Etude de l érosion de la Côte Basque - Synthèse bibliographique

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1 1.1 ILBARRITZ Présentation du secteur Le secteur d Ilbarritz se situe au sud de Biarritz et au nord de Bidart, commune auquel il appartient. Les falaises d Ilbarritz sont constituées de deux formations géologiques : - des marnes (marno-calcaire de Goureppe, d âge Lutétien) en partie inférieure et - des alluvions sablo-graveleuses en partie supérieure. Concernant la stratification des marnes, la direction générale est de 30 à 40 par rapport au nord. Le pendage est vers l est de 20 à 40. La pente naturelle oscille entre 40 et 50 (localement jusqu à ). Concernant les alluvions, 2 niveaux se distinguent avec une couche inférieure de sables fins limoneux ocres d épaisseur variable (2 à 5 m) et une couche supérieure de grave argileuse (0/60 m) de couleur un peu plus claire. Les résultats des études géotechniques montrent (Chauvin et Largillier, 2000b) : - pente d équilibre (F=1,5) dans les marnes saines : 45 à 50 (1V/1H) - pente d équilibre (F=1,5) dans les marnes altérées : 33 (2V/3H) - pente d équilibre dans les alluvions drainés : 45 (1V/1H) sous réserve d avoir maîtrisé les risques d érosion - pente de masques drainant dans les alluvions : 33 (2V/3H). Le problème de ce secteur est lié à la superposition de terrains perméables (les alluvions) sur un terrain imperméable (les marnes) donnant généralement lieu à des émergences à la base du niveau perméable. Ici, les émergences sont pratiquement inexistantes sauf dans le petit thalweg du profil P2. De plus, la dégradation de la falaise et le recul du trait de côte sont des phénomènes naturels dus à l érosion marine (Figure 24) Evolution de la morphologie du secteur d'ilbarritz Ilbarritz est un lieu-dit. Le site de la Milady et d Ilbarritz entre Bidart, le lac Mouriscot et la mer était occupé jadis par des fermes, des grandes propriétés dont témoignent encore des noms de rues. En 1911, la municipalité installe un abattoir sur un terrain d Ilbarritz. Les bâtiments seront ensuite détruits pour faire face au Centre Equestre. En 1927 fut réalisé un lotissement sur l ancien domaine du Château du Baron de l Espée. Depuis plusieurs décennies, cette partie sud de Biarritz semble vouée aux loisirs et au repos. En 1969, M. Jean Baptiste installe le premier établissement de soins par l eau de mer. Reconstruits en 1989, les Thermes Marins sont désormais un établissement moderne au potentiel d accueil de 450 personnes par jour. Peu à peu, le quartier s est construit : maisons individuelles et résidences parsèment les collines (Biarritz Magazine, 1993). En 1984, un grand aménagement des plages d Ilbarritz a été réalisé (photos 17 et 18). Ces travaux permettent d une part de protéger la plage par des enrochements et d autre part de réaliser un aménagement paysager. BRGM/RP FR 78

2 Photo 17 : Avant les aménagements de Photo 18 : Après les aménagements de 1984 à Ilbarritz (Archives de Biarritz) 1984 à Ilbarritz (Archives de Biarritz) En 1994, les falaises situées entre les plages de la Milady et Ilbarritz sont confortées. Ces travaux suivront des aménagements paysagers (Sud-Ouest, 1994a). En dehors de quelques zones «rentrantes» au droit d anciens ruisseaux (ou thalwegs), le trait de côte semble reculer de façon homogène sur le secteur (en plan). - environ 25 m de 1831 à 1988 : vitesse de 0,4 m/an - environ 15 m de 1923 à 1954 : vitesse de 0,5 m/an - environ 15 m de 1925 à 1953 : vitesse de 0,5 m/an (Chauvin et Largillier, 2000a) (Annexe 2). Il se produit une érosion permanente et continue du pied de falaise, comme partout où celles-ci sont constituées de formations géologiques très dégradables. Face à l érosion des falaises d Ilbarritz, le Syndicat Intercommunal pour l Aménagement de la Zone Ilbarritz-Mouriscot (SIAZIM) fait une demande de subvention à l Etat, au Conseil Régional et au Conseil Général afin de financer des travaux de protection des falaises. Cette demande s adresse à la Convention Spécifique Pays-Basque, au titre de la «protection du littoral contre l érosion marine», Action 3.9-Volet Environnement, pour l année Le projet s appuie sur une étude réalisée par la société ANTEA selon un schéma élaboré sur les falaises de la Côte-des-Basques de Biarritz. Les travaux proposés concernent la falaise située entre les plages d Ilbarritz au nord et du Pavillon Royal au sud, soit un linéaire de 455 m. Il s agit : - de purger systématiquement la crête et le flanc de falaise, adoucir les secteurs de forte pente - de mettre en remblai les produits de purge - de mettre en place un filtre de matériaux calcaires et réaliser un matelas d enrochements calcaires ancrés dans le substratum marneux implanté à la cote +7 m NGF, niveau représentant les plus hautes eaux du site (SIAZIM, 2002). Suite à ce projet, une expertise a été réalisée par le BRGM à la demande du Conseil Régional d Aquitaine, du Conseil Général des Pyrénées Atlantiques et du Conseil des Elus du Pays-Basque afin d'évaluer la pertinence des travaux demandés (Nedellec et al., 2002b). BRGM/RP FR 79

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4 4.3. BIDART Présentation du secteur (Figure 25) Les falaises de Bidart présentent une typologie caractérisée par une alternance de zones de talus à pentes plus ou moins abruptes, de véritables falaises et de zones dépressionnaires plus ou moins larges. Ces dernières débouchent sur des plages et correspondent : - soit à des exutoires d anciens cours d eau - soit à des zones d érosion préférentielle, dans des formations géologiques tendres. Les angles des talus évoluent entre 20 et 70 environ. Bien que le rivage présente une morphologie assez irrégulière, dépendant étroitement de la nature géologique des terrains qui le constituent, la commune de Bidart offre des plages de sable fin sur toute l étendu du littoral, orienté au nord-ouest (figure 25). Concernant la topographie, les sommets des talus ou falaises qui surplombent l océan évoluent de 29 m NGF au sud (Parlementia) à 79 m NGF au nord (Chaya ou plateau Bellevue). Pour ce qui est de la géologie de ce secteur : - Les talus des zones Parlementia et Pilotenia sud, présentent une succession lithologique constituée à la base des flyschs calcaires à silex plissés et diaclasés, au dessus, des flyschs argilo- schisteux très altérés et plissotés et au sommet des talus, des alluvions sableuses ou sablo- graveleuses plio-quaternaires. - Les talus des zones Pilotenia nord et Erretegia sud sont constitués essentiellement des marnes de Bidart, avec un recouvrement local de colluvions argileuses, puis de formations alluvionnaires sableuses ou sablo- graveleuses, plio- quaternaire. - Sur Erretegia nord, les marnes de Bidart constituent les talus de la moitié sud du secteur, avec un recouvrement d alluvions plio-quaternaires. Dans la moitié nord, se trouve une succession lithologique plus variée, associée à l accident triasique de la villa des Ailes. Du point de vue structural, les formations présentent en grande majorité, une direction N 55 à N 85 et un pendage vers le nord ou le nord- nord- ouest de 25 à 60 (Sores, 1997). Concernant l hydrogéologie, deux types d aquifères potentiels se distinguent : - Un aquifère développé dans les formations superficielles alluvionnaires, sableuses et sablo- graveleuses, - Des venues d eau au sein des formations d âge Crétacé. L étude géologique et géotechnique menée sur la zone littorale de Bidart montre que l ensemble de la côte présente des risques d instabilité (Sores, 1997). Les mesures du recul de la ligne de crête de la falaise effectuées sur Parlementia indiquent que cette évolution se produit très rapidement (0,35 à 0,50 m/an). Une description des aléas dans chaque zone a été réalisée (Sores, 1997) : - Parlementia : les aléas correspondent à des grands glissements au sein des flyschs argilo- schisteux (cônes d éboulis et coulées boueuses). - Uhabia : les aléas correspondent plutôt à l action de la mer ou aux variations du régime hydrographique de l Uhabia. Les talus sont en effet peu marquées et de faible hauteur. - Pilotenia sud : les aléas sont liés à de grands glissements au sein des flyschs argiloschisteux (cônes d éboulis ou coulées boueuses), ravinements et érosions superficielles dans les sables plio- quaternaires. - Pilotenia nord : les aléas sont liés à des ravinements superficiels dans les marnes, de grands glissements avec des coulées boueuses et des cônes d éboulis et chutes de blocs. - Erretegia sud : les aléas correspondent à des coulées boueuses et cônes d éboulis et des chutes de blocs. BRGM/RP FR 81

5 - Erretegia nord : de nombreuses instabilités ont été notées comme des coulées boueuses et cônes d éboulis, des ravinements et des chutes de blocs Evolution de la morphologie du secteur de Bidart Au début du XIX ème siècle, le littoral basque devient une zone convoitée où le prix des terrains qui sont en friche flambent. Les communes vendent les terrains, aménagent des chemins d accès aux plages et commencent à construire des équipements typiques de l essor du tourisme balnéaire : les établissements de bains. En 1850, Bidart créé le sien sur la plage du Centre. A Guéthary, un établissement en dur est édifié en pied de falaise entre A Biarritz, trois établissements sont construits sur la Grande-Plage (1858), au Port-Vieux (1859) et sur la Côte-des-Basques (1865). Ces établissements représentent un certain rang de la station balnéaire. Ils traduisent cette mondanité. Des chemins, des escaliers sont construits pour accéder à ces établissements situés en pied de falaise. Des quais sont également construits en haut de plage pour permettre aux touristes de se promener. C est un véritable façonnement du littoral afin de le rendre plus fonctionnel et par conséquent plus attrayant. Tout le monde fait confiance aux ingénieurs qui construisent aménagements et villas. Les techniques à cette époque ne sont absolument pas remises en question et déjà à ce moment là, les ingénieurs confirment la longue durée de vie de leurs constructions. Pendant l entre-deux-guerres, la population locale s accroît avec en parallèle un essor touristique encore plus important. Les gens viennent sur la côte pour le climat et pour le loisir. A Bidart, des avenues, des places, des lotissements, un établissement de bains avec un quai, une route le long de la mer sur la corniche des falaises et un hôtel casino sont édifiés alors que cette commune ne regroupe que 1900 habitants résidant toute l année. A Biarritz, entre 1938 et 1982, la ville a perdu m 2 de surface en pied de falaise soit 608 m 2 /an. Entre 1974 et 1984, la surface perdue en sommet de falaise a été de m 2 soit 947,5 m 2 /an (Buron, 1998). Face à ce problème, la ville de Biarritz comme les autres communes littorales de la Côte Basque sont obligées de prendre des mesures sous la pression des propriétaires privés et des promoteurs. La commune de Bidart pratique alors, une politique d enrochements née dans les années 1960 avec le constat des dégâts régulièrement occasionnés par la force des houles et la violence des tempêtes sur les jetées maritimes édifiées pendant la période d essor touristique et sur les installations qu elles supportent (restaurants, hôtels, infrastructures portuaires). Ce type de talus est réalisé en 1952 contre le quai maritime sur la Plage du Centre et en 1964 devant la digue de Parlementia. Ces enrochements sont constitués de blocs d ophite à densité élevée de 2 à 5 tonnes. Cette gestion de défense des installations publiques vise donc à limiter les dégâts provoqués par l impact des vagues, mais aussi à amoindrir l effet érosif du mur vertical sur l estran. En même temps, les propriétés de haut de falaise, souvent édifiées dans la première moitié du siècle à l exception de maisons de pêcheurs à Parlementia, commencent à subir les effets du recul des falaises (perte de terrain, glissements, déchaussements des murs). Les inquiétudes des propriétaires poussent les municipalités à étendre les enrochements d ophite. A partir de la jetée maritime, ces enrochements sont mis en place sur la partie nord de la plage, puis au pied de la falaise des embruns entre Bidart et l Ouhabia. Ces talus de blocs atteignent 2 à 4 m de haut lorsqu ils bordent des falaises, et d'avantage lorsqu ils bordent une digue ou une jetée puisque la hauteur à atteindre est alors celle du mur à protéger. Le but de ces cordons d enrochements vise à contenir l attaque frontale de la houle et à arrêter l avancée de la mer en protégeant le pied des falaises et la base des digues et quais qui sont déchaussés. Le revers de cette technique peu coûteuse est cependant, l artificialisation de la côte. De plus, ces confortements réduisent la largeur des plages par réflexion de la houle incidente. BRGM/RP FR 82

6 Figure 25: Présentation du secteur de Bidart (en Lambert 2 étendu) BRGM/RP FR 83

7 Sur la plage du Centre à Bidart, un épi a été construit afin de limiter l érosion de la plage. Cet épi est oblique afin de constituer un obstacle à ces courants. Cette technique permet de retenir une partie de la charge sédimentaire véhiculée par la dérive littorale en freinant ce courant. Cet épi est maçonné et conforté par un enrochement ce qui empêche la houle de fragiliser l ouvrage. Mais depuis plusieurs années, il n est plus entretenu et il est de moins en moins efficace. Au cours des années 1990, face aux désordres de la falaise de Parlementia et face aux pressions exercées par les riverains, la commune est obligée d entreprendre des travaux de confortement (Annexe 2). Consciente des problèmes de stabilité de falaises sur une grande partie de la côte, la Commune de Bidart a fait réaliser en 1996 et 1997 une analyse géologique et géotechnique de la zone littorale (bande de 300 m de large) par la société Sores. Cette étude, basée sur l examen géologique, hydrogéologique et géomorphologique, avait pour but de distinguer les zones à instabilité déclarée et les zones à instabilité douteuse (Sores, 1997). Le rapport recommandait pour tout nouveau projet de construction, une reconnaissance géotechnique complémentaire, compte tenu de la complexité géologique de la côte. C est pourquoi la société ANTEA a réalisé une étude géotechnique de la parcelle 231 afin de déterminer si celle-ci était constructible, et en particulier d appréhender les risques d instabilité de la falaise côtière dans le secteur concerné (Largillier, 1999a) Parlementia Le site de la falaise Parlementia à Bidart est placé le long du littoral au sud-ouest de la commune. Ce littoral se caractérise depuis de nombreuses années, par un recul sur une longueur de 300 m, qui présente en plus, un risque de grands glissements au sein des flyschs argiloschisteux (cônes d éboulis et coulées boueuses). Concernant la géologie du secteur, la structure est argilo-marneuse reposant sur un substratum calcaire formant des falaises vives et évolutives, avec : - à la base, des flyschs calcaires à silex plissés et diaclasés, - au dessus, des flyschs argilo- schisteux très altérés et plissotés, - au sommet des talus, des alluvions sableuses ou sablo- graveleuses plioquaternaires. Les formations présentent une direction N 55 à N 85 et un pendage vers le nord ou le nordnord-ouest de 25 à 60. Les formations superficielles sont très vulnérables, non pas à l effet mécanique de la mer, mais essentiellement aux actions conjuguées des circulations d eaux souterraines mal drainées, des embruns et des ruissellements de surface qui engorgent le versant de la falaise, lequel s altère fortement jusqu à devenir très plastique. Ce qui provoque des glissements qui sont la conséquence de la rupture d équilibre du talus. Les matériaux entraînés en pied de falaise sont progressivement lessivés par la mer (SOGELERG- SOGREAH, 1997b). Entre 1880 et 1995, le recul du trait de côte (matérialisé par la distance entre la délimitation du rivage de 1880 et le pied de la falaise de 1995), a été de : - 20 m dans la partie sud du site soit 0,17 m/an en moyenne - 35 à 40 m dans la partie centrale soit 0,30 à 0,35 m en moyenne - 10 m dans la partie nord soit moins de 0,10 m/an (SOGELERG-SOGREAH, 1997b). Pendant la même période, le recul de la crête de la falaise a été de l ordre de 60 m (0,50 m/an) dans la moitié sud, et de 40 m (0,35 m/an) dans la moitié nord. Le recul de la crête de la falaise est globalement le double du recul du trait de côte, les deux sont plus importants dans la partie centrale qu aux deux extrémités. Ce secteur se caractérise par des reculs significatifs : BRGM/RP FR 84

8 : recul général nord et centre - recul moyen environ 25 m : recul général nord et centre - recul moyen environ 15 m : recul général nord et centre - recul moyen environ 25 m : glissement important sous la Chapelle Saint-Joseph : glissement important dans la partie nord à l ouest des propriétés Scholle, de la propriété Boulin. Fin 1995, des glissements mineurs au droit des propriétés " Scholle ", " Gayet " et " Gerard " traduisent bien le caractère actif de l évolution érosive du site. La falaise a reculé d environ 70 m depuis 1880 dans les secteurs les plus exposés (schéma au 1/750) (Sores, 1995). Concernant la géotechnique, l analyse réalisée en 1995 par la Sores permet de distinguer deux formations bien différenciées : - D une part les argiles qui, bien que présentant des variations locales de consistance, sont homogènes en grand ; elles sont localement inexistantes en bord de mer (affleurements ponctuels du substratum) et présentes sur des épaisseurs atteignant 20 m en tête de falaise. Il s agit de formations présentant des indices de plasticité très élevés (Ip > 50) donc extrêmement sensibles à l eau, avec des caractéristiques colloïdales très marquées. Il s agit par ailleurs de sols imperméables qui changent de teneur en eau très lentement avec des phénomènes de retrait et de gonflement importants. Leur drainage pour rabattement de nappe n est envisageable que par des techniques classiques de tranchées drainantes et leur efficacité demande beaucoup de temps. - D autre part les flyschs à silex constituant l assise des argiles ; ces formations rocheuses sont fragilisées dans la frange supérieure par la présence de lits argileux intercalés mais présentent globalement de très bonnes caractéristiques mécaniques. Une étude géotechnique de l ensemble des zones instables (250 m de long environ) a été effectuée, à la demande de la commune, par la société SOGELERG-SOGREAH, en Un projet de confortement a été proposé par cette société ; il comportait la construction d une digue en enrochements en pied de falaise et des travaux de drainage et de remodelage du terrain dans la pente, ainsi que quelques soutènements en gabions en tête. Ce projet a été soumis à enquête publique. En 1999, l'enquête n ayant pas abouti, un certain nombre de propriétaires d habitations menacés par le recul de la falaise, projettent de faire réaliser, à leurs frais, les travaux de confortement qu ils jugent nécessaires pour protéger leurs biens. Dans cette perspective, ils ont demandé à la société ANTEA de faire une proposition technique et financière pour une mission de maîtrise d œuvre portant sur l ensemble des travaux nécessaires pour cela. ANTEA a donc proposé un projet de stabilisation de la falaise comprenant une digue en pied de falaise, un réseau de drainage sur le plateau, des tranchées drainantes et des masques drainants en crête de falaise (Chauvin et Largillier, 1999b). Suite à cette étude, les travaux ont été réparti en deux domaines : - Le lot 1 (domaine privé) dont la réalisation des travaux a été confiée à l entreprise Laffitte Moter. Les marchés de travaux ont été signés pour une période allant de début décembre 1999 à fin janvier 2000 (ANTEA, 2000a). - Le lot 2 (domaine public) dont la réalisation des travaux a été confiée à l entreprise Lafitte Moter. Le marché de travaux a été notifié le 02/12/1999 (ANTEA, 2000b). A la frontière communale entre Bidart et Guéthary, la propriété " Landa-Berria " a fait l objet de nombreuses études géotechniques. Cette villa fut reconstruite dans les années 1930 avec une emprise au sol beaucoup plus importante. En 1966, la mairie de Guéthary a envisagé d améliorer la stabilité de la falaise communale, par la réalisation de travaux de drainage sur la propriété " Landa-Berria " et fait dresser un plan topographique du site. Il n a pas été donné de suite à ces travaux de stabilisation. BRGM/RP FR 85

9 En 1971, des glissements de terrains sont apparus sur la propriété " Landa-Berria ", consécutifs au mauvais état des canalisations «eaux usées et eaux pluviales» privatifs de cette propriété. Des travaux de remise en état des canalisations et de stabilisation des glissements de terrain ont été engagés par le propriétaire. En 1978, un important glissement de terrain se produit juste en dessous de la villa de la propriété " Landa-Berria ". Une étude géotechnique a été effectuée à partir de 8 sondages ; des solutions de confortements ont été proposées (SOLETANCHE, 1978). Une expertise judiciaire a été réalisée sur requête du Tribunal Administratif de Pau. L affaire n a pas été jugée, car un accord est intervenu entre le propriétaire et la Mairie de Guéthary. Des travaux ont donc été réalisés : une paroi cloutée et un mur de soutènement en gabions au milieu du mur de soutènement nord. Suite à de légers mouvements de terrain, en aval du mur de soutènement, de nouvelles études géotechniques ont été réalisées en Puis en 1999, un important glissement de terrain s est produit le 20 et 21 février. Depuis les reconnaissances géotechniques se succèdent. La stabilisation des glissements de terrains affectant la propriété de Mme Thion (" Landa-Berria ") pourra être acquise avec un coefficient de sécurité moyen de 1,4 sous réserve de réaliser des travaux confortatifs (drainage, cloutage, tirants) (Mancet, 2001). Ces travaux sont décrits plus précisément dans le rapport des prescriptions techniques de 2002 (Mancet, 2002). Depuis, dans le cadre des missions qui lui ont été confiées par le Conseil Régional d'aquitaine, le Conseil Général des Pyrénées-Atlantiques et le Conseil des élus du Pays-Basque, le BRGM a réalisé un examen du dossier technique relatif à la stabilisation de la propriété " Thion " à Guéthary. Cette mission confiée au BRGM a pour objectifs : - donner un avis critique sur la solution de mise en sécurité proposée ; - évaluer si des investigations complémentaires sont nécessaires en vue d'arrêter une étude de faisabilité (Nedellec, 2003). BRGM/RP FR 86

10 4.4. GUETHARY Présentation du secteur Les falaises de Guéthary se caractérisent par les flyschs à silex du Sénonien Inférieur avec : - argiles ocres à plaquettes en couverture (1 à 4 m) - schistes argilo-marneux meubles à lits de silex - calcaires gréseux en bancs de 0.20 à 1m d épaisseur. Pendage des calcaires : - masqué en zone 1 - défavorables à 20 vers l océan en zone 2 (20 = valeur moyenne) - neutres à 15 vers l est en zone 3 (15 valeur moyenne) D après l étude de la DDE (Benech, 1997), trois secteurs présentent des risques (figure 26) : - Itsasoan Ce secteur est caractérisé par de nombreuses loupes de glissements argileux avec fissuration du lacet supérieur et poussées de bourrelets argileux vers la promenade du front de mer. Le pied de falaise est parfaitement protégé de l océan par des masques d enrochements et une promenade bétonnée avec murs de remblai du côté de l'océan et des murets de déblais du côté du glissement argileux (Benech, 1997). Les ruptures de pied de falaise se font par éclatement des lits marneux sous l effet : de conditions climatiques en alternance de pluies et de soleil de l action de sape et de lessivage de fortes houles de l océan des eaux de ruissellement et d infiltration du coteau argileux - Les Alcyons Les ruptures de pied de falaise se font par éclatement des lits marneux sous l effet : de conditions climatiques en alternance de pluies et de soleil de l action de sape et de lessivage de fortes houles de l océan des eaux de ruissellement et d infiltration du coteau argileux - Arrotzen Costa La falaise collinaire argileuse présente de nombreux signes d instabilité ancienne, de nombreuses arrivées d eau en pied de colline et des ruptures de pied de falaise dans des calcaires marneux schisteux «en pile d assiettes», lesquelles déstabilisent les argiles de couvertures. Les ruptures de pied de falaise se font par éclatement des lits marneux sous l effet : de conditions climatiques en alternance de pluies et de soleil de l action de sape et de lessivage de fortes houles de l océan des eaux de ruissellement et d infiltration du coteau argileux (Benech, 1997). Dans cette même étude, des travaux ont été proposés à la suite d études géotechniques. Ce projet s adresse à la Convention Spécifique Pays-Basque au titre de la «protection du littoral contre l érosion marine», Action 3.9-Volet Environnement. Un avis sur la pertinence des travaux à réaliser a été proposé par le BRGM, en vue de l obtention des subventions demandées (Nedellec et al., 2002c). BRGM/RP FR 87

11 Figure 26 : Présentation du secteur de Guéthary (en Lambert 2 étendu) BRGM/RP FR 88

12 Evolution de la morphologie du secteur de Guéthary Vers la fin du XVIII ème siècle, la vague des bains de mer et le mouvement romantique allaient relancer la fréquentation des plages de la Côte Basque. Ainsi, des établissements de bains ont été construit. Vers 1840, l établissement de bains à Guéthary était rudimentaire (bains chauds ou froids). Le succès aidant, un établissement en dur, de style oriental, comme à Arcachon et à Hendaye, fut dressé à partir des années 1884 (Photo 19). En 1902, la renommé est telle que la municipalité envisage de prendre le nom de Guéthary sur mer. Protégé par une digue sans cesse menacée par la mer, l établissement subira des modifications de façade, style mauresque, à l instar des Thermes salins de Biarritz en En 1926, l établissement fut inclus dans un complexe «Itsasoan» avec casino et hôtel. Après 1934, la société des casinos basques est en faillite. L établissement servit à loger 300 enfants, des réfugiés espagnols de la guerre civile de Puis en 1940, il fut occupé par les troupes allemandes (Pialloux, 1998). Photo 19 : L établissement des bains de Guéthary en 1884 (Pialloux, 1998) Cette commune pratique une politique d enrochements née dans les années 1960 avec le constat des dégâts régulièrement occasionnés par la force des houles et la violence des tempêtes sur les jetées maritimes édifiées pendant la période d essor touristique et sur les installations qu elles supportent (restaurants, hôtels, infrastructures portuaires) (photos 20 et 21). Ce type de talus est réalisé : - en 1964 contre la jetée d Itsasoan, - en 1965 contre la falaise de descente vers la plage, - en 1975 contre la jetée promenade du port de Guéthary, - en 1979 contre le mur de défense du quartier Koskénia, - enfin en 1992 contre la digue du port. BRGM/RP FR 89

13 Photo 20 : Guéthary au début du XX ème siècle Photo 21 : Guéthary en 2002 (Pialloux, 1998) Ces enrochements sont constitués de blocs d ophite à densité élevée de 2 à 5 tonnes. Cette gestion de défense des installations publiques vise donc à limiter les dégâts provoqués par l impact des vagues, mais aussi à amoindrir l effet érosif du mur vertical sur l estran. Le talus face à Itsasoan n a pas empêché la disparition de la plage en raison de la proximité de la jetée de l océan et du travail de l érosion déjà très avancé. En même temps, les propriétés de haut de falaise, souvent édifiées dans la première moitié du siècle à l exception de maisons de pêcheurs à Parlementia, commencent à subir les effets du recul des falaises (perte de terrain, glissements, déchaussements des murs). En janvier 1965, une violente tempête provoque de nombreux dégâts dans la ville. La plage d Arrotzen Costa, complètement désensablée, n était plus qu un amas de galets. Des cabanons ont été détruits et emportés par la mer qui recouvre, au moment de la marée, les jetées promenades. Au port, des blocs de ciment ont été arrachés et certaines pentes utilisées pour la remontée de petits bateaux sérieusement endommagés (Sud-Ouest, 1965c). Les inquiétudes des propriétaires poussent les municipalités à étendre les enrochements d ophite. Ils sont donc étendus à la plage de Parlementia où la falaise évolue rapidement (destruction du sentier d accès à la plage et désordres affectant les propriétés au sommet), puis en à la plage de Sénix, malgré l absence d habitation au sommet de la falaise. En 1988, la partie sud de la plage d Arrotzen Costa est armée de blocs d ophite pour stabiliser le versant qui évolue par glissement lent, puis la partie nord en Ces talus de blocs atteignent 2 à 4 m de haut lorsqu ils bordent des falaises, et plus lorsqu ils bordent une digue ou une jetée puisque leur hauteur est alors à peu près celle du mur à protéger. BRGM/RP FR 90

14 4.5. SAINT-JEAN-DE-LUZ Présentation du secteur La baie de Saint-Jean-de-Luz se situe au sud de Guéthary (figure 27). La plage de Saint- Jean-de-Luz occupe la partie sud-est de la baie ; elle est limitée par deux jetées et développe un linéaire d environ 1000 m (LCHF, 1986). La rivière Nivelle débouche dans la baie au centre de cette dernière et sépare les communes de Saint-Jean-de-Luz et Ciboure. Du point de vue géologique, le secteur de Saint-Jean-de-Luz se caractérise par : - Des alluvions récentes (sols limoneux parfois compressibles) - Des dépôts littoraux constitués de sables jaunes et de galets calcaires ou gréseux et formant le sol des plages de Sénix, Mayarko, Lafiténia, Erromardie et de la Baie de Saint-Jean-de-Luz (Figure 28) - Une terrasse alluviale constituée de sables et de graves argileuses en amont de la plage d Erromardie - Des flyschs à silex du Sénonien inférieur La couverture d altération est composée d argiles à silex de 3 à 8 m d épaisseur, elle est localement solifluée. Les dalles calcaires présentent des lits de silex parallèles à la stratification alternant avec des marnes et des grès psammitiques. L épaisseur des bancs varie de 10 à 50 cm en alternance avec de nombreux lits de marnes évolutives de 1 à 10 cm d épaisseur. Au droit des falaises rocheuses bordant l océan, les pendages des bancs calcaires sont en général dirigés vers l intérieur des terres et dans le cas des plissements assez nombreux entre la Pointe Sainte-Barbe et la plage d Erromardie. Concernant la sédimentologie de la baie, il faut préciser que par temps calme, les courants généraux ne sont pas assez puissants pour jouer sur les mouvements sédimentaires. La construction des digues visait à protéger la baie de la houle, en empêchant les dispersions au niveau des petits fonds et en diminuant ainsi le départ des sédiments vers le large. Aussi, l exhaussement généralisé de la baie se fait au détriment des plages situées au nord-est de l embouchure de la Nivelle. Les matériaux qui tapissent les fonds de baie de Saint-Jean-de-Luz, appartiennent essentiellement à la catégorie des sables moyens à fins. Dans les zones de calme hydraulique et dans les profondeurs plus importantes (supérieures à 10 m), les vases dominent (périphérie du port de Socoa et dans l ombre de la digue d Artha). Par contre, dans les secteurs brassés par la houle, les sables moyens et des éléments plus grossiers dominent. Le classement des matériaux est double avec une décroissance de la granulométrie associée à la profondeur (du fond de la baie vers la passe ouest) et une ordonnance estouest qui met en évidence le courant rotationnel dont la baie est le siège. Par ailleurs, la présence de sable sur le substratum dans l ouest de la baie semblent montrer une déperdition des sables les plus fins des plages (LCHF, 1986). L examen des profils de plage de Saint-Jean-de-Luz, malgré une évolution sensible de la plage, montre que les pentes se conservent, ces dernières étant en moyenne de : - 6 à 7% pour la frange située de la cote de pleine mer de vives eaux (4,5 m), avec une pente légèrement plus douce au centre de la plage (5-6%) et plus accore en ses extrémités (7-8%), - 9% pour la plage vive (entre les isobathes + 4,5 m et 0) où se trouvent les matériaux les plus grossiers, avec une plage plus raide devant le casino (10-12%), - 4% pour la bande située entre les isobathes 0 et 2 m. Enfin, les fonds de la baie sont en général assez plats, la pente au droit des passes étant de l ordre de 1,5% (LCHF, 1986). BRGM/RP FR 91

15 Figure 27 : Présentation de la baie de Saint-Jean-de-Luz (en Lambert 2 étendu) BRGM/RP FR 92

16 Figure 28 : Présentation des falaises de Saint-Jean-de-Luz (en Lambert 2 étendu) BRGM/RP FR 93

17 De l'anse de Sénix à la Pointe Sainte-Barbe De la Pointe Sainte-Barbe à l Anse de Sénix, la protection du littoral est réservée aux plages de fond de baies. Sur ce secteur, deux types de phénomènes interviennent : les éboulements et les glissements de terrain (Figure 28). Les désordres sont liés à la présence de dalles calcaires en surplomb de Sainte-Barbe à Sénix, qui sont : - soit poussés vers l océan par des loupes de glissement argileux, - soit battus et déséquilibrés par des paquets de mer. C est pourquoi des enrochements ont été réalisés sur la moitié sud de la plage d Erromardie. Le recul des falaises sous l action des intempéries et de la houle est le résultat de deux phénomènes liés chacun à la nature rocheuse ou argileuse des falaises : - Zones rocheuses : les marnes évolutives présentent de nombreux lits de 1 à 10 cm d épaisseur. Elles se fissurent sous les effets de l humidité et du soleil et elles éclatent sous l action du gel / dégel, des vagues et des fortes pluies. - Zones argileuses : lors de fortes pluies ou des périodes humides, l eau s infiltre dans les argiles à silex et peut provoquer de nouvelles ruptures ou réactiver d anciennes ruptures. L érosion simultanée des zones rocheuses et argileuses implique au fil des siècles l avancement de l océan par rapport aux terres émergées De l Anse de Sénix à celle d'erromardie Photo 22 : L'Anse d'erromardie Photo 23 : L'Anse de Sénix Photo 24 : L'Anse de Lafiténia BRGM/RP FR 94

18 L océan se rapproche de quelques maisons, de deux campings et de la voie communale de Chirimolan qui participe à la desserte des quatre plages concernées (Erromardie, Mayarko, Lafiténia et Sénix). Ces constructions commencent à subir les effets du lent recul des falaises et le déchaussement des murs d enceinte s observe localement, accompagné de pertes de terrain. Les plages d Erromardie, de Mayarko et de Sénix ont été enrochées par tranches successives de 1973 à Ces enrochements représentent environ 1000 m de linéaire côtier et sont tous en ophite (Photos 22 et 23). La plage d Erromardie, longue de 1000 m a été entièrement enrochée. Par contre, la plage de Lafiténia, longue de 300 m n a pas été enrochée (Photo 24) Mayarko et Sénix L anse de Mayarko a été enrochée en Elle possède les même caractéristiques que Lafiténia, mis à part que la plage de cette dernière est plus large. La villa Margariténia est menacée par la mer. En effet, son jardin, est en bordure de l escarpement de tête d un glissement rotationnel. Celui-ci mesure 35 m de large et a déplacé les enrochements de 3 m vers l aval. L anse de Sénix a été enrochée entre 1973 et 1975, malgré l absence d habitation au sommet de la falaise. Il faut cependant noter la présence d une villa et d une piste cyclable loin des escarpements. Face à l érosion de son littoral, la commune de Saint-Jean-de-Luz a proposé en 2002 de mener des actions de confortement des falaises, de conservation de la qualité de la zone pour la sécuriser depuis la pointe Sainte-Barbe jusqu à la plage de Mayarko. Pour cela, la commune a adressé une demande de subventions à l Etat, au Conseil Régional d Aquitaine et au Conseil Général des Pyrénées Atlantiques dans le cadre de la Convention Spécifique Pays-Basque, au titre de «la protection du littoral contre l érosion marine», Action 3.9-Volet Environnement (Commune de Saint-Jean-de-Luz, 2002b). La protection du littoral concerne : la plage de Mayarko (travaux pour un montant de HT) - renforcement du pied de falaise sous le parking - reprofilage du talus entre la descente et l extrémité sud de la plage la plage de Lafiténia (travaux pour un montant de HT) - accès principal à la plage - renforcement du talus en pied de falaise, partie sud de la plage - renforcement de l ouvrage de protection en partie nord - reprise du glissement argileux au droit de la voie communale de Chibau et de la villa «Chirimolan» la plage d Erromardie (travaux pour un montant de HT) - reprise du glissement des falaises argileuses à l ouest des propriétés «De Rivière»- AE n s 52 et 56 et «Faucher» n s 50 et 51 - reprofilage et protection en pied de falaise du secteur compris entre le Ruisseau Ichaca et la Croix d Archilua - Réfection du perré de maintenance du sable de part et d autre de la sortie du ruisseau Ichaca la plage de la Pile d Assiette (travaux pour un montant de HT) les falaises de la Pointe Sainte-Barbe à la Pointe Saint-Firmin jusqu au Golf de la réserve (travaux pour un montant de HT) - création d un chemin de descente à l océan sur m - bétonnage des «surcreusements» - reprise des pieds de falaise Suite à ce projet, le BRGM a rédigé une note afin d émettre un avis sur la pertinence des travaux proposés en vue de l obtention des subventions demandées (Nedellec et al., 2002d). BRGM/RP FR 95

19 Lafiténia La plage de Lafiténia est longue de 300 m environ et n a pas été enrochée. La falaise qui la surplombe est bien végétalisée par la lande et par quelques bosquets de pins maritimes au sommet. Cependant de nombreux glissements sont observés dont deux principaux : - Glissement à l est de la plage, son escarpement de tête se trouve encore à une cinquantaine de mètres de la voie communale. - Glissement de la «Villa Chirimolan» qui est le plus préoccupant. Il a été actif dans les années (Benech, 1995). L affaissement de crête se trouve seulement à 6 m de la voie communale qu il longe sur une trentaine de mètres. Le drainage superficiel est assuré par un fossé bétonné qui conduit les eaux de ruissellement hors de la zone dangereuse. Si le glissement se réactive, un affaissement de la chaussée est à craindre, et, à terme, la villa Chirimolan sera également menacée. Pourtant, les risques étant encore faibles, le haut de plage n a pas été enroché. Un mur de soutènement a cependant été construit par le propriétaire d un camping installé en partie en flanc de falaise afin d en assurer sa pérennité Erromardie La plage d Erromardie est longue de 1000 m et adossée à une falaise argileuse présentant une pente de 45 soumise aux glissements et aux ravinements. A marée haute, l estran n est pas très large si bien que la base de cette falaise est battue par les vagues. Pour la protéger, des enrochements ont été placés depuis l embouchure du ruisseau «Antereneko Erreka» jusqu au sud-ouest de la plage où le sable laisse la place aux blocs de calcaires. L'océan, souvent, atteint le pied de falaise qu il attaque facilement. Vers le centre de la plage, la falaise s interrompt et les enrochements sont remplacés par un mur qui court jusqu à l embouchure de la rivière (qui est canalisée par deux épis transversaux) et qui est fréquemment atteinte par les hautes mers. Au nord-est de la plage, deux villas situées à l extrémité occidentale de la voie communale de Chirimolan sont construites en bordure d un glissement rotationnel d une centaine de mètres de large. L escarpement argileux est protégé des ruissellements provenant des terrains en amont dont la pente est orientée vers l intérieur des terres. Pourtant, des rigoles et des petits cônes de déjection apparaissent en pied de falaise. De plus, le versant est régulièrement battu à sa base par les fortes houles. Il n a été effectué aucun aménagement de défense, mais il faut préciser que les deux propriétés menacées sont encore entre 30 et 45 m de la lèvre supérieure du glissement De l Anse d Erromardie à la Pointe Sainte-Barbe L urbanisation s organise autour de la route qui relie Erromardie et la Pointe Sainte-Barbe. Elle est éloignée des falaises d une distance variant entre 200 m et 300 m, si bien que peu d ouvrages de confortement ont été réalisés. Cependant trois types d aménagements sont à noter : - Un plan incliné en béton d environ 1 m de haut bouche l encoche qui s était creusée au niveau des hautes mers de part et d autre de la digue de Sainte-Barbe. - Un ouvrage de soutènement en enrochements mesurant une vingtaine de mètres de long pour une dizaine de mètres de large à une centaine de mètres à l est de la digue. - Entre la Pointe Sainte-Barbe et la «Pile d Assiettes», à l ouest de la Pointe Saint Firmin, trois villas sont situées entre 20 et 30 m de l escarpement. A la base de ce dernier, leurs propriétaires ont construit eux-même deux murs aux entrées de deux cavités qui menaçaient leurs biens. Il faut préciser que ces ouvrages en maçonnerie sont en cours de destruction par l océan. L histoire de ce secteur indique que des glissements se sont produits en 1963 et en 1971 suite à des précipitations importantes au niveau du chemin de Chaliapine. En 1950 et 1964, les propriétaires faisaient remblayer, drainer et aménager leur terrain après expertise (BIG, BRGM/RP FR 96

20 1981). En 1997, la Ville de Saint-Jean-de-Luz commande à la société FONDASOL une étude géotechnique au niveau du chemin de Chaliapine en vue du confortement de l allée de l abbé Idiartegaray (Poudevigne, 1997). BRGM/RP FR 97

21 La baie de Saint-Jean-de-Luz Au Moyen Age, la baie était naturellement bien protégée de la houle. Mais les protections naturelles (Pointe de Socoa, Pointe de Sainte-Barbe) sont réduites à de simples récifs. L entrée de la baie est l endroit le plus battu de tout le littoral français. Les fonds sont supérieurs à 10 m du fait de la paléo-vallée de la Nivelle. Au XVIII ème et au XIX ème siècle, les tempêtes ont augmenté en force et en fréquence. Entre 1730 et 1873, la plage a reculé de 175 m (1,25 m/an) (Pardineille, 2001). En 1670, une première maison fut détruite par la mer entraînant la construction d un mur de protection de 9 pieds de hauteur, achevé en Ce mur fut détruit en 1749, il fut donc reconstruit. En 1782, le perré fut à nouveau détruit par la mer. Un deuxième perré (495 m de long) fut alors construit pendant la révolution, mais ruiné en 1822 par une nouvelle tempête. En 1823, furent construits un seuil de défense (le troisième) ainsi qu un remblai formant une plage artificielle. De 1836 à 1840, un quatrième perré dit «seuil de garantie» fut bâti, il est toujours en place actuellement sur une longueur de 1600 m (SOGREAH, 1990). L'avancée progressive de l'océan sur la plage de Saint-Jean-de-Luz a été estimée pour différentes périodes (Archives DDE) : - De 1749 à 1781, la laisse des basses mers a gagné sur la plage 36 m (1,25 m/an) - De 1781 à 1826, la laisse des basses mers a gagné sur la plage 34 m (0,76 m/an) - De 1826 à 1845, la laisse des basses mers a gagné sur la plage 16,50 m (0,87 m/an) - De 1845 à 1863, la laisse des basses mers a gagné sur la plage 18 m (1 m/an) Les digues ont été édifiées à la fin du XVIII ème siècle pour assurer une meilleure protection de la baie contre les agitations du large (Photo 25). Les premières digues de Sainte-Barbe et de Socoa furent respectivement édifiées de 1783 à 1834 et de 1786 à Photo 25 : Les digues de la Baie de Saint-Jean-de-Luz ( date inconnue) De 1829 à 1834, la digue de Socoa est consolidée de façon remarquable. En 1854, Napoléon III ordonna la fermeture de la baie. Les travaux réalisés entre 1864 et 1891 aboutirent aux digues connues aujourd hui : - Digue de Socoa : 390 m de long. C est une digue mixte. La muraille verticale est fondée directement sur le substratum rocheux sur les 120 premiers mètres, puis sur des blocs naturels et artificiels. Cette embase repose directement sur le rocher sauf sur les 45 BRGM/RP FR 98

22 derniers mètres, dont fait partie le musoir. La risberme côté large est présente au musoir et au pied de la digue à partir de 155 m seulement de l enracinement. La risberme côté baie commence à 215 m de l enracinement. Elle est également constituée de blocs maçonnés à une côte variant de +2,25 à +2,75 m. Sa largeur varie de 3,35 à 3,60 m. La carapace de protection de part et d autre de la muraille est constituée de blocs artificiels de 20 m 3. Le talus côté large comporte une sorte de plateau à pente nulle ou faible, d'une largeur moyenne de 15 m mais pouvant aller jusqu à 20 m (Vettard, 2002). - Digue de l Artha : 255 m de long. C est une digue mixte. Sa base est constituée de blocs factices et naturels de 20 à 30 m 3 mis en place sur les 120 m du rocher de l Artha, qui se situe à une côte moyenne de 10, et sur les fonds sableux plats à l est (-12,50 m), en pente à l ouest (jusqu à 14,70 m). Le noyau intérieur du massif de formation aurait du être entièrement formé de blocs naturels sur les deux parements et de blocs factices sur la partie supérieure, mais diverses circonstances ont empêché la fourniture de gros blocs naturels en quantité suffisante. La partie supérieure de la fondation est régalée avec des blocs naturels et des moellons encastrés dans les vides des grands blocs. Des couches successives de béton et de moellons s interposent par-dessus. La muraille en maçonnerie a une largeur comprise entre 9,25 et 13,75 m à la cote +8,30 m et entre 11,70 et 16,45 m à la cote +0,50 m (Vettard, 2002). - Digue de Sainte-Barbe : 180 m de long et 10 m de large à sa base (6 m de large en crête), digue verticale en maçonnerie arasée à 6,30 m au dessus du niveau des plus basses mers. Elle est fondée directement sur le substratum rocheux (Vettard, 2002). - Passe occidentale : 250 m de long - Passe orientale : 400 m de long L entretien des digues n a pas cessé depuis leur édification (Vettard, 2002). Les Services Maritimes de la DDE renforce chaque année le talus des fondations des digues de 30 blocs de 50 tonnes chacun. Régulièrement, il faut effectuer de petits travaux de réparation. La pérennité des ouvrages est ainsi assurée et dans l ensemble ils résistent bien à l'océan. Depuis sa construction, le seuil de garantie actuel a été peu à peu prolongé jusqu au pied de la colline Sainte-Barbe et il mesure désormais 1,6 km de long. Cependant, sa présence n a pas été suffisante pour protéger la ville des grandes tempêtes. La tempête qui sévit dans le port le 16 juin 1933, manqua d engloutir la ville (Photo 26) (Pialloux, 1998). Une brèche s est ouverte non loin de l extrémité ouest du perré lors des tempêtes de 1951 avec, comme conséquence, l inondation d une partie de la ville (photo 27). Les flots déchaînés ont creusé des brèches dans la digue et le parapet s est effondré (Journal de Biarritz, 1951a). Une deuxième brèche s est développée dans la partie située en face de l Avenue Pellot suite aux tempêtes d octobre 1961 (Annexe 2). BRGM/RP FR 99

23 Photo 26 : Tempête de 1933 à Saint-Jean-de-Luz (DDE Services Maritimes de Socoa) Photo 27 : Tempête de 1951 à Saint-Jean-de- Luz (DDE Services Maritimes de Socoa) Afin d améliorer la situation de la grande plage, des ouvrages de contention de la plage ont été construits. Il s agissait, à l ouest de la digue de guidage rive droite de la Nivelle et, à l est, de la Cale aux chevaux. Les parois verticales de cette dernière ne favorisaient pas le maintien des sables (effets de l agitation accentués par réflexion des vagues). Pour assurer une plus grande capacité de rétention et limiter les départs latéraux de sable des travaux ont été entrepris : - rideau de palplanches en extrémité ouest (sur environ 90 m de longueur en 1965) et est (de la Cale aux chevaux jusqu au casino en ). - Construction d un épi ouest et prolongement de la cale aux chevaux (et apports de sable) en (SOGREAH, 1990). La construction des digues devait permettre la protection de la ville contre la mer. Cet objectif n a pas été atteint puisque la Grande-Plage est toujours en érosion. En 1970, une première étude a été confiée à la SOGREAH. Elle a abouti aux derniers aménagements lourds effectués dans la baie avec : - Réalisation d un épi sud d environ 180 m de longueur immédiatement à l ouest du débouché de la Nivelle - Allongement d environ 100 m de l épi nord (cale aux chevaux) - Rechargement de m 3 de sable sur la plage (Annexe 2). Ces aménagements ont eu un effet certain, mais insuffisant pour empêcher à nouveau un recul constaté pratiquement sur toute la plage à l exception de deux zones particulières où la tendance est à la sédimentation ; le centre de la plage protégé par la digue de l Artha, où un tombolo naturel se forme et localement le sud de la cale aux chevaux avec formation d une plage incurvée. L érosion de la plage est maximale devant le casino où les affouillements constatés en pied de ce dernier après l hiver 1984/1985 ont nécessité à l approche de la saison estivale, l apport d environ m 3 de sable des Landes pour reconstituer la plage (LCHF, 1986). En 1990, la SOGREAH a rendu une étude qui consistait à déterminer les impacts hydrauliques et sédimentologiques d une fermeture totale ou partielle de la passe est de la baie. Cette étude ne connut aucune application. La technique plus douce des rechargements en sable a finalement été adoptée (tableau 4). BRGM/RP FR 100

24 Année Volume en m 3 Lieu de dépôt Associés aux réalisations des épis de contention Devant le Casino Devant le Casino Partie est de la plage et devant le Casino Partie est de la plage et devant le Casino Partie est de la plage et devant le Casino Devant le Casino (sable venant de la plage de Bidart) Depuis /an Grande Plage et plage des Flots Bleus Tableau 4 : Apports artificiels en sable sur la grande plage de Saint-Jean-de-luz (SOGREAH, 1990 et DDE Socoa) Au début des années 1980, la plage sèche a disparu au pied du Casino menacé par les vagues de pleines mers à forts coefficients. D ailleurs, la plage de Saint-Jean-de-Luz n a pas échappé (comme Guéthary, Ciboure et trois plages de Biarritz : la Grande Plage, la Plage Miramar et la Plage du Port Vieux) à la vague déferlante du 30 janvier 1990 qui provoqua de nombreux dégâts (La Vie de Biarritz, 1990). Des travaux ont donc été entrepris : - Début 1986 : mise en place d enrochements sous les fondations du Casino - Entre 1987 et 1989, la base du Casino est protégée par l installation d une paroi berlinoise et par des enrochements. En 1994, renforcer le seuil de garantie de la baie de Saint-Jean-de-Luz est l un des objectifs de la commune (Sud-Ouest, 1994b). Différents projets sont proposés afin d'entretenir cet ouvrage de protection. Puis en 1996, un programme d aménagement a été mis en place pour dix ans. Ce programme de protection de la ville contre la mer consiste à entretenir le perré (rempiétement, rejointement) et le talus d enrochements ainsi qu à réaliser des rechargements en sable tous les ans. En 2002, la commune a adressé une demande de subventions à l Etat, au Conseil Régional d Aquitaine et au Conseil Général des Pyrénées Atlantiques dans le cadre de la Convention Spécifique Pays-Basque, au titre de la «protection du littoral contre l érosion marine», Action 3.9-Volet Environnement. Le projet consiste à réaliser le rechargement général annuel en sable de la plage (Commune de Saint-Jean-de-Luz, 2002a). Le BRGM a donc émis un avis sur la pertinence des travaux proposés en vue de l obtention des subventions demandées (Mallet et al., 2002a). BRGM/RP FR 101

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