CAHIER PRÉPARATOIRE 28 juin Panorama de l évolution des PME depuis 10 ans

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1 CAHIER PRÉPARATOIRE 28 juin 2012 Panorama de l évolution des PME depuis 10 ans

2 Edito Convaincus du rôle central des PME dans l avenir de notre économie, la CGPME et KPMG s associent régulièrement pour des réflexions et des actions en leur faveur. Partenaires à Planète PME et pour le Baromètre trimestriel sur le financement et l accès au crédit des PME, nous sommes heureux de vous présenter aujourd hui le fruit d une nouvelle collaboration à l occasion de la 10 ème édition de Planète PME : une étude consacrée à l évolution des PME sur les dix dernières années et qui explore des pistes de progrès qui s offrent à elles. Les PME bénéficient depuis quelques années d un regain d intérêt. Des mesures d accompagnement à l innovation et à l exportation ont été mises en place ces dernières années. La campagne présidentielle a vu l émergence de nouvelles promesses afin de favoriser le développement des PME. L étude montre leur rôle majeur dans la création d emplois, et notamment d emplois qualifiés ainsi que leur volonté d innover. Elle rappelle également les efforts à consentir encore en termes d investissement, de formation et d exportation. Avec en ligne de mire le trio gagnant de leur développement : innovation, international et croissance externe. Mais nous devons aussi retenir un enseignement de ces indicateurs chiffrés, c est la transformation de la PME. Depuis toujours reconnue pour ses valeurs humaines, l entreprise est aujourd hui attendue sur le terrain du développement durable, de la quête de sens, de l exigence de qualité, de la Responsabilité Sociétale et Environnementale. Bonne nouvelle, les chefs d entreprise l ont compris et ont déjà imaginé un nouveau management réactif et souple pour répondre aux exigences d un marché hyperconcurrentiel et rapide mais aussi collectif et attentif à ses collaborateurs pour se donner la force durable d une équipe. Les PME savent qu elles concentrent les plus grandes attentes de notre pays en termes d emplois et de croissance. Elles ont le talent et l énergie pour y répondre. Cependant, un environnement favorable est nécessaire pour relever ce défi. Cette étude donne de nombreux éléments pour alimenter notre réflexion et nous aider à le construire ensemble. Bonne lecture! Jacky Lintignat Directeur Général de KPMG Jean-François Roubaud Président de la CGPME

3 Sommaire La création d entreprises 02 Les facteurs de croissance 06 L innovation 10 L international et l exportation 14 L investissement et le financement 18 L emploi 23 La formation 28 Les transmissions-cessions 32 La compétitivité 36 Les tendances d avenir 40

4 La création d entreprises Indicateurs clés La création d entreprises, dynamisée par le statut de l auto-entrepreneur Après une stagnation, voire une baisse depuis les années 1990 jusqu en 2002, le nombre annuel de créations d entreprises n a cessé de croître (+187 % entre 2000 et 2010), à l exception de l année 2011 (-12 % avec créations). Le statut de l auto-entrepreneur, créé par la Loi de Modernisation de l Economie (LME) en août 2008, a dynamisé le nombre annuel de créations Nombre (+75 annuel % de entre créations 2008 d'entreprises et 2009). Les ( ) auto-entreprises représentent désormais plus de la moitié des créations annuelles (53 % en 2011 avec créations) Nombre annuel de créations d entreprises ( ) Comparaison des créations d entreprises et taux de création Créations d entreprises Taux de création (nombre de créations d entreprises sur le total d entreprises) Allemagne ,31 % Espagne ,19 % France ,35 % Italie ,22 % Royaume-Uni ,09 % Source : Eurostat Source : Insee L effet de la LME se ressent également dans les comparaisons internationales. La France est l un des pays d Europe qui crée le plus d entreprises, avec un taux de création de 15,35 % en En 2008, ce taux était comparable à celui de nos voisins (9,70 %). La moitié des entreprises créées disparaît dans les cinq ans Le taux de pérennité à trois ans des entreprises créées en 2002 et en 2006 est le même : 66 %. Le taux de pérennité à cinq ans a augmenté progressivement et se situe désormais aux alentours de 50 % (pour les entreprises créées en 2002) 1. En revanche, il est encore trop tôt pour véritablement mesurer l impact des auto-entrepreneurs sur ce taux de pérennité. Il faut noter également que le chiffre d affaires moyen des auto-entrepreneurs reste faible et s élève en moyenne à euros/mois 2. Des créateurs aux profils variés et de plus en plus diplômés Les créateurs sont de plus en plus diplômés. Ainsi, la proportion de créateurs détenant un diplôme supérieur au baccalauréat est passée de 30,2 % en 2002 à 43 % en Les femmes représentent près de 30 % des créateurs, à un niveau stable depuis 2000, de même que la moyenne d âge qui se situe entre 38 et 39 ans sur la décennie. La part des chômeurs dans le nombre de créateurs varie entre 30 et 40 % entre 2002 et Etude SINE - Insee 2 Insee Première - Février Banque de données macro-économiques de l Insee 2

5 La création d entreprises Indicateurs clés Les créations s orientent de plus en plus vers les services Les activités dites secondaires (industrie, construction et industrie agro-alimentaire) représentent une part de moins en moins importante du nombre annuel de créations d entreprises (27,5 % en 2002 contre 19,6 % en 2010), tout comme elles contribuent de moins en moins à la production nationale. Le secteur des services connaît un essor relatif (41,7 % des créations en 2002, 45,1 % en 2010). On peut identifier des sous-secteurs pour lesquels les créations sont nombreuses : Les activités immobilières : en moyenne, +7,6 % de créations chaque année. La construction : en moyenne, +7,7 % de créations chaque année. Les créations d entreprises par secteur d activité Les créations d entreprises par secteur d activité ,6% 35,3% 45,1% ,2% 38% 40,8% % 42% 37% ,5% 30,8% 41,7% Industrie / Construction / Agro-alimentaire Commerce Services Source : Insee, APCE La création d entreprises génère moins d emplois salariés... Part des entreprises ayant recours à l embauche lors de leur création Part des entreprises ayant recours à l embauche lors de leur création % 6% Si plus d entreprises ont vu le jour dans les dix dernières années, notamment grâce au statut d auto-entrepreneur, elles ont, en revanche, créé moins d emplois. En 2011, 94 % des créations ont été réalisées sans l embauche d un salarié. Ainsi, la part de l emploi salarié dans le nombre de nouveaux emplois induits par la création d une entreprise a diminué depuis 10 ans (47,11 % de nouveaux emplois en 2002 contre 22,11 % en 2008) % 18% Création totale d emplois Dont emplois non-salariés Dont emplois salariés % 52% Source : Insee 0 salarié 1 salarié ou plus... mais des emplois plus pérennes A plus long terme, l emploi salarié induit par la création d entreprises est pérenne. Ainsi, pour la génération des entreprises créées en 2002, cinq ans après, on constate que emplois salariés supplémentaires ont été créés en cinq ans, en plus des créés au démarrage, alors même que 48 % des entreprises ont cessé leur activité entre 2002 et 2007, l emploi total de 2007 représente 87 % de l emploi total de Pour la génération 2006, emplois salariés supplémentaires ont été créés au cours des trois ans, alors même que 34 % des entreprises ont cessé leur activité entre 2006 et 2009, l emploi total en 2009 représente 98 % de l emploi total de «Créations et créateurs d entreprises - Enquête de 2007 : la génération 2002 cinq ans après», Insee 5 «Créations et créateurs d entreprises - Enquête de 2009 : la génération 2006 trois ans après», Insee 3

6 La création d entreprises Contexte et évolution de l environnement La simplification des démarches De manière générale, les procédures de création d entreprises ont été allégées grâce à plusieurs lois successives dans les années 2000 (Loi Dutreil pour l Initiative Economique en 2003, Loi du 2 août 2005 en faveur des PME ). Cette démarche de simplification s accompagne d actions visant à créer un guichet unique pour répondre aux questions des créateurs. L impact de la création du statut d auto-entrepreneur La création d entreprises a été favorisée par la mise en place de plusieurs dispositifs incitatifs, en particulier la création du statut d auto-entrepreneur par la Loi de Modernisation de l Economie en 2008 simplifiant les procédures d enregistrement de l entreprise et le paiement des charges et cotisations sociales. Entre 2008 et 2009, la France a connu une augmentation du nombre global de créations de 75 %.Trois auto-entrepreneurs sur quatre n auraient pas créé d entreprise, si ce statut n avait pas existé 6. Une augmentation du capital de départ En 2010, 7 % des créations ont nécessité des capitaux supérieurs à euros, contre 3,6 % en On constate une augmentation du capital de départ. Et si la majorité des créateurs démarre son activité avec un capital inférieur à euros, cette tendance s est progressivement réduite au cours de la décennie. En 2002, 54,8 % des créateurs démarraient leur activité avec un capital inférieur à euros, contre 44,3 % en En revanche, les auto-entrepreneurs débutent leur activité avec un apport en capital très faible : 43,2 % des auto-entrepreneurs enregistrés en 2010 se sont lancés sans investir aucun capital. L accompagnement de l Etat De plus en plus d entrepreneurs décident de recourir aux différentes aides et exonérations publiques : 27,2 % en 2002 et 38,5 % en 2010 (48,7 % si l on ne prend pas en compte les auto-entrepreneurs) 8. Parmi les nombreux programmes et aides fiscales mis en place par l Etat, on peut citer : Le programme ACCRE (Aide aux Chômeurs Créateurs ou Repreneurs d Entreprises) qui concerne environ un tiers des créations d entreprises et qui permet une exonération de charges sociales pendant un an sur la partie des revenus ne dépassant pas 120 % du SMIC. Le dispositif NACRE (Nouvel Accompagnement à la Création et Reprise d Entreprise), qui comprend un accompagnement personnalisé et un prêt à taux zéro. Il s adresse aux demandeurs d emploi ou bénéficiaires des minima sociaux souhaitant créer une entreprise. Le PCE (Prêt à la Création d Entreprise), qui vise à répondre à l insuffisance de fonds propres ou quasi-fonds propres des entreprises de 0 à 3 ans en finançant essentiellement leur trésorerie ainsi qu en améliorant l accès au crédit bancaire. OSEO Financement & Garantie intervient dans le financement et la garantie des prêts et apports en fonds propres destinés aux PME, aux côtés des banques et organismes de fonds propres. En 2011, OSEO a enregistré projets de créations d entreprises financées avec 2,9 milliards d euros de prêts bancaires garantis pour la création (sur un total de 9,1 milliards d euros de prêts garantis) 9. 6 Insee Première N Février Insee 8 Base de données macro-économiques de l Insee 9 «Bilan 2011, Engagements 2012», OSEO - Février

7 La création d entreprises Contexte et évolution de l environnement Une montée en puissance des associations d investisseurs en fonds propres, mais encore insuffisante Sur l ensemble des créations, quelques milliers seulement sont entrées dans un cycle de financement accompagné : Le réseau Entreprendre, composé de chefs d entreprise, a accordé 16,3 millions d euros sous forme de prêts d honneur en En moyenne, 13,5 emplois ont été créés par entreprise lauréate sur cinq ans. L accompagnement a également un impact sur la pérennité des entreprises : à trois ans, 87 % sont toujours en activité et à cinq ans, 84 % 10. Les réseaux de Business Angels : France Angels regroupe 85 réseaux régionaux de Business Angels. Plus de entreprises ont bénéficié de l accompagnement et du financement des membres de France Angels, pour un montant total supérieur à 200 millions d euros. Les sociétés de capital-risque. Selon l AFIC 11, 371 entreprises ont bénéficié de fonds en provenance des acteurs français du capital-risque en 2011, pour un montant de près de 600 millions d euros, à un niveau stable depuis Cela représente seulement 6 % des montants investis au total par le capital investissement en France. D autres initiatives telles que les CIGALE (Club d Investisseurs pour une Gestion Alternative Locale de l Epargne solidaire), les plates-formes d initiative locale ou encore le mouvement Love Money pour l emploi œuvrent pour la création d entreprises. 10 Enquête TMO Régions 11 «Les chiffres-clés des acteurs français du capital investissement», AFIC - Rapport

8 Les facteurs de croissance Le modèle gagnant du développement Pour grandir, les PME s appuient sur plusieurs leviers de développement, qu elles actionnent au quotidien ou à des moments-clés de la vie de l entreprise avec éventuellement en ligne de mire le passage au statut d ETI (Entreprise de Taille Intermédiaire) ou de grand groupe. Sur la base d études réalisées par KPMG sur les PME et les ETI (Entreprises de Taille Intermédiaire) 1, voici quelques clés du développement des entreprises. Une stratégie de conquêtes à l international Dans un environnement mondial, les PME doivent désormais chercher des relais de croissance en dehors de nos frontières. Ainsi, plus de la moitié des PME de croissance identifiées dans l étude de KPMG 1 étaient exportatrices. Cela apparaît de manière encore plus marquée dans les entreprises qui sont passées au stade d Entreprise de Taille Intermédiaire : 80 % d entre elles ont une activité à l étranger. Que ce soit par l exportation, la création d une filiale ou la mise en place de partenariats ou joint ventures, le développement à l international est un véritable levier de croissance des PME. L innovation à tous les niveaux de l entreprise 70 % des dirigeants de PME de croissance interrogés par KPMG considèrent l innovation et la Recherche et Développement (R&D) comme une stratégie clé du développement de leur entreprise. L innovation n est pas seulement technologique ou scientifique, elle est aussi présente dans plusieurs domaines : les process, le développement commercial, le marketing, le management L innovation leur permet de se différencier par rapport à leurs concurrents. Les actions de Elles développement conservent menées ainsi une par «les longueur ETI d avance», à la manière des ETI qui ont intégré ce levier de développement, pour 90 au % cours d entre des elles. trois dernières années Les actions de développement menées par les ETI au cours des trois dernières années Les produits ou services La stratégie commerciale, le marketing ou la communication Le process d organisation / de production La recherche & développement Le management, les ressources humaines 72% 61% 57% 52% 48% On observe également que les entreprises qui croissent s orientent vers des politiques de partenariats, notamment en matière d innovation : partenariats avec les écoles et universités, avec les réseaux d entreprises, ou encore les clients ou fournisseurs. Les pôles de compétitivité, qui comptent plus de PME, font partie de cette stratégie de partenariats. Aucune 7% Source : sondage OpinionWay Mars Etudes de référence réalisées par KPMG : «Les PME qui grandissent», éditions 2008 et 2009/2010, études sur les PME qui génèrent une croissance quatre fois supérieure à la moyenne dans leur secteur d activité sur cinq ans. «Voyage au cœur des ETI : une stratégie de conquêtes» - Mars

9 Les facteurs de croissance Le modèle gagnant du développement La croissance externe pour passer au stade d ETI La part des PME indépendantes dans l économie française a diminué depuis 10 ans, pour représenter moins de la moitié des PME en Les 2011, actions contre de développement quatre sur cinq menées par les ETI au cours des trois dernières années Evolution de la part des PME indépendantes En effet, les PME sont à la recherche de solutions pour conserver 100 PME indépendante leur avantage. La concentration apparaît comme une réponse 79% 51% 48% PME d un petit groupe adaptée à la globalisation des marchés, pour atteindre une taille PME d un grand groupe critique sur les nouveaux marchés européens ou mondiaux. La croissance externe est au cœur de la stratégie des PME qui se développent et deviennent des ETI. Ainsi, sept ETI sur dix déclarent avoir mené ou s apprêter à réaliser une opération 40 de croissance externe. Dans les cinq dernières années, 45 % 38% 31% des plus grosses ETI (de à salariés) ont réalisé des opérations de croissance externe % 18% 5% 0 14% Source : base FIBEN Les entreprises «indépendantes» ne sont ni tête de groupe ni filiale d un groupe. Les «petits groupes» recouvrent les groupes d entreprises affichant un effectif total cumulé de moins de 500 salariés, un chiffre d affaires consolidé de moins de 50 millions d euros et un nombre de filiales inférieur à cinq. Les La «motivation grands groupes des» concernent ETI pour les mener autres cas une s appliquant opération au-delà de l un ou l autre de ces seuils. de croissance externe La motivation des ETI pour mener une opération de croissance externe Si l augmentation du chiffre d affaires est la première motivation 38% 35% au rachat d une entreprise, ce n est pas la seule. Il s agit 21% également d atteindre une taille critique, en particulier dans le secteur industriel. 17% L acquisition de compétences ou de nouveaux talents est également un objectif. Objectif RH (Acquérir des compétences) Objectif de rentabilité (Atteindre une taille critique) S implanter sur de nouveaux marchés Augmenter le chiffre d affaires et la part de marché La dynamique de la croissance externe Innovation Les deux leviers de développement identifiés pour la PME, l international et l innovation, trouvent une nouvelle dynamique grâce à la croissance externe. Ainsi, celle-ci permet de développer le chiffre d affaires sur de nouveaux marchés, relais de croissance à un marché français mature, ou permet d améliorer la rentabilité en diminuant les coûts de production. Dans le domaine de l innovation, la croissance externe permet par exemple de se positionner sur de nouveaux produits ou technologies plus rapidement que s ils avaient été développés en interne. Croissance Externe International 2 Sondage OpinionWay - Février

10 Les facteurs de croissance Le modèle gagnant du développement L autofinancement, principale source de financement pour des entreprises déjà endettées Pour financer leur croissance, les PME qui grandissent doivent investir massivement, pour la production, l expansion à l international, l innovation Ces investissements sont assurés essentiellement par l autofinancement et l endettement. Ainsi, leur ratio d endettement par rapport aux capitaux propres est assez élevé (environ 60 % pour les PME de croissance et près de 90 % pour les ETI), à un niveau proche de celui des entreprises du CAC 40 ou du SBF 250. Cependant, le durcissement des conditions d accès au crédit a compliqué cette stratégie. En conséquence, lorsqu on interroge les ETI sur leurs principaux moyens de financement sur les trois dernières années, 76 % citent l autofinancement en 1 er ou 2 ème, et 40 % le crédit bancaire 3. Les principaux moyens de financement des ETI Sur les trois dernières années, quels ont été vos principaux moyens de financement? En 1 er En 2 nd En 1 er ou 2 nd L autofinancement 63 % 13 % 76 % L emprunt auprès d établissements financiers La cotation en bourse L ouverture de votre capital à des associés ou employés L ouverture de votre capital à des investisseurs extérieurs Autre 22 % 18 % 4 % 4 % 1 % 4 % 2 %1% 4 %1% 40 % 8 % 5 % 3 % 5 % Aucun / NSP 4 % L ouverture du capital, encore peu répandue Peu de dirigeants ont ouvert leur capital : près des trois-quarts des PME qui grandissent sont restées indépendantes à 100 %. Elles ont une réticence à ouvrir leur capital et leurs dirigeants peuvent nourrir une certaine méfiance à l égard d investisseurs extérieurs. On retrouve le même phénomène dans les ETI : interrogées en mars 2011, seulement 5 % réfléchissaient à une éventuelle ouverture du capital à des fonds d investissement et 2 % à une introduction en bourse. Pour autant, l ouverture peut permettre une meilleure rentabilité. La moitié des PME de croissance qui sont ouvertes ont pu trouver des ressources et des moyens complémentaires pour soutenir leur croissance. Elles ont également une meilleure rentabilité, affichant une marge nette presque deux fois supérieure à celle des PME indépendantes en L ouverture aux marchés financiers semble également peu répandue. Ainsi, 139 ETI seulement (sur ETI nationales) font l objet d une cotation. 3 Sondage OpinionWay - Février

11 Les facteurs de croissance Le dirigeant et la gouvernance, au cœur du modèle de développement La volonté de croître et le goût du risque Prendre des risques et saisir des opportunités sont les leitmotivs des dirigeants des PME de croissance. Interrogés par KPMG, 80,5 % d entre eux indiquaient avoir pris des risques et saisi des opportunités par le passé, et 74,5 % se déclaraient prêts à en reprendre à l avenir. Au cœur de la crise en 2009, la prise de risques était toujours plébiscitée par 63 % des PME de croissance et considérée comme le plus sûr moyen d avancer. Il semble que le développement de l entreprise soit dynamisé par l attitude volontariste et conquérante de son dirigeant. Ainsi, 60 % des patrons de PME qui grandissent estiment mettre en place une véritable stratégie de conquêtes. Un business model tout terrain Durant la crise, non seulement les PME de croissance résistent, mais en plus elles continuent à se développer. Elles savent rebondir et s adaptent à toutes les situations. Bien qu elles ne soient pas épargnées (84 % des dirigeants interrogés se disent affectés par la crise depuis fin 2008), elles ont la volonté de préserver une croissance rentable. Pour cela, les dirigeants mettent en place de véritables plans de crise, notamment en concentrant les efforts sur ce qui est vital, c est-à-dire le marché et les clients. Grâce à ce business model «tout terrain», les périodes difficiles constituent même parfois un levier pour creuser l écart avec la concurrence et pour trouver de nouvelles opportunités. Un dirigeant qui sait s entourer Le développement d une PME s appuie sur le modèle de gouvernance mis en place. Quelle que soit l organisation de son entreprise (avec des fonctions support structurées, un arbre de décision court, une délégation des prises de décisions ), le dirigeant n est pas isolé et sait s entourer pour prendre des décisions stratégiques. Partageant l envie de réussir avec les équipes, près de huit dirigeants de PME de croissance sur dix s appuient sur des proches collaborateurs, un comité de direction ou un conseil de surveillance pour les choix stratégiques et les prises de risque. Savoir attirer les talents et les fidéliser Si être une PME est parfois perçu comme un handicap pour attirer et conserver les talents, c est bien souvent sur la qualité de ses ressources humaines qu elle fonde son développement. Le dirigeant insuffle dans son organisation une culture et la passion du développement. Il promeut souvent les valeurs héritées de l entreprise familiale telles que la convivialité, le management de proximité, la participation des salariés aux prises de décisions, le respect Le chef d entreprise doit s interroger régulièrement sur la pertinence de son organisation pour répondre à ses besoins de développement. Ainsi, l innovation sociale joue un rôle majeur dans le développement des PME pour devenir des ETI : 48 % affirment avoir innové dans le domaine du management et des ressources humaines au cours des trois dernières années. 9

12 L innovation Indicateurs clés L innovation n est pas seulement limitée à l innovation technologique ou la recherche scientifique. Elle est présente à tous les niveaux d une organisation ou d une entreprise. Ainsi, le Manuel d Oslo de l OCDE définit quatre types d innovation : les innovations de produit, les innovations de procédé, les innovations de commercialisation et les innovations d organisation. Cette fiche s intéresse principalement aux indicateurs facilement mesurables de l innovation. Un niveau de Recherche et Développement en-deçà de l objectif européen Les dépenses de Recherche et Développement (R&D) dans le PIB s élevaient à 2,26 % en 2010, à un niveau inférieur à l objectif de 3 % fixé par l Union européenne pour Dépense totale pour la Recherche et le Développement (en % du PIB) Le poids des dépenses de R&D dans le PIB de l Union européenne (27 pays) s élève à 2 % en Les efforts de R&D sont très différents au sein de l Europe. Allemagne 2,47 2,82 Espagne Finlande 0,91 3,35 1,39 3,87 La Suède et la Finlande ont une position de leader au niveau mondial. Elles sont suivies par le Danemark, l Allemagne et l Autriche puis la France. France 2,15 2,26 Italie 1,04 1,26 Royaume-Uni 1,81 1,77 Suède - 3,42 Source : Eurostat Une augmentation de la Recherche et Développement dans les PME Evolution de la part des PME dans les dépenses intérieures de R&D en entreprise (DIRDE) en Md Evolution de la part des PME dans les dépenses intérieures de R&D en entreprise (DIRDE) en milliards d euros Répartition des dépenses intérieures de R&D en entreprise (2009) Répartition des dépenses intérieures de R&D en entreprise (2009) 26,34 22,93 24,21 24,47 62 % 21 % Moins de 250 salariés 250 à 499 salariés 500 à 999 salariés 3,6 4,48 4,47 5, % 8 % salariés et plus DIRDE des PME DIRDE totale Source : Rapport OSEO sur l évolution des PME Source : Ministère de l Enseignement Supérieur et de la Recherche En 2009, les PME de moins de 250 salariés représentaient 21 % des dépenses intérieures de R&D en entreprise (DIRDE) avec un montant de 5,63 milliards d euros, alors que les dépenses des groupes de plus de salariés représentaient 62 % des DIRDE avec un montant de 16 milliards d euros. Le montant total des dépenses émises par les PME en R&D a évolué de 35 % entre 2005 et Insee 2 Rapport OSEO sur l évolution des PME

13 L innovation Indicateurs clés Si les grandes entreprises investissent dans les industries lourdes, les PME innovent davantage dans le secteur des services. Les PME externalisent moins que les grands groupes : la collaboration avec le monde de la recherche ne se limite pas aux chercheurs en entreprises. En effet, et pour des raisons de réduction des coûts, les PME tendent davantage à externaliser leurs activités en R&D : 16 % du budget total de R&D des PME en 2009 contre 11 % en Une augmentation des demandes de brevets Les PME françaises ont intégré la propriété intellectuelle dans leur processus d innovation. Malgré une demande stable de brevets (autour de 20 %) entre 1999 et 2010, les PME représentent plus de la moitié des demandeurs de brevets parmi les personnes morales françaises. L augmentation du nombre de brevets déposés a plutôt été réalisée par les TPE que les PME. Répartition des demandes de brevets en fonction du nombre de salariés Nombre de demandes publiées Nombre de déposants Nombre moyen de demandes par déposant Variation Variation à 9 salariés % % 1,2 1,3 10 à 49 salariés % % 1,3 1,5 50 à 249 salariés % % 1,6 1,6 Total des PME % % 1,3 1,4 Source : OSEO, Observatoire des PME, «PME et brevet» dans «Regards sur les PME», 2009 En 2010, demandes de brevets ont été publiées par PME (et 303 par 754 ETI). En trois ans, les demandes de brevets des PME ont progressé de 18 % et celles des ETI de 112 %. Parmi les déposants, une catégorie de PME émerge progressivement : les petites entreprises pour lesquelles la R&D représente l activité principale. Les entreprises déposant régulièrement un brevet sont plus amenées à envisager une extension de leur brevet à l international. Les Etats-Unis Taux de déposants et l Europe de brevets sont envisageant les principales une extension zones d extension. Plus de 60 % des déposants réguliers envisagent une extension de leur de leur brevet brevet en à Asie. l international en 2007 Taux de déposants de brevets envisageant une extension de leur brevet à l international en 2007 Déposant régulier de brevet 81% Primo-déposant de brevet 48% Source : OSEO, Observatoire des PME, «PME et brevet» dans «Regards sur les PME», Rapport OSEO sur l évolution des PME et

14 L innovation L évolution de l environnement en faveur de l innovation La création et le développement des pôles de compétitivité Mise en place en 2005, la politique des pôles de compétitivité a pour objectif de renforcer la compétitivité de l économie française et de développer la croissance et l emploi. Elle encourage les démarches partenariales entre trois acteurs clés de l innovation : les entreprises, les établissements de recherche et les organismes de formation, autour d une stratégie commune, sur une thématique et un territoire donnés. En 2005, 67 pôles de compétitivité ont été labellisés en France. Aujourd hui, il existe 71 pôles de compétitivité. Ils ont contribué à l émergence de plus de projets de R&D collaboratifs soutenus financièrement par l Etat, dans le cadre d appels à projets du Fonds Unique Interministériel (FUI), ainsi que par les collectivités territoriales. Les PME sont les plus nombreuses dans les pôles, mais leur part diminue. Evolution du poids des PME dans les pôles de compétitivité Les PME constituaient la typologie d entreprises la plus présente dans les pôles de compétitivité en Environ Nombre d entreprises et d établissements membres % des projets labellisés impliquent Nombre de PME membres au moins une PME et 31 % des projets Part des PME parmi les entreprises membres 85 % 63 % 66% 66 % labellisés sont portés par une PME. Cependant, ce chiffre a baissé de 5 % en Nombre d ETI membres avec 33 projets en moins. Source : DGCIS/INSEE/DIACT, Tableau de bord des pôles de compétitivité Le Crédit d Impôt Recherche (CIR), un outil indispensable dont la montée en puissance se fait à la faveur des grands groupes plutôt que des PME Cette mesure fiscale, instaurée en 1983, puis modifiée par les Lois de Finances 2004, 2008 et 2011, a pour but d encourager le développement et la compétitivité des entreprises innovantes en permettant une déduction fiscale de 30 % des dépenses de recherche et développement. Le nombre de PME bénéficiaires du Crédit Impôt Recherche (CIR) a progressé de 105,3 % entre 2005 et 2009, avec une augmentation de 62 % entre 2007 et 2008 alors que la croissance annuelle avant 2007 était de seulement 14 % 5. Le montant total attribué à l ensemble des PME a augmenté de 120,5 % entre 2005 et Cependant, le montant moyen perçu par les PME n a augmenté que de 8 % alors que le montant moyen perçu par les grandes entreprises a augmenté de 277,4 %. Evolution du nombre de bénéficiaires du Crédit Impôt Recherche, montant total et moyen reçu par entreprise Nombre de bénéficiaires PME (0 à 250 salariés) Grandes entreprises (> salariés) Montant total (en millions ) PME (0 à 250 salariés) Grandes entreprises (> salariés) Montant moyen (en millions ) PME (0 à 250 salariés) 0,1 0,14 Grandes entreprises (> salariés) 2,55 20 Source : CJD, Le panorama des PME DGCIS/INSEE/DIACT, Tableau de bord des pôles de compétitivité - Février CJD, Le panorama des PME

15 L innovation L évolution de l environnement en faveur de l innovation Le financement de l innovation facilité par l action d OSEO Nombre d entreprises soutenues Fonds totaux collectés ( ) 25 milliards 29 milliards Répartition des aides Montant total des aides directes à l innovation ( ) 560 millions 1,9 milliard Total de prêts garantis en faveur de l investissement ( ) 8,4 milliards 9,2 milliards Montant total de financements mis en partenariats avec les banques et les organismes de fonds propres ( ) 5 milliards 9 milliards Source : OSEO OSEO, à travers sa mission de service public pour soutenir l innovation, est l interlocuteur privilégié des PME, en co-finançant et accompagnant leurs projets d innovation. OSEO gère également le programme du Fonds Unique Interministériel (FUI) pour le compte de l Etat, qui finance les projets des pôles de compétitivité. En 2011, OSEO a soutenu entreprises. Ces dernières ont obtenu 31 milliards d euros de financements, publics et privés. La mise en place de dispositifs pour encourager l innovation dans les PME Le nombre de bénéficiaires du statut de Jeune Entreprise Innovante (JEI) a doublé depuis sa création en 2004, passant de à plus de en D autres dispositifs ont permis de soutenir l innovation dans les PME, tels que le Fonds national d amorçage de CDC Entreprises ou le dispositif CIFRE (Conventions Industrielles de Formation par la Recherche) qui subventionne toute entreprise qui embauche un doctorant pour le placer au cœur d une collaboration de recherche avec un laboratoire public. En 1999, la Loi Allègre sur l innovation et la recherche a encouragé le rapprochement entre enseignants et chercheurs et le monde de l entreprise. En 2009, environ 60 % 6 des employeurs de PME en R&D étaient des chercheurs en entreprises, soit une augmentation de 10 points en quatre ans. Le développement d un éco-système autour de l innovation Les dix dernières années ont vu la création d un véritable écosystème de l innovation. Les différents acteurs le constituant ont contribué au développement de l innovation dans les PME à travers diverses initiatives, dont voici quelques exemples : Les actions des agences régionales de l innovation et des CRCI qui facilitent l accès à des financements et conseillent les porteurs de projets innovants. Les initiatives des réseaux comme l association Retis, qui accompagne plus de entreprises innovantes ou encore InnoTech, le programme du réseau Entreprendre destiné aux entreprises technologiques. Les concours comme Tremplin Entreprises (ESSEC/Sénat) ou le concours national d aide à la création d entreprises de technologies innovantes (MESR/OSEO). 6 Rapport annuel du Ministère de la Recherche et de l Enseignement Supérieur - Avril

16 L international et l exportation Indicateurs clés Les PME contribuent peu aux exportations françaises mondiales Evolution Évolution du nombre de PME exportatrices et de et leurs de leurs ventes ventes Nombre Ventes Les PME contribuent faiblement aux exportations françaises. En 2011, on dénombrait dont 95 % sont des PME de moins de 250 salariés, et 72 % de moins de 20 salariés 1. Mais leurs ventes représentent seulement 44 % du total des ventes à l export. En 2011, les premiers exportateurs représentent 71,2 % des exportations, contre 67,9 % en Nombre de PME Ventes des PME en milliards d euros Nombre total d entreprises Ventes totales en milliards d euros Source : Douanes, chiffres estimés Une baisse constante de la part des exportations françaises dans les échanges mondiaux depuis 10 ans Entre 1999 et 2011, la part des exportations françaises dans les échanges mondiaux est passée de 5,7 % à 3,3 %, soit un recul de près de 45 %. Au sein de la zone euro, elle est passée de 16,8 % à 12,6 %. La compétitivité de la France à l exportation s est ainsi fortement dégradée dans les 10 dernières années, faisant d elle le 2 ème pays ayant le plus grand déficit commercial des 27 pays de l Union européenne 1. Nombre d entreprises exportatrices Evolution (en %) Allemagne ,84 % Italie ,14 % Source : Institut Montaigne «De la naissance à la croissance : comment développer nos PME?» - Juin 2011 Part des exportations de marchandises au sein de la zone euro (%) Variation de la part de marché France 17,6 12,8-27,2 % Allemagne 29,4 31,8 8,3 % Espagne 5,6 6,2 10,4 % Italie 12,7 11,3-11,3 % Source : Eurostat, Données du commerce extérieur 1 Douanes et Eurostat 14

17 L international et l exportation Indicateurs clés L appartenance à un groupe facilite l exportation La complexité du développement à l international semble faire peur aux PME. Dans le total des exportations, il y a une majorité de PME indépendantes, mais leur part dans le chiffre d affaires de la France à l international est inférieure à 18 %. De 2002 à 2009, les PME exportatrices liées à un groupe sont de plus en plus nombreuses (+ 1 % de croissance annuelle), alors que les PME indépendantes exportatrices sont de plus en plus rares (-2,5 % en moyenne par an). Les PME peinent à rester exportatrices sur le long terme L activité des PME à l export n est pas constante dans le temps : ainsi, 40 % des entreprises qui n exportent plus en 2010 ne le faisaient que depuis un an. Cette volatilité est moins marquée pour les entreprises qui ont exporté pendant huit années consécutives entre 2002 et 2009, et qui ne représentent que 8,3 % des PME qui n exportent plus en Ces entreprises pérennes représentent environ la moitié des ventes à l exportation. Les produits de haute technologie, fer de lance des exportations de la France Avec la mondialisation, les exportations de la France se sont renforcées vers les produits de haute technologie, comme l aéronautique, la chimie et la pharmacie. L agro-alimentaire permet également de dégager des surplus commerciaux importants et présente un avantage compétitif sur le terrain mondial, du fait notamment d une forte spécialisation sur les appellations contrôlées en particulier (vins, champagnes, fromages ). Enfin, l industrie du luxe, où le marketing joue un rôle important, est très présente à l export. En dehors de l énergie, les points faibles de la France à l exportation résident principalement dans les biens à plus faible valeur ajoutée (textiles, meubles) importés des pays tiers. L automobile a également fortement reculé dans les exportations, du fait de l internationalisation croissante de la production et du positionnement de gamme. Part des principaux produits exportés (en pourcentage du total des exportations) Part des principaux produits exportés (en pourcentage du total des exportations) % ,5 10,1 8,8 9,7 8,6 9,5 8,5 8,3 7 7,9 9,7 6,7 10,3 6,3 5,1 6,1 4,7 4,4 5 4,4 2 0 Aéronautique Industrie agro-alimentaire Chimie (hors parfums) Machines ind. & agr. Produits métalliques Informatique, électronique Véhicules auto Pharmacie Equipements électriques Textiles, habillement Source : Douanes 15

18 L international et l exportation L évolution de l environnement L euro a changé les règles du jeu à l international Avec l arrivée de la monnaie unique, la France n a plus eu la possibilité d utiliser sa monnaie pour jouer sur la compétitivité. À partir de 2002, si la compétitivité de la France à l intérieur de la zone euro s est maintenue, et même légèrement améliorée, elle s est dégradée vis-à-vis des autres pays, l effet change ayant accentué cette évolution 2. Le premier marché d exportation de la France est devenu plus concurrentiel L élargissement de l Europe et du marché unique européen a créé un marché plus concurrentiel pour les exportations de la France. L évolution des pays destinataires La France est assez peu diversifiée géographiquement : 66 % de ses exportateurs ne sont présents que dans un ou deux pays tiers, contre 58 % pour le Royaume-Uni et 61 % pour l Italie. L Union européenne représente 68,1% des exportations des PME. L Allemagne est le principal pays d exportation de la France. Les exportations hors Union européenne ont augmenté (notamment Suisse et Russie). Le continent asiatique constitue le principal moteur de la croissance des exportations françaises qui y progressent de 14,2 % en L Asie est aujourd hui la 2 ème zone cliente de la France derrière l Union européenne et représente 12 % de ses exportations totales 3. Part des pays principaux clients de la France Part des pays principaux (en clients % du de total la France des exportatrices) (en % du total des exportations) % ,2 16, ,7 10, ,2 7,3 7,5 7,2 6,6 7,9 5,6 3,8 4,3 1,1 3,2 3,2 3,1 0,7 1,8 0 Allemagne Italie Espagne Belgique Royaume-Uni Etats-Unis Pays-Bas Chine Suisse Russie Source : Douanes - Données estimées FAB La faiblesse relative des marchés émergents Les exportations vers les pays émergents, notamment vers la Chine ont progressé depuis dix ans. Néanmoins, la part de la Chine dans les exportations de la France reste inférieure à la part de la Chine dans les exportations allemandes (5 %). Ainsi, l Allemagne représente près de la moitié des exportations de l Union européenne vers la Chine, et la France 10 % 4. 2 Bulletin de la Banque de France - N Février MINEFE - Résultats du commerce extérieur Eurostat 16

19 L international et l exportation L évolution de l environnement La structuration des dispositifs publics pour renforcer la présence des PME à l international De nombreux dispositifs nationaux et européens ont été mis en place sur les dix dernières années pour encourager l internationalisation et l exportation des PME. En 2009, dans un contexte de crise financière, environ 20 % des entreprises exportatrices ont bénéficié d un soutien public. Pour les années précédentes, ce pourcentage était de l ordre de 10 à 15 % 5. Parmi les dispositifs qui ont été mis en place, citons notamment : L équipe de France de l export, créée en 2009, a permis de simplifier les dispositifs d appui des entreprises à l international et de créer des synergies entre les différents acteurs de l exportation : UBIFRANCE, COFACE, le réseau des chambres de commerce et d industrie, les conseillers du commerce extérieur de la France, le Pacte PME International et OSEO. UBIFRANCE (Agence française pour le développement international des entreprises) a accompagné près de entreprises en La COFACE a développé sa palette d assurances à destination des PME souhaitant exporter (garantie du risque exportateur, couverture du risque commercial et politique, protection contre les fluctuations des changes ). OSEO, par le biais du contrat de développement international, apporte également des garanties pour des projets d exportations. En conclusion, 68 % des TPE et PME identifient au moins un organisme officiel pour leurs questions à l export. Aussi, devant la multiplicité d interlocuteurs potentiels, 74 % d entre elles sont favorables à la création d un guichet unique regroupant l ensemble des organismes compétents en matière d export 6. Cela permettrait de clarifier et simplifier l accès aux dispositifs d aide. 5 Cour des comptes - Rapport public annuel Etude «PME, les clés de l export» réalisée par TNS Sofres pour UPS et la CGPME - Mai

20 L investissement et le financement Indicateurs clés L investissement des PME s est dégradé depuis 2005 En 2010, le taux d investissement (rapport de l investissement à la valeur ajoutée) des PME était de 13 %, contre 18,7 % pour l ensemble des entreprises 1. Il s agit du taux le plus bas depuis Le nombre de PME qui investissent a diminué depuis 2005, notamment du fait de la crise. Alors qu en 2008, 58 % des dirigeants déclaraient avoir effectué un investissement au cours de l année, cette proportion est descendue à 49 % en Part des dirigeants de PME de PME ayant ayant déclaré déclaré avoir réalisé avoir un réalisé investissement un investissement % 66% 61% 58% 49% 51% 55% Les grandes entreprises ont une politique d investissement plus stable que les PME : ces dernières ont tendance à plus ajuster leur niveau d investissement en fonction des perspectives de croissance. De plus, au sein de cette population, on constate des écarts importants. En 2011, le taux d investissement de plus de la moitié des PME était inférieur à 4 %, et pour les trois quarts, il reste inférieur à 11 %. Au total, les PME représentent 23,2 % de l investissement total des entreprises en France, contre 37,6 % pour les ETI et 39,2 % pour les grandes entreprises Source : OSEO Une diminution des investissements mobiliers au profit d actifs immobiliers Types d investissements des des PME PME françaises françaises % 67% 69% 65% 63% 65% 50 55% 56% Plus de la moitié des investissements concernent des biens mobiliers (machines, informatique, voitures) % 28% 28% 22% 24% 25% 34% 36% Cependant, cette proportion a connu une baisse depuis 2004 au profit des investissements immobiliers qui représentent aujourd hui 36 % des investissements. Les actifs incorporels restent quant à eux inférieurs à 10 % des investissements % 10% 11% 9% 7% 7% 8% 5% Mobiliers Incorporels Immobiliers Source : OSEO 1 Rapport OSEO sur l évolution des PME Banque de France, base FIBEN - Novembre

21 L investissement et le financement Indicateurs clés Une baisse du besoin en fonds de roulement, liée à la réduction des délais de paiement Variation des délais de paiement des entreprises de 2000 à 2010 Variation des délais de paiement des entreprises de 2000 à ,4-12 Délais clients PME ETI Grandes Entreprises 1,6-13,8-10,6-5,2 Délais fournisseurs Source : Banque de France, Base FIBEN, Novembre ,6-2,7 Solde commercial Comme les investissements, le besoin en fonds de roulement (BFR) nécessite d être financé. En 2010, le besoin en fonds de roulement d exploitation (BFRE) était de 34 jours de chiffre d affaires dans les PME, de 26 jours dans les ETI et était légèrement négatif dans les grandes entreprises. Cette baisse du besoin en fonds de roulement s explique en particulier par l évolution des délais de paiement depuis 10 ans, notamment avec la Loi de Modernisation de l Economie. Depuis, les délais clients ont diminué de plus de quatre jours de chiffre d affaires et les délais fournisseurs de six jours d achats 3. En 2010, la moyenne des délais de paiement des entreprises atteignait 49 jours de chiffres d affaires pour le crédit clients (- 9 jours depuis 2000), 56 jours d achats pour le crédit fournisseur (-12 jours) et le solde commercial s établissait à 14 jours de chiffre d affaires. L autofinancement, principale source de financement de l investissement Les modes de financement de l investissement Les modes de financement de l investissement des PME 50 46% 44% % Autofinancement des PME Source : OSEO 33% 32% 30% Crédit bancaire moyen-terme % 5% 5% Crédit bancaire long-terme 20% 18% 17% - 10 Crédit bail mobilier 3% 1% 1% Crédit bail immobilier Au cours des dernières années, il n y a pas eu de modification notable dans le mode de financement des investissements des PME françaises, à l exception d un léger recul du crédit bail immobilier (20 % en 2004 ; 17% en 2011). L investissement est autofinancé dans 40 à 45 % des cas. Le crédit bancaire sert à financer entre 34 et 38 % des investissements. Un taux d endettement en recul mais supérieur aux ETI et grandes entreprises Le taux d endettement des entreprises est lié à leurs modes de financement. Il est plus élevé dans les PME (88,6 % en 2010) que dans les ETI (84 %) ou les grandes entreprises (83,8 %). Si pour la moitié des PME, le taux d endettement est inférieur à 52 %, un quart d entre elles ont un ratio supérieur à 158 % 4. 3 Observatoire des délais de paiement - Banque de France 4 «Les entreprises en France en 2010 : une situation en demi-teinte» - Observatoire des entreprises - Banque de France

22 L investissement et le financement Evolution de l environnement Un renforcement des fonds propres depuis 10 ans Si les PME constituent la majorité des entreprises en France, leur poids en termes de capitaux reste modeste en comparaison des autres catégories d entreprises. En 2009, les PME représentaient environ 13 % de l ensemble des capitaux propres des entreprises en France contre 28 % pour les ETI et 59 % pour les grandes entreprises 5. En revanche, mesuré par rapport à la taille de leur bilan, le poids des capitaux propres dans les PME et les ETI apparaît structurellement plus élevé que dans les grandes entreprises. Aussi, en 2009, le poids médian des fonds propres était de 42 % dans les PME, contre 38 % pour les ETI et 36 % pour les plus grands groupes, même si la situation reste cependant très hétérogène parmi les PME 6. L évolution des outils de financement L émergence de nouveaux modes de financement pour l exploitation Outre les mobilisations de créances via l escompte et les cessions Dailly, on observe la montée en puissance de l affacturage et de l assurance-crédit depuis 10 ans. Depuis 2001, le volume de créances faisant l objet d affacturage a augmenté de 10 % en moyenne chaque année et atteint 153 milliards d euros de créances fin A noter néanmoins un retournement de l activité d affacturage en 2009 (-3,6 %) face à la dégradation de la conjoncture. On assiste également à une montée de nouveaux outils de financement tels que le «reverse factoring». Les entreprises à l origine du financement Le crédit commercial reste une source de financement de court terme, provenant des délais de paiement consentis lors des échanges commerciaux. Il reste aujourd hui la principale source de financement de la trésorerie des entreprises en France malgré les évolutions dictées par la Loi de Modernisation de l Economie (LME). La Banque de France a évalué à trois milliards d euros en 2009 la trésorerie récupérée par les entreprises suite à la baisse des délais de règlement des clients liée à la LME. La crise et l évolution du cadre réglementaire impactent l accès au crédit L autolimitation dans les investissements et l accès au crédit Les décisions des banques vis-à-vis de l octroi de crédits aux Est-ce que, en raison de difficultés d accès au crédit, vous vous PME sont profondément impactées par l évolution de la L autolimitation restreignez dans vos les investissements et et l accès vos au demandes crédit auprès de réglementation bancaire et l application des nouvelles normes votre (vos) banque(s)? Total réponses oui (en %) prudentielles Bâle II et bientôt Bâle III En 2004, seuls 16 % des dirigeants considéraient le coût du crédit comme un obstacle à l investissement. En 2008, près de la moitié des dirigeants (48 %) partageait encore ce sentiment 7. La crise a profondément modifié les conditions d accès au crédit : ainsi, selon 40 le baromètre KPMG/CGPME de février 2009, 48 % des dirigeants de PME déclaraient se restreindre dans leurs investissements ou leurs 35 demandes auprès des banques. Cela concernait encore 30 % des patrons en juin Dans ce contexte de crise, l Etat a mis en place une médiation du crédit aux entreprises fin 2008 pour aider les entreprises confrontées 25 à un problème de trésorerie ou de financement (refus de crédit, par exemple) à trouver une solution adaptée. En 2010, près des deux tiers des entreprises qui se sont adressées au médiateur du crédit ont retrouvé un financement 9. 02/ / / / / / / / / / / / / /2012 Source : Baromètre CGPME/KPMG sur le financement et l accès au crédit des PME 5 Observatoire du financement des entreprises - Médiation du crédit aux entreprises - Septembre «Les entreprises en France en 2010 : une situation en demi-teinte» - Observatoire des entreprises - Banque de France OSEO 8 Baromètre KPMG/CGPME sur le financement et l accès au crédit des PME - IFOP 9 Rapport sur le financement des PME et ETI en France, Observatoire du financement des entreprises, Ministère de l Economie, des Finances et de l Industrie - Avril

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