Encadrement : Ghassan Chebbo (ENPC) Claude Joannis (LCPC)

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1 Synthèse de l enquête sur les pratiques de gestion des réseaux d assainissement par temps de pluie 30 Avril 2008 (Rapport provisoire) Dans le cadre de la thèse «Apport de la mesure en continu pour la gestion de la qualité des effluents de temps de pluie en réseau d assainissement» Céline Lacour Encadrement : Ghassan Chebbo (ENPC) Claude Joannis (LCPC)

2 Sommaire Sommaire 2 Introduction 3 Remerciements 4 Liste des sigles et abréviations 5 1 Synthèse sur la gestion des réseaux étudiés par temps de pluie Description des bassins versant et des réseaux Géographie et caractéristiques des territoires Informations hydrauliques Connaissance des flux de polluants Informations sur les traitements Les infrastructures Instrumentation des réseaux Mesures dans le réseau Mesures de la pluie et prévisions météorologiques Les pratiques de gestion de temps de pluie Les principaux objectifs Les stratégies générales Quelle place pour les mesures en continu de la qualité? Bilan La gestion automatisée dans les réseaux Description des principaux outils utilisés par les réseaux Quelques exemples de règles de gestion Cas particulier du SIAAP 30 2 Synthèse Principales caractéristiques de chaque réseau Bilan des cas d étude rencontrés 33 3 Exemples d études de cas Seine-Saint-Denis : le bassin de La Plaine Situation et Objectifs du bassin Principales caractéristiques Fonctionnement du bassin Etude de cas à l aval du bassin : station de contrôle Ambroise Croizat Val de Marne : bassin de la Ferme de l Hôpital Situation et objectifs du bassin Principales caractéristiques Fonctionnement du bassin Asservissement par un turbidimètre Nancy : bassin de Solvay Situation et objectifs du bassin Fonctionnement du bassin de Solvay Règles de gestion théoriques 46 Conclusion et perspectives 47 2

3 Introduction Dans le cadre de la thèse intitulée «apport de la mesure en continu pour la gestion de la qualité des effluents de temps de pluie en réseau d assainissement», réalisée au Cereve et en partenariat avec le LCPC, une enquête a été réalisée auprès de gestionnaires de réseaux d assainissement. En effet, en France, la maîtrise de la pollution pluviale a pris une place croissante dans les problèmes d assainissement, relayée par un cadre réglementaire de plus en plus strict. Or, de façon générale, les gestionnaires manquent de connaissances et d outils de mesure pour évaluer la qualité des flux de polluants. Depuis quelques années, différents dispositifs optiques ont été mis en place afin de mesurer certains paramètres polluants des eaux résiduaires. Plus particulièrement, il a été mis en évidence la possibilité d utiliser des mesures en continu de turbidité pour mesurer la dynamique de la pollution particulaire. En effet, de nombreuses études ont montré que la majorité des polluants étaient présents sous forme particulaire dans les réseaux d assainissement. D autres part, les turbidimètres permettent de disposer de données en continu et en temps réel contrairement aux méthodes classiques de prélèvements d échantillons dont le nombre est nécessairement limité et l analyse différée. Néanmoins, de nombreux gestionnaires doutent des possibilités d utilisation de ces dispositifs réputés peu fiables et de mise en œuvre compliquée in situ. Une partie du travail de thèse doit donc s attacher à expliciter comment mettre en œuvre ces dispositifs pour obtenir des données fiables et précises en continu. Par ailleurs, il s agit également d évaluer l apport que pourrait constituer le supplément d information «turbidité» pour la gestion de temps de pluie des réseaux et notamment pour la gestion automatisée des flux dans le réseau ou de la vidange des ouvrages de décantation. Dans ce cadre, l enquête a pour objectif de mieux connaître les pratiques actuelles de gestion des réseaux d assainissement par temps de pluie mais également de tenter d identifier des besoins émergents. Il s agit donc de faire une synthèse des modes de gestion actuels par temps de pluie mais également de réfléchir aux applications et utilisations potentielles de mesures en continu de la qualité. Par ailleurs, les réponses apportées à ce questionnaire pourront contribuer à construire des scénarios de gestion et à les paramétrer sur des configurations-types simplifiées afin d évaluer l apport de la mesure en continu de la qualité pour la gestion des réseaux d assainissement par temps de pluie. 3

4 Remerciements Les gestionnaires de réseaux ayant participés à cette enquête sont : - La SERAM pour Marseille et Allauch (Société d Exploitation du Réseau d Assainissement de Marseille), - La DEA 93 (Direction de l Eau et de l Assainissement de Seine-Saint-Denis), - La DSEA 94 (Direction des Services l Eau et de l Assainissement du Val de Marne), - La CUB (Communauté Urbaine de Bordeaux), - Le SIAH (Syndicat Intercommunal d'aménagement Hydraulique du Croult et du Petit Rosne), - Le SIAAP (Syndicat Intercommunal de l Assainissement de l Agglomération Parisienne), - La CUN (Communauté Urbaine du Grand Nancy), - Veolia Eau pour Saint-Malo et Brest, - SEVESQ pour la Direction de l Eau et de l Assainissement des Hauts de Seine (DEA 92). Je remercie vivement l ensemble des personnes ayant participé à cette enquête soit par des réponses directes au questionnaire, des entretiens téléphoniques ou qui ont accepté de me recevoir : - Dominique Laplace, directeur adjoint de l exploitation à la SERAM ; - Olivier Browne, chef du service gestion des eaux à la DEA 93 ainsi que l ensemble des services ayant contribué à l enquête ; - Mercédès Galano, directrice des services de l environnement et de l assainissement à la DSEA 94, Nathalie Vernin, responsable du service "Autosurveillance et Diagnostic Permanent" ainsi que l ensemble des services ayant contribué à l enquête ; - Pierre Bourgogne, directeur de l eau et de l assainissement à la CUB ; - Eric Chanal, directeur général du SIAH et Gilles Pénit ingénieur territorial, chargé de mission hydraulique métrologie au SIAH ; - Oliver Storme, responsable du service de gestion des flux au sein de la direction de l exploitation du SIAAP et Vincent Rocher, chercheur à la Direction de la Recherche et du Développement du SIAPP ; - Benoît Galliot au service des eaux et du chauffage urbain et Aline Chesnier, ingénieur gestion technique centralisée à la CUN ; - Olivier Pascal, directeur de SEVESQ et Vincent ROCHE, ingénieur exploitation à SEVESC ; - Mathieu Zug, chargé d études en maîtrise des systèmes d assainissement à la direction technique de Veolia Eau, région Ouest. De plus, je remercie également les personnes m ayant permis d effectuer des visites de sites pour illustrer cette enquête : - Une visite de site a été réalisée sur le bassin de Solvay à Nancy en mars 2007 avec des responsables du service de gestion de la CUN. - Au niveau de la DEA 93, Olivier Browne, m a fait visiter le bassin de la Plaine en octobre Au niveau de la DSEA 94, Sophie Giacomazzi, chef du service Exploitation- Maintenance ainsi que Pascale Simonet et Guy Bertin m ont fait visiter le bassin de la Ferme de l Hôpital à Valenton. 4

5 Liste des sigles et abréviations - BV : BassinVersant - COD : Carbone Organique Dissous - CUB : Communauté Urbaine de Bordeaux - CUN : Communauté Urbaine du Grand Nancy - DBO 5 : Demande Biologique en Oxygène à 5 jours - DCO : Demande Chimique en Oxygène - DCO : Demande Chimique en Oxygène - DEA 92 : Direction de l Eau et de l Assainissement des Hauts de Seine - DEA 93 : Direction de l Eau et de l Assainissement de Seine-Saint-Denis - DO : Déversoir d Orage - DSEA 94 : Direction des Services l Eau et de l Assainissement du Val de Marne - EP : Eaux Pluviales - EU : Eaux Usées - GTR : Gestion en Temps Réel - MES : Matières En Suspension - SERAM : Société d Exploitation du Réseau d Assainissement de Marseille - SIAAP : Syndicat Intercommunal de l Assainissement de l Agglomération Parisienne - SIAH : Syndicat Intercommunal d'aménagement Hydraulique du Croult et du Petit Rosne 5

6 1 Synthèse sur la gestion des réseaux étudiés par temps de pluie 1.1 Description des bassins versant et des réseaux Géographie et caractéristiques des territoires La description des territoires vise à donner une image globale du réseau. Ainsi, la situation et les caractéristiques du territoire permettent de visualiser la taille du réseau mais également d identifier des points particuliers qui auront un impact sur la gestion de ce réseau. Ainsi, les enjeux ne sont pas les même dans une zone littorale ou une zone contrainte par des fortes pentes par exemple. Le réseau d assainissement de Marseille (dont la gestion comprend également la commune d Allauch) est géré en délégation de service public par la SERAM. Il est caractérisé par de fortes contraintes géographiques. Une grande partie du réseau est en effet situé dans une cuvette avec des zones de fortes pentes. Par ailleurs, il s agit d une zone littorale avec des contraintes propres à ce type d environnement. Le réseau est de type unitaire en centre ville et séparatif ailleurs avec un coefficient d imperméabilisation très variable selon les zones. L urbanisation est très diversifiée. Le réseau du département de Seine-Saint-Denis, géré en régie directe par la DEA 93, est situé sur une zone très plate avec des coteaux marqués de part et d autre de la Marne. Les pentes des réseaux sont donc très faibles (0.1 à 0.5 %). Les réseaux pluvieux débouchent dans la Marne au Sud-Est du département et en Seine au Nord-Est du département. Le réseau est mixte, le réseau séparatif eaux usées débouchant dans le réseau unitaire. L urbanisation est très diversifiée. Le réseau du département du Val de Marne, géré en régie directe par la DSEA 94, est composé de vallées et de plateaux avec parfois des coteaux et de fortes pentes. Ce réseau représente 47 communes. Le réseau est unitaire dans la zone proche de Paris et séparatif sur l ancienne zone Seine et Oise. Entre les deux, le réseau est mixte. L urbanisation est très diversifiée avec un tissu ancien très dense sur les communes proches de Paris et des zones moins denses en s éloignant de Paris comprenant des zones industrielles, commerciales et logistiques plus récentes. Le réseau d assainissement de Bordeaux, dont la gestion est concédée à Suez Lyonnaise des Eaux, couvre 27 communes de la communauté urbaine. La situation géographique de la CU de Bordeaux est très diversifiée. La rive droite de la Garonne est ainsi marquée par des fortes pentes contrairement à la rive gauche où les pentes sont plus faibles. Au niveau de Bordeaux même, la ville est située dans une cuvette. Le réseau est unitaire dans la ville de Bordeaux et séparatif dans les communes alentour. L urbanisation est également très diversifiée. Le réseau géré par le SIAH, couvre les bassins versants du Croult et du petit Rosne sur 35 communes à l Est du Val d Oise. Il s agit de vallées inondables de faibles pentes (<0.01 %) mais également de versants de fortes pentes. Le réseau est entièrement séparatif. Les zones 6

7 sont très variées avec à la fois de l urbain dense, des zones pavillonnaires, des zones industrielles et d activité et des zones agricoles et naturelles. Le réseau de la Communauté Urbaine du grand Nancy, en régie directe, couvre 20 communes, soit une superficie de ha. Il se caractérise par de nombreuses zones de cuvette et avec des pentes importantes. Environ habitants sont raccordés au réseau, soit branchements en eaux usées. En fonction du type d urbanisation, le coefficient d imperméabilisation varie fortement. En effet, le territoire comporte à la fois des zones urbaines denses, pavillonnaires, industrielles et agricoles. Le réseau est mixte avec des zones séparatives et des zones unitaires. Le réseau du département des Hauts-de-Seine est géré par voie de délégation de service public par la Société des eaux de Versailles et de Saint-Cloud (SEVESC). Le secteur Sud du réseau présente des pentes très importantes alors que le secteur Nord présent des zones beaucoup plus plates. Le réseau est unitaire ou séparatif selon les zones. L urbanisation est très diversifiée avec des zones urbaines denses, des zones pavillonnaires, industrielles ou encore commerciales. Les réseaux de Brest et de Saint-Malo, gérés en délégation de service public par Veolia Eau, sont situés en zone de littoral. Les pentes peuvent être élevées pour ces deux réseaux. A Saint- Malo, en raison du tourisme, le nombre de personnes raccordées au réseau varie avec la saison. Pour ces deux villes, les réseaux sont mixtes avec des zones séparatives et des zones unitaires. L urbanisation est très diversifiée. Territoire Superficie (km²) Ordre de grandeur du coefficient d imperméabilisation Nombre d habitants raccordés au réseau (Millions d habitants) Marseille + Allauch 250 Variable selon les zones > 1 Seine-Saint-Denis Val de Marne à 0.4 pour Communauté l ensemble de la CU et 570 urbaine de Bordeaux proche de 1 à 0.69 Bordeaux Bassins versants du Croult et du petit Rosne (Val d Oise) (variations entre 0.18 et 0.8) 0.24 Communauté variations entre 0.1 et 160 urbaine de Nancy Hauts-de-Seine / 0.6 / Saint-Malo à 0.5 (0.46 en moyenne) Brest / 0.3 à Tableau 1 : Caractéristiques des territoires couverts par les réseaux étudiés 0.05 à 0.25 selon les périodes 7

8 1.1.2 Informations hydrauliques Il est important de disposer d informations sur l hydraulique afin de savoir si le réseau est ou non fréquemment inondé et afin d avoir des informations sur les déversements dans les milieux naturels. Le réseau de Marseille subit des problèmes de transferts hydrauliques et de dépassement de ses capacités pour certains événements pluvieux. On dénombre en effet une centaine de points de débordement chroniques. Le début des déversements a lieu pour des pluies supérieures à 5 mm en une heure. De nombreuses zones du réseau de Seine-Saint-Denis sont affectées par des problèmes de dépassement des capacités hydrauliques par temps de pluie. Les déversements sont encore très nombreux à l échelle annuelle. Sur le réseau du Val de Marne, des insuffisances ponctuelles sont observées ce qui entraîne des inondations. Quelques zones particulières inondables comme la Vallée de la Bièvre ou le ru de la Bièvre sont à signaler. Le bilan des flux rejetés par les DO soumis à autosurveillance figure dans le Tableau 2. Tableau 2 : Calcul des volumes et flux déversés pour le réseau du Val de Marne Le réseau de Bordeaux ne présente pas de problèmes importants de transferts hydrauliques. Selon une étude statistique de 2005, 1.4 % de la surface de la CUB a été touchée par des inondations. Les détails relatifs aux déversements figurent dans le Tableau 3. 8

9 Pluviométrie Déversement global 2005 Dont déversement non lié à la pluie 2005 bassin volume durée du charge estimée charge estimée volume durée du % du volume versant déversé déversement MES DCO déversé déversement déversé mm m3 h:mm kg kg m3 h:mm global DO Peugue 696, : :05 29% DO Naujac 696, : :26 46% DO Caudéran Naujac 696, : :30 37% DO Larroque 696, : :00 0% DO Médoc 696, : :50 5% DO Louis Fargue 696, : :50 1% DO Noutary 682, : :45 5% DO Jourde 682, : :00 4% Pluviométrie Déversement global 2006 Dont déversement non lié à la pluie 2006 bassin volume durée du charge estimée charge estimée volume durée du % du volume versant déversé déversement MES DCO déversé déversement déversé mm m3 h:mm kg kg m3 h:mm global DO Peugue 816, : :05 1% DO Naujac 816, : :29 10% DO Caudéran Naujac 816, : :17 24% DO Larroque 816, : :50 1% DO Médoc 816, : :55 0% DO Louis Fargue 816, : :30 1% DO Noutary 811, : :00 2% DO Jourde 811, : :05 1% Nota : les 6 premiers DO appartiennent au système d assainissement de Louis Fargues, les 2 derniers à celui de Clos de Hilde. Tableau 3 : Calcul des volumes et flux déversés pour le réseau de Bordeaux Au niveau du réseau du SIAH, des zones de problèmes de transferts hydrauliques sont également mentionnées. Le réseau de Nancy dispose de capacités hydrauliques au niveau de bassins de stockage et de certains collecteurs surdimensionnés. Toutefois, certaines zones sont soumises à de fréquents problèmes de transferts hydrauliques. Très peu de zones sont sujettes à inondations par le réseau mais cela peut se produire en cas de forte pluie. Il y a 7 déversoirs d orage (Amont STEP, Salins, Vayringe, Rempart, Crosne, Mahon, Austrasie) pour lesquels les déversements sont fréquents. Ils représentent 70 % du volume et 75 % de la pollution déversés au milieu naturel. Le réseau des Hauts-de-Seine dispose de réserves hydrauliques, notamment dans le secteur de Boulogne par exemple. A Saint-Malo, des réserves hydrauliques sont disponibles par l intermédiaire de bassins de retenue. Dans le cas de Brest, il n y a quasiment pas de réserve actuellement mais des études sont en cours pour les créer. Dans les deux villes, des problèmes de transferts hydrauliques sont observés. Il est à noter que 400 hectares sont situés en zone inondable à Saint-Malo car il s agit d une surface «gagnée sur la mer» par assèchement de marais. Par conséquent, il y a des infiltrations dans le réseau. 9

10 Territoire Nombre de DO Nombre de déversements par an (ou % du temps de pluie) Marseille + Allauch 34 / Volumes déversés m 3 pour une pluie annuelle Seine-Saint-Denis 24 >100 / Val de Marne / Variables selon le DO Communauté urbaine de Bordeaux Bassins versants du Croult et du petit Rosne (Val d Oise) Communauté urbaine de Nancy Hauts-de-Seine 12 / m 3 par an m 3 par an / 127 en 103 points de rejet Saint-Malo 10 Brest 38 De 0 à 73 (en moyenne 17.8/an) Environ 30 % du temps de pluie Environ 30 % du temps de pluie Tableau 4 : Bilan des déversements m 3 par an De à de m 3 / / Connaissance des flux de polluants La connaissance des flux polluants et du milieu récepteur permet de caractériser les principales pollutions auxquelles les gestionnaires doivent faire face ainsi que les contraintes liés au milieu récepteur. A Marseille, une trentaine de conventions ont été signées avec les industriels raccordés au réseau. Par ailleurs, les gestionnaires doivent faire face à la pollution induite par les graisses des restaurateurs et par un industriel important traitant des métaux. Dans le cas de ce réseau, le milieu récepteur est la mer Méditerranée, ce qui impose également une contrainte de cote de 0.5 NGF. Les industries raccordées au réseau de Seine-Saint-Denis sont très diverses (Citroën, différents traiteurs de surface, Sanofi). Par conséquent, certains polluants comme le cyanure se retrouvent en aval des traiteurs de surface. Par ailleurs, divers types de rejets accidentels comme les hydrocarbures ou les produits chimiques ont également été rencontrés. Les milieux récepteurs des eaux déversées sont la Seine, la Marne et le canal de l Ourcq. De plus, des contraintes de cotes sont imposées lors des crues de la Seine et de la Marne Les industries du réseau de Val de Marne sont très diverses. Les principales sont SANOFI, BIO SPRINGER, MIN RUNGIS, des entreprises de traitement de surface, les usines d incinérations d ordures ménagères (TIRU CIE), des blanchisseries. Toutefois, aucun rejet direct au milieu naturel n a lieu sauf en zone portuaire (PAP Bonneuil, Villeneuve le Roi). 10

11 Les principaux polluants sont les hydrocarbures (HAP), les graisses, les solvants (COV), les PCB, les métaux lourds (dont le mercure) ainsi que différents acides. Les zones d activité de MIN Rungis, les hôpitaux et la zone Sénia pour l agroalimentaire rejettent des effluents particuliers. En terme de rejets, on peut distinguer les petites surverses dans les petits cours d eau, des rejets en Marne et en Seine pour lesquels les déversoirs d orage comme les usines d épuration sont soumis à autosurveillance. Lorsque les cotes de crue sont atteintes, des stations de pompage sont mises en route ainsi que des manœuvres manuelles de barrage. Il existe quelques exutoires semi immergés ou immergés. Une surveillance des rejets effectués par tous les industriels recensés est effectuée au sein de la CUB. Etant donné l entendue de la surface couverte par le réseau, plusieurs types de pollutions particulières peuvent être rencontrées. Par ailleurs, les milieux récepteurs des effluents du territoire de la CUB sont l estuaire de la Gironde, les fleuves de la Garonne et de la Dordogne ainsi que divers petits cours d eau (Guâ, Jalles ). La Garonne et la Dordogne sont soumises à l influence des marées et des crues (amplitude maximale de 7 mètres pour la Garonne). Sur le réseau du SIAH, le tissu industriel est dense avec des activités diverses telles que des blanchisseries, des hôpitaux, des restaurants, des abattoirs, des entreprises de cosmétiques, des garages, des entreprises de traitement de surface. 90 établissements sont ainsi considérés comme potentiellement polluants parmi les 1400 établissements recensés dans le cadre du SDA syndical. Des zones d activité rejettent ainsi des effluents autres que domestiques et liés à leur activité. Les principales pollutions rencontrées sont celles liées aux hydrocarbures et aux graisses ainsi que celles induites par les mauvais branchements avec des rejet d EU dans les EP et inversement. Les milieux récepteurs sont des petits cours d eau avec des débits de pointe inférieurs à 15 m 3 /s. Sur le réseau de Nancy, 400 établissements sont considérés comme ayant un flux «industriel». Il s agit de centres hospitaliers, de maisons d arrêts, d université, du CROUS, de centre commerciaux, de banques et restaurants. Les pollutions induites par ces établissements sont diverses. Il s agit notamment de graisses, de détergents, de métaux, d hydrocarbures ou de solvants. Le milieu récepteur est par ailleurs composé de petits cours d eau ou de rivière. Les principales industries raccordées au réseau des Hauts-de-Seine sont des papeteries, des blanchisseries, des laboratoires photo, des garages et des industries agro-alimentaires. Cela entraîne des pollutions particulières comme les hydrocarbures, les graisses, les métaux et les PCB dans les effluents. Par exemple, une zone d activité est recensée pour ses rejets en PCB. Le milieu récepteur de ce réseau est la Seine. En cas de crue de la Seine, un protocole est prévu par le SIAAP. Il prévoit la fermeture progressive des vannes des DO et le pompage par les stations de crue. A Brest, il n y a quasiment pas d industries raccordées au réseau. A Saint-Malo, il s agit principalement de laiteries qui génèrent une nature particulière d effluents. Il n y a pas de pollution spécifique à signaler pour ces deux territoires. Les milieux récepteurs sont essentiellement des rivières périurbaines, des rivières canalisées et la mer avec la proximité des plages qui entraînent des contraintes particulières. Par ailleurs, à Saint-Malo, les plus hautes marées d Europe sont observées ce qui entraîne des contraintes de cote puisque 400 hectares ont été gagnés sur la mer et sont donc en zone inondable. 11

12 1.1.4 Informations sur les traitements Les traitements représentent la contrainte aval de l ensemble du système. Il s agit donc d identifier les volumes de traitement maximaux acceptés par la ou les STEP et son fonctionnement par temps de pluie. Dans le cas particulier de la région parisienne, les collectivités ne gèrent pas le traitement mais c est le SIAAP qui a la gestion de l épuration (Tableau 7). Territoire Marseille + Allauch Capacité de la ou des STEP Débit de temps sec moyen en entrée de STEP (m 3 /jour) Pointe de débit de temps sec moyen en entrée de STEP (m 3 /h) 1.6 Millions EQ Débit total admissible par temps de pluie (m 3 /h) en traitement en dégrillage Seine-Saint- Denis (Marne aval) Val de Marne Communauté urbaine de Bordeaux Bassins versants du Croult et du petit Rosne (Val d Oise) Communauté urbaine de Nancy m 3 /jour / / m 3 /jour et jusqu à m 3 /jour par temps de pluie / / / Voir le Tableau 6 détaillé m 3 /jour m 3 /jour EQ dont en filière urbaine en filière industrielle / Hauts-de-Seine / / / / Saint-Malo EQ / / / Brest / / / / Tableau 5 : Caractéristiques des STEP dans les réseaux étudiés 12

13 Pour le réseau de Seine-Saint-Denis, la STEP de Marne aval à Noisy-le-Grand a été dimensionnée pour m 3 /jour (bien que sa capacité aille jusqu à m 3 /jour) mais elle accueille en permanence une surcharge (fonctionnement à m 3 /jour). Une autre usine est en cours de construction. Par ailleurs, des systèmes de traitement au fil de l eau comme des chambres de dépollution en réseau ainsi que deux décanteurs lamellaires au niveau des bassins de retenue sont disponibles. Pour les stations d épuration de la CUB il n y a pas plusieurs options de traitement en fonction du débit. Cependant il y a des by-pass internes en sortie de prétraitement sachant que ces effluents prétraités sont mélangés aux eaux traitées avant rejet au milieu récepteur. Par ailleurs, il existe un système de traitement au fil de l eau des effluents de temps de pluie de type décanteur : le bassin «Grenouillère». Il y a aussi des dessableurs sur le réseau pluvial strict. Le détail des STEP de la CUB figure dans le Tableau 6. STEP Louis Fargues Capacité (E.hab) Débit nominal m 3 /h m 3 /j (prim.) (sec.) Débit temps sec moyen m 3 /j Débit de pointe temps sec m 3 /h Débit total admissible par temps de pluie m 3 /h Clos de Hilde Sabarèges Cantinolle Lille Ambès CD La Melotte Tableau 6 : Capacité de traitement de la CUB Pour le SIAH, le traitement complet a une capacité de m 3 /jour. Néanmoins, m 3 /jour peuvent être prétraités et décantés, ce qui porte la capacité totale à m 3 /jour. Lorsque le débit dépasse 3700 m 3 /h, les eaux usées collectées sont dérivées vers la station d épuration d Achères. Par ailleurs, des fosses de décantation sur le réseau d EP permettent d effectuer un traitement au fil de l eau. A Nancy, certains bassins ont une fonction de décantation qui permet de faire du traitement au fil de l eau des effluents. Dans le réseau des Hauts-de-Seine, des dessableurs et des déshuileurs dans les stations de pompage permettent de faire du traitement au fil de l eau des effluents. L ensemble des STEP autour de Paris et gérées par le SIAAP sont reprises dans le Tableau 7. Près de 80 % des effluents produits par les franciliens, soit l'équivalent de 6 millions d'habitants, sont dirigés vers l'usine Seine aval à Achères (78). Bien que les volumes traités sur ce site soient en réduction, Seine aval demeure la plus importante usine d'épuration d'europe. Créée en 1940, c'est la plus ancienne usine d'épuration de l'agglomération parisienne. Mise en service en Février 2007, la dernière usine Seine Grésillons, située à Triel- 13

14 sur-seine (78), se substitue à la station d épuration de Carrières-sous-Poissy qui ne répondait plus aux nouvelles normes réglementaires. Elle traite les eaux usées domestiques et les eaux pluviales de 18 communes du Val-d Oise et des Yvelines. Enfin, l'usine Marne aval a été créée à Noisy-le-Grand (93) en 1976 pour faire face au développement de l'urbanisation à l'est de Paris. C est une usine de taille moyenne, qui traite les eaux usées de habitants de Seine-Saint-Denis et de Seine-et-Marne. Marne aval va faire l'objet d'une rénovation complète pour atteindre une capacité de traitement de m 3 /jour en Le chantier a débuté en janvier STEP Capacité journalière de temps sec : débit nominal (m 3 /jour) Capacité par temps de pluie (m 3 /jour) Capacité par temps de pluie (m 3 /s) Seine amont (Valenton) Seine aval (Achères) / 45 Seine centre (Colombes) (2.8 m 3 /s) / 8.5 Seine Grésillons / Marne aval / / Les infrastructures Tableau 7 : Capacité des STEP gérées par le SIAAP Les infrastructures et notamment les capacités de stockage permettent de connaître les ressources du système pour la gestion de temps de pluie. La gestion sera en effet dépendante des ressources de stockage du réseau. Territoire Linéaire de canalisation en unitaire (km) Linéaire de canalisation eaux usées (séparatif) (km) Linéaire de canalisation en pluvial (séparatif) (km) Marseille + Allauch Seine-Saint-Denis (département uniquement) Seine Saint Denis (interdépartemental) Val de Marne Communauté urbaine de Bordeaux Bassins versants du Croult et du petit Rosne (Val d Oise) Communauté urbaine de Nancy Hauts-de-Seine Saint-Malo / / / Brest / / / Tableau 8 : Linéaire des canalisations des différents réseaux 14

15 Le réseau de Marseille est relativement peu maillé. Pour la Seine-Saint-Denis, le réseau unitaire central est ramifié à l amont et très maillé à l aval. Le réseau Morée-Sausset et le réseau Bords de Marne sont ramifiés. Globalement, le réseau comprend de nombreux points de maillage. Dans le Val de Marne, le réseau est très maillé dans sa partie unitaire mais relativement peu pour le réseau séparatif. Le réseau de la CUB est très peu maillé. Le réseau du SIAH est très maillé dans sa partie EU (>5) et dans sa partie EP (3 à 5). Les réseaux de Nancy et des Hauts-de-Seine ont un maillage supérieur à 5. A Saint-Malo et à Brest, les réseaux sont légèrement maillés. Territoire Nombre de bassins Volume de stockage (m 3 ) Volume de stockage spécifique (m 3 /ha imp ) Stockage en ligne (m 3 ) Marseille + Allauch / / Seine-Saint- Denis oui Val de Marne oui Communauté urbaine de Bordeaux Bassins versants du Croult et du petit Rosne (Val d Oise) Communauté urbaine de Nancy non / oui Hauts-de-Seine 1+1 (Siphon stockeur) / oui Saint-Malo / Brest / / / / Tableau 9 : Description des capacités de stockage des différents réseaux Le détail des ouvrages de stockage de Seine-Saint-Denis figure dans la Figure 1. Par ailleurs, du stockage en ligne est effectué dans le collecteur de Pantin-la-Briche. 29 bassins de retenue Capacité totale : m3 21 bassins en dérivation 4 bassins en ligne 4 bassins mixtes (en dérivation en temps sec, en ligne en temps de pluie) 17 bassins enterrés capacité totale : m3 capacité moyenne : m3 (sauf bassin de la Plaine : m3) 12 bassins à ciel ouvert capacité totale : m3 capacité moyenne : m3 24 compartiments 18 nettoyés automatiquement : - 13 par augets - 4 par chasses - 1 par autre dispositif 7 sans nettoyage automatique 22 compartiments 10 revêtus 7 en herbe 5 en eau Figure 1 : Descriptif des bassins de stockage en Seine-Saint-Denis 15

16 Le réseau du Val de Marne n est que très ponctuellement surdimensionné, par exemple pour la partie amont du réseau unitaire, à Choisy notamment, sur quelques centaines de mètres. Du stockage en ligne existe au niveau du complexe des Cormailles et sur les réseaux VL gérés par la DSEA 94 (Tableau 10). Bassin Volume (m 3 ) Chevilly Sucy L Hay Arcueil Vitry Cormailles Ferme de l Hôpital AFI Parmentier Mail des Mèches / Bois Saint Martin / Ferme des Bordes / Tableau 10 : Description des bassins de stockage dans le Val de Marne Le réseau de la CUB n est pas surdimensionné. Il existe du stockage en ligne sur une partie du réseau. Il s agit du collecteur Caudéran Naujac, de diamètre 4500 mm, dont la capacité de stockage est d environ m 3 et celui de Larminat dont la capacité de stockage est d environ m 3. Nombre total de bassins A plan A ciel Enterrés Dont gérés par le délégataire d eau permanent ouvert et à sec Dont associés à des lotissements 27 Tableau 11 : Description des bassins de stockage de la CUB Au niveau du SIAH, le stockage est intégralement composé de bassins de rétention EP dont 3 sont situés hors ligne. Le réseau est surdimensionné pour certaines zones. A Nancy, le réseau comporte 27 bassins de stockage dont 2 sont encore hors service (détails dans le Tableau 12). Il existe du stockage en ligne dans les collecteurs surdimensionnés du réseau. Le réseau des Hauts de Seine présente très peu d ouvrages de stockage. Il ne comporte en effet qu un seul bassin de 4000 m 3 mais également un siphon permettant du stockage en ligne. A Saint-Malo, il y a des bassins pluviaux et des bassins de stockage décantation. Les bassins sont conçus pour stocker le premier flux. Au-delà, les eaux sont directement déversées dans le 16

17 milieu récepteur. Le bassin tampon principal qui rassemble les différentes branches du réseau a une capacité de 6000 m 3. Nom Volume (m 3 ) 1 Frocourt trapière victoire bellevue boufflers boudonville clairlieu "la sance" gentilly zac de pulnoy "la masserine" renaudine vologne zac de pulnoy maréville remicourt hdl "le marronnier rouge" Ducs de bar Foch hardeval saulxures "les étangs" Observatoire Pré la dame Prés la houche St jacques Sapinière Solvay Zenith Inist Vandoeuvre vélodrome 3600 Volume total Tableau 12 : Détail des bassins de stockage de la communauté urbaine de Nancy Pas en service Il est à noter que pour le réseau du Val de Marne, les DO du Fresnes-Choisy et l émissaire de Villejuif ont une fréquence de rejets imposée par les autorisations de rejets de l usine d épuration Seine-amont. Le Tableau 13 liste les déversoirs automatisées et/ou soumis à autosurveillance pour les différents réseaux de cette enquête. Territoire Nombre de déversoirs Nombre de déversoirs automatisés soumis à auto surveillance Marseille + Allauch 3 (les principaux) 12 Seine-Saint-Denis / 24 Val de Marne Communauté urbaine de Bordeaux / 8 Bassins versants du Croult et du petit Rosne (Val d Oise) / / Communauté urbaine de Nancy 1 / Hauts-de-Seine Saint-Malo / 10 Brest / 30 Tableau 13 : Contrôles des déversoirs d'orage 17

18 1.2 Instrumentation des réseaux L instrumentation du réseau permet de disposer d informations sur les outils de mesure disponibles pour la gestion et la surveillance du réseau. Ces renseignements concernent aussi bien les capteurs relatifs aux mesures de débit et de hauteurs d eau permettant de contrôler les flux que les pluviomètres et les systèmes de prévisions météorologiques qui vont permettre d anticiper la gestion de temps de pluie. Enfin, il s agit d identifier si des turbidimètres sont utilisés dans les réseaux étudiés Mesures dans le réseau Territoire Marseille + Allauch Seine-Saint- Denis Hauteurs d eau (limnimètres et piézomètres) 70 Mesures de vitesse 3 dopplers sous flotteur Val de Marne Communauté urbaine de Bordeaux Bassins versants du Croult et du petit Rosne (Val d Oise) Communauté urbaine de Nancy Mesure de l état des ouvrages Oui Oui : des vannes avec 2 à 5 positions chacune données sont envoyées à la supervision et relatives à 5395 organes ou équipements. 900 sont des indicateurs de position de vannes Oui dont des mesures de points bas permettant d effectuer des alertes inondation et des informations sur le fonctionnement des pompes, des vannes et des groupes électrogènes Oui Hauts-de-Seine Oui, 38 positions de vannes seuils détectées par capteur angulaire Saint-Malo 18 / Oui Brest 30 / Oui Tableau 14 : Réseaux de mesures au sein des réseaux étudiés Le réseau de Seine-Saint-Denis est équipé de 25 turbidimètres. Ces turbidimètres ne sont immergés que par temps de pluie. Les données sont utilisées pour alimenter les bilans d autosurveillance et non en exploitation directe. En plus des informations portées dans le Tableau 14, le réseau du Val de Marne est également équipé de 87 stations débitmétriques (hauteurs, vitesse), 50 stations limnimétriques pour la surveillance en temps différé du réseau et 37 piézomètres pour le suivi des nappes phréatiques. Par ailleurs, un turbidimètre est utilisé pour la gestion du bassin de la Ferme de 18

19 l Hôpital ainsi qu une sonde ADES (mesure de turbidité) au niveau du DO Jules Guesde et de l émissaire de Villejuif. Le réseau des Haut-de-Seine est équipé de 35 turbidimètres placés sur des déversoirs d orage. Les mesures de ces turbidimètres sont utilisées pour mesurer les évolutions de flux polluants en MES et DCO et établir les rapports d autosurveillance. Le réseau de Nancy est équipé de 6 turbidimètres installés dans des bassins de stockage et en entrée de STEP (utilisation à des fins de recherche) au niveau de Frocourt (bassin qui n est pas en service), Solvay, Gentilly, Boufflers et Renaudine. Ces turbidimètres ne sont en réalité pas utilisés pour la gestion des ouvrages de stockage en dehors de Solvay où, pour quelques pluies, la gestion de la vidange de l ouvrage s est appuyée sur les mesures de turbidité enregistrées dans l ouvrage (voir l étude de cas au paragraphe 3.3). Des mesures de turbidité (ou des systèmes en équivalent MES) sont effectués en entrée de STEP à Brest. A Saint-Malo, il y a un turbidimètre sur un poste de refoulement mais les données ne sont pas exploitées. En revanche, à Saint-Malo, un projet prévoit l installation de sondes Scan (permettant de balayer une gamme larges de polluants dissous ainsi que les MES) en différents points du réseau. Ces sondes seront installées en priorité en amont et en aval de la rivière recevant les rejets de temps de pluie (le Routouhan) afin d en contrôler la qualité et de mesurer l impact des rejets d une laiterie située entre les deux points de mesure. De plus, le Rouhoutan se jetant directement dans la mer, cela permettrait de contrôler la qualité des eaux de baignade. Il est également envisagé d installer ces sondes en certains points stratégiques du réseau Mesures de la pluie et prévisions météorologiques Territoire Pluviomètres Pluviomètres utilisés en temps réel Système de prévision météorologique global Marseille + Allauch Oui Seine-Saint-Denis Oui : Météo Plus + CALAMAR Val de Marne CALAMAR Communauté urbaine de Bordeaux Bassins versants du Croult et du petit Rosne (Val d Oise) Communauté urbaine de (extérieurs à la CUB) (extérieurs à la CUB) CALAMAR + différentes prévisions météorologiques 1 1 Oui Oui Nancy Hauts-de-Seine CALAMAR Saint-Malo 4 4 Non Brest Non Tableau 15 : Mesures et prévisions de la pluie 19

20 En plus du système CALAMAR, la CUB se sert de Météorage (mesure de l activité électrique), de bulletins Météo France quotidiens couplés de bulletins d alerte et d appels de prévisionniste Météo France en cas d événements particuliers. Le réseau de Nancy utilise un système Météo France de prévisions météorologiques avec des images radar toutes les 5 minutes en temps réel qui permettent de faire des prévisions à 30 minutes. Les réseaux de Best et de Saint-Malo n utilisent pas de données radar pour faire des prédictions météorologiques globales. 1.3 Les pratiques de gestion de temps de pluie Les principaux objectifs Les objectifs de gestion visent à mieux identifier les critères retenus pour la gestion de temps de pluie des réseaux d assainissement. Plus particulièrement, il est important de connaître précisément les critères de qualité sur lesquels s appuient la gestion de temps de pluie ainsi que sur les échelles de temps associées à ces paramètres. Il s agit en effet d identifier quels sont les contraintes réglementaires et les outils nécessaires pour mesurer et contrôler la qualité des effluents par temps de pluie. Dans le cas des MES, afin de comparer différentes méthodes, on s intéresse à la façon dont les flux annuels et événementiels de MES sont calculés. Enfin, il s agit également de déterminer comment les objectifs sont finalement définis et vérifiés. Pour le réseau de Marseille, deux grands types de critères sont utilisés : - des critères de qualité des eaux de baignade, - des critères liés aux inondations. La gestion s effectue de façon globale en fonction des niveaux de pluie sans tenir compte de contraintes en des points particuliers. D autre part, les critères de qualité sont des critères bactériologiques. Les objectifs sont ceux de l autosurveillance avec un arrêté préfectoral en plus. Un système d assurance qualité permet de vérifier les objectifs. Le processus est géré à partir d indicateurs. En Seine-Saint-Denis, les objectifs généraux sont de limiter les déversements et d optimiser le remplissage des bassins de retenue. Il s agit d intercepter 16 % des volumes ruisselés dans les bassins de retenue pour les décanter (volume ruisselé = lame d eau totale x Surface des BV x coefficient d apport 0,35). Ces objectifs sont appliqués pour l ensemble du département. En terme de pollution, l objectif actuel est d abattre 90 % des MES des bassins en zone séparative jusqu à la pluie décennale. L ensemble de ces objectifs est exprimé à l échelle annuelle et événementielle. Au niveau de la réglementation, un dossier «loi sur l eau» est transmis en préfecture lors de la phase de projet de conception d un bassin de stockage. Un arrêté d exploitation est alors délivré à l autorité compétente. Ces arrêtés imposent des contraintes en terme de débit, de volumes rejetés. L ensemble de ces objectifs est vérifié au moyen d indicateurs du système qualité. Ces objectifs sont fixés annuellement et pluriannuellement mais peuvent évoluer en cours d année. Par ailleurs, la transversalité des objectifs peut poser problème en terme de responsabilité du processus. Dans le Val de Marne les principaux objectifs de gestion sont d adapter le flux à acheminer aux stations afin de leur garantir le meilleur fonctionnement, de limiter au maximum les 20

21 déversements en amont des prises d eau potable, de réduire les déversements polluants au milieu naturel et de concilier les contraintes liées à la gestion du réseau (chômages, visites, sécurité) avec les objectifs de gestion de la DSEA 94. Ces objectifs tiennent donc compte de contraintes individuelles selon les usages ce qui peut entraîner des problèmes de non conformité. Par exemple, au niveau de la Vallée de la Bièvre, selon le contexte météo, la configuration de gestion doit être adaptée. Pour la gestion du bassin de la Ferme de l Hôpital, le paramètre MES est directement utilisé pour la gestion. De façon générale, les objectifs de qualité sont utilisés à l échelle événementielle. En terme réglementaire, il existe une convention de déversement pour la STEP Valenton relative au DO de Fresnes-Choisy. Les objectifs sont vérifiés en temps très peu différé (environ une semaine) grâce à la tenue d un tableau de bord journalier. Par ailleurs, des vérifications quotidiennes ainsi que des études spécifiques sont effectuées. Des problèmes surviennent en cas de dysfonctionnement des équipements par temps de pluie, ce qui induit une gestion de crise. Au niveau de la CUB, l objectif de gestion est d avoir toujours 100 % de la capacité maximale de pompage disponible, secours compris, du 1 er Juin au 30 Septembre de chaque année. Il n y a pas d objectif de qualité spécifique mais des campagnes de mesures sont organisées ponctuellement par temps de pluie pour évaluer des flux de MES, DCO et DBO 5. Pour le SIAH, les critères de performance sont les contraintes de volume imposées. Ainsi, pour les EP, le rejet dans le réseau de la DEA 93 doit être inférieur à 14 m 3 /jour et pour les EU, la contrainte en entrée de STEP est de m 3 /jour. Par ailleurs, au niveau local une contrainte de rejet local à la parcelle des EP a été fixée à 0.7 l/s/ha. Pour les EU, des conventions de rejets avec les industriels ont été signées. Les paramètres polluants pris en compte sont nombreux (DCO, DBO 5, MES, NK, NO 3 -, Pt, PO 4 3-, Chrome total, Cu, Zn, Pb, Ni, Cd, Hydrocarbures). A cet effet, une étude a été menée en 2000 sur 3 points de mesures (aval petit Rosne, aval Croult, amont Croult). Les objectifs sont exprimés pour des flux événementiels. Par ailleurs, la contrainte de rejet en STEP dans le milieu naturel doit respecter les objectifs de qualité préfectoraux. Le respect des objectifs est vérifié à travers un programme de mesures annuel. Au niveau de la communauté urbaine de Nancy, le principal objectif est d assurer la protection des personnes contre les inondations. D autre part, le second objectif serait d empêcher les déversements dans la Meurthe mais cet objectif est inapplicable du fait de la capacité du collecteur qui longe la Meurthe. En terme qualitatif, la turbidité peut être un paramètre de gestion de la décantation même si ce n est que très peu utilisé de façon opérationnelle. Les objectifs de gestion sont des objectifs annuels de déversement avec un bilan annuel en STEP permettant de vérifier ces objectifs. Dans les Hauts-de-Seine, les critères de performance des objectifs de gestion s appuient sur le suivi des volumes déversés. Au niveau des rejets en Seine, les critères de qualité sont les concentrations en MES et en DCO. Les objectifs sont exprimés aussi bien à l échelle annuelle que mensuelle selon l arrêté du 22/06/2007 et vérifiés dans le rapport d autosurveillance. Les valeurs mentionnées dans le rapport sont calées grâce aux indications fournies par les turbidimètres. A Saint-Malo comme à Brest, l objectif prioritaire est la lutte contre les inondations suivies par la lutte contre la pollution. Les inondations sont induites par les contraintes topographiques des sites. La lutte contre la pollution s inscrit dans un objectif de qualité des plages et des eaux de baignade. Les paramètres pris en compte sont donc d ordre 21

22 bactériologique (Erichia Coli notamment). Il y a donc des objectifs de gestion exprimés spécifiquement pour les périodes de baignade. Territoire Marseille + Allauch Seine-Saint-Denis Val de Marne Communauté urbaine de Bordeaux Bassins versants du Croult et du petit Rosne (Val d Oise) Communauté urbaine de Nancy Hauts-de-Seine Calcul de flux de MES à l échelle annuelle ou événementielle (autsurveillance) Volume mesuré * concentration théorique Points de surveillance instrumentés Sur les DO soumis à autosurveillance Reporting et diagnostic permanent Suivi au niveau de la STEP de Bonneuil-en-France Suivi au niveau de la STEP de Maxeville Identification de la qualité des rejets par une étude spécifique et couplage aux données relatives aux volumes rejetés Saint-Malo / Brest Points de surveillance instrumentés Tableau 16 : calcul des flux de polluants à l'échelle annuelle (bilan d'autosurveillance) Les stratégies générales La stratégie générale de gestion doit être identifiée en s intéressant notamment à la façon dont les ouvrages de stockage sont gérés et aux différentes règles liées aux périodes de retour et aux déversements dans le milieu récepteur. Dans le réseau marseillais, les bassins sont gérés selon deux modes : - Un mode de dépollution où l ensemble des effluents est stocké dans un objectif de décantation, - Un mode inondations où un débit sortant est régulé en permanence pour limiter les risques de débordements. De façon générale, la stratégie de gestion dépend de niveaux de gravité de la pluie qui sont exprimés non pas en terme de période de retour mais en terme de cumul et d intensité maximale. L objectif est de limiter les déversements au maximum. Pour cela, de la gestion automatisée est utilisée. Pour la DEA 93, dans la mesure du possible, les bassins sont gérés de façon mixte : rétention puis décantation. Si l événement est trop important, la rétention prime. La stratégie de gestion dépend du cumul, de l intensité et de la durée de la pluie car la période de retour de la pluie ne peut pas être estimée en temps réel. Par ailleurs, la stratégie consiste également à maximiser la décantation avant les déversements dans le milieu récepteur (voir l étude de cas du bassin de la Plaine au paragraphe 3.1). La gestion du réseau par temps de pluie est automatisée. Les bassins du Val de Marne sont gérés en mode de rétention ou en mode mixte (décantation + rétention) mais une vidange est effectuée au bout de 2 heures de décantation. Plus particulièrement, le bassin de la Ferme de l hôpital est asservi en fonction de la qualité (turbidimètre). A Sucy, une gestion fonction de la pluviométrie est prévue (amélioration attendue de la qualité de la Darse). Au niveau du Ru de la Lande, le complexe est à construire. 22

23 Enfin, à Chevilly Larue, la gestion est mixte. La gestion de temps de pluie est adaptée pour chaque bassin en fonction de la période de retour de la pluie et des prédictions effectuées par le système CALAMAR. Des règles de gestion particulières sont appliquées pour les déversements au niveau du DO Jules Guesde et de la prise d eau potable du Petit Parc. Le système de gestion est automatisé. Les ouvrages de la CUB sont toujours gérés en mode de rétention sauf pour le bassin de la Grenouillère qui est géré en décantation. Sur le territoire, les ouvrages sont dimensionnés pour une pluie décennale mais la stratégie de gestion ne dépend pas de la période de retour de l événement. Afin de limiter les déversements dans le milieu récepteur, la stratégie consiste à saturer les ouvrages avant toute utilisation des déversoirs d orage. La gestion automatisée est utilisée pour la vidange régulée des bassins de retenue en fonction du niveau aval au moyen du logiciel GASPAR. Les stations de pompages sont régulées en fonction de cotes prédéfinies dans les automates. Dans la zone gérée par le SIAH, les bassins sont, à l heure actuelle, gérés en mode rétention uniquement. Ces ouvrages ont été dimensionnés pour des périodes de retour de cinquante ans. En terme de gestion, la vigilance est portée sur une gestion synchrone des bassins afin d éviter la saturation du réseau. A Nancy, même si des règles de gestion prévoient un mode de fonctionnement en décantation, les bassins sont le plus souvent gérés en rétention en fonction des niveaux dans les autres bassins et les collecteurs amont/aval. Des dispositifs de gestion automatisée sont en place. Dans les Hauts-de-Seine, les bassins sont gérés de façon mixte. Au niveau des déversements pluviaux directs dans le milieu récepteur, une règle de gestion impose un débit maximal de 10 L/s/ha. Le réseau est également géré par des automatismes. A Saint-Malo, les bassins ont été conçus pour retenir le premier flux en temps de pluie. Ils fonctionnent en mode de bassin tampon. Lorsqu ils sont pleins, l excédent est envoyé vers le milieu naturel. La vidange est régulée en fonction des capacités de la STEP Quelle place pour les mesures en continu de la qualité? Dans l objectif d identifier des applications possibles des mesures de turbidité, cette partie s attache à identifier les besoins et les attentes en matière de mesure de la qualité en continu dans les réseaux d assainissement. Les gestionnaires du réseau de Marseille considèrent que les appareils de mesure de la qualité dans leur ensemble ne sont pas encore suffisamment opérationnels. Ce type de dispositifs est souhaité à l exutoire des BV afin de pouvoir réaliser une gestion environnementale de l assainissement. La DEA 93 pense que la gestion par temps de pluie serait améliorée par l utilisation de dispositifs de mesure en continu de la qualité en regard des objectifs de dépollution. Ces dispositifs seraient préférentiellement utilisés dans des bassins pour évaluer la décantation. Des garanties de robustesse, fiabilité et précision sont nécessaires. 23

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