Attaquée, la maturité reste le bon sésame pour accéder à l université

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1 J.A Gnèv 2 Art contmporain Economi & Financ Fulguro, dix ans d dsign au srvic du sns Pag 32 La passion du graffiti s xpos désormais chz Sprstra, à Appls Pag 30 ANNICK WETTER Air du Tmps Bisbills sur l marché d l automobil ntr Washington t Pékin Pag 17 Mardi 18 sptmbr 2012 N 4407 Christoph Mörgli, c marginal 3.40, Franc 2.60 Attaqué, la maturité rst l bon sésam pour accédr à l univrsité Christoph Mörgli a-t-il négligé sa fonction d consrvatur du Musé d histoir d la médcin t d profssur pour s consacrr à la politiqu? Visé par un procédur, l stratèg d l UDC, proch d Christoph Blochr, sra rapidmnt fixé sur son sort. Un nouvau coup dur pour l parti. ö Pag 8 Editorial > Gymnas Ls cantons vulnt miux définir ls compétncs d bas La maturité n st-ll plus adapté au mond concurrntil d l économi? C st c qu affirmait, il y a pu, l nouvau rctur d l EPFZ, Lino Guzzlla, qui préférrait voir éclor ds «écols d élit» tndus vrs la prformanc t l xcllnc. Un coup d guul qui suscit d nombruss réactions critiqus dans l mond académiqu alors qu sonn la rntré univrsitair. Ds étuds récnts montrnt qu l nivau d la maturité dmur satisfaisant mêm s il put êtr amélioré. L débat ntr tnants d un sélction plus strict t cux d un accès plus larg à l uni sra arbitré par un group d travail chargé d miux définir ls compétncs rquiss à la fin du gymnas dans dux disciplins d bas: langu prmièr t maths. L xcllnc partout L profssur Franz Ebrl, d l Univrsité d Zurich, rcommand qu la compnsation ds nots insuffisants dans ls savoirs t compétncs d bas par ds nots élvés dans d autrs matièrs n soit plus possibl à l avnir. ö Pags 2, 3 Par François Modoux Au Kurdistan syrin, Abdullah Öcalan st roi L ssntil Intrnational L islam à l écol allmand La Rhénani-du-NordWstphali innov n matièr d rligion musulman. Pag 6 Suiss Hôpital trop chr à Fribourg L canton doit réduir ls coûts dus au grand éparpillmnt d ss établissmnts. Pag 9 Sanctuarisr ls préaux? Gnèv n vut plus d dalrs d drogu aux abords d ss écols ds Pâquis. Pag 10 Débats La connaissanc n qustion Un prof d philosophi contr la «légèrté du savoir». Pag 15 Scincs Au hasard ds nurons BORIS MABILLARD L EPFL a simulé la construction d circuits cérébraux. Pag 16 Cultur Rportrs photo n hrb A Visa pour l imag, à Prpignan, ls juns glannt d bons consils. Pag 31 Manifstation d militants du Parti d l union démocratiqu (PYD), un parti kurd syrin, à Qamishli, pour la libération du ladr Abdullah Öcalan, ladr du PKK mprisonné n Turqui dpuis Ankara accus Bachar l-assad d instrumntalisr ls Kurds. Rportag. ö Pags 4, 14 PUBLICITÉ «Du savoir-fair avc spontanéité» Nicolas Humair, Dirctur d la Succursal, Nuchâtl <wm>10casnsjy0mlq00dw3mda1taaanwuacq8aaaa=</wm> <wm>10cfwmqw4dmqwev8jrbmzn0caqlcqojpucivv_6jrdlrgtmz21hifcpofrmo9bsenqg7on7j74s-judoyhzbtbqfjzbshqqgxh0iuanpeqaketwbwlsd8o6xt-luz6apkaaaaa</wm> La banqu d la clintèl privé t commrcial Banqu CIC (Suiss) SA Bâl, Fribourg, Gnèv, Lausann, Locarno, Lugano, Nuchâtl, Sion, Zurich nicolas.humair@cic.ch La Palstin Ls Suisss Ls nouvaux sollicit l qui shootnt maîtrs d vot d l ONU n Europ l horodatur L an drnir, fac au rfus américain t israélin, ls Palstinins n étaint pas allés au vot. Ctt fois-ci, Mahmoud Abbas, l présidnt d l Autorité palstininn, smbl bin décidé d obtnir pour son pupl un post d obsrvatur n tant qu Etat non mmbr d l ONU, c qui rvindrait d facto à un rconnaissanc d la Palstin comm Etat indépndant par la communauté intrnational. Pour c fair, il n sollicitra pas l fu vrt du Consil d sécurité, mais l vot d l Assmblé général d l ONU, qui dvrait s tnir l 27 sptmbr. ö Pag 4 Mhmdi à Kiv, Djourou à Arsnal, Barntta à Schalk 04, Shaqiri au Bayrn, Lichtstinr à la Juvntus Ils sont cinq, ls footballurs suisss à s alignr dans la Ligu ds champions, dont l édition début c mardi. Ils ont crts ds chancs divrss d y brillr, mais chacun d ntr ux a un parcours individul court ou long qui lui prmttra put-êtr d nourrir qulqu spoir d participr dirctmnt à la plus prstigius compétition d clubs d football. Rgard croisé sur cinq dstins hors du commun. ö Pag 13 Ils rêvnt d plantr un forêt d horodaturs dans tout l Europ. «Ils», c sont Philipp t François Mnoud, dircturs d l ntrpris IEM, qui vint d ntamr un nouvll avntur commrcial n numérisant d ancins parcmètrs mécaniqus. Ctt PME qui mploi plus d 20 salariés à Plan-ls-Ouats (GE) pass pour êtr un usin à idés, dont la lign d produits n css d s agrandir, sur ds marchés promtturs comm la résolution ds problèms d stationnmnt. Ladr n Suiss, ll s implant maintnant sur l marché spagnol. ö Pag 18 Fonds Pour vous abonnr: L Tmps Indx Pl. d Cornavin 3, CP 2570, 1211 Gnèv 2 Tél Fax Collctions historiqus intégrals: Journal d Gnèv, Gaztt d Lausann t L Nouvau Quotidin Avis d décès - Pharmacis 28 SMS 24 Bourss t changs 26 Tout la météo 16 20, 22, (appl gratuit) Ls nouvaux étudiants sont-ils bin préparés aux étuds académiqus? Ls taux d échc t d abandon élvés à l issu d la prmièr anné sont parfois cités comm un motif d n doutr. Il n st pas stupid d s n soucir: construir sur l échc n st pas l millur plan qu l on puiss proposr aux juns. Ls rsponsabls univrsitairs sont toutfois rassurants: cs taux d échc sont stabls t aucun étud n documnt un baiss d nivau significativ ds bachlirs. Si ds critiqus constructivs sont nécssairs t binvnus, il n y a aucun raison d dénir à la maturité sa valur d tickt d ntré à l univrsité. Il import d l soulignr, alors qu d grossièrs attaqus suggèrnt l contrair. Ls coups sont portés n Suiss alémaniqu, où st proclamé la nécssité d rssrrr l accès à la maturité n n durcissant ls xigncs. Un Suiss alémaniqu qui nvoi déjà nttmnt moins d juns au gymnas qu la Suiss latin. Un Suiss alémaniqu où, régulièrmnt, st prononcé un élog quasi patriotiqu d l apprntissag, n mêm tmps qu st insinué l idé qu l gymnas prépar au chômag, c qui st un mnsong. La formation mérit un débat sériux, débarrassé d fausss vérités aux rlnts idéologiqus. L OCDE a répété la smain drnièr qu tous ss mmbrs ont bsoin d un main-d œuvr «d plus n plus instruit t formé pour fair fac à un concurrnc accru dans l économi d la connaissanc qui caractéris notr époqu». La Suiss n y échapp pas. Ell a tardivmnt créé la maturité profssionnll t dévloppé ls «univrsités ds métirs» (HES), justmnt pour compnsr ss lacuns n prsonnl qualifié dans ls métirs manuls. Sa chanc st d disposr d dux filièrs d formation prformants la voi profssionnll t la voi gymnasial. Ls dux sont complémntairs t prfctibls. Jour l un contr l autr rvint à s tirr un ball dans l pid. Tout comm s révélra contr-productiv l idé d réduir ncor l accès déjà très étroit aux univrsités. Accroîtr notr dépndanc nvrs l importation d crvaux étrangrs n st pas un politiqu d avnir.

2 2 Zooms Sur Intrnt La rvu d prss Qu st-c qui incit à la générosité? Occupy Wall Strt, un an pour rin? EDDY MOTTAZ > Contstation Ls idés d Occupy Wall Strt ont-lls réussi à infusr l débat politiqu ou n était-c qu un fu d paill? > La prss st scptiqu Cathrin Frammry Ls manifstations, atlirs t rndz-vous fstifs ont commncé dès samdi près d Wall Strt (t il y a d aillurs tout d suit u ds arrstations, racont l Wall Strt Journal, aux prmièrs logs), mais c était c lundi qu était vraimnt programmé S17 (Sptmbr 17), nom d cod pour la célébration du prmir annivrsair du mouvmnt Occupy Wall Strt à Nw York. La plac financièr américain dvait êtr ncrclé par un mur humain, t plusiurs opérations étaint programmés dans ls rus avoisinants plus ptits, pour échappr à la polic, slon ls organisaturs. Alors, il y a cux qui continunt à y croir, t ls autrs. «Un an après, on put considérr qu Occupy a échoué dans la plupart d ss objctifs», écrit l univrsitair nwyorkais Mark Grif, un ds prmirs à participr au camp du parc Zuccotti dans L Mond. «L projt qui consistait à amndr la Consti- L épilpsi raconté n musiqu t n livrs DR Qu ont n commun Juls César, Dostoïvski, Agatha Christi ou Nil Young? Tous souffraint ou souffrnt d épilpsi, c qui n ls a pas mpêchés d mnr un vi rich t plin. Dédramatisr ctt maladi, c st l pari qu fait la nurologu Fabinn Picard. Cathrin Frammry t Vanssa Lam l ont intrviwé, à l occasion du spctacl-conférnc qui a u liu cs jours aux Hôpitaux univrsitairs gnvois. Spctacl, car y déclamait l comédin Alain Carré, t y jouait l pianist François-Rné Duchâbl. Découvrz la vidéo sur notr pag Cultur. Fulguro, dix ans d dsign L atlir lausannois organis un rétrospctiv d ss réalisations. La fuill qui fait résrvoir d au. La lamp qui fait marqu-pag. L aménagmnt méditatif d la cathédral d Lausann. Ls affichs ds Urbains Touts figurnt parmi lurs réalisations. Un galri d imags pour narrr un décnni d objts savants t bricolés? A voir sur nos pags Société t Lifstyl. L ACTUALITÉ EN CONTINU tution pour rnvrsr la décision Citizns Unitd n a rin donné. Il a été qustion d luttr contr l financmnt privé ds partis politiqus, mais, aujourd hui, à l approch d l élction présidntill aux Etats-Unis, ls citoyns américains sont matraqués d spots publicitairs financés par ds intérêts privés à Nw York» Pourquoi l mouvmnt a-t-il prdu d son pouvoir d attraction? «Ls cntrs s sont transformés n cntrs d action social pour fair fac à l afflux d pauvrs. C phénomèn a plutôt dssrvi la réputation du mouvmnt auprès du grand public. C visag-là du pupl, prsonn n a nvi d l voir.» «Mais où sont ls douchs?» Sign qu l analys put êtr plus contrasté, ctt tribun d un tout autr tonalité dans l Guardian: «Ls dux mois d occupation du parc Zuccotti, n plin Nw York, furnt un succès, t jamais l soutin à Occupy n a été plus grand», écrit mais oui, Mark Grif, ncor, clui-là mêm du Mond. «L miracl d l époqu n n était pas un suls ls richs n ont pas l xpérinc prsonnll d l injustic t d la violnc du systèm Mais nous avons été détournés d notr caus par dux qustions cll d l infini violnc policièr contr ls protstatairs, t cll d l hygièn ds camps, dvnu un obsssion: mais commnt font-ils dans un tll promiscuité, sans toiltts t sans douch?!» C qui a manqué? «L mouvmnt n a pas réussi à s fair n- ds nantis d la société), t montré l fossé grandissant ntr ls richs t ls pauvrs.» L journal intrrog aussi Lawrnc J. Whit, économist à la NYU, qui fait un tout autr constat: «Un événmnt dign d intérêt médiatiqu qui sra put-êtr mntionné dans ls livrs d histoir sur la cris financièr comm un manifstation d désarroi d un group d la société Mais ls mntions historiqus sront l sul héritag d c mouvmnt» ANDREW BURTON/REUTERS Slon un étud d la Harvard Businss Rviw, notr humur a un incidnc sur notr générosité. Si êtr hurux rnd générux, ls auturs mttnt néanmoins n évidnc l fait qu un humur trist lié à la souffranc partagé, la compassion, incit égalmnt à la générosité. Ls récolts d dons véhiculant ds imags d détrss n font la démonstration. Mais st-c là tout c qui nous motiv à fair l bin? Carla Hilbr dl Pozzo, dans sa chroniqu ds «Fmms n affairs» rvint sur l importanc, dans l don, d la rlation ntr donnur t récipindair. A lir sur notr pag Opinions, à la sction «Fmms n affairs». >> Sur notr sit: L Tmps Mardi 18 sptmbr 2012 «Chrs banquirs, mrci» Manifstation à Washington Squar. Ls protstatairs spèrnt rtrouvr lur audinc d NEW YORK, 15 SEPTEMBRE 2012 tndr d la class ouvrièr, d l Amériqu moynn, qui s contnt d c qu ll a, d c qu ll st, n rstant, étonnammnt, consrvatric», slon c banquir cité par Adbustrs, inspiratur canadin d OWS. Ls Inrockuptibls ont u la bonn idé d rtrouvr crtains ds acturs d OWS qu ils avaint rncontrés l anné drnièr. Crtains s émrvillnt ncor: «Ls dux mois d sitting ont donné naissanc à ds actions t à ds créations artistiqus spontanés complètmnt inspirants; ds amitiés t ds lins intnss s sont créés illico; l mouvmnt s déployait slon ss proprs règls, dans un spctacl diurn t nocturn continu: un sort d Etat dans l Etat». D autrs ont ds souvnirs plus mitigés: «On m a fait sntir qu il m fallait êtr ntièrmnt disponibl sinon c n était pas la pin d prndr part au mouvmnt.» Et Ls Inrocks, un poil désabusés, d conclur: «C qui confirm hélas, t pour l dir vit, l profil typ d l Occupant à plin-tmps, jun, un pu paumé, n quêt d appartnanc, chômur ou vagabond.» Alors, qu rst-t-il d OWS? Au Canada, La Prss fait ls compts: «Environ 70 groups, dont 30 à 40 sont «très actifs», organisnt ncor ds activités régulièrs à Nw York, slon un ds organisaturs, t ont mis n plac ds atlirs d éducation populair n marg ds convntions républicain t démocrat L mouvmnt a aussi laissé qulqus slogans puissants, dont l célèbr «Nous somms ls 99%» (par opposition au 1% Vraimnt? Rstront aussi cs 8000 lttrs poignants d Américains surndttés qui, dans la foulé d OWS, ont écrit à lurs banqus, rassmblés dans un livr à charg t dont l Nw York Tims publi ds xtraits sous l titr sans équivoqu d «Chrs banquirs, mrci d avoir détruit nos vis». Témoignag: «J ai toujours cru qu ls étuds étaint l sul moyn d réussir dans la vi, mais j l rgrtt tous ls jours», écrit un jun fmm incapabl d rmboursr son prêt étudiant, t dont l pèr a u un malais cardiaqu après avoir dû abandonnr son assuranc vi pour l aidr. Rin d étonnant à c qu ls Indignés d Nw York lancnt désormais un appl à la grèv d la dtt ds ménags. «L annulation st inévitabl», écrivnt-ils, n citant notammnt un not blanch d la Fd. Et l sit Mdiapart d insistr: «Si l mouvmnt n st ni massif ni influnt, un myriad d ptits initiativs montr qu un «sprit Occupy» xist ncor.» La qualité ds étudiants n 1987 Quand l rctur d l Univrsité d Gnèv critiquait l écol «On attndait un bilan d l Univrsité d Gnèv comm il n plut chaqu anné au momnt du Dis Acadmicus. Il n n a rin été. Pour son drnir discours n tant qu rctur, Marcl Gunin a cassé l train-train ds discours officils t surpris son mond: n lançant qulqus pavés dans la mar d notr systèm éducatif. Ds «rmarqus critiqus» slon son mot, n fait, un véritabl discours d la méthod. Qu il a livré aux autorités univrsitairs t politiqus réunis judi à l Uni pour la célébration du Dis. L rctur Gunin part mais il doit «dir un crtain nombr d choss» Et il ls a dits. Sur ls nouvaux étudiants: «Ils manqunt d méthod t d goût à l ffort». Sur l nsignmnt primair t surtout scondair: il y règn, dit-il, un trop grand laxism au nivau ds xigncs. Sur la sction modrn: «Ls xigncs sont rlativmnt uniforms, il n y a rin d vraimnt difficil t cla s pai plus tard.» Sur notr systèm éducatif: clui-ci «mt trop l accnt sur ls connaissancs, dans tous ls domains, alors qu l on a baucoup trop négligé d inculqur aux juns un méthoddtravailavcladisciplin t l ffort qu ll impliqu». Et l rcturddistillrqulquschiffrs:n prmièr anné d l univrsité, on constat dux fois plus d échcs pour ls porturs d maturité modrn qu pour ls porturs d ma- turité classiqu ou scintifiqu Jugmnt sévèr qu Marcl Gunin scort d c constat amr: «C qu nous n avons souvnt plus l courag d xigr, qui st put-êtr passé d mod, c st un form d drill.» Et d ctt prophéti: «Dans l mond d dmain, l plus important sra d avoir appris à apprndr.» ARCHIVES HISTORIQUES >> Sur Intrnt Autr chval d bataill d Marcl Gunin: la longuur ds étuds. L âg moyn d obtntion du doctorat à Gnèv st d 35 ans. «C st trop», s écri-t-il. «Ls juns Américains ou ls Anglais puvnt facilmnt obtnir lur doctorat à l âg d 25 ans. Etant donné qu nous n somms pas prêts à admttr qu ls juns Suisss soint nttmnt plus bêts, il faut donc n chrchr la raison dans l organisation d notr systèm d formation, d l écol nfantin jusqu à l univrsité compris.» M. Gunin propos dux msurs concrèts pour diminur la duré ds étuds: la maturité à 17 ans, l doctorat n trois ans! Avc à la clé, la supprssion d la 6 primair, l rmanimnt ds programms du collèg. Quant au doctorat: «Dans l incapacité d l fair n trois ans, il vaut miux fair autr chos.» L chf d l Instruction publiqu, M. Dominiqu Föllmi, n a bin sûr pas u l tmps d étudir ls propositions du rctur. Après un laconiqu «J n partag pas touts ls thèss qui ont été avancés tout à l hur», il s st réjoui du rnouvllmnt d la pédagogi univrsitair tll qu ll st annoncé dans l prochain plan quadrinnal. [ ]» André Crttnand JOURNAL DE GENÈVE, 5 JUIN 1987 ö Ls malntndus d la maturité fédéral: pag 3 ANDROID 10.-/MOIS* * PRIX EN, TTC PUBLICITÉ L abonnmnt à l application android comprnd l accès à l intégralité ds contnus produits quotidinnmnt t mis à jour n tmps rél par la rédaction du tmps. Pour découvrir touts ls offrs du Tmps t souscrir à cll d votr choix, rndz-vous sur ou composz notr numéro d appl gratuit

3 L Tmps Mardi 18 sptmbr 2012 Tmpsfort 3 > Formation L tickt d ntré à l univrsité st-il galvaudé? > Ls hauts écols romands démntnt un baiss d nivau critiqué à Zurich > Ds visions très différnts d la formation s opposnt François Modoux La maturité n vaut-ll plus un clou? N prépar-t-ll plus aux étuds? C st c qu a insinué, au crux d l été, l nouvau rctur d l EPFZ, Lino Guzzlla. Sa diatrib contr l gymnas n st pas passé inaprçu. A l hur d la rntré univrsitair, plusiurs rsponsabls académiqus délivrnt toutfois un mssag rassurant. S xprimant dans la NZZ am Sonntag, Lino Guzzlla a fait l procès d un cursus gymnasial à ss yux «plus assz xigant». Il déplor la baiss du nivau moyn ds bachlirs; épingl ls gymnass qui fonctionnnt comm ds atlirs protégés; ls invit à s concvoir comm ds «écols d élit» tndus vrs la prformanc t l xcllnc; surtout il réclam ds xamns d maturité «plus sévèrs» n mathématiqus, n langu prmièr t n anglais. L coup d guul a fâché. Dans ls univrsités, on rproch à Lino Guzzlla d smr la confusion t d désécurisr ls étudiants t lurs parnts avc ds généralités énoncés sans aucun bas mpiriqu. «D la part d un scintifiqu t d un dirigant univrsitair, c n st tout simplmnt pas corrct», assèn Urs Mosr, profssur à l Institut d évaluation d l éducation d l Univrsité d Zurich t mmbr du projt national PISA. k «Sondrfall» suiss Cas particulir parmi ls pays d l OCDE, la Suiss rst attaché à un maturité généralist xigant. L titr, rconnu comm tickt d ntré à l univrsité (sauf n médcin), rst résrvé à un ptit catégori d étudiants sélctionnés n amont: n moynn 20% d un volé, avc d grands écarts cantonaux t régionaux. Dans ls pays voisins, jusqu à 60% d un class d âg obtint la maturité, mais l ntré à l univrsité s décid nsuit l plus souvnt sur xamn. Ls douts sur la qualité d la maturité suiss sont récurrnts. L débat st imprégné d un obsssion: l nivau d l écol baissrait régulièrmnt. «Déjà Hérodot parlait d ss élèvs n critiquant lur faibl nivau comparé au sin à lur âg», sourit Walo Hutmachr. Sociologu t spécialist d la formation, il obsrv qu ls bachlirs d aujourd hui sont «plus soupls t miux préparés qu lurs aînés à apprndr t à s insérr sur un marché du travail dvnu plus concurrntil». Urs Mosr rnchérit: «Ls générations plus âgés déplornt toujours la prt d nivau éducatif ds générations plus juns. La vérité, c st qu l humanité st dvnu toujours plus intllignt t qu nous avons toujours plus d connaissancs t d compétncs.» La Suiss a voulu n avoir l cœur nt. Un très sérius évaluation d la maturité a délivré, d 2005 à 2008, ds résultats rassurants tout n idntifiant ds lacuns (lir l intrviw ci-dssous). Commnt fair miux? Dpuis 2009, cantons t Confédération ont baucoup causé, mais pu agi. L trrain st politiqumnt miné. C st un champ d vivs tnsions ntr cantons ruraux t alémaniqus d un côté, urbains t romands d l autr. Un trrain où s affrontnt ds concptions d la formation différnts, parfois irréconciliabls. L prmir camp fait l élog d l apprntissag t plaid pour un accès ncor plus sélctif à l univrsité; l scond voit un accès plus larg à la maturité t aux étuds supériurs comm la millur assuranc vi ds juns. k Ls cantons la jount tactiqu Un décision «tactiqu» slon un participant a finalmnt été pris l 22 mars drnir par la CDIP. Dans l but d pérnnisr un maturité synonym d sésam pour ls hauts écols, ls cantons, associés au Scrétariat d Etat à l éducation t à la rchrch, ont chargé un group d travail d miux définir ls compétncs d bas rquiss à la fin du gymnas dans dux disciplins d bas: la langu prmièr t ls mathématiqus. C ptit pas dvrait calmr cux qui, à l instar d Lino Guzzlla, réclamnt un maturité plus xigant. En Suiss romand, où davantag d juns accèdnt à la maturité qu outr-sarin, ls propos du rctur zurichois font un flop. L présidnt d l EPFL, Patrick Abischr, démnt un baiss d nivau ds nouvaux étudiants. Ls taux d réussit à l xamn propéduti- MARTIN RUETSCHI/KEYSTONE Maturité fédéral, l grand malntndu Auditoir bin garni. L ntré dans un haut écol st la priorité ds bachlirs: 85,4% ds garçons t 69,5% ds fills font c choix. FRIBOURG, 9 DÉCEMBRE 2009 qu à l EPFL ( ) sont stabls, ntr 45 t 47% pour ls détnturs d un maturité cantonal. Ls résultats sont il st vrai moins bons pour ls titulairs d un maturité fédéral à l issu du cursus privé. A l Univrsité d Lausann, l rctur Dominiqu Arlttaz, mathématicin, st forml: «Absolumnt rin n m prmt d pnsr qu ls prmièrs volés d étudiants sont moins apts aux étuds qu il y a cinq, dix ou vingt ans.» Ls taux d réussit aux xamns d prmièr anné sont stabls. L suivi individualisé ds étudiants d 1r anné n délivr pas d résultats inquiétants: «Bin sûr, il y a ds abandons, ds rdoublmnts t ds réorintations. Mais rin d anormal t rin qui puiss documntr un baiss d nivau.» k Un dialogu constructif Vic-rctric d l Univrsité d Gnèv, Margarta Baddly drss un constat similair, y compris, soulign-t-ll, pour la Faculté ds scincs. Ell s réjouit du dialogu constructif qui règn ntr son univrsité t ls collègs du canton. Ds commissions d disciplin ntr nsignants ds dux nivaux, ainsi qu avc ls autrs institutions d formation cantonals, assurnt un «vill pédagogiqu» dans plusiurs domains, notammnt ls mathématiqus. «Si d sériuss lacuns dans l bagag ds bachlirs étaint idntifiés, c srait l liu pour n parlr. Mais c n st pas un sujt à l ordr du jour, à c stad.» k La filièr maths dissuasiv Bin plus préoccupant, jug Patrick Abischr, st l rétrécissmnt du bassin naturl d rcrutmnt ds futurs étudiants à l EPFL. L nombr d gymnasins optant pour la maturité Physiqu t Application ds mathématiqus (PAM) baiss. L ffctif actul d 1800 maturités PAM par an n rprésnt qu 10% du total ds maturités délivrés n Suiss. L présidnt d l EPFL s désol: «Ctt maturité st dvnu difficil à vndr chz ls juns car ll a la réputation d êtr la plus difficil.» Ls étudiants issus d ctt filièr sont «plutôt bin préparés» à un cursus à l EPFL, constat-t-il pourtant. Il n vut pour pruv qu ils sont 59% à réussir l xamn d prmièr anné. Ls taux d réussit sont infériurs pour ls étudiants issus ds autrs filièrs: 43% pour la maturité Biologi/Chimi; 37% pour touts ls autrs réunis. Cux qui s sntnt trop just savnt qu avant l grand saut ils ont intérêt à bûchr. L EPFL n a pas attndu Lino Guzzlla pour ls aidr. Ell a publié un livr, L savoir-fair n mathématiqus, qui définit ls compétncs minimals rquiss à l EPFL. Patrick Abischr craint qu l travail ntamé sous l égid d la CDIP ignor ctt xprtis t fix un nivau standard n mathématiqus infériur aux compétncs rquiss pour ntrr sans lacun à l EPFL. k Pour un xamn cntralisé La démarch ds cantons, ajout Patrick Abischr, s avérra suffisant uniqumnt lorsqu l acquisition ds compétncs nsignés sra bin contrôlé. Il plaid pour un xamn commun: «Il prmttrait d miux suivr l acquisition ds compétncs d bas t garantirait un cohérnc national t un millur égalité ds chancs.» Un vœu piu, car la CDIP a écarté tout projt d xamn cntralisé. Urs Mosr l rgrtt: «Introduir n srait-c qu un ptit dos d comparaison t d transparnc srait souhaitabl.» L sujt st tabou, ls cantons protégant lur autonomi d mttr n œuvr la maturité. «Un bon nivau n langu prmièr t n maths st crucial» > L profssur Franz Ebrl, d l Univrsité d Zurich, a crné ls lacuns d la maturité DR L Tmps: Vous avz dirigé l évaluation d la maturité à partir d un échantillon d 3772 bachlirs d tout la Suiss. Qulls lacuns avz-vous détctés? Franz Ebrl: Nous avons tsté ls compétncs n langu prmièr, n mathématiqus t biologi, ainsi qu l acquisition d un pnsé analytiqu. Un parti non négligabl ds bachlirs ont ds compétncs insuffisants dans au moins un ds dux branchs évalués. C constat n a rin d surprnant puisqu l on put obtnir la maturité n ayant ds nots insuffisants dans crtains branchs, avc ds possibilités d compnsation. Il faut êtr vigilant t soulignr qu un bon nivau n langu prmièr st cntral pour réussir n import qulls étuds t qu, sans d solids compétncs n mathématiqus, l échc st programmé dans tout un séri d disciplins à l univrsité. ts s élvait à 19,6% n langu prmièr t 41,4% n mathématiqus. Un motif d inquiétud st l nivau très faibl dans ls domains tstés du sgmnt réunissant ls bachlirs ls moins prformants (20% d l échantillon). Ls bachlirs présntaint ds nivaux très disparats. D trop grands écarts discréditnt-ils la vocation d la maturité à garantir l aptitud aux étuds supériurs? C st just, on a nrgistré ds disparités énorms ntr bachlirs t ntr classs, c était inattndu. Par xmpl, n mathématiqus, la millur class obtnait un résultat moyn trois fois supériur à la moins bonn. Idm n biologi. L écart était moins grand n langu prmièr, mais, tout d mêm, la millur class obtnait un résultat dux fois supériur à la moins prformant. En 2007, 4,7% ds bachlirs avaint un not insuffisant n langu prmièr, 24,4% n mathématiqus. Si l on n considèr qu ls xamns écrits d maturité, l pourcntag d nots insuffisan- La CDIP a écarté un xamn d maturité cntralisé. Un rgrt? C st un qustion délicat. Il y aurait ds avantags à pouvoir msurr t comparr ls prformancs ds élèvs n Suiss. En rvanch, ls inconvénints sont supériurs. L xpérinc montr qu un xamn cntralisé pouss au bachotag. Ls apprnants s concntrnt sur un ptit nombr d connaissancs qui sront tstés. L nsignant s adapt lui aussi à ctt contraint t son nsignmnt s appauvrit. Ct fft prvrs put trompr sur la réll aptitud du gymnasin à ntamr ds étuds. L autr argumnt contr un xamn cntralisé st qu il réduit la librté ds nsignants, or cll-ci rst, dans la grand majorité ds cas, la millur garanti d un nsignmnt vivant t xigant. Où xist-t-il un marg d manœuvr pour fair miux? Précisr ls savoirs t compétncs d bas à attindr à la fin du gymnas pour la langu prmièr t n mathématiqus la CDIP m a donné c mandat aiguillra ls nsignants dans lur travail. J crois baucoup aux initiativs qu ds nsignants puvnt prndr pour s ntndr sur ds matièrs communs à nsignr t à évalur. Cs démarchs bottom up crént d l émulation t d la transparnc. C sont d préciuss démarchs orintés vrs davantag d qualité. J plac aussi baucoup d spoir dans l dévloppmnt d moyns didactiqus qui aidront ls gymnasins à miux attindr ls objctifs fixés. Cla suppos un travail d formation ds nsignants dans l optiqu d «apprndr à apprndr». Un matéril approprié doit êtr créé. Ds initiativs promttuss xistnt. Nul bsoin d durcir ls xigncs pour accédr à la maturité? La maturité suiss soutint la comparaison intrnational. Son orintation généralist (12 branchs) s défnd. L choix prsonnalisé d branchs prioritairs fonctionn. J tins pour inapproprié la proposition d réduir l choix ds branchs à option. L travail d maturité, qu nous avons aussi évalué, st un bon élémnt préparatoir aux étuds. J ai fait un rcommandation qui méritrait un discussion: la compnsation d nots insuffisants dans ls savoirs t compétncs d bas par ds nots élvés dans d autrs matièrs n doit plus êtr possibl. Cs bass indispnsabls pour tous n concrnnt qu un parti ds matièrs nsignés n langu prmièr t n mathématiqus. Il n st pas souhaitabl qu ds gymnasins puissnt pour ainsi dir tirr un trait sur cs dux disciplins. Ctt msur rnforcrait la légitimité d la maturité comm tickt d ntré à l univrsité t ll désamorcrait l rproch d un «maturité au rabais». Propos rcuillis par F. Mx Alors, un tmpêt dans un vrr d au? Plusiurs consillrs d Etat s dmandnt si l EPFZ n mèn pas un gurr qui n dit pas son nom. Sa dirction aurait «un agnda caché». L attaqu d Lino Guzzlla contr l gymnas préparrait l trrain pour imposr, un jour, aux étudiants suisss un xamn d ntré à l EPFZ. k Philosophis antagonists Un lobby alémaniqu, soutnu par ds miliux économiqus, agit dans dux dirctions: durcir t rstrindr l accès à l univrsité t, simultanémnt, valorisr davantag la voi profssionnll, d l apprntissag aux HES. Patrick Abischr avrtit qu il n st pas d c combat: «Chaqu jun qui a un baccalauréat ou un maturité fédéral doit avoir sa chanc d fair ds étuds à l EPFL.» En Suiss romand, il y a consnsus pour n pas jour l apprntissag contr ls étuds. «Il st important d visr l xcllnc dans ls dux filièrs qui sont complémntairs», insist Patrick Abischr. Charls Br l xprim avc ss mots: «Mon souci quotidin st d assurr la millur formation au jun d un banliu n décrochag scolair t au surdoué n mathématiqus.» En chiffrs L taux d maturité gymnasial n Suiss était d 19,8% n Soit un jun d 19 ans sur cinq qui obtint un crtificat d maturité gymnasial. Ls fills font miux (23,4%) qu ls garçons (16,4%). L taux moyn allmand st bin supériur (33,9%), idm pour l taux français (60%). L écart ntr cantons st grand. L Tssin (29,8%) obtint l taux d maturité l plus élvé, dvant Bâl-Vill (28,8%). Suivnt cinq cantons romands: Gnèv (27,5%), Nuchâtl (25,6%), Vaud (23,8%), Fribourg (22,8%) t l Jura (22,6%). Glaris frm la march (12,3%). Ls cantons univrsitairs alémaniqus obtinnnt un scor infériur à la moynn national: 18,7% à Brn, 18,2% à Zurich t 13,1% à Saint-Gall. L ntré à l univrsité st la priorité ds bachlirs: 85,4% ds garçons t 69,5% ds fills font c choix. LT

4 4 Intrnational L Tmps Mardi 18 sptmbr 2012 L spctr d la justic fac aux blligérants syrins La Palstin à l ONU: duxièm! > Nations unis Pas d impunité n Syri, promt l Consil ds droits d l homm ABBAS MOMANI/AFP Sandra Moro Manifstation monstr l anné drnièr n favur d la rconnaissanc d la Palstin. Aujourd hui, ls Palstinins multiplint ls réactions d colèr, contr la vi chèr t contr lur propr présidnt dont ls promsss n ont abouti à rin. RAMALLAH, 21 SEPTEMBRE 2011 > Nations unis Ls Palstinins vont dmandr à nouvau la rconnaissanc d lur Etat > Israël t ls Etats-Unis mnacnt Luis Lma Il y a un an, l audac du gst avait suffi. Tandis qu l présidnt d l Autorité palstininn, Mahmoud Abbas, affichait son intntion d dmandr la rconnaissanc d la Palstin au Consil d sécurité d l ONU, ls gns dansaint dans ls rus d Cisjordani. Aujourd hui, ls Palstinins multiplint ls réactions d colèr, contr la vi chèr, contr un occupant israélin toujours aussi présnt t contr lur propr présidnt dont ls promsss n ont abouti à rin. Entr-tmps, c qui dvait êtr un coup d éclat s st transformé n coup d épé dans l au. Dvant l op- position frontal ds Etats-Unis, t sa mnac d un vto, l Consil d sécurité n a mêm pas pris la pin d votr sur la qustion. L pari palstinin a tout just conduit à son intégration n tant qu mmbr à l Unsco. Mais au passag, il a valu à ctt drnièr d prdr près du quart d son budgt, soit la part d la contribution américain. Mahmoud Abbas, pourtant, l a répété c dimanch: la Palstin ntnd récidivr, ctt fois à travrs l Assmblé général d l ONU, dont la nouvll sssion s ouvr c mardi à Nw York. «Nous avons 133 Etats qui rconnaissnt la Palstin avc Jérusalm-Est comm capital», affirmait l présidnt palstinin, sur un ton xmpt toutfois d tout triomphalism: «Si nous n y allons pas, l nsmbl d la caus palstininn tombra dans l oubli.» Statut d Etat obsrvatur A l invrs du Consil d sécurité, l Assmblé général n offrirait à la Palstin qu un statut d Etat obsrvatur t non d mmbr d plin droit. Faut d miux, l Autorité palstininn continu cpndant d pnsr qu c chmin pourrait lui ouvrir la port à d autrs ncints intrnationals, dont la Cour pénal intrnational, où la Palstin srait ainsi à mêm d s opposr aux agissmnts israélins. «Trrorism diplomatiqu» En un an, l nvironnmnt intrnational n s st pas baucoup dégagé pour la caus palstininn. La smain drnièr, un port-parol du Départmnt d Etat américain, Victoria Nuland, rapplait qu, vu d Washington, la sul «voi réalist» pour ls Palstinins consistait à rvnir à la tabl ds négociations avc Israël. Dans lur programm d campagn, aussi bin Barack Obama qu son rival républicain Mitt Romny n font pratiqumnt pas référnc au conflit israélo-palstinin, sinon pour assurr lur soutin sans faill à l Etat hébru. Comm Israël, ls Etats-Unis considèrnt qu la quêt d un rconnaissanc par la communauté intrnational constitu un action «unilatéral». Un position d autant plus étonnant, n réalité, qu l Etat d Israël st lui- mêm l fruit d un création ds Nations unis. L chf d la diplomati israélinn, l faucon Avigdor Librman, a déjà mis n gard sur l fait qu Israël considérait la démarch palstininn comm du «trrorism diplomatiqu». L Etat hébru a mnacé à plusiurs rpriss la futur Palstin d rprésaills, dont par xmpl la rtnu ds taxs qu il appliqu sur ls bins palstinins. Ds mnacs auxqulls l Congrès américain ajout n outr la suspnsion d tout aid t d tout contact avc ls Palstinins n cas d passag à l act. «C st du chantag. J n sais pas commnt l applr autrmnt», xpliquait récmmnt à la BBC la négociatric palstininn Hanan Ashraoui. «Soyz-n sûrs, nous irons d l avant», assurait d son côté un Mahmoud Abbas qui dvrait fair la dmand officill l 27 sptmbr prochain. «Nous n partirons pas t nous n répétrons pas l rrur d 1948», concluait-il. Un référnc au rfus ds Palstinins, t du rst du mond arab, d rconnaîtr à l époqu la création d l Etat d Israël. Un nouvll fois, la Syri d Bachar l-assad, décrié, blâmé, a été mis au banc d la communauté intrnational par l Consil ds droits d l homm réuni à Gnèv. Point fort d la sssion n cours, la présntation à l assmblé, lundi, du rapport d la commission d nquêt sur la Syri rndu public l 15 août drnir (LT du ), dvrait débouchr sur l adoption d un nouvll résolution. Outr la dénonciation ds xactions du régim, ll dvrait rnouvlr l mandat d la commission. Fait nouvau, ls déclarations d un majorité d pays ont insisté sur l ntré n scèn programmé d la justic intrnational. Bin srvi par l travail d nquêt fficac d la commission, ll sra n msur d traqur ls bourraux t lurs complics, ont souligné, n substanc, d nombrux Etats. Un mnac à l égard ds blligérants qui sonn cpndant comm un avu d impuissanc d la communauté intrnational fac à la poursuit du carnag, qui smbl dstiné «à continur jusqu à l épuismnt d un parti ou d l autr», slon Paulo Pinhiro, l présidnt d la commission. «Dramatiqu scalad» L documnt présnté au Consil fait état d un situation humanitair t économiqu toujours plus dégradé n Syri, t d un «dramatiqu scalad» ds violncs, caractérisés par d gravs violations ds droits d l homm dont «l nombr, l rythm t l amplur» ont augmnté. Ls commissairs validnt dans lur rapport ds conclusions qu ils formulaint déjà dans lurs précédnts compts-rndus. Ils confirmnt ainsi qu ils ont «ds motifs raisonnabls d pnsr qu ls forcs gouvrnmntals t ls chabiha [ndlr: ds milics qui lur sont fidèls] ont commis ds crims contr l humanité, ds crims d gurr», notammnt n pratiquant la tortur t l murtr dans l cadr d un politiqu d Etat qui prnd largmnt ls civils pour cibl. Mais ils inclunt aussi à lur documnt ds élémnts inédits, n rndant ls forcs loyals au gouvrnmnt ntièrmnt rsponsabls du massacr d Houla, qui avait fait plus d 100 morts l 25 mai drnir, n évoquant l émrgnc d plusiurs groups armés qui s réclamnt d l islam radical, t surtout n accusant pour la prmièr fois ls forcs d l opposition, miux armés t organisés, d avoir commis ds «crims d gurr». Mêm si, précisnt ls xprts, lurs abus «n ont pas attint la gravité, la fréqunc t l amplur d clls commiss par ls forcs gouvrnmntals». La plupart ds pays ont xplicitmnt condamné tous ls crims d gurr commis, y compris cux ds groups antigouvrnmntaux. Avc ds nuancs d taill toutfois: alors qu la Franc accabl l régim Assad t décrit un opposition poussé à commttr ds crims d gurr par «la spiral d la violnc, l désspoir t la pur», la Suiss, ll, n smbl plus fair aucun distinction ntr ls uns t ls autrs, t appll «tous ls acturs n Syri à mttr immédiatmnt fin à l usag d la violnc t à rspctr lurs obligations d droit intrnational». Plaidant pour l rnforcmnt d la commission d nquêt, la Confédération, qui propos d y intégrr Carla Dl Pont (LT du ), nvisag par aillurs l nvoi d un lttr signé par un coalition d Etats, applant l Consil d sécurité d l ONU à saisir la Cour pénal intrnational à propos du cas syrin. D son côté, la Syri a fait fac aux accusations avc un crtain flgm, dénonçant un rapport «imprécis t pas objctif». Ell a pu comptr sur l soutin d ss alliés traditionnls, dont la Russi t la Chin. ö L pièg kurd d Damas: pag 14 Quartir «purifié» Dans l cntr d Alp, ls troups gouvrnmntals contrôlaint l quartir stratégiqu d Midan, théâtr d combats acharnés pndant un smain, a constaté un corrspondant d l AFP, qui a vu un dizain d corps d rblls gisant au sol près d ctt zon. L quotidin Al-Watan, proch du pouvoir, a annoncé qu Midan avait été «purifié». Au moins 64 prsonns (36 civils, 15 soldats, 13 rblls) ont péri hir dans ls violncs à travrs l pays, slon un bilan provisoir d l Obsrvatoir syrin ds droits d l homm. AFP «Tous ls paramètrs du désastr réunis dans l Afriqu ds Grands Lacs» Après avoir jté sur ls routs prsonns n Républiqu démocratiqu du Congo (RDC), t provoqué la fuit d autrs au Rwanda t n Ouganda, ls violncs qui murtrissnt ls Kivus dpuis avril drnir mnacnt d mbrasr un fois d plus tout la région ds Grands Lacs. Dans un rapport publié mardi drnir, l ONG Human Rights Watch accus la rébllion du M23, issu d un mutinri dans l armé congolais, d commttr «ds crims d gurr à grand échll». Installés dans ls Kivus, ls insurgés sont adossés à la frontièr avc l Rwanda, pays accusé par l ONU d soutnir activmnt l M23. Pour Thirry Vircoulon, dirctur du projt Afriqu cntral d Intrnational Crisis Group, qui s trouvait la smain drnièr à Gnèv à l invitation du Cntr d politiqu d sécurité (GCSP), cs troubls sont la conséqunc d problèms d fond ancins t prsistants, qu ni ls gouvrnmnts ds Etats concrnés, ni la communauté intrnational n s sont donné la pin d mpoignr. Entrtin. NORDKIVU Masisi MANIEMA R.D. CONGO Lac Edouard Rutshuru OUGANDA > Afriqu Pour l xprt Thirry Vircoulon, ls violncs dans l st d la RDC risqunt d rplongr tout la région dans un cris profond Goma Lac Kigali Kivu R W A N D A Bukavu SUD-KIVU km BURUNDI Bujumbura L Tmps: Quls sont ls élémnts ls plus inquiétants d la cris qui rssurgit dans la région ds Grands Lacs? Thirry Vircoulon: Dix ans après l accord d paix conclu à l issu d la duxièm gurr du Congo (ndlr: qui a fait plus d 3 millions d morts), on obsrv n RDC davantag d milics dans ls Kivus, davantag d violations ds droits d l Homm, t davantag d rcrutmnt d nfants soldats. Autr sourc d préoccupation, l armé n n st pas réllmnt un: ll n st pas payé, pas discipliné, t constitué d divrs groups armés qui ont intégré ss rangs mais ont maintnu lurs systèms d commandmnt. Tout cla résult d un absnc d réform d la gouvrnanc t d l armé, du fait qu ls accords d 2009 ntr Kinshasa t l Congrès national pour la défns du pupl (ndlr: un milic qui écumait ls Kivus) n ont pas été appliqués, t du déroulmnt ds élctions d l anné drnièr qui ont marqué un frmtur du procssus politiqu, au liu d prmttr son ouvrtur (ndlr: Josph Kabila a été rconduit à la présidnc dans ds circonstancs très contstés). Il faut ncor ajoutr à cla ls intérêts rwandais dans la région, la résurgnc d la tnsion rwandocongolais, t nous avons tous ls paramètrs du désastr. Vous pointz largmnt ls faiblsss du procssus d paix pour xpliqur la situation actull L procssus d paix a été à l origin d un rlatif rtour au calm dans la région, mais il n a pas prmis à la démocrati d s y implantr, ni d réglr ls lutts foncièrs auxqulls s livrnt ls différnts thnis. Il n a pas non plus résolu l fait qu l Rwanda, doté d pu d rssourcs, s intérss d très près à clls d son voisin. Ctt fort inégalité socioéconomiqu dmur ntr un Rwanda surpuplé t un trritoir congolais xtrêmmnt vast. Ls problèms politiqus n ont pas trouvé d solution, ils ont été glés par l procssus d paix. Et tant qu ls problèms d fond n sont pas traités, ils réapparaissnt un jour ou l autr. A qull évolution faut-il s attndr? Pour l hur, un sort d csszl-fu informl s st instauré ntr la rébllion du M23 t l armé congolais. L M23 st installé dans son fif, à la frontièr avc l Rwanda, t comm l armé a été défait dux fois n juillt, ll n a pas lancé d autr opération. Tout st suspndu, mais pndant c tmps, l M23 s nracin. Il a nommé ss administraturs, un gouvrnmnt fantoch, t a prononcé drnièrmnt un discours d politiqu général. Il appliqu la stratégi du group armé qui tnt d s donnr un légitimité. Pndant c tmps, ds discussions diplomatiqus s poursuivnt au sin d la Conférnc intrnational pour la région ds Grands Lacs, nvisagant l déploimnt d un forc armé. Mais outr l fait qu c projt paraît difficil à mttr n œuvr, il n st pas crtain qu ls qulqu 4000 homms supplémntairs dont il st qustion soint n msur d fair la différnc sur l trrain. On tourn n rond, l histoir s répèt. Fac au rfus d négocir d Kinshasa, l M23 pourrait êtr tnté d fair montr la prssion par un nouvll offnsiv militair. Ls autorités sont aussi très va-t-n-gurr, cla pourrait donc vit dérapr. A cla s ajout l fait qu l armé a n grand parti convrgé au Kivu pour fair fac au M23, délaissant crtains partis du trritoir. Et drrièr ss ligns, d multipls groups armés qui s trouvnt n zon forstièr sont librs d agir comm bon lur smbl. Ils s livrnt à ds xactions, notammnt sur ls rwandophons, car ls tnsions thniqus sont désormais fortmnt xacrbés. Qul srait l plus sûr moyn d nrayr la cris? La solution du problèm ds Kivus t du rst du Congo s trouv à Kigali t à Kinshasa. Ls sanctions adrssés au Rwanda par crtains baillurs d fonds qui ont suspndu lur aid constitunt un début d solution. Pour autant qu cs msurs s confirmnt, car crtains pays, tls qu ls EtatsUnis ou la Grand-Brtagn, smblnt tntés d ls rmttr n caus. La décision du Comité ds sanctions du Consil d sécurité d l ONU au sujt du Rwanda, attndu dans ls mois qui vinnnt, rvêtira un importanc capital. Il faut par aillurs fair prssion sur Kinshasa pour qu un réform d l armé soit lancé. Il srait sans dout souhaitabl d écartr crtains officirs, mais il faut surtout payr ls soldats. Et au-dlà d cs msurs d gstion d cris, s attaqur aux problèms d fond. Propos rcuillis par S. Mo.

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6 6 Intrnational Panorama Cours sur l islam à l écol: un Land innov Début du procès d l x-bras droit d Bo Xilai L procès du chf policir chinois Wang Lijun, x-bras droit du dirigant déchu Bo Xilai, a commncé lundi à huis clos dvant un tribunal d Chngdu (sud-oust). Scondant Bo Xilai, alors scrétair général du Parti communist d Chongqing, Wang Lijun avait dirigé un lutt musclé contr la corruption dans la mégalopol, un opération marqué par d gravs accusations d violation ds droits d l homm. En févrir drnir, brutalmnt tombé n disgrâc auprès d son mntor, il avait tnté d trouvr rfug dans un consulat américain, à Chngdu, un événmnt qui a passionné ls intrnauts t suscité ls spéculations ls plus folls. (AFP) Afriqu «Crims d gurr» au Mali La haut-commissair d l ONU aux droits d l homm, Navi Pillay, a dénoncé la violnc ds groups islamists dans l NordMali, évoquant «plusiurs gravs violations ds droits d l homm» t «évntullmnt ds crims d gurr». Ds islamists ont d nouvau détruit à coups d martaux t d piochs l mausolé d un saint musulman, samdi dans l nord du Mali sous lur contrôl, a-t-on appris hir. A Abidjan, ls ministrs d la Défns t ds Affairs étrangèrs d la Cédéao étaint réunis pour xaminr la faisabilité d un intrvntion armé. (AFP) Europ Vatilaks: procès du majordom fin sptmbr L procès du majordom du pap Bnoît XVI, Paolo Gabril, soupçonné d avoir livré à la prss ds documnts confidntils t qui doit êtr jugé pour vol aggravé, débutra l 29 sptmbr, a annoncé lundi l Vatican. (AFP) Proch-Orint Salafists condamnés Dux Palstinins d un group salafist ont été condamnés lundi par un tribunal militair à Gaza à la réclusion à prpétuité pour l nlèvmnt t l murtr du militant pacifist italin Vittorio Arrigoni. Dux autrs Palstinins ont été condamnés à 10 ans d travaux forcés t à un an d prison dans la mêm affair. (AFP) > Allmagn Dpuis la rntré, la Rhénani-du-NordWstphali organis ds cours d rligion musulman dans ls établissmnts publics > Rportag dans l un d ux à Bonn Nathali Vrsiux BERLIN «Sa-lam a-ly-koum!» Ls nfants répondnt au salut d lur profssur avant d ntonnr la chanson qu ils connaissnt par cœur: «Vivz n paix avc ls autrs, vivz n paix avc la trr, avc l au» L txt rappll qu n arab «islam» rim avc «paix». Tous ls judis pu avant l déjunr, ls élèvs d CE2 (9 ans) d l écol Robrt Koch d Bonn s rndnt n sall d rligion. Farsi, Diba, Jusuf, Kaya t Omar vinnnt d Turqui, du Pakistan, du Maroc, d Iran ou du Yémn. A ctt hur, lurs camarads d class allmands fréquntnt ls cours d rligion catholiqu ou protstant proposés dans touts ls écols publiqus d Allmagn, conformémnt à la loi. L an drnir ncor, Farsi, Diba, Yusuf, Kaya t Omar dvaint alors s rndr n sall d prmannc. Mais dpuis la rntré, l écol Robrt Koch fait parti ds 44 établissmnts d Rhénani-du-NordWstphali, l Land l plus puplé du pays, à proposr aussi ds cours d rligion musulman. Au programm c jour-là, la gstion ds conflits. «Ls conflits sont comm un icbrg, xpliqu l institutur, Brnd Ridwan Baukncht. La caus réll d la disput n st n général pas c qu on voit. Qu faisait Mahomt lorsqu il était n colèr? Il s rtirait pour s apaisr. Et si ça n suffisait pas, il s allongait qulqu part pour s détndr. S mttr n colèr n st pas la bonn façon d résoudr ls conflits.» Ls cours, à raison d dux hurs par smain, s font n allmand mêm s il arriv à l nsignant d écrir ds mots d arab au tablau, ou d lir d courts sourats n vrsion original. Brnd Ridwan Baukncht, un Allmand «convrti à l islam pour l amour d un Turqu», st diplômé n sociologi t n scincs islamiqus. Il nsi- gn à chval sur quatr établissmnts du quartir d Bad-Godsbrg, un quartir populair du sud d Bonn comptant d nombruss minorités thniqus. «L but st d amnr ls nfants à s dmandr commnt vivr lur rligion dans un Etat séculir t pluralist» Ls fills, prsqu touts rgroupés à un tabl du prmir rang, écoutnt avc attntion. Aucun n port l foulard, pourtant autorisé dans ls écols d Allmagn. Dans un coin, dux garçons s font ds grimacs. «Ils vinnnt d arrivr t n parlnt pas allmand», xpliqu la dirctric d l établissmnt, Brigitt Fuchs. L institutur sépar ls dux nfants, rtourn à son sujt. «La class st très hétérogèn, xpliqu-t-il. Nous avons dans l écol plus d 20 nationalités différnts! Ds élèvs qui vinnnt d Afriqu du Nord t parlnt l arab t d autrs qui n l parlnt pas, ds Bosniaqus qui vivnt lur rligion très différmmnt, ds nfants d famills athéists. Ls cours d rligion, c n sont pas ds cours d Précursur, l Land d Rhénanidu-Nord-Wstphali contrôlé par ls sociaux-démocrats t ls Vrts a voté n décmbr drnir la mis n plac d un nsignmnt rligiux musulman dans ss écols t ssui ls plâtrs. Ctt anné, suls 2500 sulmnt ds élèvs musulmans du Land rcvront un nsignmnt rligiux à l écol. La Rhénani manqu d profssurs qualifiés, faut d moyns, ls programms sont n cours d discussion, ls manuls n cours d fabrication. Si l offr st ncor balbutiant, la dmand st considérabl. «Dans notr écol, nous avons 194 élèvs, dont 95 d confssion musulman, xpliqu Brigitt Fuchs. Nonant sont inscrits au cours d rligion.» Déjà n 2010, un étud mné auprès ds musulmans du Land révélait qu 83% d ntr ux étaint favorabls à l nsignmnt rligiux à l écol. D autrs régions dvraint suivr la Rhénani-du-Nord-Wstphali. En août, la vill-etat d Hambourg a ainsi signé un accord similair avc la communauté musulman prévoyant la rconnaissanc ds jours fériés musulmans, t l instauration d un nsignmnt rligiux sur l islam dans ls écols publiqus d la vill. > Cambodg L x-ministr ds Affairs socials, Ing Thirith, n répondra jamais ds crims dont ll st accusé Ell avait promis à ss jugs l «sptièm crcl d l nfr» t qualifié ls accusations d génocid, d crims contr l humanité t d crims d gurr à son ncontr d «100% fausss». Ing Thirith, l ancinn ministr ds Affairs socials du régim khmr roug âgé aujourd hui d 80 ans, a été libéré dimanch par l tribunal siégant à Phnom Pnh t parrainé par ls Nations unis chargé d jugr ls crims du régim d Pol Pot. Ls jugs ont xpliqué n avoir pas d autr choix: Ing Thirith souffr, slon l communiqué du tribunal, d un «maladi dégénérativ progrssiv», probablmnt la maladi d Alzhimr, qui la rnd incapabl «d êtr jugé dans un futur proch». Ctt libération st assorti d conditions: Ing Thirith, qui a été rndu à sa famill, n pourra pas quittr l Cambodg ni intrférr dans l procès au cours duqul sont jugés trois autrs dirigants khmrs rougs: son mari, Ing Sary, l x-ministr ds Affairs étrangèrs (86 ans), l ancin chf d Etat khmr roug Khiu Samphan (80 ans) t l x-numéro dux du régim, Nuon Cha (85 ans). Ell pourra toutfois rncontrr son mari, détnu dans un cllul isolé à côté du tribunal. «Mmbr influnt» Souvnt qualifié d «prmièr dam» par ls obsrvaturs sa sœur Khiu Ponnary était l épous du ladr du régim khmr roug Pol Pot, mais avait prdu la raison avant la pris du pouvoir par ls Khmrs rougs n avril 1975, Ing Thirith a néanmoins joué un rôl actif dans la mis n plac t l application d la politiqu totalitair du régim durant lqul 1,7 million d Cambodgins sont morts, ntr 1975 t 1979, par xécution, d faim, d épuismnt ou d manqu d soins. «Ell était un mmbr influnt du parti qui xrçait un pouvoir au nivau national [ ]. En tant qu ministr ds Affairs socials, Ing Thirith était prsonnllmnt t dirctmnt impliqué dans l rfus d octroyr aux Cambodgins ls soins ls plus primairs», a réagi Youk Chhang, dirctur du Cntr d documntation du Cambodg, lqul collct ls documnts sur la périod khmèr roug, après avoir appris la décision du tribunal. Etudiant n littératur anglais à l Univrsité d la Sorbonn, spécialist d Shakspar, Ing Thirith avait rncontré Ing Sary n 1951 n fréquntant ls crcls marxists Pékin hauss l ton au sujt ds îls Snkaku > Asi La Chin a nvoyé six navirs autour ds îlots disputés administrés par l Japon Dans l post d commandmnt du patrouillur chinois Haijian 50, un jun officir d l agnc d survillanc maritim chinois récit dans l combiné un smonc à l intntion ds gard-côts japonais: «L îl d Diaoyu t ls îls annxs font historiqumnt parti du trritoir chinois, la Chin n détint ds pruvs historiqus t juridiqus. Vos navirs ont violé la souvrainté t ls droits d la Républiqu populair d Chin. [ ] Cssz immédiatmnt vos infractions, ou vous dvrz n assumr touts ls conséquncs!» La séqunc, qui s st déroulé vndrdi matin 14 sptmbr au larg ds Snkaku (Diaoyu n chinois), un group d îlots d mr d Chin orintal administré par l Japon mais rvndiqué par ls Chinois, a tourné n boucl c wk-nd sur la télévision d Etat chinois. Plusiurs dizains d cas d intrusion d navirs d agncs d Etat chinoiss dans c qu l Japon considèr comm ss aux trritorials autour ds Snkaku ont u liu cs dux drnièrs annés, mais c st la prmièr fois qu un tll démonstration d forc (ls six na- prièr, mais ds cours d réflxion. L but st d amnr ls nfants à s dmandr commnt vivr lur rligion dans un Etat séculir t pluralist. Pour ls nfants, l écol dvint un troisièm pilir d nsignmnt d l islam, à côté d la famill t d la mosqué. Pour ls famills, c st un rconnaissanc d lur cultur par l Etat.» En clair, c srait un important factur d intégration t l millur moyn d protégr ls nfants d tout influnc intégrist. D fait, l Allmagn chrch dpuis longtmps à mttr n plac un nsignmnt rligiux musulman, contrôlé par l Etat, n accord avc ls princips d la démocrati t ls valurs d la Constitution allmand. Ls prmièrs tntativs rmontnt à 1979! Mais chaqu ssai s était jusqu alors hurté à l absnc côté musulman d intrlocutur cntral t uniqu avc qui mttr n plac programm t matéril scolair, sélction t formation ds nsignants, comm l xig la Loi fondamntal. La création n 2007 du Consil d coordination ds musulmans (KRM), un sort d fédération soupl t transitoir d différnts communautés musulmans, a prmis d débloqur l dossir, ouvrant la voi à d longus négociations. L x-«prmièr dam» khmèr roug libéré pour démnc AFP Asi L Tmps Mardi 18 sptmbr 2012 virs chinois qui dépndnt d l administration océanographiqu t non d la marin sont rstés près d spt hurs) st livré n pâtur à l opinion publiqu: près d prsonns ont manifsté samdi dans un dizain d vills chinoiss, l plus souvnt d manièr très ncadré t organisé on comptait samdi dvant l ambassad japonais à Pékin autant d policirs qu d manifstants, mais avc ds slogans parfois violnts t xénophobs. «Accroîtr la prssion» Ctt scalad, la plus grav dpuis sptmbr 2010, découl d la «nationalisation» ds îls, dont ls plus grands appartnaint à un famill japonais, par l Etat japonais, afin d parr tout agrssion chinois. L spctacl télévisé ds navirs «défndant» ls Diaoyu rnforc un pu plus dans la têt d un majorité d Chinois la confusion ntr rvndication trritorial t contrôl ffctif ds îls. Il prnd tout son sns dpuis la soumission officill par la Chin aux Nations unis, l 13 sptmbr, donc la vill, d l nsmbl ds donnés nautiqus nécssairs à un dmand d rconnaissanc d sa souvrainté sur ls Diaoyu. La Chin n y avait jamais procédé, n vrtu du statu quo issu du traité d paix t d amitié d 1978 ntr Chin t Japon, slon lqul l différnd ds îls Snkaku n dvait pas prturbr ls rlations bilatérals. «L résultat, c st qu cla cré un justification pour un présnc chinois accru autour ds îlots», écrivait vndrdi dans la rvu Th Diplomat l spécialist d géopolitiqu du MIT, Taylor Fravl, qui craint ds «dérapags». Pékin n a jamais souhaité fair appl aux instancs intrnationals dans l cas, notammnt, ds trritoirs disputés d mr d Chin du Sud, not Jan-Pirr Cabstan, d l Univrsité baptist d Hongkong. «L objctif ds Chinois st d accroîtr la prssion sur ls Japonais pour qu ils rconnaissnt qu il y a un différnd t négocint», stim l sinologu. En intrn, Pékin jou avc l fu n attisant la colèr populair contr l Japon: si cll-ci a l avantag d fair divrsion dans un périod d flottmnt au sommt, ll risqu d s «rtournr» contr l régim Bric Pdroltti PÉKIN Ds sociétés nippons réagissnt Alors qu la Chin s prépar à un nouvll séri d manifstations anti-japonaiss c mardi à travrs l pays, ds sociétés nippons comm l géant d la photographi Canon ont annoncé lundi suspndr l activité d crtains d lurs usins n Chin, après ds manifstations anti-japonaiss contr la natio- nalisation par Tokyo ds îls Snkaju qu ls dux pays rvndiqunt. L scrétair américain à la Défns, Lon Pantta, a d son côté applé lundi à un résolution diplomatiqu d la disput ntr Pékin t Tokyo, après avoir avrti qu l affair pourrait débouchr sur un conflit. AFP cambodgins d Paris. Rvnu au Cambodg, ll était dvnu nsignant dans l prstigiux lycé Sisowath d Phnom Pnh. Puis, n 1968, l princ Sihanouk, alors chf d Etat, intnsifiant sa chass contr «la gauch», ll avait rjoint son mari dans l maquis. Déclarations incohérnts Slon plusiurs xprts ds Khmrs rougs, ll s était rndu n 1976, n tant qu ministr ds Affairs socials du régim totalitair n plac dpuis l anné précédnt, n tourné dans la provinc d Battambang, où ll avait pu constatr dirctmnt l état d famin dans lqul s trouvait la population. A son rtour, ll aurait rédigé un rapport n c sns, mais aurait été rabroué par ls dirigants du régim: la politiqu du Kampuchéa démocratiqu l nom officil du régim khmr roug n pouvait pas êtr mauvais. Durant son procès, ll a répété avoir toujours agi «pour l bin d la population». L spoir d crtains mmbrs d famills d victims d ntndr Ing Thirith déclarr au procès qu ls dirigants khmrs rougs savaint qu ls Cambodgins mourraint d faim t qu la collctivisation agrair mnait l pays à la catastroph a vit volé n éclats dvant ls déclarations incohérnts t véhémnts d l x- «prmièr dam». En apprnant judi drnir sa probabl libération, crtains victims ont été choqués. Bou Mng, 71 ans, l un ds drnirs survivants du cntr d torturs khmr roug d Tuol Slng, où prsonns ont péri, a déclaré: «J ai toujours spéré qu ls ladrs khmrs rougs allaint êtr traduits n justic. Mais maintnant, ls jugs la libèrnt.» Arnaud Dubus BANGKOK Ls violncs s propagnt dans l mond musulman > Film anti-islam Dux morts au Pakistan Ds manifstations anti-américains liés au film L innocnc ds musulmans injuriux à l égard du prophèt Mahomt ont gagné lundi l Indonési t l Afghanistan t fait dux morts au Pakistan. Un prsonn a été tué t dux autrs blssés lors d un échang d tirs ntr la polic t ds manifstants à Warai (nord-oust du Pakistan). L décès hir d un manifstant blssé par ball la vill lors d manifstations près du consulat américain à Karachi a été confirmé. Ds marchs anti-américains ont aussi u liu à Pshawar t Qutta. L Afghanistan, n proi à l insurrction taliban, t l Indonési, pays musulman l plus puplé d la planèt ont connu hir lurs prmièrs violncs dpuis l début d «l affair du film anti-islam». A Kaboul, ds homms armés s trouvant parmi ls manifstants ont ouvrt l fu pndant un manifstation. La polic a décidé d n pas ripostr pour n pas xcitr davantag ls protstatairs. La mobilisation a mis du tmps à s radicalisr n Afghanistan, où ls insults pro- férés contr l islam sont généralmnt priss très au sériux. Ls multipls appls au calm ds autorités politiqus t rligiuss y sont pour qulqu chos. En Indonési, ls manifstants, dont d nombrux sympathisants d groups xtrémists, ont lancé ds cocktails Molotov t hurlé ds slogans anti-américains, alors qu la polic répondait avc ds canons à au t ds tirs d sommation pour disprsr qulqu 700 prsonns rassmblés dvant l ambassad ds Etats-Unis à Djakarta. Apparition d Nasrallah L chf du Hzbollah chiit libanais, Hassan Nasrallah, a fait un rar apparition n public hir, s n prnant aux Etats-Unis dvant ds dizains d millirs d partisans à l occasion d un manifstation à son appl pour protstr contr l film anti-islam. Dix-nuf prsonns, dont l ambassadur ds Etats-Unis n Liby, sont morts au total dans l mond dans ls violncs liés à c film amatur. AFP

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8 8 Suiss L Tmps Mardi 18 sptmbr 2012 Ls étudiants s inquiètnt d la hauss ds taxs > Brn Ls tnsions ntr l élu zurichois t l Univrsité dévint sur l champ politiqu Nicolas Dufour BERNE > L UDC accumul ds criss révélatrics d difficils succssions Yvs Ptignat BERNE Pour ls députés UDC aux Chambrs, c lundi d Jûn fédéral aura été un pu pénibl à avalr. La prspctiv d un nouvll smain d chaos, après l étalag public ds mnacs d licncimnt contr l un d lurs stratègs, Christoph Mörgli, n déprimait plus d un. «Il faut qu l parti zurichois s rprnn n mains. C n st qu un accumulation d affairs très différnts, qui n ont aucun lin ntr lls. Il faudrait qu cla prnn fin, car cla pourrait crér un mauvais climat», admttait Hans Fhr (ZH), n faisant allusion à la séri noir qui poursuit l UDC. Il y a u tout d abord la démission subit du Consil national d Bruno Zuppigr, rattrapé par l affair d captation d héritag qui l avait déjà contraint à rnoncr à sa candidatur au Consil fédéral. Puis ls déclarations du spécialist KEYSTONE «L affair Mörgli» xacrb ls conflits d succssion à l UDC Christoph Mörgli. L stratèg du parti st rdouté, mêm à l intrn. ds affairs socials Toni Bortoluzzi (ZH), qui s st plaint ds prssions pour l obligr à abandonnr son mandat au Consil national au profit d l un ds étoils montants du parti, Grgor Rutz. Puis on a appris qu la consillèr national lucrnois Yvtt Estrmann s était vu rtirr l droit d portr l titr d «doctur n médcin», faut d avoir déposé sa thès. Enfin, il y a l «burnout» d la jun élu zurichois Natali Rickli. Touts cs affairs, mis à part ls problèms d santé d Natali Rickli, illustrnt la cris d succssion au sin d l UDC zurichois. Après l arrivé d Grgor Rutz, c st l banquir t homm d affairs Thomas Mattr qu la dirction souhait placr au Consil national à la plac ds ancins Max Bindr ou Hans Fhr. Plus loin, c st la succssion d Christoph Blochr à laqull chacun song n scrt. L différnd ntr Christoph Mörgli t son mployur, l Univrsité d Zurich, st aussi mbarrassant. D abord parc qu c st l un ds plus prochs confidnts d Christoph Blochr, l un ds stratègs t pnsurs du parti, rdouté par aillurs, mêm à l intrn. Crtains collègus d parti, comm Toni Bortoluzzi, n sont pas mécontnts d l voir affaibli. Ensuit parc qu l affair mt n lumièr l doubl ju d politicins prompts à dénoncr ls largsss d l Etat, mais qui n profitnt amplmnt. L UDC st désormais mal placé pour fair la lçon, dit-on à gauch. procédur dvrait êtr trminé avant l mois d octobr t pourrait mêm êtr accéléré. Christoph Mörgli qui, dpuis, s st vu imposr l silnc sur son cas, a bin tnté d dévir l débat dans dux autrs dirctions, l mobbing t ls basss manœuvrs politiqus. D abord n accusant d harcèlmnt son supériur, l profssur Flurin Condrau, contr lqul il a dmandé un nquêt disciplinair. Sans succès; l Univrsité a confirmé son soutin au profssur Condrau. Lundi, Christoph Mörgli s st dit «étonné par ls critiqus» à la TV alémaniqu, «car il s agit d un très bau t très propr musé». Ls prochs d Christoph Mörgli ont aussi tnté d transformr l affair n règlmnt d compts politiqu. Alfrd Hr, présidnt d l UDC zurichois, pns qu l on chrch à traînr son collègu dans la bou. Un député zurichois, Claudio Schmid, lui, s n st pris à la consillèr national PDC Kathy Riklin, mmbr du consil d l Univrsité. Intrrogé par ls médias sur ctt affair, Kathy Riklin s était dmandé commnt Christoph Mörgli pouvait conjugur un post à 80% t un mandat d consillr national. «C st dans l styl d l UDC d dévir chaqu fois ls qustions mbarrassants vrs l règlmnt d compts politiqu», rétorqu Kathy Riklin. L affair mt n lumièr l ju d politicins prompts à dénoncr ls largsss d l Etat, mais qui n profitnt Christoph Mörgli a-t-il négligé sa fonction d consrvatur du Musé d histoir d la médcin t d profssur t laissé l institution à l abandon pour s consacrr ssntillmnt à la politiqu? L consillr national dvrait êtr rapidmnt fixé sur son sort, puisqu la > Univrsités Ds cantons augmntnt ls frais, ls EPF pourraint suivr En ctt smain d rntré académiqu, ls étudiants d l Univrsité d Brn pairont lur écolag plus chr. Dpuis l printmps, l canton a augmnté l coût d 150 francs par smstr, soit un total d 1568 francs l anné. Encor loin d Saint-Gall, passé à 2452 francs, mais davantag qu Gnèv t Lausann. Ls académis romands n sont pas concrnés par ls hausss n cours. Cpndant, l EPFL, comm sa consœur zurichois, pourrait suivr: la dirction d l EPFZ a récmmnt xprimé l souhait d doublr ls prix. Lundi à Brn, l Union ds étudiants d Suiss (UNES) s st ému d augmntations «purmnt financièrs, qui mttnt n dangr l égalité ds chancs», résum Clau Drmont, mmbr du comité d l UNES. La faîtièr studiantin s nthousiasm ainsi d un initiativ parlmntair d Mathias Rynard (PS/VS), qui sra abordé c judi au National. L bnjamin du parlmnt propos d plafonnr ls taxs ds EPF ls suls sur lsqulls la Confédération a la main à 650 francs par smstr. La démarch a pu d chanc d aboutir: n commission, 14 députés l ont rfusé, contr 10. Mais l jun Valaisan vut n fair l début d un campagn qui dvrait ssaimr dans ls cantons. C mardi au Grand Consil vaudois, un élu, aussi du PS, déposra un intrvntion suggérant un plafonnmnt ds taxs. Ds démarchs similairs s préparnt à Zurich t Bâl. Sondag dans ls EPF Dans ls EPF, ls étudiants ont été priés d donnr lur avis. D Zurich à Lausann, ls résultats s révèlnt assz prochs: à partir d 1000 francs par smstr, davantag ncor à 1250 francs, ls étudiants disnt qu ils auraint chrché un altrnativ à lur écol. D fait, c résultat put laissr pnsr qu doublr la factur srait imaginabl: mais pour ls rprésntants studiantins, il faut comptr avc ls faibls budgts ds étudiants, t, surtout dans ls EPF, la lourdur ds cursus, qui rstrint ls activités rémunérés. Mathias Rynard prévint: «Il y a déjà un part d étudiants, ainsi qu lurs famills, ayant un budgt limité» A son sns, un hauss dans ls EPF «provoqurait un généralisation dans ls autrs hauts écols». Par princip, l UNES, indiqu son comité, n st pas plus favorabl à un factur plus élvé pour ls étudiants vnus d pays hors d l UE. Ls camarads ds écols polytchniqus la confortnt dans ctt position: à l EPFL, près d 70% ds étudiants suisss plébiscitnt un tax uniqu, qull qu soit l origin d l inscrit. «Fair parti d un académi, c st n rspctr ls règls» Absinth: ls jugs d > Profssur à l Institut univrsitair d histoir Saint-Gall auront la parol d la médcin t d blèm, n l occurrnc, c st qu il st l sul historin d la médcin connu n Suiss, alors qu il port préjudic à la branch. la santé d Lausann, Vincnt Barras stim qu Christoph Mörgli port préjudic à la disciplin L Tmps: Fortmnt critiqué, l travail d Christoph Mörgli st n cours d évaluation par l Univrsité d Zurich, son avnir au sin d l institution st n ballottag t la Société suiss d histoir d la médcin t ds scincs naturlls nvisag d l xclur. Christoph Mörgli n st pas un scintifiqu crédibl? Vincnt Barras: Il n st pas dans nos habituds d nous xprimr sur la qualité ds gns. L pro- En quoi lui port-t-il préjudic? Il défnd un idé d l histoir d la médcin qui n corrspond pas aux standards actuls. Nous faisons tous parti d un communauté scintifiqu, nos travaux sont évalués par ds pairs t nous considérons qu ctt manièr d fair st bonn pour assoir la disciplin. Nous constatons qu Christoph Mörgli st n dhors d c circuit, qui n comprnd pas qu ds gns d gauch. Lir un communauté savant à un tndanc politiqu, comm il l fait, st insultant. C st donc sa méthod qui vous fâch? Il n s agit pas uniqumnt d méthod. Nous pnsons dvoir apportr un vision critiqu d la disciplin t n pas nous cantonnr à n célébrr ls progrès. Christoph Mörgli smbl avoir un vision différnt, on l constat n visitant son musé. Un vision qui comport, n plus, ds rrurs inaccptabls. Comm d dir qu il n y a pas à l hur actull d traitmnt contr l sida du mond scintifiqu lui import pu, puisqu il s adrss au grand public. Qu n dits-vous? Chacun fait c qu il vut. Mais si on aspir à fair parti d un académi, on n rspct ls règls. Dans la scinc, prsonn n st autonom, c st l sns mêm d un communauté savant. L «Tags-Anzigr» a révélé qu Christoph Mörgli n a rin publié n dix ans dans la rvu scintifiqu d la branch, «Gsnrus», qu vous dirigz. Est-c pour ds raisons politiqus? Cla n a rin à voir. Prsonn n lui rproch d appartnir à son parti. Avant d êtr publié dans un rvu scintifiqu, n l occurrnc dans Gsnrus, un articl st soumis à un évaluation, qui s fait d manièr anonym. Christoph Mörgli a déclaré lui-mêm qu ss articls ont été rfusés: ils ont donc été rfusés sur l fond. C st d abord la gstion d son musé t son contnu qui ont mis l fu aux poudrs. Qu n pns l scintifiqu qu vous êts? J n suis pas xprt n muséographi, mais l nsmbl offr un vision xtrêmmnt daté d la disciplin. L simpl alignmnt d objts n aid pas à réfléchir, à nourrir un vision critiqu. Rconnaissz-vous qulqus qualités à Christoph Mörgli? C st un tribun hors pair, avc ds idés qui lui appartinnnt. Mais j constat qu il n st pas présnt dans ls débats d la communauté scintifiqu. Propos rcuillis par Alxis Favr Christoph Mörgli rétorqu qu il publi énormémnt dans d autrs supports t qu la rconnaissanc > Tribunal L indication géographiqu n ju L Tribunal administratif fédéral (TAF) dvra décidr si l octroi d la protction d l indication géographiqu d l Absinth put s limitr au sul Val-d-Travrs. Ls jugs d Saint-Gall ont été saisis d plusiurs rcours contr la décision d l Offic fédéral d l agricultur (OFAG). La Fédération français ds spirituux (FFS) t la Confédération uropénn ds producturs d spirituux ont fait part d lur rcours dans un communiqué. L OFAG avait rjté lurs oppositions n mêm tmpsququlququarantautrs. L Absinth, la Fé vrt t La Blu ont été nrgistrés comm indications géographiqus protégés (IGP) car cs appllations rvêtnt l caractèr d dénominations traditionnlls t non d un dénomination génériqu, a conclu l offic mi- août. Ells évoqunt un au-d-vi traditionnllmnt associé au Vald-Travrs, région ayant fait la réputation d c produit. L TAF a confirmé l dépôt d rcours, sans qu son port-parol précis s ils provinnnt aussi d Suiss. Ls producturs d spirituux français t uropéns n laissront pas l absinth «êtr confisqué n dépit d son histoir», affirmnt-ils. Slon ux, l absinth st l nom d un plant utilisé, parmi d autrs, pour l élaboration d la boisson. Pour l présidnt d l association intrprofssionnll d l absinth Thirry Béguin, il n fait pas d dout qu s ils n obtinnnt pas gain d caus dvant l TAF, crtains rcourants iront jusqu au Tribunal fédéral. ATS PUBLICITÉ M ESURE ET D ÉMESURE <wm>10casnsjy0mdax1tu0nzcztwqarukozq8aaaa=</wm> <wm>10cfwmqw7dqawev8inxt_olxpwyvfafh6kku7_oyzlbqtmnnptq2j47bnu53ouaq9hzs-lhmqdzxl6o2thqsqod1oyqsf46wxo5sc8g8hfownieomkfflvh8s5e3zn8bpuklriaaaaa=</wm> ASCONA HERSCHMANN DORIS BASEL GÜBELIN BERN GÜBELIN CRANS-MONTANA L ATELIER DU TEMPS GENÈVE AIR WATCH CENTER, BENOIT DE GORSKI, GÜBELIN GSTAAD BENOIT DE GORSKI INTERLAKEN KIRCHHOFER KLOSTERS MAISSEN LAUSANNE GUILLARD LUGANO GÜBELIN LUZERN GÜBELIN MONTREUX ZBINDEN ST. MORITZ GÜBELIN VILLARS-SUR-OLLON BRÄNDLI CREATION & CO ZERMATT HAUTE HORLOGERIE SCHINDLER ZÜRICH GÜBELIN, ZEIT ZONE ZÜRICH TONDA HEMISPHERES

9 L Tmps Mardi 18 sptmbr 2012 Suiss 9 L déficit d l hôpital s crus à Fribourg Panorama > Santé L canton doit réduir ls coûts d son hôpital, trop éparpillé Oppositions aux résidncs scondairs > L déficit bondit d 15 à 65 millions d francs hors UATO (Unité d accuil tmporair t d orintation) 0 NEUCHÂTEL 5 km BERNE 26 lits* Myriz-Morat Lac d Morat Lac d Nuchâtl 15 lits* création d un srvic d gynécologi lits Mathiu Signorll FRIBOURG Mais d combin l Hôpital fribourgois (HFR) a-t-il vraimnt bsoin pour fonctionnr? Dpuis mai, la dirction d l Hôpital t l gouvrnmnt cantonal parlnt d un déficit d 15 millions d francs, sur un budgt d 430. «Mais nous avons bsoin au total d 65 millions», xpliqu désormais Paulin D Vos Bolay, dirctric général d l HFR. Commnt pass-t-on d un déficit d 15 millions d francs à un bsoin d 65 millions d francs, soit un différnc d 50 millions? Ls intrprétations diffèrnt sur l scond chiffr, qui rprésnt 15% du budgt d l institution. C budgt 2012 montr un «manco tarifair» d 11,3 millions d francs t un financmnt transitoir d 38,3 millions, tous dux couvrts par l Etat. Jusqu ici considéré comm un couvrtur d déficit, l financmnt transitoir st ntr autrs com- d l échc ds négociations avc ls assururs maladi au sujt du tarif d bas. Pour Paulin D Vos Bolay, ls 50 millions supplémntairs s rapprochnt d un couvrtur d déficit. «Nous avons bsoin d 65 millions d plus pour fonctionnr sur la bas d nos infrastructurs, xpliqu-t-ll. La structur actull ds coûts résultant du nouvau financmnt hospitalir nous st défavorabl. Pour pouvoir nous passr d ctt aid d l Etat, nous allons dvoir opérr ds changmnts structurls importants.» La réorganisation ds hôpitaux fribourgois Fribourg frmtur la nuit t l wk-nd Tavl 2 lits 2 lits 7 lits VA U D Billns inchangé «Un hôpital sur plusiurs sits qui répartit mal ss activités coût ntr 15 t 20% plus chr» FRIBOURG Riaz Lac d la Gruyèr 12 lits 34 lits réadaptation médcin soins continus frmtur du sit à l'étud L analys st différnt pour Ann-Claud Dmirr, consillèr d Etat socialist à la têt d la Santé t ds Affairs socials, pris parfois violmmnt pour cibl par la droit dans c dossir. «Nous connaissions cs montants n préparant l budgt 2012, not-t-ll. L Etat ls couvr.» Faut-il s attndr à c qu l HFR doiv au final économisr cs 65 millions n ntir? «Non, stim la ministr. Nous n som- gynécologi Châtl-Saint-Dnis gériatri soins palliatifs bloc opératoir *pndant rénovation d Myriz-Morat posé d prstations d intérêt général. L nouvau financmnt hospitalir oblig ls hôpitaux à miux définir lurs prstations, c qu l HFR, tout comm d autrs établissmnts, n a pas ncor trminé. Il lur rvint nsuit d ls facturr sur la bas d forfaits négociés avc ls assururs. Quant au manco, il résult «C st un gurr d Fribourg contr la Singin» > L dossir nvnim ls rapports ntr l canton t ss régions «J ai mêm proposé d crér un Dutsch Friburg.» L député libéral-radical Rudi Vonlanthn st plus qu chatouillux quand un «mnac» plan sur sa région, la Singin, l un ds districts grmanophons d Fribourg. En l occurrnc: la frmtur du bloc opératoir d nuit t du wk-nd d l hôpital d Tavl pour améliorr la situation financièr d l Hôpital fribourgois (HFR). «C st un gurr d Fribourg contr la Singin», dit-il. Dès l annonc du déficit d l HFR t ds msurs possibls, ls patriotisms régionaux sont rssortis d un sul coup, comm pour chaqu sujt qui prévoit un changmnt d organisation dans l canton d Fribourg: passag d 7 à 3 districts imaginé n 2010, réorganisation ds tribunaux il y a qulqus annés, péréquation financièr tous ls ans, tc. Outr la proximité ds soins, crtains craignnt pour ls mplois. «C régionalism st issu d la surpris du à un manqu d anticipation, d communication t d échang dans c dossir prsqu viscéral», xpliqu Emmanull Kalin Murith, député gruérinn (PDC). Ell dit comprndr ls n- jux t ls objctifs d qualité: «J défndrai la réorganisation si l on nous apport ds pruvs qu il n st pas possibl d fair autrmnt.» pos l maintin d l hôpital t la création d un maison d soins palliatifs, tout n accptant d abandonnr ds lits d gériatri. «J comprnds cs réactions dans c dossir émotionnl», répond Ann-Claud Dmirr, consillèr d Etat socialist chargé d la Santé, qui tint à «n pas montr ls régions ls uns contr ls autrs». Paulin d Vos Bolay, la dirctric d l HFR, mis sur la discussion: «Ls réactions ls plus forts étaint avant tout politiqus. Lors d un assmblé publiqu n Gruyèr, nous avons snti un pris d conscinc, un sorti d l émotionnl. C qu nous proposons st pour l bin d la population.» M. Si «Bin d la population» EnVvys,5000ds17 000habitants d la région ont signé un pétition pour sauvr l hôpital d ChâtlSaint-Dnis, qu la dirction d l HFR propos d frmr. «C st un cri du cœur pour dir qu nous xistons, mêm si nous comprnons la problématiqu général», not l préft UDC Michl Chvally. Il parl d un «attachmnt», d un «amputation», d un «sntimnt d injustic», d un «droit à ds infrastructurs d qualité». Avc ls élus locaux, il pro- ms pas sur ds montants d économis tls qu cux-là, car il s agit ntr autrs d n soustrair ls prstations d intérêt général.» Consultant t économist d la santé, Luc Schnkr st l ancin dirctur financir du CHUV à Lausann. «Tout ntrpris a bsoin d infrastructurs adaptés n fonction d sa clintèl, d son bassin d population, commnt-t-il. Il y a u ds réforms à Fribourg, mnés avc du courag par rapport à la moynn suiss. Mais on s st un pu arrêté à mi-chmin. Un hôpital sur plusiurs sits qui répartit mal ss activités coût ntr 15 t 20% plus chr.» Pour lui, «l financmnt ds prstations pu ou mal couvrts par ls assurancs maladi n st pas ncor résolu. En fonction d la valur du point TarMd, il manqu à l hur actull nviron 20% aux hôpitaux pour couvrir ls tâchs.» Un hôpital éclaté L éparpillmnt géographiqu st à la racin ds problèms qui agitnt l hôpital fribourgois (HFR) dpuis ds mois. Avc 650 lits, dont 350 n vill d Fribourg, l HFR coût plus chr qu ss voisins, car il st éclaté sur six sits dans plusiurs régions. Crtains établissmnts ont parfois si pu d activités qu l Hôpital risqu d prdr n attractivité pour ls médcins (LT ). Ls pists nvisagés par l Consil d Etat t la dirction sont d déplacr ds lits t ds srvics d un sit à l autr (voir infographi ci-contr). Crtains msurs ont commncé, comm l déménagmnt d la gynécologi d la Gruyèr à Fribourg, t clui du bloc opératoir d nuit t du wk-nd d la Singin à Fribourg. Point l plus épinux, l gouvrnmnt décidra courant novmbr s il frmra l hôpital d Châtl-Saint-Dnis, n Vvys. Il disposra pour c fair d un étud d faisabilité, aujourd hui n cours. M. Si. Brn Hlvtia Nostra a déposé 934 oppositions contr ds dmands d prmis d construir d nouvlls résidncs scondairs dans ls communs qui ont dépassé l taux d 20%, annonc l association d Franz Wbr. L écologist a écrit à Doris Luthard qu «il incomb aux autorités d agir». (ATS) Hommag à Otto Stich Ls parlmntairs fédéraux ont rndu hommag lundi à l ancin consillr fédéral décédé judi à l âg d 85 ans, obsrvant un minut d silnc. Ls présidnts ds dux Chambrs ont salué un magistrat à la fois tnac, populair, doté d un fort sns d la justic t d humour. (ATS) Gnèv Evasions d Favra Dux détnus ont pris la clé ds champs d la prison d Favra dimanch. L un a été rtrouvé tandis qu l autr st toujours n fuit. En outr, un prisonnir d 34 ans st mort vndrdi soir aux HUG. Il avait été rtrouvé inanimé sur son lit un smain auparavant. (ATS) Valais Asil avc ls communs L UDC valaisann a déposé un initiativ populair dmandant qu ls communs soint associés à tout procssus d implantation d liu d hébrgmnt pour rquérants d asil sur lur trritoir. L parlmnt a adopté la smain drnièr un disposition qui va dans c sns. (ATS) Fribourg Paysags éducatifs Fribourg a été choisi par la Fondation Jacobs comm canton pilot pour dévloppr l programm «Paysags éducatifs n Suiss». L but st d offrir aux juns ls mêms chancs d rcvoir un formation complèt t d qualité, dans un cadr dépassant clui d la scolarité. Fribourg st assuré d un participation d francs sur quatr ans. (ATS) PUBLICITÉ La nouvll BMW Séri 3 Touring REDÉCOUVRIR LA FASCINATION. Partz pour un voyag d découvrt: la silhoutt sportiv t dynamiqu t l intériur luxuux, n passant par l spac d chargmnt l millur d sa catégori, chaqu détail donn son lot d fascination. Si ds caractéristiqus comm l systèm d navigation 3D t l Had-Up Display BMW n coulurs offrnt sécurité t confort, ls moturs convainqunt avc un prformanc plus grand pour un consommation moindr. Laissz-vous fascinr dans notr showroom ou sur LA NOUVELLE BMW SÉRIE 3 TOURING. PREMIÈRE LES 21 ET 22 SEPTEMBRE. Emil Fry SA Rout ds Acacias Gnèv-Acacias Tél Facchintti Automobils (Gnèv-Myrin) SA Rout d Myrin Myrin Tél Facchintti Automobils (Gland-Vich) SA Rout d l Etraz Vich Tél <wm>10casnsjy0mdqx0tu2mdw3naqaffo7kg8aaaa=</wm> <wm>10cexkmq6aibaewbdbds8jcf5jociwanybsfb_lcbgyrozw1pep7zlb6stva0tujz6eynq7eqlsyrdsafl5htuap7nuhvyphtgaon9xg9svzrqxaaaaa==</wm> L plaisir d conduir

10 10 Suiss L Tmps Mardi 18 sptmbr 2012 Gnèv part à la rconquêt ds préaux > Drogu Dux écols ds Pâquis sont crnés par l trafic > L narcotrafic inquièt t séduit > La polic intrvint pour sanctuarisr l périmètr scolair M. M. VERONIQUE BOTTERON Marc Moulin Quand ls nfants s mttnt à jour aux gndarms t aux drogués, lurs géniturs s font ds chvux blancs. Dans l quartir gnvois ds Pâquis, l association ds parnts d élèvs mèn dpuis près d un an un croisad contr l dal qui infst crtains rus du sctur. «Pu d parnts craignnt qu lur nfant n soit victim d un agrssion, mais il y a un fort gên, rlat la présidnt d l association, Arian Mir. L spctacl d un trafic intrdit s déroulant n tout impunité sous ls yux ds élèvs st rssnti comm inadmissibl.» La craint xist toutfois chz crtains parnts: «Un jour, il arrivra qulqu chos», soupir un pèr. Dpuis d nombruss annés, l écol d la ru d Zurich a pignon sur narcotrafic: ds rvndurs ont pris possssion d un bout d trottoir, à l angl avc la ru d Nuchâtl, just n fac d l un ds préaux d l établissmnt. Pourquoi là? Slon la gndarmri, la vu dégagé sur ls nvirons a vraismblablmnt séduit ls dalrs qui puvnt d plus fuir ls voiturs d polic par l biais d un brf tronçon d ru piétonnir. Il s agit l plus souvnt d rssortissants d l Afriqu d l Oust qui négocint d la marihuana t d la cocaïn. Fin 2011, un prmir incidnt a poussé l association parntal à sonnr l tocsin: un dalr s st introduit dans l périmètr d l écol d Zurich. L association a donné l alrt t suscité un réaction policièr coordonné ds forcs cantonals t municipals, «S il y a du dal, c st qu il y a ds achturs» Luc Broch, agnt d trrain aux Pâquis: «Bouclr ls préaux srait pour moi un solution d facilité.» GENÈVE, 30 AOÛT 2012 ls prmièrs assurant un harcèlmnt ds dalrs du quartir t ls sconds montant la gard lors ds ntrés t sortis d élèvs. Puis, fin juin, la présnc d délinquants a été signalé à dux rpriss sous l auvnt d l écol voisin d Pâquis-Cntr, si bin qu ls activités parascolairs ont préféré émigrr brièvmnt vrs d autrs locaux. La polic a dû à nouvau ntrr n scèn pour mpêchr qu l trafic n profit ds vacancs pour élir domicil définitivmnt dans la cour. «Nous avons bénéficié d un grand écout, mais nous avons tout d mêm l sntimnt d êtr un pu suls fac à un problèm qui smbl dépassr tout l mond, témoign Arian Mir. A la suit ds actions d la polic, l phénomèn s st réduit n présnc ds nfants, mais ls dalrs sont toujours là: ils s sont disséminés.» Pour sa part, l dirctur d Pâquis-Cntr, Joël Fuchs, considèr l souci comm désormais sous contrôl: «La polic st très présnt autour ds dux établissmnts t ls n- fants y sont probablmnt plus protégés du dal qu ils n l sont lors d lurs congés. Car à l échll du quartir, l problèm dmur.» La polic a mpêché qu l trafic n profit ds vacancs pour s établir définitivmnt dans la cour «Souvnt, l problèm s déplac t on s y attnd», rconnaît Luc Broch. Ct îlotir aux Pâquis pour la polic cantonal jug toutfois qu la migration s st avéré sporadiqu. Du point d vu policir, «il st impnsabl d tolérr la présnc d dalrs dans un écol». Mais l agnt d trrain n compt pas supplir ls narcotrafiquants d dégurpir: «J n suis pas pastur. Notr rôl st d lur fair comprndr qu si l dal st intrdit partout, il st particulièrmnt inadmissi- bl aux abords d un établissmnt scolair.» Slon lui, la zon a rtrouvé un crtain tranquillité durant la journé: «Ls dalrs s rndnt alors vrs l quai du Sujt, vrs la ru d Lausann. Mais ils sont d rtour l soir.» La polic assur qu aucun substanc illicit n a été rtrouvé dans l périmètr scolair, du moins n journé. L évntul péril provindrait plutôt ds réunions nocturns d fêtards. Faut-il bouclr ls préaux? «C srait pour moi un solution d facilité, réagit Luc Broch. On a ncor un marg avc ds moyns policirs.» Crtains voisins ont n outr mis n caus la potntill fonction d rfug qu pourrait jour, n favur ds dalrs, l liu d accuil social sis dans l tmpl voisin ds Pâquis. C qu réfut l policir d trrain: «On n put pas dmandr aux rsponsabls d ct spac d solidarité d fair l tri, c n st pas lur métir», tranch l gndarm. L rôl d un îlotir st cntral dans un tll problématiqu. Sa tâch consist à multiplir ls contacts dans l quartir t à fair rmontr ls problèms vrs sa hiérarchi, avc ds propositions d ripost. Luc Broch voit ls limits d ctt mission avc un crtain réalism, mais n cèd à aucun défaitism: «J n dis pas qu c st simpl ou qu c st gagné, mais il n faut pas laissr croir qu on n put rin fair, affirm-t-il. La polic n a pas l monopol ds bonns solutions. D où la nécssité, capital, d travaillr avc ds partnairs. Chaqu citoyn a un marg d action.» L agnt évoqu notammnt ls projts d la vill pour rndr plus convivial l court tronçon piétonnir d la ru d Zurich, afin d favorisr sa réappropriation par ls habitants. Un stratégi d rconquêt qui a porté crtains fruits aillurs n vill, comm sur la promnad ds Lavandièrs au miliu du Rhôn: l installation d un buvtt stival, sans avoir annihilé ls dalrs, a prmis d n pas lur laissr l monopol du sit. L diagnostic local d sécurité 2010 d la polic gnvois a montré qu l dal d ru constitu un «puissant lvir» du sntimnt d insécurité: 57% d la population cantonal dit obsrvr ds scèns d c typ dans son quartir (un proportion n hauss d plus d 13 points n trois ans). Dans ls quartirs cntraux, concrnés à l époqu par l opération d réprssion intnsiv Figaro, l indicatur était mêm d 71%. L ffort policir fourni dans ctt zon n 2010 n a réduit qu d dux ptits points l xposition au problèm rssnti par la population. Ctt proximité au trafic, slon la mêm étud, nuit à la qualité d vi prçu t augmnt l angoiss ds habitants, notammnt l soir. Si c voisinag indésirabl fait prsqu doublr l insatisfaction rssnti à l égard ds forcs d l ordr, ls citoyns qui l subissnt sont aussi cux qui dmandnt l plus un présnc plus tangibl ds agnts, par ds patrouills pédstrs. «S il y a ds dalrs, c st qu il y a ds achturs», rappll Luc Broch. Ls statistiqus n lui donnnt pas tort. En août, un institut d l EPFZ révélait, sur la bas d l analys ds aux usés d quatr vills suisss dont Gnèv, qu lls «s situaint dans la mêm fourchtt qu cll ds vills uropénns présntant la consommation la plus élvé». L nquêt suiss sur la santé d 2007 montr qu, dans la parti latin du pays, 45% ds homms âgés d 25 à 34 ans ont consommé du cannabis. L rapport signalait «un ntt modification dans ls mods d approvisionnmnt» n cannabis dpuis 2004: «D l achat dans ds magasins spécialisés t d plantations proprs, la tndanc a évolué vrs un approvisionnmnt auprès d amis ou ncor vrs un achat dans la ru.» Vrs la libéralisation ds horairs ds magasins La cours à la mairi > Parlmnt La Chambr ds cantons dit «oui» à un ouvrtur au moins jusqu à 20 hurs L Consil ds Etats voit d un bon œil qu tous ls commrcs d Suiss puissnt rstr ouvrts au moins jusqu à 20h. Par 27 voix contr 11, t avc l soutin du Consil fédéral, ls sénaturs ont adopté un motion d Filippo Lombardi (PDC/TI) prônant un harmonisation partill ds horairs pour l commrc d détail. La gauch st n vain monté au crénau. Ls magasins dvraint ainsi pouvoir ouvrir dans tout l pays au moins d 06h à 20h du lundi au vndrdi, t d 06h à 19h l samdi. Ls cantons sraint librs d adoptr ds législations plus libérals. Pour l autur d la proposition, il s agirait avant tout d luttr contr la chrté du franc. L tourism ds achats dans ls pays voisins ntraîn d 6 à 7 milliards d francs d prts annulls pour l commrc d détail. Sans comptr ls 450 millions d TVA qui échappnt au fisc hlvétiqu t ls mplois n ju, a-t-il fait valoir. La réglmntation suiss avc ss différnts législations cantonals t ss régims spéciaux (gars, aéroports) srait trop complx. L Tssinois a précisé qu il n souhaitait pas rmttr n caus la loi sur l travail qui prmt aux commrcs d détail d occupr ds travaillurs sans autorisation du lundi au samdi d 6h à 23h. Pour la gauch, il s agit là d un agnda continu d projts d libéralisation. Christian Lvrat (PS/FR) dout d la volonté d la droit d réduir ls horairs, un fois ls problèms d chrté du franc sur- montés. L camp ros-vrt a aussi insisté sur l rspct d la souvrainté cantonal. Sans succès. Stations-srvic L autr rvrs pour la gauch concrn l projt visant à autorisr ls magasins ds stations-srvic à rstr ouvrts tout la nuit t l dimanch. Cs shops pourraint ainsi offrir n tout tmps ls produits t prstations répondant aux bsoins ds voyagurs. Slon l droit n viguur, ls stations-srvic n puvnt pas mployr lur prsonnl pour vndr crtains articls ntr 01h t 05h ou l dimanch. Durant cs périods, lls doivnt frmr l accès à un parti d lur surfac d vnt. Pour la droit, il n s agit qu d supprimr un contraint admi- nistrativ inutil t d répondr aux bsoins ds consommaturs. A gauch, on dénonc un tactiqu du salami. A 70%, il s agit d pouvoir vndr d l alcool aux juns pndant la nuit, a n vain défndu Christian Lvrat. L Consil ds Etats a adopté la révision d loi par 26 voix contr 17. Par 33 voix contr 10, il a toutfois opté pour un vrsion «allégé». L National souhait qu la libéralisation s appliqu aux shops situés sur ls airs d autorout mais aussi n bordur ds grands axs routirs. Dans l scond cas, ls sénaturs ont préféré mntionnr «l long d axs d circulation importants fortmnt fréquntés par ls voyagurs». L dossir rtourn à la Chambr du pupl. ATS Msur sur ls désrturs décrété urgnt > Débat La qustion controvrsé d la supprssion d l aid social n sra traité qu n décmbr Asil, nouvau round. Et toujours pas l drnir. Lundi, l Consil national s st à nouvau pnché sur la révision d la loi sur l asil pndant dux bonns hurs. Il a notammnt été qustion d la supprssion ds dmands dans ls ambassads, d la création d cntrs spéciaux pour rquérants délinquants, d la nonrconnaissanc du motif d la désrtion comm donnant à lui sul droit à l asil t d la possibilité d réquisi- tionnr ds installations d la Confédération pour hébrgr ds rquérants. L National a confirmé, malgré ls récriminations d la gauch, l urgnc d cs msurs accptés par ls dux Chambrs: lls pourraint ainsi déjà ntrr n viguur dès la fin du mois. La msur la plus controvrsé, la proposition d privr tous ls rquérants d aid social (t plus sulmnt ls déboutés), n sra, ll, trai- té qu à la prochain sssion, n décmbr. L National avait voté n favur d la proposition du PLR Philipp Müllr n juin. Mais l Consil ds Etats a, la smain drnièr, rfusé d allr aussi loin t a proposé un compromis: n placr à l aid d urgnc qu cux qui trichnt, n coopèrnt pas ou s avèrnt êtr délinquants. C st sur c point crucial, qui provoqu ds échangs élctriqus, qu l National dvra s prononcr. Lundi, un autr aspct du «volt urgnt» d la révision d la loi a été traité: la proposition du Consil ds Etats d prmttr au Consil fédéral d s écartr du droit n viguur pour «tstr» d nouvlls procédurs, comm réduir ls délais d rcours pour crtains rquérants d 30 à 10 jours. L National l a clairmnt rfusé. Comm ds divrgncs subsistnt, l dossir rtourn aux Etats. Valéri d Graffnrid BERNE qui mbarrass la gauch > Gnèv Quatr candidats n lic à l xécutif L casting st désormais arrêté. Ils sront quatr, l 4 novmbr, à s disputr l sièg qu Pirr Maudt a laissé vacant à l xécutif communal gnvois. Vndrdi, l indépndant Didir Bonny s st ajouté aux impétrants déjà connus: Guillaum Barazzon (PDC soutnu par l PLR), Eric Brtinat (UDC appuyé par l MCG) t Salika Wngr qui, au sin d la nébulus d la gauch dur, n a rçu qu l aval du Parti du travail t ds Fmms progrssists. Didir Bonny s définit comm étant d cntr gauch. Il a quitté l PDC l an drnir, après avoir raillé l échc élctoral d fu Michl Chvrolt, qu l parti lui avait préféré comm candidat à la mairi. Parvindra-t-il à obtnir l soutin ds partis socialist t écologist? On l saura cs prochains jours: l PS municipal tindra son assmblé c judi, ls Vrts l 26 sptmbr. En théori, c nouvau vnu dans la cours a l profil politiqu adéquat pour séduir un bonn parti du clan rosvrt. «Un parti d nos militants voit ctt candidatur d un très bon œil, confirm Robrto Baranzini, présidnt d la sction Vill du PS. Mais Salika Wngr a aussi un crtain cot chz qulqusuns d nos mmbrs.» A tl point qu ls Junsss socialists l ont déjà choisi comm héroïn avant mêm la clôtur ds lists, qui tombait c lundi à midi. L étiqutt chrétinn-social d Didir Bonny put aussi attirr ls voix vrts. Son arrivé «chang évidmmnt qulqu chos», affirm l coprésidnt ds Vrts municipaux, Alfonso Gomz, soulignant d mblé qu la priorité du parti st d «fair barrag à l xtrêm droit d Eric Brtinat». Et d poursuivr: «Didir Bonny st hors parti. Or, il import d évitr un disprsion ds voix qui favorisrait Eric Brtinat.» «Didir Bonny fragilis tous ls candidats sauf Brtinat, rnchérit Thomas Putallaz, présidnt du PDC. Si ls Vrts t l PS n vulnt pas d un xécutif monocolor, pourquoi favorisraint-ils n outr c candidat qui s dit d cntr gauch?» Aux élctions d 2011, la gauch a consrvé quatr ds cinq siègs d l xécutif mais prdu la majorité absolu à l assmblé communal, qui a notammnt la haut main sur ls budgts. Au-dlà ds connivncs idéologiqus, ls états-majors ros t vrt ont un intérêt stratégiqu à n pas trop affaiblir l xécutif: cla tndrait à favorisr un candidat comm Guillaum Barazzon, désigné par l Entnt d cntr droit t, d plus, appuyé par ls Vrts libéraux. A l invrs, ni Salika Wngr t ncor moins Didir Bonny n disposnt d l appui univoqu d un group du parlmnt communal. Marc Moulin

11 Bin trouvé: l défroissag vapur rmplac l rpassag. <wm>10casnsjy0mdqx0tu2mdi0mgya-q8bvg8aaaa=</wm> <wm>10cfwmkw6ambaft7tn27db2rks4aic4gsimvsrpg4xzjkzzymc8dhn6z5vovb3mvbpuckel6h0kuibykyor7rsnnnflsbgdvq3evrh62isvvi6laer38hjmuhpos4b7i5vrh8aaaa=</wm> L Adora t sa prmièr mondial, l défroissag vapur. Prmir lav-ling à défroissr l ling à la vapur, l Adora SLQ s acquitt d ctt tâch avc tant d soin qu ll rnd l rpassag suprflu dans la plupart ds cas. Découvrz-n plus au sujt d nos innovations uniqus sur vzug.ch

12 12 Sports L Tmps Mardi 18 sptmbr 2012 L «lock-out», c sport très nord-américain > Hocky sur glac C wk-nd a marqué l début d un nouvll grèv n NHL > Qu incarn-t-ll, outr-atlantiqu t n Suiss? Comm n Suiss vint d naîtr la saison nuv, l Amériqu du Nord doit s y fair: dpuis dimanch, un nouvau lock-out affct la NHL, l championnat d hocky sur glac. Jusqu à quand durra la grèv? Mystèr. C n st pas un prmièr. Il y a huit ans ( ), un xrcic complt avait été condamné (310 jours d lock-out) un prmièr dans l histoir du sport profssionnl nord-américain. «Et aujourd hui, voici ls équips rvnus à un situation financièr approchant cll d 2004», lâch Marc Lavoi, profssur d scincs économiqus à l Univrsité d Ottawa. «Immédiatmnt après l drnir lock-out, lls avaint dégagé ds profits raisonnabls, t puis la tndanc st rparti à la baiss. Aujourd hui, lurs prts s rapprochnt d clls d Ls Etats-Unis sont davantag touchés qu l Canada, n raison d la valur du dollar canadin t d la situation économiqu du pays.» Afin d ficlr un nouvll convntion collctiv, la Ligu xigait un nouvau rationnmnt ds rvnus communs (soit 3,3 milliards d dollars); ll proposait qu la part ds jouurs soit rvu à la baiss d 57% à 47%. Malgré ls contrpropositions, ls positions sont rstés incompatibls. En , la situation xcptionnll avait influncé l championnat d Suiss. Davos s était offrt ls srvics ds vdtts Jo Thornton (alors à Boston, désormais à San José), Rick Nash (alors à Columbus, désormais aux Nw York Rangrs) t Niklas Hagman (alors n Florid, désormais n Russi). Lur apport avait porté l club grison au sacr. D autrs individualités d NHL avaint rnforcé ls clubs hlvétiqus (à l instar d Shan Donovan à Gnèv-Srvtt, d Paul Martin à Fribourg Gottéron, d Martin St. Louis à Lausann ou d Danil Brir à Brn). L contxt apparaît fort différnt aujourd hui. «A l époqu, au momnt du rcrutmnt n vu d la saison suivant, il était déjà crtain qu un lock-out l affctrait, s souvint Srg Plltir, x-ntraînur d Fribourg Gottéron, à l époqu à Ambri. Ctt anné, l miliu pnsait plutôt qu un ntnt tombrait. Du coup, prsonn n a tablé sur un lock-out au momnt d ffctur son marché.» Put-êtr plus rlatif qu n 2005 (ls arcans supposnt qu la fin d la saison n sra pas contaminé), l phénomèn pès cpndant sur la Suiss. Tous ls clubs n sont pas logés à un sul nsign, c qui laiss craindr un déséquilibr. KEYSTONE/ETHAN HYMAN Thomas Dayr Ls jouurs ont rçu l ordr d vidr lur casir. Un anné sans patinr ou un saison mitigé dans un club uropén puvnt suffir à fair chutr un cot. RALEIGH, N. C. (USA), 14 SEPTEMBRE 2012 Crtains vulnt profitr ds srvics ds Hlvèts xpatriés outratlantiqu (vœu ayant l plus d chancs d s réalisr). D autrs sondnt l marché ds étrangrs. Ls grosss écuris prnnnt ls dvants, ls autrs sont contraints d ouvrir l œil dans la foulé. Gnèv-Srvtt, par xmpl, scrut ls offrs pour s attachr un ou dux individualités dont l prix srait raisonnabl n rgard ds millurs Suisss. «Ls Russs signnt n Russi t ls clubs suisss partnt à la chass à l ours avc un pistolt à au» Ls rumurs nflnt; suppositions, confirmations, démntis, rnvrsmnts, contradictions s succèdnt. Il st ncor témérair d présagr ds ffts du lock-out n Suiss. «Pour l instant, c st la gabgi», rigol un agnt d jouurs rprésntant ls intérêts d plusiurs nationalités. «C sont surtout ls salairs ls plus modsts qui sont proposés sur l marché. Ls plus gros calibrs risqunt d davantag patintr. Pour résumr la situation, ls Russs signnt n Russi t ls clubs suisss partnt à la chass à l ours avc un pistolt à au.» Crtains discours soulignnt la problématiqu ds assurancs xorbitants pour justifir un abstntion. Ell n st pas rbutant dans tous ls dossirs. «Ls assurancs pour ls jouurs d top nivau tournnt autour d francs par mois, mais il arriv qu ls équips n consntnt pas ct invstissmnt, confi un managr d LNA. Alors, lls pairaint 4000 ou 5000 francs par match au jouur, qui financrait sa propr assuranc.» Rst qu, slon la valur d un contrat (qui put s montr à plusiurs dizains d millions d dollars), l opération put s révélr chaotiqu. «Nous pnsons qu il n y aura put-êtr pas tant d ngagmnts qu cla n Suiss, mais nous attndons ncor ls rtours d la part ds clubs», confi un autr agnt d jouurs. Ls conséquncs d un lock-out sront plus largmnt rssntis n Amériqu du Nord. Au sin ds hockyurs, crts: «La drnièr grèv a condamné ds carrièrs t crtains individualités n s l imaginaint sans dout pas, rappll Srg Plltir. Il y n a qui gèrnt très mal c gnr d cas.» Un paus d un anné sans patinr ou un saison mitigé dans un club uropén puvnt suffir à fair chutr un cot. Mais c st pour ls franchiss qu la prt st la plus sèch. «La NHL st un immns machin commrcial», rlèv l xprt n markting sportif Luiggino Torrigiani. «Ell put comptr sur un public fidélisé, qui n consomm pas sulmnt ls matchs, mais d autrs accssoirs, ds maillots, ds casqutts, qui boit t qui mang souvnt à la patinoir. Or, cinq à dix clubs sulmnt gagnnt d l argnt aujourd hui. Ls autrs sont n mod survi.» Et quid ds économis locals? Souffrnt-lls d un tll grèv? Si ds millions sont n ju dans ls budgts ds vills hôts, ds étuds ont affirmé qu ls sports profssionnls n influnçaint pas profondémnt la santé économiqu local («Th Economic Consquncs of Profssional Sports Striks and Lockout», n 2001 puis n 2006). Marc Lavoi avait étudié la thématiqu t réprcuté ss conclusions dans un articl intitulé «Th conomics of sport and th NHL lockout». «L lock-out n a aucun fft sur l bin-êtr ds économis locals, affirm-t-il au bout du fil. Il a un fft sur qulqus rstaurants, qulqus magasins, mais ls équips profssionnlls d hocky sur glac n constitunt qu un tout ptit parti d la vi d un vill. Bin sûr, l impact st dirct sur ds marchés d nich, mais ls gns dépnsront lur argnt aillurs. Sulmnt, si un magasin d nich vrra chutr ss vnts d 20%, ls autrs commrcs n rmarquront pas un authntiqu hauss, car chacun bénéficira put-êtr d un progrès d moins d 0,1%.» L chrchur avait égalmnt étudié l taux d occupation ds chambrs d hôtl, mais ls résultats étaint pu fiabls. «On st incapabl d déclr ds ffts négatifs», appui-t-il. C st donc pour la NHL, t ll sul, qu la problématiqu srait réll. «La qustion st toujours d savoir si ls fans vont tolérr ça, analys Ed Horn, Chif Oprating Officr d Madison Avnu Sports and Entrtainmnt, t ancin présidnt d NHL Entrpriss. Après l lock- ««La qustion st toujours d savoir si ls fans vont tolérr ça. Ell taraud ls sprits» out d , lorsqu l championnat a été rlancé, ils ont répondu présnt, mais la qustion taraudait ls sprits. Vous n pouvz jamais avoir d crtitud.» Malgré un autr ouvrag ayant assuré qu ls grèvs n débouchaint pas sur un déficit d afflunc dans la foulé («Th Impact of Labor Striks on Consumr Dmand», n 2004), Luiggino Torrigiani s méfi: «Ls fans puvnt rssntir c gnr d phénomèn comm un trahison. Or, il st facil pour ux d s détournr vrs d autrs divrtissmnts. En Amériqu du Nord, rin n manqu. Ls Panorama Mark Strit patinra sous ls coulurs du CP Brn > L rtour ds jouurs vrs l Viux Continnt s confirm L CP Brn annonc qu Mark Strit patinra avc l club d la capital durant l lock-out d la NHL. L défnsur d bintôt 35 ans, capitain d l équip d Suiss t ds Nw York Islandrs, dvrait êtr n uniform l 25 sptmbr fac à Rapprswil. La duré d l ngagmnt du Brnois dépndra d la duré du lock-out. Malgré ss origins brnoiss, Strit n a jamais porté ls coulurs du CP Brn n LNA. Il a commncé avc ls juniors d Fribourg-Gottéron avant d partir à Davos. Il a nsuit tnté sa chanc un prmièr fois outr-atlantiqu avant d rvnir cinq saisons aux Zurich Lions. C n st qu n 2005 qu il st parti aux Canadins d Montréal, avant d signr un contrat d cinq ans avc ls Islandrs. Brunnr t Diaz à Zoug A Zoug, c st Damin Brunnr qui fait son rtour. Parqué par ls Dtroit Rd Wings dans l clubfrm ds Grand Rapids Griffins, l numéro 96 a toutfois activé un claus dans son contrat lui prmttant d jour avc l club d Suiss cntral n cas d lockout. «J ai analysé la situation avc Dtroit, déclar l millur comptur d la saison passé. Nous somms convaincus qu il vaut miux qu j disput ds matchs avc Zoug pour l momnt.» Parti à Montréal il y a un saison, Rafal Diaz rtrouv lui aussi son club formatur. Ls dux jouurs sront à disposition d l ntraînur Doug Shddn samdi pour la vnu d Ambri. La rué vrs l Est s confirm Par aillurs, plusiurs stars d la NHL ont déjà rtrouvé d l mbauch n KHL. Evgni Malkin dspittsburgh Pnguins, élu milur jouur d NHL la saison drnièr t Srgi Gonchar ds Ottawa Snators rjoignnt Mtallurg Magnitogorsk pour qulqus macths. Autr transfrt provisoir: Pavl Datsyuk (Dtroit Rd Wings) a signé avc AK Bars Kazan, l club où il jouait avant d partir tntr sa chanc n Amériqu du Nord, tandis qu Ilya Kovalchuk (Nw Jrsy 100, 200, 300 dollars dévolus aux loisirs, ils ls dépnsront aillurs. Si l lock-out dur, la prt d crédibilité pourrait êtr fort. D autant qu l contxt d consommation a changé, davantag marqué par la cris.» Et puis, ls grèvs d 2004 t d 2012 rposnt sur différnts tnants. «En 2004, ls partisans pouvaint saisir l problèm, il était rconnu, rappll Ed Horn. Et quand l ju a été rlancé, crtains règls avaint changé, l impact a été bon t il y a u pardon. Ctt fois-ci, saisir l problèm st plus difficil. Ls gns comprnnnt qu l businss nvahiss ls pags sportivs, mais sulmnt jusqu à un crtain point.» Pour la NHL, ls conséquncs d un lock-out pourraint donc s révélr lourds. «Cla dépndra bin sûr d la duré d la suspnsion, lâch ncor Ed Horn. Mais globalmnt, c st plutôt gênant car l hocky nourrit un intérêt plus élvé qu jamais, mais à la fois il dmur moins populair qu l basball, l football ou l basktball. L fan d hocky st un authntiqu passionné, mais la bas d supportrs st moindr. Il st donc dangrux d jour avc ll.» Et c bin qu il y ait désormais un form d cultur d la grèv dans l sport nord-américain. Ls quatr sports majurs (hocky sur glac, basktball, basball, football) n ont connu près d un quinzain dpuis Dvils) patinra pour l SKA SaintPétrsbourg. Il dvrait d aillurs signr son contrat russ mrcrdi. SI U Rto Stinmann, l jug uniqu d la Ligu national, a ouvrt un procédur disciplinair ordinair contr l attaquant d FribourgGottéron Andri Bykov. L intrnational suiss avait écopé d un pénalité d match lors d la rncontr opposant samdi son équip contr Brn, après avoir chargé Martin Plüss à la têt. Il sra d tout façon suspndu pour l prochain match d Fribourg, vndrdi à Rapprswil. (SI) Football L Espagn fait ds économis La Fédération spagnol d football a annoncé lundi par la voix d son présidnt Angl Maria Villar rnoncr à ss subvntions publiqus à hautur d «3 à 4 millions d uros» pour la duxièm anné consécutiv. Ctt décision st un répons dirct à un dmand récnt du CDS (consil supériur ds sports) aux fédérations sportivs d présntr un plan d économis t d financmnt propr avant l 31 octobr. (AFP)

13 Sports L Tmps Mardi 18 sptmbr Cinq Suisss à la conquêt d l Europ t malhurus minut. Aura-t-il l opportunité d s montrr, dans un group A composé d Porto, du Paris Saint-Grmain t du Dinamo Zagrb? On l lui souhait. Parc qu à 21 ans, l bonhomm a bsoin d jour. Et, pourquoi pas, convaincr Ottmar Hitzfld qu il put êtr l attaquant suiss d dmain. Mais pour cla, il faut d abord fair son trou à Kiv. > Mhmdi, Djourou, Barntta, Shaqiri t Lichtstinr spèrnt y brillr k Simon Mir L uphori ragus d Didir Drogba qui couronn Chlsa dans la nuit d Munich, l désspoir d un Bayrn maudit, qui laiss filr dvant son public un match qu il aurait pu rmportr mill fois. La Ligu ds champions 2011/12 st mort, viv l édition 2013, qui début c mardi. Ls stars sont prêts, ls arèns splndids t, un fois ncor, l audimat va chauffr. Ctt saison, pas d rprésntant hlvétiqu n lic puisqu l FC Bâl s st laissé piégr par ls Roumains d Cluj lors du tour préliminair. Cinq Suisss, n rvanch, auront l privilèg d goûtr à la plus prstigius ds compétitions d clubs. Avc ds chancs divrss d y jour un rôl n vu. k Djourou y croit toujours Drôl d carrièr qu cll d Johan Djourou. A 25 ans, il st l plus ancin élémnt à Arsnal, puisqu l managr Arsèn Wngr était vnu l dénichr à Etoil Caroug n Rvrs d la médaill: l défnsur cntral gnvois n s st jamais installé durablmnt comm titulair. D aillurs, il n participra pas à la prmièr journé mardi à Montpllir. Il a connu qulqus jolis périods, crts, souvnt intrrompus par d multipls blssurs. Un prêt très concluant du côté d Birmingham n 2007, suivi d un rtour au brcail sur ordr du boss. Wngr n a jamais accpté d laissr filr Djourou ct été ncor, ls offrs ont plu, d Angltrr t d aillurs. «J n vux pas qu il quitt l club, parc qu j aim c jouur», répétait l Alsacin voici qulqus jours dans ls colonns du Sun. «Il aim Arsnal. Il aura du tmps d ju au cours d la saison.» Pour bouchr ls trous? Djourou, qui n a pas ncor disputé la moindr minut n Prmir Lagu ctt saison, n sra vraismblablmnt pas aligné mardi soir à Montpllir, où ls Gunnrs ntamnt lur Ligu ds champions Olympiakos t Schalk complètnt l platau d c group B. L Blg Thomas Vrmaln t l Allmand Pr Mrtsackr formnt un ax cntral très prformant, t l Français Laurnt Koscilny port clairmnt l étiqutt du no 3 dans la hiérarchi. Mhmdi, un joyau égaré? Transféré l hivr drnir du FC Zurich au Dynamo Kiv, pour 5,5 millions d francs, Admir Mhmdi avait intrigué par son choix d carrièr. Après un smstr, on n put évidmmnt pas ncor parlr d fiasco pour l talntuux miliu offnsif il put aussi œuvrr n point. Mais forc st d constatr qu l Macédonin d origin n a pas ncor convaincu son nouvl ntourag. Titulair ls prmièrs smains, Mhmdi a, très vit t plus souvnt qu à son tour, pris plac sur l banc ds rmplaçants. Ct été, il s st surtout signalé par un carton sur YouTub, grâc à son formidabl raté contr l Gabon aux Jux olympiqus. A Kiv, l ntraînur Yuri Smin, qui lui préfèr notammnt Idy Brown, un ancin d Xamax, n hésit pas à l rlégur n tribuns. Lors du barrag victoriux contr l Borussia Mönchngladbach, qui a prmis aux Ukrainins d accédr à la compétition, Mhmdi n a disputé qu un sul k Barntta, la nouvll vi Après spt saisons passés au Bayr Lvrkusn, où on n comptait manifstmnt plus baucoup sur lui au trm d dux drnièrs annés pourris par ls blssurs, Tranquillo Barntta a jolimnt su rbondir n début d été: un contrat d trois ans avc Schalk 04, l un ds clubs ls plus puissants t populairs d Allmagn, ça n s rfus pas. Au frêl Saint-Gallois, désormais, d déployr ss ails dans la Ruhr où, là aussi, la concurrnc st fort. Rmplaçant lors ds trois prmièrs rncontrs d Bundsliga, «Quillo», 27 ans, a récmmnt prouvé avc l équip d Suiss qu il avait rtrouvé l pp t la vivacité qui, lorsqu tout va bin, font sa forc. D là à poussr ls ports du «onz» d bas dirigé par l Nérlandais Huub Stvns t contribur activmnt à l avntur d Schalk n Ligu ds champions, un épruv qu il n a prsonnllmnt jamais disputé il y a un pas qu l intérssé a naturllmnt nvi d franchir. «L fait qu j ai très pu joué jusqu ici n st pas un problèm», assurait Barntta voici dix jours. «J rvins d un longu paus t j n suis pas ncor dans l rythm. Mais j n m fais absolumnt aucun souci.» Pourvu qu il ait raison. k Shaqiri, un rêv bavarois Lui, à l échll suiss, c st la star absolu. Xhrdan Shaqiri, n quittant Bâl pour l Bayrn Munich, a changé d galaxi. Il n lui rst «plus qu à» s imposr dans c qui st l un ds plus grands clubs au mond. Pour ls jouurs d Jupp Hyncks, l objctif, c sra bin évidmmnt d passr la prmièr phas (Valnc, Lill t Borisov sont au mnu), puis d tâchr d ssuyr la décption d la final prdu n mai drnir. Pour Shaqiri, 21 ans l mois prochain, l idé, c st d participr à la fêt. Autur d un xcllnt préparation stival, tandis qu ls vdtts du Bayrn récupéraint d lur Euro, l fu follt st bin parti: dux titularisations sur trois matchs d Bundsliga. S il gard la têt sur ls épauls, c qui smbl êtr l cas, t si ss pids suivnt, l «Nain magiqu» pourrait vit assoir sa réputation outr-rhin t au-dlà ncor. Surtout si Franck Ribéry t Arjn Robbn, titulairs naturls dans ls couloirs du Bayrn, continunt à s fair un bobo d tmps n tmps. k Lichtstinr, la nav va Mêm s il n a pas été aligné d ntré c wk-nd lors d la victoir ds bianconri à Gêns, on put l REUTERS/STRINGER > Football La Ligu ds champions rprnd c mardi Stphan Lichtstinr lors d un match contr Udins. L Zurichois st l un ds pilirs d ctt Juvntus championn d Itali qui, malgré ls tourmnts xtra-sportifs, smbl rstr sur la voi du succès TURIN, 28 JANVIER 2012 dir: Stphan Lichtstinr st l un ds pilirs d ctt Juvntus championn d Itali n titr qui, malgré ls tourmnts xtra-sportifs qui continunt à l agitr, smbl rstr sur la voi du succès. Après la gloir domstiqu, la Viill Dam vut rtrouvr la savur ds sommts uropéns, brillr à nouvau n Ligu ds champions. La prmièr mission consistra donc, sans l ntraînur Antonio Cont suspndu suit à son implication dans l affair ds matchs truqués, à s xtrair d un group E où cohabitnt l tnant du trophé Chlsa, l Shakhtar Dontsk t ls Danois d Nords- «Si on st tous n form, on put battr n import qui» > Coup Davis Stanislas Wawrinka rvint sur la victoir 3-1 fac aux Pays-Bas t évoqu l avnir d l équip d Suiss AFP l ssntil. On s attndait à un rncontr pas facil. Après l US Opn, c n st jamais évidnt d rpartir just drrièr. Surtout à l xtériur, sur trr battu t dans l froid. Ds conditions très différnts d Nw York. On st donc très contnts. On a passé un bonn smain t on a gagné. Pour nous, c était top. Stanislas Wawrinka. L Vaudois a ramné un ds trois points. Grâc à sa victoir 3 à 1 fac aux Pays-Bas c wk-nd lors du match d barrag d Coup Davis, la Suiss a sauvé sa plac dans l group mondial. Pourra-t-ll comptr sur la présnc d Rogr Fdrr t Stanislas Wawrinka n 2013? Impossibl d l savoir pour l instant. Joint par téléphon, lundi, à l aéroport d Amstrdam, l Vaudois rvint sur ctt rncontr t évoqu l avnir. L Tmps: Commnt s st passé c wk-nd? Satisfait du résultat? Stanislas Wawrinka: Oui, c st Fdrr dit qu ls défaits sont aussi importants, qu lls prmttnt d soudr un équip. L épisod doulourux d Fribourg a-t-il été bénéfiqu? J n pns pas qu ls défaits soudnt forcémnt. C st vrai qu c était sympa d tous s rtrouvr. On s ntnd tous très bin, on s crois tout au long d l anné sur l circuit mais on n a pas l occasion d passr vraimnt du tmps nsmbl comm on put l fair sur un smain d Coup Davis. Après, parfois on gagn, parfois on prd mais l ambianc st bonn. A Fribourg aussi. Avz-vous put-êtr moins d prssion quand vous jouz à l xtériur? J n crois pas qu c soit lié au fait d jour à l xtériur. A Fribourg, c était la prmièr fois qu on jouait dans l group mondial, qui plus st à domicil t contr ls Etats-Unis. L nju était plus important. Quid d votr participation n 2013? J ai nvi d jour. Après, comm chaqu anné, il faudra voir c qu chacun décid d fair t c qui va s passr. C st vrai qu à chaqu fois, on rpart du mêm point avant la rncontr suivant. Mais il n faut pas oublir qu l tnnis st un sport individul. On jou tout l anné, on a un calndrir très chargé à gérr. On n put pas forcémnt savoir c qui va s passr dans six mois, dans un an ou un an t dmi. Donc, chaqu anné, c st l mêm rfrain. On attnd d voir c qu donn l tirag au sort. Après, chacun jou sa fin d saison avc ds tournois importants, fait l point quand il n a nvi t prnd sa décision quand il snt qu c st l bon momnt d l fair. Vous abordz ls étaps ls uns après ls autrs comm ls matchs dans un Grand Chlm (Il rigol.) Exactmnt. Slon l tirag, c st pas vraimnt l mêm cas d figur C st sûr. Mais comm dans ls tournois, on n l choisit pas t on doit agir n fonction. L ssntil st qu on jou tous t qu on soit tous n supr form. Prsonnllmnt, j n suis pas n train d spérr un tirag plutôt qu un autr. Si vous tombz contr l Espagn, ça motivra ls troups à donnr l maximum ou st-c qu vous partirz vaincus d avanc? Si on st tous motivés t n plin form, j pns qu l on put battr n import qull équip. Après, ça dépnd aussi baucoup d la composition d l équip spagnol. J n pux pas parlr pour Rogr, mais n c qui m concrn, j attnds, avant d m décidr, d voir où t contr qui on va jour, c qu front ls autrs t quls sront ms nvis t ms objctifs du momnt. La Coup Davis a toujours été un d vos priorités. Est-c qu ça pourrait l êtr moins? J m suis toujours posé c gnr d qustion t à la fin, j n faisais ma priorité. J aim jour la Coup Davis, j aim rprésntr mon pays t j aim tout c qui nglob la compétition. Mais j dois tnir compt d mon âg, du fait qu j avanc dans ma carrièr. J dvrai analysr ls objctifs t ls nvis. La Coup Davis prnd énormémnt d tmps t d énrgi. J suis prsuadé qu ll m aid pour crtains choss mais j sais qu ll m désavantag aussi. Ma décision dépndra d moi mais j la prndrai un fois qu touts ls carts sront sur la tabl sra un anné sans Jux olympiqus, st-c qu ça put changr la donn? J n crois pas était un anné chargé t c st la sul où Rogr a joué st n fft chargé. Vous sntz-vous plus fatigué? Oui. Physiqumnt t surtout mntalmnt. Il y a un fatigu installé. Il faudra un bonn coupur après Brcy. Propos rcuillis par Isabll Musy jalland ls Turinois démarrnt mrcrdi soir à Stamford Bridg. C n sra pas d la tart, mais la Juv st bin armé. Ell put notammnt comptr sur un latéral droit zurichois qui, à la forc du jarrt, sans fair d vagus, s st imposé comm l un ds plus sûrs élémnts d son équip. Un Républiqu tchèqu ambitius > L équip d Brdych vut détrônr l Espagn Tomas Brdych, vainquur aisé d Carlos Brlocq pour l 1r simpl d dimanch, a été l grand artisan d la qualification d la Républiqu tchèqu, aux dépns d l Argntin, n final d la Coup Davis, qu ll accuillra avc l ambition d détrônr l Espagn. En vrtu d la règl d l altrnanc qui impos ctt fois à l Espagn d s déplacr après avoir joué à domicil lors d la drnièr confrontation ntr ls dux nations, n final n 2009, c sont ls Tchèqus qui rcvront du 16 au 18 novmbr, dans un vill qui rst à détrminr. Quls qu soint l liu t la surfac choisis, la Républiqu tchèqu tntra d mpêchr l Espagn d rmportr son 4 trophé n cinq ans. Pour cla, ll comptra surtout sur Tomas Brdych, qui a solidmnt tnu son rang d No 6 mondial n trois jours t trois matchs disputés sur la trr battu d Bunos Airs. AFP

14 14 Eclairags L Tmps Mardi 18 sptmbr 2012 L pokr kurd d Bachar l-assad > Syri En jouant un communauté contr ls autrs, Damas prnd l risqu d étndr l conflit à tout la région > Mais ls Kurds syrins n sont pas dups. Ils spèrnt tirr lur épingl du ju Ls Kurds d Syri n ont «pas d rlations avc Damas ni avc l Armé syrinn libr, trop islamist» ANGEL DIAZ/EPA/KEYSTONE Citation du jour «Nous n avons pas d rlations avc l gouvrnmnt d Damas. Pas non plus avc l Consil national syrin (CNS) ni avc l Armé syrinn libr (ASL). Nous n partagons pas l mêm agnda. D un part, nous n nous associons pas à la mouvanc islamist. D autr part, ils rfusnt d prndr n compt la rconnaissanc d nos droits.» La port d ntré du Kurdistan syrin s trouv à la frontièr avc la Région autonom du Kurdistan. L passag s fait n barg à travrs l Tigr, sous l œil binvillant ds pshmrgas, ls combattants d l armé kurd d Irak. D l autr côté, ls bâtimnts ancinnmnt tnus par l armé sont à l abandon. «Il n y a pas u d combat, xpliqu un habitant d un villag voisin. Ls soldats sont simplmnt partis.» Alors qu dpuis ds annés, l gouvrnmnt d Damas opprimait la minorité kurd, rprésntant 9% d la population syrinn, il s st montré plus conciliant à lur égard à msur qu la contstation s généralisait. En avril 2011, il promt d accordr la citoynnté aux millirs d Kurds qui vivaint comm ds étrangrs dans lur propr pays. Puis autoris Salh Muslim Mohammd à rntrr d son xil forcé. Drnir épisod n dat, fin juillt, un parti d l armé, ds srvics du rnsignmnt intériur, ls moukhabarat, t d la polic ont été rdéployés vrs Alp, laissant ainsi l champ libr aux Kurds. C qu Bachar l-assad rfus aillurs, il l a concédé aux Kurds, non sans arrièr-pnsés. Quls sont ls buts suivis par ls autorités syrinns? Pour Osman Bahadir Dincr, xprt pour l Moyn-Orint à l institut d rchrch stratégiqu USAK, l mssag st clair: «Il s agit d un mnac sans ambiguïté à l ncontr du gouvrnmnt turc. Si clui-ci continu à soutnir l insurrction t à fournir un bas arrièr aux rblls, Damas aidra l PKK. Et si ls militairs turcs intrvinnnt sur l sol syrin, ils auront contr ux tous ls Kurds.» Dès novmbr 2011, Bachar l-assad mnaçait d fair éclatr la Syri n un multitud d factions thniqus t confssionnlls. La mairi d Qamishli abrit paradoxalmnt un doubl administration. Ls fonctionnairs dépndnt ncor d Damas, mais ls cadrs kurds ds comités populairs s sont invités dans l bâtimnt. C st donc dans un burau qui n st pas l sin t sous un portrait d Bachar l-assad qu l un ds rsponsabls locaux du PYD t mmbr du nouvau consil d la vill mt n gard contr tout tntativ d déstabilisation: «Nous avons rcruté ds volontairs prêts à s battr au sin ds Unités d défns du pupl (YPG) pour nous protégr contr ls agrssions évntulls ds rblls, ds Turcs ou mêm ds forcs syrinns.» Combin sontils? Qui sont-ils? D où vinnnt lurs arms? Mystèr. Mais aux abords d un villag éloigné, un séanc d ntraînmnt st ncadré par ds combattants manifstmnt agurris t portant singulièrmnt ls mêms trillis qu cux ds rblls du PKK. En rtirant un parti d ss L Kurdistan, un région au croismnt ds civilisations GÉORGIE Mr Noir ARMÉNIE Ervan TURQUIE Van Diyarbakir Adana Alp Byrouth Damas Nusaybin Qamishli Drik Tabriz Lac Omuriyh Mr Caspinn Rasht Qandil Erbil Mossoul Téhéran Soulimaniy Kirkouk Lac Tharthar IRAK Hamadan Tigr LIBAN SYRIE Homs AZERBAÏDJAN Lac d Van t hra Espranza Aguirr La présidnt d la région d Madrid, l un ds figurs ls plus importants du Parti populair au pouvoir t cibl favorit d la gauch t du mouvmnt ds Indignés, a annoncé lundi sa démission surpris, scouant l mond politiqu n Espagn. inspirr ls 15 millions d Kurds d Turqui qui réclamnt plus d droits dpuis ds annés. Ensuit, lls rdoutnt qu l PKK n s install dans d nouvlls zons sous ls auspics d un Etat binvillant. Cs appréhnsions sont fondés sur l précédnt irakin. La prmièr gurr du Golf n 1991, puis l invasion d l Irak n 2003 ont libéré ls Kurds d l opprssion t lur ont donné un pays, à l intériur d l Irak: la Région autonom du Kurdistan qui bord la Turqui sur tout la longuur d sa frontièr avc l Irak. Son gouvrnmnt (KRG) s st montré désirux d nour ds rlations avc la Turqui mais rchign à combattr ls rblls du PKK qui ont fait ds montagns d Qandil un sanctuair d où lurs militants mènnt ds opérations transfrontalièrs n Turqui. En réaction à l émancipation ds Kurds n Syri, Rcp Tayyip Erdogan a clairmnt fait savoir qu il considérait la création d un nclav kurd comm un mnac à la sécurité t aux intérêts d son pays. «Nous avons un droit naturl à intrvnir dans l nord d la Syri», a-t-il déclaré lors d un intrviw télévisé l mrcrdi 25 juillt. La scrétair d Etat américain, Hillary Clinton, l a assuré d son soutin n promttant, lors d sa visit à Ankara l 11 août, qu la zon n dvindrait pas «un sanctuair pour ls trrorists du PKK». Drrièr ss parpaings d béton armé, l hôtl Intrnational d Erbil, la capital d la Région autonom du Kurdistan, accuill, pour la troisièm fois dpuis l 9 juillt, ls ladrs politiqus du Kurdistan syrin à l invitation du présidnt du KRG, Massoud Barzani. A côté ds discussions officills, qui s tinnnt dpuis l 9 sptmbr dans l scrt ds salons privés, Salh Muslim Mohammd, l coprésidnt du PYD, rçoit ss invités au lobby, sans chichis. Vêtu d un costum simpl t arborant un moustach fourni, il parl doucmnt, obligant ss intrlocuturs à s pnchr pour suivr ss propos. Son parti st l un ds composants principals du Consil suprêm kurd créé l 11 juillt 2012 sous l impulsion d Massoud Barzani pour réunir tous ls partis kurds syrins. Son idéologi st inspiré d Abdullah Öcalan, mais il s défnd ds accusations turqus: «Nous n ntrtnons aucun lin avc l PKK.» Lors d un ntrtin précédnt, Salh Muslim Mohammd avait xpliqué la lign suivi par son parti: Eup «Vous savz qu j ai un maladi grav, dont j suis cnsé êtr guéri. Mais c n st pas sulmnt cla. Ls événmnts prsonnls qu j ai vécus cs drnièrs annés, dont ctt maladi, ont bin sûr u un influnc» Du toit d son immubl décrépit, un commrçant d Nusaybin montr ls miradors turcs qui, d loin n loin, hérissnt la lign-frontièr: «Malgré ls mins t ls barblés, ls contrbandirs réussissaint à s faufilr. Mais c st fini. Dpuis dux mois, l armé turqu a multiplié ls patrouills t ls opérations militairs. C n sont pas ls soldats syrins qu ils pourchassnt mais ls combattants du PKK.» Dans un rapport publié mardi 11 sptmbr, l institut d rchrch Intrnational Crisis Group (ICG) établit à plus d 700 l nombr d morts dpuis ls élctions parlmntairs turqus d juin 2011 dans la gurr qu s livrnt l PKK t ls forcs gouvrnmntals. C qui fait d ctt périod la plus murtrièr dpuis l arrstation du ladr historiqu Abdullah Öcalan n Et ctt tndanc s st significativmnt accru cs dux drnirs mois. L gouvrnmnt du prmir ministr turc, Rcp Tayyip Erdogan, associ la rcrudscnc ds attntats imputés au PKK au conflit syrin. Il accus Damas t l PKK d êtr d mèch t d s srvir du très influnt Parti d l union démocratiqu (PYD) pour couvrir lurs activités. Enfin, il voit drrièr l émancipation ds Kurds d Syri un tactiqu du régim d Bachar l-assad pour l mnacr. D abord, ls autorités d Ankara craignnt qu la Syri n s désintègr n plusiurs ntités thniqus, dont un srait kurd, à la manièr d c qui s st passé n Irak, où ls Kurds jouissnt d un autonomi important. L avènmnt d un duxièm région kurd autonom pourrait Un sall ds martyrs avc l portrait du ladr historiqu Abdullah Öcalan. Ls Kurds syrins tntnt d s émancipr. DERIK, 9 SEPTEMBRE 2012 Mr Méditrrané Un no man s land sépar ls vills jumlls d Qamishli n Syri t d Nusaybin n Turqui. Ls drapaux turcs t syrins flottnt sur ls posts d douan rspctifs, qu plus prsonn n travrs. Au loin, arrimé à un citrn n béton qui surplomb Qamishli, un autr drapau, clui du Kurdistan syrin. Dpuis fin juillt, ls Kurds ont hissé lurs coulurs, trois bands, jaun, roug t vrt, au-dssus d cux t d clls ds quartirs, ds villags t ds vills du Kurdistan syrin qu ils ont soustraits à la tutll d Damas. Après ds décnnis d ségrégation t d privation d lurs droits, ls Kurds syrins n boudnt pas lur bonhur. Mais du côté turc, on n partag pas l mêm sntimnt: l gouvrnmnt point la région kurd syrinn où, slon lui, ds combattants du Parti ds travaillurs du Kurdistan (PKK) s sraint infiltrés t accus Damas d ls manipulr. Avc la qustion kurd, l conflit syrin débord sur tout la région t prmt à Bachar l-assad d jour ss atouts. BORIS MABILLARD Boris Mabillard QAMISHLI ET DERIK IRAN Bagdad Ispahan Krbala Régions puplés par ls Kurds Région autonom du Kurdistan Insurrction kurd n Syri Quartir général du PKK troups stationnés dans l nordst pour ls rdéployr dans la région d Alp, où l insurrction fait rag, l régim syrin n a pas pris baucoup d risqus. Ls dirigants kurds ont xclu tout allianc avc ls rblls d l ASL. Un intrusion ds militairs turcs ligurait par aillurs tous ls Kurds dans un front commun contr l agrssur. Ell rmttrait aussi n caus l rapprochmnt stratégiqu t économiqu ntr Erbil t Ankara. En conséqunc du conflit syrin, d nouvlls alliancs ont vu l jour. Ls diplomats d Ankara s sont éloignés d Téhéran t d Bagdad, l ax chiit, t s sont rapprochés dans l mêm tmps d Erbil. Ils ont dnsifié lur partnariat avc l KRG t signé ds accords pétrolirs. Conséqunc ou pas d la stratégi d Damas, l gouvrnmnt turc qui avait dans un prmir tmps défndu ardmmnt un intrvntion militair t l armmnt ds rblls a montré moins d viguur cs trois drnirs mois. La parti st loin d êtr gagné pour ls Kurds d Syri. Si Bachar l-assad rprnait l contrôl du pays, pas d dout qu il rprndrait aussi n main la région kurd. Dans l cas où l régim s ffondrrait, il st improbabl qu ls autorités du nouvl Etat soint disposés à accordr un autonomi rlativ aux Kurds. «Ls tribus arabs, ls chrétins t ls Turkmèns formnt plus d la moitié d la population. Ls Kurds dvront rvoir à la baiss lurs rvndications t négocir. Enfin, ls importants rssourcs pétrolièrs t gazièrs qu rcèl la région sront convoités par tous, à commncr par la capital», xpliqu Osman Bahadir Dincr. Salh Muslim Mohammd prôn la rtnu: «Nous voulons rassurr ls Arabs t ls chrétins, nous pouvons vivr nsmbl. Quant à nos voisins, nous n voulons pas d confrontation. Jamais l PKK n utilisra c trritoir pour mnr à bin ss attaqus n Turqui.» A Qamishli, lors d un manifstation pour réclamr la libération d Abdullah Öcalan, mardi 11 sptmbr, ds militants du PYD n ont pas montré la mêm prudnc. Ells ont crânmnt défilé au cntr d un squar coincé ntr l post frontièr t un bas militair syrinn n activité. >> Sur Intrnt km SOURCE: INSTITUT KURDE DE PARIS; «LE MONDE DIPLOMATIQUE»; CIA; LT La galri photos d Boris Mabillard

15 L Tmps Mardi 18 sptmbr 2012 Débats 15 L insoutnabl légèrté du savoir Pascal Engl On dit qu nous somms dans la «société d la connaissanc», bin qu manifstmnt tout l mond n y ait pas accès. On parl aussi d droit au savoir, bin qu tout l mond n puiss pas l xrcr. Mais qu st-c qu l savoir t pourquoi nous import-t-il? Platon a donné la définition canoniqu: l savoir, c st l opinion vrai accompagné d raison. On put bin avoir ds croyancs vrais, mais si on ls obtint par hasard t si l on st incapabl d ls justifir, on n sait pas. L savoir n xist t n a d valur qu s il st nraciné dans l sprit t prmt d acquérir d autrs savoirs. C st c qu l on appll apprntissag t éducation. Si cs conditions n sont pas rmplis, la vrtu d savoir s transform n vic intllctul. Il y a trois grands vics cognitifs: l snobism, l plagiat, t la sottis. L snobism, c st l fait d prisr un opinion parc qu ds gns «importants» l ont. L snob, comm disait Karl Kraus, n st jamais sûr: c qu il lou put êtr bon. L plagiat, c st l fait d volr l travail intllctul d autrui, n s appropriant ds vérités qu on n a pas pnsés par soimêm. La sottis n st pas l imbécillité ou l manqu d intllignc: c stlfaitdn avoircurdlavérité t du savoir. Slon l xprssion du philosoph Harry Frankfurt c st «l art d dir ds connris» sans s soucir ds conséquncs t d la valur d la vérité. Ctt concption classiqu d la connaissanc st cll ds Lumièrs t c st aussi cll d l idéal humboldtin d l univrsité. On y cultiv l savoir par la rchrch t par l nsignmnt, n apprnant à acquérir non pas ds croyancs, mais à donnr ds raisons t à ls critiqur. Mais ctt concption st battu n brèch. D plus n plus, on appll «connaissanc» d simpls opinions vrais ou ds «informations», comm l indiqunt ds trms tls qu «gstion ds connaissancs» ou «traitmnt ds connaissancs». Un concption light du savoir slon laqull il suffit qu d l information «circul» tnd ainsi d plus n plus à s substitur à la concption classiqu. L fait qu ls tchnologis d la communication favorisnt, d un manièr jusqu-là inédit, la diffusion massiv d c «savoir»ystpourbaucoup.lplagiat, la sottis t l snobism attignnt ds dgrés jamais attints. La confusion ntr l savoir light t l éducation attint son combl quand ds univrsités comm Stanford t Harvard consacrnt ds millions d dollars à la mis n plac d nsignmnts par ordinatur, avc évaluation élctroniqu par logicils t par «xtrnalisation ouvrt» (crowdsourcing). Mais n sront-lls pas résrvés à d touts ptits élits choisis alors qu ls masss podcastront, tout comm ls bons rstaurants sont résrvés aux happy fw? On aura bau nous dir qu l on put fair ds podcasts académiqus qui soint millurs qu lur équivalnt culinair n fast-food, c n srait pas, on n convindra, l but ds apôtrs du droit univrsl au savoir. Aucun tchnologi n st n llmêm bonn ou mauvais: c st l usag qu on n fait qui st bon ou mauvais, t il n y a aucun raison d pnsr qu il n y ait pas d très bons usags d cs tchniqus, qu la plupart ds nsignants intègrnt d manièr créativ sans rnoncr à la concption classiqu du savoir. Mais baucoup pnsnt au con- L œuvr d Michl Srrs st un florilèg ds liux communs postmodrns. Pourquoi l Univrsité d Gnèv l distingu-t-ll? mêm si on put admttr qu un nsmbl d podcasts soit l équivalnt élctroniqu du manul d jadis, c n st pas l équivalnt d un nsignant. La rlation dirct d l nsignant t d l étudiant n st pas un simpl flux d informations, mêm calibrés agréablmnt: ll suppos ds idés t un échang d argumnts, qui s fait dans l têtà-têt ou la class. Dans ls disciplins ds humanités, c st ncor plus vrai qu aillurs, bin qu il soit absurd d supposr qu cla dût êtr moins vrai dans ls scincs. D Socrat à Confucius, d Laplac à Einstin, t d Aristot à Schrödingr, on n a jamais fait miux, t on aura bau récrér, comm on l a fait avc ds vdtts décédés chantant sur ds scèns vids, Kant ou Fynman n hologramms, cla n rmplacra pas un bonn discussion in vivo avc un philosoph kantin ou un physicin. D tlls discussions trair qu il nous faut rnoncr à ctt concption t qu il n y a pas autr chos à fair qu à constatr sa ruin. Qu l savoir soit dvnu, mêm chz ls scintifiqus, l opinion, qu ls résaux t ls hits sur Googl dvinnnt plus importants qu l activité d critiqu t d discussion smblnt à baucoup d xcllnts choss. On nous njoint d rnoncr aux idéaux classiqus étriqués t nnuyux d rationalité t d vérité: T s plus dans l coup, papa! L philosoph français Michl Srrs s st fait dpuis bin longtmps l prophèt d cs mutations. Dans son œuvr prolifiqu, d la philosophi d Libniz vu comm un résau aux nouvlls tchnologis, n passant par Lucrèc comm théoricin d l information, Juls Vrn thrmodynamicin, Carpaccio comm artist du codag, t Hrgé comm philosoph d la communication, il a placé la circulation d l opinion au cœur du savoir. Pour lui la concption light st un Bonn Chos. Son œuvr st un véritabl florilèg ds liux communs postmodrns. Chacun d ss livrs nous annonc un catastroph potntill qu tl l progrès scintifiqu pourrait produir, pour finalmnt nous apportr la Bonn Nouvll qu cs catastrophs n auront pas liu, parc qu ls humains s adaptnt. Viv l homm nouvau, la «ptit pouctt» t l cybr-étudiant (ou profssur) plagiair! Viv l incompétnc, l papillonnag, l inconstanc, la disprsion t l chaos qui sont à l imag ds révolutions d l information, du momnt qu cla nous fait plaisir t qu cla suscit n nous ds émotions. Fini ls profssurs t ls étudiants: «Nous somms, nous dit-il, spt milliards d épistémologus.» Ls 20% d analphabèts qu il y a dans l mond t ls millions d nfants qui n ont pas accès à un sall d class appréciront. Ls livrs d Srrs sont écrits dans l styl light t métaphoriqu qui convint à la philosophi littérair. Suls ds piss-froid comm l Pr Jacqus Bouvrss, un précédnt doctur honoris causa d Gnèv, puvnt dir qu ils continnnt d nombruss sottiss, comm cll qui consist à parlr d un princip d «Gödl-Dbray» comparant d manièr absurd ls systèms sociaux aux formalisms logico-mathématiqus. Qu ls univrsités comm cll d Gnèv préfèrnt accompagnr, n ls maîtrisant, ls mutations dans la diffusion du savoir, plutôt qu d ls subir, st parfaitmnt normal. Mais qu lls décidnt d décrnr un doctorat honoris causa à un pnsur comm Michl Srrs, st plus étonnant. L idéal humboldtin y srait-il mort? Vous t nous Vous écrivz La Suiss t ls Européns Noël Darius Bnallou, Avon (Franc) L tourism suiss étouff Paul Styart, Sirr Profssur d philosophi, Univrsité d Gnèv Incidncs Un périod d transition François Nordmann La fin d l été ramèn sur la dvantur ds librairs ls publications d annuairs émanant d instituts d rlations intrnationals. Exrcic d synthès t d imagination, c st l plus souvnt un nsmbl d faits t d hypothèss prmttant d crnr la réalité qu nous vivons. Quls sont ls traits caractéristiqus qui rlint ntr ux ls événmnts qu nous travrsons? A Londrs, l Institut d étuds stratégiqus intrnationals mt l accnt sur ls incrtituds liés au nouvl ordr mondial n train d naîtr sous nos yux. Commnt l aspiration à la démocrati qui sous-tnd ls soulèvmnts dans l mond arab l mportra-t-ll sur ls consrvatisms? Visiblmnt, nous somms là n plin périod d transition vrs ds rivags inconnus. D mêm, l Europ déchiré par sa cris économiqu t financièr chrch n titubant à n sortir, mais ll st loin d pouvoir projtr un plan frm t sûr doté d un objctif communémnt partagé. Transition aussi pour l Amériqu, dont l pouvoir économiqu t la puissanc ncor prééminnt sont mis n qustion sur tous ls continnts. Qul impact ctt situation aura-t-ll sur l élction présidntill? Transition ncor pour la Chin, n proi aux affrs d la rlèv d ss dirigants t d un baiss d la croissanc sur fond d contstation politiqu local. La Russi st n march vrs la mo- drnité, qu ll chrch à xtrair d son passé communist sous l autorité d un autocrat, Vladimir Poutin. A Paris, l Institut français ds rlations intrnationals st snsibl aux nouvlls forms d souvrainté partagé n train d s dévloppr. C st notammnt l fait d la mondialisation complx t d la cybrrévolution, qui sont ds facturs d changmnt mais pas nécssairmnt d progrès. L Etat traditionnl doit fair fac à un rdistribution du pouvoir qui n rspct pas ss frontièrs t qui cré ainsi ds trritoirs nouvaux. Ls notions d souvrainté t d coopération ont-lls ncor l mêm sns qu hir? La légitimité autarciqu s stomp drrièr la notion d partag Choyés t courtisés, ls pays émrgnts jount un rôl d troubl-fêt sans qu l on puiss discrnr l sns d un action collctiv détrminé: ils n sont pas prêts à xrcr l ladrship mondial, mêm s ils assumnt un part croissant d influnc dans la sphèr économiqu t politiqu. Ctt imag aux contours mouvants s rtrouvra sans dout dans ls propos qu vont tnir ls principaux dirigants d la planèt lors d lurs dux grands rndz-vous annuls: l Assmblé général ds Nations unis qui s ouvr aujourd hui t cll du Fonds monétair intrnational, qui s déroulra du 12 au 14 octobr à Tokyo. En soi, c st tout un symbol: la conférnc du FMI dvait avoir liu n Egypt, mais ls événmnts n ont décidé autrmnt. La Suiss sra présnt. Ell pourra à la fois prndr la tmpératur ds mouvmnts du mond t fair valoir ss contributions aux vasts changmnts n cours. Put-êtr la prcption d la dériv ds continnts à laqull nous assistons prmttra-t-ll aussi d rlativisr l débat intrn. La Suiss ll-mêm n s trouv-t-ll pas aussi n phas d transition? Ls notions d souvrainté, d coopération intrnational, t mêm d Etat ont-lls ncor l mêm sns aujourd hui qu hir? La légitimité autarciqu st n train d s stompr drrièr la notion d partag. Ls défis d la mondialisation t d la cris qu nous travrsons sont à rlvr n commun. La fluidité qu l on constat dans ls rapports intrnationaux n put manqur d affctr ls politiqus nationals. Tl st l cas d la discussion intrn qui s déroul sur l évasion fiscal, ss suits t son éradication. L Consil fédéral appliqu un stratégi d l argnt propr qui a pour objctif d rstaurr la rspctabilité d la plac financièr. On msur miux maintnant ls conséquncs d un lign arrêté n 2009, qui suscit ds résistancs d tous ordrs. L Consil fédéral n st pas n train d signr ds capitulations tous azimuts parc qu il appliqu ls règls d l OCDE t clls d la coopération xistant dans l domain fiscal ou qu il négoci ds accords intrnationaux. La tâch du pouvoir politiqu st d déclr ls grands tndancs du mond autour d nous, d prévoir t d préparr l pays à réagir intlligmmnt au changmnt. Il s agit d gérr au miux la transition. L parlmnt n débattra l 27 sptmbr prochain. J réagis à la chroniqu d François Modoux, «Huit millions» (édition du ). C st un articl intérssant qui nous apprnd non sulmnt ds choss sur la démographi suiss, mais égalmnt sur la rlation ds Suisss avc l altérité. Ainsi, on apprnd qu la courb démographiqu n st pas parssus dans son comportmnt au fil du tmps, grâc notammnt à l apport d la fécondité ds immigrés, n grand parti d origin uropénn. La population suiss smbl manifstr un préférnc ntt pour c typ d immigration, sans dout n raison ds affinités culturlls, mais aussi n raison ds bsoins d son économi n main-d œuvr hautmnt qualifié. Car l économi hlvétiqu a basculé dans l èr d la connaissanc. Cpndant, comm toujours, la multiplication ds humains st portus d tnsions rationnlls t irrationnlls. Lsqulls s xprimnt souvnt sous form d concurrnc accru sur divrs marchés: travail, logmnt, éducation C st pourquoi «ça râl sc» sur ls liux publics t cla fait du bruit dans l landrnau. En la matièr, il xist un fort propnsion à déformr la réalité statistiqu au travrs du prism d la prcption. Sur c point, il n st pas inutil d rapplr qu l Suiss a u la bonn idé d transformr sa boît à outils n un sul instrumnt pratiqu, à savoir l coutau suiss. Il srait souhaitabl qu il n rssmbl pas à sa propr créatur, qui st rplié sur ll-mêm! Grimntz, dans l val d Annivirs, organisait l dimanch 22 juillt un fêt à sa station d altitud Bndolla. Il faisait grand bau t l téléphériqu était gratuit. L apéritif, ls animations pour ptits t grands, l orchstr, tout était offrt. Grimntz st l plus bau villag d montagn d la Suiss. En passant dans ls rus idylliqus, j ai rncontré qulqus très rars tourists, ls trrasss ds bistrots étaint pratiqumnt vids. Au liu d allr à la mss, làhaut, j suis allé boir un café au rstaurant qui comprnd un magnifiqu trrass. Vu grandios garanti. Sur la trrass, il y avait un coupl d Italins t moi-mêm. La plupart ds tourists buvaint l apéritif offrt, drrièr l rstaurant. Comm j n aim pas fair la quu, j ai hésité à allr là-haut n c jour d fêt, imaginant ds cntains d amourux d la montagn voulant profitr du téléphériqu gratuit. Eh bin, ni dvant ni drrièr, pas un chat, mêm pas ds Hollandais. [ ] Longtmps, l Valais était un pays très pauvr, mais hurusmnt très bau. Après la Prmièr Gurr mondial t grâc à ss multipls atouts, l tourism valaisan s st progrssivmnt dévloppé d façon à c qu ls mults transportant ls bagags ds tourists n altitud n dvaint plus mttr d muslièr. Malhurusmnt, d nos jours, avc un uro à Fr. 1,20 t la concurrnc acharné ds pays limitrophs, l tourism alpin suiss pâtit. Combl d malhur, avc l arrivé malncontrus d Franz Wbr, l tourism suiss continura à déclinr. Cla signifi chômag t appauvrissmnt pour baucoup d famills simpls. Economiqumnt ls très critiqués lits froids rapportnt bin aux communs, canton, Confédération t à d multipls ptits ntrpriss, donc à tout la population. Si l Valais n vut pas rtournr vrs sa pauvrté d antan, il dvra s industrialisr à outranc, comm l ont fait ls dévorurs d rösti, avc ds usins puants t bruyants, ou fondr ds banqus doutuss qui détruisnt l rnom immaculé d la Suiss partout dans l mond. Prsonnllmnt, j préfèr d loin ls lits froids. Métamorphos autrmnt Od Billard, Lausann Au début du projt «Métamorphos», la Vill d Lausann était ambitius, étndant ss projts du nord au sud, à qui miux miux, cla malgré qulqus voix inspirés d «Cassandr» dont un initiativ abouti, concrnant un objt important, mais balayé d un chvu par l pupl lors ds votations l 27 sptmbr A c jour, rin n va plus. Ls financs d la Vill d Lausann ayant fondu comm pau d chagrin, la municipalité s st ouvrt à d autrs possibilités pour la réalisation ds grands projts, dans un sprit d économis. L rgroupmnt d crtains constructions n un mêm sit st nttmnt plus approprié. C dénoumnt hurux montr qu nos élus à l xécutif sont attntifs t rspctuux à l égard d ptits voix qui s sont élvés régulièrmnt du nord au sud d ctt bll vill. Vos lttrs, d 1500 à 2000 signs au maximum, sont ls binvnus par courril (lcturs@ltmps.ch), par fax ) ou par post (L Tmps, courrir ds lcturs, cas postal 2570, 1211 Gnèv2). Nous nous résrvons l droit d ls sélctionnr ou d ls réduir. Vous pouvz aussi xprimr votr point d vu au café élctroniqu du Tmps, à l adrss intrnt: ltmps.ch/contact

16 16 Scincs&Environnmnt L Tmps Mardi 18 sptmbr 2012 Un antibiotiqu oublié contr la tubrculos Nurons connctés au gré ds rncontrs > Nuroscincs Ds chrchurs d l EPFL ont simulé la construction d circuits cérébraux > Santé Stratégi contr ls résistancs ATS Ls chrchurs d l EPFL ont ouvrt la voi à un nouvll stratégi d lutt contr la tubrculos. Ils ont rdécouvrt un viil antibiotiqu oublié, la pyridomycin, qui pourrait combattr à la fois ls souchs snsibls t pharmaco-résistants d la maladi. Dans un articl publié lundi dans EMBO Molcular Mdicin, Stwart Col, dirctur du Global Halth Institut d l EPFL, analys c produit élaboré dans ls annés 50, puis mis d côté pndant soixant ans. Il xpliqu commnt la molécul xtrait d un microb contnu dans l sol parvint à éliminr l bacill d Koch, indiqu l Ecol polytchniqu fédéral d Lausann (EPFL). La pyridomycin inhib un nzym vital, d la mêm façon qu ls millurs antibiotiqus courants. Mais ll l fait d un façon suffisammnt différnt pour parvnir à combattr mêm ls souchs résistants aux antibiotiqus courants notammnt clls qui ont récmmnt touché la Russi, l Afriqu du Sud t l nord d l Amériqu. > C sont ls prmirs résultats significatifs d l ambitiux projt Blu Brain Stéphany Gardir Simulation ds connxions au sin d un circuit d nurons d rat. EPFL/BLUE BRAIN PROJECT Commnt ls cntains d millions d clluls nrvuss qu compt notr crvau s connctnt-lls pour crér ls circuits rsponsabls du traitmnt d l information? Ctt qustion tint n halin l mond ds nuroscincs dpuis bin longtmps. Si plusiurs hypothèss impliquant notammnt ds signaux chimiqus ntr ls clluls ont été proposés, aucun consnsus n a émrgé jusqu à présnt. Ls travaux publiés lundi par ds chrchurs d l Ecol polytchniqu fédéral d Lausann (EPFL) dans la rvu Procdings of th National Acadmy of Scincs pourraint apportr ds élémnts d répons. Hnry Markram, dirctur du projt, stim qu cs résultats constitunt «un avancé majur» dans l domain. Ctt publication s inscrit dans l cadr du Blu Brain Projct (BBP), vast programm d rchrch lancé n 2005 t ayant pour but d simulr la structur t l activité cérébrals d différnts spècs. Hnry Markram, fondatur du BBP, spèr ainsi prmttr aux nuroscintifiqus d travaillr avc un nouvll approch t ainsi contribur à accélérr la rchrch sur ls pathologis du crvau. L caractèr novatur d c projt d nvrgur résid dans l idé d intégrr touts ls donnés xistant à c jour dans l domain ds nuroscincs, d y ajoutr ds obsrvations xpérimntals t d n xtrair ds modèls d simulation cérébral grâc à un suprordinatur. Dès son lancmnt, c projt avait agité la communauté scintifiqu, crtains chrchurs dénonçant ARCHIVES ds objctifs put-êtr trop ambitiux. L étud publié ctt smain concrn l schéma d mis n plac ds synapss, cs points d contact ntr dux clluls nrvuss sans lsqulls aucun flux d information n st possibl. Pour comprndr la formation ds synapss, l équip du BBP a tout d abord obsrvé la structur réll ds circuits nuronaux dans l crvau du rat, puis utilisé cs donnés pour réalisr un modèl informatiqu, n 3D, d un microcircuit d nurons. L résultat principal d c travail st d montrr qu la connctivité nuronal srait n grand parti du au hasard. San Hill, prmir autur d la publication, xpliqu ainsi qu ls nurons s dévloppraint indépndammnt ls uns ds autrs t s connctraint au gré ds rncontrs. En comparant ls synapss virtulls, générés par l modèl mathématiqu, à clls obsrvés in vivo, ls chrchurs ont pu constatr qu lur modèl «prédit» la localisation ds connxions nuronals dans 75% ds cas n moynn. Mais put-on parlr d prédiction quand on décrit un phénomèn aléatoir? «Au liu d parlr d prédiction, il srait plus just d dir qu cs résultats suggèrnt qu l hasard jou un rôl appréciabl dans la structuration ds circuits nuronaux», répond Rava Azrdo da Silvira, chrchur n nuroscincs à l Ecol normal supériur d Paris. Il ajout: «Quand on parl d hasard, il faut bin comprndr qu il s agit d statistiqu d distribution d pro- rons t la couch cllulair où ils s situnt. «Cs dux paramètrs sont fondamntaux pour pouvoir prédir précisémnt la localisation ds synapss.» L modèl utilisé a justmnt prmis d étudir d un pu plus près l rôl d la morphologi cllulair dans la structuration ds résaux nuronaux. Ls travaux d l équip du BBP indiqunt qu ctt divrsité d forms, décrit dpuis longtmps dans ls populations d clluls nrvuss, assur la robustss ds résaux d nurons. L modèl montr qu si la divrsité st diminué, ls circuits dvinnnt plus suscptibls d ptits modifications. La stabilité ds synapss, y compris lors d crtains lésions cérébrals, srait n parti lié au fait qu ls nurons n sont pas tous d form idntiqu. L nsmbl d cs résultats st présnté par l équip du BBP comm la pruv qu il st maintnant possibl d modélisr avc précision la connctivité nuronal. Et Hnry Markram insist sur l importanc d c travail, «sans lqul il faudrait ds décnnis, voir ds siècls, pour schématisr la localisation d chaqu synaps dans l crvau. Il st désormais L modèl «prédit» la localisation ds connxions nuronals dans 75% ds cas n moynn babilités. C st un pu compliqué, mais si l on dit qu dux postirs puvnt s rncontrr «par hasard», on comprnd bin qu c hasard n srait pas l mêm dans l cas d un astronaut t d un apprnti-boulangr! L hasard st structuré, la qustion st d savoir par quoi? Dans ct xmpl c srait par la profssion ds sujts.» San Hill xpliqu, lui, qu dans lur modèl l hasard srait structuré par la morphologi ds nu- Situation général aujourd hui, à 14h En Suiss Haut prssion Matin T H Bâl XX T La Chaux-d-Fonds 1005 H Saint-Gall Zurich 1000 T > chimpanzés à mahal Tanzani Brn H Front occlus 8 H H 1020 Gnèv Mrcrdi Judi Sion Saint-Moritz 2 Locarno 9 23 Panorama Météorologu n dirct au (Frs. 2.80/min dpuis l résau fix suiss ) En Suiss, ls prmirs voils annonçant l changmnt d tmps arrivront par l'oust n cours d matiné, s dnsifiant au fil ds hurs. L tmps finira par s couvrir n fin d journé. Qulqus pluis suivront rapidmnt n début d soiré. Ells s'activront surtout l long ds Préalps. Doux. Vndrdi Samdi Dimanch Jura (1000 m) Ephémérid lvr: 07h17 couchr: 19h40 3 minuts d solil n moins Solil 8 /11 1 / 12 4 /12 4 /9 4 / /16 8 /17 9 /19 8 /15 8 / 19 Bassin lémaniqu t Platau romand Alps vaudoiss t Valais (1400 m) lvr: 10h11 couchr: 20h37 Phas d la Lun: croissant Lun 7 / 8 1 /12 4 /14 4 / 11 5 / 14 Suiss cntral t orintal 13 / 14 5 / 16 6 / 17 5 / 13 5 / /22 80% 8 /20 70% 10 /21 65% 12 /21 55% 13 / 17 55% Sud ds Alps Dgré d fiabilité: Tl moins d -5-5 à 0 0 à 5 5 à à à à à à t plus Un front froid travrsra l cntr d l'europ c mardi, s'accompagnant d qulqus pluis d la Franc à la Pologn. A l'arrièr, d l'air nttmnt plus frais nvahira la Holland t l nord d l'ecoss. L sud-st d l'europ consrvra d son côté ds tmpératurs stivals. Tmps variabl sinon au nord d l'espagn. Mrcrdi, plac aux pulls avc guèr plus d 15 n plain. Côté cil, ls avrss s'attardront un pu l long ds Préalps. Sur l Platau, l solil rvindra assz générusmnt. Ctt mblli s poursuivra judi, malgré un cil voilé n journé. Vndrdi, toujours un altrnanc d solil t d passags nuagux. Bis t fraîchur pourraint intrvnir samdi, mais d'autrs modèls voint au contrair l'amorc d'un rdoux. Affair à suivr! 11 Vrbir T Prévisions à 5 jours 19 Lausann <wm>10casnsjy0mlq00dw3mdqymqyasllwjg8aaaa=</wm> <wm>10cfwlmq6emawex-ro1zzjjetehygqfzrt1ff_6ocoyqxrahbbcip4tqz7ur5jmcctu91say0-tasznnnekarqjk4xnouvxobqdoy7eysqa10uyhy0gncnhqel9_n-wcuuiblgaaaaa==</wm> Coir 1010 Front chaud Car la tubrculos n st pas un maladi du passé. Duxièm principal caus d mortalité par maladi infctius après l VIH, ll tu chaqu anné 1,4 million d prsonns, surtout n Asi t n Afriqu, rappllnt ls chrchurs. L plus alarmant st qu plusiurs souchs totalmnt insnsibls aux traitmnts disponibls ont été découvrts. Lorsqu lls infctnt l homm, il n y a qu pu d spoir d survi. Dans ls annés 50, un nouvau composé synthétiqu, l isoniazid, a prouvé son xtrêm fficacité contr la maladi. Mais avc l apparition d souchs résistants, ls traitmnts sont dvnus particulièrmnt lourds, avc quatr médicamnts à prndr sur un duré allant jusqu à dux ans. C rmèd a donc prdu son statut d médicamnt miracl. Graphism: Joël Suttr, L Tmps 1015 (hctopascals) Front froid Après-midi XX 995 Bass prssion T Plus d rmèd miracl PUBLICITÉ Météo Isobars baucoup plus facil d construir ds modèls précis.» Rava Azrdo d Silvira soulign lui aussi la valur d c travail t ls avancés qu il apport, mais stim cpndant qu il faut rstr prudnt. Ls résultats présntés n concrnnt qu la structur ds synapss mais n disnt rin sur lur fonctionnalité. Ctt critiqu st rpris par d autrs nuroscintifiqus, qui insistnt égalmnt sur l ptit nombr d nurons modélisés, bin loin d la complxité du milliard d clluls d notr crvau. Ls résultats décrits apportraint donc ds élémnts d compréhnsion pour ds mécanisms très locaux, mais un xtrapolation à l échll du crvau ntir srait pour l momnt hors d propos. La publication, lundi, d cs résultats, parmi ls plus significatifs du BBP, s inscrit dans un contxt particulir. L EPFL attnd d savoir si l Human Brain Projct, prolongmnt à l échll humain du BBP, st sélctionné par l Union uropénn parmi plusiurs autrs projts pour rcvoir un financmnt d un milliard d uros (LT du ). La décision dvrait tombr au cours du prmir trimstr LA MÉTÉO COMPLÈTE SUR INTERNET Animaux Espac Max la cigogn dans l sud L Ind mt l cap sur Mars Max la cigogn poursuit son 14 voyag vrs l sud t l Espagn. Sa balis l a signalé vndrdi mpruntant sa voi d migration habitull jusqu à Portiragns, à 10 km au sud-st d Bézirs (F). Fin août, l volatil a été muni d un nouvl émttur. Dpuis l printmps, il n était plus possibl d l localisr, l antnn d sa balis était courbé t abîmé, t s était finalmnt cassé. (ATS) L Ind va lancr n novmbr 2013 un mission spatial d étud d Mars, consistant n un sond orbital qui procédra à divrss msurs t obsrvations. «Nous prévoyons d lancr la mission Mars l 27 novmbr 2013, lorsqu la planèt roug s trouvra au plus près d la Trr», a déclaré lundi l présidnt d l Organisation d rchrch spatial indinn. (AFP) Naissanc d un panda géant Rtour sur Trr Un fmll panda prêté aux Etats-Unis par la Chin t vivant au zoo d Washington a donné naissanc dimanch à un ptit, un fait assz rar n captivité pour ctt spèc, a-t-on appris lundi. (AFP) Dux cosmonauts russs t un astronaut américain ont attrri lundi matin avc lur capsul Soyouz dans ls stpps du Kazakhstan après avoir passé 123 jours à bord d la Station spatial intrnational. (AFP)

17 Pag 17 Mardi 18 sptmbr 2012 Economi&Financ Elctricité La société gnvois IEM ssaim ss parcmètrs dans tout l Europ Pag 18 L industri t ls srvics puvnt réduir lur consommation énrgétiqu d 20% Pag 21 LDD Entrpris romand SMI 6552,32-0,10% Eurostoxx ,57-0,42% Washington accus l automobil chinois d concurrnc déloyal t Pékin contr-attaqu > OMC La Chin aurait vrsé 1 milliard d dollars d aid illégal laissrons pas continur», n css d martlr l camp consrvatur. Dans son programm élctoral, Mit Romny promt d sanctionnr la Chin dès l prmir jour d son élction. > Ls Etats-Unis déposnt un plaint dans un contxt élctoral Mit Romny promt d sanctionnr la Chin dès l prmir jour d son élction à la Maison-Blanch Gly, l un ds marqus automobils chinoiss parmi ls plus n vu, annonçait n févrir un partnariat avc GB Auto, un assmblur au Cair, pour montr ds voiturs à partir ds piècs détachés importés d Chin. Ctt ntrpris n assurrait la distribution dans tout l Afriqu du Nord. Toujours n début d anné, l constructur Grat Wall Motors inaugurait un usin d montag n Bulgari, avc l objctif d produir 4000 voiturs par an, n assmblant ds piècs fabriqués par la maison mèr n Chin. Ctt usin a un capacité d produir jusqu à unités. A trm, la Bulgari pourrait srvir d têt d pont pour écoulr ds voiturs «Mad in China» n Europ. Ls Etats-Unis, autrfois prmir productur mondial, n voint pas ct ssor d un bon œil. D autant plus qu, slon ux, il st l résultat AP PHOTO/CHARLES DHARAPAK Ram Etwara L présidnt Barack Obama défnd ls mplois d l industri automobil américain. TOLEDO, 3 JUIN 2011 ds subvntions illégals accordés par Pékin à son industri automobil. Washington affirm qu ctt concurrnc déloyal a prmis à la Chin d multiplir ss xportations d voiturs t d piècs par nuf ntr 2002 à 2011, pour attindr 69 milliards d dollars. C st pourquoi Washington a déposé un plaint lundi auprès d l Organisation mondial du commrc (OMC) contr Pékin, l accusant d vrsr ds aids illégals qu il stim à un milliard d dollars ntr 2009 t Slon la procédur, la Chin dispos d 60 jours pour trouvr un solution à l amiabl. Faut d quoi, l Organ d règlmnt ds différnds d l OMC nommra un «panl» pour statur sur l conflit. L contxt élctoral américain n st pas étrangr à ctt démarch. La «déclaration d gurr» a été programmé pour êtr prononcé par l présidnt Barack Obama lundi soir lors d un mting dans l Ohio, Etat très disputé ntr républicains t démocrats, crucial à l élction présidntill, t dans lqul l industri automobil st rin. Pour la prss américain, l initiativ ds démocrats constiturait un répons au candidat républicain Mit Romny qui n css d mitraillr l présidnt Obama pour sa «timidité» vis-à-vis d Pékin. «J vux m assurr qu si un pays trich comm la Chin trich, nous n ls En juillt 2012, l industri automobil américain mployait travaillurs, sans comptr qulqus millions d mplois indircts. En 2011, ll a xporté ds voiturs t ds piècs pour 123 milliards d dollars. C st ctt mann t ds mplois qui sraint, slon Washington, mnacés par ls subsids illégaux d Pékin. Ls diplomats chinois avaintils anticipé l initiativ américain? En tout cas, ils étaint ls prmirs lundi matin à s rndr à l OMC pour déposr un plaint contr ls Etats-Unis, ls accusant d imposr ds taxs douanièrs punitivs contr ds produits d origin chinois, non automobils, sous prétxt qu ils sont vndus au-dssous d lurs coûts d fabrication. Mais Pékin impos aussi ds taxs antidumping sur d nombrux produits américains. Dollar/franc 0,9270 Euro/franc 1,2167 Baril Brnt/dollar 116,21 Onc d or/dollar 1770 > Commntair L paradox du camp républicain Il y a crts l contxt élctoral. Barack Obama n pouvait pas rstr ls bras croisés fac aux accusations incssants d timidité vis-àvis d la Chin. La plaint st maintnant déposé. L OMC s prononcra tout comm ll l fra dans 14 autrs cas où ls Etats-Unis sont au banc ds plaignants contr la Chin t dans spt autrs où ils sont sur clui ds accusés. Il n mpêch qu la prssion xrcé par Mitt Romny révèl baucoup d c candidat t d son rapport au rôl motur du commrc dans l économi mondial. Dans son programm, l républicain énumèr cinq décrts qu il prononcrait dès son prmir jour dans l Burau oval. Notammnt la désignation d la Chin comm manipulatur d sa monnai. Un tl décrt, unilatéral d surcroît, a l potntil d lancr un gurr commrcial aux conséquncs insoupçonnés ntr ls dux plus grands puissancs. Rapplons qu ds msurs d protction suivis d msurs d rétorsion ont généré d grands tragédis au siècl drnir. L attitud d Mitt Romny st paradoxal. Traditionnllmnt, ls républicains sont favorabls aux échangs alors qu ls démocrats, sous l influnc d lur bas syndical, sont plus protctionnists. R. E. Après la Suiss, l affair MTS s poursuit n Ouzbékistan > Blanchimnt Quatr cadrs du group russ condamnés alors qu un nquêt a conduit à l arrstation à Gnèv d dux Ouzbks fin juillt Ayant rjailli à Gnèv au début d l été sous la form d un affair d blanchimnt, l conflit ntr l géant d la téléphoni mobil russ Mobil TlSystms (MTS) t ls autorités ouzbks vint d franchir un nouvll étap. Un tribunal d Tachknt a condamné à 3 ans d prison avc sursis quatr dirigants d la filial local d MTS t ordonné l transfrt à l Etat d ss actifs, a rapporté lundi l agnc russ Ria-Novosti. La filial local du prmir opératur mobil dans l x-urss st dans l collimatur d la justic ouzbèk dpuis juin drnir, quand l parqut a intrpllé ss dirigants. Mi-août, l group s st vu rtirr touts ss licncs t réclamr ds cntains d millions d dollars à la suit d plusiurs contrôls fiscaux. Dans ls colonns du Tmps, Michal Hckr, vic-présidnt du group russ, dénonçait il y a un mois «un parodi d procès». Vndrdi drnir ncor, c drnir a pris la parol lors du vingtièm forum économiqu d l Or- ganisation pour la sécurité t la coopération n Europ (OSCE) à Pragu, avrtissant ls participants qu ls nnuis d MTS n Ouzbékistan «dvraint êtr un xmpl à méditr par quiconqu nvisag d invstir dans c pays». Intrpllations à Gnèv Un mandat d arrêt lancé par Tachknt à l ncontr du dirigant d MTS sur son sol avait forcé, fin juin, la banqu Lombard Odir à alrtr ls autorités d lutt contr l blanchimnt: c rsponsabl, qui st dpuis n fuit, était n fft titulair d un compt au sin d l établissmnt gnvois. C vrsant suiss d l affair a rapidmnt pris d l amplur t quatr rssortissants ouzbks s étaint rtrouvés visés par un nquêt du Ministèr public d la Confédération. Soupçonnés d blanchimnt, dux d ntr ux ont été arrêtés l 30 juillt puis incarcérés. Ds sourcs diplomatiqus évoquaint alors ds somms détournés «très importan- ts», l chiffr d près d 600 millions d dollars ayant circulé. Ls dux homms incarcérés travaillnt pour la filial d CocaCola Ouzbékistan, qui appartint à Gulnara Karimova, la fill du présidnt ouzbk. L affair avait mnacé d prndr un autr tournur quand un mouvmnt d protstation avait éclaté dvant l ambassad suiss à Tachknt, début août. Tntant d parr à tout scalad, ctt drnièr avait indiqué dans un communiqué qu ls prisons suisss «attachaint un importanc particulièr au rspct ds droits ds détnus musulmans durant l mois saint du ramadan». Pirr-Alxandr Sallir En vu Crdit Suiss 21 Gly 17 Grat Wall Motors 17 Gunvor 17 Edifa 18 IEM 18 Kaba 21 MTS 17 VisioSaf 18 PUBLICITÉ Ls xprts financirs vous disnt tout, résrvz votr plac! Ils sront intrviwés pour vous par Frédéric Llièvr, Chf d la rubriqu Economi & Financ du Tmps, lors d dux tabls-ronds : Commnt invstir avc clairvoyanc? Patrick Artus (NATIXIS), Fabrizio Quirightti (Syz & Co) t Frnando Martins Da Silva (BCV) Mrcrdi 26 sptmbr à Vullirns Ls Rndz-vous d la financ durnt 1h30 t sront suivis d un cocktail n présnc ds oraturs. Plus d informations sur Agnès Arlandis (HSBC), Fabrizio Quirightti (Syz & Co) t Frnando Martins Da Silva (BCV) Mrcrdi 10 octobr à Yvrdon Consultz l programm* t adrssz-lur votr qustion dix jours avant chaqu rncontr sur bcv.ch/privatbanking ou à BCV, , CP 300, 1001 Lausann. Ls placs sont limités, résrvz vit la vôtr! Evénmnts organisés n partnariat avc * sous résrv d modifications

18 18 Economi L Tmps Mardi 18 sptmbr 2012 Entrpriss romands & Innovation Paraît chaqu mardi La famill Mnoud rêv d plantr un forêt d horodaturs suisss dans tout l Europ 22 Dux fois 11, soit l âg d Laur Grmion. Ctt Nuchâtlois vint d rmportr l prix d innovation Jams Dyson (du nom du pèr ds aspiraturs sans sac) grâc à un broutt qui alli maniabilité t dsign. Sa particularité? Ell possèd dux partis détachabls. La jun diplômé d l Ecol cantonal d art t d dsign d Lausann a déjà fait brvtr son innovation n Suiss. Un ntrpris l aurait déjà contacté pour lancr l produit sur l marché, put-on lir dans L Exprss. (LT) > Monétiqu Ds caisstts à journaux zurichoiss, la PME gnvois IEM s concntr aujourd hui sur ls parcmètrs > Ladr n Suiss, ll s implant sur l marché spagnol Djan Nikolic Radar FivCo Pour ss dix ans d xistnc, la société lausannois FivCo s lanc dans un nouvau domain avc sa marqu Art of Scrt, dstiné aux mobilirs d burau d xcption. Dpuis sa création n 2002 par cinq ingéniurs, c burau a pris son nvol n 2006 avc la concption du Raptor, un vitrin horlogèr d un nouvau gnr. (LT) EDDY MOTTAZ C st l histoir d un patriarch, Edouard Mnoud, qui a démarré sul son ntrpris il y a vingtcinq ans, n commrcialisant ds caisstts à journaux n Suiss romand t à Zurich. D précursur, IEM s st fait un plac d ladr hlvétiqu d l ingéniri élctroniqu. Ls dux fils du fondatur, Philipp t François Mnoud, ont dpuis rpris l flambau d la société d monétiqu. Ils dirignt dpuis cinq ans la PME familial qui mploi plus d 20 salariés à Planls-Ouats (GE). On doit notammnt à ctt société ls distributurs d tickts d transports publics lausannois xistants t, jusqu à très récmmnt, gnvois. Qulqu 550 apparils ont été écoulés dans la vill du bout du lac, avant qu ls TPG n signnt, fin 2009, un accord d rnouvllmnt d lur parc d automats avc l allmand Hoft & Wssl. C drnir marché st dvnu trop concurrntil pour l nsign familial, qui a concntré ss activités sur ls intrfacs d automats t pris ss distancs avc la gstion financièr intégré.iems stdoncmisàvndrn priorité ds parcmètrs t ds horodaturs dans tout l Europ. Ctt activité, ntamé n 2006, rprésnt 90% d son chiffr d affairs annul, qui oscill ntr 8 t 10 millions d francs, «sur un marché d nich, clui du systèm d gstion du stationnmnt par automats solairs, stimé à un cntain d millions d francs, donc pu intérssant pour un multinational», précis Philipp Mnoud. Sur c sgmnt, l cadt du clan idntifi au maximum six concurrnts n Europ. «Notr succès dans L chiffr Gruyèr Enrgi Philipp t François Mnoud, dircturs d IEM, dvant l un ds 300 automats qui ont séduit ls autorités d Santandr. PLAN-LES-OUATES (GE), 11 SEPTEMBRE 2012 l solair tint à nos composants sur msur à bass consommation, xpliqu-t-il. Nous produisons tout, d la mécaniqu conçu pour supportr d forts amplituds thrmiqus ou l humidité, au logicil prmttant notammnt la mis n vill ds machins.» Hormis la Chin t ss futurs défis d parking, c st la Franc qui st l marché l plus promttur Cs dux drnièrs décnnis, IEM a ssaimé n Suiss, n Franc, n Blgiqu, n Hongri, n Grand-Brtagn, t drnièrmnt n Espagn, soit modèls, tous typs confondus (caisstts, distributurs ). «En 2011, nous avons vndu 1200 horodaturs gérant individullmnt d 25 à 30 placs d parking, dont 300 à la provinc spagnol Santandr, qui sront mis nsrvicl22sptmbr»,rlèvl dirctur, qui put produir jusqu à 2000 boîtirs gavés d élctroniqu par an. Vu son carnt d commands,l nsigncommncàssntir à l étroit dans ss locaux gnvois. IEM cibl-t-ll un autr pays qu l Espagn? «Oui, l Allmagn, dans un futur proch, répond notr intrlocutur. Nous somms allés jusqu au Brésil, mais nous étions trop ptits pour y rstr.» Pour l hur, ls marchés ls plus promtturs sont prochs. La Franc st l pays qui compt l plus d horodaturs au mond ( unités rin qu à Paris). Mais il st tnu par l géant Parkon. L omniprésnc d ct actur n a pas mpêché IEM d s mparr qui plus st sans intrmédiairs d un quarantain d localitésfrançaiss,dontprpignan, Mâcon, Nants, Clrmont-Frrand, Saint-Oun, Annmass L horodatur st-il un sctur promttur? «La Chin s apprêt aussi à connaîtr d importants problèms d stationnmnt», résum Philipp Mnoud, prêt à bondir sur c filon asiatiqu. IEM a débuté sa drnièr avntur commrcial n numérisant d ancins parcmètrs mécaniqus. «Cs famuss «suctts griss», dont on a fait un multi-apparil capabl d gérr sul jusqu à huit placs d parking, xpliqu Philipp Mnoud. Chaqu anné, on n écoul 500 xmplairs, uniqumnt n Suiss, car nos voisins n ont pas la mêm confianc dans ls machins, t n jurnt qu par ls modèls avc billts.» Dux ntités s partagnt l marché hlvétiqu: Taxomx t Parcomatic. L prmir st partnair d IEM,lscondaétécluiduladr mondialparkon,avantddélaissr la société d Bsançon pour l ladr n Vill d Gnèv, l britanniqu Mtric. Là ncor, IEM a drnièrmnt imposé ss modèls dans l un ds parcs d horodaturs solairs d Plan-ls-Ouats, tnu par ctt filial d Hoft & Wssl. La PME pass pour êtr un usin à idés. Drnièrs évolutions non ncor commrcialisés stampillés IEM: Paytc, un lctur d cart bancair miniaturisé inédit t à bass tnsion, un horodatur avc cart d crédit sans contact t paimnt par téléphon portabl (NFC) muni d un écran tactil économ élargi à 7 poucs La lign d produits IEM n css d s agrandir. «Nous dévloppons aussi l paimnt mobil par application smartphon», annonc Philipp Mnoud. Ctt altrnativ aux horodaturs n rvint-ll pas à scir la branch sur laqull IEM st assis? «Si on s fait cannibalisr, autant qu cla soit par nous», conclut-il. Après 26 ans passés à la têt d Gruyèr Enrgi, Gérard Brulhart st parti à la rtrait t a laissé ls rêns d l ntrpris à Claud Thürlr la smain drnièr. Bull lui doit notammnt sa cntral d chauffag à distanc. (LT) Agnda Judi 20 sptmbr Forum d affairs franco-suiss à l Hôtl Starling à Gnèv. www. fafs.ch Vndrdi 21 sptmbr Forum d l économi vaudois, au Palais d Bauliu à Lausann sur l thèm «Visionnairs t décidurs, ils anticipnt la Suiss d dmain». Lundi 24 sptmbr, 18h Mobil Monday à la Saf Gallry d la Banqu cantonal d Fribourg. L ntrpris général Edifa s étnd sur sol vaudois VisioSaf traqu ls flux à la gar d Lausann > Construction La PME gnvois s offr Fidias Ls murs d la gar d Lausann sont truffés d dizains d capturs dstinés à nrgistrr ls déplacmnts ds usagrs. Ls CFF ont décidé d tntr l xpérinc afin d rmédir à l ngorgmnt ds passagrs aux hurs d point. Chaqu voyagur st géolocalisé sans qu il ait à portr un qulconqu apparil élctroniqu. Installés dans l courant d l été à Lausann, cs capturs, conçus par la société lausannois VisioSaf, prmttnt d analysr un volum (près d 100 mètrs cubs), tout n rlayant ctt information aux autrs capturs afin d assurr l suivi du voyagur. «Nous n captons pas d imags mais uniqumnt la position d un individu ainsi qu son parcours dans la gar, tint à précisr Alxandr Alahi. Nous réalisons un cartographi xact du comportmnt ds piétons.» Ds millions d donnés sont traités t analysés n tmps rél. Ells sont consultabls via Intrnt sous form d srvic wb. L ntrpris général Edifa voulait dévloppr sa présnc sur l nsmbl d l Arc lémaniqu. C st désormais chos fait. En fft, la smain drnièr, ll a annoncé par communiqué d prss qu ll s mparait d la société Fidias, basé à Pully (VD). La PME gnvois, qui compt aujourd hui 22 collaboraturs, a n fft rachté la totalité du capital-actions d Fidias, société vaudois fondé il y a dix ans par Patrick Dlariv t Claud Chappuis. L montant d la transaction n a pas été dévoilé. «Nous avions la mêm philosophi. D plus, nous somms complémntairs au nivau ds compétncs, c qui nous prmttra égalmnt à l avnir d nous positionnr sur ds projts d plus grand nvrgur», stim Brtrand Duckrt, dirctur général. C drnir, ancin rsponsabl d l ntrpris Karl Stinr à Gnèv, a fondé Edifa n 2009 avc Jérôm Félicité. C nouvl nsmbl compt qulqu 35 collaboraturs t sra actif sur ls cantons d Gnèv, Vaud t du Valais. Ls dux ntités sront maintnus, sans aucun licncimnt, t lls continuront à œuvrr chacun avc lur raison social. «Tout au moins pour ls cinq prochains annés slon la convntion d rpris», précis Brtrand Duckrt, qui imagin toutfois un rapprochmnt à trm. Nouvaux mandats Fidias réalis actullmnt la promotion Ls Moulins d la Vvys, qui comport 360 logmnts. Quant à Edifa, ll vint d rmportr la réalisation d l immubl administratif Rvrso à Caroug (7200 m2 d buraux) ainsi qu Clus-Violtt à Gnèv (66 logmnts locatifs, 19 studios t ds surfacs administrativs t commrcials). Mari-Laur Chapatt > Capturs La start-up réalis un cartographi xact du comportmnt ds piétons «Nous offrons l équivalnt du Googl analytiqu pour ds spacs publics», xpliqu l spécialist n traitmnt ds signaux, issu d l EFPL. D autrs gars, nsuit «L but st d analysr t d connaîtr précisémnt ls flux d piétons. Cla nous prmttra d aménagr ls infrastructurs d la futur gar d Lausann pour qu lls soint parfaitmnt adaptés aux flux piétonnirs», xpliqu Frédéric Rvaz, port-parol aux CFF. Aujourd hui, voyagurs y transitnt quotidinnmnt. Ls quais sont bondés ainsi qu ls sous-vois. La gar doit s adaptr au nombr toujours croissant d passagrs qui dvrait s élvr à n «L budgt total ds étuds confiés à l EPFL pour ctt opération s mont à nviron un million d francs», précis Frédéric Rvaz. D autrs gars vont égalmnt tntr l xpérinc, tout comm ds grands magasins t ds gal- ris marchands qui souhaitnt idntifir ls zons ls plus visités. L innovation d VisioSaf résid dans sa capacité à analysr l trafic ds prsonns à distanc. La tchnologi fait l impass sur l téléphon portabl, contrairmnt aux autrs solutions d géolocalisation à l intériur d bâtimnt qui ont l vnt n poup dans l miliu du markting. Cs srvics, pour lur part, orintnt par xmpl ls consommaturs vrs ds produits particulirs, ou lur transmttnt ds offrs promotionnlls géolocalisés, via ls smartphons. Filial américain VisioSaf travaill avc Tlfonica n Espagn qui souhaitrait distribur la tchnologi romand à ss clints. «Nous avons égalmnt ds contacts avc différnts aéroports», précis Alxandr Alahi. Créé n 2011 par Alain Alahi t son fils Alxandr, la start-up compt déjà nviron 15 collabo- raturs, ssntillmnt ds dévloppurs. «Mon pèr avait déjà créé un société d informatiqu aux Etats-Unis. C st lui qui a principalmnt financé VisioSaf, précis son fils. Nous allons ouvrir un succursal n 2013, l un aux Etats-Unis dans la Silicon Vally. L sièg rstra n Suiss.» VisioSaf possèd un duxièm cord à son arc. La start-up commrcialis dpuis l début d l anné ds systèms d alarm ou plus xactmnt ds caméras d survillanc couplés au téléphon portabl. Lorsqu lls détctnt un intrusion, un notification st immédiatmnt nvoyé via smartphon. Il st alors possibl d visionnr t d nrgistrr l événmnt à distanc. Un allianc avc Panasonic a été conclu. «La vnt d nos caméras s ffctu dirctmnt via notr sit intrnt, xpliqu Alxandr Alahi. Il suffit d ls branchr. Ells s connctnt t s configurnt touts suls.» Ghislain Bloch

19 Vous rchrchz un solution d invstissmnt prmttant d tirr profit d un situation d marché stabl ou légèrmnt haussièr. Ls Dfndr VONTI vous offrnt l opportunité d obtnir un rndmnt attractif Protction du capital Rndmnt Participation Produits d invstissmnt avc débitur d référnc Efft d lvir Dfndr VONTI n, t Ls Dfndr VONTI vous offrnt un coupon attractif à maturité. L cours boursir put baissr jusqu au nivau prédéfini d la barrièr sans qu vous n subissiz d prt sur votr capital. Si l cours du sous-jacnt a attint sa barrièr pndant la duré d vi du produit t clôtur n dssous du prix d xrcic à l échéanc, n fonction d la structur du produit, vous rcvrz la livraison physiqu du titr ou un règlmnt n spècs corrs pondant au cours d clôtur d l action au fixing final. Nouvlls émissions, fin d souscription: Désignation ASPS Barrir Rvrs Convrtibl (1230) Valur Sous-jacnt Coupon (p.a.) Barrièr paimnt uniqu* (% du prix d xrcic)* Dfndr VONTI n Valur Sous-jacnt Coupon (p.a.) Barrièr paimnt uniqu* (% du prix d xrcic)* Dfndr VONTI n ABB Ltd. 6.50% (6.05%) 75% Adidas AG 7.60% (7.07%) 75% Adcco SA 8.45% (7.86%) 70% Air Liquid SA 6.80% (6.33%) 80% Bâlois Holding AG 5.75% (5.35%) 80% AXA SA 11.10% (10.33%) 70% Ci Financièr Richmont SA 8.70% (8.09%) 75% BASF SE 7.70% (7.16%) 75% Crdit Suiss Group AG 9.15% (8.51%) 70% Continntal AG 8.70% (8.09%) 75% Galnica AG 6.80% (6.33%) 75% Daimlr AG 10.40% (9.67%) 70% Nstlé SA 5.00% (4.65%) 85% Enl SpA 8.45% (7.86%) 75% Nobl Biocar Holding AG 9.10% (8.47%) 70% ING Grop N.V. 9.95% (9.26%) 65% Roch Holding AG (GS) 6.45% (6.00%) 85% Lind AG 6.45% (6.00%) 80% Swiss Lif Holding AG 7.70% (7.16%) 75% Münchnr Rück AG 6.95% (6.47%) 75% Syngnta AG 6.25% (5.81%) 80% Royal Dutch Shll PLC 5.40% (5.02%) 80% Th Swatch Group AG (I) 6.45% (6.00%) 75% RWE AG 7.80% (7.26%) 75% Tmnos Group AG 9.70% (9.02%) 65% Sanofi-Avntis SA 6.80% (6.33%) 80% UBS AG 7.60% (7.07%) 70% Unilvr NV 5.20% (4.84%) 80% Zurich Insuranc Group Ltd. 6.10% (5.67%) 75% Vivndi SA 8.35% (7.77%) 70% Dfndr VONTI n Dfndr VONTI sur matièrs prmièrs n Alcoa Inc. 8.85% (8.23%) 65% Gold (Troy Ounc) 5.75% (5.35%) 80% Barrick Gold Corp % (9.40%) 70% Silvr (Troy Ounc) 10.60% (9.86%) 75% Catrpillar Inc. 9.55% (8.88%) 70% Palladium (Troy Ounc) 7.25% (6.74%) 75% Cisco Systms Inc. 8.15% (7.58%) 70% Platinum (Troy Ounc) 6.50% (6.05%) 80% Goldcorp Inc. 9.90% (9.21%) 70% Coppr Futur 6.60% (6.14%) 80% Googl Inc. 7.00% (6.51%) 75% WTI Crud Oil Futur 7.50% (6.98%) 75% Hwltt-Packard Co Brnt Crud Oil Futur 9.60% (8.93%) 75% 11.05% (10.28%) 65% Samsung Elctronics Co. Ltd. 8.35% (7.77%) 75% Starbucks Corp. 8.35% (7.77%) 70% Emttur Vontobl Financial Products Ltd., DIFC Dubaï; Garant Vontobl Holding AG, Zurich. Valur nominal //GBP/ 1000; Prix d émission 100 %; Prix d xrcic fixé à 100 % du prix d référnc spot du sous-jacnt; Fixing initial ; Dat d paimnt ; Fixing final ; Dat d rmboursmnt ; Obsrvation d la barrièr durant tout la duré d vi du produit. *Ls donnés sont indicativs, lls sront fixés l Ls trmshts comprnant ls indications juridiqus faisant foi ainsi qu d plus ampls informations sont disponibls à l adrss sous la rubriqu «Souscriptions» N hésitz pas à nous contactr Hotlin gratuit Invstissurs institutionnls la platform ds produits dérivés d la Banqu Vontobl La présnt annonc st xclusivmnt publié à ds fins d information t n st xprssémnt pas dstiné aux prsonns rssortissants ou résidnts d un Etat dont la législation n viguur intrdit l accès à c typ d information. Ctt annonc n st pas un annonc d cotation, un prospctus d émission au sns ds art. 652a t 1156 CO ni un prospctus simplifié au sns d l art. 5 al. 2 d la loi sur ls placmnts collctifs d capitaux (LPCC). Ell n constitu n aucun cas un offr, un invitation à fair un offr ou un rcommandation n vu d acquérir ds produits financirs. La documntation d produit détrminant sur l plan juridiqu (prospctus d cotation) s compos du trmsht définitif avc ls Final Trms t du programm d émission nrgistré auprès d SIX Swiss Exchang. Cs documnts ainsi qu la brochur «Risqus particulirs dans l commrc d titrs» puvnt êtr obtnus gratuitmnt à l adrss ou auprès d Banqu Vontobl SA, Financial Products, Plac d l Univrsité 6, CH-1205 Gnèv. Ls produits dérivés n sont pas assimilés à ds placmnts collctifs au sns d la LPCC t n sont donc pas soumis à la survillanc d l Autorité fédéral d survillanc ds marchés financirs (FINMA). Ls placmnts dans ls produits dérivés sont xposés au risqu d défaillanc d l émttur/garant t à d autrs risqus spécifiqus, sachant qu la prt évntull st limité au prix d achat payé. Avant d ffctur tout opération sur ds produits dérivés, il st rcommandé aux invstissurs d lir la documntation d produit t d sollicitr ds consils compétnts. Ls indications fournis dans ctt annonc sont sans garanti. Nous nous tnons à votr disposition au numéro d téléphon +41 (0) pour tout rnsignmnt concrnant nos produits. Vuillz notr qu ls convrsations sur ctt lign sont nrgistrés. Bank Vontobl AG. Tous droits résrvés. Gnèv, l 18 sptmbr 2012 Vontobl Holding AG (S&P A / Moody s A2) Bank Vontobl AG (S&P A+ / Moody s A1)

20 FONDS DE PLACEMENT Abrdn Global Srvics S.A. Tél. (352) Fax (352) Bank Sal. Oppnhim jr. & Ci. (Suiss) SA Tél , Abrdn Global Amrican Equity A2 As Loc Ccy Shrt Dur. Bd A2 Asia Pacific Equity A2 Asian Prop Shar A-2 Asian Smallr Compagnis A2 Australasian Equity A2 Chins Equity A2 East Euro Equity A2 Em Mark Infr Eqty Fd - A2 Em Mkts Sml Cos A2 Emrg Markt Corp Bond A2 Emrg Markt Loc Ccy Bd A2 Emrging Markts Equity A2 Ethical World Equity Fund A2 Euro Equity (x UK) A2 Europ Eqty Inc Fd - A2 Europan Equity A2 India Equity A2 Japans Equity A2 Japans Sm Co s A2 Latam A2 Rsponsibl World Equity A2 Russian A2 Slct Em Mark Bd Fd - A2 Slct Eur HY Bd Fd- A2 Slct Glob Crd Bd Fd - D1 Slct HY Bd Fd - D1 Slct Strl Fin Bd Fd - A2 Tchno Eqty Fd - A2 UK Equity A2 Wld Rs Eqty Fd- A2 World Equity A2 World Equity Incom Fund A1 Oppnhim Pharma/wHalth Abrdn Global II Asia Pac MA Fd - A2 Asian Bd Fd - A2 Australian Bond A2 Canadian Bond A2 Em Europ Bd Fd - A2 Eur HY Bd Fd - A2 Eur Shrt Trm Bd Fd - A2 Euro Govrnmnt Bond A2 Europ Conv Bd Fd - A2 Glbal Gov Bd Fd - D1 Short Trm Bond A2 Strl Bd Fd - A2 Strl Gov Bd Fd - D1 Bond A2 Shrt Trm Bd Fd - A1 AUD -/ -/ -/ JPY JPY -/ GBP GBP GBP GBP -/- -/ -/AUD -/CAD -/ -/ -/ -/ -/ -/GBP -/ -/GBP -/GBP -/ -/ -/ ABS Invstmnt Managmnt LLC Dirction ds Fonds: PvB Prnt von Ballmoos AG Tél , Invstissmnts altrnatifs PvB Andant - G7 K () PvB Andant - G7 K () PvB Andant - G7 K () PvB Andant - X-G7 K () PvB Andant - X-G7 K () PvB Andant - X-G7 K () bf bf bf bf bf bf Tél info@bonhot.ch B. Altr. Multi-Arbitrag cl. () B. Altr. Multi-Arbitrag cl. () B. Altr. Multi-Arbitrag cl. () B. Altr. Multi-Prformanc cl. () B. Altr. Multi-Prformanc cl. () B. Altr. Multi-Prformanc cl. () B. Sl. - BRIC Multi-Fonds () B. Sl. - Oblig HR Multi-Fonds () B. Stratgis - Mond () B. Stratgis - Obligations () Bonhôt-Immobilir () b b b b b b a a 2/2 a a 2/2 Banqu Cantonal d Gnèv Tél info@bcg.ch Asia Pacific Prformanc -AAsia Pacific Prformanc -BAsia Pacific Prformanc -CAsia Pacific Prformanc -DLa Foncièr 2/2 Banqu Cantonal d Gnèv Tél info@bcg.ch Fonds n obligations BCGE Synchrony Finst of LPP Bonds A BCGE Synchrony Swiss Govt Bonds Fonds n actions BCGE Synch. Small & Mid Caps CH A BCGE Synchrony All Caps CH A BCGE Synchrony Emrging Equity A BCGE Synchrony Europ Equity A BCGE Synchrony Swiss Equity BCGE Synchrony US Equity A Fonds n actions CIC CH Fund - Action Swiss B PRIFUND - QUAM MULTIMGR A PRIFUND - QUAM MULTIMGR A PRIFUND - QUAM MULTIMGR A PRIFUND - QUAM MULTIMGR B PRIFUND - QUAM MULTIMGR B PRIFUND - QUAM MULTIMGR B PRIFUND - QUAM MULTIMGR A PRIFUND - QUAM MULTIMGR A PRIFUND - QUAM MULTIMGR A PRIFUND - QUAM MULTIMGR B PRIFUND - QUAM MULTIMGR B PRIFUND - QUAM MULTIMGR. 5 - A PRIFUND - QUAM MULTIMGR. 5 - A PRIFUND - QUAM MULTIMGR. 5 - A PRIFUND - STRATEGY ($) - A PRIFUND - STRATEGY ($) - B PRIFUND - STRATEGY () - A PRIFUND - STRATEGY () - B PRIFUND - STRATEGY () - A PRIFUND - STRATEGY () - B 4/3 f 4/3 f 4/3 f 4/3 f 4/3 f BCGE Rainbow Balancd () BCGE Rainbow Balancd () BCGE Rainbow Dfnsiv () BCGE Rainbow Dynamic () BCGE Rainbow Dynamic () BCGE Rainbow Fd World Equity () BCGE Synchrony Finst of LPP 40 A BCGE Synchrony Finst of LPP 40 SRI A Banqu CIC (Suiss) SA Tél Fonds n obligations -2.3 CIC CH Fund - Bond B -2.0 CIC CH Fund - Bond I -1.6 CIC CH Fund - Bond Europ B Activ Nich Funds S.A. Tél CIC CH Fund - Stratgy Global () B CIC CH Fund - Stratgy Global () B Rprésntant pour la Suiss: Carngi Funds Srvics S.A. Autrs fonds Tél CIC CH Fund - Bond Convrt B Fonds n actions CIC CH Fund - Bond Convrt C Luxmb. Sl. Fd-Activ Solar Luxmb. Sl. Fd-Activ Solar Banqu d Dépôts t d Gstion Luxmb. Sl. Fd-Activ Solar Luxmb. Sl. Fd-Atyartha GO Fd A Tél. +41(0) info@bdg.ch Adamant Fonds n obligations Biomdical Invstmnts AG BDG Bonds Opportunitis () 3/2 f Tél Fonds n actions Adamant Global Gnrika A Adamant Global Mdtch A Adamant Halthcar Trnds A Fonds n actions BDG Swiss Stocks 5/5 5/5 5/5 Algra Capital Ltd. Autrs fonds Asst-Backd Scuritis Fund A Asst-Backd Scuritis Fund S 2/3 b 2/3 b AS Invstmnt Managmnt Tél AS Equitis - Flx Switzrland AS Equitis - Opp Switzrland 2/2 a 2/2 a Fonds n obligations Win Fund Bond-Indx CH 4/ Fonds n actions Win Fund Equity-Indx CH 4/ Balois Fund Invst Tél Fax Elit Swiss Eq Fd Entrprnurial Fonds n actions BFI Equity Fund () R BFI EuroStock () R BFI IntrStock () R BFI SwissStock () R BFI Activ () R BFI Activ () R BFI Capital Protct () R BFI Capital Protct () R BFI Capital Protct Plus () R BFI Dynamic () R BFI Dynamic () R BFI Progrss () R BFI Progrss () R 2/ Banco Bilbao Vizcaya Argntaria S.A. Rprésntant n Suiss: Banqu Privé Edmond d Rothschild SA, Gnèv, Tél BBVA Durbana Dinamico A BBVA Durbana Dinamico A BBVA Durbana Latam Fixd IncA BBVA Durbana Multstr 80/20 BBVA Durbana Multstr 80/20 BBVA Durbana Rnta O BBVA Durbana Rnta Plus BBVA Durbana Rnta Plus BBVA Durbana Rnta BBVA Durbana Rnta Var.Gbl BBVA Durbana Rnta Var.Gbl Rnta Fija Corto Plazo Rnta Fija Corto Plazo 2/2 2/2 2/2 2/2 2/2 2/2 2/2 2/2 2/2 2/2 2/ Fonds immobilirs PRIFUND Alpha PROP. SECURIT - A PRIFUND Alpha PROP. SECURIT - A PRIFUND Alpha PROP. SECURIT - A 2.9 PRIFUND Alpha PROP. SECURIT - B 1.3 PRIFUND Alpha PROP. SECURIT - B PRIFUND Alpha PROP. SECURIT - B 4/4 f 4/4 f 4/4 f 4/2 a 4/2 a 4/4 4/4 4/4 4/4 4/4 a 4/4 a 4/4 a 4/4 a 4/2 a 4/2 a 4/2 a 4/2 a 4/2 a 4/2 a 4/2 a 4/2 a 4/2 a 4/2 a 4/2 a 4/2 a 4/2 a 4/2 a 4/4 4/4 4/4 4/4 4/4 4/4 4/4 b 4/4 b 4/4 b 4/4 b Invstissmnts altrnatifs PRIFUND Alpha DIVERSIFIED - A PRIFUND Alpha DIVERSIFIED - A PRIFUND Alpha DIVERSIFIED - A PRIFUND Alpha DIVERSIFIED - B PRIFUND Alpha DIVERSIFIED - B PRIFUND Alpha DIVERSIFIED - B PRIFUND Alpha OPA - A PRIFUND Alpha OPA - A PRIFUND Alpha OPA - A PRIFUND Alpha OPA - B PRIFUND Alpha OPA - B PRIFUND Alpha TRADERS - A PRIFUND Alpha TRADERS - A PRIFUND Alpha TRADERS - B PRIFUND Alpha TRADERS - B PRIFUND Alpha UNCORR. - G GBP PRIFUND Alpha UNCORR. ($) - A PRIFUND Alpha UNCORR. ($) - B PRIFUND Alpha UNCORR. () - G PRIFUND Alpha UNCORR. () - A PRIFUND Alpha UNCORR. () - B PRIFUND Alpha VOLATILITY - A PRIFUND Alpha VOLATILITY - A PRIFUND Alpha VOLATILITY - B PRIFUND Alpha VOLATILITY - B 4/2 bf 4/2 bf 4/2 bf 4/2 bf 4/2 bf 4/2 bf 4/2 bf JPY a JPY a Fonds n instrumnts du marché monétair 5.4 BCV Forx Alpha () Fonds n obligations BCV Forign Bonds -A 3/1 f BCV DYNAGEST Corp Bd Expo () -A- a BCV DYNAGEST Intl Bd Expo () -A- a BCV DYNAGEST World Expobond () a /1 f BCV Intrnational Bonds () -ABCV Swiss Franc Bonds -A 3/1 f Fonds n actions BCV Chinac A BCV Clustr Equity Alpha () -A BCV Clustr Equity Alpha () -A BCV Clustr Equity Opp. () -ABCV DYNAGEST World Expoquity REP a BCV DYNAGEST World Expoquity REP a BCV Euromac A BCV Europ Equity -ABCV Gobal Emrging A BCV Indiac A BCV Japac -AJPY BCV Latinac A BCV Sapac A 3.2 BCV Swiss Equity -A BCV Systm.World x US&WE Eq. -A BCV Systmatic Europ Equity -A BCV Systmatic Swiss Equiity -A BCV Systmatic US Equity -A BCV US Equity -A- Banqu Privé Edmond d Rothschild SA Gnèv Fonds n actions Classic Global Equity Fund Classic Valu Equity Fund Fonds n obligations BGF Euro ShortDur A Fonds n instrumnts du marché monétair PRIFUND - MM $ - A 1/ Fonds n actions 1/ BGF Europan A PRIFUND - MM - A 1/ BGF WdMining A PRIFUND - MM - A 4/4 4/4 4/4 4/4 4/4 4/4 GBP 4/4 GBP 4/4 4/2 a 4/2 a 4/2 a 4/2 a 4/2 a 4/4 f BGF GlobAll A HDG Bordir & Ci Tél Fax Autrs fonds BO Fund II - Europ BO Fund II - Gbl Balancd BO Fund II - Global Emrging BO Fund II - Hlvticus BO Fund II - Obligst BO Fund II - Obligst BO Fund II - Obligst Invstissmnts altrnatifs BSI MMF-Yd Enhanc. ( hdgd) -A- BSI MMF-Yd Enhanc. ( hdgd) -A- BSI MMF-Yd Enhanc. () -ABSI-MM Dirct. Fd ( hdgd) A BSI-MM Dirct. Fd ( hdgd) A BSI-MM Dirct. Fd () A Autrs fonds BSI-Multinv.-AbsDaily ( hdg.) A BSI-Multinv.-AbsDaily ( hdg.) A BSI-Multinv.-AbsDaily A bf bf bf b b b BAC Min.Rg.Mngd Vol-South Afric BBGI - Equitis Sw. Bhavior. BBGI Commoditis () A BBGI Islamic Shar Enrgy () BBGI Shar Clan Enrgy () BBGI Shar Gold () BBGI Swiss Physical Gold Cl BBGI Swiss Physical Gold Cl hd BBGI Swiss Physical Gold Cl BBGI Swiss Physical Gold Cl hd BBGI Swiss Physical Gold Cl BBGI Tactical Switzrland A BBGI Tactical World A BPES-DYNAFLEX () ClassA BPES-DYNAFLEX () ClassA BPES-DYNAFLEX Emrging () Cl. A DM Swiss Equity Asymmtric A DM Swiss Equity Asymmtric Q JOLIMONT Valu Fund (Euro) RED & WHITE Low Vol. Fd () SVM Valu Fund (Switzrland) Swissquot Quant FD Eq -A- Swissquot Quant FD Eq -A- Swissquot Quant Swiss Equitis Swissquot Quant US Eq -ASwissquot Quant US Eq -A 2/2 2/2 a 2/2 a 2/2 a 2/2 a 2/2 a a Rprésntant n Suiss: RBC Invstor Srvics Bank S.A., Esch-sur-Alztt, succursal d Zurich Fonds n instrumnts du marché monétair Cash + at Work C Cap Adagio (Lux) - Fstvrzinslich - B Allgro (Lux) - Wachstum - B Vivac (Lux) - Ausgwogn - B / Fonds n actions CS EF (CH) S&M C Switzrland CS EF (CH) Swiss Blu Chips CS EF (CH) Swissac B CS EF (Lux) GL Scurity B CS EF (Lux) Gl Valu B CS EF (Lux) S & MC Europ B CS EF (Lux) Sm MC Grmany B CS EF (Lux) Sm MC Grmany F CS EF (Lux) USA Valu B CS ETF (CH) SLI CS ETF (CH) SMI CS ETF (CH) SMIM CS ETF (Lux) MSCI EMMA CS ETF (Lux) MSCI EMU Larg Cap CS ETF (Lux) MSCI EMU Mid Cap CS Slct Fd (CH) Swiss Eq130/30 A CS SICAV On (Lux) Eq Asian Dragon B CS SICAV On (Lux) Eq Eurozon B CS SICAV On (Lux) Eq Gl EM Prop B CS SICAV On (Lux) Eq Gl Emg Mrkts B JPY CS SICAV On (Lux) Eq Japan B CS SICAV On (Lux) Eur Eq D Plus B CS SICAV On (Lux) Gl Eq Dv Pl B CS Solutions (Lux) Mgatrnds B CSF (Lux) Gl Rsponsibl Eq B 4/1 a 4/1 a 4/1 a Fonds immobilirs CS 1a Immo PK CS REF Global CS REF Grn Proprty CS REF Hospitality CS REF Intrnational CS REF Intrswiss CS REF LivingPlus CS REF ProprtyPlus CS REF Siat 3/3 3/3 3/3 3/3 3/3 3/3 5/5 5/5 5/5 5/5 5/5 5/5 5/5 5/5 Invstissmnts altrnatifs CS Commodity Fund Plus (CH) Sfr B CS SICAV On (L) SM Cap Alpha L/S B CS Sol. (Lux) DJ CS AllHdg Indx B CS Sol. (Lux) Prima Multi-Strat B Autrs fonds CS ETF (CH) SBIDG 1-3 CS ETF (CH) SBIDG 3-7 CS ETF (CH) SBIDG 7-15 a a 3/3 3/3 3/ d Pury Pictt Turrttini S.A. Tél Rprésntant pour la Suiss: Pictt Funds S.A. 60, rout ds Acacias, 1211 Gnèv 73 a a f f Dlman SA Tél Fax Fonds n actions African Enrgy Rsourcs Fund Dutsch Bank (Schwiz) AG Tél Dirction ds Fonds: 11.4 PvB Prnt von Ballmoos AG 18.1 Fonds immobilirs DB Rüd Blass Immo CH DF A 6.8 DB Rüd Blass Immo CH DF I Dominicé & Co Asst Managmnt Swiss Equity Discovry Fund EFG Bank Tél CREDIT SUISSE ANLAGESTIFTUNG 3/3 3/3 3/3 3/3 3/3 4.5 Dirction ds Fonds: Cacis (Switzrland) SA 9.3 Fonds n instrumnts du marché monétair 7.0 EFG LIBRA FUND () D1 3/3 f EFG LIBRA FUND () D1 3/3 f EFG LIBRA FUND () D1 3/3 f Fonds n actions EFG GIS DYNAMIC ALLOCATION D Crdit Suiss Funds AG Autrs fonds EFG Equity Funds Asia D1 5.9 EFG Equity Funds Europ D1 2.6 EFG Equity Funds North Amrica D1 4.6 EFG Equity Funds Switzrland D EIC Partnrs AG 7.0 Tél Fax Fonds n actions EIC Enrgy Utility Fund A () EIC Enrgy Utility Fund A () EIC Enrgy Utility Fund I () Fonds n instrumnts du marché monétair EIC Enrgy Utility Fund I () CSF (Lux) Mony Markt B EIC Rnwabl Enrgy Fund A CSF (Lux) Mony Markt Sfr B EIC Rnwabl Enrgy Fund I CSF (Lux) Mony Markt B Fonds n obligations CS BF (CH) Convrt Intl A CS BF (CH) Dynamic Intl CS BF (CH) Dynamic Sfr CS BF (CH) Govt Bond B CS BF (Lux) High Yd US$ B CS BF (Lux) High Yd US$ DP Fonds n actions Cadmos Guilé Em Mkts Engagmt Fd A Cadmos Guilé Em Mkts Engagmt Fd B Cadmos Guilé Europan Engagmt Fd A Cadmos Guilé Europan Engagmt Fd B CapitalatWork Foyr Umbrlla Fund CS BF (Lux) IL (Euro) B CS BF (Lux) IL (Sfr) B CS BF (Lux) IL (US$) B CS BF (Lux) Sfr B CS BF (Lux) Sh-Trm Sfr B CS BF(Lux) Corp Short Dur() B CS BF(Lux)Corp Sh Dur B CS BF(Lux)Corp.Short Duration B CS Prmium (CH) Bond (Euro) CS Prmium (CH) Bond (Sfr) CS Prmium (CH) Bond (US$) CS SICAV On (Lux) Gl Convrt B CS SICAV On (Lux) Gl Convrt I CSF (Lux) Bond Mdium Mat B CSF (Lux) Bond Short Maturity B CSF (Lux) Bond B CSF (Lux) Fixd Inc Cycl Invst B CSF (Lux) RR Enginrd (Euro) B CSF (Lux) RR Enginrd (Sfr) B CSF (Lux) RR Enginrd (US$) B CS PF (CH) Privilg CS PF (CH) Privilg CS PF (Lux) Balancd (Euro) B CS PF (Lux) Balancd (Sfr) B CS PF (Lux) Growth (Euro) B CS PF (Lux) Growth (Sfr) B CS PF (Lux) Incom (Euro) B CS PF (Lux) Incom (Sfr) B CS PF (Lux) Incom (Sfr) I CS PF (Lux) Incom (US$) B CS SICAV On (Lux) IdxSl Bal () B CS SICAV On (Lux) IdxSl CG () B CS SICAV On (Lux) IdxSl Inc () B CS Triamant Balancd () CS Triamant Balancd () CS Triamant Incom Orintd () CS Triamant Incom Orintd () CS Triamant Cap.Gains Orint.() CS Triamant Cap.Gains Orint.() CACEIS (Switzrland) SA Tél Autrs fonds CSA Mixta-BVG CSA Mixta-BVG Basic CSA Mixta-BVG Dfnsiv CSA Mixta-BVG Indx 25 CSA Mixta-BVG Indx 35 CSA Mixta-BVG Indx CSA Mixta-BVG Maxi BSI LIFE INVEST - 40 A BSI-Multinvst - Altrnativ UCITS A BSI-Multinvst-Strat.Bal. () A BSI-Multinvst-Strat.Bal. () A BSI-Multinvst-Strat.Inc. () A BSI-Multinvst-Strat.Inc. () A BlackRock Asst Managmnt Schwiz AG Tél Edmond d Rothschild Prifund Tél /3 a Fonds n obligations Corp. Bd at Work C Cap Gov. Bd at Work C Cap Infl. at Work C Cap Fonds n actions Am. Eq at Work C Cap As. Eq at Work C Cap Cont. Eq at Work C Cap Dividnds at Work C Europ. Eq at Work C Cap Gbl Mkts Fd I C Cap Fonds immobilirs Patrimonium Bal. Fd. D Patrimonium Df. Fd. C Patrimonium Dyn. Fd. D Clintis Bankn Tél Fax /3 a BSI SA Tél Fax BSI-Multinvst - Global Thms A BSI-Multinvst-Asian Stocks A BSI-Multinvst-Asian Stocks A BSI-Multinvst-Asian Stocks A BSI-Multinvst-Swiss Stocks A BSI-Multinvst-Swiss Stocks I BSI-Multinvst-US Stocks A BCV Gérifonds info@grifonds.ch Braun, von Wyss & Müllr AG Tél Fax Fonds n instrumnts du marché monétair BSI-Multinvst - Cash A BSI-Multinvst - Cash A BSI-Multinvst - Cash A Fonds n obligations BSI-Multibond BSI-Multibond A BSI-Multibond Global Dynamic A BSI-Multibond A BSI-Multinvst-GlD Bds ( hd.) A BSI-Multinvst-GlD Bds ( hd.) A BSI-Multinvst-GlD Bds A BSI-Multinvst-LT Bonds A BSI-Multinvst-LT Bonds A BSI-Multinvst-LT Bonds A BSI-Multinvst-ST Bonds A BSI-Multinvst-ST Bonds A 6.0 BSI-Multinvst-ST Bonds A Fonds n actions 5.0 BSI-Multiuropa A BSI-Multihlvtia A BSI-Multinippon A JPY Invstissmnts altrnatifs BCV Dfnsiv Fund () A 2/3 f BCV Dfnsiv Fund () A 2/3 f BCV Dfnsiv Fund () A 2/3 f BCV Dirctional Fund () A BCV Dirctional Fund () A BCV Dirctional Fund () A Edmond d Rothschild Ral Estat SICAV Autrs fonds Tél , inforalstat@bpr.ch BCV DIAPASON Commodity () A BCV DIAPASON Commodity () A BCV DIAPASON Commodity () A EDR Ral Estat SICAV - HELVETIA - A 2/ BCV DIAPASON Syst Alpha () A BCV DIAPASON Syst Alpha () A EDR Ral Estat SICAV - Swiss - A 2/2 BCV DIAPASON Syst Alpha () A Fonds n actions 3.0 PRIFUND - ASIAN EQUITIES - A 4/4 4/4 b Elit Stratgic Balancd FoF Elit Stratgic Growth FoF Elit Stratgic Incom FoF Fonds n obligations PRIFUND - BOND ($) - A PRIFUND - BOND ($) - B PRIFUND - BOND () - A PRIFUND - BOND () - B PRIFUND - BOND () - A PRIFUND - BOND () - B PRIFUND - BOND (GBP) - A PRIFUND - BOND (GBP) - B PRIFUND - RETURN PLUS ($) - A PRIFUND - RETURN PLUS () - A PRIFUND - RETURN PLUS () - B PRIFUND - RETURN PLUS () - A PRIFUND - RETURN PLUS () - B 4/4 4/4 b JPY a JPY a GBP a a / BCV Actif Défnsif () BCV Actif Offnsif () Banqu Pasch CM-CIC Privat Banking BCV Actif Offnsif () Tél BCV Actif Sécurité () funds@pasch.ch BCV Classical () BCV Classical () Rprésntant pour la Suiss: BCV Mixd () 1741 Asst Managmnt AG BCV Mixd () 9001 St. Galln BCV Slct () BCV Slct () Fonds n actions BCV Stratégi Actions Mond Elit Strat.Glob. EmMa FoF 2/3 f Elit Stratgic Asia FoF 2/3 f BCV Stratégi Dynamiqu Elit Stratgic Europ FoF 2/3 f BCV Stratégi Equipondéré 2/3 f BCV Stratégi Obligation Elit Stratgic Latin Amrica FoF 2/3 f BCV Stratégi Rvnu Elit Stratgic North Amrica FoF Nippon Growth (UCITS) Fd A Nippon Growth (UCITS) Fd B acc Nippon Growth (UCITS) Fd C dist Nippon Growth Fund Stratgic China Panda Fund Stratgic China Panda Fund Stratgic China Panda Fund Stratgic Emrging Europ Fund Stratgic Emrging Europ Fund Stratgic Euro Bond Fund acc Stratgic Euro Bond Fund dist Stratgic Europ Valu Fund AXA-Wintrthur Tél Fonds n obligations BFI EuroBond () R BFI Swissfranc Bond () R 3/2 f Banqu Baring Brothrs Sturdza SA Tél funds@bbbsa.ch Dirction ds Fonds: PvB Prnt von Ballmoos AG Tél , PRIFUND - OPEAN EQUITIES - A PRIFUND - OPEAN EQUITIES - B PRIFUND - JAPAN EQUITIES - A JPY PRIFUND - JAPAN EQUITIES - A PRIFUND - JAPAN EQUITIES - B JPY PRIFUND - NATURAL RESOURCES - A PRIFUND - NATURAL RESOURCES - B PRIFUND - SWISS EQUITIES - A PRIFUND - SWISS EQUITIES - B PRIFUND - USA EQUITIES - A PRIFUND - USA EQUITIES - B PRIFUND Alpha EMERG. MARK. - A PRIFUND Alpha EMERG. MARK. - A PRIFUND Alpha EMERG. MARK. - B PRIFUND Alpha EMERG. MARK. - B Fournis par: Swiss Fund Data AG n collaboration avc Rolotc SA t SIX Financial Information SA PUBLICITÉ Ordr ds informations d fonds: Nom du fonds, monnai comptabl du fonds, Conditions d émission / rachat, Particularités, Valur d invntair (valurs du lundi, , indication ds fluctuations d cours voir particularités), Prformanc 2012 n % /3 a / /3 3/3 3/ Ethos Tél. 022/ Fax 022/ Fonds n obligations Bonds 3/ Bonds Intrnational 3/3 Fonds n actions Equitis CH Indx. C.G. Equitis Eur x CH Indx C.G. Equitis Europ x CH Equitis North Amrica Equitis North Amrica (RPF) Equitis Pacific Equitis World x CH (RPF) Pictt-Ethos(CH)Sw SustEq -E Vontobl(CH)II-EthosEqCHMid&Sm EA 3/3 3/3 3/3 3/3 3/3 3/3 3/3 2/2 4/ Falcon Privat Bank Ltd. Tél Fonds n obligations Falcon Bond Fund A Falcon Bond Fund A Fonds n actions Falcon CH Sm&Mid Cap Eq I Falcon CH Sm&Mid Cap Eq T Falcon Europan Equity Fund A Falcon Gold Equity Fund A Falcon Gold Equity Fund Asia A Falcon Gold Equity Fund H Falcon Gold Equity Fund I Asia Falcon Swiss Equity Fund A 4/1 4/1 Falcon Bst Slct - Mixd () Falcon Global Portfolio Fund A Invstissmnts altrnatifs Falcon Cat Bond Fund A Falcon Cat Bond Fund I Falcon Cat Bond Fund A Falcon Cat Bond Fund A b b b b Fidlity Funds II SICAV Tél Rprésntant pour la Suiss: BNP Paribas Scuritis Srvics, Paris, succursal d Zurich Fonds n instrumnts du marché monétair Fidlity Funds II AUD Ccy Fd A AUD AUD Fidlity Funds II Euro Ccy Fd A Fidlity Funds II GBP Ccy Fd A GBP GBP Fidlity Funds II Ccy Fd A Fidlity Funds SICAV Tél Rprésntant pour la Suiss: BNP Paribas Scuritis Srvics, Paris, succursal d Zurich Fonds n obligations Fid Fds China RMB Bond Fd A-ACC CNY Fid Fds EmMkts Infl-linkd Bd A-ACC Fid Fds EmMkts Infl-linkd Bd Y-ACC Fidlity Fds Int Bd Fd A Acc Euro Fidlity Fds Int Bd Fd A Acc Fidlity Fds Int Bd Fd A Fidlity Fds Bond Fd A Acc Fidlity Fds Bond Fd A Fidlity Funds Asian Bd Fd A-ACC- Fidlity Funds Asian Bd Fd Y-ACC- Fidlity Funds Asian Hh Yld Fd A Acc Fidlity Funds Asian Hh Yld Fd A Acc Fidlity Funds Eur H Y Fd A Acc Fidlity Funds Eur H Y Fd A Fidlity Funds Eur H Y Fd A- (h) Fidlity Funds Euro Bd Fd A Acc Fidlity Funds Euro Bd Fd A Fidlity Funds Strlg Bd Fd A Acc GBP GBP GBP Fidlity Funds Strlg Bd Fd A GBP Fidlity Funds Targ 2035(Eur) Fd A Fidlity Funds Targ 2035(Eur) Fd A Acc Fidlity Funds Targ 2040(Eur) Fd A Fidlity Funds Targ 2040(Eur) Fd A Acc Fidlity Funds US Hh Yld Fd A Acc Fidlity Funds US Hh Yld Fd A Fonds n actions FF Eur Dyn Gth Fd A Acc FF Eur Dyn Gth Fd A Fid Fds Asian SmallrCo A-ACC- Fid Fds Asian SmallrCo A-ACC-HKD HKD Fid Fds Asian SmallrCo A-ACC- Fid Fds Asian SmallrCo A- Fid Fds Asian SmallrCo A- Fid Fds Asian SmallrCo Y-ACC- Fid Fds Europ Dyn Valu Fd A-ACC Fid Fds Europ Dyn Valu Fd Y-ACC Fidlity Fds Eurp Sp Sits Fd A Fidlity Fds Eurp Sp Sits Fd A Acc Fidlity Fds Sth E Asia Fd A Acc Fidlity Fds Sth E Asia Fd A Acc Fidlity Fds Sth E Asia Fd A Fidlity Fds Sth E Asia Fd A Fidlity Funds Am Div Fd A Acc Fidlity Funds Am Div Fd A Fidlity Funds Am Gth Fd A Acc Fidlity Funds Am Gth Fd A Acc Fidlity Funds Am Gth Fd A Acc Fidlity Funds Am Gth Fd A Fidlity Funds Amrica Fd A Acc Fidlity Funds Amrica Fd A Acc Fidlity Funds Amrica Fd A Fidlity Funds Amrica Fd Y Acc Fidlity Funds Asan Fd A Acc Fidlity Funds Asan Fd A Fidlity Funds Asia Aggr Fd A Fidlity Funds Asia Aggr Fd A Fidlity Funds Asia Aggr Fd A Acc Fidlity Funds Asia S.S. Fd A Acc Fidlity Funds Asia S.S. Fd A Fidlity Funds Australia Fd A Acc AUD AUD AUD Fidlity Funds Australia Fd A AUD Fidlity Funds China Consum.Fd A-Acc Fidlity Funds China Consum.Fd A-ACC Fidlity Funds China Consum.Fd A- Fidlity Funds China Consum.Fd A- Fidlity Funds China Consum.Fd Y-Acc Fidlity Funds China Fcs Fd A Acc Fidlity Funds China Fcs Fd A Fidlity Funds Em EMEA A Fidlity Funds Em EMEA A Fidlity Funds Em EMEA A Acc Fidlity Funds Em EMEA A Acc Fidlity Funds Em Mkts Fd A Acc Fidlity Funds Em Mkts Fd A Fidlity Funds Em Mkts Fd A Fidlity Funds Emrging Asia Fd A Fidlity Funds Emrging Asia Fd A Fidlity Funds Emrging Asia Fd A Acc Fidlity Funds Emrging Asia Fd A Acc Fidlity Funds Eur Gth Fd A Acc Fidlity Funds Eur Gth Fd A Fidlity Funds Eur L. C. Fd A Acc Fidlity Funds Eur L. C. Fd A Fidlity Funds Eur S 50 Fd A Acc Fidlity Funds Eur S 50 Fd A Fidlity Funds Eur S. C. Fd A Acc Fidlity Funds Eur S. C. Fd A Fidlity Funds Euro Aggr Fd A Acc Fidlity Funds Euro Aggr Fd A Fidlity Funds Euro Bl Ch Fd A Acc Fidlity Funds Euro Bl Ch Fd A Fidlity Funds Franc Fd A Acc Fidlity Funds Franc Fd A Fidlity Funds Gbl DF A-ACC (hdgd) Fidlity Funds Gbl DF A-GDIST SGD Fidlity Funds Gbl DF A-GDIST Fidlity Funds Gbl DF A-GDIST Fidlity Funds Gbl DF A-MINCOME Fidlity Funds Gbl DF A-MINCOME SGD Fidlity Funds Gbl DF A-MINCOME Fidlity Funds Gbl DF I-ACC Fidlity Funds Gbl DF Y-ACC Fidlity Funds Gbl DF Y-ACC(hdgd) Fidlity Funds Grmany Fd A Acc Fidlity Funds Grmany Fd A Fidlity Funds Glbl Cons Ind Fd A Fidlity Funds Glbl Fin Srv Fd A

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