LES PENSIONNATS DES FRÈRES DES ÉCOLES CHRÉTIENNES AU XVIII e SIÈCLE

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1 Université de la Sorbonne Paris IV UFR d histoire Dominique CELLIER Année LES PENSIONNATS DES FRÈRES DES ÉCOLES CHRÉTIENNES AU XVIII e SIÈCLE Infrastructures, règlement et population Mémoire de master 2 sous la direction de Monsieur le professeur Olivier CHALINE Ce mémoire est la propriété de l université de la Sorbonne et ne peut être reproduit sans autorisation 1

2 REMERCIEMENTS : Ce mémoire doit beaucoup à différentes personnes. Qu elles en soient vivement remerciées : Pour l accompagnement : Monsieur Olivier Chaline, mon directeur de mémoire Pour l aide à la recherche : Madame Magali Devif, directrice des Archives lasalliennes à Lyon Frère Alain Houry, Archives lasalliennes à Lyon Frère Francis Ricousse, directeur des Archives à la maison généralice à Rome Frère Pierre Petitjean, responsable du département éditions, maison généralice à Rome Pour la relecture : Magali Devif Frère Alain Houry Anne Benoît 2

3 ABRÉVIATIONS ADIV : ADML : ADSM : ALF : AMA : AMN : AMR : AMG : ANF : BMA : BNF : Archives Départementales d Ille-et-Vilaine Archives Départementales du Maine-et-Loire Archives Départementales de Seine-Maritime Archives Lasalliennes de France (à Lyon) Archives Municipales d Angers Archives Municipales de Nantes Archives Municipales de Reims Archives de la Maison Généralice des Frères Écoles chrétiennes (à Rome) Archives Nationales de France Bibliothèque Municipale d Angers Bibliothèque Nationale de France FR ANOM : Archives Nationales d Outre-Mer FEC : JBS : Frères des Écoles Chrétiennes Jean-Baptiste de La Salle Quand le mot «Frère» est écrit sans précision d appartenance à tel ou tel groupe religieux, il s agit de Frère des Écoles chrétiennes. 3

4 SOMMAIRE Introduction générale Première partie - Présentation des différents pensionnats des FEC au XVIII e siècle I - Les trois pensionnats avec pension de force II - Les trois autres «grands» pensionnats III - Les six «petits» pensionnats Deuxième partie - Infrastructure et règlement(s) I - Infrastructure II - Règlement(s) III - La question de la gratuité Troisième partie - Population : encadrement et pensionnaires I - Frères et personnel laïc II - Les pensionnaires Conclusion générale Annexes I - Sources archivistiques II - Bibliographie III - Plans des pensionnats IV - Documents scripturaires V - Tableaux VI - Tables 4

5 INTRODUCTION GÉNÉRALE «Cette communauté se nomme ordinairement la communauté des écoles chrétiennes [ ] On y vit avec règles, avec dépendance pour toutes choses, [ ] dans une entière uniformité. On s y emploie [ ] à tenir les écoles gratuitement dans les villes seulement, et à faire le catéchisme tous les jours même les dimanches et fêtes». 1 Durant le XVIII e siècle, l Institut des Frères des Écoles chrétiennes (FEC) 2 crée une dizaine de pensionnats à travers la France. Cette Société fut pourtant à l origine fondée par Jean- Baptiste de La Salle afin de pourvoir à l éducation des enfants pauvres, sur le modèle des écoles de charité. Jean-Baptiste de La Salle naquit à Reims le 30 avril 1651 dans une famille de la haute bourgeoisie (son père est conseiller du roi au siège présidial de Reims). Il n est donc pas surprenant que nous le retrouvions au collège des Bons-Enfants à Reims, puis à La Sorbonne pour des études de théologie. En effet, très tôt il se destine à l état de prêtrise, bien qu il soit l aîné d une famille de 11 enfants. Ainsi, à 15 ans, il est chanoine du Chapitre cathédral, recevant pour cela une prébende. En parallèle de ses études théologiques il séjourne au séminaire de Saint-Sulpice pendant dix-huit mois ( ). Mais la mort prématurée de ses parents l oblige à revenir à Reims, devenant le tuteur de ses frères et sœurs. Il n en poursuit pas moins sa formation théologique dans sa ville natale : le 9 avril 1678 il est ordonné prêtre et en 1680 il obtient le grade de docteur en théologie. Un avenir radieux et confortable s ouvre à lui, mais le destin en décidera autrement. 1 Jean-Baptiste de La Salle, Mémoire sur l habit, 1690, in Œuvres complètes, Rome, 1993, p Le terme FEC est repris dans la suite du mémoire afin de désigner les Frères des Écoles chrétiennes. 5

6 Ce destin prend d abord le visage de Nicolas Roland, un prêtre rémois fondateur d une congrégation féminine pour l éducation des jeunes filles pauvres, les Sœurs de l Enfant Jésus. À sa mort, le 27 avril 1678 (à 35 ans), il désigne Jean-Baptiste de La Salle, prêtre depuis une quinzaine de jours seulement, comme son exécuteur testamentaire. Il a pour charge, notamment, d obtenir des lettres patentes reconnaissant la jeune congrégation. C est chose faite en février Mais cela n aurait sans doute pas suffi pour engager plus profondément ce jeune prêtre dans l éducation des pauvres sans la rencontre d un autre personnage : Adrien Nyel. Lorsque ce dernier croise monsieur de La Salle sur les marches de la communauté des Sœurs de l Enfant Jésus, il a derrière lui tout un passé d éducateur, de fondateur d écoles de charité (pour enfants pauvres). Il arrive ainsi de Rouen, où il a la direction des différentes écoles de charité de la ville, sur la recommandation de madame Maillefer (née Jeanne Dubois) qui souhaite pour sa ville natale le même service éducatif que celui de la capitale normande. Le jeune prêtre rémois, pris pour conseiller, recommande avec sagesse la discrétion et, pour ce faire, invite monsieur Nyel à demeurer chez lui. En effet, la multiplication des œuvres caritatives en cette deuxième moitié du XVII e siècle grève le budget de nombreuses municipalités et elles sont souvent réticentes à de nouvelles initiatives. Le chanoine décide de faire les démarches nécessaires pour l installation de cette école avant que certains notables ne s y opposent, et dès le 15 avril , la première école ouvre ses portes, sous l autorité du curé de la paroisse. Il vient de mettre le doigt dans un engrenage qui engagera toute sa vie. 4 Monsieur Nyel voyageant beaucoup afin de fonder d autres écoles à Reims puis dans la région (il finira par rejoindre Rouen en octobre 1685) fait passer de La Salle de conseillerprotecteur à responsable d un groupe de laïcs maîtres d école. À Noël 1679, ce dernier leur trouve une maison pour vivre ensemble, puis les invite à sa table en juin 1680, avant de les y loger un an plus tard. Finalement, en 1682, il quitte la demeure familiale qu il vend, et s installe avec eux. Une page est tournée. Une autre l est avec l abandon de son canonicat à l été 1683, puis de sa fortune qu il distribue aux pauvres rémois lors de la famine de Son engagement est devenu total et définitif. 3 Georges Rigault, «Histoire générale de l Institut des Frères des Écoles chrétiennes», tome 1 : L œuvre religieuse et pédagogique de saint Jean-Baptiste de La Salle, Paris, Librairie Plon, 1937, p Dans le «Mémoire sur les commencements», repris par Blain, de La Salle écrit : Dieu, voulant m engager à prendre entièrement soin des écoles, le fit d une manière fort imperceptible, et en beaucoup de temps ; de sorte qu un engagement me conduisit dans un autre sans l avoir prévu dans le commencement.» in Cahiers Lasalliens N 7, Rome, 1961, p

7 Les ouvertures d écoles se succèdent dans différents diocèses tels qu en 1688 à Paris et en 1705 à Rouen. Un Institut de laïcs se met en place, d abord par le choix en 1684 d un habit particulier et par l adoption du nom de «Frères des Écoles chrétiennes» : - Ce sont des Frères et non des prêtres, associés pour une même mission. - L école est le lieu de leur mission. - Le christianisme est le référent premier, les enfants venant à l école pour y «faire leur salut». 5 Ainsi, les Frères accueillent prioritairement les enfants pauvres pour une formation de base : lecture, écriture et arithmétique. Le développement des écoles est dû à plusieurs facteurs 6 : 1/ De La Salle sait profiter des expériences de ses prédécesseurs (Jacques de Batencour, Charles Démia, Nicolas Barré ). 2/ Les écoles sont fondées financièrement par diverses rentes (mais non avec sa fortune), ce qui donne une stabilité à l œuvre, ainsi que la gratuité de l enseignement pour tous. 3/ Un Institut qui s étend sur plusieurs diocèses, permettant plus de liberté face aux ecclésiastiques locaux (curés et évêques). 4/ Les futurs maîtres sont formés pédagogiquement durant leur noviciat. Cette première école normale inculque aux Frères une même façon d enseigner. Cette uniformisation des méthodes d enseignement permet efficacité et facilité de mutation des Frères à tout moment. 7 5/ L enseignement est en français (au lieu du latin) afin d être adapté aux populations pauvres et du monde des artisans 8. 6/ L enseignement est simultané avec des groupes de niveaux. Toutes ces innovations vont faire le succès de ces écoles et attirer des élèves de couches sociales plus élevées : maîtres artisans, petite bourgeoisie. Cela n est pas du goût des maîtres des Petites écoles, ainsi que de la puissante corporation des Maîtres écrivains, qui intentent une série de procès à l encontre des FEC. Cela ne suffira pas à détruire le nouvel institut qui sera reconnu 5 Expression reprise souvent par Jean-Baptiste de La Salle dans ses écrits, notamment dans ses «Méditations pour le temps de la retraite» in Œuvres complètes, op. cit. (MR 198,3). 6 Cf. aussi le Schéma de la pensée de J-B de La Salle et des premiers Frères sur l école lasallienne à la fin de l introduction. 7 La création d un Institut de maîtres laïcs totalement dédiés à l éducation est novatrice. 8 Jean-Baptiste de La Salle parle régulièrement dans ses méditations des «enfants des artisans et des pauvres». 7

8 par le Parlement de Rouen en 1724 et par Rome l année suivante. Entre temps, Jean-Baptiste de La Salle a pu faire élire un premier Supérieur laïc en 1717, Frère Barthélemy, avant de rendre l âme le 7 avril Ainsi, le développement de l Institut peut se poursuivre au XVIII e siècle avec les Frères Supérieurs successifs : Barthélemy ( ), Timothée ( ), Claude ( ), Florence ( ) et enfin Agathon jusqu à sa mort en L Institut, en se développant et tout en privilégiant l école primaire, va s ouvrir à un enseignement plus technique, en lien avec la population locale : des écoles de mousses à Boulogne et Calais par exemple, ou encore l école dominicale 9 sur la paroisse de Saint-Sulpice. Le premier pensionnat est ouvert quelques mois en à Paris afin d accueillir une cinquantaine de jeunes Irlandais dont les parents étaient partis en exil avec le roi Jacques II d Angleterre. 10 Puis l arrivée à Saint-Yon, situé Rouen dans le faubourg de Saint-Sever dans la banlieue de Rouen (où la maison mère de l Institut s installe à partir de ), voit l ouverture du premier véritable pensionnat à la demande des négociants de la région rouennaise. Les parents ne paient pas la scolarité (gratuité 12 oblige), mais les frais de pension. Cela permet aux Frères de financer le noviciat et la retraite des Frères âgés. D autres pensionnats vont s ouvrir par la suite afin de permettre la survie de plusieurs écoles comme Maréville (Lorraine) en Mais vu les inconvénients que cela posait à la vie réglée de la communauté, le Chapitre général de 1751 en limita le nombre à neuf. Tout change avec le généralat du Frère Agathon, qui fut auparavant directeur de la maison de la Rossignolerie à Angers de 1768 à Les pensionnats auront alors un projet bien spécifique et un règlement particulier, différent des écoles primaires. Le nombre de pensionnats n augmente pas (il ne crée que celui de Carcassonne sur le modèle de Saint-Yon, Maréville et Angers), à la différence du nombre de pensionnaires! Six de ces établissements accueillaient chacun plus d une centaine d élèves : Saint-Yon, Maréville, Marseille, la Rossignolerie à Angers, Fort-Royal à la Martinique et Charlemagne à Carcassonne. Ceux-ci formeront l essentiel de notre étude. 9 Elle s appelle «Académie chrétienne» et procure des cours aux jeunes qui travaillent déjà. On y enseigne le catéchisme, la lecture, l écriture, la géométrie, le dessin, l architecture. L école ne dure que quatre ans : Les frais sont pris en charge par le roi Louis XIV en personne. 11 Saint-Yon est maison mère de 1705 à 1709, puis de 1715 à La question de la gratuité se pose tout au long du XVIII e siècle vu les difficultés financières de certains établissements. Plusieurs Chapitres généraux abordent ces questions. 8

9 Pourquoi ce changement et cette orientation? Il faut se demander quel type d enseignement était dispensé. Ainsi nous pourrons en déduire la population concernée. Beaucoup de ces enseignements portent sur la comptabilité et le négoce, le tout en français, sans latin. Donc le pensionnat s adresse à la bourgeoisie marchande. N y a-t-il donc pas un changement de mentalité dans cette bourgeoisie qui envoyait auparavant ses enfants dans les collèges en vue d entrer dans l administration (par un passage en université)? De plus, les collèges des Jésuites, qui offraient une éducation assez ouverte, ont été interdits en 1764 en France (suppression de l ordre par Rome en 1773). Les Oratoriens et les Eudistes qui reprennent un bon nombre de ces collèges, offrent une éducation plus classique et ne peuvent plus répondre aux nouvelles attentes des familles bourgeoises. Pourtant, dès la fin du XVII e et au début du XVIII e siècle, des pédagogues comme Lamy, Fleury ou Fénelon proposent un enseignement moins tourné vers la rhétorique mais plutôt vers les mathématiques ; et où le français précède le latin, notamment par l étude des auteurs français avant de se pencher sur les auteurs latins. Ces collèges, que ces novateurs appellent de leurs vœux, les FEC vont les réaliser, mais sans latin, en référence à leur tradition de ne pas enseigner cette langue. 13 Cette évolution va de paire avec le mouvement dit des «Lumières». À partir des années 1770, deux idées prédominent dans la formation des collèges : la formation professionnelle et la transmission des valeurs. 14 C est une vision d un collège qui ne destine pas les jeunes d abord vers les universités pour un métier lié à l administratif et à la justice, mais pour une formation tournée vers la fabrication (aujourd hui on parlerait d enseignement technique) et le commerce. C était déjà le souhait de Colbert au siècle précédent qui souhaitait, sur le modèle anglais, que la bourgeoisie et la noblesse françaises se tournent plus vers le grand commerce. Les FEC répondraient ainsi à une évolution de la société, une vision bien comprise par le Supérieur Agathon. Aussi, après une présentation des différents pensionnats, nous pourrons étudier infrastructures et règlement(s) dont celui de ce Frère Agathon, sans oublier d aborder la question de la gratuité, avant de nous intéresser à ceux qui vivaient dans ces pensionnats : Frères et pensionnaires. 13 C est d ailleurs pour cela que les FEC furent surnommés, notamment par Voltaire, «ignorantins». 14 Cf. Jean-Jacques Rousseau dans «Émile ou de l éducation». 9

10 Schéma de la pensée de J-B de La Salle et des premiers Frères sur l école lasallienne 15 Ignorance Conditions économiques défavorables des artisans et des pauvres Libertinage Aide financière pour une école gratuite École chrétienne Maîtres chrétiens et éducateurs compétents Instruction profane Formation sociale Instruction religieuse Métier Citoyen honnête Chrétien Au service de l Église et de l État 15 D après le livre du Frère Othmar Würth, «La pédagogie de J-B de La Salle»,Lasallianum, N 15, Rome, novembre 1972, p

11 Jean-Baptiste de La Salle ( ) Fondateur des Frères des Écoles chrétiennes 11

12 1 ère partie : PRÉSENTATION DES DIFFÉRENTS PENSIONNATS DES FEC AU XVIII e SIÈCLE «Presque toutes les communes qui entretiennent des Frères des Écoles chrétiennes, ayant peine à procurer une fort mince subsistance à ceux d entre eux qui sont en état de tenir actuellement les écoles, ne sauraient en entretenir qui n y soient employés. L Institut, pour supporter les charges ci-dessus, nécessaires à sa conversion, & pour n être pas à la charge du public, a acquis légalement de ses propres deniers, les maisons dites de Saint- Yon à Rouen, de la Rossignolerie à Angers, de Charlemagne à Carcassonne ; celles de Marseille, de Montpellier, & en partie de Saint- Omer ; il y a édifié des bâtiments & érigé des pensionnats, dans lesquels des enfants, de 9 à 15 ans, sont élevés avec les soins les plus assidus.» (Idée générale de l Institut des Frères des Écoles Chrétiennes. AN S 7046) 12

13 La douzaine de pensionnats 16 que les FEC développent au XVIII e siècle ne sont pas tous de même importance. La moitié ont plus de cent pensionnaires et sont de vrais lieux de formation qui font concurrence aux collèges. Parmi ceux-ci, trois ont une pension de force. Les six autres, qui ont moins de cent pensionnaires, sont plus des établissements fournissant un enseignement parallèle, sorte de primaire renforcé afin de pourvoir au financement des écoles primaires. Carte des différentes communautés de Frères des Écoles chrétiennes en 1792 Grand pensionnat avec maison de Force Petit pensionnat (moins de 100) Grand pensionnat (sans maison de force) 16 Nous ne prenons en considérations que les pensionnats perdurant au début de la Révolution, exception faite de Mirepoix qui fusionne avec Charlemagne. 13

14 I - Les trois pensionnats avec pension de force 17 Avec trois pensions de force conséquentes, les FEC gèrent l une des plus importantes quantités de personnes par lettre de cachet. 18 Ces personnes sont entre autres des religieux ou prêtres envoyés par leur congrégation ou leur évêque, mais aussi des membres de la noblesse ou de la haute et moyenne bourgeoisie. Beaucoup relèvent de problèmes psychiatriques, de sénilités, de libertinage La dangerosité d une partie de ces individus oblige les Frères à avoir des bâtiments spécifiques, où ils vivent séparés des autres pensionnaires, que ce soit pour le logement, les temps de récréation ou les offices religieux. Ainsi, les maisons avec pensionnaires de force sont celles qui font les plus importants travaux de construction et d aménagement. Cela profite aussi aux pensionnaires libres. A) Saint-Yon, le premier pensionnat Ouvert dès octobre 1705, le pensionnat se développe tout au long du XVIII e siècle sur le site de Saint-Yon (7 hectares) dans la banlieue de Rouen. 19 C est la population bourgeoise, commerçante et manufacturière, qui en fait la demande à Jean-Baptiste de La Salle. Celui-ci y répond favorablement ; cela lui permet d avoir des ressources pour ouvrir un noviciat sur place. Au début, le programme est le même que celui des écoles de charité, fruit de 25 années d expérience des FEC. Puis, l enseignement se spécifie s orientant aussi bien sur le catéchisme, le français et les mathématiques, que le commerce, la finance, le militaire, l architecture, l histoire, la géographie, l hydrographie, la musique (tous les jours, même le dimanche) et les langues vivantes. Soit tout ce qu un jeune homme peut apprendre à l exception du latin. Certains cours sont facultatifs et payants comme le dessin (douze livres) ou encore les mathématiques spéciales à la demande du Frère Agathon en Sans oublier la danse et l escrime, signe que 17 Pour ce qui concerne l historique des pensionnats, outre les Archives de la maison généralice, voir aussi Georges Rigault, «Histoire générale de l Institut des Frères des Écoles chrétiennes», tome 2 : Les disciples de saint Jean- Baptiste de La Salle dans la société du XVIII e siècle, Paris, Librairie Plon, 1938, p. 523 à À part quelques prisons d État comme la Bastille ou le donjon de Vincennes, la plupart des prisonniers par lettre de cachet sont détenus par des congrégations religieuses. 19 L arrivée des Frères sur Rouen date du printemps C est en juillet qu il loue, pour six ans, à la veuve du ministre Louvois, l espace de Saint-Yon situé dans le faubourg de Saint-Sever. À la mort de la propriétaire, les FEC achètent le manoir pour la somme de quinze mille livres, le 8 mai Cf. les écrits du Frère Émery aux AMG. Ils reprennent des extraits du Règlement général de Saint-Yon, disparu en 1792, selon Georges Rigault, op. cit., tome 2, p

15 la population appartient à une certaine catégorie sociale. Mais l épanouissement de la personne doit être global et équilibré. Aussi, s ajoutent à l enseignement des matières, des promenades, la pratique de jeux comme la paume, le mail, la boule, les quilles, le volant. Des jeux parfois violents si l on en croit le livre de comptes de Saint-Yon qui donne le nom pour 1792 de 23 élèves soignés pour plaies, fractures, foulures. 21 Par temps de pluie, des jeux d intérieur sont possibles comme les dames, les échecs, le jacquet, le trictrac et divers jeux de cartes. Entre les pensionnaires de force et libres, il y avait un groupe de pensionnaires dit «libertins», 22 placés non par lettre de cachet, mais par demande parentale. En effet, des pères y plaçaient leur fils au nom de l autorité paternelle toute puissante. L enseignement qu ils reçoivent est semblable à celui de la petite pension (pensionnaires libres), mais avec une discipline plus stricte qui peut se relâcher au fur et à mesure de l amendement des jeunes, ceux-ci pouvant parfois intégrer la pension libre. Cela n allait pas sans quelques difficultés car les jeunes étaient regroupés en dortoirs. Finalement, l aménagement de quelques chambres est décidé afin d isoler les plus violents. 23 Un accueil mis en brèche par l évolution des mœurs au XVIII e siècle, sous l impulsion notamment des philosophes de Lumières. 24 La pension de force est née à Saint-Yon du souhait de Nicolas-Pierre Camus De Pontcarré, Premier Président du Parlement de Normandie, suite à ses visites dans la pension libre et au bon ordre qu il y constatait. 25 Son intérêt et sa bienfaisance pour les écoles lasalliennes finirent par faire fléchir JBS en 1715, plutôt réticent au début. Un bâtiment à part est aménagé, avec des cellules. L accueil d aliénés commence le 23 mai 1726 avec l arrivée de Sauveur Machuel, à l esprit dérangé selon son père marchand libraire de Rouen. Le père verse la somme de livres (afin de construire un bâtiment approprié) ainsi que 88 livres annuelles. 26 Jusqu en 1740 différentes constructions donnent la physionomie que l on connaît de Saint- Yon AMG CK 566 et le livre du Frère Othmar Würth, op. cit. 22 L ouverture se fait aussi dès ADSM D 538. D ailleurs la violence pouvait aussi concerner les pensionnaires libres qui côtoyaient les libertins en classe comme lorsque des élèves essayèrent de pendre un des Frères en classe (AMG CK 566). 24 Ce système perdure jusqu au 14 décembre 1757 où une lettre royale interdit aux Frères de prendre des personnes sans lettre de cachet (ADSM C 13). Mais la pension de force accueille aussi des jeunes dès 14 ans. 25 Frère Lucard, «Annales de l Institut des Frères des Écoles chrétiennes», tome 1 : Depuis son origine jusqu à son approbation par le pape Benoît XIII, , Paris, Procure générale des Frères, 1883, p Frère Othmar Würth, op. cit., p Cf. les plans en annexes. C est de 1728 à 1734 qu est construite la grande chapelle. C est à cette occasion que s effectue le transfert des restes de Jean-Baptiste de la Salle depuis l église paroissiale. En 1737 la chapelle est encore embellie par des peintures et des tableaux. 15

16 Une école de formation est aussi installée à proximité afin de permettre aux jeunes Frères (novices en période d apprentissage scolaire et Frères du scolasticat supérieur) d approfondir leur enseignement avec l aide d un maître expérimenté. La maison accueille également des Frères âgés qui peuvent assurer quelques menus services. Les effectifs de la pension de force se maintiennent à 80 personnes (en 1786) 28, alors que ceux de la pension libre 29 explosent passant de 240 (en 1779) à 450 en 1790 avec une communauté d une centaine de Frères (dont des Frères en formation au noviciat, ainsi que des Frères âgés). Cette expansion est possible grâce aux travaux intérieurs effectués en Chaque chambre est équipée d un lit avec paillasse, matelas, traversin, deux couvertures de laine, draps ; ainsi que d une cruche d eau, d une cuvette et un vase de nuit. Les chambres sont non chauffées, sauf certaines de la pension de force, pour les plus riches, qui ont une cheminée. Les cellules des pensionnaires de force ont bien évidemment des barreaux. Il y a aussi quelques cachots pour les plus récalcitrants. Leur transfert demande souvent la présence de la maréchaussée. Les aliénés sont dans des chambres spécialement aménagées dont le lit est enclavé dans le mur et avec guichet à la porte. Pour le fonctionnement de cette grande maison, les Frères achètent progressivement des immeubles pour environ livres. Certains servent à y faire la classe, loger un chapelain. D autres sont plutôt des immeubles de rapport, dont la rente additionnée est de livres par an en Mais cela n est pas suffisant, et ce sont les revenus des deux pensions (libre et de force) qui permettent d équilibrer le budget. La pension s élève à 400 livres pour ceux de force (payés par l État) et à 500 pour les pensionnaires libres. Maison mère des FEC de 1705 à 1709 puis de 1715 à 1771, très vite ce lieu devint la plus grande communauté de l Institut. Le départ des Frères assurant le gouvernement de l Institut n a pas d incidence sur la primauté de Saint-Yon comme 1 ère communauté de Frères. Ainsi, nous avons 100 Frères en 1779, puis 125 en La Révolution fait baisser ce nombre à 75 (1790). Dans la première période (1777 à 1789) des années du généralat du Frère Agathon, c est de 30 à 40 postulants et novices qui sont en formation dans la maison normande pensionnaires le 18 février De 1728 à 1790, 125 meurent et sont enterrés dans le cimetière de Saint- Yon (dont 16 avaient moins de 16 ans et 56 plus de 60 ans). 23 sur les 80 sont considérés comme aliénés en Les pensionnaires libres ont entre 7 et 17 ans. 30 Cité par le Chanoine Farcy, «Le Manoir de Saint-Yon au Faubourg Saint-Sever de Rouen», Rouen, Édition Henri Defontaine, 1936, p Cf. Georges Rigault, op. cit., tome 2 p Le nombre de novices baisse avec la Révolution. 16

17 La Révolution met un terme à cette belle œuvre, comme tant d autres des FEC, ce que nous verrons plus loin. Le 23 juin 1791, les membres du District de Rouen remettent au Directoire départemental le procès-verbal du refus, par les Frères à Saint-Yon, du serment civique que doit prononcer tout fonctionnaire public. Les écoles leur sont retirées, mais ils continuent aux pensionnats (libre et de force, ce dernier n accueillant pratiquement plus que des aliénés) car ne relevant pas de l enseignement public. Après les Décrets supprimant toutes les congrégations, le 4 août 1792, puis les Corporations (18 août 1792), les Frères doivent quitter Saint-Yon en décembre de la même année. En 1793, les jardins et vergers sont loués à des particuliers tandis que les bâtiments accueillent des prisonniers de guerre, puis un casernement de 200 hommes, avant de devenir le 12 octobre 1793 «maison d arrêt pour renfermer les gens suspects». Plus de 500 personnes furent ainsi incarcérées, dont le dernier directeur de la maison, le Frère Aventin 32. Entre temps, la chapelle est pillée et les ossements de JBS sont dispersés sur le sol. En 1802, elle redevient lieu de culte et se trouve rattachée à la paroisse de Saint-Sever comme succursale, jusqu en L ensemble du manoir devient un asile d aliénés pour les deux sexes en 1820, 33 retrouvant ainsi une partie de ses fonctions anciennes. Des transformations et agrandissements sont effectués, permettant d accueillir 650 malades. Mais cela ne suffisant plus, en 1854, les hommes sont transférés ailleurs. Les femmes suivent en mai Le manoir retrouve alors un rôle éducatif avec l ouverture, le 1 er octobre 1880, d une École normale. 35 En 1819, les Frères reviennent à Rouen, récupèrent les restes du Fondateur en mai 1835 (un siècle après leur transfert), mais ne remettrons jamais plus les pieds à Saint-Yon. Le pensionnat de Saint-Yon étant le premier, c est lui qui va initier un programme éducatif spécifique, bien dans l esprit lasallien, où l expérimentation et la pratique priment sur la réflexion théorique et la programmation en amont. Cette création servira de modèle aux futurs autres pensionnats Pierre Vaillant de son nom civil, est né en Il est entré au noviciat de Saint-Yon en Il y décède. 33 Mais l ouverture n eut lieu que le 11 juillet 1825, administré par les Sœurs de Saint-Joseph de Cluny. 34 Les effectifs atteignent alors près de 900 femmes internées. 35 L École normale déménage en 1963 et un collège public prend la suite jusqu en 2012, date où le manoir accueille le Pôle Régional des Savoirs. 36 L importance de cette maison (maison généralice jusqu en 1771) fait que les FEC sont alors parfois appelés Frères de Saint-Yon ou Yontains. C est à partir de cette dénomination que Voltaire crée l expression Frères Ignorantins (ne parlant pas latin). 17

18 B) Maréville, la perle de la province orientale 37 Après Saint-Yon, Maréville 38 est sans doute la principale création des FEC au XVIII e siècle. 39 Lieu d éducation par la présence d une école et d un pensionnat libre, maison de rééducation avec la pension de force, espace de formation grâce à un noviciat et un scolasticat. L histoire du lieu remonte à la fin du XVI e siècle quand y est bâtit un hôpital pour lépreux et pestiférés 40 ( ), avant que le duc Léopold de Lorraine n en fasse une manufacture de bas et un lieu de renfermement (après des travaux) afin de limiter le vagabondage. 41 Vu les conditions de travail, la manufacture est fermée et, en 1745, elle devient maison de détention pour insoumis et aliénés. Les parents qui y renferment un de leurs enfants doivent demander l autorisation au lieutenant de police de Nancy et payer une pension annuelle de 300 livres. Les plus riches peuvent améliorer leur table. Les plus récalcitrants et dangereux sont écroués dans un des trente cachots appelés casemates. 42 Le roi Stanislas 43 n étant pas content du fonctionnement fait appel aux Frères quatre ans plus tard. La ville de Nancy, propriétaire des lieux, souhaite que les Frères s occupent aussi des pestiférés et des lépreux. Ils refusent, et un accord est finalement trouvé le 22 juillet 1749 entre les représentants de la ville, le roi Stanislas et le Frère Exupère, fondé de pouvoir du Frère Timothée, Supérieur général. Contre la somme de livres, versée par le roi Stanislas, ainsi que la rente annuelle de livres de la fondation Anne Fériet, les FEC s engagent à fournir au moins sept Frères pour s occuper de la maison de correction, 44 et enseigner gratuitement aux enfants pauvres des trois paroisses de Nancy et de ses faubourgs. Les Frères ont la pleine 37 Cf. notamment «Maréville», Bulletin des Écoles chrétiennes, 2 e année, N 2, mars 1908, p et 2 e année, N 3, mai 1908, p Maréville est aujourd hui intégré à la commune de Laxou, dans la banlieue de Nancy. 39 Elle est d ailleurs appelée le Saint-Yon de la province orientale. 40 C est une pieuse personne, Anne Fériet, qui est à l origine du projet, touchée par l état lamentable du logement des malades. C est le duc Charles III de Lorraine qui lui donne le terrain. 41 Environ 120 renfermés travaillaient à la manufacture. Le régime y est sévère avec plus de 12 heures de travail l été (moins l hiver car le lever se fait plus tard : il faut la lumière du jour pour travailler). 42 Chacune fait 10 pieds de long sur 8 de large et 8 en hauteur. Soit environ 3 mètres de long sur 2,4 de large. 43 Depuis 1737, la Lorraine est rattachée à la France et est remise en viager à l ancien roi de Pologne Stanislas, beau-père de Louis XV, et ce jusqu à sa mort en Il est le dernier duc de Lorraine. 44 Les Frères doivent recevoir toutes personnes envoyées par lettre de cachet du prince. Ils reçoivent alors 300 livres annuelles par détenu. 18

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