Les Français et la concurrence

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1 Les Français et la concurrence Principaux enseignements Contacts TNS Sofres Aurélie BOUILLOT Simon LOUSSOUARN

2 Rappel méthodologique : à la demande de l Autorité de la concurrence, TNS Sofres a mené une enquête auprès des Français afin de recueillir leur opinion sur la concurrence en France (image, utilité et respect de la concurrence, ainsi que son lien avec le pouvoir d achat, leur comportement au quotidien (les Français font-ils «jouer la concurrence» et comment le font-ils?). L enquête a été administrée par téléphone les 14 et 15 novembre 2011 auprès d un échantillon de 1000 personnes représentatif de la population française âgée de 18 ans et plus, selon la méthode des quotas (sexe, âge, catégorie socioprofessionnelle du chef de ménage et stratification géographique par région et catégorie d agglomération). Dans cette note, certains résultats sont comparés avec ceux de l Eurobaromètre conduit en 2009 «Comment les citoyens de l UE perçoivent-ils la politique de la concurrence?». L enquête européenne a été réalisée du 16 au 20 novembre 2009 par téléphone auprès de citoyens des 27 états membres âgés de 15 ans et plus, selon la méthode aléatoire. Précisée à titre indicatif, la comparaison des résultats est à interpréter avec prudence. Que faut-il retenir? Selon que les Français se placent comme consommateur ou comme citoyen, leur regard change. Mais leur 1 er réflexe quand on évoque la concurrence reste positif. Elle se conçoit comme un moteur, capable de stimuler le marché aux bénéfices de ses acteurs (consommateurs et entreprises). La situation de la concurrence en France est jugée suffisante. Elle s évalue pour la population, semble-t-il, au-delà des prix auxquels ils sont exposés, à l aune de deux éléments : les décisions de sanctions, largement médiatisées (qui ont, presque paradoxalement, permis au secteur de la téléphonie de devenir le mieux noté en la matière) et leur capacité à se sentir libre sur un marché. Les pratiques relayées par les Français pointent du doigt l émergence de ce «nouveau» consommateur, devenu plus rationnel et plus averti, dont en attend parler depuis quelques années. L enquête montre en effet qu aujourd hui «faire jouer la concurrence» c est comparer les offres, c est-à-dire écouter, se renseigner, se déplacer, collecter de l information Les Français et la concurrence 18RR60 TNS Janvier 2012 Page 2 sur 6

3 1. Une approche positive de la concurrence, reliée aux bénéfices perçus La concurrence relève d un univers positif pour les Français, du moins pour les consommateurs français. Leur premier réflexe est de l ancrer dans l acte de consommation. La concurrence se décode alors sous deux dimensions : celle d un stimulateur de marché permettant des prix et des offres plus attractifs, et celle d un arbitre nécessaire des rapports de force. Mais si le consommateur apprécie les retombées, le citoyen, lui, doute Lorsque l on demande aux Français ce qu évoque pour eux la concurrence, leurs réponses mettent principalement en avant une thématique, celle du marché : «diversité», «prix» (dont le meilleur prix, leur baisse, leur diversité), «comparaison», «qualité», «service», «avantageux», «rapport qualité/prix». Un peu plus modérément, ils citent également des notions plus globales comme le «commerce», «l entreprise», «le travail», «l économie» et des notions d émulation : «compétition», «rivalité», «différence», «compétitivité». Les mentions négatives sont quant à elles très faibles. Le territoire d évocations de la concurrence est donc riche et varié, ancré sur l acte de consommation, avec peu d éléments négatifs. Une stimulation du marché Les retombées de la concurrence sur le marché sont perçues positivement par les Français. 87% d entre eux estiment en effet qu elle stimule la compétitivité des entreprises (dont 41% tout à fait), 82% qu elle apporte plus de choix aux consommateurs (dont 32% tout à fait) et 76% qu elle permet de meilleurs prix (31% tout à fait). Elle favorise aussi l innovation des entreprises, 72% des Français estimant qu elle a un impact positif, dont 21% très positif. La concurrence est aussi créditée d un impact positif sur le choix des produits et services (78%), leur prix (74%) et leur qualité ; l approche restant plus nuancée sur sa capacité à modérer les bénéfices des entreprises (43%). Ces perceptions ne sont pas «franco-françaises» puisque nous pouvons également noter, dans l étude de l Eurobaromètre (novembre 2009), que les citoyens de l ensemble des États membres de l Union européenne sont d'accord pour dire que la concurrence entre sociétés devrait permettre des prix meilleurs et / ou plus de choix pour les consommateurs (les pays les plus positifs sont l Irlande et Chypre. En bas de tableau : la Hongrie et la Belgique). Les Français et la concurrence 18RR60 TNS Janvier 2012 Page 3 sur 6

4 Le maintien d un rapport de force bénéfique pour le marché La concurrence permet également pour les Français de maîtriser les rapports de force sur le marché. Et si elle le permet, elle doit d autant plus être appliquée. 82% des Français sont ainsi d accord avec l idée que les petites entreprises doivent pouvoir concurrencer les entreprises en position dominante à armes égales. Près de la moitié de la population en est même convaincu, 49% étant tout à fait d accord. De même, la grande majorité des Français estime que les fusions nuisent à la concurrence (77%, dont 39% tout à fait), que les entreprises ne devraient pas s entendre sur les prix (70%, dont 45% tout à fait) et que contrôler la concurrence entre les entreprises au niveau national et européen offre des avantages aux consommateurs et à la société dans notre pays (69%). La grande majorité (70%) des citoyens européens considèrent également que les entreprises ne doivent pas s entendre sur les prix. Seuls 5 pays sont moins unanimes, plus d un quart des personnes interrogées y doutent de l'opportunité d une telle interdiction : Malte (36 %), Espagne (29 %), Irlande (27 %), Luxembourg et Grèce (26 % chacun). Des bénéfices pour le consommateur mais des citoyens plus sceptiques Si la concurrence permet à la fois de stimuler le marché et de maintenir des rapports de force acceptables entre les différents acteurs économiques, son apport sous l angle du citoyen est plus mitigé. Les Français sont plus modérés à lui créditer un impact positif sur le pouvoir d achat (65%), sur la croissance économique (53%), et encore plus sur l emploi, 38% lui accordant un impact positif pour 42% un impact négatif. On peut imaginer que les Français mettent moins en cause la «concurrence» que des notions sous-jacentes qui se développent lorsqu on la relie à l emploi : les délocalisations, le dumping social Derrière l émulation des acteurs, les Français tendent aussi à souligner les risques d une potentielle dérive. D un côté elle est une bonne chose car elle pousse les gens à travailler dur et à trouver de nouvelles idées (68% d accord pour 31% pas d accord) mais de l autre, elle peut également être perçue comme dangereuse car elle conduit à développer ce qu il y a de pire chez les gens (43% d accord pour 55% pas d accord). Une notion d autant plus ambivalente quand on examine les réponses des interviewés : les prises de position sont loin d être opposées, la concurrence peut être perçue à la fois comme une bonne chose et comme dangereuse. Les Français et la concurrence 18RR60 TNS Janvier 2012 Page 4 sur 6

5 2. Un niveau actuel de concurrence jugé suffisant mais de nombreuses disparités selon les secteurs Les Français disent en majorité faire jouer la concurrence : ils comparent les services et produits, consultent des avis, recherchent les bonnes informations avant d effectuer leur choix. Pour autant, les pratiques - ou du moins le regard qu ils posent sur leur capacité d action - dépendent des secteurs marchands. Le niveau actuel de concurrence est jugée suffisant par près de 2 Français sur 3 (62%). Ce constat est d autant plus positif chez les femmes (65% pour 59% chez les hommes) et chez les plus jeunes (71% pour les 18/24 ans, 67% pour les 25/34 ans). Les Parisiens se révèlent, eux, plus critiques : 53% jugent le niveau de concurrence suffisant pour 46% qui le jugent insuffisant. En parallèle, plus de la moitié des Français (58%) disent s adonner fréquemment au «jeu» de la concurrence, 36% ne la pratiquant qu occasionnellement et 5% jamais. Les catégories socioprofessionnelles aisées sont plus nombreuses à pratiquer fréquemment ce jeu de la concurrence (65% pour 58% en moyenne) ainsi que, logiquement, ceux ayant une image très positive de la concurrence (73%). Notons également que les «aficionados» du jeu de la concurrence, ceux qui déclarent s y adonner systématiquement (19% de la population) sont un peu plus critiques vis-à-vis du niveau de concurrence, 56% d entre eux l estiment en effet suffisante pour 62% en moyenne. Faire jouer la concurrence, c est comparer Faire jouer la concurrence, c est avant tout comparer les prix et les offres selon ceux qui la pratiquent. Que ce soit auprès des magasins (55% de citations), en se renseignant sur les sites des entreprises (37%), ou en examinant les publicités (8%), comparer, c est faire jouer la concurrence. Plus modérément, on consulte également l avis d autres consommateurs (15%) ou celui de son entourage (13%). La négociation en revanche ne semble pas (ou plus) à l ordre du jour pour ces consommateurs. Le jeu de la concurrence s ancre donc davantage dans la mise à disposition d information (comparer et consulter) que dans la négociation. En conséquence, faire jouer la concurrence demande un certain investissement, notamment en temps. Ceux qui déclarent ne jamais ou rarement faire jouer la concurrence se justifient, d une part par les contraintes que cela implique, on n a pas le temps (22% de citations) ou on trouve ça trop compliqué (15%), et d autre part par le manque d intérêt : on n en a pas besoin (10%), on n y pense pas (10%), on est fidèle à ses commerçants (9%), on estime les prix identiques (9%). Des secteurs économiques très contrastés Les Français et la concurrence 18RR60 TNS Janvier 2012 Page 5 sur 6

6 Si l envie de faire jouer la concurrence dépend des personnes, les marges d action sont perçues comme fortement différenciées selon les secteurs. Dans la distribution alimentaire, 57% des Français nous disent faire jouer fréquemment la concurrence lorsqu ils font un achat, soit un niveau équivalent à la pratique globale de la concurrence (58%). En revanche, dans le secteur des télécommunications et d internet, des banques et assurances, ainsi que dans les transports, seul environ un tiers des français déclarent faire jouer fréquemment la concurrence (respectivement 39%, 34% et 32%). Le secteur de l énergie est le plus «difficile» avec seulement un peu plus d un français sur dix (12%) s y adonnant fréquemment. Au-delà des pratiques déclarées, chaque secteur a développé une image spécifique quant à la place qu y occupe la concurrence : - Le secteur des télécommunications et d internet arrive en tête. 67% des Français estiment en effet qu il a évolué plutôt en bien ces 10 dernières années pour 16% plutôt en mal. C est aussi le secteur où le manque de concurrence se fait le moins sentir d après les Français (34%) Il est à noter que 66% des Français ont entendu parler d une entente sanctionnée entre opérateurs de téléphonie mobile. Un point qui, paradoxalement, peut jouer en faveur du secteur à travers l idée d un redressement de la situation et d un contrôle effectif. - L autre secteur, où la majorité relative fait un constat positif, est celui des transports (avion ou train), avec 41% des Français qui perçoivent une évolution positive pour 33% une évolution négative. La lecture des résultats reste cependant complexe du fait de l interrogation liée entre train et avion. De fait, la population est un peu plus mitigée en termes de pratique. Pour 54% des Français, les transports font partie des 3 secteurs où le manque de concurrence se fait le plus sentir. - Concernant la distribution alimentaire, les banques et assurances, ainsi que l énergie (gaz et électricité), le constat est plutôt négatif. D abord en termes d évolution : 46% estiment que la distribution alimentaire et les banques et assurances ont évolué plutôt en mal ; 54% pour le secteur de l énergie. Pour un constat qui se vérifie dans la pratique quotidienne des consommateurs : le secteur de l énergie est celui qui est le plus mis en cause. 71% des interviewés considèrent que le consommateur y rencontre des problèmes en raison du manque de concurrence (on a pu par ailleurs, dans d autres enquêtes réalisées, constater que les hausses de prix à répétition durant l été ont largement marqué les esprits). L état des lieux est aussi négatif pour le secteur des banques et assurances (64%) et de la distribution alimentaire (54%). Notons que les citoyens de l Union Européenne identifient également le secteur énergétique comme celui où le manque de concurrence en termes de prix et de choix crée le plus de problèmes aux consommateurs (44 %). En revanche, le secteur des services financiers (banques et assurances) n arrive qu en cinquième position avec 18% de citations. Une problématique française Le manque de concurrence, une question de liberté Les Français ayant constaté des retombées négatives du fait d un manque de concurrence relatent les mêmes problèmes quel que soit le secteur : en priorité des prix trop élevés (91%) et un manque de liberté (changement de fournisseurs trop compliqué, pas assez de choix). Les Français et la concurrence 18RR60 TNS Janvier 2012 Page 6 sur 6

7 Les Français et la concurrence

8 Un univers d évocations positif autour de la concurrence Sous-Total Négatif 19% Sous-Total Positif 81% Front de Gauche (38%) Grande Droite (NC, UMP, MPF, FN) 89% (UMP (92%) Dernier diplôme obtenu : Brevet, BEPC, CAP, BEP (25%) Revenus du ménage : ou plus (92%) Très négatif Plutôt négatif Plutôt positif Très positif Quand je vous dis le mot «concurrence», pouvez-vous me dire s il évoque pour vous quelque chose de très positif, plutôt positif, plutôt négatif, très négatif? Base : Ensemble de l échantillon 13

9 Des retombées positives sur le marché En % Sous-Total Pas d accord Sous-Total D accord La concurrence stimule la compétitivité des entreprises (1) La concurrence entre les entreprises permet plus de choix pour les consommateurs (0) La concurrence entre les entreprises permet de meilleurs prix pour les consommateurs (0) NSP Pas du tout Plutôt pas Plutôt Tout à fait Voici une liste d affirmations. Pour chacune d entre elles, dites-moi si vous êtes tout à fait d accord, plutôt d accord, plutôt pas d accord ou pas d accord du tout avec ce qui est dit Base : Ensemble de l échantillon 16

10 Derrière l idée de concurrence, la maîtrise des rapports de force En % Sous-Total Pas d accord Sous-Total D accord Les petites entreprises doivent pouvoir concurrencer les entreprises en position dominante à armes égales (1) Les fusions entre grandes entreprises nuisent à la concurrence (3) Les entreprises ne devraient pas s'entendre sur les prix (1) Contrôler la concurrence entre les entreprises au niveau national et européen offre des avantages aux consommateurs et à la société dans notre pays (2) La concurrence contribue à modérer les bénéfices des entreprises (4) NSP Pas du tout Plutôt pas Plutôt Tout à fait Voici une liste d affirmations. Pour chacune d entre elles, dites-moi si vous êtes tout à fait d accord, plutôt d accord, plutôt pas d accord ou pas d accord du tout avec ce qui est dit Base : Ensemble de l échantillon 17

11 Le niveau de concurrence en France est jugé suffisant par près de 2 Français sur 3 Ne sait pas 2 Sous-Total Non 36% Non, pas du tout 14 Oui, tout à fait 24 Sous-Total Oui 62% Agglomération parisienne (46%) Non, plutôt pas 22 Oui, plutôt 38 Artisans, commerçants et chefs d'entreprises (81%) Agglo. de à habitants (76%) Revenus du ménage entre et (71%) Aujourd hui, en France, pensez-vous que la concurrence soit suffisante en termes de prix et de choix des produits? Base : ensemble 25

12 Un impact (très) positif sur le choix, le prix et la qualité des produits En % Sous-Total «Négatif» Sous-Total «Positif» Sur le choix des produits et services (2) 12 8% Sur le prix des produits et services (1) 17 8% Sur la qualité des produits et services (1) 19 9% Ne sait pas Pas d impact du tout t Tè Très négatif Plutôt négatif Plutôt positif Très positif Pour chacun des aspects suivants dites-moi si, selon vous, le fait qu il y ait de la concurrence a un impact très positif, plutôt positif, plutôt négatif, très négatif ou pas d impact du tout Base : Ensemble de l échantillon 27

13 Des évolutions contrastées selon les secteurs Les télécommunications et Internet Lestransports (avion, train) La distribution alimentaire Les banques / assurances L'énergie (gaz, électricité) Ne sait pas Plutôt en mal N'a pas évolué Plutôt en bien Depuis une dizaine d années et pour chacun des secteurs suivants, diriez-vous que le prix et le choix des produits a évolué plutôt en bien, plutôt en mal, ou qu ils n ont pas changé pour le consommateur grâce à la concurrence? Base : Ensemble de l échantillon 28

14 Le manque de concurrence : une question de prix et aussi de liberté Les prix sont trop élevés 91 Il est trop compliqué de changer de fournisseur / d'entreprise 76 Il y a trop peu de choix ou pas du tout de choix 70 Il n'y a pas assez de fournisseurs / d'entreprises différentes dans ce secteur La qualité des produits ou des services n'est pas satisfaisante Les prix sont tous les mêmes 56 Il n'y a pas assez d'information / Manque de clarté / Les contrats ne sont pas compréhensibles 2 Autres : 2% Vous venez de me dire que dans les secteurs suivants les entreprises ne sont pas suffisamment en concurrence les unes avec les autres. Quel est le principal problème que vous ayez rencontré dans ce secteur lors de l achat d un produit ou d un service? Base : Ont cité au moins un secteur concerné par le manque la concurrence n =

15 Focus par secteur Ensemble des secteurs Les télécommunic ations et Internet L'énergie (gaz, électricité) Les banques / assurances Les transports (avion, train) La distribution alimentaire Les prix sont trop élevés 91% 88% 91% 92% 93% 93% Il est trop compliqué de changer de fournisseur / d'entreprise Il y a trop peu de choix ou pas du tout de choix 76% 80% 77% 77% 76% 73% 70% 66% 72% 72% 73% 68% Il n'y a pas assez de fournisseurs /d'entreprises différentes dans 66% 60% 69% 65% 71% 66% ce secteur La qualité des produits ou des services n'est pas satisfaisante 65% 67% 64% 69% 64% 68% Les prix sont tous les mêmes 56% 62% 58% 58% 57% 53% Il n'y a pas assez d'information / Manque de clarté / Les contrats ne sont pas compréhensibles 1% 1% 2% 2% 1% 1% Vous venez de me dire que dans les secteurs suivants les entreprises ne sont pas suffisamment en concurrence les unes avec les autres. Quel est le principal problème que vous ayez rencontré dans ce secteur lors de l achat d un produit ou d un service? Base : Ont cité le secteur 32

16 Un jeu de la concurrence pratiqué par près de 6 Français sur 10 lors de l achat Ne sait pas 1 Sous-Total occasionnellement 36% Rarement 11 Parfois 25 Jamais 5 Systémati quement 19 Souvent 39 Sous-Total fréquemment 58% Les Français qui ont une image très positive de la concurrence sont 73% à la pratiquer fréquemment. Les catégories socioprof. supérieures sont 65%. Lesménages disposant de ou plus sont 65%. Habituellement, lorsque vous souhaitez acheter un produit, ou un service, faites-vous jouer la concurrence systématiquement, souvent, parfois, rarement ou jamais? Base : Ensemble de l échantillon 34

17 Des pratiques différenciées selon les secteurs Sous-total Sous-total «Rarement + «Souvent + Jamais» systématiquement» La distribution alimentaire (0) Les télécommunications et Internet (1) Les banques / assurances (1) Les transports (avion, train) (4) L'énergie (gaz, électricité) (1) NSP Jamais Rarement Parfois Souvent Systématiquement Et plus précisément, lorsque vous avez à faire un achat parmi les catégories suivantes, faites-vous jouer la concurrence systématiquement, souvent, parfois, rarement ou jamais? Base : Ensemble de l échantillon 35

18 Faire jouer la concurrence, c est comparer plus que négocier 55% Comparer Vous comparez les offres en vous déplaçant en magasin / en téléphonant 15% 13% Consulter Vous consultez les avis d'autres consommateurs sur Internet Vous demandez l avis de votre entourage 37% Vous vous renseignez sur les sites Internet des entreprises 4% Vous contactez ou lisez les dossiers d'associations de consommateurs 8% Vous consultez et comparez les publicités (télévision, prospectus), les catalogues 3% Vous utilisez un comparateur de prix sur Internet 3% Vous comparez les prix, les services, les produits, la qualité 16% 2% 2% 2% Négocier En demandant des devis Vous consultez plusieurs fournisseurs, organismes Vous négociez, marchandez avec les fournisseurs Vous faites du chantage, vous menacez d'aller voir ailleurs, vous dites que c'est moins cher ailleurs pour bénéficier d'une remise Comment faites-vous la plupart p du temps pour faire jouer la concurrence? QUESTION OUVERTE Base : Fait jouer la concurrence dans au moins un secteur n =

19 Un organisme nécessaire mais que l on connaît peu En % Sous-Total «Pas d accord» NSP Sous-Total «D accord» est nécessaire pour faire respecter la concurrence en France (2) fait bien respecter la concurrence en France (7) permet de préserver le pouvoir d'achat des Français (2) est une autorité indépendante des pouvoirs économiques et politiques (11) lutte efficacement contre les monopoles et les cartels (8) Pas du tout Plutôt pas Plutôt Tout à fait Voici une liste d affirmations concernant l Autorité de la concurrence. Pour chacune d entre elles, dites-moi si vous êtes tout à fait d accord, plutôt d accord, plutôt pas d accord ou pas d accord du tout avec ce qui est dit. L Autorité de la concurrence Base : Connaissent l existence d un organisme n =

20 Des amendes en cas de non respect de la concurrence parfaitement acceptées Non, pas du tout Non, 5 plutôt pas 4 Ne sait pas 1 Sous Total Non 9% Oui, plutôt 19 Oui, tout à fait 71 Sous Total Oui 90% Trouvez-vous normal que l Autorité de la concurrence inflige des amendes aux entreprises qui ne respectent pas le droit de la concurrence? Base : Ensemble de l échantillon 46

21 En annexes, quelques résultats de 6 En annexes, quelques résultats de l'eurobaromètre 2009

22 Perceptions de la concurrence entre les entreprises et de la politique de la concurrence La concurrence entre les entreprises permet de meilleurs prix pour les consommateurs La concurrence entre les entreprises permet plus de choix pour les consommateurs Les petites entreprises ont besoin d'être protégées de la concurrence des grandes entreprises Contrôler la concurrence entre les entreprises au niveau national et européen offre des avantages aux consommateurs et à la société dans notre pays Un accord sur les prix entre les entreprises ne devrait pas être autorisé Les fusions entre grandes entreprises faussent la concurrence L'aide financière des gouvernements aux entreprises peut donner à ces entreprises un avantage déloyal sur leurs concurrents Les entreprises qui bénéficient d'une aide financière de leurs gouvernements ne devraient pas être autorisées à concourir à un niveau européen NSP/SR Je ne suis pas habilité à répondre Pas du tout d'accord Plutôt pas d'accord Plutôt d'accord Tout à fait d'accord Base : Tous les répondants, % UE-27 Question : Pour chacune des phrases suivantes, veuillez me dire si vous êtes tout à fait d accord, plutôt d accord, plutôt pas d accord ou pas du tout d accord : 48

23 Secteurs dans lesquels le manque de concurrence provoque le plus de problèmes pour les consommateurs Energie (gaz et électricité) 30% 14% 44% Produits pharmaceutiques (médicaments, produits liés à 12% 13% 25% Télécommunications et Internet It t 12% 9% 21% Services de transport (chemins de fer, compagnies 9% 10% 19% Services financiers (banques, assurances, etc.) 9% 9% 18% Distribution alimentaire 8% 8% 16% Autres secteurs 1% 1% 2% Aucun de ceux ci 5% 9% 14% NSP/SR 13% 9% 22% En premier lieu En second lieu Au total Base Tous les répondants, % UE-27 Question : D après votre expérience, dans lequel des secteurs suivants le manque de concurrence, en termes de prix et de choix des produits, provoque-t-il le plus de problèmes pour les consommateurs? En premier lieu? En second lieu? 49