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1 CHAPITRE I : COOPÉRATIVES ET ENTREPRISES SOCIALES : COMMENT SE RETROUVER DANS L UNIVERS DES ENTREPRISES COLLECTIVES? Introduction tirée de l ouvrage suivant : Favreau, Louis, Chantale Doucet et Stéphanie Doré (2007). Entreprises collectives et développement des territoires : Guide d'introduction aux outils de la recherche et de la formation en économie sociale. Cahier de l'aruc-isdc/crdc, UQO, 227 pages. Disponible sur le site de l Observatoire :

2 Saut de section (page suivante)

3 1. Un guide d introduction Au Québec, un nouvel essor de l économie sociale s est amorcé au cours de la dernière décennie dans la foulée du Sommet sur l économie et l emploi du gouvernement du Québec en 1996 : le renouveau coopératif au Conseil québécois de la coopération et de la mutualité (CQCM) notamment avec le renforcement des coopératives de développement régional et l arrivée des coopératives de solidarité de même qu avec le tournant d une partie du mouvement communautaire (OBNL) qui prend le virage économique avec le Chantier de l économie sociale. Dans cette foulée, un bon nombre de recherches, de sites, d ouvrages, d articles, de programmes de formation et d outils ont alors émergé pour informer, former, soutenir et appuyer ce secteur. Un premier inventaire des outils de recherche et de formation de cet ensemble s imposait. En effet, aussi surprenant que cela puisse paraître, il n existe pas d inventaire un tant soit peu systématique sur le sujet. Pourtant, il va sans dire que la mise en place de nouvelles stratégies pour soutenir les entreprises collectives nécessite préalablement une certaine connaissance d ensemble de ce qui se fait déjà au Québec à ce propos. Nombreux sont ceux, en effet, qui dans les nouvelles générations ou dans certains milieux ne connaissent que la pointe visible de l économie sociale. Lorsqu ils veulent s orienter dans cet univers, comment s y retrouver? C est à partir de cette question que nous avons conçu ce guide d introduction aux outils de recherche et de formation aux entreprises collectives et au développement des communautés en prenant cinq entrées : 1) Des ouvrages en français portant sur les entreprises collectives (les coopératives et les entreprises sociales) : plus de 70 titres incontournables des dix dernières années, c est-à-dire des livres principalement mais aussi des articles, des cahiers de recherche, des numéros de revues ou des mensuels de référence en économie sociale et en développement local. Ces ouvrages sont présentés sous la forme de fiche référence qui viennent répondre aux questions suivantes : Quels sont les thèmes abordés? À qui sont-ils destinés? Quelle contribution apportent-ils à la connaissance dans le domaine de l économie sociale? Quels commentaires critiques peut-on en faire? 2) Des centres de recherche : une vingtaine, principalement au Québec mais aussi au Canada anglais et en Europe. Quels sont-ils et quelles sont leurs spécificités? Le lecteur aura ainsi un portrait d ensemble de la recherche dans le domaine au Québec mais également des informations détaillées sur chacun des centres à partir de fiches synthèses qui présentent les principaux thèmes et activités ainsi qu une description des sites Internet car, c est souvent par ces derniers, que l information est véhiculée. 3) Des réseaux de soutien aux entreprises collectives : cinq principaux auxquels s ajoutent les organismes de soutien à l entrepreneuriat et de financement de l économie sociale, les ministères et programmes gouvernementaux provinciaux et fédéraux concernés par l économie sociale ainsi

4 que quelques-unes des organisations qui oeuvrent à l échelle internationale dans ce domaine. Le lecteur aura ainsi un portrait d ensemble des principaux réseautages dans le domaine. 4) Des programmes de formation en économie sociale dans les universités québécoises (disciplines diverses soit les sciences sociales, le travail social, les sciences de la gestion, le développement régional) et la formation spécialisée donnée dans quelques grandes organisations. On y présente un portrait d ensemble des formations ainsi que des fiches synthèses pour les principales formations afin d orienter le lecteur selon ses besoins. 5) Des outils créés par les organisations de développement (CDC, CDÉC, CLD, SADC, CRÉ, etc.). Ces organisations ont-elles développé des outils pour accompagner l économie sociale? Si oui, quels sont ces outils spécifiques? À quelles fins ont-elles été mises en place? C est ce que nous avons voulu vérifier à l aide d une enquête exploratoire, que nous vous présentons dans cette partie, qui identifie et décris ces outils (trousses, formations, outils d évaluation et portraits, plans d affaires, activités de concertation, etc.) afin de dresser un premier portrait de la situation. La recension de cet ensemble d ouvrages, de programmes de formation, de sites et de centres de recherche n a pas la prétention à l exhaustivité. Elle vise à guider les personnes intéressées par ce domaine à s y introduire en facilitant leur démarche de recherche. Nos critères de sélection ont été : accessibilité; pertinence ; contribution à la connaissance. Peu d ouvrages ou de programmes ou de sites ou de centres répondent à l ensemble des critères. Certains sont fort consistants mais peu accessibles. D autres très accessibles mais aussi très pointus, etc. En plongeant dans cette aventure, l équipe de travail de ce guide a cependant pu obtenir un portrait général qui se tient et qui pouvait être organisé de manière à devenir un outil de référence pour les dirigeants d entreprises collectives (les coopératives et les associations engagées dans des activités économiques), pour les promoteurs dans ce secteur comme les CDR, CDÉC, CDC, CLD et SADC qui évoluent dans le premier périmètre de l économie sociale sans compter les départements de planification urbaine des municipalités, les conseillers de certains ministères des gouvernements centraux, etc. De même, ce guide sera également pertinent pour les étudiants de certaines disciplines appelés à travailler directement ou indirectement avec des projets ou des entreprises collectives (étudiants en organisation communautaire, en développement régional, en gestion ). Chaque outil est présenté et détaillé sous forme de fiche descriptive que nous avons créée à cette fin. Les données recueillies reposent sur une recherche documentaire par l entremise des bibliothèques, d Internet et des programmes de formation et sur la somme de connaissances acquises sur ces questions à la CRDC pendant les 10 dernières années. Par contre, la recension des outils développés par les organisations de développement a nécessité de prendre contact avec ces dernières 1. Dans cette recension des outils, qui couvre pour l essentiel la décennie qui va de 1996 à aujourd hui, un certain classement, notamment en identifiant les incontournables, est effectué ainsi qu un classement par 1 Les détails de la méthodologie utilisée sont présentés dans l introduction de chacun des chapitres.

5 principaux thèmes. De plus, même si dans ce projet le territoire à l étude est le Québec, pour certaines catégories d outils, notamment les ouvrages, notre démarche s étend à la francophonie afin d identifier les références majeures qui sont susceptibles d intéresser les acteurs d ici. Pour certaines parties, nous évaluons également les outils en identifiant leurs points forts et leurs points faibles. Ce qui contribuera à identifier les lacunes dans ce domaine au Québec de même que les outils innovateurs. Car nous voulons mettre à la disposition du lectorat de ce guide d introduction un outil permettant d apprécier sa diversité, ses valeurs et son dynamisme au moment même où le défi de la mondialisation devient central sans pour autant escamoter ses limites : la démocratie dans ces organisations, la concurrence entre elles, les intérêts professionnels derrière les plus belles causes sociales Dans cette démarche, la diffusion occupe une place de choix notamment à partir de l'observatoire en organisation communautaire, économie sociale et développement régional de la CRDC, du CERIS, du CRDT et de l ARUC-ISDC de l Université du Québec en Outaouais ( qui permet de consulter en ligne les résultats de ce travail de recension. Mais auparavant convenons d introduire le sujet : lorsque nous parlons d économie sociale, de quoi parle-t-on au juste? Pour comprendre la nature de l économie sociale québécoise et ce répertoire il faut se donner quelques repères de base indépendamment des acteurs eux-mêmes dont certains sont enclins à grossir le trait et à ne jurer que par elle. Ce répertoire ne prend pas de lunettes roses qui nous feraient dire que l économie sociale c est l avenir, qu elle progresse sans cesse depuis 10 ans, etc. Nous n affichons pas de position de stricte neutralité. Nous avons quelques préférences mais surtout un regard critique tout à la fois «solidaire» et «lucide». La critique bien fondée n entretient pas les illusions et permet de voir plus clair pour bâtir des stratégies d intervention plus justes et plus démocratiques pour l avenir des choses. 2. La dynamique de l économie et la place qu y occupe les entreprises collectives Dans la pensée traditionnelle en économie, le monde se divise en deux secteurs : l économie marchande avec la prédominance des entreprises capitalistes (pudiquement nommées entreprises à but lucratif ou privées) et l économie publique où l État offre des biens et des services dont le marché ne s occupe généralement que très mal (éducation, santé, transport en commun, accès à l eau potable ). Mais au sein de l économie marchande comme au sein de l économie non-marchande existent des entreprises d un type différent historiquement issues de la mouvance des utopies socialistes du 19 e siècle ou des utopies

6 autogestionnaires des années 1960 : des coopératives agricoles, des coopératives financières, des mutuelles d assurances, des coopératives de santé, des centres de la petite enfance, des ressourceries... Ce sont des entreprises collectives. Ce secteur pèse grosso modo pour 8 à 10 % des emplois et dans plusieurs communautés ou régions pour 15 ou 20 %, parfois même 30 % des emplois. Mais son apport ne se limite pas à des emplois puisque la mobilisation qui donne naissance à ce type d entreprises à propriété collective favorise également le développement général de communautés et de régions, voire même de l ensemble de la société québécoise : le syndicalisme des producteurs agricoles et la gestion collective de l offre qu il a générée (pour le lait, les œufs et la volaille), le mouvement coopératif dans le secteur financier (Desjardins) et son impact sur le développement économique du Québec, le complément d assurance que fournissent les mutuelles, le complément de fonds de retraite que permettent les fonds de travailleurs tout en réutilisant les épargnes des retraités dans le développement de PME en région, les services de proximité dans l aide à domicile, dans le petit commerce de quartier ou de village (dépanneur, essence, quincaillerie ), la récupération et le recyclage d ordinateurs, d appareils ménagers, les bases de plein air du tourisme social, le développement d entreprises culturelles (musique, théâtre ) sont des exemples probants qu il est possible de «s associer pour entreprendre autrement» comme le dit si bien Danièle Demoustier (2001). Bref, il existe une autre façon de faire de l économie, autre façon généralement issue d initiatives citoyennes dont le souci premier est de servir les intérêts de leurs adhérents ou de leurs associés et d être, de plus, développées, dirigées et gérées de façon démocratique. L apport de ce type d entreprises, plus collectives et plus sociales, n a généralement pas une grande visibilité. D abord parce que très souvent ces membres et dirigeants n ont pas toujours conscience de participer à une «autre économie» et, en tout état de cause, ne le font pas valoir très explicitement et très fortement. D autant que cette différence avec le secteur privé quant à la prestation de services est souvent relativement limitée. Les services financiers de Desjardins par exemple ou d une base de plein air de type OBNL sont grosso modo comparables avec une banque dans le premier cas ou avec une base de plein air de type privé. Il faut y regarder à deux fois pour voir la distinction associative ou coopérative. Puis, la mouvance de l économie sociale s autosatisfait facilement de ses vertus endogènes et de ses valeurs. Sa démocratie interne et la qualité de ses services seraient en soi des garanties à toute épreuve. Pourtant sa démocratie est toujours à construire, ses valeurs à actualiser dans des temps et situations nouvelles et ses objectifs à redéfinir et à diffuser surtout dans le contexte actuel de profonde mutation du monde du travail, de l État social et des communautés. Les entreprises collectives gagnent à se faire connaître comme leviers de développement économique et social, comme forces de changement social. Certaines le font bien mais beaucoup d autres sont trop modestes.

7 Parallèlement leur défi est de répondre à un double risque : dans sa partie marchande, ces entreprises courent le risque de la banalisation en devenant des lieux d une solidarité trop étroite ne contribuant que marginalement au développement ; dans sa partie non marchande, ces entreprises courent le risque de n être que le moteur auxiliaire, une sorte de suppléance, d un État de moins en moins social mais dont on dépend de plus en plus financièrement pour vivre comme entreprises sociales. 3. L économie sociale québécoise : quelques fondamentaux Des entreprises collectives à finalité sociale qui se distinguent de celles du secteur privé et du secteur public L économie sociale a de profondes racines dans nos régions et dans notre histoire. Alors que des initiatives comme les centres de la petite enfance (CPE) et des coopératives de santé sont apparus assez récemment, le mouvement coopératif et les mutuelles (d assurances) ont plus de 100 ans d histoire. Les coopératives agricoles et les caisses populaires, notamment, ont joué un rôle central dans le développement économique et social du Québec. À un moindre degré, mais avec une contribution significative dans le développement des régions, les coopératives forestières, les mutuelles d assurances, les coopératives de travail, les coopératives d habitation et d alimentation de même que les coopératives de solidarité multiservices et les coopératives funéraires ont fait de même. Aujourd hui, au Québec seulement, les entreprises d économie sociale coopératives, mutualistes et associatives ont un chiffre d affaires global de plus de 20 milliards de dollars et emploient au moins personnes sans compter les milliers de dirigeants bénévoles (plus de dans le seul mouvement coopératif). Le Québec est d ailleurs la seule société où la principale institution financière, Desjardins, est de nature coopérative. La preuve a ainsi été faite, au Québec comme un peu partout dans le monde, que des gens modestes, presque sans capital, sont capables avec le temps de générer de petites comme de grandes institutions collectives, économiquement viables et socialement utiles. À cette force de frappe de Desjardins et du mouvement coopératif réunis sous le chapeau du Conseil québécois de la coopération et de la mutualité (CQCM) s ajoute celui du Chantier de l économie sociale, depuis la fin des années 1990, un regroupement surtout d entreprises «associatives» (OBNL) comprenant CPE, entreprises d insertion, organismes sans but lucratif d habitation, ressourceries, etc., issues le plus souvent d un mouvement associatif branché sur la lutte contre la pauvreté. À la force de frappe du Conseil et du Chantier, s ajoute celle des syndicats qui par leurs fonds de développement et autres dispositifs (groupes-conseils, caisses d économie ) ont un préjugé -sinon une politique de développementfavorable aux entreprises collectives (coopératives ou associatives).

8 Fort de ses expériences, ce tiers secteur constitue à l aube du 21 e siècle une force dont il ne faut pas sousestimer l impact. Par exemple, l influence exercée par l UPA et les coopératives a permis à toutes les régions du Québec, même éloignées, d avoir accès à certains produits au même prix en obtenant la même qualité. Les coopératives funéraires ont entraîné des baisses substantielles de prix dans ce secteur des services. Une centaine de coopératives de santé sont également apparues dans les dernières années pour lutter contre la tendance «grande surface avec supermarché d aliments, pharmacie et clinique privée» que privilégient certains pôles urbains mieux nantis au détriment du développement de services de proximité décentralisés en la matière. L intervention de l économie sociale dans de nouveaux créneaux d avenir (les énergies renouvelables par exemple avec les coopératives du vent) sans compter son internationalisation (Développement international Desjardins est présente dans une vingtaine de pays ; SOCODEVI dans une trentaine) ont fait de ce secteur un terreau fertile pour certaines innovations. 4. L économie sociale québécoise : deux familles d entreprises, la famille coopérative et mutualiste et la famille associative Les coopératives, les mutuelles et les associations ne peuvent être considérées uniquement comme des initiatives de caractère sectoriel. Elles sont des familles, c est-à-dire des organisations et/ou des entreprises regroupées sur une base sectorielle mais aussi régionale et nationale (voire internationale) dont la trajectoire a un caractère généraliste : elles participent au développement d ensemble de la société. Elles ont un tronc commun de valeurs et une appartenance à un 3 e secteur (Comeau, 2005). Elles ont cependant des légitimités particulières. Leur histoire, leur culture organisationnelle, leur filiation internationale, leur financement, leur mode de gouvernance, leur filière de reconnaissance par les pouvoirs publics forment la trame de fond de leurs particularités. Il est possible de faire un premier portrait de l économie coopérative et mutualiste d une part et de l économie associative d autre part à partir des données publiques disponibles (voir tableau I). Suivra une mise en perspective politique autour de cet ensemble de données. Le poids économique (chiffre d affaires et emplois générés) des coopératives et des mutuelles dépasse largement celui de l économie associative. Évidemment le gabarit économique ne préjuge pas de la capacité politique à générer des alliances et à influencer les pouvoirs publics. Par ailleurs, on sait, en vertu

9 d une recherche menée en 1999 par le ministère de l Industrie et du Commerce, que le taux de survie des coopératives est élevé et, de plus, nettement supérieur à celui de l entreprise privée que ce soit sur 5 ans ou sur 10 ans (voir tableau II). Tableau I : Poids économique des entreprises collectives Économie coopérative et mutualiste Économie associative Nbre coopératives et 39 mutuelles OBNL Emplois (dont dans les non-financières) et dirigeants bénévoles Chiffre d affaires 20 milliards de dollars (dont 8,4 milliards de chiffre d affaires dans les non-financières) Source : Brassard et Rompré 2006 et Chantier, 2002 dans RISQ 2004, p ,3 milliard de dollars Tableau II : Taux de survie des entreprises coopératives au Québec Entreprises Taux de survie sur cinq ans Taux de survie sur 10 ans Coopératives 64% 46% Secteur privé 36% 20% Source : ministère de l Industrie et du Commerce, 1999 Quant à leur taux de croissance, entre 1996 et 2005, il est en hausse. Il s est créé près de coopératives pendant ces 10 ans et le chiffre d affaires global des coopératives non-financières est passée de 5 à 8,4 milliards de dollars pendant la même période (Brassard et Rompré, 2006). Dans le cas de l économie associative, aucune étude n a été faite nous permettant de chiffrer la tendance sur une base comparative. Le taux de croissance est présumé bon, surtout si on présente les choses à partir des créneaux porteurs des deux dernières décennies (petite enfance et ressourceries par exemple). Le taux de survie est cependant présumé faible par les pouvoirs publics étant donné leur financement public jugé trop important. D où l effort considérable fait durant la dernière décennie pour fournir à l ensemble des nouvelles initiatives des outils d accompagnement et de suivi des projets 3. 2 Le Chantier tout comme le Comité sectoriel de la main d œuvre (CSMO-ESAC) ne disposent pas d un portrait statistique global et de données plus récentes ni de suivi annuel sur la survie et la croissance des OBNL engagées dans l entrepreneuriat associatif. La comparaison souffre de cette limite mais ne peut être imputée à l auteur de ces lignes. On obtient néanmoins un estimé de l ordre de grandeur des choses. De son côté la documentation du Sommet de l économie sociale et solidaire dans son rapport synthèse (2006 : 11) mentionne bien le chiffre de entreprises collectives et de 4,3 milliards de chiffre d affaires (coopératives et OBNL ensemble mais sans les grandes coopératives agricoles et financières exclues sans explication). On ne sait cependant pas non plus d où proviennent ces chiffres, ni l année de référence. 3 On pense ici à l accès des coopératives et des OBNL au financement public des CLD, à celui des SADC, du Réseau d investissement social du Québec (RISQ), de la Caisse d économie solidaire Desjardins, des SOLIDES, d un certain nombre de caisses populaires (Comeau et al., 2001 : ).

10 L économie sociale québécoise : deux familles, deux regroupements nationaux Économie coopérative, économie sociale et économie solidaire Conceptuellement, les coopératives et les OSBL de même que les mutuelles sont des familles d un même ensemble qu on appelle l «économie sociale» (Favreau, 2005; Demoustier 2001, Defourny et Develtere 1999). Cependant, au Québec, l expression prête à confusion puisqu un regroupement, le Chantier de l économie sociale, en détient en quelque sorte l appellation tandis que la mouvance syndicale (CSN surtout) qui par leurs fonds de développement et autres dispositifs (caisses d économie ) appuie les entreprises collectives (coopératives ou associatives) utilise la notion d économie solidaire et que le mouvement coopératif a tendance à se définir par la seule identité coopérative. Ces trois expressions (coopérative, sociale ou solidaire) sont révélatrices d histoires, de cultures organisationnelles et même de visions différentes du développement économique et social. Elles ont par ailleurs toutes une caractéristique centrale commune : ce sont des entreprises à propriété collective et à finalité sociale. Ce qui les distingue des entreprises marchandes ou d État (publiques). En ce sens elles constituent un tiers secteur (Comeau, 2005; Vaillancourt, 1999; Lipietz, 2001) ou un 3 e système (CIRIEC, 2000) à côté et en interface avec l entreprise privée et l entreprise publique. Dans le cas du Québec, les coopératives et les mutuelles se sont, pour la très grande majorité, regroupées au sein d une même organisation, le Conseil québécois de la coopération et de la mutualité (CQCM depuis 2006, anciennement CCQ). De son côté, le monde associatif est formé de deux embranchements : 1) les entreprises d «économie sociale» dans laquelle on retrouve certaines OBNL investies dans des activités économiques regroupées au sein du Chantier de l économie sociale ; 2) les «organisations communautaires autonomes» qui se distinguent par leurs activités à dominante sociale ou sociopolitique et dont la majorité évolue au sein du Comité aviseur de l action communautaire autonome. Les regroupements nationaux d économie sociale et les rapports qu ils entretiennent entre eux sont l angle mort de la plupart des travaux de recherche en économie sociale au Québec depuis 10 ans. Face à cette question où zones de collaboration et zones de tension se croisent régulièrement, c est une autre approche que celle de la sociologie économique qu il faut convoquer. Par exemple, d aucuns prétendent que le Chantier de l économie sociale représente l ensemble de l économie sociale. D autres affirment que l économie coopérative est la forme la plus achevée de l économie sociale. Cette introduction à l économie sociale suggère de déborder la seule sociologie économique des entreprises collectives en examinant notamment les formes de représentation politique que les entreprises coopératives et sociales se sont données (les regroupements nationaux), les principales bases sociales de chacun des regroupements, les affiliations réelles à de tels regroupements, etc Il faut changer l angle de vue habituel en abordant

11 aussi l économie sociale par ses fonctions politiques. Il n y a pas que des producteurs, il y a des promoteurs et des représentants politiques de l économie sociale, ces derniers étant le Conseil québécois de la coopération et de la mutualité (coopératives et mutuelles) et le Chantier de l économie sociale (économie associative principalement). La notion d économie sociale au Québec est en effet entrée dans l espace public québécois et donc politique depuis près de 10 ans avec le Sommet sur l économie et l emploi du gouvernement du Québec en Le Réseau d investissement social du Québec (RISQ) affirmait à ce propos : Aujourd hui l économie sociale a acquis une reconnaissance comme forme de développement et en tant que composante du développement local et régional. elle est notamment représentée par deux regroupements : 1) Le Chantier de l économie sociale, dont la principale mission est de promouvoir l économie sociale comme partie intégrante de la structure socio-économique du Québec et ce faisant, de faire reconnaître le caractère pluriel de notre économie. 2) le Conseil de la coopération du Québec dont la mission est de participer au développement social et économique du Québec en favorisant le plein épanouissement du mouvement coopératif québécois et ce, en accord avec les principes et les valeurs de l Alliance coopérative internationale (ACI). L économie sociale n est pas un bloc monolithique. Tant par les secteurs d activité économique choisis que par les populations visées et les modes de fonctionnement, les entreprises qui y appartiennent se placent sous le signe de la diversité, de la pluralité et de la flexibilité. Ces organismes et ces entreprises partagent les mêmes valeurs et principes mais présentent par contre des situations et des réalités très différentes selon leur secteur d activité, leur structure politique, leur maturité organisationnelle, etc. (RISQ, 2004 : chap. 2, p. 2 et 3). 5. Entreprises collectives : un levier de changement social? La nécessité et l identité au Québec ont été des moteurs majeurs de développement de ces entreprises collectives et de bien d autres choses (le syndicalisme agricole, le syndicalisme ouvrier ). L ES prend sa force dans les mouvements sociaux d ici qui ont su générer des alternatives économiques : le syndicalisme agricole, le syndicalisme des travailleurs, le mouvement coopératif et le mouvement communautaire Mieux, l ÉS rendue à une certaine phase de son développement, a su développer une cohabitation active avec les pouvoirs publics, québécois surtout, lesquels ont légiféré en faveur du syndicalisme agricole (la

12 gestion collective de l offre) et du mouvement Desjardins dans les années ; en faveur des coopératives de développement régional et du CQCM dans les années 1980, en faveur des fonds de travailleurs (1983 pour le Fonds de solidarité de la FTQ et 1996 pour le Fonds d action de la CSN), en faveur du Chantier de l économie sociale dans les années 1990, en faveur d un Fonds de capital coopératif et régional Desjardins en 2000 pour les régions-ressources, etc. Le tout sur fond d affirmation nationale. C est le degré de reconnaissance par les pouvoirs publics québécois et par la société en général qui fait la différence avec le reste du Canada et encore plus avec les États-Unis par exemple. Cette différence est venue avec la question nationale qui la sous-tend et qui fournit par en arrière, par les côtés et/ou par en avant, le meilleur du social québécois. La fertilisation croisée des entreprises collectives et du développement des territoires L économie sociale est présente dans un grand nombre de secteurs. En revanche elle est très peu active dans la grande industrie (exception faite du monde agricole et bancaire). Par contre, sa présence dans le développement des communautés et des régions est beaucoup plus évidente. La contribution de ces entreprises et du mouvement qui lui correspond est largement méconnue en sciences sociales tout en constituant souvent un point aveugle pour les décideurs (le secteur existe bel et bien mais, comme nous l avons dit en introduction de ce texte, il est souvent dilué dans un tout indifférencié, le monde des entreprises). Or de ce mouvement plus que centenaire, il convient de dire deux choses importantes lorsqu il vient le temps de reconstituer son itinéraire : à l origine de ces initiatives, il y a d abord l insécurité des classes populaires du Canada français, les inégalités sociales fortes vécues par ce groupe national au sein du Canada. À l origine de ces initiatives, il y a aussi l appartenance à un groupe, l identité, la volonté de «vivre ensemble» d une communauté particulière. À l origine de ces initiatives, il y a finalement aussi le rêve d une société socialement juste et équitable. Tels sont les trois moteurs d action collective qui ont fait émerger cette économie chez nous : le besoin, l identité, le projet d un autre monde (Defourny, Favreau et Laville, 1998). Il y a donc, en premier lieu, des communautés ou des territoires (ou des groupes sociaux) acculés à la précarité ou encore asservis par les conditions qu impose un développement extraverti. Ce qui conduit des gens à mener un combat contre la dépendance laquelle doit impérativement passer par un développement de l intérieur. Le sens de cette action des entreprises à propriété collective est pleinement d actualité encore aujourd hui comme demain puisque ces motifs d origine, dans un contexte différent évidemment, sont toujours présents. Par exemple, l émergence de nouveaux créneaux coopératifs (santé, éolien, récréotouristique ) adossés à la poussée de décentralisation sociopolitique de l État québécois en direction des régions et des municipalités va dans ce sens (Simard, Hélène, directrice générale du CQCM, Le Devoir, 21 octobre

13 2006). D où une proposition : les entreprises à propriété collective sont partie intégrante d un mouvement pour un développement économique et social du Québec par ses régions (Proulx, 2002). Dans cette foulée, une nouvelle filière institutionnelle de développement local a émergé dans les années 1990 et s est formée autour de quatre coordonnées cardinales (Bourque et al., 2007) : 1) de nouveaux dispositifs d accompagnement du développement des communautés (une SADC, un CLD, une CDR) ; 2) des fonds de développement, outils indispensables pour soutenir la capitalisation des entreprises évoluant dans le cadre de la relance ou de la consolidation d économies locales ou régionales ; 3) une échelle d intervention privilégiée qui est locale ou infra-régionale ; 4) une certaine reconnaissance de l entrepreneuriat collectif comme composante stratégique de développement au même titre que l entreprise privée ou le service public local (voir tableau III). Tableau III : La nouvelle filière du développement local et régional Dispositifs de développement local (accompagnement) CDR (11) SADC (67) CLD (112) Microfinance (fonds de développement) Accompagnement de soutien à l entreprise pour les CDR Fonds propres (à l'origine financement public fédéral) Fonds local d'investissement (FLI) et Fonds d'économie sociale (aujourd hui disparu). CDÉC (14) Fonds propres de certaines CDÉC (à l'origine financement public). SOLIDE et MRC Fonds d'investissement local (FIL) et Fonds de solidarité (FTQ) Territoires desservis Toutes les régions du Québec Municipalités régionales de comté (MRC) en milieu rural défavorisé Les 87 Municipalités régionales de comté (MRC) et 16 territoires équivalents Quartiers urbains défavorisés de Montréal surtout Toutes les régions du Québec Tableau IV : Les pratiques croisées de l économie sociale et du développement régional ( ) Économie sociale (coopérative et syndicale surtout) participant au dév. régional Développement des territoires et économie sociale Capital coopératif et régional Desjardins et caisses populaires et les Coopératives de développement régional (CDR) Les SOLIDE (FTQ et MRC) La Caisse d économie solidaire Desjardins les Centres locaux de développement (CLD) Les Sociétés d aide aux collectivités locales (SADC) Les Conférences régionales des élus (CRE) Les fonds de travailleurs (FTQ et CSN) Le RISQ et le Fonds de capital patient (Chantier de l économie sociale)

14 En fait, il s'agit souvent de démarches inédites où le monde coopératif, syndical et associatif se croise avec le secteur privé (entreprises locales) et le secteur public (municipalités et gouvernements centraux) et tente de se coordonner pour créer, animer et gérer ces outils d'accompagnement du développement local et régional. Ce partenariat réussit souvent à susciter des participations croisées multiples entre entreprises collectives et développement régional où chacun y retrouve une partie de ses intérêts. La dernière décennie ( ) a été encore plus féconde en la matière comme le résume le tableau IV. Face à la montée de la mondialisation néo-libérale, face à la crise de l'emploi et à celle des services publics qui lui est concomitante, les régions, à l échelle du Québec tout entier, voient leur rôle redéfini : de quel avenir disposent-elles dans ce nouveau paysage économique et social mondial? Et sur quoi peuvent-elles compter? Il y a des régions qui gagnent (Benko et Lipietz, 1992) et des régions qui perdent (Côté et al., 1995). Il y a les régions qui gagnent et qui perdent (Doucet, Favreau et Robitaille, 2007). Et il y a la polarisation spatiale croissante au profit des grandes métropoles en particulier. Les coordonnées du développement local et régional ont aussi beaucoup changé. Le développement des territoires repose donc, à notre avis, sur les réponses autrement dit la capacité d agir que les mouvements et les institutions locales et régionales fournissent et fourniront aux trois questions majeures suivantes. La première question est celle du développement économique des régions : comment affrontons-nous la dépendance économique vis-à-vis de l extérieur? La seconde est d ordre socioculturel et a trait à l identité régionale : sur quoi avons-nous bâti et sur quoi bâtissons-nous le partage d un lieu, d un même territoire, bref d un «vivre ensemble»? La troisième nous renvoie à l aménagement du cadre de vie (dit autrement le développement social) des communautés locales : comment faisons-nous face au défi de la spécialisation sociale de l espace urbain et de l espace rural? Ces trois questions ne peuvent pas trouver de réponses séparément les unes des autres car, aujourd hui, encore plus qu hier, les réponses doivent s emboîter les unes dans les autres. Les mouvements qui animent le développement d entreprises à propriété collective sont certainement au cœur de ces trois enjeux qui sont tout à la fois scientifiques et politiques : pour éviter la croissance des inégalités, il est nécessaire que les territoires mobilisent le maximum de ressources et d acteurs, affirment leurs potentialités et soient attractifs dans la grande compétition mondiale. Ils doivent également offrir à leur population des conditions de travail et de vie qui correspondent au niveau de bien-être désiré. Les organisations d économie sociale et solidaire sont donc sollicitées pour mobiliser des acteurs collectifs, requalifier les groupes sociaux, mutualiser les ressources et répondre aux besoins et aspirations de la population. Les deux dynamiques de développement local territorialisé et d économie sociale auto-organisée sont alors susceptibles de participer à la valorisation des territoires et des populations, pour renforcer les identités collectives mettre en synergie les acteurs (Demoustier, 2003 : 9).

15 Bibliographie Benko, G. et A. Lipietz (1992). Les régions qui gagnent. PUF, Paris. Bourque, D., Y. Comeau, L. Favreau et L. Fréchette (2007). L organisation communautaire ; fondements, approches et champs de pratique. PUQ, Québec, 540 pages. Brassard, M.-J. et M. Rompré (2006) nouvelles coopératives créés depuis 10 ans. Dans Venne, M., L annuaire du Québec 2007, Fides, Montréal, p. 56 à 62. CIRIEC (2000). Les entreprises et organisations du 3 e système, un enjeu stratégique pour l emploi. CIRIEC international, Liège, Belgique. Comeau, Y. (2005). Autogestion plurielle dans le troisième secteur. Dans Possibles, vol. 29, no. 2, p.72 à 85. Comeau, Y., L. Favreau, B. Lévesque et M. Mendell (2001). Emploi, économie sociale et développement local : les nouvelles filières. PUQ, Québec. Côté, S., J.-L. Klein et M.-U. Proulx (1995). Et les régions qui perdent? GRIDEQ/GRIR, UQAR-UQAC, Rimouski. Defourny J., P. Develtere et B. Fonteneau (dir.) (1999). L économie sociale au Nord et au Sud. Bruxelles, De Boeck Université. Defourny, J., L. Favreau, et J.-L. Laville (1998). Insertion et nouvelle économie sociale, un bilan international. Desclée de Brouwer, Paris. Demoustier, D. (2003). Économie sociale et développement local. Fondation du crédit coopératif/l Harmattan, Paris. Demoustier, D. (2001). L économie sociale et solidaire, s associer pour entreprendre autrement. Syros/Alternatives économiques, Paris. Doucet, C., L. Favreau et M. Robitaille (2007). L Outaouais, une région qui gagne et qui perd. CRDC- CRDT-UQO, Gatineau, 350 pages. Favreau, L. (2007). Les regroupements nationaux d économie sociale au Québec : contribution à l analyse politique. Revue Économie et Solidarités, printemps Favreau, L. (2005). Les regroupements nationaux d économie sociale au Québec : essai d analyse politique. Cahier de la CRDC, UQO, 40 pages. Lipietz, A. (2001). Pour le tiers secteur : l économie sociale et solidaire, pourquoi, comment. La Découverte, Paris Ministère de l Industrie et du Commerce (1999). Taux de survie des entreprises coopératives au Québec. La Direction des coopératives, Bibliothèque nationale du Québec, 52 pages. Proulx, M.-U (2002). La vitalité des mouvements régionaux. Le Devoir, 28 janvier RISQ (2004). Guide d analyse des entreprises d économie sociale. Réseau d investissement social du Québec (RISQ), Montréal.

16 Vaillancourt, Y. (dir.) (1999). Le tiers secteur. Dans Nouvelles pratiques sociales, vol.11, no. 2 et 12, no. 2, PUQ, Québec, p. 21 à 176.

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