SIGLES ET ABRÉVIATIONS DU CHAPITRE

Dimension: px
Commencer à balayer dès la page:

Download "SIGLES ET ABRÉVIATIONS DU CHAPITRE"

Transcription

1 SIGLES ET ABRÉVIATIONS DU CHAPITRE CERTU CETE EDF OLAP ZI ZA ZC Centre d'étude sur les réseaux, les transports, l'urbanisme et les constructions publiques Centre d'études techniques de l'équipement Electricité de France Observatoire des loyers de l agglomération parisienne Zone industrielle Zone d activité Zone commerciale 28 ATLAS DES MÉTROPOLITAINS Les habitants - Juillet 2002

2 Au cours de la journée, les habitants se déplacent pendant une heure et quart, le plus souvent en voiture. Selon leur âge et leur statut socioprofessionnel, les motifs de déplacements et les moyens utilisés diffèrent, mais les transports collectifs restent peu utilisés. Leur faible utilisation a été renforcée par la création d un certain nombre de zones spécialisées dans la région urbaine, comme les zones commerciales ou d activités économiques, souvent situées en périphérie des centres urbains et à proximité des grands axes routiers. Par leur changement de logements au sein de la région urbaine, les habitants modifient également la nature de leurs déplacements quotidiens. Ces mouvements résidentiels, moins nombreux qu auparavant, se font toujours en direction d Aix-en-Provence ou de Marseille pour les étudiants ou les jeunes actifs, alors que les familles privilégient les communes moins peuplées, notamment à l est de la région urbaine. Par ailleurs, les départs et les arrivées avec le reste de la France ont également contribué au renouvellement de la population. Il y a toujours plus de personnes qui arrivent dans la région urbaine que de personnes qui la quittent, et, parmi elles, les cadres et les étudiants sont particulièrement surreprésentés. Plus d un ménage sur huit change de logement chaque année, et cette mobilité est plus élevée pour les locataires que pour les propriétaires. Le parc locatif privé accueille en moyenne deux ménages sur trois, et le marché de l accession à la propriété ne joue un rôle prépondérant que dans quelques secteurs de la région urbaine. ATLAS DES MÉTROPOLITAINS Les habitants - Juillet

3 Chaque jour, les habitants de l Aire Métropolitaine Marseillaise consacrent plus d une heure et quart aux déplacements. S ils se déplacent souvent à pied, leur mode de transport de prédilection reste la voiture, particulièrement pour les actifs. Avec la périurbanisation, l habitat se disperse, ce qui suppose et implique à la fois de nombreux échanges, surtout avec les centres urbains mais aussi entre les communes de la périphérie. La présence d un réseau autoroutier dense favorise alors la prédominance de l automobile. Plus de 87 % de la population effectue au moins un déplacement par jour. On entend par déplacement le fait de se rendre d un lieu à un autre, sur la voie publique, pour y réaliser une activité en utilisant un ou plusieurs modes de transport. Ce sont ainsi près de déplacements quotidiens qui sont effectués par un million et demi de personnes âgées de cinq ans ou plus, soit une moyenne de 3,6 par jour. La mobilité des individus dépend beaucoup de leur âge et de leur situation socioprofessionnelle. Jusqu à 60 ans, seule une personne sur dix ne s est pas déplacée la veille de l enquête. Après la soixantaine, le taux de mobilité ne dépasse pas les 80 %. Enfin, moins de deux personnes sur trois (64 %) sont concernées après 75 ans. Le statut d activité influe également sur la mobilité. Les actifs occupés et les élèves ont un taux de mobilité très élevé (95 %), légèrement supérieur à celui des étudiants (89 %) dont les cours sont moins réguliers. Quant aux chômeurs et aux retraités, ils ne sont que huit sur dix à se déplacer un jour de semaine. Le taux de mobilité le plus faible (74 %) revient aux femmes au foyer, souvent à domicile pour garder les enfants en bas âge. 1 RÉPARTITION DES DÉPLACEMENTS SELON LE MODE DE TRANSPORT 30,6% 8,7% 9% 2% 0,7% 58% transports collectifs (26 %). Plus que les tarifs préférentiels ou les lignes desservant leurs universités, le manque d alternative pour cette population explique sans doute son niveau d utilisation des transports en commun. Quant aux employés, leurs lieux de travail se situent généralement aux centres des villes importantes, mieux desservis par les transports en commun. L usage des deux-roues demeure limité à 2 % des déplacements, moins qu à Nice (4,5 %) ou qu à Strasbourg (7 %). Plusieurs raisons expliquent le recours massif à la voiture. Elle permet de se déplacer vite, sur de longues distances et leurs utilisateurs la jugent plus confortable. C est aussi le mode le plus approprié pour enchaîner différents motifs de déplacements, comme accompagner un enfant à l école avant d aller travailler ou faire ses courses avant de regagner son domicile. Cependant son utilisation dépend de l âge (3). Les plus grands utilisateurs de ce mode ont entre 25 et 59 ans, notamment les actifs pour se rendre à leur travail. Plus des deux tiers des déplacements en voiture (67 %) sont effectués à l âge actif contre seulement 44 % des trajets à pied. L usage de la voiture s estompe ensuite à partir de la soixantaine et surtout pour les plus de 75 ans. Ceci combine des effets d âge mais aussi de génération. Il est probable que les actifs d aujourd hui, retraités de demain, continueront d utiliser souvent ce mode. La périurbanisation et la densité du réseau routier favorisent l usage de l automobile Le territoire des agglomérations ne cesse de s étendre alors que l attractivité des principales villes ne faiblit pas. La dispersion de l habitat accroît la distance et le volume des déplacements. Les secteurs où le taux de recours à la voiture est le plus important sont des zones résidentielles comme la Côte Bleue, le secteur de Puyricard au nord d Aix-en-Provence ainsi que les communes situées entre Aix-en-Provence et Marseille comme Les Pennes-Mirabeau, Cabriès ou Simiane- Collongue (4). Souvent mal desservis par les transports collectifs, ces secteurs bénéficient d un réseau autoroutier les reliant rapidement aux centres urbains. Les quartiers au cœur de Marseille et d Aix-en- Provence sont naturellement attractifs avec l implantation de nombreux services administratifs et la présence de sites universitaires. D autres secteurs à la périphérie de ces villes sont aussi très fréquentés au cours de la journée comme Les Milles ou La Valentine, avec leurs zones industrielles et commerciales, ou encore le site universitaire de Luminy à Marseille. L activité économique de Vitrolles et l implantation de l aéroport Marseille-Provence à Marignane rendent ces communes attractives (5). Matin, midi et fin d après-midi : trois périodes de pointe En moyenne, les habitants de l aire métropolitaine consacrent chaque jour plus d une heure et quart à se déplacer. Le recours aux transports en commun va de pair avec des déplacements de plus longue durée, 34 minutes en moyenne contre 19 minutes en voiture (2). En dehors des retours vers le domicile, les principaux motifs de déplacement sont d aller travailler (23 %) et de faire ses courses (19 %), une fois sur trois en direction de grandes surfaces. Les loisirs représentent, en semaine, 17 % des déplacements contre 14 % pour l accompagnement d un enfant à l école ou de son conjoint au travail et 12 % pour aller étudier. Au cours de la journée, près de la moitié des déplacements s effectue soit entre 7 et 8 heures du matin soit entre 16 et 18 heures le soir (6). La pause méridienne ne représente qu un déplacement sur cinq entre 11 heures et 13 heures. A toute heure, la voiture est le mode le plus utilisé, excepté à dix heures du matin où la marche est plus pratiquée, déplacements contre en voiture. Les heures de pointe varient selon le motif de déplacement. Celle des transports en commun est, le matin, plus précoce que celle des voitures. Les trajets entre le domicile et le lieu d études sont très concentrés, deux sur trois se faisant entre 7 et 8 heures ou 16 et 17 heures. Cette période de 7 à 8 heures du matin est aussi la période où les actifs se rendent à leur travail (30 % des déplacements domicile-travail). Les achats en grandes surfaces se font surtout au milieu de la matinée ou après 17 heures, au retour du travail. Quant aux courses dans les petits et moyens commerces, ce type d achat a lieu une fois sur deux entre 9 et 11 heures du matin. Voiture Marche Transports collectifs Deux roues Autres La population recourt principalement à la voiture Parmi les différents modes de déplacement utilisés, la voiture prédomine, avec 58 % des déplacements. Les trois quarts des ménages ont une voiture, et près de 28 % en possèdent même deux ou plus (contre 23 % en 1990). Cependant, trois déplacements sur dix se font à pied. Les transports collectifs sont, quant à eux, moins fréquentés (9 % des déplacements) qu en région lyonnaise (14 %) ou parisienne. Leur utilisation est toutefois plus élevée que dans les agglomérations toulonnaise et niçoise où ils représentent 6 % des déplacements. Parmi les principaux utilisateurs des transports collectifs, on retrouve notamment les élèves et les employés. Moins nombreux au sein de la population, les étudiants ont aussi un taux de mobilité important en DURÉE MOYENNE D UN DÉPLACE- MENT SELON LE MODE (EN MINUTES) Transports collectifs Voiture Marche Ensemble Source : CERTU - INSEE - CETE Méditerranée - Enquête déplacements L enquête déplacements sur l Aire Métropolitaine Marseillaise Depuis une trentaine d années, des enquêtes sont réalisées dans les grandes agglomérations françaises pour connaître et analyser les habitudes de déplacement de la population urbaine. Les résultats portent ici sur une aire incluse dans la région urbaine. Il s agit de l Aire Métropolitaine Marseillaise telle que définie à l occasion de cette enquête. Ce territoire d enquête comprend 84 communes des Bouches-du-Rhône et Pertuis dans le Vaucluse. Il représente la partie la plus dense de la région urbaine (91 % de sa population). Seules les parties varoises et vauclusiennes (hormis Pertuis) de la région urbaine en sont absentes ainsi que quelques communes au nord des Bouches-du-Rhône. Cette dernière enquête sur les déplacements est le fruit d un large partenariat associant l État et les collectivités locales. Elle a été réalisée par l INSEE de novembre 1996 à avril ATLAS DES MÉTROPOLITAINS Les habitants - Juillet 2002

4 3 NOMBRE DE DÉPLACEMENTS QUOTI- DIENS SELON LE MODE ET L ÂGE 4 UTILISATION DE LA VOITURE Berrel'Étang Aix-en- Provence ans ans ans ans ans 75 et plus Voiture Transports collectifs Marche Deux roues Marseille 4 5 = Autoroute Route principale Limite communale Limite de la RUM 4 CETE - INSEE 2002 Taux de recours à la voiture (cf. encadré) : < 50 % % % > 85 % 5 5 FRÉQUENTATION DU TERRITOIRE À 10 HEURES DU MATIN Taux de présence par secteur à 10 heures du matin (indice 100 à 6 heures) : < > 120 Alors que les zones résidentielles se vident de leurs habitants dès le matin, des mouvements de population convergent vers certains secteurs. Pour mesurer cette attractivité, on compare la population présente dans chaque secteur à 10 heures du matin, après l heure de pointe, à celle qui s y trouvait à 6 heures (pratiquement la population résidante). Aix-en- Provence Quelques définitions Déplacement : fait de se rendre d un lieu à un autre sur la voie publique, pour y réaliser une activité (travailler, accompagner quelqu un, faire des courses...), en utilisant un ou plusieurs modes de transport y compris la marche. Une personne qui dépose son enfant à l école avant d aller travailler effectue donc deux déplacements. Par contre, si une personne se rend à son travail d abord à pied puis en prenant les transports en commun, elle n'effectuera qu'un seul déplacement. Mobilité : la population étudiée est l ensemble des personnes de cinq ans et plus s étant déplacées la veille de l enquête les jours ouvrés hors vacances scolaires et hors été. Taux de mobilité : pourcentage de personnes qui se sont déplacées par rapport à la population de référence (exemple de la mobilité des ans : population des ans qui se sont déplacés par rapport à l ensemble des ans). Un taux de mobilité peut aussi être calculé par mode (taux de mobilité en transports collectifs : part des personnes ayant utilisé les transports en commun sur l ensemble de la population). Taux de recours à un mode de transport : part des personnes utilisant un mode sur la population mobile (exemple : nombre de personnes utilisant les transports urbains sur le nombre de personnes mobiles). 6 CETE - INSEE 2002 DÉPLACEMENTS EN COURS À UNE HEURE DONNÉE SELON LE MODE DE TRANSPORT Vitrolles Marseille 5h 6h 7h 8h 9h 10h 11h 12h 13h 14h 15h 16h 17h 18h 19h 20h 21h 22h Source : CERTU - INSEE - CETE Méditerranée - Enquête déplacements Voiture Marche Transports collectifs ATLAS DES MÉTROPOLITAINS Les habitants - Juillet

5 Si la naissance de la région urbaine de Marseille Aixen-Provence, entité démographique et économique, bassin de main d œuvre et aire de chalandise, a été fortement marquée par la diffusion de l habitat, elle l a aussi été par l émergence d un certain nombre de pôles spécialisés dans les activités économiques, le commerce ou les loisirs en périphérie des centres urbains. Ces nouveaux espaces attractifs, implantés à proximité immédiate des grandes voies de communication, génèrent aujourd hui près de déplacements par jour, soit 10 % de l ensemble des déplacements mécanisés dans l aire métropolitaine. ont lieu vers le centre de Marseille, vers le centre d Aix-en-Provence et vers le centre d Aubagne (2). La comparaison des parts respectives des motifs de déplacement vers les centres-villes et vers les nouveaux pôles spécialisés met en évidence la mixité des fonctions urbaines propre aux centres historiques. Près de 90 % des déplacements vers les pôles spécialisés se font pour des motifs liés au travail ou au commerce, avec une nette prédominance de ce dernier. A l inverse, la fréquentation des centres-villes apparaît plus diversifiée. Vers les centres-villes d Aix-en- Provence et de Marseille, les loisirs représentent le motif de fréquentation le plus courant. Ces deux villes combinent une large gamme d équipements culturels et des sites patrimoniaux de qualité. Le profil des déplacements quotidiens vers Marseille révèle cependant une plus grande diversité que sur Aix-en-Provence. A Aubagne, 50 % de la fréquentation est due à la présence d équipements administratifs, scolaires ou de santé. En 30 ans, l émergence d espaces spécialisés a modifié la localisation des fonctions métropolitaines en matière d offre d activité économique, d emploi et de commerce. Les évolutions des modes de vie et la mobilité croissante des habitants s inscrivent dans cette dynamique. De nouveaux morceaux de ville L'histoire urbaine récente de cette région montre que certaines fonctions traditionnelles des villes s en éloignent parfois pour se redéployer. Ceci leur permet de profiter des avantages qu offre une plus grande accessibilité en voiture et de saisir les opportunités du marché foncier. Les villes se recomposent dans une «organisation» d échelle métropolitaine sans qu existe une institution chargée d en réguler l évolution. Le pôle d activités des Milles, les zones commerciales de Plan de Campagne et Vitrolles-Espace illustrent ce phénomène. Des zones commerciales ou d emplois se localisent hors des villes traditionnelles. La proximité d un échangeur autoroutier étant un secteur favorable d implantation (1). Ainsi, des fonctions essentielles telles que l emploi et le commerce étaient exclusivement localisées dans les villes il y a seulement 30 ans. Elles les ont quittées en partie aujourd hui. L émergence de pôles périphériques, associée à la dispersion de l habitat, contribue à l augmentation des distances quotidiennes de déplacements. La délocalisation de certaines fonctions urbaines vers ces nouveaux espaces attractifs et la recherche de la meilleure accessibilité en voiture engendrent des coûts individuels et collectifs : - coût monétaire d abord, parce que la voiture a un coût élevé tant pour la collectivité (infrastructures) que pour les ménages ; - coût social aussi, parce que la fraction la moins aisée de la population n a pas les moyens de disposer d une voiture : son accession à ces équipements de niveau métropolitain est donc limitée ; - coût sanitaire, par l insécurité routière. - coût environnemental enfin, parce que la voiture contribue fortement à la pollution et au niveau de bruit ; L ensemble de ces coûts de nature différente s additionnent et l organisation des déplacements à l échelle métropolitaine doit en tenir compte, tant il est vrai que la forme du développement urbain et l organisation des déplacements sont étroitement liées. De par leur spécialisation, on se rend le plus souvent vers ces espaces pour un seul motif : travailler ou effectuer des achats (1). Aussi, ces pôles offrent peu souvent la mixité des fonctions urbaines qui permet de passer d une activité à une autre sans réaliser de longs déplacements, donc sans recourir à la voiture. Vers l ensemble de ces nouveaux pôles, plus de trois quarts des déplacements ont le même motif : les achats ou le travail. Et dans un cas sur cinq, ces zones d emplois ou zones commerciales sont même totalement spécialisées. Un développement qui s appuie sur la voiture Huit fois sur dix, l accès à une zone commerciale se fait en voiture. La marche à pied n est pas absente puisqu elle arrive en deuxième position avec 9 %. Mais ce chiffre est très inférieur aux 30 % de déplacements effectués quotidiennement, la majorité de ces zones étant trop éloignées pour s y rendre à pied. A cela, s ajoute la logique des achats en grande surface : moins fréquents mais portant sur de grandes quantités qu il faut transporter jusque chez soi. Enfin, seuls 7 % des déplacements vers ces pôles se font en transports en commun. Total Déplacements vers déplacements zones commerciales (en %) (en %) Voiture 57,8 81,9 A pied 30,8 9,4 Transports collectifs 8,6 6,7 2 roues 2 1 Autres 0,8 1 Source : enquête déplacements L émergence des pôles périphériques spécialisés s est appuyée sur un fonctionnement quasi exclusivement basé sur l accessibilité en voiture. La dynamique de croissance de ces pôles témoigne d une évolution urbaine appuyée sur le «tout automobile», et qui, associé au phénomène de périurbanisation, organise une autre ville sur un territoire d une autre échelle. La croissance générale du trafic routier, en l absence d offre alternative, n est que la traduction de cette recomposition d une ville «pédestre» en une ville du temps automobile. La limitation de la hausse des trafics automobiles suppose un nécessaire ré-équilibrage entre modes de déplacements qui reposera sur le renforcement significatif de la part des transports en commun. La poursuite de la dispersion de l habitat dans la région urbaine et la concentration d activités sur certains sites augmentent les distances de déplacements et continuent de produire du trafic routier et les nuisances qui lui sont liées. Or le niveau de trafic reflète un type d organisation de l espace, bien plus qu il ne traduit un niveau de satisfaction de besoins individuels. Un enjeu majeur pour l avenir des centres L observation des volumes de déplacements vers les centres-villes de Marseille, d Aix-en-Provence ou d Aubagne, permet de relativiser le poids de ces nouveaux pôles. En effet, si les plus importants de ces pôles génèrent près de déplacements quotidiens, l attraction des centre-villes reste largement supérieure. Chaque jour près de déplacements Destination Motifs de déplacement (en %) Travail Commerce Loisirs Autres Centre-ville de Marseille Centre-ville d Aix-en-Provence Centre-ville d Aubagne Ensemble des pôles spécialisés L attractivité croissante des zones d activités ou commerciales en périphérie est un constat que l on peut faire à l échelle nationale. Ces espaces spécialisés en périphérie des agglomérations ont créé une offre en adéquation avec l évolution des modes de vie et de consommation des habitants. Néanmoins, ce développement, particulièrement axé sur les avantages d accessibilité et de stationnement, s est fait aux dépens des fonctions traditionnelles et de l attractivité des centres-villes. Avec l évasion de certaines fonctions de centralité vers la périphérie, le renouvellement de la vocation des centres-villes est un enjeu important pour maintenir leur attractivité. Ces centres pourraient jouer sur leur densité urbaine en complétant l'accessibilité automobile par une convergence efficace (prix/fréquence) des réseaux de transports en commun. Au-delà de ces efforts en matière d accessibilité, les centres se sont d ores et déjà engagés dans l affirmation de leur vocation liée aux affaires, aux commerces traditionnels, aux lieux de cultures, à leur patrimoine et à leur potentiel touristique. Face à la spécialisation des nouveaux pôles périphériques, cette mixité des fonctions qu offrent les centre-villes apparaît comme un atout à valoriser. En effet, si les nouveaux espaces correspondent à un mode de développement standardisé («toutes les zones commerciales se ressemblent»), les centres sont le produit d une histoire et symbolisent encore très fortement l image d une ville. L enquête sur les déplacements de 1997 apporte un éclairage particulier sur la mobilité quotidienne des habitants. L aire d étude, proche de l aire urbaine de Marseille Aix-en-Provence telle qu elle a été définie en 1999, a été découpée en 287 zones servant à identifier l origine et la destination de tous les déplacements. Préalablement à la réalisation de l enquête, les huit maîtres d ouvrage associés ont retenu 40 pôles en fonction des flux importants de déplacements qu ils étaient supposés générer. Ils correspondent essentiellement à des zones commerciales et des zones d activités telles que Les Estroublans à Vitrolles ou Plan de Campagne. Les résultats de l enquête permettent ainsi, audelà du nombre d échanges journaliers entre zones, de connaître plus précisément le fonctionnement de ces nouveaux pôles. 32 ATLAS DES MÉTROPOLITAINS Les habitants - Juillet 2002

6 MOTIFS 1 DES DÉPLACEMENTS QUOTIDIENS VERS LES ZONES D ACTIVITÉS ET COMMERCIALES Centre commercial Viougue Géant Casino Salon Géant Casino d'aix Leclerc Istres ZI du Tubé Istres Shell Berre Pioline / Carrefour Géant Casino Istres ZI Nord Vitrolles ZC VitrollesEspaces ZI de Fos ZI Rousset /Peynier Pôle des Milles Plan de Campagne Auchan Martigues ZI Vitrolles Les Estroublans Esso Lavera Martigues La Mède Total Continent Grand Littoral St André Carrefour Châteauneuf Carrefour Merlan Port autonome Château Gombert Auchan Aubagne Centre La Valentine Centre Bourse Nombre de déplacements quotidiens et motifs : ZI La Pennesur-Huveaune ZI Gémenos Travail Loisirs Commerce Autres Centre Bonneveine ZI d'athélia Continent La Ciotat 10 km Port La Ciotat IGN - AGAM - AUPA 2002 PART DES DÉPLACEMENTS QUOTIDIENS VERS LES CENTRES-VILLES AU DÉPART DE CHAQUE ZONE Vers Aix-en-Provence Vers Aubagne Vers Marseille 2 20 km IGN - AGAM - AUPA 2002 IGN - AGAM - AUPA 2002 IGN - AGAM - AUPA 2002 Source : CERTU - INSEE - CETE Méditerranée - Enquête déplacements de 1 à 5 % de 5 à 10 % de 10 à 15 % de 15 à 20 % > 20 % Centre-ville ATLAS DES MÉTROPOLITAINS Les habitants - Juillet

7 La population de la région urbaine de Marseille Aixen-Provence s est beaucoup renouvelée par le jeu des arrivées dans la zone et des départs vers l extérieur. Les migrants sont surtout des personnes jeunes, étudiantes ou ayant un emploi. Parmi ces derniers, les cadres sont nettement surreprésentés. Les arrivées et les départs ont été plus intenses dans la moitié nord de la région urbaine qu à Marseille et ses alentours. Au cours des années 90, l apport migratoire a participé pour 44 % à la croissance de la population de la région urbaine. Cet excédent migratoire est le résultat de nombreux mouvements résidentiels avec l extérieur du périmètre : arrivées dans la région urbaine de personnes en provenance d autres communes de la région Provence-Alpes-Côte d Azur, d autres régions ou encore de l étranger et, en sens inverse, départs vers ces mêmes destinations (a). Ainsi, entre 1990 et 1999, la région urbaine a gagné environ personnes, soit en moyenne par an. Les deux tiers des échanges intérieurs réalisés avec quatre régions Entre 1990 et 1999, il est arrivé environ personnes par an dans la région urbaine soit un peu plus que dans les années 80 mais moins qu entre 1975 et 1982 et surtout qu entre 1968 et ,3 % de ces nouveaux résidents habitaient à l étranger en 1990, en Afrique pour plus de la moitié d entre eux, et 3 % dans les Dom-Tom. Parmi les 80 % venus des régions de France métropolitaine, soit par an, près d un sur quatre résidait déjà en Provence-Alpes-Côte d Azur, en particulier dans le Var, et près d un sur quatre en Ile-de- France. Viennent ensuite Languedoc-Roussillon et Rhône-Alpes d où arrivent respectivement 11 et 7 % de ces immigrants (3). Au cours de la même période, personnes en moyenne ont quitté la région urbaine chaque année pour une des 22 régions. Parmi elles, près d une sur trois s est installée ailleurs en Provence-Alpes-Côte d Azur, 15 % en Ile-de-France, 11 % en Languedoc- Roussillon et 11 % en Rhône-Alpes. C est donc avec Provence-Alpes-Côte d Azur, qui 1 PERSONNES ARRIVÉES DANS LA RUM ENTRE 1990 ET 1999 englobe la région urbaine, que les échanges sont les plus nombreux. Le poids démographique de l Ile-de- France et la proximité géographique des deux autres régions expliquent en partie leur prépondérance. De plus, ces régions, comme la RUM, offrent à la fois des possibilités d emploi et des centres universitaires, motifs principaux de la mobilité des habitants. Le résultat de ces mouvements est très différent selon les régions. Le solde migratoire est nettement positif avec l Ile-de-France, il l est encore avec Rhône-Alpes mais est négatif avec Languedoc-Roussillon et surtout avec le reste de la région Provence-Alpes-Côte d Azur vers laquelle partent plus de personnes qu il n en arrive. Les trois quarts des arrivants ont moins de 40 ans Si, en moyenne, 14 % de la population de la région urbaine n y habitaient pas neuf ans plus tôt, ce taux est plus élevé dans toute la moitié nord. Il dépasse même 20 % à Aix-en-Provence et dans une trentaine d autres communes. La part des arrivants est moins élevée dans Marseille et sa banlieue est, ainsi qu autour de l étang de Berre. Comme les migrants en général, les nouveaux arrivants sont surtout des personnes assez jeunes, changeant de résidence essentiellement pour des raisons liées au travail ou aux études (5). Ainsi, les trois quarts des arrivants n ont pas 40 ans et 6 % seulement ont dépassé 65 ans. Les plus jeunes habitent plutôt les deux villes principales de l agglomération, les plus âgés s étant installés davantage sur le pourtour de la région urbaine. Les élèves ou étudiants sont nombreux, constituant 18 % des migrants de 15 ans et plus, et même 37 % quand ils habitent Aix-en- Source : INSEE, Recensement de la population 1999 Part des arrivants et des partants de la RUM (en %) : <8% de 8 à 13 % de 13 à 20 % >20% NB : ne sont pris en compte que les partants vers l une des 22 régions de France métropolitaine 2 PERSONNES AYANT QUITTÉ LA RUM ENTRE 1990 ET 1999 Provence. Les personnes seules sont nettement surreprésentées. Les personnes qui ont un emploi sont proportionnellement plus nombreuses que parmi les habitants qui n ont pas migré et, parmi elles, les cadres et professions intermédiaires sont surreprésentés (7). Plus d un arrivant qui travaille sur quatre est un cadre à Marseille et Aix-en-Provence, soit deux fois plus que dans la population stable. Ce taux de cadres dépasse même 35 % dans les communes résidentielles du Pays d Aix (9). La part des chômeurs est plus importante parmi les arrivants (13 %) que dans la population qui n a pas quitté sa commune (10 %) sans qu on puisse dire si la migration est la cause ou la conséquence du chômage. Ces chômeurs sont beaucoup moins nombreux parmi les arrivants installés à Aix-en-Provence et alentour. Beaucoup d étudiants parmi ceux qui habitaient déjà en Provence- Alpes-Côte d Azur Ceux qui habitaient déjà en Provence-Alpes-Côte d Azur neuf ans plus tôt comptent parmi eux à la fois plus de jeunes et plus de personnes âgées que l ensemble des arrivants. Les actifs ayant un emploi y sont nettement sous représentés, plus d un quart des 15 ans et plus étant des élèves ou étudiants (18 % des arrivants en moyenne). Parmi les personnes en provenance d Ile-de-France, il y a un peu moins de jeunes, plus d actifs ayant un emploi, dont un tiers de cadres, et plus de retraités. D ailleurs, plus d un retraité sur quatre arrivé dans la région urbaine vient d Ile-de-France. Ceux qui habitaient auparavant en Languedoc-Roussillon ont plus souvent un travail. Les caractéristiques des anciens Rhônalpins sont proches de celles de la moyenne des arrivants. Un taux d activité élevé pour les partants Parmi les personnes qui habitaient dans les limites de la région urbaine en 1990, 10 % l ont quittée pour le reste de la France métropolitaine en Ces partants représentent une part encore plus importante de la population des communes du nord-est et du nord-ouest de la région urbaine, ainsi que d Aix-en-Provence. A l inverse, ils ont été relativement moins nombreux à quitter Marseille et les communes alentour. Un peu moins jeunes que les arrivants, deux tiers des partants ont cependant moins de 40 ans. Plus de la moitié des 15 ans et plus ont un emploi et parmi eux les cadres sont nettement surreprésentés. Près de 11 % sont au chômage. Ceux qui ont rejoint l Ile-de-France l ont fait surtout pour leur travail, puisque les deux tiers des plus de 15 ans occupent un emploi, une fois sur deux de niveau cadre. Les partants vers Rhône-Alpes sont aussi plus souvent des personnes qui ont un travail. Ceux qui sont restés en Provence-Alpes-Côte d Azur sont un peu plus souvent des retraités. Il en est de même pour les personnes parties en Languedoc-Roussillon, parmi lesquelles on compte aussi plus d étudiants. D une façon générale, les échanges migratoires avec l extérieur de la région urbaine sont modérés à Marseille et dans le reste de l unité urbaine, exception faite d Aix-en-Provence où les mouvements liés à l université sont particulièrement intenses. Ils sont déséquilibrés dans la couronne périurbaine où les arrivées sont beaucoup plus nombreuses que les départs. La mobilité apparaît assez élevée dans les communes situées audelà de cette couronne, en bordure de la région urbaine, au contact des communes extérieures. (a) Si les personnes en provenance de l étranger sont recensées, il n en est pas de même pour celles qui ont quitté le territoire national. Leur nombre ne peut être qu estimé et leurs caractéristiques sont inconnues. 34 ATLAS DES MÉTROPOLITAINS Les habitants - Juillet 2002

8 3 FLUX MIGRATOIRES ENTRE LA RUM ET LES RÉGIONS ENTRE 1990 ET 1999 Périmètre de la RUM Arrivants dans la RUM Partants de la RUM 9 PARMI LES ARRIVANTS DANS LA RUM AYANT UN EMPLOI Part des cadres < 15% de 15 à 25% de 25 à 35% > 35% Part des professions intermédiaires 4 MIGRATIONS RÉSIDENTIELLES EN FLUX ANNUELS MOYENS Arrivants dans la RUM d'une des 22 régions Partants de la RUM vers une des 22 régions Solde Arrivants dans la RUM de l'étranger ou des DOM-TOM RÉPARTITION PAR ÂGE moins de 25 ans 25 à 64 ans 65 ans et plus Total Arrivants 40,2 53,8 6,0 100,0 Partants 33,5 57,9 8,6 100,0 Stables 29,3 52,2 18,5 100,0 < 25% de 25 à 30% de 30 à 35% > 35% Part des employés 6 RÉPARTITION DES 15 ANS ET PLUS SELON LA SITUATION PAR RAPPORT À L EMPLOI Actifs ayant un emploi Chômeurs Retraités Elèves, étudiants autres Total Arrivants 47,3 13,4 8,8 18,7 11,8 100,0 Partants 52,1 10,7 13,9 11,6 11,7 100,0 Stables 41,3 9,9 22,8 11,1 14,9 100,0 7 RÉPARTITION DES ACTIFS AYANT UN EMPLOI PAR CATÉGORIE SOCIOPROFESSIONNELLE Cadres Professions intermédiaires Employés Ouvriers autres Total Arrivants 25,1 29,3 28,0 12,6 5,0 100,0 Partants 28,7 26,7 25,6 12,2 6,8 100,0 Stables 13,3 26,0 32,0 20,7 8,0 100,0 8 PART DES JEUNES ET DES PERSONNES ÂGÉES PARMI LES ARRIVANTS DANS LA RUM Moins de 25 ans 65 ans et plus < 15% de 15 à 25% de 25 à 35% > 35% Part des ouvriers <35% de 35 à 40 % >40% <6% de 6 à 10 % >10% Source : INSEE, Recensements de population < 7% de 7 à 15% de 15 à 25% > 25% ATLAS DES MÉTROPOLITAINS Les habitants - Juillet

9 Un peu plus nombreuses que les migrations extérieures à la région urbaine, les migrations d une commune à une autre traduisent l intensité des échanges qui s exerce dans une région structurée par le marché du logement. Toutefois, ces échanges internes sont déséquilibrés, car le desserrement des villes les plus importantes crée un apport migratoire favorable aux autres communes, surtout celles situées à l est de la région urbaine. Grâce aux échanges migratoires avec le reste de la France et avec l étranger, la région urbaine a pu gagner habitants par an. Au-delà de ces mouvements migratoires, qualifiés ici de longue distance, de nombreux mouvements résidentiels entre les communes de la région urbaine engendrent une migration, dite «locale», souvent importante. Ainsi, entre 1990 et 1999, en moyenne, chaque année, personnes ont quitté leur commune pour emménager ailleurs dans la région urbaine, alors que personnes sont arrivées du reste de la France métropolitaine. A ces migrants locaux peuvent s ajouter personnes, qui habitaient auparavant dans les communes proches de la région urbaine, de Nîmes à Toulon en passant par Avignon, Apt et Manosque. toutes proches de Marseille : Allauch, Auriol, Sausset-les- Pins, Plan-de-Cuques, Saint-Victoret. Comme on quitte moins la région urbaine qu on y arrive (cf. p. 34), les départs vers l extérieur sont moins fréquents que ne le sont les arrivées de l extérieur. Aussi, les migrants qui quittent leur commune le font souvent pour résider dans une autre commune de la région urbaine. La part des sorties locales dans l ensemble des sorties d une commune est donc, dans la plupart des cas, supérieure à 60 %, voire 70 %. En dehors de Marseille et Aix-en-Provence, seules Salon-de-Provence et les communes de l ouest de l étang de Berre connaissent une part plus faible de sortants locaux ainsi que certaines communes de l ouest varois touchées plus tardivement par la périurbanisation. Dans les métropoles, les migrations locales obéissent le plus souvent au même schéma : le centre ou les pôles urbains centraux attirent les jeunes actifs et les étudiants, alors qu une partie des ménages plus âgés, avec enfants ou sur le point d en avoir, les quittent. La région urbaine n échappe pas à ce schéma. Que ce soit à Aix-en-Provence ou à Marseille, le bilan migratoire avec le reste de la région urbaine est favorable à ces deux villes pour les moins de 30 ans, et très défavorable au-delà de 30 ans (7). Ainsi, les personnes aujourd hui âgées de 15 à 29 ans représentent 45 % des personnes nouvellement installées à Aix-en- Provence et 37,5 % à Marseille contre respectivement 17,5 % et 16 % pour les sortants. Ces jeunes entrants contribuent alors au rajeunissement de la ville. A contrario, les personnes âgées de 30 à 59 ans dominent parmi les sortants, ainsi que les moins de 15 ans. Cependant, une partie de ces derniers est née après la migration et la représentation de cette classe d âge est donc surestimée. Les personnes de plus de 60 ans quittent également les villes, mais en nombre plus faible, car on migre moins après 50 ans. et qui renvoient des familles vers leur périphérie 11,6 % des ménages habitaient une autre commune de la région urbaine en La structure par âge particulière des migrants se traduit logiquement, pour les grandes villes, par l arrivée de ménages de petite taille et le départ de familles plus nombreuses. Un ménage sur deux qui s installe à Aix-en-Provence ou à Marseille est composé d une seule personne, alors que, dans le reste de l agglomération ou dans la couronne périurbaine, cette part n est que de un sur cinq. Certes, la structure du parc de logements entre en jeu, mais, à Aix-en-Provence ou à Marseille, 36 % des ménages n ayant pas migré entre 1990 et 1999 sont des personnes seules, contre 22 % dans le reste de l agglomération ou de l aire urbaine. Pour ces deux villes, plus le ménage habitait loin de celles-ci en 1990 dans la région urbaine ou à proximité, plus il y a de chances qu il s agisse d une personne seule, jeune et locataire. A contrario, dans la couronne périurbaine, 40 % des ménages qui s y installent sont des ménages de 4 personnes ou plus, alors que pour les ménages habitant déjà cette couronne, cette part n est que de 25 %. propriétaires de leur logement Des migrations locales nettement majoritaires en dehors de Marseille et Aix-en-Provence Parmi les personnes nouvellement installées originaires de France métropolitaine, la part de celles qui habitaient déjà en 1990 la région urbaine dépasse 50 % dans la quasi-totalité des communes, à l exception de Marseille, Aix-en-Provence, Istres et Saint-Paul-lès- Durance (1). La présence de la base aérienne militaire d Istres et du centre d études nucléaires de Cadarache à Saint-Paul-lès-Durance explique que cette part soit faible pour ces deux communes. Cette part dépasse même 70 % dans toutes les communes d une bande située entre Aix-en-Provence et Marseille allant de l est de l'étang de Berre jusqu au Var, territoires où la proximité des zones les plus denses renforce le poids des migrations locales. A contrario, sur toute la partie nord-ouest de la région allant de Saint-Martin-de-Crau jusqu à Saint- Paul-lès-Durance, à l exception de quelques communes du sud du Luberon, les mouvements locaux sont relativement moins présents. Sur la partie littorale, la forte pression urbaine sur la Côte Bleue relativise les arrivées en provenance de l extérieur de la RUM, alors que, à Cassis ou à La Ciotat, l apport migratoire extérieur reste important comparé à l apport migratoire local. Logiquement, le nombre des arrivées dans une commune dépend du poids de sa population, mais si 64 % des arrivées extérieures se répartissent entre les neuf villes de plus de habitants, seulement 40 % des personnes changeant de commune à l intérieur de la région urbaine se dirigent vers l une de ces neuf villes. Pour mieux apprécier l impact de ces arrivées locales dans chaque commune, le nombre de personnes arrivées peut être rapporté à la population de la commune. De façon générale, l impact diminue lorsque la population de la commune augmente, mais quelques villes se distinguent par des taux d arrivées locales faibles : Marseille, Port-Saint- Louis-du-Rhône, Berre-l Etang. Pour ces deux dernières, ce taux traduit un faible niveau d échanges avec les autres communes. A Marseille, la taille de la ville réduit «mécaniquement» la part des arrivées locales, car 34 % des Marseillais ont changé de logement au sein de la ville entre 1990 et Dans les communes peu peuplées, l effet du desserrement des pôles urbains et de la périurbanisation joue pleinement et explique des taux élevés, notamment sur toute la partie Est de la région urbaine. A l exception de Saint-Maximim-la-Sainte-Baume, les communes de taille moyenne qui connaissent l impact le plus important sont Des échanges villes-périphéries toujours défavorables aux centres Dans toutes les villes de plus de habitants, sans exception, les sorties locales sont beaucoup plus élevées que les arrivées locales, alors que ce n est pas vérifié si l on considère l ensemble des migrants. Seules des villes de taille moyenne comme Fos-sur-Mer, Gardanne, Saint- Maximim-la-Sainte-Baume connaissent des arrivées locales plus importantes. Le desserrement des agglomérations et la périurbanisation sont toujours des moteurs puissants aux départs des ménages des grandes villes de la région urbaine (2-3). Ainsi, Aix-en-Provence, qui connaît un solde migratoire positif, ne doit cette situation qu à un bilan très positif avec le reste de la France alors que les ménages sont plus nombreux à la quitter vers le reste de la région urbaine que l inverse (4). Le bilan des échanges de Marseille avec le reste de la France est équilibré alors qu il est très défavorable avec le reste de la région urbaine. Par rapport à la décennie 80, les mouvements locaux sont un peu moins nombreux, habitants par an durant la période , mais, surtout, les sorties de Marseille baissent de 28 % alors que les entrées augmentent de 27 %. Aix-en-Provence connaît la même évolution avec - 10 % pour les sorties et + 18 % pour les entrées. Le solde migratoire avec leur périphérie est devenu moins défavorable pour les villes mais elles restent toujours «perdantes» (5-6). Des villes qui attirent toujours des jeunes Parmi l ensemble des ménages migrants à l intérieur de la région urbaine, 49 % sont locataires, 45 % sont propriétaires ou le sont devenus à l occasion de la migration et 6 % sont logés gratuitement. Le locataire étant souvent une personne seule, jeune, habitant en ville, la part des ménages nouvellement installés en location avoisine 70 % à Aix-en- Provence ou à Marseille. A l inverse, les ménages sont propriétaires à 62 % lorsqu ils s installent dans la couronne périurbaine. Ils sont d autant plus propriétaires qu ils viennent de Marseille ou d Aix-en-Provence, et ceci que ce soit dans l agglomération ou dans le reste de la région urbaine. Les ménages propriétaires venant de Marseille habitent principalement à proximité mais pas exclusivement. 29 % d entre eux se sont installés dans les communes limitrophes et, en 1999, ils sont aussi nombreux à Saint-Maximim-la-Sainte- Baume, qu à Vitrolles ou qu à Bouc-Bel-Air et Cabriès réunis. 35 % des ménages propriétaires venant d Aix-en-Provence sont installés dans les communes limitrophes mais la première commune d accueil en volume, c est Marseille (14 %). Si certaines communes sont très bénéficiaires dans les mouvements de ménages propriétaires avec Marseille ou Aix-en-Provence, elles sont déficitaires vis-à-vis des communes qui leur sont proches. Aubagne et Vitrolles en constituent la meilleure illustration, et à un moindre degré Gardanne, Marignane, Pertuis, Septèmes-les-Vallons. En dehors de la Côte Bleue qui la jouxte, le desserrement de l agglomération de Marseille Aix-en-Provence privilégie plutôt l est de la région urbaine alors que, auparavant, il se faisait principalement en direction de l étang de Berre. L est de la région urbaine offre aujourd hui un cadre de vie plus prisé, tout aussi proche de Marseille ou d Aix-en-Provence. Qu est-ce qu une personne migrante? A chaque recensement, la question posée sur le lieu de résidence au 1 er janvier de l année du précédent recensement permet de compter les personnes migrantes, c est-à-dire les personnes dont le lieu de résidence est différent en début et en fin de période intercensitaire. Ce nombre de personnes migrantes est inférieure au nombre de migrations réellement effectuées, car certains ont pu déménager plusieurs fois durant la période intercensitaire, d autres, quitter un temps un logement et y revenir plus tard. Dans ce chapitre, ne sont prises en compte que les migrations dont la commune de départ et la commune d arrivée sont différentes. 36 ATLAS DES MÉTROPOLITAINS Les habitants - Juillet 2002

10 1 PART DES MIGRANTS ORIGINAIRES DE LA RUM OU DE SA PROXIMITÉ DANS L ENSEMBLE DES ARRIVÉES PART DES ARRIVÉES EN PROVENANCE DE 2 Marseille 3 Aix-en-Provence IGN - DDE IGN - DDE IGN - DDE Part en % < >70 Les classes de ces deux cartes ont été choisies proportionnellement au rapport entre le nombre de migrants dans la région urbaine venant de Marseille et le nombre de ceux qui viennent d'aix-en-provence. Ce rapport est proche de 3 ( migrants venant de Marseille et migrants venant d Aix-en-Provence). Les deux cartes seraient identiques si les anciens Aixois venaient habiter dans les différentes communes de la région urbaine selon la même répartition que les anciens Marseillais. Taux en % < >37 Pas d arrivées Taux en % < 0,7 0,7-2,7 2, ,7 7,7-12,5 > 12,5 Pas d arrivées TAUX DE VARIATION ANNUELLE DUE AU SOLDE MIGRATOIRE AVEC 4 le reste de la région urbaine 5 Marseille 6 Aix-en-Provence IGN - DDE IGN - DDE IGN - DDE En isolant une commune ou un territoire, comme Marseille ou la région urbaine, dans l ensemble des échanges migratoires, sa contribution à la croissance de la population des autres communes résultant des échanges migratoires peut être calculée. Ainsi, pour une commune donnée, un taux de 1% sur la carte 4 signifie que les échanges migratoires avec les autres communes de la région urbaine ont fait augmenter, chaque année, entre 1990 et 1999, de 1% la population de ladite commune. Sur la carte 5, le taux de 1% signifie que les échanges migratoires avec la seule commune de Marseille ont fait augmenter, en moyenne annuelle, de 1% la population, soit, au total, de 9,4% durant la période intercensitaire. Il en va de même pour la carte 6, où Aix-en-Provence se substitue à Marseille. Taux en % < -0,5 de -0,5 à 0 de 0 à 0,5 de 0,5 à 1 de 1 à 2 >2 Taux en % négatif (< -0,04) équilibré (de - 0,04 à 0,04) de 0,04 à 0,1 de 0,1 à 0,4 de 0,4 à 1 >1 Pas d échanges migratoires 7 EFFECTIFS DES MIGRANTS LOCAUX SELON L ÂGE À Marseille Aix-en-Provence Aubagne arrivées départs < 15 ans ans Source : INSEE, Recensement de la population 1999, exploitation complémentaire < 15 ans ans < 15 ans ans ATLAS DES MÉTROPOLITAINS Les habitants - Juillet

11 En moyenne, 13,3 % des ménages habitant la région urbaine ont changé de logement en l espace d un an. Cette mobilité résidentielle n'est pas uniforme et touche différemment les territoires de la métropole : le taux de mobilité est de 26 % à Aix-en-Provence, 15 % à Marseille et 7 % dans sa périphérie. La mobilité est à la fois liée aux caractéristiques des ménages et à celles de l'offre disponible : en quittant un logement pour emménager dans un autre, un ménage contribue à la formation de cette offre. Dans l Aire Métropolitaine Marseillaise, le taux de mobilité est en moyenne de 13,3 %. Ce taux correspond au nombre «d emménagés» (a) sur une année par rapport au parc de résidences principales du territoire dans lequel ils se sont installés. Cette mobilité, mesurée dans le cadre d une enquête spécifique (cf. encadré) varie sensiblement selon les différents territoires de l aire d étude. Celle-ci a été découpée en treize bassins d habitat qui présentent une certaine homogénéité du point de vue des pratiques et des marchés de l habitat (2). La mobilité est directement liée au statut d'occupation des nouveaux emménagés On observe un taux de mobilité de 4,4 % pour les L'impact de la mobilité sur le marché varie selon les types de ménages et leur statut d'occupation Trois principales catégories d'emménagés se distinguent : - les migrants, ménages déjà constitués ou décohabitants, qui résidaient auparavant hors de l'aire métropolitaine marseillaise, - les décohabitants qui occupent pour la première fois un logement autonome et résidaient auparavant avec leurs parents dans l aire métropolitaine, - les ménages déjà constitués qui changent de logement au sein du territoire métropolitain. Outre les ménages ayant quitté l aire métropolitaine, qui ne font pas partie du champ de l étude, seule cette dernière catégorie libère un logement dans le périmètre et participe à la constitution de l'offre disponible. En moyenne, 100 emménagés libèrent 57 logements dans l aire métropolitaine, une proportion qui varie en fonction du statut d'occupation du nouvel emménagé : emménagés en tant que propriétaires occupants libèrent 77 logements, emménagés locataires dans le parc social libèrent 66 logements, emménagés locataires dans le parc privé libèrent 52 logements, emménagés dans le parc locatif meublé libèrent 30 logements. Le jeu de la mobilité est différent selon les marchés locaux, à l exemple de : - Marseille, où 100 emménagés libèrent 52 logements à Marseille même, 5 dans le reste de l'aire métropolitaine, un marché où la clientèle locale pèse fortement, - Aix-en-Provence, où 100 emménagés libèrent 36 logements à Aix-en-Provence même, 11 dans le reste de l'aire métropolitaine, un marché plus tourné vers une clientèle extérieure. propriétaires occupants, de 9,8 % pour les locataires du parc locatif social et de 30,2 % pour les locataires du parc privé. Au-delà du statut d occupation, les étudiants jouent un rôle important dans la mobilité, particulièrement à Aix-en-Provence où leur poids dans la population est élevé. Ainsi, ils y représentent 44 % des emménagements contre 16 % à Marseille. et à la structure du parc de logements L offre du secteur locatif privé joue un rôle fondamental dans la mobilité résidentielle puisqu'il accueille 63 % des emménagés de l aire d étude, alors qu'il ne représente que 30 % du parc. Tous les territoires sont concernés et plus particulièrement les principales villes. 81 % des emménagés à Aix-en-Provence se logent dans le parc locatif privé, 65 % à Marseille, 60 % à Aubagne et par contre moins de 50 % dans le bassin de Salon-de-Provence et les territoires Est et Ouest de l'étang de Berre (3). En raison essentiellement de la localisation du parc locatif social, l'accueil dans ce parc est plus différencié : il varie de plus de 30 % des emménagés autour de l'étang de Berre à moins de 5 % en périphérie de Marseille par rapport à une moyenne de 18 % (5). Le marché de l'accession joue un grand rôle dans l accueil des ménages dans les bassins extérieurs aux deux grandes villes : de 30 à 40 % dans le Pays d'aix Ouest, les bassins de Salon-de-Provence et de Marseille, le Haut Var, 5 % à Aix-en-Provence, 14 % à Marseille, pour une moyenne de 16 % (6). L habitat collectif enregistre une plus forte mobilité que l habitat individuel. Le mode d habitat propre à chaque territoire participe à leur différenciation dans l accueil des ménages. Ainsi, Marseille et Aix-en- Provence, centres urbains où la part des immeubles collectifs est importante, accueillent à elles deux 66 % des emménagés de l aire métropolitaine, dont 94 % en appartement. L ensemble des autres communes accueillent 34 % des emménagés, dont 41 % en maison individuelle. Au total, trois quarts des ménages, qui s installent en habitat collectif, résident à Marseille et à Aix-en-Provence, et trois quarts de ceux qui choisissent l habitat individuel habitent ailleurs. Pour la moitié des ménages, la mobilité s'accompagne d'un changement de statut d'occupation L'accession à la propriété est le type d occupation qui induit le plus grand nombre de changements de statut, puisque 73 % des nouveaux propriétaires ne l'étaient pas auparavant. Les nouveaux locataires du parc social sont pour près de 60 % d'anciens locataires du parc privé. Par contre, seulement le quart des emménagés dans le parc locatif privé n'y résidait pas auparavant. La mobilité a un coût d'autant plus élevé qu elle s accompagne pour le ménage d un changement de statut d'occupation. Indépendamment des fluctuations Pourquoi une enquête sur la mobilité résidentielle dans l Aire Métropolitaine Marseillaise? En fournissant des informations sur le ménage mobile, le logement libéré et le nouveau logement occupé, l enquête apporte une connaissance inédite sur les stratégies résidentielles des ménages, les conditions de formation de l'offre de logements disponibles et les mécanismes de fonctionnement des marchés locaux. Cette enquête a été réalisée au printemps 1999 à partir d un échantillon de ménages mobiles du département des Bouches-du-Rhône, de Pertuis dans le Vaucluse et de quelques communes de l Ouest varois. Cet échantillon a été constitué à partir d un tirage au quart dans les fichiers des nouveaux branchements de compteurs EDF. Cette opération est le fruit d un large partenariat reposant sur un financement conjoint entre l État et les collectivités locales, et réalisé par l Observatoire des Loyers de l Agglomération Parisienne (OLAP), assisté par les deux agences d urbanisme de l agglomération marseillaise et du Pays d Aix. conjoncturelles du marché, un locataire du parc social qui déménage au sein du parc social voit son loyer augmenter en moyenne de 5 % pour un gain de surface de 10 m 2. Quand il emménage dans le parc locatif privé, l'augmentation est de 40 % pour un gain de surface de 3m 2. Quand il devient propriétaire, sa dépense moyenne (b) augmente de 80 % pour un gain de surface de 9 m 2. Un locataire du parc privé qui déménage au sein du parc privé voit son loyer augmenter de 15 % pour un gain de surface de 5 m 2. Quand il devient propriétaire, sa dépense augmente de 25 % pour un gain de surface de 18 m 2. Seuls les locataires du parc privé qui emménagent dans le parc social connaissent en moyenne une réduction de leurs dépenses tout en gagnant de la surface. Quitter le parc locatif social entraîne les surcoûts de dépenses les plus élevés. Les décohabitants quittent certains territoires plus que d autres Aix-en-Provence et Marseille captent à elles deux près de 70 % des décohabitants nouvellement installés dans un logement autonome de l aire métropolitaine, ce qui témoigne de la forte attraction qu elles exercent. Tous les territoires ne gardent pas de la même manière leurs décohabitants : si Marseille loge sur une année 86 % de ses décohabitants, Aix-en-Provence n en conserve qu à peine la moitié. Le bassin d Aubagne et l Ouest de l étang de Berre logent pour leur part 60 % de leurs décohabitants. La décohabitation «locale» dans les couronnes aixoise et marseillaise est faible, puisque à peine un décohabitant sur cinq trouve un logement dans le territoire dont il est originaire. (a) Il s agit du nombre de ménages qui ont changé de logement dans l année précédant l enquête. (b) La dépense des propriétaires correspond à la charge d emprunt contractée pour l acquisition du logement. Guide de lecture des cartes Par exemple pour la carte n 5 : à l ouest de l étang de Berre, plus de 35 % des emménagements ont lieu dans le parc locatif social. 38 ATLAS DES MÉTROPOLITAINS Les habitants - Juillet 2002

12 PROPORTION DE MÉNAGES QUI ONT CHANGÉ DE LOGEMENT EN 1998, PAR COMMUNE DE RÉSIDENCE 1 2 TAUX DE MOBILITÉ ANNUELLE DES MÉNAGES DANS LES DIFFÉRENTS TERRITOIRES DE L AIRE MÉTROPOLITAINE MARSEILLAISE reste AMM Bassin de Salon de Provence Pays d'aix ouest Pays d'aix est Aix-enProvence Pays d'aix sud Bassin d'aubagne Bassin de Marseille Bassin de l'ouest de l'étang de Berre IGN - AGAM 2002 Marseille Bassin de l'est de l'étang deberre Bassin de CassisLa Ciotat IGN - AGAM 2002 Source : INSEE, Recensement de la population 1999 Source : enquête mobilité OLAP 1999 < 8 % de 8 à 10 % de 10 à 12,5 % de 12,5 à 17,5 % > 17,5 % < 9 % de 9 à 12 % de 12 à 15 % de 15 à 20 % > 20 % 3 ACCUEIL 4 DES MÉNAGES MOBILES DANS LE PARC LOCATIF PRIVÉ PROPORTION Haut Var DE MÉNAGES LOCATAIRES DU SECTEUR PRIVÉ* limite de la région urbaine IGN - AGAM 2002 IGN - AGAM 2002 Source : enquête mobilité OLAP 1999 Source : INSEE, Recensement de la population 1999 < 45% de 45 à 50 % de 50 à 55 % de 55 à 60 % de 60 à 75 % > 75 % < 20 % de 20 à 25 % de 25 à 30 % > 30 % 5 ACCUEIL DES MÉNAGES MOBILES DANS LE PARC LOCATIF SOCIAL IGN - AGAM ACCUEIL (*) et des logements loués meublés DES MÉNAGES MOBILES EN ACCESSION À LA PROPRIÉTÉ IGN - AGAM 2002 Source : enquête mobilité OLAP 1999 Source : enquête mobilité OLAP 1999 < < 15 % de 15 à 20 % de 20 à 25 % de 25 à 35 % > 35 % 5% de 5 à 15 % de 15 à 20 % de 20 à 25 % de 25 à 35 % > 35 % ATLAS DES MÉTROPOLITAINS Les habitants - Juillet

les évolutions récentes

les évolutions récentes DE L ADEUS les évolutions récentes dans le BAS-RHIN : des territoires plus spécialisés et plus interdépendants 92 DéCEMBRE 2012 TRANSVERSAL Illustration : ADEUS, 2012 Depuis le milieu des années 1970,

Plus en détail

Enquête globale transport

Enquête globale transport Enquête globale transport N 15 Janvier 2013 La mobilité en Île-de-France Modes La voiture L EGT 2010 marque une rupture de tendance importante par rapport aux enquêtes précédentes, en ce qui concerne les

Plus en détail

P opulation. ATLAS DES POPULATIONS IMMIGRÉES en Ile-de-France / Regards sur l immigration / Population 2. Photo : Philippe Desmazes/AFP

P opulation. ATLAS DES POPULATIONS IMMIGRÉES en Ile-de-France / Regards sur l immigration / Population 2. Photo : Philippe Desmazes/AFP P opulation Photo : Philippe Desmazes/AFP Près de 40 % des immigrés résidant en métropole vivent en Ile-de-France en 1999. Environ 15 % de la population francilienne est immigrée, c est une proportion

Plus en détail

Les parcs de logements et leur occupation. dans l Aire Urbaine de Lille et sa zone d influence. Situation 2005 et évolution 1999-2005

Les parcs de logements et leur occupation. dans l Aire Urbaine de Lille et sa zone d influence. Situation 2005 et évolution 1999-2005 Les parcs de logements et leur occupation dans l Aire Urbaine de Lille et sa zone d influence Situation 2005 et évolution 1999-2005 Décembre 2008 Le territoire d étude 2 Agence de développement et d urbanisme

Plus en détail

PLAN LOCAL D URBANISME d Aix-en-Provence

PLAN LOCAL D URBANISME d Aix-en-Provence 1 PLAN LOCAL D URBANISME d Aix-en-Provence Le diagnostic socio-économique 2 INTRODUCTION : Aix-en-Provence, une ville-territoire de 142 500 habitants 1. Un dynamisme économique exceptionnel depuis le début

Plus en détail

jçíçêáë~íáçå=éí=ãçäáäáí =W=ÇÉë= ÅçãéçêíÉãÉåíë=éäìë=ê~íáçååÉäë=\==

jçíçêáë~íáçå=éí=ãçäáäáí =W=ÇÉë= ÅçãéçêíÉãÉåíë=éäìë=ê~íáçååÉäë=\== = = ëééíéãäêé=omnm= Fiche n MQ= jçíçêáë~íáçå=éí=ãçäáäáí =W=ÇÉë= ÅçãéçêíÉãÉåíë=éäìë=ê~íáçååÉäë=\== = = L Enquête Nationale Trports et Déplacements (ENTD) réalisée en 27- est l occasion de faire le point

Plus en détail

L autopartage en trace directe : quelle alternative à la voiture particulière?

L autopartage en trace directe : quelle alternative à la voiture particulière? L autopartage en trace directe : quelle alternative à la particulière? Résultats de la première enquête sur l impact d un service d autopartage en trace directe (le cas d Autolib ) Cette étude réalisée

Plus en détail

Les Franciliens utilisent autant les transports en commun que la voiture pour se rendre au travail

Les Franciliens utilisent autant les transports en commun que la voiture pour se rendre au travail ILE-DE-FRANCE à la page à la page N 353 - Avril 11 Population Les Franciliens utilisent autant les transports en commun que la voiture pour se rendre au travail Les Franciliens utilisent autant la voiture

Plus en détail

3 150 diplômes de professions de santé

3 150 diplômes de professions de santé N 1 - Mai 005 3 150 diplômes de professions de santé délivrés en 003 dans la région Provence-Alpes-Côte d Azur En 003, onze formations aux professions de santé sont proposées en région Provence-Alpes-Côte

Plus en détail

Saint-Vallier-de-Thiey Bar-sur-Loup. Grasse. Grasse-sud

Saint-Vallier-de-Thiey Bar-sur-Loup. Grasse. Grasse-sud PROVENCE-ALPES-COTE D'AZUR 17 rue Menpenti 13387 MARSEILLE CEDEX 1 Tél. : 4 91 17 57 57 Fax : 4 91 17 59 59 http://www.insee.fr TERRITOIRE CA POLE AZUR PROVENCE 5 communes, 2 chefs lieux de cantons, unité

Plus en détail

«Vieillir en pavillon : mobilités et immobilités des personnes âgées dans l espace périurbain»

«Vieillir en pavillon : mobilités et immobilités des personnes âgées dans l espace périurbain» LADYSS (UMR 7533) CNRS - Université Paris 1 LISST-Cieu (UMR 5193) CNRS - Université Toulouse-Le Mirail CIRTA Institut d Aménagement Régional - Université Aix-Marseille 3 Programme de recherche Vieillissement

Plus en détail

L évolution des parts modales des déplacements domicile-travail

L évolution des parts modales des déplacements domicile-travail Thème : Transport durable Orientation : Faire évoluer les pratiques de mobilité L évolution des parts modales des déplacements domicile-travail par aire urbaine et département hors aires urbaines La part

Plus en détail

5 Avril 2013. Evolution de la construction neuve dans l espace Rhône Avignon Vaucluse AURAV LES PUBLICATIONS DE L AGENCE

5 Avril 2013. Evolution de la construction neuve dans l espace Rhône Avignon Vaucluse AURAV LES PUBLICATIONS DE L AGENCE LES PUBLICATIONS DE L AGENCE Evolution de la construction neuve dans l espace Rhône-Avignon-Vaucluse La n de l «âge d or» de la maison individuelle? aurav agence d'urbanisme Rhône Avignon Vaucluse 5 Avril

Plus en détail

main-d oeuvr mploi Profil économique opulation active construction résidentielle logement

main-d oeuvr mploi Profil économique opulation active construction résidentielle logement Profil économique VILLE DE MONTRÉAL Arrondissement de Rivière-des-Prairies Pointe-aux-Trembles chômage mploi logement établissements d affaires localisation de l emploi revenus d emploi professions main-d

Plus en détail

Travaux d isolation et de finitions (peinture, revêtements, plâtrerie, ) Parc

Travaux d isolation et de finitions (peinture, revêtements, plâtrerie, ) Parc Activité Travaux d isolation et de finitions (peinture, revêtements, plâtrerie, ) Parc PNR Monts d Ardèche 1-Dynamique du marché Caractéristiques du secteur d activité et perspectives (au niveau national)

Plus en détail

Le Livre blanc des transports métropolitains Aix-Marseille-Provence

Le Livre blanc des transports métropolitains Aix-Marseille-Provence stratégiques MISSION INTERMINISTÉRIELLE POUR LE PROJET MÉTROPOLITAIN 01interpellations AIX-MARSEILLE-PROVENCE MOBI LITÉ(S) Le Livre blanc des transports métropolitains Aix-Marseille-Provence INTRODUCTION...3

Plus en détail

Les durées d emprunts s allongent pour les plus jeunes

Les durées d emprunts s allongent pour les plus jeunes Revenus Les durées d emprunts s allongent pour les plus jeunes Marie-Émilie Clerc, Pierre Lamarche* Entre 2005 et 2011, l endettement des ménages a fortement augmenté, essentiellement du fait de la hausse

Plus en détail

Lambotte J.-M. Géographe-Urbaniste. Chercheur au Lepur ULg. Semaine Universitaire Luxembourgeoise de l'environnement - Libramont - 15-11-2011

Lambotte J.-M. Géographe-Urbaniste. Chercheur au Lepur ULg. Semaine Universitaire Luxembourgeoise de l'environnement - Libramont - 15-11-2011 Aménagement rural et développement durable Dépendance à la voiture en milieu rural : le cas de la Province du Luxembourg Constats, enjeux et pistes de solutions à moyen-long terme via l aménagement du

Plus en détail

ATHELIA V L offre foncière et immobilière pour l économie tertiaire et l industrie de pointe.

ATHELIA V L offre foncière et immobilière pour l économie tertiaire et l industrie de pointe. ATHELIA V L offre foncière et immobilière pour l économie tertiaire et l industrie de pointe. L économie de la connaissance et l industrie : au cœur de la stratégie de développement économique de MPM

Plus en détail

Bellevue - Chantenay - Sainte-Anne

Bellevue - Chantenay - Sainte-Anne Mendès France Croix Bonneau - Bourderies auriers Mairie de Chantenay Plessis Cellier - Roche Maurice Boucardière - MallèveJean Macé Salorges - Cheviré - zone portuaire E QUARTIER Sainte- Anne, contrasté,

Plus en détail

L analyse des marchés immobiliers par Crédit Foncier Immobilier sur les 9 premiers mois de 2013

L analyse des marchés immobiliers par Crédit Foncier Immobilier sur les 9 premiers mois de 2013 Paris, le 15 octobre 2013 COMMUNIQUE DE PRESSE L analyse des marchés immobiliers par Crédit Foncier Immobilier sur les 9 premiers mois de 2013 Un marché immobilier résidentiel caractérisé par une baisse

Plus en détail

Étude sur la localisation et la densité de 4 professions de santé : médecins généralistes libéraux infirmiers libéraux chirurgiens dentistes libéraux

Étude sur la localisation et la densité de 4 professions de santé : médecins généralistes libéraux infirmiers libéraux chirurgiens dentistes libéraux Étude sur la localisation et la densité de 4 professions de santé : médecins généralistes libéraux infirmiers libéraux chirurgiens dentistes libéraux masseurs kinésithérapeutes libéraux 1 sommaire p 3

Plus en détail

L emploi lié au tourisme dans le Territoire de Belfort

L emploi lié au tourisme dans le Territoire de Belfort Chiffres clés 1 207 emplois en moyenne sur l année 2011 dans le Territoire de Belfort*. Soit 850 emplois en équivalent temps plein (dont plus de 700 en zone urbaine). 2,4 % de l emploi total du département.

Plus en détail

L observation du parc existant et de ses évolutions récentes informe sur les équilibres sociaux et démographiques.

L observation du parc existant et de ses évolutions récentes informe sur les équilibres sociaux et démographiques. LE PARC DE LOGEMENTS À PARIS Le parc existant La construction neuve Le marché immobilier Juillet 2007 Préfecture de Paris / DULE / Bureau de l habitat Section analyse et prospective habitat 1. INTRODUCTION

Plus en détail

Zoom sur les zones de concentration de l emploi salarié privé de la métropole Aix-Marseille Provence

Zoom sur les zones de concentration de l emploi salarié privé de la métropole Aix-Marseille Provence Zoom sur les zones de concentration de l emploi salarié privé de la métropole Périmètres et chiffres clés des Octobre 2014 Complément à l Insee Analyses -Alpes-Côte d Azur n 5, octobre 2014 - Offre foncière

Plus en détail

LES FRANÇAIS ET LA COMPLEMENTAIRE SANTE

LES FRANÇAIS ET LA COMPLEMENTAIRE SANTE Centre de Recherche pour l Etude et l Observation des Conditions de Vie LES FRANÇAIS ET LA COMPLEMENTAIRE SANTE Anne LOONES Marie-Odile SIMON Août 2004 Département «Evaluation des Politiques Sociales»

Plus en détail

UNE ACCESSION SOCIALE À LA PROPRIÉTÉ SÉCURISÉE

UNE ACCESSION SOCIALE À LA PROPRIÉTÉ SÉCURISÉE CHIFFRES CLÉS DU LOGEMENT SOCIAL ÉDITION NATIONALE SEPTEMBRE 2011 UNE ACCESSION SOCIALE À LA PROPRIÉTÉ SÉCURISÉE En 2010, les opérateurs Hlm ont également vendu 16 000 logements destinés à des accédants,

Plus en détail

Avec près des deux tiers des

Avec près des deux tiers des Les Dossiers de l Observatoire Régional du Tourisme n 42 - mars 2012 Le poids économique de l hôtellerie de plein air en Pays de la Loire Plus de 600 campings Un chiffre d affaires annuel de 230 millions

Plus en détail

Synthèse. Dynamique de l emploi. L0Z-Secrétaires

Synthèse. Dynamique de l emploi. L0Z-Secrétaires L0Z-Secrétaires Synthèse En moyenne sur la période 2007-2009, 484 000 personnes exercent le métier de secrétaire, assurant des fonctions de support, de coordination, de gestion et de communication. Les

Plus en détail

Journée d information du 5 novembre 2012. Mobilité Multimodale Intelligente Urbanisme, tourisme, logistique urbaine. économiques

Journée d information du 5 novembre 2012. Mobilité Multimodale Intelligente Urbanisme, tourisme, logistique urbaine. économiques Journée d information du 5 novembre 2012 Mobilité Multimodale Intelligente Urbanisme, tourisme, logistique urbaine économiques Gabrielle LABESCAT Principales tendances du tourisme urbain impactant la mobilité

Plus en détail

Garder et faire garder son enfant

Garder et faire garder son enfant Garder et faire garder son enfant Nathalie Blanpain* L arrivée d un enfant au sein d un foyer est pour ses parents un événement majeur générateur de changements en termes de rythme de vie et d organisation,

Plus en détail

Les ménages de Provence-Alpes-Côte d Azur recourent peu aux services à la personne

Les ménages de Provence-Alpes-Côte d Azur recourent peu aux services à la personne SUD INSEE Les services à la personne : un secteur pénalisé par ses conditions d emploi Les ménages de Provence-Alpes- Côte d Azur recourent peu aux services à la personne en 2006. Ce faible recours s explique

Plus en détail

QUI SONT LES IMMIGRÉS?

QUI SONT LES IMMIGRÉS? QUI SONT LES IMMIGRÉS? Près de 15 immigrés en Alsace en 1999 Étrangers, immigrés : deux notions différentes Les notions d immigré et d étranger ne sont pas équivalentes. Les définitions qu en donne le

Plus en détail

Description des variables de la base de données. a. Attractivité démographique pour les différents types de population

Description des variables de la base de données. a. Attractivité démographique pour les différents types de population Description des variables de la base de données a. Attractivité démographique pour les différents types de population Sources : Recensements de 1962 à 2006 et Clap 2007 - a01_popmoy62, a01_popmoy68, a01_popmoy75,

Plus en détail

La motorisation des ménages continue de s accroître au prix d un vieillissement du parc automobile

La motorisation des ménages continue de s accroître au prix d un vieillissement du parc automobile La motorisation des ménages continue de s accroître au prix d un vieillissement du parc automobile Marina Robin, CGDD, SOeS Avec 32,7 millions de véhicules, le parc automobile des ménages métropolitains

Plus en détail

Migration: un plus pour la Suisse Relations entre État social et migration: la position de Caritas

Migration: un plus pour la Suisse Relations entre État social et migration: la position de Caritas Migration: un plus pour la Suisse Relations entre État social et migration: la position de Caritas Prise de position de Caritas_mars 2011 Migration: un plus pour la Suisse En bref: Quel est l effet de

Plus en détail

L ANALYSE DU «PARC SOCIAL DE FAIT» PARISIEN EN 2003 : UNE ANALYSE TERRITORIALISÉE DES PROFILS D OCCUPATION DES PARCS ET DES QUARTIERS

L ANALYSE DU «PARC SOCIAL DE FAIT» PARISIEN EN 2003 : UNE ANALYSE TERRITORIALISÉE DES PROFILS D OCCUPATION DES PARCS ET DES QUARTIERS ATELIER PARISIEN D URBANISME - 17, BD MORLAND 75004 PARIS TÉL : 01 42 71 28 14 FAX : 01 42 76 24 05 http://www.apur.org Observatoire de l'habitat de Paris L ANALYSE DU «PARC SOCIAL DE FAIT» PARISIEN EN

Plus en détail

Panorama. de l économie sociale et solidaire

Panorama. de l économie sociale et solidaire Panorama de l économie sociale EN FRANCE ET DANS LES RÉGIONS Réalisée par l Observatoire National de l Economie Sociale et Solidaire, cette nouvelle édition du «Panorama de l économie sociale en France

Plus en détail

8 Certifications Minergie

8 Certifications Minergie 8 Chapitre 8 Être Minergie, est-ce aussi être «autrement»? Pour de nombreux acteurs du marché immobilier, un label de durabilité devrait s accompagner d une appréciation de la valeur de leur immeuble,

Plus en détail

IMMOBILIER D ENTREPRISE

IMMOBILIER D ENTREPRISE La transformation de bureaux en logements : un premier bilan PAR BRIGITTE JOUSSELLIN 1 Entre 1994 et 1998, plus de 500 000 m 2 de surfaces d activités ont été transformées en logements, permettant de résorber

Plus en détail

Et si on utilisait le vélo?

Et si on utilisait le vélo? Et si on utilisait le vélo? Marc Eloy Ivan Derré Juillet 2014 Paris peut elle devenir comme Copenhague une capitale symbole du déplacement en vélo? Le développement du Vélib, la mise en place de voies

Plus en détail

Les Français et les nuisances sonores. Ifop pour Ministère de l Ecologie, du Développement Durable et de l Energie

Les Français et les nuisances sonores. Ifop pour Ministère de l Ecologie, du Développement Durable et de l Energie Les Français et les nuisances sonores Ifop pour Ministère de l Ecologie, du Développement Durable et de l Energie RB/MCP N 112427 Contacts Ifop : Romain Bendavid / Marion Chasles-Parot Département Opinion

Plus en détail

Mardi 15 novembre 2011. Amphi des 13-Vents CETE Méditerranée - Aix-en-Provence

Mardi 15 novembre 2011. Amphi des 13-Vents CETE Méditerranée - Aix-en-Provence CETE Méditerranée Journée technique Ma rue sans voiture? Se déplacer autrement dans les petites et moyennes agglomérations Mardi 15 novembre 2011 Amphi des 13-Vents CETE Méditerranée - Aix-en-Provence

Plus en détail

Quelle qualité de l air au volant? Premiers éléments de réponse en Ile-de-France

Quelle qualité de l air au volant? Premiers éléments de réponse en Ile-de-France Quelle qualité de l air au volant? ---------------------------- Les automobilistes sont nettement plus exposés à la pollution atmosphérique que les piétons, même à proximité des grands axes. Tel est le

Plus en détail

Le marché immobilier de bureaux en Ile-de-France 4 ème trimestre 2014. Accelerating success.

Le marché immobilier de bureaux en Ile-de-France 4 ème trimestre 2014. Accelerating success. Le marché immobilier de bureaux en Ile-de-France 4 ème trimestre 214 Accelerating success. PERSPECTIVES Une année 215 dans la continuité > Après le creux de 213, l activité sur le marché des bureaux francilien

Plus en détail

FICHE SIGNALETIQUE. Cœur de Flandre. 1. Profil Territoire. 2 Profil Fiscal

FICHE SIGNALETIQUE. Cœur de Flandre. 1. Profil Territoire. 2 Profil Fiscal FICHE SIGNALETIQUE Pays Cœur de Flandre Consultable sur www.sigale.nordpasdecalais.fr Le pays a été reconnu le 9 mars 2004 et le premier contrat a été signé le 15 décembre 2004. Il comporte 45 communes

Plus en détail

Sociologie des joueurs en ligne

Sociologie des joueurs en ligne Mars 2013 Sociologie des joueurs en ligne Enquête ARJEL 2012 Autorité de régulation des jeux en ligne 2 Propos introductifs à l enquête sur la sociologie des joueurs Au-delà de la publication trimestrielle

Plus en détail

BILAN ÉCONOMIQUE ET SOCIAL DU VAL D OISE 1998-1999 LES ÉQUIPEMENTS COMMUNAUX

BILAN ÉCONOMIQUE ET SOCIAL DU VAL D OISE 1998-1999 LES ÉQUIPEMENTS COMMUNAUX BILAN ÉCONOMIQUE ET SOCIAL DU VAL D OISE 1998-1999 LES ÉQUIPEMENTS COMMUNAUX 1 - Des communes inégalement desservies en terme d équipements 2 - Des pôles majeurs d attraction en terme d équipements 3 -

Plus en détail

Atlas régional de l habitat

Atlas régional de l habitat Atlas régional de l habitat en Provence-Alpes-Côte d Azur I Année 2011 Atlas régional de l habitat en Provence-Alpes-Côte d Azur Direction régionale de l Environnement, de l Aménagement et du Logement

Plus en détail

Implantation économique, foncier et immobilier d entreprise

Implantation économique, foncier et immobilier d entreprise Septembre 2014 Implantation économique, foncier et immobilier d entreprise Quelles sont les attentes des entreprises en Loire-Atlantique? Afin de mieux cerner globalement la demande des entreprises de

Plus en détail

Le logement dans tous ses états. Définition : le logement et l'habitat

Le logement dans tous ses états. Définition : le logement et l'habitat Le logement dans tous ses états 17/10/ 2012 Définition : le logement et l'habitat Le logement est un produit : une maison, un appartement, un type 3, un duplex L'habitat est un service : l'espace produit

Plus en détail

Certu. Les zones 30 en France Bilan des pratiques en 2000

Certu. Les zones 30 en France Bilan des pratiques en 2000 Certu Les zones 30 en France Bilan des pratiques en 2000 Pourquoi des zones 30? Introduites dans le code la route par le décret du 29 novembre 1990, les zones 30 délimitent des secteurs de la ville où

Plus en détail

Dépendance et rayonnement. des établissements franciliens

Dépendance et rayonnement. des établissements franciliens ILE -DE- FRANCE études études Mai 2006 Dépendance et rayonnement des établissements franciliens Document réalisé dans le cadre du Schéma Directeur Régional de l'ile-de-france Julie Roy Insee Ile-de-France

Plus en détail

PRÉSENTATION DES QUESTIONS DE LA FEUILLE DE LOGEMENT

PRÉSENTATION DES QUESTIONS DE LA FEUILLE DE LOGEMENT PRÉSENTATION DES QUESTIONS DE LA FEUILLE DE LOGEMENT Chacune des questions de la feuille de logement fait l'objet d'une fiche recto-verso. Ces fiches ont vocation à être mises en ligne sur le site web

Plus en détail

Les Français et le chauffage. Résultats de l étude menée

Les Français et le chauffage. Résultats de l étude menée Les Français et le chauffage Résultats de l étude menée par IPSOS pour Via sèva Méthodologie et échantillon METHODOLOGIE : Cette étude a été réalisée en adhoc online, auprès d un échantillon issu de l

Plus en détail

Intervenant : Séverin Poutrel, BURGEAP

Intervenant : Séverin Poutrel, BURGEAP Capacités d accueil, aménagements commerciaux, mutabilité foncière : des outils concrets pour construire un SCOT intégrant les vulnérabilités énergétiques et climatique Intervenant : Séverin Poutrel, BURGEAP

Plus en détail

Synthèse Contrat. d Objectifs. Diagnostic Les services de l automobile En Midi-Pyrénées. Réalisation Observatoire régional emploi, formation, métiers

Synthèse Contrat. d Objectifs. Diagnostic Les services de l automobile En Midi-Pyrénées. Réalisation Observatoire régional emploi, formation, métiers Synthèse Contrat d Objectifs Diagnostic Les services de l automobile En Midi-Pyrénées Réalisation Observatoire régional emploi, formation, métiers Rédaction Christiane LAGRIFFOUL () Nadine COUZY (DR ANFA

Plus en détail

Vision stratégique du développement culturel, économique, environnemental et social du territoire

Vision stratégique du développement culturel, économique, environnemental et social du territoire Vision stratégique du développement culturel, économique, environnemental et social du territoire PROJET D ÉNONCÉ DE VISION STRATÉGIQUE OCTOBRE 2014 TABLE DES MATIÈRES POURQUOI UN ÉNONCÉ DE VISION STRATÉGIQUE?...

Plus en détail

Au-delà du commerce lui-même, l'urbanisme

Au-delà du commerce lui-même, l'urbanisme Grand Angle Au-delà du commerce lui-même, l'urbanisme commercial touche aussi fortement les consommateurs, qu ils soient résidents ou de passage, et plus largement toute l économie de notre territoire,

Plus en détail

III RESULTATS LE LONG DU TRACE PREFERENTIEL DE LA LIGNE 2

III RESULTATS LE LONG DU TRACE PREFERENTIEL DE LA LIGNE 2 FUTURE LIGNE 2 DE TRAMWAY DE L'AGGLOMERATION DE MONTPELLIER Etat initial des principaux traceurs de la pollution liée au trafic routier Résumé Rédacteur : AFM Date : 29/1/3 pages I CONTEXTE Etude réalisée

Plus en détail

Office Avenue. Montrouge Hauts de Seine (92) Espaces Business Montrouge. A partir de 97.251 HT. Mobilier et équipement inclus Rentabilité 4,60% HT

Office Avenue. Montrouge Hauts de Seine (92) Espaces Business Montrouge. A partir de 97.251 HT. Mobilier et équipement inclus Rentabilité 4,60% HT Office Avenue Montouge (92) office-avenue.fr Office Avenue office-avenue.fr Espaces Business Montrouge A partir de 97.251 HT Mobilier et équipement inclus Rentabilité 4,60% HT Montrouge Hauts de Seine

Plus en détail

Construire le pôle métropolitain : la société civile propose

Construire le pôle métropolitain : la société civile propose Construire le pôle métropolitain : la société civile propose 2 e FORUM des Conseils de développement 18 février 2012 Sommaire I Un pôle métropolitain opérationnel 1- De l intérêt d une démarche métropolitaine

Plus en détail

MONITORING DE LA COMPÉTITIVITÉ DU TRANSPORT AÉRIEN SUISSE

MONITORING DE LA COMPÉTITIVITÉ DU TRANSPORT AÉRIEN SUISSE MONITORING DE LA COMPÉTITIVITÉ DU TRANSPORT AÉRIEN SUISSE 2015 Résumé Le niveau et la dynamique de développement du transport aérien suisse sont analysés et évalués dans le cadre d un vaste monitoring

Plus en détail

Les atouts de la France pour surmonter la crise

Les atouts de la France pour surmonter la crise Les atouts de la France pour surmonter la crise Institut CSA pour RTL Juin 01 Fiche technique Sondage exclusif CSA / RTL réalisé par Internet du 1 au mai 01. Echantillon national représentatif de 100 personnes

Plus en détail

T andis que le flux de travailleurs frontaliers de la

T andis que le flux de travailleurs frontaliers de la T andis que le flux de travailleurs frontaliers de la Belgique vers la France s est stabilisé depuis une dizaine d années aux environs de 5 500, le flux inverse ne cesse de progresser depuis 1987, en particulier

Plus en détail

Score et comportement de paiement des entreprises en Provence-Alpes-Côte d Azur

Score et comportement de paiement des entreprises en Provence-Alpes-Côte d Azur Juillet 2014 Solvabilité des et sauvegarde des emplois en PACA Score et comportement de paiement des en Provence-Alpes-Côte d Azur Démarche partenariale 2SEPACA Chiffres clés Février 2014 6 000 c est le

Plus en détail

SYNTHÈSE. En 2012, la province Sud compte 16 700 personnes. Le maintien à domicile : solution privilégiée des personnes âgées

SYNTHÈSE. En 2012, la province Sud compte 16 700 personnes. Le maintien à domicile : solution privilégiée des personnes âgées SYNTHÈSE BP 823-98845 Nouméa Nouvelle-Calédonie (687) 27 54 81 isee@isee.nc www.isee.nc Directeur de la publication Alexandre Gautier Conception et réalisation Département publications Synthèse N 3 Édition

Plus en détail

ADIL 05 Agence Départementale d Information sur le logement -

ADIL 05 Agence Départementale d Information sur le logement - ADIL 05 Agence Départementale d Information sur le logement - Observatoire des Loyers du Parc Privé des Communes de Briançon, Embrun et Gap Cette étude, à destination des professionnels de l immobilier,

Plus en détail

MARCHÉ IMMOBILIER DE BUREAUX

MARCHÉ IMMOBILIER DE BUREAUX MARCHÉ IMMOBILIER DE BUREAUX PERSPECTIVES CONJONCTURE ÉCONOMIQUE LE MARCHÉ DES BUREAUX EN ILE-DE-FRANCE 1 er Semestre 212 PERSPECTIVES Un contexte de marché favorable aux utilisateurs La crise financière

Plus en détail

Les palmarès du bonheur professionnel

Les palmarès du bonheur professionnel Les palmarès du bonheur professionnel Viavoice Le Nouvel Observateur Octobre 2013 Viavoice Paris. Études Viavoice & conseil 9 rue Huysmans, 75 006 Mieux Paris. comprendre + 33 (0)1 40 l opinion 54 13 90

Plus en détail

Brou-sur-Chantereine Elaboration du PLU Compte-rendu de la réunion publique de présentation du diagnostic 20 janvier 2011 1

Brou-sur-Chantereine Elaboration du PLU Compte-rendu de la réunion publique de présentation du diagnostic 20 janvier 2011 1 1. Avant-propos de Monsieur Bréhaux (adjoint au maire en charge de l urbanisme) : L importance du P.L.U. en tant qu outil législatif permettant une maîtrise de l urbanisme de la commune est rappelée aux

Plus en détail

Comité du développement et de la propriété intellectuelle (CDIP)

Comité du développement et de la propriété intellectuelle (CDIP) F CDIP/12/INF/4 ORIGINAL : ANGLAIS DATE : 3 OCTOBRE 2013 Comité du développement et de la propriété intellectuelle (CDIP) Douzième session Genève, 18 21 novembre 2013 RÉSUMÉ DE L ÉTUDE SUR LA PROPRIÉTÉ

Plus en détail

L OBSERVATOIRE LCL EN VILLE - RÉALISÉ PAR BVA L ÉCONOMIE DU PARTAGE, ZOOM SUR LES JEUNES URBAINS. Juin 2014

L OBSERVATOIRE LCL EN VILLE - RÉALISÉ PAR BVA L ÉCONOMIE DU PARTAGE, ZOOM SUR LES JEUNES URBAINS. Juin 2014 L OBSERVATOIRE LCL EN VILLE - RÉALISÉ PAR BVA L ÉCONOMIE DU PARTAGE, ZOOM SUR LES JEUNES URBAINS Juin 2014 Contacts BVA : Céline BRACQ Directrice BVA Opinion Lilas BRISAC Chargée d études 01 71 16 88 00

Plus en détail

Vers une croissance plus inclusive de la métropole Aix-Marseille :

Vers une croissance plus inclusive de la métropole Aix-Marseille : Vers une croissance plus inclusive de la métropole Aix-Marseille : Une perspective internationale Un rapport réalisé dans le cadre de la réunion ministérielle du Comité des politiques de développement

Plus en détail

Ouverture d'un point de vente L étude de la zone de chalandise.

Ouverture d'un point de vente L étude de la zone de chalandise. Ouverture d'un point de vente L étude de la zone de chalandise. La zone de chalandise : une zone géographique de captation La zone de chalandise, ou zone d attraction, est le territoire géographique dans

Plus en détail

Le baromètre. Dauphine-Crédit Foncier. de l immobilier résidentiel. Tendance globale

Le baromètre. Dauphine-Crédit Foncier. de l immobilier résidentiel. Tendance globale Le baromètre Dauphine-Crédit Foncier de l immobilier résidentiel Tendance globale N. 3 Juin 2011 Kevin Beaubrun-Diant, co-responsable de la chaire «Ville et Immobilier», Université Paris-Dauphine. Cette

Plus en détail

Enquête Ménages Déplacements réalisée dans l agglomération Bordelaise en 2008-2009. Rapport d analyse

Enquête Ménages Déplacements réalisée dans l agglomération Bordelaise en 2008-2009. Rapport d analyse Enquête Ménages Déplacements réalisée dans l agglomération Bordelaise en 2008-2009 Rapport d analyse Décembre 2009 2 Sommaire 1 CARACTERISTIQUESGENERALES...7 2 3 MODALITESDEREALISATION...8 2.1 LAPREPARATIONDEL

Plus en détail

Le marché locatif privé sur Lille et la métropole lilloise Les loyers de marché à fin novembre 2014

Le marché locatif privé sur Lille et la métropole lilloise Les loyers de marché à fin novembre 2014 Le marché locatif privé sur Lille et la métropole lilloise Les loyers de marché à fin novembre 214 par Michel MOUILLART, Professeur d'economie à l'université Paris Ouest, FRICS CLAMEUR analyse chaque année

Plus en détail

à Master professionnel Enquête sur le devenir au 1 er décembre 2013 des diplômés de Master professionnel promotion 2011

à Master professionnel Enquête sur le devenir au 1 er décembre 2013 des diplômés de Master professionnel promotion 2011 observatoire régional #41 Synthèse régionale août 2014 à Master professionnel Enquête sur le devenir au 1 er décembre 2013 des diplômés de Master professionnel promotion 2011 2 899 diplômés de M2 professionnel

Plus en détail

LES ENSEIGNEMENTS DE L OBSERVATOIRE DE L ENDETTEMENT DES MENAGES. LES CREDITS DE TRESORERIE AUX PARTICULIERS EN FRANCE

LES ENSEIGNEMENTS DE L OBSERVATOIRE DE L ENDETTEMENT DES MENAGES. LES CREDITS DE TRESORERIE AUX PARTICULIERS EN FRANCE LES ENSEIGNEMENTS DE L OBSERVATOIRE DE L ENDETTEMENT DES MENAGES. LES CREDITS DE TRESORERIE AUX PARTICULIERS EN FRANCE Michel MOUILLART Directeur Scientifique de l Observatoire de l Endettement des Ménages

Plus en détail

AQUITAINE. Suivi de la Demande touristique 2010 1 ~

AQUITAINE. Suivi de la Demande touristique 2010 1 ~ SUIVI DE LA DEMANDE TOURISTIQUE AQUITAINE ANNEE 2010 Note dee conjoncture TNS SOFRES-CRTA Suivi de la Demande touristique 2010 CRTAA DIRECCTE Aquitaine TNS T SOFRES 1 ~ SOMMAIRE AVERTISSEMENT METHODOLOGIQUE...

Plus en détail

CENSI BOUVARD. Residhome Apparthotel Paris Nanterre. Nanterre (92)

CENSI BOUVARD. Residhome Apparthotel Paris Nanterre. Nanterre (92) CENSI BOUVARD 2014 (92) o Prootant du dynamisme de La Défense et de l'attractivité d'une vraie vie de quartier, la résidence Résidhome Paris se situe sur une place bordée de commerces et de restaurants.

Plus en détail

À retenir... 1. Ce qu en disent les acteurs communautaires

À retenir... 1. Ce qu en disent les acteurs communautaires 1 Volet 4 : Ainé-e-s Table des matières À retenir... 1 Ce qu en disent les acteurs communautaires... 1 1. Un portrait des aîné e s du quartier... 2 1.1 Répartition des personnes âgées de 65 ans et plus...

Plus en détail

La mobilité professionnelle revêt

La mobilité professionnelle revêt Mobilité professionnelle 17 Du changement de poste au changement d entreprise, en passant par la promotion : la mobilité des Franciliens Les salariés franciliens, notamment les cadres, ont une propension

Plus en détail

Schéma de secteur de la côtière rhodanienne

Schéma de secteur de la côtière rhodanienne Livre 1 Schéma de secteur de la côtière rhodanienne Le rapport de présentation Document arrêté par le conseil syndical du 25 février 2014 Le rapport de présentation Document 1 Diagnostic... 8 Document

Plus en détail

BREST LILLE LYON NICE ROUEN

BREST LILLE LYON NICE ROUEN BORDE BREST AUX IS D PAR GRAN BLE GRENO LILLE LYON EILLE MARS ER PELLI T N O M ES NANT NICE ES RENN ROUEN BOURG STRAS USE TOULO COMMUNIQUÉ DE PRESSE SIMI 2014 L immobilier de bureaux et l attractivité

Plus en détail

Energie et morphologie : vers la perdurabilité de la forme urbaine? Généralités et transports. Luc Adolphe

Energie et morphologie : vers la perdurabilité de la forme urbaine? Généralités et transports. Luc Adolphe Energie et morphologie : vers la perdurabilité de la forme urbaine? Généralités et transports Luc Adolphe RÉDUCTION DES BESOINS ÉNERGÉTIQUES DANS LES TRANSPORTS. Contexte : Densité, Mobilité Réduire

Plus en détail

Stratégie locale en faveur du commerce, de l artisanat & des services

Stratégie locale en faveur du commerce, de l artisanat & des services 1 Stratégie locale en faveur du commerce, de l artisanat & des services Pays Cœur de Flandre I Phase II La formulation de la stratégie Région Nord Pas de Calais Avril 2013 Région Communauté Nord Pas de

Plus en détail

SYNTHÈSE DES ÉTUDES DE PROSPECTIVE TERRITORIALE Quel avenir pour la mobilité en région PACA en 2040?

SYNTHÈSE DES ÉTUDES DE PROSPECTIVE TERRITORIALE Quel avenir pour la mobilité en région PACA en 2040? SYNTHÈSE DES ÉTUDES DE PROSPECTIVE TERRITORIALE Quel avenir pour la mobilité en région PACA en 2040? Les études préalables à l enquête d utilité publique du projet Ligne Nouvelle Provence Côte d Azur sont

Plus en détail

Comité de Pilotage Ligne Nouvelle Provence Côte d Azur 23 septembre 2013

Comité de Pilotage Ligne Nouvelle Provence Côte d Azur 23 septembre 2013 Comité de Pilotage Ligne Nouvelle Provence Côte d Azur 23 septembre 2013 E-LGVPACA.1-PRG-CPI.C08-PRD-RFF-00001 Comité de Pilotage du 23 septembre 2013 Ordre du jour du COPIL : Conclusions du rapport de

Plus en détail

L EMPLOI INTERMITTENT DANS LE SPECTACLE AU COURS DE L ANNÉE 2013

L EMPLOI INTERMITTENT DANS LE SPECTACLE AU COURS DE L ANNÉE 2013 Février 2015 - N 15.004 L EMPLOI INTERMITTENT DANS LE SPECTACLE AU COURS DE L ANNÉE 2013 En résumé : En 2013, l emploi intermittent du spectacle concerne 254 000 salariés, 111 000 employeurs relevant du

Plus en détail

Salon de Provence CÔTÉ. Bastides LES VIOUGUES

Salon de Provence CÔTÉ. Bastides LES VIOUGUES Salon de Provence CÔTÉ LES VIOUGUES Votre partenaire immobilier côté confiance Né de l expertise conjointe de professionnels de l immobilier et de la construction, Côté Sud Promotion maîtrise parfaitement

Plus en détail

MÉMOIRE L ORGANISATION DU TRANSPORT COLLECTIF DANS LA MRC DE L ASSOMPTION

MÉMOIRE L ORGANISATION DU TRANSPORT COLLECTIF DANS LA MRC DE L ASSOMPTION MÉMOIRE L ORGANISATION DU TRANSPORT COLLECTIF DANS LA MRC DE L ASSOMPTION PRÉSENTÉ DANS LE CADRE DU PROJET PLAN D AMÉNAGEMENT ET DÉVELOPPEMENT MÉTROPOLITAIN PMAD 13 OCTOBRE 2011 1 INTRODUCTION La communauté

Plus en détail

Les services à la personne : nouveaux marchés pour de nouveaux entrepreneurs

Les services à la personne : nouveaux marchés pour de nouveaux entrepreneurs C O L L E C T I O N F O C U S Les services à la personne : nouveaux marchés pour de nouveaux entrepreneurs C O L L E C T I O N F O C U S Les services à la personne : nouveaux marchés pour de nouveaux entrepreneurs

Plus en détail

FILIÈRE TRANSPORT-LOGISTIQUE. Enjeux et questionnements Paroles d'acteurs. Synthèse

FILIÈRE TRANSPORT-LOGISTIQUE. Enjeux et questionnements Paroles d'acteurs. Synthèse FILIÈRE TRANSPORT-LOGISTIQUE Enjeux et questionnements Paroles d'acteurs Synthèse avril 2004 Source : Agence de développement et d'urbanisme de Lille Métropole - 2004 2 L Agence de développement et d urbanisme

Plus en détail

LFP Opportunité Immo RISQUES ASSOCIES

LFP Opportunité Immo RISQUES ASSOCIES LFP Opportunité Immo RISQUES ASSOCIES Les parts de SCPI sont des supports de placement à long terme et doivent être acquises dans une optique de diversification de votre patrimoine. La durée de placement

Plus en détail

performance environnementale Synthèse Décembre 2013 Analyse de la demande de bureaux «verts» EN ile-de-france

performance environnementale Synthèse Décembre 2013 Analyse de la demande de bureaux «verts» EN ile-de-france Étude réalisée en partenariat avec Immobilier tertiaire et performance environnementale Analyse de la demande de bureaux «verts» EN ile-de-france Synthèse Décembre 2013 Ce document synthétise les principaux

Plus en détail

Accession à la propriété : des acquéreurs plus nombreux mais prudents

Accession à la propriété : des acquéreurs plus nombreux mais prudents CONDITIONS DE VIE Accession à la propriété : des acquéreurs plus nombreux mais prudents Jean Bosvieux* Après une pause qui aura duré près de dix ans, la part de propriétaires occupants a de nouveau augmenté

Plus en détail

Le marché locatif de la RMR de Montréal

Le marché locatif de la RMR de Montréal Le marché locatif de la RMR de Montréal DAVID L HEUREUX Analyste principal de marché, SCHL Votre clientèle locative Au programme L état du marché locatif Texte Votre clientèle locative Tendances et perspectives

Plus en détail

Les Mutuelles du Soleil

Les Mutuelles du Soleil Les Mutuelles du Soleil Présentation La force d un groupe à vos côtés Histoire d un grand groupe 2004 : Création du groupe Les Mutuelles du Soleil, héritier de 75 ans d expérience Issues de plusieurs fusions

Plus en détail