie tous les essais de digestibilité des fourrages effectués avec les ovins au Canada; Cette première partie de l étude a été complétée. La banque de donnée a d ailleurs été jointe au rapport d étape. Établir une banque de validation comprenant des données spécifiques à l'alimentation des agneaux et des brebis obtenues dans le cadre d'expériences scientifiques ; Il n a pas été possible de réaliser la banque de validation. En effet, nous n avons pas pu trouver d expériences scientifiques réalisées au Canada, au nord des États-Unis ou dans le nord de l Europe où toutes les variables dont nous avions besoin aient été rapportées. La validation des équations a donc été effectuée uniquement à partir des résultats du présent projet. b) Objectif 2 Développer des formules simples de prédiction de la valeur énergétique des fourrages pour les ovins à partir de la base de données et d'outils statistiques appropriés; Cette partie a été complétée. Une équation avait été identifiée pour l expérimentation sur le troupeau. c) Objectif 3 Valider les formules à partir de résultats de recherche en production ovine, tout en étudiant leur facilité d'utilisation et la qualité de leur prédiction; Les résultats du présent projet ont permis de valider la nouvelle équation de prédiction. La nouvelle équation s est révélée facile à utiliser et a permis une plus grande valorisation des fourrages. Par contre, la qualité de sa prédiction semble inférieure à celle de l équation actuellement utilisée principalement chez les brebis en lactation. d) Objectif 4 Appliquer les formules pour la conduite d un troupeau ovin en conditions expérimentales d exploitation et étudier les performances de production des ovins. Cet objectif a été atteint. La section de ce document présente les résultats obtenus. 23

24 3.2 Diffusion des résultats Activités réalisées Tel que prévu, des articles ont été publiés dans différents médias. Le tableau 5 décrit ces publications. Tableau 11. Articles publiés Titre Médias Date Développement d équations permettant une meilleure prédiction de l énergie des fourrages pour les ovins Site Internet du CEPOQ ( Juin 2001 à ce jour Nouveaux projets de recherche au CEPOQ OvinExpress Juin 2001 Nouveau projet de recherche au CEPOQ Vision terre et forêt Juillet 2001 Pour développer les connaissances Terre de chez nous Mai 2003 Lors des «Journées de recherche en production ovine 2003» qui se sont déroulées les 16 et 17 avril 2003, les intervenants présents ont visité le site où se déroulait la phase «Brebis en lactation» et ont été informés de l avancement des travaux de ce projet. De plus, un résumé du projet était présenté dans le cahier de conférence. Des copies des documents publiés sont présentées à l annexe II Activités à venir Au cours de l automne 2004 et de l hiver 2005, les résultats finaux du projet seront présentés dans l OvinQuébec, sur le site Internet du CEPOQ et sur le site Internet d Agri-Réseau. Une conférence sera également offerte dans le document «offre de conférence en production ovine» qui paraîtra à l automne Ce document en est un de référence pour les organisateurs de journées techniques en production ovine. L ébauche des documents qui seront utilisés est présentée à l annexe III. De plus, Vachon, Bernier, Allard et Pellerin publieront un article scientifique dans le Journal Canadien des Sciences Animales. 24

25 4 CONCLUSIONS ET SUITE DU PROJET Du point de vue des équations, les résultats obtenus au cours de ce projet nous empêchent de recommander l utilisation systématique de la nouvelle équation pour le calcul de l énergie des fourrages destinés aux ovins. Même si la nouvelle équation a permis d obtenir des rations plus économiques et une meilleures prédiction de l ÉM pour les brebis en gestation, les performances zootechniques inférieures obtenues chez les brebis en lactation, nous portent à recommander de continuer d utiliser les équations de McQueen et Martin (1980). Du point vue de la qualité des fourrages, les résultats de ce projet démontrent, une fois de plus, les avantages économiques et zootechniques d utiliser des fourrages jeunes, c est-à-dire contenant plus d énergie. En effet, avec un foin plus énergétique, les coûts de concentrés sont réduits. Selon les données obtenues, on estime cette réduction à 15$ par brebis, par cycle de reproduction, pour un foin contenant 31,5% d ADF par rapport à un en contenant 38,2%. En plus de répondre aux objectifs de départ, ce projet a permis de recueillir des informations pertinentes à l amélioration de la régie des ovins. Par exemple, pour les brebis en gestation, l analyse des données récoltées durant ce projet permet de recommander que le passage à la ration de fin de gestation soit fait 6 semaines plutôt que 4 semaines avant la mise bas. Finalement, l étude approfondie des besoins énergétiques des ovins et la difficulté à les calculer à partir du guide Nutrient Requirements of sheep (NRC 1985) au cours de ce projet laisse espérer qu un nouveau guide plus adéquat sera bientôt disponible. 25

26 5 REMERCIEMENTS Le CEPOQ tient à remercier tous les acteurs du projet «Développement d équations permettant une meilleure prédiction de l énergie des fourrages pour les ovins». Des remerciements particuliers vont à MM. Doris Pellerin et Jean Bernier, chercheurs au département des sciences animales de l Université Laval, à M. Guy Allard, chercheur au département de phytologie de l Université Laval, à Mme Annie Brégard, professionnelle de recherche au département de phytologie de l Université Laval, à Mme Mireille Thériault, professionnelle de recherche au département des sciences animales de l Université Laval ainsi qu à l équipe de la ferme du CEPOQ qui a réalisé ce projet, soit MM. Sylvain Blanchette, Denis Lévesque et Justin Lacerte. 26

27 6 RÉFÉRENCES ARC The nutrient requirements of ruminant livestock. Slough, UK. Cowan, R. T., Robinson, J. J., McHattie, I. and Pennie, K Effects of protein concentration in the diet on milk yield, change in body composition and the efficiency of utilization of body tissue for milk production in ewes. Anim. Prod. 33: Ferret, A., Gasa, J., Caja, G. and Prio, P Voluntary dry-matter intake and digesta kinetics of twin- or single-bearing Manchega ewes given Italian ryegrass hay or alfafa hay in late pregnancy. Anim. Sci. 67: Gagnon, J. and Tremblay, M Augmenter le bénéfice des entreprises ovines. Guide production ovine. Regroupement CPAQ-CPVQ-GEAGRI. Québec. Jaime, C. and Purroy, A Level and quality of protein in rations for lactating ewes. Ann. Zootech. 44: McQueen, R. E. and Martin, J. P Laboratory evaluation of nutritional quality of forages. Laboratory evaluation of farm grown forage, Winnipeg, MB. NRC Nutrient requirements of sheep. 6th rev. Ed. Natl. Acd. Sci., Washington DC. Nsahlai, I. V., Green, H., Bradford, M. and Bonsi, M. L. K The influence of source and level of protein and implantation with zeranol on sheep growth. Livest. Prod Sci. 74: Orskov, E. R., McDonald, I., Grubb, D. A. and Pennie, K The nutrition of the early weaned lamb IV. Effects on growth rate, food utilization and body composition of changing from a low to a high protein diet. J. Agri. Sci. 86: Pellerin, D., Goulet, F., Boies, D. and Allard, G Tout ce que vous avez toujours voulu savoir sur les fourrages. Symposium ovin, Rimouski. Purroy, A., Echaide, H., Munoz, A., Arana, A. and Mendizabal, J. A The effect of protein level and source of legume seeds on the growth and fattening of lambs. Livest. Prod Sci. 34: Robinson, J. J., Fraser, C., Gill, J. C. and McHattie, I The effect of dietary crude protein concentration and time of weaning on milk production and body-weight change in the ewe. Anim. Prod. 19: Stanford, K., Clark, I. and Jones, D. M Use of ultrasound in prediction of carcass characteristics in lambs. Can. J. Anim. Sci. 75:

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