Sommet de l Union Africaine à Malabo : agriculture et sécurité alimentaire en Afrique

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1 Note d analyse Juin 2014 Sommet de l Union Africaine à Malabo : agriculture et sécurité alimentaire en Afrique Jean Baptiste HARELIMANA, Chargé de programme IAM INTRODUCTION Alors que la communauté internationale travaille à un cadre de développement post-2015, qui ouvrirait la voie à de profonds changements dans la politique de développement et la pratique nécessaire à la croissance inclusive, le 23 ème Sommet des Chefs d'etat et de Gouvernement de l'union Africaine s est réuni à Malabo, Guinée Equatoriale, du 20 au 27 juin En signe d'attention renouvelée au rôle de catalyseur de l'agriculture pour l'afrique, le Sommet de cette semaine a choisi pour thème «la transformation de l'agriculture africaine pour une prospérité commune et des moyens d'existence améliorés, en exploitant les opportunités de croissance inclusive et de développement durable» - tandis que l'union africaine a également désigné 2014 l'année de l'agriculture et de la sécurité alimentaire en Afrique. Préoccupés par la lenteur des progrès accomplis dans la réalisation des Objectifs du Millénaire pour le développement (OMD) et dans la réduction de l extrême pauvreté et de la faim en raison d une croissance insuffisante et irrégulière et à d autres facteurs tels que la forte croissance démographique, l instabilité politique et les conflits, le 23 ème Sommet des Chefs d Etat et de gouvernement de l Union africaine était placé sous la bannière du Programme Détaillé de Développement de l Agriculture Africaine (PDDAA). Le sommet a été l occasion de fêter 2014 comme «Année de l'agriculture et de la sécurité alimentaire» et qui tombe la même année que l Année internationale de l agriculture familiale - et de commémorer le dixième anniversaire de l'adoption du Programme détaillé pour le développement de l'agriculture en Afrique (PDDAA), dont le bilan reste cependant assez mitigé. Si l'amélioration de la sécurité alimentaire en Afrique est appréciée grâce aux efforts consentis, il demeure que les résultats acquis restent toujours à consolider, car ils sont très souvent tributaires de la volatilité des prix des denrées, ainsi que des aléas liés à l'évolution des conflits, aux changements climatiques et autres catastrophes naturelles, telles que la sécheresse et les inondations répétées. A cela s'ajoute l'augmentation démographique du continent qui accentue l'insécurité alimentaire. La question récurrente est celle de savoir comment créer les conditions de possibilité d'une coexistence entre les différentes formes d exploitation agricole (petits producteurs, fermes commerciales, petites entreprises, firmes industrielles ) sur les mêmes territoires ou au sein des mêmes filières. Comment booster l accès et l utilisation des innovations agricoles par les producteurs et permettre ainsi à l exploitation familiale agricole de tirer le meilleur parti du contexte global marqué par la libéralisation mais surtout pour répondre à la demande alimentaire d une population en forte croissance et de plus en plus urbanisée : Année internationale décisive pour l'agriculture africaine Il y a dix ans déjà que les gouvernements africains ont pris l engagement historique d améliorer le secteur agricole et les gouvernements de ce continent et les bailleurs de fonds ont aujourd hui l occasion de réitérer ces promesses. C est autant dire que la problématique de la sécurité alimentaire en Afrique ne pourrait être appréhendée sous le seul angle économique. En raison de sa complexité, elle revêt un caractère éminemment politique qui requiert, pour son traitement, la prise d'une décision politique globale appropriée. Le continent africain abrite en effet actuellement 60 % des terres arables non cultivées dans le monde. Comme la population mondiale augmente rapidement (dépassant récemment les 7 milliards et bientôt 9 milliards en 2050), la production agricole mondiale doit augmenter afin de nourrir les nouveaux venus. 1

2 Prenant acte de cette donne, l Assemblée des chefs d'état et de Gouvernement de l Union Africaine, au cours sa 19 ème session ordinaire tenue du 15 au 16 juillet 2012 à Addis Abeba, a déclaré l année 2014, l année de l Agriculture et de la Sécurité Alimentaire en Afrique. L association d une réelle volonté politique, d investissements domestiques, d aide accrue et de plans efficaces débouche sur des résultats impressionnants qui témoignent de la capacité du secteur de l agriculture à réduire la pauvreté. Des pays comme le Ghana, l Éthiopie et le Burkina Faso ont enregistré une croissance rapide de leur secteur agricole, parfois supérieure à celle d autres secteurs. Pourtant, de nombreux autres pays restent à la traîne, que ce soit en termes d engagement, de ressources ou de résultats. L importance de l Agriculture familiale a été également reconnue par l Organisation des Nations Unies qui a proclamé, le 21 Décembre 2011, l année 2014 Année Internationale de l Agriculture Familiale. L'ONU a ainsi proclamé 2014 Année internationale de l'agriculture familiale afin de reconnaître l'importance de l'agriculture familiale dans le programme de développement mondial et de cibler l'attention sur le rôle déterminant des petits agriculteurs pour la sécurité alimentaire et de promouvoir des changements de politique et de pratiques leur permettant d'exploiter pleinement leur potentiel. Autrefois, ce sont les Gouvernements qui prenaient des initiatives pour une Année Internationale. Cette fois, c est la société civile qui a pris l imitative. «C est la première fois dans l histoire que la société civile est à l origine d une Année Internationale. Le Forum Rural Mondial (FRM), lieu de rencontre, de réflexion, d échanges, centre de recherche entre les associations paysannes et rurales, a été crée en 1998 (en Espagne) lors d une Conférence Mondiale sur l Agriculture et la Globalisation. Tableau : comparaison entre exploitations familiales et agriculture commerciale Caractéristiques Exploitations familiales Agriculture commerciale Rôle de la main-d œuvre du Important Faible ou inexistant ménage Les liens communautaires Forts : fondés sur la solidarité et Faibles : Souvent absence de lien entre l entrepreneur et la l entraide entre ménage et communauté locale groupe plus large Objectifs prioritaires Diversification Consommer Stocker Vendre Forte : pour réduire l exposition au risque Vendre Acheter Consomme Faible : spécialisation dans cultures et activités très limitées Flexibilité Forte faible Taille de l exploitation Réduite : 5 à 10 ha Grande : peut excéder 100 ha en moyenne Liens avec le marché Faibles : mais grandissants Fortes Accès aux terres Par héritage et arrangements Assez souvent par achat sociaux Source: Toulmin & Guèye (2003) 2

3 2. Programme Détaillé de Développement de l Agriculture Africaine (PDDAA) : moteur de la transformation structurelle En 2003, l'assemblée des chefs d'état et de Gouvernement a adopté la Déclaration de Maputo sur le PDDAA en établissant les grands objectifs de croissance annuelle de 6% du PIB agricole, et l'affectation d'au moins 10% des dépenses publiques au secteur agricole. Les Présidents ont exprimé leur intention d'atteindre ces objectifs grâce à des actions collectives sur le continent, orientées sur l'amélioration de la planification et des politiques agricoles, l'augmentation des investissements pour mettre en œuvre les plans et politiques, et l harmonisation des appuis extérieurs avec les plans africains. Il fournit un cadre pour assurer la reprise de la croissance agricole, du développement rural et de la sécurité alimentaire dans la région Afrique. Nous célébrons, aujourd'hui, avec solennité le dixième anniversaire de cette haute initiative politique. Difficile cependant de s en contenter, surtout quand on sait que le continent injecte chaque année 33 milliards de dollars dans l importation des denrées de bases dans un contexte de hausse du prix. Alors que l Asie profitait d une forte augmentation des dépenses domestiques dans ce secteur, en Afrique, les dépenses publiques en faveur de l agriculture n ont pas évolué durant les années 1980 et 1990, stagnant à de très faibles niveaux. Parallèlement, le soutien des bailleurs de fonds au secteur de l agriculture a fortement diminué entre 1988 et 2003 (- 72 %). L'un des grands résultats du Sommet a été la prise de conscience en Afrique des potentialités du secteur agricole et de la nécessité de mettre en place des infrastructures modernes adéquates, notamment celles qui permettant de relier les zones de production aux zones de consommation et la recommandation faite aux Etats membres d'envisager d éliminer la faim d'ici Générer une gouvernance mondiale pour éradiquer la faim d'ici 2025 L'engagement à faire du développement agricole et de l'éradication de la faim le centre de l économie croissante de l'afrique a atteint un nouveau consensus lorsque des dirigeants africains et internationaux ainsi que des acteurs importants se sont réunis au siège de l'union africaine à Addis-Abeba. Les leaders africains se sont engagés formellement à atteindre une série d'objectifs ambitieux pour refléter «la vision de l'agriculture que nous voulons», notamment l'élimination de la faim d'ici 2025 et une meilleure nutrition. Le but de la transformation agricole en Afrique, est d'abord et avant tout de permettre la production et la disponibilité de la nourriture pour la population, et de fournir des moyens de subsistance à ceux qui sont impliqués, d augmenter les revenus, de créer des emplois et de la richesse à ceux qui sont impliqués dans le secteur et ceci le long des chaînes de valeur. Une priorité absolue est de réduire la facture des importations alimentaires et de réduire la dépendance à l'égard des importations. Avec une population majoritairement jeune et rurale et plus de 11 millions de jeunes qui entreront sur le marché du travail au cours de la prochaine décennie, le secteur de l'agriculture africaine peut servir de catalyseur pour une croissance inclusive, une prospérité commune et des moyens d'existence améliorés dans la région. Au nombre des initiatives visant à consolider la stratégie du PDDAA dans le cadre de l'effort renouvelé du continent de renforcement de la sécurité alimentaire régionale figurent la protection sociale, la création du Fonds fiduciaire de solidarité pour la coopération Sud-Sud de l'afrique pour l'afrique et surtout, l'engagement à éradiquer la faim chronique d'ici Sans une coordination plus forte entre les gouvernements, les organisations de la société civile (OSC) et le secteur privé l'objectif de la faim zéro en Afrique d ici à 2025 resterait lettre morte. 3

4 4. Urgence de l action: parler et agir ensemble dans un cadre stratégique commun pour la croissance inclusive Selon la Banque mondiale, l Afrique réunit toutes les conditions propices à l autosuffisance alimentaire: des terres agricoles fertiles et de l eau en suffisance, ainsi que des conditions climatiques suffisamment favorables. Le Fonds international de développement agricole (FIDA), l Africa Progress Panel et d autres acteurs estiment que l Afrique est non seulement en mesure de nourrir ses habitants mais qu elle pourrait aussi devenir un important fournisseur de denrées alimentaires pour le reste du monde. L'Année de l'agriculture et de la sécurité alimentaire en Afrique a été décrite comme «une occasion pour les communautés et les acteurs étatiques et non-étatiques africains de nouer le dialogue, d exprimer leurs opinions sur ce qui fonctionne bien et de déterminer les priorités et les objectifs pour la prochaine décennie». Pour mettre fin à la faim en Afrique d'ici à 2025,il faudra un transformation agricole et une croissance agricole inclusive soutenue pour une prospérité partagée et pour l amélioration de la vie et des moyens d'existence, comme un élément clé des stratégies de développement socioéconomique en Afrique dans la prochaine décennie. Pour ce faire l urgence de penser et d action doit conduire à examiner les questions suivantes :(i) les partenariats, y compris du secteur privé, l'accès aux marchés et le marché agroalimentaire, (ii) le commerce régional et l'intégration régionale, (iii) le suivi, l'évaluation et la responsabilité mutuelle, (iv) des sciences agricoles et la technologie, (v) la nutrition, (vi) la résilience et de gestion des risques, et (vii) la politique et les réformes institutionnelles. La Présidente de la Commission de l Union africaine a plaidé en faveur d un meilleur accès à la terre et aux facilités de crédit en tant qu appui concret aux femmes, qui constituent la majorité de la population pratiquant l agriculture. Elle a déclare ainsi que : «Parler et agir ensemble feraient toute la différence sur le terrain. On se souviendra cependant que de récentes analyses montrent que les pratiques adoptées par la Nouvelle alliance pour la sécurité alimentaire et la nutrition, qui se veut inscrite dans le cadre du PDDAA et est soutenue par de multiples gouvernements africains, vont à l encontre de ce dialogue et de cette participation - au travers de conditions imposées notamment par les grands partenaires privés soutenus par les pays industrialisés et les institutions financières internationales -, et se traduisent souvent par des pratiques exclusives envers les populations cibles. Reconnaissant qu'il ne peut y avoir aucune sécurité alimentaire et nutritionnelle pour les 2 milliards de personnes qui dépendent de l'agriculture familiale sans développement rural, les chefs d Etats et représentants des gouvernements, des agences des Nations Unies, ont fixé certaines priorités dont: Les agriculteurs familiaux ont besoin d'une aide en adéquation avec leurs besoins et avec leurs conditions de vie. Cette aide ne doit pas se limiter à la technologie mais inclure le crédit et l'accès aux marchés et aux connaissances. L'agriculture familiale fait partie de notre identité. Promouvoir des conditions propices à l'investissement privé dans l'agriculture. Toutefois, la qualité des investissements est plus importante que leur quantité. Les investissements doivent améliorer la sécurité alimentaire des populations rurales et encourager la propriété foncière. D'où l'importance de la mise en œuvre des directives volontaires pour une gouvernance responsable des régimes fonciers. Renforcer la pérennité des systèmes alimentaires et l'intégration des populations pauvres dans les marchés, en favorisant une meilleure alimentation des communautés rurales et des jeunes par le biais de programmes de repas scolaires et l'accès à la nourriture pour les générations futures. 4

5 5. Le rôle clé de l Agence du NEPAD En 2010, le NEPAD a été renforcé par la transformation institutionnelle de son Secrétariat d alors en une agence plus centrée et portée dans la mise en œuvre, en l occurrence l Agence du NEPAD qui est l organe technique de l Union africaine. L Agence du NEPAD apportera son appui à la transformation agricole grâce à la mise en œuvre du cadre de résultats du CAADP: 1) la transformation agricole pour accélérer la croissance (production et productivité);2)l exploitation des marchés et les possibilités d échanges; 3)Accroissement de l investissement dans l agriculture ; 4)la sécurité alimentaire et la nutrition, en vue d éliminer la faim et la malnutrition en Afrique et 5) la consolidation de la capacité de résistance de l agriculture africaine aux chocs du changement climatique et à d autres risques naturels. L Agence du NEPAD aura un rôle important à jouer dans le domaine de la protection de l environnement, du changement climatique et de la prévention des catastrophes par le biais de ses programmes de transformation; notamment le Programme Détaillé de Développement de l Agriculture Africaine (PDDAA) et le Programme TerrAfrica qui s occupe de la gestion durable. 6. Le rôle pivot du Fond monétaire africain Après plusieurs années de discussion et maintes fois repoussée depuis des années, l'adoption le protocole portant sur la création du Fonds monétaire africain (FMA), dont l'idée date pourtant de 1963, a été adopté unanimement à Malabo. Le 23e sommet ordinaire des chefs d'etat et de gouvernement de l'union africaine,a certainement franchi un pas historique dans l'objectif d'autonomie économique et financières du continent avec l'adoption de ce protocole d'établissement et des statuts du Fonds monétaire africain. L idée de création du FMA s insère en réalité dans le cadre de plusieurs décisions très anciennes. Le 4ème sommet ordinaire de l UA de janvier 2005 avait par exemple décidé la création de trois institutions financières africaines, à savoir la Banque africaine d'investissement, la Banque centrale africaine et le Fonds monétaire africain. Le FMA a été créé finalement en 2006 à la faveur de l Acte constitutif de l UA, et ambitionne d accélérer le processus de mise en place d un marché commun africain. En effet, dans le cadre du processus du renforcement du développement des pays africains, l Union africaine s est proposé de créer deux institutions financières panafricaines, en l occurrence, une Banque centrale africaine (BCA) et une Banque africaine d investissement (BAI). Ces deux structures financières viendront s ajouter à la Banque africaine de développement (BAD), question de donner aux pays du continent, des mécanismes de financement fiables susceptibles d appuyer le développement des différents Etats membres. Tous les pays ont reconnu la nécessité pour l'afrique de disposer de cet instrument d'harmonisation des politiques économique et monétaire, un outil d'intégration qui devra baliser le chemin vers le marché commun. Les travaux ont été difficiles car de nombreuses discordances ont surgies, notamment sur les contributions des Etats membres et les conditions d octroi des emprunts. Autre points de discussion, la nécessaire convergence des systèmes économiques à défaut d une véritable intégration à l échelle africaine. Il s agit en l occurrence de l absence d unité de zone économique, avec pour certains pays l appartenance à plusieurs zones économiques en même temps. La principale mission du FMA, dont l'entrée en vigueur est suspendu à la ratification par au moins 15 payes, est de garantir à l'afrique une croissance macroéconomique et un développement commercial en promouvant notamment les échanges commerciaux entre les différents pays sur le continent et en créant un marché commun africain, contribuant ainsi à la stabilité, à la gestion des crises financières et au bon fonctionnement de l'économie africaine. Au plan pratique, il œuvrera à promouvoir les échanges commerciaux dans le continent, caractérisé par un faible niveau de commerce entre les pays : 10 à 12% au cours des décennies écoulées. Il sera également chargé de réaliser des études sur l évaluation de la politique macro-économique du continent qu il devrait contribuer à positionner sur la voie de l autonomie économique, en lui garantissant une croissance durable et une intensification des échanges commerciaux. Le but ultime de ce fonds est donc d'amener l'afrique vers la voie de l'autonomie à l'instar du Fonds monétaire arabe et du Fonds monétaire asiatique. 5

6 Derrière cette impulsion conceptuelle, il s'agissait de combler les lacunes des engagements actuels et de rassembler les parties prenantes afin de préserver la communauté d'intérêts pour répondre aux besoins des générations futures. Il ne va pas cependant sans se poser la question de ses rapports non seulement avec les Etats, mais aussi avec les autres institutions financières internationales telles que le FMI et la Banque mondiale voire de la Banque Africaine de développement. CONCLUSION : POUR UNE AGRICULTURE PERFORMANTE ET MODERNISEE POUR ATTIRER LES JEUNES L agriculture demeure un élément central de l économie africaine, assurant 30 à 50 % du PIB de la plupart des pays et représentant la plus grande source de revenus et de moyens d existence pour 70 à 80 % de la population, ainsi que d approvisionnement alimentaire et de recettes d exportation issues des cultures de rente. L emploi des dernières technologies et d équipements modernes dans l agriculture attirera un plus grand nombre de jeunes femmes et de jeunes hommes vers cette activité. Ce défi nous amène à prendre des mesures promptes et hardies pour asseoir une base de production fiable et productive entretenue à travers des infrastructures socio-économiques rénovées et renforcées. Devant l'ampleur du défi, l'afrique "doit compter sur ses propres capacités mais également exploiter opportunément toutes les possibilités de partenariat et d'assistance avec les autres entités continentales, organisations et organismes internationaux pour pouvoir accroître sa production alimentaire. Il est donc nécessaire pour l Afrique de travailler de concert pour élaborer une position de négociation commune et intégrer les initiatives et programmes existants et nouveaux sur la politique agricole dans un cadre consolidé permettant d assurer la coordination et la cohérence dans la mise en œuvre et l évaluation des initiatives sur le Programme détaillé pour le développement de l'agriculture africaine et des plans de développement durable sur le continent à tous les niveaux. Il s agira d accélérer la mise en œuvre des initiatives de l UA, parmi lesquelles notamment la Déclaration et le Plan d action de Ouagadougou de 2004 sur l emploi et la réduction de la pauvreté, le Programme pour le développement des Infrastructures en Afrique (PIDA), le Programme détaillé pour le développement de l Agriculture en Afrique (CAADP), la Politique de l UA en matière de genre et la Charte africaine de la statistique et la Vision africaine de l eau pour 2025.Il sera intéressant d'avoir des évaluations régulières sur la direction que prendra ce processus du PDDAA et les facteurs qui en détermineront l'issue afin de maintenir la volonté politique et l engagement. Recommandations : de la rhétorique à l action Il faut engager une réflexion stratégique sur l accompagnement de l insertion des jeunes dans les agricultures familiales et dégager des axes d action pour le développement, la recherche et la formation. Etoffer la position africaine commune sur le changement climatique pour influer sur les réflexions et propositions qui alimenteront la Conférence des parties à la Convention-cadre des Nations Unies sur les changements climatiques (COP21) en 2015 à Paris. Evaluer les conséquences des grands changements mondiaux sur les agricultures familiales et leurs évolutions. Approfondir le dialogue avec les partenaires stratégiques de l'afrique en vue de renforcer l'harmonisation et la cohérence des programmes et la responsabilité mutuelle pour l exécution efficace du programme de développement. Renforcer les mesures actuellement prises par les États Membres pour accroître les crédits budgétaires en faveur de l agriculture et les porter à 15 pour cent. Mettre en œuvre le PDDAA avec réalisme et pragmatisme en adaptant les priorités et les interventions aux réalités de chaque pays. 6

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