des gains importants sont possibles!

Dimension: px
Commencer à balayer dès la page:

Download "des gains importants sont possibles!"

Transcription

1 ANALYSE FEB Efficience des pouvoirs publics : des gains importants sont possibles! Carole Dembour cad@vbo-feb.be Février 2014 Février Févr Fé v ierr

2 14,7% II Ampleur des coûts de fonctionnement en pourcentage du PIB belge en 2011 (contre 13,1% du PIB en moyenne chez nos trois pays voisins) 85% II Part de l enseignement, des services généraux, de l ordre et sécurité publics, et des affaires économiques dans le total des coûts de fonctionnement 2,9% II Ampleur des coûts de fonctionnement consacrés aux services généraux des administrations publiques en pourcentage du PIB belge en 2011 (versus 2,2% en moyenne pour nos trois pays voisins) 79% II Part des entités fédérées et des pouvoirs locaux dans les coûts de fonctionnement belges 1,7% II Ampleur des coûts de fonctionnement consacrés à l ordre et la sécurité publics en pourcentage du PIB belge en 2011 (versus 1,6% en moyenne pour nos trois pays voisins) 1,9% II Ampleur des coûts de fonctionnement consacrés aux affaires économiques en pourcentage du PIB belge en 2011 (versus 1,8% en moyenne pour nos trois pays voisins) 5,8% II Ampleur des coûts de fonctionnement consacrés à l enseignement en pourcentage du PIB belge en 2011 (versus 4,2% en moyenne pour nos trois pays voisins) 4 milliards EUR II Économie potentielle au niveau des coûts de fonctionnement pour la S.A. Belgique sur la période

3 II La Belgique dépense, par rapport à d autres pays comparables, significativement plus en termes de coûts de fonctionnement II Ces dépenses plus importantes ne vont pas toujours de pair avec des résultats économiques sensiblement meilleurs II Par conséquent, il est crucial d améliorer l efficience des pouvoirs publics, tout en maintenant (voire en améliorant) l output II Un Pacte d efficience global, au niveau de la S.A. Belgique, permettrait de libérer des moyens pour remettre le budget dans le droit chemin, réduire les charges qui pèsent sur le travail et investir plus

4 Plus d efficience, pour plus de compétitivité 1. Introduction En Belgique, les ménages et les entreprises subissent un taux de prélèvement très élevé (parmi les plus élevés d Europe, avec une pression fiscale et parafiscale qui atteint plus de 45% du PIB en 2013) 1. D aucuns disent que cette facture salée est justifiée eu égard aux prestations fournies en contrepartie. Ceci est-il exact? N y a-t-il pas moyen de faire mieux? Afin d analyser la performance des pouvoirs publics, il faut comparer, d une part, les moyens employés (inputs) et, d autre part, les résultats obtenus (outputs). L efficience est atteinte lorsque le minimum d inputs est utilisé pour obtenir l output maximal. Dans cette note, nous nous concentrons sur les coûts de fonctionnement des pouvoirs publics, qui sont composés des rémunérations du personnel et de la consommation intermédiaire. Les dépenses sociales, les investissements publics, les charges d intérêts ne seront pas traités ici. Ils demandent une étude à part entière. L objectif est de vérifier dans quelle mesure les moyens publics sont utilisés de manière optimale ou si certains gains d efficience peuvent être réalisés, par exemple en réduisant l input tout en maintenant, voire en améliorant, l output qui en découle. Nous mesurons l efficience des autorités publiques belges par comparaison avec d autres pays présentant des caractéristiques similaires, et en particulier avec nos trois pays voisins. 2. Pourquoi avons-nous besoin d autorités publiques plus efficientes? Les raisons de plaider pour des pouvoirs publics plus efficients ne manquent pas. Premièrement, il est nécessaire de retrouver une situation budgétaire saine, en particulier un niveau d endettement public compatible avec les défis qui nous LIEN ENTRE COMPÉTITIVITÉ ET EFFICIENCE DES POUVOIRS PUBLICS (Source: WEF ) Global Competitiveness Index: 1 (pire) -7 (mieux) 6 5,5 5 4,5 4 3,5 1,5 2 2,5 3 3,5 4 4,5 5 5,5 Efficience des pouvoirs publics: 1 (pire) -7 (mieux) 1 En 2013, l écart par rapport à l ensemble de la zone euro s élève à 4,6 points de pourcentage du PIB (Source : Commission européenne). EFFICIENCE DES POUVOIRS PUBLICS : DES GAINS IMPORTANTS SONT POSSIBLES! I 4

5 attendent, notamment en termes de coûts liés au vieillissement de la population. Dans ce contexte d assainissement budgétaire, et eu égard à notre pression fiscale parmi les plus élevées d Europe, les différents pouvoirs publics se doivent de se pencher en premier lieu sur leur propre fonctionnement, avant de se tourner une nouvelle fois vers les ménages et les entreprises. La Belgique consacre une part très importante de ses moyens en coûts de fonctionnement Deuxièmement, les ressources «épargnées» grâce à des gains d efficience peuvent également pour partie être réinvesties dans l économie via, par exemple, une baisse de la fiscalité ou encore davantage d investissements publics, que ce soit en matière d infrastructure routière, ferroviaire, de télécommunications, énergétique, etc. En effet, ces investissements ne représentent qu une part très faible des dépenses publiques belges (3,3% versus 4,7% en moyenne pour nos trois pays voisins) 2. En bref, des pouvoirs publics plus efficients sont cruciaux pour augmenter notre compétitivité. En effet, efficience et compétitivité sont intimement liées : une optimisation de l utilisation des ressources publiques permettrait en effet de libérer des moyens à réinvestir dans l économie (par exemple via des impôts moins élevés, des investissements publics plus importants, etc.) et donc de booster la compétitivité. 3. Les coûts de fonctionnement des autorités publiques : facts and figures La Belgique consacre une part très importante de ses moyens en coûts de fonctionnement (rémunération du personnel et consommation intermédiaire). En effet, COÛTS DE FONCTIONNEMENT EN 2011 (% PIB; Source: Eurostat) 16 15, ,7 14,4 13,8 13,8 13,6 13,5 12,9 12,4 12, ,6 11,3 10,6 10, NL FI BE DK SE PT FR GR UK SP EA15 AT IT CH DE IE 2 OCDE, «Panorama des administrations publiques 2013». EFFICIENCE DES POUVOIRS PUBLICS : DES GAINS IMPORTANTS SONT POSSIBLES! I 5

6 ceux-ci représentent 14,7% du PIB 3. Seuls les Pays-Bas (15,1% PIB) et la Finlande (15% PIB) y consacrent une part plus importante. A contrario, en Allemagne, les coûts de fonctionnement s élèvent à 10,6% seulement du PIB. Selon la méthodologie statistique européenne, les dépenses des autorités publiques peuvent être classées selon dix fonctions 4. Nous ne tenons pas compte des fonctions de protection sociale et de santé car elles relèvent de la catégorie des dépenses sociales (et donc pas des coûts de fonctionnement). Le graphique ci-dessous répartit les coûts de fonctionnement selon les huit fonctions restantes. On constate que quatre d entre elles à savoir les services généraux des administrations publiques, l ordre et la sécurité publics, les affaires économiques et l enseignement représentent à elles seules 85% des coûts de fonctionnement totaux. C est pourquoi, dans la suite de notre analyse, nous nous concentrerons surtout sur ces quatre fonctions principales. 6% 1% 4% 4% 20% COÛTS DE FONCTIONNEMENT PAR FONCTION EN 2011 (% ; Source: Eurostat) Services généraux Ordre et sécurité publics Affaires économiques 40% 13% 12% Enseignement Défense Protection de l'environnement Logement et équipements collectifs Culture Lorsqu on examine leur répartition par niveau de pouvoir, on constate que, globalement, les coûts de fonctionnement relatifs à ces quatre fonctions relèvent pour plus de moitié des Régions et des Communautés. À l inverse, le fédéral n intervient «que» pour 17% de ces dépenses. Ceci est principalement à imputer au fait que l enseignement est une compétence exclusive des Communautés et des pouvoirs locaux (communes et provinces). Les dépenses concernant les Affaires économiques sont également majoritairement prises en charge par les Régions (65%). Quant aux Services généraux des administrations publiques, leurs coûts de fonctionnement se répartissent équitablement entre les trois niveaux de pouvoir. 3 Les coûts de fonctionnement relatifs à la protection sociale et à la santé ont été repris dans la catégorie des dépenses sociales. Ils ne seront pas examinés ici, car cela nécessiterait une analyse à part entière. En effet, dans certains pays, dont la Belgique, les hôpitaux et les maisons de repos ne sont pas classés dans le secteur institutionnel des administrations publiques, alors que ceci est le cas dans d autres pays. Cette différence de classification des établissements de soins de santé entre les différents pays, en raison des particularités des modes de financement de ceux-ci, affecte la comparaison internationale et entraîne des difficultés d interprétation. Voir : Bureau fédéral du Plan (2010), «Structure et évolution de l emploi public belge», WP À noter que la décomposition des données Eurostat selon les fonctions (COFOG) n était disponible que jusque 2011 au moment de la publication de cette étude. EFFICIENCE DES POUVOIRS PUBLICS : DES GAINS IMPORTANTS SONT POSSIBLES! I 6

7 COÛTS DE FONCTIONNEMENT PAR NIVEAU DE POUVOIR EN 2011 (Source: Eurostat) 100% 90% 80% 70% 60% 50% 40% 30% 20% 10% 0% Services généraux Ordre et sécurité publics Affaires économiques Enseignement Total 4 fonctions Pouvoirs locaux Régions & Communautés Fédéral La Belgique consacre 2,9% du PIB en coûts de fonctionnement de ses services généraux 4. Des gains d efficience sont possibles : nos voisins font mieux! Afin de déterminer si nos différents niveaux de pouvoir peuvent réaliser des gains d efficience, nous comparons, par rapport à nos trois pays voisins, l input en termes monétaires (dépenses de coûts de fonctionnement) avec l output, mesuré à l aide d indicateurs quantitatifs et qualitatifs Services généraux des administrations publiques Grosso modo, sous l appellation «services généraux des administrations publiques», on retrouve les dépenses liées au fonctionnement des organes exécutifs et législatifs (cabinets ministériels, parlements ) ainsi que celles relevant des administrations financières et fiscales et des affaires étrangères. En ce qui concerne les coûts de fonctionnement de ces services généraux, la Belgique y consacrait 2,9% du PIB en C est proportionnellement nettement plus que la moyenne des trois pays voisins (2,2% PIB), et davantage même que chacun d eux pris isolément. Durant la dernière décennie, l écart entre la Belgique et cette moyenne s est néanmoins quelque peu résorbé (-0,3% PIB). Ces dépenses plus conséquentes en Belgique par rapport aux pays voisins donnent-elles lieu à des prestations de meilleure qualité? Malheureusement, la réponse est négative. Étant donné que ces dépenses relèvent du fonctionnement général des pouvoirs exécutifs et législatifs, les indicateurs sélectionnés évaluent les interactions entre, d une part, le politique et l administration qui met en œuvre les décisions et, d autre part, les ménages et les entreprises. Nous nous sommes basés sur deux sources. Premièrement, la Banque mondiale (BM) évalue la gouvernance de près de 200 pays, notamment au travers de la qualité de la réglementation ; deuxièmement, un indice 5 du World Economic Forum (WEF) mesure la transparence des politiques mises en place. 5 GCI : Global Competitiveness Index. EFFICIENCE DES POUVOIRS PUBLICS : DES GAINS IMPORTANTS SONT POSSIBLES! I 7

8 QUALITÉ DE RÉGLEMENTATION (Source: BM 2012) 2 1,8 1,6 1,4 1,2 1 0,8 0,6 0,4 0,2 0 SE FI DK NL CH UK IE DE AT BE FR SP PT IT GR DANS VOTRE PAYS, AVEC QUELLE FACILITÉ OBTENEZ-VOUS DES INFORMATIONS SUR DES CHANGEMENTS DE POLITIQUES OU DE RÈGLEMENTATIONS AFFECTANT VOS ACTIVITÉS ÉCONOMIQUES? (Source: WEF ) 7 6 GCI: 1 (pire) -7 (mieux) FI CH SE UK NL AT DE IE DK BE FR PT SP GR IT Ces deux indicateurs montrent clairement que les relations entre les pouvoirs publics et les citoyens et entreprises sont loin d être optimisées. La Belgique obtient dans les deux classements des scores inférieurs à ceux des Pays-Bas et de l Allemagne, et seulement très légèrement supérieurs à la France Ordre et sécurité publics En 2011, la Belgique a dépensé un peu plus en coûts de fonctionnement que la moyenne des trois pays voisins (1,7% PIB contre 1,6% du PIB) pour ce qui relève de l ordre et de la sécurité publics (p. ex. police, pompiers, justice, prisons...). De 2002 à 2011, ces dépenses ont connu une augmentation relativement comparable en Belgique et dans les trois pays voisins (+ 0,1% du PIB). À niveau de dépenses comparable en termes relatifs, prestons-nous également de manière comparable? Malheureusement, la Belgique obtient plutôt de mauvais bulletins au niveau européen. EFFICIENCE DES POUVOIRS PUBLICS : DES GAINS IMPORTANTS SONT POSSIBLES! I 8

9 QUALITÉ DE L ÉTAT DE DROIT (Source: BM 2012) La Belgique dépense plus mais obtient un score inférieur à celui de ses pays voisins en matière d ordre et sécurité publics 2 1,8 1,6 1,4 1,2 1 0,8 0,6 0,4 0, FI SE DK AT NL CH IE UK DE FR BE SP PT GR IT CONFIANCE DANS LE SYSTÈME JUDICIAIRE? (% de oui; Source: OCDE 2013) DK CH FI SE NL AT IE UK DE OECD FR BE GR IT SP PT L indicateur «Qualité de l État de droit» de la Banque mondiale reflète la mesure dans laquelle les agents ont confiance dans les règles de société, et en particulier la qualité de l exécution des contrats, les droits de propriété, la police et les tribunaux, ainsi que la probabilité de la criminalité et de la violence. La Belgique obtient un score (nettement) inférieur à celui de nos pays voisins. Ceci indique donc qu avec des dépenses de fonctionnement équivalentes, voire légèrement supérieures (à l Allemagne et la France), notre pays affiche de moins bonnes prestations. Ce constat est confirmé par les données de l OCDE selon lesquelles 46% seulement des Belges ont confiance dans notre système judiciaire (contre 56% en moyenne dans les pays de l OCDE). À noter également que, selon les autres données de l OCDE, la Belgique présente un déficit manifeste en termes d utilisation des technologies de l information et de la communication dans la Justice (formulaires électroniques, sites web, suivi des dossiers en ligne, enregistrements en ligne, traitement électronique des plaintes ). Notre pays se classe en effet à la 32e place dans le classement des 34 pays que compte l OCDE alors que, par exemple, l Allemagne se classe 11e et les Pays-Bas 13e. EFFICIENCE DES POUVOIRS PUBLICS : DES GAINS IMPORTANTS SONT POSSIBLES! I 9

10 4.3. Affaires économiques Les coûts de fonctionnement des Affaires économiques (p. ex. le fonctionnement du marché, le marché de l emploi, l agriculture, l énergie, le transport, l innovation...) s élèvent à 1,9% du PIB en 2011, ce qui est légèrement supérieur à la moyenne des trois pays voisins (1,8% PIB). En termes d évolution entre 2002 et 2011, on constate que cette part a augmenté de manière similaire en Belgique et chez nos voisins (+0,1% du PIB). Afin d évaluer la qualité des services rendus grâce aux moyens dépensés, nous faisons appel au WEF ainsi qu au classement «Doing Business» de la Banque mondiale. Les indicateurs développés reflètent tous deux la capacité des autorités publiques à formuler et à mettre en œuvre des politiques et réglementations qui favorisent le développement des activités économiques, que ce soit basé sur la perception pour le premier indicateur ou sur des éléments quantitatifs pour le second (par exemple : délai pour DANS VOTRE PAYS, QUEL NIVEAU DE CHARGE LES OBLIGATIONS ADMINISTRATIVES IMPOSENT-ELLES (PAR EX. PERMIS, REPORTING)? (Source: WEF ) 6 Les coûts de fonctionnement des Affaires économiques sont élevés, tout comme les charges administratives GCI: 1 (pire) - 7 (mieux) FI CH SE NL IE UK DE AT DK SP FR PT BE GR IT CLASSEMENT DOING BUSINESS (Source: BM 2013) DK UK FI SE IE DE NL CH AT PT BE FR SP IT GR EFFICIENCE DES POUVOIRS PUBLICS : DES GAINS IMPORTANTS SONT POSSIBLES! I 10

11 créer une entreprise, délai pour l octroi de permis de construire ). Ces deux comparaisons internationales classent la Belgique plutôt parmi les mauvais élèves. Si les meilleures performances des Pays-Bas peuvent certainement s expliquer en partie par des dépenses de fonctionnement plus élevées, cela n est pas le cas pour l Allemagne Les coûts de fonctionnement relatifs à l enseignement représentent un poste important des dépenses publiques en Belgique, avec 5,8% du PIB et la France. Ces deux pays parviennent respectivement à nous devancer et à faire, l un dans l autre, jeu égal en termes d output avec des moyens relativement plus faibles Enseignement En 2011, les coûts de fonctionnement relatifs à l enseignement représentaient un poste important des dépenses publiques en Belgique, avec 5,8% du PIB. Ce chiffre est nettement supérieur à celui de nos voisins puisque ceux-ci consacrent en moyenne «seulement» 4,2% du PIB aux coûts de fonctionnement de l enseignement. De plus, en termes d évolution, l écart s est creusé entre 2002 et 2011 : Belgique +0,2% PIB contre +0,1% PIB pour la moyenne des trois pays voisins 6. Comme déjà mentionné, l essentiel des dépenses est à imputer aux entités fédérées et aux pouvoirs locaux. Une comparaison internationale révèle que tant la Communauté flamande que la Communauté française dépensent en moyenne plus par élève que nos trois pays voisins 7. En termes de mesure de l output, le programme PISA de l OCDE étudie et compare la performance des systèmes éducatifs à travers le monde (plus de 70 pays). Pour ce faire, le programme évalue les élèves dans trois principaux domaines: les mathématiques, la compréhension de l écrit et les sciences. Le graphique p.12 indique la moyenne des scores obtenus dans ces trois domaines en Si la Communauté flamande n est dépassée que par la Finlande en termes de performance, la Communauté française quant à elle se retrouve à l autre bout du classement, et ce malgré des dépenses moyennes par élève nettement supérieures aux autres pays européens. Cette inadéquation entre moyens déployés et résultats obtenus pose question. Deux autres indicateurs ont également retenu notre attention. Premièrement, le taux de jeunes quittant prématurément le système scolaire est relativement élevé en Région wallonne (14,8%) et à Bruxelles (20,1%) ; la Flandre s en sort relativement bien, avec 8,7%. Plus inquiétant encore, les trois Régions de notre pays sont parmi les rares en Europe à voir ce taux augmenter entre 2009 et Deuxièmement, les étudiants de l enseignement supérieur qui optent pour les «sciences dures» sont une minorité en Belgique (voir graphique p.12 : 15,1% en Wallonie et 17,8% en Flandre, contre par exemple 32,1% en Allemagne). Ce qui fait craindre une aggravation des difficultés de recrutement de certains profils dans un grand nombre de secteurs. 6 OCDE, «Regards sur l Éducation 2013». 7 Ce taux est défini comme le pourcentage de la population âgée entre 18 et 24 qui a obtenu au maximum le diplôme du cycle secondaire inférieur et qui ne poursuit pas d autre formation (Eurostat). EFFICIENCE DES POUVOIRS PUBLICS : DES GAINS IMPORTANTS SONT POSSIBLES! I 11

12 SCORE MOYEN PISA EN 2012 (Source: OCDE) FI BE (Fl.) NL CH IE DE UK AT FR DK BE (Fr.) SP IT PT SE GR ÉTUDIANTS (ISCED 5-6) EN SCIENCES, MATH, INFORMATIQUE, INGÉNIEUR CIVIL, INDUSTRIEL, CONSTRUCTION (% total étudiants; Source: Eurostat, 2011) FI GR DE PT IE SP IT SE FR AT CH UK DK BE (Fl) BE (Fr) NL En résumé, les dépenses de coûts de fonctionnement de l enseignement sont relativement élevées, tant en Communauté flamande qu en Communauté française. Cependant, il existe des disparités en termes d output, avec une Communauté flamande qui s illustre relativement bien (mais de moins en moins bien depuis 2006) et une Communauté française qui est à la traîne (mais dont le score moyen s améliore quelque peu depuis 2006). 5. Synthèse Les matrices input-output ci-après synthétisent les principaux enseignements en positionnant la Belgique par rapport à chacun de nos trois voisins. Trois zones de couleur peuvent être distinguées : Vert : la Belgique utilise moins d input que le pays de comparaison tout en délivrant un output de meilleure qualité. L efficience est donc au rendez-vous. Orange : soit la Belgique fait mieux EFFICIENCE DES POUVOIRS PUBLICS : DES GAINS IMPORTANTS SONT POSSIBLES! I 12

13 Par rapport à la FRANCE Mieux Output Pas mieux ou même plus mauvais Par rapport aux PAYS-BAS Mieux Output Pas mieux ou même plus mauvais Plus Serv. Gén. Enseign. (Vl.) Ordre & Séc. Aff. Econ. Enseign.(Fr.) Plus Enseign. (Vl.) Serv. Gén. Enseign. (Fr.) Input Égal ou moins Input Égal ou moins Ordre & Séc. Aff. Econ. mais en utilisant plus de ressources (en haut à gauche) et dans ce cas-là on peut se demander s il n y a pas moyen de garder le même niveau/qualité d output en réduisant les coûts de fonctionnement ; soit nos prestations de moins bonne qualité peuvent être expliquées par un déploiement de ressources également moindre (en bas à droite). Rouge : à des coûts de fonctionnement plus élevés correspondent des performances moins bonnes. Les ressources pourraient donc être utilisées de manière plus efficiente. Les enseignements que l on peut tirer de ces matrices pour les quatre fonctions sont les suivants : Services généraux des administrations publiques : ce poste se situe dans le rouge vis-à-vis de l Allemagne et des Pays-Bas, et dans l orange vis-à-vis de la France. Notre pays dépense dans tous les cas relativement plus en coûts de fonctionnement, sans pouvoir se targuer de résultats sensiblement meilleurs. L écart relatif de 0,7% du PIB par rapport à la moyenne des coûts de fonctionnement dépensés par nos voisins devrait donc pouvoir être entièrement comblé. Ordre et sécurité publics : cette fonction se trouve dans le rouge vis-à-vis de l Allemagne et de la France, et dans l orange vis-à-vis des Pays-Bas. À nouveau, afin de tendre vers l efficience, Par rapport à ALLEMAGNE Input Plus Égal ou moins Mieux Enseign. (Vl.) Output Pas mieux ou même plus mauvais Serv. Gén. Aff. Econ. - Ordre & Séc. Enseign. (Fr.) l écart avec la moyenne des trois pays voisins devrait pouvoir être résorbé, soit 0,1% du PIB. Affaires économiques : comme pour la fonction précédente, l efficience devrait pouvoir exiger un effort de réduction des dépenses de fonctionnement de 0,1% du PIB. Enseignement : étant donné l importance de l enseignement pour notre potentiel de croissance, il serait peutêtre conseillé de ne pas réaliser ici d importantes économies. En contrepartie, la qualité de l output devrait être sensiblement améliorée. Ceci signifie par exemple inverser la tendance négative pour la Communauté flamande et augmenter la performance en Communauté française. En résumé, notre pays dépense, par rapport à d autres pays comparables, EFFICIENCE DES POUVOIRS PUBLICS : DES GAINS IMPORTANTS SONT POSSIBLES! I 13

14 significativement plus en termes de coûts de fonctionnement pour une grande partie de ces missions de service public. Or, nous avons pu constater que cela n impliquait pas toujours en contrepartie davantage de services favorables à la croissance. En d autres termes, les importantes dépenses constatées ne vont que rarement de pair avec des résultats économiques sensiblement meilleurs (p. ex. une meilleure qualité, davantage de besoins couverts, etc.). Il est donc crucial d améliorer l efficience des pouvoirs publics, tout en maintenant (voire en améliorant) l output. Dans cette optique, les prochains gouvernements, tous La S.A. Belgique a besoin d un Pacte d efficience global de minimum 4 milliards niveaux confondus, devraient conclure un Pacte d efficience global. Ce plan pluriannuel (par exemple sur une période de 5 ans) contiendrait la feuille de route des autorités des différents niveaux de pouvoir, avec des objectifs (intermédiaires) concrets à atteindre pour chacun. Ceci donnerait lieu à une évaluation annuelle pour la S.A. Belgique dans son ensemble et non pour chaque niveau de pouvoir séparément. Ce benchmarking de la performance des différentes administrations publiques pourrait par exemple être réalisé par le Conseil supérieur des Finances ou la Cour des Comptes. Sur la base des constats ci-dessus, il devrait être possible de réaliser au cours de la prochaine législature des gains d efficience à hauteur de 0,9% du PIB. Par exemple, les dépenses totales de fonctionnement se montaient en 2013 à 63,3 milliards EUR. Étant donné les projections réalisées par le Bureau du Plan, elles atteindraient, à politique inchangée, 70,3 milliards EUR en 2018 (soit une croissance nominale de 2,1% par an). Réaliser des économies à hauteur de 0,9% du PIB sur la période (plus ou moins 4 milliards EUR) équivaut à freiner la croissance de ces dépenses afin qu elles n atteignent «plus que» 66,2 milliards EUR. Ceci permettra de libérer des moyens nécessaires pour remettre le budget dans le droit chemin, réduire les charges qui pèsent sur le travail et investir plus. À noter que selon la répartition des coûts de fonctionnement par niveau de pouvoir (pour les fonctions des services généraux des administrations publiques, de l ordre et la sécurité publics, et des affaires économiques), l effort serait équitablement réparti entre le fédéral, les entités fédérées et les pouvoirs locaux 8. 8 Ceci ne tient pas encore compte de l effet de la sixième réforme de l État, suite à laquelle l effort requis au niveau fédéral sera sans doute légèrement moins élevé et celui des entités fédérées légèrement plus élevé. EFFICIENCE DES POUVOIRS PUBLICS : DES GAINS IMPORTANTS SONT POSSIBLES! I 14

Canada-Inde Profil et perspective

Canada-Inde Profil et perspective Canada-Inde Profil et perspective Mars 2009 0 L Inde et le Canada : un bref profil Vancouver Calgary Montréal Toronto INDE 3 287 263 km² 1,12 milliard 1 181 milliards $US 1 051 $US Source : Fiche d information

Plus en détail

L importance des investissements publics pour l économie. Analyse thématique Finances locales

L importance des investissements publics pour l économie. Analyse thématique Finances locales L importance des investissements publics pour l économie Analyse thématique Finances locales Belfius Research Mars 2015 Introduction En septembre 2014, les normes SEC 2010 1 ont été appliquées intégralement

Plus en détail

Le marché de l assurance de protection juridique en Europe. Octobre 2013

Le marché de l assurance de protection juridique en Europe. Octobre 2013 Le marché de l assurance de protection juridique en Europe Octobre 2013 Le marché de l assurance de protection juridique en Europe Octobre 2013 Dans sa dernière publication, RIAD, l Association internationale

Plus en détail

LIVRET FISCAL 2012 PRESSION FISCALE TOTALE FISCALITÉ DU TRAVAIL FISCALITÉ DU CAPITAL FISCALITÉ DE LA CONSOMMATION

LIVRET FISCAL 2012 PRESSION FISCALE TOTALE FISCALITÉ DU TRAVAIL FISCALITÉ DU CAPITAL FISCALITÉ DE LA CONSOMMATION LIVRET FISCAL 2012 PRESSION FISCALE TOTALE FISCALITÉ DU TRAVAIL FISCALITÉ DU CAPITAL FISCALITÉ DE LA CONSOMMATION FEB ASBL Rue Ravenstein 4, 1000 Bruxelles T + 32 2 515 08 11 F + 32 2 515 09 99 info@vbo-feb.be

Plus en détail

Les comptes nationaux et le SEC 2010

Les comptes nationaux et le SEC 2010 Les comptes nationaux et le SEC 2010 7 ème séminaire de la Banque nationale de Belgique pour enseignants en économie du secondaire Bruxelles, le 22 octobre 2014 Catherine RIGO Plan de l exposé Introduction

Plus en détail

REGARDS SUR L ÉDUCATION 2013 : POINTS SAILLANTS POUR LE CANADA

REGARDS SUR L ÉDUCATION 2013 : POINTS SAILLANTS POUR LE CANADA REGARDS SUR L ÉDUCATION 2013 : POINTS SAILLANTS POUR LE CANADA Regards sur l éducation est un rapport annuel publié par l Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE) et portant sur

Plus en détail

Les questions relatives aux finances publiques, longtemps réservées aux spécialistes, sont

Les questions relatives aux finances publiques, longtemps réservées aux spécialistes, sont CHAPITRE 1 LES FACTEURS STRUCTURELS DE LA HAUSSE DE L ENDETTEMENT PUBLIC DANS LES PAYS AVANCÉS Les questions relatives aux finances publiques, longtemps réservées aux spécialistes, sont revenues au cœur

Plus en détail

Les finances de la sécurité sociale

Les finances de la sécurité sociale Les finances de la sécurité sociale B. Eugène T. Stragier K. Van Cauter L. Van Meensel () Introduction L une des fonctions principales des pouvoirs publics consiste à protéger la population d un certain

Plus en détail

LA PROTECTION SOCIALE EN BELGIQUE DONNÉES SESPROS 2O11

LA PROTECTION SOCIALE EN BELGIQUE DONNÉES SESPROS 2O11 LA PROTECTION SOCIALE EN BELGIQUE DONNÉES 2O11 Au niveau international et européen en particulier, les soins de santé et la vieillesse occupent le premier rang en matière de protection sociale. Les Etats

Plus en détail

Quelle part de leur richesse nationale les pays consacrent-ils à l éducation?

Quelle part de leur richesse nationale les pays consacrent-ils à l éducation? Indicateur Quelle part de leur richesse nationale les pays consacrent-ils à l éducation? En 2008, les pays de l OCDE ont consacré 6.1 % de leur PIB cumulé au financement de leurs établissements d enseignement.

Plus en détail

Crédit hypothécaire : croissance durable

Crédit hypothécaire : croissance durable Union Professionnelle du Crédit Communiqué de presse Crédit hypothécaire : croissance durable Bruxelles, le 6 mai 2011 Au cours du premier trimestre de 2011, 24 % de crédits hypothécaires de plus ont été

Plus en détail

Étude des résultats des investisseurs particuliers sur le trading de CFD et de Forex en France

Étude des résultats des investisseurs particuliers sur le trading de CFD et de Forex en France Étude des résultats des investisseurs particuliers sur le trading de CFD et de Forex en France Le 13 octobre 2014 Autorité des marchés financiers 17, place de la Bourse 75082 Paris cedex 02 Tél. : 01 53

Plus en détail

Baromètre PME Wallonie Bruxelles : Quatrième trimestre 2013

Baromètre PME Wallonie Bruxelles : Quatrième trimestre 2013 Baromètre PME Wallonie Bruxelles : Quatrième trimestre 2013 L UCM a créé un indicateur de conjoncture pour les PME wallonnes et bruxelloises. Ce "baromètre" est réalisé chaque trimestre, sur base des réponses

Plus en détail

Innover à l'ère du numérique : ramener l'europe sur la bonne voie Présentation de J.M. Barroso,

Innover à l'ère du numérique : ramener l'europe sur la bonne voie Présentation de J.M. Barroso, Innover à l'ère du numérique : ramener l'europe sur la bonne voie Présentation de J.M. Barroso, Président de la Commission européenne, au Conseil européen des 24 et 25 octobre 213 Indice de compétitivité

Plus en détail

Comment va la vie en France?

Comment va la vie en France? Comment va la vie en France? L Initiative du vivre mieux, lancée en 2011, se concentre sur les aspects de la vie qui importent aux gens et qui ont un impact sur leur qualité de vie. L Initiative comprend

Plus en détail

Enquête publique sur les changements climatiques -------- Compléments aux graphiques

Enquête publique sur les changements climatiques -------- Compléments aux graphiques Enquête publique sur les changements climatiques -------- Compléments aux graphiques Les résultats de l enquête sont analysés d après le nombre de variables explicatives pouvant influencer le comportement,

Plus en détail

Enquête internationale 2013 sur le Travail Flexible

Enquête internationale 2013 sur le Travail Flexible Enquête internationale 2013 sur le Travail Flexible En octobre 2013, BakkerElkhuizen a mené une enquête en ligne parmi les professionnels RH en Allemagne, en Angleterre, en Belgique et aux Pays-Bas portant

Plus en détail

26 e CONFÉRENCE DES MINISTRES EUROPÉENS DE LA JUSTICE

26 e CONFÉRENCE DES MINISTRES EUROPÉENS DE LA JUSTICE 26 e CONFÉRENCE DES MINISTRES EUROPÉENS DE LA JUSTICE Helsinki (7-8 avril 2005) Les aspects sociaux de la justice La recherche de solutions juridiques aux problèmes d endettement dans une société de crédit

Plus en détail

L énergie nucléaire au sein du mix énergétique belge

L énergie nucléaire au sein du mix énergétique belge L énergie nucléaire au sein du mix énergétique belge 1. Sécurité d approvisionnement Le taux de dépendance énergétique de la Belgique est plus important que la moyenne européenne. Ainsi en 2011, le taux

Plus en détail

OBSERVATOIRE DE L EPARGNE EUROPEENNE

OBSERVATOIRE DE L EPARGNE EUROPEENNE Conférence de presse du 22 juin 2001 Fiscalité des produits d épargne: une comparaison internationale Il n existe pas de véritable point de vue européen en matière de fiscalité des produits d épargne.

Plus en détail

NOTE D INFORMATION n 01 Janvier 2014

NOTE D INFORMATION n 01 Janvier 2014 DIRECTION DE L ÉVALUATION, DE LA PROSPECTIVE, ET DE LA PERFORMANCE DEPP NOTE D INFORMATION n 1 Janvier 214 La dépense par élève ou étudiant pour un parcours dans l enseignement scolaire ou supérieur en

Plus en détail

Nécessité d un «électrochoc» fiscal

Nécessité d un «électrochoc» fiscal Les Analyses du Centre Jean Gol Nécessité d un «électrochoc» fiscal Janvier 2014 Administrateur délégué : Richard Miller Directrice : Laurence Glautier Directeur scientifique : Corentin de Salle Les analyses

Plus en détail

Les politiques de réduction du coût salarial en Belgique

Les politiques de réduction du coût salarial en Belgique Les politiques de réduction du coût salarial en Belgique Mars 2015 Luc Masure Plan de la présentation 1. Le Bureau fédéral du Plan 2. Cadre historique de la politique salariale et des dispositifs d exonération

Plus en détail

Tableau de bord des communautés de l Estrie DEUXIÈME ÉDITION INDICATEURS DÉMOGRAPHIQUES ET SOCIOÉCONOMIQUES

Tableau de bord des communautés de l Estrie DEUXIÈME ÉDITION INDICATEURS DÉMOGRAPHIQUES ET SOCIOÉCONOMIQUES Tableau de bord des communautés de l Estrie DEUXIÈME ÉDITION INDICATEURS DÉMOGRAPHIQUES ET SOCIOÉCONOMIQUES Communauté locale de la Vallée de la Missisquoi Nord MRC de Memphrémagog Ce que les chiffres

Plus en détail

Incitants fiscaux à l épargne et piste d amélioration

Incitants fiscaux à l épargne et piste d amélioration Incitants fiscaux à l épargne et piste d amélioration Arnaud Marchand et Olivier Jérusalmy Réseau Financité L attirance des Belges pour le compte d épargne est loin d être fortuite. Deux facteurs principaux

Plus en détail

L écart salarial entre les femmes et les hommes en Belgique

L écart salarial entre les femmes et les hommes en Belgique L écart salarial entre les femmes et les hommes en Belgique Rapport 2014 Table des matières Le rapport 2014... 5 1. Différences salariales générales... 6 1.1 L écart salarial en salaires horaires et annuels...

Plus en détail

L Europe des consommateurs : Contexte international Rapport Eurobaromètre 47.0

L Europe des consommateurs : Contexte international Rapport Eurobaromètre 47.0 L Europe des consommateurs : Contexte international Rapport Eurobaromètre 47. Résumé La question de la position des consommateurs vis-à-vis du commerce international a été abordée en particulier par deux

Plus en détail

Editorial. Chère lectrice, cher lecteur,

Editorial. Chère lectrice, cher lecteur, Version de : juillet 2013 Le point sur... Informations fournies par le ministère fédéral des Finances Les mécanismes européens de stabilité Sur la voie de l Union de la stabilité 1 2 3 4 ème volet Editorial

Plus en détail

Royaume du Maroc. La masse salariale et ses impacts sur les équilibres économiques et financiers

Royaume du Maroc. La masse salariale et ses impacts sur les équilibres économiques et financiers Royaume du Maroc La masse salariale et ses impacts sur les équilibres économiques et financiers Table des Matières 1. Données sur la masse salariale...2 1.1. Importance de la masse salariale...2 1.2. Aggravation

Plus en détail

Recommandation de RECOMMANDATION DU CONSEIL. concernant le programme national de réforme du Luxembourg pour 2015

Recommandation de RECOMMANDATION DU CONSEIL. concernant le programme national de réforme du Luxembourg pour 2015 COMMISSION EUROPÉENNE Bruxelles, le 13.5.2015 COM(2015) 265 final Recommandation de RECOMMANDATION DU CONSEIL concernant le programme national de réforme du Luxembourg pour 2015 et portant avis du Conseil

Plus en détail

Délais et retards de paiement : analyse et propositions de l UCM

Délais et retards de paiement : analyse et propositions de l UCM Délais et retards de paiement : analyse et propositions de l UCM Septembre 2012 Table des matières : 1. Facts and figures :...2 1.1. Lien entre retards de paiement et faillites :... 2 1.2. Délais de paiement...

Plus en détail

L immobilier est il encore un placement intéressant? Wavre, le jeudi 03 avril 2014

L immobilier est il encore un placement intéressant? Wavre, le jeudi 03 avril 2014 L immobilier est il encore un placement intéressant? Wavre, le jeudi 03 avril 2014 SOMMAIRE Comportement de l immobilier belge Qui sommes-nous? Structure et méthodologie L investissement immobilier en

Plus en détail

L accès aux nouveaux médicaments dans les régimes publics d assurance médicaments : au Canada et dans des pays comparables

L accès aux nouveaux médicaments dans les régimes publics d assurance médicaments : au Canada et dans des pays comparables L accès aux nouveaux médicaments dans les régimes publics d assurance médicaments : au Canada et dans des pays comparables RAPPORT ANNUEL 2015 Préparé avec l aide de : Table des matières Avant-propos....

Plus en détail

Cet article s attache tout d abord

Cet article s attache tout d abord Méthodes internationales pour comparer l éducation et l équité Comparaison entre pays des coûts de l éducation : des sources de financement aux dépenses Luc Brière Marguerite Rudolf Bureau du compte de

Plus en détail

AMÉLIORER LE RAPPORT COÛT-EFFICACITÉ DES SYSTÈMES DE SANTÉ

AMÉLIORER LE RAPPORT COÛT-EFFICACITÉ DES SYSTÈMES DE SANTÉ Pour citer ce document, merci d utiliser la référence suivante : OCDE 2010, Améliorer le rapport coût-efficacité des systèmes de santé, OCDE Département des Affaires Économiques, Note de politique économique,

Plus en détail

Je suis sous procédure Dublin qu est-ce que cela signifie?

Je suis sous procédure Dublin qu est-ce que cela signifie? FR Je suis sous procédure Dublin qu est-ce que cela signifie? B Informations pour les demandeurs d une protection internationale dans le cadre d une procédure de Dublin en vertu de l article 4 du Règlement

Plus en détail

Compétitivité française : Quelques constats

Compétitivité française : Quelques constats Compétitivité française : Quelques constats Gilbert Cette Banque de France et Université d Aix-Marseille Gilbert Cette 1 Sommaire 1.1 Dégradation alarmante 1.2 Dégradation stoppée 1.3 En particulier vis-à-vis

Plus en détail

credit crunch ou non?

credit crunch ou non? ANALYSE FEB Financement des investissements : credit crunch ou non? Octobre 2013 8,1% II recul des investissements en comparaison avec leur niveau le plus élevé avant la crise 13,9% II l augmentation de

Plus en détail

Les incitants à l'épargne sont-ils équitables en Belgique?

Les incitants à l'épargne sont-ils équitables en Belgique? Les incitants à l'épargne sont-ils équitables en Belgique? Fiscalité de l'épargne (1/2) Le Belge est, d'après les statistiques disponibles, un des meilleurs épargnants d'europe. Pourtant, plus d'un quart

Plus en détail

August 2014. ASSOCIATION CANADIENNE DE LA CONSTRUCTION MÉMOIRE PRÉBUDGÉTAIRE 2015 Comité permanent des finances

August 2014. ASSOCIATION CANADIENNE DE LA CONSTRUCTION MÉMOIRE PRÉBUDGÉTAIRE 2015 Comité permanent des finances August 2014 ASSOCIATION CANADIENNE DE LA CONSTRUCTION MÉMOIRE PRÉBUDGÉTAIRE 2015 Comité permanent des finances Résumé L Association canadienne de la construction (ACC) représente 20 000 entreprises membres

Plus en détail

Cherté des génériques : nécessité d agir sur le marché des substances qui ne sont plus sous brevet

Cherté des génériques : nécessité d agir sur le marché des substances qui ne sont plus sous brevet Département fédéral de l économie, de la formation et de la recherche DEFR Surveillance des prix SPR Newsletter Date 27.08.2013 Embargo 27.08.2013, 11:00 Nr. 4/13 CONTENU 1. ARTICLE PRINCIPAL Cherté des

Plus en détail

Quel est le temps de travail des enseignants?

Quel est le temps de travail des enseignants? Quel est le temps de travail des enseignants? Dans les établissements publics, les enseignants donnent, en moyenne et par an, 779 heures de cours dans l enseignement primaire, 701 heures de cours dans

Plus en détail

Fiscalité des actifs des particuliers : tendances

Fiscalité des actifs des particuliers : tendances fiscalité des actifs des Particuliers : tendances Fiscalité des actifs des particuliers : tendances m. nautet k. van cauter l. van meensel * Introduction Aujourd hui, à l heure où une politique budgétaire

Plus en détail

Régimes publics de retraite État de la situation. Perspectives des différents régimes publics de retraite. Plan

Régimes publics de retraite État de la situation. Perspectives des différents régimes publics de retraite. Plan Régimes publics de retraite État de la situation Perspectives des différents régimes publics de retraite 79 e congrès de l ACFAS 10 mai 2011 Plan Portrait des régimes publics de retraite La pression démographique

Plus en détail

Audit financier & budgétaire de la Ville de Clamart

Audit financier & budgétaire de la Ville de Clamart Audit financier & budgétaire de la Ville de Clamart Ville de Clamart PARTENAIRES Finances Locales Avril 2015 Ville de Clamart 1 Présentation de PARTENAIRES Finances Locales PARTENAIRES Finances Locales

Plus en détail

LA RÉDUCTION DU TEMPS DE TRAVAIL : UNE COMPARAISON DE LA POLITIQUE DES «35 HEURES» AVEC LES POLITIQUES D AUTRES PAYS MEMBRES DE L OCDE

LA RÉDUCTION DU TEMPS DE TRAVAIL : UNE COMPARAISON DE LA POLITIQUE DES «35 HEURES» AVEC LES POLITIQUES D AUTRES PAYS MEMBRES DE L OCDE LA RÉDUCTION DU TEMPS DE TRAVAIL : UNE COMPARAISON DE LA POLITIQUE DES «35 HEURES» AVEC LES POLITIQUES D AUTRES PAYS MEMBRES DE L OCDE par John P. Martin, Martine Durand et Anne Saint-Martin* Audition

Plus en détail

Focus. Lien entre rémunération du travail et allocation de chômage

Focus. Lien entre rémunération du travail et allocation de chômage Focus Lien entre rémunération du travail et allocation de chômage Introduction Le travailleur qui devient chômeur et qui est admissible sur base de prestations de travail se voit, en application du principe

Plus en détail

Automne 2014 LE POINT SUR LA SITUATION ÉCONOMIQUE ET FINANCIÈRE DU QUÉBEC

Automne 2014 LE POINT SUR LA SITUATION ÉCONOMIQUE ET FINANCIÈRE DU QUÉBEC Automne 2014 LE POINT SUR LA SITUATION ÉCONOMIQUE ET FINANCIÈRE DU QUÉBEC Automne 2014 Le point sur la situation économique et financière du québec NOTE La forme masculine utilisée dans le texte désigne

Plus en détail

ReThink:Tax. Mobiliser l épargne pour l investissement productif. ReThink:Tax

ReThink:Tax. Mobiliser l épargne pour l investissement productif. ReThink:Tax Mobiliser l épargne pour l investissement productif Pistes de réflexion stratégique en matière de fiscalité de l épargne individuelle Bruxelles, 18 juin 2014 2 Une cellule de réflexion composée d experts

Plus en détail

Étude sur les taux de revalorisation des contrats individuels d assurance vie au titre de 2013 n 26 mai 2014

Étude sur les taux de revalorisation des contrats individuels d assurance vie au titre de 2013 n 26 mai 2014 n 26 mai 2014 Étude sur les taux de revalorisation des contrats individuels d assurance vie au titre de 2013 Sommaire 1.INTRODUCTION 4 2.LE MARCHÉ DE L ASSURANCE VIE INDIVIDUELLE 6 2.1.La bancassurance

Plus en détail

SIXIÈME RÉFORME DE L ÉTAT Au PS, nous avions promis de stabiliser le pays. Nous l avons fait. La réforme expliquée en 10 points

SIXIÈME RÉFORME DE L ÉTAT Au PS, nous avions promis de stabiliser le pays. Nous l avons fait. La réforme expliquée en 10 points SIXIÈME RÉFORME DE L ÉTAT Au PS, nous avions promis de stabiliser le pays. Nous l avons fait. La réforme expliquée en 10 points I. Rappel du contexte L actualité est telle qu un sujet chasse l autre. Mais

Plus en détail

PARTIE I - Données de cadrage. Sous-indicateur n 9-1 : Nombre de consultations de médecins par habitant, perspective internationale

PARTIE I - Données de cadrage. Sous-indicateur n 9-1 : Nombre de consultations de médecins par habitant, perspective internationale Indicateur n 9 : Consommation de soins par habitant Sous-indicateur n 9-1 : Nombre de consultations de médecins par habitant, perspective internationale Le nombre moyen de consultations médicales par habitant

Plus en détail

CHAPITRE VI - LES SOLDES COMPTABLES ET LES INDICATEURS DE REVENU

CHAPITRE VI - LES SOLDES COMPTABLES ET LES INDICATEURS DE REVENU CHAPITRE VI - LES SOLDES COMPTABLES ET LES INDICATEURS DE REVENU 1. Le compte de production... 129 2. Le compte d exploitation... 129 3. Le compte de revenu d entreprise... 130 4. Les indicateurs de revenu

Plus en détail

Fonds de pension solidarisé des administrations provinciales et locales

Fonds de pension solidarisé des administrations provinciales et locales 1 Fonds de pension solidarisé des administrations provinciales et locales Philippe NYS Administrateur général adjoint AVCB-VSGB 24 avril 2015 2 Plan 1. Qui est concerné? 2. Contexte de la création du Fonds

Plus en détail

Notes méthodologiques

Notes méthodologiques Notes méthodologiques SUPERFICIE Service Public Fédéral Economie, PME, Classes moyennes et Energie, Direction générale Statistique et Information économique (SPF Economie / DGSIE), Statistiques Utilisation

Plus en détail

La destination finale de l épargne des ménages

La destination finale de l épargne des ménages Annabelle RINCON Direction des Études et Statistiques monétaires Service d Études et Statistiques des opérations fi nancières Cet article vise à décrire l allocation fi nale du patrimoine fi nancier des

Plus en détail

QUELLE DOIT ÊTRE L AMPLEUR DE LA CONSOLIDATION BUDGÉTAIRE POUR RAMENER LA DETTE À UN NIVEAU PRUDENT?

QUELLE DOIT ÊTRE L AMPLEUR DE LA CONSOLIDATION BUDGÉTAIRE POUR RAMENER LA DETTE À UN NIVEAU PRUDENT? Pour citer ce document, merci d utiliser la référence suivante : OCDE (2012), «Quelle doit être l ampleur de la consolidation budgétaire pour ramener la dette à un niveau prudent?», Note de politique économique

Plus en détail

Simulation d application des règles CNAV AGIRC ARRCO sur des carrières type de fonctionnaires d Etat

Simulation d application des règles CNAV AGIRC ARRCO sur des carrières type de fonctionnaires d Etat CONSEIL D ORIENTATION DES RETRAITES Séance plénière du 10 avril 2014 à 9 h 30 «Carrières salariales et retraites dans les secteurs et public» Document N 9 Document de travail, n engage pas le Conseil Simulation

Plus en détail

Protégez vous contre l inflation

Protégez vous contre l inflation Credit Suisse (A+/Aa) À QUOI VOUS ATTENDRE? P. Inflation Booster 0 Credit Suisse Inflation Booster 0 est un titre de dette structuré. Le produit est émis par Credit Suisse AG et vous donne droit à un coupon

Plus en détail

Affaires autochtones et Développement du Nord Canada. Rapport de vérification interne

Affaires autochtones et Développement du Nord Canada. Rapport de vérification interne Affaires autochtones et Développement du Nord Canada Rapport de vérification interne Vérification du cadre de contrôle de gestion pour les subventions et contributions de 2012-2013 (Modes de financement)

Plus en détail

Prix de l énergie dans l Union européenne en 2010

Prix de l énergie dans l Union européenne en 2010 COMMISSARIAT GÉNÉRAL AU DÉVELOPPEMENT DURABLE n 249 Septembre 2011 Prix de l énergie dans l Union européenne en 2010 OBRVATION ET STATISTIQU ÉNERG En 2010, le prix du gaz a diminué dans l Union européenne

Plus en détail

LA COMPOSITION DES PLANS D ÉPARGNE EN ACTIONS (PEA) À FIN DÉCEMBRE 1997

LA COMPOSITION DES PLANS D ÉPARGNE EN ACTIONS (PEA) À FIN DÉCEMBRE 1997 LA COMPOSITION DES PLANS D ÉPARGNE EN ACTIONS (PEA) À FIN DÉCEMBRE Selon les données communiquées par les établissements participant à l enquête-titres de la Banque de France, l encours des capitaux placés

Plus en détail

Consultations prébudgétaires 2011-2012

Consultations prébudgétaires 2011-2012 Présenté au Comité permanent des finances de la Chambre des communes 12 août 2011 Sommaire Dans le cadre des consultations prébudgétaires du Comité permanent des finances de la Chambre des communes, le

Plus en détail

COMMENT PAYEZ-VOUS? COMMENT VOUDRIEZ-VOUS PAYER?

COMMENT PAYEZ-VOUS? COMMENT VOUDRIEZ-VOUS PAYER? COMMENT PAYEZ-VOUS? COMMENT VOUDRIEZ-VOUS PAYER? 2/09/2008-22/10/2008 329 réponses PARTICIPATION Pays DE - Allemagne 55 (16.7%) PL - Pologne 41 (12.5%) DK - Danemark 20 (6.1%) NL - Pays-Bas 18 (5.5%) BE

Plus en détail

Comparaisons internationales de la dette

Comparaisons internationales de la dette Annexe 2 Comparaisons internationales de la dette Faits saillants Selon les statistiques officielles publiées par le Fonds monétaire international (FMI) et l Organisation de coopération et de développement

Plus en détail

LES EUROPEENS ET LA QUALITE DE VIE

LES EUROPEENS ET LA QUALITE DE VIE LES EUROPEENS ET LA QUALITE DE VIE RAPPORT REDIGE PAR INRA (EUROPE) EUROPEAN COORDINATION OFFICE S.A. POUR La Direction Générale Emploi et Affaires sociales Sécurité sociale et intégration sociale Recherche

Plus en détail

Le commerce de détail en Europe : la diversité des tissus commerciaux

Le commerce de détail en Europe : la diversité des tissus commerciaux Le commerce de détail en Europe : la diversité des tissus commerciaux Claire de Kermadec* Les habitudes culturelles, la taille et la dynamique des marchés modèlent le paysage du commerce de détail en Europe.

Plus en détail

900 ISO 1 CERTIFIE D BCCA FI VITA INVEST.2

900 ISO 1 CERTIFIE D BCCA FI VITA INVEST.2 IS 1 O 900 CA CE RT IFI BC ED FIRM 51.30.259 07/14 VITA INVEST.2 VITA INVEST.2 CONDITIONS GENERALES DEFINITIONS A. Preneur d assurance La personne qui conclut le contrat avec l entreprise d assurances.

Plus en détail

Consultation sur le référencement entre assureurs de dommages et carrossiers. Commentaires présentés à L Autorité des marchés financiers

Consultation sur le référencement entre assureurs de dommages et carrossiers. Commentaires présentés à L Autorité des marchés financiers entre assureurs de dommages et carrossiers Commentaires présentés à L Autorité des marchés financiers Novembre 2006 entre assureurs de dommages et carrossiers 2 PRÉAMBULE Le Groupement des assureurs automobiles

Plus en détail

3La charge fiscale effective induite par les. 3Les pouvoirs publics consacrent déjà plus. 3Si nous voulons garantir la compétitivité

3La charge fiscale effective induite par les. 3Les pouvoirs publics consacrent déjà plus. 3Si nous voulons garantir la compétitivité Quote-part fiscale de la Suisse : des apparences trompeuses dossierpolitique 21 février 2011 Numéro 2 Quote-part fiscale. Dans la statistique annuelle de l OCDE, la Suisse affiche une quote-part fiscale

Plus en détail

Flavien Neuvy Responsable de L Observatoire Cetelem

Flavien Neuvy Responsable de L Observatoire Cetelem 1 Flavien Neuvy Responsable de L Observatoire Cetelem 2 Méthodologie Enquête réalisée par TNS Sofres : interrogation par Internet d échantillons représentatifs des populations nationales (18 ans et plus)

Plus en détail

«Quick-Check Asset Management»

«Quick-Check Asset Management» 1 «Quick-Check Asset Management» Audit sur le positionnement des gestionnaires de réseau de distribution en matière de gestion d actifs Septembre 2012 D un régime actuel «Cost +» La plupart des GRD se

Plus en détail

GHANA. Les relations commerciales de la Belgique avec le

GHANA. Les relations commerciales de la Belgique avec le Les relations commerciales de la Belgique avec le GHANA Cette note est également disponible sur le site internet de l Agence pour le Commerce extérieur : www.abh-ace.be P a g e 1 TABLE DES MATIÈRES 1 La

Plus en détail

LA PROTECTION SOCIALE EN BELGIQUE : données Sespros de la Belgique

LA PROTECTION SOCIALE EN BELGIQUE : données Sespros de la Belgique EN BELGIQUE : EN BELGIQUE: Sommaire Sommaire 3 1. Préambule 4 2. Un peu d histoire 5 3. La Méthodologie SESPROS 6 3.1. Quelques généralités 6 3.2. Définitions 8 A. La Protection sociale 8 B. La Sécurité

Plus en détail

Le Québec en meilleure situation économique et financière pour faire la souveraineté

Le Québec en meilleure situation économique et financière pour faire la souveraineté 18 ans après le référendum de 1995 Le Québec en meilleure situation économique et financière pour faire la souveraineté présenté par Marcel Leblanc, économiste pour le comité de travail sur la souveraineté

Plus en détail

APPLICATION DU SCN A L'EVALUATION DES REVENUS NON DECLARES DES MENAGES

APPLICATION DU SCN A L'EVALUATION DES REVENUS NON DECLARES DES MENAGES 4 mars 1996 FRANCAIS Original : RUSSE COMMISSION DE STATISTIQUE et COMMISSION ECONOMIQUE POUR L'EUROPE CONFERENCE DES STATISTICIENS EUROPEENS OFFICE STATISTIQUE DES COMMUNAUTES EUROPEENNES (EUROSTAT) ORGANISATION

Plus en détail

RAPPORT TECHNIQUE CCE 2014-2415

RAPPORT TECHNIQUE CCE 2014-2415 RAPPORT TECHNIQUE CCE 2014-2415 CCE 2014-2415 Rapport technique 2014 22 décembre 2014 2 CCE 2014-2415 3 CCE 2014-2415 Le tableau 1 présente les principaux indicateurs du contexte macro-économique belge

Plus en détail

Les perspectives économiques

Les perspectives économiques Les perspectives économiques Les petits-déjeuners du maire Chambre de commerce d Ottawa / Ottawa Business Journal Ottawa (Ontario) Le 27 avril 2012 Mark Carney Mark Carney Gouverneur Ordre du jour Trois

Plus en détail

AUTORISATION D OUVERTURE DE COMPTE D ÉPARGNE POUR UN MINEUR

AUTORISATION D OUVERTURE DE COMPTE D ÉPARGNE POUR UN MINEUR AUTORISATION D OUVERTURE DE COMPTE D ÉPARGNE POUR UN MINEUR Joindre une copie de la carte d identité du (des) représentant(s) légal(aux) et une composition de ménage. Pour faciliter l ouverture du compte

Plus en détail

Une étude de différentes analyses réalisées par le BIT

Une étude de différentes analyses réalisées par le BIT Association internationale de la sécurité sociale Quinzième Conférence internationale des actuaires et statisticiens de la sécurité sociale Helsinki, Finlande, 23-25 mai 2007 Comparaison des hypothèses

Plus en détail

L ÉTAT QUÉBÉCOIS STRUCTURE ET TAILLE DE L ÉTAT LA DETTE. L'Observatoire de l administration publique - ENAP Été 2008

L ÉTAT QUÉBÉCOIS STRUCTURE ET TAILLE DE L ÉTAT LA DETTE. L'Observatoire de l administration publique - ENAP Été 2008 L ÉTAT QUÉBÉCOIS EN P E R S P E C T I V E STRUCTURE ET TAILLE DE L ÉTAT LA DETTE L'Observatoire de l administration publique - ENAP Été 2008 Aucun élément du contenu du présent document ne peut être utilisé,

Plus en détail

Comparaison des enjeux énergétiques de la France et de l Allemagne

Comparaison des enjeux énergétiques de la France et de l Allemagne Comparaison des enjeux énergétiques de la France et de l Allemagne Dans la perspective de la première conférence franco-allemande sur l énergie qui se tiendra le 2 juillet prochain à Paris 1, il paraît

Plus en détail

Eco-Fiche BILAN DE L ANNEE 2012 QUELLES PERSPECTIVES POUR 2013? 1

Eco-Fiche BILAN DE L ANNEE 2012 QUELLES PERSPECTIVES POUR 2013? 1 Eco-Fiche Janvier 2013 BILAN DE L ANNEE 2012 QUELLES PERSPECTIVES POUR 2013? 1 Retour sur l année 2012 : l atonie En 2012, le Produit Intérieur Brut (PIB) s est élevé à 1 802,1 milliards d euros, soit

Plus en détail

L équilibre Ressources Emplois de biens et services schématisé par une balance

L équilibre Ressources Emplois de biens et services schématisé par une balance IV) l équilibre ressources - emplois et son interprétation Cet article fait suite à ceux du 19 janvier et du 18 février 2013. Il en est le complément logique sur les fondamentaux macro- économiques d un

Plus en détail

Politique de capitalisation du Fonds d assurance automobile du Québec DATE DE MISE À JOUR 2015-03-19

Politique de capitalisation du Fonds d assurance automobile du Québec DATE DE MISE À JOUR 2015-03-19 Page 1 de 12 Politique de capitalisation du Fonds d assurance automobile du Québec DATE DE MISE À JOUR 2015-03-19 RÉSUMÉ La présente politique définit les caractéristiques de la politique de capitalisation

Plus en détail

PROJET DE LOI DE FINANCES POUR 2006 GUIDE DE LECTURE DES NOUVEAUX DOCUMENTS BUDGÉTAIRES PAR MISSION DU BUDGET DE L ÉTAT

PROJET DE LOI DE FINANCES POUR 2006 GUIDE DE LECTURE DES NOUVEAUX DOCUMENTS BUDGÉTAIRES PAR MISSION DU BUDGET DE L ÉTAT PROJET DE LOI DE FINANCES POUR 2006 GUIDE DE LECTURE DES NOUVEAUX DOCUMENTS BUDGÉTAIRES PAR MISSION DU BUDGET DE L ÉTAT LES NOUVEAUX BLEUS BUDGÉTAIRES ET LES PROJETS ANNUELS DE PERFORMANCES Les documents

Plus en détail

LA DETTE PUBLIQUE DU QUÉBEC ET LE FARDEAU FISCAL DES PARTICULIERS

LA DETTE PUBLIQUE DU QUÉBEC ET LE FARDEAU FISCAL DES PARTICULIERS LA DETTE PUBLIQUE DU QUÉBEC ET LE FARDEAU FISCAL DES PARTICULIERS FÉVRIER 2002 DOSSIER 02-02 La dette publique du Québec et le fardeau fiscal des particuliers Le premier ministre du Québec se plaisait

Plus en détail

Qui sont les enseignants?

Qui sont les enseignants? Extrait de : Regards sur l'éducation 2008 : Panorama Accéder à cette publication : http://dx.doi.org/10.1787/9789264040649-fr Qui sont les enseignants? Merci de citer ce chapitre comme suit : OCDE (2009),

Plus en détail

ANNEXE VII EFFETS MACROECONOMIQUES DE LA REFORME PIECE JOINTE N 2 SIMULATIONS REALISEES A PARTIR DU MODELE MACROECONOMETRIQUE MESANGE

ANNEXE VII EFFETS MACROECONOMIQUES DE LA REFORME PIECE JOINTE N 2 SIMULATIONS REALISEES A PARTIR DU MODELE MACROECONOMETRIQUE MESANGE ANNEXE VII, PJ n 2, page 1 ANNEXE VII EFFETS MACROECONOMIQUES DE LA REFORME PIECE JOINTE N 2 SIMULATIONS REALISEES A PARTIR DU MODELE MACROECONOMETRIQUE MESANGE ANNEXE VII, PJ n 2, page 2 Les simulations

Plus en détail

LES SIIC. Pierre Schoeffler Président S&Partners Senior Advisor IEIF. Étude réalisée par. Les SIIC et la retraite 1

LES SIIC. Pierre Schoeffler Président S&Partners Senior Advisor IEIF. Étude réalisée par. Les SIIC et la retraite 1 LES SIIC et la retraite Étude réalisée par Pierre Schoeffler Président S&Partners Senior Advisor IEIF Les SIIC et la retraite 1 23 juin 2014 2 Les SIIC et la retraite La retraite est, avec l emploi et

Plus en détail

l eri Communication à caractère promotionnel

l eri Communication à caractère promotionnel l eri Titres de créance présentant un risque de perte en capital en cours de vie et à l échéance. L investisseur supporte le risque de crédit de NATIXIS (Moody s : A2 / Fitch : A / Standard & Poor s :

Plus en détail

L indice de SEN, outil de mesure de l équité des systèmes éducatifs. Une comparaison à l échelle européenne

L indice de SEN, outil de mesure de l équité des systèmes éducatifs. Une comparaison à l échelle européenne L indice de SEN, outil de mesure de l équité des systèmes éducatifs. Une comparaison à l échelle européenne Sophie Morlaix To cite this version: Sophie Morlaix. L indice de SEN, outil de mesure de l équité

Plus en détail

Fiche info financière Assurance-vie Top Protect Best Profile 05/2018 1

Fiche info financière Assurance-vie Top Protect Best Profile 05/2018 1 Fortis AG - Vos assurances chez votre courtier Fiche info financière Assurance-vie Top Protect Best Profile 05/2018 1 1 Cette fiche d information financière décrit les modalités du produit qui sont d application

Plus en détail

Le nouvel indice de taux de change effectif du dollar canadien

Le nouvel indice de taux de change effectif du dollar canadien Le nouvel indice de taux de change effectif du dollar canadien Janone Ong, département des Marchés financiers La Banque du Canada a créé un nouvel indice de taux de change effectif du dollar canadien,

Plus en détail