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1 Le Ministère de la Jeunesse, des Sports et de la Vie associative a sollicité l INSERM pour la réalisation d une expertise collective, à partir des connaissances scientifiques et médicales, concernant les effets sur la santé de l APS en terme de bénéfices - risques. Etudes longitudinales chez les adultes et enfants montrent que: faible niveau d AP habituelle + sédentarité élevée + grande prise de poids avec le temps.

2 1. Participe à la perte de poids Wing (1999): Régime + AP meilleurs résultats sur perte de poids que régime seul. Saris (1998): L exercice physique d intensité modérée mais prolongé meilleure oxydation des substrats lipidiques. Ballor et Poelhman (1994): MM sous régime seul 25 % du poids perdu alors que 12 % si régime associé à AP de type endurance

3 2. Maintient le poids perdu Fogelholm et Kukkonen-Harjula (2000); Hill et Wyatt (2005): Intérêt de l AP dans maintien du poids ou moindre reprise par la suite. Niveau de DE correspondant au maintien du poids est encore mal défini. Després et Lamarche (1993): Pratique régulière d une AP d intensité modérée améliore le syndrome métabolique (tolérance au glucose, profil lipidique, pression artérielle), pression artérielle)

4 Inciter les sujets à reprendre goût au mouvement et à devenir + actifs, de façon régulière dans leur vie quotidienne, à long terme. Les conseils visent à remobiliser, limiter la sédentarité et à promouvoir une AP d intensité modérée sur une base régulière. Pour améliorer la compliance, les conseils sont à individualiser et réévaluer en fonction de chaque patient, après une évaluation initiale détaillée de l AP habituelle, des capacités fonctionnelles, des obstacles, et de la motivation

5 1. Lutter contre la sédentarité Epstein et coll. (1995, 1998, 2005): Promouvoir AP spontanée fondée sur une modification des habitudes de sédentarité. Etude sur les effets de la des comportements sédentaires et de l de l AP sur la MG (enfants obèses de 8 à12 ans) Constat = MG + faible (par bioimpédancemétrie) chez des sujets ayant comportements sédentaires (-4,8%) vs. ceux qui leur niveau d AP (-1,2%)

6 2. Effets de l AP au niveau énergétique a. DE totale % MG est proportionnel au temps dévolu aux activités sédentaires (Dietz et Gortmaker, 2001) + grande sédentarité des sujets obèses ne correspond pas forcément à une moindre DE journalière. Le déplacement du corps représente un travail + important et une DE + élevée par unité d exercice et de temps pour un sujet obèse vs. normo-pondéral (Treuth et coll., 1998)

7 2. Effets de l AP au niveau énergétique (suite) b. Substrat énergétique L intensité relative pour laquelle l oxydation des L est maximale à 50% des capacités maximales chez l enfant et 45% chez l adulte (Ridell et coll., 2004) AP de faible intensité favorise la mobilisation et l utilisation des L au cours de l exercice (Jeukendrup et coll., 1998) intensité utilisation des G (Brooks, 1997) Capacité de mobilisation des L selon l intensité et de la durée de l exercice dépend des stades de maturation des enfants et des adolescents (Stephens et coll., 2006)

8 2. Effets de l AP au niveau énergétique (suite) c. Régulation de l appétit la sensibilité des signaux physiologiques de la satiété, en ajustant la préférence des macronutriments ou le choix des aliments, et en altérant la réponse hédoniste à l alimentation (Blundell et coll., 2003) Pratique AP intense appétit à court terme (Blundell et King, 1999) Résultats des études sur la relation AP et appétit restent très divergents

9 2. Effets de l AP au niveau énergétique (suite) c. Régulation de l appétit (suite) AP sans restriction alimentaire AP seule: peu ou pas d effets sur variation de masse corporelle des jeunes obèses (Epstein, 1995) A partie de 11 études référencées (revue de Watts et coll., 2005), 9 montrent une significative de MG totale entre 1,6% à 4,1% pouvant atteindre une de 16,1% du tissu adipeux abdominal suite à un programme basé sur des exercices aérobies.

10 Peu d études sur mise en place programme AP de renforcement musculaire ou combinant exercice aérobie et en résistance. Treuth et coll., 1998: Effets de 5 mois de renforcement musculaire chez jeunes filles obèses pré-pubères (7-10 ans). Pas de significatives relatives aux modifications de la composition corporelle chez sujets entraînés vs. non entraînés Watts et coll., 2004: 8 semaines exercice aérobie + exercice en résistance chez adolescents obèses graisse abdominale, pas de modifications de l IMC ni de composition corporelle

11 2. Effets de l AP au niveau énergétique (suite) c. Régulation de l appétit (suite) AP avec restriction alimentaire Perte de poids > si AP + restriction alimentaire vs AP seule. Indépendant d endurance ou de résistance (Sothern et coll., 2000) AP + restriction énergétique significative MG et de MM (Lazzer et coll., 2005) Exercice en endurance + restriction alimentaire limite MM en comparaison à une AP seule + Intensité effort est élevée, + MM pourra être maintenue.

12 3. Caractéristiques de l AP a. Intensité Le «lipomax» = rapport intensité/durée qui détermine l intensité optimale à appliquer dans les programmes d AP (Brooks et Mercier, 1994) Pour stimuler la lipolyse, 2 types d exercices possibles: AP continue à faible intensité proche du «lipomax» (Perez- Martin et coll., 2001) Exercice intermittent à intensité élevée (> 9 MET ou 75% PMA) stimulation lipolyse au cours de la récupération (Imbeault et coll., 1997)

13 3. Caractéristiques de l AP (suite) b. Durée Oxydation des L avec la durée de l exercice et la faible intensité. Après 40 min. d exercice, l utilisation d AGL devient prépondérante au détriment des G. Les recommandations prescrites pour les enfants et adolescents étaient les mêmes que pour les adultes: - 30 min. d AP/jour à intensité modérée ou - au moins 150 min. réparties sur 3 séances (Pate et coll., 1995; Jakicic et coll., 2001)

14 3. Caractéristiques de l AP (suite) b. Durée (suite) Pour éviter passage du surpoids à obésité et lutter contre développement des FDR cardiovasculaires associés = 60 min. d AP/jour à intensité modérée à élevée (Saris et coll., 2003; Andersen et coll., 2006). AP de 155 à 180 min./semaine d intensité modérée est efficace pour MG mais ne modifie ni le poids, ni la MG abdominale (Atlantis et coll., 2006)

15 3. Caractéristiques de l AP (suite) c. Fréquence On conseille 3 séances/semaine, bien que 5 seraient plus performantes (Atlantis et coll., 2006) Le facteur le plus important est la dose d activité globale hebdomadaire. d. Nature de l AP Enfants et adolescents: privilégier l AP source de plaisir. Pour les enfants très jeunes: APS consistent en un développement psychomoteur fondé sur le jeu. AP où le poids du corps est en décharge sont préconisées.

16 4. Les facteurs de réussite a. Rôle de la famille Réussite plus importante quand les parents sont associés à l intervention (Arnio et coll., 1997). Pratique régulière de l AP = mode de vie et comportement que les enfants apprennent de leurs parents. Comportement des enfants est principalement influencé par les parents et leur statut socioéconomique. Comportement des adolescents est probablement influencé par les camarades de même âge et par la mode (Villajalmsson et Thorlindsson, 1998).

17 4. Les facteurs de réussite b. Facilité d accès aux pratiques Les déterminants de la pratique: Accès faciles aux AP et aux infrastructures de proximité (Booth et coll., 2001). Temps passé aux AP extérieures (Sallis et coll., 2000) Ferreira et coll. (2006) mettent en évidence de nouvelles variables environnementales explicatives de la pratique physique: De l enfant: AP du père et AP scolaire De l adolescent: Niveau d éducation de la mère, revenus de la famille, soutien de l entourage

18 4. Les facteurs de réussite c. Age Peu d études chez enfants d âge < 6 ans. Moore et coll. (2003): 103 enfants de 4 ans suivis pendant 8 ans. Un niveau d AP satisfaisant pendant l enfance entraîne une faible acquisition de MG jusqu au début de l adolescence. Peu d études différencient l enfant de l adolescent alors qu à l adolescence, la prise d indépendance et l affirmation de soi sont génératrices de changements de comportements en relation avec différents contextes.

19 4. Les facteurs de réussite d. Sexe Peu de raisons de distinguer filles et garçons dans la prise en charge (PEC), même si les filles sont moins actives que les garçons obèses ou non, et ce, dès le plus jeune âge. A la puberté, masse musculaire chez les garçons la DE de repos et d exercice. Suite à une PEC, perte de poids des garçons > celle des filles (62% vs. 48% du surpoids) (Deforche et coll., 2005).

20 4. Les facteurs de réussite e. Prise en charge (PEC) + PEC précoce + chances de réussir (Nemet et coll., 2005) Age de 6 ans (= rebond adipeux) pourrait être considéré comme favorable pour une PEC. L de l obésité sévère pose la question de l intérêt de l AP dans la PEC en fonction du degré d obésité considéré.

21 Inspirée de l expertise collective de l INSERM, la commission propose de favoriser toutes les situations où la pratique d AP améliore la qualité de vie. Propose un cadre systémique général décliné pour chaque âge et pour un certain nombre de milieux de vie

22 1. Objectifs Les recommandations s appuient sur 3 niveaux d action: Faire évoluer les connaissances et les représentations de l APS Améliorer l environnement social des jeunes Offrir des conditions physiques, institutionnelles et structurelles pour la pratique d APS

23 2. Propositions Modifier les représentations des APS et promouvoir leur pratique Sensibiliser les personnes en contact professionnel avec les enfants et les adolescents aux bénéfices de l AP sur la santé du jeune Sensibiliser les professionnels pour que chaque enfant réalise effectivement les temps d APS prévus dans les programmes Faire des établissements scolaires un point d ancrage privilégié des actions facilitant la pratique d APS hors temps scolaire

24 2. Propositions (suite) Encourager la diversification de l offre d APS par les associations ou les clubs Améliorer l accessibilité en toute sécurité des équipements et lieux d APS sur tout le territoire Développer des plans de déplacements actifs entre le domicile et l école Mettre en place des incitations financières

25 1. Objectifs Encourager la pratique des APS des seniors en toute sécurité pour continuer à améliorer leur endurance cardiorespiratoire et musculaire, leur force et leur souplesse, leur équilibre et leur qualité de vie.

26 2. Propositions Evaluer la condition physique et encourager la pratique lors de sessions de préparation à la retraite ou de visite de pré retraite Promouvoir APS et APA dans les maisons de retraite et EHPAD en les intégrant au projet d établissement. Elaborer des guides de bonnes pratiques pour l évaluation et la prescription d APS spécifiques aux seniors. Former les aidants à domicile Favoriser la création de réseaux de santé régionaux «sport - santé - seniors».

27 1. Objectifs Mobiliser l ensemble des acteurs internes et externes à l entreprise Tirer parti de la composante environnementale de l entreprise Lever les freins à la pratique d AP, c est-à-dire, considérer la contrainte «temps», profiter des opportunités et des dynamiques en cours, veiller à s adapter au type de métiers et à la taille de l entreprise.

28 2. Propositions Sensibiliser les acteurs internes à l entreprise à l intérêt d utiliser l APS comme «fil rouge» dans une démarche globale d amélioration de la qualité de vie en entreprise. Intégrer l APS en entreprise au titre de la prévention secondaire du stress Sensibiliser et former les médecins du travail à la prescription et au suivi des APS. Intégrer l APS dans le document unique formalisant l évaluation des risques professionnels et les mesures de prévention.

29 1. Objectifs Favoriser la PEC de l APA pour les personnes atteintes d une maladie chronique ou d une maladie rare ou en situation de handicap, à des fins thérapeutiques, préventives et d éducation pour la santé Favoriser l accompagnement de ces personnes dans un projet complémentaire de pratique autonome et régulière d un «sport - santé».

30 2. Constat a. Les besoins Pratique de l AP chez les personnes atteintes d une maladie chronique ou d un handicap nécessite : PEC initiale en APA Accompagnement auprès d une structure de proximité proposant des APS «sport-santé» Le médecin traitant, coordinateur du parcours de soins du patient, doit pouvoir identifier les programmes, les structures, les offres d APS afin d orienter le patient vers une PEC adaptée. Les besoins sont largement > aux capacités d accueil actuelles des structures.

31 b. De nouveaux acteurs dans le champ de l éducation du patient: les professionnels de la promotion de la santé par l APA Professeur APA ou concepteur - «Actiphysicien» assure le face-à-face pédagogique avec les patients. Chef de projet en APA, ingénieur Actiphysicien ou éducateur médico-sportif, élabore et met en œuvre les programmes d APA, coordonne les programmes et propose des APS adaptées à ces nouveaux publics.

32 3. Recommandations Développer: Des programmes d APA dans les établissements de soins et les établissements recevant des personnes en situation de handicap, des cycles d éducation pour la santé reposant sur des séances d APA et des projets «sport - santé» Un statut pour les professionnels de l APA et le soutien à la création d emplois aidés. Une structure faisant, dans chaque région, le pont entre le versant sanitaire, le versant médico-social: le réseau transversal «sport - santé». Un dispositif permettant, sur l ensemble du territoire national, l accessibilité des publics précaires aux offres d AP «sport - santé».

33 4. Propositions 28 propositions répondent à ces recommandations dont 8 sont jugées prioritaires:

34 4. Propositions (suite)

35 Document de mise à jour des recommandations de But = faire le point sur les études publiées depuis Concerne les personnes adultes en surcharge pondérale ou obèses. Il semblerait nécessaire d le niveau d AP dans la prévention de la prise de poids, pour la de poids et la prévention de la reprise de poids.

36 A. Justification de la prise en charge du surpoids et de l obésité Coût de la PEC du traitement de l obésité aux USA > 117 millions $/ an. La de la prévalence de l obésité figurait parmi les La de la prévalence de l obésité figurait parmi les axes principaux de la campagne de santé publique «Healthy people 2000», mais l objectif n a pas été atteint et représente un but essentiel de la campagne «Healthy people 2010».

37 B. Les effets de l AP a. Prévient la prise de poids La plupart des études montrent qu une AP d intensité modérée de150 à 250 min./semaine avec une DE équivalente à kcal/semaine est nécessaire pour prévenir un gain de poids > 3% (McTiernan et coll., 2007) (Preuve de niveau A) b. Favorise la perte de poids AP < 150 min./semaine perte de poids minime par rapport au groupe contrôle. AP > 150 min./semaine modeste perte de poids d environ 2 à 3 kg.

38 B. Les effets de l AP (suite) b. Favorise la perte de poids AP de 225 à 420 min./semaine perte de poids de 5 à 7,5 kg. Une relation dose/effet est apparente entre AP et perte de poids et des doses plus élevées peuvent fournir perte de poids 3% du poids initial (Donnelly et coll., 2000). (Preuve de niveau B) c. Prévient la reprise de poids La plupart des études montrent qu une plus grande quantité d AP est préférable pour prévenir la reprise de poids après une perte initiale. Le maintien du poids (variation de poids < 3%) semble associé à environ 60 min. de marche/jour à intensité modérée (Tate et coll., 2007). (Preuve de niveau B)

39 C. Bénéfices d un mode de vie actif Nombreuses études montrent les bénéfices d un mode de vie actif dans la PEC du poids. (Preuve de niveau B) Difficultés à mettre en place des recommandations spécifiques sur la notion d un mode de vie actif.

40 D. Association d une AP à la restriction énergétique perte de poids (Preuve de niveau A) Quand déficit énergétique imposé par la restriction diététique seule ou associée à l AP est identique, la perte de poids et/ou le pourcentage de variation du poids est/sont comparables (Ross et coll., 2000; Tonacio et coll.2006). AP associée à une restriction alimentaire sévère entraîneraient des adaptations métaboliques qui diminuent les effets additifs sur la perte de poids (Donnelly et coll., 1991).

41 E. Entraînement en résistance Ne favorise pas de perte de poids significative (Preuve de niveau A) Bien que la DE associée à l entraînement en résistance ne soit pas importante, ce dernier la MM qui, à son tour, la DE de 24 heures. Entraînement en résistance + aérobie perte de poids et de MG (Arciero et coll., 2006; Park et coll., 2003) et meilleurs résultats sur MM que l exercice aérobie seul. Entraînement en résistance risque cardiovasculaire, et ce, même en l absence de perte de poids.

42 A. Effet de l AP sur le diabète de type 2 Transfert de glucose du foie vers le muscle, sans intervention d insuline. sensibilité musculaire à l insuline en post-exercice. capillarisation et activités des enzymes musculaires bien-être et développement de comportements favorables à une bonne santé.

43 B. Intérêt en prévention primaire 1. Modalité de pratique et suivi médical Suivi régulier impératif pour permettre la pratique d une AP en toute sécurité. La sécurité sociale propose tous les 3 mois: Interrogatoire avec recherche de symptômes, éducation thérapeutique aux règles hygiéno-diététiques. Examen clinique Evaluation de la condition physique (test «Ruffier-Dickson» adapté avec une chaise) Examen para-clinique (glycémie à jeun), contrôle du carnet de suivi

44 C. Intérêt en prévention tertiaire 1. Recommandations du Haut Conseil de la Sécurité Sociale. 1 er traitement du diabète de type 2 = régime alimentaire + dès que possible reprise d une AP. Education thérapeutique individualisée qui doit porter sur les aspects diététiques, les modalités de pratique d AP, les risques de la maladie et les moyens de les prévenir.

45 2. Suivi du diabète et promotion de la santé par l AP Tous les 3 mois, interrogatoire: Education pour l autonomie et les règles hygiéno-diététiques. Observance du traitement Auto-surveillance éventuelle et visualisation de l effet hypoglycémiant de l AP Emergence des problèmes psychosociaux et soutien Tous les ans, bilan plus complet: Aide à l arrêt du tabagisme, si besoin Evaluation complémentaire en fonction des complications déjà dépistées et du programme de suivi Recherche des signes fonctionnels de complications du diabète Point sur la contraception, le désir d enfants,

46 3. Précautions en fonction des complications trouvées Cardiovasculaires Adapter l effort aux capacités physiques du patient. Les contraintes cardiovasculaires de l AP ne doivent pas faire courir au patient de risques exagérés par rapport aux bénéfices escomptés. Orthopédiques Chaussures confortables, sans coutures inférieures, adaptées au type d AP envisagée Chaussettes en matière naturelle sans coutures qui risquent de blesser

47 Métaboliques Glycémie > 2.5g/l : Contre-indication à entreprendre une AP. Glycémie < 1 g/l : Augmenter G de 15 à 20 g préalable Effort prolongé de plusieurs heures : avant-dernier et dernier repas + riches en G complexes, + 15 à 20 g G rapides toutes les 30 à 45 minutes pendant l AP, + 20 à 30 g à la collation Effort court : 15 à 20 g de G au repas précédent + boire eau faiblement sucrée. Efforts imprévus : 15 à 20 g G au cours de l effort (céréales, pain) + eau sucrée si exercice > 30 min. Hypoglycémie en cours effort: arrêt de l AP, manger 3 sucres, ajouter 25 à 30 g G au repas suivant et renouveler suivant la glycémie. Prévention hypoglycémie tardive: Ajouter 40 à 50 g G complexes au repas suivant l effort, et contrôler glycémie avant le coucher avec collation, si besoin.

48 Ophtalmologiques Rétinopathie = Contre-indication à entreprendre des efforts violents. Néphropathiques Protéinurie peut être aggravée par des exercices intenses. Ostéo-articulaires Pratique d une AP sollicitant de manière modérée les articulations porteuses. Interactions médicamenteuses Etre vigilant sur les sulfamides hypoglycémiants car risque d hypoglycémie, même si bon équilibre de départ.

49 4. Données épidémiologiques Méta-analyse portant sur 14 études randomisées (Thomas et coll., 2006): Amélioration de l équilibre glycémique avec d environ 0,6% de l HbA1c, même en l absence de variation de poids. graisse viscérale. 5. Modalités de pratique 3 fois 30 min./semaine d AP à une intensité voisine du «lipomax», située vers 30 à 50 % du VO 2 max Intensité déterminée et adaptée selon risque cardiovasculaire, capacité aérobie et contraintes orthopédiques du patient En centre, si épreuve d effort préalable, utiliser les FC relevées au % souhaité de PMA. Si absence d épreuve d effort, utiliser la formule de Karvonen.

50 A. Modalité de pratique 1. Consignes générales Objectif: engager chaque individu vers une pratique physique selon la modalité RASP: REGULIERE: minimum 3 fois/semaine, différents jours. ADAPTEE: aux goûts, habiletés, capacités et potentialités physiques, mentales, sociales et culturelles, ainsi qu aux objectifs personnalisés de la personne. SECURISANTE: environnement sécurisé et protection individuelle PROGRESSIVE: charge initiale très faible, progression des charges d entraînement par paliers de 15 jours minimum

51 2. Recommandations d AP chez l adulte Prévention gain de poids: seuil minimum d une AP modérée, à raison de 45 à 60 min./jour, 5 fois/semaine. Prévention reprise de poids après amaigrissement: 60 à 90 min /jour d une AP modérée Plus l IMC augmente, plus il faut individualiser au mieux la prescription pour obtenir une perte de poids. 3. Recommandations d AP chez l enfant et l adolescent 60 min./jour d activités ludiques et variées, incluant au moins 2 fois/semaine des séances permettant d améliorer la santé osseuse, la force musculaire et la souplesse.

52 B. Intérêt des AP en prévention tertiaire 1. Base de la PEC de l obésité Meilleure approche = apport calorique journalier + AP + thérapie comportementale Cette PEC la probabilité de maintenir le poids après amaigrissement. 2. Perte de poids, de masse grasse et de masse maigre lors 2. Perte de poids, de masse grasse et de masse maigre lors de programme d AP Régime diététique seul vs. programme d AP sans modification diététique = AP permet de perdre plus de MG totale et de préserver la MM (Ross et coll., 2000) AP d endurance + diète vs. restriction calorique seule = perte de MM réduite de moitié dans le programme AP + diète (Ballor et coll., 1994)

53 3. Aptitude aérobie, obésité, risque de comorbidités et de mortalité, qualité de vie Chez les sujets corpulents entraînés, risque de mortalité totale < celle des sujets de corpulence normale mais avec capacité physique moindre. AP est associé à du risque cardiovasculaire et à une de la qualité de vie indépendamment des variations de poids (Oppert et coll., 2004) AP résistance à l insuline en le risque de survenue de diabète de type 2 (Després et coll., 1993) AP aide les personnes ayant perdu du poids à le stabiliser

54 C. Démarche globale pour engager un patient obèse vers un mode de vie plus actif Bilan initial + initiation à la pratique + suivi régulier. Une adaptation du bilan est réalisée par rapport aux difficultés à bouger, aux risques essentiellement locomoteurs de la pratique chez ces personnes et à l image qu ils ont d eux-mêmes Chaque patient doit choisir son mode de mise progressive à la pratique régulière de l AP

55 A. Chez les 5-17 ans 1. Données scientifiques Pratique AP soutenue au moins 60 min./jour aiderait les enfants et adolescents à conserver un bon profil de risque cardiorespiratoire et métabolique 2 à 3 séances de renforcement musculaire par semaine augmenteraient sensiblement la force musculaire 2. Recommandations Pour les enfants et adolescents, l AP englobe le jeu, les sports, les déplacements, les tâches quotidiennes, les activités récréatives, l éducation physique ou l exercice planifié, dans le contexte familial, scolaire ou communautaire.

56 B. Chez les ans 1. Données scientifiques Rapport dose/effet pour le risque de développer des maladies cardiovasculaires, le syndrome métabolique et le diabète de type 2 Activité physique d intensité modérée 150 min./semaine pour diminuer le risque global 2. Recommandations L AP englobe les loisirs, les déplacements, les activités professionnelles, les tâches ménagères, les activités ludiques, les sports ou l exercice planifié dans le contexte quotidien, familial ou communautaire.

57 A. Objectifs Elaboration de recommandations dans le but d améliorer la qualité de la PEC de 1 er recours des adultes en surpoids ou obèses. B. Que proposer? Éducation thérapeutique du patient incontournable dans la PEC de l obésité Selon les recommandations européennes, la PEC de l obésité comprend la des risques pour la santé et l amélioration de l état de santé Objectifs de la perte de poids réalistes, individualisés et à long terme

58 C. Conseils thérapeutiques pour la PEC Nécessite éducation diététique, conseils d AP, approche psychologique et suivi médical Si objectifs thérapeutiques non atteints malgré la PEC après 6 mois à 1 an, le médecin peut faire appel à d autres professionnels de la santé Nécessité de considérer et de sensibiliser entourage proche des patients en surpoids Nécessité de donner les informations dans un style et un langage qui conviennent au patient et à son entourage

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60 D. Interventions visant à augmenter l activité physique 1. Recommandations internationales NICE: 30 min./jour d AP à intensité modérée, 5 jours au plus par semaine. Peut être fait en 1 ou plusieurs sessions d au moins 10 min. chacune Prévention obésité = 45 à 60 min./jour d AP d intensité modérée Prévention reprise de poids: 60 à 90 min./jour d AP

61 Lignes directrices canadiennes (2006) Conseils d un professionnel de l exercice physique s imposent pour conseiller les patients au sujet d un programme personnalisé selon leurs capacités et leurs besoins SIGN (2010) Volume d AP de 225 à 300 min. d activité d intensité modérée par semaine, soit environ 1800 à 2500 kcal (5 fois 45 à 60 min./semaine)

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66 E. Comment prescrire l AP chez les personnes en surpoids et ayant une obésité? 1. Prendre en compte les risques Pas de contre indication mais restriction selon la sévérité de l obésité et des pathologies associées (maladies cardiovasculaires, arthrose dégénérative). La décision de réaliser une épreuve d effort revient au praticien.

67 2. Comment prescrire l AP? Trois étapes essentielles: Evaluation des différentes composantes de l activité physique actuelle

68 Définir des objectifs prioritaires et des prescriptions adaptés

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70 Suivi et prévention des rechutes Suivi et prévention des rechutes

71 3. Recommandations du groupe de travail HAS Analyse des activités quotidiennes et des capacités physiques du patient systématique avant d apporter des conseils L ETP encourage les patients à augmenter leur AP même en l absence de perte de poids, et à diminuer le temps consacré aux activités sédentaires L AP quotidienne doit être présentée comme indispensable L évaluation du risque cardiovasculaire global doit être réalisé avant la reprise d une AP

72 Encourager les patients à effectuer au moins 150 min. /semaine (2h 30) d AP d intensité modérée. Possibilité de fractionner en 1 ou plusieurs sessions d au moins 10 min. Pour en retirer un bénéfice supplémentaire, les adultes devraient la durée de leur activité d intensité modérée de façon à atteindre 300 min./semaine (5 h) ou pratiquer 150 min./semaine d AP d intensité soutenue. Le type d AP doit être expliqué et négocié avec le patient selon ses possibilités et sa motivation. Tout nouvel effort par rapport à la situation antérieure doit être valorisé et encouragé. Le médecin peut avoir recours à un professionnel en APA en cas d objectif thérapeutique initial non atteint ou en cas de demande du patient.

73 Initié en 2001 et prolongé en A fourni un cadre de référence et produit de nombreux outils et mécanismes incitatifs servant de support aux actions. Objectif général = améliorer état de santé de l ensemble de la population, en agissant sur l un de ses déterminants majeurs, la nutrition.

74 4 axes stratégiques du programme: AXE 1 = réduire par les actions spécifiques les inégalités sociales de santé dans le champ de la nutrition au sein d actions générales de prévention. AXE 2 = développer l APS et limiter la sédentarité. Les mesures prévues dans cet axe ont pour finalité de permettre l atteinte des objectifs nutritionnels et des objectifs relatifs aux maladies CV et métaboliques fixées par le haut conseil de santé publique. AXE 3 = organiser le dépistage et la PEC du patient en nutrition. AXE 4 = valoriser le PNNS comme référence pour les actions en nutrition ainsi que l implication des parties prenantes.

75 Pourquoi un plan obésité? En France, 15 % de la population adulte sont obèses. Et 1 enfant sur 6 présente un excès de poids. Obésité retentit également sur la qualité de vie et est à l origine de stigmatisation et de discrimination. C est une source d inégalité sociale de santé. Le Plan Obésité (PO) s articule et complète le PNNS par l organisation du dépistage de la PEC des patients ainsi que par une dimension importante de recherche. Le PNNS et le PO sont présentés conjointement.

76 4 axes prioritaires AXE 1 = Améliorer l offre de soins et promouvoir le dépistage chez l enfant et l adulte. AXE 2 = Mobiliser les partenaires de la prévention, agir sur l environnement et promouvoir l AP. AXE 3 = Prendre en compte les situations de vulnérabilité et lutter contre la discrimination. AXE 4 = Investir dans la recherche.

77 Exemples de mesures à mettre en place selon les axes AXE 1 - mesure 1.4 = reconnaître des équipes spécialisées en éducation thérapeutique dans le domaine de l obésité en s appuyant sur un référentiel de compétences intégrant la dimension psychologique, diététique et AP. AXE 1 - mesure 1.5 = développer les coordinations territoriales pour la PEC de l obésité (réseaux).

78 AXE 2 - mesure 2.2 = actions préventives conduites dans le cadre du PNNS (ex: développer APS et limiter sédentarité); évolution des cursus des professionnels de l AP formés à l université dans le domaine de la nutrition et de la santé. AXE 2 - mesure 2.3 = actions préventives conduites dans le cadre du programme éducation santé (ex: développer les outils et modalités pratiques pour faciliter l éducation physique des enfants et adolescents obèses sous la conduite de professionnels). AXE 2 - mesure 2.4 = actions préventives spécifiques (ex: renforcer l information sur la notion de sédentarité).).

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