Un acteur particulier. le SDIS de Seine-et-Marne

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1 2 Un acteur particulier le SDIS de Seine-et-Marne

2 2Le SDIS UN ÉTABLISSEMENT PUBLIC POUR UNE ORGANISATION TERRITORIALE Le Service Départemental d Incendie et de Secours (SDIS) est un établissement public départemental qui est financé par les collectivités. La majorité de ses ressources proviennent de taxes prélevées par les impôts locaux. Sa vocation première est de lutter contre les sinistres de toutes natures, qu ils mettent en danger la vie des personnes, leurs biens ou l environnement. Il intervient dans les situations d urgence, au côté des autres services publics et des collectivités. Ses moyens sont mis à la disposition des maires des communes sinistrées et du préfet du département. En tant qu établissement public départemental, le SDIS est soucieux d assurer la meilleure distribution des secours possible en tout point du département, que ce soit en améliorant le niveau technique des sapeurspompiers, la qualité de ses matériels ou la préparation à la lutte. Il revient en effet au SDIS non seulement de s assurer qu il est prêt à intervenir en toutes circonstances, mais également d anticiper les circonstances génératrices de risques. C est pour mieux y faire face que le SDIS s est doté d une organisation territoriale (CIS et Groupements) et fonctionnelle (État-Major et services logistiques). Le financement du SDIS : Pour 2010, la contribution du Conseil général a représenté 83 % des recettes réelles du budget soit 106,7 M à rapprocher des M de dépenses de fonctionnement. Les participations des communes et EPCI représentent 17,4 M et le complément est assuré par les recettes propres du S.D.I.S. (chiffres 2010). Ce que dit la loi : Selon la loi n du 3 mai 1996 relative aux services d'incendie et de secours. Art. 2.: «Les services d'incendie et de secours sont chargés de la prévention, de la protection et de la lutte contre les incendies. Ils concourent, avec les autres services et professionnels concernés, à la protection et à la lutte contre les autres accidents, sinistres et catastrophes, à l'évaluation et à la prévention des risques technologiques ou naturels ainsi qu'aux secours d'urgence. Dans le cadre de leurs compétences, ils exercent les missions suivantes: 1 La prévention et l'évaluation des risques de sécurité civile; 2 La préparation des mesures de sauvegarde et l'organisation des moyens de secours; 3 La protection des personnes, des biens et de l'environnement; 4 Les secours d'urgence aux personnes victimes d'accidents, de sinistres ou de catastrophes ainsi que leur évacuation Art. 3: Les services d'incendie et de secours sont placés pour emploi sous l'autorité du maire ou du préfet, agissant dans le cadre de leurs pouvoirs respectifs de police. Pour assurer les missions de prévention qui leur incombent, notamment en ce qui concerne la réglementation applicable aux risques d'incendie et de panique dans les établissements recevant du public, le maire ou le préfet dispose des moyens relevant des services d'incendie et de secours». Année Budget total (M ) Investissement en (M ) Fonctionnement en (M ) Variation du fonctionnement Contribution Conseil général Variation ,50 33,50 133,00 8,48 % 108,40 6,1% ,50 29,00 131,50-1,13 % 108,20-0,2% 2011* 158,90 28,40 130,5-0,7 % 110,40 + 2% Chiffres des budgets primitifs de 2009 à 2011 en données corrigées pour cette dernière année 72 SDIS 77 - LES RISQUES ET SES ACTEURS

3 211 - ORGANISATION ET FONCTIONNEMENT Le SDIS est composé: - d un Corps départemental des Sapeurs-pompiers, organisé en 61 centres d incendie et de secours, répartis sur le territoire départemental et regroupés géographiquement en 5 groupements territoriaux déconcentrés, qui correspondent aux arrondissements administratifs. - d un Service de Santé et de Secours Médical (SSSM), qui assure entre autre le soutien sanitaire des interventions du SDIS et les soins d urgence des sapeurs-pompiers en opération. - de services de soutien dans les domaines administratifs, financiers, juridiques, opérationnels, techniques et des ressources humaines (état-major). Dammartin-en-Goële Nord Saint-Soupplets Lizy-sur-Ourcq 1 état-major et des services techniques 1 service de santé et de secours médical 5 groupements territoriaux 61 centres d incendie et de secours 1 centre technique de formation Mitry-Mory Meaux La Ferté-sous-Jouarre Ouest Villeparisis Chelles Vaires-sur-Marne Lognes Pontault-Combault Trilport Claye-Souilly Lagny-sur-Marne Saint-Germain-sur-Morin Crécy-la-Chapelle Chessy Coulommiers Ferrières-en-Brie Faremoutiers Ozoir-la-Ferrière Rebais La Ferté-Gaucher Meilleray Centre Tournan-en-Brie Fontenay-Trésigny Brie-Comte-Robert Rozay-en-Brie Moissy-Cramayel Guignes Jouy-le-Châtel Chenoise Villiers-Saint-Georges Savigny-le-Temple Mormant Melun Saint-Fargeau-Ponthierry Vaux-le-Pénil Le Châtelet-en-Brie Dammarie-les-Lys Provins Nangis Maison-Rouge-en-Brie Gurcy-le-Châtel Donnemarie-Dontilly Est Bois-le-Roi Fontainebleau Vulaines-sur-Seine Thomery Avon Champagne-sur-Seine Bray/Seine La Grande-Paroisse Montereau-fault-Yonne La Chapelle-la-Reine Moret-sur-Loing Bourron-Marlotte Voulx Sud Beaumont-du-Gâtinais Nemours Lorrez-le-Bocage Souppes-sur-loing Egreville Chateau-Landon LÉGENDE : 1 Etat-Major des ServicesTechniques 1 CentreTechnique de Formation 5 Sièges de Groupement 1 Centre de Soutien Logistique 61 Centres d'incendie et de Secours dont 10 centres soutien SDIS 77 - LES RISQUES ET SES ACTEURS 73

4 ORGANIGRAMME DU SDIS 74 SDIS 77 - LES RISQUES ET SES ACTEURS

5 UNE ORGANISATION TERRITORIALE ET FONCTIONNELLE L ORGANISATION TERRITORIALE LE CENTRE D INCENDIE ET DE SECOURS (CIS): UNITÉ TERRITORIALE ET OPÉRATIONNELLE DE BASE Les CIS sont des unités territoriales chargées des missions de secours. Parmi ces unités, il existe des centres qui assurent également un rôle de coordination et de soutien en matière opérationnelle: ces unités sont appelées centres supports. Chaque CIS a compétence: - sur un secteur «opérationnel» sur lequel il est le plus prompt à intervenir, - sur un secteur «administratif» défini selon un découpage par commune. Les CIS sont placés sous l autorité d un chef de centre. Celui-ci veille à la bonne organisation et au bon fonctionnement de l unité opérationnelle. Il est l interlocuteur privilégié des acteurs de la vie locale. Il a la charge du maintien des aptitudes des personnels placés sous son commandement. Il définit leurs conditions d engagement (les aptitudes opérationnelles dans le logiciel de traitement de l alerte) sur les agrès du SDIS. Il veille au bon entretien des véhicules, des matériels et des équipements de protection individuelle. LE GROUPEMENT TERRITORIAL EN SOUTIEN DES CIS Le groupement est une entité territoriale composée d une structure de soutien et de coordination, et de centres d incendie et de secours. Ses limites géographiques sont calquées sur celles des arrondissements. Le chef de groupement est le garant du respect de la stratégie du directeur départemental sur le groupement. Il analyse régulièrement les risques de sécurité civile et met en œuvre les moyens - nécessaires à l amélioration de leur couverture. Il est le conseiller technique du sous-préfet et des maires de son groupement. Il est le responsable sur son groupement des missions de prévention et de prévision déconcentrées, et, de la préparation, du suivi et de l exécution des opérations. Le chef de groupement s assure du bon fonctionnement des CIS implantés sur son groupement en contrôlant notamment leur organisation, la formation et l aptitude des personnels ainsi que le maintien en état opérationnel des matériels. Les temps forts d une journée dans un CIS : - Rassemblement : distribution des postes et des missions pour 24 heures, - Vérification des véhicules (niveaux, fonctionnement, approvisionnements ), et des équipements de protection (casques, tenue d intervention, appareils respiratoires ), - Entraînement sportif (échauffement, activités collectives ), - Manœuvres (incendie, secours, matériels spécialisés), formation continue, connaissance du secteur opérationnel (visites d établissement ), - Travaux d entretien des matériels et locaux, travaux de prévision (plans d intervention, études hydrauliques, contrôle des hydrants ), réception des visiteurs (scolaires ). - Interventions. Le SSSM d un groupement territorial comprend 1 médecin sapeur-pompier professionnel, 1 infirmier professionnel et 1 secrétaire à temps plein. Ces personnels assurent les missions d encadrement nécessaires au fonctionnement du SSSM, le conseil technique auprès du chef de groupement avec qui ils ont un lien fonctionnel, ainsi que toutes les missions et conseils transversaux tant auprès des services du groupement qu auprès des centres d intervention. Chaque groupement est par ailleurs doté d une base VSLM (2 pour le Nord), soit 6 bases en tout sur le département. Des Centres d incendie et de Secours Des groupements territoriaux Les services d un Groupement*: - Pôle Formation, - Pôle Logistique, - Pôle Prévention, - Pôle Prévision, - Pôle Administration-Finances, - SSSM de Groupement, * peut varier selon les groupements SDIS 77 - LES RISQUES ET SES ACTEURS 75

6 Savoir intervenir LE MODE DE FONCTIONNEMENT OPÉRATIONNEL DÉROULEMENT TYPE D UNE INTERVENTION Même si chaque intervention de secours revêt un caractère différent, elle se déroule généralement selon une succession d étapes définies, appelée Marche Générale des Opérations (MGO). Elle repose sur le respect des missions confiées aux sapeurs-pompiers, à savoir par ordre de priorité: - la protection des personnes; - la protection des biens; - la protection de l environnement. Sur les opérations de lutte contre les incendies, la MGO comprend: - La reconnaissance : c est la phase initiale d une intervention. Elle s échelonne tout au long de l opération. Il s agit d identifier l ensemble des composantes du sinistre et les enjeux qui en découlent. - Les sauvetages : ils ont pour objet d extraire les personnes des dangers vitaux liés au sinistre (flammes, fumées, effondrement ). Ils sont prioritaires sur toutes les autres missions. - Les établissements: c est la disposition donnée aux tuyaux pour amener l eau d un point à un autre. - L attaque: elle consiste à enrayer la propagation du sinistre et doit aboutir à l extinction du foyer. - La protection: elle doit permettre de limiter les dégâts occasionnés par le sinistre lui-même (flammes et fumées) mais également ceux causés par les actions d extinction (eau). - Le déblai: il a pour objet de déplacer les décombres qui pourraient encore cacher des foyers et d écarter ainsi tout risque de reprise de feu. Dans le cas où il y a un amas considérable de décombre à déplacer, il peut être fait appel à des moyens publics ou privés afin de faciliter et accélérer cette phase. Par ailleurs, lorsque les forces de l ordre font état d une enquête judiciaire, le déblai peut être retardé jusqu à l arrivée de la personne qualifiée. - La surveillance: elle consiste à maintenir du personnel et du matériel sur les lieux d un sinistre important afin d empêcher toute reprise de feu. Cette chronologie reste flexible. Certaines phases peuvent être complémentaires et réalisées simultanément (par exemple, l attaque et les sauvetages). En parallèle de cette chronologie, les actions menées peuvent être appréhendées selon deux phases distinctes qui répondent à des méthodes totalement différentes: La phase dite «ré flexe», réalisée dans les premières minutes de l intervention, qui consiste à ordonner de façon systématique des premières mesures conservatoires (appelées réactions immédiates) alors que la reconnaissance n est pas encore terminée. On peut citer la mise en place d un périmètre de sécurité, la coupure des énergies (gaz, électricité ). Ces premières mesures sont dimensionnées sur des scénari majorants et vont toujours dans le sens de la sécurité. La phase dite «réfléchie» qui consiste, au vu de renseignements obtenus au moment de la reconnaissance, à définir les différents choix tactiques et les moyens nécessaires afin de lutter efficacement contre le sinistre. Elle repose sur la méthode de raisonnement tactique (MRT) et nécessite un temps d analyse plus ou moins important selon l importance du sinistre. 4 unités fonctionnelles : les Pôles La prévision des risques L ORGANISATION FONCTIONNELLE Pour soutenir les Unités territoriales et opérationnelles, la SDIS dispose de 4 unités fonctionnelles, appelées Pôles chargées respectivement: - des Ressources humaines (gestion prévisionnelle des emplois, gestion des personnels, bureau hygiène et sécurité), - de l Administration, des Finances, des affaires juridiques, des marchés publics et des moyens généraux, - de la Logistique, c est-à-dire des matériels (véhicules ), de l Habillement, des Infrastructures (CIS, Technique, logements ), des Systèmes d Information (téléphonie, radio, informatique), - des Opérations (moyens opérationnels, CTA-CODIS, Prévision et prévention des risques). LE PÔLE OPÉRATIONS est situé au cœur du dispositif opérationnel puisque c est lui qui a la charge d anticiper et analyser les Risques du département, de les prévenir, de prévoir les moyens à mettre en œuvre pour y faire face en élaborant la doctrine opérationnelle, de recevoir les appels des requérants, d engager les moyens nécessaires, de suivre le déroulement des interventions et d engager les renforts nécessaires, d analyser a posteriori les modes opératoires pour les faire évoluer. Il propose les évolutions et adaptations des formations, des techniques, des matériels au regard des contingences opérationnelles. Quatre entités de ce pôle répondent à cette charge: - le bureau Prévision des risques, - le bureau Prévention des risques, - le bureau Opérations, - le CTA-CODIS voir ci-avant LE BUREAU PRÉVISION DES RISQUES Au carrefour de la prévention des risques et de l intervention, la Prévision est une discipline qui regroupe l ensemble des mesures propres à déceler un accident dès son origine, l analyser et à mettre rapidement en œuvre des moyens d intervention adaptés. La prévision a deux aspects : - La Prévision dite courante qui rassemble l ensemble des missions qui concourent à mieux connaître les lieux des interventions potentielles et à réduire au minimum les délais de mise en action des secours, en optimisant 76 SDIS 77 - LES RISQUES ET SES ACTEURS

7 leur efficacité. Ces missions de prévision courante comprennent notamment: - La création et la mise à jour d une cartographie opérationnelle permettant aux secours de localiser les lieux d une intervention, de déterminer l itinéraire le plus adapté et de gérer une intervention en disposant de plan parcellaire; (3500 plans parcellaires), - La création et la mise à jour de plans d ÉTAblissements RÉpertories (ETARE) qui permettent aux sapeurspompiers d organiser les secours sur des bâtiments, des sites ou des infrastructures présentant des risques particuliers, (380 plans ETARE), voir ci-dessous, - La répertoriation des poteaux d incendie et des points d eau naturels ou artificiels nécessaires à l extinction des incendies (17400 répertoriés en Seine-et-Marne dont sur le domaine public). - La Prévision dite particulière qui porte sur l évaluation des risques encourus par les personnes, les biens et l environnement et sur la préparation à la gestion de crise liée à un accident naturel ou technologique. Il s agit de mieux appréhender toute la réalité du danger: travailler sur chaque risque en combinant le souci de la prévention et celui de l intervention, anticiper les crises, prendre de vitesse les catastrophes. À cette fin, SDIS est sollicité à titres consultatifs par d autres services pour émettre des avis techniques sur l implantation de sites industriels, les grands travaux d infrastructure (routière, ferroviaire ) ou d urbanisme (ZAC, lotissement ) aménagements spécifiques (éoliennes ), etc. Ce sont environs 500 dossiers qui sont traités annuellement par le Bureau Prévision du SDIS. Les cadres du SDIS participent avec les autres services du département, sous la responsabilité des maires ou du préfet à l élaboration des différents plans de secours (voir fiches en 3 e partie). La gestion des poteaux et des bouches d incendie Les communes doivent veiller à ce que l implantation des poteaux et bouches d incendie permette d assurer la défense contre l incendie au fur et à mesure de l évolution de l urbanisme et des implantations industrielles. Les appareils hydrauliques doivent être conformes à la norme les concernant. Les communes doivent maintenir en bon état de fonctionnement et d accessibilité ces installations. Leur existence doit être signalée. Elles informent immédiatement le SDIS de toute intervention ou indisponibilité du réseau d incendie et de secours. La vérification annuelle des points d eau peut être effectuée par le SDIS sous la responsabilité du maire. Quelqu en soit l exécutant, ce contrôle fait l objet d un compte-rendu adressé au Maire, au SDIS, à la société d affermage. Les plans d intervention du SDIS : les plans ETARE L efficacité des sapeurs-pompiers lors des interventions dépend essentiellement de la connaissance du secteur d intervention, de la performance des matériels, de la formation des personnels et de l organisation du commandement. Certains sites présentent des conditions d interventions défavorables ou des risques particuliers. Ces sites doivent être recensés par les sapeurs-pompiers et nécessitent des dispositions opérationnelles spéciales afin que la conduite des opérations soit optimum. Ils sont désignés sous le terme générique d ÉTAblissement RÉpertorié (ETARE) et font l objet d un document opérationnel planifié appelé plan ETARE. Typologie des plans ETARE : plans d établissements recevant du public appelés ETARE EP (Établissement Public) tels que Disney, le Château de Fontainebleau, les grandes surfaces commerciales, des hôtels, les hôpitaux, les maisons de retraite, plans de voies (routières, ferrées, navigables) et réseaux (oléoducs et gazoducs) appelés ETARE LI (linéaires) : Autoroutes (A3, A4, A5 A6, A104 ), voies SNCF grande vitesse, fluviales (Seine, Marne, Loing ) 1 plan de massif forestier appelé ETARE FO (Forêt) : forêt de Fontainebleau 39 plans d ensembles d établissements appelés ETARE ZO (Zone) : ZAE, ZI, ZAC, quartiers denses. 113 plans d établissements industriels appelés ETARE EI (Établissements Industriels) : dépôts pétroliers, silos, usines, 8 plans des immeubles d habitation appelés ETARE IH (Immeuble d Habitation) : tours et barres d habitation Ces plans sont édités sur papier au format A3 et sont emmenés par les intervenants quand ils se rendent sur les lieux. SDIS 77 - LES RISQUES ET SES ACTEURS 77

8 Les établissements répertoriés La prévention des risques LE BUREAU PRÉVENTION DES RISQUES: La Prévention fixe les dispositions destinées à assurer la sécurité contre les risques d'incendie et de panique afin de sauvegarder les vies humaines. En effet, dans les Établissements Recevant du Public (ERP), on considère que les usagers ne sont pas familiarisés avec les locaux et qu il faut donc en priorité - permettre leur évacuation rapide et en bon ordre, afin d éviter les effets d e l a p a n i q u e. Parallèlement, l action d e s préventionnistes tendra à éviter l éclosion des sinistres et limiter les effets d'un incendie, tout en facilitant l'action des secours. - Le rôle du SDIS 77 dans les commissions de sécurité: Un rôle de conseil et d'expertise (Voir fiche PT - 01): les commissions de sécurité et les groupes de visite: Les constructeurs, installateurs et exploitants sont tenus, chacun en ce qui les concerne, de s'assurer que les installations ou équipements sont établis, maintenus et entretenus en conformité avec les dispositions de la réglementation. À cet effet, ils font procéder pendant la construction et périodiquement en cours d'exploitation aux vérifications nécessaires par des organismes ou personnes agréées dans les conditions fixées par arrêté du ministre de l'intérieur et des ministères intéressés. Le contrôle exercé par l'administration ou par les commissions de sécurité ne les dégage pas des responsabilités qui leur incombent personnellement (article R du Code de la construction et de l'habitation). - Autorisation de construire, d'aménager ou de modifier un établissement: Ces travaux ne peuvent être exécutés qu'après autorisation du maire de la commune, donnée après avis de la commission de sécurité: - il convient, de ce fait, de transmettre au maire ou au préfet un dossier en préalable constitué de plans, et de notice de sécurité (art. R CCH). 78 SDIS 77 - LES RISQUES ET SES ACTEURS

9 Qu est-ce qu un ERP? Tous bâtiments, locaux et enceintes dans lesquels des personnes sont admises soit librement, soit moyennant une rétribution ou une participation quelconque, ou dans lesquels sont tenus des réunions ouvertes à tout venant sur invitations payantes ou non (article R du Code de la construction et de l habitation). Les établissements sont classés en type et en catégorie (Voir fiche PT - 02) qui définissent les exigences réglementaires applicables en fonction des risques. - Ouverture au public de l'établissement: Pour les établissements de 1re, 2e, 3e, 4e catégorie et pour les 5e catégories avec locaux d hébergement, il appartient au chef d'établissement de demander l'autorisation d'ouverture au public de son établissement auprès du maire de la commune. Afin de rendre son avis, ce dernier fera procéder à une visite de l'établissement par la commission de sécurité. Le délai de transmission de la demande est d'un mois avant la date d'ouverture envisagée; les documents de réception des travaux établis par un organisme agréé par le ministre de l Intérieur doivent être parvenus au SDIS 48 heures avant la visite des lieux. - Contrôle périodique des établissements (art. R CCH): Les ERP font l objet de contrôles périodiques qui ont pour but: - de vérifier si les prescriptions antérieures ont été réalisées, - de s'assurer que les vérifications des installations techniques ont été réalisées, - de suggérer des améliorations ou modifications. Lors de la visite, le chef d'établissement est tenu d'assister ou de se faire représenter par une personne qualifiée. Le point de vue du préventionniste Il n y a pas de mesures efficaces si les installations techniques ne sont pas régulièrement entretenues et contrôlées. LE BUREAU OPÉRATIONS: Toutes les 5 minutes, les sapeurs-pompiers de Seine-et-Marne sont engagés sur une nouvelle intervention. Dans une journée ordinaire, il n est pas rare que les sapeurs-pompiers effectuent près de 40 interventions en simultané. Le bureau opérations arrête la doctrine, les conduites à tenir et les règles de base à respecter dans le cadre des opérations de secours. Il fixe les objectifs à atteindre en matière de formation, d outils opérationnels à acquérir et de techniques opérationnelles à posséder. Il porte une attention particulière à la prise en compte de la sécurité en intervention. Il fait en sorte que chaque niveau opérationnel dispose des moyens d aide à la décision essentiels pour faire face aux différentes missions. Dans le but d accroître l efficacité du service, il favorise l exploitation des expériences (voir cidessous), des savoirs faire et des compétences des SP. Il préconise et accompagne les retours d expériences sur les opérations particulières et importantes. Le retour d expérience : tirer des enseignements pour agir mieux Le retour d expérience répond à la double préoccupation suivante: - tirer des enseignements pour mieux prévenir et éviter les risques, en s appuyant sur des situations vécues, - se préparer à agir, si nécessaire, avec une meilleure efficacité. Il vise à faire apparaître les points forts, les points faibles, des propositions d amélioration d ordre technique, humain et organisationnel, et à harmoniser les pratiques. Chez les sapeurs-pompiers, par exemple, l analyse à posteriori d un sinistre peut amener à modifier les envois de secours (en volume, en qualité ), la formation des agents et des cadres (spécialités, commandement, gestion de crise ), les caractéristiques des matériels (puissance des engins (ex FMOGP*), matériels embarqués, nouveaux engins; ex: BEA* de 42 m pour les feux d entrepôts). Le retour d expérience peut permettre également d alerter les autorités (collectivités, préfet) ou les acteurs économiques sur l émergence ou la dégradation d un risque sur leur secteur (ex: vulnérabilité d une ZI aux inondations, d un massif boisé au feu ). * voir page 90. Tirer les enseignements des sinistres SDIS 77 - LES RISQUES ET SES ACTEURS 79

10 le SSSM: santé et secours LE SERVICE DE SANTÉ ET DE SECOURS MÉDICAUX (SSSM) : Le SSSM assure: - la surveillance de la condition physique des sapeurspompiers, - l exercice de la médecine professionnelle et d aptitude des SPP et de la médecine d aptitude des SPV, - le conseil en matière de médecine préventive, d hygiène et de sécurité, notamment auprès du comité d hygiène et de sécurité, - le soutien sanitaire des interventions des SDIS et les soins d urgence aux SP, - la participation à la formation des sapeurs-pompiers au secours à personne, - la surveillance de l état de l équipement médicosecouriste du service. En outre il participe: - aux missions de secours d urgence définies la loi du 6 janvier 1986, - aux opérations effectuées par les SDIS impliquant des animaux ou concernant les chaînes alimentaires, - aux missions de prévision, de prévention et interventions des SDIS, dans les domaines des risques naturels et technologiques, notamment lorsque la présence de certaines matières peut présenter des risques pour les personnes, les biens ou l environnement. Il comprend: une chefferie santé, sous la direction d un médecin-chef professionnel, et d un médecin-chef adjoint assisté d un infirmier en chef professionnel. Cette chefferie organise, impulse, anticipe et contrôle la politique du SSSM, sous l autorité du directeur départemental, dans le respect des missions qui lui sont dévolues, et dans l axe d orientation politique fixée par le conseil d administration. Les missions d encadrement sont assurées par des personnels professionnels, assistés de personnels volontaires. Le SSSM, sous l autorité du médecin-chef, comprend actuellement 29 sapeurs-pompiers professionnels, 158 sapeurs-pompiers volontaires, 13 PATS et 3 territoriaux appartenant à différentes catégories professionnelles et dans différents pôles ou groupements : Ce sont des médecins, infirmiers, pharmaciens, vétérinaires, psychologues répartis dans: - la chefferie santé, - le pôle santé-travail, - La pharmacie à usage intérieur, - le pôle «unité d aide médico-psychologique», - le groupement fonctionnel opérations, - les 5 groupements territoriaux. Les missions sont réparties selon les domaines de compétence de chaque catégorie professionnelle : médecin, infirmier, pharmacien, vétérinaire, psychologue. La chefferie santé supervise également le fonctionnement de chaque SSSM de groupement territorial. Le médecin-chef assure le conseil aux autorités responsables des secours ou de la gestion des SDIS. Il met en place et préside 2 commissions: - la commission consultative du SSSM qui donne son avis sur les questions dont elle est saisie par le président ou par le DDSIS, - la commission d aptitude aux fonctions de SPV. Il est membre de droit du CA et de la CAT du SDIS, avec voix consultative. Ses moyens: il dispose de centres médicaux d aptitude propres pour la médecine professionnelle et préventive et de véhicules (VLSM et VL médecins). Il partage avec d autres unités du SDIS certains moyens dont les missions sont complémentaires (exemple : véhicule de soutien sanitaire, véhicule de secours de l avant, cellule poste médical avancé, VSAV ). 80 SDIS 77 - LES RISQUES ET SES ACTEURS

11 Les partenaires Les missions partagées du SSSM engagent des relations interservices avec : - la DT de l ARS, tutelle de santé au niveau départemental, par exemple, dans la négociation de conventions pour interventions, les interventions à caractère sanitaire, - le SAMU, via l interconnexion avec le CTA CODIS, pour la régulation médicale, - les SMUR, sur le plan opérationnel sur le terrain, pour le secours à personne, - la DDPP, pour les missions mettant en cause des animaux ou la chaîne alimentaire, - la police et la gendarmerie, soit sur intervention, soit dans le cadre d échanges interservices, lors d exercices plan rouge par exemple. Par cet intermédiaire, et en liaison avec le bureau opération ou les groupements concernés, le SSSM est amené à rencontrer de nombreux services : mairies, exploitants d entreprises, SNCF, services de sécurité de sites majeurs Le soutien sanitaire Une des missions principales du SSSM est d assurer le soutien sanitaire aux SP. Cette mission est large, transversale, allant de la préparation du soutien sanitaire, de la protection des sapeurs-pompiers jusqu au déroulement de l intervention et à son suivi. En effet, le SSSM, via en particulier le pôle santé-travail, participe aux groupes de travail sur les équipements de protection individuelle et leurs contraintes physiologiques, le choix des matériels médico-secouristes, l étude des postes de travail et les risques professionnels. Le soutien sanitaire sur intervention répond à des procédures codifiées : l infirmier ou le binôme médecin-infirmier est le conseiller technique du COS, non seulement sur le plan opérationnel, dès lors qu il y a secours à victime, mais également sur les risques potentiels que peuvent rencontrer les SP. La zone de soutien sanitaire est mise en place avec l officier sécurité quand il est présent. Le SSSM axe sa reconnaissance, en autre, sur la sécurité au cours de l intervention. Les soins aux SP blessés sont ainsi assurés sur le terrain. Un des objectifs du soutien sanitaire est de reconditionner les personnels pour les remettre le plus rapidement possible à disposition du COS pour l intervention. Les accidents de service sont ensuite suivis par le pôle santé-travail en relation avec le SSSM de groupement correspondant, dans l intérêt des agents, afin de les préserver au mieux, et le plus longtemps possible dans leur cadre d emploi. Sur le plan opérationnel, le SSSM peut également conseiller le COS lors de l évacuation d une population (exemple : feu d appartement dans un immeuble de grande hauteur), lors d un stress psychologique touchant des tiers au cours d une intervention (exemple : accident impliquant plusieurs familles). Le métier de SP est générateur d un stress qui peut être bénéfique en intervention, mais qui peut devenir nuisible sur la durée d une carrière complète, en raison de la dureté de certaines interventions (secours aux personnes, sinistre impliquant des enfants ) C est un métier difficile, éprouvant, ayant un retentissement sur la vie familiale, les enfants ainsi que les conjoints en subissant indirectement les conséquences. Le fort enchevêtrement privé-professionnel peut surajouter aux difficultés psychologiques que tout un chacun peut rencontrer. L unité d aide médico-psychologique du SDIS, en liaison avec le personnel SSSM de groupement, joue pleinement son rôle, tant dans la prise en charge du stress post-traumatique de certaines interventions que dans les difficultés connexes, voire sociales, que vivent certains personnels. SDIS 77 - LES RISQUES ET SES ACTEURS 81

12 LES MOYENS DE COMMUNICATION Communiquer en interne comme en externe Le Pôle Communication du SDIS77 est placé aux côtés du directeur départemental, au sein de la Direction Générale, de façon à être en mesure de proposer et de mettre en œuvre une stratégie de communication, dans le cadre de la politique générale de l établissement. La communication accompagne la vie de l établissement dans toutes ses composantes, fonctionnelles ou opérationnelles. Un plan de communication, essentiel pour un établissement de cette catégorie et pour le vaste département de la Seine-et-Marne, a été mis en place à compter de l année Ses objectifs, au-delà de la cohésion d équipe et de l efficacité générale, tendent également vers la valorisation de l image de l établissement et de la meilleure connaissance réciproque des métiers et des missions des sapeurs-pompiers de Seine-et-Marne et de leurs partenaires. Ce sont ces objectifs qui guident ensuite le choix des outils de communication adaptés. 82 SDIS 77 - LES RISQUES ET SES ACTEURS

13 22 DES MOYENS POUR FAIRE FACE AUX RISQUES Pour faire face aux risques, le SDIS dispose de moyens humains, d alerte, d infrastructures, ainsi qu'une organisation à la fois opérationnelle et fonctionnelle. Comme précisé en introduction, le SDIS reçoit une contribution du Conseil général représentant 64.5 % de son budget total (soit millions des 169,4 millions que constituent son budget (chiffres 2011). Le complément est assuré par les communes et les EPCI. Des moyens pour faire face aux risques Répartition des dépenses réelles de fonctionnement (chiffres 2011) L évaluation de ces moyens dépend de la typologie des interventions et de leur nombre : Un SDIS comme celui de la Seine-et-Marne a assuré en interventions, ce qui a occasionné l intervention de engins d incendie et de secours. Ces chiffres sont sensiblement équivalents à ceux des autres départements de la Grande-Couronne. L augmentation de l activité opérationnelle globale ( +1 % minimum par an) est principalement due par un accroissement de l activité pour secours à personne (+4.1 % de 2010 à 2011). La baisse importante du nombre d accidents liés à l environnement ( % de 2010 à 2011) s explique par l activité exceptionnelle générée par le passage de la tempête Xynthia en février 2010 (974 interventions). Répartition des risques potentiels par communes Typologie et nombre d interventions en Seine-et-Marne (chiffres 2011) SDIS 77 - LES RISQUES ET SES ACTEURS 83

14 Des moyens humains: professionnels, volontaires, médicaux, administratifs, techniques et sociaux LES MOYENS HUMAINS DU SDIS L établissement public compte près de 4000 agents de différents statuts, dépendant tous de la Fonction Publique Territoriale, qu ils soient: - Sapeurs-pompiers professionnels, - Sapeurs-pompiers volontaires, - Personnels du Service de Santé et Secours Médical, - Personnels Administratifs, Techniques et Sociaux (PATS). Effectifs sapeurs-pompiers professionnels, répartis en: Officiers Sous-officiers Gradés et sapeurs 2274 sapeurs-pompiers volontaires, répartis en: - 34 Officiers Sous-officiers Gradés et sapeurs 189 Personnels du SSSM, dont 54 médecins (dont 8 professionnels), 119 infirmiers (dont 15 professionnels), 3 pharmaciens (dont 2 professionnels), 3 vétérinaires et 1 expert psychologue, 324 PATS dont 141 personnels administratifs, 180 techniques et 3 médico-sociaux, 800 jeunes sapeurs-pompiers*(voir ci-dessous). Savoir reconnaître les grades des sapeurs-pompiers Les jeunes sapeurs-pompiers: la relève Les JSP et les risques : Apprendre à les identifier Dès leur première année de formation, les JSP sont sensibilisés aux risques domestiques, de transport, de loisirs, de vacances et à l incendie (formation théorique de 10 à 12 heures). Une formation sur les modes de propagation, la combustion, les classes de feux, les extincteurs suit. Les JSP mettent en pratique leurs connaissances lors de manœuvres d apprentissage. Ces formations leur font prendre conscience très tôt des risques qu ils peuvent rencontrer dans la vie quotidienne. Ils mettront peutêtre plus tard les compétences acquises à profit en qualité de sapeurs-pompiers volontaires ou professionnels. Les Jeunes Sapeurs-Pompiers Les JSP : Actuellement en Seine-et-Marne, près de 800 jeunes de 12 à 18 ans découvrent le métier de sapeurpompier au sein des sections JSP des centres d'incendie et de secours, encadrés par des professionnels. Les activités des JSP se déroulent dans le cadre associatif, une ou deux fois par semaine, (en général le mercredi aprèsmidi ou le samedi après midi ). Au programme de la formation: La formation s étale sur une durée de 4 années, validée à son issue par un Brevet. Contenu de la formation : secours à personne, lutte contre les incendies, protection des biens et de l'environnement, informations sur le cadre administratif et juridique dans lequel évoluent les sapeurs-pompiers, apprentissage de l esprit d équipe, obéissance, discipline, respect d autrui. Activités diverses : notions élémentaires et apprentissage du maniement des matériels d'incendie et de secours, participation à des manœuvres, sport, initiation au secourisme, participation aux rassemblements régionaux, nationaux ou internationaux de JSP Conditions : être apte physiquement, attestation 50 m de natation (un certificat médical doit être produit), fournir une autorisation parentale. Âge : l engagement se faite dès l âge de 12 ans minimum et jusqu à l âge de 13 ans maximum, être motivé et volontaire. Nota : les bulletins scolaires sont demandés et un suivi est assuré. Contact : le CIS le plus proche. 84 SDIS 77 - LES RISQUES ET SES ACTEURS

15 LA SÉCURITÉ SUR INTERVENTION ET LA TACTIQUE OPÉRATIONNELLE Parallèlement à la conduite des opérations, la sécurité des intervenants est un objectif prioritaire pour le commandant des opérations de secours (COS), responsable de l intervention. Il revient au COS de définir, au travers de ses idées de manœuvre, la manière «d attaquer» le sinistre, soit en menant une tactique offensive (engagement des personnels au plus près du sinistre, généralement à l intérieur des bâtiments), soit en menant une tactique défensive (attaque essentiellement par l extérieur). Ce choix tactique repose toujours sur la comparaison entre les risques encourus et les bénéfices produits. La tactique défensive sera donc choisie prioritairement dans les cas où la vie des intervenants est immédiatement et clairement menacée, il s agit notamment des cas qui présentent des risques d effondrement de structures ou des risques avérés et imminents de développement violent du sinistre (du type explosion) Il dispose en outre de trois aides : L officier sécurité: Un officier sécurité peut être nommé sur une intervention par le COS: il devient alors responsable de la surveillance et de l évaluation de situations risquées et dangereuses, ainsi que de la bonne application de mesures destinées à assurer la sécurité des sapeurspompiers. Il doit prendre en compte 4 facteurs: - facteur humain : reconnaissance des situations risquées ou dangereuses pour les personnels, collaboration avec les responsables des autres services pour ne pas augmenter les risques des personnes sur le terrain de l opération. Il porte une attention particulière aux interactions des différents services afin qu elles ne soient pas de nature à aggraver les risques pour les personnes. - facteur matériel : contrôle de l application des mesures sécuritaires individuelles et collectives : port des équipements de sécurité, - facteur organisationnel: veille au respect des règles des techniques opérationnelles, périmètre de sécurité Il assure avec les autres services qui concourent à la résolution du sinistre, à chaque instant au cours de l évolution, la veille des aspects sécuritaires. - facteur environnemental anticipation de l évolution de l événement, détection des situations dangereuses en puissance. Il a le pouvoir d ordonner des mesures correctives immédiatement, si la sécurité l exige. Le soutien sanitaire: Assuré par le SSSM, Il vise à apporter les soins d urgence aux sapeurs-pompiers blessés et à assurer la prévention et le suivi des accidents en service sur interventions. En 2011 : 345 soutiens sanitaires. Les départs sont assurés des 6 bases du département : La Ferté-sous-Jouarre, Dammartin-en-Goële Tournan-en-Brie, Nangis, Pontault-Combault, La Chapelle-la-Reine» Le soutien psychologique: Le SDIS assure à ses propres agents un soutien après les interventions à caractère difficile, que ce soit lorsqu ils sont confrontés à des situations choquantes ou eux-mêmes victimes (agressions, violences urbaines, accidents à des SP ). Le rôle de la formation chez les SP : savoir appréhender les risques Le Rôle de la formation chez les sapeurspompiers. Dans toute organisation à finalité opérationnelle, la formation est primordiale : Chez les sapeurs-pompiers, elle consiste avant tout à bien appréhender les risques et leurs effets pour mieux intervenir, en toute sécurité pour les victimes potentielles comme pour soi. Elle a deux aspects : - la formation initiale : qui permet de donner à tous les personnels opérationnels les capacités optimales à intervenir dans leurs fonctions respectives et ceci chaque fois qu ils changent de fonction, - la formation continue qui a pour but d une part de maintenir les connaissances acquises à leur meilleur niveau et d autre part d acquérir de nouvelles capacités, au regard de l évolution des risques, des techniques et des capacités individuelles. Ces formations sont dispensées au quotidien dans les centres d intervention et lors de stages bloqués ou échelonnés au Centre de Formation Départemental ou dans des Centres externes (formation des officiers, spécialités opérationnelles de haut niveau ). Sécurité et tactique Formation Le centre technique de formation départemental de Gurcy-le-Châtel La Seine-et-Marne a la chance d avoir son propre centre technique dédié à la formation de l ensemble des sapeurs-pompiers et dans lequel on peut recréer des situations opérationnelles. Les équipements techniques utilisés, doivent reproduire différents types de lieux ou évènements rencontrés en milieu urbain, rural, industriel, etc. et dans lesquels des sinistres sont recréés et contrôlés par des dispositifs dédiés. Les scénarii s inscrivent, bien évidemment, dans une prise en compte maximale de la sécurité des stagiaires et des formateurs au cours des phases d exercice. La formation dispensée est basée sur 4 valeurs: - être humain et ouvert sur l extérieur, - être le garant d une doctrine opérationnelle départementale, - transmettre les savoirs, savoirs faire, savoirs agir dans un contexte opérationnel, - préserver l environnement, Le centre de formation dispose de 7 pôles: un pôle administratif, un pôle enseignement et accueil, Un pôle SSSM, un pôle hébergement et restauration, un pôle logistique et maintenance, un pôle activités physiques et sportives, un pôle exercices et mises en situation (plateau technique). Afin d éviter toute accoutumance des stagiaires aux lieux opérationnels et prendre en compte les mutations technologiques et opérationnelles à venir, le plateau technique est modulable et évolutif dans le temps. SDIS 77 - LES RISQUES ET SES ACTEURS 85

16 Des moyens de commandement DES MOYENS POUR COMMANDER ET DIRIGER Voir fiche SA - 04 LA DIRECTION ET LE COMMANDEMENT DES SECOURS: La réponse aux situations d urgence exige la mobilisation rapide de tous les moyens publics et privés et leur coordination efficace sous une direction unique. À cet égard, la France bénéficie d une tradition juridique, qui investit les maires et les préfets, autorités de police générale, de pouvoirs étendus en situation de crise. Ainsi, la direction des opérations de secours repose dans le cas le plus fréquent, sur le maire au titre de ses pouvoirs de police (articles L et L du code général des collectivités territoriales). Le cas échéant, si la gravité de l événement tend à dépasser les capacités locales d intervention ou lorsque le problème concerne plusieurs communes, l État, par l intermédiaire du préfet, prend la direction des opérations de secours et l appellation Directeur des Opérations de Secours (DOS) Le préfet peut prendre la direction des opérations dans des cas bien précis: - lorsque le maire ne maîtrise plus les événements, ou qu'il fait appel au représentant de l'état, - lorsque, le maire s est abstenu de prendre les mesures nécessaires. Le préfet se substitue alors à lui, après mise en demeure et après que celle-ci soit restée sans résultat, - lorsque le problème concerne plusieurs communes du département, - lorsque l'événement entraîne le déclenchement d'un plan ORSEC. La notion de DOS traduit la compétence juridique et influence directement la détermination des responsabilités éventuelles. Cette direction juridique des secours n efface pas pour autant la direction technique qui demeure nécessaire dans la mise en œuvre des moyens de secours. Cette conduite de l opération relève du commandement. Sur chaque opération, un commandement unique est mis en place et organisé en fonction de l importance de la mission : il est assuré par le Commandant des Opérations de Secours (COS). Le COS désigne le gradé ou l officier sapeur-pompier chargé d assurer la mise en œuvre de tous les moyens publics et privés mobilisés pour l accomplissement des opérations de secours. Il agit sous l autorité du DOS et applique le cas échéant ses directives après avoir assuré auprès de lui son rôle de conseiller technique. Cette complémentarité s inscrit au travers d un lien de subordination entre le DOS, directeur des opérations de secours, et le COS, commandant des opérations de secours. Le Directeur des Opérations de Secours Le maire est chargé, sous le contrôle administratif du représentant de l État dans le département, de la police municipale. Le représentant de l État dans le département peut prendre, pour toutes les communes du département ou plusieurs d entre elles, et dans tous les cas où il n y aurait pas été pourvu par les autorités municipales, toutes mesures relatives au maintien de la salubrité, de la sûreté et de la tranquillité publiques. Ce droit ne peut être exercé, par le représentant de l État dans le département à l égard d une seule commune qu après une mise en demeure au maire, restée sans résultat. Le représentant de l État dans le département est seul compétent pour prendre des mesures relatives à la sécurité et à la salubrité publiques, dont le champ d application excède le territoire d une commune. La direction des opérations de secours relève de l autorité de police compétente, en l occurrence du maire, en vertu des articles 2, 3 et 4 ci-dessus énoncés et sous réserve des dispositions prévues par les alinéas suivants. En cas de déclenchement d un plan Orsec ou d un plan d urgence, les opérations de secours sont placées, dans chaque département, sous l autorité du représentant de l État dans le département, à savoir du préfet. Lorsqu elles intéressent le territoire de plusieurs départements, qu il y ait ou non déclenchement du plan Orsec ou d un plan d urgence, le Premier Ministre peut placer l ensemble des opérations de secours sous la direction du représentant de l État dans l un de ces départements. Le Directeur des Secours Médicaux Le Directeur des Secours Médicaux : des médecins sapeurs-pompiers, après une formation validante, sont inscrits sur une liste d aptitude et remplissent la fonction de Directeur des Secours Médicaux (DSM) en alternance avec des médecins du SAMU 77 selon les modalités définies dans le plan NOVI départemental. Leurs missions sont : - la direction de la chaîne médicale des secours jusqu aux évacuations vers les hôpitaux, - le conseil des autorités sur les mesures d hygiène et de salubrité, - la participation au PC : gestion des personnels, matériels médicaux, des médicaments, - l information des autorités sur le bilan médical du sinistre, - le soutien sanitaire aux personnels engagés. Le Commandant des Opérations de Secours Le commandement des opérations de secours relève, dans l ordre suivant, sous l autorité du préfet ou du maire agissant dans le cadre de leurs pouvoirs respectifs de police : - du directeur départemental des services d incendie et de secours ou de son représentant nommément désigné, - d un chef de site, - d un chef de colonne, - d un chef de groupe, - d un chef d agrès. L engagement de ces échelons de commandement est normalement déclenché par le CODIS en fonction de la nature et de l importance de l intervention. 86 SDIS 77 - LES RISQUES ET SES ACTEURS

17 LES MOYENS MATÉRIELS DE COMMANDEMENT OPÉRATIONNEL : Commander Diriger Le PC ORSEC et le Centre Opérationnel Départemental (COD): En cas d événement grave, nécessitant la mise en place d une gestion de crise, le préfet du département peut décider d activer le COD : c est notamment le cas lors de déclenchement de Plan ORSEC, de Plan NOVI, d épisodes climatiques aigus (tempêtes, grand froid ). Quel que soit le type d'événement, le COD coordonne l'action des secours. Il est Installé dans les locaux de la préfecture. Sa structure s adapte aux situations en cours et à leurs évolutions. Elle se renforce très rapidement si besoin est. Les fonctions généralement activées sont : - Information-communication, - Ordre public, - Protection des populations, - Logistique/réseaux, - Affaires économiques, - Anticipation. Tous les services de l'état et du département peuvent y participer. Le chef du COD est le préfet, il peut être représenté par le directeur de cabinet ou un membre du corps préfectoral. Il fixe aux services déconcentrés et aux partenaires les mesures à mettre en œuvre dans leur domaine de compétences respectif, définit les priorités et réalise les arbitrages. Le chef du service interministériel de défense et de protection civiles (SIDPC) ou son représentant organise le travail du COD. Voir fiche SA - 03 : le Plan ORSEC SDIS 77 - LES RISQUES ET SES ACTEURS 87

18 Le CTA et le CODIS 77 Le Centre Opérationnel Départemental d Incendie et de Secours : Le Centre Opérationnel Départemental d Incendie et de Secours (CODIS) est l organe de coordination de l activité opérationnelle des services d incendie et de secours du département. Immédiatement informé de toutes les opérations en cours et régulièrement renseigné sur l évolution de la situation jusqu à la fin des opérations, il est chargé d assurer les relations avec les autorités de police et avec les autres organismes publics ou privés qui participent aux opérations de secours. Le CODIS est en relation permanente avec le centre de réception et de régulation des appels (n 15) du SAMU. L'interconnexion des deux centres est une condition indispensable pour que les deux services de secours se tiennent mutuellement informés. Outils de centralisation de l'information, d'aide à la décision et de commandement, les CODIS demeurent un élément indispensable dans l'organisation déconcentrée de la sécurité civile. Le CTA/CODIS est géré par un personnel hautement qualifié, en mesure de prendre sans délai les mesures susceptibles de limiter, dès les premiers instants, les effets d une catastrophe et d assurer l efficacité de la lutte par une gestion adaptée des moyens. Afin d assurer efficacement ses missions, le CODIS doit savoir s adapter immédiatement aux différents niveaux d activité opérationnelle (normale ou exceptionnelle). Quatre missions dévolues - L anticipation: si le CODIS doit réagir à l évènement, il lui appartient aussi de prévoir et d anticiper sur les évènements et leur montée en puissance. - La coordination et le soutien : le CODIS doit coordonner l action des centres d incendie et de secours et assurer en temps réel un suivi des interventions sur l ensemble du département. Il contribue à la mise en œuvre des plans de secours, - La gestion des moyens : le CODIS s assure en permanence de la disponibilité opérationnelle des personnels sapeurs-pompiers et des matériels des services d incendie et de secours. Il a également pour vocation, en cas de besoin, de demander au préfet les renforts nécessaires pour compléter les moyens engagés. - Alerte Renseignement Information: interlocuteur sapeur-pompier privilégié des cellules de crise et des centres de coordination, le CODIS est chargé de rendre compte de l évolution de la situation à l autorité (maire ou préfet) en charge de la Direction des Opérations de Secours, alertée par ses soins conformément aux schémas d alerte. En activité opérationnelle exceptionnelle, le CODIS doit, outre ses fonctions générales recueillir les informations sur les effets des sinistres, faire le bilan des moyens engagés ou disponibles, évaluer les besoins en renfort, préparer l application des protocoles particuliers, préparer les ordres d opération, assurer la logistique au profit des secours engagés, préparer les bulletins réguliers d information à l intention des autorités concernées, faire accueillir les renforts extérieurs pour les acheminer sur les lieux des opérations, préparer les détachements de renfort engager à l extérieur du département. Il permet au directeur départemental d exercer, en toute occasion et en permanence, sous l autorité du préfet ou du maire, les missions dont il est chargé par chacun d entre eux dans le cadre de leurs pouvoirs de police respectifs. On distingue deux niveaux d activité dans le fonctionnement général du CODIS: - un niveau d activité opérationnelle habituelle, correspondant à la situation courante, - un niveau d activité opérationnelle particulière, atteint dès l engagement d une colonne sur une opération et pouvant évoluer jusqu à une situation de crise. Le SSSM est présent au CTA CODIS par la permanence santé, représentée par un infirmier présent 24 h sur 24, assurant le conseil technique des chefs de salle et de l officier de permanence en matière de secours à personne, le déclenchement et le suivi des vecteurs opérationnels du service de santé, la prise des bilans VSAV en cas de nécessité, la gestion de la liste de garde quotidienne du SSSM, le renfort de la salle de crise selon la nature de l intervention. 88 SDIS 77 - LES RISQUES ET SES ACTEURS

19 223 - DES MOYENS ADAPTES AUX DIFFÉRENTS RISQUES Comme nous l avons vu précédemment, deux grandes familles de risques existent: - les risques courants - les risques particuliers FAIRE FACE AU RISQUE COURANT, c est essentiellement: - lutter contre les incendies, - porter secours aux personnes, en tout lieu, - porter secours sur les routes. A - LA LUTTE EN FONCTION DE LA PROGRESSION DES INCENDIES Contrairement à une idée reçue, le nombre d incendies n a pas tendance à décroître. En Seine-et-Marne, il a même progressé de 8,69 % entre 2004 et 2005 et c est stabilisé depuis. Ce sont essentiellement des feux d habitations (42 %) et de véhicules (14 %). Adapter les moyens du SDIS Pour y faire face, le SDIS forme ses personnels aux techniques traditionnelles d extinction et de secours, en s adaptant sans cesse aux améliorations des techniques et des matériels (cf.: déroulement d une intervention 2112 p. 76 et Formation 221 p. 85). aux risques courants : en cas d incendie La localisation des sinistres en Seine-et-Marne Répartition des Incendies (sorties d engins 2011 ( source Infosdis) SDIS 77 - LES RISQUES ET SES ACTEURS 89

20 bien réagir en cas d incendie L engin de base des SP: le Fourgon Pompe Tonne (FPT - norme NFS ). Il permet de transporter 3000 litres d eau, de produire litres par minute à 15 bars de pression ; son autonomie est donc d une minute trente (sous 15b de pression), sans alimentation extérieure. Il comporte tous les matériels permettant une reconnaissance du sinistre, les premiers sauvetages, une première extinction à l eau ou à la mousse bas foisonnement, son alimentation sur le réseau, des matériels de détection de gaz et des matériels divers pour compléter ou faciliter l action. Il est généralement servi par 6 hommes (un conducteur, un chef d agrès, un binôme d attaque et un binôme d alimentation). Deux engins spécifiques, pour les grands sinistres Le Bras Élévateur Aérien (BEA) : Ses missions principales: Lutte contre les feux urbains et industriels de grande envergure (usines, entrepôts, dépôts pétroliers), au moyen d un canon fixé sur la nacelle d un bras articulé de 42 m (eau et mousse), reconnaissances, sauvetages de personne en hauteur, protection des biens (bâchage), accès en contrebas, éclairage de zone. Caractéristiques: Hauteur: 42 m; déport possible: 25 m; portée de la lance: 90 m, charge utile sur plateforme: 400 kg, caméra infrarouge (détection des points chauds) et caméra optique; autoprotection de la nacelle. Le Fourgon M0usse Grande Puissance (FMOGP): Ses missions principales: Intervention très rapide sur les feux de bâtiments industriels, dépôts pétroliers, véhicules et aéronefs en feu. Il intervient soit en autonome, soit en complément d autres engins pompe, soit pour alimenter en eau ou mousse (exemple le BEA). Caractéristiques: Châssis 8x4 à deux essieux directeurs de 32 tonnes, pompe 6000 l. min. sous 10 bars l. d eau, 2000 l. d émulseur fluo protéinique, 200 l. de mouillant/moussant; lance-canon de 500 à 4500 l. min. Des moyens pour faire face aux risques industriels FMOGP BEA Le Triangle du feu : Un combustible combiné à l'oxygène de l'air et à une énergie d'activation, subit une réaction chimique exothermique d'oxydoréduction appelée combustion. Elle nécessite 3 éléments : - Un combustible (bois, essences, méthane ), - Un comburant (oxygène la plupart du temps), - Une énergie d'activation permettant d'amorcer la réaction de combustion. Supprimer l'un de ces éléments c'est arrêter le feu! 90 SDIS 77 - LES RISQUES ET SES ACTEURS

21 Les risques pour les SP sur incendie Lors d opérations liées aux incendies (sauvetages, reconnaissances, extinctions, déblais ) les SP sont exposés à plusieurs familles de risques: - liés à l incendie lui-même: brûlure, coup de chaud (hyperthermie), - liés aux explosions: blast/surpression, blessures, - liés à la présence d électricité : Électrisation et électrocution, - liés aux structures: traumatismes et blessures du fait d effondrement, de chutes (de toit, en excavation) occasionnées par l opacité des fumées, par des obstacles, par l instabilité des structures, - des intoxications, asphyxies, anoxies, fumées, vapeurs dégagées par les produits stockés, leur décomposition, leur combustion (solides, liquides, gaz ), malaises, - des gelures (produits cryogéniques, expositions prolongées au froid/hypothermie ), noyade (interventions sur feux de bateaux ), - liés à la circulation: accidents de véhicules (transport, sur place ), suraccident, - fatigue, stress, agression, troubles psychologiques (interventions en zones sensibles, mécontentement des populations ), - cardio-vasculaires par association de différents facteurs de risques. Les sapeurspompiers face aux risques Tenue d intervention Appareil Respiratoire Isolant (ARI) Des Équipements de Protection Individuelle (EPI) spécifiques Le SDIS a doté ses personnels de nouvelles tenues et EPI - pour faire face aux risques : casques, cagoules, tenue de feu, gants, bottes - pour les protéger contre les agressions extérieures lors de l intervention qu elles soient prévues (chaleur, froid, eau, air vicié (ARI) ), ou inopinées (chocs, embrasements généralisés, projections de produits dangereux, toxiques, corrosifs, contaminantes (TLD) gaz toxiques, chutes/lot de sauvetage, ligne de vie ), - pour les rendre visibles (band es réfléchissantes, matériels de protection, d éclairage, de signalisation ). Marquage réfléchissant SDIS 77 - LES RISQUES ET SES ACTEURS 91

22 B - LE SECOURS AUX PERSONNES Les missions des sapeurs-pompiers dans le cadre du secours à personnes concernent: - les accidents de toutes natures, nécessitant un secours d urgence, ou un secours en équipe (sauvetage, soustraction à un danger ou à un risque), - les interventions pour détresses vitales avérées ou supposées nécessitant la réalisation de gestes de secourisme ou la mise en place de matériels adaptés et une surveillance constante, dans l attente de la prise en charge par un personnel d un SMUR ou du SSSM. - toutes interventions sur la voie publique et dans les lieux publics ou assimilés. En effet, elles peuvent alors présenter, à cause de leur localisation ou de la pauvreté des informations transmises lors de l alerte, un risque d aggravation : quel que soit l état de la victime, la nécessité d une intervention rapide implique l envoi des moyens du SDIS 77. Le secours aux personnes : une mission partagée Le secours aux personnes est une des missions partagées du SDIS avec les autres acteurs de l aide médicale urgente, dont les SMUR (Service Mobile d Urgence et de Réanimation). Cette mission est partagée par nos VSAV mais également par le SSSM, via des vecteurs permettant la prise en charge des victimes, les VSLM (Véhicule Léger de Secours Médical). Ces vecteurs sont armés par des infirmiers protocolés (prescriptions médicales sous la responsabilité du médecin chef, permettant aux infirmiers de prendre en charge seuls, sans médecin ou dans l attente d un médecin, avec les SP, un certain nombre d urgences, en particulier vitales (exemple : arrêt cardio-respiratoire). Porter secours en sécurité Le secours aux personnes étant la plus grosse part des interventions des SP (79 % avec plus de 10 % d accidents routiers), tout SP doit être formé, selon ses responsabilités, aux techniques secouristes. La formation «secours aux personnes» (SAP) est une formation destinée à permettre à un sapeur-pompier d intervenir en équipe et avec du matériel sur un malaise ou un accident, en effectuant des actes de prompt secours. Elle comprend au minimum un module SAP1 (qui intègre les contenus des for mations secouriste telles que les formations aux premiers secours en équipe de niveau 1 et 2 (PSE 1 et 2) et également une formation au secours routier), la prise en charge de polytraumatisés. Pour tenir l emploi de chef d agrès VSAV, le sapeurpompier doit être titulaire du diplôme SAP2, formation basée sur la responsabilité du chef d agrès, sur le choix des actions à réaliser après une analyse de la situation voir paragraphe 2112 p. 76 sur la MGO). Terminologie : Secours : aide ou assistance extérieures qui permettent d échapper à un danger ou de sortir d une situation difficile ou pressante, soins ou sauvetage. d une personne blessée ou malade. Prompt secours : (défini par les circulaires du 18 septembre 1992 et du 2 février 1996) action de secouristes agissant en équipe et visant à prendre en charge sans délai des détresses vitales ou à pratiquer des gestes de secourisme. Son intérêt réside dans son caractère réflexe. Soins d urgence : prise en charge d une urgence médicale en situation quotidienne ou d exception, que ce soit en intra ou en extra-hospitalier. Véhicule de Secours et d Assistance aux Victimes (VSAV) Les risques pour les SP dans le cadre des missions de secours à personnes sont liés: - aux pathologies rencontrées, maladies infectieuses, projection de sang, virus (Hépatites, VIH ): des protocoles sont immédiatement appliqués en cas de doute, - aux sites sur lesquels ils interviennent (topologie dangereuse, exposée, agressivité: blessures, brûlures, traumatismes ) - à l urgence de la mission et aux conditions de circulation: accidents de déplacement Véhicule de soutien et de secours médical (VSSM) 92 SDIS 77 - LES RISQUES ET SES ACTEURS

23 Secourir de nombreuses victimes : le PLAn novi LE PLAN NOVI Depuis la réforme de la doctrine de planification des secours prise en compte par la loi n de modernisation de la sécurité civile du 13 août 2004, le PLAN ROUGE est intégré dans le plan ORSEC départemental sous la forme du dispositif spécifique «ORSEC nombreuses victimes» et prend l appellation de PLAN NOVI. Il prévoit les procédures de secours d urgence à engager en vue de remédier aux conséquences d un évènement entraînant ou pouvant entraîner de nombreuses victimes. Ses objectifs sont : - la rapidité de mise en place des moyens, - l organisation du commandement dont celle de la chaîne médicale des secours, - la détermination de moyens suffisants et adaptés, - la coordination et la régulation médicale. En effet, il faut dans le même temps : - soustraire les victimes du milieu hostile, - lutter contre le sinistre initial et contre ses effets directs et indirects (protection de la population, des biens et de l environnement), - prendre en charge toutes les victimes, qu elles soient blessées physiquement ou psychologiquement. Élaboration : Le PLAN NOVI est élaboré par le préfet de Seine et Marne en collaboration avec les services opérationnels concernés: le service départemental d incendie et de secours (SDIS), le service d aide médicale urgente (SAMU), l UT de l ARS, les services de Police et de Gendarmerie. Le PLAN NOVI ne peut être déclenché que par le préfet ou son représentant. Objet: L objet principal du plan est d organiser la coordination de la mise en œuvre des moyens composant la chaîne médicale, afin d assurer la cohérence et la continuité de l engagement des différents services appelés à intervenir, tout en veillant à éviter la désorganisation des structures hospitalières (celles-ci ont leur propre plan d accueil d un afflux massif de victimes : le PLAN BLANC hospitalier, permettant de faire face à cet afflux venant du terrain). En dehors des services précités, collaborant à l élaboration du plan, celui-ci prévoit l appel à d éventuels renforts par des entreprises sanitaires privées, et par les associations de secourisme. SDIS 77 - LES RISQUES ET SES ACTEURS 93

24 Un concept unique pour traiter les victimes Le SSSM du SDIS participe à ce plan, en particulier par la garde de DSM (Directeur des Secours Médicaux) partagée par semaine avec le SAMU, selon la liste d aptitude arrêtée par le préfet. Sous l autorité du COS, il doit mettre en place et assurer le fonctionnement de la chaîne médicale des secours. (voir définitions COS, DOS, DSM 226 p. 86 et fiche SA 04). Le traitement des victimes dans le PMA la cellule Poste Médical Avancé 94 SDIS 77 - LES RISQUES ET SES ACTEURS

25 C - LE SECOURS ROUTIER Le secours routier a pour but d intervenir sur les accidents de la circulation et sur les accidents de la voie publique en général. La formation au secours routier, mission intégralement dévolue aux sapeurs-pompiers, permet d appréhender les risques particuliers inhérents tels que le risque de collision par un autre véhicule (suraccident), le risque d incendie (batterie, essence), le risque de blessure des intervenants par les débris (tôle, verre) par la nature de l axe routier (voie express, autoroute). Selon l importance de l accident, la taille du dispositif mis en place sera différente, d où la nécessite d une connaissance entre les différents acteurs: - pour le balisage et la sécurité de la circulation: la police ou la gendarmerie, le service public chargé de la voirie ou la société d autoroute; - pour la protection contre l'incendie, la stabilisation du véhicule, l'accès à la victime et son dégagement, les premiers soins dans le véhicule: les sapeurs-pompiers; - pour la partie purement médicale, dans le véhicule, durant l'extraction et l'évacuation: une équipe médicale ou paramédicale extra-hospitalière (le SMUR, le SSSM); - pour le dégagement de la chaussée: les entreprises de dépannage. *Le SSSM est engagé sur la prise en charge de victimes d accidents de la voie publique (AVP), avec les VSAV, en particulier lors d AVP graves ou nécessitant la prise en charge de la douleur (protocole spécifique). pour secourir les accidentés pour secourir sans devenir une victime La signalisation et la protection des interventions sur les voies de circulation Les risques pour les SP sur AVP L'accident de la circulation représente des risques particuliers aussi bien pour les victimes que pour les sauveteurs et autres intervenants (SP, SMUR, Police, Gendarmerie, SUT, DIR 77, Dépanneurs, Sociétés autoroutières.): - risque de collision par un autre véhicule (suraccident), en particulier dans le Département sur certains axes routiers dépourvus de Bande d Arrêt d Urgence, - risque d incendie (électricité de la batterie + essence), d explosion et d électrocution (véhicules hybrides), - blessure par les débris (verre, tôle), et ce notamment sur les voies express et autoroutes (vitesses de circulation plus élevées), - déstabilisation du ou des véhicules: chute, écrasement. SDIS 77 - LES RISQUES ET SES ACTEURS 95

26 pour intervenir en situations particulières FAIRE FACE AUX RISQUES PARTICULIERS Faire face aux risques particuliers implique la mise en œuvre de techniques particulières, de moyens importants tant en hommes qu en matériel. Ce sont donc en général des spécialistes SP qui interviennent, au côté, si nécessaire, de spécialistes et experts d autres origines (privé, public). Ce sont les interventions pour lutter contre les effets des risques technologiques, radiologiques, contre les feux de forêt, pour rechercher des victimes en excavation, en hauteur, à l aide de matériels spécifiques, de chiens et de personnels aguerris aux situations périlleuses. face aux risques technologiques LES ÉQUIPES D INTERVENTION FACE AUX RISQUES TECHNOLOGIQUES: L évolution des risques technologiques, tant dans leur nature que dans leur répartition géographique entraîne des interventions de plus en plus fréquentes et de plus en plus techniques. Pour faire face à ce type de sinistres, une Unité Mobile d Intervention Chimique, (UMIC77) a été créée. Elle est constituée de l ensemble des moyens humains et matériels nécessaires à toute intervention impliquant des produits chimiques ou biologiques dangereux ou présentant des risques de pollution et là où les moyens traditionnels des sapeurs-pompiers sont inadaptés. Dans ce domaine, on peut distinguer trois grands types d intervention: - les opérations à caractère chimique : opération mettant en cause des produits chimiques (solides, liquides, gaz) dangereux (ex: fuites ou risques de fuites), - les opérations à caractère biologique : opération mettant en cause des organismes vivants (bactéries, champignons, virus ) ou supposés l être (ex: poudre suspecte), - les opérations de lutte contre les pollutions des eaux: pollution d un cours d eau par des hydrocarbures, obturation de réseaux d assainissement lors de feux d entrepôts, etc Dans ce cadre et sous l autorité d un COS, l UMIC a pour missions de déterminer l existence et la nature du risque chimique ou biologique, réaliser les premières mesures conservatoires si elles n ont pas été réalisées, protéger le public, les intervenants, les biens et l environnement, réduire ou supprimer la source du risque, limiter les effets engendrés par le sinistre, participer dans certains cas à la recherche du pollueur avec les services compétents. L UMIC intervient rarement seule et s intègre dans un dispositif comportant des moyens traditionnels. Elle dispose de moyens matériels spécialisés obligatoirement affectés dans des centres d intervention spécialisés. Il s agit des véhicules suivants: le Véhicule de Reconnaissance Chimique (VRCH), la Cellule Mobile d Intervention Chimique (CMIC), la Cellule de lutte contre les Pollutions (CEPOL). Le SSSM assure ici également le soutien sanitaire des personnels engagés, le port des tenues spécifiques générant des contraintes physiologiques importantes. Certains personnels SSSM ont une spécificité NRBC leur permettant également d être le conseiller technique du COS et d intervenir éventuellement en zone d exclusion. 96 SDIS 77 - LES RISQUES ET SES ACTEURS

27 Le VRCH est le moyen de première intervention de l UMIC (Mitry, Coulommiers et Montereau) dans le domaine des opérations à caractère chimique et biologique. Ce véhicule dispose du matériel nécessaire à la mise en œuvre des premières mesures conservatoires: équipements de protection individuelle, détection et identification, balisage et alerte des populations, colmatage et obturation, prélèvements. Les CMIC sont utilisées comme moyen d appui et de renfort au VRCH. Elles sont stationnées à Lagny-sur- Marne et Melun. Elles se composent du matériel nécessaire pour traiter l ensemble des opérations à caractère chimique et biologique. Outre le matériel du VRCH, elle peut faire du transvasement, de la récupération et de l identification «lourde». Les CEPOL sont utilisées pour lutter contre les risques de pollution des eaux par un produit non soluble et plus léger que l eau. Elles sont stationnées à Lagny et Melun. (pollution d un cours d eau, obturation de réseaux d assainissement ). Elles possèdent du matériel permettant l endiguement (pose de barrages), l obturation et le colmatage, le transvasement et la récupération (uniquement hydrocarbures). L UMIC77 possède également des matériels de décontamination, d évacuation des victimes. en zone toxique, des tenues de protection et de décontamination. Les chaînes de décontamination, situées à Meaux, Lognes et Moissy, permettent la décontamination et le rhabillage de victimes valides ou invalides exposées à une substance chimique, nucléaire ou biologique. Les risques pour les équipes d intervention face aux risques technologiques Les spécialistes risques chimiques des SP sont dotés des meilleurs équipements existant sur le marché. Cependant, nul n est à l abri d un accident exogène ou endogène: - risques liés à une protection insuffisante ou à sa rupture (tenue, appareil respiratoire ): contamination (surfacique, interne, externe), infection, atteintes cutanées ou percutanées, oculaires, respiratoires, brûlures et gelures chimiques, asphyxie; - risques dus au port des équipements de protection individuelle: hyperthermie, hypothermie, déshydratation, fatigues liées à une longue exposition, stress, chutes. LES ÉQUIPES D INTERVENTION FACE AUX RISQUES RADIOLOGIQUES Les équipes d intervention radiologique interviennent dans le cadre de situations mettant en cause des sources de rayonnements ionisants: PPI de centrale nucléaire, transport de matières radioactives, incendie avec présence de sources dans un secteur industriel ou médical, AVP avec colis radioactifs, déclenchement de portique de détection, paratonnerre radioactif, détecteur ionique de fumée, objets au radium sans oublier le risque d attentat non conventionnel. Leurs missions consistent à faire des mesures de la radioactivité présente et les périmètres de sécurité nécessaires, de contrôler la non-contamination des personnels, de localiser et réduire la source de rayonnement ionisant, de réaliser des prélèvements (frottis, terre, eau ), et de rendre compte au COS et à l IRSN. Les risques pour les équipes d intervention face aux risques radiologiques Le risque principal pour les sapeurs pompiers est que la radioactivité, bien que provoquant des dégâts sur nos cellules vivantes, ne se voit pas, ne se sent pas. Cela impose l utilisation d appareils de mesure pour détecter les rayonnements. Des sapeurs pompiers sont spécialisés dans ce domaine très technique, et constituent l Unité Mobile d Intervention en Risques Radiologiques (UMIR77). Les sapeurs pompiers non spécialisés doivent faire appel à l UMIR77 dès que, sur intervention, il y a un doute sur une présence de radioactivité (ex : détecteurs ironiques dans les gravats suite à un feu, AVP avec colis suspect ). L unité spécialisée prend alors en compte ce risque spécifique, en parallèle des missions de risque courant qui restent prioritaires sur le risque radiologique (ex : une victime doit être secourue, un feu doit être attaqué ). Deux centres sont spécialisés: Provins et Moissy-Cramayel. face aux risques radiologiques SDIS 77 - LES RISQUES ET SES ACTEURS 97

28 lors des feux de forêt et de végétation LES ÉQUIPES D INTERVENTION FEUX DE FORET Les incendies de forêt concernent des surfaces supérieures ou égales à un hectare d un seul tenant, intéressant ou ayant atteint des forêts, landes, garrigues ou maquis. Leur importance dépendra du vent qui attise, transporte et couche les fumées, du relief (pentes, cols) et de la végétation (densité, inflammabilité). En Seine-et-Marne, ce sont souvent des feux de tourbe, couvant longtemps et se propageant très loin dans la strate herbacée qui apportent le plus de soucis aux équipes d intervention sapeurs-pompiers. Les techniques employées sont: - l étouffement: utilisation de la vapeur de l eau pour remplacer l oxygène qui entretient la combustion, - le refroidissement: la température de l eau passe de 25 à 100 (75kcal pour un litre) et change d état (537 kcal de liquide à vapeur pour un litre), - suivant le temps disponible: déforestage pour abattre et faire reculer le potentiel calorifique, mouillage des surfaces puis extinction en diffusé quand l intensité baisse. Le dispositif d intervention est basé sur l intervention simultanée et complémentaire de 3 Camions Citernes, renforcés d un Porteur d eau et de la voiture tout-terrain du Chef de Groupe d intervention. Il est mis en place autant de Groupes que nécessaires avec la montée en puissance du Commandement et des engins d appui et de soutien. Principaux matériels de première intervention utilisés: - Camion Citerne tout terrain, - Cellule Citerne l, ou l, avec bâche l, - Fourgon Pompe Tonne Hors Chemin 4500 l, - Semi-remorque-Cellule-Grande-Capacité l, - Véhicule de Commandement, VL tout-terrain, - Engins de chantier, véhicules privés porteurs d eau, matériel de forestage, - Hélicoptère bombardier d eau (loué par le SDIS aux périodes critiques). Personnels engagés: SP du SDIS 77 spécialisés de feux de Forêts et parfois renfort des départements voisins, moyens de l ONF, ONCFS, forces de l ordre. Principaux risques encourus par les populations : intoxication par la fumée, accident par manque de visibilité, par stress ou panique, brûlures par projection de particules enflammées, incendie, explosion. Risques pour les SP dans les incendies de forêts : - liés directement aux feux de forêts: - inflammabilité, propagation, encerclement, cul-desac, - rayonnement, combustion, projections, - intoxication par les fumées, explosion de gaz chauds, intoxication au CO ou gaz aromatiques. - liés au matériel: - poussières, rotor hélico, projection eau extinction, - accident avec véhicules (déplacement, passages dangereux), - accident avec matériel de forestage, - coup de chaleur, hyperthermie, brûlures, électrotraumatisme, accident cardiaque, infection, piqûres, allergies - stress, panique,...d où la nécessité de : hygiène, hydratation, alimentation adaptée, repos, équipements de protection individuelle, consignes de protection collectives. 98 SDIS 77 - LES RISQUES ET SES ACTEURS

29 LES ÉQUIPES SAUVETAGE-DEBLAIEMENT: Les spécialistes sauvetage-déblaiement interviennent en matière de reconnaissance, de sauvetage et de sécurisation d un site dans les milieux effondrés ou menaçant ruine où les moyens traditionnels des sapeurspompiers sont inadaptés, insuffisants ou dont l emploi s avère dangereux en raison des risques présentés. Leurs missions sont: les reconnaissances, la mise en œuvre des mesures conservatoires, les sauvetages, (détection de victimes, localisation, dégagement et évacuation), la sécurisation du site, la mise en place d un périmètre de sécurité et la sectorisation de la Zone d Intervention (ZI) en chantier. Dans le cadre d événements catastrophiques, sur le plan national ou international, il peut être constitué un détachement spécialisé composé d une unité sauvetage-déblaiement (soit 11 spécialistes) plus un chef de section. MATÉRIELS UTILISÉS EN SD : Équipements de protection individuelle: casque avec lumière, narguilé, Équipements de protection collective: balisage, protections auditives, masques antipoussières, 2 lots de sauvetage Matériels d éclairage, Matériels de recherche victimes: matériel d écoute électronique et matériel de recherche visuelle électronique pour exploration en partie non accessible par l homme, Matériel d évacuation de victimes: lot de sauvetage et barquette de sauvetage, Matériel d étaiement, Matériels de percement électriques et hydrauliques, carotteuse, marteau-piqueur, burineur, éclateur à béton, Matériel de découpage: tronçonneuse à bois, à béton, oxydé coupeur, lance thermique, Matériel de levage et de traction. en cas d effondrement Les risques pour les équipes SD Au cours des missions confiées à cette spécialité, les personnels SP sont particulièrement exposés: en effet, l évolution sur des terrains instables ou l intervention en infrastructures et superstructures menaçant ruine peut à tout moment soumettre le sapeur-pompier à un accident (chute de matériaux, ensevelissement, etc.). De surcroît il faut ajouter à ces risques environnementaux, l utilisation des matériels de coupage, de démolition et autres, qui - utilisés dans des conditions défavorables - peut amplifier le risque. Dans cette optique la sécurité des personnels est au cœur de la politique de formations initiale et continue du SDIS, tout au long de l année, sur des sites adaptés à la pédagogie sécuritaire. Elle fait l objet d une vigilance sans faille du chef d unité lors d'opérations difficiles. LES ÉQUIPES CYNOTECHNIQUES Les équipes cynotechniques, constituées de binômes maître-chien et chien de recherche participent aux: - missions de secours aux personnes ensevelies, suite à un effondrement de construction (explosion, attentat ), dans une tranchée sur un chantier, dans des carrières, suite à un glissement de terrain à une coulée de boues à des catastrophes naturelles, à un accident de circulation avec destruction d habitation, dans des silos, des décharges ou sous des matériaux divers, lors de tremblement de terre national, en cas d accident ferroviaire impliquant de nombreuses victimes, d accident aérien de chute d aéronefs. - missions de recherche des personnes disparues: dans le cadre de prompt secours: tel qu accident de la voie publique en secteur rural avec incertitude quant au nombre de victimes pouvant être éjectées ou obnubilées, malade dépendant médicamenteux avec risque de perte de connaissance (diabétique par exemple), malade chronique avec risque d égarement, personne âgée disparue, enfant perdu, recherche d un corps, recherche de personne en milieu souterrain, recherche de personnes malades, dépressives. Le soutien sanitaire des maîtres-chiens est assuré par le SSSM qui participe aux entraînements spécifiques, le soutien vétérinaire des chiens est pris en charge, si nécessaire, par les vétérinaires du SSSM. Les risques pour les SP et leurs chiens Ils sont principalement liés à la complexité des lieux et des situations sur lesquels ils interviennent: risques d effondrements secondaires, instabilité des matériaux, produits toxiques éventuels, ce qui implique un apprentissage lors des entraînements et une attention particulière lors des interventions sur des sites inconnus. pour rechercher des personnes SDIS 77 - LES RISQUES ET SES ACTEURS 99

30 dans des situations périlleuses LE GROUPE DE RECHERCHE ET D INTERVENTION EN MILIEU PÉRILLEUX (GRIMP): Le GRIMP est une spécialité professionnelle sapeurspompiers qui a pour but d intervenir, en matière de reconnaissance et de sauvetage, dans les milieux naturels et artificiels où les moyens traditionnels des sapeurs-pompiers sont inadaptés, insuffisants ou dont l emploi s avérerait dangereux en raison de la hauteur ou de la profondeur et des risques liés aux acheminements. Ce sont par exemple les grottes, les fontis et cavernes, les souterrains, les ravins, les immeubles hauts, les grues, les ponts, les engins ou bâtiments en instabilité et tout lieu d accès restreint. Les interventions peuvent aussi bien concerner le sauvetage de personnes, d animaux ou de biens en milieu périlleux, le transport de personne en milieu difficile (difficulté d accès routier, en aérien, en souterrain ). Le GRIMP peut également procéder à des reconnaissances pour donner un avis technique. Les équipes GRIMP sont souvent accompagnées par les membres du SSSM qui assurent leur soutien sanitaire et sont aptes à intervenir pour la prise en charge de victimes: les personnels SSSM reçoivent une formation spécifique au transport sanitaire héliporté, comportant une initiation GRIMP et d hélitreuillage. Certains font partie du GRIMP. Les risques pour les équipiers GRIMP La spécificité de ce mode d intervention implique des risques plus importants pour les intervenants: le risque majeur est la chute, aggravé par les risques d éboulement, de chute de pierre ou d objet. L exposition prolongée au froid, à la chaleur, au vent, au stress et la difficulté physique de ces missions peuvent entraîner des blessures et malaises, ce qui implique un soutien sanitaire permanent du SSSM. avec des moyens d appui adaptés 2233 DES MOYENS MATÉRIELS PERFORMANTS a - DES MOYENS D APPUI: quelques moyens pouvant être acheminés sur intervention en appui et en soutien des engins d intervention: CEDA: la Cellule Dévidoir Automobile est une Réserve de tuyaux de 152 mm en écheveaux de 2 x 800 m et 2 x 1000 m qui permet des établissements de longue distance, CEMUL : la Cellule ÉMULseur est une réserve d émulseur fluo protéinique polyvalent de 6000 litres utilisé notamment sur les feux d hydrocarbures, CEPOL: la Cellule dépollution: moyen de lutte contre les pollutions aquatiques par hydrocarbures (120 m de barrages flottants, produits absorbants, matériels de récupération et citernes souples de stockage), CESDE: la Cellule Sauvetage-DEblaiement appuie les sauveteurs-déblayeurs avec des matériels de recherche, de protection, d évacuation, d étaiement, de percement, de découpage, de levage CEPRO: la Cellule PROtection est équipée de divers lots permettant d assurer la protection des biens, CEVEM: la Cellule Electro-Ventilation et Mousse permet l éclairage des zones d intervention, la ventilation et la production de mousse haut foisonnement, CELAR: la Cellule d Assistance Respiratoire a pour but de remplir les bouteilles d air des ARI et des plongeurs (200 et 300 bars), CECGC : la Cellule Citerne Grande Capacité permet l acheminement de l d eau sur un sinistre, CEPGP: la Cellule Pompe Grande Puissance: permet de relayer des engins et d épuiser des volumes importants (pompe de 8000 l/minute, entrées et sorties de 150 mm), CLEM : la Cellule Lance Eau Mousse est un réservoir d émulseur de 4000 litres, (concentration 3 ou 6 % émulseur, équipé d un moteur de 400 CV et d une pompe: 8000 litres/min à 10 bars, 6000 litres/min à 15 bars), BEA: Bras Élévateur Aérien (voir p. 90), FMOGP: Fourgon MOusse Grande Puissance: capacité l d eau permet d attaquer des sinistres violents (feux d entrepôts ) avec une pompe de litres/min à 10 bars. (voir p. 90). CLEM QUELQUES AUTRES MOYENS D APPUI CEFOR: Cellule manœuvres de Force (matériels de levage, coupage, traction ), CESMO: Cellule ESpace MOdulaire: accueil temporaire de personnels (tentes gonflables de 15 m 2 ), CEPMA: Cellule Poste Médical Avancé: matériel médical, paramédical, oxygénothérapie pour intervention avec nombreuses victimes, CEEMBR: cellule EMBarcations, CMDR: Cellule Mobile de Décontamination Rapide: sert à décontaminer du personnel et des populations soumis à une contamination chimique, radiologique ou biologique, CEPARI : la Cellule d Entraînement au Port des Appareils Respiratoires Isolants. 100 SDIS 77 - LES RISQUES ET SES ACTEURS

31 soutenu par une organisation logistique b - UN PARC AUTOMOBILE, DES MATÉRIELS POUR SE PROTÉGER, DES TECHNICIENS POUR LES ENTRETENIR 38 agents (sapeurs-pompiers, personnel administratif et technique) en ont la charge, que ce soit pour: - l acquisition, l analyse des besoins, dans le respect des normes en vigueur, - la maintenance préventive et corrective (3 838 opérations en 2011), - les vérifications périodiques imposées par la réglementation, - l approvisionnement en pièces détachées, - le suivi des garanties, - la gestion et l affectation. Les risques chez les SP : les moyens de s en protéger les matériels pour se protéger - les tenues de protection contre les gaz - les Appareils Respiratoires Isolants (ARI) qui isolent les sapeurs-pompiers d un milieu extérieur hostile ou irrespirable (fumées d incendie, air vicié, gaz toxique, absence d oxygène dans l air) en distribuant de l air frais contenu dans une bouteille de gaz comprimé qu ils portent sur le dos - le matériel de protection contre les chutes: harnais, cordes, sangles, mousquetons, etc. tout en se protégeant Les matériels de sécurité: - les détecteurs de monoxyde de carbone (que l on utilise dans les locaux avec des appareils de chauffage défectueux par exemple), - les détecteurs d ambiance explosible (que l on utilise lors des fuites de gaz par exemple), - les caméras thermiques (que l on utilise pour localiser les victimes dans la fumée), - les détecteurs d immobilité (qui permettent aux sapeurs-pompiers restés à l extérieur d un incendie de vérifier si l un de leurs collègues est en danger). La signalisation des véhicules d incendie et de secours suite à la modification de la réglementation: Après une période d essai nationale de près de deux ans, la réglementation relative à la signalisation des véhicules d incendie et de secours a changé. L objectif est d améliorer la sécurité des sapeurs-pompiers lors des interventions sur la voie publique par: - les bandes alternées retro-réfléchissantes («zébras») présents à l avant et à l arrière des véhicules changent pour les couleurs jaune citron et rouge alors qu elles étaient blanches et rouges. - et pour les Véhicules d Assistance et de Secours aux Victimes ou VSAV («ambulances») et les Véhicules de Secours Routier ou VSR., la couleur «rouge fluorescente» (sorte de orange) qui reste d actualité pour le SDIS de Seine-et-Marne. SDIS 77 - LES RISQUES ET SES ACTEURS 101

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