Questions réponses de la partie «Sûreté Nucléaire»

Dimension: px
Commencer à balayer dès la page:

Download "Questions réponses de la partie «Sûreté Nucléaire»"

Transcription

1 Questions réponses de la partie «Sûreté Nucléaire» Comment se déroule un accident grave dans une centrale nucléaire? 1 Est-ce que je suis irradié? 3 Qui fait quoi lors d un accident? 3 Est-ce que l échange des informations est garanti? 5 Quels sont les effets du rayonnement? 5 Quelles mesures sont entamées pour me protéger? 6 Pourquoi est-ce que je dois rester à l intérieur de la maison? 9 Où se trouve mon comprimé d iodure de potassium? 11 Et si j étais à l extérieur lors du passage d un nuage radioactif? 12 Comment se déroulera une évacuation? 13 Est-ce que mes affaires personnelles seront protégées? 14 Vers où est-ce que je peux me diriger? 14 Est-ce qu il y a des précautions spéciales pour les denrées alimentaires, des produits agricoles et du bétail? 15 Et après l accident? 17 Abréviations? 18 Comment se déroule un accident grave dans une centrale nucléaire? En cas d'accident grave dans une centrale nucléaire, les rejets radioactifs dans l'environnement ne seront probablement pas immédiats. Une perte d'eau de refroidissement peut entraîner dans un réacteur en fonctionnement un échauffement incontrôlé du combustible nucléaire et provoquer sa fusion partielle. La plus grande partie des substances radioactives libérées dans un tel cas restera pour un certain temps confiné à l'intérieur du bâtiment réacteur. Une pression trop élevée dans le bâtiment réacteur pourrait cependant entraîner le rejet massif de substances radioactives dans l'environnement. Le laps de temps entre l'accident et les rejets vers l'extérieur peut varier de quelques heures à quelques jours suivant le déroulement de l'accident. Dispersion des aérosols radioactifs rejetés dans l'atmosphère nuage radioactif emporté par le vent dépôt au sol

2 2 On distingue généralement 3 phases différentes en cas d accident nucléaire: la phase initiale; c'est-à-dire la phase avant rejets de substances radioactives dans l'atmosphère; la phase accidentelle: lorsque les substances radioactives rejetées dans l'atmosphère sont entraînées par les vents dominants et donnent lieu à une exposition externe par le nuage radioactif et une exposition interne par des aérosols inhalés; la phase post-accidentelle: cette phase peut perdurer des jours, mois, voir des années. Cette phase est caractérisée par l'exposition externe liée aux substances radioactives déposées au sol et par l'exposition interne par des denrées alimentaires contaminées. Explications : Les Allemands ont créé le terme Super-GAU (Größter Anzunehmender Unfall) pour désigner l accident le plus grave pensable qui n est plus contrôlable par les systèmes de sécurité. Les scénarii et les conséquences d un tel accident dépendent de la conception du réacteur nucléaire. Pour certaines installations, l accident le plus grave est une excursion de puissance, c. à. d. la réaction de fission nucléaire (réaction en chaîne) n est plus contrôlable ce qui mène à une exorbitante production d énergie en très peu de temps jusqu à l explosion du réacteur (Accident de Tchernobyl). La conception dont les centrales occidentales sont construites garanti à tout moment que la réaction de fission reste en équilibre en utilisant les lois de la physique. Ainsi toute augmentation de la température mène automatiquement à une diminution de la population des neutrons ce qui, bien sûr, réduit le nombre de fissions et donc la production de chaleur. Or, la production de chaleur ne s arrête pas complètement après l arrêt des réactions de fissions. Un refroidissement actif reste nécessaire pour maintenir les températures du cœur du réacteur à un niveau raisonnablement bas. Dans une telle conception de réacteur, l accident le plus grave est imaginable si, suite à une rupture du circuit primaire du réacteur un refroidissement actif du cœur du réacteur n est plus possible. Malgré l enceinte de confinement, l eau chargée en éléments radioactifs pourrait alors se répandre dans l atmosphère (sous forme de vapeur) ou dans les rivières des alentours. En général ces vapeurs peuvent encore être retenues par le confinement pendant un certain temps, allant jusqu à 24 heures. Ceci permet de prendre toutes les précautions nécessaires. Au pire des cas, ceci mène alors à la fusion du cœur du réacteur, un scénario qui suppose que le cœur d'un réacteur fonde, perce la cuve, perce le radier de l'enceinte de confinement et s'enfonce dans la terre. Toutefois, il y a des moyens dits " ultimes " pour refroidir le cœur fondu et le maintenir dans l'enceinte. Dans le cas où ces systèmes viendraient à faillir, le

3 3 percement du radier prendrait plusieurs jours, laissant un certain délai pour prendre toutes les dispositions en matière de protection. Ces accidents hypothétiques sont classés par les autorités françaises en accidents «types». Leurs conséquences sur l environnement et les risques associés pour la santé sont calculés et projetés sur les régions entourant les centrales nucléaires. Ces projections permettent aussi au Luxembourg de prévoir les précautions nécessaires pour protéger au maximum la population. Bien qu un tel accident aurait de très sérieuses répercutions sur le Luxembourg, les conséquences d un accident dans une centrale nucléaire ne sont pas à confondre avec celles de l explosion d une bombe atomique. Un accident à Cattenom ne provoquerait pas les ondes de pression ou de chaleur qui ont coûté la vie à habitants de Hiroshima. Il est dès lors improbable qu il y ait des victimes immédiates à l extérieur du site nucléaire suite aux effets directs de l accident nucléaire. Cependant, une augmentation du risque de maladies, dont notamment des cancers, à long terme serait probable. Est-ce que je suis irradié? En cas de rejets de substances radioactives dans l'atmosphère, des aérosols radioactifs sont entraînés par les vents dominants en fonction de la situation météorologique. Ces substances sont susceptibles de provoquer une irradiation de l'homme par: une exposition externe par les aérosols et gaz radioactifs contenus dans l'air au moment du passage du nuage radioactif; une exposition externe par les aérosols radioactifs déposés sur le sol (fallout); une exposition interne par inhalation des aérosols contenus dans l'air, une exposition externe par des denrées alimentaires contaminées. Qui fait quoi lors d un accident? L'organisation générale de la communication entre les différents acteurs lors de la mise en œuvre du plan d'intervention est reprise dans le schéma suivant.

4 4 1. Cellule de coordination: Estimation de la situation radiologique, avis de mise en œuvre de mesures de prévention et de protection 2. Situation radiologique: Évaluation de la situation radiologique moyennant les informations reçues par les organisations internationales (EMERCON, ECURIE, EURDEP,...), des administrations compétentes des pays voisins, par le réseau national de mesure et d'alerte automatiques, par le groupe NBC de la protection civile 3. Service Information et Presse du Ministère d'etat: Responsable pour la coordination des communiqués de presse, des conférences de presse 4. Gouvernement et ministères respectifs: Responsables de la prise de décisions des mesures de prévention et de protection 5. Cellule d'exécution: Administrations et organisations chargées de la mise en œuvre des mesures de protection et de prévention (Protection Civile, police, armée ) 6. Administrations communales: Certaines obligations incombent aux administrations communales, p.ex. la distribution de comprimés d'iodure de potassium à la population 7. L'exploitant de la Centrale électronucléaire de Cattenom: Responsable pour l'alerte directe des administrations compétentes luxembourgeoises 8. La préfecture de la Lorraine: Échange d'informations et coordination des mesures de prévention et de protection au niveau régional. 9. Autorité de Sûreté Nucléaire (ASN, avant : DGSNR):

5 5 Échange d'informations et coordination des mesures de prévention et coordination avec l'autorité française de la sûreté nucléaire 10. Institut de Radioprotection et de la Sûreté Nucléaire (IRSN): Échange d'informations techniques, diagnostic, pronostic 11. Agence Internationale de l'energie Atomique à Vienne (AIEA): Échange d'informations dans le cadre de la Convention internationale d'information rapide en cas d'urgence radiologique (EMERCON) 12. Commission Européenne: Échange d'informations dans le cadre des accords communautaires: ECURIE (European Community Urgent Radiological Information Exchange) et EURDEP (European Union Radiological Data Exchange Platform) 13. Administrations compétentes des pays voisins, Sarre, Rhénanie-Palatinat, Belgique France, etc. : Échange d'informations et coordination des mesures de prévention et coordination au plan régional Est-ce que l échange des informations est garanti? Conformément à un accord bilatéral entre le Luxembourg et la France, les administrations françaises sont tenues d'informer sans délais les autorités luxembourgeoises en cas d'un accident dans la centrale de Cattenom. Pour des raisons pratiques, les procédures de communication établies entre les deux pays prévoient une alerte des autorités luxembourgeoises par l'exploitant de la centrale nucléaire. Pour permettre une alerte et une communication efficace entre l'exploitant les autorités régionales françaises, ainsi que les autorités du Luxembourg, de Rhénanie-Palatinat et de la Sarre, un système de communication a été établie qui est géré par l'exploitant de la centrale de Cattenom. Le système SELCA (Système d'echange et de Liaison entre Cattenom et les Autorités) consiste en un réseau de lignes téléphoniques spécialisées. Actuellement, la télécopie est utilisée comme moyen de communication. Les exercices de mise en œuvre des plans d'urgence ont cependant montré que la télécopie présente des défauts importants en cas de communication d'urgence. Pour cette raison, des moyens de communication plus appropriés, utilisant des technologies électroniques, sont en cours de préparation, sans pour autant compromettre la fiabilité. Quels sont les effets du rayonnement? En fonction de la dose reçue lors de l'exposition aux rayonnements ionisants, on distingue entre des effets directs et effets à long terme. Les effets directs sont des effets aigus qui apparaissent après une irradiation très élevée. Ils se traduisent par des nausées, vomissements, brûlures de la peau, diarrhée, convulsions, chute des lymphocytes etc... Ces effets apparaissent quelques heures voir quelques jours après l'irradiation.

6 6 En cas d'accident à la centrale électronucléaire de Cattenom, les doses reçues par la population luxembourgeoise ne seraient pas telles qu'elles puissent provoquer des effets aigus. Cependant, dans le cas d'un accident, il n'est pas exclu que certaines parties de la population seraient soumises à des expositions pouvant provoquer des effets à long terme, c'est-à-dire le développement d'un cancer. Le temps de latence, c'est-à-dire le laps de temps entre l'exposition aux rayonnements et le développement d'un cancer varie de 4 à 5 ans pour un cancer de la thyroïde et la leucémie et de ans, voire plus, pour le développement de cancers solides. Les mesures à prendre en cas d'un accident nucléaire à Cattenom visent à minimiser les effets à long terme potentiels. Quelles mesures sont entamées pour me protéger? Les mesures de prévention et de protection à envisager en cas d'accident nucléaire pour protéger la population contre les effets de radioactivité sont limitées. Ce sont : - l'évacuation, - la mise à l'abri (le confinement dans les habitations), - l'absorption d'iodure stable, - l'intervention au niveau des denrées alimentaires. L'évacuation est une mesure de prévention très lourde, difficile à mettre en œuvre, limitée à une durée déterminée et visant une population particulièrement exposée aux rayonnements ionisants. La mise à l'abri est une mesure préventive relativement facile à mettre en œuvre mais également très limitée dans le temps (au maximum 24 heures). L'absorption de comprimés d'iodure de potassium est une mesure particulièrement efficace pour protéger la thyroïde des enfants et des adolescents. L'intervention au niveau des denrées alimentaires vise à minimiser la contamination interne de l'homme. Ces mesures sont typiques à mettre en œuvre dans une phase post-accidentelle.

7 7 Les mesures particulières de prévention et de protection peuvent être: - le retour et séjour préventifs dans les maisons - la mise à l'abri dans les maisons et les caves (confinement) - le contrôle des accès des zones présentant un risque de contamination - la distribution de comprimés d'iodure de potassium à la population et l'information de la population concernant leur emploi - l'absorption de comprimés d'iodure de potassium - le retour organisé au foyer des enfants dans les écoles, garderies, etc., ou leur maintien provisoire sur place - l'évacuation préventive, temporaire ou prolongée de la partie de la population affectée - la réduction de la ventilation naturelle et artificielle des habitations - les mesures préventives concernant la protection de denrées alimentaires, de produits agricoles et du bétail. - la déconnexion des systèmes de collecte d'eau de pluie - la protection respiratoire individuelle - l'utilisation de vêtements de protection - les précautions d'hygiène individuelle - la décontamination des personnes - la décontamination des biens - la décontamination des surfaces agricoles - le contrôle et la protection de denrées alimentaires, des produits agricoles et du bétail - les restrictions concernant l'utilisation des denrées alimentaires - le contrôle et la décontamination de biens transférés hors des zones contaminées - les restrictions ou la suspension de certaines activités de plein air - la vidange des réservoirs contenant de l'eau de pluie contaminée - les restrictions de l'utilisation des boues d'épurations - le changement des filtres des climatisations, filtres d'aération etc - l'aménagement de zones contrôlées pour le stockage de biens contaminés

8 8 - etc... Ces différentes mesures de prévention et de protection sont à mettre en place en fonction des différentes phases et suivant les instructions des autorités. Le plan particulier d'intervention fixe les niveaux d'intervention en cas d'une situation d'urgence radiologique: Des niveaux d'intervention sont fixés pour la mise à l'abri, l'absorption de comprimés d'iodure de potassium ainsi que pour l'évacuation. Ces niveaux d'intervention en vigueur sont repris au tableau suivant. Mesure de prévention - Niveau d'intervention Dose protection Mise à l'abri 3-25 msv msv Dose efficace Dose thyroïde Absorption d'iodure de potassium msv Dose thyroïde Evacuation msv msv Dose efficace Dose thyroïde Les niveaux d'intervention se réfèrent à une dose reçue endéans sept jours, ayant comme référence l'enfant exposé et admettant qu'aucune mesure préventive n'a eu lieu. Sont prises en considération l'irradiation externe et l'irradiation interne par inhalation. Des niveaux maximaux admissibles de contamination radioactive pour les denrées alimentaires et les aliments pour bétails après un accident nucléaire ou dans toute autre situation d'urgence radiologique sont fixés par la législation européenne (Règlements EURATOM:87/3954; 89/2218; 89/994; 90/770). Les niveaux de référence pour limiter l'exposition du personnel d'intervention en termes de dose efficace sont fixés à 50 msv et à 250 msv pour sauver des vies humaines lors de la phase accidentelle. Seuls des volontaires peuvent être soumis à une telle exposition ayant reçu une formation appropriée sur les risques radiologiques encourus. Pour la phase post-accidentelle, les limites en vigueur sont celles pour les travailleurs professionnellement exposés aux rayonnements ionisants, ( Dose efficace 10 msv/année et dose aux organes: cristallin: 150 msv/année; peau: 500 msv/année; mains, avant-bras, pieds, chevilles: 500 msv/année) Au Luxembourg, la priorité est donnée à la protection de la thyroïde et notamment celle des enfants par l'absorption de comprimés d'iodure de potassium en cas d'accident nucléaire entraînant des rejets d'effluents comportant des isotopes radioactifs de l'iode. (à voir aussi : [liens vers : Prophylaxie en matière d iode en cas d accident nucléaire] Protection contre l irradiation interne La réduction de la ventilation naturelle et artificielle est une mesure de protection très simple pour se protéger davantage de l'irradiation interne par l'inhalation d'aérosols pendant le passage du nuage radioactif et lors du confinement dans les habitations. Il s'agit notamment: - de fermer toutes les portes et les fenêtres donnant sur l'extérieur - d'arrêter les systèmes de ventilation et les climatiseurs - d'éteindre les feux dans les appareils de chauffage et dans les cheminées

9 9 - de fermer les registres des appareils de chauffage et des cheminées - de réduire la pénétration d'air en plaçant une couche de papier-journal ou de chiffons humides dans les interstices des portes et fenêtres La protection respiratoire individuelle offre une protection contre la radioactivité provenant de matières en suspension dans l'air ou déposées au sol. Cette protection peut être assurée par l'utilisation de mouchoirs, de papier absorbant doux, de vêtements ou d'autres articles pouvant être utilisés pour couvrir la bouche et les narines. Cette méthode très simple permet de réduire la dose d'inhalation d'environ 90 % pendant le passage d'un nuage radioactif. On peut conseiller à la population d'utiliser cette méthode de protection pendant qu'elle se dirige vers les abris et même pendant qu'elle s'y trouve. Des précautions similaires peuvent être recommandées pendant l'évacuation d'une zone contaminée. Une prudence particulière doit être attachée à la protection des voies respiratoires chez les nourrissons ou les enfants en bas âge à cause du danger d'étouffement. Pourquoi est-ce que je dois rester à l intérieur de la maison? Dans la phase initiale, le confinement, c'est-à-dire la mise à l'abri à l'intérieur de bâtiments, est la mesure de protection et de prévention la plus efficace, simple à mettre en oeuvre, sans trop de risques sanitaires et qui permet de diminuer fortement l'irradiation lors du passage du nuage radioactif. Le confinement sert à la fois à réduire l'irradiation externe de la population par le nuage radioactif suite à l'effet d'écran des bâtiments et à réduire, dans une certaine mesure, l'inhalation. Au lieu d'évacuer un très grand nombre de personnes avant que des rejets radioactifs aient lieu, il est préférable de confiner la population et d'organiser l'évacuation seulement après le passage du nuage radioactif. Le temps de préparation pour la mobilisation de véhicules en vue de procéder à une évacuation est long et il pourrait s'avérer impossible de procéder à l'évacuation avant l'arrivée du nuage radioactif. Il s'agit d'éviter à tout prix une évacuation pendant le passage du nuage radioactif, puisque dans ce cas, les personnes évacuées reçoivent des doses beaucoup plus élevées que si elles étaient restées à l'abri. Cependant, il est recommandé de limiter le temps de confinement à des délais acceptables. La mise à l'abri en cas d'accident nucléaire est donc une mesure de protection qui permet de réduire l'exposition externe lors du passage d'un nuage radioactif. En effet, les constructions massives constituent un blindage qui permet d'atténuer le rayonnement. La protection est d'autant plus efficace que le blindage est épais. Les grands immeubles constituent une meilleure protection que les constructions légères. Une voiture ou des constructions en tôle légère ne constituent aucune protection contre les rayonnements émis par un nuage radioactif. FACTEURS DE REDUCTION REPRESENTATIFS POUR LES MATIERES RADIOACTIVES DEPOSEES AU SOL Structure et/ou emplacement Réduction de la dose en % 1 m au-dessus d'un plan lisse ; infini hypothétique 0 1 m au-dessus d'un sol normal 30 1 m au-dessus du centre d'une route d'environ 16 45

10 10 m de large en partie contaminée Automobiles, camionnettes, autobus et camions sur une route d'environ 16 m de large : - route entièrement contaminée 50 - route entièrement décontaminée 75 Maisons en bois à un ou deux niveaux (sans soussol) Maisons en moellons ou en briques à un ou deux niveaux (sous-sol) 60 60** 80** Sous-sol de maisons - un ou deux murs entièrement exposés 90** - un niveau, avec moins de 60 cm des murs du sous sol exposés - deux niveaux, avec moins de 60 cm des murs du sous-sol exposés Bâtiments à trois ou quatre niveaux, d'une superficie de 500 à 1000 m2 par étage : 95** 97** - deux premiers niveaux 95** - sous-sol 99** ** loin des portes et des fenêtres FACTEURS DE REDUCTION REPRESENTATIFS POUR L'INHALATION DE MATIERES RADIOACTIVES EN SUSPENSION DANS LES NUAGES RADIOACTIFS Structure et/ou emplacement Réduction de la dose en % Extérieur 0 Véhicules 0 Maison en bois, sans sous-sol 10 Maison en maçonnerie, sans sous-sol 40 Sous-sol des maisons en bois 40 Sous-sol des maisons en maçonnerie 40 Grand bâtiment de bureaux ou bâtiment 80 ou moins industriel, loin des portes et des fenêtres Exemples: - Lors du passage d'un nuage radioactif, c'est-à-dire lors de la phase accidentelle, le séjour loin des portes et fenêtres au rez-de-chaussée d'une école, constituée d'un bâtiment à plusieurs niveaux, d'une superficie de 500 à 1000 m2 par étage, permet de réduire la dose d'irradiation externe de 80 % par rapport à la dose reçue à l'extérieur du bâtiment. Lors de la phase post-accidentelle, ce bâtiment permet de

11 11 réduire la dose due aux matières radioactives déposées au sol de 95 % par rapport à la dose reçue à 1 m au-dessus d'un plan lisse infini hypothétique. - Un pavillon en tôle abritant des classes, situé dans une cour d'école, permet de réduire dans une phase accidentelle la dose d'environ 50 % par rapport à la dose reçue à l'extérieur du pavillon. Dans la phase post-accidentelle, ce pavillon ne permet pas de réduire la dose reçue à partir des matières radioactives déposées au sol par rapport à la dose reçue à l'extérieur du pavillon. La dose reçue à partir d'une source de rayonnement diminue avec le carré de la distance. Les effets de protection d'une construction peuvent donc être renforcés en s'éloignant des fenêtres et des portes donnant accès à l'extérieur. Distance de la source de rayonnement (m) Dose reçue 100 % 1/4 1/9 1/16 1/25 1/100 Par contre, la mise à l'abri ne permet pas une protection très efficace à long terme contre l'inhalation de substances radioactives. En effet, la ventilation naturelle d'un bâtiment permet aux aérosols de s'introduire lentement à l'intérieur. Pour cette raison, il est primordial de réduire au maximum la ventilation d'un bâtiment, notamment lors de la phase du passage d'un nuage radioactif. Où se trouve mon comprimé d iodure de potassium? Des comprimés d'iodure de potassium sont stockés dans les communes de la première zone qui les tiennent à la disposition de la population. Chaque commune est responsable d'organiser la distribution des comprimés à la population. A cet effet, chaque commune élabore des procédures internes et désigne préalablement les points de distribution. Ces procédures internes doivent être communiquées au commissaire de district compétent, qui contrôle de façon régulière les dispositions prises par les communes. Les communes sont également responsables de la distribution de comprimés d'iodure de potassium aux personnes résidant dans les hôpitaux, maisons de soins, maisons de retraite etc. de leur commune. Les communes sont également responsables de la distribution de comprimés d'iodure de potassium aux personnes résidant temporairement dans leur commune. La prophylaxie radiologique consiste à absorber de l'iodure de potassium stable qui a pour effet de réduire ou d'empêcher l'absorption de l'iode 131 et d'autres isotopes radioactifs de l'iode.

12 12 L'absorption de l'iode par la thyroïde est plus grande chez les enfants. La dose d'irradiation de la thyroïde après inhalation de l'iode-131 et d'autres isotopes radioactifs de l'iode est en moyenne environ trois fois plus élevée que pour les adultes. (à voir aussi : [liens vers : Prophylaxie en matière d iode en cas d accident nucléaire]) Il est impératif que l utilisation prophylactique de comprimés d iode stable intervienne avant l inhalation d iode radioactif ou aussitôt que possible après l inhalation et seulement sur indication des autorités compétentes. Utilisation prophylactique de comprimés d iode stable avant l inhalation d iode radioactif garantit une protection de 100 % de la thyroïde. Si les comprimés d'iodure de potassium sont administrés dans les six heures qui suivent l'absorption d'iode radioactif, on peut escompter une réduction d'environ 50% de la dose qui sera reçue par la thyroïde. La réduction est faible, si ces comprimés sont administrés plus de 12 heures après l'absorption. Au-delà de 24 heures, ils sont inopérants. Les risques causés par l'administration de l'iodure de potassium devraient être inférieurs aux risques que peut causer l'exposition aux rayonnements. Des effets secondaires indésirables peuvent se faire sentir dans une petite partie de la population. Et si j étais à l extérieur lors du passage d un nuage radioactif? Les vêtements ne constituent pas une protection contre l'irradiation, mais une protection contre les particules radioactives déposées. N'importe quel type de vêtement fournit une certaine protection contre la contamination radioactive, sous condition de changer les vêtements après être resté un certain temps à l'air libre ou que les vêtements ont été mouillés par une pluie radioactive. Quelques mesures de précautions et d'hygiène individuelles permettent de réduire au minimum le danger d'incorporation de substances radioactives et d'éviter la contamination des personnes et des lieux de séjour. Il s'agit notamment: - d'éviter toute contamination par la pluie - d'utiliser des bottes en caoutchouc faciles à décontaminer - d'ôter les chaussures contaminées avant d'entrer dans les lieux de séjour - d'éviter tout autre contamination dans les lieux de séjour - de laver toutes les parties de la peau exposées et en particulier les cheveux. Décontamination Des stations de décontamination sont mises en place dans une série de bâtiments publics présélectionnés. Elles sont desservies par du personnel de l'armée assisté par des secouristes de la protection civile et par des sapeurs-pompiers ainsi que par des médecins dont la charge est de prodiguer les premiers soins. Toutes les personnes en provenance des localités ayant fait l'objet de mesures d'évacuation pendant ou après le passage du nuage radioactif sont dirigées vers les stations de décontamination avant de trouver refuge auprès de la famille ou dans les centres d'accueil. Le personnel d'intervention ayant séjourné dans une zone contaminée passera également, à la fin de sa mission, par une station de décontamination.

13 13 Si la décontamination des personnes en tant que mesure de protection est associée au confinement, elle doit alors, si possible, être réalisée au préalable, afin que la propreté radiologique des abris soit préservée. Il est recommandé de décontaminer d'abord les personnes fortement contaminées. En règle générale, les personnes peuvent être décontaminées dans des douches ordinaires. Des dépôts appropriés pour le stockage des vêtements contaminés peuvent s'avérer nécessaires. La mise en place de stations de décontamination fait l'objet d'exercices réguliers organisés par et sous la responsabilité de l'armée, assistée par des secouristes de la protection civile et par des sapeurs-pompiers. À cet effet, des procédures spécifiques et individuelles doivent être élaborées par l'armée pour tous les bâtiments publics présélectionnés. Comment se déroulera une évacuation? L'évacuation est la mesure de protection ultime qui peut être appliquée si les circonstances sont favorables. Il faut s'attendre à ce que, dès l'annonce d'un accident nucléaire grave à Cattenom, une partie importante de la population quitte la première zone de sa propre initiative vers une destination de son choix. Les forces de l'ordre prennent des mesures pour faciliter l'écoulement de la circulation. L'évacuation de la population restée sur place peut être ordonnée soit avant, soit pendant, soit après le passage du nuage radioactif, compte tenu de l'origine et du déroulement de l'accident. L'évacuation avant le passage du nuage radioactif peut être ordonnée, lorsqu'il existe au moins un délai de plusieurs heures entre l'événement accidentel à l'intérieur de la centrale et la sortie présumée du nuage radioactif et que les conséquences de l'accident risquent d'être graves. L'évacuation pendant le passage du nuage radioactif peut être ordonnée, lorsque la durée des émissions radioactives est à la fois longue et de forte intensité et que la quantité de dépôts radioactifs causerait une irradiation dangereuse pour la santé en cas de maintien de la population sur place. L'évacuation après le passage du nuage radioactif peut être ordonnée lorsque, sur la base des résultats des mesures de la radioactivité effectuées, la quantité de dépôts radioactifs causerait une irradiation dangereuse pour la santé en cas de maintien de la population sur place. Il est peu probable qu'il faille évacuer toute la population qui se trouve dans un des trois secteurs de la première zone. Aussi, le présent plan prévoit l'évacuation éventuelle de la population des localités particulièrement exposées et notamment de celles qui se trouvent au voisinage de la frontière et dans la direction du vent. Si, dans l'hypothèse très improbable, la majeure partie de la population devait être évacuée, le pays se trouverait face à une situation qu'il ne pourrait maîtriser par ses propres moyens de secours. Dans ce cas, le Gouvernement ferait appel à l'aide des pays étrangers et notamment à celle des pays voisins avec lesquels il a conclu des accords d'assistance mutuelle en cas de catastrophe. Le recours à l'évacuation s'impose lorsque le danger est suffisamment grand pour justifier la mise en oeuvre de cette mesure.

14 14 Parmi les facteurs sur lesquels se fonde la décision de procéder à une évacuation, on peut citer: - l'ampleur et les caractéristiques de l'accident - les conditions météorologiques - tout autre danger non relatif à l'accident nucléaire. Est-ce que mes affaires personnelles seront protégées? Le contrôle des entrées dans une zone définie peut s'avérer nécessaire très rapidement avant et après un accident nucléaire. L'étendue de la zone à contrôler peut varier dans le temps. Le contrôle des accès en tant que mesure de protection est justifié notamment pour les raisons suivantes: - pendant la phase initiale de l'accident, pour éviter l'entrée inutile d'autres personnes dans la zone de danger - pendant les phases initiale et intermédiaire de l'accident, pour dégager les abords, afin de faciliter l'évacuation et l'accès des équipes d'intervention et ceux des équipes de contrôle radiologique aux zones affectées - pendant les phases ultérieures à l'accident, après le passage du nuage radioactif, pour réduire l'exposition inutile due à la contamination du sol et à l'inhalation des matières radioactives se trouvant à nouveau en suspension dans l'air - pendant l'étape suivant l'évacuation, pour empêcher des personnes non autorisées à rentrer dans les zones contaminées et pour assurer la sécurité des biens laissés par les personnes évacuées - pendant les phases ultérieures à l'accident, pour empêcher les transferts non autorisés de matériel et de produits contaminés (denrées alimentaires, récoltes, etc.) vers des zones non contaminées - pendant toutes les phases de l'accident, pour permettre, à l'intérieur des zones affectées, une bonne circulation des véhicules dont l'intervention est essentielle. Vers où est-ce que je peux me diriger? En cas d'alerte ou d'alarme nucléaire, une partie de la population quittera soit de son propre gré, soit sur ordre des autorités des zones susceptibles d'être contaminées. Pour accueillir les personnes n'ayant pas trouvé refuge ailleurs, des centres d'accueil seront installés. Ces centres d'accueil ont pour fonction: - de regrouper des membres d'une même famille qui se sont perdues, - de contrôler une contamination éventuelle de la peau ou des vêtements des personnes ayant quitté des zones contaminées, - d'organiser l'hébergement des familles n'ayant pas trouvé refuge par leurs propres moyens, - de garantir les soins médicaux des personnes ayant regagné les centres d'accueils. Ces centres d'accueil sont opérés par l'armée avec le support logistique des volontaires de la Protection Civile et des corps de sapeurs-pompiers des régions respectives.

15 15 Des centres d'accueil ont été identifiés et sont régulièrement testés pour évaluer leur fonctionnalité. Ces centres d'accueil seront installés dans des bâtiments publics équipés d'installations sanitaires adaptées. Actuellement, les centres d'accueil prévus sont: Localité Bâtiment Localité Bâtiment Ettelbrück Lycée technique Echternach Centre Sportif Ettelbrück Centre d'éducation différenciée Steinfort Piscine Mersch Centre Sportif Ettelbrück Lycée Tec. Agricole Rédange Centre Sportif Mertert Ecole primaire Differdange Centre Sportif Steinsel Centre Sportif Walferdange Piscine Grevenmacher Centre Sportif Pétange Centre Sportif Echternach Centre Sportif Wiltz Centre Sportif Il y a lieu de souligner qu'il n'est pas prévu que les centres d'accueil soient activés tant que ces établissements scolaires abritent des écoliers ou élèves. En effet, il n'est pas envisageable d'assurer à la fois le fonctionnement des centres d'accueil comme établissement scolaire et comme lieu de rassemblement, de décontamination ou comme hébergement pour le public. Conformément au plan particulier d'intervention en cas d'accident à la centrale électronucléaire de Cattenom, l'armée luxembourgeoise, en collaboration avec les différents Centres d'intervention de la Protection Civile et les différents corps de sapeurs-pompiers, sont responsables pour la mise en œuvre de centres d'accueil. En cas d'utilisation d'un établissement scolaire comme centre d'accueil, il est cependant nécessaire que ces établissements scolaires garantissent que les équipements de leurs bâtiments restent opérationnels (chauffage, accès aux salles, etc ). Est-ce qu il y a des précautions spéciales pour les denrées alimentaires, des produits agricoles et du bétail? Pendant les trois phases d'un accident nucléaire, un certain nombre de mesures de prévention ou de protection peuvent être mises en oeuvre pour préserver ou réduire la contamination des maillons de la chaîne alimentaire. Sont à envisager : - pendant la phase initiale: o de rentrer le bétail dans les étables o l'évacuation préventive du bétail o l'abattage préventif du bétail o de couvrir des plantations par du plastic o de couvrir le sillage stocké en plein air par du plastic

16 16 o la fermeture des serres o de diminuer dans la mesure du possible la ventilation naturelle et artificielle des étables o la récolte anticipée de légumes de fruits et de céréales o la déconnexion des systèmes de collecte d'eau de pluie - pendant la phase accidentelle: o de rentrer le bétail dans les étables o l'évacuation du bétail o de recouvrir des plantations par du plastic o de recouvrir le sillage stocké en plein air par du plastic o la fermeture des serres o de diminuer dans la mesure du possible la ventilation naturelle et artificielle des étables o de retarder la récolte de légumes, de fruits et de céréales o de ne pas utiliser l'eau de pluie pour l'arrosage et l'abreuvage o de ne pas utiliser l'eau de surface contaminée pour l'arrosage et l'abreuvage o l'utilisation des réserves de sillage non contaminé o la déconnexion des systèmes de collecte d'eau de pluie - pendant la phase post-accidentelle: o l'évacuation du bétail o retarder la récolte de légumes, de fruits et de céréales o de ne pas utiliser l'eau de pluie pour l'arrosage et l'abreuvage o de ne pas utiliser l'eau de surface contaminée pour l'arrosage et l'abreuvage o l'utilisation des réserves de sillage non contaminé o la destruction de denrées alimentaires dépassant les niveaux maximaux admissibles de contamination radioactive o la décontamination des surfaces agricoles o le changement des cultures o le changement des techniques de récolte o le changement du régime alimentaire du bétail avant l'abattage o la vidange des réservoirs contenant de l'eau de pluie contaminée o l'utilisation spécifique d'engrais chimique à la place d'engrais biologique o l'utilisation de substances spécifiques pour la décontamination interne du bétail o la transformation de denrées alimentaires contaminées en d'autres produits pour réduire l'activité à un niveau suffisamment faible

17 17 o la dilution et le mélange avec des produits provenant de régions non contaminées. Les denrées alimentaires provenant des zones contaminées et qui sont destinées à la commercialisation et à l'exportation sont soumises à un contrôle radiologique. Et après l accident? Restrictions ou la suspension de certaines activités de plein air Certaines activités de plein air qui ne sont pas indispensables doivent être réduites ou interdites dans les zones contaminées. Il s'agit notamment: - des activités sportives - des jeux d'enfants - de la pêche - de la chasse - du camping - des travaux de jardinage - des randonnées. La décontamination des zones, du matériel, des bâtiments, des routes, des terres, etc., est une mesure de protection qui consiste essentiellement à transférer les matières radioactives d'une zone affectée à une autre zone, où elles donnent lieu à une irradiation moindre. On peut envisager plusieurs moyens, notamment: - le lavage des routes et des façades des bâtiments (avec les équipements de lutte contre l'incendie ou des équipements industriels) - la décontamination et le remplacement du sable dans les aires de jeux d'enfants - la décontamination des terrains de sport - la décontamination des caniveaux et trottoirs - le labourage profond des terres agricoles et des pâturages; cette technique ne permet pas d'éliminer la contamination, mais elle favorise le transfert dans des couches plus profondes des matières radioactives déposées en surface - l'enlèvement et le stockage des couches superficielles de la terre - le lavage et le nettoyage du matériel et de véhicules avec de l'eau et des détergents appropriés dans les zones contaminées - le lavage et le nettoyage du matériel et de véhicules avec de l'eau et des détergents appropriés transférés hors des zones contaminées - la fixation des substances contaminantes pour éviter la remise en suspension dans l'air de poussières radioactive Les restrictions de l'utilisation des boues d'épurations Après un accident nucléaire, les boues d'épurations peuvent présenter des contaminations très élevées. L'utilisation de ces boues pour l'usage comme engrais doit être suspendue. Le contact avec ces boues est à éviter. La manipulation de ces boues par le personnel doit faire l'objet d'une surveillance particulière. L'usage de vêtements de protection est indiqué lors de la

18 18 manipulation de ces boues. La durée de séjour à proximité des boues doit être limitée au minimum. Le changement des filtres des climatiseurs, filtres d'aération etc. Le changement des filtres des climatiseurs et des filtres d'aération n'a pas de priorité absolue. Il est même préférable d'attendre un certain laps de temps avant de procéder au remplacement des filtres jusqu'à décroissance des radionucléides à période courte. L'enlèvement de ces filtres peut poser des problèmes d'irradiation et de contamination pour le personnel chargé du remplacement. Le contact prolongé avec ces filtres est à éviter. La manipulation de ces filtres par le personnel doit faire l'objet d'une surveillance particulière. L'usage de vêtements de protection ainsi que la protection respiratoire est obligatoire. Toute remise en suspension de particules dans l'air est à éviter lors des travaux de remplacement. La durée de séjour à proximité des filtres doit être limitée. L'aménagement de zones contrôlées pour le stockage de biens contaminés Il est nécessaire de disposer de dépôts appropriés pour le stockage de biens et de produits contaminés et pour le stockage de déchets issus des travaux de décontamination, notamment les boues d'épurations, les scories et les mâchefers provenant des fours d'incinération, les filtres provenant des climatiseurs, de la terre enlevée etc. Le personnel chargé de l'exploitation des zones de stockage doit faire l'objet d'une surveillance particulière. L'usage de vêtements de protection ainsi que la protection respiratoire est obligatoire. Toute remise en suspension de particules dans l'air est à éviter lors des travaux de stockage. La durée de séjour dans les zones de stockage doit être limitée. Abréviations? BICHAT Biological and Chemical Attacks and Threats, système d'information mutuelle en cas de dangers émanant d'un risque biologique et chimique suite à des actes de malveillance, ce système est également activé en cas d'accident nucléaire. DGSNR Direction Générale de la Sûreté Nucléaire et de la Radioprotection, ECURIE European Commission Urgent Radiological Information Exchange, système d'information mutuelle mis en œuvre dans le cadre de la Décision du Conseil 87/600/ Euratom. EMERCON (EMERgency CONvention), système d'information et d'assistance mutuelles mis en œuvre dans le cadre de la Convention sur la notification rapide et de la Convention sur l'assistance de l'aiea. EURDEP European Radiological Data Exchange Platform, système permettant l'échange automatique de données radiologiques. IRSN Institut de la Radioprotection et de la Sûreté Nucléaire. MIC Monitoring Information Centre, système d'information et d'assistance mutuelles dans le cadre de la Décision du Conseil 2001/792/Euratom. PWR Pressurized Water Reactor, réacteur à eau pressurisée. RASFF Rapid Alert System for Food and Feed, système d'alerte des Etats membres en cas de contamination des denrées alimentaires ou aliments pour bétail. SELCA Système d'echange et de Liaison entre Cattenom et les Autorités

19 19

PROTECTION EN CAS D URGENCE DANS L ENVIRONNEMENT DE LA CENTRALE NUCLEAIRE DE CATTENOM

PROTECTION EN CAS D URGENCE DANS L ENVIRONNEMENT DE LA CENTRALE NUCLEAIRE DE CATTENOM PROTECTION EN CAS D URGENCE DANS L ENVIRONNEMENT DE LA CENTRALE NUCLEAIRE DE CATTENOM Informations pour la population de Rhénanie-Palatinat Editeur: Aufsichts- und Dienstleistungsdirektion Willy- Brandt-

Plus en détail

Conséquences radiologiques et dosimétriques en cas d accident nucléaire : prise en compte dans la démarche de sûreté et enjeux de protection

Conséquences radiologiques et dosimétriques en cas d accident nucléaire : prise en compte dans la démarche de sûreté et enjeux de protection Conséquences radiologiques et dosimétriques en cas d accident nucléaire : prise en compte dans la démarche de sûreté et enjeux de protection 9 juin 2010 / UIC Paris Présenté par E. COGEZ, IRSN Contexte

Plus en détail

Le but de la radioprotection est d empêcher ou de réduire les LES PRINCIPES DE LA RADIOPROTECTION

Le but de la radioprotection est d empêcher ou de réduire les LES PRINCIPES DE LA RADIOPROTECTION LES PRINCIPES DE LA RADIOPROTECTION TOUT PUBLIC 1. Source de rayonnements ionisants 2. Les différents rayonnements ionisants et leur capacité à traverser le corps humain 3. Ecran de protection absorbant

Plus en détail

20 ans après l accident nucléaire de Tchernobyl: Les conséquences en Suisse

20 ans après l accident nucléaire de Tchernobyl: Les conséquences en Suisse 20 ans après l accident nucléaire de Tchernobyl: Les conséquences en 1. L accident Il y a 20 ans, le 26 avril 1986 à 01h24 heure locale, se produisait l accident le plus grave jamais survenu dans une installation

Plus en détail

RAID PIEGES ANTI-FOURMIS x 2 1/5 Date de création/révision: 25/10/1998 FICHE DE DONNEES DE SECURITE NON CLASSE

RAID PIEGES ANTI-FOURMIS x 2 1/5 Date de création/révision: 25/10/1998 FICHE DE DONNEES DE SECURITE NON CLASSE RAID PIEGES ANTI-FOURMIS x 2 1/5 RAISON SOCIALE JOHNSONDIVERSEY FICHE DE DONNEES DE SECURITE RISQUES SPECIFIQUES NON CLASSE 1 IDENTIFICATION DU PRODUIT ET DE LA SOCIETE - NOM DU PRODUIT RAID PIEGES ANTI-FOURMIS

Plus en détail

GUIDE DE BONNES PRATIQUES POUR LA COLLECTE DE PILES ET ACCUMULATEURS AU LUXEMBOURG

GUIDE DE BONNES PRATIQUES POUR LA COLLECTE DE PILES ET ACCUMULATEURS AU LUXEMBOURG GUIDE DE BONNES PRATIQUES POUR LA COLLECTE DE PILES ET ACCUMULATEURS AU LUXEMBOURG Version 1.0 1 Avant-propos Ce guide de bonnes pratiques a été préparé pour fournir des informations concernant la collecte

Plus en détail

SECTION 3: Composition/informations sur les composants 3.2. Mélanges % CAS # (EC) No 1272/2008 1999/45/EC Deuterium oxide 99.

SECTION 3: Composition/informations sur les composants 3.2. Mélanges % CAS # (EC) No 1272/2008 1999/45/EC Deuterium oxide 99. FICHE TECHNIQUE SANTE-SECURITE Selon la règlementation (CE) n 1907/2006 Date de la modification: 07/10/14 www.restek.com SECTION 1: Identification de la substance/du mélange et de la société/l entreprise

Plus en détail

Fiche de données de Sécurité

Fiche de données de Sécurité Page: 1/6 ETIQUETTE DU PRODUIT ETIQUETAGE (d'usage ou CE): Concerné Phrases de risque : Conseils de prudence : F+ Extrêmement inflammable R-12 Extrêmement inflammable. S-2 Conserver hors de la portée des

Plus en détail

Fiche de données de sécurité

Fiche de données de sécurité Produit 2T QUAD R BIODEGRADABLE Page 1/5 Etiquette du produit ETIQUETAGE (d usage ou CE) Phrases de risque Conseils de prudence ETIQUETAGE TRANSPORT Non concerné Néant Néant Non concerné 1. IDENTIFICATION

Plus en détail

Fiche N 18 Ind. 1 du 21 juin 2013 LA GESTION DE CRISE DANS LE DOMAINE NUCLÉAIRE

Fiche N 18 Ind. 1 du 21 juin 2013 LA GESTION DE CRISE DANS LE DOMAINE NUCLÉAIRE Fiche N 18 Ind. 1 du 21 juin 2013 GASN ASSOCIATION DES RETRAITÉS DU GROUPE CEA GROUPE ARGUMENTAIRE SUR LE NUCLÉAIRE LA GESTION DE CRISE DANS LE DOMAINE NUCLÉAIRE 1. INTRODUCTION La gestion de crise dans

Plus en détail

CODE DU TRAVAIL. Nombre de dégagements réglementaires. Nombre total d'unités de passage Moins de 20 personnes 1 1. 1 + 1 dégagement accessoire (a)

CODE DU TRAVAIL. Nombre de dégagements réglementaires. Nombre total d'unités de passage Moins de 20 personnes 1 1. 1 + 1 dégagement accessoire (a) CODE DU TRAVAIL Art. R. 235-4.- Les dispositions de la présente section s'appliquent aux établissements mentionnés à l'article R. 232-12. Les bâtiments et les locaux régis par la présente section doivent

Plus en détail

HUMI-BLOCK - TOUPRET

HUMI-BLOCK - TOUPRET FICHE DE DONNEES DE SECURITE Révision antérieure : (Selon l annexe II du Règlement REACH de l UE 1907/2006) Mise à jour : 19 janvier 2010 Version : 1 HUMI-BLOCK - TOUPRET 1-IDENTIFICATION DU PRODUIT ET

Plus en détail

Fiche de données de sécurité selon 1907/2006/CE, Article 31

Fiche de données de sécurité selon 1907/2006/CE, Article 31 Page : 1/5 1 Identification de la substance/du mélange et de la société/l'entreprise Identificateur de produit Utilisations identifiées pertinentes de la substance ou du mélange et utilisations déconseillées

Plus en détail

FICHE DE DONNÉES DE SÉCURITÉ

FICHE DE DONNÉES DE SÉCURITÉ Conforme au règlement (CE) n 1907/2006 (REACH), Annexe II France 1. FICHE DE DONNÉES DE SÉCURITÉ BOSTIK COLLE CARRELAGE MURS ET PLANS DE TRAVAIL INTERIEUR IDENTIFICATION DE LA SUBSTANCE/PRÉPARATION ET

Plus en détail

Bonnes Pratiques de Fabrication des médicaments à usage humain et vétérinaire

Bonnes Pratiques de Fabrication des médicaments à usage humain et vétérinaire 1 2 3 4 Bonnes Pratiques de Fabrication des médicaments à usage humain et vétérinaire Partie 1 Chapitre 3: Locaux et matériel 5 6 7 8 9 10 11 12 13 PRINCIPE Les locaux et le matériel doivent être situés,

Plus en détail

SECTION 1: Identification de la substance/du mélange et de la société/l entreprise

SECTION 1: Identification de la substance/du mélange et de la société/l entreprise SECTION 1: Identification de la substance/du mélange et de la société/l entreprise Identificateur de produit Nom commercial Utilisations identifiées pertinentes de la substance ou du mélange et utilisations

Plus en détail

Les conséquences sanitaires de l accident de Fukushima Dai-ichi : point de situation en février 2012

Les conséquences sanitaires de l accident de Fukushima Dai-ichi : point de situation en février 2012 Les conséquences sanitaires de l accident de Fukushima Dai-ichi : point de situation en février 2012 Faire avancer la sûreté nucléaire Jean-René Jourdain Paris, 28 février 2012 Comment évaluer les conséquences

Plus en détail

1. Identification de la substance / préparation et de la société / entreprise. Peinture Aimant

1. Identification de la substance / préparation et de la société / entreprise. Peinture Aimant Page: 1 de 6 1. Identification de la substance / préparation et de la société / entreprise. Nom du produit: Utilisations: Identification de l'entreprise: Peinture dispersion à base d'eau pour l'usage intérieur.

Plus en détail

POLITIQUE DE BIOSÉCURITÉ

POLITIQUE DE BIOSÉCURITÉ Date d entrée en vigueur: Mai 2006 Remplace/amende: VRS-52/s/o Origine: Vice-rectorat aux services Numéro de référence: VPS-52 DÉFINITION Une substance biologique dangereuse se définit comme un organisme

Plus en détail

Annexe III du Protocole au Traité sur l'antarctique, relatif à la protection de l'environnement Elimination et gestion des déchets

Annexe III du Protocole au Traité sur l'antarctique, relatif à la protection de l'environnement Elimination et gestion des déchets Annexe III du Protocole au Traité sur l'antarctique, relatif à la protection de l'environnement Elimination et gestion des déchets ARTICLE 1 OBLIGATIONS GENERALES 1. La présente Annexe s'applique aux activités

Plus en détail

Conférence Enjeux énergétiques et Développement durable (3.12.14)

Conférence Enjeux énergétiques et Développement durable (3.12.14) Conférence Enjeux énergétiques et Développement durable (3.12.14) La conférence Enjeux énergétiques et Développement durable est organisée et réalisée par Junium Diffusion. Elle s articule en 3 parties

Plus en détail

A. Énergie nucléaire 1. Fission nucléaire 2. Fusion nucléaire 3. La centrale nucléaire

A. Énergie nucléaire 1. Fission nucléaire 2. Fusion nucléaire 3. La centrale nucléaire Énergie Table des A. Énergie 1. 2. 3. La centrale Énergie Table des Pour ce chapitre du cours il vous faut à peu près 90 minutes. A la fin de ce chapitre, vous pouvez : -distinguer entre fission et fusion.

Plus en détail

L IRSN VOUS OUVRE TOUTES SES PORTES

L IRSN VOUS OUVRE TOUTES SES PORTES Dans le cadre des Journées Européennes du Patrimoine L IRSN VOUS OUVRE TOUTES SES PORTES SAMEDI 15 SEPTEMBRE 2012 ENTRÉE LIBRE DE 10H30 À 17H SUR PRÉSENTATION D UNE CARTE D IDENTITÉ 31, AVENUE DE LA DIVISION

Plus en détail

RESUME NON TECHNIQUE DE L'ETUDE DES DANGERS

RESUME NON TECHNIQUE DE L'ETUDE DES DANGERS a RESUME NON TECHNIQUE DE L'ETUDE DES DANGERS Synthèse de l'inventaire des accidents pour le secteur d'activité de la société MARIE DIDIER AUTOMOBILES Il ressort de l inventaire des accidents technologiques

Plus en détail

Protection du personnel

Protection du personnel PROTOCOLE POUR L EVACUATION DES EXCRETAS PAR LES ENTREPRISES DE VIDANGE/NETTOYAGE ET LES ONG s (Version 1.0, 23 décembre 2010) Sommaire I. Objectifs du protocole II. Protection du personnel III. Aspects

Plus en détail

l'assurance Maladie des salariés sécurité sociale caisse nationale

l'assurance Maladie des salariés sécurité sociale caisse nationale l'assurance Maladie des salariés sécurité sociale caisse nationale Date : 13/12/1999 Origine : DDRI ENSM Réf. : DDRI n 70/1999 ENSM n 41/1999 n / n / MMES et MM les Directeurs - des Caisses Primaires d'assurance

Plus en détail

CEP-CICAT 5 Février 2015. Lieutenant Jean-marc BRUCKERT - Service Prévention

CEP-CICAT 5 Février 2015. Lieutenant Jean-marc BRUCKERT - Service Prévention CEP-CICAT 5 Février 2015 Lieutenant Jean-marc BRUCKERT - Service Prévention EVACUER EN TOUTE SECURITE ESPACES D ATTENTE SECURISES SOLUTIONS EQUIVALENTES CAS D EXONERATION ERP CODE DU TRAVAIL IGH Introduction

Plus en détail

Parcours de visite, lycée Exposition: LA RADIOACTIVITÉ De Homer à oppenheimer

Parcours de visite, lycée Exposition: LA RADIOACTIVITÉ De Homer à oppenheimer Complétez le schéma de gestion des déchets nucléaires en vous aidant du panneau, les surfaces des cercles sont proportionnelles à leur importance Parcours de visite, lycée Exposition: LA RADIOACTIVITÉ

Plus en détail

MASTER PREVENTION DES RISQUES ET NUISANCES TECHNOLOGIQUES

MASTER PREVENTION DES RISQUES ET NUISANCES TECHNOLOGIQUES MASTER PREVENTION DES RISQUES ET NUISANCES TECHNOLOGIQUES 1 I. Les textes applicables Décret du 8 janvier 1965 modifié qui concerne les mesures de protection applicables aux établissements dont le personnel

Plus en détail

',5(&7,9((85$720'8&216(,/ GXMXLQ

',5(&7,9((85$720'8&216(,/ GXMXLQ ',5(&7,9((85$720'8&216(,/ GXMXLQ UHODWLYHjODSURWHFWLRQVDQLWDLUHGHVSHUVRQQHVFRQWUHOHVGDQJHUVGHVUD\RQQHPHQWVLRQLVDQWVORUV GH[SRVLWLRQVjGHVILQVPpGLFDOHVUHPSODoDQWODGLUHFWLYH(XUDWRP LE CONSEIL DE L'UNION EUROPÉENNE,

Plus en détail

1. Identification de la substance ou préparation et de la Société. 2. Composition/ informations sur les composants

1. Identification de la substance ou préparation et de la Société. 2. Composition/ informations sur les composants Date d impression : 23/08/02 Valable à partir du : 08.08.01 Page: 1/7 1. Identification de la substance ou préparation et de la Société Données relatives au produit : Nom commercial : KNAUF ZADUR Mortier

Plus en détail

NOUVELLES POUR LE STOCKAGE DES

NOUVELLES POUR LE STOCKAGE DES NOUVELLES RÈGLES SOMMAIRES POUR LE STOCKAGE DES PRODUITS PÉTROLIERS Depuis septembre 2006, suivant le décret de Juillet 2004 STOCKAGE AU REZ-DE-CHAUSSEE OU EN SOUS-SOL D'UN BATIMENT Les réservoirs et équipements

Plus en détail

Classification des pièces. Toutes. Supérieur et de confinement. Intermédiaire, supérieur et de confinement.

Classification des pièces. Toutes. Supérieur et de confinement. Intermédiaire, supérieur et de confinement. Commentaires spécifiques à certains points du formulaire de conformité. Dans la deuxième colonne, les classifications marquées en jaune sont celles pour lesquelles des changements ont été recommandés par

Plus en détail

Annexe 3 Captation d énergie

Annexe 3 Captation d énergie 1. DISPOSITIONS GENERALES 1.a. Captation d'énergie. Annexe 3 Captation Dans tous les cas, si l exploitation de la ressource naturelle est soumise à l octroi d un permis d urbanisme et/ou d environnement,

Plus en détail

FICHE DE DONNÉES DE SÉCURITÉ conformément au Règlement (CE) nº1907/2006 REACH Nom : KR-G KR-G

FICHE DE DONNÉES DE SÉCURITÉ conformément au Règlement (CE) nº1907/2006 REACH Nom : KR-G KR-G KR-G Page 1 de 5 1. IDENTIFICATION DE LA SUBSTANCE/PRÉPARATION ET DE LA SOCIÉTÉ/ENTREPRISE 1.1 Identificateur de produit : Nom du produit : KR-G 1.2 Utilisations identifiées pertinentes de la substance

Plus en détail

CODE DU TRAVAIL. Nombre de dégagements. Largeur totale cumulée. Effectif

CODE DU TRAVAIL. Nombre de dégagements. Largeur totale cumulée. Effectif CODE DU TRAVAIL Art. R. 232-12.- Les dispositions de la présente section s'appliquent à tous les établissements mentionnés à l'article L. 231-1 à l'exception de ceux qui constituent des immeubles de grande

Plus en détail

Une onzième machine pour 200 mégawatts supplémentaires de courant de pointe

Une onzième machine pour 200 mégawatts supplémentaires de courant de pointe «Société Électrique de l Our» Une onzième machine pour 200 mégawatts supplémentaires de courant de pointe Pour un meilleur équilibre entre production d électricité et pointes de consommation Afin d'augmenter

Plus en détail

PROJET DE LOI N 142-12 RELATIVE A LA SURETE ET A LA SECURITE NUCLEAIRES ET RADIOLOGIQUES ET A LA CREATION DE L'AGENCE CHARGEE D'EN ASSURER LE

PROJET DE LOI N 142-12 RELATIVE A LA SURETE ET A LA SECURITE NUCLEAIRES ET RADIOLOGIQUES ET A LA CREATION DE L'AGENCE CHARGEE D'EN ASSURER LE PROJET DE LOI N 142-12 RELATIVE A LA SURETE ET A LA SECURITE NUCLEAIRES ET RADIOLOGIQUES ET A LA CREATION DE L'AGENCE CHARGEE D'EN ASSURER LE CONTROLE 1152 TITRE PREMIER DE LA SURETE ET DE LA SECURITE

Plus en détail

Fiche de données de sécurité

Fiche de données de sécurité 1 Identification de la substance/préparation et de la société/entreprise 1.1. - Identification de la substance ou de la préparation FREECAN 1.2.- Emploi de la substance : déboucheur Concentrations utilisées:

Plus en détail

Complément: Sources naturelles de rayonnement

Complément: Sources naturelles de rayonnement Complément: Sources naturelles de rayonnement 1 Notions de dose Dose absorbée en 1 point (D) unité: Jkg -1 ou gray (Gy) valeur moyenne de l énergie impartie (déposée) à la matière par unité de masse à

Plus en détail

LES DOUCHES ET LES BASSINS OCULAIRES D URGENCE

LES DOUCHES ET LES BASSINS OCULAIRES D URGENCE LES DOUCHES ET LES BASSINS OCULAIRES D URGENCE LES DOUCHES ET LES BASSINS OCULAIRES D URGENCE Tous les jours, des milliers de Néo-Brunswickois travaillent près de produits chimiques dangereux. Même si

Plus en détail

Hygiène alimentaire. Introduction

Hygiène alimentaire. Introduction Direction des études Mission Santé-sécurité au travail dans les fonctions publiques (MSSTFP) Hygiène alimentaire Introduction Le temps de travail ne permet pas souvent aux salariés de déjeuner chez eux

Plus en détail

La physique nucléaire et ses applications

La physique nucléaire et ses applications La physique nucléaire et ses applications I. Rappels et compléments sur les noyaux. Sa constitution La représentation symbolique d'un noyau est, dans laquelle : o X est le symbole du noyau et par extension

Plus en détail

Fiche de données de sécurité selon 1907/2006/CE, Article 31

Fiche de données de sécurité selon 1907/2006/CE, Article 31 Page : 1/5 SECTION 1: Identification de la substance/du mélange et de la société/l'entreprise 1.1 Identificateur de produit 1.2 Utilisations identifiées pertinentes de la substance ou du mélange et utilisations

Plus en détail

FICHE DE DONNÉES DE SÉCURITÉ Barbarian Super 360

FICHE DE DONNÉES DE SÉCURITÉ Barbarian Super 360 FICHE DE DONNÉES DE SÉCURITÉ SECTION 1: Identification de la substance/du mélange et de la société/l entreprise 1.1. Identificateur de produit Nom du produit 1.2. Utilisations identifiées pertinentes de

Plus en détail

1. GES 5 : Production de céramiques pour l'électronique et de céramiques à fonctionnement thermique contenant du Ni

1. GES 5 : Production de céramiques pour l'électronique et de céramiques à fonctionnement thermique contenant du Ni 1. GES 5 : Production de céramiques pour l'électronique et de céramiques à fonctionnement thermique contenant du Ni Cycle de vie Utilisation finale DU de NiO Titre libre et court Production de céramiques

Plus en détail

Etablissement Recevant du Public (ERP) de 5 ème catégorie avec locaux à sommeil

Etablissement Recevant du Public (ERP) de 5 ème catégorie avec locaux à sommeil Notice de sécurité Etablissement Recevant du Public (ERP) de 5 ème catégorie avec locaux à sommeil Cette notice a été établie à l'attention des exploitants d Etablissements Recevant du Public (ERP), afin

Plus en détail

agissons ensemble Octobre 2013 Fiche d information sur la gestion des risques d accidents industriels majeurs

agissons ensemble Octobre 2013 Fiche d information sur la gestion des risques d accidents industriels majeurs Fiche d information sur la gestion des risques d accidents industriels majeurs Octobre 2013 Scénarios impliquant un produit toxique : Ammoniac La Brasserie Labatt du Canada, Montréal (Québec) Partenaire

Plus en détail

BENOIST BUSSON Cabinet d Avocats 250 bis, boulevard Saint-Germain 75007 PARIS

BENOIST BUSSON Cabinet d Avocats 250 bis, boulevard Saint-Germain 75007 PARIS BENOIST BUSSON Cabinet d Avocats 250 bis, boulevard Saint-Germain 75007 PARIS MonsieurleProcureurdelaRépublique TribunaldeGrandeInstancedeMontauban Placeducoq 82000MONTAUBAN Paris,le20octobre2010 LR+AR

Plus en détail

FICHE DE DONNÉES DE SECURITÉ Demand CS

FICHE DE DONNÉES DE SECURITÉ Demand CS 01. IDENTIFICATION DU PRODUIT ET DE LA SOCIÉTÉ Nom commercial Code produit Usage envisagé LAMB97201 A UTILISER COMME INSECTICIDE UNIQUEMENT Le produit doit être utilisé conformément à l'étiquette Apparence

Plus en détail

Planification d urgence et gestion de crise en Belgique

Planification d urgence et gestion de crise en Belgique Planification d urgence et gestion de crise en Belgique Planification d urgence La sécurité s'exprime par plusieurs aspects : maintien de la tranquillité et de l'ordre public, sauvegarde de la sécurité

Plus en détail

FICHE DE DONNÉES DE SÉCURITÉ

FICHE DE DONNÉES DE SÉCURITÉ FICHE DE DONNÉES DE SÉCURITÉ Brilliant II QRT-PCR - AffinityScript Two-Step, Part Number 600827 SECTION 1 Identification de la substance/du mélange et de la société/ l entreprise 1.1 Identificateur de

Plus en détail

La gestion à long terme des déchets de haute activité et/ou de longue durée de vie. Options

La gestion à long terme des déchets de haute activité et/ou de longue durée de vie. Options La gestion à des déchets de haute activité et/ou de longue durée de vie Options Options possibles pour la gestion à 2 Option zéro ou statu quo : maintien de la situation actuelle Mise en forages profonds

Plus en détail

Fiche de données de sécurité conformément à la Réglementation (EU) No. 1907/2006 MEC Holding GmbH F SDS

Fiche de données de sécurité conformément à la Réglementation (EU) No. 1907/2006 MEC Holding GmbH F SDS 1. Identification de la substance/préparation et de la société/entreprise Identification de la substance ou de la préparation Utilisation de la substance/préparation Baguettes de brasage, fil de brasage

Plus en détail

DOMAINE PUBLIC DU SITE DE LA VILLETTE REGLEMENT DE VISITE

DOMAINE PUBLIC DU SITE DE LA VILLETTE REGLEMENT DE VISITE DOMAINE PUBLIC DU SITE DE LA VILLETTE REGLEMENT DE VISITE Territoires des Etablissements Publics du Parc de la Villette, de la Cité des Sciences et de l'industrie et du Parc et de la Grande Halle de la

Plus en détail

Dossier «L énergie nucléaire»

Dossier «L énergie nucléaire» Dossier «L énergie nucléaire» (ce dossier est en ligne sur le site de La main à la pâte : http://www.inrp.fr/lamap/?page_id=16&action=2&element_id=374&domainsciencetype_id=7) Rédacteur David WILGENBUS

Plus en détail

Accidents nucléaires De Three Mile Island à Fukushima

Accidents nucléaires De Three Mile Island à Fukushima FORMATION CONTINUE DES ENSEIGNANTS EN GÉOGRAPHIE DU CYCLE D'ORIENTATION SUR LA THÉMATIQUE DU NUCLÉAIRE Accidents nucléaires De Three Mile Island à Fukushima Walter Wildi FACULTE DES SCIENCES, UNVERSITE

Plus en détail

Electrification statique - Problèmes et solutions L application des sources ionisantes. Auteur: Dr Mark G Shilton, CChem, MRSC. (Copie du document

Electrification statique - Problèmes et solutions L application des sources ionisantes. Auteur: Dr Mark G Shilton, CChem, MRSC. (Copie du document Electrification statique - Problèmes et solutions L application des sources ionisantes. Auteur: Dr Mark G Shilton, CChem, MRSC. (Copie du document présenté à la Conférence sur la sécurité et la fiabilité

Plus en détail

Solvants au Travail. Guide pour travailler en sécurité avec les solvants.

Solvants au Travail. Guide pour travailler en sécurité avec les solvants. Solvants au Travail Guide pour travailler en sécurité avec les solvants. Qu est-ce qu un solvant? De nombreux produits chimiques utilisés pour dissoudre ou diluer d autres produits ou matériaux sont appelés

Plus en détail

PERMIS D ENVIRONNEMENT - CONDITIONS D EXPLOITATION. 1. En Général 2. Autres conditions 3. Conditions environnementales

PERMIS D ENVIRONNEMENT - CONDITIONS D EXPLOITATION. 1. En Général 2. Autres conditions 3. Conditions environnementales PERMIS D ENVIRONNEMENT - CONDITIONS D EXPLOITATION 1. En Général 2. Autres conditions 3. Conditions environnementales 1. EN GÉNÉRAL Le titulaire d un permis d environnement de classe 1 ou 2 ou la personne

Plus en détail

N/Réf. : CODEP-PRS-2010-037299 Monsieur le Directeur Institut Gustave Roussy (IGR) 39, rue Camille Desmoulins 94800 VILLEJUIF

N/Réf. : CODEP-PRS-2010-037299 Monsieur le Directeur Institut Gustave Roussy (IGR) 39, rue Camille Desmoulins 94800 VILLEJUIF RÉPUBLIQUE FRANÇAISE DIVISION DE PARIS N/Réf. : CODEP-PRS-2010-037299 Monsieur le Directeur Institut Gustave Roussy (IGR) 39, rue Camille Desmoulins 94800 VILLEJUIF Paris, le 06 juillet 2010 Objet : Inspection

Plus en détail

POLY-PREPAS Centre de Préparation aux Concours Paramédicaux. - Section Orthoptiste / stage i-prépa intensif -

POLY-PREPAS Centre de Préparation aux Concours Paramédicaux. - Section Orthoptiste / stage i-prépa intensif - POLY-PREPAS Centre de Préparation aux Concours Paramédicaux - Section Orthoptiste / stage i-prépa intensif - 1 Suite énoncé des exos du Chapitre 14 : Noyaux-masse-énergie I. Fission nucléaire induite (provoquée)

Plus en détail

FICHE DE DONNEES DE SECURITE

FICHE DE DONNEES DE SECURITE PAGE 1/7 DATE DE MISE A JOUR : 16/11/2011 1/ - IDENTIFICATION DU PRODUIT ET DE LA SOCIETE Identification du produit : Gaines, films, housses, et/ou sacs transparents et colorés en polyéthylène. Famille

Plus en détail

Feuille de garde contenant les suppléments nationaux à la feuille des données de sécurités UE OLDO AKTIV OX

Feuille de garde contenant les suppléments nationaux à la feuille des données de sécurités UE OLDO AKTIV OX Version 002 Révisée le: 26.03.1997 Feuille de garde contenant les suppléments nationaux à la feuille des données de sécurités UE OLDO AKTIV OX Total de pages (la feuille de garde inclus) : 5 1. IDENTIFICATON

Plus en détail

8/10/10. Les réactions nucléaires

8/10/10. Les réactions nucléaires Les réactions nucléaires En 1900, à Montréal, Rutherford observa un effet curieux, lors de mesures de l'intensité du rayonnement d'une source de thorium [...]. L'intensité n'était pas la même selon que

Plus en détail

VEILLE RÉGLEMENTAIRE Sécurité des personnes Fiche VRE.30

VEILLE RÉGLEMENTAIRE Sécurité des personnes Fiche VRE.30 VEILLE RÉGLEMENTAIRE Sécurité des personnes Fiche VRE.30 Incendie Code du Travail R4216-1 à R4216-7 ; R4216-11 à R4216-34 Code du Travail R4225-8 Code du Travail R4227-34 à R4227-36 Code du Travail R4227-1

Plus en détail

Liste de contrôle d auto-évaluation pour le niveau de confinement 1 pour les phytoravageurs

Liste de contrôle d auto-évaluation pour le niveau de confinement 1 pour les phytoravageurs Bureau du confinement des biorisques et de la sécurité Office of Biohazard, Containment and Safety Direction générale des sciences Science Branch 59, promenade Camelot 59 Camelot Drive Ottawa ON K1A 0Y9

Plus en détail

CENTRE NUCLÉAIRE D ÉLÉCTRICITÉ. EDF Nogent-sur-Seine

CENTRE NUCLÉAIRE D ÉLÉCTRICITÉ. EDF Nogent-sur-Seine CENTRE NUCLÉAIRE DE PRODUCTION D ÉLÉCTRICITÉ EDF Nogent-sur-Seine Le groupe EDF DES ENJEUX ÉNERGÉTIQUES MONDIAUX SANS PRÉCÉDENT LA CROISSANCE DÉMOGRAPHIQUE ET ÉCONOMIQUE VA ENTRAÎNER L AUGMENTATION DES

Plus en détail

Construire un plan de nettoyage et de désinfection

Construire un plan de nettoyage et de désinfection Construire un plan de nettoyage et de désinfection Docteur Régine POTIÉ-RIGO Médecin du Travail Mlle Laetitia DAVEZAT IPRP Ingénieur Hygiène/Sécurité Mme Laetitia MARCHE Technicienne des services généraux

Plus en détail

FICHE DE DONNÉES DE SÉCURITÉ

FICHE DE DONNÉES DE SÉCURITÉ FICHE DE DONNÉES DE SÉCURITÉ SECTION 1 Identification de la substance/du mélange et de la société/ l entreprise 1.1 Identificateur de produit Nom du produit N d'article (Kit) 5067-1505 N d'article 1.2

Plus en détail

CODE DU TRAVAIL Art. R. 233-15 Art. R. 233-16 Art. R. 233-17 Art. R. 233-18

CODE DU TRAVAIL Art. R. 233-15 Art. R. 233-16 Art. R. 233-17 Art. R. 233-18 CODE DU TRAVAIL Art. R. 233-15.- Les éléments mobiles de transmission d'énergie ou de mouvements des équipements de travail présentant des risques de contact mécanique pouvant entraîner des accidents doivent

Plus en détail

Extinction. Choisissez votre système d extinction. Qu'est-ce qu'un système d extinction? Les principes du feu

Extinction. Choisissez votre système d extinction. Qu'est-ce qu'un système d extinction? Les principes du feu Extinction Choisissez votre système d extinction Qu'est-ce qu'un système d extinction? Dans un système de protection incendie, il ne suffit pas de détecter et de mettre en sécurité. Il est souvent nécessaire

Plus en détail

SECURITE SANITAIRE DES ALIMENTS

SECURITE SANITAIRE DES ALIMENTS PREFET DES PYRENEES-ATLANTIQUES Direction Départementale de la Protection des Populations des Pyrénées-Altantiques SECURITE SANITAIRE DES ALIMENTS Quelques règles à respecter, secteur de la remise directe

Plus en détail

FICHE DE DONNÉES DE SÉCURITÉ HGX poudre contre les fourmis & autres insectes rampants

FICHE DE DONNÉES DE SÉCURITÉ HGX poudre contre les fourmis & autres insectes rampants 1. Identification du produit chimique et de la personne physique ou morale responsable de sa mise sur le marché Identification de la substance ou de la préparation Nom du produit Utilisation du produit

Plus en détail

Recueil des règles de conservation des documents des établissements universitaires québécois 04 RESSOURCES MOBILIÈRES ET IMMOBILIÈRES

Recueil des règles de conservation des documents des établissements universitaires québécois 04 RESSOURCES MOBILIÈRES ET IMMOBILIÈRES 04 RESSOURCES MOBILIÈRES ET IMMOBILIÈRES 04.01 Gestion des ressources immobilières - Fichier informatique Fichier contenant des données utilisées pour contrôler l'inventaire et la gestion des immeubles,

Plus en détail

Traitement de l eau par flux dynamique

Traitement de l eau par flux dynamique GmbH Traitement de l eau par flux dynamique afin de réduire les impuretés microbiologiques afin d empêcher l apparition de nouveaux germes dans les eaux de consommation et de process et Nouveau avec certificat

Plus en détail

I. Introduction: L énergie consommée par les appareils de nos foyers est sous forme d énergie électrique, facilement transportable.

I. Introduction: L énergie consommée par les appareils de nos foyers est sous forme d énergie électrique, facilement transportable. DE3: I. Introduction: L énergie consommée par les appareils de nos foyers est sous forme d énergie électrique, facilement transportable. Aujourd hui, nous obtenons cette énergie électrique en grande partie

Plus en détail

«Actualités réglementaires en radioprotection»

«Actualités réglementaires en radioprotection» Contenu des informations à joindre aux D. ou demande d Autorisation Cyril THIEFFRY Sûreté Nucléaire et Radioprotection Arrêté du 29 janvier 2010 portant homologation de la décision n 2009-DC-0148 de l

Plus en détail

Energie nucléaire. Quelques éléments de physique

Energie nucléaire. Quelques éléments de physique Energie nucléaire Quelques éléments de physique Comment produire 1 GW électrique Nucléaire (rendement 33%) Thermique (38%) Hydraulique (85%) Solaire (10%) Vent : 27t d uranium par an : 170 t de fuel par

Plus en détail

NOTIONS FONDAMENTALES SUR LES ENERGIES

NOTIONS FONDAMENTALES SUR LES ENERGIES CHAPITRE 1 NOTIONS FONDAMENTALES SUR LES ENERGIES 1 suite Chapitre 1 : NOTIONS FONDAMENTALES SUR LES ENERGIES 1.1 Généralités 1.2 L'énergie dans le monde 1.2.1 Qu'est-ce que l'énergie? 1.2.2 Aperçu sur

Plus en détail

Restauration d entreprise

Restauration d entreprise A s s o c i a t i o n d e s R e s p o n s a b l e s d e S e r v i c e s G é n é r a u x F a c i l i t i e s M a n a g e r s A s s o c i a t i o n Restauration d entreprise L article R. 4228-19 du Code

Plus en détail

Fiche de données de sécurité Selon l Ochim (ordonn. produits chim.) du18.05.2005, paragr.3

Fiche de données de sécurité Selon l Ochim (ordonn. produits chim.) du18.05.2005, paragr.3 Nr. Article- Produit : 48785 Page: Page 1 En cas d urgence appeler le Centre Suisse d information toxicologique, Freiestr. 16, 8032 Zürich; Tél. des Urgences: ( jour et nuit) 145 ou +41 (0)44 251 51 51.

Plus en détail

EXEMPLES D'ACTIONS EN MATIÈRE DE GESTION DE L'EAU EN ENTREPRISE

EXEMPLES D'ACTIONS EN MATIÈRE DE GESTION DE L'EAU EN ENTREPRISE EXEMPLES D'ACTIONS EN MATIÈRE DE GESTION DE L'EAU EN ENTREPRISE Dernière révision du document : août 2013 INTRODUCTION L'étape préalable nécessaire à la mise en place d'actions d'économies d'eau en entreprise

Plus en détail

SureSelect Human All Exon - ICGC - 1000 Reactions. SureSelect Human All Exon - ICGC - 1000 Reactions. Aucun effet important ou danger critique connu.

SureSelect Human All Exon - ICGC - 1000 Reactions. SureSelect Human All Exon - ICGC - 1000 Reactions. Aucun effet important ou danger critique connu. Conforme à ANSI Z400.1 Standard (Canada) 1. Nom du produit Utilisations Fournisseur/Fabriquant N d'article Date de validation En cas d'urgence 2. État physique Odeur Fiche signalétique SureSelect Human

Plus en détail

FICHE DE DONNÉES DE SÉCURITÉ

FICHE DE DONNÉES DE SÉCURITÉ FICHE DE DONNÉES DE SÉCURITÉ SECTION 1 Identification de la substance/du mélange et de la société/ l entreprise 1.1 Identificateur de produit Nom du produit N d'article 5982-5755, 5982-5755CH 1.2 Utilisations

Plus en détail

Chapitre n 6 MASSE ET ÉNERGIE DES NOYAUX

Chapitre n 6 MASSE ET ÉNERGIE DES NOYAUX Chapitre n 6 MASSE ET ÉNERGIE DES NOYAUX T ale S Introduction : Une réaction nucléaire est Une réaction nucléaire provoquée est L'unité de masse atomique est une unité permettant de manipuler aisément

Plus en détail

Fiche de données de sécurité selon 1907/2006/CE, Article 31

Fiche de données de sécurité selon 1907/2006/CE, Article 31 Page : 1/6 SECTION 1: Identification de la substance/du mélange et de la société/l'entreprise 1.1 Identificateur de produit Code du produit: 5190-8729 1.2 Utilisations identifiées pertinentes de la substance

Plus en détail

Fiche de données de sécurité

Fiche de données de sécurité Produit TRANSOIL 140 Page 1/6 Etiquette du produit ETIQUETAGE (d usage ou CE) Phrases de risque Conseils de prudence ETIQUETAGE TRANSPORT Non concerné Non concerné 1. IDENTIFICATION DU PRODUIT ET DE LA

Plus en détail

AF 2014-2015. Secteur. Titre. Comité. multimédia et récepteurs. Luminaires. nucléaires. Aspects systèmes Réseaux industriels

AF 2014-2015. Secteur. Titre. Comité. multimédia et récepteurs. Luminaires. nucléaires. Aspects systèmes Réseaux industriels Demandes approuvées au regard du CAN-P-2018 AF 2014-2015 Comité CEI/CISPR/A CEI/CISPR/I CEI/SC17A CEI/SC31G CEI/SC31J CEI/SC34D CEI/SC45A CEI/SC45B CEI/SC62A Titre Mesures des perturbations radioélectriques

Plus en détail

PRÉFET DU FINISTÈRE. Approuvé par arrêté préfectoral n 2013205-0001 en date du 24 juillet 2013. site Internet : http://www.ppibrestilo.pref.gouv.

PRÉFET DU FINISTÈRE. Approuvé par arrêté préfectoral n 2013205-0001 en date du 24 juillet 2013. site Internet : http://www.ppibrestilo.pref.gouv. PRÉFET DU FINISTÈRE CABINET DU PRÉFET SERVICE INTERMINISTÉRIEL DE LA DÉFENSE ET DE LA PROTECTION CIVILES PLAN PARTICULIER D'INTERVENTION (PPI) DES INSTALLATIONS NUCLÉAIRES DE LA DÉFENSE DE BREST ET DE

Plus en détail

Instructions de montage et mode d'emploi. Détecteur de fumée basic 1144 02

Instructions de montage et mode d'emploi. Détecteur de fumée basic 1144 02 Instructions de montage et mode d'emploi Détecteur de fumée basic 1144 02 Table des matières Caractéristiques de produit...3 Principe de fonctionnement...3 Consignes de sécurité...4 Comportement correct

Plus en détail

Sodium standard solution, Part Number 8200205101. Sodium standard solution, Part Number 8200205101. Aucun effet important ou danger critique connu.

Sodium standard solution, Part Number 8200205101. Sodium standard solution, Part Number 8200205101. Aucun effet important ou danger critique connu. Conforme à ANSI Z400.1 Standard (Canada) 1. Nom du produit Utilisations Fournisseur/Fabriquant N d'article Date de validation En cas d'urgence 2. État physique Odeur Fiche signalétique Sodium standard

Plus en détail

DURCISSEUR DE MUR - TOUPRET

DURCISSEUR DE MUR - TOUPRET FICHE DE DONNEES DE SECURITE Révision antérieure :04/2005 (Selon l annexe II du Règlement REACH de l UE 1907/2006) Mise à jour : 15 février 2010 Version : 1 DURCISSEUR DE MUR - TOUPRET 1-IDENTIFICATION

Plus en détail

FICHE DE DONNÉES DE SÉCURITÉ

FICHE DE DONNÉES DE SÉCURITÉ FICHE DE DONNÉES DE SÉCURITÉ SECTION 1 Identification de la substance/du mélange et de la société/ l entreprise 1.1 Identificateur de produit Nom du produit N d'article 5067-5363 1.2 Utilisations identifiées

Plus en détail

Exemples de réclamations Assurance pollution pour entrepreneurs

Exemples de réclamations Assurance pollution pour entrepreneurs Groupe ENCON inc. 500-1400, Blair Place Ottawa (Ontario) K1J 9B8 Téléphone 613-786-2000 Télécopieur 613-786-2001 Sans frais 800-267-6684 www.encon.ca Exemples de réclamations Assurance pollution pour entrepreneurs

Plus en détail

NOTICE TECHNIQUE DE SECURITE

NOTICE TECHNIQUE DE SECURITE MODELE N 2 Document disponible sur http://www.auvergne.pref.gouv.fr/protection_civile/etablissements _recevant_public/sec_incendie_erp/procedure.php NOTICE TECHNIQUE DE SECURITE Etablissement Recevant

Plus en détail

XIAMETER(R) FICHE DE DONNÉES DE SÉCURITÉ Conformément à l'article 31 et à l'annexe II de la Réglementation UE REACH XIAMETER(R) MEM-0347G EMULSION

XIAMETER(R) FICHE DE DONNÉES DE SÉCURITÉ Conformément à l'article 31 et à l'annexe II de la Réglementation UE REACH XIAMETER(R) MEM-0347G EMULSION 1. IDENTIFICATION DE LA SUBSTANCE/PRÉPARATION ET DE LA SOCIÉTÉ 1.1 Nom du produit : 1.2 Utilisations identifiées : Additifs Agents anti-taches et anti-adhésifs Utilisations déconseillées : Aucun(e) connu(e)

Plus en détail