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1 Because you care about CONSUMERS HEALTH Numéro 14 - mai 2015 Services analytiques Audits et Inspections Conseil Formation Recherche et Développement AsiaFoodInspection SOMMAIRE Edito... P1 Alertes européennes : bilan du RASFF P2 Focus sur les allergènes dans les épices... P3 Renouvellement de notre habilitation INAO... P3 Vers une transparence des contrôles officiels...p4 De nouvelles valeurs pour le cadmium... P5 Escherichia coli STEC dans la viande bovi... P6 L étiquetage INCO des viandes... P6 Bilan des mycotoxines P7 DOSSIER : gestion du risque légionelle...p8 à 13 Allergènes et denrées non pré-emballées.....p14 Hépatite A des fruits rouges surgelés : Mérieux NutriSciences mobilise ses laboratoires accrédités pour la gestion de la crise en cours... P14 Renforcement de notre pôle de biologie moléculaire... P15 ÉDITO Chères lectrices, chers lecteurs En page 4, vous pourrez trouver une synthèse à date de la mise en place de la transparence des contrôles officiels. C est la réponse des pouvoirs publics après plusieurs crises sanitaires très médiatisées ces dernières années et un rapport de la Cour des Comptes très critique sur l insuffisance des contrôles du Ministère de l Agriculture (février 2014). Le système démarre par une expérimentation en restauration commerciale effective en juillet prochain et a donné lieu à une étude* très récente qui démontre toute l importance du critère hygiène et de sa compréhension dans le choix d un restaurant. La suite du dispositif concernera le reste de la chaîne alimentaire dont les modalités sont encore à l étude. En effet, il est certain que l Industrie agroalimentaire est consciente de la nécessité de regagner la confiance du consommateur et plusieurs leviers sont plébiscités par les professionnels : - Valoriser l offre par le premium (produits terroirs et ceux avec appellation) et délaisser le low-cost - Valoriser le «made in France» (labels, liens avec l amont agricole, etc.) qui permet aussi de favoriser les ventes à l international C est un enjeu essentiel car l Industrie agroalimentaire française représente le premier secteur industriel français aussi bien en termes de chiffre d affaires que d emplois. En 2013, les entreprises du secteur ont réalisé un chiffre d affaires de 160,5 milliard d euros et employaient personnes réparties sur tout le territoire national. En tant que prestataire leader en matière de sécurité et de Qualité des aliments, nous sommes fiers de contribuer à ce vaste chantier aux côtés de tous nos partenaires. Bonne lecture David VALENTI Directeur Général France De nouveaux services grâce au logiciel Sym Prévius... P15 *Etude sur les modalités de mise en transparence auprès des consommateurs et des opérateurs des résultats des contrôles officiels exercés par la DGAL dans le champ de la sécurité des aliments - Lionel Barth EdInstitut Mars 2015 Nos prochaines dates de formation... P16 1

2 Mai N 14 Alertes européennes : bilan du RASFF 2014 Le RASFF (réseau européen d alertes) vient de publier son rapport provisoire sur l analyse des données de notifications Le nombre total de notifications 2014 (3157) est en très faible hausse par rapport à 2013 (3137) par contre la catégorie «alertes» a fortement augmenté (732 soit + 25,3%). Le tiercé des notifications par origine produit : Espagne/poisson et produits à base de mercure (54) Iran/fruits à coque/aflatoxines (49) Brésil/volailles/Salmonella spp (45) Source : MXNS-FCT métaux lourds- RASFF 2014 Les catégories de dangers pour lesquelles il est observé une hausse des notifications en 2014 sont les additifs alimentaires (présence d additifs non autorisés ou à des taux supérieur à ceux autorisés), les métaux lourds, les contaminants industriels et/ou néoformés (dioxines, PCB, HAP) et la composition (présence de substances non autorisées) qui touche principalement les compléments alimentaires. Le rapport provisoire ne rentre pas dans le détail de l analyse des plus de 3000 données. Notre propre analyse des données 2014 met en avant certains points notables : Une hausse des notifications (2014 Vs 2013) pour les dangers : «virus» (+29%), «listeria» (+36%), «métaux lourds» (+34%), «résidus de médicament vétérinaire» (+12%), «composés indus ou néoformés» (+151%) mais aussi une hausse des notifications pour allergènes non déclarés (sulfites et gluten en majorité), corps étrangers «bio» (insectes) et novel food/ ingrédients non déclarés. faits marquants et/ou nouveaux 2014 Salmonella Volaille Brésil Salmonella Graine sésame Inde Mercure Poisson Espagne Mercure Poisson Portugal Listeria Saumon fumé Pologne HAP Huile soja Ukraine E.coli STEC E.coli STEC Viande agneau Fromage Nvlle Zélande France Norovirus Mollusque Vietnam Norovirus Palourde Tunisie Les produits les plus notifiés sont de loin les fruits et légumes suivis des poissons (et produits à base de poisson), des fruits à coque et des produits diététiques (essentiellement compléments alimentaires). Ces analyses permettent d avoir une information sur les contaminants (denrées alimentaires) circulant en Europe. Le résultat des analyses faites périodiquement est présenté sous forme de graphique, nous contacter pour plus d information. Pascale Carrabin Information Manager pascale.carrabin@mxns.com Quelques faits marquants et/ou nouveaux sont relevés : voir tableau suivant : 2

3 Mai N 14 Focus sur les allergènes dans les épices En octobre 2014, l Agence Canadienne d Inspection des Aliments (ACIA) a identifié la présence d arachide et amandes non déclarées lors de contrôles aléatoires d allergènes dans des produits au cumin. A la suite de cette alerte, de nombreux rappels ont été réalisés à la demande de la FDA aux USA. En Grande-Bretagne, les amandes non-déclarées ont été identifiées dans le cadre de contrôles initiés par l Autorité de Sécurité Sanitaire (FSA) après que certains lots de cumin et des produits en contenant se soient révélés positifs pour la présence d arachide non déclarée aux USA et Canada. Depuis fin février, plusieurs alertes européennes ont été notifiées relatives à la présence d allergènes dans des épices et mélanges ainsi que pour les produits assaisonnés avec ces épices. Ceci a conduit à plusieurs retraits et rappels dans certains Etats membres dont la France, afin de répondre au besoin de précaution nécessaire pour les personnes allergiques à l arachide et aux amandes. Le paprika est une épice originaire d Amérique du Sud, aujourd hui un des symboles de la cuisine hongroise. Il se présente en poudre de couleur rouge obtenue à partir de la graine mûre, séchée et moulue du piment doux ou poivron. Largement importé d Inde, de récentes pénuries de production ont conduit à une augmentation significative des cours depuis 2 ans. Le cumin est une ombellifère annuelle aromatique qui vient d Orient et des pays méditerranéens. Ses graines séchées et pulvérisées entrent dans la composition du garam masala, mélange d épices traditionnel du nord de l Inde et du ras-el-hanout en Afrique du nord. En Europe de l est, les graines de cumin parfument les pains, certaines charcuteries et quelques fromages comme le gouda ou l edam ainsi que les pickles. Mérieux NutriSciences peut vous porter assistance pour vous rassurer sur la qualité de vos épices, signalées parmi les denrées alimentaires faisant souvent l objet d activités frauduleuses dans le rapport du Parlement Européen 2013/2091 rédigé à l issue du Horsegate (avec l huile d olive, le poisson, les produits biologiques, les céréales, le miel, le café, le thé, le vin, certains jus de fruit et le lait) : Analyses : les méthodes de détection ELISA (détection de protéines) ou PCR (détection de l ADN) permettent de détecter ces allergènes et sont opérationnelles depuis de nombreuses années dans nos laboratoires. Formation : le programme inclut les aspects liés à la santé publique (qu est ce qu une allergie, définitions, réactions, symptômes, traitements, régimes d éviction et prévalences), les nouvelles exigences réglementaires (les 14 allergènes majeurs, informations du consommateur INCO), et les bonnes pratiques de votre secteur d activité vis-à-vis de cette problématique (formation des opérateurs, support d information consommateur, traçabilité des matières premières, comment lire une étiquette, comment renseigner au mieux le consommateur, dispositions de maîtrise au poste de travail, contaminations croisées potentielles, l importance du nettoyage). Gaël Le Bourdonnec Chef de produit chimie gael.lebourdonnec@mxns.com Renouvellement de notre habilitation INAO Mérieux NutriSciences vient d obtenir le renouvellement de son agrément par l Institut National des Appellations d Origine pour ses activités de microbiologie dans ses 4 laboratoires Merville, Fontaine, La Rochelle et Cergy ainsi que pour celui de chimie d Hazebrouck. Rappelons que cet agrément est indispensable pour la mise en œuvre de contrôle analytique d un produit alimentaire sous signe officiel de qualité (Appellation d Origine Contrôlée, Appellation d Origine Protégée, Indication Géographique Protégée, Spécialité Traditionnelle Garantie, Agriculture Biologique et Label Rouge). Les prélèvements définis dans le cahier des charges se font sous la responsabilité de l organisme de contrôle. Gaël Le Bourdonnec Chef de produit chimie gael.lebourdonnec@mxns.com 3

4 Mai N 14 Vers une transparence des contrôles officiels Dans un contexte où la transparence est réclamée par les consommateurs, de nouveaux textes prévoient que les résultats des contrôles officiels mis en œuvre au titre de la sécurité sanitaire des aliments dans des établissements agroalimentaires (commerces de détail compris) soient rendus publics. (voir code rural art L.231-1) Ce sont donc les résultats des inspections qui seront ainsi portés à la connaissance des consommateurs; les modalités finales ne sont pas encore totalement défnies (étude en cours, en particulier sur la base des expériences de nos voisins européens, concertation avec les professionnels ). Un décret avec les modalités devrait être publié dans le courant du 1er semestre D autres pays européens ont déjà mis en place des dispositions de transparence (Belgique, Pays-Bas, Royaume-Uni, Irlande ). La France se teste avec un premier dispositif dans le secteur de la restauration commerciale, appliqué dès le 1er juillet prochain dans deux régions très touristiques : l Ile-de-France et Avignon. (décret n du 18/02/2015). La phase expérimentale (mars à décembre 2015) couvre la mise en transparence des résultats des contrôles officiels réalisés par les DDPP (évaluation du niveau d hygiène, propreté des locaux et du matériel, hygiène du personnel et des manipulations, respect de la chaîne du froid ) pour la restauration commerciale et la mise en ligne (page du site du MAAF) des résultats des contrôles à compter du 1er juillet Seront ainsi rendus publics, le nom de l établissement, son adresse et la mention relative au niveau d hygiène. Celle-ci se décline en 3 niveaux : Source : MAAF/agriculture.fr RDV dès le 1er juillet sur cette page : pour connaître les résultats. Le restaurateur contrôlé a, quant à lui, la possibilité d afficher sur sa devanture une affiche avec un QR-code (voir modèle ci-contre). Un flash sur ce QR-code redirige vers la page internet dédiée du MAAF. L objectif de cette mesure de transparence : garantir la confiance des parties prenantes (opérateurs/ consommateurs) dans la conformité des produits mis sur le marché. Pascale Carrabin Information Manager pascale.carrabin@mxns.com Ce que les textes prévoient : Prévue par le règlement européen (CE) n 882/2004 relatif au contrôle officiel (texte du paquet hygiène), la disposition vient de s inscrire au plan national avec l article 45 de la loi d Avenir de l Agriculture, de l Alimentation et de la Forêt (LAAAF), loi publiée au JORF du 14/10/2014. Le règlement (CE) n 882/2004 est en révision depuis plusieurs mois. A terme le règlement qui prendra le relai, conserve cette disposition et, plus largement, renforcera les dispositions de contrôle. 4

5 Mai N 14 De nouvelles valeurs pour le cadmium Le cadmium fait partie des métaux lourds toxiques pour la santé humaine. Les aliments qui contribuent le plus à l exposition à ce métal sont les céréales et leurs dérivés (principalement du fait d une consommation en grande quantité), les légumes, les noix et graines, les tubercules et les produits carnés. Les plus grandes concentrations sont cependant rencontrées dans les denrées telles que les algues, les poissons et fruits de mer, le chocolat et les aliments destinés à une alimentation particulière tels que les champignons, graines oléagineuses et les abats. L EFSA a récemment rendu un avis (Scientific Opinion of the Panel on Contaminants in the Food Chain on a request from the European Commission on cadmium in food. The EFSA Journal (2009) 980, 1-139) visant à réviser les valeurs limites applicables au chocolat, car il constitue un contributeur important du fait de cette concentration potentiellement élevée et de sa consommation importante par des enfants plus sensibles. Cette concentration élevée est généralement liée à celle rencontrée dans les sols où sont cultivés les cacaoyers. Ces nouvelles valeurs sont les suivantes : Aliments Concentration en mg/kg Produits spécifiques à base de cacao et de chocolat : Chocolat au lait avec < 30 % de matière sèche totale de cacao 0,10 à compter du 1er janvier 2019 Chocolat avec < 50 % de matière sèche totale de cacao; chocolat au lait avec 30 % de matière sèche totale de cacao 0,30 à compter du 1er janvier 2019 Chocolat avec 50 % de matière sèche totale de cacao 0,80 à compter du 1er janvier 2019 Poudre de cacao vendue au consommateur final ou comme ingrédient dans la poudre de cacao sucrée vendue au consommateur final (boisson chocolatée) 0,60 à compter du 1er janvier 2019 Concernant l alimentation infantile, de nouvelles valeurs sont également mises en pratique depuis le 1er janvier : Préparations pour nourrissons et préparations de suite : Préparations en poudre à base de protéines de lait de vache ou d hydrolysats de protéines Préparations liquides à base de protéines de lait de vache ou d hydrolysats de protéines Préparations en poudre à base d isolats de protéines de soja, seuls ou mélangés à des protéines de lait de vache Préparations liquides à base d isolats de protéines de soja, seuls ou mélangés à des protéines de lait de vache 0,010 à compter du 1er janvier ,005 à compter du 1er janvier ,020 à compter du 1er janvier ,010 à compter du 1er janvier 2015 Préparations à base de céréales et aliments pour bébés 0,040 à compter du 1er janvier 2015 Gaël Le Bourdonnec Chef de produit chimie gael.lebourdonnec@mxns.com 5

6 Mai N 14 Escherichia coli STEC dans la viande bovine Mérieux Nutrisciences publie une étude sur l évaluation des analyses PCR dans 375g Nous évaluons régulièrement la performance des méthodes d analyses microbiologiques mises sur le marché par les fabricants de kits de diagnostic afin de définir la performance relative des différents kits analytiques disponibles et sélectionner les meilleures solutions pour nos clients. Les prises d essais plus importantes que les 25g des méthodes de référence peuvent être utilisées sous réserve d une validation préalable qui permet de démontrer une sensibilité de la méthode équivalente dans 25g ou dans le grammage supérieur, par exemple 375g. L expérience montre que l augmentation du grammage réduit la sensibilité de certaines méthodes en particulier lorsque les matrices analysées interférent avec la méthode. Il convient alors de limiter les prises d essais au niveau où la sensibilité reste suffisante. Dans le cadre des modifications réglementaires en matière de détection des Escherichia coli STEC dans les viandes, tant en France qu aux USA, une étude a été entreprise en collaboration entre le laboratoire de Référence des Escherichia coli STEC de Lyon (UMAP), le Food Science Center de Mérieux NutriSciences aux USA et en France. Cette étude portant sur les séropathotypes non 0157 a été publiée dans le Journal of Food Protection sous la référence Detection of Non-O157 Shiga Toxin Producing Escherichia coli in 375 Grams of Beef Trim Enrichments across Multiple Commercial PCR Detection Platforms Cette étude a permis d évaluer la limite de détection relative des kits de PCR proposés par trois fabricants. Les résultats ont montré l intérêt d analyser les viandes jusqu à une prise d essai de 375g soit 15 x 25g avec une seule analyse. Nos experts restent à votre disposition pour la validation de la sensibilité des méthodes sur des prises d essais non standards. Christophe Dufour Directeur Scientifique Europe christophe.dufour@mxns.com L étiquetage INCO des viandes Ovins, Caprins, Porcins, Volailles Etiquetage de l origine des viandes fraîches, réfrigérées et congelées à destination du consommateur final ou aux collectivités. Les viandes préemballées mises sur le marché à partir du 1er avril 2015 doivent porter les mentions relatives au pays d élevage et pays d abattage conformément au Règlement n 1337/2013 (la notion retenue par le règlement pour le pays d élevage prenant en compte l âge et le poids à l abattage des animaux). Hélène Pelletier Responsable Conseil Réglementaire helene.pelletier@mxns.com 6

7 Mai N 14 Bilan des mycotoxines 2014 Les mycotoxines sont des contaminants naturels produits par des moisissures de nombreuses denrées d origine végétale, en particulier les céréales, les fruits, noix, amandes, pommes et les produits transformés de ces filières. Elles ne sont en général pas détruites par les procédés de cuisson. Elles peuvent également être présentes dans la nourriture des aliments des animaux et se retrouver ainsi dans les produits d origine animale tels que le lait, les œufs, la viande si les animaux ont été exposés à une alimentation contaminée par les mycotoxines. Plusieurs centaines de mycotoxines différentes ont été isolées et caractérisées et quelques dizaines possèdent des propriétés toxiques dont certaines ont une toxicité aigüe élevée. L exposition répétée à de faibles doses est toutefois la plus à craindre en fonction des habitudes alimentaires et du pouvoir de persistance de ces toxines. La toxicité de ces composés peut se résumer dans le tableau ci dessous : Mycotoxines Aflatoxine Ochratoxine A Trichotécénes (déoxynivalénol, toxines T-2 et HT-2) Zéaralénone Fumonisines Effets identifiés ou suspectés Hépatotoxicité (foie) Génotoxicité Cancérogénicité (cancer) Immunomodulation (système immunitaire) Néphrotoxicité (rein) Génotoxicité Immunomodulation Hématotoxicité Immunomodulation Toxicité cutanée Fertilité et reproduction Lésion du système nerveux central Hépatotoxicité Génotoxicité Immunomodulation On distingue 2 types de mycotoxines selon le lieu de présence et développement : Mycotoxines du champ : Elles sont produites par les Fusarium et les principales sont la zéaralenone, les fumonisines et les Trichothécènes (la vomitoxine ou DON étant la plus connue). Les différentes études menées reprises dans la recommandation de la commission n 2006/583/ CE mettent en évidence certains facteurs de risque pour les toxines du Fusarium parmi lesquels : Climat Rotation des cultures Travail du sol entre cultures Choix de la variété cultivée Protection fongicide des cultures Dates de récolte (maïs notamment) Propreté de la récolte Mycotoxines de stockage : Elles sont produites par les Aspergillus et Penicillium et les principales sont les Aflatoxines et l Ochratoxine A. La contamination en moisissures / mycotoxines lors du stockage est principalement due à : Durée de pré-stockage avant séchage Cellules de stockage insuffisamment propres Défaut d étanchéité entraînant une reprise d humidité Absence et/ou inefficacité du nettoyage des grains Défaut de conduite du stockage entraînant de la condensation et/ ou une reprise d humidité L Union Européenne a fixé les limites maximales à ne pas dépasser sur les céréales récoltées à destination de l alimentation humaine dans le règlement (CE) 1881/2006, en particulier pour : Aflatoxines sur fruits séchés, fruits à coques, céréales, épices, aliments babyfood Ochratoxine A sur céréales et produits dérivés, raisins secs, café, vins Patuline sur jus de fruits, produits à base de pommes Déoxynivalenol, Zéaralénone, Fumonisines, Toxines T-2 et HT-2 sur céréales et produits à base de céréales Les produits alimentaires font l objet d un suivi régulier au travers de plan de surveillance annuel de la DGCCRF. Les résultats de l étude 2014 fournissent un bilan mitigé de la contamination : Aliments : 3% d échantillons nonconformes dont 6 sur 350 prélèvements ont été considérés comme impropres à la consommation Céréales : moins de 1% de nonconformité sur 119 échantillons Dans les aliments à base de pommes (patuline), fruits à coques, épices et réglisse, quelques échantillons ont été déclarés non conformes Aliments babyfood, cafés torréfiés et solubles, jus de raisins et vins, fruits séchés : aucun échantillon n a présenté de risques D autres études permettent également d évaluer la contamination en mycotoxines des céréales : Céréales à paille : faible charge en mycotoxines. Maïs : la récolte se caractérise par des taux de mycotoxines élevés, plus élevés que les années précédentes en DON et zéaralénone, s expliquant par des conditions météorologiques chaudes et humides au moment de la floraison. La prudence est donc de mise surtout par rapport à la présence d Ochratoxine A qui pourrait se développer en cas de mauvaises conditions de stockage. Gaël Le Bourdonnec Chef de produit chimie gael.lebourdonnec@mxns.com 7

8 Mai N 14 DOSSIER GESTION DU RISQUE LEGIONELLE La légionellose La légionellose est une infection respiratoire provoquée par la bactérie Legionella qui se développe dans les milieux aquatiques naturels ou artificiels. Elle se manifeste sous plusieurs formes cliniques : la plus grave et la plus connue est la «maladie du légionnaire», caractérisée par une pneumonie, voire exceptionnellement des formes extra-pulmonaires (troubles neurologiques, cardiaques, musculaires,...), on parle en ce cas de légionellose. Elle peut également présenter des formes cliniques plus bénignes, caractérisées par des affections pseudo-grippales sans pneumopathie, ne nécessitant pas d hospitalisation, on utilise en ce cas le terme de «fièvre de Pontiac». Agent causal Epidémiologie De nombreuses épidémies de légionellose ont été décrites en Amérique, en Asie et en Europe, depuis 1976, date de la première épidémie. Chaque année la presse fait l écho d épidémie de légionellose ou bien de détection de Legionella dans des circuits d eau chaude, après une opération de contrôle. Ainsi, à l automne 2014, une importante épidémie s est déclarée au France (311 personnes infectées / 7 décès) mettant en cause des tours aéroréfrigérantes. risque de légionellose ou présentent des facteurs de risque individuel. Néanmoins, toute la population est concernée. En 2012, la létalité était en France de 11 % (130 décès pour 1217 cas). Elle peut atteindre 40 % chez les cas nosocomiaux en lien avec le secteur de la santé. Les cas de légionelloses associés à un séjour dans un établissement de santé représentaient 7 % des cas déclarés en 2012 et ceux associés aux voyages 19 %. Il faut noter le caractère saisonnier des épidémies, estivale et post estivale. Legionella est un bacille Gram négatif comprenant plus de 53 espèces et 70 sérogroupes. Legionella pneumophila est la principale cause de légionellose. Cette espèce comprend 16 sérogroupes différents. Le sérogroupe 1 de Legionella pneumophila est le plus fréquemment retrouvé (environ 90 % des cas). Le développement des légionelles dans l eau est effectif entre 20 et 50 C. Elles ne prolifèrent pas et sont détruites au-delà de 60 C. Son ph optimal de croissance est de 6,9. Les facteurs favorisant la prolifération des légionelles sont les suivants : Température de l eau insuffisante Stagnation (bras mort) et/ou mauvaise circulation de l eau Corrosion des installations Dépôts de tartre Biofilm Les abréviations de l article TAR : Tour AéroRéfrigérantes ECS : Eau Chaude Sanitaire ERP : Etablissement Recevant du Public Source : INVS / données 2013 à avril 2014 (nb de cas de légionellose en France / mois) Des concentrations élevées de Legionella dans des systèmes d alimentation en eau chaude ont fait l objet d information dans la presse, en 2015, avec fermeture de piscine comme à Dunkerque (03/2015) ou interdiction d usage des systèmes d alimentation dans des résidences comme à Mons en Baroeul et à Wattignies (02/2015) Selon les données enregistrées par l INVS, le nombre de cas a fortement augmenté entre 1996 et 2005 pour atteindre, depuis, un taux annuel moyen d environ 1300 cas/an. Le taux d incidence est actuellement de 2 cas pour habitants. Ce taux est largement supérieur au taux européen qui est de 1/ habitants. Certaines personnes sont particulièrement vulnérables au Le bilan épidémiologique annuel de la légionellose en France et les données détaillées sont mis à jour régulièrement et disponibles sur le site de l InVS. ( Infections-respiratoires/Legionellose). Réservoir Les légionelles colonisent naturellement de nombreux milieux : eaux douces de surface (lacs et rivières), eaux de forages, eaux thermales, etc. A partir du milieu naturel, la bactérie peut coloniser des sites hydriques artificiels et peut ainsi proliférer dans différentes installations à risque du fait de la production potentielle d aérosols. 8

9 Mai N 14 DOSSIER GESTION DU RISQUE LEGIONELLE On peut citer les installations suivantes comme sources potentielles de contamination : Systèmes de climatisation (TAR dans des bâtiments industriels et immeubles de bureau) Canalisations de distribution d eau chaude : douches, stations de lavage de véhicules sous pression Bains de détente (balnéo ou thermalisme) Equipements de brumisation ou nébulisation d eau Fontaines publiques et décoratives Parmi toutes ces sources : les réseaux intérieurs de distribution d eau chaude sanitaire et les tours aéroréfrigérantes sont les plus fréquemment impliqués dans la survenue de cas de légionellose. Mode de transmission Les conditions réunies de contamination par légionelles dans l eau sont les suivantes : Contamination de l eau par des légionelles pathogènes (aucune relation dose-effet quantifiée) Gouttelettes d eau en suspension dans l air, de taille inférieure à 5 μm Exposition de personnes réceptives à l infection (inhalation de micro-gouttelettes d eau contaminée dans les poumons) dans l environnement d une installation contaminée (exemples : TAR, prise d une douche, exposition à un spa, brumisateur,...). Aucun cas de transmission inter-humaine n a été rapporté. La période d incubation peut varier de 2 à 10 jours mais on a pu observer des durées d incubation plus longues. La période retenue en France pour recenser les activités du patient notamment les déplacements et les lieux d expositions est de 14 jours. Le système de surveillance Une maladie à déclaration obligatoire Depuis 1987, la déclaration obligatoire (DO) de la légionellose a été instaurée. Ce système est coordonné et centralisé au niveau national par l Institut de veille sanitaire (InVS). La fiche de déclaration est disponible sur le site de l InVS ainsi que les modalités de déclaration : invs.sante.fr/dossiers-thematiques/ Maladies-infectieuses/Maladies-a-declaration-obligatoire. On distingue 2 types de déclarations : Le signalement (article R du code de la santé publique) Le médecin ayant diagnostiqué un cas de légionellose doit le signaler sans délai à l Agence Régionale de Santé (ARS) pour initier l enquête. La notification (article R à 3 du code de la santé publique) Le signalement est suivi d une notification via la fiche de déclaration permettant à l ARS de mener une enquête, d identifier les expositions à risque, de rechercher d autres cas liés à ces expositions et de prendre, le cas échéant, les mesures environnementales de contrôle appropriées. L ARS transmet les fiches validées à l InVS. Dans les établissements de santé, le signalement peut être opéré via le Centre de Coordination de lutte contre les infections nosocomiales (CClin). Dans le cas de légionellose liée au voyage, le signalement se fait au niveau du réseau de surveillance européen «Eldsnet» (European Legionnaires Disease Surveillance Network). Le correspondant de ce réseau en France est l InVS. Tout cas de légionellose ayant voyagé pendant la période des 10 jours avant la date de début des signes est notifié à ce réseau. Le plan de contrôle pour la maîtrise du risque Legionella Pour les établissements recevant du public (ERP), l arrêté du 1er février 2010 impose aux responsables d établissements de mettre en œuvre une surveillance des installations collectives d ECS. Qui est responsable des installations? La responsabilité juridique des conséquences sanitaires revient au responsable des installations qui a la charge de la mise en œuvre de l arrêté du 1er février 2010 dans son établissement. L article 2 de l arrêté du 1er février 2010 définit comme responsable des installations, «le responsable juridique du fonctionnement des réseaux d ECS et de leur impact sur la santé et la sécurité des usagers. Le responsable des installations peut être le propriétaire des installations, le directeur de l ERP, ou un exploitant si cette responsabilité lui a été contractuellement déléguée». 9

10 Mai N 14 DOSSIER GESTION DES RISQUES LEGIONELLE Surveillance à réaliser au niveau des points à risque Surveillance à réaliser au niveau des points techniques L article 3 de l arrêté du 1er février 2010 prévoit que «la surveillance repose notamment sur des mesures de la température de l eau et la réalisation de campagnes d analyse de légionelles», et cela «dans chacun des réseaux d ECS, aux fréquences de contrôle minimales précisées en annexe 1 pour les établissements de santé et en annexe 2 pour les autres établissements». Les annexes 1 et 2 de l arrêté du 1er février 2010 mentionnent les points techniques qui doivent faire l objet de la surveillance : 1.Sortie de la production d ECS (mise en distribution) : - Mesure de la température de l ECS pour s assurer du respect des valeurs minimales exigées par la réglementation (arrêté du 30 novembre 2005) : la mise en distribution d une eau de température suffisamment élevée et supérieure à 55 C, permet de limiter le risque de prolifération des légionelles dans les réseaux. 2.Fond de ballon de production et de stockage d ECS (dernier ballon si plusieurs ballons installés en série ou l un d entre eux, en changeant de ballon chaque année, si ballons installés en parallèle) : - Analyse des légionelles pour contrôler ces équipements qui présentent des risques spécifiques (entartrage, corrosion, etc.) et peuvent être à l origine d une contamination générale des réseaux d ECS. Au niveau des parties basses des ballons, les prélèvements doivent être réalisés après un écoulement abondant pour chasser les dépôts et boues présents. Si le prélèvement n est pas possible au niveau du robinet de vidange, un piquage devra être réalisé afin de permettre le prélèvement. A défaut, le prélèvement pourra être réalisé en sortie de production d ECS (au point de mise en distribution). 3. Retour de boucle (retour général en production), le cas échéant, si le réseau d ECS est bouclé : - Mesure de la température de l eau pour s assurer de l équilibrage de la circulation de l ECS entre les différentes boucles du réseau. S agissant des réseaux d ECS bouclés, l arrêté prévoit que la température de l eau doit être mesurée au niveau de chaque retour de boucle sur le collecteur de retour situé dans le local technique de production d ECS. La mesure permet de contrôler l homogénéité des températures de l eau : les températures relevées en tout point des réseaux d ECS doivent être supérieures ou égales à la température relevée au niveau du collecteur de retour (dans le local technique de production d ECS) qui doit être supérieure à 50 C. - Analyse des légionelles pour évaluer la situation générale sur le niveau de contamination du réseau par les légionelles. La présence de légionelles au niveau du retour général laisse présager la présence de légionelles dans une ou plusieurs boucles du réseau. L article 3 de l arrêté du 1er février 2010 précise que «le choix des points de surveillance relève d une stratégie d échantillonnage qui tient compte du nombre de points d usage à risque, définis comme «tout point d usage accessible au public et pouvant produire des aérosols d ECS susceptibles d être contaminés par les légionelles». On peut citer notamment les douches, les douchettes, les bains à remous ou à jets. La notion de risque concerne à la fois le risque de prolifération des légionelles dans les réseaux d ECS et le risque d exposition à des aérosols d eau contaminée par les légionelles. Dans les ERP autres que les établissements de santé, au niveau des points de surveillance mentionnés plus haut, la mesure de la température de l ECS doit être réalisée au minimum une fois par mois et les analyses de légionelles au minimum une fois par an. Dans les établissements de santé, étant donné la vulnérabilité de certains patients, une vigilance particulière est nécessaire au niveau de la température de l ECS : celle-ci doit être vérifiée chaque semaine au niveau des points d usage. Les campagnes d analyses de légionelles peuvent être réparties au cours de l année. Concernant l arrêté du 1er février 2010, il précise que les prélèvements doivent porter sur les points d usage à risque, d une part ceux qui sont les plus représentatifs du réseau, et d autre part, ceux qui sont les plus éloignés de la production d ECS. Il conviendra de s attacher aux points de soutirage de l eau situés dans les parties de réseaux d ECS suivantes : Celles représentatives de l usage au quotidien par les usagers Celles ayant fait l objet d une installation ou d une rénovation récente Celles concernant majoritairement des personnes particulièrement vulnérables au risque de légionellose dans les établissements de santé 10

11 Mai N 14 DOSSIER GESTION DES RISQUES LEGIONELLE Analyses de légionelles par le laboratoire et interprétation L article 5 de l arrêté du 1er février 2010 demande la réalisation des prélèvements d eau et analyses de légionelles par un laboratoire accrédité COFRAC pour le paramètre légionelles. L article 6 de l arrêté du 1er février 2010 prévoit que «les prélèvements sont réalisés par une personne formée à la technique de prélèvements d eau pour l analyse des légionelles». Cela nécessite que les prélèvements doivent être effectués de manière à ce que les résultats soient comparables d une fois sur l autre. La personne en charge des prélèvements doit prendre toutes les précautions pour que l échantillon d eau soit représentatif de l eau circulant dans les canalisations et que la contamination accidentelle de celui-ci soit évitée. Les laboratoires doivent respecter la totalité des exigences des normes d analyses mentionnées à l article 6 de l arrêté du 1er février 2010, notamment en ce qui concerne le transport des échantillons et le respect des délais d analyses. La méthode utilisée par le laboratoire pour la culture est normalisée (méthode NFT90-431). Le laboratoire doit informer le responsable des installations par des moyens rapides, des résultats des analyses de légionelles, si l objectif cible pour les ERP est atteint ou dépassé ou si la quantification des légionelles n est pas possible en raison de la présence de flore interférente. Les résultats d analyses de légionelles obtenus dans le cadre de la surveillance des réseaux d ECS constituent des indicateurs du management global du risque lié aux légionelles dans les établissements ; ils viennent en complément de la surveillance de la température de l ECS. Les résultats d analyses permettent de juger d un risque d exposition a priori. Ils doivent être comparés aux seuils de concentrations maximales admissibles ou niveaux cibles recommandés par les textes en vigueur (cf. tableau cidessous). Au-delà de la seule concentration en légionelles dans l eau, l interprétation des résultats d analyse de légionelles doit être contextuelle et doit tenir compte de certaines composantes, dont : Le risque d exposition Le type d installation concernée (douche, robinet, ) et sa fréquence d utilisation L état de l installation L historique des résultats (contaminations récurrentes, ) La survenue ou pas d évènements particuliers pendant ou peu de temps avant le prélèvement (panne d appareil, période de non utilisation, travaux, ) La recherche des causes de dysfonctionnement est essentielle dès lors que les objectifs cibles sont dépassés. Récapitulatif des concentrations en légionelles à respecter par types d installations : Type d installation Références Concentrations seuils à respecter Réseau d eau chaude sanitaire (dans des Etablissements recevant du public) Arrêté du 1er février UFC/L. en L. pneumophila au niveau de tout point d usage à risque Réseau ECS exposant des patients «particulièrement vulnérables au risque de légionellose» dans les établissements de santé Arrêté du 1er février 2010, circulaire du 22 avril 2002 et circulaire du 21 décembre 2010 Concentration inférieure au seuil de détection + Absence au niveau de tout point d usage à risque Réseau d eau thermale Arrêté et circulaire du 19 juin 2000 Absence (concentration inf. au seuil de détection) pour Legionella spp et L. pneumophila Bain à remous ou à jet Circulaire du 27 juillet 2010 La réglementation des piscines non réservées à l usage personnel s applique, les L. pneumophila ne doivent pas être détectées Autre installation à risque Circulaire du 22 avril 2002 Concentration en L. pneumophila inf. au seuil de détection Tours Aéroréfrigérantes Arrêtés du 14 décembre 2013 Seuil d alerte : UFC/L. en L. pneumophila dans l eau; Seuil d arrêt de l aérodispersion par les installations : UFC/L en L. pneumophila 11

12 Mai N 14 DOSSIER GESTION DU RISQUE LEGIONELLE Mesures de prévention à mettre en œuvre L arrêté du 1er février 2010 fixe aux responsables des installations dans les ERP des obligations de résultats (respect en permanence des objectifs cibles pour la concentration en légionelles dans l ECS), sans préciser les moyens pour les atteindre. La prévention du risque de prolifération des légionelles dans les réseaux d ECS repose sur les axes de maîtrise suivants : Éviter la stagnation de l eau Prévenir l entartrage et la corrosion par une conception et un entretien adaptés à la qualité de l eau et aux caractéristiques de l installation Maintenir l eau à une température élevée dans les installations, depuis la production et tout au long des circuits de distribution. Dans les mesures de prévention et de maintenance des réseaux d ECS, le responsable des installations doit mettre en place entre autre, un carnet technique et sanitaire des installations, tel que cité à l article 3 de l arrêté du 1er février 2010, ce carnet devant être régulièrement remis à jour. Le carnet sanitaire doit comporter à minima : Les plans ou synoptiques des réseaux d eau actualisés La liste des travaux de modification, de rénovation d extension des installations de distribution d eau Les notes de calcul sur l équilibrage des réseaux d ECS bouclés, mises à jour lors des modifications de configuration des réseaux Les opérations de maintenance et d entretien réalisées Les traitements de lutte contre le tartre et la corrosion réalisés Les traitements de désinfection réalisés Les résultats d analyses concernant l évolution de la qualité de l eau Les relevés de températures Les volumes consommés (eau froide/ecs) Actions de maîtrise de l exposition et de désinfection des installations mises en œuvre suite au constat de la contamination d une installation Lorsqu une contamination au-delà des seuils réglementaires est mise en évidence, la première action du gestionnaire des installations, éventuellement en lien avec l ARS, doit consister à protéger les utilisateurs. Dans l attente des actions de traitement du réseau pour éliminer la contamination, l établissement peut se voir interdire l utilisation de l équipement contaminé (en partie ou en totalité). Les principales actions envisageables pour éliminer la contamination doivent tenir compte du contexte et de l historique des installations contaminées : Désinfection choc thermique ou chimique Pose de filtres terminaux «anti-légionelles» Désinfection continue (injection en continu de composés chlorés) Diagnostic des installations pour analyses des causes Exemples de produits et procédés de traitement curatif des installations d ECS : Type de traitement Avantages Inconvénients Choc thermique Curatif ponctuel Réalisable par le personnel de l établissement Maintien d une température de l eau à 70 C difficile à obtenir dans les zones les plus éloignées de la production d eau chaude Elévation de la température du réseau d eau chaude jusqu à +70 C pendant 30 mn jusqu aux points de puisage Si chocs à répétition, peut favoriser la formation de dépôts calcaires dans les canalisations facilitant la formation de biofilm Dégradation des canalisations (notamment les raccords en matière plastique et acier galvanisé) Immobilisation de l établissement pendant l intervention du fait du risque de brûlure des usagers 12

13 Mai N 14 DOSSIER GESTION DU RISQUE LEGIONELLE Type de traitement Avantages Inconvénients Choc chloré Curatif ponctuel Résultat à court terme mais non définitif Injection dans le circuit d eau chaude d une dose importante de chlore (ex. 100 mg/l de chlore libre pendant 1h) Détérioration des canalisations (attaque par le chlore) Pas d utilisation de chlore avec de l inox, de l acier galvanisé et mal supporté par le nickel Concentration nécessaire très élevée (50mg/L) pour éliminer les Legionella pneumophila (produit toxique pour l homme et l environnement) et obligation de vidange et rinçage Immobilisation de l établissement pendant l intervention Peroxyde d hydrogène Curatif ou préventif Destruction du biofilm Méthodologie stricte à respecter Injection dans le circuit d eau chaude d une solution à base de peroxyde d hydrogène et d ions d argent Large spectre d activité, selon les normes AFNOR : virucide, bactéricide, fongicide, sporicide, algicide Dégradation de la solution chimique, après action, en eau et oxygène naissant, et par conséquent aucune nocivité pour l homme, l environnement et les canalisations même anciennes Effet sur le tartre et le calcaire (resolubilise et décroche les oxydas) Effet de rémanence Sans odeur Mérieux NutriSciences s appuie sur l expertise de la société pour vous proposer une offre complète d externalisation du risque legionelle à travers des Pas de vidange nécessaire, ni de coupure d eau prestations de conseil (diagnostic, Sources de l article : Guide du Haut Conseil de la Santé Publique sur le «Risque lié aux légionelles Guide d investigation et d aide à la gestion» Circulaire DGS/EA4/2010/448 du 21 décembre 2010 carnet sanitaire,..), de formation, d analyses et de traitement des réseaux Evolution de la méthode d analyse : Suite à la révision en novembre 2014 de la norme NF T pour la recherche et le dénombrement de Legionella spp. et Legionella pneumophila de nouvelles dispositions seront mises en place dans nos laboratoires fin mai. Ces changements concernent principalement : La réduction du volume de prélèvement nécessaire à l analyse : 500 ml au lieu de 1 litre Le transport des prélèvements à température ambiante avec réception au laboratoire dans les 24 H L abaissement du seuil de détection de la méthode : <10 ufc/litre au lieu de <250 ufc/litre pour les Eaux Chaudes Sanitaires et <100 ufc/litre au lieu de <500 ufc/litre pour les eaux de Tours Aéro Réfrigérantes. Patrick Dieu Responsable de marché R&D patrick.dieu@mxns.com Pascale Carrabin Information Manager pascale.carrabin@mxns.com 13

14 Mai N 14 Allergènes et denrées non pré-emballées Rappelant que la plupart des incidents d allergies alimentaires trouvent leur origine dans des denrées alimentaires non pré-emballées, le règlement n 1169/2011 INCO relatif à l information des consommateurs sur les denrées alimentaires définit les mentions d étiquetage dont l indication est obligatoire sur les denrées alimentaires non pré-emballées dont les allergènes à déclaration obligatoire (ADO). Ce règlement permet aux Etats Membres de prendre les mesures nationales permettant de mettre en place cet étiquetage obligatoire. Un projet de décret français a donc été rédigé dans cet objectif et s applique aux denrées alimentaires proposées non pré-emballées au consommateur ainsi qu aux denrées emballées directement sur le lieu de vente. Soumis à l ANSES pour avis, celleci confirme que selon le réseau d allergovigilance, en France, 8,6% des accidents allergiques graves rapportés sont en rapport avec des allergènes masqués. Ces accidents sont le plus souvent liés soit à une absence d étiquetage lors de la vente de produits à l étalage, soit à un changement de conditionnement et/ou de recette avec une erreur d étiquetage associée. Pour ces denrées, ce texte prévoit qu une information sur les allergènes soit disponible au consommateur à proximité immédiate du lieu de vente. Cette obligation concerne les lieux de vente directe au consommateur (magasins, restaurants, cantines, etc.), ainsi que les lieux qui fournissent des denrées alimentaires destinées à entrer dans la composition des plats offerts au consommateur final. Dans les lieux de restauration à consommer sur place, cette information devra être portée à la connaissance du consommateur, sous forme écrite, de façon lisible et visible. Par ailleurs, en restauration collective, le prestataire des repas devra mettre en place un dispositif pour enregistrer les indications des consommateurs, avant toute consommation, de signaler les allergènes qu il ne doit pas consommer. Ce document attestant du choix du consommateur devra être conservé pendant un délai de 3 ans après la fourniture du dernier repas. Mérieux NutriSciences est en mesure de vous aider dans la mise en œuvre de ces nouvelles mesures par des analyses (détection ELISA des protéines ou détection de l ADN par PCR et de la formation traitant les différents aspects liés au phénomène : définitions d allergie et intolérance, exigences réglementaires, Bonnes Pratiques de Fabrication) Gaël Le Bourdonnec Chef de produit chimie gael.lebourdonnec@mxns.com Hépatite A dans des fruits rouges surgelés : Mérieux NutriSciences mobilise ses laboratoires accrédités pour la gestion de la crise en cours Au mois de février 2005, 19 cas d Hépatite A ont été mis en relation en Australie par le Victorian Health Department avec la consommation de fruits rouges surgelés importés par une entreprise australienne. L enquête en cours s oriente vers la contamination de framboises surgelées en provenance de Chine. Mérieux Nutrisciences soutient très activement les professionnels des fruits rouges surgelés dans la crise en cours en Australie : grâce à la mobilisation de nos laboratoires accrédités pour l analyse des virus d origine alimentaire, l importateur de ces fruits rouges valide systématiquement les produits par des tests reconnus et peut ainsi garantir à ses clients la qualité sanitaire des produits en stock. Ce nouvel épisode impliquant des fruits rouges surgelés importés rappelle l importance de la mise en place de démarche préventive et de surveillance analytique dans les filières de production et de commercialisation des fruits rouges. Mérieux NutriSciences peut vous accompagner dans vos démarches d analyses, de formation, d évaluation, de maîtrise des risques en lien avec les virus d origine alimentaire. Christophe Dufour Directeur Scientifique Europe christophe.dufour@mxns.com 14

15 Mai N 14 Renforcement de notre pôle de biologie moléculaire Les services analytiques de biologie moléculaire pour l identification d espèces (animaux terrestres et produits de la pêche) et la recherche d OGM vous sont proposés depuis des années comme véritables outils au service de la loyauté des transactions entre acteurs économiques. Afin de vous offrir la meilleure qualité de service au travers de ses centres d expertises dédiés, Mérieux NutriSciences regroupe ses activités de biologie moléculaire dans son centre d expertise européen de Resana en Italie. Ce laboratoire propose depuis plusieurs années toute la gamme des prestations de biologie moléculaire du catalogue Mérieux NutriSciences. Vos échantillons seront analysés avec le même niveau de qualité en conformité avec la norme ISO Organismes Modifiés (OGM) Génétiquement La mondialisation des sources d approvisionnement de matières premières accroit le risque de présence d OGM dans la chaîne logistique, en tant qu ingrédient ou par contamination croisée. L étiquetage des aliments concernés doit alors intégrer cet aspect : comment gérer la présence accidentelle d OGM? Les traces éventuelles d OGM provoquant des résultats positifs lors d analyse PCR doivent-elles conduire à un étiquetage? Identification d espèces Les tensions sur les ressources de produits de la mer faisant l objet d échanges internationaux et les défis écologiques de préservation des espèces augmentent les possibilités de substitution d espèces (filets de poissons,..). Par ailleurs, les circuits mondiaux d achats de produits carnés transformés ou non ont montré leurs failles par des opérateurs peu scrupuleux et la nécessité d une vigilance attentive de la conformité des livraisons aux commandes! L obligation d information du consommateur réaffirmée par le règlement INCO 1169/2011 et les exigences du référentiel IFS v6 imposent de procéder à des vérifications par des moyens adaptés. Tous ces sujets ont leur réponse dans notre laboratoire de Resana. Gaël Le Bourdonnec Chef de produit chimie gael.lebourdonnec@mxns.com De nouveaux services grâce au logiciel Sym Previus Au début de cette année 2015, Mérieux NutriSciences a fait l acquisition de la license du logiciel de microbiologie prévisionnelle : Sym Previus. Développé à l initiative des Ministères de l Agriculture et de la Recherche, ce logiciel s appuie sur des modèles mathématiques complets pour prédire le comportement des microorganismes dans les produits alimentaires. Il est reconnu par les autorités réglementaires et par de nombreuses entreprises de la filière agroalimentaire. Dans le contexte réglementaire actuel, intégrant la microbiologie prévisionnelle comme outil d aide à la décision, Mérieux NutriScience renforce grâce à ce logiciel sa capacité à vous accompagner dans : La mise en place d un Plan de Maitrise Sanitaire. La validation de l efficacité de vos processus de traitement thermique. L évaluation des risques microbiologiques liés à vos produits. L établissement d un dossier de détermination de la durée de vie de vos produits. Joël Crociani Chef de produit microbiologie joel.crociani@mxns.com SYM PREVIUS est un logiciel appartenant à l ACTIA, l INRA, l ENVA et UNIR, géré par ADRIA DEVELLOPPEMENT 15

16 Mai N 14 Nos prochaines dates de formation «Formation en hygiène et sécurité alimentaire pour la restauration commerciale» Dates : 3 et 4 juin 2015 Lieu : sur notre site de Cergy Pontoise Formateur : Jade VALLEE, Consultante Ile de France HACCP Expertise Si vous êtes des professionnels de la restauration traditionnelle, de cafétérias ou de libres services, ou encore de restaurations rapides, vous êtes concernés par l obligation d avoir au minimum une personne de votre établissement formée à l hygiène et la sécurité alimentaire et ayant le rôle de référent (conformément aux exigences du Décrêt n du 27 juin 2011 relatif à l obligation de formation en matière d hygiène alimentaire de certains établissements de restauration commerciale). Ce référent met en place les instructions qui vous permettront de constituer les preuves de votre respect des règles d hygiène et de sécurité alimentaire : enregistrements de température, de nettoyage, d analyses, contrats d entretien, de dératisation Ce référent, dit aussi référent HACCP, est la personne qui sera également tenue d accompagner le représentant des services officiels, lors de sa visite, pour présenter votre fonctionnement. La formation se déroule sur 2 jours, soit 14 heures, et permet d acquérir toutes les bases de la méthode et les solutions applicables pour votre secteur d activité. Préparation pratique à l examen de certification de personne en HACCP délivrée par Calyxis Pôle d expertise du risque Dates : 3, 4 et 5 juin 2015 Lieu : sur notre site de Cergy Pontoise Formateur : Gille PICCA, certifié Calyxis en HACCP Cette formation ne convient pas seulement aux personnes souhaitant passer l examen, mais elle est également adaptée pour toute personne souhaitant acquérir les connaissances et les capacités nécessaires à l élaboration de plan HACCP dans son entreprise, ou pour toute personne souhaitant se perfectionner dans le domaine de l HACCP (responsable qualité, responsable restauration, consultant, formateur ) Cette formation allie théorie (2 jours) et pratique (1 journée de pratique et de mise en situation réalisée avec l outil HACCP Web : notre outil de rédaction des études HACCP en ligne). Elle donnera tous les éléments aux stagiaires leur permettant ainsi de maîtriser la méthode HACCP et de la mettre en pratique dans leur entreprise. Pour plus d information vous pouvez contacter notre service formation : support.cnsfor@mxns.com Inscrivez-vous à notre Pour recevoir notre, vous pouvez vous inscrire sur notre site internet Dès réception du formulaire dûment complété vous recevrez régulièrement notre lettre d information au format pdf sur votre adresse . Vous pouvez également contacter Aurianne de SEDANO au ou par aurianne.de.sedano@mxns.com Le contenu de cette lettre d information, textes et photos, est la propriété de Silliker SAS. Copyright SAS au capital de euros RCS Pontoise Silliker SAS 25 boulevard de la Paix CS CERGY Cergy-Pontoise cedex Tél. : (0,12 TTC/min à partir d un poste fixe) Fax : info.fr@mxns.com Editeur : Silliker SAS - Mérieux NutriSciences Responsable de publication : D.VALENTI Responsable communication : A. de SEDANO Photos : Silliker SAS - Mérieux NutriSciences Version web : Silliker SAS - Mérieux NutriSciences Impression : Graphicom Periodicité de la revue : Quadrimestrielle 16

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