Réseau REA-Raisin. Surveillance des Infections Nosocomiales en Réanimation Adulte

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1 CENTRE DE COORDINATION DE LA LUTTE CONTRE LES INFECTIONS NOSOCOMIALES DE L'EST Hôpitaux de Brabois, Rue du Morvan, VANDOEUVRE Les NANCY CEDEX Tél. : Fax : cclin.est@chu-nancy.fr Réseau REA-Raisin Surveillance des Infections Nosocomiales en Réanimation Adulte C-CLIN Est RESULTATS 2006 Ensemble des établissements participants Décembre 2007 Réseau de surveillance REA - Raisin CClin Est - Résultats 2006

2 Coordination réseau REA RAISIN 2006 du CClin Est : Dr Thierry Lavigne, Service d hygiène hospitalière et de Médecine préventive, CHU Strasbourg Pr Pierre Edouard Bollaert, Service de Réanimation Médicale Polyvalente, CHU Nancy Traitement des données : Lory Mouchot, CClin Est, CHU Nancy Rédaction : Lory Mouchot, CClin Est, CHU Nancy Dr Thierry Lavigne, Service d hygiène hospitalière et de Médecine préventive, CHU Strasbourg Relecture : Dr Hubert Tronel, CClin Est, CHU Nancy Dr Thierry Lavigne, Service d hygiène hospitalière et de Médecine préventive, CHU Strasbourg Nous remercions l'ensemble des professionnels de santé (réanimateurs, soignants, hygiénistes, membres ou présidents de CLIN ) qui ont participé à la surveillance en réseau en 2006 Réseau de surveillance REA - Raisin CClin Est - Résultats

3 Sommaire Avertissement au lecteur RAPPELS METHODOLOGIQUES Position du problème Objectifs Méthodes Organisation du réseau Modalités pratiques de la surveillance RESULTATS Participation Qualité des données Données manquantes ou inconnues Caractéristique des patients surveillés Age des patients Sexe Durée de séjour Mortalité dans le de réanimation Score de gravité Catégorie diagnostique Patient traumatologique Statut immunitaire Traitement antibiotique à l admission Provenance du patient Exposition aux risques (dispositifs invasifs) Degrés d exposition des patients Durées d exposition des patients Ratio d exposition aux dispositifs invasifs (REDI) Description des infections (ou colonisation pour les CVC) Dénombrement des patients infectés, sites infectés, infections et traitements Délai d apparition du 1er épisode d infection Critères diagnostiques des pneumopathies Infections liées au cathéter en cas de colonisation de CVC Origine des bactériémies Micro-organismes et sensibilité bactérienne aux antibiotiques Taux d infection Méthodes de calcul Taux d'infection pour les différents sites surveillés Distribution des s Synthèse et discussion ANNEXES...45 Annexe 1 : Liste des établissements participants REA-Raisin CClin Est Annexe 2 : Définitions des infections nosocomiales...46 Annexe 3 : Modèle de fiche de recueil patient...50 Réseau de surveillance REA - Raisin CClin Est - Résultats

4 Avertissement au lecteur Ce document correspond au bilan annuel de la surveillance des infections nosocomiales dans un groupe de s de réanimation. Les différents s participent de façon volontaire au réseau et se sont engagés dans une démarche de qualité et d'évaluation mais aussi de comparaison au sein du réseau, en décidant d'investir dans la surveillance des infections acquises dans leur. Les résultats donnés ici doivent être lus en gardant à l'esprit certains faits 1 - Hétérogénéité des patients Les patients de réanimation sont hétérogènes de part leur niveau de gravité (âge, gravité initiale, maladies antérieures, motif d'admission en réanimation) et de part l'exposition à un (ou plusieurs) dispositif(s) invasif(s) comme la ventilation artificielle ou le cathétérisme veineux central. Dans un même, ce sont souvent les patients les plus graves et recevant le plus de soins qui s'infectent le plus fréquemment. La fréquence des infections nosocomiales dépend de ces nombreux facteurs de risque. 2 - Hétérogénéité des s La connaissance des relations entre les différents facteurs de risque entre eux comme de leur relation avec l'infection doit être approfondie. Ainsi la différence entre les taux observés dans les s peut s'expliquer en partie par l'étude des facteurs de risque considérés ici, mais dépend également d'autres facteurs mal connus non pris en compte dans la surveillance. D'un à l'autre, mais aussi au cours du temps au sein d'un même, les techniques de soins, les mesures de prévention et jusqu'aux pratiques de diagnostic elles-mêmes peuvent évoluer et grandement influencer les taux d'infection. Le travail en réseau contribue aussi à une amélioration et une standardisation de ces pratiques. 3 - Pertinence des taux Différents taux sont à notre disposition, ayant chacun une signification différente : taux d'infection pulmonaire pour 100 patients, pour 100 patients intubés (taux d'attaque) ou pour 1000 j d'intubation (taux d'incidence). Les taux d'incidence tiennent compte de l'exposition au principal dispositif invasif en cause mais aussi de la durée d'exposition (expression par 1000 jours d'exposition au risque, par ex. n pneumonies pour 1000 jours de ventilation artificielle). L'interprétation des taux et en particulier des taux d'incidence doit également tenir compte de la taille du dénominateur (moins bonne pertinence des résultats et plus grandes variations en cas de petit nombre de patients inclus). Les résultats exposés ici peuvent être cités en mentionnant leur origine et avec les précautions d utilisation suggérées dans ce texte Réseau de surveillance REA - Raisin CClin Est - Résultats

5 1. RAPPELS METHODOLOGIQUES La méthodologie complète, les résultats du réseau REA-Raisin CClin Est et les résultats nationaux du réseau REA-Raisin sont accessibles sur le site Internet du CClin-Est à la rubrique surveillance Position du problème Le risque d'infections nosocomiales en réanimation est bien supérieur à celui encouru par les patients en hospitalisation conventionnelle et résulte de deux catégories de facteurs : Facteurs endogènes propres au malade (gravité, immunodépression d'intensité variable). Facteurs exogènes : mise en place de dispositifs respiratoires, de cathéters vasculaires et de sondes urinaires (dispositifs invasifs). Ces deux catégories de facteurs sont d'intensité variable. Les comportements médicaux (méthode de pose, maintenance, utilisation et surveillance des dispositifs invasifs) ne font pas toujours l'objet d'un consensus et les structures (personnel, architecture, formation du personnel) ne sont pas partout comparables. Les méthodes de diagnostic des infections nosocomiales ne font également pas toujours l'unanimité. L'exemple le plus démonstratif est l'utilisation ou non de méthodes semi-quantitatives pour le diagnostic des infections pulmonaires acquises sous ventilation artificielle. L'obtention de taux bruts (pourcentage de patients infectés) a un intérêt local non négligeable (valeur "pédagogique" et suivi de l'évolution dans le temps pour un donné). Mais les comparaisons inter-s sont difficiles, car les niveaux de risque sont très différents. Les taux doivent être interprétés en fonction de différents facteurs de risque : liés au patient : - Catégorie diagnostique : médecine, chirurgie urgente/programmée. - Patient traumatologique, immunodépression. - Provenance du patient, présence de traitement antibiotique à l'admission. - Indices de gravité : IGS II. - Durée de séjour. liés aux procédures et dispositifs invasifs ("device-related") : - Intubation, ventilation non invasive, cathétérisme veineux central, sondage urinaire Objectifs Ce réseau s inscrit naturellement dans un projet national d évaluation du risque d infections nosocomiales en réanimation. 1. Connaissance des différents taux d infection pour chaque. La mise en commun de données épidémiologiques permet aux réanimateurs de se positionner par rapport à un ensemble de s et de patients comparables. 2. Description des infections en terme d écologie bactérienne. 3. Description des taux d infections en fonction des paramètres reflétant l hétérogénéité des patients et l intensité de l exposition au risque. 4. Effets attendus : - améliorer le contrôle et la prévention des infections nosocomiales grâce au retour d information des résultats aux réanimateurs, - cibler les priorités dans la politique locale de prévention des infections. Réseau de surveillance REA - Raisin CClin Est - Résultats

6 1.3. Méthodes Organisation du réseau Ce réseau de surveillance est placé sous l égide du C.CLIN Est. Les s de réanimation participent sur la base du volontariat au réseau de surveillance. Tout nouveau peut participer au réseau : - avec l engagement de respecter strictement le protocole et les définitions. Une base de donnée nationale, dans le cadre du RAISIN (réseau d alerte, d investigation et de surveillance des infections nosocomiales), est coordonnée par le C.CLIN Sud-Est à Lyon. Les conditions d accès et l utilisation de la base de données sont celles définies par la charte du RAISIN adoptée par les 5 C.CLIN et l InVS. La participation nationale est de 6 mois chaque année (janvier-juin). Les données des participants sont transmises de façon anonymisée par chaque C.CLIN au centre de coordination. Seule la liste des participants aux réseaux est mentionnée. Un rapport annuel national résultant de l analyse de l ensemble des données est élaboré sous la responsabilité du centre de coordination RAISIN-REA, avec la collaboration des membres du groupe de travail national Modalités pratiques de la surveillance Population étudiée Le réseau est proposé à tous les s pratiquant la réanimation des établissements publics ou privés de France (à l exclusion des réanimations néonatales et pédiatriques). Pour un participant, tout patient hospitalisé plus de deux jours dans le de réanimation sera inclus dans la surveillance (Date de sortie > Date d entrée + 2) que le patient soit infecté ou non, et ce de manière ininterrompue pendant la période de recueil. La date de sortie sert de marqueur d inclusion, c est-à-dire que pour que ces patients soient inclus dans une période, leur date de sortie doit être comprise entre le 1 er et le dernier jour de cette période. La surveillance du patient cesse une fois le patient sorti du ou décédé. Recueil des données La surveillance est basée sur une approche clinique : recueil simultané des facteurs de risque (FR), liés au patient et à son hospitalisation, et des complications infectieuses pouvant survenir. - Données séjour : Dates d entrée, de sortie, décès. - F.R. liés au patient : Date de naissance, sexe, traitement antibiotique à l entrée, trauma, catégorie diagnostique, provenance du patient, immunodépression, IGS II. - Exposition aux dispositifs invasifs : Intubation, cathétérisme veineux central, sondage urinaire (présence ou absence, date de début, date de fin). - Infections : Pneumopathie, colonisation et infection de cathéters veineux centraux, bactériémie, infection urinaire (date de l infection, traitement antibiotique, micro-organismes). L IGS II (ou indice de gravité simplifié) est un score calculé à la 24 e heure, allant de 0 à 163 et qui permet une estimation du risque de décès hospitalier. Seules les infections nosocomiales survenant plus de deux jours après l entrée du patient dans le de réanimation sont prises en compte (définitions en annexe). La participation au réseau nécessite obligatoirement la possibilité d analyses semi-quantitatives pour le diagnostic microbiologique des pneumopathies (LBA, brosse, cathéters protégés, mini-lba), et l envoi systématique au laboratoire de bactériologie de tout cathéter veineux central enlevé dans le (méthode quantitative de Brun-Buisson). Les pratiques (méthodes de pose, indication d ablation, etc.) doivent par ailleurs être définies et consensuelles à l intérieur d un même. Réseau de surveillance REA - Raisin CClin Est - Résultats

7 Le recueil des données est réalisé par les s au moyen d une application informatique à l aide du logiciel Epi-Info version Le fichier informatique a obtenu un avis favorable de la Commission Nationale de l Informatique et des Libertés et chaque établissement a été invité à déclarer directement sa participation au réseau à la CNIL. Analyse des données L analyse des données (logiciel Epi-Info version et SAS version 9.1 pour Windows) permet de fournir : La description de la population de patients surveillés. La description de l exposition au risque essentiellement en terme d exposition aux dispositifs invasifs. Outre la durée et le pourcentage d exposition, une façon d exprimer l exposition au risque est le «Device Utilisation Ratio» ou «Ratio d exposition à un dispositif invasif». Il tient compte à la fois du pourcentage de patients exposés et de la durée de leur exposition puisqu il se calcule ainsi (ex : pour le sondage urinaire) : Somme des journées de sondage urinaire x 100 / Somme des durées de séjour des patients Il illustre donc pour un donné la proportion de journées d hospitalisation durant lesquelles un dispositif donné a été utilisé pour le patient. Les tests statistiques utilisés sont : Pour les comparaisons de pourcentages : le test Xhi-2 de Pearson. Pour les comparaisons de moyennes : l analyse de variance ou le test non paramétrique de Kruskall-Wallis (en cas de variances non homogènes). La description des infections surveillées Des renseignements cliniques sont nécessaires pour l analyse des données notamment les moyens diagnostiques des pneumopathies pour distinguer les pneumopathies cliniques de celles qui sont bactériologiquement documentées ; de même les nombres de cathéters ôtés dans le et cultivés permettent de mieux cerner l incidence des colonisations de cathéters. Les délais d apparition, la description des micro-organismes rencontrés et leur sensibilité aux antibiotiques sont également étudiés. Le calcul des indicateurs d incidence a) Les taux d'attaque globaux correspondent pour une infection donnée à : - au numérateur : les premières infections pour le site concerné - au dénominateur : tous les patients renseignés Ex : Taux d'infection urinaire pour 100 patients L'analyse s'intéressera surtout aux infections en lien avec un dispositif invasif (= "device-related") pour lesquelles la démarche de prévention doit être la plus intense : pneumopathies reliées à l'intubation, colonisations de cathéters veineux centraux, infections urinaires reliées au sondage. Pour mesurer leur fréquence de survenue dans une unité ou globalement dans le réseau, on s'appuie sur : b) Les taux d'attaque spécifiques correspondent pour une infection donnée à : - Au numérateur : les premières infections pour les patients exposés, survenant après le début de l'exposition. - Au dénominateur : les patients exposés. Ex : Taux d'infection urinaire pour 100 patients sondés Réseau de surveillance REA - Raisin CClin Est - Résultats

8 c) Les taux d incidence tiennent compte de l'exposition au principal dispositif invasif en cause mais aussi de la durée d'exposition. Pour chaque catégorie de patients exposés, le calcul tient compte : - Au numérateur : des premières infections pour les patients exposés survenant après le début de l'exposition. - Au dénominateur pour les patients non infectés, de la totalité de l'exposition et pour les patients infectés, des jours d'exposition précédant la première infection. Ainsi, tous les jours d'exposition postérieurs à l'infection sont écartés. Ceci réduit le dénominateur et augmente les valeurs de ces taux d'incidence. Ex : Taux d'infection urinaire pour 1000 jours de sondage à demeure Le réseau souhaite en effet mettre l'accent sur les infections reliées aux dispositifs invasifs (pneumopathies et intubation, infection urinaire et sondage à demeure, colonisation de cathéters et cathétérisme veineux central) et les bactériémies nosocomiales. Les taux d'incidence sont l'outil le plus abouti dont nous disposons actuellement pour les comparaisons, car ils ont l'avantage de tenir compte de l'exposition au principal dispositif invasif en cause mais aussi de la durée d'exposition. Pour les pneumopathies, les taux d'incidence sont donnés séparément selon le niveau d information du diagnostic : pneumopathies certaines et probables (critères 1, 2 et 3) et pneumopathies possibles (autres critères) (cf. protocole). d) Les distributions des s Pour ces différents indicateurs, une distribution des s est réalisée dans le rapport annuel permettant à chaque participant de se situer au sein du réseau. A partir des valeurs calculées pour chaque, il est possible de repérer les valeurs minimum, maximum, médiane et quartiles, nécessaires à la représentation de la distribution des s. La médiane est un paramètre de position tel que la moitié des observations lui sont inférieures (ou égales) et la moitié supérieures (ou égales). C'est donc la valeur qui "sépare" les s en deux groupes égaux. La définition des quartiles d une série statistique ou d une distribution de fréquences est analogue à celle de la médiane. Le deuxième quartile ou 50 ème percentile est appelé médiane puisqu il correspond à la valeur centrale qui partage les données en deux parties égales (ici données par ). Les autres percentiles qui partagent encore les deux sousgroupes en 2 ont un nom spécial : les 25 ème et 75 ème sont appelés respectivement 1 er et 3 ème quartile. Un connaissant ses données peut donc savoir à quel "quart" il appartient. Confidentialité et anonymat Aucune donnée permettant l'identification du patient (en dehors des dates d'admission et de sortie) n'est transmise. Le C.CLIN Est est responsable des données envoyées et s'engage à les traiter de façon confidentielle. Des numéros de codes connus des chefs de s et du responsable C.CLIN Est garantissent la confidentialité pour les établissements et les s. Seule la liste des participants au réseau est communiquée. Réseau de surveillance REA - Raisin CClin Est - Résultats

9 2. RESULTATS Participation En 2006, 14 s de réanimation ont participé au réseau de surveillance REA Est. La liste des participants au réseau figure en annexe 1. Répartition selon la région Services Répartition Région n % Alsace 5 35,7 Bourgogne 1 7,1 Champagne-Ardenne 3 21,4 Franche-Comté 3 21,4 Lorraine 2 14,3 Total ,0 Répartition des s selon le statut de l établissement Statut établissement n % Public 13 92,9 Privé 0 0,0 PSPH 1 7,1 Total ,0 Répartition des s selon le type d établissement Type d'établissement n % CHU 6 42,9 CH 7 50,0 MCO 1 7,1 Total ,0 Répartition des s selon le type de réanimation Type de réanimation n % polyvalente 7 50,0 médicale 3 21,4 chirurgicale 4 28,6 brûlés 0 0,0 cardiologique 0 0,0 spécialisée 0 0,0 Total ,0 Nombre de patients inclus par n moy. ( ± ds) min. P25 méd. P75 max. Patients inclus par n = effectifs observés moy = moyenne ds = déviation standard min = minimum P25 = percentile 25 (1 er quartile) P75 = percentile 75 (3 e quartile) max = maximum Réseau de surveillance REA - Raisin CClin Est - Résultats

10 2.2. Qualité des données Données manquantes ou inconnues Le pourcentage de données manquantes ou inconnues a été déterminé pour les principaux items de la surveillance en réanimation et pour les 14 s ayant surveillé toute l année On constate au total 0,69 % de données manquantes ou inconnues. Les effectifs "n" correspondent aux nombres de patients pour lesquels la variable doit être renseignée. Ces résultats donnent une indication partielle de qualité du recueil des données de surveillance. Variables Effectifs Données manquantes ou inconnues n Total % Patients Date de naissance ,15 Sexe ,00 Date d'entrée ,00 Date de sortie ,00 Décès ,04 Antibiothérapie à l'admission ,08 Patient traumatologique ,08 Catégorie diagnostic ,04 Provenance du patient ,04 Immunodépression ,19 IGS II ,26 Ventilation non invasive ,38 Intubation ,08 Début intubation ,00 Fin intubation ,00 Réintubation(s) ,17 Cathéter veineux central ,08 Début intubation ,00 Fin intubation ,00 Nb VC ôtés ,35 Nb VC envoyés au labo ,05 Sondage à demeure ,09 Début ,00 Fin ,00 Infection pulmonaire ,11 Date ,00 TTC ,54 Critère diagnostique ,60 Colonisation CVC ,29 Date ,00 TTT ,61 Infection liée au CVC ,29 Infection urinaire ,17 Date ,00 TTT ,68 Bactériémie ,15 Date ,00 TTT ,33 Total ,69 Réseau de surveillance REA - Raisin CClin Est - Résultats

11 2.3. Caractéristique des patients surveillés Age des patients Age n moy. ( ± ds) min. P25 méd. P75 max. Hommes ,1 16, Femmes ,6 18, Tous patients ,6 17, L âge moyen est significativement plus élevé chez les femmes que chez les hommes (p = 0,0007) Sexe Sex-ratio H/F : 1,59 (1637 hommes pour 1028 femmes) Répartition des patients selon le sexe et par classes d âge Femmes Hommes Nombre de patients [0-15[ [15-25[ [25-35[ [35-45[ [45-55[ [55-65[ [65-75[ [75 et + [ Classes d'âge Durée de séjour Durée de séjour (j) n moy. ( ± ds) min. P25 méd. P75 max. Hommes ,5 13, Femmes ,4 12, Tous patients ,4 13, La durée moyenne de séjour n est pas significativement différente entre les hommes et les femmes (p = 0,94). Réseau de surveillance REA - Raisin CClin Est - Résultats

12 Durée de séjour et classe d IGS II Classes d'igs II n moy. ( ± ds) méd. [0-10[ 44 6,8 5,9 5 [10-20[ 191 6,0 6,7 4 [20-30[ 552 6,7 6,4 5 [30-40[ 609 9,5 11,8 6 [40-50[ ,6 18,4 7 [50-60[ ,8 11,3 9 [60-70[ ,5 12,2 9 [70 et +[ ,0 16,3 10 La durée moyenne de séjour augmente significativement avec la sévérité du patient (p < 0,0001). Durée de séjour et catégorie diagnostique Catégorie diagnostique n moy. ( ± ds) méd. Médecine ,5 14,2 7 Chirurgie urgente ,8 12,3 6 Chirurgie réglée 470 6,2 6,5 4 La durée moyenne de séjour est significativement différente selon la catégorie diagnostique du patient (p < 0,0001). Durée de séjour et patients traumatologiques Patient traumatologique n moy. ( ± ds) méd. Oui ,5 14,4 7 Non ,2 12,8 6 La durée moyenne de séjour est significativement plus élevée pour les patients traumatologiques que pour les patients non traumatologiques (p = 0,0110). Durée de séjour et statut immunitaire Statut immunitaire n moy. ( ± ds) méd. < 500 PN 21 11,4 12,7 7 Autre immunodép ,4 11,4 6 Non immunodép ,4 13,1 6 La durée moyenne de séjour ne présente pas de différence significative selon le statut immunodéprimé du patient (p = 0,94). Durée de séjour et antibiotiques à l admission Antibiotiques à l'admission n moy. ( ± ds) méd. Oui ,6 14,8 8 Non ,9 9,9 5 La durée moyenne de séjour est significativement plus élevée pour les patients recevant des antibiotiques à l admission que pour les autres (p < 0,0001). Réseau de surveillance REA - Raisin CClin Est - Résultats

13 Durée de séjour et provenance du patient Provenance du patient n moy. ( ± ds) méd. Extérieur ,8 14,0 6 SSR-SLD 85 12,0 14,0 7 Court-séjour ,4 10,9 6 Réanimation 86 18,5 16,8 13 La durée de séjour présente des différences significatives selon la provenance du patient (p < 0,0001) Mortalité dans le de réanimation n n % Décès ,5 Décès et age Classes Décès d'âge (années) n n % [0-15[ ,0 [15-25[ ,7 [25-35[ ,1 [35-45[ ,2 [45-55[ ,7 [55-65[ ,1 [65-75[ ,1 [75 et + [ ,0 La mortalité présente des différences significatives selon la classe d âge du patient (p < 0,0001). Décès et sexe Décès Sexe n n % Hommes ,5 Femmes ,5 Il n existe pas de différence significative entre la mortalité des hommes et des femmes (p = 0,5314). Décès et IGS II Décès Classes d'igs II n n % [0-10[ ,1 [10-20[ ,1 [20-30[ ,4 [30-40[ ,4 [40-50[ ,3 [50-60[ ,3 [60-70[ ,8 [70 et + [ ,4 Total ,5 La mortalité présente des différences significatives selon la classe d IGS II du patient (p < 0,0001). Réseau de surveillance REA - Raisin CClin Est - Résultats

14 Décès et catégorie diagnostique Décès Catégorie diagnostique n n % Médecine ,5 Chirurgie urgente ,8 Chirurgie réglée ,5 La mortalité présente des différences significatives selon la catégorie diagnostique du patient (p < 0,0001). Décès et patient traumatologique à l admission Décès Patient traumatologique n n % Oui ,1 Non ,9 Les patients traumatologiques ne présentent pas significativement moins de décès que les autres (p = 0,06). Décès et statut immunitaire Décès Statut immunitaire n n % < 500 PN ,9 Autre immunodép ,7 Non immunodép ,9 Les patients immunodéprimés présentent significativement plus de décès que les autres (p = 0,0013). Décès et antibiotiques à l admission Décès Antibiotiques à l'admission n n % Oui ,5 Non ,1 Les patients recevant des antibiotiques à l admission présentent significativement plus de décès que les autres (p < 0,0001). Décès et provenance des patients Décès Provenance du patient n n % Extérieur ,9 SSR-SLD ,1 Court séjour ,9 Réanimation ,6 La mortalité n est pas statistiquement différente selon la provenance du patient (p = 0,19). Réseau de surveillance REA - Raisin CClin Est - Résultats

15 Score de gravité n moy. ( ± ds) min. P25 méd. P75 max. IGS II ,6 17, Distributions des patients par classes d IGS II Nombre de patients [0-10[ [10-20[ [20-30[ [30-40[ [40-50[ [50-60[ [60-70[ [70 et +[ Classes d'igs II IGS II et classes d âges Classes IGS II d'âges (années) n moy. ( ± ds) méd. [0-15[ 10 28,9 12,0 24 [15-25[ 89 26,9 15,6 25 [25-35[ ,6 16,0 25 [35-45[ ,6 18,1 30 [45-55[ ,2 17,7 32 [55-65[ ,3 17,8 37 [65-75[ ,1 17,1 40 [75 et + [ ,0 15,9 44 La sévérité moyenne des patients présente des différences significatives selon les classes d âge (p < 0,0001) IGS II et sexe IGS II Sexe n moy. ( ± ds) méd. Hommes ,9 17,9 38 Femmes ,6 17,5 40 La sévérité moyenne des patients est significativement plus élevée chez les femmes que chez les hommes (p = 0,0166) Réseau de surveillance REA - Raisin CClin Est - Résultats

16 IGS II et catégorie diagnostique IGS II Catégorie diagnostique n moy. ( ± ds) méd. Médecine ,2 18,1 43 Chirurgie urgente ,8 16,5 37 Chirurgie réglée ,0 12,7 28 La sévérité moyenne présente des différences significatives selon la catégorie diagnostique des patients (p < 0,0001). IGS II et patient traumatologique à l admission IGS II Patient traumatologique n moy. ( ± ds) méd. Oui ,7 16,3 30 Non ,3 17,8 39 Les patients traumatologiques présentent une sévérité moyenne moins élevée que les autres (p < 0, 0001). IGS II et statut immunitaire IGS II Statut immunitaire n moy. ( ± ds) méd. <500 PN 21 48,9 17,4 48 Autre immunodép ,1 17,5 39 Non immunodép ,5 17,8 38 L IGS II moyen n est pas significativement différent selon le statut immunitaire du patient (p = 0,09). IGS II et antibiotiques à l admission IGS II Antibiotiques à l'admission n moy. ( ± ds) méd. Oui ,6 17,6 43 Non ,1 16,9 33 L IGS II moyen est significativement plus élevé pour les patients recevant des antibiotiques à l admission (p < 0,0001). IGS II et provenance du patient IGS II Provenance du patient n moy. ( ± ds) méd. Extérieur ,0 18,4 40 SSR-SLD 85 42,9 14,3 43 Court-séjour ,6 17,2 36 Réanimation 85 43,6 17,2 43 L IGS II moyen est significativement différent selon la provenance du patient (p < 0,0001). Réseau de surveillance REA - Raisin CClin Est - Résultats

17 Catégorie diagnostique Catégorie diagnostique n % Médecine ,3 Chirurgie urgente ,1 Chirurgie réglée ,6 Total ,0 Catégorie diagnostique et trauma Trauma Catégorie diagnostique n n % Médecine ,3 Chirurgie urgente ,5 Chirurgie réglée ,3 Les patients traumatologiques diagnostique (p < 0,0001). présentent des différences significatives selon la catégorie de Catégorie diagnostique et immunodépression Immunodépression (%) Catégorie diagnostique n <500 PN autre non Médecine ,1 9,1 89,9 Chirurgie urgente 534 0,4 15,0 84,6 Chirurgie réglée 469 0,2 8,5 91,3 Les patients immunodéprimés présentent des différences significatives selon la catégorie de diagnostique (p < 0,0001). Catégorie diagnostique et antibiotiques à l admission Antibiotiques à l'admission Catégorie diagnostique n n % Médecine ,1 Chirurgie urgente ,5 Chirurgie réglée ,1 Les patients recevant des antibiotiques à l admission présentent des différences significatives selon la catégorie de diagnostique (p < 0,0001). Réseau de surveillance REA - Raisin CClin Est - Résultats

18 Patient traumatologique n % Patient traumatologique 231 8,7 Patient traumatologique et sexe Trauma Sexe n n % Hommes ,2 Femmes ,3 Les patients traumatologiques sont significativement plus observés parmi les hommes que les femmes (p = 0,0006). Patient traumatologique et statut immunitaire Trauma Statut immunitaire n n % < 500 PN ,8 Autre immunodép ,2 Non immunodép ,4 Les patients traumatologiques sont significativement plus observés parmi les patients non immunodéprimés (p = 0,0003). Patient traumatologique et antibiotiques à l admission Trauma Antibiotiques à l'admission n n % Oui ,1 Non ,5 Les patients traumatologiques sont moins observés parmi les patients recevant des antibiotiques à l admission (p = 0,0023) Statut immunitaire Statut immunitaire n % < 500 PN 21 0,8 Autre immunodép ,2 Non immunodép ,1 Total ,0 Réseau de surveillance REA - Raisin CClin Est - Résultats

19 Traitement antibiotique à l admission Cette variable est le reflet d un état infectieux à l admission du patient n n % Antibiotiques à l'admission ,2 Antibiotiques à l admission et statut immunitaire Antibiotique à l'admission Statut immunitaire n n % <500 PN ,5 Autre immunodép ,5 Non immunodép ,9 Les patients immunodéprimés reçoivent plus souvent des antibiotiques à l admission que les autres (p < 0,0001). Antibiotiques à l admission et provenance du patient Antibiotique à l'admission Provenance du patient n n % Extérieur ,6 SSR-SLD ,5 Court-séjour ,0 Réanimation ,3 Les patients recevant des antibiotiques à l admission présentent des différences significatives selon la provenance du patient (p = 0,0016) Provenance du patient 50% des patients ont un «passé hospitalier» qui constitue un facteur de risque connu, favorisant l apparition d infection nosocomiale ou l émergence de bactéries multirésistantes aux antibiotiques. Provenance du patient n % Extérieur ,9 SSR-SLD 85 3,2 Court-séjour ,7 Réanimation 86 3,2 Total ,0 Réseau de surveillance REA - Raisin CClin Est - Résultats

20 2.4. Exposition aux risques (dispositifs invasifs) Degrés d exposition des patients Degré d'exposition Dispositif invasif n n % Intubation ,1 Cathéter veineux central ,2 Sondage urinaire ,2 n : nombre de patients dont l exposition au risque est renseignée n : nombre de patients exposés au risque Répartition des patients selon l exposition aux dispositifs invasifs Aucun 11% SAD 10% CVC 1% INT 1% SAD+CVC+INT 54% SAD+CVC 8% SAD+INT 14% CVC+INT 1% Plus de la moitié des patients (54 %) sont exposés aux 3 dispositifs invasifs : sondage urinaire (SAD), intubation ou trachéotomie (INT) et cathéter veineux central (CVC). Près d un patient hospitalisé sur dix ne bénéficie d aucun dispositif invasif. Réintubations Parmi les patients intubés : Nombre de réintubations Patients dans le n % , , ,5 3 et plus 42 2,5 Total ,0 Réseau de surveillance REA - Raisin CClin Est - Résultats

21 Ventilation non invasive (VNI) initiale ou exclusive Parmi les patients surveillés, 15,4 % ont bénéficié de ventilation non invasive initiale ou exclusive (410/2655). Cathétérisme veineux central Rappel : Un patient peut-être porteur de plus d un cathéter lors de son séjour. Tout cathéter ôté dans le doit être cultivé. Parmi les patients avec un cathétérisme veineux central : Nombre de CVC Patients ôtés dans le n % , , , ,1 4 et plus 24 1,4 Total ,0 Parmi tous les cathéters veineux centraux ôtés dans le, 77,8 % ont été envoyés au laboratoire pour mise en culture (875/1124). Sondage urinaire Patients sondés Durée de sondage (jours) Sexe n n % n moy écart-type méd. Masculin , ,2 11,7 6 Féminin , ,1 11,4 6 Les hommes sont moins souvent sondés que les femmes (p = 0,0318). Les durées de sondage ne diffèrent pas selon le sexe (p = 0,85) Durées d exposition des patients Seuls les patients hospitalisés plus de 48h en réanimation sont inclus dans la surveillance (Date de sortie Date entrée +1 > 2). Exposition n moy. ( ± ds) min. P25 méd. P75 max. Durée de séjour (jours) ,4 13, Durée d'intubation ,1 13, Durée de Cathé VC ,8 12, Durée de sondage ,2 11, Réseau de surveillance REA - Raisin CClin Est - Résultats

22 Ratio d exposition aux dispositifs invasifs (REDI) Le ratio d exposition aux dispositifs invasifs (REDI) ou Device Utilisation Ratio illustre pour un donné la proportion de journées d hospitalisation durant lesquelles les patients ont été exposés à un dispositif invasif donné. On l exprime encore sous la forme de REDI spécifique si l on considère uniquement les patients exposés à chaque dispositif invasif. REDI REDI spécifique Dispositifs invasifs (%) (%) Intubation 60,4 73,5 Cathéter V.C. 66,6 85,0 Sonde urinaire 80,8 92, Description des infections (ou colonisation pour les CVC) Dénombrement des patients infectés, sites infectés, infections et traitements Patients infectés (n = 2665) Patients infectés Sites n % Tous sites confondus ,12 Inf. pulmonaire 186 6,99 Colonisation de CVC 62 3,68 Bactériémie 75 2,82 Inf. urinaire 146 5,72 Un patient peut présenter plusieurs sites infectés (PNE, COL, BAC, URI) et plusieurs infections par site. Il faut également noter que sous le terme "infections", sont comptabilisées les colonisations de cathéters qui ne sont pas superposables aux infections liées aux cathéters. 98,4 % des cas de pneumopathie correspondent à des patients intubés. 100,0 % des cas d'infections urinaires correspondent à des patients sondés. Cela confirme la pertinence du concept retenu pour le réseau "d'infections liées à un dispositif invasif", qui sont les seules retenues pour le calcul des taux et les comparaisons. Infections ou colonisations de CVC et traitements par site surveillé Infections dont traités Sites n % n % Inf. pulmonaire , ,7 Colonisation de CVC 68 12, ,5 Bactériémie 84 15, ,5 Inf. urinaire , ,0 Total , ,7 Réseau de surveillance REA - Raisin CClin Est - Résultats

23 Répartition des patients selon le type de sites d infections Répartition des patients infectés selon les sites d infections Sites d'infections P+C 1% P+U+C C+B P+U+B+C P+C+B U+C U+C+B U+B P+U+B P+B 1% 1% 1% 2% 2% 2% 2% 3% 4% B P+U C 6% 7% 8% U 23% P 36% 0% 5% 10% 15% 20% 25% 30% 35% 40% P = pneumopathie U = infection urinaire C = colonisation de CVC B = bactériémie Répartition des patients infectés (%) Délai d apparition du 1 er épisode d infection Par rapport au début du séjour (en jours) Délai d'apparition n moy. ( ± ds) min. P25 méd. P75 max. Inf. pulmonaire ,7 9, Colonisation de CVC 62 19,2 14, Bactériémie 75 15,8 12, Inf. urinaire ,3 15, Par rapport au début de l exposition au dispositif invasif pour les infections devicerelated Délai d'apparition n moy. ( ± ds) min. P25 méd. P75 max. Inf. pulmonaire liée à l'intubation ,9 9, Colonisation de CVC 62 18,3 14, Inf. urinaire liée au SAD ,2 15,7 2 5, ,5 78 Réseau de surveillance REA - Raisin CClin Est - Résultats

24 Critères diagnostiques des pneumopathies Répartition (en %) des critères 1 er épisode Tous épisodes Critères diagnostiques n % n % Protégé semi-quantitatif (1) 98 52, ,8 Non protégé semi-quantitatif (2) 50 26, ,8 Critères alternatifs (3) 7 3,8 7 3,2 Non quantitatif ou expecto (4) 12 6,5 12 5,5 Aucun critère microbiologique (5) 3 1,6 3 1,4 Inconnu (9) 16 8,6 20 9,2 Total , % sont des pneumopathies vraies au sens de la définition (critères 1,2 ou 3) Infections liées au cathéter en cas de colonisation de CVC Dans 45,2 % des cas, les colonisations de CVC surviennent de façon isolée (non associées à des ILC). Infections liées 1 er épisode Tous épisodes au cathéter n % n % ILC locale 9 14, ,7 ILC générale 6 9,7 6 8,8 BLC 12 19, ,1 Non 28 45, ,1 Inconnu 7 11,3 9 13,2 Total , , Origine des bactériémies Répartition (en %) de l origine des bactériémies Origine 1 er épisode Tous épisodes des bactériémies n % n % Inconnue avec patient sans atb (0) 3 4,0 4 4,8 Inconnue avec patient avec atb (9) 21 28, ,4 Cathéter (1) 16 21, ,4 Poumons (2) 12 16, ,7 Urinaire (3) 10 13, ,9 Digestif (4) 5 6,7 6 7,1 Sinus (5) 0 0,0 0 0,0 ISO (6) 1 1,3 1 1,2 Peau et tissus mous (7) 5 6,7 6 7,1 Autres (8) 2 2,7 2 2,4 Total , ,0 Réseau de surveillance REA - Raisin CClin Est - Résultats

25 Micro-organismes et sensibilité bactérienne aux antibiotiques 66,1 % des premières pneumopathies documentées sont mono microbiennes, de même que 90,3 % des premières colonisations de CVC, 90,7 % des premières bactériémies, 89,7 % des premières infections urinaires. Quelques indicateurs de résistance aux antibiotiques Résistance à la méticiline parmi Staphylococcus aureus 35,4 % 28/79 Résistance à l'ampiciline parmi les souches d'enterococcus faecalis et faecium 35,7 % 5/14 Résistance aux C3G parmi les entérobactéries 11,7 % 24/205 Résistance à la ceftazidime parmi : Acinetobacter baumannii : 54,5 % 6/11 Pseudomonas aeruginosa : 29,6 % 21/71 Stenotrophomonas maltophilia : 40,0 % 2/5 Les données sont détaillées dans le tableau ci-après : Micro-organisme Indicateur n Staphylococcus aureus n = Méti-S Méti-R genta-s Méti-R genta-r 3 3. GISA 0 9. Inconnu 1 Enterococcus faecalis et faecium n = Ampi-S 9 1. Ampi-R 5 2. Vanco-R 0 9. Inconnu 2 Entérobactéries n = Ampi-S Ampi-R C3G-R BLSE C3G-R non BLSE Inconnu 7 Acinetobacter baumannii n = CAZ-S 5 2. CAZ-R 6 9. Inconnu 2 Pseudomonas aeruginosa n = Ticar-S Ticar-R CAZ-R Inconnu 4 Burkholderia cepacia n = 1 0. Ticar-S 0 1. Ticar-R 0 2. CAZ-R 1 9. Inconnu 0 Stenotrophomonas maltophiia n = 9 0. Ticar-S 1 1. Ticar-R 2 2. CAZ-R 2 9. Inconnu 4 Réseau de surveillance REA - Raisin CClin Est - Résultats

26 Répartition détaillée des micro-organismes isolés (1 ères infections) (tableau 2 pages) Inf. pulm COLCV Bactériémie Inf. urinaire Total 1ers épisodes (Codes) n % n % n % n % n % Cocci Gram , , , , ,4 Staphylococcus aureus STA AUR 56 22,5 7 10,3 8 9,8 1 22, ,9 Staphylococcus epidermidis STA EPI 5 2, , ,4 1 2,0 36 6,4 Staphylococcus haemolyticus STA HAE 4 1,6 1 1,5 1 1,2-1,6 6 1,1 Staph. coag nég. : autre espèce identifiée STA AUT ,9 3 3, ,9 Staph. coag. nég. non spécifié STA NSP 6 2,4 5 7,4 4 4,9 3 2,4 18 3,2 Streptococcus pneumoniae (pneumocoque) STR PNE 12 4, ,2-4,8 13 2,3 Streptococcus agalactiae (B) STR AGA Streptococcus pyogenes (A) STR PYO 1 0, ,4 1 0,2 Streptocoques hémolytiques : autres (C, G) STR HCG 5 2, ,0 5 0,9 Streptocoques (viridans) non groupables STR NGR 1 0, ,4 1 0,2 Streptocoques autres STR AUT 6 2, ,4 7 1,3 Enterococcus faecium ENC FAC 1 0, ,4 2 0,4 5 0,9 Enterococcus faecalis ENC FAE , ,6 Enterococcus autres ENC AUT ,4 Enterococcus non spécifié ENC NSP 3 1,2 1 1,5 2 2,4 15 1,2 21 3,8 Cocci Gram + : autres CGP AUT 1 0, ,2 1 0,4 3 0,5 Cocci Gram - 2 0, ,8 2 0,4 Moraxella MOR SPP 1 0, ,4 1 0,2 Neisseria meningitidis NEI MEN Neisseria autres NEI AUT 1 0, ,4 1 0,2 Cocci Gram - : autres CGN AUT Bacilles Gram + 1 0,4 2 2, ,4 3 0,5 Corynébactéries COR SPP 1 0,4 2 2, ,4 3 0,5 Bacillus BAC SPP Lactobacillus LAC SPP Listeria monocytogenes LIS MON Bacilles Gram + : autres BGP AUT Entérobactéries 63 25, , , , ,9 Citrobacter freundii CIT FRE ,2 Citrobacter koseri (ex. diversus) CIT KOS 1 0, ,2 1 0,4 3 0,5 Citrobacter autres CIT AUT ,2 Enterobacter aerogenes ENT AER 6 2, ,4 6 1,1 Enterobacter cloacae ENT CLO 9 3,6 2 2,9 5 6,1 3 3,6 19 3,4 Enterobacter autres ENT AUT , ,5 Escherichia coli ESC COL 21 8,4 4 5,9 8 9,8 57 8, ,1 Hafnia HAF SPP 2 0, ,8 2 0,4 Klebsiella oxytoxa KLE OXY 2 0, ,2 3 0,8 6 1,1 Klebsiella pneumoniae KLE PNE 8 3,2 1 1,5 2 2,4 4 3,2 15 2,7 Klebsiella autres KLE AUT 1 0, ,4 1 0,2 Morganella MOG SPP 4 1,6 3 4, ,6 11 2,0 Proteus mirabiis PRT MIR 4 1,6 1 1,5 2 2,4 5 1,6 12 2,1 Proteus autres PRT AUT 2 0,8 3 4,4 2 2,4 2 0,8 9 1,6 Providencia PRV SPP Salmonella Typhi ou Paratyphi SAL TYP Salmonella autre SAL AUT Serratia SER SPP 3 1,2 3 4,4 5 6,1-1,2 11 2,0 Shigella SHI SPP Entérobactéries : autres ETB AUT Réseau de surveillance REA - Raisin CClin Est - Résultats

27 Inf. pulm COLCV Bactériémie Inf. urinaire Total 1ers épisodes (Codes) n % n % n % n % n % Bacilles Gram - non entérobactéries 53 21, , , , ,0 Achromobacter ACH SPP Acinetobacter baumannii ACI BAU 6 2,4 2 2,9 1 1,2 1 2,4 10 1,8 Acinetobacter autres ACI AUT , ,2 Aeromonas AEM SPP Agrobacterium AGR SPP Alcaligenes ALC SPP Burkholderia cepacia BUR CEP 1 0, ,4 1 0,2 Campyloba cter CAM SPP Flavobacterium FLA SPP Gardnerella GAR SPP Haemophilus HAE SPP 14 5, ,6 14 2,5 Helicobacter pylori HEL PYL Legionella LEG SPP Pasteurella PAS SPP Pseudomonas aeruginosa PSE AER 24 9,6 6 8,8 9 11,0 20 9, ,5 Pseudomonas autres et apparentés PSE AUT Stenotrophomonas maltophilia STE MAL 8 3, ,2 9 1,6 Bacille Gram - non entérobactérie : autres BGN AUT , ,2 Anaérobies stricts , ,2 Bacteroïdes fragilis BAT FRA Bacteroïdes autres BAT AUT Clostridium difficile CLO DIF Clostridium autres CLO AUT , ,2 Pre votella PRE SPP Propionibacterium PRO SPP Anaérobies : autres ANA AUT Autres bactéries 1 0, ,4 1 0,2 Actinomyces ACT SPP Chlamydia CHL SPP Mycobactérie atypique MYC ATY Mycobactérie complexe tuberculosis MYC TUB Mycoplasma MYP SPP Nocardia NOC SPP Bactéries : autres BCT AUT 1 0, ,4 1 0,2 Parasites 24 9,6 4 5,9 4 4,9 28 9, ,7 Candida albicans CAN ALB 19 7,6 2 2,9 1 1,2 18 7,6 40 7,1 Candida autres CAN AUT 4 1,6 2 2,9 3 3,7 9 1,6 18 3,2 Aspergillus fumigatus ASP FUM 1 0, ,4 1 0,2 Aspergillus autres ASP AUT Levures : autres LEV AUT ,2 Filaments : autres FIL AUT Parasites : autres PAR AUT Virus Adenovirus VIR ADV CMV (cytomégalovirus) VIR CMV Enterovirus (polio, coxsackie, echo) VIR ENT Grippe (influenzae) VIR INF Hépatite virale A VIR HAV Hépatite virale B VIR HBV Hépatite virale C VIR HCV Rotavirus VIR ROT VIH (virus de l'immunodéficience humaine) VIR VIH Herpès simplex Virus VIR HSV Varicello-zonateux Virus VIR VZV VRS (virus respiratoire syncitial) VIR VRS Virus : autres VIR AUT Non retrouvé ou non recherché NON IDE 4 1, ,6 4 0,7 Examen non effectué NON EFF Examen stérile EXA STE Total , , , , ,0 Réseau de surveillance REA - Raisin CClin Est - Résultats

28 Répartition détaillée des micro-organismes isolés (tous épisodes) (tableau 2 pages) Inf. pulm COLCV Bactériémie Inf. urinaire Total Tous épisodes (Codes) n % n % n % n % n % Cocci Gram Staphylococcus aureus STA AUR Staphylococcus epidermidis STA EPI Staphylococcus haemolyticus STA HAE Staph. coag nég. : autre espèce identifiée STA AUT Staph. coag. nég. non spécifié STA NSP Streptococcus pneumoniae (pneumocoque) STR PNE Streptococcus agalactiae (B) STR AGA Streptococcus pyogenes (A) STR PYO Streptocoques hémolytiques : autres (C, G) STR HCG Streptocoques (viridans) non groupables STR NGR Streptocoques autres STR AUT Enterococcus faecium ENC FAC Enterococcus faecalis ENC FAE Enterococcus autres ENC AUT Enterococcus non spécifié ENC NSP Cocci Gram + : autres CGP AUT Cocci Gram Moraxella MOR SPP Neisseria meningitidis NEI MEN Neisseria autres NEI AUT Cocci Gram - : autres CGN AUT Bacilles Gram Corynébactéries COR SPP Bacillus BAC SPP Lactobacillus LAC SPP Listeria monocytogenes LIS MON Bacilles Gram + : autres BGP AUT Entérobactéries Citrobacter freundii CIT FRE Citrobacter koseri (ex. diversus) CIT KOS Citrobacter autres CIT AUT Enterobacter aerogenes ENT AER Enterobacter cloacae ENT CLO Enterobacter autres ENT AUT Escherichia coli ESC COL Hafnia HAF SPP Klebsiella oxytoxa KLE OXY Klebsiella pneumoniae KLE PNE Klebsiella autres KLE AUT Morganella MOG SPP Proteus mirabiis PRT MIR Proteus autres PRT AUT Providencia PRV SPP Salmonella Typhi ou Paratyphi SAL TYP Salmonella autre SAL AUT Serratia SER SPP Shigella SHI SPP Entérobactéries : autres ETB AUT Réseau de surveillance REA - Raisin CClin Est - Résultats

29 Inf. pulm COLCV Bactériémie Inf. urinaire Total Tous épisodes (Codes) n % n % n % n % n % Bacilles Gram - non entérobactéries Achromobacter ACH SPP Acinetobacter baumannii ACI BAU Acinetobacter autres ACI AUT Aeromonas AEM SPP Agrobacterium AGR SPP Alcaligenes ALC SPP Burkholderia cepacia BUR CEP Campyloba cter CAM SPP Flavobacterium FLA SPP Gardnerella GAR SPP Haemophilus HAE SPP Helicobacter pylori HEL PYL Legionella LEG SPP Pasteurella PAS SPP Pseudomonas aeruginosa PSE AER Pseudomonas autres et apparentés PSE AUT Stenotrophomonas maltophilia STE MAL Bacille Gram- non entérobactérie : autres BGN AUT Anaérobies stricts Bacteroïdes fragilis BAT FRA Bacteroïdes autres BAT AUT Clostridium difficile CLO DIF Clostridium autres CLO AUT Pre votella PRE SPP Propionibacterium PRO SPP Anaérobies : autres ANA AUT Autres bactéries Actinomyces ACT SPP Chlamydia CHL SPP Mycobactérie atypique MYC ATY Mycobactérie complexe tuberculosis MYC TUB Mycoplasma MYP SPP Nocardia NOC SPP Bactéries : autres BCT AUT Parasites Candida albicans CAN ALB Candida autres CAN AUT Aspergillus fumigatus ASP FUM Aspergillus autres ASP AUT Levures : autres LEV AUT Filaments : autres FIL AUT Parasites : autres PAR AUT Virus Adenovirus VIR ADV CMV (cytomégalovirus) VIR CMV Enterovirus (polio, coxsackie, echo) VIR ENT Grippe (influenzae) VIR INF Hépatite virale A VIR HAV Hépatite virale B VIR HBV Hépatite virale C VIR HCV Rotavirus VIR ROT VIH (virus de l'immunodéficience humaine) VIR VIH Herpès simplex Virus VIR HSV Varicello-zonateux Virus VIR VZV VRS (virus respiratoire syncitial) VIR VRS Virus : autres VIR AUT Non retrouvé ou non recherché NON IDE Examen non effectué NON EFF Examen stérile EXA STE Total , , , , ,0 Réseau de surveillance REA - Raisin CClin Est - Résultats

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