MOSEB Alimentation et activité physique en Suisse Sélection de 21 indicateurs du système de monitorage alimentation et activité physique expliqués en

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1 MOSEB Alimentation et activité physique en Suisse Sélection de 21 indicateurs du système de monitorage alimentation et activité physique expliqués en termes simples 2014

2 Partenaires Le système de monitorage utilise, dans toute la mesure du possible, les sources de données déjà établies. Aussi l Office fédéral de la santé publique (OFSP) exploite-t-il le MOSEB en étroite collaboration avec huit partenaires importants. Le recueil d indicateurs est en lien avec les systèmes existants des trois organisations suivantes : Les autres partenaires de l OFSP sont l Office fédéral du sport (OFSPO), l Office fédéral de la statistique (OFS), l Office fédéral de la sécurité alimentaire et des affaires vétérinaires (OSAV), l Office fédéral des routes (OFROU) et la Caisse nationale suisse en cas d accidents (Suva).

3 Bases pour la promotion de la santé et la prévention Le système de monitorage alimentation et activité physique (MOSEB) est un recueil complet de données représentatives relatives à l observation de la situation en Suisse de l alimentation et de l activité physique. Il a été développé dans le cadre du Programme national alimentation et activité physique (PNAAP) et repose sur les objectifs et priorités qui y sont définis pour la politique sanitaire du pays. Il s adresse aux experts travaillant dans l administration publique, dans les milieux de la politique, de l économie, de l éducation et de la recherche, de même qu aux organisations à but non lucratif, aux médias et à toute personne intéressée. Avec ses 54 indicateurs, le MOSEB fournit une base importante sur laquelle fonder la planification et la mise en œuvre de mesures de prévention en Suisse. De plus, le système facilite l accès à ces informations, de même que leur diffusion, en rendant accessible la totalité des données sur une plate-forme en ligne régulièrement mise à jour. Informations importantes et actuelles La présente publication expose 21 des 54 indicateurs. Elle explique pour quelles raisons ces paramètres sont pertinents et met en évidence les connaissances et les évolutions majeures, en indiquant également l origine de ces données. La sélection de ces indicateurs est composée de : 10 indicateurs directeurs, revêtant une importance stratégique pour la prévention 11 indicateurs complémentaires, relevant des nouveautés importantes ou des informations particulièrement pertinentes 1

4 6 thèmes centraux Les indicateurs du MOSEB s articulent autour de six domaines. Comme le montre le modèle d efficacité présenté sur la page ci-contre, les thèmes sont en lien étroit les uns avec les autres. Les conditions-cadres et les offres exercent une influence sensible sur les autres domaines. Prenons par exemple la recommandation selon laquelle il faut consommer cinq portions de fruits ou légumes par jour : la disponibilité en tout temps de ces produits influencera sensiblement la possibilité de la respecter. Les conditions-cadres et les offres marquent également de leur empreinte les connaissances et la motivation. Plus la population est informée des effets positifs de la pratique régulière d une activité physique, plus il est probable qu elle adapte son comportement en conséquence. Les comportements en matière d alimentation et d activité physique permettent de voir comment les recommandations sont concrètement mises en œuvre. Ils montrent à quel point l alimentation des enfants, des adolescents et des adultes est équilibrée et dans quelle mesure ils exercent une activité physique. Les comportements en matière d alimentation et d activité physique influent sur le poids corporel. Ces facteurs, parmi d autres, produisent des effets dont résulte, en définitive, un certain état de santé. 2

5 Conditions-cadres et offres Connaissances Comportement alimentaire Comportement en matière d activité physique Poids corporel Etat de santé 3

6 Les principales constatations La population suisse se nourrit-elle assez sainement? Bouge-t-elle assez? Est-elle toujours plus concernée par l excès de poids? L Enquête suisse sur la santé (ESS) est l enquête sur les thèmes de la santé la plus vaste et à plus grande échelle de Suisse. Elle est menée tous les cinq ans. Les données de la dernière enquête de 2012 révèlent que le nombre de personnes obèses et en surpoids a augmenté en Suisse au cours des cinq dernières années. La prévalence de traitements et de diagnostics du diabète, de l hypertension artérielle et de l hypercholestérolémie a augmenté en Parallèlement, davantage de personnes pratiquent une activité physique suffisante. Le comportement alimentaire des Suisses ne semble quant à lui toutefois pas idéal. En effet, la grande majorité de la population ne suit pas les recommandations alimentaires en ce qui concerne la consommation de fruits et de légumes. Augmentation du surpoids et de l obésité D après les nouveaux chiffres de l ESS 2012, 41 % de la population résidante suisse de 15 ans et plus sont touchés par le surpoids ou l obésité. La proportion de personnes obèses a notamment fortement augmenté ces vingt dernières années. Suite à une stagnation de la proportion des personnes en surpoids ou obèses entre 2002 et 2007, une telle progression n était pas vraiment prévisible. Sur la base d autres études, telles que le 6e rapport sur la nutrition en Suisse publié par l Office fédéral de la santé publique (OFSP) en 2012, on s attendait en effet plutôt à une stabilisation (cf. page 36). 4

7 Tendance à davantage d activité physique On constate une évolution positive au niveau des données relatives au comportement en matière d activité physique. La proportion de personnes suffisamment active s est en effet accrue depuis Actuellement, 73 % de notre population est suffisamment active. En d autres termes, ces personnes se conforment aux recommandations suisses en matière d activité physique ayant des effets positifs sur la santé. Simultanément, la part de personnes inactives, qui pratiquent moins de 30 minutes d activité physique par semaine, a reculé (cf. page 26). Consommation insuffisante de fruits et de légumes Les données de l ESS 2012 concernant la consommation de fruits et de légumes montrent que de nombreuses personnes n appliquent pas les recommandations de la pyramide alimentaire suisse cinq portions par jour soit trois portions de légumes et deux portions de fruits. Seuls 11 % de la population suivent ces recommendations. Risque accru de maladies non transmissibles Le surpoids et l obésité sont les principaux facteurs de risque de certaines maladies non transmissibles, qui génèrent des coûts élevés en Suisse (cf. page 46) : pathologies cardio-vasculaires, diabète mellitus de type 2 et certains types de cancers. L hypertension artérielle, l hypercholestérolémie, la consommation insuffisante de fruits et de légumes, le manque d activité physique, la consommation abusive d alcool et le tabagisme exercent eux aussi une influence considérable. Selon les résultats de l ESS 2012, après une stabilisation entre 2002 et 2007, le nombre de traitements et de diagnostics concernant l hypertension artérielle et l hypercholestérolémie a augmenté en 2012 (cf. page 44). 5

8 Stabilisation du poids corporel chez les enfants et les adolescents malgré des déficits en termes de comportement alimentaire et en matière d activité physique Comme l indique le Monitoring IMC des villes de Bâle, de Berne et de Zurich, un enfant sur cinq est concerné par le surpoids ou l obésité en Ces proportions sont restées stables depuis Les recommandations en matière d activité physique n ont été observées que par une minorité en 2010, et ce plus souvent par les garçons que par les filles. Ces chiffres sont également demeurés relativement stables depuis La consommation quotidienne de fruits chez les enfants et les adolescents s est légèrement accentuée entre 2002 et Toutefois, seuls 21 % consomment effectivement les deux portions de fruits quotidiennes recommandées (cf. pages 22, 28 et 38). 6

9 Autres informations Site Internet Outre le recueil des indicateurs, la page Internet du MOSEB répertorie des liens renvoyant à d autres projets suisses de monitorage : on y trouve également des questions standardisées pour les enquêtes dans les domaines de l alimentation et de l activité physique. Infomail Nutrition et activité physique Par le biais d une newsletter électronique, la section «Nutrition et activité physique» de l OFSP donne plusieurs fois par année des informations quant aux nouveautés de son secteur, et notamment quant au MOSEB et à l initiative actionsanté. Vous pouvez souscrire gratuitement à ce courriel d information sur le site de la Confédération. 7

10 Les 21 indicateurs en un coup d œil Cette publication se limite à 21 des 54 indicateurs du MOSEB. Le recueil complet peut être consulté en ligne à l adresse Connaissances Alignement du comportement alimentaire 12 sur les messages nutritionnels Motivations pour pratiquer une 14 activité sportive Obstacles à une alimentation saine 16 Comportement alimentaire Comportement alimentaire des adultes 20 Comportement alimentaire des enfants 22 et des adolescents Comportement en matière d activité physique Comportement de la population adulte 26 en matière d activité physique Comportement des enfants et des adolescents 28 en matière d activité physique Sédentarité 30 Activité physique lors des trajets quotidiens 32 Activité sportive 33 8

11 Poids corporel Indice de masse corporelle de la population adulte 36 Indice de masse corporelle des enfants 38 et des adolescents Tour de ventre 40 Satisfaction des enfants et des adolescents 40 avec leur propre poids Satisfaction des adultes avec leur 41 propre poids Etat de santé Maladies non transmissibles liées à l alimentation 44 et à l activité physique Coûts du surpoids et de l obésité 46 Coûts de l inactivité physique 48 Troubles du comportement alimentaire 50 Conditions-cadres et offres Offres en matière d alimentation et d activité 52 physique dans des cadres de vie spécifiques Actions de l économie 54 9

12 10

13 Connaissances

14 Alignement du comportement alimentaire sur les messages nutritionnels Chaque jour, de nombreuses décisions doivent être prises en termes d alimentation. Celles-ci reposent sur des circonstances et des motifs les plus divers. Une première indication de la «conscience alimentaire» de la population peut être mise en evidence par l attention que les individus portent ou non à leur nourriture. 68 % de la population suisse font attention à ce qu ils mangent, tandis que les autres ne prennent en compte aucun élément. Les femmes (75 %) s en préoccupent nettement davantage que les hommes (61 %). La proportion des personnes soucieuses de leur alimentation est restée stable entre 1992 et N.B. : cet indicateur correspond à l indicateur 4D de Promotion Santé Suisse. Etant donné que les pourcentages affichés sont arrondis à des chiffres entiers, il se peut que leur somme ne soit pas toujours de 100 %. Sources : Enquêtes suisse sur la santé 1992, 1997, 2002, 2007, 2012, Office fédéral de la statistique (OFS). 12

15 Attention portée à l alimentation Répartition, en % je ne fais attention à rien je fais attention à certaines choses 13

16 Motivations pour pratiquer une activité sportive Dès lors qu un individu dispose de connaissances sur les comportements favorables à la santé, la décision de les adopter dépendra de différents obstacles et facteurs de motivation. Cet indicateur montre ce qui motive la population suisse à pratiquer une activité physique. En 2014, 74 % de la population résidante âgée de 15 à 74 ans pratiquent une activité sportive. Les personnes interrogées ont dû indiquer l importance, pour elles, des différentes motivations sous-tendant leur activité sportive : le souci de rester en bonne santé (97 %) et le plaisir (96 %) sont des motivations importantes, voire très importantes pour la quasi-totalité des sportifs. La plupart fait en outre valoir que le sport leur permet également d être en forme et bien entraîné (92 %), de déconnecter (91 %) et de se détendre (85 %). La camaraderie, le fait de vivre des moments exceptionnels et d améliorer son apparence sont aussi cités comme raisons importantes, tandis que le fait de connaître ses limites et de comparer ses performances à celles des autres sont des arguments moins souvent mis en avant. Il ressort de ces résultats que la répartition entre les différents motifs a quasiment stagné entre 2008 et Sources : Sport Suisse 2008 et 2014 : Le comportement en matière de sport de la population suisse. Office fédéral du sport (OFSPO). 14

17 Motivations pour pratiquer une activité sport Appréciation des facteurs de motivation proposés (2014, plusieurs réponses possibles), en % Améliorer sa santé Prendre du plaisir Etre en forme et entraîné Penser à autre chose Se détendre Passer du temps avec des gens sympathiques Vivre des moments exceptionnels Améliorer son apparence Connaître ses limites Poursuivre des objectifs de performances personnelles Se mesurer à d autres 15

18 Obstacles à une alimentation saine Savoir se nourrir de manière saine et équilibrée ne signifie pas forcément appliquer ces connaissances. Si l on entend mener à bien des activités de prévention et de promotion de la santé, il est important de savoir ce qui empêche les individus de mettre leurs connaissances en pratique. Il existe de nombreux obstacles à une alimentation saine : le premier des facteurs invoqués est la prédilection pour la bonne chère (45 %). Parmi les autres facteurs fréquemment cités, on retiendra également le coût élevé d une alimentation saine (40 %), les contraintes du quotidien (38 %), le temps que suppose l achat et la préparation des denrées alimentaires concernées (32 %) ainsi que le manque de volonté (22 %). Une comparaison entre les dix dernières années révèle que si les obstacles ont été plus souvent cités en 2007 qu en 2002, ils l ont été moins souvent en Il convient notamment de souligner le facteur du prix, qui a été invoqué bien moins fréquemment qu en 2002 et en 2007 et qui n est plus l obstacle principal. Les facteurs touchant à l environnement, tels que l offre dans les restaurants et les magasins, le manque de soutien ou l opposition de l entourage ont été moins fréquemment cités en Sources : Enquêtes suisses sur la santé 2002, 2007 et 2012, OFS. 16

19 Obstacles à une alimentation saine Désignation d obstacles (plusieurs réponses possibles), en % Prédilection marquée pour la bonne chère Coûts élevés Habitudes et contraintes du quotidien Coût élevé en temps pour les achats Manque de volonté

20 18

21 Comportement alimentaire 19

22 Comportement alimentaire des adultes S alimenter de manière équilibrée en respectant ses besoins contribue largement au bien-être et à la promotion de la santé. Cet indicateur met en évidence dans quelle mesure la recommandation actuelle est appliquée, à savoir : cinq fruits et légumes par jour, comportant au moins trois portions de légumes et deux portions de fruits par jour. Seul un peu plus d un dixième de la population résidante applique cette recommandation chaque jour, et 8 autres pour cent au moins cinq jours par semaine. Avec 16 %, les femmes la suivent bien plus souvent que les hommes (6 %). Presque 10% des personnes interrogées font état d une (très) faible consommation de fruits et de légumes: elles mangent des fruits et légumes moins de 5 jours par semaine. N.B. : cet indicateur correspond à l indicateur 4B de Promotion Santé Suisse. Au vu d une modification de la formulation des questions (cf. ci-dessous) et de la catégorisation des réponses par l Enquête suisse sur la santé 2012, les données ne sont plus comparables avec celles des enquêtes précédentes. Ce changement permet toutefois de formuler une observation concernant le respect des recommandations actuelles en matière de consommation de fruits et de légumes. Source : Enquête suisse sur la santé 2012, OFS. Nouvelles questions : Habituellement, combien de jours par semaine mangez-vous des légumes ou de la salade, sans compter les pommes de terre, ou buvez-vous des jus de légumes? Et combien de portions de légumes, de salade ou de jus de légumes consommez-vous chaque jour en moyenne? Une portion correspond à la grosseur du poing, soit à une tomate, une grosse carotte, etc. Pour le jus de légumes, une portion correspond à 2 dl environ. En moyenne, combien de jours par semaine mangez-vous des fruits ou buvez-vous des jus de fruits? Et combien de portions de fruits ou de jus de fruits consommez-vous chaque jour en moyenne? Une portion correspond à la grosseur du poing, soit à une pomme, une poire, etc. Pour le jus de fruits, une portion correspond à 2 dl environ. 20

23 Consommation de fruits et de légumes Fréquence, en % Population totale Hommes Femmes fruits et légumes moins de 5 jours par semaine max. 2 portions, 5 jours par semaine ou plus 3 à 4 portions, 5 jours par semaine ou plus 5 portions et plus, 5 jours par semaine ou plus min. 2 portions de fruits et 3 portions de légumes, 7 jours par semaine 21

24 Comportement alimentaire des enfants et des adolescents L importance d une alimentation équilibrée est plus significative encore chez les enfants et les adolescents, puisqu elle joue un rôle majeur dans le développement physique et mental et qu elle les marquera pour l avenir. Cet indicateur illustre avec l exemple de la consommation de fruits comment le comportement alimentaire des enfants et des adolescents a évolué au cours des dernières années. En 2010, près de la moitié (48 %) des filles âgées de 11 à 15 ans a consommé des fruits chaque jour, tandis que ce taux tombe à 38 % chez les garçons du même âge. Les deux sexes confondus, la proportion de ceux qui ont consommé des fruits quotidiennement, ou au moins une fois par semaine, a légèrement augmenté entre 2002 et N.B. : cet indicateur correspond à l indicateur 4C de Promotion Santé Suisse. Source : Health Behavior of School Aged Children 2002, 2006 et Institut suisse de prévention de l alcoolisme et autres toxicomanies (ISPA). Question posée : «A quelle fréquence dans la semaine manges-tu ou bois-tu normalement les aliments suivants? 22

25 Consommation de fruits Fréquence, en % Filles Garçons Filles Garçons Filles Garçons rarement, jamais au moins une fois par semaine chaque jour (plusieurs fois) 23

26 24

27 Comportement en matière d activité physique

28 Comportement de la population adulte en matière d activité physique Exercer une activité physique protège de maladies très répandues, comme les maladies cardio-vasculaires, le diabète mellitus de type 2, l obésité, l ostéoporose et certains cancers (cancer du sein et du côlon), de même que des douleurs dorsales. Cet indicateur montre l évolution du comportement de la population adulte en Suisse entre 2002 et Près des trois quarts de la population suisse (72 %) bougent suffisamment. En d autres termes, ils respectent les recommandations minimales en matière d activité physique ayant des effets positifs sur la santé, à savoir, de 150 minutes d activité modérée ou de 75 minutes d activité intense par semaine. Cette constatation concerne les groupes «entraîné», «regulièrement actif» et «irrégulièrement actif». Entre 2002 et 2012, la proportion de la population physiquement active n a cessé d augmenter. 63 % appliquaient les recommandations en matière d activité physique en 2002, 67 % en 2007 et 72 % en Parmi les personnes ne suivant pas ces recommandations, 11 % sont inactifs selon les chiffres de 2012 : ils pratiquent par conséquent moins de 30 minutes d activité modérée et moins d une activité avec transpiration par semaine. Quant aux 17 % restants, ils sont partiellement actifs, avec au moins 30 minutes d activité physique modérée ou une activité avec transpiration par semaine. Avec 76 %, les hommes suivent bien plus souvent ces recommandations que les femmes (69 %). N.B. : cet indicateur correspond à l indicateur 3A de Promotion Santé Suisse et 1.1 de l Observatoire Sport et activité physique suisse. Sources : Enquêtes suisses sur la santé 2002, 2007 et 2012, OFS. Recommandations suisses en matière d activité physique ayant des effets positifs sur la santé : OFSPO, OFSP, Promotion Santé Suisse, Bureau de prévention des accidents (bpa), Suva, Réseau santé et activité physique Suisse. Activité physique ayant des effets positifs sur la santé. Macolin : OFSPO

29 Niveau d activité physique Répartition, en % entraîné : au moins 3 jours par semaine d activité physique avec transpiration régulièrement actif : au moins 30 minutes d activité physique d intensité moyenne (essoufflement) 5 jours par semaine irrégulièrement actif : au moins 150 minutes d activité physique d intensité moyenne par semaine ou activité avec transpiration au moins 2 jours par semaine partiellement actif : au moins 30 min. d activités physiques modérées ou une activité avec transpiration par semaine inactif : moins de 30 min. d activités physiques modérées et d activité avec transpiration par semaine 27

30 Comportement des enfants et des adolescents en matière d activité physique L activité physique est essentielle pour le développement physique, psychique et social des enfants. Du point de vue de la santé, au moins une heure d activité physique ou de sport par jour est recommandée aux enfants et aux adolescents. Cet indicateur révèle combien de jours par semaine les jeunes âgés de 11 à 15 ans respectent les recommandations (cadre extrascolaire) ainsi que l évolution à cet égard entre 2002 et Les filles (9 %) affirment nettement moins souvent pratiquer une activité physique au moins une heure par jour que les garçons (16 %). Ces proportions sont demeurées relativement stables entre 2002 et Toutefois, la part de filles et de garçons inactifs (qui pratiquent une activité physique d au moins 60 minutes au maximun deux jours par semaine) a légèrement reculé. Ces données sont à considérer avec précaution, car les activités sportives au sens strict du terme ne sont pas prises en compte dans le calcul. N.B. : étant donné que les pourcentages affichés sont arrondis à des chiffres entiers, il se peut que leur somme ne soit pas toujours de 100 %. Source : Health Behaviour of School Aged Children 2002, 2006 et Addiction Suisse 28

31 Activités physique extrascolaires Nombre de jours par semaine où une activité physique est pratiquée durant au moins 60 minutes, en % Filles Garçons Filles Garçons Filles Garçons 7 jours 5 à 6 jours 3 à 4 jours 1 à 2 jours 0 jour 29

32 Sédentarité Dans la société actuelle, les activités en position assise sont très nombreuses, que ce soit au travail, à la maison, pendant les loisirs ou les trajets. Non seulement le manque d activité physique mais un mode de vie sédentaire a des répercussions négatives sur notre santé. En effet, malgré une activité physique régulière durant les loisirs, les longues heures passées en position assise au quotidien ont néanmoins certains effets négatifs. En 2012, la moitié de la population suisse a indiqué rester assise ou sans bouger plus de cinq heures (300 minutes) par jour, tandis que l autre moitié a passé moins d heures dans cette position (valeur médiane). Avec 300 minutes, les hommes passent en moyenne 60 minutes de plus par jour en position assise que les femmes (240 minutes). Un quart (25 %) des répondants a révélé être assis chaque jour entre cinq heures et demie et huit heures et demie. Et ils sont même 15 % à adopter cette position plus de huit heures et demie par jour. Les heures passées à dormir ne sont pas comprises dans ces données. Source : Enquête suisse sur la santé 2012, OFS. 30

33 Nombre d heures en position assise par jour Répartition, en % Totale Femmes Hommes h30 ou plus de 5h30 à 8h30 de 2h30 à 5h30 2h30 heures ou moins 31

34 Indicateurs complémentaires permettant de nouvelles constatations Activité physique lors des trajets quotidiens L activité physique au quotidien les déplacements à pied ou à vélo, les travaux domestiques et le jardinage influent beaucoup sur le bien-être personnel et la santé. En comparant les données de 2012 avec celles de 2002, on constate que l activité physique s inscrivant dans le cadre des trajets quotidiens s est stabilisée. En 2012, 30 % de la population interrogée dit effectuer à pied et/ ou à vélo des trajets quotidiens de plus de 30 minutes. A noter qu ils étaient 29 % en 2002 et 32 % en Près de la moitié de la population (46 %) n a pas effectué de trajet à pied et/ou à vélo en Cette proportion avait légèrement diminué entre 2002 (46 %) et 2007 (37 %) pour augmenter à nouveau en Les femmes optent nettement plus souvent pour une activité physique lors des trajets quotidiens que les hommes : 32 % d entre elles se déplacent à pied et/ou à vélo, contre 27 % pour les hommes. Seules 42 % des femmes ne font pas les trajets quotidiens à pied et/ou à vélo, alors que ce pourcentage s élève à 52 % pour les hommes. Source : Enquêtes suisses sur la santé 2002, 2007 et 2012, OFS. 32

35 Activité sportive Le sport est un des éléments déterminants du comportement en matière d activité physique ; sa pratique est essentielle si l on entend mener un style de vie sain. Au cours des dernières décennies, les activités sportives régulières ont gagné en importance. La proportion de personnes pratiquant un sport deux fois par semaine ou plus est passée de 22 % dans les années 1970 à 52 % en Il n en reste pas moins que, malgré l explosion des sports au cours des dernières décennies, plus d un quart de la population (26 %) n en pratique pas. Notons enfin que la part des sportifs occasionnels, qui pratiquent moins d une fois par semaine, a baissé de 19 % en 1978 à 5 % en 2014, au bénéfice des personnes plus actives. Source : Etudes Swiss Olympic ; Sport Suisse 2000, 2008 et Réponses à la question de la fréquence hebdomadaire de pratique d un sport. 33

36 34

37 Poids corporel

38 Indice de masse corporelle de la population adulte Le surpoids et l obésité sont des facteurs de risque de maladies non transmissibles comme les maladies cardio-vasculaires, le diabète mellitus de type 2 et certaines formes de cancers. Les définitions du surpoids, de l obésité et du sous-poids reposent sur les valeurs limites de l indice de masse corporelle (IMC)*, conformément aux recommandations de l OMS. L IMC est un des paramètres utilisés pour évaluer le risque de maladies non transmissibles. Cet indicateur montre l évolution de l IMC de la population adulte résidante. Le nombre de personnes ayant un «poids normal», dans l ensemble de la population suisse, a diminué de près de 10 % en l espace de 20 ans (tombant de 65 % à 55 %). Aujourd hui, 41 % de la population est en surpoids ou obèse (contre 30 % en 1992). La proportion des personnes obèses, notamment, a fortement augmenté (d environ 50 %). La part des personnes en sous-poids s est, quant à elle, stabilisée. Dans l ensemble, la proportion de personnes en surpoids et obèses a affiché une stabilisation entre 2002 et 2007 pour à nouveau progresser en N.B. : cet indicateur correspond à l indicateur 2A de Promotion Santé Suisse et à l indicateur «Indice de masse corporelle» de l Observatoire suisse de la santé. Etant donné que les pourcentages affichés sont arrondis à des chiffres entiers, il se peut que leur somme ne soit pas toujours de 100 %. Sources : Enquêtes suisse sur la santé 1992, 1998, 2002, 2007 et OFS. * L IMC est calculé comme suit : (poids corporel en kg) / (taille en m 2 ) 36

39 Indice de masse corporelle de la population à partir de 15 ans (selon les déclarations des personnes interrogées) Répartition, en % Obésité (IMC >_ 30) Surpoids (25 <_ IMC < 30) Poids normal (18,5 <_ IMC < 25) Sous-poids (IMC < 18,5) 37

40 Indice de masse corporelle des enfants et des adolescents L obésité représente également un facteur de risque sérieux pour la santé des enfants et des adolescents ; il provoque souvent des souffrances psychiques et physiques. Notons que le calcul de l IMC est adapté à leur âge et à leur sexe. Cet indicateur montre l évolution de l IMC des enfants et des adolescents dans les villes de Bâle, de Berne et de Zurich (se basant sur des mesures). L écrasante majorité des enfants et des adolescents ayant fait l objet de l étude au cours des années scolaires 2005/06 et 2012/13 n était pas en surpoids. Toutefois, un enfant sur cinq était en surpoids (14,3 %), voire obèse (4,7 %, soit un total de 19 %). Ces proportions ont peu évolué au cours des dernières années : cette stabilisation générale est le résultat de changements au sein des degrés scolaires, qui se contrebalancent approximativement. Ainsi, si l on se penche sur la prévalence de surpoids par degré scolaire, on constate une légère régression au jardin d enfants (13 %), alors que la proportion des personnes en surpoids est restée stable dans les degrés primaires (21,8 %) et qu elle s est légèrement accrue dans les degrés supérieurs (25,7 %). N.B. : cet indicateur correspond à l indicateur 2C de Promotion Santé Suisse. Source : Monitoring des données de poids des services médicaux scolaires des villes de Bâle, Berne et Zurich. Evaluation comparative des données de l année scolaire 2012/13. Stamm H., Ceschi M., Gebert A., Guggenbühl L., Lamprecht M., Ledergerber M., Sperisen N., Staehelin K., Stronski Huwiler S., Tschumper A. Promotion Santé Suisse, document de travail 5,

41 Répartition des enfants obèses et en surpoids Moyenne de tous les degrés scolaires, en % 2005/2006 5,2 2006/2007 5,1 2007/2008 4,6 2008/2009 4,6 2009/2010 4,9 2010/2011 5,0 2011/2012 5,0 2012/2013 4,7 19,9 19,5 19,3 19,5 19,3 20,1 19,5 19,0 14,7 14,4 14,7 14,9 14,4 15,1 14,5 14,3 Obésité Surpoids (hors obésité) Excès de poids (surpoids et obésité compris) 39

42 Indicateurs complémentaires permettant des constatations nouvelles ou particulièrement pertinentes Tour de ventre La mesure du tour de ventre (Waist Circumference, WC) est un des indicateurs importants pour l évaluation du risque de maladies cardio-vasculaires. A noter qu en utilisant cette méthode pour évaluer les risques, on obtient des résultats supérieurs qu avec l IMC : 53 % de la population résidante suisse courent un risque élevé, voire aigu de souffrir de maladies cardio-vasculaires (WC >_ 80 cm pour les femmes, WC >_ 94 cm pour les hommes) Source : Enquête sur la consommation de sel de la population suisse. Service de néphrologie et Institut universitaire de médecine sociale et préventive du Centre hospitalier universitaire vaudois, Satisfaction des enfants et des adolescents avec leur propre poids Pour développer leurs sensations corporelles, il est capital que les enfants et les adolescents apprennent à apprécier correctement leur propre poids. Entre 1994 et 2010, la proportion d enfants et d adolescents y parvenant a sensiblement augmenté, passant de 48 % à 57 %. Dans le même temps, la part de ceux qui se trouvaient trop maigres est, elle, restée assez stable (1994 : 15 %, 2010 : 14 %), tandis que la part de ceux qui se trouvaient trop gros a nettement reculé (1994 : 37 %, 2010 : 29 %). Sources : Health Behavior of School Aged Children 1994, 1998, 2002, 2006 et Addiction Suisse. 40

43 Satisfaction des adultes avec leur propre poids Les mesures préconisées pour modifier le poids corporel ont d autant plus de chances d être couronnées de succès que les personnes concernées sont sensibilisées au problème et qu elles évaluent correctement leur poids corporel. L insatisfaction de son poids représente ainsi une motivation-clé pour faire évoluer le comportement. En Suisse, les trois quarts de la population adulte (76 %) sont satisfaits de leur poids. Si entre 1997 et 2007 cette proportion est restée relativement stable, à deux tiers (env. 67 %), elle a progressé en Par conséquent, la proportion des personnes n étant pas satisfaites, voire totalement insatisfaites de leur poids a diminué (2007 : 33 %, 2012 : 24 %). Parmi la population en surpoids et obèse, 58 % disent être assez satisfaits ou totalement satisfaits de leur poids corporel. Quant aux personnes de «poids normal», elles sont 89 % à faire cette même affirmation. Sources : Enquêtes suisses sur la santé 1997, 2002, 2007 et 2012, OFS. 41

44 42

45 Etat de santé

46 Maladies non transmissibles liées à l alimentation et à l activité physique D après l OMS, les maladies non transmissibles telles que les pathologies cardio-vasculaires, le diabète mellitus de type 2, le cancer ou encore les affections respiratoires chroniques sont responsables de 86 % de l ensemble des décès et de 77 % de la charge de morbidité dans la région Europe de l OMS. Ces problèmes de santé présentant des facteurs de risques communs, ils peuvent faire l objet de mesures communes. Sur les sept facteurs de risques principaux, cinq sont en lien avec l alimentation et l activité physique : l hypertension artérielle, l hypercholestérolémie, le surpoids/l obésité, la consommation insuffisante de fruits et de légumes et l inactivité physique. Les deux autres facteurs de risques sont le tabagisme et la consommation abusive d alcool. L indicateur représenté ci-dessous montre l évolution des traitements et des diagnostics de quelques maladies et facteurs de risques. S agissant du diabète, de l hypertension artérielle et de l hypercholestérolémie, le nombre des traitements et des diagnostics a augmenté en 2012, tandis que ces chiffres étaient restés relativement stables entre 2002 et Selon les déclarations des personnes interrogées, environ une personne sur six (16,2%) suivent un traitement contre l hypertension artérielle et 4 % contre le diabète en Suisse. Sources : Enquêtes suisses sur la santé 2002, 2007 et 2012, OFS. 44

47 Traitements et diagnostics médicaux Taux de traitements et de diagnostics médicaux, en % Traitements* 3,4 3,0 4,0 Diabète 14,0 15,0 16,2 Hypertension Diagnostics 3,8 4,5 4,7 Diabète 20,9 21,8 26,8 Hypertension 14,6 15,9 17,4 Hypercholestérolémie * Aucune indication concernant les traitements médicaux de l hypercholestérolémie et d autres troubles liés à l alimentation et à l activité physique. 45

48 Coûts du surpoids et de l obésité Le surpoids et l obésité ont non seulement des conséquences sanitaires pour les personnes qui en souffrent, mais également un impact économique considérable. L évaluation des coûts engendrés par le surpoids, l obésité et les maladies connexes montre clairement qu il y a lieu de prendre des mesures, mesures qui sont d ailleurs porteuses du point de vue financier. Cet indicateur présente l évolution des coûts. Deux types de coûts au moins sont liés au surpoids et à l obésité : les coûts directs, d une part, qui résultent des interventions visant à réduire le poids corporel, et les coûts indirects, d autre part, qui sont imputables aux maladies en lien avec le surpoids ou l obésité. Les coûts globaux du surpoids et de l obésité s élèvent à quelque 8 milliards de francs et ont ainsi progressé d un peu plus de 2 milliards depuis Seuls 77 millions soit 1 % du total correspondent aux coûts directs. Cette somme comprend les dépenses pour les médicaments (p. ex., anorexigènes), les consultations (en diététique) de même que les coûts liés aux opérations chirurgicales (p. ex., bypass gastrique). Selon les évaluations, les coûts directs des maladies liées au surpoids notamment le traitement du diabète et de l hypertension représentent quelque 4,7 milliards de francs supplémentaires. Les coûts indirects de ces maladies sont chiffrés à environ 3,3 milliards de francs et comportent les coûts des décès prématurés et des incapacités de travail. Sources : Cost of obesity in Switzerland in 2012, Schneider H., Venetz W. Datagen SA, Overweight and obesity in Switzerland. Schneider H., Venetz W., Gallani Beradro C. Health Econ,

49 Les coûts des maladies induites par le surpoids et l obésité Coûts directs et indirects, en milliards de francs 2002* 2, ,9 5,8 1, ,7 8,0 3,3 coûts directs coûts indirects coûts totaux * Pour 2002, seuls les coûts totaux sont disponibles. 47

50 Coûts de l inactivité physique L inactivité physique augmente le risque de différentes maladies non transmissibles telles que les pathologies coronariennes, l hypertension artérielle, le diabète mellitus de type 2, les cancers du sein et de l intestin ainsi que la dépression. Outre les problèmes de santé, ces maladies génèrent aussi des coûts élevés pour la société. En effet, elles déclenchent, d une part, des coûts médicaux directs pour leurs traitements et, d autre part, des coûts indirects liés à l absentéisme, à l incapacité de travail permanente et à une mort prématurée. Dans un premier temps, cette enquête a déterminé la part de responsabilité de l inactivité physique dans différentes maladies : les coûts de l inactivité ont ensuite été calculés sur cette base. Les coûts totaux liés à l inactivité physique s élèvent à 2,5 milliards de francs, ce qui correspond à une augmentation de 6 % depuis A noter que les coûts indirects de l inactivité représentent plus de la moitié de ces coûts totaux (54 %). Les maux de dos (39 %), les maladies cardiovasculaires (hypertension artérielle, attaques cérébrales et pathologies coronariennes : 29 %) ainsi que les dépressions (27 %) sont les principales sources de coûts indirects. Sources : Die Kosten der körperlichen Inaktivität in der Schweiz. Smala A., Beeler I. et Szucs T. D. Etude sur demande de l Institut des sciences et du sport de l OFSPO, de la Suva et du bpa, Kosten der körperlichen Inaktivität in der Schweiz. Schlussbericht. Mattli R., Hess S., Maurer M., Eichler K., Pletscher M. et Wieser S. Zürcher Hochschule für Angewandte Wissenschaften sur demande de l OFSP,

51 Coûts de l inactivité Coûts directs et indirects, en milliards de francs coûts directs coûts indirects coûts totaux 49

52 Indicateurs complémentaires permettant des constatations nouvelles ou particulièrement pertinentes Troubles du comportement alimentaire Les personnes victimes de troubles du comportement alimentaire subissent de lourdes conséquences physiques, psychiques et sociales, pouvant aller jusqu à l invalidité, voire la mort, dans les cas extrêmes. Dès lors, ces pathologies revêtent une importance significative sur les plans clinique et social. 3,5 % des personnes résidant en Suisse souffrent d une ou de plusieurs formes de troubles alimentaires au cours de leur vie (anorexia nervosa, boulimia nervosa, binge-eating disorder). Les femmes sont presque quatre fois plus touchées par ces troubles que les hommes (5,3 % contre 1,5 %). 1,2 % des femmes et 0,2 % des hommes souffrent d anorexie, 2,4 % des femmes et 0,9 % des hommes de boulimie et 2,4 % des femmes et 0,7 % des hommes de frénésie alimentaire. Source : Prävalenz von Essstörungen in der Schweiz. Schnyder U., Milos G., Mohler- Kuo M., Dermota P. Universitätsspital Zürich und Universität Zürich, 2012 (disponible en allemand uniquement 50

53 Conditions-cadres et offres

54 Offres en matière d alimentation et d activité physique dans des cadres de vie spécifiques Les thèmes de l alimentation et de l exercice physique ne concernent pas uniquement le comportement individuel. En effet, ils s inscrivent aussi dans des structures, qui sont plus ou moins favorables à l adoption d un mode de vie sain. Le système de formation et, en particulier, les écoles jouent un rôle primordial à cet égard. Cet indicateur montre comment les thèmes de l alimentation et de l activité physique sont ancrés dans les écoles. Des recommandations en matière d alimentation, d activité physique et de poids corporel sain (comme passer la récréation dehors) ont été émises dans 50 % des écoles examinées en Dans 23 % des écoles, il existe même des règles formelles à cet effet (interdiction de distributeurs de boissons sucrées, p. ex.). En 2012, la majorité des écoles a abordé ces thèmes également en dehors des heures obligatoires de gymnastique et d économie familiale. Par contre, entre 2009 et 2012, on a constaté une augmentation des écoles n ayant émis aucune recommandation à cet effet. La sensibilisation aux thèmes de l alimentation, de l activité physique et du poids corporel sain semble ainsi avoir décliné à l heure actuelle. Source : Activité physique et alimentation dans les écoles suisses. Résultats de l étude comparative menée auprès des directions d écoles en Suisse et dans la principauté du Liechtenstein. Ehmig S., Furrer C., Lenares, J. Sur mandat de Promotion Santé Suisse, 2009 Activité physique et alimentation dans les écoles suisses. Résultats du deuxième sondage mené auprès des directions d écoles en Suisse et dans la Principauté du Liechtenstein. Dubowicz A., Camerini A.-L., Ludolph R., Amann J., Schulz, P. J. Promotion Santé Suisse, Document de travail 10, 2013 Réponses à la question de savoir si l école aborde les thèmes de l alimentation, de l activité physique et du poids en dehors des heures de gymnastique et d économie familiale (plusieurs réponses possibles). 52

55 Ancrage des thèmes de l alimentation, de l activité physique et du poids corporel sain dans les écoles publiques suisses Désignations, en % Recommandations à l intention des enseignants Règles sur les thèmes de l alimentation, de l activité physique et du poids corporel sain 28 Thèmes ancrés dans le plan d études Thèmes ancrés dans les lignes directrices de l école Thèmes pris en compte autrement Aucune règle/recommandation

56 Actions de l économie La capacité à s alimenter de manière équilibrée et à exercer une activité physique suffisante dépend de l offre proposée dans ces domaines. On entend par là des prestations telles que la mise à disposition d infrastructures sportives et d équipements favorisant l activité physique qui soient facilement accessibles, une offre de denrées alimentaires allégées en sucre, en matières grasses ou en sel, ou encore la restriction de la publicité ciblant les enfants. L initiative «actionsanté», mise en place par l OFSP dans le cadre du PNAAP, a pour vocation d inciter les entreprises à améliorer ou à adapter leurs offres en matière d alimentation et d activité physique. Depuis son lancement en 2009, «actionsanté» est parvenue à gagner 18 acteurs importants à sa cause, à savoir des représentants de la grande distribution et de la distribution alimentaire, d une part, et des fabricants de denrées alimentaires, d autre part. Depuis fin 2009, le nombre d actions a augmenté de 5 à 31. Parmi les points essentiels traités dans le cadre de ces actions, on signalera notamment la réduction de la teneur en matières grasses, en sucre et en sel des denrées alimentaires, l amélioration de la qualité des matières grasses, l optimisation de l offre alimentaire ainsi que l abandon des publicités ciblant les enfants de moins de 12 ans. Source : «actionsanté», OFSP. 54

57 Engagement des entreprises en matière de santé Nombre des partenaires «actionsanté» et actions Partenaires Actions Fin 2009 Fin 2010 Fin 2011 Fin 2012 Fin 2013 Mai

58 Impressum Editeur Office fédéral de la santé publique Date de publication : septmbre 2014 Numéro de publication OFSP : 2014-OEG-31 Textes, suivi scientifique et soutien Nadine Stoffel-Kurt, Kathrin Favero, Nicole Ruch, Alberto Marcacci (Office fédéral de la santé publique) Esther Camenzind-Frey (Office fédéral de la sécurité alimentaire et des affaires vétérinaires) Thomas Wyss (Office fédéral du sport) Renaud Lieberherr, Ueli Oetliker (Office fédéral de la statistique) Heidi Meyer (Office fédéral des routes) Lisa Guggenbühl (Promotion Santé Suisse) Edith Müller (Caisse nationale suisse en cas d accidents Suva) Florence Moreau-Gruet (Observatoire suisse de la santé) Hanspeter Stamm, Doris Wiegand, Markus Lamprecht (Observatoire sport et activité physique Suisse, L&S Sozialforschung und Beratung AG) Andreas Renggli (Polarstern GmbH) Layout Erich Brechbühl (Mixer) Commandes Publication également disponible en allemand et en italien. OFCL, Publications fédérales, 3003 Berne verkauf.zivil@bbl.admin.ch Numéro de commande : f Contact Office fédéral de la santé publique OFSP Section Nutrition et activité physique 3003 Berne moseb@bag.admin.ch 56

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