Plan régional de prévention et de lutte contre l illettrisme En Aquitaine AGIR ENSEMBLE CONTRE L'ILLETTRISME EN AQUITAINE.

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1 LE PREFET DE LA REGION AQUITAINE PREFET DE LA GIRONDE LE PRESIDENT DU CONSEIL REGIONAL LE RECTEUR DE L ACADEMIE Plan régional de prévention et de lutte contre l illettrisme En Aquitaine AGIR ENSEMBLE CONTRE L'ILLETTRISME EN AQUITAINE Volume II PLAN REGIONAL DE PREVENTION ET DE LUTTE CONTRE L'ILLETTRISME EN AQUITAINE Volume II - Mars

2 Les annexes I - Indicateurs clés sur la situation de l illettrisme en Aquitaine... page Les chiffres "Information et Vie Quotidienne" et "Journée Défense et Citoyenneté" 1.2.Les données de l'education Nationale II. Les données sur les JEUNES inscrits en mission locale... page 7 III - Les formations COMPETENCES CLES en Aquitaine (Etat-Region)... page 11 IV Géographie des structures de proximité et des organismes de formation page 16 V Professionnalisation des acteurs de la FPC et de la prescription... page 21 VI - Repérage et Orientation-Evaluation... page 23 VII Les actions développées par les signataires du plan (Etat Rectorat Conseil Régional Aquitaine)... page 26 VIII Les actions développées par les partenaires... page 37 IX Schéma méthodologique employé... page 67 X Partenaires du plan régional... page 68 XI - Calendrier des travaux de préparation du plan régional... page 70 PLAN REGIONAL DE PREVENTION ET DE LUTTE CONTRE L'ILLETTRISME EN AQUITAINE Volume II - Mars

3 Annexe I Indicateurs clés sur la situation de l illettrisme en Aquitaine 1.1 Les chiffres "Information et Vie Quotidienne" et "Journée Défense et Citoyenneté" L enquête IVQ (information vie quotidienne) et les chiffres issus de la Journée Défense et Citoyenneté (JDC) reposent sur une approche méthodologique différenciée. L enquête IVQ est réalisée { partir d un échantillon d individus âgés de 18 { 65 ans tandis que la JDC est une photographie d une classe d âge. En outre, les modalités d appréciation des personnes en situation d illettrisme comportent des critères plus «qualitatifs», plus fins et plus nombreux (compréhension orale, lecture, écriture, calcul) dans l enquête IVQ. - L enquête IVQ de l INSEE menée en Aquitaine, publiée en 2005 : Environ 12 % (soit personnes) de la population âgée de 18 à 65 ans résidanten Aquitaine et ayant été scolarisée en France est en situation d illettrisme contre 9 % pour la France métropolitaine. Si l on considère les personnes en situation d illettrisme, les éléments par classe d âge font ressortir les informations suivantes : Classes d âge ans ans ans ans ans Aquitaine 11 % 11 % 22 % 28 % 28 % France 9 % 15 % 23 % 30 % 23 % métropolitaine - Statistiques JDC (ministère de la défense) des personnes détectées en difficultés de lecture : DDL : Détecté Difficultés Lecture - Profil 1 : ces jeunes ne disposent pas de mécanismes efficaces de traitement des mots écrits et manifestent une compréhension très déficiente; ce sont des quasi analphabètes. - Profil 2 : pour ce profil, le déficit de compréhension est sans doute lié à un niveau lexical très faible ; - Profil 3 : malgré un niveau de lexique correct, la lecture reste laborieuse par manque d automaticité dans le traitement des mots ; - Profil 4 : ces jeunes sont capables de lecture à voix haute. Ils ont un niveau de lexique correct mais comprennent mal ce qu ils lisent. - Ensemble des jeunes en difficultés de lecture : Département Dordogne Gironde Landes Lot-et- Garonne Pyrénées- Atlantiques Aquitaine France métropolitaine Ensemble des Personnes DDL 9,2 % 8,1 % 8,4 % 10,2 % 8,4 % 8,6 % 9,1 % - Evolution des évaluations JDC en Aquitaine et en France métropolitaine entre 2004 et 2011 pour les profils 1 et 2 (jeunes en grandes difficultés de lecture et de compréhension) : PLAN REGIONAL DE PREVENTION ET DE LUTTE CONTRE L'ILLETTRISME EN AQUITAINE Volume II - Mars

4 Gironde 4,0 % 4,2 % 4,7 % 5,4 % 5,6 % 4,3% 4,1% 3,7% Lot-et- 3,7 % 4,6 % 4,9 % 6,1 % 5,7 % 5,3% 5,2% 4,5% Garonne Dordogne 3,8 % 3,7 % 4,5 % 4,7 % 6,1 % 4,8% 4,8% 5,4% Landes 3,9 % 4,2 % 4,2 % 4,6 % 4,2 % 4,0% 3,6% 3,5% Pyrénées- 3,0 % 3,3 % 3,4 % 3,7 % 3,7 % 3,9% 3,3% 3,8% Atlantiques Aquitaine 3,7 % 4,0 % 4,4 % 5,0 % 5,1 % 4,4% 4,1% 4% Métropole 4,4 % 4,3 % 4,8 % 4,9 % 4,9 % 4,5% 4,3% 4,5% Le taux de jeunes en situation d illettrisme en Aquitaine est moins élevé que celui de la France métropolitaine (4 % contre 4,5 %). Entre 2004 et 2011, ce taux est resté relativement stable en Aquitaine (de 3,7 % à 4 %) et en France métropolitaine (de 4,4% à 4,5 %). Cependant, deux départements se distinguent en Aquitaine avec un taux de jeunes en situation d illettrisme plus élevé que la moyenne nationale en Dordogne (5,4%) et un taux identique à celui de la France métropolitaine en Lot-et-Garonne (4,5 %). Entre 2004 et 2011, la situation de l illettrisme n a cessé de se détériorer dans ces deux départements Les données de l'education Nationale Introduction La mission académique Prévention de l illettrisme et maîtrise de la langue, existe dans l Académie de Bordeaux depuis désormais près de dix ans. Rappelons cependant que parler de prévention de l illettrisme { l école est paradoxal. La fondation de l école et sa vocation originelle n est pas de prévenir l illettrisme mais de rompre avec l analphabétisme, ce qui n est pas tout { fait la même chose. Le temps a largement passé depuis cette fondation, il n en reste pas moins que pour chaque enfant entrant dans l apprentissage de la lecture, c est encore de cela qu il s agit. [ l autre bout du spectre chronologique on demande aujourd hui { l Ecole de doter les jeunes de compétences de plus en plus fines et complexes dans l ensemble de la littéracie. Demande légitime, elle correspond à la complexification croissante du monde et des nécessités sociales, culturelles et économiques. Il n en demeure pas moins qu en ce point l{ aussi, et cette fois «par le haut», on s éloigne encore une fois de la «prévention de l illettrisme». C est pourquoi sans doute { l intérieur de l école on parlera plus naturellement de «maîtrise de la langue» pour désigner le parcours d appropriation de la langue par l élève et de «grande difficulté en lecture écriture» pour désigner les fragilités possibles de ces parcours. Cette précaution prise, on lira différemment les données qui vont suivre. En effet, { l exception de la maladie ou du handicap, tous les enfants normalement scolarisés apprennent à lire. Mais du premier apprentissage, parfois difficile et déjà fragile, à une maîtrise suffisante et stable, le trajet n est pas toujours linéaire. Dès lors, la prévention de l illettrisme sera, au del{ de l apprentissage continué qui constitue l essentiel du travail, de l investissement et du nombre, l attention particulière portée { des moments, { des publics et { des territoires. De quelles données disposons-nous pour rappeler le cadre de notre action et en proposer une évaluation? Académie de Bordeaux : les chiffres (rentrée 2012) Effectifs : 1 er degré : (dont l enseignement spécialisé) dont dans le pré élémentaire ( dans le privé) ; dans l élémentaire ( dans le privé) 2 nd degré : dont en collège (dont SEGPA et EREA et dans le privé) ; au lycée général et technologique ( dans le privé) et au lycée professionnel (6 399 dans le privé) Enseignants : 1 er degré : nd degré : Budget annuel : PLAN REGIONAL DE PREVENTION ET DE LUTTE CONTRE L'ILLETTRISME EN AQUITAINE Volume II - Mars

5 2,7 milliards d euros. Académie de Bordeaux : les examens Indicateurs du niveau des élèves, les examens participent d une évaluation de la performance académique. Ils ont également un rôle social. Dans le champ qui nous occupe, quatre d entre eux sont susceptibles ici de nous intéresser : Le Certificat de Formation Générale : session candidats - essentiellement élèves de SEGPA et environ 10% de détenus chaque année. Taux de réussite : 86,95% - Examen essentiel mais mal connu parce que non obligatoire, il a pour référence le palier 2 du Socle Commun de Connaissances et de Compétences, validé ordinairement { l issue de la scolarité élémentaire ou dans l année qui suit. En ce sens il suppose des compétences acquises en lecture. A la session 2011, l épreuve de français du CFG consistait en une série de questions sur le poème de Rimbaud «Le dormeur du val». Le Diplôme National du Brevet : session inscrits Taux de réussite : 87,7% Examen qui suppose l acquisition du palier 3 du Socle Commun de Connaissances et de Compétences, il est le résultat d épreuves ponctuelles dans trois disciplines et du contrôle continu. Certificat d aptitude professionnelle : session candidats Taux de réussite : 87,3% (les deux secteurs confondus,) Le CAP est un diplôme national qui atteste d un premier niveau de qualification professionnelle (niveau 5) Il peut être préparé par la voie scolaire, l apprentissage ou la formation continue. L examen comprend au plus sept épreuves (écrites ou orales) dont une épreuve écrite de français. Pour chaque épreuve la qualité de l expression est prise en compte. Le nombre de notes inférieures à 5 en français et en histoire-géographie à cet examen peut constituer un indicateur de fragilité dans la maîtrise de la langue écrite. Pour la session 2011, ce nombre est de 1,4%, ce qui correspond à 161 élèves. Les élèves qui réussissent ces examens savent lire et écrire et leurs compétences dans ce domaine sont stables. Académie de Bordeaux : autre évaluations Estimation passage CM2/6ème Il s agit l{ d un moment difficile de la scolarité auquel les professionnels sont très attentifs. Quelles que soient les évaluations, il semble que, ces dernières années on trouve environ 10 { 15% d enfants en difficulté dont 5% avec des acquis très insuffisants { l entrée en sixième ou { la fin du CM2. Livret Personnel de Compétences Ce livret, sous forme papier et numérique, atteste de la validation, ou non, du palier 3 du Socle Commun de Connaissances et de Compétences au terme de la scolarité obligatoire. Pour l année les chiffres de réussite sont à peu près équivalents à ceux du brevet. S agissant de la Compétence 1 (maîtrise de la langue française), l item le plus réussi est le suivant : dégager l essentiel d un texte lu. Test des JDC 3% de décrocheurs dont 1756 à l issue du collège et de la SEGPA. Attention! Le dossier du décrochage ne se confond pas avec le dossier illettrisme! On observe d ailleurs que 35% des élèves des Pôle Relais Insertion ont un diplôme de niveau VI OU V à leur inscription et que 60% en sont détenteurs à la sortie du PRI. Si la réussite des jeunes aquitains est réelle et majoritaire, des points de difficulté demeurent qui constituent une priorité de notre action. Une politique qui s efforce de lutter contre la difficulté scolaire doit veiller à faire la part de l hétérogénéité des situations. Celle-ci porte à la fois sur les territoires et sur les publics : PLAN REGIONAL DE PREVENTION ET DE LUTTE CONTRE L'ILLETTRISME EN AQUITAINE Volume II - Mars

6 Académie de Bordeaux : points de vigilance LES TERRITOIRES : un point de vigilance traditionnel. Dans notre académie les résultats sont assez différents d un département { l autre et engagent, par conséquent, des politiques et des engagements qui peuvent être sensiblement différents. A l intérieur des départements, on note également des zones qui concentrent des difficultés particulières. Le travail en Zone d Animation Pédagogique, et plus généralement tout le travail en réseau, comme l effort porté sur le développement des liaisons École-Collège, participent d une politique volontariste d accompagnement de ces territoires. LES PUBLICS : des fragilités mieux accompagnées Elèves à besoin éducatif particulier dont handicap et TSL : il existe 194 Classes d Inclusion scolaire et 111 Unités Localisées pour l Inclusion scolaire dans l Académie de Bordeaux (chiffres rentrée 2011) élèves en situation de handicap sont scolarisés dans les établissements de l Académie. Elèves issus de SEGPA passage SEGPA CAP Les élèves en difficulté pour des raisons plus généralement socioculturelles. LES STRATÉGIES Sensibilisation et formation des acteurs : politique de formation initiale et continue. Connaissance des territoires, meilleure compréhension des établissements : politique d évaluation et d accompagnement par les corps d inspection. Actions ciblées dont Education Prioritaire. Les stratégies correspondent, bien entendu, aux actions et aux acteurs qui les portent : quels sont-ils? Académie de Bordeaux : Actions et Acteurs L action quotidienne de plus de professeurs des écoles et professeurs en collège, lycée et lycée professionnel L action de la mission académique Maîtrise de la langue / prévention de l illettrisme. L intégration des objectifs maîtrise de la langue dans l axe 1 du Projet Académique : ASSURER LA RÉUSSITE DU PARCOURS DE TOUS LES ÉLÈVES L attention portée aux élèves { besoin éducatif particulier qui constitue l axe 2 du Projet Académique : FAVORISER LA SCOLARITÉ DE CHAQUE ÉLÈVE A BESOINS PARTICULIERS Où l on va retrouver, entre autres, les publics et les territoires précédemment mentionnés. Académie de Bordeaux : La mission Maîtrise de la langue/prévention de l illettrisme Formations 7600 journées stagiaires pour le seul second degré. Impulsion et suivi des expérimentations premieret second degré Productions de ressources et d évaluations Articulation des premier et second degrés Partenariats externes : Ministère de la Défense Associations Université (Paris V) Partenariats internes : Médecine scolaire CASNAV MGI DAFPIC Enseignement pénitentiaire PLAN REGIONAL DE PREVENTION ET DE LUTTE CONTRE L'ILLETTRISME EN AQUITAINE Volume II - Mars

7 Annexe II Les données des JEUNES inscrits en mission locale Les Missions Locales ont une mission de service public d accueil, d information et d orientation des jeunes sortis du système scolaire. Elles accompagnent vers l insertion sociale et professionnelle les jeunes en demande d insertion. En 2010, près de jeunes ont été en contacts avec l une des 23 Missions Locales du réseau Aquitain. Parmi ceux-ci, près de la moitié ne sont pas diplômés. Le système d information des Missions Locales, Parcours 3, permet une observation des caractéristiques des publics accueillis. Le repérage de la maîtrise des compétences Clés est un indicateur formalisé dans le système d information, et caractérisé par 3 items : Acquis, à vérifier ou Non acquis. Dans la pratique, il s agit davantage d une démarche de diagnostic réalisé par le conseiller que d un repérage systématisé qui pourrait être mal accepté par les jeunes, et difficile à imposer de la part du conseiller. En règle générale, le jeune n est pas en demande sur ce sujet. Il y a bien une vigilance particulière des conseillers sur les populations à risque tel que les jeunes de niveau de qualification V et infra. En situation d entretien, le conseiller va utiliser des indices pour le repérage (orientation dans l espace, repères dans le temps, expression orale, analyse du parcours du jeune, repérage des ruptures dans la scolarité. Il peut également créer des mises en situation de lecture d un document, d une consigne, d une offre d emploi ou de production d écrits. Ainsi, sur la période observée du 1er janvier 2010 au 31 octobre 2011, 1926 jeunes ne maîtrisant pas les compétences clés ont été repérés par les conseillers sur jeunes reçus en 1 er accueil, soit 4,1 %. Répartition par genre et origine : Période observée : 1er janvier 2011 au 31 décembre 2011 Nb de jeunes en 1er accueil sur la période Femmes Hommes Ensemble Dont Jeunes repéres Compétences Clés Non acquises Nb de jeunes en 1er accueil sur la période Dont Jeunes repéres Compétences Clés Non acquises Nb de jeunes en 1er accueil sur la période Dont Jeunes repéres Compétences Clés Non acquises DORDOGNE ,4% ,4% ,4% GIRONDE ,0% ,5% ,7% LANDES ,1% ,3% ,2% LOT-ET- GARONNE PYRENEES- ATLANTIQUES ,9% ,8% ,2% ,8% ,7% ,7% Aquitaine ,6% ,6% ,5% 52% 42% 48% 58% PLAN REGIONAL DE PREVENTION ET DE LUTTE CONTRE L'ILLETTRISME EN AQUITAINE Volume II - Mars

8 Parmi ces jeunes : 58 % de jeunes hommes contre 48 % sur l ensemble. Les Pyrénnées Atlantiques présentent une plus forte proportion que la moyenne régionale, { l inverse des Landes. Il faut toutefois traiter ces comparaisons avec précaution, les statistiques pouvant être impactées par des pratiques de repérage qui ne sont pas identiques dans toutes les Missions Locales. Origine scolaire (dernière classe fréquentée) des jeunes repérés «Compétences Clés non maitrisées» : Parmi ces jeunes, 22 % ont été scolarisés { l étranger, avec potentiellement des difficultés spécifiques par rapport à la maîtrise de la langue Française. Délai entre la sortie du système scolaire et le 1 er accueil à la Mission Locale Globalement, sur l ensemble des jeunes au 1er accueil, ce délai est d autant plus long que le niveau scolaire est faible. Si l on observe uniquement les jeunes repérés «Compétences Clés non maîtrisées», ils sont 57 % à se présenter après plus de 2 ans. PLAN REGIONAL DE PREVENTION ET DE LUTTE CONTRE L'ILLETTRISME EN AQUITAINE Volume II - Mars

9 Entrées en formation compétences clés. Les Missions Locales peuvent orienter les jeunes vers les formations compétences clés proposées par l Etat et celles proposées par le Conseil Régional. Pour la période observée, jeunes sont entrés en formation compétences clés, mais il n est pas possible d identifier le type de formation dans les statistiques régionales (toutes ne sont pas liées { l illettrisme, certaines concernent les langues étrangères ou les compétences informatiques). Caractéristiques des jeunes entrants en formation compétences clés : - 10 % de jeunes de moins de 18 ans ; 53 % de ans - 36 % de niveaux VI et V bis ; 31 % de niveau V (validé ou non) ; 30 % de niveau IV (validé ou non) - 71 % de femmes Alors que la proportion de jeunes hommes atteint 58 % des situations repérées de non maîtrise des savoirs de base, 71 % des jeunes entrant en formation compétences clés sont des femmes. Il est de fait plus facile d obtenir l adhésion des jeunes femmes pour une reprise de formation sur ces savoirs de base, alors que la proposition est souvent refusée par les jeunes hommes, en rupture plus marquée avec la notion d apprentissage. Pratiques et besoins des Missions Locales. Dans le temps imparti pour la rédaction de la note, nous avons pu recueillir des informations venant de 10 Missions Locales sur les 23 de la Région Aquitaine, via un rapide questionnaire en ligne. 3 constats principaux : - La qualité du repérage dans les ML a pu être négativement impactée par la fin des financements accordés { certaines associations partenaires, les ML s appuyant sur ces partenaires pour orienter des jeunes ou mener des actions communes (il reste essentiellement le CLAP CRI, mais d autres offres ont disparu). - Les formations compétences clés (Etat et Région) sont repérées comme présentes sur tout le territoire, et majoritairement considérées comme adaptées au public. La prise en compte de l illettrisme dans les actions du PRF est considérée comme variable selon les OF. - Pour la majorité des structures, les conseillers utilisent individuellement des outils diffusés il y a quelques années avec l appui du CLAP-CRI. Il y aurait globalement un besoin de formation, notamment de nouveaux conseillers, ou d outillage plus systématique. Jeunes détectés en situation de «non maîtrise des compétences clé» (nomenclature Parcours 3) Année 2011 Précaution : ces chiffres peuvent être impactés par des pratiques de repérage qui ne sont pas identiques dans toutes les Missions Locales. Sur les jeunes reçus en 1 er accueils en 2011, 1111 soit 4.4 % sont détectés en situation de non maîtrise des Compétences Clés. Jeunes reçues en 1 er accueil en 2011 Jeunes détectés Dordogne ,2% Gironde ,6 % Landes ,2% Lot et Garonne ,2% Pyrénées-Atlantiquses ,4% AQUITAINE ,4% Sur jeunes actualisés en 2011, 3866 soit 6 % sont détectés en situation de non maîtrise des Compétences Clés. PLAN REGIONAL DE PREVENTION ET DE LUTTE CONTRE L'ILLETTRISME EN AQUITAINE Volume II - Mars

10 Jeunes suivis en 2011 Jeunes détectés Dordogne % Gironde ,1 % Landes ,8 % Lot et Garonne ,6 % Pyrénées-Atlantiquses ,2 % AQUITAINE ,0 % En moyenne, 57 % des repérages sont fait au cours du 1 er accueil ; pour 43 % des jeunes, le repérage a été réactualisé au cours du suivi. Jeunes hommes en 2011 Jeunes détectés Dordogne ,1 % Gironde ,4 % Landes ,3 % Lot et Garonne % Pyrénées-Atlantiquses % AQUITAINE ,0 % Jeunes femmes suivis en 2011 Jeunes détectés Dordogne ,3 % Gironde ,9 % Landes ,3 % Lot et Garonne ,3 % Pyrénées-Atlantiquses ,3 % AQUITAINE ,0 % PLAN REGIONAL DE PREVENTION ET DE LUTTE CONTRE L'ILLETTRISME EN AQUITAINE Volume II - Mars

11 Annexe III Les formations COMPETENCES CLES à destination des demandeurs d'emploi en Aquitaine (données ) Il existe en Aquitaine deux principaux programmes à destination des demandeurs d'emploi (jeunes - adultes - handicapés), celui de la DIRECCTE et celui du Conseil régional 3.1. Les formations "ACCES AUX COMPETENCES CLES" développées par la DIRECCTE 1 l Accès aux compétences clés (ACC): Le dispositif «Accès aux compétences clés» est un dispositif national instauré par la circulaire DGEFP du 3/01/2008. Il se substitue aux 2 dispositifs préexistants le programme APP (Atelier Pédagogique Personnalisé) et le programme IRILL - Lutte contre l illettrisme Le nouveau dispositif est mis en place sous forme de marché public alloti par zones géographiques. Le marché se compose de 24 lots qui correspondent schématiquement aux zones d emploi (exception faite pour la CUB qui a été scindée en 4 lots et pour les Landes où l on a regroupé des zones pour former un lot) - 5 lots en Dordogne - 6 lots en Gironde (hors CUB) - 4 lots pour la CUB - 2 lots dans les Landes - 3 lots en Lot et Garonne - 4 lots en Pyrénées Atlantiques L animation et le suivi du dispositif sont assurés par le centre ressources illettrisme (CLAP CRI) Le dispositif s adresse prioritairement: aux DE adultes et jeunes 16 { 25 ans sortis du système scolaire, Aux salariés en contrats aidés (en complément des obligations de leur employeur) et aux salariés qui souhaitent que leur démarche reste inconnue de leur employeur 80 % des publics accueillis doit être de niveaux V, Vbis, VI. Sur l ensemble des parcours 24%, des apprenants pourraient être ciblés en situation d illettrisme (niveau infra VI et infra) Les principaux objectifs poursuivis par les personnes intégrant ce dispositif sont : Accéder { un emploi (ou se maintenir dans l emploi) Réussir un concours de la fonction publique Accéder à une formation qualifiante Obtenir une promotion professionnelle 5 compétences clés (cadre de référence européen pour l éducation tout au long de la vie): Communication en français (compréhension et expression écrite) Culture mathématique et compétences de base en science et technologie Communication en langes étrangères (anglais, voire espagnol PLAN REGIONAL DE PREVENTION ET DE LUTTE CONTRE L'ILLETTRISME EN AQUITAINE Volume II - Mars

12 Culture numérique (bureautique et Internet) Apprendre à apprendre (aptitude à développer ses connaissances et ses compétences) les résultats de ces marchés (2011) Nombre d entrées effectives en formation : 4438 personnes Budget consacré (crédits consommés) : Répartition entre Pôle emploi, les missions locales, les Cap emploi, IAE et hors prescription : PE : 3036 (68,41%), ML : 598 (13,47%), CE : 537 (12,1%), IAE : 0, hors prescription : 267 (6.02%) Répartition hommes - femmes : H :1109 (24,99%), F :3329 (75,01%) Nombre d apprenants de moins de 25 ans : 762 (17,17%) Nombre d apprenants de niveaux VI et V bis : 1406 (31,68%) Nombre d heures moyen par apprenant : 109h Nombre de parcours comportant au moins 100 heures de formation générale : 1432 (32,27%) 3.2. Les formations "ACCES AUX COMPETENCES CLES" développées par le CONSEIL REGIONAL PLAN REGIONAL DE PREVENTION ET DE LUTTE CONTRE L'ILLETTRISME EN AQUITAINE Volume II - Mars

13 Il s'agit du Marché n 5, issu, lors de la restructuration du Plan régional de formation des anciens dispositifs des" Ateliers de Formations de base" et des"remises à Niveau". Il ouvre aux droits de rémunération. Il est construit sur 4 niveaux de formation selon deux axes (Acquisition Approfondissement) Acquisition des compétences clés (savoirs de base) Acquisition des compétences clés (savoirs de base à visée professionnelle) Approfondissement des compétences clés (visée certificative niv V) Approfondissement des compétences clés (visée certificative niv IV) La lutte contre l'illettrisme est portée principalement sur les deux premiers niveaux. Mais le principe de modules, adopté dans la commande permet à toute personne de pouvoir accéder à la formation (en fonction de son positionnement dans l'organisme de formation ou sur une plate forme lorsque celle ci existe) L'offre de formation porte sur six des huit compétences clés retenues à l échelle européenne communication en langue française ; culture mathématique et compétence de base en science et technologie ; culture numérique ; communication dans une langue étrangère ; culture sociale et citoyenne ; compétence apprendre à apprendre, avec des activités réalisées sous forme d ateliers ou d accompagnement transversal formalisé. Le marché compétences clé 2011 porte sur : heures commandées pour stagiaires visés (2012) heures commandées pour stagiaires visés (2011) 21 lots pour (coûts pédagogiques) (2012) 23 lots pour (coûts pédagogiques et rémunérations 2011) 65 sites de formation sur 5 départements d Aquitaine L'AGEFIPH participe au financement de ce marché dans le cadre de la convention avec le conseil régional pour le développement de l'accés des travailleurs handicapés à la formation professionnelle continue. Les pages suivantes présentes les zones de formation : PLAN REGIONAL DE PREVENTION ET DE LUTTE CONTRE L'ILLETTRISME EN AQUITAINE Volume II - Mars

14 GIRONDE ZAT Médoc Bordeaux Nord ouest = 240 st Région CC Médoc h (110 stagiaires) OF : INSUP MPS Sites : St Estèphe / Lesparre / St Vivien de Castelnau / Lacanau Lot 004 CC Bordeaux Nord Ouest h ( 130 stagiaires) OF : INSTEP INSUP AFEPT Sites : Blanquefort / Mérignac / Le Bouscat / St Médard en Jalles ZAT Haute Gironde Bordeaux Rive Droite = 315 st Région Lot 007 CC Haute Gironde h (95 stagiaires) OF : GRETA - INSUP Sites : Blaye / St André de Cubzac / Reignac Lot 005 CC Bordeaux Rive Droite h (220 stagiaires) Marché 2011/2012Total h (440 stagiaires) OF : GRETA INSUP MPS Sites : Lormont / Cenon / Artigues ZAT Libournais Sud Gironde = 295 st Région Lot 008 CC Libournais h (155 stagiaires) OF : SOCRATE CONSEIL - MPS Sites : Libourne / Le Fieu / Ste Foy la Grande Lot 009 CC Sud Gironde h (140 stagiaires) OF : INSUP ADES - ORFIE Sites : Bazas / Langon / La Réole / Podensac ZAT Arcachonnais Bordeaux Sud Ouest = 200 st Région Lot 005 CC Arcachonnais / Bdx SO h (200 stagiaires) OF : IREP COBAS INSUP APP Pessac Sites : Gradignan / Pessac / Bègles / Talence Arcachon / Biganos / La Teste ZAT Bordeaux Ville = 180 st Région Lot 006 CC Bordeaux ville h (180 stagiaires) OF : AFEPT ARCHIPEL PARCOURS FORMATIONS - MPS Sites : Bx Centre / Bx Nord / Bx Sud / Bx Rive droite PYRENEES ATLANTIQUES ZAT Pays Basque = 130 st Région Lot 023 CC Bayonne h (130 stagiaires) ZAT Lacq-Oloron-Orthez = 140 st Région Lot 013 CC ZE Lacq Orthez / Oloron Mauleon h (140 st) OF : INSTEP 64 GRETA Bearn Soule Lycée Notre Dame Sites : Orthez / Oloron / Sauveterre / Mourenx ZAT Pau Béarn = 150 st Région Lot 020 CC Pau h (150 stagiaires) PLAN REGIONAL DE PREVENTION ET DE LUTTE CONTRE L'ILLETTRISME EN AQUITAINE Volume II - Mars

15 DORDOGNE ZAT Nord Dordogne = 160 st Région Lot 009 CC Agglomération Périgueux h (75 stagiaires) Lot 001 CC Périgord Nord h (85 stagiaires) OF : GRETA 24 - CFPS Sites : Nontron / Thiviers / Ribérac / Montpon ZAT Sud Dordogne = 105 st Région Lot 012 CC Bergerac h (55 stagiaires) Lot 002 CC Sarlat/Terrasson h (50 st) - OF : GRETA 24 LANDES ZAT Nord Landes = 165 st Région (hors Sub) Lot 017 CC Mont de Marsan h (110 stagiaires) Marché 2011/2012Total h (220 st) - OF : GRETA 40 - INSUP Lot 010 CC Nord des Landes h (55 stagiaires) OF : INSUP - Sites : Parentis en Born / Mimizan ZAT Sud Landes = 75 st Région Lot 011 CC Dax et Sud des Landes h (75 st) OF : GRETA 40 Sites : Dax / Capbreton LOT ET GARONNE Lot 014 CC Villeneuve/Fumel h (110 stagiaires) Lot 015 CC Agen h (110 stagiaires) Marché 2011/2012 Total h (220 stagiaires) OF : INSUP INSTEP ALLIANCE FORMATION Sites : Agen / Aiguillon Lot 012 CC Marmande Casteljaloux h (50 stagiaires) OF : INSTEP Site : Marmande PLAN REGIONAL DE PREVENTION ET DE LUTTE CONTRE L'ILLETTRISME EN AQUITAINE Volume II - Mars

16 Annexe IV Géographie des structures de proximité et des organismes de formation Comme cela a été plusieurs fois indiqué, il existe de nombreux acteurs de prévention et de lutte contre l'illettrisme en Aquitaine, qui dans cette première étape de construction du plan, n'ont pas été sollicité. Les cartes présentées ici ont été réalisées par le Centre de Ressources Illettrisme à partir de leurs ressources et travaux qu'ils réalisent sur le terrain. Elles sont présentées ici, "brut" PLAN REGIONAL DE PREVENTION ET DE LUTTE CONTRE L'ILLETTRISME EN AQUITAINE Volume II - Mars

17 PLAN REGIONAL DE PREVENTION ET DE LUTTE CONTRE L'ILLETTRISME EN AQUITAINE Volume II - Mars

18 PLAN REGIONAL DE PREVENTION ET DE LUTTE CONTRE L'ILLETTRISME EN AQUITAINE Volume II - Mars

19 PLAN REGIONAL DE PREVENTION ET DE LUTTE CONTRE L'ILLETTRISME EN AQUITAINE Volume II - Mars

20 PLAN REGIONAL DE PREVENTION ET DE LUTTE CONTRE L'ILLETTRISME EN AQUITAINE Volume II - Mars

21 Annexe V Professionnalisation des acteurs de la lutte contre l'illettrisme dans la formation continue et la prescription En 2010, le Conseil régional a confié au Centre de Ressources Illettrisme, la gestion du plan de professionnalisation ouvert aux salariés, demandeurs d'emploi et bénévoles oeuvrant dans la formation aux savoirs de base et compétences clés ainsi qu'aux professionnels de l'aio. En 2011, 11 modules de formation (soit 44 jours de formation) ont été réalisés pour 164 participants. Sur les 8 premiers mois de 2012, 17 modules (soit 54 jours de formation) sont prévus. 8 ont été réalisés pour 116 participants. 38% des publics accueillis sont des formateurs d'organismes de formation et de bénévoles de structures de proximité. En 2012, le programme voit une augmentation du nombre de modules, le doublement de certaines journées, 2 délocalisations, et la création de nouveaux modules. Le programme est axé sur les trois compétences clés s'adressant prioritairement aux bas niveaux (maîtrise des savoirs de base) : - Compétence Clé «apprendre à apprendre» : - Compétence clé «culture mathématique» : - Compétence clé «communication en langue Française» : - Rajout d un module consacré au Référentiel Compétences Clés en situation professionnelle Des modules de repérage des publics sont également programmés. Les actions de sensibilisation - Sensibilisation de 466 agents de Pôle Emploi (Accord du 4 février 2010 entre Pôle Emploi, le ministère des finances et l ANCLI) - Sensibilisation des OPCA et des ESAT par le CLAP-CRI - Mise { disposition d une documentation adaptée et formation des prescripteurs par le CLAP-CRI - Organisation par le CNFPT d actions d information auprès des managers des collectivités territoriales (mallette «illettrisme dans les collectivités territoriales : en parler et agir»), des personnes relais (bibliothécaires) Appui méthodologique - Outils et aide à la professionnalisation des acteurs par la DIRECCTE et le CLAP-CRI - Intervention des ingénieurs de la Ligue de l enseignement qui apportent leur expertise aux animateurs. Difficultés : Manque d articulation entre les acteurs et éclatement des dispositifs. PLAN REGIONAL DE PREVENTION ET DE LUTTE CONTRE L'ILLETTRISME EN AQUITAINE Volume II - Mars

22 Annexe VI Repérage et Orientation Evaluation Le repérage et l orientation des moins de 15 ans Le champ scolaire Dans le cadre pédagogique : Le repérage des enfants est en premier lieu du ressort de l Education nationale. Dans le cadre sanitaire : La médecine scolaire intervient dans la détection des troubles sensoriels, cognitifs et psychocognitifs (plan santé-langage). Le champ périscolaire D autres structures s associent { cette démarche. Les DISP (services pénitentiaires) procèdent { une évaluation des acquis des jeunes lors de leur arrivée dans les maisons d arrêts. En partenariat avec l Education nationale, les jeunes en situation d illettrisme bénéficient de parcours de formation qui comprennent des enseignements spécifiques. La PJJ effectue son propre repérage (dispositifs Evalire et Evatextes pour évaluer le niveau de lecture et de compréhension) L accompagnement des familles Le réseau d écoute, d appui et d accompagnement des parents (REAAP) : En Lot-et-Garonne, 1095 parents ont bénéficié de cette plateforme d accueil et d orientation qui vient appuyer les familles fragiles. Le dispositif «mallette des parents» de l EN a vocation { faciliter le dialogue entre les EPLE et les familles. Les difficultés rencontrées - La disparité et l éclatement des actions de repérage. - Le manque de coordination des acteurs et des dispositifs ; - Le manque de financement et la difficulté de flécher de manière spécifique les crédits consacrés à l illettrisme ; - La nécessité de distinguer illettrisme/fle/décrochage dans les actions mises en œuvre ; - L absence de formations de certains acteurs (PJJ) pour repérer les jeunes ; - La particularité de certains publics (gens du voyage) Le repérage, l orientation et l accès aux savoirs de base La JDC conduit non seulement au repérage des jeunes illettrés mais également à leur orientation vers les missions locales et le cas échéant, leur prise en charge par les EPIDe. Une information est transmise à l éducation nationale quand le jeune est scolarisé. Les missions locales et Pôle Emploi dirigent les jeunes vers le marché compétences clés porté par la DIRECCTE. Au sein de Pôle Emploi, 43 agences polyvalentes, 5 agences de services spécialisées ainsi qu une plateforme de gestion des aides sont mobilisées pour mettre en oeuvre des prestations d accompagnement. L offre de formation du Conseil régional est accessible depuis les agences par l intermédiaire d un outil commun. Pôle Emploi dispose d un programme de formation spécifique qui dispense une action de maîtrise des savoirs fondamentaux, d une durée de 70 heures. Elle s adresse en partie aux jeunes en difficulté d insertion. Le Conseil Général de Gironde apporte son soutien financier { la plateforme d accueil, d évaluation et d orientation portée par le CLAP-CRI PLAN REGIONAL DE PREVENTION ET DE LUTTE CONTRE L'ILLETTRISME EN AQUITAINE Volume II - Mars

23 Le repérage, orientation et formation - Création d un outil d information, qui retrace l offre existante par le CG 33, permettant un appui technique aux référents RSA et partenaires associatifs ; - Aide financière de euros (CG 33) pour les ateliers et plateformes. - Le dispositif «compétences clés». - Formation dispensée à la DISP Difficultés : Difficultés pour flécher les crédits destinés { l illettrisme car il existe une logique de politique générale d insertion. Absence d articulation entre le marché «compétences clés» de la DIRECCTE et celui du Conseil régional. Pas de coordination entre les acteurs de la fonction repérage ; Stratégie d évitement (ex : MSA pour les salariés saisonniers). La sensibilisation - Organisation par le CNFPT d actions d information auprès des managers des collectivités territoriales (mallette «illettrisme dans les collectivités territoriales : en parler et agir»), des personnes relais (bibliothécaires) - Sensibilisation de 466 agents de Pôle Emploi (Accord du 4 février 2010 entre Pôle Emploi, le ministère des finances et l ANCLI) Difficultés : Manque d articulation entre les acteurs et éclatement des dispositifs Le volet insertion Action adulte relais (apprentissage de la langue autour de démarches pratiques : code de la route) portée par la CAF 64. Difficultés : Manque d implication des entreprises Le repérage, l orientation et l accès aux savoirs de base Le repérage Les outils de repérage sont multiples, portés par plusieurs acteurs mais souffrent d un manque de coordination et de lisibilité. Il existe plusieurs démarches : - Le repérage systématisé effectué par le ministère de la défense lors de la journée défense et citoyenneté (JDC). - Le repérage de circonstance opéré par Pôle Emploi : Lors des entretiens avec les demandeurs d emplois, les étapes constituant le parcours personnalisé d accès { l emploi (PPAE) permettent { Pôle Emploi de détecter les personnes en situation d illettrisme. Dans le cadre des engagements de développement de l emploi et des compétences (EDEC) qui anticipent et accompagnent l évolution des emplois et des qualifications, les partenaires ont inscrit des actions de repérage. - Le repérage de terrain par les missions locales : Les missions locales procèdent à un repérage des publics en difficulté lors de leur prise en charge par les conseillers. Une expérimentation est menée par les structures de l insertion par l activité économique (SIAE) sur le dispositif des compétences clés pour le repérage. Difficultés : Il n existe pas de coordination entre les acteurs de la fonction repérage. Le CLAP-CRI procède à des études statistiques sur la question. Cependant, le marché «compétences clés» de la DIRECCTE qui prévoyait l obligation pour les organismes de formation de communiquer des statistiques sur les publics touchés par PLAN REGIONAL DE PREVENTION ET DE LUTTE CONTRE L'ILLETTRISME EN AQUITAINE Volume II - Mars

24 l illettrisme ne comporte plus de telles clauses. La remontée d informations est rendue plus complexe. Il ne parvient pas à organiser de façon satisfaisante la mutualisation des données et des enquêtes. De plus, le repérage ne peut s effectuer qu { partir du moment où les jeunes se rendent au sein d institutions ou de partenaires qui ont été sensibilisés à cette problématique. Le repérage n est donc pas systématisé, { l exception de la JDC, ce qui empêche un repérage exhaustif. 1. Les plate formes d'évaluation et orientation. En 2012, en Aquitaine, existent deux plates formes, dans l'agglomération bordelaise et dans l'agglomération agenaise La plate- forme de l'agglomération bordelaise : le DPLAI La plate forme sur Bordeaux intra muros existe depuis 1995, elle s'est étendue à la rive droite en 2005 et à l'ensemble de l'agglomération bordelaise en La plate forme est financée par l'agence pour la Cohésion Sociale et l'egalité des Chances (ACSE), le Conseil Général de la Gironde, 10 communes de la Communauté urbaine de Bordeaux et le FSE.Ainsi qu'avec le concours financier de 10 communes dès 2011, de permanences d accueil pour le public, jeunes notamment relevant du dispositif «Nouvelle Chance», résidant sur les communes de Mérignac, Pessac, le Bouscat et Talence. Les résidents des autres communes de la rive gauche sont reçus, selon la proximité géographique, soit sur ces communes précitées soit sur Bordeaux. Cette action «d interface entre prescripteur et organisme de formation» est partie intégrante du parcours tel que défini par le Schéma Régional des compétences-clés en cours d élaboration. Le CLAP Sud-Ouest, à travers des entretiens, des évaluations des capacités linguistiques, réalise un bilan d'évaluation avec des recommandations d'orientation en formation si besoin et en assure le suivi. Ce bilan est diffusé auprès des partenaires de l insertion sociale et professionnelle, de ceux qui assurent les formations linguistiques, des usagers eux-mêmes. Depuis sa création, la fréquentation de ce dispositif a plus que triplé, passant de 450 accueils en 1995, à en 2011 (hors communes de la rive gauche), le nombre prévisionnel de parcours à réaliser étant de La fonction de la permanence est bien identifiée, reconnue, tant par les utilisateurs que par les partenaires : prescripteurs, partenaires de l environnement socioprofessionnel. PLAN REGIONAL DE PREVENTION ET DE LUTTE CONTRE L'ILLETTRISME EN AQUITAINE Volume II - Mars

25 La plate forme de l'agglomération agenaise : SYLLABE Depuis plusieurs années, les élus de la commission Politique de la Ville de l Agglomération Agenaise constataient des difficultés dans le suivi des jeunes et des adultes de niveau Vbis et VI en particulier et dans l organisation de la réponse qui pouvait leur être faite en termes de formation de remise { niveau. Suite à une analyse de besoins réalisée par le CLAP-CRI et très encouragés par la Direction Départementale du Travail, ils ont alors validé en 2003 la création d un service qui puisse organiser et suivre les parcours en formation des personnes ayant des besoins en savoirs de base { l époque, nous ne parlions pas encore de compétences clés. C est ainsi que SYLLABE a vu le jour en janvier 2004, portée en premier lieu par l association ATOUTPLIE puis devenue association à part entière en janvier Les missions définies par le cahier des charges étaient et demeurent: 1/ Accueil, évaluation, positionnement, orientation, suivi des parcours de toute personne de plus de 16 ans dont la non maîtrise du français et/ou des compétences de base, avérée ou non, constitue un frein à une insertion sociale et/ou professionnelle satisfaisante et/ ou un handicap dans la capacité à assurer sa fonction parentale. L évaluation peut aussi être utilisée dans le but de valider une orientation professionnelle. 2/Fonction d observatoire de l offre et de la demande En 2012, le budget de SYLLABE est de qui est soutenu par la Communauté d agglomération d Agen avec, { parité, l ACSÉ sur le volet CUCS (contrat urbain de cohésion sociale), le Conseil Général, le Conseil Régional, le Fonds Social Européen et, selon l activité, les OPCA des entreprises, en particulier l AGEFOS-PME. En 2011, 658 personnes on été reçues soit 421 nouvelles personnes dont 27 ont eu 2 évaluations et 237 personnes en suivi dont 21 ont eu 2 évaluations et 2 personnes, 3 évaluations, soit un total de 759 rendez-vous PLAN REGIONAL DE PREVENTION ET DE LUTTE CONTRE L'ILLETTRISME EN AQUITAINE Volume II - Mars

26 Annexe VII Etat des actions entreprises par les signataires du Plan Régional Aquitain 1. La D.R.J.S.C.S Aquitaine 2. La DIRECCTE Aquitaine 3. Le Rectorat de l'académie de Bordeaux 4. Le Conseil régional d'aquitaine PLAN REGIONAL DE PREVENTION ET DE LUTTE CONTRE L'ILLETTRISME EN AQUITAINE Volume II - Mars

27 DIRECTION REGIONALE DE LA JEUNESSE DES SPORTS ET DE LA COHESION SOCIALE (DRJSCS) Personne ressource : Florence ABADIE Service/Direction en charge de l illettrisme : 1-Activité de la structure -Activité principale : La DRJSCS regroupe les pôles sociaux des directions régionales des affaires sanitaires et sociales (DRASS et DDASS) dont les fonctions principales étaient tournées vers les publics les plus vulnérables ; - les directions départementales et régionales de la jeunesse et des sports (DRJS) qui avaient vocation { faciliter l accès de tous aux activités sportives et aux loisirs éducatifs dans une logique de promotion sociale ; - les directions régionales de l Agence nationale pour la cohésion sociale et l égalité des chances (ACSé) dont la mission recouvraient la lutte contre les discriminations et la cohésion territoriale dans les territoires de la politique de la ville. -Place de la LCI dans l activité de la structure : 2-Actions de cette structure dans le domaine de la LCI Objectifs poursuivis : La DRJSCS fédère les différents services de l Etat dont l objectif commun est de renforcer le lien social. Champ d intervention : Financements d actions LCI en 2011 : Interventions de la DRJSCS à travers les Contrats Urbains de Cohésion Sociale (CUCS) relevant du BOP 147. Elles visent le public adulte (soutien { des actions de prévention de l illettrisme et d d accès aux savoirs de base ciblées sur les habitants des quartiers prioritaires) et le public jeune (à travers les Programmes de Réussite Educative, voire d accompagnement éducatif et des CLAS ; euros ont été accordés pour les ateliers de savoirs socio-linguistiques et les plateformes d accueil d orientation, de positionnement et de formation (4 structures financées en Dordogne à hauteur de euros, 20 structures en Gironde financées à hauteur de euros, 2 structures dans les Landes pour euros, 5 ateliers en Lot-et-Garonne pour euros). - Soutien au CLAP CRI à hauteur de euros. La DRJSCS participe { la LCI { travers la mise en œuvre du Programme régional d Intégration des Populations Immigrées (PRIPI), financé par le BOP 104 à hauteur de euros, qui décline plusieurs axes en lien avec la LCI dont l axe 1 intitulé «Promouvoir l apprentissage de la langue française» ( euros). L axe 2 «Faciliter l accès { l emploi et { la qualification» ( euros) prend en compte également cette problématique de l apprentissage de la langue française au travers de la fiche action suivante : - Fiche action 2.4 : Soutenir les expérimentations qui associent l apprentissage de la langue française et l accès ou le maintien dans l emploi. PLAN REGIONAL DE PREVENTION ET DE LUTTE CONTRE L'ILLETTRISME EN AQUITAINE Volume II - Mars

28 Enfin, l axe 4 du PRIPI «Conforter les dispositifs d intégration scolaire», appréhende notamment cette problématique de la langue au travers de la fiche action suivante : - Fiche action 4.4 : Conforter et accompagner le développement de l opération «Ouvrir l école aux parents pour réussir l intégration». - Fiche action 4.1 : Renforcer le partenariat avec l Education Nationale pour optimiser la prise en compte des problématiques rencontrées par les jeunes primo-arrivants non francophones ou francophones. Bien que cette approche ne soit pas spécifiquement ciblée sur la prévention et la lutte contre l illettrisme { proprement parlé, ni les dispositifs ou actions concernés (CLIN, CLA, Pôle Relais Insertion, PRI-FLE, accompagnement éducatif, CLAS, PRE ) affichés comme tels, on peut penser que ceux-ci peuvent contribuer à prévenir les problématiques d illettrisme et plus généralement { favoriser la maîtrise des savoirs de base. Dispositifs utilisés (dénomination des dispositifs) : CLAS, PRE Evaluation des actions entreprises : 3-Eléments de diagnostic/repérage Nombre de personnes illettrés recensées : Modalités de repérage (et existence d outil formalisé de repérage) : 4-Localisation des actions/périmètre géographique Aquitaine 5-Publics visés 6-Partenariats engagés avec d autres structures CLAP-CRI, Education nationale 7- Moyens (humains et montants financiers) et financements (subventions, crédits engagés pour l action) mis en place BOP 104 pour l Aquitaine : euros BOP 147 politique de la ville : euros PLAN REGIONAL DE PREVENTION ET DE LUTTE CONTRE L'ILLETTRISME EN AQUITAINE Volume II - Mars

29 La DIRECCTE Aquitaine L intervention de la Direccte aquitaine en matière de lutte contre l illettrisme comporte deux actions : 1 l Accès aux compétences clés (ACC): Le dispositif «Accès aux compétences clés» est un dispositif national instauré par la circulaire DGEFP du 3/01/2008. Il se substitue aux 2 dispositifs préexistants le programme APP (Atelier Pédagogique Personnalisé) et le programme IRILL - Lutte contre l illettrisme Le nouveau dispositif est mis en place sous forme de marché public alloti par zones géographiques.le marché se compose de 24 lots qui correspondent schématiquement aux zones d emploi (exception faite pour la CUB qui a été scindée en 4 lots et pour les Landes où l on a regroupé des zones pour former un lot) - 5 lots en Dordogne - 6 lots en Gironde (hors CUB) - 4 lots pour la CUB - 2 lots dans les Landes - 3 lots en Lot et Garonne - 4 lots en Pyrénées Atlantiques L animation et le suivi du dispositif sont assurés par le centre ressources illettrisme (CLAP CRI) Le dispositif s adresse prioritairement: aux DE adultes et jeunes 16 à 25 ans sortis du système scolaire, Aux salariés en contrats aidés (en complément des obligations de leur employeur) et aux salariés qui souhaitent que leur démarche reste inconnue de leur employeur 80 % des publics accueillis doit être de niveaux V, Vbis, VI. Sur l ensemble des parcours 24%, des apprenants pourraient être ciblés en situation d illettrisme ( niveau infra VI et infra) Les principaux objectifs poursuivis par les personnes intégrant ce dispositif sont : Accéder à un emploi (ou se maintenir dans l emploi) Réussir un concours de la fonction publique Accéder à une formation qualifiante Obtenir une promotion professionnelle 5 compétences clés (cadre de référence européen pour l éducation tout au long de la vie): Communication en français (compréhension et expression écrite) Culture mathématique et compétences de base en science et technologie Communication en langes étrangères ( anglais, voire espagnole) Culture numérique (bureautique et Internet) Apprendre à apprendre (aptitude à développer ses connaissances et ses compétences) PLAN REGIONAL DE PREVENTION ET DE LUTTE CONTRE L'ILLETTRISME EN AQUITAINE Volume II - Mars

30 2 Le financement du Centre Ressource Illettrisme, inscrit au CPER Par convention annuelle la Direccte subventionne le CLAP en tant que Centre Ressource Illettrisme. Cette subvention doit permettre le développement d outils et la professionnalisation des acteurs œuvrant dans le cadre de la lutte contre l illettrisme. 3 - Difficultés rencontrées Pas de difficulté particulière sur la mise en œuvre du marché compétences clefs. A signaler toutefois l existence du marché compétences clefs de la région qui conventionne en grande partie les mêmes organismes de formation. Les tentatives de conjoindre les 2 marchés n ont pas pu aboutir. Il semble aujourd hui que ces 2 marchés aient trouvé leur public (rémunéré pour la région, non rémunéré pour l état). Certaines structures (type l oiseau lire en Médoc) ont sollicité en compensation, des fonds FSE mais avec le risque de ne pas pouvoir supporter financièrement le cout du projet (avance des fonds). La problématique de l illettrisme et les publics. Pour les demandeurs d emploi suivis par Pole Emploi, les Missions Locales ou les Cap Emploi la question de l outillage des conseillers reste d actualité. C est le travail confié au CRI qui doit se continuer et s amplifier. La collaboration entre Missions Locale et la JAPD doit aussi devenir plus méthodique. Pour les salariés, autre publics peu repéré, tout est { construire et devrait faire l objet dans le cadre d un plan de lutte d un choix de méthode et de développement d outils spécifiques. A noter que dans certains EDEC (Engagement de Développent de l Emploi et des Compétences) les partenaires ont inscrits des actions de repérage et de lutte contre l illettrisme) L expérimentation qui démarrera en 2012 sur la prescription par les SIAE sur le dispositif compétence clef de l état est une autre tentative pour repérer des publics en difficulté. PLAN REGIONAL DE PREVENTION ET DE LUTTE CONTRE L'ILLETTRISME EN AQUITAINE Volume II - Mars

31 RECTORAT DE L ACADEMIE DE BORDEAUX Personnes ressources : Isabelle Pécheyran-Rossi, Inspectrice d Académie Inspectrice Pédagogique Régionale : Pilote de la Mission Maîtrise de la langue Charles Jacquelin, Inspecteur de l Éducation Nationale Enseignement Général : co-pilote Eric Segouin, Inspecteur de l Éducation Nationale : co-pilote Dans l Education Nationale la maîtrise de la langue et la prévention de l illettrisme c est d abord le travail quotidien. C est une Mission Académique pilotée par le premier et le second degrés et dont le champ de compétences ne cesse de croître. C est l intégration des objectifs dans l Axe 1 du Projet Académique «Objectif 2015» : «ASSURER LA RÉUSSITE DU PARCOURS DE TOUS LES ÉLÈVES». C est l attention aux élèves les plus fragiles dans l ensemble de l Axe 2 du Projet Académique : «FAVORISER LA SCOLARITÉ DE CHAQUE ÉLÈVE À BESOINS PARTICULIERS». C est le travail de plusieurs services, structures ou directions auprès de ces publics. La mission académique est l instance qui pilote pour l Education Nationale, sous l autorité de Monsieur le Recteur, les axes du Plan régional de lutte et de prévention de l illettrisme sur lesquels elle est engagée. 1 - Activités de la mission Maîtrise de la langue / prévention de l illettrisme Activité principale : La maîtrise de la langue : une expertise disciplinaire. Cet ensemble s appuie sur l expérience, les pratiques et les programmes de la discipline «français». La maîtrise de la langue : une compétence interdisciplinaire. Il s agit d éclairer les autres disciplines sur le champ «maîtrise de la langue» à partir de l expertise propre des enseignants de français et de travailler à l intégration de la compétence 1 du socle commun de compétences et de connaissances dans toutes les disciplines. La prévention de l illettrisme. Ce dossier trouve sa spécificité dans le traitement de la difficulté scolaire en lecture / écriture. Il vise en particulier à la sensibilisation et à la formation des acteurs de terrain. La maîtrise de la langue française pour les ENAF. Le Projet Académique «Objectif 2015» réaffirme le principe d équité tout en maintenant une attention particulière envers les élèves les plus fragiles, et en développant pour tous la logique de personnalisation et d accompagnement. Place de la LCI dans l activité de la structure : La mission Prévention de l illettrisme existe dans l Académie de Bordeaux depuis Elle est intégrée à la mission Maîtrise de la languedepuis PLAN REGIONAL DE PREVENTION ET DE LUTTE CONTRE L'ILLETTRISME EN AQUITAINE Volume II - Mars

32 2-Actions de cette structure dans le domaine de la LCI Objectifs poursuivis : Assurer la réussite du parcours de tous les élèves. Favoriser la scolarité de chaque élève à besoins particuliers. Champ d intervention : 1 - Apprentissages fondamentaux, développement des compétences pour tous les élèves et lutte contre le décrochage scolaire En maternelle et 1 er degré : o Expérimentation en maternelle : pratiques d enseignement et maitrise de la langue. o Expérimentation "continuité école-collège" dans les cinq départements. o Participation au dispositif «ROLL» dans le cadre de la convention signée entre l Académie de Bordeaux et l Université Descartes. o Opération «dictionnaire des écoliers». 2 - Acquisition du socle commun de connaissances et de compétences jusqu { la fin du collège 3 - Accompagnement et formation des enseignants : (7600 journées stagiaires, environ 3000 personnels touchés au titre du PAF ; journées de formation organisées au niveau des circonscriptions IEN dans chacun des départements de l Académie) Mieux comprendre et évaluer les difficultés des élèves dans les compétences langagières. Mieux prendre en compte la diversité et l hétérogénéité des élèves. Elaborer et mettre en œuvre des actions appropriées. 4 - Organisation de séminaires tous les deux ans dont : Les Assises académiques Prévention de l illettrisme en décembre 2010, réunissant les corps d encadrement et les formateurs. Le Séminaire de l axe 2 du Projet Académique, en avril Ce séminaire réunissait l ensemble des acteurs concerné par les actions destinées aux «publics à besoin particulier» (actes publiés sur le site de la direction de la pédagogie de l'académie de Bordeaux). 5 - Lutte contre le décrochage scolaire : L académie de Bordeaux a mis en place une individualisation des parcours scolaires pour les élèves décrocheurs. Ces actions sont intégrées au projet triennal de lutte contre le décrochage scolaire depuis Elles visent plus particulièrement les élèves de plus de 16 ans. Dans cette optique, la MGI leur propose des solutions (retour à la formation initiale, élaboration d un projet de qualification professionnelle). En , la MGI a accompagné 2458 élèves dans le cadre de mesures préventives et 888 élèves dans les modules de remobilisation, les Pôles Relais Insertion. Evaluation des actions entreprises : L ensemble des expérimentations est accompagnée et évaluée par la cellule «innovation / expérimentation» de la Direction de la Pédagogie. 3 - Eléments de diagnostic / repérage Modalités de repérage (et existence d outil formalisé de repérage) : Evaluation des élèves en CE1 et CM2 (documents diagnostics internes). PLAN REGIONAL DE PREVENTION ET DE LUTTE CONTRE L'ILLETTRISME EN AQUITAINE Volume II - Mars

33 Evaluations des élèves { l entrée en 6 ème en maîtrise de la langue et dans toutes les disciplines (production de la mission MDL/PI). Attestations du Socle Commun de Connaissances et de Compétences au palier 2 (fin de la scolarité élémentaire poursuite possible de la validation jusqu en 5 ème niveau de référence du CFG). Attestations du SCCC au palier 3 (fin de la scolarité obligatoire) intégrées au DNB. Réussites et notes aux examens : diplômes du CFG et du CAP. Evaluations des élèves compétences langagières niveau CAP (production de la mission MDL/PI). Les tests des JDC font l objet d un partenariat avec la Défense et d analyses partagées. 4 - Localisation des actions / Périmètre géographique Périmètre de l Académie de Bordeaux. 5 - Publics visés Jeunes scolarisés. 6 - Partenariats engagés avec d autres structures Partenariats externes : Ministère de la défense (Journées Défense Citoyenneté) APFEE et Ligue de l enseignement ANLCI CLAP-CRI Missions locales Partenariats internes : Médecine scolaire MGI CASNAV DAFPIC Unité pénitentiaire 7 - Moyens (humains et montants financiers) et financements (subventions, crédits engagés pour l action) mis en place au titre de la formation Budget au titre du Plan Académique de Formation pour la mission MDL/PI (formation 2 nd degré) ½ ETP d'un chargé de mission Moyens mobilisés pour les journées de formation des professeurs des écoles au sein des circonscriptions. PLAN REGIONAL DE PREVENTION ET DE LUTTE CONTRE L'ILLETTRISME EN AQUITAINE Volume II - Mars

34 Le conseil régional Aquitaine (Direction de la Formation Professionnelle Continue) La politique régionale en matière de lutte contre l'illettrisme et l'accès aux compétences clés du conseil régional d'aquitaine(politique de formation professionnelle continue) s'adresse aux jeunes et aux adultes demandeurs d'emploi. Elle s'appuie sur deux principaux dispositifs : La commande publique "accès aux compétences clés" L'appui technique au CLAP-CRI et aux professionnels. 1 - la commande publique : le marché "Accès aux compétences clés" En collaboration avec le CLAP-CRI, la DRJSCS, la DIRECCTE et la correspondante régionale de l'anlci, le Conseil régional a, en 2009, retravaillé le contenu pédagogique de l'offre régionale tout en unifiant les dispositifs. La commande publique "MC 5 Compétences clès" s'appuie sur la directive européenne sur les compétences clés et porte sur quatre niveaux de formation : -Acquisition des compétences clés (savoirs de base) -Acquisition des compétences clés (savoirs de base à visée professionnelle) -Approfondissement des compétences clés ( niveau 5) -Approfondissement des compétences clés (niveau 4) La lutte contre l'illettrisme est porté principalement sur les deux premiers niveaux. Mais le principe de modules, adopté dans la commande permet à toute personne de pouvoir accéder à la formation (en fonction de son positionnement (dans l'organisme de formation ou sur une plate forme lorsque celle ci existe) L'offre de formation porte sur six des huit compétences clés retenues { l échelle européenne communication en langue française ; culture mathématique et compétence de base en science et technologie ; culture numérique ; communication dans une langue étrangère ; culture sociale et citoyenne ; compétence apprendre à apprendre, avec des activités réalisées sous forme d ateliers ou d accompagnement transversal formalisé. Cette commande s'est substitue à l'offre "Ateliers de Formation de base" et "Remise à niveau". La commande est établi en tenant compte de l'offre de la DIRECCTE et est proposé sur 13 zones géographiques Ainsi, le marché (voir annexe) porte sur heures commandées pour stagiaires visés (2012) heures commandées pour stagiaires visés (2011) 28 lots pour (coûts pédagogiques)(2012) 23 lots pour (coûts pédagogiques et rémunération)(2011) 65 sites de formations sur les 5 départements d Aquitaine PLAN REGIONAL DE PREVENTION ET DE LUTTE CONTRE L'ILLETTRISME EN AQUITAINE Volume II - Mars

35 2 l'appui technique au CLAP-CRI et aux professionnels Prévu initialement, dans le cadre des Contrats de Plan Etat-Région et , la région contribue au financement du Centre de ressources Illettrisme, porté en Aquitaine par le CLAP { hauteur de en Les principales missions du CLAP-CRI sont de développer et assurer des espaces documentaires sur les problèmes de l'illettrisme et des savoirs de base d'assurer une fonction d'expertise pour apporter une aide dans le décryptage et l'analyse des besoins, et permettre d'affiner les objectifs de la commande publique, compétences clés et savoirs de base, qui incombe aux institutionnels offrir un appui méthodologique aux institutionnels ainsi qu aux organismes de formation, opérateurs, réseaux d accueil, OPCA et entreprises, participer aux rencontres nationales ou interrégionales organisées pour ou par le réseau national des CRI, d'accentuer son appui technique sur le terrain : en direction des acteurs socio-économiques et des acteurs institutionnels de proximité, et cette année envers les OPCA et les entreprises. Le Conseil régional intervient, en soutien aux deux plate formes DPLAI (Bordeaux et Agglo) et Syllabe (Agen), en complémentarité des collectivités territoriales (départements, communautés et communes) ( ). Plusieurs associations intervenant auprès des publics en difficultés et des jeunes éloignés de l'emploi sont également financés en complémentarité avec les collectivités territoriales, suite aux difficultés financières rencontrés par celles ci ( en 2011). La région intervient, l{, de manière volontariste. Depuis 2010, la région a confié la réalisation d'un programme de professionnalisation à destination des professionnels de la formation et de la prescription et des bénévoles associatifs pour un montant de Les problématiques prioritaires "repérage évaluation orientation" Si l'offre de formation professionnelle est aujourd'hui structurée et importante, l'étape "première", le repérage/évaluation/orientation est aujourd'hui insuffisante et non développée sur l'ensemble du territoire. Il semble nécessaire, en la matière et en collaboration avec les départements et collectivités, de structurer et de définir une offre en la matière. Par ailleurs, les liens avec l'entreprise et les opérateurs en matière de lutte contre l'illettrisme et les compétences sont également à développer. Les problématiques a destination des demandeurs d'emploi et salariés sont proches et une coordination/information semble relever des priorités { mettre en œuvre. PLAN REGIONAL DE PREVENTION ET DE LUTTE CONTRE L'ILLETTRISME EN AQUITAINE Volume II - Mars

36 Le conseil régional Aquitaine (Direction de l'éducation) La direction de l éducation finance l agence culturelle ECLA (Ecrit, Cinéma, Livre, Audiovisuel) pour le développement et la mise en oeuvre dans les lycées d Aquitaine du module «range ta chambre», un espace itinérant de sensibilisation à la lecture destiné aux adolescents. Nombre d enfants devenus adolescents transforment et s approprient leur chambre pour en faire un lieu d identité. Proposer aux adolescents et à leurs accompagnateurs une «chambre» symbolique dans laquelle ils puissent découvrir des livres et partager leurs lectures, mettre en avant des auteurs, des genres, imaginer des rencontres, des lectures, permettre aux mots d y être portés par d autres médias familiers peut accompagner cette lente construction de la personnalité. «Range ta chambre!» : un nouvel environnement de lecture Écla Aquitaine propose aux lieux recevant des jeunes (lycées, centres de formation d apprentis, bibliothèques, centres sociaux ), un espace modulable avec un mobilier adapté { la détente littéraire et une mallette de 240 ouvrages de tous types : romans, livres d images, bandes dessinées, pièces de théâtres, essais, CD et DVD. «Range ta chambre!» recrée des espaces où les jeunes peuvent s installer «comme chez eux» pour lire, rêver, écouter, regarder. Autour de «Range ta chambre!» : des projets L établissement recevant «Range ta chambre!» élabore un projet culturel autour du livre. De la simple incitation à la lecture, à un projet élaboré entre des enseignants, des bibliothécaires et des partenaires du monde du livre, l espace se prête { de multiples utilisations. Écla Aquitaine se propose d accompagner les enseignants et les bibliothécaires dans l élaboration de leur projet, tant sur le plan du contenu intellectuel, que sur le plan du montage technique et financier. Ce projet peut prendre des formes variées selon les idées de l emprunteur et les motivations des jeunes concernés : lectures { voix haute, ateliers d écriture, de théâtre, de slam, réalisations audio-visuelles, échanges avec un auteur, un conteur, un professionnel de la chaîne du livre, avec un artiste Les conditions d accueil de «Range ta chambre!» L espace «Range ta chambre!» est prêté aux lycées et aux CFA, grâce { la politique éducative du Conseil régional d Aquitaine qui prend en charge la diffusion de l espace dans 2 ces établissements. Il est loué 500 TTC par mois aux autres structures. Le transport de l espace relève de l emprunteur ou du loueur, et il est nécessaire de prévoir un véhicule de 12 m3 minimum. Les dimensions de l espace et son montage Avec une surface au sol qui varie entre 9 et 27 m2, cet espace permet de s adapter aux sites qui l accueillent. Chacun des deux modules qui le composent possède sa propre alimentation électrique. L assemblage de l espace «Range ta chambre!» ne nécessite que trois outils fournis avec le plan de montage. Le montage demande environ trois heures pour deux personnes sans compétence technique spéciale, toutefois certains éléments peuvent paraître lourds et requérir une présence masculine. Chaque module est proposé conditionné individuellement. PLAN REGIONAL DE PREVENTION ET DE LUTTE CONTRE L'ILLETTRISME EN AQUITAINE Volume II - Mars

37 Annexe VIII Etat des actions entreprises par les partenaires du plan régional (*) 5. L'Association pour favoriser l'égalité des chances à l'école (APFEE) 6. L'Association Régionale des Missions Locales en Aquitaine (ARML) 7. La caisse des Allocations Familiales de la GIRONDE (CAF) 8. La caisse des Allocations Familiales Béarn et Soule 9. Le centre national de la Fonction Publique Territoriale (CNFPT) 10. Le Conseil Général de la Gironde 11. La Direction du Service National 12. La Direction Interrégionale des services Pénitentiaires (DISP) 13. L'Association de gestion du Fonds pour l'insertion Professionnelle des Personnes handicapées (AGEFIPH Aquitaine) 14. Le Comité de Liaison des Acteurs de la promotion (CLAP-SO) 15. la Ligue de l'enseignement 16. La Mutualité Sociale Agricole 17. Pole Emploi 18. La Direction Régionale des Affaires Culturelles (DRAC) (*) Il s'agit des contributions des paetenaires ayant participé aux premiers travaux d'élaboration du plan régional de prévention et de lutte contre l'illettrisme en Aquitaine PLAN REGIONAL DE PREVENTION ET DE LUTTE CONTRE L'ILLETTRISME EN AQUITAINE Volume II - Mars

38 ASSOCIATION POUR FAVORISER L EGALITE DES CHANCES A L ECOLE (Apféé) Personne ressource : Geoffrey Batut Ingénieur Coup de Pouce Clé gbatut@apfee.asso.fr Service/Direction en charge de l illettrisme : 1-Activité de la structure - Activité principale L Apféé (Association pour favoriser l égalité des chances { l école) a été créée en 1984 { l'initiative d'une équipe d'enseignants soucieux d'agir contre l'échec scolaire. Cette association a mis au point en 1995 un dispositif d'accompagnement de certains enfants de Cours Préparatoire (CP) et de leurs parents. Elle s'est, pour cela, étroitement inspirée du "Coup de Pouce" inventé en 1989 par la ville de Colombes avec l'aide de Gérard Chauveau, alors chercheur à l'inrp (Institut National de Recherche Pédagogique). Elle agit dans le respect de la Charte de l accompagnement { la scolarité, et dans le cadre de conventions qui la lient au ministère de l'éducation Nationale, et à l'agence nationale pour la cohésion sociale et l'égalité des chances. - Place de la LCI dans l activité de la structure Le Coup de Pouce Clé est une action de prévention de l illettrisme : en luttant contre l échec précoce en lecture auprès des enfants de Cours Préparatoire, le dispositif Coup de Pouce Clé permet à 9 enfants sur 10 de ne pas être en échec dans l apprentissage de la lecture. La convention de partenariat signée en mars 2012 par l Apféé et l Anlci témoigne de la reconnaissance du Coup de Pouce Clé comme action phare de prévention de l illettrisme et de la volonté des deux partenaires d aller plus loin dans des actions concrètes en faveur des parents illettrés ou en situation de non maîtrise de la langue : une expérimentation est en cours de lancement, prenant appui sur la relation que crée le Coup de Pouce Clé avec les parents des enfants qui en bénéficient. 2-Actions de cette structure dans le domaine de la LCI Objectifs poursuivis Les enfants concernés sont exclusivement des élèves de CP en risque d échec pour une seule raison : ils ne reçoivent pas, à la maison, chaque soir, le soutien nécessaire pour réussir leur apprentissage de la lecture ; ils n'ont pas d'autre handicap (on les dit «fragiles en lecture»). Il s agit d apporter { ces enfants quelques-uns des atouts de réussite que les enfants les plus favorisés reçoivent quotidiennement, le soir, à la maison : engagement quotidien des parents, temps de contact quotidien important avec l'écrit et la culture écrite, rencontre quotidienne et multiple du plaisir de réussir un acte de lecture ou d'écriture, etc. Champ d intervention Le fonctionnement du Coup de Pouce Clé fait intervenir 2 niveaux : - Une action d accompagnement de certains enfants de CP, dits «fragiles en lecture» et de leurs parents. Des animateurs, rémunérés par les municipalités ou l'éducation nationale, accompagnent de manière très précise des enfants de CP qui ne bénéficient pas d'un soutien familial suffisant pour réussir leur apprentissage en lecture (et, plus généralement, pour réussir à l'école). Cet accompagnement est réalisé hors temps scolaire, mais dans les murs de l'école, en étroit partenariat avec l'école. Ces animateurs accompagnent aussi les parents des enfants accueillis en Coup de Pouce Clé afin de les conforter dans leur rôle de parents d élève. - Ingénierie fournie par l Apféé : L association, qui agit en tant qu'association éducative complémentaire de l'enseignement public, aide les municipalités et les écoles à faire fonctionner correctement le dispositif : elle forme les animateurs, suit le fonctionnement tout au long de l'année et garantit ainsi le strict respect d'un cahier des charges ; elle suscite en outre une évaluation annuelle systématique. L'Apféé apporte son assistance d'ingénierie. Le coût de cette assistance est intégralement pris en charge au niveau national ; il est financé par l'état et du mécénat d entreprises. Dispositifs utilisés (dénomination des dispositifs) PLAN REGIONAL DE PREVENTION ET DE LUTTE CONTRE L'ILLETTRISME EN AQUITAINE Volume II - Mars

39 Clubs Coup de Pouce Clé : un animateur accompagne 5 enfants 4 soirs par semaine pendant une heure et demie autour d activités ludiques de lecture et d écriture selon un protocole précis. Evaluation des actions entreprises L efficacité du dispositif Coup de Pouce Clé est mesurée tous les ans, au travers de questionnaires de bilans renseignés par les partenaires de l action et les bénéficiaires. Les mesures ( en cumul) effectuées par les enseignants montrent les effets positifs du Coup de Pouce Clé sur les compétences en lecture écriture mais aussi sur la confiance en soi, la motivation et le rapport { l école, nécessaires { un parcours de réussite scolaire. A l instar du rapport des trois inspections générales IGEN - IGAENR - IGAS produit en 2006, un récent rapport d évaluation demandé par le FEJ conclut que le «Coup de Pouce Clé constitue un dispositif pertinent de prévention précoce de la rupture scolaire» et montre comment naît au niveau local, d une communauté d intérêt et d un cadre partagé dans lequel interagissent la municipalité, les écoles, les parents et l ingénierie apportée par l Apféé, la réussite éducative des enfants fragiles sur les apprentissages et sur la construction de l estime de soi. 3-Eléments de diagnostic/repérage Nombre d enfants en risque d illettrisme : 5 enfants par clubs, repérés comme «fragiles en lecture» par leur enseignant de CP. Modalités de repérage (et existence d outil formalisé de repérage) : Les enseignants de CP repèrent les enfants en début d année scolaire (au moins d octobre, après une séance de travail de découverte de l action et des critères de choix des enfants). Le dispositif est proposé { l enfant puis { ses parents. 4-Localisation des actions/périmètre géographique 8 villes dans les départements de Dordogne, Gironde, Landes, Pyrénées Atlantiques (18 clubs) 5-Publics visés Elèves de CP en risque d échec scolaire. 86 enfants concernés. 6-Partenariats engagés avec d autres structures La municipalité est responsable du dispositif qu'elle copilote avec l'éducation nationale ; elle en finance ou cofinance le fonctionnement local : fournitures (environ 8% du coût total de l opération), rémunération des animateurs, des coordinateurs et du pilote. L Apféé apporte tout au long de l'année son assistance d'ingénierie sans surcoût pour les municipalités (aide { la mise en place du dispositif, formation des intervenants, suivi, évaluation annuelle). Elle est le garant du respect du cahier des charges. Les municipalités et l'apféé, et éventuellement l Inspection académique de l Éducation nationale, sont liées par une convention annuelle. C est le respect des procédures qui contribue { l efficacité constante du Coup de Pouce Clé. 7- Moyens (humains et montants financiers) et financements (subventions, crédits engagés pour l action) mis en place Un animateur s occupe de 5 enfants et de leurs parents. En lien avec l enseignant de CP, un coordinateur d école s assure du bon fonctionnement de l action et un pilote communal gère l ensemble du dispositif au niveau local. Le coût du club est estimé à environ 6000 euros. Soutiens financiers de la part de l éducation nationale, des communes. D autres financements existent dans le cadre des dispositifs suivants : - le PRE (Programme de Réussite Educative) ; - le CUCS (Contrat Urbain de Cohésion Sociale) ; - le CLAS (Contrat Local d'accompagnement à la Scolarité) ; - le CEJ (Contrat Enfance et Jeunesse) - l Accompagnement éducatif (financements de l'éducation nationale PLAN REGIONAL DE PREVENTION ET DE LUTTE CONTRE L'ILLETTRISME EN AQUITAINE Volume II - Mars

40 8-Difficultés rencontrées/principaux freins à une action plus efficace Les municipalités connaissent par endroits des difficultés pour mobiliser de façon pérenne des financements, malgré l'intérêt qu'ils portent pour le Coup de Pouce Clé. Certains parents connaissent plus de difficultés que d'autres à respecter leurs engagements dans le cadre du Coup de Pouce Clé, en dépit du travail du coordinateur et de l'animateur pour les impliquer. PLAN REGIONAL DE PREVENTION ET DE LUTTE CONTRE L'ILLETTRISME EN AQUITAINE Volume II - Mars

41 ASSOCIATION REGIONALE DES MISSIONS LOCALES D'AQUITAINE Personne ressource : Pas de service spécifiquement dédié à l'illettrisme au sein des Missions Locales. Constance de Peyrelongue - ARML Aquitaine rue Judaïque Bordeaux Capitalisation des pratiques et production des éléments statistiques régionaux par l'animation régionale des Missions Locales (Claudette Lemière - reseauml.aquit@wanadoo.fr) 1-Activité de la structure Les Missions Locales ont une mission de service public d accueil, d information et d orientation des jeunes sortis du système scolaire. Elles accompagnent vers l insertion sociale et professionnelle les jeunes de 16 { 25 ans en demande d insertion. 2-Actions de cette structure dans le domaine de la LCI Objectifs poursuivis : Objectif général : Insertion sociale et professionnelle des jeunes de 16 à 25 ans. Dans le domaine de la LCI : détection des problématiques d'illettrisme pour les publics accueillis, et accès aux solutions de remédiation qui permettront la poursuite du parcours d'insertion en facilitant l'accès à la formation ou à l'emploi. Champ d intervention : Les Missions Locales interviennent pour le repérage et la prescription vers des actions de formation, ou l'orientation vers des partenaires plus spécialisés. Elles n'ont pas vocation { mettre en œuvre directement des solutions d'apprentissage des savoirs de base. Dispositifs utilisés : Les Missions Locales orientent les jeunes vers les formations compétences clés proposées par l Etat et par le Conseil Régional. Elles peuvent également faire appel à l'ensemble des partenaires du territoire intervenant dans le champ de la LCI, pour s'outiller dans le repérage ou orienter les jeunes vers ces partenaires. Evaluation des actions entreprises : Etant prescripteurs vers des dispositifs mis en œuvre par d'autres donneurs d'ordre (Etat, Conseil Régional, CLAP-CRI ou associations), les Missions Locales n'ont pas la responsabilité de l'évaluation de ces actions. L'évaluation de la qualité du repérage des situations d'illettrisme au sein du public accueilli n'est pas mise en œuvre, du fait de son évidente complexité et faute de moyens. Les priorités d'évaluation de l'action des Missions Locales ne concernent pas l'illettrisme. 3-Eléments de diagnostic/repérage 23 Missions Locales en Aquitaine jeunes reçus en premier accueil en 2011, jeunes en contact avec les Missions Locales. Nombre de personnes illettrés recensées : en 2011, jeunes ne maîtrisant pas les compétences clés ont été repéréspar les conseillers sur jeunes reçus en 1 er accueil, soit 4,4 %. Modalités de repérage : Le système d information des Missions Locales, Parcours 3, permet l'enregistrement des caractéristiques des publics accueillis et donc la production de statistiques régionales regroupant les données des 23 Missions Locales. PLAN REGIONAL DE PREVENTION ET DE LUTTE CONTRE L'ILLETTRISME EN AQUITAINE Volume II - Mars

42 Le repérage de la maîtrise des compétences Clés est un indicateur formalisé dans ce système d information, et caractérisé par 3 items : Acquis, à vérifier ou Non acquis. Dans la pratique, il s agit davantage d une démarche de diagnostic réalisée par le conseiller au travers de différents actes d'accompagnement que d un repérage systématisé qui pourrait être mal accepté par les jeunes, et difficile à imposer de la part du conseiller. 4-Localisation des actions LCI Région Aquitaine : 23 Missions Locales, près de 400 points d'accueil sur le territoire. 5-Publics visés En 2011, plus de jeunes de 16 à 25 ans non scolarisés ont été en contact avec l une des 23 Missions Locales du réseau Aquitain. Parmi ceux-ci, près de la moitié ne sont pas diplômés. 6-Partenariats engagés Au-delà de leurs partenariats institutionnels classiques (Rectorat et MGI, Direccte et autres services d'etat, Conseil Régional et Conseils Généraux, CAF, etc.), les Missions Locales sont naturellement partenaires des structures associatives présentes sur leur territoire et œuvrant dans le champ de la LCI (CLAP-CRI bien sûr, et les associations des territoires comme l'oiseau-lire en Médoc, AIRELF dans les Landes, etc.). 7-Moyens et financements mis en place 23 missions locales, près de 600 personnes au service de l'insertion des jeunes. Financement partagé entre l'etat, le Conseil Régional, Pôle Emploi, les Conseils Généraux, les Communes et Communautés de Communes. Financement total en 2010 : 24,9 millions d'euros pour l'ensemble de l'activité des Missions Locales (accueil, orientation, formation, emploi, logement, santé, mobilité, citoyenneté, etc.). Il n'y a pas de financement spécifique attribué aux Missions Locales sur la question de l'illettrisme. 8-Difficultés rencontrées/principaux freins à une action plus efficace La qualité du repérage dans les missions locales a pu être négativement impactée par la fin des financements accordés { certaines associations partenaires, les missions locales s appuyant sur ces partenaires pour orienter des jeunes ou mener des actions communes (il reste essentiellement le CLAP CRI, mais d autres offres ont disparu). La mise à jour régulière des connaissances / compétences des conseillers sur cette problématique et les modalités de repérage est souhaitable. Elle peut se faire au travers du plan de formation des Missions Locales proposé par l'association régionale des Missions Locales (évolution des thématiques proposées chaque année), ou pourrait se faire conjointement avec des partenaires dans le cadre de propositions portées par le Plan Régional Illettrisme. PLAN REGIONAL DE PREVENTION ET DE LUTTE CONTRE L'ILLETTRISME EN AQUITAINE Volume II - Mars

43 CAISSE D ALLOCATIONS FAMILIALES (CAF) DE GIRONDE Service action sociale Personne ressource : Jacques CANAUD Conseiller thématique insertion et accès aux droits. 1-Activité de la structure -Activité principale : -Aider les familles à concilier vie professionnelle, vie familiale et vie sociale -Soutenir la fonction parentale et faciliter les relations parents-enfants -Accompagner les familles dans leurs relations avec l'environnement et le cadre de vie -Créer les conditions favorables à l'autonomie, à l'insertion sociale et au retour à l'emploi des personnes et des familles. -Place de la LCI dans l activité de la structure : -Contribuer à une meilleure égalité des chances et renforcer les liens familles/écoles -Pas d actions directes dans la lutte contre l illettrisme mais soutiens financiers et techniques d actions et de structures qui peuvent faire de la prévention. 2-Actions de cette structure dans le domaine de la LCI Objectifs poursuivis : -Contribuer à une meilleure égalité des chances et faciliter les relations parents-enfants. -Permettre l accès aux droits. -Lutter contre les exclusions et faciliter l insertion sociale et professionnelle. Champ d intervention : En 2011, la CAF a financé 89 structures chargées de la LCI dans le cadre des Contrats locaux d accompagnement à la scolarité (CLAS), 39 structures dans le cadre de la Prestation d animation locale et 41centres sociaux { travers la Prestation d animation globale. Ces structures peuvent intervenir auprès des jeunes et des adultes en mettant en place des actions autour de l illettrisme. Dispositifs utilisés (dénomination des dispositifs) : -Contrats locaux d accompagnement { la scolarité (CLAS) -Réseau d écoute, d appui et d accompagnement des parents (REAAP) -Convention territoriale globale (CTG) -Prestations de service d animation de la vie sociale. Evaluation des actions entreprises : Tous ces financements sont liés a des appels a projets à des contrats d agrément. Ils sont évalués dans leur pertinence à travers des bilans annuels. PLAN REGIONAL DE PREVENTION ET DE LUTTE CONTRE L'ILLETTRISME EN AQUITAINE Volume II - Mars

44 3-Eléments de diagnostic/repérage Nombre de personnes illettrés recensées : propre aux structures Modalités de repérage (et existence d outil formalisé de repérage) : propre aux structures 4-Localisation des actions/périmètre géographique Gironde 5-Publics visés Enfants et leurs familles, adultes isolés, jeunes. 6-Partenariats engagés avec d autres structures Avec l éducation nationale, la mission générale d insertion, la mutualité sociale agricole, le conseil général de Gironde, U.D.A.F, D.D.C.S. 7- Moyens (humains et montants financiers) et financements (subventions, crédits engagés pour l action) mis en place Conseillers thématiques parentalité dans le cadre des CLAS et REAAP, conseiller thématique insertion et accès aux droits, conseiller thématique animation de vie sociale, personnels détachés des les centres sociaux et travailleurs sociaux des unités. Financements directs aux structures en fonctions de dispositifs. 8-Difficultés rencontrées/principaux freins à une action plus efficace -Manque de coordination des différents dispositifs. -Nécessité de diagnostic pour évaluer les besoins du public adulte. -Besoin non satisfait auprès du public adulte sur des actions de pré-qualification notamment dans les territoires ruraux. -Absence de cohérence entre le repérage, l orientation et la prise en charge. -Besoins non adaptés aux situations. PLAN REGIONAL DE PREVENTION ET DE LUTTE CONTRE L'ILLETTRISME EN AQUITAINE Volume II - Mars

45 Caisse d allocations familiales des Pyrénées-Atlantiques (Pau) CAF Béarn et Soule Personne ressource : Service/Direction en charge de l illettrisme : Luc GRARD luc.grard@cafpau.cnafmail.fr Activité de la structure -Activité principale : -Aider les familles à concilier vie professionnelle, vie familiale et vie sociale -Soutenir la fonction parentale et faciliter les relations parents-enfants -Accompagner les familles dans leurs relations avec l'environnement et le cadre de vie -Créer les conditions favorables à l'autonomie, à l'insertion sociale et au retour à l'emploi des personnes et des familles -Place de la LCI dans l activité de la structure : -Contribuer à une meilleure égalité des chances et renforcer les liens familles/écoles -Pas d actions directes dans la LCI mais mise en place de soutiens financiers. 2-Actions de cette structure dans le domaine de la LCI Objectifs poursuivis : Contribuer à une meilleure égalité des chances et faciliter les relations parents-enfants Champ d intervention : Soutiens financiers pluri annualisés auprès des structures de proximité centres sociaux et structures d animation locale. En 2012, la CAF a financé 7 structures. Exemples : Mise en place d un adulte relais qui anime des ateliers thématiques autour de la vie quotidienne («soutien à l apprentissage du code de la route»). Dans le cadre des CLAS, l adulte relais favorise l accompagnement { la scolarité (mission de médiation entre la famille et l équipe pédagogique du Collège) Dispositifs utilisés (dénomination des dispositifs) : CLAS, REAAP Mise en place d un adulte relais qui anime des ateliers thématiques Evaluation des actions entreprises : 3-Eléments de diagnostic/repérage Nombre de personnes illettrés recensées : Modalités de repérage (et existence d outil formalisé de repérage) : 4-Localisation des actions/périmètre géographique Circonscription du Béarn et de la Soule PLAN REGIONAL DE PREVENTION ET DE LUTTE CONTRE L'ILLETTRISME EN AQUITAINE Volume II - Mars

46 5-Publics visés Enfants et leurs familles 6-Partenariats engagés avec d autres structures Avec l éducation nationale, la mutualité sociale agricole, le conseil général de Gironde, Direction Départementale de la Cohésion Sociale et de la Protection des populations 7- Moyens (humains et montants financiers) et financements (subventions, crédits engagés pour l action) mis en place Les moyens financiers Montants financiers accordés aux associations en 2012 : euros Les moyens humains mis à disposition par la Caf : Les conseillers techniques assurent le suivi des conventions pluriannuelles conclues avec les opérateurs. Une chargée en développement social assure le suivi et le paiement des actions CLAS dans le cadre de la prestation de service limitative. Une chargée de mission Réseau Appui Parents assure l animation du réseau, le développement des actions parentalité sur le territoire ainsi que la gestion des appels à projets auprès des opérateurs. Les moyens humains mis en place au sein des structures CESF, animateurs ou «adulte relais» des centres sociaux, des structures d animation locale. 8-Difficultés rencontrées/principaux freins à une action plus efficace - Contraintes liées { la logique d appels { projet (arrêt des subventions, non reconduction des dispositifs ) - Manque de pérennité des dispositifs - La dynamique de réseau et la mutualisation des efforts permettraient de renforcer l efficience des actions. PLAN REGIONAL DE PREVENTION ET DE LUTTE CONTRE L'ILLETTRISME EN AQUITAINE Volume II - Mars

47 CENTRE NATIONAL DE LA FONCTION PUBLIQUE TERRITORIALE (CNFPT) Personne ressource : Muriel Poli Service/Direction en charge de l illettrisme : Service Intégration et Développement des Carrières 1-Activité de la structure -Activité principale : Le CNFPT est un établissement public national, paritaire et déconcentré, au service des collectivités territoriales et de leurs agents. Au terme de la loi n du 19 février 2007 relative à la fonction publique territoriale, il est chargé de la formation et de la professionnalisation de l ensemble des personnels des collectivités locales et de l organisation de certains concours de la fonction publique territoriale. -Place de la LCI dans l activité de la structure : 4 orientations stratégiques ont été validées par le conseil d administration en 2008 : la sensibilisation des employeurs, l assistance { la maîtrise d ouvrage pour les collectivités, le développement de l offre de formation de base, la mutualisation des expériences. 2-Actions de cette structure dans le domaine de la LCI Objectifs poursuivis : Depuis 2010, les orientations nationales ont fixé la lutte contre l illettrisme comme une priorité de l établissement, priorité formalisée dans le cadre du Projet national de développement sous l objectif 2 : Réduire les inégalités d accès { la formation sous-objectif 2.5 Accentuer l effort dans la lutte contre l illettrisme. Champ d intervention : - Actions d information et de sensibilisation destinées { échanger des expériences (organiser des échanges avec les services ressources humaines et personnels encadrants, notamment avec la diffusion de la mallette «L illettrisme dans les collectivités territoriales : en parler et agir») ; - Formation des professionnels relais (bibliothécaires par ex) qui peuvent être confrontés à des publics en situation d illettrisme - Actions d orientation et de positionnement afin de déterminer les difficultés des agents et les aider à formuler leurs besoins en formation (entretien individuel et de phases de tests qui peuvent se dérouler sur la plateforme EVADO - partenariat ANLCI) ; - Dispositifs de formation de base en inter collectivités (pour réenclencher le processus d apprentissage des agents, de développer leurs compétences de base) ; - Accompagnement des projets de collectivités (aide au repérage, mise en place d un dispositif de formation) ; - Actions en faveur des formateurs Dispositifs utilisés (dénomination des dispositifs) : Mallette «L illettrisme dans les collectivités territoriales : en parler et agir» Dispositif CNFPT : Développement des compétences de base / Développement des compétences clés Evaluation des actions entreprises : 3-Eléments de diagnostic/repérage PLAN REGIONAL DE PREVENTION ET DE LUTTE CONTRE L'ILLETTRISME EN AQUITAINE Volume II - Mars

48 Nombre de personnes illettrées recensées : On compte agents territoriaux en Aquitaine en 2010 dont 77% de catégorie C. On estime que 14 % des emplois d exécution sont en grave difficulté dans la maîtrise de l écrit. Modalités de repérage (et existence d outil formalisé de repérage) : Formation des collectivités au repérage (3451 employeurs territoriaux en Aquitaine). Elaboration d un guide de repérage en cours (guide national) 4-Localisation des actions/périmètre géographique Aquitaine 5-Publics visés Agents territoriaux 6-Partenariats engagés avec d autres structures ANLCI Attente d échange de pratique avec les OPCA 7- Moyens (humains et montants financiers) et financements (subventions, crédits engagés pour l action) mis en place euros en 2011 en dépenses directes de formation. 8-Difficultés rencontrées/principaux freins à une action plus efficace Le repérage des agents en situation d illettrisme encore délicat et difficile Le manque «d implication» des managers à ces questions La crainte de voir partir de nombreux agents sur des actions longues et coûteuses La crainte de ne pas pouvoir répondre aux besoins de toutes les collectivités, de tous les agents. PLAN REGIONAL DE PREVENTION ET DE LUTTE CONTRE L'ILLETTRISME EN AQUITAINE Volume II - Mars

49 CONSEIL GENERAL DE LA GIRONDE Personne ressource : Service/Direction en charge de l illettrisme : la Direction des Politiques de Lutte contre les Exclusions (DPLE) 1-Activité de la structure -Activité principale : La loi de décentralisation de 1982 et 1983 définit les compétences propres des Conseils généraux. Elles concernent l aide sociale, la voirie, les transports scolaires, l aide aux communes, la gestion de services et d équipements publics (services d incendie et de secours, collèges, ports, bibliothèques départementales, archives). Au-delà de cette obligation légale, le Conseil général de la Gironde a développé des politiques complémentaires et volontaristes : solidarité, santé, éducation et jeunesse, logement, transports, économie, environnement, culture, tourisme, sport, loisirs -Place de la LCI dans l activité de la structure : La lutte contre l illettrisme n est pas une compétence spécifique du département. Toutefois, la mise en œuvre de ses politiques en matière de lutte contre les exclusions l a conduit { prendre en compte cette question. Ainsi, le Programme Départemental d Insertion 2012/2013 (PDI), définissant les axes à développer pour favoriser l insertion professionnelle et socio professionnelle des allocataires du RSA, a inscrit cette question comme une priorité dans son axe 1 consacré { la levée des freins { l emploi. 2-Actions de cette structure dans le domaine de la LCI Objectifs poursuivis : favoriser l insertion et le retour { l emploi des bénéficiaires du RSA, Champ d intervention : Insertion professionnelle et socio professionnelle des allocataires du RSA Concerne les adultes en situation d illettrisme, engagés dans des démarches d insertion dans le cadre du dispositif RSA ; Outils : - Mise en place d un espace collaboratif accessible aux professionnels de l insertion constituant un appui technique aux professionnels et permettant d accéder { la ressource existant sur les territoires. - Soutien financier à la plate-forme d accueil d évaluation et d orientation portée par le CLAP - Soutien financier en direction d associations, de centres sociaux pour la mise en place d ateliers socio linguistiques. - Partenariat Délégation Régionale de la Poste portant sur l expérimentation dans 5 bureaux de poste du Département de permanences d interprétariat pour le public ne maitrisant pas la langue. Dispositifs utilisés (dénomination des dispositifs) : Loi de généralisation du Revenu de solidarité active désignant le Département comme chef de file des politiques d insertion. Evaluation des actions entreprises : PLAN REGIONAL DE PREVENTION ET DE LUTTE CONTRE L'ILLETTRISME EN AQUITAINE Volume II - Mars

50 3-Eléments de diagnostic/repérage Nombre de personnes illettrés recensées : L estimation du nombre de personnes concernées repose sur la dernière enquête nationale de l INSEE de 2005 portant { 26% le nombre de bénéficiaires du RMI en situation d illettrisme. En Gironde, une étude réalisée par le CREDOC en 2009 auprès des allocataires du RMI, révèle que 39% des personnes interrogées déclarent avoir des difficultés en lecture ou en écriture. 12% de ces personnes qualifient ces difficultés de très importantes Modalités de repérage (et existence d outil formalisé de repérage) : 4-Localisation des actions/périmètre géographique Gironde 5-Publics visés Adultes allocataires du RSA 6-Partenariats engagés avec d autres structures 7- Moyens (humains et montants financiers) et financements (subventions, crédits engagés pour l action) mis en place Aide financière sous forme de subventions accordées { la plateforme d accueil et d orientation du CLAP ainsi qu a des ateliers socio linguistiques mis en place par des associations. 8-Difficultés rencontrées/principaux freins à une action plus efficace - La concentration des moyens sur les «actifs» ne prend pas en compte les modifications apportées par le RSA. Elle exclut une partie des allocataires du RSA des dispositifs de formation. - La standardisation de l offre (dispositif de formation avec des procédures d entrée très formelles) est peu adaptée { un public en situation d illettrisme. Cette orientation a une conséquence directe sur le repérage du public, sa mobilisation et l accessibilité aux actions. - La réticence des personnes { intégrer des ateliers d apprentissage ou de réapprentissage nécessite de s interroger sur nos approches de la question. PLAN REGIONAL DE PREVENTION ET DE LUTTE CONTRE L'ILLETTRISME EN AQUITAINE Volume II - Mars

51 DIRECTION DU SERVICE NATIONAL Personne ressource : Service/Direction en charge de l illettrisme : Capitaine MAILLÉ Thierry Partenariats & Relations Extérieures Établissement du Service National Sud-ouest Tel. : PNIA : Activité de la structure -Activité principale : Sensibilisation des jeunes aux valeurs de la défense lors de la Journée Défense Citoyenneté (JDC) -Place de la LCI dans l activité de la structure : Lors de la JDC tous les jeunes (garçons et filles) d une classe d âge et de nationalité française passent des tests de détection des difficultés de lecture (DDL) élaborés par la direction de l évaluation, de la prospective et de la performance (DEPP) de l Education Nationale. 2-Actions de cette structure dans le domaine de la LCI Objectifs poursuivis : Détecter les jeunes en difficulté Champ d intervention : L établissement du service national participe { la démarche d aide aux jeunes. Il repère ceux en difficulté de lecture lors de la JDC et transmet leurs coordonnées aux structures susceptibles de les aider. Orienter les jeunes repérés en situation d illettrisme en direction de structures d accueil (missions locales, EPIDe) Pour les jeunes encore scolarisés, un signalement est fait aux inspections d'académies, aux directions diocésaines, aux directions régionales de l'agriculture et de la forêt, etc. par le biais de fichiers cryptés (ASCRIPT). Dispositifs utilisés (dénomination des dispositifs) : Test d évaluation JDC { l aide d un questionnaire et d un boitier électronique 3-Eléments de diagnostic/repérage Nombre de personnes illettrés recensées : Ce dispositif en région Aquitaine a concerné en 2011, jeunes hommes et femmes de 17 ans ou plus, de nationalité française, qui ont participé à la JDC soit 8,6 % de jeunes ont été détectés en difficulté de lecture. Modalités de repérage (et existence d outil formalisé de repérage) : Test par l intermédiaire d un questionnaire 4-Localisation des actions/périmètre géographique Les jeunes concernés sont ceux ayant effectué leur JDC sur un site des départements, de la Dordogne, de la Gironde, des Landes, du Lot et Garonne ou des Pyrénées-Atlantiques. PLAN REGIONAL DE PREVENTION ET DE LUTTE CONTRE L'ILLETTRISME EN AQUITAINE Volume II - Mars

52 5-Publics visés Jeunes participant à la JDC 6-Partenariats engagés avec d autres structures Education nationale, missions locales, l Epide, l ANLCI. Depuis le 16 mai 2012, dans le cadre du dispositif «Savoir pour réussir» (SPR) une nouvelle convention voit le jour avec l ANLCI, la fondation caisse d épargne pour la solidarité (FCEs) et le ministère de la défense (Direction du service national). L ANLCI s engage { mobiliser les partenaires locaux et régionaux de la lutte contre l illettrisme par l intermédiaire de son réseau de chargés de mission régionaux. La fondation caisse d épargne pour la solidarité assurera la mise en œuvre et l animation du projet. 7- Moyens (humains et montants financiers) et financements (subventions, crédits engagés pour l action) mis en place Le cœur de métier du service national est la mise en œuvre de la JDC. C est { cette occasion qu il apporte sa contribution dans le cadre de la lutte contre l illettrisme, afin de combattre l exclusion, renforcer la cohésion sociale, et de développer l esprit de citoyenneté. 8-Difficultés rencontrées/principaux freins à une action plus efficace - Convaincre les jeunes détectés d effectuer les démarches vers les structures d aide. PLAN REGIONAL DE PREVENTION ET DE LUTTE CONTRE L'ILLETTRISME EN AQUITAINE Volume II - Mars

53 DIRECTION INTERREGIONALE DES SERVICES PENITENTIAIRES (DISP) Personne ressource : Annie Bresson Services en charge de l illettrisme : Unité Pédagogique Régionale de Bordeaux Annie BRESSON Directrice de l'unité Pédagogique Régionale de Bordeaux Direction Interrégionale des Services Pénitentiaires de Bordeaux Activité de la structure L Unité Pédagogique Régionale de la Direction Interrégionale des Services Pénitentiaires de Bordeaux intervient dans les 9 établissements pénitentiaires de la Région Aquitaine. Cette structure a pour mission de contribuer à la mission de prévention de la récidive et de réinsertion des personnes détenues de l'administration pénitentiaire. A ce titre, elle anime et coordonne les actions d'enseignement grâce aux moyens affectés par le Recteur de l'académie de Bordeaux. 2-Actions de cette structure dans le domaine de la LCI Objectifs poursuivis : Réinsertion des personnes détenues par les actions de lutte contre l'illettrisme et l'acquisition des savoirs de base. Champ d intervention : le repérage des personnes détenues en situation d'illettrisme et/ou de non maîtrise du français oral par un dispositif partenarial Administration pénitentiaire / Education nationale dans les quartiers arrivants de toutes les maisons d'arrêt. La progression du format d action avec la mise en place de parcours formalisés (définition d un minimum d heures, de durée, et d'objectifs). L expérience des pédagogues sur le public cible conduit { fixer pour les offres d enseignement un seuil minimum de 6 heures par semaine pour des parcours de 100 { 150 heures de formation. Le flux permanent des entrants et des sortants conduit à subdiviser de tels parcours en modules courts d une quarantaine d heures afin d attester des acquisitions partielles réalisées. La création d'un groupe de travail sur les savoirs de base qui a pour objectif d'élaborer un référentiel de compétences en lien avec le palier 1 du socle commun de compétences et de connaissances (inscrit dans la loi d'orientation sur l'avenir de l'école 2005). Evaluation des actions entreprises Pourcentage de personnes détenues scolarisées en alphabétisation et remise à niveau (niveaux VI et V bis) Certifications et diplômes (attestations de palier 1 du socle, CFG (certificat de formation générale) 3-Eléments de diagnostic/repérage Nombre de personnes illettrés recensées : 15 % Modalités de repérage : * observation réalisée auprès de l ensemble des entrants par les services pénitentiaires dans les quartiers arrivants. Observations et signalements sont saisis sur un support informatique consultable par tous les acteurs. PLAN REGIONAL DE PREVENTION ET DE LUTTE CONTRE L'ILLETTRISME EN AQUITAINE Volume II - Mars

54 * entretien systématique avec les enseignants pour les personnes signalées en difficulté soit en français oral soit en lecture. * proposition de formation par les enseignants à toutes les personnes confirmées en difficulté et entrée en formation pour celles qui acceptent. 4-Localisation des actions LCI Tous les établissements pénitentiaires de la Région Aquitaine 2 centres pénitentiaires, 3 centres de détention, 4 maisons d'arrêt). 5-Publics visés Personnes détenues en situation d illettrisme. 6-Partenariats engagés Partenariat avec l'administration pénitentiaire, les services pénitentiaires de probation et d'insertion, les services de santé, les dispositifs de formation professionnelle, les associations culturelles, les associations caritatives 7-Moyens et financements mis en place Enseignants du 1 er degré affectés dans les établissements pénitentiaires. On dénombre 23 emplois de professeurs des écoles { temps complet sur l académie de Bordeaux auxquels s ajoute une dotation d heures supplémentaires (3.364 heures). 8-Difficultés rencontrées/principaux freins à une action plus efficace - Difficulté de distinguer FLE/illettrisme. - Complémentarité insuffisante entre les dispositifs de formation professionnelle, les activités de travail et les dispositifs de l éducation nationale en milieu pénitentiaire. - Rupture du parcours de formation à la libération et difficultés à coordonner une entrée dans les dispositifs de formation de droit commun. PLAN REGIONAL DE PREVENTION ET DE LUTTE CONTRE L'ILLETTRISME EN AQUITAINE Volume II - Mars

55 ASSOCIATION DE GESTION DU FONDS POUR L'INSERTION PROFESSIONNELLE DES PERSONNES HANDICAPEES (AGEFIPH) Personnes ressources en Aquitaine : Pascale BORGIES / Sophie VEERSE Service/Direction en charge de l illettrisme : Formation / Compensation du handicap 1-Activité de la structure -Activité principale : L'Association de gestion du fonds pour l'insertion des personnes handicapées (Agefiph) est un organisme paritaire français institué par la loi du 10 juillet 1987 pour favoriser l'insertion professionnelle et le maintien dans l'emploi des personnes handicapées dans les entreprises du secteur privé. L'Agefiph est aujourd'hui un acteur central de l'emploi des personnes handicapées. -Place de la LCI dans l activité de la structure : Cette structure ne développe pas d offre spécifique en matière de LCI mais apporte des moyens opérationnels et financiers pour prendre en compte les situations de handicap dans les actions de formations «de droit commun» développées en faveurs des demandeurs d emploi (cf plus loin) 2-Actions de cette structure dans le domaine de la LCI Objectifs poursuivis : Le nouveau cadre stratégique dans lequel nous inscrivons notre action depuis le 1er janvier 2012 définit trois priorités : - la formation des personnes handicapées à la recherche d'un emploi - la qualité de l'accompagnement et du conseil des employeurs et des personnes handicapées - une meilleure prise en compte des besoins des personnes handicapées éloignées de l'emploi. Champ d intervention : - mobilisation des prescripteurs notamment Cap emploi - identification des situations - compensation du handicap. Dispositifs utilisés (dénomination des dispositifs) : A ce jour, l Agefiph ne développe pas de dispositif spécifique au regard de l illettrisme. Cependant : 1) il a été constaté, notamment dans le cadre de réflexions conduites en autour des APP, que l approche devait être adaptée pour les personnes en situation de handicap, en terme : - d évaluation du besoin - d adaptation des contenus, du rythme de la formation. Ceci avait conduit l Agefiph { formaliser une convention de partenariat régional avec les APP Aquitain en ) Depuis 2010, l AGEFIPH intervient pour financer l évaluation du besoin de compensation lié au handicap et la mise en œuvre de solutions (temps complémentaires, développement d outils pédagogiques, adaptation du rythme.) dans l ensemble des formations «de droit commun» mises en œuvre par la Région, l Etat ou Pôle Emploi en faveur des demandeurs d emploi TH (dispositif «RECAP»). Ainsi sur 2011, 15 personnes ont bénéficié de ce dispositif au titre des actions «compétences clés» portés par la Région ou l Etat. Evaluation des actions entreprises : L évaluation du dispositif RECAP est confiée { l équipe de coordination et d animation du SRFPH Aquitain. PLAN REGIONAL DE PREVENTION ET DE LUTTE CONTRE L'ILLETTRISME EN AQUITAINE Volume II - Mars

56 3-Eléments de diagnostic/repérage Nombre de personnes illettrées recensées : Modalités de repérage (et existence d outil formalisé de repérage) : Remarque importante au regard des personnes handicapées : la question du repérage reste délicate : comment identifier/distinguer ce qui relève d une situation d illettrisme (et est donc potentiellement remédiable au travers d actions de remises { niveau) et ce qui relève de la situation de handicap (cas de handicap mental, traumatismes crâniens, surdité ) et qui nécessite de questionner finement les aptitudes de la personne, son potentiel de progression ses objectifs professionnels afin d ajuster, au-delà de la simple remise à niveau (ou la répétition de remises à niveau inutiles), le contenu de la formation. Pour parvenir { poser ce diagnostic, l Agefiph finance l appui de partenaires «experts» spécialisés qui viennent étayer une analyse croisée de la situation avec le prescripteur et l organisme de formation. 4-Localisation des actions/périmètre géographique 5-Publics visés 6-Partenariats engagés avec d autres structures 7- Moyens (humains et montants financiers) et financements (subventions, crédits engagés pour l action) mis en place 8-Difficultés rencontrées/principaux freins à une action plus efficace PLAN REGIONAL DE PREVENTION ET DE LUTTE CONTRE L'ILLETTRISME EN AQUITAINE Volume II - Mars

57 Personne ressource : Lahbib MAOUHOUB Service : Centre de Ressources Illettrisme Référent : Francine DESSIS COMITE DE LIAISON DES ACTEURS DE LA PROMOTION CLAP Sud-Ouest 1-Activités de la structure -Activités principales : La lutte contre l illettrisme et l analphabétisme Le soutien au développement de la vie associative La médiation sociale et culturelle 2-Actions de cette structure dans le domaine de la LCI Le CLAP, par l intermédiaire : du Centre Ressources Illettrisme (CRI réalise des actions de conseil, de sensibilisation et d animation auprès des acteurs de terrain et de partenaires institutionnels. Le CRI est un outil d animation de réseaux de professionnels, de bénévoles et de professionnalisation qui est financé par la DIRECCTE, le Conseil régional et la DRJSCS. du Dispositif Permanent de Lutte contre l Analphabétisme et l Illettrisme (DPLAI) qui est une plateforme d évaluation des capacités linguistiques d orientation et de suivi. Objectifs poursuivis : Accompagner les acteurs de terrain et apporter une aide à la décision pour les institutionnels. Champ d intervention : sensibilisation et information sur la problématique de l illettrisme, auprès des acteurs de terrain (formateurs salariés et bénévoles intervenant dans le champ des savoirs de base), auprès des partenaires institutionnels (services de l Etat, des Collectivités) des prescripteurs (Pôle Emploi, Missions Locales, Cap Emploi), et de leurs référents ou conseillers; ainsi que des travailleurs sociaux, médiateurs, acteurs culturels conseils, mise à disposition et animation de ressources pédagogiques ; professionnalisation des acteurs de la formation et de l insertion, professionnels ou bénévoles. accompagnement dans l ingénierie de formation auprès des services de l Etat, des collectivités, des OPCA ou des employeurs et d appui méthodologique (conception et mise en œuvre d outils de suivi) ; mutualisation entre professionnels au sein du réseau national des CRI; mise à disposition d'une documentation adaptée et actualisée répartie dans 12 espaces documentaires qui servent aussi de lieux d'animation (à Bordeaux où se situe le centre ressources proprement dit et dans 11 autres lieux de proximité des 5 départements aquitains) ; veille technique et pédagogique à travers son site internet et la revue trimestrielle «Vues sur cours» apport d'informations à partir des demandesenregistrées au Centre Ressources Illettrisme (entretien, téléphone, mail...) voire au cours de visites sur sites à l'occasion d'accompagnement pédagogique ou encore à la faveur d'animations diverses. Dispositifs utilisés (dénomination des dispositifs) : PLAN REGIONAL DE PREVENTION ET DE LUTTE CONTRE L'ILLETTRISME EN AQUITAINE Volume II - Mars

58 Compétences Clés Etat et Région - OFII- ASL Evaluation des actions entreprises : Bilans annuels d activités réalisés /participation aux Instances Techniques et de Pilotage 3-Eléments de diagnostic/repérage Nombre de personnes illettrés recensées : DPLAI : 80 personnes (6% des 1320 personnes accueillies en 2011) CRI : 322 personnes (30% des 1074 personnes accueillies dans les DSB 2008) Modalités de repérage (et existence d outil formalisé de repérage) : Par la mise { jour d un répertoire d actions sur le territoire Aquitain (en cours), réalisation de tableaux de suivi { la demande Utilisation des données institutionnelles (chiffres JDC, INSEE, ANLCI ) 4-Localisation des actions/périmètre géographique : Région Aquitaine 5-Publics visés Tous publics relevant d actions d apprentissage des savoirs de base 6-Partenariats engagés avec d autres structures Les partenaires institutionnels sont les suivants : DIRECCTE, DRJSCS, DDCS (33), Conseil Régional, Conseil Général (Gironde), 10 Communes (Bordeaux et CUB) - avec le soutien du FSE. 7- Moyens (humains et montants financiers) et financements (subventions, crédits engagés pour l action) mis en place CRI : 4 conseillères pédagogiques, 1 secrétaire documentaliste, 1 secrétaire (2011) DPLAI : 4 chargées de Mission évaluation, 2 secrétaires (2011) 8-Difficultés rencontrées/principaux freins à une action plus efficace Les prescripteurs n ont pas de véritables difficultés { repérer les personnes en situation d illettrisme. Les difficultés sont de l ordre du suivi, de l accompagnement du public, entre le repérage, la prescription et les entrées en formation. Le maillage territorial est parfois insuffisant sur certains bassins d emploi, ce qui empêche le public concerné d accéder aux dispositifs compétences clés. Les «passerelles» entre Organismes de formation et Structures de proximité ne sont pas forcément recherchées, mais existent de façon officieuse sur certains territoires. La complémentarité entre dispositifs de formation sur un même territoire n est pas très visible, ce qui peut être un frein à la mise en oeuvre de véritable parcours de formation La Possibilité de prescrire est réduite aux prescripteurs «officiels». Beaucoup de personnes ne sont pas inscrites à Pôle emploi, Missions Locales..mais sont présentes dans des réseaux de proximité (Centres Sociaux, Associations etc..). PLAN REGIONAL DE PREVENTION ET DE LUTTE CONTRE L'ILLETTRISME EN AQUITAINE Volume II - Mars

59 De plus, la demande de prescription auprès de Pôle Emploi/ML.est à réaliser par l usager. Cela peut générer un délai supplémentaire entre le moment d évaluation et l entrée en formation et se traduire parfois par un abandon. L absence de clauses dans le marché compétences clés ne permet pas une remontée d informations sur les publics en situation d illettrisme auprès du CRI PLAN REGIONAL DE PREVENTION ET DE LUTTE CONTRE L'ILLETTRISME EN AQUITAINE Volume II - Mars

60 LIGUE DE L ENSEIGNEMENT Personne ressource : Service/Direction en charge de l illettrisme : 1-Activité de la structure -Activité principale : Elle invite les citoyens à s'associer dans la lutte contre les inégalités, à débattre et à être acteurs dans la cité afin de permettre l'émancipation de tous. Pour ce faire, la Ligue de l'enseignement est présente sur l'ensemble du territoire par l'intermédiaire de 102 fédérations départementales, 22 unions régionales, associations affiliées, d adhérents (en Lot et Garonne, 310 associations et adhérents, en Dordogne 359 associations et adhérents; en Gironde 454 associations et adhérents ; Pyrénées Atlantiques 297 associations et adhérents, et enfin les Landes 347 associations et adhérents Soit en tout 1767 associations et adhérentsen Aquitaine ). Ses domaines d'intervention sont très divers: vacances à caractère social, voyages scolaires et classes de découverte, activités sportives, artistiques et culturelles, actions internationales, débats, formations, lutte contre les inégalités et contre l illettrisme... Au travers de ces multiples activités, les principaux objectifs qu'elle poursuit peuvent se résumer ainsi : agir avec les habitants sur leur lieu de vie, agir dans les milieux populaires, être actrice et complémentaire de l'ecole, œuvrer pour la reconnaissance et l'expression de la diversité culturelle, le respect de la laïcité, agir pour une citoyenneté qui s'exerce dans tous les espaces politiques. -Place de la LCI dans l activité de la structure : «Lire et faire lire» est un programme national scolaire et périscolaire d ouverture { la lecture et de solidarité intergénérationnelle. 2-Actions de cette structure dans le domaine de la LCI Objectifs poursuivis : Stimuler le goût de la lecture pour prévenir l illettrisme et favoriser l émancipation du citoyen. Champ d intervention : La Ligue intervient dans les domaines de : - la prévention avec le dispositif «Lire et faire lire» qui a concerné enfants (2304 en Dordogne, en Lot-et-Garonne, 1092 dans les Landes, 5210 en Gironde, 1458 dans les Pyrénées-Atlantiques) ; - l accompagnement à la scolarité (500 élèves concernés) - la formation des adultes et des salariés par l intermédiaire des marchés «accès aux compétences clés» du Conseil régional d Aquitaine et de la DIRECCTE ; - la formation linguistique, préparation au DILF/DELF, dans le cadre du marché OFFI - l accueil / l orientation et la formation des populations immigrées dans le cadre du dispositif PRIPI - l animation d ateliers culturels (notamment dans les centres de détention et les maisons d arrêt) auprès de 780 détenus ; -la préparation au code de la route pour les personnes ne maîtrisant pas suffisamment la lecture et l écriture ; -la formation des bénévoles du dispositif «Lire et faire lire» ; -la vente d ouvrages (dispositif «Lire c est partir») Dispositifs utilisés (dénomination des dispositifs) : Lire et faire lire, Lire c est partir Evaluation des actions entreprises : PLAN REGIONAL DE PREVENTION ET DE LUTTE CONTRE L'ILLETTRISME EN AQUITAINE Volume II - Mars

61 3-Eléments de diagnostic/repérage Nombre de personnes illettrés recensées : Modalités de repérage (et existence d outil formalisé de repérage) : 4-Localisation des actions/périmètre géographique Région Aquitaine 5-Publics visés Tous les publics en situation d illettrisme 6-Partenariats engagés avec d autres structures Education Nationale, Services de l Etat et collectivités territoriales 7- Moyens (humains et montants financiers) et financements (subventions, crédits engagés pour l action) mis en place 470 lecteurs bénévoles et 2 salariés pour le dispositif Lire et faire lire, 4 salariés à temps partiel pour l accompagnement { la scolarité ; 16 salariés à temps partiel pour la formation des adultes et des salariés 8-Difficultés rencontrées/principaux freins à une action plus efficace - Trouver des bénévoles ; - manque de moyens ; - Lien avec Pôle Emploi sur les prescriptions - Nécessité de consolider les partenariats existants et d obtenir une meilleure reconnaissance des actions PLAN REGIONAL DE PREVENTION ET DE LUTTE CONTRE L'ILLETTRISME EN AQUITAINE Volume II - Mars

62 MUTUALITE SOCIALE AGRICOLE (MSA) Personne ressource : Service/Direction en charge de l illettrisme : 1-Activité de la structure -Activité principale : La mutualité sociale agricole (MSA) est l'organisme de protection sociale obligatoire des salariés et exploitants du secteur agricole. -Place de la LCI dans l activité de la structure : 2-Actions de cette structure dans le domaine de la LCI Objectifs poursuivis : Champ d intervention : Garantir l accès aux droits, promouvoir la santé, accompagner les personnes en situation fragile, soutenir la parentalité Accompagnement des personnes vers des actions portées par le Conseil général Dispositifs utilisés (dénomination des dispositifs) : Accompagnement social individuel Financement possible d associations (par exemple L oiseau lire { Lesparre) Evaluation des actions entreprises : 3-Eléments de diagnostic/repérage Nombre de personnes illettrés recensées : Modalités de repérage (et existence d outil formalisé de repérage) : 4-Localisation des actions/périmètre géographique : département de la Gironde et plus particulièrement le milieu rural 5-Publics visés : travailleurs saisonniers, personnes en insertion professionnelle, personnes handicapées 6-Partenariats engagés avec d autres structures Conseil général 7- Moyens (humains et montants financiers) et financements (subventions, crédits engagés pour l action) mis en place : travailleurs sociaux ( assistants sociaux et conseillères en économie sociale et PLAN REGIONAL DE PREVENTION ET DE LUTTE CONTRE L'ILLETTRISME EN AQUITAINE Volume II - Mars

63 familiale, subventions soumises à la décision du Conseil d administration 8-Difficultés rencontrées/principaux freins à une action plus efficace - Difficultés de repérage ; - Mobiliser les publics est complexe (priorité accordée { l insertion professionnelle plutôt qu { l accès aux savoirs de base) - Difficultés pour les personnes de se rendre disponible PLAN REGIONAL DE PREVENTION ET DE LUTTE CONTRE L'ILLETTRISME EN AQUITAINE Volume II - Mars

64 POLE EMPLOI Personne ressource : Services en charge de l illettrisme : Isabelle Barsacq, chef de cabinet Isabelle.barsacq@pole-emploi.fr Direction régionale Pôle emploi- 87 rue Nuyens Bordeaux cedex 1-Activité de la structure Issu de la fusion de l ANPE et des Assedic, les missions de Pôle Emploi sont les suivantes : L accueil, l information, l orientation et l accompagnement des personnes, qu elles disposent ou non d un emploi, { la recherche d un emploi, d une formation ou d un conseil professionnel ; L inscription des demandeurs d emploi ; Le versement des allocations de demandeurs d emploi indemnisés ; L accompagnement de chaque demandeur d emploi dans sa recherche d emploi jusqu au placement ; La prospection du marché du travail en allant au-devant des entreprises ; L analyse du marché du travail et l aide aux entreprises dans leurs recrutements. 2-Actions de cette structure dans le domaine de la LCI Objectifs poursuivis : Aider chacun à accéder à une insertion durable Champ d intervention : - desactions de sensibilisation des conseillers de Pôle emploi pourmieux détecter les situations d illettrisme, - leur formationpour les aider { aborder ce sujet délicat avec les demandeursd emploi - la mise { disposition d outils de sensibilisation, d aide { la détection et { la prise en charge des situations d illettrisme, - l aide { la mobilisation des ressources du programme compétences clés au profit des publics accueillis par Pôle emploi. Dispositifs utilisés : Repérage fait lors de l élaboration du Parcours Personnalisé d Accès { l Emploi (PPAE) et des entretiens suivants. 3-Eléments de diagnostic/repérage Nombre de personnes illettrés recensées : 15 % Modalités de repérage : Les conseillers Pôle emploi procèdent { l inscription des demandeurs d emploi lors d un entretien approfondi obligatoire. A cette occasion, les freins { la reprise d un emploi et les besoins en développement des compétences sont évoqués avec le demandeur d emploi. Chaque conseiller de Pôle emploi est sensibilisé { la détection des situations d illettrisme lors de sa formation initiale notamment. PLAN REGIONAL DE PREVENTION ET DE LUTTE CONTRE L'ILLETTRISME EN AQUITAINE Volume II - Mars

65 4-Localisation des actions LCI Région Aquitaine. 5-Publics visés Demandeurs d emploi en situation d illettrisme. 6-Partenariats engagés Partenariats avec Les Missions Locales et Cap Emploi. 7-Moyens et financements mis en place 43 agences + 5 agences de services spécialisés + plateforme de gestion des aides Financement d actions de formation (comporte actions de maîtrise des savoirs fondamentaux d une durée de 70 h) Prestations d accompagnement renforcé de 6 mois pour demandeurs en difficulté avec le français 8-Difficultés rencontrées/principaux freins à une action plus efficace Le repérage des situations d illettrisme reste malaisé pour les conseillers pôle emploi, en raison du volume des flux et de la dématérialisation d un certain nombre de démarches (notamment la préinscription). Le degré de maîtrise du français n étant pas corrélé au niveau de qualification, il est parfois peu lisible. la connaissance de l offre de formation disponible doit être vérifiée par les managers locaux, d autant plus que deux outils distincts sont requis pour les prescriptions. Articulation avec les autres acteurs : Pôle emploi doit maintenir un lien fort sur chaque territoire avec les acteurs du champ de l insertion sociale, afin de repérer et mobiliser les outils disponibles localement, et avec une nécessité parfois de réponse urgente (rédaction d une lettre par exemple). A cet égard, et à titre d exemple, de nouvelles modalités de collaboration avec les structures de l Insertion par l Activité Economique se mettent en place (signature de l'accord cadre régional entre Pôle emploi Aquitaine, la DIRECCTE et les réseaux de l IAE en décembre 2011). Actions qui pourraient être mises en place : intégrer les compétences clés à l'outil de prescription en ligne Aquitaine cap métiers (outil réunissant les programmes région/pôle emploi) Mettre en place un comité de pilotage au niveau régional permettant de mesurer notamment la mobilisation des moyens par territoire. PLAN REGIONAL DE PREVENTION ET DE LUTTE CONTRE L'ILLETTRISME EN AQUITAINE Volume II - Mars

66 DIRECTION REGIONALE DES AFFAIRES CULTURELLES (DRAC) 1-Activité de la structure La direction régionale des affaires culturelles d Aquitaine est un des services déconcentrés de l Etat, ministère de la culture et de la communication, et une des 8 directions de l administration de l Etat en région Aquitaine. La DRAC Aquitaine est chargée de la mise en oeuvre, adaptée au contexte régional, des orientations du Ministère de la Culture et de la Communication. Outre ses missions liées au patrimoine et { l archéologie, la DRAC assure, au sein du CDCF (service de la création du développement culturel et de la formation) le soutien à la création, à la production et à la diffusion de la musique, de la danse, du théâtre et des spectacles, des arts plastiques, du livre, du cinéma, de l audiovisuel. aux actions en faveur de l économie, des professions et des industries culturelles, En liaison étroite avec l'ensemble des services de la direction, le CDCF coordonne et met en œuvre le soutien de la Drac aux actions d éducation artistique et culturelle, aux actions culturelles en faveur des publics et en matière de politique de la ville, de rénovation urbaine et de lutte contre l'exclusion. A ce titre, il contribue { la stratégie de l'etat relative { l aménagement du territoire et favorise la concertation avec les partenaires institutionnels et les équipes artistiques et culturelles sur les projets transversaux, pluridisciplinaires ou interministériels. 2-Actions de cette structure dans le domaine de la LCI Objectifs poursuivis : La transmission des savoirs et l accès { la Culture des plus défavorisés relèvent des priorités du Ministère de la culture et de la communication. Ainsi, depuis 2009, des crédits déconcentrés sont spécifiquement dédiés aux actions culturelles poursuivant cet objectif en DRAC Aquitaine. C est { ce titre que la DRAC développe et soutien des actions culturelles et artistiques de lutte contre l illettrisme. Champ d intervention : La DRAC contribue au financement de structures culturelles qui participent à la lutte contre l illettrisme (lecture d albums dans des foyers de personnes sans domicile fixe et auprès de gens du voyage, lutte contre l illettrisme par l intermédiaire de parcours culturels autour du Théâtre) Certains projets retenus au titre de l appel { projet «Dynamique espoir banlieues» rejoignent également la lutte contre l illettrisme (ex : projet "La culture à portée de poussettes!" autour du théâtre, du livre et de la lecture, à destination de familles en grande précarité) Il est { noter également que la DRAC soutien également financièrement des projets d éducation artistique et culturelle avec les établissements scolaires qui contribuent { lutter contre l illettrisme. Service dont une des missions est de développer des actions liés à la lutte contre l illettrisme : Service de la création du développement culturel et de la formation et plus particulièrement le secteur relevant de ce service, suivant: Secteur Affaires interministérielles Personne ressource : Sylvie Minvielle conseillère Affaires interministérielles Patricia Dupuch assistante Affaires interministérielles PLAN REGIONAL DE PREVENTION ET DE LUTTE CONTRE L'ILLETTRISME EN AQUITAINE Volume II - Mars

67 Dispositifs utilisés : Financements de projets culturels Evaluation des actions entreprises : Les évaluations sont de différentes formes : rapports d activités annuels, édition, de livres de supports audiovisuels de photos, de spectacles 3-Eléments de diagnostic/repérage Nombre de personnes illettrés recensées : pas d éléments chiffrés Modalités de repérage : réponses à des appels à projets, propositions de projets culturels 4-Localisation des actions LCI Région Aquitaine. 5-Publics visés Tous les publics en situation d illettrisme 6-Partenariats engagés Associations locales, structures culturelles, fédérations de centres sociaux, centres d'animation, communes, autres ministères (Justice, santé, solidarité, ville,...) 7- Moyens et financements mis en place Moyens humains avec, au sein du service de la Création, une conseillère et une assistante en charge des politiques transversales dont les missions permettent de développer, une partie de son temps, des stratégies et des projets liés { la lutte contre l illettrisme. Moyens financiers : une enveloppe annuelle de dédiée aux actions spécifiques «lutte contre l illettrisme» ; une enveloppe de en 2011 pour les projets Dynamique espoir banlieue { dominante lutte contre l illettrisme PLAN REGIONAL DE PREVENTION ET DE LUTTE CONTRE L'ILLETTRISME EN AQUITAINE Volume II - Mars

68 Annexe IX Schéma méthodologique employé 1 - Méthodologie d élaboration du plan et inscription dans le paysage institutionnel La démarche d élaboration du plan régional de prévention et de lutte contre l illettrisme d Aquitaine a été officiellement lancée le 20 octobre 2011 par le Préfet de Région et le Conseil Régional dans le cadre du CPRDFP. Au cours de cette première rencontre, les participants se sont engagés à appuyer le chargé de mission de l ANLCI auprès du Préfet de Région, aidé par un groupe restreint de pilotage { : - Bâtir un état des lieux des acteurs de la lutte contre l illettrisme en région et élaborer un diagnostic de la situation en identifiant les atouts et les faiblesses du territoire aquitain dans ce domaine. - Décliner la stratégie du futur plan en identifiant les enjeux pour le territoire en matière de LCI pour trois ans ; formuler des axes stratégiques de nature politique ; décliner les axes stratégiques en objectifs opérationnels à moyen et court terme. - Opérationnaliser le plan : c'est-à-dire consolider les objectifs opérationnels et choisir des actions pertinentes qui servent logiquement la stratégie ; définir des modalités de mise en œuvre claires - Finaliser la rédaction des fiches actions du plan régional. Plusieurs réunions de travail ont été conduites depuis le mois de décembre (cf. annexe XX, page XX : calendrier de travail) avec pour objectif l élaboration du plan pour le deuxième semestre L organisation d un séminaire le 20 juin 2012 a permis d arrêter conjointement avec les partenaires l architecture générale et les axes du plan. Il a été un temps de réflexion et d échanges entre acteurs de l illettrisme et a démontré tout l intérêt de mettre en commun les pratiques et préoccupations de chacun. Le plan régional qui résulte de ces temps de réflexion partagée correspond à un état des contributions de chacun à un moment donné. Il ne prétend pas l exhaustivité, ni en termes d actions ni de partenaires potentiels. Ce plan se veut évolutif et ne demande qu { être enrichi. Schéma méthodologique utilisé et proposé par l ANLCI Quels sont les besoins actuels des territoires? 1. Etat des Lieux Où? Quoi? Qu est ce qui a été réalisé? Quels sont les effets produits? 2. Diagnostic des besoins Qui? Pourquoi? 4. Définition d un plan d actions Comment? 5. Finalisation & validation Quelles sont les priorités pour répondre à ces besoins? 3. Elaboration d une stratégie Pour quoi faire? Quelles actions mettre en place pour traduire concrètement ces priorités? PLAN REGIONAL DE PREVENTION ET DE LUTTE CONTRE L'ILLETTRISME EN AQUITAINE Volume II - Mars

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