édito L AUXILIAIRE bio sommaire Bulletin technique du réseau bio de Poitou-Charentes N 15 / SEPTEMBRE 11

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1 N 15 / SEPTEMBRE 11 L AUXILIAIRE bio Bulletin technique du réseau bio de Poitou-Charentes Actualités techniques - Carie du blé : précautions aux semis - Guide : Je m installe en maraîchage biologique Revue de presse Arboriculture - Lutte contre la tavelure du pommier en bio Dossier Résultats d essais - Résultats du réseau criblage variétés ITAB - AGROBIO - CRA p.5-10 Elevage - La santé animale en production de porcs biologiques Maraîchage - La Clé des sols : le B.R.F.? - Fiche de renseignement : BRF Viticulture - Réglementation sur la vinification biologique p.18 Recherche - DynRurABio Agenda Formations Petites Annonces avec le soutien financier de : sommaire p.1 p.1 p.2 p.3-4 p p p.17 p.19 p.20 p.21 p.22 en collaboration avec : édito La technique au centre du développement de l'agriculture biologique? Le salon Tech&Bio vient juste de fermer ses portes (dans la Drôme). L'édition 2011 a été un succès avec plus de visiteurs, 220 exposants, une centaine d'intervenants français et étrangers, et la présence de plus de 10 délégations internationales... Au-delà, des transferts techniques, les différents salons mais aussi notre journal l'auxiliaire, ont pour objectif de sortir l'agriculture Biologique de la niche dans laquelle elle est parfois rangée et de la décloisonner. D'autre part, l'agriculture biologique est confrontée à de nouveaux défis : "Si l'ab peut encore être considérée comme "prototype" (Bellon et al., 2000), il existe aussi un réel enjeu de maintien d'une capacité d'innovation en AB, mais sur des bases à réinventer. Alors que des systèmes relativement spécialisés se développent, en particulier en horticulture et en grande culture bio, ils s'éloignent du modèle canonique d'association polyculture-élevage. L'appropriation du bio par les nouveaux entrants ou l'évolution des agriculteurs déjà convertis impliquent de dépasser le seul contenu restrictif d'un cahier des charges, vu comme une liste d'intrants éligibles ou comme le renoncement aux produits chimiques de synthèse. Ainsi, comment réintroduire de "l'organique" dans ces systèmes spécialisés? Quels aménagements permettent d'être moins tributaires d'intrants externes, aussi "biologiques" soient-ils? Une approche globale et prospective semble fondamentale pour appréhender les systèmes dans leur complexité, en traitant de façon conjointe production et transformation, culture et élevage, protection et production, etc., et pour lever de façon originale des verrous techniques*. Ces nouveaux enjeux sont abordés par la recherche. Vous trouverez donc une nouvelle rubrique dans l Auxiliaire Bio : Recherche. Dans ce numéro, le projet DynRurABio est présenté par l'équipe du CNRS de Chizé : la mise en place d'un travail pluridisciplinaire autour de la bio montre aussi que nous devons nous poser des questions qui vont au-delà de la technique : l'objectif général de ce projet est de développer et de pérenniser une AB productive et écologique pour répondre à des attentes de marché et à des injonctions publiques, mais aussi pour étendre ses services écologiques et contribuer ainsi à écologiser les territoires. Le problème posé est complexe : "comment intensifier la productivité d'un mode d'agriculture basé entre autres sur l'utilisation et le recyclage de ressources propres et l'autonomie, sans pour autant dégrader ses performances ou augmenter ses impacts environnementaux négatifs?" Bien sur vous retrouverez les rubriques habituelles dans l'auxiliaire avec un dossier sur les résultats des expérimentations variétés. Nous vous signalons aussi la naissance d'un nouveau bulletin : Territoires BIO Logiques publication d'agrobio destinée aux élus, institutionnels et services des collectivités. Bonne lecture, La Rédaction * extrait de l'intro de Innovations Agronomiques (2008) 4, I-Veditorial S. Bellon, S. Penvern INRA SAD, Unité Ecodéveloppement, INRA Avignon, Site Agroparc - Domaine St Paul, AVIGNON Cedex 09. Correspondant : bellon@avignon.inra.fr

2 Actualités techniques Carie du blé : Précautions aux semis Le risque carie reste toujours important dans nos systèmes biologiques. Il est donc impératif de prendre toutes les précautions nécessaires au semis. Il est indispensable de mettre en oeuvre une combinaison des différentes techniques de lutte pour optimiser leur efficacité, en lien avec le niveau de contamination. Rappel : la transmission de la maladie a lieu par la semence et par le sol. Résistance des variétés /espèces Le blé tendre, le blé dur et l épeautre sont sensibles à la carie commune. Les variétés de triticale, seigle et orge testées sont demeurées indemnes de carie dans les essais réalisés. Des essais de résistance variétale menés par Arvalis et les Chambres d Agriculture de la Drôme et de l Yonne, ont montré des niveaux de sensibilité très variables d une variété de blé tendre à l autre. Il existe apparemment une interaction assez forte entre le comportement des variétés et le milieu (une variété peut être plus ou moins sensible selon la situation). Parmi les variétés cultivées en bio, ATTLASS, SATURNUS, RENAN, AEROBIC, PANNONIKUS, ont confirmé leur sensibilité. AREZZO et QUEBON présentent une bonne résistance. Semences de ferme et détection de la carie Si vous utilisez des semences fermières, faites analyser vos grains pour vous assurer de l absence de carie. Le laboratoire de la SNES réalise ces analyses : SNES (Station Nationale d Essais de Semences) Rue Georges Morel BP BEAUCOUZE Cedex Tel : fax : Coût indicatif de l analyse : 60 HT. L analyse est réalisée sur un échantillon de 75 grammes. Attention à envoyer un échantillon bien représentatif en réalisant plusieurs prélèvements dans votre lot de semences. Il est recommandé d écarter tout lot de semences dans lequel des spores de carie ont été détectées. N hésitez pas à nous contacter pour discuter de vos résultats d analyse. Page 1 Guide : Je m installe en maraîchage biologique Agrobio Poitou-Charentes, en lien avec la MAB 16, a élaboré un kit info installation à destination des personnes qui se dirigent vers une installation en maraîchage biologique. Ce document a pour objectif de faire une première information sur l'installation en maraîchage biologique, en plus de la rencontre avec un animateur départemental. Cet animateur l'accompagnera dans ses démarches. Ce guide aborde toutes les étapes de l'installation, de la formation au choix des cultures, en passant par les aspects technico-économiques et le choix de la parcelle. Il est disponible dès maintenant auprès de votre GAB. Vous pouvez d'ores et déjà le découvrir sur notre site internet : Traitements de semences Les traitements à base de cuivre, le Tillecur et le Cerall sont relativement efficaces contre la carie, notamment sur semences contaminées (moins sur sol contaminé). Seul le Cerall est homologué et utilisable en AB, mais en raison de sa nature (bactéries Pseudomonas chlororaphis), il est compliqué à mettre en oeuvre sur l exploitation (conservation au froid). La plupart des semences commercialisées sont généralement traitées anti-carie (traitement CERALL). En cas de doute sur la contamination du sol des parcelles à implanter, utiliser des semences traitées. Conditions de semis Privilégier des conditions de semis favorisant une levée rapide : l infestation des plantules de blés ne peut plus avoir lieu au-delà du stade 2 feuilles. extrait de Bio.pl@ine 10 (chambre d'agriculture 77) Voir fiches CA77 (Mise à jour de septembre 2010) et ITAB (mars 2007),

3 Revue de presse Page 2 Les bancs de l enseignement agricole attirent les jeunes Au 1er janvier 2011, les lycées agricoles de Niort et de Melle fusionnaient. Cette fusion administrative réalisée au cours du premier trimestre 2011 a débouché sur une structure réunissant six centres : le lycée agricole de Melle et son exploitation agricole, le lycée horticole de Niort et son exploitation horticole, le CFPPA et le CFA. Au rayon des chantiers de cette année scolaire, l un va occuper pleinement le directeur et son équipe : nous allons nous orienter sur des productions biologiques. Et nous souhaiterions mettre en place une production maraîchage bio sur l exploitation de Niort afin notamment d alimenter les cantines de Melle et de Niort voire plus. Ce projet n en est qu au stade de la réflexion Agri septembre 2011 La Rentrée, c'est tout bio Initié par le Groupement des agriculteurs biologiques de Charente- Maritime (GAB17), la Rentrée Bio est maintenant devenue la fête annuelle de producteurs et de consommateurs convaincus d'une «autre façon de vivre», commente un visiteur. «Nous avons édité un guide pour la promotion et la défense de l'agrobiologie, pour faire découvrir les produits et pour présenter les agriculteurs Bio, explique Dominique Mallet, président du GAB17. Nous sommes pour une commercialisation en circuit court, un lien direct entre producteur et consommateur, pour la transparence et la traçabilité et pour le développement d'une agriculture responsable, locale et solidaire qui se préoccupe réellement de la préservation de notre environnement». Sud-Ouest - 13 septembre 2011 Découvertes grandeur nature à la ferme bio «Le Bel Air» Durant les mois de juillet et août, l'office de tourisme de Haute-Charente a mis en place des visites d'exploitations agricoles, et notamment à la ferme bio «Le Bel Air» sur la commune de Saint-Mary. Une animation qui a séduit les touristes et rencontré une belle réussite. A leur arrivée sur l'exploitation, les vacanciers étaient accueillis par Michel Antoine qui leur dévoilait tous les secrets de l'alimentation de son troupeau de vaches laitières. Après cette première approche, son épouse Isabelle prenait le relais dans son laboratoire pour une leçon détaillée sur la fabrication des yaourts, fromages, crème et beurre. Une opération pédagogique et ludique pour les jeunes et moins jeunes qui à l'issue des visites se sont régalés en dégustant les différents produits de la propriété. Charente-Libre - 9 septembre 2011 "Surmortalité" dans les vignes de Poitou-Charentes Une étude confiée par le conseil régional de Poitou-Charentes à l'observatoire régional de la santé vient de révéler une "surmortalité significative" des adultes par maladies de Parkinson (29%) et par lymphomes (19%) sur certaines terres agricoles utilisant beaucoup les pesticides, comme les vignes. En Poitou-Charentes, 70 à 80 % du territoire sont dédiés à l'agriculture et un recensement effectué en 2005 évaluait l'utilisation de pesticides sur ce territoire à près de 2700 tonnes de molécules actives. Le conseil régional de Poitou- Charentes, en mai 2009, a adopté un plan visant à supprimer le recours aux pesticides d'ici à L express - 9 septembre 2011 Du pain bio dans le garage Ecologiste convaincu et militant, têtu et opiniâtre, Bernard Caquineau se lance sur le créneau du pain biologique. A 54 ans, ce père de famille, également très présent sur tous les fronts mobilisateurs de l Education Nationale, ne s est pas laissé rebuter par quelques menues diffcultés. Sa recherche d un local adéquat n a pas abouti, sa banque ne l ayant pas suivi. Qu à cela ne tienne! Bernard, qui a déjà travaillé dans la boulange, a fait une étude de marché sérieuse. Il en a conclu qu il pouvait équiper le garage de son habitation pugnacienne, laquelle est tout en bois comme il se doit. La Nouvelle République - 7 sept 2011 Bio et durable dans l assiette et dans les salles de classe Maintes fois citée en exemple pour la qualité de sa restauration scolaire, et plébiscitée par une fréquentation record de 90% des enfants scolarisés, la Ville de Niort entend rester en pointe dans ce domaine. Au lieu d économies à tout va, ou de cuisines centralisées, elle conserve au contraire des structures de proximité, avec 22 restaurants et autant de cuisines, et un effectif de 70 agents. Dans les assiettes, la part de produits bio, qui était ponctuelle il y a encore 3 ans, devient significative. Elle progressera encore cette année, pour représenter 15% des achats alimentaires. La Nouvelle République -5 sept 2011 Le silo qui ne mange que du grain bio Il mange du grain depuis un mois. Le nouveau silo réservé aux céréales bio tourne à plein pour démarrer la collecte d'automne des grains bio de la région. À l'origine de la construction de l'engin, la Corab, Coopérative régionale d'agriculture biologique Centre Atlantique. Elle a mis quatre ans pour monter le projet, un an pour rassembler les financements, à peine un an pour le faire sortir de terre. Le silo a maintenant pris place sur une colline de Saint- Jean-d'Angély. Sud-Ouest - 9 septembre 2011 La culture bio, comment ça pousse? Dominique Pluchon, originaire de la Réunion, a entrepris cette culture en Il était auparavant enseignant agricole, spécialisé dans la conduite et l'analyse des systèmes d'exploitation. Il enseignait l'agriculture, l'élevage et les maths. Son installation a été un parcours du combattant, il s'est orienté de suite vers le bio puisqu'il se nourrissait ainsi depuis quinze ans déjà. Il est aidé sur l'exploitation par son frère René, qu'il a salarié, et par Nicolas, un jeune apprenti. Nelly, sa femme, fait avec lui les marchés ou en livre les paniers aux Amap. Sud-Ouest - 30 août 2011

4 Arboriculture Page 3 Lutte contre la tavelure du pommier en bio La Tavelure est un champignon qui fait partie de la classe des ascomycètes. Certainement la maladie la plus grave sur pommiers en bio : on peut perdre complètement sa récolte. On doit donc y faire attention dès les stades C et C3 (stade de libération des ascospores depuis le sol après un passage de vent ou une pluie : contamination primaire). Il est différent de celui du poirier donc pas de contamination réciproque (même si les tavelures se combattent de la même façon). La tavelure se développe surtout dans les régions humides et pluvieuses du printemps à l'été. Symptômes sur feuilles : (germe qui se forme sous la feuille) - Tâches circulaires brun-olive - Pommier : face supérieure - Poirier : face inférieure - En se développant, les tâches se recouvrent d'une suie brunâtre veloutée - Les tâches se dessèchent en formant des cloques jusqu'au dessèchement total des feuilles (photosynthèse). Soin : avant fleur 1 Fongicide 1 ou 2 jours avant les pluies contaminatrices. Pas besoin de revenir après floraison. On peut aussi par mauvais temps courant mai-juin devoir traiter exceptionnellement à cette période. Symptômes sur fleurs : - Tâches à l'extrémité des sépales, des pédoncules floraux et des ovaires. Ces tâches se développent et provoquent le dessèchement jusqu'à la chute des fleurs. Symptômes sur fruits : (contamination secondaire par les conidies présentes sur les feuilles) - Sur jeune fruit, les attaques précoces le font chuter - Sur fruit plus âgé, le développement est perturbé et le fruit se déforme : zone liégeuse, rugosités, crevasses (poires). Perte de jus. - Pour les attaques tardives, les tâches sont parfois très petites et ne se voient pas à la cueillette (problème en conservation). >>

5 Arboriculture (suite) Page 4 >> - On peut avoir des attaques de rameaux (fréquentes sur poiriers). - Formation de pustules sur les jeunes rameaux, soulèvement de l'épiderme puis éclatement. Cela entraine souvent des chancres en hiver. Les différentes sensibilités variétales : Très sensibles Golden, Red delicious, Gala, Jonagold, Belchard, Cox, Idared Moyennement Sensibles Reinette, Elstar, Boskoop, Melrose, Variétés anciennes, Pirouette, Rubinette (petits fruits qui nécessitent un éclaircissage) Quand on soigne la tavelure du pommier, on soigne souvent l'ensemble des autres maladies. Facteurs favorables : - Inoculum de l'année précédente et le nombre de périthèces présents dans les feuilles (évaluer le stock) - Croissance du végétal - Durée de l'humectation du feuillage, des températures et de l'humidité de l'air (>50%) C'est pourquoi il est important de se munir : - Du calendrier phyto de l'année précédente - De suivre les avertissements de la SPV, de votre technicien, Clean Arbo, Rim Pro Stades et sensibilité : Les stades : - Les premières contaminations ont généralement lieu en mars (C-C3) pour finir en juin. Il est donc important de traiter avant. - Les périodes critiques se situent avant et après fleur (E-E2 et F3-G) - Une pluie est dite contaminatrice entre 7 et 25 C - La courbe de Mills et Laplante donne en fonction de la température la durée d'humectation nécessaire pour déclencher une infection (risque plus ou moins grave) Peu sensibles Moyens de lutte : Mécaniques : - Andainer et broyer les feuilles au sol ce qui va détruire les périthèces qui contiennent les ascospores (réduit l'inoculum de 50 à 80 %) - Enfouissement des feuilles sur le rang (outils à disques utilisés en AB pour désherbage mécanique) - Ramassage des feuilles sur l'interrang enherbé - On peut ajouter du fumier pour accélérer la décomposition des feuilles -Adaptationbalayeuse espaces verts Favoriser le séchage rapide des feuilles : densité de plantation, taille Traitements : - Le but est d'éviter les contaminations primaires pour être tranquille en été - En bio, les traitements foliaires sont uniquement préventifs et réalisés avec des produits de contact : cuivre, soufre, argile associée au cuivre ou au soufre, Bouillies Sulfo Calciques (Bouillie Nantaise), Stimulateur des Défenses Naturelles : lithotamme, Goldruch (hors club), Crimson Crisp (hors club), Florina (pomme rouge), Choupette ou Dalinette, Juliet, Ariane, Baujade (Granny Smith), Priam, Antarès (club), Dalinco, Dalinsweet, Opal, Pilot, Sainte Germaine, Patte de Loup, Reinette, Reinette clochard, C silice (poudre de roche, diatomée?) Alternatives au cuivre : vinasse de betterave, aminocuivre (5% de cuivre de sulfate + acides aminés), tallates de cuivre (cuivre + alcool terpénique), plantes (écorces de chêne, prêle, feuille de bouleau, SDN et champignons antagonistes. - Traiter sur feuillage sec, compter 4 heures de séchage et renouveler si pluie > 25mm. Autres : - Les mélanges de variétés : associer une variété résistante et une variété sensible permet de réduire parfois de 50% l'inoculum. Extrait du compte rendu de la formation du GAB 17. Intervenant : ArboBio Conseil. Karine Trouillard kt1-gab17@wanadoo.fr

6 Dossier Résultats d essais Page 5 Résultats du réseau criblage variétés ITAB - AGROBIO - CRA Plusieurs essais sont en place sur la région pour la campagne La coordination est assurée par Agrobio Poitou- Charentes, le suivi technique est pris en charge par Agrobio et les Chambres d'agriculture. Ces expérimentations s'intègrent dans le réseau de criblage variétal de l'itab : réseau d'essais de comparaison de variétés de blé tendre d'hiver destinées à la panification. L'objectif est de repérer, parmi les variétés du marché, celles qui répondent le mieux aux conditions de culture de l'agriculture biologique pour nos conditions pédoclimatiques. Ce travail de criblage variétal ne remet pas en cause d'autres travaux, qu'ils soient de sélection spécifique pour l'agriculture biologique ou de valorisation de variétés anciennes ou locales : les trois démarches sont complémentaires. Le choix de variétés de blé tendre adaptées à l'agriculture biologique peut en effet relever de plusieurs démarches : - la valorisation de variétés anciennes ou locales (dites de pays), le plus souvent via des filières courtes - la sélection de lignées répondant aux exigences de l'agriculture biologique, n'ayant pas les mêmes critères de sélection que ceux développés depuis plusieurs dizaines d'années pour répondre à la demande du marché conventionnel - l'utilisation de variétés issues de sélections pour le conventionnel mais convenant le mieux à l'agriculture biologique. (extrait du document de l'itab sur les criblages variétaux) Pour retrouver l'ensemble des résultats du Poitou-Charentes : Pour l'ensemble des résultats du réseau ITAB : BLE TENDRE Essai des Ormes - CA 86 Type de sol Terre noire profonde Précédent Luzerne 4 ans Date de semis 05/11/2010 Densité de semis 350 grains/m² (300 pour Tremplin) Fertilisation Viofertil 3 T/ha Désherbage mécanique 2 passages herse étrille Taux de protéines en % 14 13, , , ,5 10 Variétés Blé Tendre AB - Terre d'aubue 2011 Blasius Clivio SATURNUS RENAN Pireneo Renan T Element Vulcanus Midas Pannonikus Athlon Aerobic Arezzo ATTLASS MH08631 Aligator CF04119 Acoustic Tremplin Rendement en q/ha

7 Dossier Résultats d essais (suite) Page 6 Essai de Migré - CA 17 Type de sol Groie superficielle Précédent Haricot, 12 q/ha Date de semis 20/10/2010 Densité de semis 320 grains/m² Fertilisation Viofertil Start 4 T/ha Désherbage mécanique Herse étrille 16/03/2011 Regroupement des résultats 2011

8 Dossier Résultats d essais (suite) Page 7 PRECONISATIONS VARIETES Variétés témoins nationaux : - Renan : variété de référence en bio - Attlass : en tant que blé productif - Saturnus : référence haute teneur en protéines Les rendements sont exprimés en pourcentage de la moyenne de rendement de ces 3 témoins. Variétés confirmées (rendement exprimé en % des témoins : Attlass, Renan, Saturnus) : - ATTLASS : 111 % sur les quatre dernières années en région. Variété de référence en terme de productivité mais qui semble laisser sa place petit à petit à des variétés plus productives. Précoce à montaison et demi précoce à l'épiaison, c'est un blé à port dressé qui ne couvre que moyennement le sol à l'épiaison. PS et teneur en protéines plutôt faibles en font un blé fourrager. - AREZZO (Barbu) : Variété productive qui confirme son bon niveau de rendement pour la troisième année consécutive (111 %) avec un niveau de productivité légèrement supérieur à Attlass. Variété précoce à l'épiaison qui a la particularité de finir rapidement, elle est donc adapté aux terres séchantes et supportera mieux les stress de fin de cycle. Port de plante plutôt étalé en début de montaison, couverture du sol moyenne à bonne, très bon PS, teneur en protéines moyenne à faible. Arezzo privilégie le rendement à une bonne teneur en protéines, c'est une variété à réserver aux situations à bonnes fournitures d'azote. Meilleure qu'attlass en bonnes terres. - RENAN (Barbu) : Rendement à 96 % des témoins sur 4 ans et teneur en protéines moyenne à bonne. La référence en Bio en terme de compromis rendement/protéines. - SATURNUS (Barbu) : Rendement à 91 % des témoins sur 4 ans. Variété haute à bonne couverture dont le potentiel est plutôt limité mais avec un PS et une teneur en protéines élevées. La référence en terme de qualité. - CHEVALIER : c'est la valeur montante depuis maintenant quatre ans. Présente de manière alternée en Vienne et Charente-Maritime, Chevalier est supérieur à Renan en terme de productivité (106 % contre 97 % dans les mêmes situations) avec un niveau de protéines identique. Variété tardive avec un bon PS qui sera toutefois à réserver dans les situations à bonne réserve en eau ou semis précoces. Bon compromis productivité - protéines. - PIRENEO (Barbu) : Variété à 98 % des témoins sur 3 ans comme Renan. Très bon PS et teneur en protéines assez élevée. Pirénéo est un bon compromis productivité / qualité. Tardive à la montaison, elle présente un port étalé, des feuilles larges et une bonne couverture du sol. C'est une variété de grande taille qui sera à privilégier dans la partie nord de la région ou en situation à bonne réserve en eau. - AEROBIC : Rendement à 93 % des témoins sur trois ans. Variété précoce, courte et peu couvrante avec une teneur en protéines assez élevée. Profil intermédiaire entre Renan et Saturnus qui pourrait être une alternative intéressante à cette dernière en terres séchantes. - PANNONIKUS : Rendement et teneur en protéines proches de Renan. Variété haute avec une bonne couverture mais qui a montré une sensibilité assez forte à la rouille jaune cette année en Vienne. - GRAINDOR : Rendement à 110 % des témoins sur 4 ans en terres de groie pour ce blé fourrager. Variété qui apporte la précocité que l'on recherchait sur ce type de sol. PS et teneur en protéines moyens à faibles. Bon comportement vis à vis des adventices. Variétés à développer : - BLASIUS : 95 % des témoins sur trois ans en Vienne, profil proche de Lukullus et Saturnus. Bon PS et bonne teneur en protéines (101 %). Variété tardive à la montaison et demi tardive à l'épiaison à réserver au nord de la région. Port semi - étalé, plante assez haute n'assurant pas pour autant une bonne couverture du sol à l'épiaison. De même, elle est plus irrégulière que Saturnus et n'apporte donc pas grand-chose. - MIDAS : pas de regroupement possible pour cette variété qui dispose d'un niveau de production supérieur à la moyenne des témoins et un taux de protéines proche de Renan. Variété demi-tardive haute avec un port de feuilles dressé et une bonne concurrence vis-à-vis des adventices. Variété qui présente le meilleur compromis rendement/ qualité sur deux années d'expérimentation dans la Vienne. - SOLEHIO : 117 % des témoins sur 2 ans en terre de groie avec une teneur en protéines moyenne et un PS correct. Variété très précoce avec un bon comportement maladie qui pourra être adaptée à des semis plus tardifs. Couverture moyenne à bonne vis-à-vis des adventices. Variétés à suivre : - ACOUSTIC : Variété très précoce dont le profil se rapproche d'un blé biscuitier avec un bon comportement maladies. En revanche, PS et taux de protéines plutôt faibles. Ressort en tête dans les deux essais cette année. - ALIGATOR : en tête de l'essai dans la Vienne, cette variété rustique plutôt précoce semble disposer de bonnes aptitudes à la conduite en bio.

9 Dossier Résultats d essais (suite) Page 8 Synthèse pluriannuelle des essais Vienne - Terres d'aubue Variétés productives Variétés à haute teneur en protéines Variétés confirmées ATTLASS, AREZZO SATURNUS Compromis Rdt / Protéines RENAN, PIRENEO, LUKULLUS, PANNONIKUS Variétés à essayer BLASIUS MIDAS Variétés à suivre ACOUSTIC, ALIGATOR Synthèse pluriannuelle des essais Charente-Maritime / Deux-Sèvres - Terres de Groies Variétés productives Variétés à haute teneur Compromis Rdt / en protéines Protéines Variétés confirmées ATTLASS, GRAINDOR, RENAN, CHEVALIER, SATURNUS AREZZO PIRENEO Variétés à essayer SOLEHIO AEROBIC MIDAS Variétés à suivre ACOUSTIC, ALIGATOR CLIVIO, CIMABUE

10 Dossier Résultats d essais (suite) Page 9 TRITICALE Essai de Migré - CA 17 Type de sol Groie superficielle Précédent Haricot, 12 q/ha Date de semis 20/10/2010 Densité de semis 320 grains/m² Fertilisation Viofertil Start 4 T/ha Désherbage mécanique Herse étrille 16/03/2011

11 Dossier Résultats d essais (suite) Page 10 Variétés confirmées : - TRIBECA : Variété précoce à montaison et épiaison qui confirme son gros potentiel. Bon PS. - AMARILLO : Variété très précoce à montaison et épiaison qui confirme un bon potentiel ainsi qu'une très bonne couverture et concurrence vis à vis des adventices. Bon PS. - TREMPLIN : Variété demie - précoce montaison et épiaison qui ressort en tête du regroupement sur les 3 dernières années. Très bon PS. ORGE D'HIVER

12 Elevage Page 11 La santé animale en production de porcs biologiques Un projet de recherche européen Corepig, basé sur la méthode HACCP d'analyse des risques et d'analyse des points critiques a été mis en place de 2007 à Cette étude développe des moyens de prévention des maladies et du parasitisme. Ci-dessous sont présentés les principaux risques et effets observés sur les animaux aux différents stades physiologiques. Les facteur de transmission des germes pour l ensemble des porcins : - Non-séparation des animaux malades du reste du groupe - Absence de conduite des bâtiments en "tout plein tout vide" avec vide sanitaire entre bandes - Nettoyage insuffisant après le départ d'une bande d'animaux, et absence de phase de séchage et de vide sanitaire - Absence de désinfection efficace après un épisode pathologique - Absence de mesures d'hygiène après avoir été en contact avec des animaux malades Les truies gestantes et allaitantes La production biologique utilise souvent les mêmes types génétiques que ceux utilisés en production conventionnelle, sélectionnés sur des critères de production (prolificité, vitesse de croissance, dépôt de tissu maigre) dans des conditions alimentaires et bioclimatiques très différentes de celles rencontrées en élevage biologique. On peut donc supposer que ces types génétiques sont moins bien adaptés à la production biologique mais les études manquent pour le démontrer. De plus des femelles achetées à l'extérieur pour le renouvellement du troupeau peuvent avoir des difficultés à s'adapter sur le plan comportemental et sanitaire. Les truies subissent des variations climatiques et une compétition sociale importantes. Le contact avec l'environnement naturel, réservoir de maladies et de parasites, peut constituer un biorisque et les animaux malades sont difficiles à identifier et à traiter. Les conditions d'une bonne ambiance Dans le cas d'élevage en bâtiments, l'espace disponible est relativement faible et l'environnement peu diversifié, ce qui limite l'expression comportementale par rapport au plein air. La densité d'animaux est plus élevée et la qualité de l'air est moins bonne qu'en plein air, ce qui peut avoir des effets défavorables sur la santé. Outre les effets bénéfiques sur les aplombs, la litière : - limite le développement de comportements stéréotypés et les agressions en satisfaisant le besoin de fouissage ; - peut-être ingérée et ainsi participer à la satiété ; - fournit un substrat pour satisfaire le besoin de nidification des truies en maternité. Mais attention, sur litière accumulée, le risque d'infections par des vers intestinaux augmente et en bâtiments, on constate des problèmes d'érosion du canon et des doigts ainsi que des lésions au niveau de la ligne blanche. Sur la paille, la température de confort se situe entre 12 et 31 C pour les truies gestantes et, entre 7 et 26 C pour les truies allaitantes. Malgré la sensibilité au froid des truies gestantes, une température trop élevée diminue la consommation alimentaire et la production laitière des truies allaitantes. Le confinement des truies est théoriquement interdit mais certains élevages le pratiquent autour de la mise-bas. Pourtant il favorise les cystites liées à l'absence de séparation des aires de défécation et de couchage et frustre les animaux sur la construction du nid des porcelets. L'importance de la lumière naturelle pour le bien-être n'a pas été démontrée mais la durée et l'intensité de la lumière influencent probablement les rythmes comportementaux et la fonction de reproduction. Le comportement social des truies Le regroupement des truies en lactation après la mise-bas favorise des allaitements croisés et les chaleurs de lactation. De plus, le mélange des truies non familières crée une instabilité sociale qui favorise les combats pour l'établissement de la hiérarchie. Cependant, élever des truies en groupe offre des avantages en enrichissant le milieu de vie. La compétition pour l'accès aux ressources alimentaires est une source majeure d'agressions entre truies. Le partage de l'auge peut entrainer de fortes variations d'état corporel des truies, avec des truies dominées qui sont trop maigres. Cela concerne surtout les truies gestantes rationnées avec une alimentation au sol. L'état des sols et du couvert végétal ont également une influence. Un faible couvert végétal et des sols boueux ont globalement un impact négatif sur les apports alimentaires et l'environnement sanitaire, mais un couvert végétal abondant favorise le parasitisme. >>

13 Elevage (suite) Page 12 >> En plein air, les animaux développent plus facilement de la corne et peuvent avoir des problèmes d'arthrite. L'alimentation : Là encore beaucoup de facteurs de risques Les contraintes réglementaires sur l'alimentation et la faible disponibilité en matières 1ères biologiques bien équilibrées en acides aminés rendent difficile l'équilibre des rations. L'ingestion des fibres insolubles, résistantes à la digestion et à la fermentation, peut augmenter la sévérité des infections par les nématodes gastro-intestinaux. Cependant, les fibres réduisent les risques de constipation et d'ulcères et augmentent la satiété. La récolte des plantes ou le stockage de matières premières dans des conditions humides et chaudes favorise la croissance de champignons et la production de mycotoxines qui ont un impact négatif sur la santé et les performances de reproduction. Une restriction alimentaire exagérée en gestation conduit à des comportements stéréotypés et/ou agressifs liés à la faim. Un déficit nutritionnel en lactation dû à des apports alimentaires insuffisants en quantité et/ou en qualité conduit à un amaigrissement des truies et peut affecter les performances de reproduction. Nous pouvons également rencontrer des problèmes de boiteries qui limitent l'accès des truies à l'alimentation et accentuent les déficits nutritionnels. La conduite du cheptel Les lactations au-delà des 40 jours requis augmentent le risque de chaleurs de lactation et il faut des apports alimentaires satisfaisants en qualité et quantité pour ne pas avoir de baisses des performances de reproduction. Si les truies ont peur de l'éleveur, cela rend difficile leur manipulation pour les transferts ou les tâches liées à la reproduction et favorise un stress chronique. Là encore les performances de reproduction peuvent être altérées. Les porcelets sous la mère Les facteurs de risques de défauts congénitaux Les hernies inguinales sont plus fréquentes chez le Duroc que le Large White et on trouve une forte héritabilité des hernies inguinales/scrotales selon les génotypes intra-races. Pour le splay leg, il est plus fréquent chez le Piétrain que le Large White et il augmente avec l âge des truies. La prédominance "hernie" et "splay leg" est plus forte chez les animaux mâles. Les conditions d'une bonne alimentation La truie allaitante a besoin d'un aliment riche en acides aminés essentiels pour assurer la production de lait. A partir de 3-4 semaines d'âge, les porcelets ont besoin d'une source d'aliment en plus du lait. L'aliment de la mère est mal adapté à leurs besoins en acides aminés et à leurs capacités digestives. De plus, l'absorption de mycotoxines provenant de la paille ou de l'aliment favorise le développement du splay leg. Les risques de la conduite du cheptel et ceux liés à l'animal Si l'éleveur intervient sur les porcelets splay leg, ils récupèrent dans une large proportion. La mortalité des porcelets augmente avec la taille de la portée. Ceci est dû à plusieurs phénomènes : - les porcelets sont plus légers à la naissance et ont donc moins de réserves pour lutter contre le froid ; - la quantité de colostrum et de lait disponible par animal diminue quand la taille de la portée augmente ; - les risques d'écrasement augmentent. Il existe des différences de taux de mortalité entre races pures (mortalité plus élevée chez Piétrain que chez Large White et Landrace d'après une étude de 1977). La survie des porcelets à la naissance est légèrement héritable (0.1 et 0.2). Une partie de l'héritabilité est d'origine maternelle, une partie est liée au potentiel génétique des porcelets. L'effet bénéfique de l'hétérosis (supériorité des animaux croisés par rapport à ceux de race pure) se situe au niveau du génotype de la mère (la survie de porcelets issus de truies croisées est améliorée) et de celui du porcelet (la survie de porcelets croisés est meilleure que celle des porcelets issus de race pure.) La mortalité des porcelets augmente avec l'âge des truies. Ceci est dû à une augmentation de la taille des portées et une diminution de la production de lait avec l'âge. Les truies sont plus lourdes et "pataudes" (écrasement). La mortalité des porcelets augmente si le nombre de tétines est inférieur à la taille de la portée. Or, le nombre de tétines des truies est un caractère légèrement héritable (>0.1) : les truies avec des gènes de races chinoises ont plus de tétines que les truies de races européennes. Etre présent... mais pas trop! L'absence de surveillance supprime la possibilité d'intervenir à la misebas et dans les jours qui suivent. A l'inverse, une surveillance excessive peut affecter négativement le comportement de la truie et le processus de mise-bas. L'adoption des porcelets entre truies permet d'améliorer la consommation de lait lorsque la taille de portées est importante (>12). >>

14 Elevage (suite) Page 13 >> Les adoptions trop tardives (>48H) diminuent la capacité d'adaptation du porcelet et augmentent le risque de rejet par la truie adoptive. Mais les adoptions trop précoces (<24H) empêchent les porcelets de recevoir suffisamment de colostrum. Or, le colostrum est la seule source d'immunoglobulines maternelles qui sont nécessaires à la protection immunitaire pendant les 1ères semaines de vie. La bonne fourchette pour la durée de l'adoption se situe donc entre 24 et 48H. Le rétablissement des porcelets est plus difficile si la castration est effectuée après 7 jours d'âge et dans de mauvaises conditions d'hygiène. L'environnement et le logement Une température ambiante trop basse augmente la proximité des porcelets avec la truie et favorise la mortalité par écrasement et une température ambiante trop élevée (>25 C) inhibe la production laitière de la truie ce qui réduit la croissance des porcelets et les fragilise. Une litière sèche offre un nid et une isolation thermique favorables à la survie des porcelets et un mauvais drainage des sols favorise le microbisme et le parasitisme. Les animaux deviennent plus sensibles au froid et les risques de maladie augmentent. Les porcelets ont des difficultés à s'abreuver dans l'abreuvoir de leur mère qui n'est pas adapté à leur morphologie. Les sols durs et/ou abrasifs causent des lésions des membres et des pattes, les sols glissants augmentent les symptômes de spay leg et rendent l'accès au nid ou à la mamelle difficile pour les porcelets. L'absence d'apport de fer est toujours un facteur de risque d anémie. Un couvert végétal insuffisant favorise la possibilité pour la truie de ramener de la boue dans la cabane et provoque un rationnement de la truie en herbe, source de nutriments bénéfiques pour la gestation et la lactation. Les porcelets risquent l'anémie si les sols sont pauvres en fer et qu'ils ne reçoivent pas d'apport exogène. Lorsque les truies sont en groupes pendant la lactation, des perturbations du comportement peuvent apparaître et avoir des conséquences négatives sur la croissance et/ou la survie des porcelets. Les risques augmentent si la mise en groupe a lieu pendant la lactation et non avant et si les animaux n'ont pas la possibilité de s'isoler les uns des autres. La proximité de la forêt expose les jeunes porcelets aux renards et blaireaux. Des clôtures très fermées diminuent fortement les risques. Il y a nécessité de nettoyer et de conduire les bâtiments en "tout plein-tout vide" (ou de déplacer les cabanes) pour limiter les risques de transmission de microbes. Porcelets au sevrage Un poids insuffisant au sevrage entraîne des difficultés à consommer l'aliment au moment du sevrage, ils sont plus sensibles au froid et aux maladies. De même que les porcelets ayant eu des diarrhées en lactation sont plus susceptibles de contracter des diarrhées en postsevrage. L'environnement et le logement De la même manière que pour les porcelets sous la mère et les truies, nous retrouvons pour les porcelets au sevrage une sensibilité aux variations de températures et ils ont besoin de températures ambiantes relativement élevées. De plus faibles températures peuvent être tolérées si les porcelets ont accès à un nid sec, propre et sans courant d'air. (ex paille). L'apport de litière en grande quantité a un effet bénéfique également pour les porcelets pour les pieds et pattes. Attention également aux développement de mycotoxines et à assurer un renouvellement suffisant de la litière. Risques liés à l'alimentation Les porcelets doivent apprendre à boire de l'eau au sevrage. Le comportement d'abreuvement se développe mal si le système d'abreuvement est mal adapté à l'anatomie des porcelets ou si le nombre de places à l'abreuvoir est insuffisant. Un aliment et une eau de faible qualité bactériologique sont des facteurs favorisant les diarrhées. Des nourrisseurs mal adaptés à la morphologie des porcelets, une mauvaise accessibilité et un nombre de places insuffisants ont un effet défavorable sur la consommation d'aliment. Les porcelets qui ne consomment pas d'aliment sec pendant la lactation ont des difficultés à consommer suffisamment et à digérer correctement l'aliment après le sevrage. L'aliment distribué sous la mère doit être bien adapté aux besoins nutritionnels et disposé dans un endroit sec et à l'abri de la truie et des prédateurs. Une sous-consommation d'aliment rend difficile la thermorégulation et favorise les troubles digestifs. Une surconsommation ou une consommation irrégulière peuvent aussi conduire à des désordres intestinaux. De même qu'un changement brutal d'aliment autour du sevrage a un impact négatif sur la consommation d'aliment et le système digestif qui n'a pas le temps de s'adapter sur le plan enzymatique. Un déficit en protéines ou en acides aminés a des effets défavorables sur la consommation d'aliment. >>

15 Elevage (suite) Page 14 >> Un excès ou un déficit en protéines favorise les diarrhées. La conduite du cheptel Le mélange de porcelets non familiers favorise les bagarres. Le mélange de porcelets issus de bandes différentes favorise la transmission des maladies aux plus jeunes et leur rend difficile l'accès à l'aliment. Les porcs charcutiers De la même manière que pour les truies, l'élevage de porc charcutiers utilisant les mêmes races qu'en élevage conventionnel, on peut supposer que l'adaptation des animaux n'est pas optimale. Les effets de l'élevage en plein air sur les porcs charcutiers sont mal connus, mais on peut supposer un effet bénéfique sur le comportement et la qualité de l'air. En revanche, cela pourrait favoriser des infections véhiculées par la faune sauvage ou subsistant dans le sol. L'hétérogénéité de la surface du sol ou les pentes peuvent causer des microfractures, augmenter le cartilage articulaire, et ainsi favoriser l'apparition de troubles locomoteurs. L'apport de litière en grande quantité a un effet bénéfique pour les pieds et pattes, pour le confort thermique. L'alimentation des porcs charcutiers Le rationnement alimentaire qui est souvent pratiqué pour éviter une croissance trop rapide et limiter l'adiposité des carcasses peut avoir des effets négatifs sur le bien-être en favorisant la compétition alimentaire, voire le cannibalisme de queue, et la frustration alimentaire car même si les besoins métaboliques sont couverts les animaux peuvent avoir une sensation de faim. Le système d'alimentation peut favoriser la compétition alimentaire notamment si les animaux sont rationnés et que le nombre de places à l'auge est insuffisant. La présence de paille contribue à diminuer les activités orales et agressions dirigées contre les congénères. Si l'aliment est fourni à volonté, un déficit en acides aminés dans l'aliment aura moins d'impact négatif sur la vitesse de croissance. En revanche, cela augmente l'indice de consommation et favorise le dépôt de tissu gras. La présence de mycotoxines et d'autres facteurs anti-nutritionnels inhibe la consommation d'aliment et favorise l'apparition de maladies. La conduite du cheptel La spécialisation impose le transfert et mélange d'animaux provenant de différents élevages naisseurs dans une unité d'engraissement ce qui favorise la contamination et l'expansion des infections du fait de l'exposition à un nouvel environnement microbien. De plus, le stress lié au transport, au changement d'environnement physique et social a un effet inhibiteur sur la fonction immunitaire. Si vous souhaitez plus d'informations sur ces outils d'évaluation de votre exploitation n'hésitez pas à me contacter : DUDIT Marie ou m.dudit@orange.fr. Ces données sont issues de "Prévention de la santé des porcs en élevages biologiques - Résultats du programme de recherche Corepig - Actes du colloque du 14/12/10 (Rennes) - Inter Bio Bretagne ". Des outils d'évaluation et d'amélioration de la santé des porcs biologiques ont été créés dans le cadre du projet COREPIG pour aider les éleveurs de porc biologique à régler les problèmes de fertilité des truies ou de diarrhées de porcelets en post-sevrage. Ils abordent chacun des grands postes d'élevage, logement et conduite des animaux, alimentation, hygiène et santé, les principaux points critiques à considérer. Les outils permettent de faire un bilan de la situation de l'élevage et des recommandations pour la résolution des problèmes. Ces outils sont disponibles et peuvent être utilisés par l'éleveur lui-même. Cependant, il est conseillé de faire participer une personne extérieure à l'élevage qui aura un œil nouveau et apportera une expérience supplémentaire.

16 Maraîchage Page 15 La clé des sols : le B.R.F.? La technique du Bois Raméal Fragmenté (B.R.F.) promet la restauration des sols dégradés en 4 ou 5 ans sans produits phytosanitaires. Une bonne raison de réintroduire des haies en agriculture B.R.F colonisé par les filaments B.R.F., mettons-nous au diapason Le B.R.F. consiste à broyer des rameaux aoûtés, c est-à-dire en descente de sève (d août à février). Ils doivent être d un diamètre inférieur à 7 centimètres. Plus il est petit et plus la concentration en nutriments est forte. Ces rameaux sont broyés et épandus sur le sol. Ces broyats, riches en lignine donc en carbone, stimulent le réveil de spores de champignons naturellement contenues dans le sol. Ce sont les seuls organismes avec quelques bactéries à pouvoir décomposer la lignine des plantes, principale source d humus du sol. La faune fongivore (acariens, collemboles, etc.) attirée par les filaments mycéliens des champignons va coloniser le milieu. Suivent ensuite les lombrics qui jouent également un rôle essentiel dans la gestion de la fertilité des sols. Ils sont 10 fois plus présents sur B.R.F. que sur parcelle témoin. Les règles de solfège du broyat Quelques règles à respecter : - Ne pas utiliser de bois mort, que du bois frais. - 20% maximum de conifères dans le B.R.F. ; moins il y en a, mieux c est. - A savoir, parmi les feuillus certains sont riches en polyphénols, inhibiteurs de croissance, tels les aulnes, les saules et les peupliers. Ces derniers utilisés en essence unique ont un effet inhibiteur de croissance immédiat, il faut donc ne pas excéder 15%. - Pratiquer le mélange des essences. Faire ses gammes en B.R.F. D abord élaguer à une certaine période : d août à février, lorsque les rameaux sont en descente de sève. A ce moment, les rameaux stockés peuvent se conserver plusieurs mois. Ensuite, les broyer idéalement au broyeur à couteau qui évite l effet «bourrage» ou voir avec la CUMA. Jacky Dupéty, maraîcher bio dans le Lot, auteur du livre «Le B.R.F., vous connaissez?» préconise d épandre les broyats rapidement, dans les 24 à 36h après broyage. Il conseille une couche de 2 à 5 cm d épaisseur. En grandes cultures, on peut l épandre sur les chaumes, après culture. S il sert de paillage, il faudra une épaisseur de 5 cm au minimum. Il peut être incorporé dans les 10 premiers centimètres du sol, soit directement soit quelques mois après épandage. Dans ce cas, il est conseillé d observer un repos de 3 mois la première année et sans labour pour éviter d enfouir les champignons au-delà des 10 cm. Cas des sols et matière organique La matière organique des sols peut être divisée en deux fractions qui témoignent d une activité biologique particulière. D une part, la matière organique lentement dégradable ou humus stable (HS) joue un rôle structurant sur le sol. Elle améliore sa capacité de rétention en eau, ainsi que son pouvoir tampon. D autre part, la matière organique fugitive (MOF), rapidement dégradable (selon la «méthode Hérody») a un rôle stimulant de l activité bactérienne, donc de la minéralisation et de la nutrition minérale des plantes. Le B.R.F. est une pratique humifiante, il convient de l utiliser surtout dans les cas où la matière organique fugitive est dominante, par exemple, sur les sols calcaires qui minéralisent vite. Test de l eau oxygénée : MOF ou HS? Verser l eau oxygénée sur la terre «émiettée» Si forte réaction = MOF = minéralisation rapide = B.R.F. Sinon = HS = pas de B.R.F. Les sols hydromorphes ne conviennent pas à l utilisation du B.R.F. En effet, les champignons qui détruisent les broyats sont aérobiques, ils ont besoin d air. Or dans les sols hydromorphes, l eau occupe tous les espaces d air et les champignons ne pourront pas s y développer. Aggradation des sols agricoles La méthode du B.R.F. améliore la structure du sol car les filaments mycéliens enlacent les particules du sol dans de fines mailles. Elle accroît la quantité d humus des sols, de l ordre de 4,5 tonnes de carbone/ha/an. Elle augmente la capacité de rétention en eau des sols. En effet, l humus formé peut retenir jusqu à 20 fois son poids en eau. De plus, les micro-organismes fournissent de l eau et du CO2. Cette technique valorise donc mieux l eau. Le B.R.F. permettrait une meilleure conservation des légumes ainsi qu une bonne résistance aux maladies. Les courges ne souffrent pas de l oïdium. Les conditions humides et fraîches et la concurrence des champignons empêcheraient-elles l oïdium de se développer?

17 Maraîchage (suite) Page 16 Faim d azote Le B.R.F. peut entraîner une «faim d azote». Pour détruire le carbone des rameaux, les champignons puisent l azote du sol au détriment de la culture. C est autant d azote lessivable en moins! Plus il y a d azote disponible dans le sol, plus les broyats seront rapidement décomposés. C est pourquoi les expérimentations constatent que le phénomène dure de quelques mois à plus d un an. Comment y palier? En faisant soit : - des apports en azote, environ 1,8kg d azote/m 3 de B.R.F. apporté! - l implantation de légumineuses après épandage : cette association quintuplerait le pouvoir fertilisantdu B.R.F. Le Centre Technique d Agronomie de Strée en Belgique constate que la luzerne prélèverait 70% d azote en plus par rapport à la parcelle témoin. - laisser faire C est aussi une technique coûteuse en énergie fossile et en temps entre l élagage, le broyage, l épandage et le désherbage. Le temps de désherbage est plus élevé sur B.R.F. appliqué en couche de 5cm par rapport au paillage plastique.23 Il réchauffe également plus lentement que la modalité paillage plastique mais les amplitudes de températures sont moindres, il agit comme un «isolant». Une découverte empirique Dans les années 70, M. Guay, sousministre adjoint au ministère des forêts, avec MM. Lachance et Lapointe, expérimentent l amendement des sols agricoles avec des drêches de conifères. A la même époque, un agriculteur canadien, en période de forte sécheresse, utilise pour la première fois du B.R.F. avec succès. Gilles Lemieux, professeur à la Faculté de foresterie et de géomatique de l Université de Laval au Canada, met en place dans les années 80 plusieurs sites d expérience. Il remarque après quelques années que la pédogénèse est régie par la biologie des sols. C est lui qui donne le nom de B.R.F. Enfin, les broyats attireraient les limaces, les mulots et les sangliers. La technique du B.R.F. permet de faire ce qu un sol ne peut pas faire luimême : «ralentir» son activité biologique. Elle donne de très bons résultats au Sénégal, par exemple, sur des sols dégradés avec un climat très minéralisant. Jacky Dupéty, installé sur les causses du Quercy, en est très satisfait. A chaque type de sol correspond des pratiques. Peut-être le B.R.F. conviendra-t-il au vôtre. Marion Valette Pour en savoir plus «Seule la vie du sol est le siège de la fertilité : le BRF en est la clé», Pr. Gilles Lemieux, Institut Forestier du Canada, mars 1994 «Le B.R.F. vous connaissez?» de Jacky Dupéty, Editions De Terran, 2007 «Intérêt agronomique, environnemental et économique du BRF en cultures légumières agrobiologiques» de 2008 à 2010 par la Station Expérimentale Horticole Bretagne Sud «Le BRF, un outil pour une nouvelle agriculture», Benoit Noël, La Lettre Bulletin de liaison des campagnes, n 8, décembre 2005, édité par le Mouvement D action paysanne, Belgique «Augmenter la capacité de rétention en eau des sols, en cultures légumières, par l utilisation de BRF», Chambre d agriculture du Gard, compte-rendu de la première année d expérimentation, janvier 2010 Sources : 1- Jacky Dupéty, Compte-rendu de la conférence BRF : «Bois raméal Fragmenté» ou «Nourrir le sol afin qu il nous nourrisse» paru dans La Lettre GAB17, Novembre 2010, p.3 2- Claude et Lydia Bourguignon, Le sol, la terre, les champs, Ed. Sang de la Terre, 2009, p «Le CTA, centre de référence du BRF» 14 juin 2009, disponible sur : ctabrf.html (date d accès: 3 juin 2011) 4- Chambre d agriculture du Gard, «Augmenter la capacité de rétention en eau des sols, en cultures légumières, par l utilisation de BRF» Compte-rendu de la première année d expérimentation, janvier2011 p Jacques Hébert, «Un sol de type forestier feuillu naturalisé en sol agricole par les BRF», septembre- octobre 2008, texte transmis par le réseau BASE, p.3 6- Jacky Dupéty, «Le B.R.F., vous connaissez?», Ed. De Terran, août 2007, p Benoit Noël, «Le BRF, un outil pour une nouvelle agriculture» paru dans La Lettre Bulletin de liaison des campagnes, n 8, décembre 2005, édité par le Mouvement D action paysanne, Belgique. 8- Maët Le Lan, «Synthèse des résultats d expérimentation de 2008 à 2010», Station Expérimentale Horticole Bretagne Sud (SEHBS) 9- «Explorer les limites du BRF», 30 octobre 2007, disponible sur : Benoit Noël, «Le BRF en bio, une voie de fertilisation végétale» paru dans Le Lien de Nature et Progrès Belgique, n 16, hiver Disponible sur : ricoles/pratiques_agricoles.php?prat_id= 7 (date d accès : le 3 juin 2011) 12- Pr. Gilles Lemieux, «Seule la vie du sol est le siège de la fertilité : le BRF en est la clé», Institut Forestier du Canada, mars 1994, p Maët Le Lan, «Intérêt agronomique, environnemental et économique du BRF en cultures légumières agrobiologiques» de 2008 à 2010 par la Station Expérimentale Horticole Bretagne Sud 14- Jean-Claude Tissaux, «Une revue bibliographique des principaux mécanismes pédogénétiques pour caractériser le rôle du BRF dans le processus d humification», disponible sur : (date d accès: 3 juin 2011) cf Incidence de l azote sur l activité ligninolytique 15- Cf. expérimentations de la SEHBS (Station Expérimentale Horticole Bretagne Sud) et du CTA (Centre des Techniques Agronomique) de Strée en Belgique 16- Pauline Ballot,«Analyse économique de la mise en place d essais de Bois Raméal Fragmentés sur le site des Grandes Terres», l Association Bois mort, Agriculture et Forêt, 20 septembre 2010, p.8

18 Maraîchage (suite) Page 17 Fiche de renseignement : Bois Raméal Fragmenté Définition : copeaux de bois de 5 à 10 cm de longueur provenant des rameaux d un diamètre inférieur à 7 cm, coupés en descente de sève, d août à février, broyés, épandus et incorporés dans les 10cm du sol. Objectif : stimuler l activité biologique des sols et la formation d humus pour améliorer la fertilité et la stabilité des sols agricoles. Comment ça marche? Le contact avec le bois des rameaux stimule le réveil de spores de champignons contenues dans le sol. Pour développer ses filaments mycéliens, les champignons puisent l azote du sol pour détruire la lignine du BRF (C/N = 50), principale source d humus du sol. Le BRF relance toute la chaîne trophique. Au final, les vers de terres contribuent à l oxygénation du sol par leurs galeries. Augmentation des taux de matières organiques : Humus Amélioration de la texture et de la structure du sol Relance de l activité biologique Meilleure valorisation de l eau Banque en nitrate entre 10 et 30 kg d N/ ha sur 90 cm Réduction des maladies fongiques Lutte contre les adventices Possibilité de remplacer des fertilisants coûteux Isolant Développement racinaire Régulation du ph ATOUTS INCONVENIENTS Taux d humus = 4,5 T de Carence en azote, «faim Azote stocké au détriment de la carbone/ha/an. d azote» 100m3/ha de culture. Séquestration de carbone BRF fixent 33% d azote De 6 mois à 1 an Les champignons enlacent les Abandon du labour TCS pour éviter d enfouir les particules du sol dans leurs champignons au-delà des 10 cm où filaments ils peuvent vivre. Population animale multipliée par Tassement éventuel des Lors de l épandage 10, 6 mois après épandage. sols L humus retient jusqu à 20 fois son Approvisionnement Pas de filière organisée et inégale poids en eau. Les micro-organismes 100m3 de branches = répartition sur le territoire produisent de l eau. En période 10m3 de broyat = 300m² sèche, sur courges, - 35% d eau. de surface couverte Les champignons puisent l azote du Temps de travail et Elagage, broyage, épandage, sol, c est autant de lessivage en énergie désherbage et énergie fossile moins. Courge sur BRF, pas d attaque Ravageurs Limaces, mulots et sangliers d oïdium. Résultats concluants sur la luzerne. Temps de désherbage Désherbage manuel de 3 à 5 fois plus de temps Coût du BRF estimé à 50 /ha/an sur Risque de perturbation Sur sol avec bonne activité 5 ans contre des fertilisants tels le de l activité biologique biologique, ne pas utiliser le BRF guano ou les algues marines estimés à 500 /ha. Meilleure résistance au gel ou à la Réchauffement du sol Retard de croissance et de précocité sécheresse plus lent sur légumes Volume exploré par les racines : 80 Qualité des BRF Suivant les essences et les mélanges fois supérieur Les broyats contiennent du calcium, Toxicité Possible suivant la provenance des en sol acide, le ph augmente rameaux Rendements : résultats dépendant des conditions d expérimentation. Pas de vision précise. Qualité des produits : augmentation du taux de matière sèche mais les consommateurs n apprécient pas toujours. Mode d emploi Composition - Pas de bois mort - Mélange des essences - Feuillus en majorité : Aulnes, saules ou peupliers = C/N avantageux mais plus de polyphénols (inhibiteurs de croissance). 15% maximum de peuplier recommandé. Erables, chêne, orme = moins de polyphénols mais C/N moins avantageux. - Conifères : 20% maximum du broyat. Choix des parcelles Idéal sur sols dégradés Sur sol avec matière organique fugitive (test de l eau oxygénée selon la méthode Hérody) Sols à éviter Les parcelles hydromorphes : sols gorgés d eau, les champignons aérobiques ne peuvent pas se développer Les sols fortement calciques : BRF serait entouré d une gangue de calcium empêchant sa décomposition.

19 Viticulture Page 18 Règlementation bio européenne : Vinification Ce qui s applique Il n y a toujours pas de réglementation sur la vinification biologique à ce jour. Conséquence - La mention «vin biologique» ou «vin bio» n'existe pas et le logo bio européen («Eurofeuille») n'est pas utilisable sur les bouteilles. - La mention «vin issu de raisins de l'agriculture biologique» est toujours utilisable jusqu'à fin juillet Elle peut être associée au logo AB. Les négociations de 2009/2010 Les négociations débutées en 2009 ont échoué en juin Le projet de règlement, composé essentiellement d'une liste d'additifs et d'une liste de process autorisés faisait l'objet d'un compromis relatif entre les pays membres, à l'exception d'un sujet. En effet, il y a eu désaccord de fond concernant les doses maximales de sulfites, en particulier entre l'allemagne (ne souhaitant pas de limite spécifique bio) d'une part et l'espagne et l'italie, et les pays non producteurs (demandant une baisse importante de la dose maximale en bio) d'autre part. La Commission européenne, qui souhaite une différenciation forte entre vin bio et conventionnel, a donc retiré son texte, et refusé de mettre au vote le compromis France/Allemagne/Espagne. Les négociations en cours Les débats ont repris il y a quelques mois avec comme objectif un texte pour la vendange Lors du SCOF (Standing Comittee for Organic Farming : Comité auprès de la Commission Européenne sur la bio regroupant des représentants des 27 Etats membres) de mi-juillet, la Commission européenne a présenté une nouvelle proposition de règlement. Celle-ci reprend à peu de choses près le projet présenté par la Commission européenne en Cependant, pour les réductions des doses de sulfite, le projet de texte propose désormais des doses maximales autorisées différentes selon les types de vins, mais également selon les zones viticoles (telles que définies dans le règlement (CE) N 479/2008 pour l enrichissement). Pour les vins de moins de 5 g/l de sucre résiduel : -réduction de 50 mg/l de SO2 résiduel par rapport à la limite en conventionnel pour les vins issus de raisins bio ayant été produits dans la zone C - réduction de 30 mg/l de SO2 résiduel par rapport à la limite en conventionnel pour les vins issus des autres zones. Pour tous les autres vins, une réduction de moins 30 mg/l par rapport à la limite en conventionnel quelque soit la zone. La Commission Européenne souhaite soumettre ce texte au vote à un prochain SCOF. Lors de la précédente discussion au sein de l ASAFi (Association des Adhérents Français d'ifoam), les différents membres étaient opposés au principe de zonage en raison des risques de fraudes (mensonge sur les zones de production afin de profiter des doses plus élevées de SO2) mais également afin d éviter de créer un précédent et d encourager la résolution des désaccords européens sur le niveau d exigence en bio non par des compromis mais par des règles différenciées d un pays à l autre. Pour plus de détails, consulter : - Proposition de la Commission européenne concernant les règles détaillées pour la vinification biologique - Position AsAFI sur la Vinification biologique - 4 Juillet 2011

20 Recherche Page 19 DynRurABio : Dynamiques de développement de l agriculture biologique pour une écologisation des territoires. Débuté officiellement en janvier 2011, ce programme d envergure nationale regroupe 11 équipes de recherches (INRA, GRAB, Universitaires ) et le CEBC-CNRS de Chizé (79), en collaboration avec AgroBio Poitou-Charentes sur 4 ans sont débloqué par l ANR (Agence nationale de la Recherche) afin de financer les différents travaux menés dans le cadre de ce programme de recherche. Figure 1 : Zone Atelier Plaine et Vals de Sèvres Partagé en 5 tâches, la quasi-totalité des productions seront abordées (arbo, ovins, poulets de chair, grandes cultures, maraichage ) et selon différents points de vus (système d élevage, qualités organoleptiques des produits, services éco systémiques, cycles des minéraux, ) La zone d étude sur laquelle travaille le CEBC-CNRS de Chizé, labélisée «Zone Atelier» en 2008, est le terrain d étude de la 4ème tache du programme, intitulée «Organisation spatiale de l AB» Figure 2 : Dispositif expérimental, tente à émergence. CEBC-CNRS2011. La Zone Atelier avec les nombreuses données collectées (occupation des sols depuis 1994, relevées de flores, carabes, campagnols, oiseaux, et plus récemment pucerons, abeilles, ), en collaboration avec les exploitations du territoire, se prête parfaitement à l étude, d autant plus que l on y retrouve près de 20 exploitations en AB (près de 4% de la SAU de la zone atelier). Comme le présente l illustration cijointe, le programme de recherche, et particulièrement la tache 4, a pour ambition dans un premier temps de vérifier l influence de l organisation spatiale de l AB, pour optimiser telle ou telle problématique. L objectif final étant d inventer un modèle, si il existe, qui soit à la croisée des différentes problématiques (économique, écologique, agronomique). Ainsi pendant 4 ans, AgroBio PC et le CEBC-CNRS seront susceptibles de vous solliciter, pour étudier vos systèmes d exploitation (au travers d enquêtes) ou mettre en place des dispositifs expérimentaux sur vos parcelles. N hésiter d ailleurs pas à faire remonter vos attentes vis-à-vis de la recherche, afin que la démarche soit la plus participative possible. Les agriculteurs susceptibles d être intéressés par ce programme sont bien sûr invités à entrer en relation avec AgroBio PC (agrobiopc.projets@orange.fr) ou le CEBC-CNRS (liaigre@cebc.cnrs.fr ou ) Mathieu Liaigre liaigre@cebc.cnrs.fr Pour en savoir plus : _biologique/les_recherches/par_programme/autres_programmes/programmes_nationaux/anr 1/dynrurabio Figure 3 : Schéma hypothèse distribution AB. CEBC-CNRS2011.

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